24-11-14-MDL-ALES-2-N1--- (3) - Education

Alès
LE NOUVEL ÉTAL
Des fromages comme
à la ferme !
La grande halle de l’Abbaye à Alès vient de
8 HEURES
13˚
Initiative ❘ Bruno Matarese, éducateur intervient à domicile en tant
que coach familial comme “Super Nanny” ou “Pascal, le grand frère”.
Q
uand on compare son métier
de “coach familial” à ce que
l’on peut observer à la télé
dans les émissions Super Nanny ou Pascal le grand frère, le
Gardois, Bruno Matarese sourit avant
d’avouer qu’on n’est pas vraiment loin
du compte. L’homme s’est installé voici
quelques mois à son compte comme
éducateur libéral. Une démarche rare :
« Je suis le seul dans le Gard et à ma
connaissance, nous ne devons pas être
plus d’une dizaine en France. » Sa fonction est d’aider les familles qui ressentent des difficultés qu’elles pensent insurmontables. « Quelles solutions restent aux familles confrontées à des situations conflictuelles et de souffrance
qui les dépassent avec un enfant ou un
adolescent à part un psy ? » C’est donc
dans ce domaine qu’il peut intervenir
car l’éducateur, lui, travaille en complément du psy, mais de manière différente. « J’ai l’habitude de dire qu’une famille, c’est une voiture et si elle tombe
en panne, on lui dit de la réparer elle-même. Or elle n’a ni la connaissance
ni les instruments pour le faire. Moi je
suis là avec ma boîte à outils... »
15˚
14 HEURES
LA TRADITION
L’Harmonie d’Alès
a fêté Sainte-Cécile
17˚
17 HEURES
16˚
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● CET INDICE
de la qualité de
l’air (de 1 bon à
10 mauvais)
est fourni par
Air-LR. Plus sur
www.air-lr.org.
Expérience nécessaire
Éducateur diplômé, il a travaillé onze années au foyer Saint-Joseph à Alès.
« C’est une maison pour des enfants
qui se retrouvent en grand danger physique et/ou moral à leur domicile.
Après toutes ces années, j’avais fait le
tour. » Forcément, il a été confronté au
cas les plus difficiles : addiction, sévices, maltraitance... « C’est cette expérience qui me permet de pouvoir proposer
ce
service
à
domicile
aujourd’hui. »
Son degré d’intervention dépend évidemment de la situation, mais il faut, à
raison d’une séance par semaine, entre
un et quatre mois pour arriver à un apaisement, « même si, dès la première
séance, les familles voient un résultat
visible. Le brouillard se dissipe ».
L’objectif est de renouer le dialogue entre le parent et l’enfant ou l’adolescent
et retrouver un climat serein, dans des
familles confrontées à des conflits, de
l’irrespect, de la violence...
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L’Harmonie d’Alès et sa région était
présente, hier matin, dans la cathédrale
Saint-Jean-Baptiste d’Alès, pour fêter Cécile, la
sainte patronne des musiciens, au cours d’une
messe présidée par l’archiprêtre Hervé Rème.
L’Harmonie, sous la baguette de son chef Marc
Terendij, intervenait à diverses reprises au cours
de la célébration liturgique avec des pages de
Mozart, Grieg, Gounod… auxquelles se joignait,
de temps à autre, la batterie-fanfare dirigée par
Jean Terendij. Une messe animée d’un fort
potentiel musical au grand plaisir des fidèles,
amateurs de belles harmonies.
Photo T. MA.
midilibre.fr
LUNDI 24 NOVEMBRE 2014 ❘ N1---
Il va au secours des familles
en problème d’éducation
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11 HEURES
voir s’ouvrir un nouvel étal où le fromage est roi,
c’est celui de Myriam Crosasso : «Je suis
installée sous les halles, dit-elle, depuis le
24 octobre où je présente une gamme de
fromages de Savoie et du Jura avec de la
raclette, du Morbier, du Comté, du
Reblochon…» et afin d’être sûre de ses choix,
elle explique: «C’est moi qui vais les chercher
directement à la ferme chez des producteurs
d’Albertville, du Grand-Bornand… Mon étal est
ouvert à Alès toute la semaine, sauf le mardi.» À
coup sûr, de vrais régals en perspective pour les
amateurs.
Photo JEAN-FRANÇOIS GALLIER
2
● SANTE
Le professeur
Joyeux tiendra
deux
conférences ce
lundi à Alès.
L’une au Miam
à 11 heures,
l’autre au
Capitole à 18 h.
Le thème est
“changez
d’alimentation”.
■ Bruno Matarese reste à la disposition des familles en besoin.
Pour cela, « il faut arriver à lire entre
les lignes, dans les non-dits, au-delà de
la gêne et du déni pour cibler le problème ». Le protocole est le même pour
chaque cas. La famille - la plupart du
temps la mère -, le contacte et un premier entretien téléphonique pose les bases. « Je me fais alors une première
idée. » Avant de rencontrer l’ensemble
des protagonistes. « C’est un travail
sur la famille en entier. »
« Je ne suis pas là pour
punir, ni juger,
mais pour aider. »
Bruno Matarese
Bruno Matarese est là pour redonner
des repères et remettre le principe de
réalité en perspective où chaque acte a
des conséquences. « Pour cela, la
confiance est primordiale. Je ne suis
pas là pour punir, ni juger mais pour
aider. » Il faut aussi qu’il s’adapte à chaque situation, renforcer le cadre éducatif ou l’assouplir, c’est au cas par cas.
« C’est comme un puzzle qu’il faut assembler pièce par pièce. Le plus difficile pour la famille, c’est de remettre en
cause leur éducation, leurs valeurs... »
Et même si les causes sont souvent
liées à un décès, un divorce ou une séparation difficile, le problème peut partir d’une simple maladresse. Il compare
la souffrance du jeune à un sac à dos
rempli de cailloux. « Je dois l’aider à retirer pierre après pierre pour qu’il s’allège. Mon boulot, c’est de voir là où cela
a failli. Mais il n’y a jamais de situation désespérée, il y a toujours quelque
chose à faire. » À 36 ans et deux enfants, Bruno est aussi un père comme
les autres. « Les galères des parents je
les ai aussi, je n’y échappe pas. Je suis
juste un peu plus armé pour y faire face », avoue-t-il dans un large sourire...
LAURE DUCOS
◗ Contact : Tél. 06 15 20 63 48, site :
www.education-soutien.fr. Tarifs : 25 à 35 €/h.
S’adapter
Il a ainsi réglé les soucis d’une petite
fille de 5 ans très colérique, de jeunes
de 11 et 13 ans qui cachaient leurs
notes mais aussi des objets et d’une
ado qui en voulait à sa marraine après
le décès de sa mère. « De temps en
temps des petits conseils évidents
comme manger à table ensemble en
famille, communiquer, peuvent suffire,
sinon, il faut un peu plus de temps. »
Son terrain d’action est le bassin
alésien, mais il intervient également à
Nîmes, Bagnols, Carpentras, Avignon.
« Je vais là où l’on a besoin. Je suis
aussi à la disposition des chefs
d’établissements scolaires, des
orthophonistes ou même des psys. »
LA POLEMIQUE
Hauts de Saint-Hilaire :
le maire pas d’accord
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Le 9 décembre
au lycée
Jean-Baptiste
Dumas, la
compagnie du
théâtre le
Telemac de
Nîmes
présentera la
pièce
« Descentes »
de G. Aubert.
Une pièce
proposée par
l’association
“Le Nid” qui
milite pour
l’abolition de la
prostitution.
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Lors de la venue de Jean Denat, président
du conseil général, en mairie d’Alès, Max
Roustan et ce dernier ont évoqué le nouveau
projet pour la Zad golfique. Ce qui n’a pas plu
à Jean-Michel Perret, maire de Saint-Hilaire.
Dans un communiqué, envoyé à Midi Libre,
celui-ci déclare : « à ce jour, aucune
consultation, ni des élus saint-hilairois, ni des
habitants n’a eu lieu, au sujet du “nouveau”
projet de Zad proposé par l’équipe de
M. Roustan. Les élus saint-hilairois
demandent publiquement à Max Roustan de
venir présenter devant le conseil municipal son
projet de territoire pour la partie qui concerne
Saint-Hilaire-de-Brethmas. À l’occasion, les
élus souhaitent qu’une étude économique
sérieuse démontre l’intérêt économique public
de ce projet. Ils demandent que les études sur
l’impact environnemental du projet soit
discutées. Cet échange serait une première
étape indispensable pour prétendre que la
démocratie a fonctionné. »
Et les élus issus de la liste Initiatives pour
Saint-Hilaire demandent au président de
l’agglo d’ouvrir « une discussion réelle et
collective » sur le sujet et évoquent la loi Alur
qui récuse l’étalement urbain.
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Photo ALEXIS BETHUNE