ParisDixSept 111

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ParisDixSept 111
CONCERTS
P22
NOUVEAU ! LES JEUDIS DU CLASSIQUE
N°111PARISDIXSEPT
JOURNAL D’INFORMATION DE LA MAIRIE DU 17 E ARRONDISSEMENT WWW.MAIRIE17.PARIS.FR BIMESTRIEL NUMÉRO 111 - FÉVRIER/MARS 2015 · GRATUIT
FÉVRIER/MARS 2015
P3.ÉDITORIAL
P5.PAROLES D’HABITANTS/RÉPONSES D’ÉLUS
P6.UN MOIS DANS LE 17E
P10.BUDGET PARTICIPATIF
MADAME LA MAIRE, J’AI UNE IDEE !
P12.MAINTIEN DU RESEAU D’EDUCATION PRIORITAIRE
P15.ACCESSIBILITE DES COMMERCES AUX HANDICAPES
P16.LES JEUDIS DU CLASSIQUE
P20.EPINETTES, L’HABITAT ANCIEN REHABILITE
P27.AGENDA CULTUREL
P30.BRÈVESDIXSEPT
DATES
A RETENIR
ÉDITO
Les cafés du maire. Brigitte Kuster vient à la rencontre
des habitants pour échanger, de manière informelle et
conviviale, sur tous les sujets concernant votre quartier.
Café Le Berthier
35, boulevard Berthier Paris 17e.
q Lundi 2 mars 2015 et 30 mars 2015, à 19 h.
Séance publique du conseil d’arrondissement du 17e.
Mairie du 17e - 16/20, rue des Batignolles Paris 17e.
q Mercredi 4 mars 2015, à 19 h.
Réunion du Conseil de Quartier La Fourche/GuyMôquet. « La propreté, c’est l’affaire de tous ».
École élémentaire - 23, av. de Saint-Ouen.
q Jeudi 5 mars 2015, à 19 h.
Réunion du Conseil de Quartier CourcellesWagram sur « La propreté ». Entrée libre.
En savoir plus : www.mairie17.paris.fr
q Lundi 9 mars 2015, à 19 h.
Réunion du Conseil de Quartier ChamperretBerthier « Les jardins partagés ». Entrée libre.
École élémentaire – 38/40, boulevard de Reims.
q Mardi 10 mars 2015, à 19 h.
Réunion des CCQ Batignolles-Cardinet,
Pereire-Malesherbes, Epinettes/Bessières sur
« Les transports ». Entrée libre.
Mairie du 17e.
q Jeudi 19 mars 2015, à 19 h.
Réunion publique du Conseil de Quartier
Legendre-Levis
En savoir plus : www.mairie17.paris.fr
q Jeudi 26 mars 2015, à 19 h.
Réunion du Conseil de Quartier Ternes-Maillot
sur « Le Village Saint-Ferdinand ». Entrée libre.
Collège André Malraux - 5bis, rue Saint-Ferdinand
Votre immeuble ne reçoit pas le PARISDIXSEPT ?
Contactez le 0 800 746 902 (gratuit)
Vous souhaitez figurer dans la prochaine édition ?
Cithéa Communication 01 53 92 09 00 ou
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PARISDIXSEPT
MENSUEL D’INFORMATION
DE LA MAIRIE DU 17E ARRONDISSEMENT
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : HUBERT JAMAULT
RÉDACTRICE EN CHEF : JOËLLE RACARY
RÉDACTION : LUCIEN MAILLARD
ÉDITION & RÉGIE PUBLICITAIRE
178, QUAI LOUIS-BLÉRIOT - 75016 PARIS
TÉL. : 01 53 92 09 00
MAQUETTE ORIGINALE : CITHÉA COMMUNICATION
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WWW.CITHEACOMMUNICATION.FR
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PHOTOS DE COUVERTURE ET INTÉRIEUR : F. SÉJOURNÉ /
P. MURARO / L. MAILLARD / D. MARIE / E. MANAS / J-M VOLTA / G. THIERRY / Y. PERRIN/ ARCHIVES SÉNAT / FOTOLIA
© F.LAREBIÈRE
q Mercredi 18 février 2015, de 8h30 à 9h30.
TRANSMETTRE
LES VALEURS DE
LA RÉPUBLIQUE
2015 a commencé de la pire façon. La France vient de traverser la plus
effroyable vague de terrorisme de son histoire récente. Mais au-lieu de
céder à la panique et à la peur, les Français ont répondu de la manière la
plus forte qui soit : par l’unité. Une unité dont nous pouvons collectivement
tirer une très grande fierté. La mobilisation historique du 11 janvier est un
message d’une rare puissance adressé à ceux qui, ici ou à l’étranger, veulent
mettre nos principes à terre : unie, la France est invincible.
Mais ce mouvement de fond interpelle aussi nos grandes institutions, et au
premier chef l’école. Si le rôle des parents est d’éduquer leurs enfants, celui
de l’école est de leur enseigner les savoirs fondamentaux qui constituent
le socle de notre République. Et en particulier l’Histoire de France qui,
dans les programmes scolaires, est trop marginalisée – quand elle n’est pas
accusée de tous les maux. Comment dès lors transmettre à nos enfants la
République, la laïcité et même notre mode de vie dans de bonnes conditions ?
Il est illusoire d’imaginer que le XXIe siècle pourra sans dommage faire
l’économie de la grande leçon tirée du siècle précédent : le passé porte en lui
les germes de notre avenir. L’histoire, la langue et la littérature françaises
doivent devenir ou redevenir les piliers de l’enseignement, et ce dès le plus
jeune âge.
La société civile a elle aussi un rôle crucial à jouer, et je constate chaque jour
ici, dans le 17e, son envie de s’impliquer davantage dans la vie de la Cité. Et
il nous appartient de lui en donner les moyens. En ce sens, j’ai demandé à
tous les élus de mon équipe de se mobiliser dans le cadre de leur délégation
afin d’imaginer un plan d’actions pour mieux détecter les potentielles
dérives intégristes, mais aussi et surtout pour réfléchir à la transmission
de nos valeurs républicaines.
Ce travail ne se fera pas en un jour, mais sachez que la mairie du 17e veut
être une passerelle entre tous ceux qui cherchent une voie de sortie positive
aux dramatiques événements qui ont frappé la France.
C’est le vœu le plus cher que je formule pour 2015.
BRIGITTE KUSTER
Maire du 17e arrondissement
www.brigittekuster.fr
IMPRESSION : MORAULT
PAPIERS ISSUS DE FORÊTS GÉRÉES DURABLEMENT.
TIRAGE : 80 000 EXEMPLAIRES
DÉPÔT LÉGAL 1ER TRIMESTRE 2015
La rédaction décline toute responsabilité pour les documents qui lui ont été remis.
N°111 PARISDIXSEPT 3
QUESTION D’HABITANT
PAROLES D’HABITANTS/RÉPONSES D’ÉLUS
Comment pouvez-vous justifier
l’augmentation brutale des tarifs de
stationnement à Paris ?
Laurent D. boulevard Bessières
RÉPONSE D’ÉLUE
Celle-ci précisait joliment
que « L’espace public parisien
est un bien rare qui doit être
davantage partagé et utilisé à sa
juste valeur », laissant espérer
de véritables avancées en
matière de partage intelligent
de l’espace public, de lutte
contre la pollution ou encore
de recherche de solutions nouvelles pour répondre
à de légitimes besoins des Parisiens. A cet égard, des
pistes pouvaient être explorées : mutualisation des
parkings de bureau le soir et les week-ends, création
de nouveaux parkings souterrains, développement
des outils connectés pour la recherche de places...
Mais la modernisation évoquée a consisté, en
réalité, à doubler à peu près tous les tarifs: rotatif,
événementiel, visiteurs, cartes de stationnement.
Je regrette que la mairie de Paris n’ait pas réfléchi
à l’idée d’une meilleure utilisation ou d’un meilleur
partage de l’espace public. Aucune avancée sur la
gestion des deux-roues motorisés, qui constitue un
vrai enjeu. Aucune avancée sur le renforcement de
l’offre des transports en commun, sur l’extension
des horaires de métro, etc. La Ville nous parle
d’une politique de mobilité, de partage de l’espace
public, de maîtrise de la circulation et aboutit à « sa »
modernisation du stationnement : tarifs doublés,
extension des créneaux payants, généralisation du
paiement sur toutes les voies le samedi et fin de la
gratuité au mois d’août.
En réalité, la maire de Paris cherchait désespérément
des recettes pour combler son trou budgétaire de
400 M€ et c’était bien l’unique destination de cette
délibération.
L’opposition a dénoncé cette « expédition punitive »
contre les automobilistes si indésirables aux yeux de
la maire de Paris, sauf quand il s’agit d’en faire des
vaches à lait.
Anne PEYRICOT
Adjointe au maire chargée
de l’Espace public et des Transports
Initiative
© D.R.
© FRANÇOIS SÉJOURNÉ
L’augmentation des tarifs de
stationnement a été imposée
par la Ville de Paris dans une
délibération de décembre 2014.
Hommage
Les jardiniers de la direction des
espaces verts du 17 e ont choisi
de rendre hommage aux victimes
des attentats et de défendre à leur
façon la liberté d’expression. Cette
œuvre temporaire est exposée sur la
promenade Pereire.
UTILE !
Seniors. Ateliers d’Assistance Informatique. Tous les mardis,
de 14 h à 16 h à la mairie du 17e, un expert bénévole accompagne
simultanément quatre personnes maximum par session pour
les aider à naviguer sur Internet, utiliser la messagerie et se
familiariser avec l’outil informatique. Pensez à vous munir de
votre ordinateur portable.
q Inscription obligatoire à l’accueil du 17e
Tél. 01 44 69 17 00.
Mairie du 17e - 16/20, rue des Batignolles Paris 17e
SORTIR
Femmes, si vous osiez !
Participez à la Journée Internationale de la Femme
à la mairie du 17e.
Au programme, à partir de 9 h 30 à 10 h 30 : deux
ateliers « Osez vous reconvertir » et « Osez y croire ».
Inscription : [email protected].
De 11 h à 12 h, séance plénière suivie d’un cocktail.
A 19 h 30 : conférence « Maria Deraismes, la voix des femmes »
par Lucien Maillard, historien.
q Mairie du 17e - 16/20, rue des Batignolles Paris 17e
Entrée libre.
q Suivez-nous sur nos comptes Twitter@mairie17
et Facebook Mairie du 17e Paris
N°111 PARISDIXSEPT 5
UN MOIS DANS LE 17E
Ce qui s’est passé dans votre arrondissement.
Les mois de
décembre et janvier ont été marqués par la disparition de Mme Hélène Missoffe, la cérémonie des vœux
aux habitants et aux personnes naturalisées du 17e, le dîner de Noël aux plus démunis, l’inauguration de
nouveaux logements boulevard Pereire, la visite de terrain au square Audiberti, les initiatives en faveur
de l’emploi, le dîner annuel des chibanis, la 28e Journée du Livre, la galette de l’amicale de la « barre Borel »,
l’émission « Stars sous hypnose ».
CÉRÉMONIE
HOMMAGE
Vœux
© F. SÉJOURNÉ
© ARCHIVES SÉNAT
HÉLÈNE MISSOFFE
Brigitte Kuster a présenté ses vœux aux habitants du
17e dans le contexte très lourd des attentats terroristes
survenus en France au début du mois. Un contexte qui
a donné à ses propos une résonnance toute particulière.
En effet, l’engagement de tous : élus, fonctionnaires,
ministres des cultes, associations, commerçants, représentants de la police, de la justice et de l’Etat dans le 17e,
paraît plus déterminant que jamais pour faire vivre les
valeurs de la République. La maire du 17e a remercié à
cette occasion tous ceux qui font du 17e un arrondissement solidaire.
JARDINS
Rénovation
Hélène Missoffe nous a quittés à
l’âge de 87 ans. Elle fut l’épouse
de François Missoffe (19192003), grand résistant devenu
député, ministre et diplomate,
et la mère de huit enfants, dont
Françoise de Panafieu. Son
parcours politique l’a conduite
du gouvernement de Raymond
Barre aux bancs de l’Assemblée
nationale où elle représentait
les habitants des Epinettes, avant de rejoindre le Sénat
où elle acheva sa brillante carrière. Hélène Missoffe
a été au premier rang des personnalités qui ont milité
en faveur de l’enseignement public avec Jacques Barrot
à l’Assemblée nationale. Elle a été également porteparole de la loi sur l’avortement au côté de Simone Veil,
en estimant toutefois que ce n’était pas une victoire
mais répondait à un besoin absolu de protection pour
les femmes. Brigitte Kuster lui a rendu un vibrant
hommage à l’occasion du conseil d’arrondissement :
« une grande dame qui resta toute sa vie attachée au 17e. »
Brigitte Kuster a demandé à la maire de Paris qu’un lieu
du 17e porte prochainement son nom, auquel pourraitêtre ajouté celui de son mari. Anne Hidalgo en a accepté
l’idée. Un livre d’or est disponible à l’accueil de la mairie.
Brigitte Kuster et son adjoint à l’Environnement, Jean-François Rémond, ont effectué une visite technique du
square Audiberti, très fréquenté par les familles, afin d’envisager les travaux d’amélioration qui pourraient y
être réalisés. Des études vont être lancées pour l’installation d’agrès sportifs, l’extension de la pelouse accessible au public, la suppression de certaines tables de ping-pong et la réfection des allées. A noter également
l’ouverture au public de deux aires, l’une dédiée au sport et l’autre aux enfants, sur la partie de la promenade
Pereire située entre la Porte Maillot et l’avenue des Ternes.
INAUGURATION
© F. SÉJOURNÉ
138 LOGEMENTS
6 PARISDIXSEPT N°111
Le nouvel immeuble construit par Vinci et dessiné par
l’architecte Stéphane Maupin, à l’angle du boulevard
Pereire et de la rue de Saussure, a été inauguré par Brigitte
Kuster et Cédric Lecomte-Swetchine, adjoint à l’Urbanisme.
Les 138 logements ont été livrés à leurs propriétaires qui,
par ailleurs, bénéficieront très prochainement de six
commerces, dont un restaurant, en pied d’immeuble.
UN MOIS DANS LE 17E
QUARTIER
Barre Borel
Les élus du 17e ont assisté nombreux à la galette de l’amicale
de la « barre Borel », dans le quartier de la Porte Pouchet. Une
rencontre d’autant plus cruciale que l’immeuble va connaître,
en 2015, de nombreuses améliorations : après la démolition
d’une partie de la barre, les travaux de remodelage avec la
construction de trente nouveaux logements ont commencé.
Brigitte Kuster a profité de l’occasion pour remettre au gardien,
Franck Devaux, un diplôme d’Ange gardien pour le formidable
travail qu’il effectue au service des résidents.
© F. SÉJOURNÉ
MOBILISATION
CAFÉ DE L’EMPLOI
SOLIDARITÉ
Brigitte Kuster a participé, en présence de nombreux élus, au dîner
annuel des chibanis organisé par
l’association ACAJA, présidée par
Jean-Claude Janan. Les chibanis
(« cheveux blancs » en arabe) sont
des migrants d’origine maghrébine
qui, après avoir travaillé toute leur vie
en France, se retrouvent, en raison
de contrats de travail très désavantageux, à la retraite sans ressources ou
presque. La reconnaissance de cette
injustice est un combat dont les élus
du 17e se sentent solidaires.
© F. SÉJOURNÉ
Chibanis
La mobilisation pour l’emploi se poursuit. Brigitte Kuster et son
adjoint, Benjamin Mallo, enchaînent les initiatives. Après un
« Forum pour l’emploi » en décembre, un café contact de l’emploi
(14 entreprises présentes, 192 candidats et une soixantaine de
rendez-vous pris), la mairie du 17e a reçu le « Forum des métiers
de la vente directe », un secteur en plein essor économique. Enfin,
une première permanence de recrutement organisée par la police
nationale, la gendarmerie nationale et l’armée de l’air s’est tenue à la
mairie. Un succès tel qu’une nouvelle permanence est d’ores et déjà
programmée le 26 mars de 9 h 30 à 12 h 30.
ÉVÉNEMENT
© F. SÉJOURNÉ
HYPNOSE
Une voix vous réveille : « Madame, acceptez-vous de prendre pour
époux Monsieur X ? ». Cauchemar : vous ne savez ni où vous êtes ni
qui est l’époux en question ! C’est ce scenario diabolique que les équipes
de tournage du présentateur Arthur ont fait vivre, dans la salle des
mariages de la mairie du 17e, à l’ancienne Miss France, Laurie Thillman,
avec la complicité de l’hypnotiseur Messmer et de Brigitte Kuster dans
le rôle de l’officier d’état civil. Un scenario diabolique qui heureusement
finit bien. L’émission sera diffusée sur TF1, le 27 février, à 20h55.
N°111 PARISDIXSEPT 7
UN MOIS DANS LE 17E
SUCCÈS AU
RENDEZ-VOUS
© F. SÉJOURNÉ
28e JOURNÉE DU LIVRE
INTÉGRATION
La journée du livre fut à nouveau un grand succès. Elle était
organisée cette année en deux parties : l’une réservée à la
rencontre des auteurs, et l’autre à des tables-rondes consacrées à l’œuvre de Charles Péguy. L’écrivain, mort au Front il
y a 100 ans, connaît de nos jours une véritable renaissance et
peut compter sur des lecteurs fidèles qui n’ont pas manqué
de participer à cet événement. Cette journée a par ailleurs
permis de recueillir 8 000 euros (grâce à la tombola et à la
part réservée sur la vente de chaque livre) qui seront reversés
à l’Unicef.
PARTAGE
© D.R.
Repas de fête
L’hôtel HYATT REGENCY s’est associé à la mairie du
17e pour offrir aux plus démunis un repas de Noël
exceptionnel. Le menu du Repas de Solidarité, servi
tous les soirs d’hiver dans le hall d’accueil de la mairie, a cédé la place, le temps d’une soirée, à un repas
de fête confectionné par les cuisiniers de l’hôtel.
Et pour que l’implication du HYATT REGENCY soit
complète, les principaux dirigeants de l’établissement ont même remplacé les bénévoles chargés de
servir le repas.
Chaque année, Brigitte Kuster reçoit à la mairie du
17e tous ceux qui, dans l’arrondissement, ont obtenu
la nationalité française au cours de l’année passée. Et
pour que cet événement ait plus de sens encore, une
personnalité qui a réussi un parcours d’intégration
remarquable en France est invitée à partager son
expérience. Brigitte Kuster et Olga Johnson, conseillère de Paris en charge de l’Egalité des chances, ont
convié Mercédès Erra, dirigeante et fondatrice de
BETC, l’agence de communication n° 1 en France.
Depuis son départ d’Espagne à six ans jusqu’aux
très hautes responsabilités qui sont les siennes aujourd’hui, Mercédès Erra a toujours conservé pour la
France une profonde reconnaissance. « Sans l’école
de la République, je ne serai pas là où je suis », a-telle dit en invitant les enfants à saisir cette chance
formidable que la France leur offre.
VŒUX AUX SENIORS
LES BOULANGERS
À L’HONNEUR
Lors de la cérémonie des vœux aux seniors, en présence d’Hélène Jacquemont, adjointe au maire chargée de la Solidarité
et du Lien intergénérationnel, et Laure Candlot, adjointe au
Commerce, Brigitte Kuster a tout particulièrement remercier les boulangers du 17e, qui ont offert les galettes des rois : la
boulangerie Léonie (rue de Lévis), la boulangerie Eury (place
Saint-Ferdinand), la boulangerie Lalos et Gagneux (rue de
Tocqueville), la Fille du Boulanger (rue des Batignolles), la boulangerie Loëzic (rue de Courcelles) et la boulangerie Basso (rue
delaJonquière).M.Philippe,delaboulangerie«AuPaingarni»
(avenue de Saint-Ouen), a tout spécialement confectionné un
pain décoré en l’honneur de l’équipe séniors du 17e. Les boulangers ont aimablement assuré eux-mêmes la distribution
des parts de galettes aux invités, aidés par les fidèles bénévoles
de la mairie.
© F. SÉJOURNÉ
© F. SÉJOURNÉ
Vœux aux naturalisés
N°111 PARISDIXSEPT 9
DOSSIER
Budget participatif
LE 17e PREND
TOUTE SA PART
Brigitte Kuster, maire du 17e, a saisi
l’opportunité de l’initiative du budget
participatif afin qu’il serve de levier à des
projets d’intérêt local que les habitants auront
désignés et votés. Pour l’arrondissement,
c’est « un engagement total dans ce processus
démocratique nouveau ». « C’est un choix politique
fort, souligne-t-elle, celui d’un plus grand partage
des responsabilités avec les citoyens ».
B
Brigitte Kuster tient, pour éclairer
sa démarche, à expliquer le fonctionnement du budget participatif
: « Il existe en réalité deux budgets
participatifs différents. L’un sert à
financer des projets transversaux et
d’envergure parisienne et l’autre, à
financer des projets locaux à l’échelle
des arrondissements. Un premier budget a été adopté à l’automne 2014, mais il ne concernait
que des projets parisiens. Jusqu’au 15 mars 2015, les
habitants peuvent dès maintenant proposer des projets dans le
cadre du budget participatif d’arrondissement. »
La possibilité d’action des maires d’arrondissement n’est
pas négligeable dans cette démarche démocratique nouvelle. Concrètement, le maire peut soutenir des investissements d’intérêt général, attendus par les citoyens. « En
tant que maire du 17e, souligne Brigitte Kuster, je dispose
d’une enveloppe budgétaire pour financer des investissements
sur l’espace public ou dans les équipements municipaux. J’ai
choisi de verser 30 % de cette enveloppe au budget participatif
d’arrondissement. Ce montant, que la mairie de Paris abonde
ensuite d’une somme équivalente, servira à financer des projets
d’intérêt local que les habitants du 17e auront choisis et votés.
J’ai décidé d’engager totalement le 17e dans ce processus démocratique nouveau. C’est un choix politique fort, celui d’un plus
grand partage des responsabilités avec les citoyens. »
Seules les dépenses d’investissement, les projets retenus
par un comité d’experts, seront assurées par ces financements. «Il doit s’agir d’une dépense d’investissement. Les
dépenses de fonctionnement sont proscrites, précise Brigitte
Kuster. Impossible, par exemple, de proposer l’embauche de
personnels supplémentaires. En toute hypothèse, ces projets
seront soumis d’ici l’été à un comité d’experts qui analysera leur
10 PARISDIXSEPT N°111
DOSSIER
faisabilité sur le plan technique, juridique et financier. Un projet qui
excèderait l’enveloppe disponible ou qui ne présenterait pas d’intérêt
pour les riverains serait écarté. Une fois validés, les projets seront proposés à la rentrée de septembre 2015 au vote des habitants. »
Le maire du 17e tient à rappeler aux citoyens que la mise en
place de ces projets, qui intéresse toute la collectivité, est un
acte important et qu’il implique des décisions réfléchies :
« J’insiste donc sur la nécessité de produire des projets réalistes et
utiles pour le 17e. Le plus sûr pour vous en assurer est
de participer au conseil consultatif de votre quartier.
C’est l’instance de proximité idoine qui vous permettra
de débattre de l’opportunité de votre idée et même le cas
échéant de l’améliorer. »
“Ildeux
existe en réalité
budgets
participatifs
différents.
”
Le budget
participatif,
comment ça
marche…
Le montant du budget participatif de la mairie
du 17e s’élèvera à 3 000 000 €, au titre de l’investissement localisé 2016. Le maire du 17e a proposé de consacrer 30 % de son budget global sur
les enveloppes dévolues à l’espace public et aux
équipements de proximité, c’est-à-dire à hauteur
du maximum prévu par la Charte. Ainsi sur un
budget global de 2 084 000 € pour l’espace public,
le budget participatif sera de 625 000 € ; sur celui
qui concerne les équipements de proximité d’un
montant de 3 143 751 €, le budget participatif s’élèvera à 943 116 €.
La charte du budget participatif prévoit que pour
1 € donné par la mairie d’arrondissement, la mairie
de Paris donne 1 €. Ainsi, pour la mairie du 17e cette
part de 30 % représente 1 568 116 € (1 500 000 €), la
part de la mairie de Paris étant égale, le budget participatif de la mairie s’élèvera donc à 3 000 000 €.
Ce budget participatif 2016 a été établi sur la base
du budget investissements localisés 2015 qui est
supposé être reconduit en 2016. En septembre 2015,
lors du vote du budget 2016 de la Ville de Paris, il
y aura pour la première fois un vote du budget
participatif 2016.
En savoir plus
qwww.idee.paris
[email protected]
N°111 PARISDIXSEPT 11
DOSSIER
Le maintien du réseau d’éducation prioritaire
Une mobilisation
sans faille
La mairie du 17e, solidaire de la communauté scolaire de
l’arrondissement, a veillé au maintien dans le réseau d’éducation
prioritaire des écoles que la carte initiale du rectorat avait
hâtivement écartées.
Q
DISSOCIER LE CAS DE PARIS
« Les collèges sont les portes d’entrée du réseau d’éducation prioritaire et les écoles situées dans le rayon de ces
collèges sont en principe, de fait, inscrites dans la carte
d’éducation prioritaire, explique Alix Bougeret. Or,
avec le maire du 17e, Brigitte Kuster, nous nous sommes
aperçues, alertées par les enseignants et les directeurs
des écoles, que cela ne correspondait pas à la réalité
parisienne. Et nous avons demandé que le cas de Paris
soit dissocié école par école. » Initialement, selon la
carte produite par l’Académie de Paris, le rectorat,
les écoles Bessières, Jacques-Kellner et Bréchet
étaient sorties du réseau d’éducation prioritaire
(REP). Cette décision a entraîné une levée de boucliers du maire et des directeurs d’établissements
12 PARISDIXSEPT N°111
e École élémentaire des Épinettes
© F. Séjourné
u’est-ce que l’Education
prioritaire ? Pour faire
simple, un ensemble de mesures concrètes – quatorze
au total – autour d’une idée
force : le renforcement de
l’accompagnement du parcours scolaire des enfants,
des petites classes au collège. A la rentrée 2014, le ministre de l’Education
nationale, Najat Vallaud-Belkacem, avait remis
sur la sellette la carte de l’Education prioritaire en
France qui n’avait pas été revue depuis une vingtaine d’années. « La nouvelle éducation prioritaire,
avait-elle déclaré, c’est plus de moyens humains et
financiers au service de la réussite de tous les élèves, une
pédagogie repensée, une école plus accueillante pour les
parents. » Elle précisait aussi qu’elle révisait la carte
des réseaux d’éducation prioritaire (REP), ayant
pour objectif à la rentrée 2015 un peu plus de mille
réseaux d’éducation prioritaire. Toutefois, comme
le déplore Alix Bougeret, conseillère de Paris en
charge des Affaires scolaires, c’était un peu « déshabiller Pierre pour habiller Paul », au moins dans
l’académie de Paris.
pour réclamer une analyse plus proche du terrain et des
réalités sociologiques. Ainsi, grâce à l’action vigoureuse
des enseignants et au soutien des associations de parents
d’élèves relayée par la mairie, le dispositif antérieurement
mis en place a été quasiment maintenu. Alix Bougeret s’en
félicite : « Dans la carte du REP proposée par le rectorat en
sortaient Capitaine-Lagache, Pouchet, la Cité des Fleurs et les
Epinettes. C’était pour nous inexplicable. Nous sommes montés
au créneau auprès du rectorat pour que ces écoles restent en
éducation prioritaire. Tout le monde – mairie, directeurs,
enseignants et parents d’élèves – s’est mobilisé en novembre
et en décembre pour que ces écoles ne changent pas de statut
car elles ont encore incontestablement besoin des moyens de
l’éducation prioritaire. »
L’ENJEU
Brigitte Kuster s’est réjouie de la réintégration des écoles
Cité des Fleurs et Pouchet dans la carte de l’éducation
prioritaire : « Autre grande satisfaction pour la mairie du 17e
arrondissement : l’inscription du collège Boris-Vian dans le
réseau d’éducation prioritaire. Ainsi que les écoles Christine
de Pisan, Reims, Berthier et Marguerite-Long. Cette évolution
positive faisait suite au maintien dans le réseau des écoles
DOSSIER
“Nous
sommes
montés au créneau
© F. Séjourné
auprès du rectorat
pour que les écoles
restent en éducation
prioritaire.
”
9 École élémentaire Bessières
Bessières et Bréchet ainsi que l’intégration des écoles JacauesKellner et Epinettes. » Elle nuance cependant ce résultat
en regrettant que l’école Saint-Ange reste encore à la
marge du dispositif : « Je vais à nouveau saisir le rectorat
à ce sujet, a-t-elle insisté ».
Ce qui était en jeu dans la modification de cette carte de
l’éducation prioritaire, ce n’était pas une question d’appellation. C’était les moyens supplémentaires accordés
par la mairie de Paris et l’Etat. « Par exemple, les classes
passent à vingt-cinq élèves et les dotations financières sont
plus élevées, indique Alix Bougeret. Le fond de l’affaire,
c’est que le rectorat était confronté à une politique du chiffre.
Un redéploiement basé
sur des indices sociaux
La répartition des réseaux d’éducation prioritaire entre
les académies a été construite sur la base de critères
objectifs pour que l’éducation prioritaire soit fondée
sur un périmètre cohérent avec la difficulté sociale et
scolaire. C’est l’indice social créé par la DEPP qui est
utilisé. Il est calculé sur la base de quatre paramètres
de difficulté sociale dont on sait qu’ils impactent la
réussite scolaire : taux de PCS* défavorisées, taux de
boursiers, taux d’élèves résidant en zone urbaine sensible, taux d’élèves en retard à l’entrée en 6e. Il permet
ainsi de classer l’ensemble des collèges sur une échelle
de difficulté sociale.
© F. Séjourné
Cela signifie pour les parents, au cœur de cette action
avec leurs enfants, un partenariat repensé, un accueil
aménagé pour faciliter le dialogue, les échanges, et
des réunions fréquentes autour d’un programme sur
l’utilisation du logiciel de suivi des résultats des élèves,
de la lutte contre le harcèlement et sur l’ensemble des
thématiques de la vie scolaire. Les enseignants peuvent
aussi consacrer davantage de temps au travail en équipe
et au suivi des élèves.
Malgré cette enveloppe réduite pour des motifs budgétaires,
le 17e arrondissement s’en sort plutôt bien. L’école CapitaineLagache, qui sort du réseau d’éducation prioritaire, bénéficie
d’un autre dispositif d’accompagnement : la convention
académique de priorité éducative (CAPE) qui garantira le
maintien des moyens d’encadrement et d’accompagnement
éducatif. L’école Bernard-Buffet obtiendra aussi les avantages liés à cette convention. Nous serons attentifs à la bonne
application de ces mesures. »
Dérogations
Les parents qui souhaitent déposer une demande de
dérogation scolaire devront se présenter au bureau des
Affaires générales de la mairie du 17è entre le 30 mars
et le 30 avril prochain pour retirer l’imprimé édité à cet
effet, en se munissant d’une pièce d’identité, du livret de
famille et de l’acte de naissance de l’enfant concerné et
une enveloppe timbrée pour la réponse.
*PCS : Professions et catégories socio-professionnelles.
N°111 PARISDIXSEPT 13
HANDICAP
L’accessibilité des commerces et autres services privés
aux personnes handicapées
Un agenda de travaux doit être
remis au plus tard le 27 septembre 2015
Cette mesure concerne les commerces et l’ensemble des
équipements recevant du public : en raison de l’application
de la loi ‘handicap’ du 11 février 2005, les responsables
d’établissements qui n’étaient pas aux normes d’accessibilité au
1er janvier dernier doivent déposer à la Préfecture de Police un
agenda d’accessibilité programmée - c’est-à-dire un planning
d’aménagement - avant le 27 septembre 2015. Sinon, ils risquent
une amende. Explications.
C
alors au maximum de trois ans pour
réaliser les travaux et les financer. »
LES DÉROGATIONS
POSSIBLES
La préfecture – qui conduit cette
campagne d’accessibilité - peut
accorder des dérogations si une
impossibilité technique est avérée, si
le bâtiment est classé et si le coût des
aménagements menace la viabilité
économique de l’établissement. Les
demandes motivées doivent être
adressées au bureau des ERP afin
d’être examinées par la commission
départementale. Maigre consolation :
les professionnels concernés peuvent
aussi rencontrer, quai de Gesvres, un
architecte ‘sécurité’, chaque mardi,
entre 15 h 30 et 16 h 45.
Toutefois, pour réclamer une
dérogation, ils doivent soumettre un
dossier complexe, à l’heure de l’Internet
!, comprenant un plan de situation,
un plan de masse avec indication
des voiries, un plan d’état des lieux
(plans, coupes, façades), le plan des
aménagements envisagés, un extrait du
règlement de copropriété, d’éventuels
actes notariés, des photographies et
les copies des procès-verbaux des
commissions de sécurité s’il y a lieu…
« Cette contrainte nouvelle pèsera sur
les investissements et la trésorerie des
entreprises, même si la démarche est
légitime, fait remarquer Laure Candlot.
Les aménagements coûteux ne doivent pas
mettre en péril l’existence des commerces.
Il faudra gérer ces transformations avec
doigté. » Jean-François Rémond déplore
aussi le déficit d’accompagnement :
« C’est une tâche considérable et
l’administration doit déployer davantage
de moyens pour aider les commerçants et
les autres professionnels à mettre en œuvre
la loi ‘handicap’. De gros efforts ont été
accomplis pour les personnes handicapées
sur la voie publique. Mais pourquoi se
borner à fixer une date limite au secteur
privé ? A-t-on fixé des échéances précises
pour le secteur public ? Une personne
handicapée, en 2015 ne peut pas descendre
dans une station de métro et accéder au
quai… Qu’attend-on pour réparer ce
retard ? »
En savoir plus
© D.R.
omme le souligne Laure
Candlot, adjointe chargée du
Commerce et de l’Artisanat
auprès de Brigitte Kuster, la mise en
œuvre de la loi ‘handicap’ de 2005 –
dix ans après son adoption – implique
une réelle prise de conscience pour
tous les commerçants : « L’application
de la loi et des mesures sur l’accessibilité
en faveur des personnes handicapées
avait été repoussée en 2011, faute de
préparation. L’échéance a été fixée au
27 septembre prochain pour permettre
aux établissements recevant du public,
les ERP, de concevoir un programme
de travaux leur permettant d’accueillir
des personnes handicapées dans des
conditions conformes à la loi. Ensuite,
dès que l’engagement aura été pris
auprès de la préfecture de Police, les
travaux pourront s’échelonner jusqu’en
2017. Mais les commerçants doivent
absolument s’inscrire dans cette
démarche. »
Jean-François Rémond, adjoint
chargé de la Santé et du Handicap,
considère que cette procédure
était inéluctable depuis l’adoption
de la loi, il y a dix ans. « Tout
propriétaire ou gestionnaire d’un
établissement qui reçoit du public
et n’est pas encore accessible aux
handicapés devra présenter, avant
le 27 septembre 2015, un agenda
d’accessibilité programmée, c’est-àdire un planning des aménagements
envisagés. En s’inscrivant dans l’agenda
d’accessibilité programmée, il dispose
qwww.accessibilité.gouv.fr ;
bureau des ERP de la préfecture
de police, 12/14, quai de Gesvres,
75004 Paris. Tél : 01 49 96 35 08.
N°111 PARISDIXSEPT 15
CULTURE
Nouveau ! Les Jeudis du Classique à la mairie du 17e
LA PASSION
MUSICALE EN
SA PRINCIPAUTÉ
Le succès de la pétition pour le maintien du classique
à Pleyel, lancée par la mairie du 17e à l’initiative de
Brigitte Kuster et de Bertrand Lavaud, adjoint chargé
de la Culture, a connu un retentissement jusque dans
la presse américaine. Aujourd’hui, Pleyel s’est tu. Afin
d’offrir aux mélomanes, chaque mois, un moment musical
exceptionnel, la Mairie organise désormais « Les Jeudis
du Classique » dans la salle des fêtes qui accueille déjà en
résidence, le lundi, et plusieurs fois par an, l’Orchestre de
Flûtes Français.
L
© D.R.
a manière élégante de relever le défi de la fermeture de
Pleyel, explique Bertrand Lavaud, adjoint au maire
chargé de le Culture, c’était, à notre échelle, d’accueillir
régulièrement des concerts classiques dans la salle des
fêtes de la Mairie. Le soutien à notre pétition nous a encouragés à persévérer dans cette volonté d’offrir de belles
soirées à tous ceux qui ont la musique chevillée au coeur,
comme nous le faisons déjà en accueillant l’Orchestre de
Flûtes Français en résidence. La musique, avec Fauré,
Debussy, Chausson, Massenet, Messager et Ravel, c’est
aussi l’empreinte de la modernité du 17e arrondissement. »
L’arrondissement de la ‘musique française - de Gounod à Saint-Saëns,
de Roussel à Henri Sauguet et Jolivet -, le 17e est aussi la principauté des
interprètes historiques : le flûtiste Paul Taffanel, les pianistes Ricardo
9 Olivier Charlier
© D.R.
© F. Séjourné
Vinès, Alfred Cortot et Marguerite Long, le
quatuor Calvet et la harpiste Lily Laskine.
Les « Jeudis du Classique » renouent avec
la tradition des soirées musicales privées
du 17e : les salons de la Marchesi et de
Mme Charles Max, rue Jouffroy, de Nina
de Callas, rue des Moines, de Mme de Saint
Marceaux, avenue de Villiers, de la baronne
d’Oettingen, boulevard Berthier, de l’épouse
d’Edouard Colonne, rue Jacques-Bingen, et
de Max Jacob, en 1930, rue Nollet.
9 Christophe Boulier
16 PARISDIXSEPT N°111
9M
aria Kondrashkova - Soprane
UN PROGRAMME AMBITIEUX
La série des Jeudis ouvre sur un concert du
violoniste Christophe Boulier, le jeudi
5 mars, à 19 h 30, entouré de huit jeunes
musiciens. Cet artiste, souvent comparé à
CULTURE
“Faisons
donc
de la musique
contenant toute
notre vie.
© Eric Manas
”
Claude Debussy
9 Emmanuel Strosser
Christian Ferras, interprètera le Quintette en la majeur
K. 581 de Mozart, le premier mouvement de l’octuor de
Mendelssohn et le quintette pour clarinette en la et quatuor
à cordes de Swerts. Le jeudi 16 avril, toujours à 19 h 30,
le Quatuor Arpeggione - dont la complicité avec Yehudi
Menuhin fut légendaire - interprètera le quatuor en mi
bémol majeur K428 de Mozart, le quatuor n° 10 du Géorgien
Tsinsadze – ‘le vieux Tbilissi’ -, suivi du quatuor n° 3 en si
bémol majeur (op.67) de Brahms. Le jeudi 28 mai, à 19 h 30,
une formation de cinq jeunes musiciens russes – animée par
la remarquable flûtiste Anastasia Chernova – restituera
l’atmosphère baroque d’un « Salon Musical à Pétersbourg au
XVIIIe siècle » à travers les compositions de Hasse, de Fomin
et de Bortniansky, ainsi que des mélodies anonymes. Enfin,
le jeudi 4 juin, à 19 h 30, deux musiciens de haute lignée
se produiront : l’envoûtant violoniste Olivier Charlier et
le pianiste Emmanuel Strosser, disciple de Jean-Claude
Pennetier, dans un programme constitué de Beethoven –
sonate n° 5, opus 24, ‘Le Printemps’, de Dvorak – la Sonatine
opus 100 – et de la fameuse sonate de César Franck. « Faisons
donc de la musique contenant toute notre vie », nous invitait
Claude Debussy. Prenons-le au mot…
qMairie du 17e
16/20, rue des Batignolles Paris 17e Entrée libre.
Et les lundis de l’OFF
continuent
Au cours de son concert du 9 mars, à 19 h 30, à la Salle Cortot
– avec une première partie autour du japonais Taïra assurée
par les élèves de l’Ecole Normale de Musique -, l’Orchestre
de Flûtes Français interprètera Edward Elgar, Renaud
François, Albert Roussel (le voisin du square Gabriel Fauré)
et Taïra. Le lundi 13 avril, à 19 h 30 à la mairie du 17e, c’est le
« Maldoror, le cygne noir », de Lautréamont qui sera à l’ordre
du jour avec Détlef Kieffer, Rainer Boesch et Aldo Brizzi.
qMairie du 17e - Entrée libre.
En savoir plus
© D.R.
© Jean-Marc Volta
qwww.off-paris.fr
9 le Quatuor Arpeggione
9L
’Orchestre de Flûtes Français
N°111 PARISDIXSEPT 17
CULTURE/ENSEIGNEMENT
« ASSURER UN
ENSEIGNEMENT
HUMANISTE »
© Philippe Muraro
Fabrice Merlen, directeur du
Conservatoire Claude-Debussy
9 Fabrice Merlen, directeur du conservatoire municipal du 17e.
Clarinettiste par son éducation musicale, danseur et chorégraphe, Fabrice Merlen veut favoriser
la transversalité entre les différents enseignements du conservatoire Claude- Debussy. Pour lui,
le théâtre, la musique et la danse sont les rameaux d’un désir partagé : la poésie.
ÉMULATION SENSIBLE
Le mémoire de diplôme supérieur de
culture chorégraphique de Fabrice
Merlen, il y a une dizaine d’années,
portait précisément sur les « Chemins
de traverse ». Parmi ses projets, Fabrice
Merlen souhaite constituer des ateliers
intergénérationnels autour de thématiques élaborées avec les élèves et les
professeurs : « Dans le 5e arrondissement, nous avons développé ces projets et
confronté les musiciens aux danseurs et
aux comédiens. C’est important d’accéder
à cette émulation sensible. L’art permet à
chacun de rêver, de trouver son échappatoire. Rue de Pontoise, j’avais demandé
aux professeurs de concevoir une création
d’après un conte amérindien – ‘Coyote et
le Soleil’ – en leur disant qu’ils n’étaient
pas seulement des pédagogues mais qu’ils
restaient des créateurs. Ils étaient enchantés
de partager le plateau et la poésie du conte
avec les élèves. »
« De la poésie, encore… », répète Fabrice
Merlen en soulignant qu’elle doit irriguer l’apprentissage des arts. Lors la
fête de Noël, au Conservatoire, il a dansé sur un prélude de Bach pour montrer
aux enfants que la pratique artistique
est une joie plus qu’une ambition. « Mon
envie, c’est d’amener les enfants dans cette
aventure. Ici, nous avons les moyens, une
équipe administrative compétente et une
belle équipe pédagogique. Nous allons, pour
certains événements, mélanger les cycles. Le
conservatoire, c’est leur maison. »
Conscient que les enfants ont le privilège d’être dans l’arrondissement de la
musique française – Debussy, Fauré,
Ravel -, il entend mettre en valeur ce
patrimoine : « Il faut travailler sur la
musique française. Il y a aussi les écoles de
la flûte française, du violoncelle, du piano
et de la danse française qui méritent d’être
honorées. En France, nous maintenons une
approche humaniste de ces enseignements,
de la pratique musicale, et le Conservatoire
doit dispenser cet humanisme en intensifiant les relations des arts entre eux. La
musique, le théâtre et la danse créent du
lien social… Nous ne sommes pas repliés sur
nous-mêmes. Ainsi, nous aimerions, après
cette période d’organisation au Conservatoire, revenir à la Salle des Fêtes de la
Mairie du 17e. »
© Philippe Muraro
F
abrice Merlen, le nouveau directeur du conservatoire ClaudeDebussy, 222, rue de Courcelles,
a mené de front sa carrière de danseur,
de chorégraphe, et sa vocation de pédagogue. Avant de diriger le conservatoire municipal du 5e arrondissement,
il avait notamment travaillé avec Alwin
Nikolais et Murray Louis à New York
ainsi qu’avec Dominique Porte à Montréal. Réalisateur de films et auteur de
nombreuses chorégraphies, il refuse de
cloisonner les arts.
« Le conservatoire Claude-Debussy compte
1 750 élèves. C’est le plus gros établissement
de la Ville de Paris et aussi le plus vaste,
précise-t-il. Il fallait un équipement de
qualité pour un enseignement de qualité.
Les studios de danse, les salles de cours de
musique, d’apprentissage des instruments,
et celles destinées au théâtre sont réunis
dans un espace transversal. Cela permet
des échanges intergénérationnels. Cette
formidable transversalité favorise l’interaction et suscite des résonances entre les
différentes formes d’expression. Il faut créer
des synergies. Et pourquoi pas avec les arts
plastiques ? Lorsque j’étais danseur et
chorégraphe, j’ai travaillé sur cette notion
de la transversalité qui me tient à coeur. »
9 Atelier Jazz de 1er cycle du conservatoire Claude-Debussy, dirigé par Frédéric Delestré.
N°111 PARISDIXSEPT 19
LOGEMENT
Réhabilitation de l’habitat dans les Epinettes
UNE ACTION EFFICACE
ET DE LONGUE HALEINE
L’OPAH* Epinettes est un acronyme apprécié. Il signifie la rénovation des immeubles et des
logements du parc privé, la résorption de l’habitat indigne, l’amélioration des performances
énergétiques dans l’ancien, les travaux de maintien à domicile et la lutte contre les termites.
Visite d’un immeuble en cours de réhabilitation.
U
n immeuble de bon aloi, rue des
Moines. La porte franchie, le
visiteur découvre l’ampleur de la
rénovation entreprise : la remise
à niveau des fonctionnalités du
bâtiment aux normes d’un bienêtre durable, qu’il s’agisse de l’eau,
de l’isolation thermique ou de la
lutte homérique contre le péril des
termites. Ce chantier, où s’affairent de nombreux ouvriers,
est l’aboutissement d’une démarche de réhabilitation de
cette copropriété - fortement épaulée dans le cadre de
‘l’Opération programmée d’amélioration de l’habitat
du quartier des Epinettes’ (OPAH) et le PACT Paris –
engagée par l’Etat, l’Anah* et la Ville de Paris. En sa qualité
d’opérateur, l’association ‘PACT’ offre aux propriétaires
privés une assistance technique, administrative, sociale et
financière pour leurs projets de travaux.
e La lutte contre les termites est une priorité absolue dans le 17e.
Pour Agnès Toury, adjointe auprès de Brigitte Kuster en
charge du logement, « l’OPAH Epinettes est une chance pour
les Epinettes. Nous avons toujours soutenu le projet lors des
différentes délibérations au conseil d’arrondissement du 17e et
du conseil de Paris. La rénovation et la réfection des immeubles
insalubres est importante pour nos administrés habitant ce
quartier. Un grand nombre d’adresses et d’immeubles ont pu
en bénéficier. La lutte contre les termites fut aussi un des volets
importants du programme. Une équipe dynamique, au coeur
des Epinettes, oeuvre main dans la main avec les habitants et
les élus. »
Cette opération originale s’adosse à la puissance publique
comme l’explique Damien Marie, qui conduit en partie les
interventions pour l’OPAH dans le secteur des Epinettes :
« La copropriété de l’immeuble de la rue des Moines accusait un
fort retard d’entretien. Elle a bénéficié d’une aide de l’Agence
Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat (Anah) et de la Ville,
à hauteur de 70 % du montant hors taxe des travaux. Pour
les propriétaires modestes, cette aide peut atteindre 80 %. Pour
les très modestes, les aides de l’OPAH peuvent couvrir jusqu’à
100 % de leur quote-part. »
© Damien Marie
UNE RÉNOVATION EXHAUSTIVE
20 PARISDIXSEPT N°111
Rue des Moines, la copropriété a ainsi pu engager un
programme de travaux s’élevant à 1, 5 million d’euros réparti
en trois tranches de travaux de huit mois. Cette réhabilitation
pérenne, élaborée par l’architecte de la copropriété en lien
avec l’OPAH, ne néglige aucun aspect du bâti : réfection des
réseaux, reprise des structures, installation de dispositifs de
sécurité incendie, traitements anti-xylophages, ravalement
des façades et rénovation thermique.
L’immeuble qui fait l’objet de travaux a été construit à la
fin du XIXe siècle, au moment de l’essor du quartier des
Epinettes. Ces petits logements - d’environ 55 m² pour les
plus grands et 30 m² pour les autres, voire plus petits – sont
caractéristiques du quartier : « Ce sont des constructions à pans
de bois pour la structure – poutres et charpente – et plâtre pour
les murs, indique Damien Marie. Les dégâts des eaux comme les
termites y font beaucoup de ravages. Il y a aussi du plomb dans
LOGEMENT
aux normes actuelles, précise Damien Marie. Nous procédons
aussi à l’isolation thermique extérieure par un revêtement très
performant. Toutes les canalisations, les colonnes d’évacuation
des sanitaires en fonte et très dégradées ont été remplacées par
de nouvelles en PVC. »
© L. Maillard
L’ÉCHÉANCE DE JUILLET 2015
9 Remplacement des conduites de gaz en plomb par un réseau de
tuyauterie en cuivre.
les peintures anciennes. Si la plupart des appartements ont subi
des aménagements, certains n’ont pas changé depuis 1920. »
La lutte contre les termites est une priorité absolue dans
le 17e, spécifiquement rue des Moines, rue Berzélius et rue
Sauffroy. « Il y a un protocole de traitement pour toutes les
parties attaquées par les termites, souligne l’entrepreneur
Mario de Sousa. Et nous observons scrupuleusement des
protocoles exigeants pour l’élimination des peintures au plomb.
Les ouvriers, à cause du plomb, entrent par un côté de l’immeuble
et prennent une douche avant de sortir par l’autre côté. Cette
lutte contre le plomb est très importante car le saturnisme chez
les enfants, peut affecter leur développement intellectuel. »
VIGILANCE DANS L’ACCOMPAGNEMENT
Rien n’échappe à la vigilance des responsables du chantier.
Dans la cave, les circuits d’eau, en cours de changement,
ont été dérivés sur des tuyaux en PVC. « On commence
par le réseau, les fuites d’eau, les sanitaires. En sous-sol, nous
avons renforcé les planchers et gardé la terre battue. La terre,
ça respire. »
En grattant un peu, les maçons et les plombiers ont vite
découvert l’état déplorable des canalisations d’origine et
de certaines cloisons rongées par l’humidité. Il faut tout
reprendre, creuser, extirper la fonte rongée par le temps
et substituer aux conduites du gaz en plomb un réseau
en tuyauterie de cuivre, accessible, sur les paliers, en cas
de sinistre ou de travaux. Ici, tout doit être refait à neuf :
l’enveloppe et l’intérieur. « Nous profitons de ces travaux
pour assurer la rénovation thermique de l’immeuble, isoler les
combles, supprimer les ponts thermiques, mettre l’immeuble
Pour Virginie Philippeaux, présidente du conseil syndical et interlocutrice de l’entreprise, cette transformation
incontournable implique un engagement formel de tous les
copropriétaires: « J’ai acheté mon appartement il y a plus de
trois ans. Notre concertation avec les responsables de l’OPAH
a permis de structurer le chantier en trois tranches, d’obtenir les
financements et de trouver un accord avec les copropriétaires.
Mais l’établissement du planning des travaux passant en parties
privatives a été plus compliqué. » Le PACT, en partenariat
avec l’ARC, accompagne aussi les instances de gestion de
l’immeuble afin de conforter, en lui donnant les moyens de
son redressement, le syndicat de copropriétaires fragilisé
depuis des années. Réhabilitation et redressement sont
menés de concert pour traiter efficacement les copropriétés
précarisées.
Les copropriétaires se sont habitués, cahin-caha, à vivre
avec le bruit des travaux pendant la journée et les déambulations des ouvriers qui vont et viennent dans les escaliers
ou dans leur salle de bain… Pour Mario de Sousa, l’entrepreneur fort affable et patient, « le plus difficile, c’est d’intervenir chez les gens en milieu occupé. Il le faut pour remplacer les
toilettes ou installer les ventilations mécaniques dans les salles
d’eau. Mais c’est un peu délicat. »
Le dispositif incitatif mis en place par l’OPAH est une garantie de sérénité sur le long terme, pour les copropriétaires et
les locataires de ces quartiers des Epinettes. Initiée en 2007
et renouvelée en 2012 pour trois ans, l’opération s’achève
toutefois le 25 juillet 2015, même s’il existe, dit-on, une
possibilité de prolongement d’une année. L’OPAH propose
aussi des ateliers participatifs aux propriétaires.
q Les prochains ateliers participatifs sont : le 5 mars
sur le rôle et les acteurs de la copropriété dans la mise
œuvre des travaux ; le 6 avril, sur le thème « isoler,
ventiler, chauffer »(1).
En savoir plus
q(1)En savoir plus : www.opahepinettes.org
OPAH des Epinettes - 47, rue des Apennins
75017 Paris - Tél. 01 58 60 32 08.
*OPAH Opération Programmée de l’Amélioration de l’Habitat.
ANAH Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat
N°111 PARISDIXSEPT 21
ENVIRONNEMENT
Développement durable
Être ‘éco-citoyen’,
une affaire
de famille !
L’Agence Parisienne du Climat (APC) - qui associe
CPCU, EDF, la Région Ile-de-France, la RATP,
l’ADEME, Météo France et la mairie de Paris a mis en place le défi « Familles à Energie Positive »,
un concours d’éco-frugalité qui a permis, l’an
dernier, à 82 % des participants de faire au moins
8 % d’économies d’énergie et de réduire de 21 %
les émissions de CO2.
Cette année, l’APC renouvelle son expérience.
P
armi les priorités de sa
mandature, Brigitte Kuster,
maire du 17e arrondissement,
avait placé le développement
durable. Jean-François Rémond,
son adjoint chargé de ces dossiers,
soutient les initiatives qui
peuvent contribuer à diminuer la
consommation énergétique et les
émissions de CO2. Le concours
‘Familles à énergie positive’, organisé
par l’Agence Parisienne du Climat,
s’inscrit dans cette démarche
volontaire de réaliser des économies
d’énergie sans que cela soit vécu
comme une contrainte : « C’est
un beau projet, dit-il, car il repose
sur l’engagement des familles. Nous
sommes associés au pilotage de cette
nouvelle édition du concours 2015.
Il suffit, au quotidien, de faire des
gestes utiles pour l’environnement.
Dans notre arrondissement en pleine
métamorphose, même les entreprises
peuvent y adhérer.»
Principe de ce défi : se réunir, à huit
ou douze ménages, ou foyers (les
célibataires sont bienvenus !), dans
l’immeuble ou le voisinage, et accepter
de réduire la consommation d’énergie
de 8 % pendant l’hiver. C’est une mise
en réseau des pratiques vertueuses.
Chaque semaine, les compétiteurs
relèvent leur consommation de gaz
et d’électricité et l’adressent au site
www.famille-a-energie-positive.fr.
Ce relevé peut être transmis par
le ou la capitaine d’équipe qui
aura reçu une formation intensive
sur les économies d’énergie. Les
consommations sont comparées à
celles de l’année précédente. Que
gagne-t-on, au-delà de l’estime de ses
compatriotes ? 200 € d’économie sur
les factures. « Les gestes à accomplir
sont simples, souligne Jean-François
Rémond. Il suffit d’éteindre les appareils
en veille ou de faire tourner une machine
à laver quand elle est pleine. D’éteindre
derrière soi en sortant d’une pièce.
Il existe un guide bien fait qui décline
les cent éco-gestes indispensables. »
L’ÉCHÉANCE DE 2020
On est loin, en France, du bâtiment à
énergie positive (BEPOS) qui produit
plus d’énergie (électricité, chaleur)
qu’il n’en consomme. Les principes
constructifs et bioclimatiques jouent
leur rôle, mais aussi le comportement
des usagers. Selon l’ADEME, en 2012,
le retour d’expérience d’une centaine
de réalisations à énergie positive en
France (65 % dans le tertiaire ; 29 %
en maisons individuelles et 6 % en
logements collectifs) montre que la
consommation de ces bâtiments est
d’environ 50 kWh/m²/an. Un niveau
équivalent à celui des bâtiments BBC
(basse consommation classique).
Dans cinq ans, il faudra avoir
progressé. La directive européenne
sur la performance énergétique
des bâtiments de 2010, si elle est
pleinement appliquée, pourrait
réduire la consommation énergétique
de l’habitat de 20 % d’ici à cinq ans.
En savoir plus
qContact pour les familles et
les bailleurs : contacter Benoît
Trouche : 01 70 38 35 14, benoit.
[email protected] ; pour
les entreprises : Alexandre
Perais : 01 58 51 90 34, alexandre.
[email protected]
N°111 PARISDIXSEPT 23
DÉMOCRATIE/LIBRES OPINIONS
La vie locale
LIBRES OPINIONS
Majorité municipale
LE MATRAQUAGE DES USAGERS PARISIENS
Depuis de nombreuses années, nous dénonçons la dérive
ininterrompue des finances municipales : trop de dépenses
de fonctionnement, trop de taxes, trop de dette ! Il manquait,
fin 2014, 400 millions d’euros pour boucler le budget 2015. On
assiste donc à un vrai sauve-qui-peut budgétaire qui touche
l’ensemble de la tarification des services publics municipaux
dits « facultatifs » : les centres d’animation, les études
surveillées, les activités périscolaires, les conservatoires, les
ateliers de beaux-arts, les cantines, etc.
En réalité, Mme Hidalgo n’a pas réussi à faire augmenter la
taxe de séjour, ni à appliquer l’écotaxe sur le périphérique.
Elle n’avait donc qu’une solution : se tourner vers les
usagers, en l’occurrence les familles. Mais seules certaines
vont payer : celles dont le revenu fiscal mensuel se situe
entre 10 000 euros et 15 000 euros pour la nouvelle tranche
9 et au-delà de 15 000 euros pour la nouvelle tranche 10.
On pouvait penser naïvement que ces « riches » allaient
payer pour les autres. Or, on augmente la tarification pour
ces familles, mais on ne baisse pas la tarification pour les
8 tranches existantes. Les tarifs qui existaient pour les
familles situées entre la 1e et la 8etranche ne baissent pas.
Cette politique tarifaire n’a donc qu’un seul objectif :
renflouer les caisses de la Ville.
Dire que ces familles gagnent bien, voire très bien leur vie,
est un fait incontestable. Dire que la progressivité est un
principe de justice sociale l’est tout autant. Mais parler de
justice sociale et de progressivité pour qualifier une politique
tarifaire confiscatoire est tout bonnement scandaleux. Où est
la progressivité d’une mesure qui conduit à plus que doubler
le tarif d’inscription au conservatoire (1 100 euros annuels au
lieu de 510 euros actuellement) ? Même chose pour les tarifs
des centres d’animation qui augmentent dans des proportions
énormes. L’académie de danse de Reuilly demande 350 euros
annuels pour un enfant. Ici, pour les tranches 9 et 10, on va
passer à près de 200 euros de plus ; on va donc arriver à
environ 550 euros pour un enfant dans un service public.
Est-ce vraiment le rôle du service public de dégager des
bénéfices sur le dos des usagers ? Cette politique tarifaire
est en réalité une énième opération maquillée, comme l’est
l’augmentation du stationnement, destinée à sortir Mme
Hidalgo de l’impasse.
En 13 ans, les dépenses de fonctionnement ont augmenté
de 62 % soit 5,6 % par an, plus du double de l’inflation.
L’endettement a augmenté de plus de 300 %. Le produit des
impôts directs locaux a augmenté de 100 % depuis 2002.
Les taxes foncières sur les propriétés bâties ont augmenté
de 242 %. Et l’on savait depuis 2008 que cette situation ne
pouvait durer. Mme Lepetit le savait aussi, elle qui a soutenu
cette politique d’augmentation massive des impôts et de
l’endettement. Mais la majorité de Paris n’a rien fait. Chaque
année, au conseil de Paris, j’ai proposé 100 millions d’euros
d’économies de dépenses publiques. Aujourd’hui, il a fallu
faire 200 millions d’euros d’économies : belle réussite !
Jérôme Dubus
Conseiller de Paris en charge des Finances
Délégué du quartier Epinettes/Bessières
Les élus de gauche du 17e
Mesdames et Messieurs,
Nous avons le plaisir de souhaiter à chacun d’entre vous
une très belle année 2015 et nos meilleurs vœux de santé
et de bonheur.
En ce début d’année particulièrement difficile, nous avons
une pensée pour celles et ceux qui ont été assassinés par
la barbarie terroriste. A travers eux, c’est la France et son
modèle républicain qui sont pris pour cible.
Les terroristes ont tué des personnes connues ou anonymes, diverses par leurs origines, leurs opinions et leurs
croyances. C’est toute la communauté nationale que l’on a
touchée au cœur.
Celle-ci s’est spontanément rassemblée et a reçu des soutiens du monde entier. L’hommage rendu aux forces de
l’ordre pour leur efficacité et leur bravoure a été unanime et
collectif. A l’initiative de la maire de Paris, tous les élus ont
voté pour que «Charlie» soit citoyen d’honneur de notre
ville.
Le 11 janvier, Paris était la capitale universelle de la liberté
et de la tolérance. Ne l’oublions jamais.
Annick Lepetit, Patrick Klugman, Isabelle Gachet
Gauthier Vantieghem, Agnès Pannier
N°111 PARISDIXSEPT 25
© Gabrielle Thierry
AGENDA
Rock’n’roll/R&B
VIGON&THE DOMINOS
Synesthésie
Concert
Gabrielle Thierry, artiste peintre,
propose de faire partager son expérience
sensorielle, lorsqu’elle transpose sur la
toile la « musicalité des paysages ». Lors
de sa conférence sur la réalisation d’un
tableau, « La Valse de Maurice Ravel »,
jouée lors des séances de répétition
de l’Orchestre Philharmonique de
Radio France, elle expliquera cette
expérience synesthésique très riche
et la confrontation avec la complexité
des harmonies. Plusieurs questions
seront abordées : Comment cette
émotion se retrouve dans la couleur et
la composition du tableau ? Comment
la musique devient-elle une partition
colorée ? Des intermèdes musicaux
ponctueront la conférence.
Participez au Prix Moustaki du public,
organisé par Poésie et Chanson,
Chanson Sorbonne, avec le soutien
du Service culturel de Paris-Sorbonne.
Le Prix Moustaki récompense l’artiste
indépendant ou autoproduit de
l’année (auteur, compositeur et/ou
interprète), sans distinction de style.
Les artistes sélectionnés pour la finale
interpréteront chacun deux titres.
Un jury composé de professionnels
désignera parmi eux le Prix Moustaki.
q 2 avril, à 19 h 30 -Mairie du 17e
16/20, rue des Batignolles
Entrée libre - www.mgbook.com
Jeune public
SI TU ÉTAIS UNE
GOUTTE D’EAU
C’est une expérience à la fois scientifique et ludique que propose la bibliothèque des Batignolles aux enfants,
avec la Cie Les Terriens malins : se
mettre à la place d’une goutte d’eau qui
fait de drôles de rencontres pendant
son grand voyage autour du monde.
q 15 avril, à 16 h - Mairie du 17e
Réservation au 01 44 69 18 27
Portraits
de famille
GRANDIR
(Ô HEUREUX JOURS !)
Un film bouleversant et poignant, qui
brosse le portrait d’une famille sur
dix ans. Un condensé de la condition
humaine. La projection de ce film
sera suivie d’une rencontre avec la
réalisatrice, Dominique Cabrera.
q 28 mars, à 15 h
Médiathèque Edmond-Rostand
11, rue Nicolas-Chuquet
Tél. 01 48 88 07 17 - Entrée libre.
PRIX MOUSTAKI
q 26 février, à 20 h Centre universitaire Malesherbes
108, bd Malesherbes Entrée sur réservation :
[email protected]
Livres et Papiers
anciens - Expo
CHARLIE HEBDO
Pour sa 77e édition,
le Salon du Livre
et Papiers anciens
consacre une exposition à l’hebdomadaire
satirique « Charlie
Hebdo ». Elle mettra en valeur les
premières années du magazine ainsi
qu’une centaines de ses plus belles couvertures. Des « unes » drôles, émouvantes, créatives et le plus souvent
sarcastiques seront exposées à cette
occasion.
q Du 13 au 17 février - Espace
Champerret - Porte de Champerret Tél. 01 56 53 93 93
© Yannick PERRIN
CONFÉRENCE
Dans les années
60, Vigon enflammait le Golf
Drouot avec des
rocks de Little
Richard ou des
brûlots funk de
James Brown.
Au j o u r d ’ h u i ,
toujours aussi
inspiré, il conjugue rock’n’roll, R&B
et soul music avec le même appétit.
Associé aux (Rolling) Dominos, il a
trouvé un groupe à sa mesure. Ils ont
triomphé au Jazz Club et sont de retour.
Une soirée décapante !
q Du 26 au 29 février, à 21 h 30
Jazz Club Etoile
81, boulevard Gouvion Saint-Cyr
Tél. 01 40 68 30 42/30.16
Jeunes Talents
CLASSIQUE À L’ÉTOILE
Découvrez la nouvelle saison
« Classique à l’Etoile, le rendez-vous
musical du dimanche à 17 h » à travers
douze jeunes musiciens d’exception,
lauréats de grands concours internationaux. Au programme : 8 mars :
L’Âme slave ; 22 mars : Jeune virtuoses, Madrid à Paris ; 29 mars : Le
Piano dans tous ses éclats ; 12 avril : De
la Russie à la Scandinavie ; 31 mais :
Les quatre saisons, Vivaldi et Piazzo.
q Concerts à 17 h
Église Réformée de l’Etoile
54/56, avenue de la Grande-Armée
Tél. 06 48 45 32 43.
Opéra
LA DAME DU LAC
Opéra de Rossini. Dans les romantiques brumes des Highlands écossaises,
travestissements et quiproquos font balancer les destins des uns et des autres.
La belle Elena doit faire face à l’amour d’un Ecossais rebelle, d’un preux
chevalier et d’un roi déguisé. Pour la première fois sur la scène du MET, La
Donna del lago est porté par les plus grandes voix actuelles du bel canto : Joyce
DiDonato (la dame du lac) et Juan Diego Florez (le roi d’Ecosse) ; orchestre
dirigé par Michele Mariotti. Opéra en direct du Metropolitan de New-York.
q 14 mars, à 18 h - Club de l’Etoile - 14, rue Troyon - Tél. 01 43 80 73 69.
N°111 PARISDIXSEPT 27
BRÈVESDIXSEPT
INFORMATION/
RECRUTEMENT
La Gendarmerie nationale, l’Armée de
l’Air et la Police nationale organisent
une permanence d’information et
de recrutement, jeudi 26 mars 2015,
de 9 h 30 à 12 h 30, sans rendez-vous,
à la mairie du 17e.
q 16/20, rue des Batignolles
M° Rome/Place de Clichy/Bus 53.
Ressourcerie
LA ROULOTTE
Recycler / Réutiliser / Réemployer
est l’objet même de l’association qui a
pour vocation le réemploi des déchets
ménagers dans une démarche écologique, de développement durable
et solidaire. La collecte des objets
s’effectue par apport au local de stockage ou à domicile, gratuitement (Tél.
06 80 58 04 55). La valorisation consiste
à trier, contrôler, nettoyer, réparer les
objets collectés. Ils sont remis en vente
à petits prix sur les vide-greniers, dans
les cafés et sur Internet. Des ateliers/
cours Crea’Recup s’organisent en
partenariat avec la régie de quartier
Passerelles 17, notamment lors du
Festival du Développement durable
dans le 17e. La Roulotte propose des
animations libres à l’occasion des fêtes
de quartier, des foires aux livres…
(Tél. 06 61 78 57 58).
q En savoir plus : www.helloasso.
com/associations/laroulotteressourcerie - 8, cour Saint-Pierre,
boîte n° 88 - 75017 Paris
Passerelles 17 - Tél. 01 42 28 13 78
[email protected]
190, avenue de Clichy Paris 17e.
e-commerces
INNOVATION MOBILE, WITS
WITS lance la première application
pour smartphone dédiée aux commerçants et aux consommateurs.
RATP
TRAVAUX METRO TERNES
A partir du 2 février jusqu’au 28 août
2015, la RATP réalise des travaux
d’étanchéité au niveau de la station
Ternes du métro, notamment dans la
salle des billets et dans certains couloirs d’accès de la station. Ils s’effectueront dans la journée et n’auront
pas d’impact sur le fonctionnement
du métro. La circulation automobile sera maintenue sur la place des
Ternes, ainsi que le cheminement
des piétons sur les trottoirs.
q En savoir plus : www.ratp.fr
Tél. 01 58 78 61 97.
d’injection stationné en face du 31,
rue de Londres, de 22 h à 5 h. Les
travaux prévus sur les ouvrages de la
ligne 2, entre les stations « Rome » et
« place de Clichy » seront également
réalisés à l’aide d’un poste d’injection
stationné en face du 41, boulevard
des Batignolles, jusqu’au 31 mars
2015 et du 1er avril au 31 juillet 2015,
face au 54 boulevard des Batignolles.
Ces travaux sont peu bruyants.
q En savoir plus :
http://www.prolongerligne14mairie-saint-ouen.fr
Info Chantier : 01 58 77 11 65.
Week-ends boxe
PALMARÈS DU CSEB
Deux jeunes boxeurs du Club Sportif
Epinettes Batignolles (CEB), Bengoro
Bamba et Nassic Bourhlem se sont
qualifiés pour les finales du championnat d’Ile-de-France de boxe
anglaise en remportant leur demi-finale. Bengoro Bamba et Abdelsamad
Ferdaoui se sont ensuite qualifiés
pour les Championnats de France en
finissant dans les quatre premiers des
championnats d’Ile-de-France. Sept
jeunes boxeurs du CSEB participeront au Challenge du 1er round qui se
déroulera au gymnase Max-Rousié
début février 2015. Ces jeunes sont
entraînés par Frédéric Esther, ancien
champion d’Europe de boxe, médaillé de bronze aux Championnats du
Monde en 1999 et quart de finaliste
aux Jeux Olympiques de Sydney en
2000. Aujourd’hui, les excellentes performances du CSEB le place au rang
des meilleurs clubs d’Ile-de-France.
Félicitations aux boxeurs du club et à
leurs entraîneurs !
Métro
TRAVAUX LIGNES
2, 13 ET 14
Dans le cadre du prolongement de
ligne 14 du métro à Mairie de SaintOuen, des travaux de rénovation
sur la ligne 13, entre les stations
« Saint-Lazare » et « place de Clichy »,
auront lieu jusqu’au 30 juin 2015.
Ils seront réalisés à l’aide d’un poste
© D.R.
Emploi
Munis d’un smartphone, les commerçants prennent en photo leur
commerce, proposent les articles
de leur choix à la vente, reçoivent
et préparent les commandes puis
servent les clients. Quant aux
consommateurs, cette nouvelle
application leur permet en un
instant d’identifier les commerces
autour de soi, de regrouper ses
commandes et de payer le tout en
une seule fois. Les prix indiqués sur
l’application sont les mêmes qu’en
magasin. C’est aussi la liberté de
pouvoir récupérer ses courses avec
trois modes de livraison possibles
: au travail ou à domicile, en point
relais WITStation ou directement
chez son commerçant sans avoir à
patienter à la caisse. Une utilisation
simple et un gain de temps. Le 17e
arrondissement est l’une des trois
zones tests de lancement.
q Vidéo de présentation et
applications disponible sur
www.witsnshop.com.
N°111 PARISDIXSEPT 29
SERVICES 17
Mairie du 17e arrondissement
Élus
SERVICES
Le Maire
Brigitte KUSTER (UMP)
ADMINISTRATIFS
Maire du 17 arrondissement e
Les conseillers de Paris • Majorité municipale
Bernard DEBRE (UMP)
Geoffroy BOULARD (UMP)
Catherine DUMAS (UMP)
Frédéric PECHENARD (UMP)
Valérie NAHMIAS (UDI)
Tél. 01 44 69 17 08
Premier Adjoint,
Délégué CCQ* La Fourche/Guy-Môquet Tél. 01 44 69 17 08
Métiers d’Art et d’Excellence, Déléguée CCQ Courcelles -Wagram Tél. 01 44 69 17 08
Sécurité, Délégué CCQ Legendre - Lévis
Tél. 01 44 69 17 05
Déléguée CCQ* Ternes - Maillot
Jean-Didier BERTHAULT (UMP)
Alix BOUGERET (UMP)
Député de Paris, 4e circonscription
Olga JOHNSON (UDI) Jérôme DUBUS (UMP)
Tél. 01 44 69 17 08
Délégué CCQ* Champeret - Berthier
Tél. 01 44 69 17 08
Affaires scolaires
Tél. 01 44 69 17 10
Finances, Délégué CCQ* Epinettes-Bessières
Tél. 01 44 69 17 08
Cohésion citoyenne et Egalité des chances Tél. 01 44 69 13 44
Les adjoints au maire • Majorité municipale
Murielle GORDON-SCHOR (UMP)
Christophe LEDRAN (UMP)
Agnès TOURY (Société civile)
Jean-François REMOND (UMP)
Hélène JACQUEMONT (UMP)
Tél. 01 44 69 13 44
Logement
Tél. 01 44 69 13 13
Hubert de SEGONZAC (UMP)
Cécile FRATTAROLI (UMP)
Olivier BOUET (UMP)
Tél. 01 44 69 13 11/17 10
Tél. 01 44 69 13 11
Patrick KLUGMAN (PS)
COMMISSARIAT CENTRAL
19/21, rue Truffaut. Tél. : 01 44 90 37 17
TRIBUNAL D’INSTANCE
Lundi de 9 h à 12 h / 13 h à 17 h - Mardi - Mercredi - Jeudi
9 h - 17 h - Vendredi 9 h - 12 h / 13 h 16 h
Salle d’audience R.de Ch. dans la cour porte E
Greffe et juges – Escalier A 1er étage. Tél. : 01 45 22 74 97.
CAISSE DES ÉCOLES DU 17E
CENTRE D’ACTION SOCIALE
(17e section). Accueil : 2e étage - Escalier B
Du lundi au vendredi : de 8 h 30 à 17 h. Tél. : 01 44 69 19 50.
LOGEMENT ET HABITAT
Inscription au fichier des demandeurs de la Ville de Paris :
se présenter munis des pièces nécessaires, afin de constituer
le dossier. Du lundi au vendredi : de 8 h 30 à 17 h (sans
interruption). Jeudi : de 8 h 30 à 19 h 30 (sans interruption).
Tél. : 01 44 69 17 54 ou 55.
BIBLIOTHÈQUE DES BATIGNOLLES
Les conseillers de Paris • Opposition municipale
Annick LEPETIT (PS)
(Ternes-Monceau) 3, avenue Gourgaud. Tél. : 01 44 15 83 10
Reçoit de 8 h 30 à 15 h. Escalier C – 3e étage. Tél. : 01 43 87 31 09.
ANTENNE DE POLICE
Géraldine ROUAH-ZANGRILLI (UMP)
Philippe GUERRE (UMP)
• Rez-de-chaussée, hall d’accueil Tél. : 01 44 69 17 00
UNITÉ DE POLICE DE QUARTIER
Les conseillers d’arrondissement • Majorité municipale
Carline LUBIN-NOEL (UDI) ACCUEIL DU PUBLIC
Tél. 01 44 69 13 11
Tél. 01 44 69 16 45/17 14
Jean Louis VINCENT (UMP)
• Lundi, mardi, mercredi, vendredi de 8 h 30 à 17 h
sans interruption
• Jeudi de 8 h 30 à 19 h 30
• Samedi de 9 h à 12 h 30 (perm. d’état civil pour célébration
des mariages, déclarations de naissance et décès).
Tél. 01 44 69 17 13
Tél. 01 44 69 13 44
Cédric LECOMTE-SWETCHINE (Modem) Délégué CCQ* Batignolles - Cardinet, Urbanisme
Tél. 01 44 69 17 08
HORAIRES D’OUVERTURE
Petite Enfance
Commerce et Artisanat
Khedidja BENTAALLAH (UMP)
SNCF : Gare “Pont Cardinet”.
Tél. 01 44 69 16 41
Vie associative, Economie et Emploi
Autobus :
• 66 (Opéra – Clichy Victor Hugo) arrêt “Mairie du 17e”
• 30 (Gare de l’Est – Trocadéro) arrêt “Turin-Batignolles”
• 31 (Gare de l’Est – Étoile) arrêt “Batignolles-Marchandises”.
Jeunesse et Sports
Espace public et Transports
Tél. 01 44 69 13 11/16 41
Métro : Rome ou Place Clichy.
Ascenseur C – 4e étage
Horaires : du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30
(sans interruption). Jeudi, de 8 h 30 à 19 h (sans interruption).
Fermée le samedi. Demande de carte d’identité et passeport
sur rendez-vous uniquement – www.prefecturedepolice.fr
Culture
Hugues CHARPENTIER (UMP)
Laure CANDLOT (UMP)
Affaires sociales et Lutte contre l’Exclusion
Solidarité, Lien social et intergénérationnel
Anne PEYRICOT (UMP) Benjamin MALLO (UMP)
Tél. 01 44 69 17 05
Développement durable, Espaces verts, Santé et Handicap
Bertrand LAVAUD (UDI)
Aline BESSIS (UMP)
Mémoire, Patrimoine, Monde combattant 18, rue des Batignolles
75840 Paris Cedex 17
Tél. : 01 44 69 17 17
Députée de Paris 3e circonscription
Adjoint au maire de Paris
Tél. : 01 46 27 78 32
Tél. 01 42 76 51 40
Accueil : 3e étage – Escalier B – porte 312 – Tél. : 01 44 69 18 30
Du mardi au vendredi : 10 h - 19 h ; jeudi : 12 h 30 - 19 h ;
samedi : 10 h - 12 h.
EMPLOI 17
Les conseillers d’arrondissement • Opposition municipale
Pour un rendez-vous de suivi individualisé et d’accompagnement
vers l’emploi. Contact : Philippe Bonnard. Prise de rendez-vous
auprès de l’accueil de la mairie ou au 01 44 69 17 00.
Isabelle GACHET (PS) Tél. 01 42 76 51 40
ÉCRIVAINS PUBLICS
Gauthier VANTIEGHEM (PS) Tél. 01 42 76 51 40
Prendre rendez-vous le vendredi à 8 h 30 pour la semaine
suivante les Lundi - mardi - mercredi - Tél. 01 44 69 17 00.
Pauline DELPECH (EELV) Permanences de l’opposition municipale : sur rendez-vous PROPRETÉ DU 17E 01 45 61 57 17.
ENCOMBRANTS 01 45 61 57 17.
GRAFFITIS 3975 ou faire une demande sur Internet :
* CCQ : Conseil de Quartier
www.paris.fr – graffiti – formulaire en ligne.
Agnès PANNIER (PS) 30 PARISDIXSEPT N°111
Tél. : 01 42 76 51 40
DÉCHETTERIE 01 40 37 15 90.

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