Compte rendu de l`interview :

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Compte rendu de l`interview :
Compte rendu de l’interview :
Nous avons reçu, jeudi 31 mars, au CDI avec Mme Vermillac et Mme Mercier,
un journaliste de France 3 Ile-de-France, M. Benbekai. Il nous a tout d’abord
demandé puis expliqué ce qu’était une information.
Une information est un fait que l’on a vérifié en utilisant des preuves, comme
par exemple des images, des témoignages ou encore des documents officiels.
M. Benbekai nous a donné l’exemple de la liaison entre François Hollande et
Julie Gayet, il nous a demandé, d’après nous, comment pouvions nous vérifier
si cette information était vraie. Nous avons proposé de demander à l’entourage
des deux personnalités ou aux personnes concernées, directement. Le
journaliste avoua que dans ce cas-là (deux personnes aussi connues) c’est très
complexe de pouvoir les interroger à ce sujet, on peut donc s’intéresser
seulement à l’entourage de l’actrice et du président français, ou bien aux
images. Mais il faut être vigilant aux photos truquées.
Une information se doit d’être exacte. Si on apprend une nouvelle mais que
nous ne sommes pas sûrs de sa fiabilité, on appelle ça une rumeur. En tant que
journaliste ou personne s’informant de l’actualité de quelques façons qui soit
(télévision, journaux, réseaux sociaux…), on doit savoir faire la différence entre
une information et une rumeur. Pour nous prouver cela M. Benbekai nous a
demandé ce que l’on ferait si, par exemple, on apprenait que Karim Benzema
s’était cassé la jambe. Un premier élève a répondu qu’il posterait la nouvelle
directement sur les réseaux sociaux même s’il n’était pas sûr de son exactitude.
Un autre second élève a dit qu’avant de le poster sur les réseaux sociaux, il
allait la vérifier. Le journaliste a ajouté : « imaginons que la nouvelle soit
fausse », le premier élève n’a donc pas eu la bonne réaction en revanche le
deuxième a fait ce qu’il fallait : vérifier. Ce petit test montre qu’il ne faut pas
être naïf et donc très vigilant aux nombreuses rumeurs qui circulent.
Ensuite M. Benbekai nous a expliqué quel est son métier, ses actions, les
raisons pour lesquelles il a choisi de travailler pour France 3 Ile-de-France, son
parcours avant de devenir journaliste, et il a fini par répondre à quelques
questions.
Un journaliste a pour rôle de donner un maximum d’informations en un temps
record pour informer la population le plus vite possible, mais comme je l’ai
rappelé quelques lignes plus haut, avant de divulguer cette information il doit
vérifier sa source et son informateur. Un journaliste se doit d’être curieux, c’est
la plus grande qualité qu’il doit avoir. Il est souvent sur le terrain pour
interviewer des personnes sur un sujet spécifique. Il doit toujours savoir quoi
dire. Un article ne doit surtout pas être vide et sans intérêt. Lorsqu’un
journaliste, utilise le conditionnel (« il se pourrait que.. »), cela ne veut pas dire
que les nouvelles sont vraies, cela veut dire que l’on n’est pas sûr de la fiabilité
de celles-ci : c’est une supposition. On les nomme aussi « semi-infos ». La
plupart du temps on l’utilise lors de catastrophes, d’accidents car la population
doit être au courant de la situation, de tout ce qu’il se passe. Beaucoup de
chaînes d’information continue ont recours à cette technique, comme par
exemple BFM TV ou ITELE.
M. Benbekai a choisi ce métier car il avait envie de rencontrer des gens, de
pouvoir parler et échanger avec eux sur leurs problèmes, leur vie. Ce qu’il faut
savoir c’est que cet homme n’a pas voulu devenir journaliste depuis toujours,
en effet il a un CAP et un master en électricité. Cela nous montre qu’il y a
plusieurs possibilités d’accéder à ce métier, mais aujourd’hui cela devient de
plus en plus compliqué de faire un parcours comme le sien. Pour pouvoir faire
ce travail, il vaut mieux faire trois ans de sciences politiques et finir par deux
ans dans une école de journalisme.
Il a choisi de travailler pour France 3 Ile-de-France car c’est une rédaction qui
permet d’être tous les jours sur le terrain au contact des gens, il y a beaucoup
moins de pression, pas comme dans les chaînes d’information continue où il
faut tout le temps alimenter la chaîne d’informations. Là-bas, il traite toute
sorte d’actualité comme le sport, l’économie, la politique…
Ensuite nous lui avons demandé quelle a été sa réaction lors des attentats en
janvier 2015 et qu’est-ce que ces attentats ont changé dans sa façon de
travailler et de voir le monde, il nous a répondu que lors des attentats il a été
comme tout le monde, très choqué. En tant que journaliste, il a quand même
pu couvrir la prise d’otage à l’imprimerie de Dammartin-en-Goële.
Après ces attentats, il s’est rendu compte que quelque chose avait changé. Lors
d’un passage dans un lycée, il s’est aperçu qu’il y avait une rupture entre la
jeunesse et les journalistes, il prit conscience que les jeunes d’aujourd’hui
avaient cette impression d’être manipulés par les journalistes. Cette nouvelle le
choqua, il ne pensait pas que les journalistes renvoyaient cette image.
Le plus grand droit que les médias, les journalistes défendent et défendront
toujours c’est la liberté d’expression.
Malheureusement l’intervention de M. Benbekai a été trop courte nous
n’avons donc pas pu lui poser toutes les questions que l’on aurait voulu, mais
cet échange a été un moment très agréable.
Nous le remercions de s’être déplacé.
Manon PUSSET 3°6

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