Grand Rodez - Rodez Agglomération

FICHE 13
Les alternatives au sac jetable
VERS UNE EDUCATION A LA CONSOMMATION DURABLE
de sacs
jetables
distribués
en France
chaque année
Pourtant ne plus utiliser de sacs jetables qu'ils soient en papier ou en plastique est
aujourd'hui chose aisée, les solutions sont nombreuses pour vous permettre de vous
en passer.
Ne plus utiliser de sacs jetables c'est réduire de 2kg/an/hab le poids de vos poubelles,
mais au-delà de la réduction des déchets, c'est aussi un geste de préservation fort
pour la flore et la faune, notamment la faune aquatique.
Quelques chiffres :
Un sac plastique c’est :
- 1 seconde de fabrication ;
- 20 minutes d'utilisation ;
- 100 à 400 ans de dégradation dans la nature ;
- 500 milliards de sacs distribués chaque année dans le monde, soit 16 000 par
seconde ;
- 15 milliards de sacs distribués chaque année en France, soit 475 par seconde ;
- 60 000 tonnes de plastique - puis de déchets- utilisées pour cet usage ;
- 100 millions d'euros dépensés pour leur élimination.
- 122 millions de sacs présents sur le littoral français de façon continue.
Eco-emballages
15 milliards
Le sac à usage unique est polluant à plus d'un titre : dégradation de l'environnement,
danger sanitaire, pollution visuelle...Il est devenu le symbole de la consommation, de la
société du jetable.
FICHE 13
Les fausses bonnes alternatives :
1 - Les sacs plastiques EPI (fragmentables) ne sont pas biodégradables :
LE MARCHÉ
S’ENGAGE
Les sacs fragmentables encore appelés sacs EPI ou sacs photodégradables ne peuvent pas être qualifiés de biodégradables. En effet, un matériau biodégradable est un
matériau qui, sous l'action de micro-organismes et en présence d'oxygène, se
décompose et produit de l'humus (ou du compost).
Ce phénomène s'observe dans le cas du sac à base d'amidon de maïs ; par contre,
dans le cas du sac plastique EPI, la dégradation est de type photochimique et/ou chimique. Ce sont les adjuvants présents dans la matière qui conduisent à une fragmentation du sac sous forme de « paillettes ». Dans ce cas, la pollution visuelle disparaît
plus ou moins (elle n'est plus aussi visible à l'œil), mais les déchets de plastiques ne
sont pas éliminés et restent disséminés dans la nature.
2 - Les sacs papiers au bilan énergétique lourd :
Les sacs papier, à base de papier recyclé ou non, même s'ils
peuvent paraître plus respectueux de l'environnement ne le
sont pas.
S'il est vrai que les sacs en papier recyclés utilisent les
stocks de vieux papiers et cartons, l'ensemble de son cycle
de vie (de la production de matière à l'élimination en fin de
vie) présente un coût environnemental non négligeable.
En effet, pour un même service rendu (même volume de charge) le sac en papier est
en fait pire que le sac à usage unique pour de nombreux critères environnementaux
(+14 % de consommation d'énergie, + 240 % de consommation d'eau, + 82%
d'émission de gaz à effet de serre, + 83 % d'acidification atmosphérique, 150 % de
production de déchets…).
Le bilan environnemental du sac en papier n'est donc pas si favorable qu'il n’y paraît.
Ce bilan s'explique notamment par son usage unique.
"Avez-vous vraiment besoin d'un sac
jetable ?"
Telle est la question que le Grand
Rodez, en partenariat avec les commerçants non sédentaires pose aux
clients des marchés de Rodez, Olemps
et La Primaube.
En acceptant d’apposer une affiche
sur leur stand, 75% des commerçants
ont adhéré à cette opération de sensibilisation.
L’objectif est double :
- réduire la quantité de sacs jetables
distribués sur les marchés en sensibilisant les commerçants à l’intérêt
économique et environnemental de la
démarche ;
- sensibiliser les clients à n’utiliser
que les sacs jetables dont ils ont vraiment besoin.
Des solutions simples :
Il existe pourtant de nombreuses solutions aux sacs jetables, pour aller faire les
courses ou son marché.
Si dans la plupart des grandes surfaces, le sac plastique a disparu, il existe encore de
nombreux magasins où celui-ci est donné aux clients (prêt à porter, magasin de
proximité). Pourtant il suffit de s'équiper avant de sortir de chez soit pour éviter de
prendre un sac une fois arrivé chez son revendeur.
Les solutions sont nombreuses et adaptées à toutes les situations.
Le cabas sur le marché, le sac réutilisable dans sa grande surface ou le sac en tissus
pliable que l'on a toujours sur soi en cas de besoin, ou une caisse dans le coffre de
la voiture…..
Et pourquoi ne pas refuser le sac que l'on vous tend dans votre magasin ?
A-t-on vraiment besoin d'un sac par achat effectué ? Un pantalon, ne peut-il pas
côtoyer un livre dans le même sac ?
COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DU GRAND RODEZ
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