ParisDixSept 111
Transcription
ParisDixSept 111
CONCERTS P22 NOUVEAU ! LES JEUDIS DU CLASSIQUE N°111PARISDIXSEPT JOURNAL D’INFORMATION DE LA MAIRIE DU 17 E ARRONDISSEMENT WWW.MAIRIE17.PARIS.FR BIMESTRIEL NUMÉRO 111 - FÉVRIER/MARS 2015 · GRATUIT FÉVRIER/MARS 2015 P3.ÉDITORIAL P5.PAROLES D’HABITANTS/RÉPONSES D’ÉLUS P6.UN MOIS DANS LE 17E P10.BUDGET PARTICIPATIF MADAME LA MAIRE, J’AI UNE IDEE ! P12.MAINTIEN DU RESEAU D’EDUCATION PRIORITAIRE P15.ACCESSIBILITE DES COMMERCES AUX HANDICAPES P16.LES JEUDIS DU CLASSIQUE P20.EPINETTES, L’HABITAT ANCIEN REHABILITE P27.AGENDA CULTUREL P30.BRÈVESDIXSEPT DATES A RETENIR ÉDITO Les cafés du maire. Brigitte Kuster vient à la rencontre des habitants pour échanger, de manière informelle et conviviale, sur tous les sujets concernant votre quartier. Café Le Berthier 35, boulevard Berthier Paris 17e. q Lundi 2 mars 2015 et 30 mars 2015, à 19 h. Séance publique du conseil d’arrondissement du 17e. Mairie du 17e - 16/20, rue des Batignolles Paris 17e. q Mercredi 4 mars 2015, à 19 h. Réunion du Conseil de Quartier La Fourche/GuyMôquet. « La propreté, c’est l’affaire de tous ». École élémentaire - 23, av. de Saint-Ouen. q Jeudi 5 mars 2015, à 19 h. Réunion du Conseil de Quartier CourcellesWagram sur « La propreté ». Entrée libre. En savoir plus : www.mairie17.paris.fr q Lundi 9 mars 2015, à 19 h. Réunion du Conseil de Quartier ChamperretBerthier « Les jardins partagés ». Entrée libre. École élémentaire – 38/40, boulevard de Reims. q Mardi 10 mars 2015, à 19 h. Réunion des CCQ Batignolles-Cardinet, Pereire-Malesherbes, Epinettes/Bessières sur « Les transports ». Entrée libre. Mairie du 17e. q Jeudi 19 mars 2015, à 19 h. Réunion publique du Conseil de Quartier Legendre-Levis En savoir plus : www.mairie17.paris.fr q Jeudi 26 mars 2015, à 19 h. Réunion du Conseil de Quartier Ternes-Maillot sur « Le Village Saint-Ferdinand ». Entrée libre. Collège André Malraux - 5bis, rue Saint-Ferdinand Votre immeuble ne reçoit pas le PARISDIXSEPT ? Contactez le 0 800 746 902 (gratuit) Vous souhaitez figurer dans la prochaine édition ? Cithéa Communication 01 53 92 09 00 ou [email protected] PARISDIXSEPT MENSUEL D’INFORMATION DE LA MAIRIE DU 17E ARRONDISSEMENT DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : HUBERT JAMAULT RÉDACTRICE EN CHEF : JOËLLE RACARY RÉDACTION : LUCIEN MAILLARD ÉDITION & RÉGIE PUBLICITAIRE 178, QUAI LOUIS-BLÉRIOT - 75016 PARIS TÉL. : 01 53 92 09 00 MAQUETTE ORIGINALE : CITHÉA COMMUNICATION [email protected] WWW.CITHEACOMMUNICATION.FR [email protected] PHOTOS DE COUVERTURE ET INTÉRIEUR : F. SÉJOURNÉ / P. MURARO / L. MAILLARD / D. MARIE / E. MANAS / J-M VOLTA / G. THIERRY / Y. PERRIN/ ARCHIVES SÉNAT / FOTOLIA © F.LAREBIÈRE q Mercredi 18 février 2015, de 8h30 à 9h30. TRANSMETTRE LES VALEURS DE LA RÉPUBLIQUE 2015 a commencé de la pire façon. La France vient de traverser la plus effroyable vague de terrorisme de son histoire récente. Mais au-lieu de céder à la panique et à la peur, les Français ont répondu de la manière la plus forte qui soit : par l’unité. Une unité dont nous pouvons collectivement tirer une très grande fierté. La mobilisation historique du 11 janvier est un message d’une rare puissance adressé à ceux qui, ici ou à l’étranger, veulent mettre nos principes à terre : unie, la France est invincible. Mais ce mouvement de fond interpelle aussi nos grandes institutions, et au premier chef l’école. Si le rôle des parents est d’éduquer leurs enfants, celui de l’école est de leur enseigner les savoirs fondamentaux qui constituent le socle de notre République. Et en particulier l’Histoire de France qui, dans les programmes scolaires, est trop marginalisée – quand elle n’est pas accusée de tous les maux. Comment dès lors transmettre à nos enfants la République, la laïcité et même notre mode de vie dans de bonnes conditions ? Il est illusoire d’imaginer que le XXIe siècle pourra sans dommage faire l’économie de la grande leçon tirée du siècle précédent : le passé porte en lui les germes de notre avenir. L’histoire, la langue et la littérature françaises doivent devenir ou redevenir les piliers de l’enseignement, et ce dès le plus jeune âge. La société civile a elle aussi un rôle crucial à jouer, et je constate chaque jour ici, dans le 17e, son envie de s’impliquer davantage dans la vie de la Cité. Et il nous appartient de lui en donner les moyens. En ce sens, j’ai demandé à tous les élus de mon équipe de se mobiliser dans le cadre de leur délégation afin d’imaginer un plan d’actions pour mieux détecter les potentielles dérives intégristes, mais aussi et surtout pour réfléchir à la transmission de nos valeurs républicaines. Ce travail ne se fera pas en un jour, mais sachez que la mairie du 17e veut être une passerelle entre tous ceux qui cherchent une voie de sortie positive aux dramatiques événements qui ont frappé la France. C’est le vœu le plus cher que je formule pour 2015. BRIGITTE KUSTER Maire du 17e arrondissement www.brigittekuster.fr IMPRESSION : MORAULT PAPIERS ISSUS DE FORÊTS GÉRÉES DURABLEMENT. TIRAGE : 80 000 EXEMPLAIRES DÉPÔT LÉGAL 1ER TRIMESTRE 2015 La rédaction décline toute responsabilité pour les documents qui lui ont été remis. N°111 PARISDIXSEPT 3 QUESTION D’HABITANT PAROLES D’HABITANTS/RÉPONSES D’ÉLUS Comment pouvez-vous justifier l’augmentation brutale des tarifs de stationnement à Paris ? Laurent D. boulevard Bessières RÉPONSE D’ÉLUE Celle-ci précisait joliment que « L’espace public parisien est un bien rare qui doit être davantage partagé et utilisé à sa juste valeur », laissant espérer de véritables avancées en matière de partage intelligent de l’espace public, de lutte contre la pollution ou encore de recherche de solutions nouvelles pour répondre à de légitimes besoins des Parisiens. A cet égard, des pistes pouvaient être explorées : mutualisation des parkings de bureau le soir et les week-ends, création de nouveaux parkings souterrains, développement des outils connectés pour la recherche de places... Mais la modernisation évoquée a consisté, en réalité, à doubler à peu près tous les tarifs: rotatif, événementiel, visiteurs, cartes de stationnement. Je regrette que la mairie de Paris n’ait pas réfléchi à l’idée d’une meilleure utilisation ou d’un meilleur partage de l’espace public. Aucune avancée sur la gestion des deux-roues motorisés, qui constitue un vrai enjeu. Aucune avancée sur le renforcement de l’offre des transports en commun, sur l’extension des horaires de métro, etc. La Ville nous parle d’une politique de mobilité, de partage de l’espace public, de maîtrise de la circulation et aboutit à « sa » modernisation du stationnement : tarifs doublés, extension des créneaux payants, généralisation du paiement sur toutes les voies le samedi et fin de la gratuité au mois d’août. En réalité, la maire de Paris cherchait désespérément des recettes pour combler son trou budgétaire de 400 M€ et c’était bien l’unique destination de cette délibération. L’opposition a dénoncé cette « expédition punitive » contre les automobilistes si indésirables aux yeux de la maire de Paris, sauf quand il s’agit d’en faire des vaches à lait. Anne PEYRICOT Adjointe au maire chargée de l’Espace public et des Transports Initiative © D.R. © FRANÇOIS SÉJOURNÉ L’augmentation des tarifs de stationnement a été imposée par la Ville de Paris dans une délibération de décembre 2014. Hommage Les jardiniers de la direction des espaces verts du 17 e ont choisi de rendre hommage aux victimes des attentats et de défendre à leur façon la liberté d’expression. Cette œuvre temporaire est exposée sur la promenade Pereire. UTILE ! Seniors. Ateliers d’Assistance Informatique. Tous les mardis, de 14 h à 16 h à la mairie du 17e, un expert bénévole accompagne simultanément quatre personnes maximum par session pour les aider à naviguer sur Internet, utiliser la messagerie et se familiariser avec l’outil informatique. Pensez à vous munir de votre ordinateur portable. q Inscription obligatoire à l’accueil du 17e Tél. 01 44 69 17 00. Mairie du 17e - 16/20, rue des Batignolles Paris 17e SORTIR Femmes, si vous osiez ! Participez à la Journée Internationale de la Femme à la mairie du 17e. Au programme, à partir de 9 h 30 à 10 h 30 : deux ateliers « Osez vous reconvertir » et « Osez y croire ». Inscription : [email protected]. De 11 h à 12 h, séance plénière suivie d’un cocktail. A 19 h 30 : conférence « Maria Deraismes, la voix des femmes » par Lucien Maillard, historien. q Mairie du 17e - 16/20, rue des Batignolles Paris 17e Entrée libre. q Suivez-nous sur nos comptes Twitter@mairie17 et Facebook Mairie du 17e Paris N°111 PARISDIXSEPT 5 UN MOIS DANS LE 17E Ce qui s’est passé dans votre arrondissement. Les mois de décembre et janvier ont été marqués par la disparition de Mme Hélène Missoffe, la cérémonie des vœux aux habitants et aux personnes naturalisées du 17e, le dîner de Noël aux plus démunis, l’inauguration de nouveaux logements boulevard Pereire, la visite de terrain au square Audiberti, les initiatives en faveur de l’emploi, le dîner annuel des chibanis, la 28e Journée du Livre, la galette de l’amicale de la « barre Borel », l’émission « Stars sous hypnose ». CÉRÉMONIE HOMMAGE Vœux © F. SÉJOURNÉ © ARCHIVES SÉNAT HÉLÈNE MISSOFFE Brigitte Kuster a présenté ses vœux aux habitants du 17e dans le contexte très lourd des attentats terroristes survenus en France au début du mois. Un contexte qui a donné à ses propos une résonnance toute particulière. En effet, l’engagement de tous : élus, fonctionnaires, ministres des cultes, associations, commerçants, représentants de la police, de la justice et de l’Etat dans le 17e, paraît plus déterminant que jamais pour faire vivre les valeurs de la République. La maire du 17e a remercié à cette occasion tous ceux qui font du 17e un arrondissement solidaire. JARDINS Rénovation Hélène Missoffe nous a quittés à l’âge de 87 ans. Elle fut l’épouse de François Missoffe (19192003), grand résistant devenu député, ministre et diplomate, et la mère de huit enfants, dont Françoise de Panafieu. Son parcours politique l’a conduite du gouvernement de Raymond Barre aux bancs de l’Assemblée nationale où elle représentait les habitants des Epinettes, avant de rejoindre le Sénat où elle acheva sa brillante carrière. Hélène Missoffe a été au premier rang des personnalités qui ont milité en faveur de l’enseignement public avec Jacques Barrot à l’Assemblée nationale. Elle a été également porteparole de la loi sur l’avortement au côté de Simone Veil, en estimant toutefois que ce n’était pas une victoire mais répondait à un besoin absolu de protection pour les femmes. Brigitte Kuster lui a rendu un vibrant hommage à l’occasion du conseil d’arrondissement : « une grande dame qui resta toute sa vie attachée au 17e. » Brigitte Kuster a demandé à la maire de Paris qu’un lieu du 17e porte prochainement son nom, auquel pourraitêtre ajouté celui de son mari. Anne Hidalgo en a accepté l’idée. Un livre d’or est disponible à l’accueil de la mairie. Brigitte Kuster et son adjoint à l’Environnement, Jean-François Rémond, ont effectué une visite technique du square Audiberti, très fréquenté par les familles, afin d’envisager les travaux d’amélioration qui pourraient y être réalisés. Des études vont être lancées pour l’installation d’agrès sportifs, l’extension de la pelouse accessible au public, la suppression de certaines tables de ping-pong et la réfection des allées. A noter également l’ouverture au public de deux aires, l’une dédiée au sport et l’autre aux enfants, sur la partie de la promenade Pereire située entre la Porte Maillot et l’avenue des Ternes. INAUGURATION © F. SÉJOURNÉ 138 LOGEMENTS 6 PARISDIXSEPT N°111 Le nouvel immeuble construit par Vinci et dessiné par l’architecte Stéphane Maupin, à l’angle du boulevard Pereire et de la rue de Saussure, a été inauguré par Brigitte Kuster et Cédric Lecomte-Swetchine, adjoint à l’Urbanisme. Les 138 logements ont été livrés à leurs propriétaires qui, par ailleurs, bénéficieront très prochainement de six commerces, dont un restaurant, en pied d’immeuble. UN MOIS DANS LE 17E QUARTIER Barre Borel Les élus du 17e ont assisté nombreux à la galette de l’amicale de la « barre Borel », dans le quartier de la Porte Pouchet. Une rencontre d’autant plus cruciale que l’immeuble va connaître, en 2015, de nombreuses améliorations : après la démolition d’une partie de la barre, les travaux de remodelage avec la construction de trente nouveaux logements ont commencé. Brigitte Kuster a profité de l’occasion pour remettre au gardien, Franck Devaux, un diplôme d’Ange gardien pour le formidable travail qu’il effectue au service des résidents. © F. SÉJOURNÉ MOBILISATION CAFÉ DE L’EMPLOI SOLIDARITÉ Brigitte Kuster a participé, en présence de nombreux élus, au dîner annuel des chibanis organisé par l’association ACAJA, présidée par Jean-Claude Janan. Les chibanis (« cheveux blancs » en arabe) sont des migrants d’origine maghrébine qui, après avoir travaillé toute leur vie en France, se retrouvent, en raison de contrats de travail très désavantageux, à la retraite sans ressources ou presque. La reconnaissance de cette injustice est un combat dont les élus du 17e se sentent solidaires. © F. SÉJOURNÉ Chibanis La mobilisation pour l’emploi se poursuit. Brigitte Kuster et son adjoint, Benjamin Mallo, enchaînent les initiatives. Après un « Forum pour l’emploi » en décembre, un café contact de l’emploi (14 entreprises présentes, 192 candidats et une soixantaine de rendez-vous pris), la mairie du 17e a reçu le « Forum des métiers de la vente directe », un secteur en plein essor économique. Enfin, une première permanence de recrutement organisée par la police nationale, la gendarmerie nationale et l’armée de l’air s’est tenue à la mairie. Un succès tel qu’une nouvelle permanence est d’ores et déjà programmée le 26 mars de 9 h 30 à 12 h 30. ÉVÉNEMENT © F. SÉJOURNÉ HYPNOSE Une voix vous réveille : « Madame, acceptez-vous de prendre pour époux Monsieur X ? ». Cauchemar : vous ne savez ni où vous êtes ni qui est l’époux en question ! C’est ce scenario diabolique que les équipes de tournage du présentateur Arthur ont fait vivre, dans la salle des mariages de la mairie du 17e, à l’ancienne Miss France, Laurie Thillman, avec la complicité de l’hypnotiseur Messmer et de Brigitte Kuster dans le rôle de l’officier d’état civil. Un scenario diabolique qui heureusement finit bien. L’émission sera diffusée sur TF1, le 27 février, à 20h55. N°111 PARISDIXSEPT 7 UN MOIS DANS LE 17E SUCCÈS AU RENDEZ-VOUS © F. SÉJOURNÉ 28e JOURNÉE DU LIVRE INTÉGRATION La journée du livre fut à nouveau un grand succès. Elle était organisée cette année en deux parties : l’une réservée à la rencontre des auteurs, et l’autre à des tables-rondes consacrées à l’œuvre de Charles Péguy. L’écrivain, mort au Front il y a 100 ans, connaît de nos jours une véritable renaissance et peut compter sur des lecteurs fidèles qui n’ont pas manqué de participer à cet événement. Cette journée a par ailleurs permis de recueillir 8 000 euros (grâce à la tombola et à la part réservée sur la vente de chaque livre) qui seront reversés à l’Unicef. PARTAGE © D.R. Repas de fête L’hôtel HYATT REGENCY s’est associé à la mairie du 17e pour offrir aux plus démunis un repas de Noël exceptionnel. Le menu du Repas de Solidarité, servi tous les soirs d’hiver dans le hall d’accueil de la mairie, a cédé la place, le temps d’une soirée, à un repas de fête confectionné par les cuisiniers de l’hôtel. Et pour que l’implication du HYATT REGENCY soit complète, les principaux dirigeants de l’établissement ont même remplacé les bénévoles chargés de servir le repas. Chaque année, Brigitte Kuster reçoit à la mairie du 17e tous ceux qui, dans l’arrondissement, ont obtenu la nationalité française au cours de l’année passée. Et pour que cet événement ait plus de sens encore, une personnalité qui a réussi un parcours d’intégration remarquable en France est invitée à partager son expérience. Brigitte Kuster et Olga Johnson, conseillère de Paris en charge de l’Egalité des chances, ont convié Mercédès Erra, dirigeante et fondatrice de BETC, l’agence de communication n° 1 en France. Depuis son départ d’Espagne à six ans jusqu’aux très hautes responsabilités qui sont les siennes aujourd’hui, Mercédès Erra a toujours conservé pour la France une profonde reconnaissance. « Sans l’école de la République, je ne serai pas là où je suis », a-telle dit en invitant les enfants à saisir cette chance formidable que la France leur offre. VŒUX AUX SENIORS LES BOULANGERS À L’HONNEUR Lors de la cérémonie des vœux aux seniors, en présence d’Hélène Jacquemont, adjointe au maire chargée de la Solidarité et du Lien intergénérationnel, et Laure Candlot, adjointe au Commerce, Brigitte Kuster a tout particulièrement remercier les boulangers du 17e, qui ont offert les galettes des rois : la boulangerie Léonie (rue de Lévis), la boulangerie Eury (place Saint-Ferdinand), la boulangerie Lalos et Gagneux (rue de Tocqueville), la Fille du Boulanger (rue des Batignolles), la boulangerie Loëzic (rue de Courcelles) et la boulangerie Basso (rue delaJonquière).M.Philippe,delaboulangerie«AuPaingarni» (avenue de Saint-Ouen), a tout spécialement confectionné un pain décoré en l’honneur de l’équipe séniors du 17e. Les boulangers ont aimablement assuré eux-mêmes la distribution des parts de galettes aux invités, aidés par les fidèles bénévoles de la mairie. © F. SÉJOURNÉ © F. SÉJOURNÉ Vœux aux naturalisés N°111 PARISDIXSEPT 9 DOSSIER Budget participatif LE 17e PREND TOUTE SA PART Brigitte Kuster, maire du 17e, a saisi l’opportunité de l’initiative du budget participatif afin qu’il serve de levier à des projets d’intérêt local que les habitants auront désignés et votés. Pour l’arrondissement, c’est « un engagement total dans ce processus démocratique nouveau ». « C’est un choix politique fort, souligne-t-elle, celui d’un plus grand partage des responsabilités avec les citoyens ». B Brigitte Kuster tient, pour éclairer sa démarche, à expliquer le fonctionnement du budget participatif : « Il existe en réalité deux budgets participatifs différents. L’un sert à financer des projets transversaux et d’envergure parisienne et l’autre, à financer des projets locaux à l’échelle des arrondissements. Un premier budget a été adopté à l’automne 2014, mais il ne concernait que des projets parisiens. Jusqu’au 15 mars 2015, les habitants peuvent dès maintenant proposer des projets dans le cadre du budget participatif d’arrondissement. » La possibilité d’action des maires d’arrondissement n’est pas négligeable dans cette démarche démocratique nouvelle. Concrètement, le maire peut soutenir des investissements d’intérêt général, attendus par les citoyens. « En tant que maire du 17e, souligne Brigitte Kuster, je dispose d’une enveloppe budgétaire pour financer des investissements sur l’espace public ou dans les équipements municipaux. J’ai choisi de verser 30 % de cette enveloppe au budget participatif d’arrondissement. Ce montant, que la mairie de Paris abonde ensuite d’une somme équivalente, servira à financer des projets d’intérêt local que les habitants du 17e auront choisis et votés. J’ai décidé d’engager totalement le 17e dans ce processus démocratique nouveau. C’est un choix politique fort, celui d’un plus grand partage des responsabilités avec les citoyens. » Seules les dépenses d’investissement, les projets retenus par un comité d’experts, seront assurées par ces financements. «Il doit s’agir d’une dépense d’investissement. Les dépenses de fonctionnement sont proscrites, précise Brigitte Kuster. Impossible, par exemple, de proposer l’embauche de personnels supplémentaires. En toute hypothèse, ces projets seront soumis d’ici l’été à un comité d’experts qui analysera leur 10 PARISDIXSEPT N°111 DOSSIER faisabilité sur le plan technique, juridique et financier. Un projet qui excèderait l’enveloppe disponible ou qui ne présenterait pas d’intérêt pour les riverains serait écarté. Une fois validés, les projets seront proposés à la rentrée de septembre 2015 au vote des habitants. » Le maire du 17e tient à rappeler aux citoyens que la mise en place de ces projets, qui intéresse toute la collectivité, est un acte important et qu’il implique des décisions réfléchies : « J’insiste donc sur la nécessité de produire des projets réalistes et utiles pour le 17e. Le plus sûr pour vous en assurer est de participer au conseil consultatif de votre quartier. C’est l’instance de proximité idoine qui vous permettra de débattre de l’opportunité de votre idée et même le cas échéant de l’améliorer. » “Ildeux existe en réalité budgets participatifs différents. ” Le budget participatif, comment ça marche… Le montant du budget participatif de la mairie du 17e s’élèvera à 3 000 000 €, au titre de l’investissement localisé 2016. Le maire du 17e a proposé de consacrer 30 % de son budget global sur les enveloppes dévolues à l’espace public et aux équipements de proximité, c’est-à-dire à hauteur du maximum prévu par la Charte. Ainsi sur un budget global de 2 084 000 € pour l’espace public, le budget participatif sera de 625 000 € ; sur celui qui concerne les équipements de proximité d’un montant de 3 143 751 €, le budget participatif s’élèvera à 943 116 €. La charte du budget participatif prévoit que pour 1 € donné par la mairie d’arrondissement, la mairie de Paris donne 1 €. Ainsi, pour la mairie du 17e cette part de 30 % représente 1 568 116 € (1 500 000 €), la part de la mairie de Paris étant égale, le budget participatif de la mairie s’élèvera donc à 3 000 000 €. Ce budget participatif 2016 a été établi sur la base du budget investissements localisés 2015 qui est supposé être reconduit en 2016. En septembre 2015, lors du vote du budget 2016 de la Ville de Paris, il y aura pour la première fois un vote du budget participatif 2016. En savoir plus qwww.idee.paris [email protected] N°111 PARISDIXSEPT 11 DOSSIER Le maintien du réseau d’éducation prioritaire Une mobilisation sans faille La mairie du 17e, solidaire de la communauté scolaire de l’arrondissement, a veillé au maintien dans le réseau d’éducation prioritaire des écoles que la carte initiale du rectorat avait hâtivement écartées. Q DISSOCIER LE CAS DE PARIS « Les collèges sont les portes d’entrée du réseau d’éducation prioritaire et les écoles situées dans le rayon de ces collèges sont en principe, de fait, inscrites dans la carte d’éducation prioritaire, explique Alix Bougeret. Or, avec le maire du 17e, Brigitte Kuster, nous nous sommes aperçues, alertées par les enseignants et les directeurs des écoles, que cela ne correspondait pas à la réalité parisienne. Et nous avons demandé que le cas de Paris soit dissocié école par école. » Initialement, selon la carte produite par l’Académie de Paris, le rectorat, les écoles Bessières, Jacques-Kellner et Bréchet étaient sorties du réseau d’éducation prioritaire (REP). Cette décision a entraîné une levée de boucliers du maire et des directeurs d’établissements 12 PARISDIXSEPT N°111 e École élémentaire des Épinettes © F. Séjourné u’est-ce que l’Education prioritaire ? Pour faire simple, un ensemble de mesures concrètes – quatorze au total – autour d’une idée force : le renforcement de l’accompagnement du parcours scolaire des enfants, des petites classes au collège. A la rentrée 2014, le ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, avait remis sur la sellette la carte de l’Education prioritaire en France qui n’avait pas été revue depuis une vingtaine d’années. « La nouvelle éducation prioritaire, avait-elle déclaré, c’est plus de moyens humains et financiers au service de la réussite de tous les élèves, une pédagogie repensée, une école plus accueillante pour les parents. » Elle précisait aussi qu’elle révisait la carte des réseaux d’éducation prioritaire (REP), ayant pour objectif à la rentrée 2015 un peu plus de mille réseaux d’éducation prioritaire. Toutefois, comme le déplore Alix Bougeret, conseillère de Paris en charge des Affaires scolaires, c’était un peu « déshabiller Pierre pour habiller Paul », au moins dans l’académie de Paris. pour réclamer une analyse plus proche du terrain et des réalités sociologiques. Ainsi, grâce à l’action vigoureuse des enseignants et au soutien des associations de parents d’élèves relayée par la mairie, le dispositif antérieurement mis en place a été quasiment maintenu. Alix Bougeret s’en félicite : « Dans la carte du REP proposée par le rectorat en sortaient Capitaine-Lagache, Pouchet, la Cité des Fleurs et les Epinettes. C’était pour nous inexplicable. Nous sommes montés au créneau auprès du rectorat pour que ces écoles restent en éducation prioritaire. Tout le monde – mairie, directeurs, enseignants et parents d’élèves – s’est mobilisé en novembre et en décembre pour que ces écoles ne changent pas de statut car elles ont encore incontestablement besoin des moyens de l’éducation prioritaire. » L’ENJEU Brigitte Kuster s’est réjouie de la réintégration des écoles Cité des Fleurs et Pouchet dans la carte de l’éducation prioritaire : « Autre grande satisfaction pour la mairie du 17e arrondissement : l’inscription du collège Boris-Vian dans le réseau d’éducation prioritaire. Ainsi que les écoles Christine de Pisan, Reims, Berthier et Marguerite-Long. Cette évolution positive faisait suite au maintien dans le réseau des écoles DOSSIER “Nous sommes montés au créneau © F. Séjourné auprès du rectorat pour que les écoles restent en éducation prioritaire. ” 9 École élémentaire Bessières Bessières et Bréchet ainsi que l’intégration des écoles JacauesKellner et Epinettes. » Elle nuance cependant ce résultat en regrettant que l’école Saint-Ange reste encore à la marge du dispositif : « Je vais à nouveau saisir le rectorat à ce sujet, a-t-elle insisté ». Ce qui était en jeu dans la modification de cette carte de l’éducation prioritaire, ce n’était pas une question d’appellation. C’était les moyens supplémentaires accordés par la mairie de Paris et l’Etat. « Par exemple, les classes passent à vingt-cinq élèves et les dotations financières sont plus élevées, indique Alix Bougeret. Le fond de l’affaire, c’est que le rectorat était confronté à une politique du chiffre. Un redéploiement basé sur des indices sociaux La répartition des réseaux d’éducation prioritaire entre les académies a été construite sur la base de critères objectifs pour que l’éducation prioritaire soit fondée sur un périmètre cohérent avec la difficulté sociale et scolaire. C’est l’indice social créé par la DEPP qui est utilisé. Il est calculé sur la base de quatre paramètres de difficulté sociale dont on sait qu’ils impactent la réussite scolaire : taux de PCS* défavorisées, taux de boursiers, taux d’élèves résidant en zone urbaine sensible, taux d’élèves en retard à l’entrée en 6e. Il permet ainsi de classer l’ensemble des collèges sur une échelle de difficulté sociale. © F. Séjourné Cela signifie pour les parents, au cœur de cette action avec leurs enfants, un partenariat repensé, un accueil aménagé pour faciliter le dialogue, les échanges, et des réunions fréquentes autour d’un programme sur l’utilisation du logiciel de suivi des résultats des élèves, de la lutte contre le harcèlement et sur l’ensemble des thématiques de la vie scolaire. Les enseignants peuvent aussi consacrer davantage de temps au travail en équipe et au suivi des élèves. Malgré cette enveloppe réduite pour des motifs budgétaires, le 17e arrondissement s’en sort plutôt bien. L’école CapitaineLagache, qui sort du réseau d’éducation prioritaire, bénéficie d’un autre dispositif d’accompagnement : la convention académique de priorité éducative (CAPE) qui garantira le maintien des moyens d’encadrement et d’accompagnement éducatif. L’école Bernard-Buffet obtiendra aussi les avantages liés à cette convention. Nous serons attentifs à la bonne application de ces mesures. » Dérogations Les parents qui souhaitent déposer une demande de dérogation scolaire devront se présenter au bureau des Affaires générales de la mairie du 17è entre le 30 mars et le 30 avril prochain pour retirer l’imprimé édité à cet effet, en se munissant d’une pièce d’identité, du livret de famille et de l’acte de naissance de l’enfant concerné et une enveloppe timbrée pour la réponse. *PCS : Professions et catégories socio-professionnelles. N°111 PARISDIXSEPT 13 HANDICAP L’accessibilité des commerces et autres services privés aux personnes handicapées Un agenda de travaux doit être remis au plus tard le 27 septembre 2015 Cette mesure concerne les commerces et l’ensemble des équipements recevant du public : en raison de l’application de la loi ‘handicap’ du 11 février 2005, les responsables d’établissements qui n’étaient pas aux normes d’accessibilité au 1er janvier dernier doivent déposer à la Préfecture de Police un agenda d’accessibilité programmée - c’est-à-dire un planning d’aménagement - avant le 27 septembre 2015. Sinon, ils risquent une amende. Explications. C alors au maximum de trois ans pour réaliser les travaux et les financer. » LES DÉROGATIONS POSSIBLES La préfecture – qui conduit cette campagne d’accessibilité - peut accorder des dérogations si une impossibilité technique est avérée, si le bâtiment est classé et si le coût des aménagements menace la viabilité économique de l’établissement. Les demandes motivées doivent être adressées au bureau des ERP afin d’être examinées par la commission départementale. Maigre consolation : les professionnels concernés peuvent aussi rencontrer, quai de Gesvres, un architecte ‘sécurité’, chaque mardi, entre 15 h 30 et 16 h 45. Toutefois, pour réclamer une dérogation, ils doivent soumettre un dossier complexe, à l’heure de l’Internet !, comprenant un plan de situation, un plan de masse avec indication des voiries, un plan d’état des lieux (plans, coupes, façades), le plan des aménagements envisagés, un extrait du règlement de copropriété, d’éventuels actes notariés, des photographies et les copies des procès-verbaux des commissions de sécurité s’il y a lieu… « Cette contrainte nouvelle pèsera sur les investissements et la trésorerie des entreprises, même si la démarche est légitime, fait remarquer Laure Candlot. Les aménagements coûteux ne doivent pas mettre en péril l’existence des commerces. Il faudra gérer ces transformations avec doigté. » Jean-François Rémond déplore aussi le déficit d’accompagnement : « C’est une tâche considérable et l’administration doit déployer davantage de moyens pour aider les commerçants et les autres professionnels à mettre en œuvre la loi ‘handicap’. De gros efforts ont été accomplis pour les personnes handicapées sur la voie publique. Mais pourquoi se borner à fixer une date limite au secteur privé ? A-t-on fixé des échéances précises pour le secteur public ? Une personne handicapée, en 2015 ne peut pas descendre dans une station de métro et accéder au quai… Qu’attend-on pour réparer ce retard ? » En savoir plus © D.R. omme le souligne Laure Candlot, adjointe chargée du Commerce et de l’Artisanat auprès de Brigitte Kuster, la mise en œuvre de la loi ‘handicap’ de 2005 – dix ans après son adoption – implique une réelle prise de conscience pour tous les commerçants : « L’application de la loi et des mesures sur l’accessibilité en faveur des personnes handicapées avait été repoussée en 2011, faute de préparation. L’échéance a été fixée au 27 septembre prochain pour permettre aux établissements recevant du public, les ERP, de concevoir un programme de travaux leur permettant d’accueillir des personnes handicapées dans des conditions conformes à la loi. Ensuite, dès que l’engagement aura été pris auprès de la préfecture de Police, les travaux pourront s’échelonner jusqu’en 2017. Mais les commerçants doivent absolument s’inscrire dans cette démarche. » Jean-François Rémond, adjoint chargé de la Santé et du Handicap, considère que cette procédure était inéluctable depuis l’adoption de la loi, il y a dix ans. « Tout propriétaire ou gestionnaire d’un établissement qui reçoit du public et n’est pas encore accessible aux handicapés devra présenter, avant le 27 septembre 2015, un agenda d’accessibilité programmée, c’est-àdire un planning des aménagements envisagés. En s’inscrivant dans l’agenda d’accessibilité programmée, il dispose qwww.accessibilité.gouv.fr ; bureau des ERP de la préfecture de police, 12/14, quai de Gesvres, 75004 Paris. Tél : 01 49 96 35 08. N°111 PARISDIXSEPT 15 CULTURE Nouveau ! Les Jeudis du Classique à la mairie du 17e LA PASSION MUSICALE EN SA PRINCIPAUTÉ Le succès de la pétition pour le maintien du classique à Pleyel, lancée par la mairie du 17e à l’initiative de Brigitte Kuster et de Bertrand Lavaud, adjoint chargé de la Culture, a connu un retentissement jusque dans la presse américaine. Aujourd’hui, Pleyel s’est tu. Afin d’offrir aux mélomanes, chaque mois, un moment musical exceptionnel, la Mairie organise désormais « Les Jeudis du Classique » dans la salle des fêtes qui accueille déjà en résidence, le lundi, et plusieurs fois par an, l’Orchestre de Flûtes Français. L © D.R. a manière élégante de relever le défi de la fermeture de Pleyel, explique Bertrand Lavaud, adjoint au maire chargé de le Culture, c’était, à notre échelle, d’accueillir régulièrement des concerts classiques dans la salle des fêtes de la Mairie. Le soutien à notre pétition nous a encouragés à persévérer dans cette volonté d’offrir de belles soirées à tous ceux qui ont la musique chevillée au coeur, comme nous le faisons déjà en accueillant l’Orchestre de Flûtes Français en résidence. La musique, avec Fauré, Debussy, Chausson, Massenet, Messager et Ravel, c’est aussi l’empreinte de la modernité du 17e arrondissement. » L’arrondissement de la ‘musique française - de Gounod à Saint-Saëns, de Roussel à Henri Sauguet et Jolivet -, le 17e est aussi la principauté des interprètes historiques : le flûtiste Paul Taffanel, les pianistes Ricardo 9 Olivier Charlier © D.R. © F. Séjourné Vinès, Alfred Cortot et Marguerite Long, le quatuor Calvet et la harpiste Lily Laskine. Les « Jeudis du Classique » renouent avec la tradition des soirées musicales privées du 17e : les salons de la Marchesi et de Mme Charles Max, rue Jouffroy, de Nina de Callas, rue des Moines, de Mme de Saint Marceaux, avenue de Villiers, de la baronne d’Oettingen, boulevard Berthier, de l’épouse d’Edouard Colonne, rue Jacques-Bingen, et de Max Jacob, en 1930, rue Nollet. 9 Christophe Boulier 16 PARISDIXSEPT N°111 9M aria Kondrashkova - Soprane UN PROGRAMME AMBITIEUX La série des Jeudis ouvre sur un concert du violoniste Christophe Boulier, le jeudi 5 mars, à 19 h 30, entouré de huit jeunes musiciens. Cet artiste, souvent comparé à CULTURE “Faisons donc de la musique contenant toute notre vie. © Eric Manas ” Claude Debussy 9 Emmanuel Strosser Christian Ferras, interprètera le Quintette en la majeur K. 581 de Mozart, le premier mouvement de l’octuor de Mendelssohn et le quintette pour clarinette en la et quatuor à cordes de Swerts. Le jeudi 16 avril, toujours à 19 h 30, le Quatuor Arpeggione - dont la complicité avec Yehudi Menuhin fut légendaire - interprètera le quatuor en mi bémol majeur K428 de Mozart, le quatuor n° 10 du Géorgien Tsinsadze – ‘le vieux Tbilissi’ -, suivi du quatuor n° 3 en si bémol majeur (op.67) de Brahms. Le jeudi 28 mai, à 19 h 30, une formation de cinq jeunes musiciens russes – animée par la remarquable flûtiste Anastasia Chernova – restituera l’atmosphère baroque d’un « Salon Musical à Pétersbourg au XVIIIe siècle » à travers les compositions de Hasse, de Fomin et de Bortniansky, ainsi que des mélodies anonymes. Enfin, le jeudi 4 juin, à 19 h 30, deux musiciens de haute lignée se produiront : l’envoûtant violoniste Olivier Charlier et le pianiste Emmanuel Strosser, disciple de Jean-Claude Pennetier, dans un programme constitué de Beethoven – sonate n° 5, opus 24, ‘Le Printemps’, de Dvorak – la Sonatine opus 100 – et de la fameuse sonate de César Franck. « Faisons donc de la musique contenant toute notre vie », nous invitait Claude Debussy. Prenons-le au mot… qMairie du 17e 16/20, rue des Batignolles Paris 17e Entrée libre. Et les lundis de l’OFF continuent Au cours de son concert du 9 mars, à 19 h 30, à la Salle Cortot – avec une première partie autour du japonais Taïra assurée par les élèves de l’Ecole Normale de Musique -, l’Orchestre de Flûtes Français interprètera Edward Elgar, Renaud François, Albert Roussel (le voisin du square Gabriel Fauré) et Taïra. Le lundi 13 avril, à 19 h 30 à la mairie du 17e, c’est le « Maldoror, le cygne noir », de Lautréamont qui sera à l’ordre du jour avec Détlef Kieffer, Rainer Boesch et Aldo Brizzi. qMairie du 17e - Entrée libre. En savoir plus © D.R. © Jean-Marc Volta qwww.off-paris.fr 9 le Quatuor Arpeggione 9L ’Orchestre de Flûtes Français N°111 PARISDIXSEPT 17 CULTURE/ENSEIGNEMENT « ASSURER UN ENSEIGNEMENT HUMANISTE » © Philippe Muraro Fabrice Merlen, directeur du Conservatoire Claude-Debussy 9 Fabrice Merlen, directeur du conservatoire municipal du 17e. Clarinettiste par son éducation musicale, danseur et chorégraphe, Fabrice Merlen veut favoriser la transversalité entre les différents enseignements du conservatoire Claude- Debussy. Pour lui, le théâtre, la musique et la danse sont les rameaux d’un désir partagé : la poésie. ÉMULATION SENSIBLE Le mémoire de diplôme supérieur de culture chorégraphique de Fabrice Merlen, il y a une dizaine d’années, portait précisément sur les « Chemins de traverse ». Parmi ses projets, Fabrice Merlen souhaite constituer des ateliers intergénérationnels autour de thématiques élaborées avec les élèves et les professeurs : « Dans le 5e arrondissement, nous avons développé ces projets et confronté les musiciens aux danseurs et aux comédiens. C’est important d’accéder à cette émulation sensible. L’art permet à chacun de rêver, de trouver son échappatoire. Rue de Pontoise, j’avais demandé aux professeurs de concevoir une création d’après un conte amérindien – ‘Coyote et le Soleil’ – en leur disant qu’ils n’étaient pas seulement des pédagogues mais qu’ils restaient des créateurs. Ils étaient enchantés de partager le plateau et la poésie du conte avec les élèves. » « De la poésie, encore… », répète Fabrice Merlen en soulignant qu’elle doit irriguer l’apprentissage des arts. Lors la fête de Noël, au Conservatoire, il a dansé sur un prélude de Bach pour montrer aux enfants que la pratique artistique est une joie plus qu’une ambition. « Mon envie, c’est d’amener les enfants dans cette aventure. Ici, nous avons les moyens, une équipe administrative compétente et une belle équipe pédagogique. Nous allons, pour certains événements, mélanger les cycles. Le conservatoire, c’est leur maison. » Conscient que les enfants ont le privilège d’être dans l’arrondissement de la musique française – Debussy, Fauré, Ravel -, il entend mettre en valeur ce patrimoine : « Il faut travailler sur la musique française. Il y a aussi les écoles de la flûte française, du violoncelle, du piano et de la danse française qui méritent d’être honorées. En France, nous maintenons une approche humaniste de ces enseignements, de la pratique musicale, et le Conservatoire doit dispenser cet humanisme en intensifiant les relations des arts entre eux. La musique, le théâtre et la danse créent du lien social… Nous ne sommes pas repliés sur nous-mêmes. Ainsi, nous aimerions, après cette période d’organisation au Conservatoire, revenir à la Salle des Fêtes de la Mairie du 17e. » © Philippe Muraro F abrice Merlen, le nouveau directeur du conservatoire ClaudeDebussy, 222, rue de Courcelles, a mené de front sa carrière de danseur, de chorégraphe, et sa vocation de pédagogue. Avant de diriger le conservatoire municipal du 5e arrondissement, il avait notamment travaillé avec Alwin Nikolais et Murray Louis à New York ainsi qu’avec Dominique Porte à Montréal. Réalisateur de films et auteur de nombreuses chorégraphies, il refuse de cloisonner les arts. « Le conservatoire Claude-Debussy compte 1 750 élèves. C’est le plus gros établissement de la Ville de Paris et aussi le plus vaste, précise-t-il. Il fallait un équipement de qualité pour un enseignement de qualité. Les studios de danse, les salles de cours de musique, d’apprentissage des instruments, et celles destinées au théâtre sont réunis dans un espace transversal. Cela permet des échanges intergénérationnels. Cette formidable transversalité favorise l’interaction et suscite des résonances entre les différentes formes d’expression. Il faut créer des synergies. Et pourquoi pas avec les arts plastiques ? Lorsque j’étais danseur et chorégraphe, j’ai travaillé sur cette notion de la transversalité qui me tient à coeur. » 9 Atelier Jazz de 1er cycle du conservatoire Claude-Debussy, dirigé par Frédéric Delestré. N°111 PARISDIXSEPT 19 LOGEMENT Réhabilitation de l’habitat dans les Epinettes UNE ACTION EFFICACE ET DE LONGUE HALEINE L’OPAH* Epinettes est un acronyme apprécié. Il signifie la rénovation des immeubles et des logements du parc privé, la résorption de l’habitat indigne, l’amélioration des performances énergétiques dans l’ancien, les travaux de maintien à domicile et la lutte contre les termites. Visite d’un immeuble en cours de réhabilitation. U n immeuble de bon aloi, rue des Moines. La porte franchie, le visiteur découvre l’ampleur de la rénovation entreprise : la remise à niveau des fonctionnalités du bâtiment aux normes d’un bienêtre durable, qu’il s’agisse de l’eau, de l’isolation thermique ou de la lutte homérique contre le péril des termites. Ce chantier, où s’affairent de nombreux ouvriers, est l’aboutissement d’une démarche de réhabilitation de cette copropriété - fortement épaulée dans le cadre de ‘l’Opération programmée d’amélioration de l’habitat du quartier des Epinettes’ (OPAH) et le PACT Paris – engagée par l’Etat, l’Anah* et la Ville de Paris. En sa qualité d’opérateur, l’association ‘PACT’ offre aux propriétaires privés une assistance technique, administrative, sociale et financière pour leurs projets de travaux. e La lutte contre les termites est une priorité absolue dans le 17e. Pour Agnès Toury, adjointe auprès de Brigitte Kuster en charge du logement, « l’OPAH Epinettes est une chance pour les Epinettes. Nous avons toujours soutenu le projet lors des différentes délibérations au conseil d’arrondissement du 17e et du conseil de Paris. La rénovation et la réfection des immeubles insalubres est importante pour nos administrés habitant ce quartier. Un grand nombre d’adresses et d’immeubles ont pu en bénéficier. La lutte contre les termites fut aussi un des volets importants du programme. Une équipe dynamique, au coeur des Epinettes, oeuvre main dans la main avec les habitants et les élus. » Cette opération originale s’adosse à la puissance publique comme l’explique Damien Marie, qui conduit en partie les interventions pour l’OPAH dans le secteur des Epinettes : « La copropriété de l’immeuble de la rue des Moines accusait un fort retard d’entretien. Elle a bénéficié d’une aide de l’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat (Anah) et de la Ville, à hauteur de 70 % du montant hors taxe des travaux. Pour les propriétaires modestes, cette aide peut atteindre 80 %. Pour les très modestes, les aides de l’OPAH peuvent couvrir jusqu’à 100 % de leur quote-part. » © Damien Marie UNE RÉNOVATION EXHAUSTIVE 20 PARISDIXSEPT N°111 Rue des Moines, la copropriété a ainsi pu engager un programme de travaux s’élevant à 1, 5 million d’euros réparti en trois tranches de travaux de huit mois. Cette réhabilitation pérenne, élaborée par l’architecte de la copropriété en lien avec l’OPAH, ne néglige aucun aspect du bâti : réfection des réseaux, reprise des structures, installation de dispositifs de sécurité incendie, traitements anti-xylophages, ravalement des façades et rénovation thermique. L’immeuble qui fait l’objet de travaux a été construit à la fin du XIXe siècle, au moment de l’essor du quartier des Epinettes. Ces petits logements - d’environ 55 m² pour les plus grands et 30 m² pour les autres, voire plus petits – sont caractéristiques du quartier : « Ce sont des constructions à pans de bois pour la structure – poutres et charpente – et plâtre pour les murs, indique Damien Marie. Les dégâts des eaux comme les termites y font beaucoup de ravages. Il y a aussi du plomb dans LOGEMENT aux normes actuelles, précise Damien Marie. Nous procédons aussi à l’isolation thermique extérieure par un revêtement très performant. Toutes les canalisations, les colonnes d’évacuation des sanitaires en fonte et très dégradées ont été remplacées par de nouvelles en PVC. » © L. Maillard L’ÉCHÉANCE DE JUILLET 2015 9 Remplacement des conduites de gaz en plomb par un réseau de tuyauterie en cuivre. les peintures anciennes. Si la plupart des appartements ont subi des aménagements, certains n’ont pas changé depuis 1920. » La lutte contre les termites est une priorité absolue dans le 17e, spécifiquement rue des Moines, rue Berzélius et rue Sauffroy. « Il y a un protocole de traitement pour toutes les parties attaquées par les termites, souligne l’entrepreneur Mario de Sousa. Et nous observons scrupuleusement des protocoles exigeants pour l’élimination des peintures au plomb. Les ouvriers, à cause du plomb, entrent par un côté de l’immeuble et prennent une douche avant de sortir par l’autre côté. Cette lutte contre le plomb est très importante car le saturnisme chez les enfants, peut affecter leur développement intellectuel. » VIGILANCE DANS L’ACCOMPAGNEMENT Rien n’échappe à la vigilance des responsables du chantier. Dans la cave, les circuits d’eau, en cours de changement, ont été dérivés sur des tuyaux en PVC. « On commence par le réseau, les fuites d’eau, les sanitaires. En sous-sol, nous avons renforcé les planchers et gardé la terre battue. La terre, ça respire. » En grattant un peu, les maçons et les plombiers ont vite découvert l’état déplorable des canalisations d’origine et de certaines cloisons rongées par l’humidité. Il faut tout reprendre, creuser, extirper la fonte rongée par le temps et substituer aux conduites du gaz en plomb un réseau en tuyauterie de cuivre, accessible, sur les paliers, en cas de sinistre ou de travaux. Ici, tout doit être refait à neuf : l’enveloppe et l’intérieur. « Nous profitons de ces travaux pour assurer la rénovation thermique de l’immeuble, isoler les combles, supprimer les ponts thermiques, mettre l’immeuble Pour Virginie Philippeaux, présidente du conseil syndical et interlocutrice de l’entreprise, cette transformation incontournable implique un engagement formel de tous les copropriétaires: « J’ai acheté mon appartement il y a plus de trois ans. Notre concertation avec les responsables de l’OPAH a permis de structurer le chantier en trois tranches, d’obtenir les financements et de trouver un accord avec les copropriétaires. Mais l’établissement du planning des travaux passant en parties privatives a été plus compliqué. » Le PACT, en partenariat avec l’ARC, accompagne aussi les instances de gestion de l’immeuble afin de conforter, en lui donnant les moyens de son redressement, le syndicat de copropriétaires fragilisé depuis des années. Réhabilitation et redressement sont menés de concert pour traiter efficacement les copropriétés précarisées. Les copropriétaires se sont habitués, cahin-caha, à vivre avec le bruit des travaux pendant la journée et les déambulations des ouvriers qui vont et viennent dans les escaliers ou dans leur salle de bain… Pour Mario de Sousa, l’entrepreneur fort affable et patient, « le plus difficile, c’est d’intervenir chez les gens en milieu occupé. Il le faut pour remplacer les toilettes ou installer les ventilations mécaniques dans les salles d’eau. Mais c’est un peu délicat. » Le dispositif incitatif mis en place par l’OPAH est une garantie de sérénité sur le long terme, pour les copropriétaires et les locataires de ces quartiers des Epinettes. Initiée en 2007 et renouvelée en 2012 pour trois ans, l’opération s’achève toutefois le 25 juillet 2015, même s’il existe, dit-on, une possibilité de prolongement d’une année. L’OPAH propose aussi des ateliers participatifs aux propriétaires. q Les prochains ateliers participatifs sont : le 5 mars sur le rôle et les acteurs de la copropriété dans la mise œuvre des travaux ; le 6 avril, sur le thème « isoler, ventiler, chauffer »(1). En savoir plus q(1)En savoir plus : www.opahepinettes.org OPAH des Epinettes - 47, rue des Apennins 75017 Paris - Tél. 01 58 60 32 08. *OPAH Opération Programmée de l’Amélioration de l’Habitat. ANAH Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat N°111 PARISDIXSEPT 21 ENVIRONNEMENT Développement durable Être ‘éco-citoyen’, une affaire de famille ! L’Agence Parisienne du Climat (APC) - qui associe CPCU, EDF, la Région Ile-de-France, la RATP, l’ADEME, Météo France et la mairie de Paris a mis en place le défi « Familles à Energie Positive », un concours d’éco-frugalité qui a permis, l’an dernier, à 82 % des participants de faire au moins 8 % d’économies d’énergie et de réduire de 21 % les émissions de CO2. Cette année, l’APC renouvelle son expérience. P armi les priorités de sa mandature, Brigitte Kuster, maire du 17e arrondissement, avait placé le développement durable. Jean-François Rémond, son adjoint chargé de ces dossiers, soutient les initiatives qui peuvent contribuer à diminuer la consommation énergétique et les émissions de CO2. Le concours ‘Familles à énergie positive’, organisé par l’Agence Parisienne du Climat, s’inscrit dans cette démarche volontaire de réaliser des économies d’énergie sans que cela soit vécu comme une contrainte : « C’est un beau projet, dit-il, car il repose sur l’engagement des familles. Nous sommes associés au pilotage de cette nouvelle édition du concours 2015. Il suffit, au quotidien, de faire des gestes utiles pour l’environnement. Dans notre arrondissement en pleine métamorphose, même les entreprises peuvent y adhérer.» Principe de ce défi : se réunir, à huit ou douze ménages, ou foyers (les célibataires sont bienvenus !), dans l’immeuble ou le voisinage, et accepter de réduire la consommation d’énergie de 8 % pendant l’hiver. C’est une mise en réseau des pratiques vertueuses. Chaque semaine, les compétiteurs relèvent leur consommation de gaz et d’électricité et l’adressent au site www.famille-a-energie-positive.fr. Ce relevé peut être transmis par le ou la capitaine d’équipe qui aura reçu une formation intensive sur les économies d’énergie. Les consommations sont comparées à celles de l’année précédente. Que gagne-t-on, au-delà de l’estime de ses compatriotes ? 200 € d’économie sur les factures. « Les gestes à accomplir sont simples, souligne Jean-François Rémond. Il suffit d’éteindre les appareils en veille ou de faire tourner une machine à laver quand elle est pleine. D’éteindre derrière soi en sortant d’une pièce. Il existe un guide bien fait qui décline les cent éco-gestes indispensables. » L’ÉCHÉANCE DE 2020 On est loin, en France, du bâtiment à énergie positive (BEPOS) qui produit plus d’énergie (électricité, chaleur) qu’il n’en consomme. Les principes constructifs et bioclimatiques jouent leur rôle, mais aussi le comportement des usagers. Selon l’ADEME, en 2012, le retour d’expérience d’une centaine de réalisations à énergie positive en France (65 % dans le tertiaire ; 29 % en maisons individuelles et 6 % en logements collectifs) montre que la consommation de ces bâtiments est d’environ 50 kWh/m²/an. Un niveau équivalent à celui des bâtiments BBC (basse consommation classique). Dans cinq ans, il faudra avoir progressé. La directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments de 2010, si elle est pleinement appliquée, pourrait réduire la consommation énergétique de l’habitat de 20 % d’ici à cinq ans. En savoir plus qContact pour les familles et les bailleurs : contacter Benoît Trouche : 01 70 38 35 14, benoit. [email protected] ; pour les entreprises : Alexandre Perais : 01 58 51 90 34, alexandre. [email protected] N°111 PARISDIXSEPT 23 DÉMOCRATIE/LIBRES OPINIONS La vie locale LIBRES OPINIONS Majorité municipale LE MATRAQUAGE DES USAGERS PARISIENS Depuis de nombreuses années, nous dénonçons la dérive ininterrompue des finances municipales : trop de dépenses de fonctionnement, trop de taxes, trop de dette ! Il manquait, fin 2014, 400 millions d’euros pour boucler le budget 2015. On assiste donc à un vrai sauve-qui-peut budgétaire qui touche l’ensemble de la tarification des services publics municipaux dits « facultatifs » : les centres d’animation, les études surveillées, les activités périscolaires, les conservatoires, les ateliers de beaux-arts, les cantines, etc. En réalité, Mme Hidalgo n’a pas réussi à faire augmenter la taxe de séjour, ni à appliquer l’écotaxe sur le périphérique. Elle n’avait donc qu’une solution : se tourner vers les usagers, en l’occurrence les familles. Mais seules certaines vont payer : celles dont le revenu fiscal mensuel se situe entre 10 000 euros et 15 000 euros pour la nouvelle tranche 9 et au-delà de 15 000 euros pour la nouvelle tranche 10. On pouvait penser naïvement que ces « riches » allaient payer pour les autres. Or, on augmente la tarification pour ces familles, mais on ne baisse pas la tarification pour les 8 tranches existantes. Les tarifs qui existaient pour les familles situées entre la 1e et la 8etranche ne baissent pas. Cette politique tarifaire n’a donc qu’un seul objectif : renflouer les caisses de la Ville. Dire que ces familles gagnent bien, voire très bien leur vie, est un fait incontestable. Dire que la progressivité est un principe de justice sociale l’est tout autant. Mais parler de justice sociale et de progressivité pour qualifier une politique tarifaire confiscatoire est tout bonnement scandaleux. Où est la progressivité d’une mesure qui conduit à plus que doubler le tarif d’inscription au conservatoire (1 100 euros annuels au lieu de 510 euros actuellement) ? Même chose pour les tarifs des centres d’animation qui augmentent dans des proportions énormes. L’académie de danse de Reuilly demande 350 euros annuels pour un enfant. Ici, pour les tranches 9 et 10, on va passer à près de 200 euros de plus ; on va donc arriver à environ 550 euros pour un enfant dans un service public. Est-ce vraiment le rôle du service public de dégager des bénéfices sur le dos des usagers ? Cette politique tarifaire est en réalité une énième opération maquillée, comme l’est l’augmentation du stationnement, destinée à sortir Mme Hidalgo de l’impasse. En 13 ans, les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 62 % soit 5,6 % par an, plus du double de l’inflation. L’endettement a augmenté de plus de 300 %. Le produit des impôts directs locaux a augmenté de 100 % depuis 2002. Les taxes foncières sur les propriétés bâties ont augmenté de 242 %. Et l’on savait depuis 2008 que cette situation ne pouvait durer. Mme Lepetit le savait aussi, elle qui a soutenu cette politique d’augmentation massive des impôts et de l’endettement. Mais la majorité de Paris n’a rien fait. Chaque année, au conseil de Paris, j’ai proposé 100 millions d’euros d’économies de dépenses publiques. Aujourd’hui, il a fallu faire 200 millions d’euros d’économies : belle réussite ! Jérôme Dubus Conseiller de Paris en charge des Finances Délégué du quartier Epinettes/Bessières Les élus de gauche du 17e Mesdames et Messieurs, Nous avons le plaisir de souhaiter à chacun d’entre vous une très belle année 2015 et nos meilleurs vœux de santé et de bonheur. En ce début d’année particulièrement difficile, nous avons une pensée pour celles et ceux qui ont été assassinés par la barbarie terroriste. A travers eux, c’est la France et son modèle républicain qui sont pris pour cible. Les terroristes ont tué des personnes connues ou anonymes, diverses par leurs origines, leurs opinions et leurs croyances. C’est toute la communauté nationale que l’on a touchée au cœur. Celle-ci s’est spontanément rassemblée et a reçu des soutiens du monde entier. L’hommage rendu aux forces de l’ordre pour leur efficacité et leur bravoure a été unanime et collectif. A l’initiative de la maire de Paris, tous les élus ont voté pour que «Charlie» soit citoyen d’honneur de notre ville. Le 11 janvier, Paris était la capitale universelle de la liberté et de la tolérance. Ne l’oublions jamais. Annick Lepetit, Patrick Klugman, Isabelle Gachet Gauthier Vantieghem, Agnès Pannier N°111 PARISDIXSEPT 25 © Gabrielle Thierry AGENDA Rock’n’roll/R&B VIGON&THE DOMINOS Synesthésie Concert Gabrielle Thierry, artiste peintre, propose de faire partager son expérience sensorielle, lorsqu’elle transpose sur la toile la « musicalité des paysages ». Lors de sa conférence sur la réalisation d’un tableau, « La Valse de Maurice Ravel », jouée lors des séances de répétition de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, elle expliquera cette expérience synesthésique très riche et la confrontation avec la complexité des harmonies. Plusieurs questions seront abordées : Comment cette émotion se retrouve dans la couleur et la composition du tableau ? Comment la musique devient-elle une partition colorée ? Des intermèdes musicaux ponctueront la conférence. Participez au Prix Moustaki du public, organisé par Poésie et Chanson, Chanson Sorbonne, avec le soutien du Service culturel de Paris-Sorbonne. Le Prix Moustaki récompense l’artiste indépendant ou autoproduit de l’année (auteur, compositeur et/ou interprète), sans distinction de style. Les artistes sélectionnés pour la finale interpréteront chacun deux titres. Un jury composé de professionnels désignera parmi eux le Prix Moustaki. q 2 avril, à 19 h 30 -Mairie du 17e 16/20, rue des Batignolles Entrée libre - www.mgbook.com Jeune public SI TU ÉTAIS UNE GOUTTE D’EAU C’est une expérience à la fois scientifique et ludique que propose la bibliothèque des Batignolles aux enfants, avec la Cie Les Terriens malins : se mettre à la place d’une goutte d’eau qui fait de drôles de rencontres pendant son grand voyage autour du monde. q 15 avril, à 16 h - Mairie du 17e Réservation au 01 44 69 18 27 Portraits de famille GRANDIR (Ô HEUREUX JOURS !) Un film bouleversant et poignant, qui brosse le portrait d’une famille sur dix ans. Un condensé de la condition humaine. La projection de ce film sera suivie d’une rencontre avec la réalisatrice, Dominique Cabrera. q 28 mars, à 15 h Médiathèque Edmond-Rostand 11, rue Nicolas-Chuquet Tél. 01 48 88 07 17 - Entrée libre. PRIX MOUSTAKI q 26 février, à 20 h Centre universitaire Malesherbes 108, bd Malesherbes Entrée sur réservation : [email protected] Livres et Papiers anciens - Expo CHARLIE HEBDO Pour sa 77e édition, le Salon du Livre et Papiers anciens consacre une exposition à l’hebdomadaire satirique « Charlie Hebdo ». Elle mettra en valeur les premières années du magazine ainsi qu’une centaines de ses plus belles couvertures. Des « unes » drôles, émouvantes, créatives et le plus souvent sarcastiques seront exposées à cette occasion. q Du 13 au 17 février - Espace Champerret - Porte de Champerret Tél. 01 56 53 93 93 © Yannick PERRIN CONFÉRENCE Dans les années 60, Vigon enflammait le Golf Drouot avec des rocks de Little Richard ou des brûlots funk de James Brown. Au j o u r d ’ h u i , toujours aussi inspiré, il conjugue rock’n’roll, R&B et soul music avec le même appétit. Associé aux (Rolling) Dominos, il a trouvé un groupe à sa mesure. Ils ont triomphé au Jazz Club et sont de retour. Une soirée décapante ! q Du 26 au 29 février, à 21 h 30 Jazz Club Etoile 81, boulevard Gouvion Saint-Cyr Tél. 01 40 68 30 42/30.16 Jeunes Talents CLASSIQUE À L’ÉTOILE Découvrez la nouvelle saison « Classique à l’Etoile, le rendez-vous musical du dimanche à 17 h » à travers douze jeunes musiciens d’exception, lauréats de grands concours internationaux. Au programme : 8 mars : L’Âme slave ; 22 mars : Jeune virtuoses, Madrid à Paris ; 29 mars : Le Piano dans tous ses éclats ; 12 avril : De la Russie à la Scandinavie ; 31 mais : Les quatre saisons, Vivaldi et Piazzo. q Concerts à 17 h Église Réformée de l’Etoile 54/56, avenue de la Grande-Armée Tél. 06 48 45 32 43. Opéra LA DAME DU LAC Opéra de Rossini. Dans les romantiques brumes des Highlands écossaises, travestissements et quiproquos font balancer les destins des uns et des autres. La belle Elena doit faire face à l’amour d’un Ecossais rebelle, d’un preux chevalier et d’un roi déguisé. Pour la première fois sur la scène du MET, La Donna del lago est porté par les plus grandes voix actuelles du bel canto : Joyce DiDonato (la dame du lac) et Juan Diego Florez (le roi d’Ecosse) ; orchestre dirigé par Michele Mariotti. Opéra en direct du Metropolitan de New-York. q 14 mars, à 18 h - Club de l’Etoile - 14, rue Troyon - Tél. 01 43 80 73 69. N°111 PARISDIXSEPT 27 BRÈVESDIXSEPT INFORMATION/ RECRUTEMENT La Gendarmerie nationale, l’Armée de l’Air et la Police nationale organisent une permanence d’information et de recrutement, jeudi 26 mars 2015, de 9 h 30 à 12 h 30, sans rendez-vous, à la mairie du 17e. q 16/20, rue des Batignolles M° Rome/Place de Clichy/Bus 53. Ressourcerie LA ROULOTTE Recycler / Réutiliser / Réemployer est l’objet même de l’association qui a pour vocation le réemploi des déchets ménagers dans une démarche écologique, de développement durable et solidaire. La collecte des objets s’effectue par apport au local de stockage ou à domicile, gratuitement (Tél. 06 80 58 04 55). La valorisation consiste à trier, contrôler, nettoyer, réparer les objets collectés. Ils sont remis en vente à petits prix sur les vide-greniers, dans les cafés et sur Internet. Des ateliers/ cours Crea’Recup s’organisent en partenariat avec la régie de quartier Passerelles 17, notamment lors du Festival du Développement durable dans le 17e. La Roulotte propose des animations libres à l’occasion des fêtes de quartier, des foires aux livres… (Tél. 06 61 78 57 58). q En savoir plus : www.helloasso. com/associations/laroulotteressourcerie - 8, cour Saint-Pierre, boîte n° 88 - 75017 Paris Passerelles 17 - Tél. 01 42 28 13 78 [email protected] 190, avenue de Clichy Paris 17e. e-commerces INNOVATION MOBILE, WITS WITS lance la première application pour smartphone dédiée aux commerçants et aux consommateurs. RATP TRAVAUX METRO TERNES A partir du 2 février jusqu’au 28 août 2015, la RATP réalise des travaux d’étanchéité au niveau de la station Ternes du métro, notamment dans la salle des billets et dans certains couloirs d’accès de la station. Ils s’effectueront dans la journée et n’auront pas d’impact sur le fonctionnement du métro. La circulation automobile sera maintenue sur la place des Ternes, ainsi que le cheminement des piétons sur les trottoirs. q En savoir plus : www.ratp.fr Tél. 01 58 78 61 97. d’injection stationné en face du 31, rue de Londres, de 22 h à 5 h. Les travaux prévus sur les ouvrages de la ligne 2, entre les stations « Rome » et « place de Clichy » seront également réalisés à l’aide d’un poste d’injection stationné en face du 41, boulevard des Batignolles, jusqu’au 31 mars 2015 et du 1er avril au 31 juillet 2015, face au 54 boulevard des Batignolles. Ces travaux sont peu bruyants. q En savoir plus : http://www.prolongerligne14mairie-saint-ouen.fr Info Chantier : 01 58 77 11 65. Week-ends boxe PALMARÈS DU CSEB Deux jeunes boxeurs du Club Sportif Epinettes Batignolles (CEB), Bengoro Bamba et Nassic Bourhlem se sont qualifiés pour les finales du championnat d’Ile-de-France de boxe anglaise en remportant leur demi-finale. Bengoro Bamba et Abdelsamad Ferdaoui se sont ensuite qualifiés pour les Championnats de France en finissant dans les quatre premiers des championnats d’Ile-de-France. Sept jeunes boxeurs du CSEB participeront au Challenge du 1er round qui se déroulera au gymnase Max-Rousié début février 2015. Ces jeunes sont entraînés par Frédéric Esther, ancien champion d’Europe de boxe, médaillé de bronze aux Championnats du Monde en 1999 et quart de finaliste aux Jeux Olympiques de Sydney en 2000. Aujourd’hui, les excellentes performances du CSEB le place au rang des meilleurs clubs d’Ile-de-France. Félicitations aux boxeurs du club et à leurs entraîneurs ! Métro TRAVAUX LIGNES 2, 13 ET 14 Dans le cadre du prolongement de ligne 14 du métro à Mairie de SaintOuen, des travaux de rénovation sur la ligne 13, entre les stations « Saint-Lazare » et « place de Clichy », auront lieu jusqu’au 30 juin 2015. Ils seront réalisés à l’aide d’un poste © D.R. Emploi Munis d’un smartphone, les commerçants prennent en photo leur commerce, proposent les articles de leur choix à la vente, reçoivent et préparent les commandes puis servent les clients. Quant aux consommateurs, cette nouvelle application leur permet en un instant d’identifier les commerces autour de soi, de regrouper ses commandes et de payer le tout en une seule fois. Les prix indiqués sur l’application sont les mêmes qu’en magasin. C’est aussi la liberté de pouvoir récupérer ses courses avec trois modes de livraison possibles : au travail ou à domicile, en point relais WITStation ou directement chez son commerçant sans avoir à patienter à la caisse. Une utilisation simple et un gain de temps. Le 17e arrondissement est l’une des trois zones tests de lancement. q Vidéo de présentation et applications disponible sur www.witsnshop.com. N°111 PARISDIXSEPT 29 SERVICES 17 Mairie du 17e arrondissement Élus SERVICES Le Maire Brigitte KUSTER (UMP) ADMINISTRATIFS Maire du 17 arrondissement e Les conseillers de Paris • Majorité municipale Bernard DEBRE (UMP) Geoffroy BOULARD (UMP) Catherine DUMAS (UMP) Frédéric PECHENARD (UMP) Valérie NAHMIAS (UDI) Tél. 01 44 69 17 08 Premier Adjoint, Délégué CCQ* La Fourche/Guy-Môquet Tél. 01 44 69 17 08 Métiers d’Art et d’Excellence, Déléguée CCQ Courcelles -Wagram Tél. 01 44 69 17 08 Sécurité, Délégué CCQ Legendre - Lévis Tél. 01 44 69 17 05 Déléguée CCQ* Ternes - Maillot Jean-Didier BERTHAULT (UMP) Alix BOUGERET (UMP) Député de Paris, 4e circonscription Olga JOHNSON (UDI) Jérôme DUBUS (UMP) Tél. 01 44 69 17 08 Délégué CCQ* Champeret - Berthier Tél. 01 44 69 17 08 Affaires scolaires Tél. 01 44 69 17 10 Finances, Délégué CCQ* Epinettes-Bessières Tél. 01 44 69 17 08 Cohésion citoyenne et Egalité des chances Tél. 01 44 69 13 44 Les adjoints au maire • Majorité municipale Murielle GORDON-SCHOR (UMP) Christophe LEDRAN (UMP) Agnès TOURY (Société civile) Jean-François REMOND (UMP) Hélène JACQUEMONT (UMP) Tél. 01 44 69 13 44 Logement Tél. 01 44 69 13 13 Hubert de SEGONZAC (UMP) Cécile FRATTAROLI (UMP) Olivier BOUET (UMP) Tél. 01 44 69 13 11/17 10 Tél. 01 44 69 13 11 Patrick KLUGMAN (PS) COMMISSARIAT CENTRAL 19/21, rue Truffaut. Tél. : 01 44 90 37 17 TRIBUNAL D’INSTANCE Lundi de 9 h à 12 h / 13 h à 17 h - Mardi - Mercredi - Jeudi 9 h - 17 h - Vendredi 9 h - 12 h / 13 h 16 h Salle d’audience R.de Ch. dans la cour porte E Greffe et juges – Escalier A 1er étage. Tél. : 01 45 22 74 97. CAISSE DES ÉCOLES DU 17E CENTRE D’ACTION SOCIALE (17e section). Accueil : 2e étage - Escalier B Du lundi au vendredi : de 8 h 30 à 17 h. Tél. : 01 44 69 19 50. LOGEMENT ET HABITAT Inscription au fichier des demandeurs de la Ville de Paris : se présenter munis des pièces nécessaires, afin de constituer le dossier. Du lundi au vendredi : de 8 h 30 à 17 h (sans interruption). Jeudi : de 8 h 30 à 19 h 30 (sans interruption). Tél. : 01 44 69 17 54 ou 55. BIBLIOTHÈQUE DES BATIGNOLLES Les conseillers de Paris • Opposition municipale Annick LEPETIT (PS) (Ternes-Monceau) 3, avenue Gourgaud. Tél. : 01 44 15 83 10 Reçoit de 8 h 30 à 15 h. Escalier C – 3e étage. Tél. : 01 43 87 31 09. ANTENNE DE POLICE Géraldine ROUAH-ZANGRILLI (UMP) Philippe GUERRE (UMP) • Rez-de-chaussée, hall d’accueil Tél. : 01 44 69 17 00 UNITÉ DE POLICE DE QUARTIER Les conseillers d’arrondissement • Majorité municipale Carline LUBIN-NOEL (UDI) ACCUEIL DU PUBLIC Tél. 01 44 69 13 11 Tél. 01 44 69 16 45/17 14 Jean Louis VINCENT (UMP) • Lundi, mardi, mercredi, vendredi de 8 h 30 à 17 h sans interruption • Jeudi de 8 h 30 à 19 h 30 • Samedi de 9 h à 12 h 30 (perm. d’état civil pour célébration des mariages, déclarations de naissance et décès). Tél. 01 44 69 17 13 Tél. 01 44 69 13 44 Cédric LECOMTE-SWETCHINE (Modem) Délégué CCQ* Batignolles - Cardinet, Urbanisme Tél. 01 44 69 17 08 HORAIRES D’OUVERTURE Petite Enfance Commerce et Artisanat Khedidja BENTAALLAH (UMP) SNCF : Gare “Pont Cardinet”. Tél. 01 44 69 16 41 Vie associative, Economie et Emploi Autobus : • 66 (Opéra – Clichy Victor Hugo) arrêt “Mairie du 17e” • 30 (Gare de l’Est – Trocadéro) arrêt “Turin-Batignolles” • 31 (Gare de l’Est – Étoile) arrêt “Batignolles-Marchandises”. Jeunesse et Sports Espace public et Transports Tél. 01 44 69 13 11/16 41 Métro : Rome ou Place Clichy. Ascenseur C – 4e étage Horaires : du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30 (sans interruption). Jeudi, de 8 h 30 à 19 h (sans interruption). Fermée le samedi. Demande de carte d’identité et passeport sur rendez-vous uniquement – www.prefecturedepolice.fr Culture Hugues CHARPENTIER (UMP) Laure CANDLOT (UMP) Affaires sociales et Lutte contre l’Exclusion Solidarité, Lien social et intergénérationnel Anne PEYRICOT (UMP) Benjamin MALLO (UMP) Tél. 01 44 69 17 05 Développement durable, Espaces verts, Santé et Handicap Bertrand LAVAUD (UDI) Aline BESSIS (UMP) Mémoire, Patrimoine, Monde combattant 18, rue des Batignolles 75840 Paris Cedex 17 Tél. : 01 44 69 17 17 Députée de Paris 3e circonscription Adjoint au maire de Paris Tél. : 01 46 27 78 32 Tél. 01 42 76 51 40 Accueil : 3e étage – Escalier B – porte 312 – Tél. : 01 44 69 18 30 Du mardi au vendredi : 10 h - 19 h ; jeudi : 12 h 30 - 19 h ; samedi : 10 h - 12 h. EMPLOI 17 Les conseillers d’arrondissement • Opposition municipale Pour un rendez-vous de suivi individualisé et d’accompagnement vers l’emploi. Contact : Philippe Bonnard. Prise de rendez-vous auprès de l’accueil de la mairie ou au 01 44 69 17 00. Isabelle GACHET (PS) Tél. 01 42 76 51 40 ÉCRIVAINS PUBLICS Gauthier VANTIEGHEM (PS) Tél. 01 42 76 51 40 Prendre rendez-vous le vendredi à 8 h 30 pour la semaine suivante les Lundi - mardi - mercredi - Tél. 01 44 69 17 00. Pauline DELPECH (EELV) Permanences de l’opposition municipale : sur rendez-vous PROPRETÉ DU 17E 01 45 61 57 17. ENCOMBRANTS 01 45 61 57 17. GRAFFITIS 3975 ou faire une demande sur Internet : * CCQ : Conseil de Quartier www.paris.fr – graffiti – formulaire en ligne. Agnès PANNIER (PS) 30 PARISDIXSEPT N°111 Tél. : 01 42 76 51 40 DÉCHETTERIE 01 40 37 15 90.