2013 - Communauté d`agglomération des Hauts-de
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2013 - Communauté d`agglomération des Hauts-de
Rapport d’activités - Édition 2014 Antony Bourg-la-Reine Châtenay-Malabry Le Plessis-Robinson Sceaux Verrières-le-Buisson Wissous Hauts de Bièvre Développement économique Emploi Transports Développement durable Collecte des déchets Sport Culture Habitat Eau Édito du Président L a Communauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvre s’est affirmée une fois de plus comme un acteur de proximité efficace pour le développement de notre territoire et de la qualité de vie de ses habitants. Face au contexte économique difficile que nous connaissons, la gestion rigoureuse de nos finances a permis le maintien de nos investissements, reflétant notre volonté constante de poursuivre nos actions au service des habitants et d’accroître l’attractivité des Hauts-de-Bièvre. A ce titre, les grands projets d’équipements, tels que la création d’un pôle culturel au Plessis-Robinson, la reconstruction du conservatoire à Verrières-le-Buisson, du théâtre Firmin-Gémier et de la piscine des Iris à Antony ainsi que la réhabilitation ambitieuse de la résidence étudiante Jean-Zay verront bientôt le jour. Sans oublier l’ensemble de nos actions quotidiennes en matière de gestion des déchets avec la mise en place de nouveaux points d’apports volontaires, en matière de développement durable avec la réalisation de la thermographie aérienne restituée aux habitants via l’Espace Info Energie et Habitat, en matière de transports avec le prolongement de la ligne 1 du bus Le Paladin jusqu’à Wissous. Plus largement, dans le cadre des grands projets d’infrastructures de transport, l’ouverture récente du demiéchangeur de l’A86 au niveau de Châtenay-Malabry/ Verrières-le-Buisson constitue une réelle avancée. La réalisation prochaine d’une autre bretelle d’accès au niveau de la Boursidière et le renforcement des réseaux de transports en commun (RER, T6 etc…) avec notamment le futur tramway Antony-Clamart, la ligne du Grand Paris Express avec la gare Antonypôle à Antony, permettront de faciliter les déplacements des habitants et de faire du territoire des Hauts-de-Bièvre une véritable vitrine économique. La Communauté des Hauts-de-Bièvre maintient d’ailleurs ses efforts pour accueillir de nouvelles entreprises, sources de recettes supplémentaires, de dynamisme et d’emploi. La diversité de l’offre en locaux d’activités économiques est un véritable atout pour s’implanter et se développer dans un environnement exceptionnel à quelques kilomètres de la capitale. L’attractivité économique et la qualité des services de proximité offerts aux habitants de nos villes resteront au cœur de notre action pour les années à venir. Georges SIFFREDI Président des Hauts-de-Bièvre Vice-président du Conseil Général des Hauts-de-Seine Maire de Châtenay-Malabry 3 Sommaire Communauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvre Carte d’identité Les 7 villes des Hauts-de-Bièvre Élus et instances politiques Les moyens humains et financiers Économie et emploi Accompagner le développement des entreprises Soutenir l’emploi 17 Transports et infrastructures 21 Habitat 23 Développement durable 26 Améliorer le réseau Le Paladin Développer le covoiturage Soutenir les grands projets Renforcer la production de logements sociaux Améliorer le parc de logements Améliorer les conditions de vie des populations spécifiques Conseiller et informer gratuitement en matière d’énergie et d’habitat Encourager le recours aux installations durables et économes en énergie Préserver l’environnement et le cadre de vie Sensibiliser le public et sauvegarder le patrimoine Être exemplaire en matière de développement durable Collecte et traitement des déchets 30 Gestion et acheminement de l’eau 34 Culture et le sport 36 Annuaire des équipements communautaires 42 Réduire les quantités de déchets produits Optimiser la collecte et faciliter le tri sélectif Les eaux pluviales et les eaux usées L’eau potable Les équipements culturels Les équipements aquatiques 4 5 A l’intérieur du document, vous trouverez des flashcodes, il suffira de les scanner à l’aide de votre smartphone (grâce à une application que vous pouvez installer gratuitement), ils vous permettront d’accéder directement à l’information sur notre site Internet. La Communauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvre La Communauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvre a été créée le 1er janvier 2003. Elle compte aujourd’hui 184 965 habitants et 7 villes : Antony, Bourg-la-Reine, ChâtenayMalabry, Le Plessis-Robinson et Sceaux situées dans les Hauts-de-Seine, Verrières-le-Buisson et Wissous dans le département de l’Essonne. Coulée Verte à Antony 7 Carte d’identité Le territoire des Hauts-de-Bièvre se caractérise par un cadre de vie particulièrement agréable, apprécié tant par les habitants du territoire que ceux qui y travaillent. Ils profitent, à quelques minutes de Paris seulement, de la présence de 1 500 hectares de parcs et de jardins, et autant de lieux de détente et de verdure, dont certains renommés, comme le Parc de Sceaux, la Vallée aux Loups ou la Coulée verte. La vie culturelle y est également riche. Avec 4 théâtres, un centre culturel, un pôle national des arts du cirque et des centaines d’associations, elle est rythmée tout au long de l’année par une programmation pour tous, de qualité et des animations variées. Ce dynamisme se retrouve dans l’économie du territoire, fort des 67 000 emplois et des 8 000 entreprises, parmi lesquelles de grands groupes. Sa situation idéale aux portes de Paris, les nombreux axes de transports qui le desservent (A86, A6, A10, RD 920 et RD 906), sa proximité avec les aéroports parisiens Orly et Roissy, et son réseau de transports en commun performant (gares RER, TGV, bus RATP et Le Paladin), sont des atouts indéniables qui participent à l’attractivité du territoire. 6 La Coulée Verte à Châtenay-Malabry Chiffre clés communes 184 965 habitants 44 km², dont 1 500 ha d’espaces verts 8 000 entreprises 67 000 emplois 9 centres de recherche 16 lignes de bus Le Paladin 31 lignes de bus RATP 9 gares RER U ne agglomération en mouvement Le territoire des Hauts-de-Bièvre s’inscrit dans une dynamique territoriale, portée par de nombreux projets d’aménagement en cours ou à venir, qui témoignent de la volonté des villes membres d’évoluer sans cesse, cela dans le respect de l’héritage du passé et des impératifs de développement durable. Cela passe notamment par une ouverture sur les territoires voisins, en privilégiant les interconnexions et en facilitant les déplacements des habitants et des salariés du territoire, comme vont le permettre les demi-échangeurs sur l’A86, l'un au niveau de Verrières-leBuisson et l'autre au niveau du Plessis-Robinson, le futur tramway TAC qui desservira 3 villes de la Communauté d’agglomération (Châtenay-Malabry, Antony et Le Plessis-Robinson), ou encore la future gare Antonypole à Antony pour accueillir la ligne 18 du Grand Paris Express. L’aménagement de nouveaux quartiers, la construction de logements, de commerces et d'équipements publics, contribuent quant à eux à créer des conditions de développement démographique et à stimuler l’économie, comme à ChâtenayMalabry avec les 3 secteurs économiques Appert-Justice, Allende et Justice, à Sceaux avec la réhabilitation du quartier des 4 Chemins face à la gare RER de Robinson ou à Bourg-la-Reine avec la rénovation du quartier en bordure de la RD 920. L es missions En se regroupant, les 7 villes des Hauts-de-Bièvre ont souhaité répondre plus efficacement aux besoins de leurs habitants. En mutualisant leurs expériences, leurs moyens et en partageant une même vocation : celle d’organiser ensemble un projet commun de développement urbain et d’aménagement du territoire. Aujourd’hui, la Communauté d’agglomération se charge de conduire les politiques en matière de : Développement économique et emploi Assainissement et gestion de l'eau Transports Environnement et cadre de vie Habitat Développement durable Culture et sport (piscines) 7 A ntony Les 7 villes Située à seulement 20 minutes de Paris, Antony est une ville dynamique et fortement résidentielle. Cette vitalité se reflète notamment dans les commerces, animations et nombreux services offerts à ses habitants. Antony participe aussi activement au développement économique du Sud parisien par ses sites ANTONYPOLE et Croix-de-Berny. Avec ses nombreux espaces verts, une vie culturelle riche et sportive, des animations variées (la Foire aux Fromages et aux Vins, la Fête de la Science, les rencontres internationales de la guitare, le Festival du Jazz, le semi-marathon…), et des équipements publics de qualité, Antony se distingue ainsi par un cadre de vie agréable et très convivial. Maire : Jean-Yves SÉNANT Hôtel de Ville 61 265 habitants - 970 ha B.P 60086 92161 Antony 01 40 96 71 00 www.ville-antony.fr B ourg-la-Reine Bourg-la-Reine porte plusieurs grands projets : rénovation du centre-ville, construction d’une médiathèque et aménagement de la RD 920. Détentrice de 3 fleurs au concours national des Villes fleuries, elle se distingue également par son caractère résidentiel. Maire : Jean-Noël CHEVREAU Hôtel de Ville 20 303 habitants - 182 ha 6 boulevard Carnot 92340 Bourg-la-Reine 01 79 71 40 00 www.bourg-la-reine.fr V errières-le-Buisson W issous A 14 km de Paris, Wissous accueille des centaines d’entreprises. Tertiaire, industries, services à la personne : une situation idéale pour les entrepreneurs, au carrefour de trois départements (Essonne, Val-de-Marne et Hauts-de-Seine), cœur d’un territoire stratégique qui devra, dans les années à venir, participer aux enjeux majeurs que sont le Pôle d’Orly et le Grand Paris. Résolument tournée vers l’avenir, Wissous peut aussi être fière de son patrimoine vert et historique. Forte de ses 70 associations, Wissous maintient un lien social fort au travers de 50 évènements annuels. Pour les années à venir, de nombreux projets vont sortir de terre : agrandissement des accueils collectifs de mineurs, construction d’une cuisine centrale, baisse des impôts… Wissous ne cesse d’œuvrer pour le bien-vivre ensemble. Maire : Richard TRINQUIER Hôtel de Ville 5 965 habitants - 911 ha Place de la Libération 91320 Wissous 01 64 47 27 27 www.mairie-wissous.fr 8 Enracinée dans un cadre privilégié, Verrières-le-Buisson offre une qualité de vie associant tradition et modernité. Située en Essonne à 12 km au sud de Paris, Verrières, villearboretum, affirme son identité par une urbanisation qui met en valeur la qualité de ses paysages et la diversité de son patrimoine végétal : 59% de son territoire est recouvert d’espaces verts publics, soit 350 m2 par habitant. Grand prix de l’environnement des villes d’Île-de-France en 2006, Verrières a aussi remporté en 2012 et en 2013 les 5 @, la plus haute distinction des labels Ville-Internet, pour son action dans le domaine des technologies numériques mises à la disposition des citoyens. En 2013, l’AMIF l’a primée pour son dispositif d’accessibilité au cinéma. À ces distinctions viennent s’ajouter un réel dynamisme de la vie associative et de nombreux rendez-vous qui en font une ville toujours animée. Maire : Thomas JOLY Hôtel de Ville 15 979 habitants - 991 ha Place Charles-de-Gaulle 91370 Verrières-le-Buisson 01 69 53 78 00 www.verrieres-le-buisson.fr des Hauts-de-Bièvre C hâtenay-Malabry Ville marquée par la plume de Chateaubriand, Châtenay-Malabry revêt tous les aspects d’une villejardins. En effet, plus de la moitié de son territoire est constituée d’espaces verts et de parcs, bordés de quartiers résidentiels et d’habitats collectifs. Fière de son patrimoine et fortement attachée à son identité, elle n’en est pas moins une ville qui évolue en modernisant ses équipements culturels, sportifs et scolaires et bénéficie d’un centre-ville attractif. En créant une dynamique économique et en développant son réseau de transport (future ligne du tramway AntonyClamart), Châtenay-Malabry évolue harmonieusement tout en préservant ses racines, conformément aux principes de son Agenda 21, reconnu par le label d’« Agenda local France ». Maire : Georges SIFFREDI Hôtel de Ville 32 814 habitants - 661 ha 26 rue du Docteur-le-Savoureux 92291 Châtenay-Malabry 01 46 83 46 83 www.chatenay-malabry.fr S ceaux L e Plessis-Robinson Médaillée d’or du concours européen 2005 des Villes fleuries, le Plessis-Robinson compte près d’un tiers de son territoire en espaces verts. Cette ville soigne son environnement et son cadre de vie. En 2008, elle a reçu le prix européen d’architecture Philippe Rotthier pour la plus belle renaissance d’un quartier de banlieue, puis en 2012, le prix européen d’urbanisme remis par le Comité des régions de l’Union européenne. Elle est aussi très active sur le plan économique, avec notamment le parc d’activités Noveos. Son « Cœur de ville » commerçant et sa nouvelle « Citéjardins », alliant espaces de promenade et architecture douce, en font une ville particulièrement attractive, qui accueille des équipements sportifs de qualité ainsi que le siège social et le centre d’entraînement du Racing rugby. Maire : Philippe PÉMEZEC Hôtel de Ville 28 324 habitants - 343 ha 3 place de la Mairie 92350 Le Plessis-Robinson 01 46 01 43 21 www.plessis-robinson.com Située à 5 km de la limite sud de Paris, Sceaux constitue pour sa population et ses visiteurs un territoire privilégié. Lieu de résidence apprécié par ses habitants, centre touristique et de loisirs fréquenté, ville commerçante, pôle scolaire et universitaire très important, Sceaux offre à sa population une qualité de vie reconnue, donnant à chacun les moyens de son développement personnel. La Ville entend promouvoir un développement maîtrisé de son territoire dans une démarche durable de solidarité, de diversité et de tolérance. Maire : Philippe LAURENT Hôtel de Ville 20 315 habitants - 360 ha 122 rue Houdan 92331 Sceaux 01 41 13 33 00 www.sceaux.fr 9 Élus et instances politiques La Communauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvre est un établissement public de coopération intercommunal (EPCI) dirigé par un Conseil communautaire, qui se compose de 3 instances : L e Président Réélu en 2014, Georges Siffredi, Maire de Châtenay-Malabry et Vice-Président du Conseil général des Hauts-de-Seine, préside l’agglomération depuis 2005. Il élabore et propose aux Vice-présidents les stratégies de fonctionnement et d'investissement. Il veille à la réalisation des projets et à la qualité des services proposés aux habitants des Hauts-de-Bièvre. L e Bureau communautaire Il se compose du Président et des Vice-présidents. Il représente le pouvoir exécutif de la Communauté d’agglomération. Il traite les dossiers dans les différents domaines de compétence, qui seront ensuite proposés à la délibération du Conseil communautaire. Chaque Vice-président dispose d’une délégation dans un domaine de compétence précis. Le Bureau communautaire se réunit une fois par mois environ. L e Conseil communautaire Le Conseil communautaire est l'organe délibérant de la Communauté d'agglomération. Il se compose de 53 conseillers communautaires. Il s'agit de conseillers municipaux élus au scrutin universel direct par fléchage. La représentation des communes est proportionnelle à leur population : Antony dispose de 18 sièges, Châtenay-Malabry de 9, Le Plessis-Robinson de 7, Bourg-la-Reine de 6, de Sceaux 6, Verrières-le-Buisson de 5 et Wissous de 2. Il se réunit au minimum chaque trimestre en séance publique dans l'une des 7 villes de l'agglomération à tour de rôle. Parallèlement, il existe 6 commissions thématiques, composées de 19 membres : Les finances ; Le logement, l’urbanisme et l’aménagement urbain ; La culture, le sport et la recherche ; Le développement économique ; Le développement durable, l’environnement, l'assainissement et les eaux pluviales ; La politique de la ville, le transport et l’eau potable ; Ces commissions échangent avant chaque conseil sur les actions de l’agglomération dans chacun des domaines. Leurs membres émettent un avis sur les projets de rapport et de délibération du Conseil. 10 En 2013, ont eu lieu : Zoom 6 Conseils communautaires 6 bureaux communautaires De plus : 132 délibérations ont été votées 89 décisions ont été prises par le Président par délégation L e Président et les Vice-présidents en 2014 Zoom Pour la première fois, conformément à la loi du 16 décembre 2010 sur la réforme des collectivités territoriales, organisée par la loi électorale du 17 mai 2013, les conseillers communautaires des Hauts-de-Bièvre ont été élus au suffrage universel direct par fléchage, en même temps que les conseillers municipaux, lors des élections des 23 et 30 mars 2014. L'installation du Conseil communautaire, qui s'est déroulée le 8 avril 2014 à l'Hôtel de Ville d'Antony, a vu la réélection de Georges Siffredi comme Président des Hauts-de-Bièvre. Georges SIFFREDI Président Maire de Châtenay-Malabry Vice-président du Conseil général des Hauts-de-Seine Jean-Yves SENANT 1er Vice-président chargé des finances Maire d’Antony Philippe PEMEZEC 2e Vice-président chargé du logement, de l’urbanisme et de l’aménagement urbain Maire du Plessis-Robinson Vice-président du Conseil général des Hauts-de-Seine Jean-Noël CHEVREAU 4e Vice-président chargé du développement économique Maire de Bourg-la-Reine Thomas JOLY 5e Vice-président chargé du développement durable, de l’environnement, de l'assainissement et des eaux pluviales Maire de Verrières-le-Buisson Conseiller général de l’Essonne Philippe LAURENT 3e Vice-président chargé de la culture, du sport et de la recherche Maire de Sceaux Jean-Paul MARTINERIE 6e Vice-président chargé de la politique de la ville, des transports et de l'eau potable 1er Adjoint au Maire de Châtenay-Malabry 11 L es conseillers communautaires délégués Benoît BLOT Délégué au traitement et à la collecte des déchets ménagers et assimilés Adjoint au Maire du Plessis-Robinson Philippe LOREC Délégué à l'emploi 1er adjoint au Maire de Bourg-la-Reine Elie DE SAINT-JORES Délégué aux relations avec les entreprises Adjoint au Maire de Châtenay-Malabry Caroline FOUCAULT Déléguée à l'accueil des gens du voyage 1er adjoint au Maire de Verrières-le-Buisson Bruno PHILIPPE Délégué à la résorption de l'habitat indigne Conseiller municipal de Sceaux Perrine PRECETTI Déléguée au réseau de bus Le Paladin Adjointe au Maire d'Antony L es conseillers communautaires Jean-Phillipe ALLARDI Adjoint au Maire Sceaux Philippe ANCELIN Véronique CHATEAU-GILLE Adjoint au Maire Verrières-le-Buisson Jean-Marc FEUILLADE Conseiller municipal Antony (opposition) 12 Adjoint au Maire Bourg-la-Reine Pascal COLIN Adjoint au Maire Antony Bernard FOISY Adjoint au Maire Le Plessis-Robinson Fatma BETOUATI Adjoint au Maire Antony Armelle COTTENCEAU Adjoint au Maire Antony Pénélope FRAISSINET Adjoint au Maire Châtenay-Malabry Chantal BRAULT 1er adjoint au Maire Sceaux Sylvie DELAUNE Conseiller municipal Châtenay-Malabry (opposition) Taousse GUILLARD Conseiller municipal délégué Châtenay-Malabry Étienne CHARRIEAU Adjoint au Maire Antony Gérard DOSSMANN Adjoint au Maire Verrières-le-Buisson Annie-Laure HAGEL Conseiller municipal Antony (opposition) Roselyne HOLUIGUELEROUGE Conseiller municipal Sceaux Jacques LEGRAND Adjoint au Maire Antony Pierre MEDAN Adjoint au Maire Antony Isabelle ROLLAND Maryse LANGLAIS Adjoint au Maire Bourg-la-Reine Anny LEON Conseillère municipale Antony Jean-Yves LE BOURHIS Nathalie LEANDRI 1er adjoint au Maire Antony (opposition) Conseiller municipal Antony (opposition) Sophie SANSY Adjoint au Maire Antony Philippe SERIN Jean Émile STEVENON Conseiller municipal Le Plessis-Robinson Adjoint au Maire Le Plessis-Robinson Jean-Pierre LETTRON Corinne MARE-DUGUER Philippe MARTIN Adjoint au Maire Le Plessis-Robinson Conseiller municipal Bourg-la-Reine (opposition) François MEUNIER Jean-Paul MORDEFROID Adjoint au Maire Antony Adjoint au Maire Antony Benjamin LANIER Conseiller municipal Sceaux Adjoint au Maire Verrières-le-Buisson Linda OWENS Adjoint au Maire Le Plessis-Robinson Adjoint au Maire Antony Marianne PIQUET-DUCOURNEAU Stéphanie SCHLIENGER Françoise SCHOELLER Adjoint au Maire Antony Martine THIERRY Adjoint au Maire Wissous Adjoint au Maire Bourg-la-Reine Richard TRINQUIER Maire Wissous Adjoint au Maire Châtenay-Malabry Carl SEGAUD Adjoint au Maire Châtenay-Malabry Irène TSILIKAS Adjoint au Maire Châtenay-Malabry 13 Les moyens humains et financiers L e budget Malgré la diminution des dotations de l'état (- 0,3 M€ de dotation générale de fonctionnement), la mise en place d'une péréquation défavorable à la Communauté d'agglomération (-0,835 M€), et le reversement au titre du Fonds National de Garantie des Ressources Individuelles (FNGIR), le budget 2013 des Hauts-de-Bièvre a été maîtrisé. Les bases fiscales sont restées dynamiques et les dépenses de fonctionnement ont été très strictement contenues. Elles n'ont augmenté que de 3% alors que les recettes de fonctionnement ont cru de plus de 5%. Recettes Dépenses Par ailleurs, la capacité d'autofinancement de la Communauté d'agglomération a augmenté en 2013 de 31% par rapport à 2012 pour atteindre 12,9M€ ; l'emprunt est passé de 27 à 31 M€, ce qui est extrêmement modéré vu la baisse des participation de l'état. Cette gestion rigoureuse menée en 2013 a permis à l'agglomération de continuer à financer les importants projets et investissements en cours, tels que la construction du conservatoire à Verrières-le-Buisson, la création d'un théâtre au Plessis-Robinson, d'un nouveau théâtre et d'une nouvelle piscine à Antony. Fonctionnement Investissement 121 580 116,61 € 109 019 943,89 € 15 952 666,19 € 19 058 749,49 € L es recettes En 2013, les recettes de fonctionnement de la Communauté d’agglomération se composent essentiellement de contributions directes et de dotation de l’État. Les contributions directes correspondent à la taxe d’habitation, la taxe foncière sur les propriétés bâties, la taxe foncière sur les propriétés non bâties, la cotisation foncière sur les entreprises, la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, l’impôt forfaitaire sur les entreprises de réseaux et la taxe sur les surfaces commerciales. Les dotations de l’État correspondent à la Dotation Globale de Fonctionnement, composée de deux dotations : la dotation de compensation et la dotation d’intercommunalité. La première pérennise le montant de la part salaires de la taxe professionnelle supprimée entre 1999 et 2003. La seconde effectue une péréquation en privilégiant principalement les communautés à fort degré d’intégration de compétences. En 2013, les recettes de fonctionnement se sont élevées à 121 580 116,61 €, soit une progression de 5 % par rapport à 2012. Cette progression s’explique par la bonne dynamique des bases professionnelles de l'agglomération, mais est impactée par une forte baisse des dotations de l’État (300 K€). 14 L es dépenses Les reversements L’attribution de compensation : 26 222 896,06 € Chaque commune se voit reverser l’intégralité du montant de la taxe professionnelle qu’elle touchait l’année précédant son adhésion à la Communauté d’agglomération, minoré du coût des compétences transférées. L'attribution de compensation a augmenté de 237 211,67 € du fait de la remunicipalisation de l'école de musique et de danse du Plessis-Robinson intervenue le 1er juillet 2013. Cette hausse est compensée par la suppression des dépenses liées aux fonctions de cette structure. La dotation de solidarité communautaire (DSC) : 5 511 449 € La DSC est une dotation volontairement versée aux communes par l’agglomération. Son montant est figé pour compenser la suppression de la taxe professionnelle. Le fonds de concours : 1 038 771,78 € Il est versé par l’agglomération pour soutenir les projets communaux dans leurs investissements. Il s’accompagne d’une autorisation de programme de 6 200 000 € pour l’ensemble du territoire. Le fond de péréquation des ressources Intercommunales et Communales (FPIC) : 835 533 € Le FPIC consiste à prélever une partie des ressources de certaines intercommunalités et communes pour la reverser à des intercommunalités et communes moins favorisées. La loi de finances de 2012 prévoit une montée en charge progressive pour atteindre, à partir de 2016, 2 % des ressources fiscales communales et intercommunales, soit plus d’1 M€. Sont contributeurs au FPIC, les ensembles intercommunaux dont le potentiel financier agrégé par habitant est supérieur à 0,9 fois le potentiel financier agrégé par habitant moyen constaté au niveau national. La Communauté d’agglomération a choisi un mode de répartition dérogatoire du FPIC. En 2013, elle a pris en charge 33 % de la charge pesant sur le territoire (835 K€ sur 2,459 M€). En effet, les textes prévoient notamment qu’elle prenne à compter de 2013 la part de Fonds de Solidarité des Communes de la Région Ile-de-France due par les villes membres pour éviter que celles-ci ne soient doublement prélevées. Les dépenses de fonctionnement En 2013, les principales dépenses de fonctionnement se composent pour 33 % des charges liées à la péréquation. La péréquation étant composée pour la Communauté d’agglomération du FPIC et du FNGIR. Le FNGIR est un fonds de compensation qui est alimenté par un prélèvement sur les collectivités qui ont vu leurs ressources augmenter suite à la réforme de la taxe professionnelle pour compenser les pertes subies par les autres collectivités. La culture (théâtres, écoles de musique et de danse communautaires) mobilise 14 % des ressources de l’agglomération après la collecte et le traitement des déchets (24 %). Charges financières 1% Transports 3% Péréquation 42% Péréquation 33% Ordures ménagères Environnement 24% Sport 4% Service communs 15% Dév. économique Emploi 1% Eaux pluviales 2% Lutte incendie 3% Ecoles et conservatoires de musique 10% Théâtres 4% 15 Les dépenses d’investissement Le montant total alloué en 2013 à l’investissement s’élève à 19 M€. L’essentiel des investissements a été consacré à la réhabilitation des réseaux d’eaux pluviales, à la réhabilitation et à l’extension de la piscine des Blagis à Sceaux, à la construction du nouveau théâtre du Plessis-Robinson, ainsi qu’à l’amélioration des infrastructures culturelles et sportives. Par ailleurs, 11,8 M€ (contre 12,1 M€ en 2012) ont été consacrés, sur le budget annexe assainissement, au financement des réhabilitations de canalisations d’eaux usées. Sport 1% Charges financières 10% Transports 3% Bâtiment 42% Ordures ménagères Environnement 7% Eaux pluviales 20% Dév. économique Emploi 1% Habitat Logement 6% Service communs 6% Ecoles et conservatoires de musique 1% Lutte incendie 3% L es ressources humaines L’année 2013 a été consacrée à la consolidation de la mise en œuvre de l’entretien professionnel et de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences. Elle a également été consacrée à une étude concernant l’harmonisation des conditions de travail, menée en concertation avec les agents et les partenaires sociaux. L’élaboration du document unique en concertation avec le centre de gestion a également été un chantier important en 2013. Il se poursuivra en 2014. Siège de la Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre situé à Châtenay-Malabry Une politique très volontariste concernant la formation des agents a permis de poursuivre une formation répondant à un plan de formation dynamique (162 agents ont participé à des journées de formation en 2013, pour un total de 669 de jours de formation pour l’ensemble des personnels). Enfin, au 31 décembre 2013, 380 agents occupant des postes permanents à la Communauté d'agglomération ont été comptabilisés, la filière culturelle (professeurs et personnels des conservatoires et des théâtres) représentant la part la plus importante du personnel (60%). 16 Économie et emploi Favoriser les réseaux, appuyer les nouvelles implantations d’entreprises, développer l’offre foncière et immobilière, soutenir les projets innovants, l’emploi et la formation… La Communauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvre s’est attachée en 2013 à soutenir le dynamisme du territoire, en apportant une aide concrète aux entreprises, aux demandeurs d’emploi et aux salariés. Accompagner le développement des entreprises L'adoption d'une stratégie de développement économique En raison de la nouvelle fiscalité en vigueur, suite à la suppression de la taxe professionnelle, l’agglomération a lancé une réflexion pour attirer des entreprises du tertiaire, fortes productrices de valeur ajoutée, créatrices de dynamisme et sources de recettes fiscales importantes. des grandes opérations d’aménagement afin de mieux promouvoir les atouts du territoire ; Conforter les spécificités du territoire en développant l’innovation territoriale ; Renforcer le rôle d’animation. En 2013, un plan d'action a été élaboré autour de 3 principaux objectifs : Accompagner grâce au marketing et à la communication Le premier axe relatif à la promotion et à la prospection a été jugé prioritaire. Actions de promotion du territoire Tout au long de l’année, la Communauté d’agglomération part à la rencontre des entrepreneurs du territoire : Lors de visites d’entreprises, pour mieux appréhender les activités et proposer des solutions adaptées aux problématiques qu’elles rencontrent ; Lors des « Petits déjeuners de l’Économie » ou de la manifestation « Entreprises à la rencontre de vos voisins », qui favorisent les réseaux et permettent de développer les collaborations entre entreprises locales ; Dans le cadre d’actions menées en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie des Hauts-de-Seine (CCI92), comme le dispositif PLATO, qui consiste au coaching de PME par des cadres de grands groupes, ou les « Rendez-vous de l’innovation ». « Entreprises à la rencontre de vos voisins » à Verrières-le-Buisson En 2013, deux nouvelles rencontres ont vu le jour : « Le Business Tour », un parcours qui propose de découvrir les secteurs économiques majeurs du territoire et qui met en valeur ses principaux atouts ; « Les Rendez-vous de l'immobilier d'entreprise » qui proposent aux acteurs de l'immobilier d'entreprise de découvrir l'offre immobilière des Hauts-de-Bièvre, les atouts du territoire, la stratégie ainsi que les projets d'aménagement et d'infrastructures. En 2013 : « Les Rendez-vous de l'immobilier d'entreprises » à Châtenay-Malabry 18 Zoom 5 Petits déjeuners de l’économie ont été organisés, rassemblant 40 à 70 dirigeants d’entreprises ; Plus de 120 dirigeants d’entreprises ont été réunis lors d’Entreprises à la rencontre de vos voisins 2 réunions de travail avec les clubs d'entreprises et 3 dîners interclubs ont été organisés ; 50 professionnels de l'immobilier ont été réunis pendant les Rendez-vous de l'immobilier d'entreprises ; 30 responsables d'entreprises issus du Club d'entreprises du Grand Paris ont participé au Business Tour. Développer l'offre foncière La bourse aux locaux En partenariat avec l’ensemble des commercialisateurs intervenant sur son territoire, la Communauté d’agglomération tient à jour une bourse des locaux disponibles. Cet outil, qui intègre depuis 2011 une cartographie des disponibilités grâce au système d’information géographique (SIG), permet aux entreprises ou créateurs d’entreprises d’identifier les bureaux, locaux d’activités ou entrepôts disponibles dans les sept communes de l’agglomération. Scannez avec votre smartphone Elle est accessible sur le site Internet des Hauts-de-Bièvre (www.agglohautsdebievre.fr). L'aménagement de nouvelles Zones d'Activités Concertées (ZAC) La Communauté d’agglomération assure l’aménagement de la ZAC du Haut-de-Wissous, notamment la ZAC du Haut-deWissous 2 de 35 hectares. 150 000 m² de SHON sont à développer dans les activités de la logistique, de messagerie, et de services associés à des activités, avec un projet d’hôtel pour la clientèle business des entreprises locales. En 2013, le Programme d'Équipements Publics (PEP) a été approuvé. Des études relatives à l'archéologie préventives ont également été menées. Parallèlement, l’aménageur a poursuivi en 2013 l’acquisition des dernières parcelles nécessaires à la réalisation du projet. Des études complémentaires ont été menées pour affiner les projets d’aménagement des espaces publics qui seront réalisés par l’aménageur pour être rétrocédés à la Communauté d’agglomération. L'aide à la commercialisation La Communauté d'agglomération accompagne la commercialisation des dernières possibilités sur la ZAC du Haut-de-Wissous. Tous les terrains ont trouvé preneurs. Le chantier de l'entreprise C Froid s'est achevé fin 2012. Le Groupe Olano, installé en 2011, a décidé en 2013 d'étendre son bâtiment pour atteindre 8 500 m² de surface plancher. Le Groupe Legendre a poursuivi quant à lui la construction de 2 500 m² de bureaux en bordure de l'autoroute A6 et plus de 9 600 m² d'activités. Projet d’aménagement de la ZAC du Haut-de-Wissous 2 F avoriser l'innovation et la création d'entreprises La Communauté d'agglomération a continué en 2013 à soutenir la création d’entreprises via l’association la Maison des Entreprises et de l’Emploi des Hauts-de-Bièvre (MDEE). Cette dernière propose en effet aux créateurs d’entreprises des conseils personnalisés pour mener à bien leur projet : Elle réalise un premier diagnostic des projets des créateurs, les conseille puis les oriente vers les structures adaptées pour des demandes de formation et de financement ; Elle organise des ateliers thématiques, des sessions d’information, tels que les ateliers de sensibilisation à la création d’entreprises conjointement animés par la MDEE et Pôle Emploi pour informer sur les étapes, les aides, les points de vigilance et l’organisation d’un projet de création ; les Matinales des Hauts-de-Bièvre pour se forger un réseau ; les journées Top Départ Entreprises pour rencontrer des professionnels du secteur (expert-comptable, avocat, conseiller en communication…). La Communauté d'agglomération a également poursuivi son soutien financier à l’incubateur de l’École Centrale Paris qui héberge une quinzaine d’entreprises innovantes en développement, ainsi qu’à l’association Hauts-de-Seine Initiative (HDSI), qui octroie aux créateurs d'entreprises des prêts d'honneur et/ou des garanties bancaires, leur permettant de lever les fonds nécessaires au démarrage de leur activité. En 2013 : Zoom 17 projets ont été soutenus dans le cadre du partenariat Hauts-de-Seine Initiative ; Près de 255 porteurs de projets ont été accueillis par la MDEE (+ 2,3% par rapport à 2012) ; Près de 650 personnes ont participé aux sessions d’information. 19 Soutenir l’emploi E mploi Hauts-de-Bièvre Cette structure, située au 42 avenue Aristide Briand à Antony, regroupe sur un même site la Maison des Entreprises et de l’Emploi, Pôle Emploi, la Mission locale et l’Espace Insertion des Hauts-de-Seine et fonctionne comme un guichet unique avec un accueil commun. Cet accueil permet de mettre facilement en relation les entreprises avec les demandeurs d’emploi : 1- Les besoins des entreprises sont recueillis à l’accueil par l’un des interlocuteurs du site ; 2- Un interlocuteur unique est désigné parmi les services de la structure ; 3- Les candidats dotés des compétences requises sont sélectionnés ; 4- Une pré-sélection est effectuée par les organismes dédiés ; 5- Des sessions de recrutement sont organisées ; 6- Avant l’embauche, plusieurs dispositifs pour finaliser le recrutement sont mobilisés (formation, financement…) ; 7- Un suivi du candidat est opéré dans l’entreprise, en lien avec le recruteur. Pôle Emploi : Pôle Emploi local accompagne les demandeurs d’emploi indemnisés ou non, démarche les employeurs pour analyser leurs besoins en recrutement et propose des candidats Pôle Emploi Services Spécialisés suit les demandeurs d’emploi n’ayant pas besoin de formation, les salariés licenciés économique, et aide à l’orientation et aux choix de la formation Pôle Emploi Cadres, pour le retour à l’emploi des cadres L’Espace Insertion : il accompagne les bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA) et participe à renforcer les dynamiques de proximité autour de l’insertion. La MDEE : elle gère la Mission locale et coordonne l'ensemble des actions et services d'Emploi Hauts-de-Bièvre. L a Maison des Entreprises et de l’Emploi (MDEE) La Maison des Entreprises et de l'Emploi (MDEE) met en œuvre une gamme complète et gratuite de services et conseils pour les entreprises et les demandeurs d'emploi : Dans le cadre de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Territorialisées, elle aide les entreprises dans la gestion de leur RH. Elle réalise aussi des sessions de recrutements pour trouver les candidats répondant à leur besoin. Elle développe les partenariats et les permanences dans ses locaux (UNIRH 92, Cap Emploi 92, associations FARAIDE, ANTRAIDE, DYNAMIQUE EMBAUCHE etc.) ainsi que les parrainages. Elle accompagne les demandeurs d’emploi dans leur recherche par des ateliers (aide à la rédaction de CV, lettre de motivation, ateliers informatiques). Elle réalise les bilans de compétences. Elle mène des sessions de recrutement et de formation. Elle s’occupe aussi de publics plus spécifiques dans le secteur des services à la personne par exemple, avec la plateforme dédiée qu’elle a créée, ou encore les publics discriminés, les seniors et les jeunes diplômés, notamment via le dispositif « Nos quartiers ont des talents ». Elle coordonne les actions de la Mission locale et de l'Espace Insertion. 20 La Mission locale : fusionnée avec la MDEE, elle accompagne les jeunes de 16/25 ans déscolarisés ou en voie de déscolarisations, souvent issus de quartiers prioritaires, au retour à l’emploi ou à la formation. Elle les aide dans certaines démarches d’accès à la formation, la santé, le logement, la citoyenneté, aux droits etc. Le Centre ressources : cet espace de 150 m² situé au sein de la MDEE en accès libre au rez-de-chaussée du site se compose d’un centre documentaire (informations sur l’orientation, la formation, la création d’entreprise accès à la presse locale et spécialisée), d’une cyber-base de 16 ordinateurs (avec scanner, imprimantes, Internet gratuit), et un animateur dédié, ainsi qu'un point d'information et des postes téléphoniques en accès libre. Chaque jour, près de 300 personnes fréquentent le centre. Zoom En 2013 : 32 embauches ont été réalisées par 16 entreprises en contact avec la MDEE ; 1 722 jeunes ont contacté la Mission Locale. 40% d'entre eux ont trouvé un emploi ou une formation ; 2 592 allocataires du RSA ont été suivis par l’Espace Insertion. 48% d'entre eux ont retrouvé un emploi ou une formation ; 55 jeunes inscrits au dispositif « Nos quartiers ont des talents ». Transports et infrastructures Le réseau de bus Le Paladin, le covoiturage et le soutien aux grands projets d’infrastructures menés sur le territoire sont les principaux moyens mobilisés par la Communauté d’agglomération des Hauts-deBièvre pour répondre aux besoins de déplacements des habitants et des salariés du territoire. Les projets sont menés en harmonie avec le cadre de vie et dans le respect de l’environnement, conformément à son Plan Local de Déplacements (PLD). Améliorer le réseau Le Paladin Créé en 2006 pour désenclaver certains quartiers et secteurs jusque-là jamais desservis, et ainsi mieux répondre aux besoins quotidiens des habitants et des salariés du territoire en matière de déplacements, le réseau Le Paladin fait régulièrement l'objet d'évolutions. Un réseau en constante évolution En 2013, le parcours de la ligne 1 a été modifié pour relier les quartiers d’habitation de Wissous à la gare RER d’Antony. Les habitants du centre-ville, du secteur de la Poste, de SaintEloi et des Vergers /Bois Charlet bénéficient désormais d’une desserte pour rejoindre le collège et le Lycée Descartes, l’Hôpital Privé d’Antony et la gare RER. La ligne, rebaptisée « Wissous Concorde/Antony RER », fonctionne toute la semaine de 6h à 20h30 avec une fréquence adaptée aux heures de pointe. La fréquence de la ligne 2 « Antony RER – Massy ZAC du Moulin » a également été augmentée aux heures de pointe pour faire face à la surcharge saisonnière. Un avenant à la convention partenariale a été passé en septembre 2013 pour prendre en compte ces changements. Ces adaptations ont porté leur fruit, puisque les comptages de l'année font état d’environ 55 000 voyages / semaine et 9 600 voyages / jour moyen de semaine, soit une progression d’environ 6% par rapport à 2012. Un parc de véhicules renouvellé et accessible Les bus du réseau font aussi l'objet d'amélioration. En 2013, 5 nouveaux bus ont été achetés en renouvellement du parc existant. Ces acquisitions ont permis de porter à 100% le taux d’accessibilité du parc de véhicules. Chaque bus est en effet équipé de rampes d’accès UFR, d’emplacements réservés aux personnes à mobilité réduite et de systèmes d’annonce sonores et visuelles d’information sur les arrêts desservis. Chiffres clés 40 véhicules 16 lignes commerciales 72 conducteurs 350 arrêts 1 135 000 kilomètres parcourus / an en moyenne Développer le covoiturage Après la mise en place du site de covoiturage (covoiturage.agglo-hautsdebievre.fr) en 2010, l'agglomération a poursuivi en 2013 des actions de communication sur ce mode de déplacements pratique et écologique en direction de certaines entreprises et zones d’activités : le parc d’Affaires Novéos, certaines entreprises d’Antonypole et des Hauts-de-Wissous. Scannez avec votre smartphone Soutenir les grands projets En 2013, l’agglomération a poursuivi son soutien aux projets d’infrastructures qui participent à améliorer l'accessibilité de son territoire, tels que les demi- échangeurs autoroutiers sur l’A86 à hauteur de la RD63 à Verrières-leBuisson / Châtenay-Malabry et de la Boursidière au PlessisRobinson. Ces derniers vont permettre de faciliter l’accès aux pôles d’activités, de réduire la circulation et de faciliter l’implantation du tramway Antony-Clamart. Les travaux du demi-échangeur sur la RD63 ont démarré fin 2012 pour une mise en service au printemps 2014. Quant à l’échangeur de la Boursidière, l’enquête publique s’est déroulée de novembre 2012 à janvier 2013. Le projet a été déclaré d'utilité publique le 10 décembre 2013 par arrêté du préfet. La maîtrise d'ouvrage du projet a été transférée au Conseil Général des Hauts-de-Seine (CG92). Les études se poursuivent avant le démarrage des travaux, pour une mise en service attendue en 2018. 22 En outre, la Communauté d’agglomération a participé activement aux études pour le tramway AntonyClamart, pilotées par le STIF et le CG92. La concertation préalable a eu lieu de janvier à mars 2013. Elle a démontré le grand intérêt des habitants pour ce projet de tramway. La maîtrise d’ouvrage des études préalables a été transférée au CG92. Les études ont redémarré en vue de la constitution du dossier d’enquête publique. La Communauté d’agglomération a également participé activement aux études de restructuration des lignes de bus en lien avec la mise en service du tramway T6 Châtillon Montrouge-Vélizy-Viroflay. La maîtrise d’ouvrage des études préalables a été transférée au CG92. Habitat L’année 2013 a été consacrée à la poursuite de la mise en œuvre des actions du Programme Local de l’Habitat (PLH), dont les objectifs sont de renforcer la production de logements sociaux, d'améliorer le parc de logements et de répondre aux besoins des populations spécifiques. Le Conseil communautaire a décidé en décembre 2012 d’engager l’élaboration du PLH pour la période 2015-2020. A ce titre, le diagnostic a été réalisé en 2013. Celui-ci révèle que sur un objectif de 4 600 logements fixé sur 2008-2013, 4 724 logements (privés et sociaux confondus) ont été réalisés. L’agglomération a ainsi atteint l’ensemble des objectifs fixé dans son PLH en seulement 5 ans. Renforcer la production de logements sociaux A vec le dispositif d’aides à la pierre En complémentarité et en cohérence avec les aides versées par d’autres financeurs, notamment le Conseil général des Hauts-de-Seine, l’agglomération soutient les projets de construction et d’acquisition-amélioration de logements locatifs sociaux sur son territoire. Elle délivre des aides financières, cumulables avec celles d’autres financeurs, qui participent à l’équilibre financier des opérations (jusqu’à 6 000 € par logement), et favorisent les opérations présentant des plus-values qualitatives conformes aux orientations du PLH (jusqu’à 3 000 € par logement), comme la qualité environnementale, l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite, la superficie des logements ou des logements très sociaux. Zoom En 2013, 436 000 € ont été versés pour financer 2 opérations de construction de 78 logements au total (Wissous et Bourgla-Reine). E n partenariat avec les organismes de logements sociaux La Communauté d’agglomération entretient des relations étroites avec les bailleurs sociaux de son territoire. Cela lui permet de disposer d’une connaissance fine du parc social, de prendre part à leur stratégie patrimoniale et locative et d’appuyer certaines opérations. Elle est ainsi associée à l’élaboration des Conventions d’Utilité Sociale (CUS) des organismes d’habitat à loyer modéré (HLM) disposant de patrimoine sur le territoire. Elle est également actionnaire de 10 sociétés anonymes d’HLM* et administrateur pour 6 d’entre-elles** et participe aux travaux d’autres organismes, comme l’OPH des Hauts- de-Seine, Antony Habitat, la SEMIDEP, Sceaux Habitat, Bourg-la-Reine Habitat et OSICA, qu’elle tient informés de ses attentes dans le cadre de CUS. *Le logement Francilien, France Habitation, Emmaüs Habitat**, Efidis, Sogemac Habitat**, Immobilière 3F**, Résidence Le Logement des Fonctionnaires**, Pierre et Lumières**, Toit et Joie** et la Résidence des élèves de l’École Centrale** Améliorer le parc de logements L es aides financières des Hauts-de-Bièvre La Communauté d’agglomération a mis en place son propre dispositif d'aides à l'amélioration de l'habitat privé à destination des particuliers. convention avec l’ANAH ; L’adaptation d’un logement, suite à une perte d’autonomie ou d’un handicap. Opérationnel depuis 2010, il prévoit la possibilité d'octroi d'une aide financière en cas de réalisation de travaux sur les thématiques suivantes : La sécurité et la santé des habitants, notamment dans le cadre de traitement de situation d’insalubrité ou de péril ; La remise sur le marché d’un logement vacant ; La pratique de loyers encadrés, faisant l’objet d’une Ces aides financières s’élèvent de 10% à 20% des travaux et peuvent atteindre entre 2 000 € et 4 000 €. Les logements concernés doivent être achevés depuis au moins 15 ans (sauf pour les travaux d'adaptation et de mise en accessibilité). Les aides portent uniquement sur les travaux réalisés sur les parties privatives et ne sont pas soumises à plafond de ressources du demandeur. U ne assistante technique et des conseils Par le biais de l'Espace Info Energie et Habitat (EIEH) et l'association Pact, la Communauté d'agglomération apporte conseil et assistance technique aux particuliers ayant un projet d'amélioration de leur logement. L'EIEH aide à définir les projets, prépare les dossiers de demande de subventions, prêts ou préfinancement (notamment l'ANAH) et s'assure de la bonne réalisation des travaux. L'agglomération vieille quant à elle à la réalisation des objectifs et finance une partie des frais de dossiers. Elle met de plus à disposition du Pact un fonds de roulement qui lui permet d’avancer les frais de certains travaux urgents. 24 L'EIEH conseille également les particuliers pour les aider à réduire leur consommation d'énergie et à s'équiper en équipements durables (lire p.27). A ctions de résorption de l'habitat indigne Chargée du traitement des plaintes en matière d'hygiène et de salubrité de logements (individuels ou collectifs, privés ou sociaux, dont le propriétaire est le bailleur ou l'occupant), la Communauté d'agglomération missionne un technicien spécialisé pour constater l'état d'insalubrité du logement et proposer ses solutions. Le technicien suit également les procédures liées et met en œuvre les actions de prévention et d'informations nécessaires. En 2013 : Zoom 79 nouveaux dossiers ont été ouverts ; 291 dossiers ont été traités. Ils concernaient le plus souvent des problèmes de ventilation et d'humidité. Améliorer les conditions de vie des populations spécifiques L es gens du voyage L'agglomération assure l'entretien de l'aire d'accueil Tikno Pani à Verrières-le-Buisson. Elle y améliore les conditions de vie. Elle a ainsi agrandi les locaux communs et mis aux normes les installations. Elle délivre également une aide financière à l'association départementale « Les Gens du voyage de l'Essonne » pour assurer l'accompagnement social des habitants. Fin 2013, un nouveau marché relatif à la gestion et à l’entretien de l’aire a été lancé. La société VAGO a été retenue à compter du 1er janvier 2014 pour une durée d’un an, renouvelable 2 fois par période d’une année. L es étudiants La Communauté d’agglomération est gestionnaire de deux résidences universitaires : la résidence Vincent Fayo à ChâtenayMalabry (605 logements), et la résidence Jean-Zay à Antony (2 049 logements). Elle agit en concordance avec le département des Hauts-de-Seine, fortement engagé dans le domaine du logement étudiant par le biais d’une convention cadre signée avec l’État en 2008. En juin 2013, un nouvel accord signé avec l’État, le Conseil Général des Hauts-de-Seine, la ville d’Antony donne un nouvel élan à ce programme de requalification, notamment au projet de réhabilitation de la résidence Jean-Zay à Antony. Celuici fixe des objectifs encore plus ambitieux que ceux du protocole de 2008 et prévoit notamment la construction pour la période 2013-2016 non plus de 3 000 logements mais 4 200 sur l’ensemble du département, en plus des 1 080 logements qui seront reconstruits sur le site de la résidence Jean Zay. Concernant la résidence universitaire Jean-Zay, la Communauté d’agglomération, propriétaire, a mené les études nécessaires à la réhabilitation du bâtiment A de la résidence, qui a été confiée aux Ateliers de l’architecte Jean Nouvel. Le projet prévoit la construction de 316 logements. Les chambres vétustes de 9 m² sans aucun équipement vont laisser place à des logements neufs de 16 m² à 54 m², équipés d’une kitchenette et d’une salle d’eau, pour un loyer modéré. Le bâtiment bénéficiera d'une grande salle de restauration, de salles de détente et de salles de travail. Ces nouveaux logements s'inscriront dans un nouveau quartier mixte composé de logements, commerces et équipements publics, le tout inscrit dans une démarche environnementale. Une enquête publique a par ailleurs été menée en automne 2011. Le démarrage des travaux est prévu à l'automne 2014. Projet de réhabilitation du bâtiment A - Ateliers Jean Nouvel 25 Développement durable L’année 2013 a constitué la troisième et dernière année de mise en œuvre de l’Agenda 21 triennal de la Communauté d'agglomération. Elle a ainsi été consacrée à la poursuite des actions entreprises. Le Conseil local de l’Agenda 21, rassemblant associations du territoire et partenaires pour le suivi de ce plan d’actions, a été réuni en juin 2014. Par ailleurs, des rencontres entre les élus municipaux chargés du développement durable et entre services responsables du développement durable ont été organisées en mai et novembre 2013, autour d’un échange de bonnes pratiques. Conseiller et informer gratuitement en matière d’énergie et d’habitat L’ Espace Info Énergie et Habitat des Hauts-de-Bièvre (EIEH) Créé en octobre 2011, l’EIEH a pour vocation de sensibiliser, d’informer et de conseiller gratuitement et de façon personnalisée les habitants et professionnels (les artisans, commerçants et PME) sur les problématiques liées aux économies d’énergie et à l’habitat (que ce soit en matière de rénovation, de construction, de gestion de l’énergie, de l’eau), et les aides financières mobilisables. Des permanences pour rencontrer le conseiller ont été mises en place deux fois par mois dans chaque ville des Hauts-de-Bièvre, ainsi qu’au siège situé à Verrières-le-Buisson. L’année 2013 a vu la consolidation de l'EIEH dans son rôle de conseil. Il a également joué un rôle important pour la communication aux usagers des résultats de la thermographie aérienne. Il a aussi été consulté pour le suivi de l’isolation du logement (murs, toitures), sur les questions de financements, sur l’isolation des vitrages, et enfin sur le thème des énergies renouvelables (solaire, chauffage bois, pompes à chaleur). Zoom En 2013, on dénombre : 605 contacts ; 142 permanences et 479 personnes reçues ; 350 personnes sensibilisées lors des manifestations des villes dédiées au développement durable. Par rapport à 2012, ces chiffres ont été multipliés par 5, notamment en raison de la restitution au public des résultats de la thermographie. N°Vert 0 800 006 075 [email protected] Scannez avec votre smartphone Encourager le recours aux installations durables et économes en énergie L a thermographie aérienne La thermographie aérienne infrarouge permet de déterminer sur un territoire donné, pour chaque bâtiment public ou privé, le niveau de déperditions de chaleur par la toiture, sachant que ces dernières peuvent atteindre jusqu’à 30% des déperditions totales. Thermographie aérienne du territoire En mars 2013, le survol aérien du territoire permettant l’enregistrement des données a été réalisé (en semaine, hors vacances scolaires, et entre 23h et 1h du matin du fait des limitations de survol imposées par la proximité de l’aéroport de Paris-Orly). Les données ont ensuite été analysées et restituées sous forme cartographique, intégrées au SIG de la Communauté d'agglomération. Lors de la Fête de la Science à Antony, les 12 et 13 octobre 2013, 153 personnes ont pu bénéficier des résultats de la thermographie de leur toiture, accompagnés des explications des ingénieurs thermiciens du Laboratoire National de Métrologique et d’Essais, avec l’appui des conseillers de l’Espace Info Energie ; Lors de 3 conférences pour les copropriétaires, à Bourgla-Reine, Sceaux et au Plessis-Robinson (60 participants au total) ; Lors d’une conférence sur les éco gestes en lien avec les économies d’énergie à Bourg-la-Reine pour le grand public (30 participants). De plus, les agents des communes et de la Communauté d’agglomération ont été sensibilisés, lors de séances de « formation-action », afin qu’ils soient autonomes, à terme, dans l’utilisation des résultats de la thermographie aérienne. Les résultats ont été mis à disposition des habitants à partir du 1er octobre 2013 : Dans le cadre des permanences de l’Espace Info Energie et Habitat, avec un conseiller spécialisé susceptible d’informer sur les aides financières possibles pour tous travaux d’économies d’énergie ; 27 Fête de la Science à Antony L es aides financières des Hauts-de-Bièvre L’agglomération attribue depuis 2008 des aides financières aux particuliers afin d’encourager l’utilisation de panneaux photovoltaïques, de chauffe-eau solaires, de systèmes de récupération et/ou de rétention des eaux de pluie, et de dispositif de mises en conformité des réseaux d’eaux pluviales et d’eaux usées. Cumulées avec celles d’autres financeurs (l’ANAH, la Région, l’ADEME…), ces aides permettent de réaliser jusqu’à 50% d’économies. Comme en 2012, aucune aide n’a été sollicitée en 2013 pour l’installation de panneaux solaires photovoltaïques, en raison de la forte baisse du tarif de rachat de l’électricité issue de l’énergie photovoltaïque et d’une incertitude durable quant à son évolution. L'agglomération attribue également des aides financières pour l'acquisition de composteurs (lire p.31). Zoom En 2013 : 16 aides ont été accordées pour un montant total de 13 824 €. Préserver l’environnement et le cadre de vie L' engagement dans un plan climat-énergie territorial L’agglomération a poursuivi en 2013 la réalisation du Plan Climat-Énergie Territorial (PCET), qui vise à lutter contre le changement climatique, en diminuant les émissions de gaz à effet de serre, et en réduisant la vulnérabilité du territoire face à ces changements. L’ensemble des acteurs du territoire (économiques, institutionnels, associatifs…) sont mobilisés. En septembre 2013, la prestation, selon les règles de la commande publique, a été attribuée au bureau d’études Climat Mundi, connu pour ses références en matière de stratégie carbone auprès des entreprises et des collectivités locales. Ce dernier s’est engagé dans la phase de diagnostic en réalisant le Bilan carbone Territoire (bâtiments, déplacements, activités...) et le Bilan Carbone Patrimoine et services. Ce diagnostic va permettre de définir un plan d’action sur 5 ans, avec les outils nécessaires à sa mise en œuvre. L'agglomération évalue aussi son impact, tant au niveau de ses services que de ses actions. É laboration d’un plan de prévention du bruit de l’environnement (PPBE) Le PPBE est un ensemble d’actions qui permet de prévenir les effets du bruit, de réduire les nuisances sonores dans les zones fortement exposées et de protéger les zones calmes. En 2013, la mise à jour de la cartographie a été réalisée, ainsi que l’étude qui a permis d’identifier et de hiérarchiser 10 zones, pressenties comme zones à enjeux. Cette étude a été accompagnée de mesures acoustiques complémentaires afin de consolider le choix des zones à enjeux. De plus, une enquête auprès des gestionnaires d’infrastructures bruyantes (routes, voies ferrées, aéroports, Installations Classées pour la Protection de l’Environnement) a recensé les informations disponibles sur leur gestion et sur leur évolution à court terme. L’étude a montré que la circulation routière (sur certaines voies) et autoroutière s’avère le plus impactant pour la population, en matière de dépassement de seuils de niveaux sonores. 28 Une réunion avec les services du Conseil Général des Hautsde-Seine, gestionnaire de certaines de ces infrastructures, a donné lieu à un premier échange, le but étant de partager l’information sur l’avancement des PPBE des deux collectivités locales et de gérer au mieux les plaintes des riverains. Par ailleurs, une enquête auprès des communes membres a permis de recueillir leur avis au sujet de la hiérarchisation des zones à enjeux et sur le choix des zones de calme. Mesures du sources de bruit Sensibiliser le public et sauvegarder le patrimoine D écouverte du patrimoine naturel Sensibiliser le jeune public Sensibiliser les enfants aux questions environnementales est un levier essentiel pour favoriser l’émergence d’une culture de développement durable et pour former les « écocitoyens » de demain. C'est dans cette optique que l'agglomération anime depuis 7 ans des ateliers thématiques au sein de classes élémentaires volontaires du territoire, à raison de 4 séances annuelles par classe. Pour la deuxième fois consécutive, les ateliers se sont adressés à des enfants handicapés de l'EMPRO de Bourg-laReine, institut d'éducation spécialisée. Sensibiliser le grand public L'agglomération sensibilise également le grand public lors des sorties nature, visites gratuites guidées par un animateur du Centre Ornithologique d’Île-de-France (CORIF). Elles sont organisées sur 3 sites, l’espace naturel des Godets, la réserve naturelle régionale de la Bièvre et le Parc de Sceaux. Les sorties « spéciales familles », inaugurées en 2012 sur la Coulée verte des Godets, ont été reconduites en 2013 avec deux visites guidées (en avril et en octobre). Suite au succès rencontré l’année précédente, une découverte des espèces botaniques, outre celle de l’avifaune, a été à nouveau proposée. Zoom En 2013 : 61 classes, soit 1 468 enfants ont été sensibilisés ; 347 personnes ont participé aux sorties nature. Sauvegarde du patrimoine naturel Plusieurs actions ont été mises en œuvre dans les espaces naturels* gérés par l’agglomération, notamment la protection de l’avifaune du territoire. La présence d’une population d’oiseaux variée (nombre d’espèces et d’individus importants) est en effet un bon indicateur de la santé des espaces naturels. Ces nichoirs ont permis l’envol, au printemps et à l’été 2013, d’environ 290 jeunes passereaux, dont une majorité de mésanges, insectivores. Ainsi, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) a procédé à un suivi de 44 nichoirs situés sur l’espace naturel des Godets et sur certains parcs d’Antony, dans le cadre d’une démarche de gestion écologique des espaces naturels. Être exemplaire en matière de développement durable La Communauté d'agglomération a mis en place une politique d'éco-exemplarité au niveau : Des marchés publics Depuis 2007, une politique visant à intégrer les critères de développement durable dans les marchés publics de fournitures, de services et de travaux est en place. L'achat d'écoproduits Les supports papier imprimés en grandes quantités comportent des labels Imprim’Vert et/ou PEFC. Les quantités sont réajustées en fonction des exemplaires restants. Les objets promotionnels sont pour la plupart issus de matières recyclées. La gestion des déchets Des sacs pour la collecte du papier, du carton, des journaux, magazines et emballages ont été distribués. Des actions de sensibilisation ont été menées au sein des services. Pour les réceptions, la vaisselle « en dur » est privilégiée et les quantités sont ajustées selon le nombre d’invités confirmés. Ces objectifs recoupent en partie celui du Programme Local de Prévention des Déchets, qui prévoit des actions en interne pour réduire les déchets (lire p.31). Formation d'un groupe « éco-responsabilité » Ce groupe a été créé en juillet 2013 pour lancer une démarche intégrée et durable à l'agglomération, centrée autour des écogestes au bureau. Plusieurs actions pilotes ont d'ores et déjà été mises en place, comme les verres réutilisables, la sensibilisation au tri/prévention et la réduction du papier. En 2013 : Zoom 73,9% des marchés intègrent le développement durable ; Le groupe « écoresponsabilité » s'est réuni 5 fois. *Les Godets à Antony (la Coulée verte des Godets et la Coulée verte du Paradis), les Tuileries, le Parc de la Noisette, le Bois des couleurs et la Coulée verte du Sud Parisien, ainsi que le lac Cambacérès à Verrières-le-Buisson. 29 Collecte et traitement des déchets La Communauté d'agglomération assure la collecte et le traitement des déchets ménagers* dans les 7 villes du territoire. En 2013, elle a poursuivi ses actions de prévention et de réduction des déchets, menées dans le cadre de son Programme Local de Prévention et de Réduction des déchets en partenariat avec l'ADEME. *Ordures ménagères, emballages/journaux/magazines (EJM), verre, déchets végétaux, encombrants, déchets ménagers spéciaux. En 2013 : Zoom 69 355 tonnes de déchets ont été collectés (+2,92% par rapport à 2012) ; 20,4 % de taux de refus (contre 26% en Île-de-France) ; 247 nouveaux points d’apport volontaire sont implantés sur le territoire ; 58 composteurs ont été subventionnés ; 22 267 visites à la déchèterie communautaire (- 9% par rapport à 2012) ; 8 780 tonnes collectées en déchèterie (+ 3% par rapport à 2012). Réduire les quantités de déchets produits L’ adoption d’un programme local de prévention et de réduction des déchets (PLPD) Depuis 2012, la Communauté d’agglomération est engagée aux côtés de l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie) dans un programme local de prévention des déchets. L’objectif est de réduire les quantités collectées (les ordures ménagères, les emballages et le verre) de 7 % sur 5 ans, soit une baisse d’environ 25 kg/habitant/an d’ici à 2017 (actuellement 330 kg/habitant/an). Après une première phase de diagnostic sociodémographique et économique estimant l’évolution des quantités théoriques produites, la définition d'un plan d’action et d'indicateurs de suivi, le PLPD a été validé en 2013 par les comités techniques puis l'ADEME. Plusieurs actions de sensibilisation ont également été menées cette même année, notamment : Le spectacle « One Two tri », offert aux écoliers à l'occasion de la semaine européenne de réduction des déchets, a permis de sensibiliser 473 enfants et leurs accompagnateurs sur les gestes du tri d’une façon ludique et interactive, en chansons et musique ; Des ateliers de sensibilisation au gaspillage alimentaire animés par les conseillers du tri ont été organisés en 2013. Ils ont permis de sensibiliser 45 adultes et 21 élèves de classe élémentaire ; Des ateliers sur le tri et la réduction des déchets ont également été organisés dans 3 écoles et un centre de loisirs du territoire. Ils ont permis de sensibiliser environ 150 enfants ; Des animations de type « caddie malin » sur les écoachats ont été menées dans plusieurs supermarchés, afin d’encourager l'achat de produits générant peu de déchets, de développer la responsabilité des consommateurs en leur montrant qu’ils peuvent agir au quotidien, et enfin de sensibiliser les gérants des magasins sur l’offre de produits écoresponsables. Atelier « Caddie Malin » Spectacle "One two tri" L a promotion du compostage La Communauté d'agglomération encourage l'utilisation de composteurs pour les particuliers et les personnes morales. Elle subventionne ainsi l’achat de composteurs ou de lombricomposteurs à hauteur de 50% du prix d’achat, dans la limite de 250 € par foyer. Le compostage constitue en effet un moyen concret pour réduire le poids des déchets à la source, les déchets fermentescibles représentant environ 30% du volume des ordures ménagères. En 2013, l'agglomération a lancé à titre expérimental le compostage partagé. Elle a ainsi équipé plusieurs sites gratuitement, chacun d'eux comprenant 3 composteurs, du broyat de bois et un panneau d’information. De plus, un bioseau pour la collecte des biodéchets a été remis aux participants, qui ont aussi bénéficié d'une formation par un maitre composteur. Au total, 2 sites ont été équipés en 2013 : le premier au sein de la crèche municipale Joffre à Bourg-la-Reine et le second dans une copropriété à Sceaux. Site de compostage partagé à Bourg-la-Reine 31 Optimiser la collecte et faciliter le tri sélectif E n développant de nouveaux modes de collecte Le points d'apport volontaire L’agglomération a poursuivi en 2013 l’installation de points d’apport volontaire dans les quartiers d’habitation collectifs du territoire. À Antony, 15 conteneurs enterrés ont été implantés sur les quartiers de la Croix de Berny et des Bas Graviers-Crocheteurs. Des bornes enterrées ont également été installées à ChâtenayMalabry dans le quartier de la Briaude (16 conteneurs). Les bornes enterrées collectent les ordures ménagères, les emballages/journaux/magazines (EJM) et le verre. Les bornes aériennes collectent le verre et les EJM. Au 31 décembre 2013, 247 points d'apport volontaire enterrés et 28 colonnes aériennes étaient recensés sur l'ensemble du territoire. Qu’ils soient enterrés ou aériens, ces dispositifs de collecte présentent de nombreux avantages : amélioration du cadre de vie et de la propreté des quartiers, geste du tri facilité, diminution des risques de détérioration, baisse des coûts de collecte etc. Points d'apport volontaire enterrés à Sceaux La collecte des déchets végétaux par bac Jusqu'en 2013, les déchets végétaux étaient collectés sur l'ensemble du territoire au moyen de deux dispositifs selon les villes : soit des bacs ; soit par sacs biodégradables. La collecte par sacs, distribués chaque année gratuitement aux riverains des villes concernés, s'est révélée assez coûteuse. Elle ne permettait pas de mettre en place un ramassage régulier des déchets de jardins. Les dépôts sauvages étaient alors fréquents sur le territoire. C'est pourquoi, en 2013, la Communauté d'agglomération a souhaité généraliser l'emploi des bacs pour cette collecte. Les sacs sont en revanche toujours collectés, mais plus fournis. Grâce aux économies réalisées, des collectes plus régulières ont été mises en place, au rythme d'une fois par semaine, en fonction des saisons, de mi-mars à mi-décembre, y compris pendant l'été. 32 De plus, l'utilisation des bacs s'est avérée plus pratique : Les bacs sont plus faciles à déplacer grâce aux roulettes ; Les déchets végétaux sont plus faciles à stocker compte tenu de la hauteur du bac, notamment pour les branches ; La contenance d’un bac de 240 litres est l’équivalent de 4 sacs, voire plus s’il s’agit de feuilles mortes ; Les bacs sont plus résistants et ne risquent pas d’être renversés. L es actions de sensibilisation Les conseillers du tri Afin d’aider les habitants à mieux trier et pour les sensibiliser sur la question de la réduction des déchets ménagers, l’agglomération a constitué une équipe de conseillers du tri. Ces derniers interviennent prioritairement dans les quartiers aux faibles performances de tri ou récemment équipés de points d’apport volontaire. Ils sensibilisent les habitants en porte-à-porte sur le tri sélectif et les aident à utiliser les bornes et les différents conteneurs. Une documentation complète leur est distribuée, ainsi qu’un sac de pré-collecte gratuit pour le tri des emballages. En cas d’absence, les riverains sont informés de leur passage et invités à les contacter pour convenir d’un rendez-vous. En 2013, des animations en milieux scolaires et extrascolaires ont été mises en place par le biais d’ateliers pédagogiques de sensibilisation au tri sélectif à destination des élèves en classes de CM1-CM2. En novembre, un spectacle ludique sur les bons gestes de tri a été proposé à certaines classes du territoire pour la Semaine européenne de réduction des déchets. Le signalement des erreurs de tri Depuis 2012, les erreurs de tri sont signalées aux habitants, en particulier celles qui concernent le bac de collecte des emballages/journaux/ magazines. Un autocollant « Attention ! Nous n’avons pas pu ramasser ce bac car il contient des déchets non recyclables » est apposé sur leur bac jaune. Les habitants peuvent appeler les conseillers du tri pour se faire expliquer les raisons du refus. En 2013, la Communauté d'agglomération a renforcé ce dispositif. Depuis janvier, le prestataire de collecte n'est en effet plus autorisé à collecter les bacs qui présentent des erreurs de tri. L a déchèterie communautaire gratuite Les habitants des Hauts-de-Bièvre disposent d’une déchèterie gratuite située à Verrières-le-Buisson. Elle permet la valorisation de 90% des déchets ménagers spéciaux, des ordures ménagères, des déchets industriels banals, du papier, du verre, du carton, de la ferraille, du bois, des déchets végétaux, des gravats, des déchets d’équipements électriques et électroniques* (DEEE), et depuis 2011, les vêtements et textiles usagés, en partenariat avec la société ECOTEXTILE, qui reverse une partie des bénéfices de leur recyclage à l’association WWF. Zoom *On appelle DEEE tous les déchets d’équipements fonctionnant à l’électricité (branchement sur secteur ou piles) : fours, lave-linge, réfrigérateurs, congélateurs, climatiseurs, plaques de cuisson, chauffages, écrans (téléviseurs ou ordinateurs), téléphones portables, petit électroménager, audio/vidéo/téléphonie, jouets à piles, matériel de bricolage et jardinage, les tubes fluorescents (tubes fluo ou néons), les lampes basse consommation ... avec le symbole poubelle barrée. En 2014, la première déchèterie mobile des Hautsde-Bièvre va être lancée. Elle permettra d’offrir un service de proximité et complémentaire à la déchèterie communautaire située à Verrières-leBuisson, ainsi que limiter les dépôts sauvages. 33 Gestion et acheminement de l'eau Depuis sa distribution jusqu’à son rejet dans la Bièvre et la Seine, la Communauté d’agglomération est gage de la qualité et du bon acheminement de l’eau sur le territoire. En 2013, elle a poursuivi son programme d’action qui vise à limiter la pollution en milieu naturel et à éviter les risques d’inondation liés à l’évacuation et au ruissellement des eaux pluviales. En 2013 : Zoom 465,3 km de réseau ; 176 336 habitants desservis par le réseau ; 24 058 branchements. Chantier d'assainissement rue de la Garenne au Plessis-Robinson Les eaux pluviales et les eaux usées O pérations d’entretien du réseau Par le biais de son délégataire Lyonnaise des eaux, la Communauté d’agglomération assure la gestion quotidienne du réseau d’assainissement du territoire : le nettoyage des canalisations par des opérations de curage et de pompage, des campagnes de dératisation ainsi que la prévention des incidents, par des inspections préventives, des dégorgements et des réparations mineures. Des actions de progrès sur l’hydraulique des réseaux et les rejets des eaux domestiques sont également réalisées. En 2013, l'avenant au contrat d’affermage pour l’exploitation du service public d’assainissement collectif est devenu effectif. Il permet de développer la performance et la qualité du service rendu aux usagers. Il prévoit notamment d'améliorer l'accueil téléphonique et le suivi des demandes des usagers, de développer les performances techniques, de mettre en place un système de bonus-malus et d'intégrer de nouveaux ouvrages dans le périmètre de délégation. O pérations de modernisation et d’extension du réseau Les travaux de gros entretien, de réhabilitation ou de reconstruction des réseaux sont assurés par l’agglomération. Elle vise à mieux protéger les quartiers des inondations et à lutter contre la pollution, notamment en milieu naturel. Les travaux courants* sont réalisés dans les limites d'un accord-cadre passé en 2012 qui met en concurrence 5 entreprises (Colas Screg, Eiffage Travaux Publics, Razel Bec Segex Parenge, Urbaine De Travaux et Valentin Eurovia), choisies en fonction des conditions techniques, géographiques et financières du projet. En 2013, la Communauté d'agglomération a accompagné la ville du Plessis-Robinson dans la réalisation de travaux de réhabilitation des réseaux d'assainissement en coordination avec les travaux de voiries prévus dans le contrat de Partenariat Public et Privé passé par la ville. *Cela comprend les études d‘exécution, les travaux préliminaires de préparation des emprises, les sondages de reconnaissances nécessaires, les travaux de blindage et terrassement, les travaux de génie civil et d’assainissement de réalisation des ouvrages coulés en place ou préfabriqués, les travaux de pose et de réhabilitation de canalisations, les travaux de comblement, les travaux de réfection de la voirie et de rénovation de mobilier urbain, et les tests de réception de ces ouvrages. Zoom En 2013 : 2,54 km de réseaux ont été remplacés ; 949 m linéaires de canalisation ont été chemisées ; 188 branchements ont été repris ; 89 boîtes de branchements ont été posés. L e raccordement à l’égout La Communauté d’agglomération assure la gestion administrative des dossiers d’urbanisme en instruisant le volet assainissement des permis de construire et le traitement des demandes de raccordement à l’égout. À ce titre, elle perçoit les recettes de la Participation au Financement de l'Assainissement Collectif (PFAC). L’eau potable En tant que membre du Syndicat des Eaux d’Îlede-France (SEDIF), l’agglomération participe à la production et à la distribution de l’eau potable. En 2013 : Zoom 43 appareils ont été remplacés pour un montant de 103 824,63 €. Elle mène également un programme d’entretien et de remplacement des dispositifs de protection incendie du territoire (1 115 poteaux et bouche à incendie). 35 Culture et sport Promouvoir l’accès aux activités, encourager la pluridisciplinarité, soutenir la création, développer les enseignements, moderniser les équipements, favoriser la collaboration et la mise en réseau... Telles ont été en 2013 les orientations politiques en matière de culture et de sport pour l’ensemble des établissements artistiques et aquatiques des Hautsde-Bièvre. Les équipements culturels En 2013 : L es théâtres Zoom 100 000 spectateurs ; 356 spectacles ; 7 100 abonnés. Avec 3 théâtres, dont un espace cirque, et un centre culturel, l’agglomération propose tout au long de l’année des spectacles variés de qualité, qui s’adressent à un large public. Le théâtre Firmin Gémier/ La Piscine à Antony et Châtenay-Malabry Le théâtre La Piscine à Châtenay-Malabry, avec une salle principale modulable de 524 à 900 places qui accueille des spectacles variés (danse, théâtre, cirque, opéra, concert…). Le Pédiluve à Châtenay-Malabry, une salle de spectacles intimiste de 120 places installée au sein du théâtre La Piscine et qui accueille des artistes confirmés et des jeunes talents. Théâtre Firmin-Gémier / La Piscine En février 2013, le Pôle culturel La Piscine a fêté ses 5 ans. À cette occasion, le théâtre a convié le public à une grande fête organisée toute la journée, et ponctuée de spectacles, rencontres, surprises en tout genre pour des moments de convivialité partagée. Une performance du célèbre plasticien Daniel Buren, mondialement connu pour ses colonnes du Palais-Royal, accompagné de 5 étudiants, a également été offerte aux spectateurs, témoins d'une œuvre unique et éphémère. Le théâtre Firmin-Gémier à Antony, actuellement en cours de construction (lire p.38) ; L’Espace cirque à Antony, labellisé Pôle national des Arts du Cirque, le premier en Île-de-France, qui propose des spectacles de cirque contemporain. Il accueille plusieurs compagnies en résidence chaque année, et apporte son soutien à la production et à la diffusion de nouvelles créations. Le théâtre Le Coteau Le théâtre Les Gémeaux à Sceaux Cette scène nationale de 2 salles (le Grand et le Petit théâtre, avec respectivement 492 et 180 places) et le Club de jazz de 150 places, laisse place à une programmation contemporaine et classique (théâtre, danse, musique), avec un fort soutien à la création et à la diffusion. Elle est également reconnue pour sa programmation jazz. Le théâtre Le Coteau au Plessis-Robinson Cette salle de 90 places propose une programmation tous publics, axée sur le public jeune, avec les « Pestacles » pour les scolaires (crèche, maternelle, primaire) et les familles. Le Coteau propose aussi des ateliers de théâtre et de comédie musicale. Un nouveau pôle culturel avec une nouvelle salle de théâtre est prévu fin 2015 (lire p.38). Théâtre Les Gémeaux Le centre culturel Saint Exupéry à Wissous Concerts de variété et de musique du monde, pièces de théâtre classiques ou comiques, spectacles de danse... Avec une salle de 400 places modulables, la programmation du centre culturel séduit un public familial. Centre culturel Saint-Exupéry 37 Un nouveau théâtre au Plessis-Robinson Dans le cadre de la création d'un Pôle culturel municipal de 2 500m² dans le centre-ville du Plessis-Robinson, la Communauté d'agglomération finance une nouvelle salle de théâtre de 400 places qui accueillera des spectacles de théâtre et de diffusion de musique non amplifiée. Elle s’ouvrira sur un vaste foyer, au cœur de l’équipement, qui comprendra également une médiathèque, deux salles de cinéma, deux salles de cours d’arts plastiques ainsi qu’un pôle de musiques actuelles. La ville du Plessis-Robinson porte la maîtrise d’ouvrage complète du projet. Les travaux de terrassements et de gros œuvre ont été lancés en 2013. La livraison de l'équipement est prévue fin 2015. Futur Pôle culturel au Plessis-Robinson Un pôle culturel à Verrières-le-Buisson La Communauté d'agglomération va construire un nouveau conservatoire qui sera installé dans le futur Pôle culturel de la ville, sur le site actuel du cinéma municipal le Colombier. Objectifs : accueillir plus d‘élèves (environ 500), travailler dans de meilleures conditions et développer les représentations au public avec la création d'un auditorium de 120 places. Le conservatoire, qui aura son propre accès, sera en liaison directe avec les autres équipements du Pôle culturel : une salle polyvalente, une salle de spectacle (387 places), 2 salles de cinéma (123 places), un restaurant. Futur Pôle culturel à Verrières-le-Buisson Le bâtiment sera entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite et aura des performances énergétiques améliorées. Au cours de l’année 2013, le Conseil communautaire a attribué le marché de maîtrise d’œuvre au groupement Atelier Agopyan (mandataire) / Ginger Sechaud Bossuyt Ingénierie (BET TCE) / Xu Acoustique (BET Acoustique) / Changement à vue (BET Scénographie). La Communauté d'agglomération porte la maîtrise d’ouvrage du projet complet. La livraison est prévue en 2017. Un nouveau théâtre à Antony Economie de la construction), SARL Altia (BET acoustique), Architecture&Technique (BET scénographe), RFR Elements (BET HQE) et Atelier Tournesol (paysagiste). L’équipement de Haute Qualité Environnementale s’étendra sur 1 800 m², avec une salle modulable de 500 places maximum, une salle polyvalente et un parking public de 180 places. La livraison est prévue en 2018. Avenue du Rue lle Bois A. Rio u de Verrières Le théâtre Firmin-Gémier va être entièrement reconstruit à l’angle de la rue Maurice Labrousse et de la rue de l’Eglise (face à la médiathèque et à proximité de la rue de l’Église). La Communauté d’agglomération finance et assure la maîtrise d’ouvrage du projet (la ville finance la réalisation du parking). ngf +64,32 rue de l' Eglise ngf +64,32 ngf +65,05 +3,05 ngf +73,80 +11,80 ngf +62,00 +0,00 ngf +73,80 +11,80 ngf +67,70 2,00 +5,70 Au cours de l’année 2013, le Conseil communautaire a attribué le marché de maîtrise d’œuvre au groupement Blond&Roux (architecte), Espace Temps (BET Fluides), VP&Green (BET Structures), T.LHERITEAU (BET 38 SORTIE PK ARRET DE BUS rue Maurice Labrousse ROND-POINT FRANCHISSABLE 6,28 62.80 ROND-POINT FRANCHISSABLE ARRET DE BUS Plan du futur théâtre Firmin Gémier à Antony construction du théâtre Firmin Gemier et d'un parking souterrain à Antony négociation 3 Avenue Sully Prudhomme 92290 Châtenay-Malabry plan masse blond&roux architectes 56, rue des petites écuries 75010 paris tél : 0153341315 fax : 0153341316 [email protected] date: ech: A N T O - A R C - N E G O 31/10/13 1:500 L es conservatoires En 2013 : Zoom 4 519 élèves ; 286 professeurs ; Environ quarante disciplines enseignées. L’année 2013 a été consacrée à l’accompagnement et au soutien des projets pédagogiques et musicaux des conservatoires mais aussi au renforcement du réseau des conservatoires par la mise en œuvre des premiers chantiers d’harmonisation musicaux. Vers une harmonisation des conservatoires L'harmonisation a pour objectifs de créer un véritable réseau d’enseignement et de développer les synergies. Conservatoire d'Antony Une nouvelle tarification commune La nouvelle tarification adoptée en 2012 a été reconduite en 2013. Pour mémoire, cette dernière prévoit : la suppression des droits d’inscription ; un même tarif enfants/adultes ; un tarif commun à tous les habitants des Hautsde-Bièvre qui rend possible l’inscription dans n’importe quel conservatoire ; la prise en compte du revenu des familles (par le biais du quotient CAF), du nombre d’enfants par famille (sont pris en compte les enfants jusqu’à 25 ans), et de la domiciliation ou pas de l’usager sur le territoire des Hautsde-Bièvre. L'application de cette nouvelle grille tarifaire se veut progressive. D'ici à 2017, la même grille tarifaire pour les cursus communs (initiation musique et danse, le cursus diplômant musique, danse et le cursus danse non diplômant) devrait être appliquée. Conservatoire de Bourg-la-Reine Conservatoire de Châtenay-Malabry Un socle commun d'enseignements En 2013, la réalisation d'un « document cadre » dit projet communautaire des enseignements artistiques des conservatoires a été lancée. Celui-ci va permettre de : Définir les missions communes des conservatoires en réaffirmant de manière partagée leur rôle ; Harmoniser l’offre pédagogique et artistique ; Mutualiser les moyens ; Déterminer le socle commun et les spécificités de chaque établissement pour organiser au mieux la complémentarité. Le diagnostic des conservatoires a été réalisé entre mai et décembre 2013. Plusieurs réunions de concertation ont été menées avec l’ensemble du personnel. En 2014 suivront l'élaboration et la rédaction du projet commun, puis en 2015, les projets d'établissement de chaque conservatoire. Une gestion administrative commune Un logiciel a été mis en place pour faciliter la gestion administrative des conservatoires et le partage d'informations (suivi des inscriptions, de la facturation, gestion des plannings et des prêts d’instrument etc.). Le festival artistique Temp'O de Bièvre La Communauté d’agglomération a reconduit en 2013 son festival artistique « Temp’O de Bièvre ». Conservatoire de Verrières-le-Buisson Les mois de mai et juin 2014 ont ainsi été ponctués par des concerts et des spectacles gratuits programmés dans différents lieux des Hauts-de-Bièvre. Musique, danse, art plastique, théâtre... ces représentations sont le fruit du travail des élèves et des professeurs réalisé lors d’ateliers pédagogiques. Au total, 6 spectacles ont été donnés avec un répertoire varié, allant du spectacle vivant et le théâtre de rue, en passant par le Soundpainting, les concerts de cuivres, la musique de chambre et l'orchestre d'harmonie. Conservatoire de Wissous 39 Faciliter l'accès à la culture La Communauté d’agglomération a reconduit en 2013 son adhésion au dispositif départemental « P@ss92 » pour l’ensemble des équipements culturels et sportifs des Hautsde-Bièvre situé sur les Hauts-de-Seine. Elle a également proposé l’adhésion des associations gestionnaires du théâtre Les Gémeaux, du Coteau et du Théâtre Firmin Gémier-La Piscine. Par le biais de ce dispositif, elle délivre ainsi des aides financières de 70 € pour faciliter l’accès des collégiens aux pratiques des activités scolaires (sportives, artistiques et culturelles) exercées de préférence le soir ou le mercredi après-midi. Festival Temp’Ô de Bièvre Les équipements aquatiques La Communauté d'agglomération est chargée de la gestion des bâtiments et des activités d’enseignements (l’animation, les cours de natation et la surveillance des bassins) pour 4 piscines : les Blagis à Sceaux, les Iris et le Centre Lionel Terray à Antony et la piscine du Hameau au Plessis-Robinson. En 2013 : Zoom 476 501 entrées / an ; 1 155 636,6 M€ / an de recettes. En 2013, elle a poursuivi ses efforts pour répondre aux besoins des usagers, en particulier les scolaires, les associations et le grand public. Elle a notamment apporté des améliorations en matière de gestion administrative et technique, et a développé la complémentarité entre les différentes piscines. La piscine des Iris à Antony Cette piscine dispose d’un bassin de nage de 25 m couvert et d’un solarium gazonné. Un projet de reconstruction et d'extension est en cours (lire p.41). Piscine des Iris à Antony La piscine du Centre Lionel Terray à Antony Cette piscine dispose d’un bassin de nage de 25 m, un bassin d’apprentissage de 15 m, l’ensemble couvert ainsi que des hammams. La piscine du Hameau au Plessis-Robinson Cette piscine intègre un bassin de sportif de 25 m, un bassin d’apprentissage de 15 m, une pataugeoire, deux solariums, deux saunas, l’ensemble couvert. La piscine des Blagis à Sceaux Entièrement rénovée et agrandie, cette piscine dispose d’un bassin de nage de 25 x 15 m, d'un bassin d’apprentissage de 12,5 x 15m et d'un bassin d'activités de 12,5 m². Elle est aux normes d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite de performance énergétique. Elle dispose aussi d'un solarium gazonné de 1 000 m². Piscine du Centre Lionel Terray à Antony Piscine du Hameau au Plessis-Robinson Le même tarif s'applique à tous les habitants des Hauts-de-Bièvre, quelle que soit la ville où ils habitent. Piscine des Blagis à Sceaux 40 Deux nouvelles piscines La piscine des Blagis De 2010 à 2012, la piscine des Blagis à Sceaux a fait l’objet d'importants travaux de rénovation et de modernisation pour répondre aux normes d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite et de performance énergétique (bâtiment de Haute Qualité Environnementale). Un 3e bassin a été créé pour accueillir un public plus nombreux, dont les scolaires, et pour proposer plus d'activités à tarifs préférentiels pour les habitants du territoire. La piscine a rouvert ses portes officiellement le 7 janvier 2013. Elle propose aujourd'hui une large gamme d'activités pour tous les habitants : aqua maternité, baby-club, jardin aquatique, cours collectifs pour enfants et adultes, aquaphobie, aquaforme, aquatonic, aquabike, plongée et natation sportive. Nouvelle piscine intercommunale des Blagis à Sceaux La piscine des Iris à Antony La piscine des Iris à Antony va être entièrement démolie pour laisser place à un tout nouvel équipement sur le site actuel, dans le secteur Pajeaud, limitrophe à la commune de Verrières-leBuisson. Le projet, qui va permettre d’accueillir un public familial, scolaire et associatif plus nombreux, prévoit la création : D’un bassin sportif de 21 x 25m (8 lignes d'eau) ; D’un bassin d'apprentissage et ludique de 180 m² ; D’un espace bien-être composé de 2 saunas ; Un solarium. Projet de reconstruction et d'extension de la piscine des Iris à Antony Une fosse de plongée de 20 mètres de profondeur entièrement financée et gérée par la Ville d'Antony sera également aménagée simultanément. Le bâtiment Haute Qualité Environnementale (HQE) sera exemplaire en matière d’économie d’énergie, de gestion de l’eau, de confort des usagers, d’insertion dans son environnement. Il sera aussi entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite. En 2013, le conseil communautaire a attribué le marché de maîtrise d’œuvre au groupement BVL Architecture (mandataire) / Ethis (BET fluides) / INCET (BET structure) / Jean-Claude BRAGEOT (BET Economie de la construction) / Jean-Paul LAMOUREUX (BET acoustique). La Communauté d'agglomération porte la maîtrise d’ouvrage du projet complet. La livraison est prévue en 2017. Future piscine des Iris - vue depuis la voie piétonne 41 Annuaire des équipements communautaires C ommunauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvre 3 Centrale Parc - Avenue Sully Prudhomme 92298 Châtenay-Malabry cedex 01 41 87 82 82 Fax 01 41 87 82 83 [email protected] www.agglo-hautsdebievre.fr S ervice collecte des déchets Une question ? Un doute, une question sur les modalités de collecte, le tri sélectif, une demande de documentation ou pour signaler un dépôt sauvage, contactez le 01 41 87 81 61 ou par mail [email protected] Pour toutes demandes relatives aux bacs de collecte (bacs abîmés, de taille inadaptée ou manquants) contactez le 01 56 32 31 71 (du lundi au vendredi de 9h à 18h, tarification locale, appel non surtaxé). Changement ou réparation et livraison gratuits. S ervice assainissement Standard de la Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre : 01 41 87 82 82 Une anomalie sur le réseau ou une question relative à la conformité de vos installations intérieures ? 09 77 40 30 30 (Appel non surtaxé - prix d'un appel local). 42 É quipements culturels Théâtre La Piscine 254 avenue de la Division Leclerc Châtenay-Malabry 01 41 87 20 84 www.theatrefirmingemier-lapiscine.fr Théâtre Firmin-Gémier / Espace cirque Antony 01 41 87 20 84 www.theatrefirmingemier-lapiscine.fr Théâtre Les Gémeaux 49 avenue Georges Clemenceau Sceaux 01 46 60 05 64 www.lesgemeaux.com Théâtre du Coteau C onservatoires intercommunaux Conservatoire d’Antony 140 avenue de la Division Leclerc Antony 01 41 87 81 00 Conservatoire de Bourg-la-Reine / Sceaux 11/13 boulevard Carnot Bourg-la-Reine 01 41 87 12 84 [email protected] Conservatoire de Châtenay-Malabry Au Pôle culture 254 avenue de la Division Leclerc Châtenay-Malabry 01 41 87 20 70 [email protected] Conservatoire de Verrières-le-Buisson 10 rue Louis Pergaud Le Plessis-Robinson 01 46 30 45 29 www.theatrecoteau.fr Au Centre culturel André Malraux 13 rue d’Antony Verrières-le-Buisson 01 69 53 10 26 [email protected] Centre culturel Saint-Exupéry Conservatoire de Wissous 1 place René Iametti Wissous 01 69 93 89 04 www.agglo-hautsdebievre.fr É quipements aquatiques Piscine des Blagis 5 rue de l’Yser Sceaux 01 55 59 67 90 [email protected] Piscine des Iris 98 rue Adolphe Pajeau Antony 01 40 96 31 61 Piscine Lionel Terray 164 avenue du Président Kennedy Antony 01 46 68 58 50 Piscine du Hameau 5 rue Blaise Pascal Le Plessis-Robinson 01 46 30 35 32 E space Info Energie et Siège Habitat des Hauts-de-Bièvre Place Charles de Gaulle Verrières-le-Buisson 0 800 006 075 [email protected] 15 rue Fernand Léger Wissous 01 60 19 70 70 [email protected] M aison des Entreprises et de l’Emploi Emploi Hauts-de-Bièvre 42 avenue Aristide Briand Antony 01 55 59 44 90 Fax : 01 70 99 40 39 [email protected] www.mdee-hautsdebievre.fr D échèteries communautaires Verrières-le-Buisson, à l’angle de l’avenue GeorgesPompidou et de la rue du Paradis Horaires : du lundi au samedi de 10h à 12h15 et de 13h30 à 18h30 (fermeture à 19h30 du 1er mars au 30 septembre), le dimanche de 9h à 12h15. Fermeture le 1er janvier, 1er mai et les 24, 25 et 31 décembre. Le Plessis-Robinson (déchèterie mobile) Sur le Parking Novéos, 9bis avenue Galilée Chaque 2e samedi du mois de 9h à 18h Renseignements : 01 41 87 81 61 [email protected] Photos © Droit réservés Septembre 2014 - Conception / réalisation : Service communication des Hauts-de-Bièvre Impression : Le Réveil de la Marne www.agglo-hautsdebievre.fr 3 Centrale Parc - Avenue Sully Prudhomme 92298 Châtenay-Malabry cedex 01 41 87 82 82 Fax 01 41 87 82 83 [email protected] www.agglo-hautsdebievre.fr Scannez avec votre smartphone