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Le guide ultime de vos FRANCOFOLIES 2014, jour après jour » Page 4 of 11 » RREVERB.com
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Le guide ultime de vos FRANCOFOLIES 2014, jour après jour
 Nicolas Pelletier
 2014/06/11
 Concerts
1
DIMANCHE 15 JUIN
On pourra se la couler douce le dimanche 15 aux FrancoFolies de Montréal. Il
y a plusieurs concerts à voir, mais les gentils organisateurs nous ont réuni
des artistes assez relax merci.
PLUS RÉCENTES
CRITIQUES
On débute à 19 h 30 à l’Astral ($) avec le reggae des Français DANAKIL qui
regroupe des musiciens du Sénégal, des États-Unis et de Jamaïque.
PLASTIKMAN: Si tous les EX
étaient comme ça…
http://rreverb.com/guide-francofolies-2014-quoi-voir/4/[13-06-2014 09:06:26]
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Le guide ultime de vos FRANCOFOLIES 2014, jour après jour » Page 4 of 11 » RREVERB.com
Le parcours de SIMONE FELICE ne
suffit pas
Que penser de DETROIT, le
nouveau groupe de Bertrand
Cantat?
S’en suit à 20 heures le nouveau projet de Julien Mineau, voix et guitare de
Malajube : FONTARABIE.
Plus planant, plus aérien, plus orchestral, le
premier album éponyme de cette nouvelle formation est une réussite. On en
parlait dans les tous premiers jours de RREVERB, ici. Et comme le concert a
lieu au Théâtre Maisonneuve de la Place-des-Arts ($) avec une quinzaine de
musiciens, ça devrait être génial aux niveaux sonore et ambiance.
MIKE BOYD : un premier album
avec l’aide de son frère, Classified
MC PAQUIN chevauche maintenant
en solo
Voyez plutôt :
PLUS RÉCENTS
ARTICLES
THE NOTWIST: On y était… PAS
PLASTIKMAN: Si tous les EX
étaient comme ça…
Ne manquez pas la première partie, assurée par les Français de BENHARI,
complètement inconnus autant ici qu’en France. Vous pourrez vous vanter
d’être parmi les premiers à découvrir leur pop vaporeuse quand même assez
rythmée. On regarde le clip déjanté de la pièce Astérie.
Le guide ultime de vos
FRANCOFOLIES 2014, jour après
jour
Quand le rock québécois est passé
du yéyé au psyché
Le parcours de SIMONE FELICE ne
suffit pas
RREVERB
Si vous préférez rester dehors, votre dimanche vaporeux se poursuit sur la
scène Ford (G) avec HÔTEL MORPHÉE qui vient tout juste de sortir une
nouvelle chanson, Dernier jour, en prévision d’un nouvel album prévu à la fin
de l’été.
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Pour terminer en beauté, toujours sans stress, on va écouter LUDOVIC
ALARIE
qui, du haut de ses 20 ans, vient présenter sur scène son
premier
album paru cet hiver, réalisé par l’excellent Warren C. Spicer (de Plants &
Animals) et qui a pu
compter sur la participation d’un certain Patrick Watson
aux chœurs de Rester muet. Pas mal comme début de carrière! À 23 heures,
sur la scène extérieure à l’angle des rues Clark et Ste-Catherine (G).
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Charchie Crapouillette
Guiyohm An-Tony Rho petite pensée pr toi
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http://rreverb.com/guide-francofolies-2014-quoi-voir/4/[13-06-2014 09:06:26]
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14 juin 2014
16 juin 2014
[AFRIQUECHOS.CH] : DAS : « Dommage que Tiken Jah Fakoly parle si peu de musiq... Page 1 sur 3
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DAS : « Dommage que Tiken Jah Fakoly parle si peu de musique et surtout de politique »
mercredi 18 juin 2014 Hélène Boucher (AEM), Montréal, Canada
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Le groupe Danakil|Photo : Julie Arnoux
Depuis 14 ans, la formation reggae française Danakil tient haut et fort son porte-voix revendicateur, en
France et au-delà de ses frontières. Fidèles et modestes héritiers du grand Bob Marley, les lauréats du
« Meilleur album reggae français » des Victoires en 2012 lançaient cette année leur 7e opus, Entre les
lignes (Baco Records). Présent avec leur groupe aux Francofolies de Montréal, Mathieu Dassieu alias
Das, saxophoniste, a partagé, avec verve, ses impressions sur l’état du reggae et son attachement à
l’Afrique mère.
AFRIQU’ÉCHOS MAGAZINE (AEM) : Avec la montée de l’extrême-droite en Europe, comment se porte le
reggae, musique engagée empreinte de liberté ?
DAS : Pour nous, c’est pas mal, ça nous donne plein de choses à dire ! Philosophiquement, on se construit en
opposition à ces mouvements. D’un point de vue citoyen, on est catastrophés par tout ça. Après, on se rend compte
que ces mouvements progressent à cause de la crise, que les gens ont de moins en moins d’argent, et donc, qu’ils
galèrent de plus en plus. Ils vont vers ces courants d’idées par désespoir. Le reggae est une musique engagée à la
base, c’est son essence. Notre groupe est comme un relais, on n’est pas des donneurs de leçons. Sachant qu’au
niveau médiatique on a un écho limité, car les médias ne s’intéressent pas ou s’intéressent peu à des groupes
comme nous, on profite de la scène pour faire passer nos messages.
AEM : Un thème actuel, un combat qui touche plus spécialement Danakil ?
DAS : Ce qui nous révolte le plus, c’est le rejet de l’autre, le racisme. C’est une abjection totale ! L’essence de
Danakil est multiculturelle, surtout avec l’arrivée récente du Malien Natty Jean rencontré en Afrique lors de
l’enregistrement du précédent album. On a tous des histoires de vie liées au multiculturalisme. Notre métier nous a
amenés à aller aux quatre coins du monde, à rencontrer des tas de gens : de Tadoussac au Québec jusqu’à
Djibouti. C’est une chance de rencontrer des gens de cultures radicalement différentes de la nôtre.
AEM : Que représentait Bob Marley pour Danakil et quels seraient ses combats à notre époque ?
DAS : C’est sur sa musique que s’est bâti Danakil, mais au-delà de sa musique, le personnage, son histoire, sa
façon de vivre, l’ensemble de ses idées, nous ont amenés à nous identifier à lui. Je crois qu’il continuerait à
http://www.afriquechos.ch/spip.php?article516
18-06-2014
[AFRIQUECHOS.CH] : DAS : « Dommage que Tiken Jah Fakoly parle si peu de musiq... Page 2 sur 3
dénoncer les travers de la société qui restent les mêmes. Rien n’a vraiment changé... Il aurait sans doute un
message écologique, devant la situation gravissime d’aujourd’hui.
AEM : Comment Danakil se positionne face au reggae africain ?
DAS : Nous avons eu la chance d’aller plusieurs fois en Afrique, au Sénégal, en Gambie, à Djibouti, en Côte
d’Ivoire, et on s’apprête à aller au Burkina Faso. Danakil est très lié au continent africain. Nous avons déjà
enregistré un album en Afrique et on utilise des instruments africains. Le reggae africain est très varié, au-delà de
Tiken Jah Fakoly et Alpha Blondy. Natty Jean est issu de la relève qui n’est pas assez mise en avant. Pourquoi les
médias ne font-ils pas un focus sur ces artistes ? Selon moi, les journalistes font mal leur travail en se limitant à un
seul style. Je trouve dommage que Tiken Jah Fakoly parle si peu de musique, et surtout de politique.
AEM : Vous avez repris le classique de Piaf « Non, je ne regrette rien », aurait-elle aimé le reggae ?
DAS : Je crois que oui. Ça colle pas mal avec l’« esprit raggamuffin », la musique du peuple. Du point de vue
musical, c’est autre chose. Nous, on a eu beaucoup de plaisir à reprendre cette chanson. En 2009, Danakil a offert
son premier concert à l’Olympia et on avait envie d’interpréter quelque chose de spécial. L’histoire de Piaf est très
liée à cette salle mythique et on voulait offrir un cadeau à nos familles. De plus, le thème de la chanson, vivre sa
vie librement, comme on l’entend, rejoint nos messages. Pour des gars comme nous, ce n’était pas évident de se
lancer dans l’aventure musicale. On a pris sept ans avant de pouvoir vivre de notre art. Avant, on faisait de la
musique par simple plaisir, sans visée professionnelle, dans la rue même. Puis un jour, la chance d’avoir en France
un statut d’intermittents du spectacle nous a permis de vivre de la scène.
AEM : Que pensez-vous du débat autour de la légalisation du cannabis qu’on associe trop souvent au
reggae ?
DAS : En effet, on assimile trop le cannabis à la musique reggae. C’est une forme de stigmatisation qui nous fait
passer pour des dealers. Ça donne une image fausse du groupe de reggae « à l’ouest », naïf dans les paroles. Cet
aspect tend à m’énerver. Surtout dans le traitement des médias en France. Je suis pour la légalisation du cannabis,
comme celle de toutes les drogues. La prohibition ne fonctionne pas en France, on l’a vu. Il faut aussi prévenir et
aider les gens qui sont dépendants.
AEM : L’une de vos chanson clame que la misère n’est pas digeste : est-ce que le reggae rend la
digestion plus facile ?
DAS : Pour moi, oui mais je crois que toute musique permet de s’évader, selon les styles. Le reggae est vraiment
mon style ! |Propos recueillis par Hélène Boucher (AEM),Montréal, Canada
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18-06-2014
23 juin 2014

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