BV charte fertilisation azotee

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BV charte fertilisation azotee
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Charte de bonnes pratiques de fertilisation azotée
Bassins versants du Quillimadec
et de
l'Aber Wrac’h amont
Septembre 2006
1- PREAMBULE
Le programme bassin versant du Quillimadec est porté par la Communauté de Communes
de Lesneven et de la Côte des Légendes, dans le cadre de sa politique de lutte contre les algues
vertes en baie de Guissény. En effet, chaque année, les marées vertes envahissent régulièrement
des plages et compromettent l'économie des communes concernées. Le développement des
marées vertes dans la baie de Guissény résulte de l’eutrophisation du milieu marin, créée par la
présence et l’effet combiné de différents facteurs : les caractéristiques naturelles du site (pente
faible, baie semi-fermée …), associées aux rejets d’azote provenant des activités humaines
(rejets domestiques et des élevages).
Le programme de bassin versant de l’Aber Wrac’h est porté par le Syndicat Mixte des
Eaux du Bas Léon, dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’eau brute à la prise d’eau
de Kernilis.
L'objectif général de ces deux programmes de bassin versant est de diminuer significativement
les flux de polluants rejetés dans les rivières, afin de retrouver une eau brute conforme aux
normes de potabilisation sur l’Aber Wrac’h et d’obtenir une réduction significative des marées
vertes sur le Quillimadec.
Aussi, la Communauté de Communes du Pays de Lesneven et de la Côte des Légendes (ciaprès dénommée la Communauté de Communes) et le Syndicat Mixte des Eaux du Bas Léon
(ci-après dénommé Syndicat du Bas Léon) souhaitent-ils impliquer et mobiliser l'ensemble
des acteurs concernés, et plus particulièrement les prescripteurs en fertilisation dans le
cadre de la présente charte.
L’objectif n’est pas de favoriser tel ou tel prescripteur mais de faire porter le même message par
l’ensemble des prestataires dans le domaine de la fertilisation.
2- L’OBJECTIF DE LA CONVENTION DE PARTENARIAT
Le présent document précise les modalités du partenariat entre les prescripteurs en fertilisation
intervenant sur le territoire des bassins versants du Quillimadec et de l’Aber Wrac’h et les
maîtres d’ouvrage que sont la Communauté de Communes et le Syndicat du Bas Léon.
L’objectif de cette charte est de parvenir à un travail concerté entre les différents signataires et à
des actions menées en accord avec l’objectif général des 2 bassins versants.
L’accompagnement des agriculteurs dans leur choix d’évolutions de pratiques sur la fertilisation
et la conduite des couverts végétaux … est essentiel pour permettre la réalisation des objectifs
des programmes.
Les techniciens des coopératives, les négociants et les techniciens des différents organismes de
conseils agricoles sont présents quotidiennement sur le terrain et accompagnent les agriculteurs
dans l'évolution de leurs pratiques. Leur mobilisation autour des objectifs des deux programmes
de bassin versant contribuera fortement à la réussite de ceux-ci.
Bassins versants de l’Aber Wrac’h et du Quillimadec - Charte de bonnes pratiques de fertilisation
azotée -Septembre 2006
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3- LES BASES DU PARTENARIAT
3.1 Informer les agriculteurs sur la réglementation
Le bassin versant de l’Aber Wrac’h est classé en zone d’action complémentaire dans la directive
nitrates tandis que le bassin versant du Quillimadec est classé en bassin versant Ulves.
Tous les agriculteurs de ces bassins ont l’obligation de réaliser au minimum un plan de fumure
prévisionnel azote et de remplir un cahier de fertilisation.
Tous les 4 ans, la préfecture du Finistère fait le point sur les résultats obtenus et révise le
programme d’action relatif à la mise en œuvre de la directive nitrates. Depuis le 22 novembre
2005, le 3ème programme d’action de cette directive est entré en vigueur. Il modifie quelques
règles concernant la fertilisation, la gestion de l’inter-culture, la couverture hivernale des sols, la
conduite des prairies ; l’administration informe les agriculteurs et leurs partenaires sur les
évolutions réglementaires et les obligations dans le cadre de l’éco-conditionnalité.
L’ensemble des prescripteurs (Chambre d’agriculture du Finistère, coopératives, négoce,
groupements de producteurs et autres prestataires (plans de fumure, …)) a pour mission
d’informer régulièrement les agriculteurs sur ces évolutions.
Engagements des prescripteurs :
relayer l’information sur les évolutions réglementaires afin que chaque agriculteur des
bassins versants connaisse la réglementation qui le concerne
rappeler aux agriculteurs l’obligation de réaliser un plan de fumure prévisionnel avant le
31 mars de chaque année
inciter les agriculteurs à enregistrer leurs pratiques de fertilisation organique et minérale.
Engagement des maîtres d’ouvrage :
aider les agriculteurs dans la réalisation de leur plan de fumure prévisionnel par le biais
de formations collectives et/ou par un accompagnement technique proposé dans le Contrat
d’Objectif ou l’Engagement de Progrès Agronomique.
3.2- PROMOTION
DE LA FERTILISATION RAISONNÉE DES CULTURES
Les pratiques de fertilisation raisonnée conduisent à une diminution des fuites d’azote par
lessivage vers le milieu naturel.
Les conseils techniques apportés aux agriculteurs sur le terrain doivent prendre en compte les
principes suivants :
- la fertilisation équilibrée à la parcelle ou au groupe de parcelles homogènes,
- les apports en azote doivent correspondre aux besoins des plantes moins les
fournitures par le sol
- les besoins totaux des plantes sont définis selon des objectifs de rendements
réalistes (pour les cultures annuelles : sur 5 ans, éliminer les résultats extrêmes
et faire la moyenne des 3 années restantes)
- l’utilisation des engrais de ferme est privilégiée en tenant compte de la
réglementation sur les épandages (plan d’épandage, périodes et distances
d’épandage par rapport aux tiers et à l’eau), ainsi que des propriétés
agronomiques de ces produits,
- la fertilisation minérale n’est apportée qu’en complément de l’azote organique,
lorsque celui-ci peut être utilisé (parcelles épandables réglementairement ou
pratiquement, cultures pour lesquels les apports sont possibles)
Bassins versants de l’Aber Wrac’h et du Quillimadec - Charte de bonnes pratiques de fertilisation
azotée -Septembre 2006
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la fertilisation est basée sur une bonne connaissance par l’agriculteur des
propriétés agronomiques des fertilisants organiques et minéraux utilisés,
le fractionnement des apports d'azote aux cultures, lorsqu’il est techniquement
praticable.
Engagements des prescripteurs :
utiliser et à promouvoir auprès de leurs adhérents et de leurs clients, les outils de
calcul de la fertilisation validés par le COREN
mettre à disposition des techniciens de leur structure un exemplaire du Référentiel
Technique de la Charte des Prescripteurs de Bretagne et veiller à ce qu’ils l’utilisent
dans leurs conseils aux agriculteurs.
Engagements des maîtres d’ouvrage :
Proposer aux signataires de la charte des formations de perfectionnement de leurs
techniciens sur la fertilisation animés par la Chambre d’agriculture, ayant pour objectifs :
Apprendre à utiliser les grilles de calcul des besoins d’apport d’azote validées par le
COREN et notamment choisir les valeurs à introduire à chaque poste du bilan prévisionnel
(objectif : savoir comment ces grilles ont été construites pour mieux conseiller les agriculteurs) ;
Présenter les résultats des essais des Chambres d’agriculture et instituts techniques
(ARVALIS , CETIOM , …) en matière de fertilisation et de gestion de l’interculture;
Informer sur les évolutions de réglementation, …
3-3-Valoriser les déjections animales à épandre
Compte tenu de l’importance des disponibilités en effluents d’élevage, les besoins de fertilisation
des plantes (besoins totaux moins fourniture du sol), en particulier en azote, seront couverts en
priorité par les déjections animales disponibles sur l’exploitation.
Il faut valoriser les déjections animales en priorité et réduire les apports minéraux au minimum.
Les déjections sont apportées de manière à en obtenir la meilleure valorisation possible : le choix
des périodes d’apports et du type de déjections selon les cultures doit permettre d’optimiser les
coefficients d’équivalence engrais. Le fractionnement des apports sera utilisé pour les produits à
minéralisation rapide (lisier de porc, fientes de volailles,…)
Les analyses d’effluents et les pesées d’épandeurs seront réalisées selon les protocoles diffusés
dans les bassins versants (cahier des charges EPA pour l’Aber Wrac’h).
1) Il est indispensable de bien estimer les quantités et les caractéristiques des déjections
disponibles (cf protocole proposé en annexe technique)
2) L’utilisation des références CORPEN de rejet par animal est nécessaire en première
approche pour connaître la situation de l’exploitation par rapport à la réglementation.
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3.4- PROMOTION
DE LA COUVERTURE DES SOLS EN HIVER
La couverture des sols en hiver par une culture intermédiaire piège à nitrates (CIPAN) permet de
limiter de façon considérable le lessivage, le ruissellement de surface, ainsi que l’érosion des
sols. Elle contribue ainsi à lutter contre la contamination des cours d’eau par les nitrates, le
phosphore et les produits phytosanitaires.
Cette couverture végétale des sols en hiver présente également un intérêt agronomique :
amélioration de la structure du sol, de sa porosité et de sa portance.
Dans le cadre du troisième programme d’action de la Directive Nitrates, « un taux de couverture
végétale d’au moins 80 % de la SAU pendant la période de risque de lessivage », est exigé pour
toute exploitation située sur le bassin versant du Quillimadec. Ce taux monte à 100 % sur le
bassin versant de l’Aber Wrac’h.
Engagements des prescripteurs :
inciter à l’implantation de couverts végétaux au plus tôt après la récolte, sans apport
azoté organique ou minéral.
inciter au développement de semis sous couvert de maïs.
Il conviendra de conseiller sur le mode de conduite de l’interculture (aucun apport azoté et la
destruction mécanique) et sur les rotations permettant de diminuer la surface en sols nus l’hiver.
Engagement des maîtres d’ouvrage :
informer sur la réglementation et sur les aides (CAD, ICCS, EAE)
3.5- COLLABORATION
ENTRE LES PRESCRIPTEURS ET LES MAITRES D’OUVRAGE
3.5-1. Partenariat lors des actions de démonstrations et pour la mise en
place d’essais agronomiques
Engagement des prescripteurs à :
informer les BV sur les actions menées et les références acquises par leurs structures, en
relation avec les objectifs du programme bassin versant. Les bassins versants pourront
relayer l’information après accord des prescripteurs, par le biais des fiches techniques ou
des lettres d’information
Engagement des maîtres d’ouvrage à :
transmettre la liste des actions agricoles prévues en début d’année afin de planifier les
collaborations possibles
réaliser une réunion de bilan et de programmation chaque année
diffuser les résultats techniques des essais et démonstrations réalisés
Bassins versants de l’Aber Wrac’h et du Quillimadec - Charte de bonnes pratiques de fertilisation
azotée -Septembre 2006
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3-5-2. Communication cohérente sur les pratiques agricoles
Engagements des prescripteurs à :
Utiliser les brochures techniques de la charte des prescripteurs régionale et
les valoriser dans le cadre de leurs conseils auprès des agriculteurs car tout document
parlant de fertilisation raisonnée, de couverture des sols l’hiver ou de mise aux normes,
conçu à l’initiative d’un prescripteur localement ne peut qu’être bénéfique et appuyer
cette communication régionale.
Informer les clients et adhérents sur les programmes des bassins versants
(enjeux, objectifs, actions collectives, aides techniques et financières,…)
Engagements des maîtres d’ouvrage :
Les prescripteurs seront destinataires des bulletins d’information et des fiches
techniques publiés dans le cadre des programmes de bassin versant
Les bulletins d'information publiés par les bassins versants se veulent être un
"lieu d'échanges", où chacun peut s'exprimer et témoigner sur un sujet
particulier, en lien avec le programme bassin versant. Les prescripteurs, leurs
clients ou adhérents pourront transmettre aux bassins versants leurs articles pour
diffusion ou proposer des thèmes à aborder.
Informer les prescripteurs sur les modalités des Contrats d’Objectifs, des EPA
et sur l’évolution des contrats de bassin versant.
3.6- SUIVI-EVALUATION
La tendance de l’utilisation des engrais azotés minéraux sera estimée à partir des données
régionales du suivi des ventes de l'azote minéral.
Une approche de la consommation d’azote minéral sera établie en s’appuyant sur des résultats
d’enquêtes et de suivis effectués sur le terrain par les bassins versants auprès des agriculteurs,
notamment auprès des exploitations engagées dans un Contrat d’Objectifs ou un EPA. Les
prescripteurs pourront, s’ils le souhaitent, appuyer par des données qualitatives et/ou
quantitatives, la tendance constatée chaque année sur les bassins versants.
Un suivi de la qualité de l’eau est mené en continu sur les bassins versants et permettra
d’analyser les répercussions des évolutions de pratiques sur la qualité de l’eau.
4- L’ENGAGEMENT DES SIGNATAIRES
Un partenariat est instauré dans le cadre des programmes des bassins versants du Quillimadec et
de l’Aber Wrac’h entre la Communauté de Communes, le Syndicat du Bas Léon et les
prescripteurs en fertilisation. Ce partenariat prendra fin à l’issue des programmes de bassin
versant.
Les signataires s’engagent à travailler ensemble pour l’amélioration des pratiques agricoles, afin
de limiter les transferts d’azote vers les cours d’eau et contribuer ainsi à la reconquête de la
qualité de l’eau.
Les signataires s’engagent à promouvoir la convention de partenariat et à respecter les bases du
partenariat présentées dans le présent document.
Bassins versants de l’Aber Wrac’h et du Quillimadec - Charte de bonnes pratiques de fertilisation
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Les prescripteurs s’engagent à veiller à une bonne application de ce partenariat par tous leurs
techniciens intervenant sur les bassins versants de l’Aber Wrac’h et du Quillimadec. Leurs
conseils techniques viseront plus particulièrement la réduction des fuites d’azote de la parcelle
vers les cours d’eaux.
La Communauté de Communes et le Syndicat du Bas Léon s’engagent à :
veiller à une bonne application de ce partenariat,
communiquer activement sur les programmes des bassins versants de l’Aber Wrac’h et du
Quillimadec auprès des agriculteurs et des professionnels agricoles, mais également auprès
du grand public, pour une meilleure compréhension du phénomène des marées vertes et une
information des actions d’évolution entreprises par les agriculteurs.
Fait à Lesneven,
Le 19 septembre 2006
Bassins versants de l’Aber Wrac’h et du Quillimadec - Charte de bonnes pratiques de fertilisation
azotée -Septembre 2006
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ANNEXE TECHNIQUE : LES OUTILS DISPONIBLES ET LA DEMARCHE A SUIVRE
PAR CULTURE
Connaissance des déjections animales à épandre :
Faire le point avec l’agriculteur sur les quantités réelles de déjections à épandre :
-Etape 1 : Une première estimation des éléments fertilisants disponibles (totaux et maîtrisables)
à partir des dernières références CORPEN est indispensable. Elle sert notamment à calculer les
différents indicateurs requis au titre de la réglementation ou des bassins versants (suivi des
pratiques agricoles)
-Etape 2 : L’estimation des quantités d’effluents maîtrisables peut être faite sur la base des
données issues :
-pour les tonnages et volumes :
du Dexel ou des références Institut de l’élevage, ITAVI, ITCF, ITP ou Chambres
d’Agriculture et/ou des pesées d’épandeur réalisées sur l’exploitation et/ou encore des
connaissances des volumes de fosses
-pour la valeur fertilisante des effluents :
d’analyses réalisées sur l’exploitation et/ou des références Institut de l’élevage, ITAVI,
ITCF, ITP ou Chambres d’Agriculture
-Etape 3 : Enfin, il sera fait un contrôle de la cohérence entre les quantités d’éléments
fertilisants maîtrisables obtenues par les références CORPEN et celles obtenues par la seconde
étape.
Les valeurs retenues pour la seconde étape devront minimiser l’écart avec les références
CORPEN : en cas d’écart important, l’écart devra être justifié sur la base des volumes de
stockage (effluents liquides), des causes de dilution (eaux blanches et vertes, eaux pluviales,…),
des pesées et analyses réalisées avec soin selon les protocoles diffusés dans les bassins versants.
Céréales :
La dose globale d’azote est à ajuster avec la valeur du Reliquat Sortie Hiver issue, soit d’une
mesure sur l’exploitation (dans ce cas la mesure n’est valable sur l’exploitation que pour les
parcelles sur lesquelles elle a été faite avec possibilité d’extrapoler aux parcelles de mêmes
situations agronomiques par le sol, les précédents, le passé de fertilisation), soit du réseau
départemental de reliquats qui propose des valeurs pour les grands types de situations
rencontrées. Pour des mesures de reliquats sur l’exploitation, se conformer au protocole diffusé
dans les bassins versants.
Le fractionnement de l’azote sur céréales permet de mieux s'adapter aux besoins des cultures :
L’apport au tallage, mal valorisé (faible CRU), sera réduit au maximum. Il n’a pour
objectif que d’éviter un déficit d’azote avant l’apport au stade épi à 1 cm. La mise en place d’une
Bande Double Densité permet de cibler au mieux la période de 1er apport (voire principe cidessous)
L’apport dit « principal », au stade épi à 1 cm, pourra n’être fait que partiellement (si la
quantité restant à apporter le justifie) pour garder une partie de la fumure en 3ème apport au stade
montaison-gonflement.
Un 3ème apport (30 à 50 kg N/ha) permet, si nécessaire, d’optimiser la teneur en
protéines.
Bassins versants de l’Aber Wrac’h et du Quillimadec - Charte de bonnes pratiques de fertilisation
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Bandes Double Densité ou BDD (LIMAUX, CRA Lorraine)
(Méthode utilisée pour la décision de la date du 1er apport)
La pratique du semis à double densité dans une zone témoin du champ (2 passages de semoir sur
le même secteur, hors fourrières) donne dans cette zone un couvert végétal plus exigeant en
azote que le reste du champ.
La décision de la date du 1er apport sera dépendante de l’observation visuelle. Tant que la
« BDD » ne jaunit pas, la densité normale est largement pourvue en azote. Dès que la « BDD »
commence à jaunir, on dispose, de 15 jours maximum pour réaliser le 1er apport.
Maïs :
Lorsque le maïs est implanté après une prairie de plus de trois ans, aucune fertilisation azotée
ne peut être appliquée.
La dose globale d’azote est à ajuster avec la valeur du Reliquat Sortie Hiver issue du réseau
départemental de reliquats coordonné par la Chambre d’agriculture.
Herbe :
Adapter les apports sur prairies de graminées au rendement d’herbe valorisée par les animaux
: celui-ci dépend du chargement et de la part d’autres fourrages grossiers dans la ration.
GRAMINEES PURES : les préconisations resteront dans une fourchette 100 (ou moins) à 250
N/ha, avec une répartition préférentielle sur les 6 premiers mois de l’année.
PRAIRIE à proportion significative de TREFLE BLANC : se limiter à un apport de 40 à 50
unités en sortie d’hiver.
Colza grain:
La méthode de pesée de la biomasse en janvier permet de connaître la quantité d’azote déjà
absorbée par le colza à l’ouverture du bilan. Son utilisation ou la lecture directe de la quantité
absorbée (cf réglette CETIOM) est conseillée pour le pilotage de la fertilisation du colza. La
méthode visuelle est rapide et bien adaptée aux petits colzas.
Les apports de déjections sur colza sont possibles, à dose modérée (50 unités à effet direct)
avant implantation jusqu’au 1er octobre et en couverture à partir du 16 janvier(dose calculée par
le bilan prévisionnel)
Cultures légumières :
Pour la fertilisation des légumes utiliser les références des Chambres d’agriculture de
Bretagne et de l’U O P L I pour les légumes industriels, et des Chambres d'agriculture et du C E
R A F E L pour les légumes de plein champ.
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Annexe : référents de la charte de bonnes pratiques de fertilisation
société
nom
adresse
BP
code postal
commune
Aquaterra
Monsieur le Directeur
ZA de Kerourvois
BP 633
29 552
Quimper cédex 9
Area
Mr Le Directeur (Christophe
Delpla)
5, allée Sully
29 322
Quimper cédex
CER
François SIMON (administrateur)
5, allée Sully
29 322
Quimper cédex
Chambre
d'Agriculture du
Finistère
Chambre
d'Agriculture du
Finistère
Chambre
d'Agriculture du
Finistère
Mr Ronan Le Meur (élu)
5, allée Sully
29322
Quimper cedex
Mr Jean-Yves Plougastel (élu)
Créac'h Ar Coadic
29 800
Saint Thonan
Mme Christine Hubert et Mr
Robert Billant
5 rue Auguste Jacq
- zac de
l'Hermitage-
29228
Brest Cedex 2
Cogedis
Mme Morizur (administrateur)
Zone Industrielle
29 800
Saint-Thonan
Cogedis
Mr Jean-Yves Pouliquen
Zone Industrielle
29 800
Saint-Thonan
Contrôle laitier
Mr Bernard Le Guen
(administrateur)
Trémoguer
29260
Ploudaniel
Contrôle laitier
Monsieur René LE GUEN
5 allée verte
29678
Morlaix Cédex
Coopagri Bretagne
Mr Jean-François Appriou
(administrateur)
Le Cosquer
29 800
Plabennec
Coopagri Bretagne
Mr Michel Jacolot
rue Menhir
29 290
Saint-Renan
Coopérative LT
Mr le Président ou 1
administrateur
rue du Pontic
29400
Landivisiau
Coopérative LT
Mr William Mongrédien
rue du Pontic
29400
Landivisiau
Coopérative Prestor
Michel Adam
Kerbrat Locmaria
29 860
Plabennec
Coopérative Prestor
Mr Olivier Cormier
za Pen ar Forest
29860
KersaintPlabennec
Corre Appro
Mr Stéphane Riou
ZI de Kerdrioual
29 290
Lanrivoaré
Corre Appro
Mr le Directeur
29 400
Plounéventer
Even agri
Monsieur Guy Le Bars
(administrateur)
Lein Vian
29 260
Ploudaniel
EVEN agri
Mr Jean-Marc Paul
ZI Traon Bihan
29 260
Ploudaniel
Ets Le Gall
Mr le Directeur
5,route Kerlaudy
29 420
Plouenan
Floc'h Appro
Mr Daniel Potin
Zone de Croasven
29 860
Bourg Blanc
7 bis rue de stade
CS 12813
CS 57 848
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Porfimad
Mr le Président ou un
administrateur
zi Fromeur
29400
Landivisiau
Porfimad
Mme Rachèle Richard
Route Châteaulin
29190
Pleyben
Sica Appro-Dépôt de
PlouguerneauPrimeur des Abers
Mr Jean-Christophe Bégoc
route de Lesneven
29 880
Plouguerneau
Sica Appro
Mr Le Président
ZI de Lanveur
29 890
Plounéour-Trez
Pigalys
Mr le Président
ZA de Mespaol
BP 24
29290
Saint-Renan
Pigalys
Mr Hervé Balcon
ZA de Mespaol
BP 24
29290
Saint-Renan
BV du Quillimadec
Mr Jean-Yves Salaün
Mairie - bourg
29260
Saint-Méen
BV du Quillimadec
Mr Michel Tanné
Lein Vian
29260
Ploudaniel
BV de l’Aber Wrac’h
Mr Pierre Adam
Mairie - bourg
29260
Kernilis
BV de l’Aber Wrac’h
Mr François Plougastel
Quillificant
29260
Ploudaniel
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