Le nouveau silo de Chef de Baie 16 janvier2015 28 000 6 748
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Le nouveau silo de Chef de Baie 16 janvier2015 28 000 6 748
Editorial NOVEMBRE 2014 Michel Puyrazat Président du Directoire L’avenir du Port : une vision partagée Réfléchir collectivement à notre développement et à nos ambitions pour les cinq ans à venir, tel est l’objet de notre projet stratégique. Au cours des derniers mois, il a été élaboré dans une large concertation avec les salariés du Port, les acteurs de la place portuaire et les parties prenantes, puis soumis au Conseil de Développement et au Conseil de Surveillance. Le 8 octobre, l’Autorité environnementale a rendu son avis. Elle indique que ce projet stratégique s’inscrit pleinement dans la démarche qualité et de développement durable du Port et souligne en particulier tout l’intérêt d’une charte de développement durable de la place portuaire qui est en cours d’élaboration. Courant novembre, le grand public est également invité à s’exprimer. Projet stratégique, évaluation environnementale et avis de l’Autorité environnementale seront mis à disposition sur le site internet du Port et dans les mairies les plus proches. Le projet stratégique fera ensuite l’objet d’une validation définitive en Conseil de Surveillance et le Port engagera sa mise en œuvre. DÉVELOPPEMENT PORTUAIRE Le nouveau silo de Chef de Baie Fin octobre, Socomac Groupe Soufflet a déposé ses dossiers de permis de construire et d’autorisation ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement), étape préalable à la construction d’un silo céréalier sur le site de Chef de Baie, prévue dans deux ans. Avec son projet de nouveau silo céréalier à Chef de Baie, le Groupe Soufflet s’engage dans une remise à niveau de son outil portuaire de La Pallice pour répondre à son développement sur la filière blé. Une filière dont l’augmentation des exportations est significative avec des clients africains qui passent du modèle d’importateurs de farine à celui de meuniers. Une fois les dossiers relatifs à ce projet conduits dans le respect des différentes phases réglementaires, les travaux de construction se dérouleront en deux tranches : la première verra la réalisation en dix-huit mois de seize cellules de stockage d’une capacité de 35 000 tonnes. La seconde, en dix-huit mois également, de seize autres cellules portant la capacité totale à 63 000 tonnes. Ce nouvel outil du Groupe Soufflet, d’un coût de 25 millions d’euros, intégrera un portique de chargement de 250 mètres linéaires avec une capacité de 1 200 tonnes / heure. Ce projet Un projet économique, environnemental et social Les nombreuses réunions de concertation menées (Etat, collectivités, comités de quartier et riverains) ont permis de partager l’intérêt et la valeur ajoutée de cet investissement. Illustration non contractuelle. Parmi les principaux enjeux identifiés : contribuer à l’horizon 2020 à plus de 18 000 emplois directs, indirects et induits ; se positionner comme architecte de solutions logistiques avec un objectif de part modale ferroviaire à 20 %, pour un trafic de 12 millions de tonnes, et améliorer en continu notre performance en matière de développement durable. s’inscrit pleinement dans l’ambition de développement durable du Port et du Groupe Soufflet, dans toutes ses composantes. Sur le plan social, la nouvelle unité du Groupe génèrera des emplois : 25 à 30 équivalents temps plein mobilisés pour le chantier pendant trois ans, puis plusieurs dizaines sur la place portuaire par l’activité supplémentaire créée, dont 10 directement affectés à l’exploitation du site après sa mise en service. D’un point de vue économique, il permettra la consolidation et un accroissement sensible de l’activité existante. Sur le plan environnemental, il apportera de nombreuses améliorations : une augmentation significative de la part modale ferroviaire du trafic ; une réduction d’un tiers de la circulation des camions ; un rééquilibrage des chargements de céréales du Bassin à Flot vers Chef de Baie ; l’utilisation d’appareils de manutention entièrement capotés empêchant l’envol de poussières… Architectes : Atelier Nogentais d’Architecture et d’Urbanisme. Perspectiviste : Agneska Twardowski. chiffres D U M O I S 28 000 Le nombre de croisiéristes accueillis à La Rochelle en 2014. 6 748 Le nombre de marins accueillis par le Seamen’s Club La Rochelle à fin septembre. 16 janvier 2015 La nouvelle date fixée pour la cérémonie des vœux du Port et de l’Union Maritime à La Sirène. TRAFIC Bilan à fin septembre Avec 7 051 373 tonnes, le trafic des neuf premiers mois de l’année affiche un retrait de 7,1 % en tonnage cumulé par rapport à la même période de l’année précédente. Une année 2013 qui avait été marquée par une augmentation de l’ordre de 16 % par rapport à 2012, principalement en raison d’une croissance exceptionnelle de la filière céréalière (+ 32 %). Si le trafic 2014 est en baisse par rapport à 2013, il reste en augmentation d’environ 15 % par rapport à 2012 et confirme le dynamisme du Port de La Rochelle. La filière céréales/oléagineux est globalement en recul mais on note toutefois un bon début de campagne du fait notamment de la qualité de la production et du volume de collecte dans le centre-ouest de la France. Concernant les produits pétroliers, la diminution de 4 % s’explique par la douceur de l’hiver et la baisse de la consommation. Elle est également à relativiser au regard de l’importante augmentation des deux années passées (+ 8% par an). La filière agricole, de son côté, affiche une embellie marquée par l’augmentation des apports en produits destinés à l’alimentation animale et des intrants pour les cultures. La stabilité des entrées de sables reflète la stagnation du marché de la construction dans l’hinterland du Port. A noter, enfin, la progression des produits cimentiers qui s’explique par le démarrage du centre de broyage. GROS PLAN Septembre : un bon mois Si le trafic est en retrait relatif sur les neuf premiers mois de l’année, ce mois de septembre affiche une hausse de 12 % par rapport à septembre 2013, soit 833 424 tonnes contre 744 327. Le trafic du Port dans le détail : www.larochelle.port.fr LA PLACE PORTUAIRE EN MOUVEMENT S C I E R I E D E L’AT L A N T I Q U E TEKABOIS Le bois sourit aux audacieux Investir l’avenir Bien qu’exerçant son activité dans une filière en crise, la Scierie de l’Atlantique réalise de nombreux investissements depuis plusieurs années et le résultat s’avère payant. Sébastien Walther, gérant de Tekabois. Au cours de la rentrée de septembre, Tekabois s’est offert une campagne d’affichage sur les communes périphériques de La Rochelle. « Un moyen d’acquérir une bonne visibilité », souligne Sébastien Walther, gérant de la société. Une visibilité développée en direction de la clientèle de particuliers et de professionnels qui s’appuie notamment sur la nouvelle implantation de l’entreprise depuis juin dernier pour quelque 500 000 euros d’investissements : un espace de 5 700 m2 et une surface de stockage de 1 500 m2 sur le site de La Repentie qui offre une meilleure vitrine de son savoir-faire. Ce savoir-faire, Tekabois le met à profit en élaborant de nouveaux produits pour lesquels elle est actuellement en phase de recherche de distributeurs. Des produits dont il est prématuré d’en dire davantage mais qui sont issus de bois d’exploitation certifiés FSC. « La gestion durable des forêts est un élément important. On ne va peut-être pas changer le monde du jour au lendemain, mais la balle est dans le camp de chaque acteur de la filière ». L’Escale Atlantique N°85 « Depuis cinq ans, nous avons augmenté la capacité de nos séchoirs de quatre à quatorze cellules pour répondre à une demande de plus en plus forte », confie Marc Héritier, gérant de la Scierie de l’Atlantique, implantée dans l’enceinte de Port Atlantique La Rochelle. Au printemps dernier, ce sont deux nouvelles cellules qui ont complété l’outil de production pour un investissement de 360 000 euros. Les bois tropicaux déchargés des navires y sont séchés sur une durée pouvant aller jusqu’à soixante jours selon leur essence et l’épaisseur de sciage. Les séchoirs sont chauffés par une chaudière autonome de 2,5 mégawatts, alimentée par la sciure de bois provenant de la scierie. Cette chaudière assure également l’alimentation de l’entité Atlanwood située juste à côté, entité spécialisée dans la fabrication de lamellés-collés destinés à la menuiserie industrielle et qui fait partie du groupe présidé par Marc Héritier, le groupe Provost, à la double certification FSC et PEFC. Cette augmentation de la capacité de séchage vient en réponse à la demande du marché. « Notre clientèle de gros négociants et de fabricants de menuiseries industrielles a des besoins qui, pour certains, n’étaient plus satisfaits en raison de la disparition d’unités de transformation dans d’autres ports. Grâce au dynamisme des acteurs rochelais de la filière, notre Port, qui est le premier pour l’importation de produits forestiers en France, a été capable de maintenir les flux de bois tropicaux. La solidarité entre les intervenants a été payante. Et solidaires, il faut continuer de l’être pour le bien commun en assurant la promotion de nos bois tropicaux, qui sont des bois légaux, impossibles à remplacer par des bois de pays en raison de leurs qualités techniques et des volumes qu’ils offrent ». Marc Héritier (à droite de la photo) et Marc Nottebart, directeur de la Scierie de l’Atlantique. HANGARS DE STOCKAGE Brèves Opération modernisation Au cours du deuxième semestre 2015, vingt hangars situés sur le Port et représentant quelque 10 hectares de surface de stockage vont faire l’objet de travaux. Objectif : moderniser ces bâtiments. « L’élément déclencheur pour ce programme de travaux sur les hangars, précise Stéphane Lafoy, responsable du service Achats & Patrimoine à Port Atlantique La Rochelle, est la mise en œuvre de la réforme portuaire puis l’élaboration des conventions de terminal ainsi que le renouvellement des conventions d’occupation temporaire des hangars qui en ont découlé ». Le Port avait alors pris l’engagement de moderniser ces hangars mis à disposition des exploitants. Dans le courant de l’année prochaine, chacun de Croisières Les French Atlantic Ports récompensés ces vingt hangars va donc faire l’objet de travaux. La modernisation portera sur la création de systèmes de désenfumage et d’écrans de cantonnement des fumées. Le montant total de cette opération sera de l’ordre de 1,7 million d’euros. La réalisation de ces travaux pourrait coïncider avec celle visant à l’installation de panneaux photovoltaïques sur certains de ces hangars et le classement ICPE de certaines activités de stockage. « Des discussions sont actuellement en cours entre le Port, l’entreprise qui pilote le projet de solarisation des toitures de certains hangars et les exploitants des surfaces de stockage concernées afin de valider l’opportunité de mutualiser certains travaux où chaque partie participerait financièrement à hauteur de son engagement, une telle démarche favorisant bien sûr une réduction des coûts ». Les French Atlantic Ports ont été distingués à l’occasion des Seatrade Insider Cruise Awards, cérémonie qui s’est déroulée au Grand Teatre del Lyceu à Barcelone le 17 septembre, à l’occasion du Seatrade Med. Sous la bannière French Atlantic Ports sont regroupés les ports du Havre, Rouen/Honfleur, Cherbourg, SaintMalo, Brest, Lorient, Nantes/Saint-Nazaire, La Rochelle, Bordeaux/Le Verdon et Bayonne/ Saint-Jean de Luz/Hendaye. Ils représentent 322 escales de paquebots et plus de 375 000 passagers. Ils concourraient dans la catégorie « Destination de l’année » pour la campagne « The art de vivre », symbolisant la diversité et la complémentarité des régions Normandie, Bretagne, Val de Loire et Sud-Ouest (gastronomie, histoire, culture…). Une campagne qui vise à donner de la visibilité aux ports de croisière français situés sur les côtes de la Manche et de l’Atlantique et à inciter les compagnies à proposer plusieurs escales dans ces ports sur leurs itinéraires. Les autres finalistes dans cette catégorie étaient Singapore Tourism Board et Cruise Net Hamburg. Le jury était composé de représentants internationaux de l’industrie de la croisière. CONSEIL DE SURVEILLANCE Deux nouveaux représentants La liste nominative des membres du Conseil de Surveillance du Grand Port Maritime de La Rochelle a été modifiée par un arrêté préfectoral en date du 22 septembre dernier. Deux nouvelles personnalités font leur entrée au sein de cette instance de gouvernance du Port. Jérôme Baron, Secrétaire Général de l’Agence des Participations de l’Etat, représente le ministère de l’Economie en remplacement de Bruno Vincent. Sophorn Gargoullaud, adjointe au Maire de La Rochelle, est chargée Sophorn Gargoullaud, adjointe au Maire de La Rochelle du secteur ouest de la ville (quartiers de Laleu, La Pallice, La Rossignolette, Port-Neuf ). Elle représente le Conseil Municipal de La Rochelle en remplacement de Gilles Gautronneau. Par ailleurs, un nouvel arrêté modificatif interviendra à l’issue de la procédure actuellement en cours visant au remplacement d’Anne-Emmanuelle Ouvrard qui représentait le ministère de l’Environnement, appelée à d’autres fonctions. Jérôme Baron, Secrétaire Général de l’Agence des Participations de l’Etat L’Escale Atlantique N°85 ENQUÊTE DE SATISFACTION Que pensez-vous du Port ? Cette question, c’est en substance celle que l’autorité portuaire va poser à ses clients en cette fin d’année. Il s’agit en fait de poursuivre l’enquête initiée il y a deux ans à la demande de la Commission qualité, sécurité et relations clients du Conseil de Développement visant à évaluer la qualité de l’action et des prestations du Port. Une enquête qui laissait alors apparaître un taux de satisfaction de 85 %. La version 2014 va permettre de mesurer le chemin parcouru, de s’assurer que les actions correctives engagées répondent aux besoins des clients de Port Atlantique La Rochelle et d’identifier d’éventuelles attentes qui auraient pu voir le jour. Pour favoriser l’écoute des interlocuteurs et la qualité des retours, l’enquête se déroulera à nouveau sous la forme d’entretiens physiques. Cette enquête est au cœur de l’engagement d’amélioration continue pris par le Port pour mieux satisfaire ses clients. MÉTIERS DU PORT Jean-Michel Escarment, directeur commercial de Fertilore Affable et chaleureux, Jean-Michel Escarment se prête volontiers au jeu de l’interview et des questionsréponses proposé par L’Escale Atlantique pour décrire son activité. « Cela me rajeunit, confie-t-il en préambule. La dernière fois que l’on m’a sollicité pour la lettre d’information du Port, c’était il y a plusieurs années. Je m’exprimais aux côtés d’autres acteurs et opérateurs pour faire le point sur la filière des engrais ». des contacts, le métier est plus facile qu’il y a vingt ans car j’ai beaucoup moins d’interlocuteurs. C’est le résultat des fusions intervenues au fil du temps dans les coopératives agricoles, les centrales d’achat et chez les négociants. Les affaires se font la MARATHON DE LA ROCHELLE Ils courent, ils courent… les portuaires ! Ils…, on devrait plutôt dire « ils & elles » pour désigner ces portuaires qui ont le mérite de s’engager dans le marathon cette année. Car plus que jamais il y a de la mixité dans l’air pour cette 24e édition ! Les organisateurs de la célèbre course pédestre rochelaise ont en effet instauré une nouvelle formule qui vient compléter celles précédemment existantes, le Challenge Entreprise. Il s’agit d’une catégorie spécifique qui, comme son nom l’indique, est réservée aux entreprises, groupements ou clubs d’entreprises, collectivités et établissements publics. L’entreprise inscrite doit réunir au moins une équipe mixte de quatre personnes qui effectueront chacune un relais, le classement étant établi par cumul des temps de chaque coureur. Dans cette catégorie Challenge Entreprise, la bannière Port Atlantique La Rochelle regroupe deux équipes, l’une composée de deux femmes et deux hommes, l’autre d’une femme et trois hommes. Dix-huit autres coureurs, dont cinq femmes, vont porter les couleurs du Port pour cette manifestation sportive, répartis entre l’épreuve reine des 42,195 kilomètres, celle des 10 kilomètres et le duo. plupart du temps par téléphone ou à l’occasion des rencontres comme la nouvelle Bourse maritime agricole de La RochellePallice dont la première s’est tenue en juin dernier ». Revenus agricoles et achat d’engrais : le principe des vases communicants Dans tous les ports où Fertilore est présent, une prestation de service est payée aux manutentionnaires-stockeurs implantés sur site. À La Rochelle, l’opérateur fait appel à Atena depuis le déchargement des navires jusqu’à la distribution du produit. « À l’arrivée d’un navire, l’engrais est déchargé pour être stocké en magasin. Notre client dispose alors de ce que l’on appelle une franchise directe de bord de cinq jours pour enlever la marchandise. Mais d’autres formules peuvent proposer un service de stockage plus long ou encore un ensachage en big bag de 500 kg ». Sur les quais de Port Atlantique La Rochelle, les deux tiers de l’engrais importé concernent l’azote sous toutes ses formes (ammonitrate, urée, solution azotée), le premier produit utilisé par les agriculteurs. Des agriculteurs dont le niveau de consommation d’intrants est directement lié au rendement et à la qualité des récoltes. « C’est le principe des vases communicants ». En clair, plus les revenus agricoles sont importants, plus le volume d’engrais acheté est élevé. L’Escale Atlantique N°85 24e N MARATHO LE ROC HEL LA DE T Serge VIGO DIMANCHE ÉD I N I IO IO N ÉD T T 1 ère ON TI I 0 3 N OV 3 ème ÉD Le Port de La Rochelle représente environ 15 % de l’activité de Fertilore qui totalise un volume annuel de l’ordre de 400 000 tonnes pour un chiffre d’affaires de 180 millions d’euros. Outre la France, l’opérateur travaille dans les ports qui comptent au Royaume-Uni, en Belgique, aux Pays-Bas et en Espagne. « Nous importons toutes les catégories d’engrais : azote, phosphore et potasse. À La Rochelle, ces produits proviennent principalement d’Algérie, d’Egypte et des pays du Golfe pour la première catégorie, du Maroc, de la Tunisie et de la Russie pour la deuxième et de la Russie également pour la troisième ». 4 è me La filière des engrais est celle de Jean-Michel Escarment depuis 1987. « Après une formation en électronique et une décennie passée au sein du groupe Thomson-CSF, j’ai pris un grand virage dans les engrais ». Parmi ses premières expériences dans le domaine, plusieurs années passées à Bordeaux au sein de Loiret-Haëntjens, société pour laquelle il couvrait la France entière comme directeur d’agence. « En 1992, j’ai été recruté par Fertilore pour occuper le poste de directeur commercial. J’ai eu la liberté de choix pour décider d’ouvrir un bureau à La Rochelle qui est devenu l’établissement secondaire du siège social basé à Paris dans le 15e arrondissement ». Un siège qui compte sept collaborateurs aux côtés du Pdg Bouchaid Saab, trois commerciaux, un comptable et quatre personnes en charge du back office. Le rayon d’action de Jean-Michel Escarment porte sur la moitié sud de la France. « Même si là je reviens du port de Sète, globalement, je me déplace assez peu, souligne-t-il. Sur le plan Brève Challenge rises 2014 Entrep Port Atlantique La Rochelle BP 70394 - 17001 La Rochelle Cedex 1 Tél. 33 (0)5 46 00 53 60 - Fax 33 (0)5 46 43 19 28 [email protected] - www.larochelle.port.fr Directeur de la Publication : Michel Puyrazat Rédaction : Thierry Rambaud Crédit Photos :Thierry Rambaud, Julien Chauvet, Atelier Nogentais d’Architecture et d’Urbanisme, Kamel Sassi, Peuplades TV. ISSN 1252 - 7963 Création maquette : Diagraphe Réalisation : RC2C Impression : Mingot Ce produit est issu de forêts gérées durablement et de sources contrôlées. 10-31-1236 Certifié PEFC pefc-france.org