Les études à Sciences Po Bordeaux
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Les études à Sciences Po Bordeaux
Les études à Sciences Po Bordeaux - témoignages Victor : Mes études sont le résultat d’une suite de coïncidences heureuses. Ayant étudié le français au collège, j’ai trouvé naturel d’aller au lycée à l’Ecole Française de Stockholm. A cette époque j’ai eu la grande chance de pouvoir faire un échange dans un lycée en France où, pour la première fois j’ai rencontré quelques-unes des particularités du système éducatif français. La discipline très stricte d’un internat, combinée avec des examens de type dissertation, m’ont laissé perplexe au début mais ont aussi facilité mon intégration à Sciences Po Bordeaux quelques années plus tard. L’éducation de français excellente qui est offerte à l’Ecole Français de Stockholm m’avait beaucoup plu, mais je n’avais pourtant pas comme plan d’aller en France pour poursuivre mes études avant que l’occasion parfaite se soit présentée sous la forme du concours pour l’IEP de Bordeaux. Adapté à nos compétences méthodologiques, qui au premier coup d’œil peuvent paraître rudes par rapport au mode d’examen français, le concours nous a permis de montrer nos capacités sous une autre forme. Une fois accepté, j’ai commencé les démarches administratives qui, sans trop exagérer, constituent peut-être la plus grande différence entre la vie en France et la vie en Suède, et pour lesquelles l’aide de la part de Sciences Po a été très utile. L’éducation à Sciences Po Bordeaux est de très bonne qualité mais aussi très exigeante. Au début de l’année scolaire le montant de travail et les exigences semblaient presque insurmontables mais petit à petit je m’y suis habitué et j’ai commencé y prendre plaisir avant de me sentir tout à fait à l’aise après quelques mois. Le fait que l’on étudie à la fois un grand nombre de matières à Sciences Po, rappelle un peu le lycée mais est à mon avis un grand atout car cela donne une vaste base de connaissances qui permettent une spécialisation ultérieurement. Ce mélange de disciplines, avec des points focaux dans les sciences politiques et dans l’économie, donnent une vision plus grande de la politique en particulier mais aussi de la société en général. C’est surtout cette multidisciplinarité qui distingue Sciences Po de toute éducation supérieure en Suède. Au-delà de l’éducation propre, j’ai aussi beaucoup appris juste en vivant à Bordeaux qui est une ville merveilleuse, non loin de la mer, classée patrimoine mondial, connue pour son vin etcetera ad infinitum. Etudier à Sciences Po Bordeaux a été un défi intellectuel aussi bien que personnel qui m’a permis de beaucoup apprendre, autant sur les sujets à l’université, que sur la France et sur moi personnellement. C’est une expérience que je suis très heureux et reconnaissant de pouvoir vivre. Victor est en 2ème année en mobilité internationale à l’Université de Vienne en Autriche Viktor: Situé hors du centre-ville de Bordeaux, l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux est au cœur du vignoble bordelais et de la Gironde. En tant que suédois en études en France, on a été bien accueillis par les membres du personnel au sein de l’Institut et l’introduction aux études et à la vie étudiante a permis aux nouveaux étudiants de connaître un bon départ à la vie post-bac. Ma première année à Sciences Po Bordeaux a été à la fois intéressante et très difficile. Lors de l’inscription à la première année, on m’a proposé un logement étudiant au sein du CROUS, sur le campus. Il y a plusieurs catégories de chambres disponibles, moi j’ai choisi la chambre rénové qui a sa propre salle de bain, mais la cuisine est partagée. Ici il faut vraiment remarquer que c’est un grand problème, sachant que la cuisine a quatre plaques qui sont utilisé par 34 personnes (!), ce qui créé de larges attentes au cours de la soirée quand les gens font leur dîner. Donc, si possible, je vous recommande fortement de chercher votre propre logement au centre-ville qui est beaucoup plus agréable et plus simple le weekend, comme les transports en commun ne circulent pas trop tard. À propos des études, j’ai été frappé par l’énorme différence entre le système français et le système suédois. Les cours vous sont imposés, et il n’y a qu’un seul petit cours qu’on peut choisir. Autrement, le parcours de l’IEP est très vaste, et il n’y a pas de vraie formation suédoise qui offre la même chose. Parmi les cours suivis au cours de l’année, on trouve de la science politique dans de différentes formes, la sociologie, la philosophie et des langues. Ce qui est aussi très amusant, c’est que le choix d’un sport est obligatoire au sein de la formation, et il y a vraiment tout ce à quoi on pourrait penser : golf, voile, pistolet et bien d’autres sports en plus du foot etc. Ce qu’il faut absolument savoir avant de choisir d’intégrer Sciences Po en tant que suédois, c’est que la formation est extrêmement tournée vers la société française, et ils sont nombreux les cours qui sont exclusivement relatifs à la France, ce qui peut être un peu moins intéressant pour des suédois qui n’ont pas l’intention de devenir des « politiciens » français. Toutefois, les professeurs de l’Institut connaissent très bien leurs sujets et peuvent répondre à toute question. La deuxième chose qui a été plus qu’un problème pour moi, c’était la dissertation, comme je ne connais pas cet exercice avant d’arriver à Sciences Po Bordeaux. Ce texte très structuré, en grand, l’un des emblèmes du système français, n’a aucune similarité dans le système scolaire suédois, et doit être pratiqué avant de venir pour ne pas avoir d’aussi grands problèmes que j’ai rencontrés quand je suis arrivé en France. La région d’Aquitaine et particulièrement celle de Bordeaux est absolument fantastique. Le vin, la gastronomie et le pays sont uniques mais ne représentent qu’une part de ce que propose Bordeaux. Puis, la plage est à proximité et est très facile à joindre quand la météo le permet. Parmi les associations que j’ai fréquentées, on peut nommer La Banda qui est une fanfare qui joue la musique traditionnelle de la région ainsi que d’autres pièces. Après, il ne faut pas oublier de parler de l’association œnologique de l’Institut, qui arrange des dégustations de grands châteaux de renom du vignoble bordelais et d’ailleurs aussi. Ils proposent une grande possibilité de découvrir et créer un intérêt qui n’est pas aussi accessible dans d’autres endroits du monde. Finalement, si vous êtes intéressés par des études dans une région absolument merveilleuse qui sont beaucoup tournés vers les politiques français, je vous recommande Sciences Po Bordeaux. Viktor, étudiant 2e année, en mobilité à l’Université de Warwick au Royaume-Uni