BIP 41
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Numéro 41 – Aout 2008 « Et si le monde n’était que Jeux olympiques…» Et si le monde n’était que Jeux olympiques…Les Jeux olympiques qui se sont déroulés au cours du mois d’août 2008 à Pékin ont été l’occasion de voir briller les « grandes nations » et de découvrir des pays jusque là presque inconnus du grand public. Le démographe, amateur ou non des Jeux Olympiques, ne peut pas ne pas se demander quel est le rôle de la démographie dans cette compétition mondiale. Les pays les plus peuplés envoient-ils plus d’athlètes et donc ont-ils plus de chance de remporter des médailles ? Le fait que la Chine soit si peuplée lui donne-t-il un avantage ? Est-il plus facile de trouver des gymnastes de taille réduite ou des basketteurs de grande taille quand on est 1,4 milliard ? Ne vaut-il mieux pas être riche et en bonne santé que nombreux… ? La démographie des pays représentés au JO pétiteurs…mais l’écart type est fort. Plus de 6 pays sur 10 viennent avec moins de 20 athlètes et moins de 2 sur 10 ont engagé plus de 100 sportifs. Deux cent quatre délégations ont participé aux Jeux olympiques de 2008. Ce chiffre est légèrement supérieur au nombre de nations membres des Nations Unies. Certains états, non reconnus par l’ONU ont en effet des délégations : Taïwan ou les îles Cook (Nouvelle Zélande) par exemple. Parmi toutes les nations reconnues par l’ONU seules deux n’ont pas envoyé d’athlètes aux Jeux Olympiques de 2008 : il s’agit de Brunei et du Vatican. Population et délégation sportive Y-a-t-il un lien entre l’effectif de la population d’un pays et la taille de sa délégation aux Jeux Olympiques de 2008 ? Si on exclut la Chine qui effectivement est le plus « grand pays » des Jeux olympiques et celui qui a le plus de sportifs en compétition, le lien entre population et nombre de sportifs est relativement faible2. Pour une même population, on observe des tailles de délégation bien différente. Ainsi, 62 sportifs slovènes sont venus à Pékin et seulement 9 namibiens et 7 macédoniens, alors que ces trois pays ont des populations de taille relativement comparable. De même le Bangladesh a une population un peu plus nombreuse que les Etats Unis ou la Russie et pourtant les délégations des trois nations ne sont en rien comparable : seuls 5 bangladeshi ont été en compétition contre 467 russes et 596 américains. L’Inde se distingue : deuxième pays au monde par son effectif de population (avec plus Le plus petit état représenté est le Tuvatu. Cet archipel polynésien de 9 atolls – proche des Kiribati autre petit état en compétition - compte en 2004 un peu moins de 10 000 habitants1. La délégation du Tuvatu comprenait 3 sportifs. Le pays le plus peuplé de ces Jeux olympiques est bien-sur la Chine avec presque 1,4 milliard d’habitants. La Chine était représentée par 639 athlètes. Le monde des Jeux Olympiques est constitué surtout de pays à faible effectif de population : 60% des pays engagés ont moins de 10 millions d’habitants. La taille des délégations varie aussi : en moyenne un pays est représenté par 55 com- 1 d’un milliard d’habitants), sa délégation est particulièrement faible : seuls 57 sportifs soit le même nombre que l’Islande (4 millions d’habitants) et la Slovaquie (à peine 5,5 millions d’habitants). bien représenté aux JO, il vaut mieux être riche et en mauvaise santé que pauvre et en bonne santé… Bien que l’important soit de participer, pour beaucoup de nations, il ne suffit pas d’être présents aux Jeux olympiques, encore faut-il gagner. Une des questions qu’on peut se poser est : est-il nécessaire d’envoyer beaucoup d’athlètes pour gagner beaucoup de médailles ? Si la taille de la population ne détermine pas la taille de la délégation, quelle autre variable peuton explorer ? Richesse et délégation sportive Commençons par le Produit Intérieur Brut (PIB) qui mesure la richesse d’un pays. En effet, le lien entre le PIB et le nombre d’athlètes se révèle être fort3. Plus un pays est riche, plus sa délégation aux Jeux Olympiques est importante. Participer et gagner Sept pays ont gagné 40 médailles (or, argent et bronze) ou plus : il s’agit des Etats-Unis (110 médailles) de la Chine (100), de la Russie (72), de la Grande Bretagne (47), de l’Australie (41), de l’Allemagne (41) et de la France ’40). Quelques pays toutefois s’éloignent de ce schéma. Le Luxembourg par exemple est un des pays les plus riches au monde mais n’envoie que 14 sportifs à Pékin. A l’inverse, le Nigeria, pays parmi les plus pauvres est représenté par 86 athlètes (contre 1 pour la Guinée qui a un PIB comparable). De même la Russie se distingue : elle a un PIB proche de celui de la Tunisie ou des Iles Fidji mais une délégation bien plus fournie. Vingt-sept tunisiens sont à Pékin, 6 fidjiens et 467 russes. Plus généralement, les pays de l’ex URSS ont des délégations plus importantes que leur PIB ne pourrait laisser le prévoir. La corrélation entre la taille des délégations et le nombre des médailles est – sans grande surprise - presque parfaite5. Plus un pays a de sportifs en compétition, plus il a de chances de médailles. La Mongolie est particulièrement exemplaire : elle gagne 4 médailles, deux d’argent et deux d’or, avec seulement 4 athlètes en compétition. A l’inverse, l’Afrique du Sud n’a récolté qu’une médaille d’argent à partager entre 136 sportifs. Le lien entre le Produit Intérieur Brut et le nombre de médailles obtenues est du même ordre que celle entre PIB et nombre d’athlètes. En revanche, la corrélation entre nombre de médailles d’or gagnées et PIB est positive mais relativement faible6. Certains pays pauvres ont gagné un nombre non négligeable de médailles d’or. L’Éthiopie et l’Ukraine par exemple avec chacune 7 médailles d’or font aussi bien que la France et mieux que la Suisse, la Norvège ou la Suède. Le Canada se pose plutôt en mauvais élève : avec un PIB parmi les plus élevé au monde et plus de 330 athlètes, il ne récolte que 3 médailles d’or (et 18 médailles au total). Espérance de vie et délégation sportive L’espérance est un bon indicateur du niveau de développement d’un pays, de la richesse et de l’état sanitaire d’un pays. Les pays qui ont été en compétition à Pékin ont des espérances de vie qui varient en 2004 entre 36,5 ans pour la Zambie et 81,7 ans pour le Japon. Parmi les états participant aux Jeux Olympiques 6 ont des espérances de vie inférieures à 40 ans. Ce sont 6 pays d’Afrique Sub-saharienne : la Zambie, la Sierra Leone, la Malawi, le Botswana, le Zimbabwe et le Rwanda. Ils ont engagé entre 2 et 9 athlètes. A l’opposé, seuls 3 pays ont une espérance de vie supérieure à 81 ans : le Japon (délégation de 351 sportifs), la Suisse (136 sportifs) et la Suède (82 sportifs). Madagascar aux JO La délégation malgache à Pékin comprenait 6 athlètes. Fort de ces 17 millions d’habitants, le nombre de sportifs présents en Chine peut paraître faible. Les pays africains ayant une population de taille comparable ont envoyé des délégations plus importantes : le Cameroun (33 sportifs) et la Côte d’Ivoire (20 sportifs). Il y a certes une corrélation entre le niveau de l’espérance de vie et le nombre d’athlètes (les pays à forte espérance de vie ont des délégations plus importantes), toutefois ce lien est moins fort que celui avec le PIB 4. Pour être 2 Démographie et Jeux olympiques Cependant, des pays à PIB proche de Madagascar, le Burkina ou la Centre Afrique, n’ont pas pu envoyer plus de sportifs (respectivement 3 et 2). Dans un roman publié en 1980, Pierre Pelot, auteur français de science fiction, mêle démographie et jeux olympiques. Ce roman intitulé « La Guerre olympique » se situe en l’an 2222. Il y a alors sur la terre (et sur la Lune) : 14 milliards 387 millions d’humains. La guerre « conventionnelle » ne tue plus, n’efface plus, alors que les effets de la médecine repoussent les limites du vieillissement, grignotent les frontières de la mort, sauvent des vies…Que devient l’équilibre démographique ? Il vacille. Madagascar n’a pas gagné de médailles et de façon plus générale l’Afrique subsaharienne francophone est peu présente dans le tableau des médaillés : seuls le Cameroun et le Togo ont obtenu une médaille. Conclusion Bien plus qu’un jeu démographique, les Jeux olympiques sont avant tout une manifestation géopolitique et ils servent à montrer au monde la puissance politique d’un état. Au-delà des liens entre effectif de population, espérance de vie, richesse d’un pays et participation aux JO, ce qui compte c’est le poids politique des pays. Les délégations les plus importantes appartiennent aux pays qui « comptent sur la scène internationale » : les trois pays qui ont le plus de sportifs sont la Chine, les Etats-Unis et la Russie. Trois des membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU, les deux autres membres, la Grande Bretagne et la France sont aussi parmi ceux qui ont le plus d’athlètes en compétition. Ces cinq pays se retrouvent en haut du classement des médailles (parmi les 7 meilleurs). Afin de limiter la croissance démographique et maintenir ainsi équilibre et paix mondiale, a été instituée, tous les deux ans, la Guerre Olympique. Des athlètes dopés et bénéficiant de toutes les avancées technologiques possibles s’opposent. Diverses épreuves sont disputées dont la boxe, le canoë, le football, le ski mais aussi le pugilat et le lancer de haches. Le roman de Pierre Pelot raconte la Guerre e olympique de l’an 2222, la 12 Guerre olympique qui se déroule, cette année là, sur le territoire des Etats d’Union d’Amérique du Nord. Le sport est devenu l’arme absolue bien plus efficace et maniable que les saloperies nucléaires de la terreur paralysante. Deux groupes de nations s’affrontent : le camp rouge, constitué des pays communistes ou socialistes et le camp blanc, constitué des pays d'idéologies capitalistes. La victoire d’une épreuve sportive entraîne un nombre déterminé à l’avance de victimes dans le camp de l'autre. Les individus qui meurent ne sont pas les athlètes mais des prisonniers, des asociaux, des opposants politiques sélectionnés par tirage au sort avant le début des jeux. Un champion qui est vaincu dans une manche tue du même coup un certain nombre de condamnés dans son pays. Les premières victimes sont issues des pays qui n’ont pas réussi à passer les qualifications pour les Guerres olympiques. 1 Les chiffres de population, de PBI et d’espérance de vie sont tirés de l’annuaire statistique de la FAO (www.fao.org). 2 Le coefficient de corrélation entre les deux séries de données (effectifs de la population 2004 et nombre d’athlètes engagées au JO de 2008) est de 0,18 (Chine exclut du calcul). 3 Le coefficient de corrélation entre les deux séries de données (PIB 2004 et nombre d’athlètes engagées au JO de 2008) est de 0,43. 4 Le coefficient de corrélation entre les deux séries de données (espérance de vie en 2004 et nombre d’athlètes engagées au JO de 2008) est de 0,32. 5 Le coefficient de corrélation entre les deux séries de données (nombre d’athlètes engagées au JO de 2008 et nombre de médailles obtenues, médailles or, argent et bronze) est de 0,90. La Guerre Olympique de 2222 a fait au total 9 311 013 victimes. Les ordinateurs de la démographie/équilibre avaient préconisé entre 8 millions et 10 millions de décès. La moitié de la Planète hurla de joie, l’autre moitié de dépit. 6 Le coefficient de corrélation entre les deux séries de données (nombre de médailles d’or obtenues et PIB) est de 0,26. Pelot P., 1980, La Guerre olympique, Editions Denoël. 3 Pour en savoir plus : Démographie chinoise En 1967, Jacques Dutronc chantait « 700 millions de Chinois ». Quarante ans plus tard, en 2007, la population a presque doublé et la Chine compte plus de 1,3 milliard d’habitants. Elle reste le pays le plus peuplé au monde. Suit l’Inde avec 1,1 milliard d’habitants. A titre de comparaison, rappelons que les 27 pays de l’Union Européenne compte 496 millions d’individus. Au début des années 1950, après le recensement de 1953, le pouvoir politique chinois s’inquiète de sa croissance démographique et de ses effets sur le développement économique. Dès 1956, une politique de limitation des naissances est mise en œuvre, sans grand succès. Entre 1959 et 1961, une famine fait 30 millions de morts, pendant ces années terribles la natalité diminue. La famine passée, on assiste à un rattrapage des naissances, un « baby-boom » : on compte entre 25 et 30 millions de naissances par an au cours des années 1960. Un second programme de limitation des naissances est lancé promouvant un recul de l’âge au mariage et une large diffusion des méthodes contraceptives. Le nombre d’enfants est alors limité à deux ou trois. Alors qu’il commençait à avoir des résultats dans les zones urbaines, ce programme est interrompu en 1966 par la Révolution culturelle. Au début des années 1970, de nouveau est mise en oeuvre une politique visant au contrôle des naissances en prônant le mariage tardif, l’espacement et la limitation des naissances. Des quotas annuels de naissances sont définis. Toutefois, l’obligation de limitation des naissances ne concerne pas toutes les populations avec la même rigueur. Les ruraux, qui pouvaient se marier à partir de 23 ans pour les femmes et 28 ans pour les hommes avaient le droit d’avoir trois enfants. Les minorités ethniques n’étaient soumises à aucune obligation. En revanche, les règles imposées aux urbains étaient particulièrement strictes : pas de mariage avant 25 ans pour les femmes, 28 ans pour les hommes et limitation de la descendance à deux enfants, avec un espacement entre deux naissances obligatoire en ville comme en campagne d’au moins 3 ans. Cette politique a eu pour effet de faire baisser rapidement la fécondité : on passe d’un ISF de 5,7 enfants par femme en 1970 à 3,6 en 1975 et 2,3 en 1980. Malgré cette baisse de la fécondité, la croissance démographique reste élevée : les populations arrivant en âge de procréer sont encore nombreuses. Les autorités chinoises durcissent encore la politique démographique en 1978, avec en janvier 1979, l’obligation de l’enfant unique. Les couples sont tenus à un seul enfant par un système de gratifications ou de sanctions particulièrement efficaces. Toutefois, cette règle n’est pas respectée par tous et elle est modérée en 1984 : dans les campagnes et pour les minorités ethniques, les couples ont été autorisés à avoir un second voire un troisième enfant. Aujourd’hui, la politique démographique repose toujours sur des sanctions ou des gratifications, cependant les moyens de pression sur les familles sont moins efficaces. La Chine fait partie des pays à faible fécondité avec un ISF de 1,6 enfant par femme en 2007. Le taux d’accroissement naturel en Chine est inférieur en 2007 à celui des Etats Unis (5 pour 1000 en Chine, 6 p.1000 aux Etats Unis). La Chine devrait être « dépassée » en effectif de population par l’Inde dans moins de 20 ans. Cette « réussite » en terme de contrôle de la croissance démographique a eu des nombreuses conséquences parmi lesquels le vieillissement rapide de la population et un déséquilibre du ratio entre les naissances masculines et les naissances féminines. En ne permettant qu’une seule naissance, les autorités chinoises ont créé des conditions favorables à l’augmentation de l’infanticide, de l’abandon des enfants de sexe féminin et surtout à l’avortement sélectif. Dans une société où les relations entre les hommes et les femmes sont loin d’être égalitaires, les parents gardent une très forte préférence pour les garçons qui sera un soutien économique essentiel notamment quand eux vieilliront. Il y aurait des « millions de femmes manquantes » en Chine. 4 Deux jumelles - une situation rare en Chine – photographiées lors du festival des jumeaux à Pékin, 2008, www.aujourd’huilachine.com Références Ce texte sur l’évolution démographique en Chine a été rédigé à partir des documents suivants : Attané I., 2005, « La Chine : quelles politiques démographiques », Critique internationale, n°29, pp. 50-62 Téléchargeable sur : www.cairn.info Attané I., 2005, Les défis de la Chine : moins de filles, plus de personnes âgées, Population et sociétés, n°416, 4p. Téléchargeable sur : www.ined.fr Attané I., 2006, « En Chine des millions de femmes ‘’manquantes ‘’ », Outre-mer, n°15, pp.471-479 Téléchargeable sur : www.cairn.info Pison G., 2007, Tous les Pays du monde, Population et Sociétés, n°436, 4p. Téléchargeable sur : www.ined.fr Se documenter ● Carte et histoire…à la carte Le site l'Histoire à la carte propose au visiteur de constituer progressivement son propre atlas historique multimédia. Cent cartes animées sont disponibles. Elles sont regroupées dans 5 dossiers : L'Europe et les Nations 1815-1914, L'Europe et les Nations entre les deux Guerres, L'Europe et les Nations de 1945 à nos jours, Le Proche-Orient depuis le début du XXe siècle et L'expansion coloniale de l'Europe 1820-1939. Certaines cartes sont en libre accès. http://www.histoirealacarte.com/ ● Conférences de la Cité des Sciences Parmi les conférences de la Cité des Sciences de Paris mises en ligne récemment, il faut signaler un cycle sur une thématique « classique » de la sociologie : le suicide. Six conférences sont disponibles sur le site de la Cité des Sciences : Désirs de vie, désirs de mort, Marie-Rose Moro Le suicide dans le monde, Christian Baudelot, Le suicide chez les jeunes, Xavier Pommereau, Le suicide au travail, Dominique Lhuilier, Prévention et prise en charge des suicidants, Jean-Louis Terra, Le suicide médicalement assisté : aux frontières de l'euthanasie, Frédérique Dreifuss-Netter Parmi les questions abordées par les conférenciers : Pourquoi les hommes se tuent-ils plus que les femmes ? Les jeunes moins que les vieux ? Les urbains plus que les ruraux ? Et l'été plus que l'hiver ? Le lundi plus que le dimanche ? La France se distingue par son taux élevé de suicides: 11 000 chaque année contre 5 000 morts sur la route. Certains âges, certaines catégories socioprofessionnelles, certains lieux de vie sont plus soumis que d'autres à la tentation du suicide. Par exemple, le suicide des jeunes ne cesse d'augmenter dans la majorité des pays de l'OCDE, depuis les derniers chocs pétroliers. Comment comprendre ces phénomènes ? Comment prévenir la tentation du suicide et prendre en charge les suicidants ? http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/college/v2/html/2007_2008/cycles/cycle_264.htm 5 L’ouvrage d’Emile Durkeim, Le suicide, est téléchargeable dans la bibliothèque numérique de l’Université du Québec à Chicoutimi : http://classiques.uqac.ca/classiques/Durkheim_emile/suicide/suicide.html ● L’enfance au Moyen Age Avec comme thème principal, l'enfance, la Bibliothèque Nationale de France propose un dossier, riche d'une centaine de textes et de quelques 800 images, sur les fonctionnements, les mentalités et les modes de vie de la société médiévale. http://classes.bnf.fr/ema/index.htm On parle de Madagascar ● Accès à la terre, dynamique démographique et ancestralité à Madagascar Vient de paraître dans la Collection Population des Editions l’Harmattan un ouvrage de Mustapha Omrane intitulé : Accès à la terre, dynamique démographique et ancestralité à Madagascar L’ouvrage se pose la question de l'interaction entre la dynamique démographique et la gestion des ressources foncières. A partir de recherches quantitatives et qualitatives menées en milieu rural des Hautes Terres malgaches, ce livre montre, d'une part comment la disponibilité en terre influe sur les comportements démographiques et d'autre part comment la dynamique de population influe sur la disponibilité de la terre et sa gestion. http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=26155 ● AIDELF – Démographie et culture Nous vous avions signalé dans le BIP 39 la tenue du colloque de L'Association Internationale des Démographes de Langue Française (AIDELF) du 25 au 29 Aout 2008 sur le thème « démographie et culture ». Les textes des trois communications présentées lors de ce colloque qui traitaient spécifiquement de Madagascar sont désormais téléchargeables sur le site de l’AIDELF. - Binet C., Gastineau B., Messages d’informations sur le Sida et modèles sexués de prévention des risques à Antananarivo (Madagascar) - Rakotonarivo A., « Ceux qui sont dispersés »: émigrés, terre des ancêtres et pratiques culturelles dans les Hautes-Terres malgaches - Sandron F., Structure familiale et entraide dans les Hautes Terres malgaches www.aidelf.ined.fr/colloques/Quebec/quebec.htm ● EchoGéo Le numéro 5 de la revue EchoGéo (Juin-Août 2008) vient de paraître. Il est en ligne sur le site de la revue. Dans ce numéro, on peut lire un dossier consacré à Joël Bonnemaison, géographe à l’IRD, décédé en 1997. Ses travaux de recherche ont porté notamment sur Madagascar et sur l’Océanie. http://echogeo.revues.org/ On retrouve une partie des publications de Joël Bonnemaison sur le site de documentation de l’IRD : http://www.documentation.ird.fr 6 ● Université de Toulouse – Vulnérabilités sociétales, risques et environnement L’Université de Toulouse a organisé les 14, 15 et 16 mai 2008 un colloque intitulé Vulnérabilités sociétales, risques et environnement. Parmi les communications présentées, une traitait de Madagascar : - Bidou J. E., Droy I., Comment analyser la vulnérabilité des ménages du Sud de Madagascar face à une crise climatique ? http://w3.coll-vulnerabilites-2008.univ-tlse2.fr/ ● Université de Toliara - Sirènes et Filles des Eaux dans l’Océan Indien L’Université de Toliara et la Société française de littérature générale et comparée ont organisé du 28-30 avril 2008 un colloque intitulé « Sirènes et filles des eaux dans l’océan indien : mythes, récits et représentations ». Un descriptif du colloque est disponible sur le site de la Société française de littérature générale et comparée. http://www.vox-poetica.org/sflgc/dyn/Colloque-Sirenes-et-Filles-des.html ● Journées Scientifiques du Réseau Télédétection Les XIe Journées Scientifiques du réseau Télédétection de l’AUF se déroulera à Antananarivo du 3 au 7 novembre 2008. Télédétection et Gestion de l’environnement sera le thème. http://www.reseautd.auf.org/rubrique.php3?id_rubrique=56 • Radio France Internationale Au cours du mois d’août, RFI a consacré plusieurs de ces émissions à Madagascar. Parmi celles qui sont audibles et téléchargeables sur le site de RFI signalons : Le 12 août 2008, l’invité de l’Emission Signes particuliers était le Père Pedro. http://www.rfi.fr/radiofr/editions/072/edition_63_20080812.asp Le 15 août 2008, l’Atelier des Sciences proposait une émission sur l’agriculture sous couvert végétal à Madagascar. Parmi les invités : Alfred Ramanaosoasa, cultivateur, Christian Feller, IRD , Jacqueline Rakotoarsoa, FOFIFA, Christian Rakotoranivo, ONG TAFA http://www.rfi.fr/radiofr/editions/090/edition_333_20080815.asp ● Le Monde – Les Jumeaux de Mananjary Dans son édition datée du 6 septembre 2008, le quotidien le Monde consacre une page aux Jumeaux de Mananjary avec un article intitulé www.lemonde.fr ● Le devoir – Cahier démographie A l’occasion du Colloque de l’AIDELF qui s’est déroulé à Québec du 25 au 29 août, le journal québécois Le Devoir a consacré tout un dossier à la Démographie dans son édition du 23 et 24 août. http://www.ledevoir.com/2008/08/23/202355.html 7