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Date: 18.10.2013
Lausanne
24 Heures
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Genre de média: Médias imprimés
Type de média: Presse journ./hebd.
Tirage: 33'654
Parution: 6x/semaine
N° de thème: 531.39
N° d'abonnement: 1088324
Page: 21
Surface: 14'276 mm²
Bras de fer
pour la
chirurgie
Après les médecins
vaudois, les cliniques
privées contestent de
nouvelles limitations
lisé par le CHUV pour les opérations du rectum et qui, exclue de
ment spécialisée (MHS), qui dépend de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de
la santé, a publié la liste des établissements autorisés à pratiquer
certaines interventions de chirur-
et déposé à leur tour un recours
la liste, ne pourra donc plus les
assurer -, ainsi que le groupe HirsLe 10 septembre dernier, l'Organe landen, qui possède la Clinique
de décision de la Médecine haute- Cecil, ont emboîté le pas de la SVM
gie viscérale. Dès janvier 2014, les
contre la décision de la MHS.
Dans le courrier qu'il a adressé
au corps médical, le directeur de
la Clinique Cecil, Philipp Teubner,
estime que les chances de son éta-
blissement d'obtenir gain de
mandats dans le canton de Vaud cause sont importantes, notamont été attribués au CHUV et à des ment du fait qu'aucune autre clihôpitaux de grande taille, comme nique vaudoise n'exécute une palette semblable d'interventions
ceux de Morges ou de Nyon.
La décision, qui concerne les chirurgicales hautement spécialiinterventions chirurgicales de sées
Pour l'heure, en attendant que
l'cesophage, du foie, du pancréas,
du rectum et les cas complexes de le tribunal se prononce, les étachirurgie bariatrique (destinée à blissements qui ont déposé un rerestreindre l'absorption des ali- cours peuvent continuer à effecments), a d'ores et déjà été contes- tuer les interventions en chirurgie
tée auprès du Tribunal adminis- viscérale.
Toutefois, tant la Société vautratif fédéral par la Société vaudoise de médecine (SVM) (24 heu- doise de médecine que les clinires du 11 octobre). Comme l'a ques ne cachent pas leurs craintes
souligné dans nos colonnes son de voir, dans les années à venir,
secrétaire général, Pierre-André d'autres domaines médicaux être
Repond, «des cliniques sont ex- affectés par des restrictions. Les
clues malgré leurs compétences établissements privés s'emploient
de pointe. On prive donc des mé- dès lors à renforcer leur dévelop-
decins parfaitement qualifiés pement afin d'atteindre une
d'exercer dans leur domaine de masse critique suffisante dans
spécialisation garanti par leur titre nombre de spécialités médicales,
FMH (Fédération des médecins parmi lesquelles les interventions
de chirurgie urologique figurent
suisses).»
Du coup, la Clinique de dans le peloton de tête. F.C.
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