évolution de l`emploi cadre en régions sous l`effet de la

Transcription

évolution de l`emploi cadre en régions sous l`effet de la
ETAT DES LIEUX 2006
ET SCÉNARIOS 2010-2015
ON N’A PAS TROUVÉ MIEUX POUR TROUVER MIEUX
les études de l’emploi cadre - avril 2007
ÉVOLUTION DE L’EMPLOI CADRE EN
RÉGIONS SOUS L’EFFET DE LA CRÉATION
DES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ
Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles
de compétitivité
Cet ouvrage est créé à l’initiative de l’Apec, Association Pour l’Emploi des Cadres, régie par la loi du 1er juillet 1901 et publié
sous sa direction et en son nom. Il s’agit d’une œuvre collective, l’Apec en a la qualité d’auteur.
L’Apec a été créée en 1966 et est administrée par les partenaires sociaux (MEDEF, CFE-CGC, CFDT CADRES, UGICA-CFTC,
UCI-FO, UGICT-CGT.
Toute reproduction totale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, sans l’autorisation expresse et conjointe de l’Apec, est
strictement interdite et constituerait une contrefaçon (articles L122-4 et L335-2 du code de la propriété intellectuelle).
La conception, l'analyse et l'élaboration du document ont été réalisés par le Département Études et Recherche de l'APEC :
Arnaud ECHELARD, Chargé d’études
Marie-Christine MEUNIER, Responsable Etudes
Avril 2007
SOMMAIRE
AVERTISSEMENT ■
PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS DE L’ÉTUDE ■
L’EMPLOI CADRE EN 2006 : ÉTAT DES LIEUX ■
Indépendamment de la création et du développement des pôles
de compétitivité
P
Sous l’effet de la création et du développement des pôles
de compétitivité
P p. 10
p. 7
L’EMPLOI CADRE À HORIZON 2010 ■
L’effet des pôles de compétitivité sur l’emploi
ne se fera guère sentir avant 2010
P p. 15
Les scénarios tendanciels
P p. 15
L’EMPLOI CADRE À HORIZON 2015 : IMPACT DES PÔLES ■
A partir de 2010, un effet des pôles de compétitivité variable
selon les régions
P p. 17
Les régions gagnantes
P p. 20
©
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
ANNEXES ■
Principaux pôles et effectifs associés
P p. 24
Explications méthodologiques
P p. 26
Eléments de Bibliographie
P p. 27
AVERTISSEMENT
La présente étude a pour objectif de décrire dans ses
grandes lignes l’évolution à venir de l’emploi cadre dans
les différentes régions de l’hexagone sous l’influence de la
création et du développement des 66 pôles de compétitivité labellisés par la DIACT en 2005.
Il s’agit d’envisager l’emploi cadre sous l’angle des volumes
existants ou potentiels. L’approche choisie se veut ici strictement quantitative et se situe à un niveau de dimensionnement macro-économique. Le socle de l’analyse qui
s’appuie sur un travail réalisé en région PACA en 20061, ne
prévoyait pas de valider les résultats selon les régions
concernées par une enquête terrain approfondie comme
cela a été le cas en région PACA.
●
●
l’emploi cadre concerné aujourd’hui par les différents
pôles de compétitivité : effectifs associés aux activités
des pôles, ratios entre ce même effectif et l’effectif
cadres global dans chaque région,
les perspectives d’évolution de l’emploi cadre dans les
différentes régions sous l’impact des pôles de compétitivité à horizon 2010-2015.
Au final, l’étude doit permettre de dresser un panorama
national des tendances « quantitatives » de créations
d’emplois cadres et de repérer les régions qui devraient
bénéficier pleinement de l’effet « pôles » à cet égard.
Plus précisément, l’objet de la présente étude est d’observer et d’analyser :
l’emploi cadre du secteur privé dans les différentes régions : répartition et évolutions rétrospectives sur la
période 2000-2005,
●
■
TIRER PROFIT DES ENSEIGNEMENTS DE L’ÉTUDE MENÉE
EN PACA…
En réponse à une préoccupation exprimée par le Comité
Paritaire Régional de la région PACA, l’Apec a conduit en
2006 une étude pilote concernant l’évolution de l’emploi
des cadres sous l’effet de la création des huit pôles de
compétitivité labellisés en 2005 dans cette région.
Cette étude a permis :
de réaliser un état des lieux des caractéristiques de l’emploi et notamment de l’emploi cadre dans le secteur privé en région PACA par départements, par secteurs d’activités, par bassins d’emploi, territoires en reconversion
et/ou en développement,
d’estimer à horizon 2010-2015, en quantité et en qualité, l’impact de la création des pôles de compétitivité sur
l’emploi cadre dans cette région : combien d’emplois susceptibles d’être créés ou conservés ?, principales localisations ?, métiers appelés à être créés ?, à se développer,
à disparaître, caractéristiques des emplois générés par
les pôles et compétences requises ? évolution de la relation emploi/ formation ?, éventuelles mutations susceptibles d’affecter le contenu des métiers ?
de disposer d’indicateurs « actualisables » et d’une
méthodologie transposable à l’étude de l’impact des
pôles quelle que soit la région et au niveau national.
tantes sur cette thématique (aux échelles internationale,
nationale et régionale) puis, l’investigation « qualitative »
des informations dont les différents acteurs régionaux
(dirigeants de grandes et petites entreprises, responsables
de pôles, de filières de formation, d’unités de recherche
et experts régionaux) sont porteurs.
●
●
●
La mise en œuvre d’une telle étude a nécessité dans un
premier temps la collecte circonstanciée des données exis-
La grande difficulté d’une telle démarche réside bien évidemment dans la capacité à isoler l’impact réel d’un
déterminant donné, en l’occurrence le développement des
pôles de compétitivité, sur la création d’emplois cadres.
Trois scénarios – « pessimiste », « tendanciel », « optimiste » – ont été envisagés pour circonscrire l’évolution future des emplois cadres avec une marge d’incertitude acceptable. La mise en œuvre effective d’un des scénarios
proposés est corrélée à la réaction d’un certain nombre
d’éléments environnementaux (politiques, économiques,
sociaux…) agissant à différentes échelles (transnationale, nationale, régionale…).
Dans les faits, l’appréhension réelle des données de terrain nous a conduit à considérer comme vaine – à la
lumière du temps de « mûrissement » des projets labellisés – l’attente d’une création d’emplois liée à la dynamique de pôle d’ici 2010. Aussi, nous avons posé que la
création d’emploi serait dite tendancielle à cet horizon,
1
« Évolution de l’emploi des cadres en région PACA sous l’effet de la création des pôles de compétitivité », Arnaud Echelard, Marie-Christine
Meunier, Apec 2006
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
©
3
AVERTISSEMENT
c’est-à-dire dans la continuité des mouvements observés
au cours de la période 2000-2005.
En revanche, l’investigation de terrain a montré que l’influence des pôles ne pouvait être nulle à partir de 2010.
Cela nous a donc conduit à abandonner volontairement le
scénario tendanciel pour ne retenir qu’une alternative
entre scénarios « optimiste » et « pessimiste » à horizon
2015.
Pour autant, la prolongation théorique du mouvement
tendanciel jusqu’à 2015 comme base de réflexion a permis de circonscrire empiriquement les créations d’emplois
qui s’avèrent liées aux pôles. Celles-ci se calculent alors
comme la différence entre les volumes de création correspondant aux scénarios « volontaires » – qu’ils soient
positifs ou négatifs – entre 2010 et 2015 d’une part, et
les volumes qui ont trait au mouvement tendanciel « artificiellement prolongé » au cours de cette période.
Nous posons l’hypothèse que la somme des emplois créés
liés directement ou indirectement à l’activité des pôles se
verra traduite de manière pertinente au travers de cette
méthode simple et de bon sens.
… POUR DÉVELOPPER UNE MÉTHODE ADAPTÉE À L’ÉCHELLE
NATIONALE
■
C’est cette démarche de scénarisation qui est reprise dans
la présente étude et appliquée à l’ensemble des régions.
Exportée de l’étude PACA vers les 19 autres régions françaises (des regroupements de régions étant parfois opérés2), la démarche est toutefois simplifiée dans la mesure où la prise en compte de l’évolution environnementale
(en tant que fait générateur) porte ici sur un nombre
réduit d’éléments, « génériques » à l’ensemble des régions.
En outre, cette contextualisation régionale moindre – à
vrai dire logique vu l’échelle large ici adoptée – conduit,
dans un souci de vraisemblance, à ne porter l’analyse que
sur l’alternative entre scénario optimiste et tendanciel. Le
scénario pessimiste repose en effet sur le déclenchement
d’effets pervers dont l’identification et la mesure supposent une analyse fine des spécificités régionales, ce que
seule une étude à périmètre réduit, telle que celle conduite en PACA, permet d’appréhender.
D’autres études spécifiques sont actuellement réalisées
par le Département Etudes et Recherche de l’Apec en
régions Rhône-Alpes et Bretagne et s’appuient sur la
méthode développée pour la région PACA, en capitalisant
de plus, les enseignements tirés de cette première investigation expérimentale.
2
Nos analyses portent sur 20 régions. La Basse et la Haute Normandie sont regroupées et la Corse est considérée comme intégrée
à la région PACA
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Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
©
PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS DE L’ÉTUDE
Fin 2006, trois régions rassemblent à elles seules plus de la moitié (53%) des cadres
français.
Il s’agit de l’Ile de France (35%), de Rhône-Alpes (11%) et de PACA (7%).
Les 19 régions restantes se partagent l’autre -petite- moitié (47%) des cadres.
●
Le poids de l’emploi cadre dans l’emploi régional total est maximal en Ile-de-France, MidiPyrénées, Rhône-Alpes et PACA, où les cadres représentent respectivement 24%, 18% et 17%
(pour les deux dernières régions) de l’ensemble des emplois.
Les régions à faibles effectifs cadres ou à faible taux d’encadrement ne sont pas nécessairement les moins dynamiques en termes de croissance de l’emploi cadre. Un certain nombre
d’effets de rattrapage y sont probablement à l’œuvre.
Ainsi, le taux de croissance afférent de Poitou-Charentes, qui n’emploie qu’environ 50 000 cadres,
se place au deuxième rang des régions françaises avec un taux annuel moyen de +2,7%. Elle n’est
devancée que par la région Ile-de-France (2,8%), pour laquelle l’évolution récente semble ainsi aller dans le sens d’un renforcement de sa position dominante.
Les 66 pôles de compétitivité labellisés par la DIACT en 2005 et 2006 ne sont pas répartis
de manière homogène sur l’ensemble du territoire français.
Trois régions concentrent 8 des 16 pôles mondiaux ou à vocation mondiale et 30 des 66 pôles
de compétitivité labellisés en 2005 et 2006. Il s’agit des régions Rhône-Alpes, Ile de France et
PACA. D’une certaine manière, les pôles prennent acte de l’existant puisqu’ils sont plus nombreux
et plus souvent d’envergure dans les régions qui regroupent déjà l’essentiel de l’activité économique nationale.
L’importance des pôles de compétitivité en termes d’effectifs cadres « associés » est très
variable. Quoique globalement corroborée à l’effectif total des cadres dans les économies régio-
nales, elle permet de mettre en évidence certaines « spécificités ».
L’analyse du ratio « nombre de cadres concernés par les pôles dans la région » par le « nombre
de cadres de la région », permet d’avoir une vision plus réelle du poids des pôles dans ces
régions. Dans certains cas, la majorité des emplois cadres est concernée par les pôles de compétitivité qui ont été labellisés alors que dans d’autres régions, ces mêmes pôles ne touchent
qu’une part limitée de ces emplois cadres.
Certaines régions se distinguent ainsi par une sur-proportion de cadres employés dans des activités couvertes par un ou plusieurs pôles : les régions Limousin (70% des cadres concernés par
des pôles), Bretagne (50%), Franche-Comté (49%), Rhône-Alpes (43%) sont dans ce cas.
Dans une moindre mesure, l’Auvergne et les Pays de la Loire (34% des cadres pour chacune de
ces deux régions) sont fortement irrigués par les activités des pôle.
La région Ile de France (13%) affiche un score inférieur à la moyenne nationale (de l’ordre de 25%).
A horizon 2010, l’étude réalisée en région PACA montre que l’impact des pôles sera
faible. Les emplois créés seront principalement des emplois d’interface, de gouvernance
ou encore des emplois techniques directement liés aux projets des pôles.
Dans cette perspective, le report sur la période 2006-2010 de la tendance observée entre 2000
et 2005 (scénario tendanciel) ne modifie pas le classement des régions tel qu’observé en 2006.
Sans surprise, les régions de tête demeurent celles qui concentrent traditionnellement le plus
grand nombre de cadres : Ile de France, Rhône-Alpes, PACA, Nord-Pas-de-Calais. De même, en
fin de tableau, on retrouve les régions qui étaient déjà les moins pourvues en cadres : Limousin, Auvergne, Franche–Comté, Champagne-Ardenne.
●
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
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PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS DE L’ÉTUDE
A horizon 2015, l’effet des pôles sur l’emploi ne peut être nul et devrait se faire sentir
dans toutes les régions.
Selon le scénario « optimiste », subordonné à la réalisation de plusieurs éléments de contexte
international, national, régional, près de 500 000 emplois cadres devraient été créés au total
●
entre 2010 et 2015, les pôles contribuant pour une part importante (près de 30%) à ce total.
Le classement des régions en 2015 sera différent de celui observé en 2006 mais les différences observées seront fonction des critères de comparaison retenus. De manière générale,
en termes d’effectif cadre, on constate que « les premières du classement devraient rester les premières » (Ile de France, Rhône-Alpes, PACA) et « les dernières » également (Limousin et Champagne-Ardenne). Entre les deux extrémités de ce spectre, des changements apparaissent mais
ils sont de faible ampleur et doivent s’apprécier à la lueur de différents critères.
A horizon 2015, dans la mesure où les scénarios positifs se vérifient, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées et Ile-de-France sont les régions dont les taux de
croissance annuelle moyens de l’emploi cadre demeureront les plus élevés. Manifestement, la
forte présence des pôles dans ces régions devrait contribuer au renforcement d’une dynamique
d’emploi cadre déjà nettement supérieure à la situation française moyenne.
En termes de volume de création d’emplois cadres entre 2010 et 2015, les « masses » d’emplois cadres préexistantes en région seront déterminantes dans la construction des résultats
projetés et le classement fondé sur les volumes prendra nécessairement acte des « stocks » de
cadres sur lesquels les projections portent. Dans cette perspective, l’Ile-de-France qui représente
plus du tiers des cadres hexagonaux, est évidemment celle qui génèrera le plus d’emplois correspondants d’ici 2015.
Ce constat vaut aussi pour Rhône-Alpes, deuxième région employeuse de cadres en France et
qui logiquement devrait, après l’Ile-de-France, être la région la plus créatrice d’emplois au cours
de la période 2010-2015, mais à y regarder de plus près, d’autres régions devraient profiter à
fond de l’effet pôles. C’est le cas notamment des régions Pays de la Loire et Midi-Pyrénées.
Enfin, d’autres régions tireront profit de leur proximité avec leurs voisines et/ou de leur capacité à s’unir et à mutualiser ressources et idées autour des pôles : Poitou-Charentes et Bretagne,
Aquitaine et Languedoc-Roussillon, Alsace et Lorraine,…
6
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
©
L’EMPLOI CADRE EN 2006 : ETAT DES LIEUX3
■
INDÉPENDAMMENT DE LA CRÉATION ET DU DÉVELOPPEMENT
DES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ.
Fin 2006, trois régions rassemblent à elles seules
plus de la moitié (53%) des cadres français.
Il s’agit de l’Ile de France (35%), de Rhône-Alpes (11%)
et de PACA (7%).
Les 19 régions restantes se partagent l’autre – petite- moitié (47%) des cadres de l’hexagone. Aucune ne concentre
plus de 5% de l’effectif national et pour nombre d’entre
elles (Limousin, Auvergne, Franche-Comté, Picardie,
Champagne-Ardenne, Poitou-Charentes ,Bourgogne), leur
poids dans la population française des cadres n’excède
guère 1 ou 2%.
En chiffres absolus, il faut remarquer que derrière le trio de
tête, les régions Nord -Pas de Calais, Midi-Pyrénées, Pays
de la Loire, Aquitaine ont des effectifs supérieurs à 100000
cadres.
CARTE DES RÉGIONS SELON LES EFFECTIFS
CADRES EN 2006
Nord-Pas-deCalais
140 000
(5%)
Picardie
60 000
(2%)
Normandie
100 000
(4%)
Ile- de-France
ChampagneArdenne
950 000
(35%)
Bretagne
90 000
Lorraine
Alsace
70 000
75 000
(3%)
40 000
(3%)
(2%)
(3%)
Pays-de-la-Loire
120 000
(4%)
Centre
85 000
Bourgogne
Franche-Comté
(2%)
35 000
50 000
(3%)
(1%)
PoitouCharentes
TOTAL :
2 700 000
50 000
(2%)
Limousin
20 000
100%
(1%)
Auvergne
35 000
(1%)
Rhône-Alpes
290 000
(11%)
Aquitaine
100 000
(4%)
MidiPyrénées
120 000
(4%)
LanguedocRoussillon
70 000
(3%)
PACA
200 000
(7%)
Plus de 150 000 cadres
Entre 150 000
et 100 000 cadres
Moins de
100 000 cadres
Source : estimations Apec
3
La présente analyse porte sur 20 régions. Du fait de la structure des données sources que nous mobilisons, la Haute et la Basse Normandie
sont regroupées tandis que la région Corse est arbitrairement rattachée la région PACA.
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
©
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L’EMPLOI CADRE EN 2006 : ETAT DES LIEUX
Rappel méthodologique:
L'Apec estime à environ 2 700 000 le nombre de cadres en poste dans le secteur privé en 2006 .Elle prend en compte les
cadres pour lesquels les entreprises cotisent à l'AGIRC ( Association Générale des Institutions de Retraite des Cadres) au
titre des articles 4 (ingénieurs et cadres) et 4bis (« assimilés cadres »)
A titre de comparaison, l'AGIRC a estimé à 3 041 800 le nombre de cadres cotisant à ses caisses au titre des articles 4 et
4bis à la fin de l'année 2004 (estimation juillet 2005).
Les données de l'AGIRC recouvrent les entreprises du secteur privé comptant au moins 1 salarié, quel que soit le secteur
d'activité, ainsi que certaines entreprises semi-publiques, qui cotisent à une caisse de retraite adhérente de l'Agirc. Ce champ
statistique évolue donc au gré des adhésions de nouvelles caisses.
Par exemple, depuis le 1 janvier 1997, les statistiques de l'AGIRC comprennent les effectifs du secteur agricole relevant de
la CRCCA (secteur exclu du champ du Panel Apec)
Le champ statistique AGIRC est donc plus vaste que le champ statistique Apec
Dans toutes les autres , ils représentent moins de 17%.
Dans certaines régions la part des cadres dans la population
active est nettement inférieure à la moyenne nationale.
C’est notamment le cas de l’Auvergne (11%), du Limousin,
de la Bourgogne et de la Franche-Comté (12%).
Si l’on considère région par région l’importance de l’emploi cadre dans l’emploi total, il apparaît que dans les
régions Ile de France, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes et
PACA, les cadres représentent respectivement 24%, 18%
et 17% de l’emploi total de la région (17% étant la
moyenne nationale).
CARTE DES RÉGIONS SELON LE TAUX
D’ENCADREMENT (POIDS DES CADRES
DANS LA POPULATION ACTIVE
DE CHAQUE RÉGION)
Nord-Pas-deCalais
14%
Picardie
14%
Normandie
13%
Ile- deFrance
ChampagneArdenne
24%
Bretagne
Bretagne
13%
13%
13%
13%
Pays-de-la-Loire
Lorraine
Centre
Bourgogne
14%
12%
Alsace
14%
FrancheComté
12%
PoitouCharentes
13%
Limousin
MOYENNE :
17%
12%
Auvergne
11%
Rhône-Alpes
17%
Aquitaine
14%
MidiPyrénées
18%
LanguedocRoussillon
14%
PACA
17%
Supérieur ou égal
à la moyenne nationale
Inférieur à la moyenne
nationale
q
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
©
Source : estimations Apec
L’EMPLOI CADRE EN 2006 : ETAT DES LIEUX
ainsi aller dans le sens d’un renforcement de sa position
dominante. Dans une moindre mesure, la région Champagne-Ardenne se retrouve au 6e rang des régions (avec un
taux de + 1,9%) alors qu’elle ne compte qu’environ 40 000
cadres.
Les régions Midi Pyrénées, Pays de la Loire et Rhône-Alpes
connaissent pour leur part un taux de croissance de leurs
effectifs cadres voisin de + 2,3%
Observer les régions sous l’angle de leur taux annuel
moyen respectifs de création d’emplois cadres sur la période 2000-2005, donc antérieurement à la création des
pôles, permet de voir que les régions à faibles effectifs
cadres ou à faible taux d’encadrement ne sont pas nécessairement les moins dynamiques. Un certain nombre d’ef-
fets de rattrapage y sont probablement à l’œuvre.
Ainsi Poitou-Charentes, qui n’emploie qu’environ 50 000
cadres, se place au deuxième rang des régions françaises en
termes de croissance de l’emploi cadre, avec un taux annuel
moyen de + 2,7%. Elle n’est devancée que par la région Ile
de France (2,8 %), pour laquelle l’évolution récente semble
A l’inverse, les régions qui se sont révélées les moins dynamiques quant à la création d’emplois cadres sont le Limousin, la Bourgogne (+ 1,3%) et plus encore, la Picardie, la
Bretagne, et l’Auvergne (+ 1,2%)
CARTE DES RÉGIONS SELON LE TAUX
DE CROISSANCE ANNUEL MOYEN DE L’EMPLOI
CADRES SUR LA PÉRIODE 2000 – 2005
Nord-Pas-deCalais
1,6%
Picardie
1,2%
Normandie
1,9%
Ile- de-France
ChampagneArdenne
2,8
Bretagne
2,3%
1,5%
1,9%
1,2%
Pays-de-la-Loire
Lorraine
Centre
Bourgogne
1,8%
1,3%
Alsace
1,5%
FrancheComté
1,5%
PoitouCharentes
2,7%
Limousin
MOYENNE :
1,8%
1,3%
Auvergne
1,2%
Rhône-Alpes
2,3%
Aquitaine
1,7%
MidiPyrénées
2,3%
LanguedocRoussillon
1,7%
PACA
1,6%
Supérieur à 2%
Entre 2% et 1,5%
Source : Apec-études Panel
Inférieur à 1,5%
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
©
r
L’EMPLOI CADRE EN 2006 : ETAT DES LIEUX
CLASSEMENTS DES RÉGIONS SELON TAUX DE CROISSANCE ANNUEL MOYEN DE L’EFFECTIF CADRE
SUR LA PÉRIODE 2000-2005 ET SELON L’EFFECTIF CADRE EN 2006
Classement
selon taux
de croissance
1
2
3
3
3
6
6
8
9
9
11
11
13
13
13
16
16
18
18
18
Région
Ile-de-France
Poitou-Charentes
Midi-Pyrénées
Pays de la Loire
Rhône-Alpes
Champagne-Ardenne
Normandie
Centre
Aquitaine
Languedoc-Roussillon
Nord-Pas-de-Calais
PACA
Alsace
Franche-Comté
Lorraine
Bourgogne
Limousin
Auvergne
Bretagne
Picardie
Taux de croissance
annuel moyen
2000-2005
2,8
2,7
2,3
2,3
2,3
1,9
1,9
1,8
1,7
1,7
1,6
1,6
1,5
1,5
1,5
1,3
1,3
1,2
1,2
1,2
Rappel classement
selon effectif
cadre
1
15
5
5
2
17
7
10
7
12
4
3
11
18
12
15
20
18
9
14
Source : Apec-études Panels
■ SOUS L’EFFET DE LA CRÉATION ET DU DÉVELOPPEMENT DES PÔLES
DE COMPÉTITIVITÉ
Les 66 pôles de compétitivité labellisés par la DIACT en
2005 et 2006 peuvent-ils modifier la donne et si oui comment ?
Les pôles ne sont pas répartis de manière homogène
sur l’ensemble du territoire français.
Fin 2006, trois régions concentrent 8 des 16 pôles mondiaux ou à vocation mondiale et 30 des 66 pôles de compétitivité labellisés en 2005 et 2006. D’une certaine
manière, les pôles prennent acte de l’existant puisqu’ils sont
plus nombreux et plus souvent d’envergure dans les régions
ji
qui regroupent déjà l’essentiel de l’activité économique
nationale.
La région Rhône-Alpes concentre 15 pôles de compétitivité dont 3 mondiaux ou à vocation mondiale. L’Île de France en compte 7 et la région PACA, 9.
Le Nord-Pas-de-Calais et le Languedoc-Roussillon en comptent 6, Bretagne, Pays de la Loire, Midi-Pyrénées 5.
Les pôles nationaux ou régionaux peuvent concerner plusieurs régions, qu’elles soient limitrophes ou pas. L’esprit
des démarches de pôles de compétitivité tend en effet à
dépasser les simples contiguïtés géographiques.
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
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L’EMPLOI CADRE EN 2006 : ETAT DES LIEUX
CARTE DES RÉGIONS SELON LE
NOMBRE DE PÔLES DE COMPETITIVITÉ*
Nord-Pas-deCalais
6
Picardie
2
Normandie
3
Ile- de-France
Bretagne
5
2
1
5
Pays-de-la-Loire
Lorraine
ChampagneArdenne
7
Centre
FrancheComté
3
Alsace
3
Bourgogne
3
2
PoitouCharentes
2
TOTAL :
66
Limousin
4
Auvergne
3
Rhône-Alpes
15
Aquitaine
4
MidiPyrénées
5
LanguedocRoussillon
6
PACA
8
Plus de 5 pôles
Entre 5 et 3 pôles
Moins de 3 pôles
Source : Apec-pôles
L’importance des pôles de compétitivité en termes d’effectifs cadres « associés » est très variable. Quoique
globalement corroborée à l’effectif total des cadres
dans les économies régionales, elle permet de mettre
en évidence certaines « spécificités »4.
Certes, dans cette perspective, l’Ile de France, la région Rhône-Alpes puis la région PACA conservent leur primauté
puisque ce sont elles qui, en termes absolus, concentrent
le plus grand nombre de cadres concernés par des pôles.
Mais, dans certaines autres régions où la présence des
emplois cadres est pourtant réduite, le nombre de ces
emplois concernés par des pôles peut être toutefois relativement important.
Il en va ainsi de la région Franche-Comté, qui bénéficie de
la proximité de la région Rhône–Alpes, et qui compte 3 pôles
de compétitivité concernant des effectifs cadres assez élevés. De même le Limousin, région notablement déshéritée
4
Cette analyse s’appuie sur des estimations Apec établies à partir des informations contenues dans les dossiers des différents pôles (accessibles pour la
plupart sur leurs sites) et relatives aux grands volumes de salariés concernés par les pôles. A ces données approximatives, nous avons appliqué certains
taux d’encadrement estimés à partir des résultats du Panel Apec. Les analyses réalisées ici doivent donc être « manipulées » avec précaution.
Il est fort probable que les effectifs salariés réels concernés soient très en retrait par rapport aux chiffres initialement déclarés par les pôles. Souvent,
ces chiffres ne prennent pas exclusivement en compte les établissements (entreprises et laboratoires de recherche) ayant effectivement adhéré aux associations supports des différents pôles. Il sont donc vraisemblablement surestimés. Une récente étude menée conjointement par l’INSEE et Méditerranée
Technologies pour la région PACA, confirme ce point de vue et attire l’attention sur certaines difficultés méthodologiques liées à l’évolution constante
des périmètres d’acteurs adhérents et à la difficulté d’identifier les équipes concernées par les pôles au sein d’acteurs de grande taille.
* A noter : certains pôles sont communs à plusieurs régions. Ils peuvent donc être comptés plusieurs fois sur cette représentation cartographique.
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
©
jj
L’EMPLOI CADRE EN 2006 : ETAT DES LIEUX
en ce qui concerne l’emploi cadre, compte pourtant 4 pôles
de compétitivité nationaux importants. Cela vaut également
pour la Bretagne qui compte un nombre de cadres associés
aux activités des pôles important. Il est vrai que deux
(« Images et Réseaux » et « Mer ») des 5 pôles labellisés dans
région présentent de forts taux d’encadrement.
En revanche, dans certaines régions, le nombre de cadres
associés aux pôles est inférieur à ce que l’importance de la
population cadre de ces mêmes régions pourrait laisser sup-
poser. C’est le cas pour Champagne-Ardenne (avec un seul
pôle), Centre (avec 3 pôles aux taux d’encadrement relativement faibles) ou encore Picardie dont le taux d’encadrement est inférieur à la moyenne nationale (14% contre
17%) et qui partage ses deux pôles mondiaux avec les
régions Nord-Pas-de-Calais et Champagne Ardennes.
Enfin dans certaines régions (Aquitaine, Pays de la Loire et
Midi-Pyrénées), la présence des pôles apparaît globalement
proportionnée à l’importance de leurs effectifs cadres.
CLASSEMENT DES RÉGIONS SELON LEUR EFFECTIF CADRES CONCERNÉ PAR LES PÔLES DE COMPETITIVITE EN 2006
Classement
Région
1
1
3
4
5
5
7
8
9
10
11
12
13
14
15
15
17
18
19
20
Rhône-Alpes
Ile-de-France
PACA
Bretagne
Nord-Pas-de-Calais
Pays-de-la-Loire
Midi-Pyrénées
Normandie
Aquitaine
Lorraine
Languedoc-Roussillon
Franche-Comté
Centre
Limousin
Alsace
Auvergne
Bourgogne
Poitou-Charentes
Picardie
Champagne-Ardenne
TOTAL
Rappel nombre total de cadres 2 700 000
L’analyse du ratio « nombre de cadres concernés par les
pôles dans la région » par le « nombre de cadres de la
région » permet de compléter cette approche. Dans cer-
tains cas, la majorité des emplois cadres est concernée par
les pôles de compétitivité qui ont été labellisés alors que
dans d’autres régions, ces mêmes pôles ne touchent qu’une
part limitée de ces emplois cadres.
La comparaison entre régions sur la base de la proportion
de leurs cadres concernés par les pôles permet d’avoir une
vision plus réelle du poids des pôles dans ces régions.
Effectif cadres
concerné par les
pôles de la région
125 000
125 000
50 000
45 000
41 000
41 000
30 000
26 000
25 000
22 000
18 000
17 000
15 000
14 000
12 000
12 000
11 000
6 000
3 000
2 400
640 400
Source : estimation Apec d'après dossiers des pôles 2005-2006
Certaines régions se distinguent ainsi par une sur-proportion de cadres employés dans des activités couvertes
par un ou plusieurs pôles : les régions Limousin (70% des
cadres concernés par des pôles), Bretagne (50%), FrancheComté (49%), Rhône-Alpes (43% ) sont dans ce cas.
Dans une moindre mesure, l’Auvergne et les Pays de la Loire (34% des cadres pour chacune de ces deux régions) sont
fortement irrigués par les activités des pôle.
La moyenne nationale est de l’ordre de 25%.
Cette entrée modifie quelque peu le « classement » des
régions apparemment les plus investies dans ces démarches.
jk
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
©
L’EMPLOI CADRE EN 2006 : ETAT DES LIEUX
Deux explications possibles :
les pôles concernés dans ces régions relèvent de secteurs
d’activités dont les taux d’encadrement sont élevés (ex: Bretagne avec les 2 pôles «MER» et « IMAGES ET RÉSEAUX »),
les cadres de la région, sont peu nombreux au regard de
l’effectif national afférent, et se trouvent donc mécaniquement en très grande majorité concernés par l’activité des
pôles de la région (ex : Limousin et Auvergne avec les pôles
Via méca, Viandes et produits carnés). Ceci explique aussi,
à l’inverse, la faible place (13% de l’ensemble) des pôles
dans l’emploi cadre en Ile de France.
●
●
PART D'EMPLOIS CADRES CONCERNÉS
PAR LES PÔLES DE COMPETITIVITE
Nord-Pasde-Calais
29%
Picardie
5%
Normandie
26%
ile-de-France
13%
Bretagne
50%
Pays-de-la-Loire
34%
Centre
18%
ChampagneArdenne
6%
Bourgogne
22%
Lorraine
31%
Alsace
16%
FrancheComté
49%
PoitouCharentes
12%
MOYENNE :
25%
Limousin
70%
Auvergne
34%
Rhône-Alpes
43%
Aquitaine
25%
MidiPyrénées
25%
LanguedocRoussillon
26%
PACA
25%
Supérieur à 40%
Entre 30% et 40%
Entre 20% et 30%
Source : estimations Apec
Moins de 20%
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
©
jl
L’EMPLOI CADRE EN 2006 : ETAT DES LIEUX
CLASSEMENT DES RÉGIONS SELON LE RATIO « NOMBRE DE CADRES CONCERNÉS PAR LES PÔLES
DANS LA RÉGION » PAR « EFFECTIF CADRE DANS LA RÉGION »
Classement
1
2
3
4
5
5
7
8
9
10
11
11
11
14
15
16
17
18
19
20
(1)
(2)
jm
Région
Limousin
Bretagne
Franche-Comté
Rhône-Alpes
Auvergne
Pays-de-la-Loire
Lorraine
Nord-Pas-de-Calais
Normandie
Languedoc-Roussillon
Aquitaine
Midi-Pyrénées
PACA
Bourgogne
Centre
Alsace
Ile-de-France
Poitou-Charentes
Champagne-Ardenne
Picardie
Moyenne
Poids relatif des cadres
concernés par les pôles
en région-rapport(1) (2)
0,70
0,50
0,49
0,43
0,34
0,34
031
0,29
0,26
0,26
0,25
0,25
0,25
0,22
0,18
0,16
0,13
0,12
0,06
0,05
0,25
Effectif cadre concerné par les pôles de la région en 2006
Effectif cadre de la région en 2006
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
©
Source : estimations Apec
L’EMPLOI CADRE À HORIZON 2010
■
L’EFFET DES PÔLES SUR L’EMPLOI NE SE FERA GUÈRE SENTIR
AVANT 2010
En matière d’emploi, le « retour sur investissement »
attendu par les acteurs économiques ne saurait être immédiat. Les projets labellisés dans le cadre des pôles de compétitivité donnent lieu à des activités soumises à des
phases de développement plus ou moins longues. Selon
les cas, il faut 3 à 8 années avant que de tels projets
deviennent effectivement opérationnels. C’est principalement au terme de cette période que les acteurs économiques peuvent raisonnablement songer à recruter les ressources nécessaires à la mise en œuvre de ces activités.
Quant à l’identification précise des besoins afférents de
main-d’œuvre, aussi bien en termes de volumes que de
spécialités recherchées, elle ne peut s’opérer qu’au fil du
développement des projets.
Par conséquent, à la lueur de cette réalité, l’emploi ne
devrait pas bénéficier de l’activation des pôles avant 2010.
■
Il y a donc peu de changement à attendre d’ici là. Les projections que nous avons établies pour 2010 se fondent
ainsi sur la continuation « linéaire » des orientations
observées jusqu’alors (période 2000-2005), mouvement
traduit sous la forme d’un scénario tendanciel.
Dans cette perspective, la mise en œuvre des pôles ne
devrait pas jouer, d’ici 2010, dans le sens d’une modification de la situation des régions au regard de l’emploi
cadre. Ce sont alors environ 300 000 emplois cadres qui
auront été créés en France.
A horizon 2010, l’étude réalisée en région PACA a montré que l’impact des pôles serait faible. Les emplois
créés seront principalement des emplois d’interface, de
gouvernance ou encore des emplois techniques directement liés aux projets des pôles5.
LES SCÉNARIOS TENDANCIELS*
Le report sur la période 2006-2010 de la tendance
observée entre 2000 et 2005 (scénario tendanciel)
ne modifie pas le classement des régions tel qu’observé en 2006.
Sans surprise, les régions de tête demeurent celles qui
concentrent traditionnellement le plus grand nombre de
cadres : Ile de France, Rhône-Alpes, PACA, Nord-Pas-deCalais. De même, en fin de tableau, on retrouve les régions
qui étaient déjà les moins pourvues en cadres : Limousin,
Auvergne, Franche-Comté, Champagne – Ardenne.
On obtient ainsi pour chacune des régions le nombre
d’emplois cadres susceptibles d’être créés à horizon 2010
et l’on peut comparer le classement des régions selon leurs
effectifs cadres en 2006 avec celui des régions selon leurs
effectifs cadres supposés à horizon 2010.
5
L’étude réalisée en région PACA a en effet montré que l’effet du développement des pôles commencera à être vraiment important en nombre à
partir de 2010.Les emplois créés seront alors directs, indirects, induits et, si certaines conditions de réussite sont réunies, ils seront nombreux.
* Cf annexe- Explications méthodologiques p. 26
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
©
15
L’EMPLOI CADRE À HORIZON 2010
Nord-Pas-deCalais
CARTE DES RÉGIONS SELON LE NOMBRE
D’EMPLOIS CADRES CRÉÉS
SUR LA PÉRIODE 2006-2010
11 600
Picardie
3 700
Normandie
9 900
Ile- de-France
ChampagneArdenne
140 700
Bretagne
14 400
Alsace
5 400
5 800
3 900
5 500
Pays-de-la-Loire
Lorraine
Centre
Bourgogne
7 900
3 300
Franche-Comté
2 700
PoitouCharentes
7 100
TOTAL :
306 200
Limousin
1 300
Auvergne
2 200
Rhône-Alpes
34 900
Aquitaine
8 800
MidiPyrénées
14 400
LanguedocRoussillon
6 200
PACA
16 500
Plus de 30 000
Entre 30 000 et 10 000
Moins de 10 000
CLASSEMENTS DES RÉGIONS SELON L’EFFECTIF CADRES EN 2006 ET EN 2010 (SCÉNARIO TENDANCIEL*)
Classement
2006
1
2
3
4
5
5
7
7
9
10
11
12
12
14
15
15
17
18
18
20
Effectif
cadres début
2006
Ile-de-France
950 000
Rhône-Alpes
290 000
PACA
200 000
Nord-Pas-de-Calais
140 000
Midi-Pyrénées
120 000
Pays-de-la-Loire
120 000
Aquitaine
100 000
Normandie
100 000
Bretagne
90 000
Centre
85 000
Alsace
75 000
Languedoc-Roussillon
70 000
Lorraine
70 000
Picardie
60 000
Bourgogne
50 000
Poitou-Charentes
50 000
Champagne-Ardenne
40 000
Auvergne
35 000
Franche-Comté
35 000
Limousin
20 000
Total régions
2 700 000
Région
* Cf annexe- Explications méthodologiques p.26
jo
Créations d’emplois
cadres 2006-2010
(Scénario tendanciel)
140 700
34 900
16 500
11 600
14 400
14 400
8 800
9 900
5 500
7 900
5 800
6 200
5 400
3 700
3 300
7 100
3 900
2 200
2 700
1 300
306 200
Effectif
cadres
en 2010
1 090 700
324 900
216 500
151 600
134 400
134 400
108 800
109 900
95 500
92 900
80 800
76 200
75 400
63 700
53 300
57 100
43 900
37 200
37 700
21 300
3 006 200
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
©
Classement
2010
1
2
3
4
5
5
8
7
9
10
11
12
13
14
16
15
17
19
18
20
Source : Apec-études Panels
L’EMPLOI CADRE À HORIZON 2015 : IMPACT DES PÔLES
DE COMPÉTITIVITÉ
■
A PARTIR DE 2010, UN EFFET DES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ
VARIABLE SELON LES RÉGIONS
Une réussite subordonnée à la qualité des éléments
de contexte
A partir de 2010, les pôles commenceront à porter leurs
fruits. Nous avons ainsi choisi d’abandonner le scénario
tendanciel à cette date, pour ne retenir qu’un scénario
optimiste pour lequel la prise en compte des données
régionales antérieurement enregistrées permettra de retenir des « incarnations » différenciées.
La réussite des pôles se fonde sur l’idée d’un développement de synergies concomitant à l’activation de collaborations entre les différentes parties prenantes au triptyque
« entreprises – laboratoires – centres de formation (université ou écoles) ». Le rapprochement de ces acteurs
devrait en effet aboutir à l’identification de nouveaux
besoins et à une mise en œuvre concertée de la réponse
à y apporter.
Les scénarios optimistes envisagés reposent sur l’effectivité de ces rapprochements, mais ils supposent également
que soient réunis un certain nombre d’éléments, c’est-àdire la présence d’un « terreau » favorable.
Parmi ceux-ci, retenons particulièrement :
Aux niveaux international et national :
la croissance des pays émergents (Chine, Inde, Brésil…),
que les démarches de pôles se proposent de capter, se
confirme et ces pays ne disposent pas encore des ressources et capitaux technologiques suffisants pour se
développer sans aide extérieure,
les choix stratégiques de développement économique
national sont pérennes pendant la durée de consolidation des pôles et aucune rupture technologique ou organisationnelle majeure ne se produit au cours cette même
période,
les impulsions gouvernementales vont dans un sens favorable au développement d’une politique d’innovation, et
ce notamment dans les domaines de la formation et de
la recherche
les moyens financiers prévus et nécessaires au développement des pôles sont effectivement débloqués,
●
●
●
●
Au niveau régional
les PME ne se sentent pas discriminées et s’insèrent étroitement dans les dispositifs,
dans les régions dont la géographie favorise les échanges
transfrontaliers, les entreprises locales s’approprient les
nécessités d’un dimensionnement international de leurs
activités,
le système de formation développe les cursus qui répondent aux besoins rendus nécessaires par le fonctionnement des pôles,
les infrastructures physiques (route, voies ferrées, transports aérien et maritime) et informelles (haut-débit
interne) de communication accompagnent la mise en
place des pôles de compétitivité,
le niveau de construction permet d’une part, de répondre
aux besoins créés par les mouvements géographiques de
main-d’oeuvre engendrés par les pôles et par ailleurs, de
satisfaire les besoins en locaux industriels nécessités par
le développement des activités.
●
●
●
●
●
Si toutes ces conditions sont réunies, et qu’un véritable
scénario positif se dessine, il faut s’attendre à des effets
d’entraînements qui profiteront aux espaces fonctionnels
(activités liées) et géographiques (bassins d’emplois associés) connexes aux pôles. Dans cette perspective, de nombreux emplois -généralement qualifiés- induits seraient
créés, dans des sphères parfois éloignées de l’activité originelle des pôles, et un bon nombre de ces nouveaux
emplois relèveraient du secteur des services.
Le rôle des PME, notamment en sous-traitance, serait alors
déterminant. Il leur appartiendrait en effet de fournir les
prestations et ressources nécessaires aux contrats passés
par et pour les grands acteurs des pôles (les PME sont
massivement impliquées sur les marchés industriels à haute valeur ajoutée).
Au total, près de 800 000 emplois cadres devraient été
créés entre 2006 et 2015 dont 500 000 entre 2010 et
2015, les pôles contribuant pour une part importante
(près de 30%) à ce total6.
NB : même si nous n’envisageons pas à proprement parler de scénario pessimiste, il faut garder à l’esprit que l’éventualité
d’effets pervers liés à l’existence même des pôles et préjudiciables à l’emploi est toujours possible. La hausse des prix du foncier d’entreprise, liée à la visibilité renforcée des territoires couverts par les pôles, est un des principaux écueils de nature à
perturber l’émergence de phénomènes du type « cercles vertueux ».
6
tableau p. 21 : classement des régions selon le nombre d’emplois cadres créés entre 2010 et 2015.
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
©
17
L’EMPLOI CADRE À HORIZON 2015 : IMPACT DES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ
CLASSEMENT DES RÉGIONS SELON LE NOMBRE DE CRÉATIONS D’EMPLOIS CADRES À HORIZON 2015
SOUS LE SEUL EFFET DES PÔLES7 DE COMPÉTITIVITÉ
Régions
Rhône-Alpes
Pays-de-la-Loire
Midi-Pyrénées
Ile-de-France
PACA
Aquitaine
Languedoc-Roussillon
Bretagne
Nord-Pas-de-Calais
Normandie
Poitou-Charentes
Franche-Comté
Centre
Auvergne
Bourgogne
Limousin
Alsace
Lorraine
Champagne-Ardenne
Picardie
Total régions
Rappel nombre
de cadres dans
en 2006
290 000
120 000
120 000
950 000
200 000
100 000
70 000
90 000
140 000
100 000
50 000
35 000
85 000
35 000
50 000
20 000
75 000
70 000
40 000
60 000
2 700 000
Création d’emplois
totale 2006-2015
(scénario
optimiste)
109 100
52 400
46 700
324 100
45 000
28 000
20 400
17 000
29 000
25 500
19 200
8 100
18 100
5 600
8 000
3 700
12 500
11 600
8 000
7 400
799 400
Création d’emplois
cadres (chiffres arrondis)
à horizon 2015
si scénario tendanciel
74 000
30 600
30 600
312 100
34 400
18 300
12 800
11 500
24 000
20 700
15 200
5 600
16 600
4 400
6 800
2 700
12 000
11 200
8 200
7 600
659 300
Création d’emplois
cadres (chiffres arrondis)
à horizon 2015
liés aux pôles
35 100
16 100
16 100
12 000
10 600
9 700
7 600
5 500
5 000
4 800
4 000
2 500
1 500
1 200
1 200
1 000
500
400
NS
NS
140 100
Source : estimations Apec
la création d’emplois liée aux pôles à horizon 2015 se calcule comme la différence entre les volumes de création correspondant aux scenarios optimistes entre 2010 et 2015 et les volumes qui ont trait au mouvement tendanciel « artificiellement prolongé » au cours de cette période. Voir aussi
Annexe - Explications méthodologiques p. 26.
7
Les projections régionales à horizon 2015
Une fois les projets parvenus à un stade suffisant de développement, des recrutements liés (de manière directe ou
indirecte) à l’activité des pôles peuvent s’envisager.
Taux de croissance annuel moyen de l’emploi cadre
A horizon 2015, dans la mesure où le scénario positif se
vérifie, Pays-de-la-Loire, Poitou-Charente, Rhône-Alpes,
Midi-Pyrénées et Ile-de-France sont les régions dont les
taux de croissance annuel moyens de l’emploi cadre
demeureront les plus élevés. Manifestement, la forte pré-
sence des pôles dans ces régions devrait contribuer au renforcement d’une dynamique d’emploi cadre déjà nettement
supérieure à la situation française moyenne. On note toutefois le recul relatif de l’Ile-de-France mais il est vrai que
les pôles y sont – en termes proportionnels – plutôt moins
présents que dans la plupart des régions.
jq
Dans un essai de « classement » relatif établi en fonction
des taux de croissance annuels moyens de l’emploi cadre,
certaines régions devraient conserver approximativement
leur « rang » d’ici 2015. : les régions précitées sauf l’Ile-deFrance, le Languedoc-Roussillon, l’Aquitaine et la Bretagne.
D’autres pourraient « reculer » de quelques places dans le
classement établi sur la base de cet agrégat. C’est nettement
le cas des régions Champagne-Ardenne, Picardie, Lorraine,
Bourgogne, et dans une moindre mesure des régions
Auvergne, Nord-Pas-de-Calais, Limousin.
Il faut remarquer que dans certaines de ces régions, les
pôles occupent une part importante de l’emploi cadre. C’est
le cas de Nord-Pas-de-Calais, Auvergne et surtout Limousin. Mais cette donnée, qui devrait a priori renforcer mécaniquement l’effet bénéfique des pôles sur ce même emploi
cadre, ne peut totalement pallier le trend peu favorable déjà
engagé depuis longtemps dans ces espaces.
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
©
L’EMPLOI CADRE À HORIZON 2015 : IMPACT DES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ
Volume de création d’emplois cadres entre 2010 et 2015
Les scénarios permettent d’estimer le volume des créations
d’emplois cadres par région entre 2010 et 2015, période au
cours de laquelle l’effet du développement des pôles sera
effectif et la mesure de leur impact réel, rendue possible.
Evidemment, dans l’évaluation de l’impact des pôles sous
l’angle des volumes d’emplois créés, les « masses » d’emplois cadres préexistantes en région sont déterminantes
dans la construction des résultats projetés. Le classement
fondé sur les volumes prend nécessairement acte des
« stocks » de cadres sur lesquels les projections portent.
Dans cette perspective, l’Ile-de-France qui représente plus
du tiers des cadres hexagonaux, est évidemment celle qui
génèrera le plus d’emplois correspondants d’ici 2015 même
si, comme on l’a vu, la région est en termes relatifs moins
«engagée» dans les démarches de pôles que la moyenne des
régions françaises. Sur la période 2010-2015, la région francilienne devrait enregistrer la création de plus de 180 000
emplois cadres. Cela représente presque 40% des emplois
cadres qui devraient être ainsi créés en France !
Ce constat vaut aussi pour Rhône-Alpes, deuxième région
employeuse de cadres en France et qui logiquement devrait,
après l’Ile-de-France, être la région la plus créatrice d’emplois au cours de la période 2010-2015.
En revanche, il est plus surprenant de trouver les Pays de la
Loire au 3e rang des volumes de créations d’emplois attendues, au regard de la place plus modeste que cette région
occupe actuellement en termes de « stocks » de cadres. Cette région doit ce bon résultat à un évolution tendancielle
déjà très positive, qui se verra relayée et démultipliée par
le poids important des pôles dans son emploi cadre.
Nombre de régions telles Midi-pyrénées, PACA, Aquitaine,
Nord-pas-de-calais, Normandie, et, dans une moindre mesure Languedoc-Roussillon, Poitou-Charentes, devraient également connaître des évolutions de leurs volumes de cadres
favorables.
A l’inverse, d’autres régions devraient connaître une élévation du niveau en volume de leurs créations d’emplois cadres
nettement moins marquée au regard de leurs effectifs initiaux de cadres. Dans ces régions, l’arrivée des pôles ne
pourra en effet infléchir complètement une tendance jusqu’alors moins favorable à la création d’emplois cadres.
C’est notamment le cas pour les régions Picardie, Lorraine,
Champagne–Ardenne, Bourgogne, Auvergne et Centre .
CLASSEMENT DES RÉGIONS SELON LES TAUX DE CROISSANCE DE L’EMPLOI CADRE SUR LA PÉRIODE 2010-2015
(SCÉNARIO OPTIMISTE)**
Classement
2015
1
2
3
3
5
6
7
8
8
10
11
12
13
13
15
16
16
18
19
20
Rappel
classement
2006
3
2
1
3
3
9
9
6
13
8
11
18
6
11
13
16
18
16
13
18
Taux tendanciel de
croissance emplois
cadres 2000-2005
Pays-de-la-Loire
2,3
Poitou-Charentes
2,7
Ile-de-France
2,8
Midi-Pyrénées
2,3
Rhône-Alpes
2,3
Languedoc-Roussillon
1,7
Aquitaine
1,7
Normandie
1,9
Franche-Comté
1,5
Centre
1,8
PACA
1,6
Bretagne
1,2
Champagne-Ardenne
1,9
Nord-Pas-de-Calais
1,6
Alsace
1,5
Limousin
1,3
Auvergne
1,2
Bourgogne
1,3
Lorraine
1,5
Picardie
1,2
Régions
Taux annuel
moyen de croissance
`PIB 1993-2003
3,1
2,5
2,2
2,7
2,6
2,9
2,7
2
2,5
2
2,2
2,7
1,6
1,9
1,9
1,9
2,1
1,8
1,5
1,7
Taux pour scénario
optimiste de croissance
2010-2015
5,1
4,8
4,4
4,4
4,2
3,5
3,3
2,7
2,7
2,6
2,5
2,3
2,2
2,2
2
1,8
1,8
1,7
1,6
1,4
Source : INSEE (PIB) et estimations Apec, période 2010-2015
** Cf Annexe - Explications méthodologiques p. 26.
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
©
jr
L’EMPLOI CADRE À HORIZON 2015 : IMPACT DES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ
5,1
4,8
4,4 4,4
TAUX DE CROISSANCE ANNUELLE MOYEN DE L’EMPLOI CADRE
SUR LA PÉRIODE 2010-2015 (SCENARIO OPTIMISTE)
4,2
3,5 3,1
2,3 2,2 2,2
2
1,8 1,8 1,7 1,6
1,4
Pa
ys
Po de-l
ito aL
u- oir
Ch e
a
Ile ren
te
-d
s
e
Mi -Fra
di
-P nce
yr
La
é
ng Rhô née
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PA
Ch
CA
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d
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Ca
lai
s
Al
sa
Lim ce
ou
s
Au in
ve
Bo rgne
ur
go
gn
Lo e
rra
in
Pi e
ca
rd
ie
2,7 2,7 2,6
2,5
Source : estimations Apec
■ LES RÉGIONS GAGNANTES
Entre 2006 et 2015, pour l’ensemble des régions, ce sont
environ 800 000 emplois cadres qui devraient être créés8.
Sur les 500 0009 emplois cadres qui devraient être créés uniquement entre 2010 et 2015, environ 140 000 le seraient
du seul fait du développement des pôles.
La région Pays de la Loire devrait connaître un fort dynamisme en matière de création d’emplois, les pôles de
compétitivité – bien présents dans cette région – devant
y contribuer largement.
Environnée au sud par la région Poitou-Charentes (qui
devrait faire preuve d’un certain dynamisme en termes de
création d’emploi cadre) et au nord par la Bretagne, les
Pays-de-loire devraient être en mesure de former avec ses
voisines un espace économique particulièrement vivace, sur
le modèle des pôles « Auto haut de gamme » et « VALORIAL
qui les associent déjà.
La région Rhône-Alpes, avec ses 15 pôles dont deux mondiaux et un à vocation mondiale, devrait également bénéficier à plein des effets des pôles. C’est d’ores et déjà la
région française qui a l’effectif de cadres «inclus» dans une
démarche de pôle le plus fort (à égalité avec l’Ile-de-France).
La conjugaison d’une masse numérique aussi forte et d’une
tendance économique sur longue période nettement favorable
devrait être source d’un dynamisme renouvelé et amplifié.
8
9
20
La Franche-Comté devrait bénéficier de sa proximité avec
Rhône-Alpes, en développant sa collaboration avec cette
dernière dans le cadre des activités de leur pôle commun,
le pôle « Plasturgie ».
La région Auvergne, également impliquée avec Rhône-Alpes
dans le développement des pôles « ViaMéca » et « Viandes
et produits carnés », pourrait être relativement « portée »
par cette réussite.
La région Midi-Pyrénées, devrait également être bien placée en termes de création d’emplois cadres.
Environnée des régions Aquitaine, Limousin, LanguedocRoussillon, elle peut s’affirmer comme tête de pont d’un
troisième groupe de régions gagnantes, via notamment la
présence de pôles communs tels le pôle « Céramique » (pour
Limousin, Centre et Midi-Pyrénées) et le pôle « Elopsys »
(pour Limousin et Midi-Pyrénées).
L’Ile de France, même si elle est moins investie dans les
pôles, en termes relatifs, que d’autres régions continuera
à générer une masse de créations d’emplois considérable,
et gardera à cet égard sa prépondérance écrasante en France. Sa visibilité internationale et l’attractivité qu’elle exerce sur les cadres sont garantes de son avenir.
tableau p. 18.
tableau p.21
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
©
L’EMPLOI CADRE À HORIZON 2015 : IMPACT DES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ
CLASSEMENT DES RÉGIONS SELON LE NOMBRE D'EMPLOIS CADRES CRÉÉS ENTRE 2010 ET 2015
(SCÉNARIO OPTIMISTE)
Rappel
classement selon
effectif cadres 2006
1
2
5
5
3
7
4
7
12
15
9
10
11
12
18
15
17
14
18
20
Classement
selon création d’emplois
cadres entre 2010 et 2015
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
Création d’emplois cadres
entre 2010 et 2015 après
application pondération***
183 400
74 200
38 000
32 300
28 500
19 200
17 400
15 600
14 200
12 100
11 500
10 200
6 700
6 200
5 400
4 700
4 100
3 700
3 400
2 400
493 200
Régions
Ile-de-France
Rhône-Alpes
Pays-de-la-Loire
Midi-Pyrénées
PACA
Aquitaine
Nord-PAs-de-Calais
Normandie
Languedoc-Roussillon
Poitou-Charentes
Bretagne
Centre
Alsace
Lorraine
Franche-Comté
Bourgogne
Champagne-Ardenne
Picardie
Auvergne
Limousin
Total régions
Source : estimations Apec
Nord-Pas-deCalais
CRÉATION D'EMPLOIS CADRES
ENTRE 2010 ET 2015***
17 400
Picardie
3 700
Normandie
15 600
Ile- de-France
ChampagneArdenne
183 400
Bretagne
38 000
Alsace
6 200
6 700
4 100
11 500
Pays-de-la-Loire
Lorraine
Centre
Bourgogne
10 200
4 700
Franche-Comté
5 400
PoitouCharentes
12 100
Limousin
TOTAL :
493 200
2 400
Auvergne
3 400
Rhône-Alpes
74 200
Aquitaine
19 200
MidiPyrénées
32 300
LanguedocRoussillon
14 200
PACA
28 500
Supérieur à 30 000
Entre 30 000 et 10 000
Inférieur à 10 000
***
Source : estimations Apec
Cf Annexe - Explications méthodologiques p. 26.
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
©
kj
L’EMPLOI CADRE À HORIZON 2015 : IMPACT DES PÔLESDE COMPÉTITIVITÉ
Pour conclure, il est important de préciser que les régions
non qualifiées ici de « gagnantes » ne doivent pas être
considérées comme des régions « perdantes » et que les
pôles de compétitivité ne sauraient porter à eux seuls la
responsabilité d’une situation à venir moins favorable comparativement à celle d’autres territoires.
Il faut se souvenir que la démarche de pôles de compétitivité se fonde sur une géographie fonctionnelle qui est celle
des réseaux de recherche et non pas celle des contiguïtés
spatiales. En d’autres termes, les régions ne sont pas censées être structurantes en matière de pôles, et la réalité des
espaces économiques de la sorte engendrés ne suit aucunement obligatoirement le tracé des frontières administratives.
Des régions ont déjà cherché à tirer profit de leur proximité territoriales. C’est le cas de la Normandie qui a d’ores et
déjà partie liée avec la région Ile-de-France. Elles se sont
en effet unies autour du pôle « MOV’EO », fusion des pôles
« Vestapolis » en Ile de France et « Normandy Motor Valley »
dans les deux régions Normandes. Dans cet esprit, les
régions Nord-Pas de calais et Picardie ont aussi des intérêts
kk
partagés, de même qu’Alsace et Lorraine qui ont en commun
un pôle important, le pôle « fibres naturelles Grand Est »,…
Toutefois, si la proximité territoriale peut faciliter le partage des ressources et des idées dans certains cas, elle ne
constitue pas une condition de réussite en soi. La coopération peut parfaitement s’épanouir entre régions éloignées, à
l’instar du pôle Mer qui associe les régions PACA et Bretagne.
De manière générale, l’une des clefs du succès des pôles
dans leurs régions respectives à horizon 2015 réside dans
leur capacité à valoriser le potentiel spécifique de création d’activité et de richesse des territoires qui les environne, tout en établissant les collaborations inter-territoriales nécessaires pour atteindre la taille critique
indispensable à une bonne visibilité internationale. La
manière dont chaque région saura traiter cet enjeu de maîtrise de son environnement économique aura un effet déterminant sur la réussite attendue des pôles à horizon 2015.
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
©
ANNEXES
©
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
●
PRINCIPAUX PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ ET EFFECTIFS CADRES ASSOCIÉS
(ESTIMATIONS APEC)
●
EXPLICATIONS MÉTHODOLOGIQUES
●
ÉLÉMENTS DE BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
PRINCIPAUX PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ ET EFFECTIFS CADRES
ASSOCIÉS (ESTIMATIONS APEC)
■
A titre de complément d’information, nous avons classé les principaux pôles selon le nombre d’emplois cadres
qui leur sont associés
En bonne logique, huit pôles mondiaux ou à vocation mondiale figurent parmi les 17 premiers pôles du classement.
Les neuf autres sont pour la plupart communs à plusieurs régions et concernent de ce fait un grand nombre de salariés :
ainsi VIA MECA, Viandes et produits carnés, Fibres naturelles Grand Est.
CLASSEMENT DES PRINCIPAUX PÔLES SELON LE NOMBRE D'EMPLOIS CADRES ASSOCIÉS
Nombre de salariés
(source : dossiers pôles
et estimations Apec)
150 000
Taux d’encadrement
du secteur (source :
estimations Apec)
60%
Viaméca
75 000
60%
Industries du commerce
Aéronautique, espace, syst.
EMC2
55 000
47 000
45 000
60%
62%
60%
Viandes et produits carnés
60 000
33%
Images et réseaux
Image, multimédia et vie
(ARD Paris-Ile-de-France)
EnRRDIS
SCS
Arve Industries
MER, sécurité, sureté
Matériaux innovants
Lyon Urban trucks&bus 2015
Chimie-environnement Lyon
Fibres naturelles Grand Est
Minalogic
Auto haut de gamme
CAP ENERGIES
Loisirs numériques
l'aliment de demain
PEGASE
Normandiy motor Valley
Plasturgie
Vitagora ((innovation goût,
santé nutrition)
Microtechniques
Meditech Santé
Logistic seine normandie
Génie Civil Ouest
Techtera
prod'inov (agro-santé)
22 000
90%
21 000
90%
18 900
Ile de France
37 500
20 500
30 000
29 000
25 000
50 000
24 000
39 000
15 000
46 500
25 000
13 000
35 000
17 500
38 500
16 500
50%
90%
60%
62%
60%
30%
60%
36%
90%
27%
50%
90%
33%
62%
27%
60%
18 750
18 450
18 000
17 980
15 000
15 000
14 400
14 040
13 500
12 555
12 500
11 700
11 550
10 850
10 395
9 900
Rhône-Alpes
PACA
Rhône-Alpes
Bretagne, PACA
Lorraine
Rhône-Alpes
Rhône-Alpes
Alsace, Lorraine
Rhône-Alpes
Bretagne
PACA
Rhône-Alpes
Bretagne
PACA
Normandie
Rhône-Alpes
26 000
36%
9 360
Bourgogne
15 000
23 000
27 000
12 500
18 500
20 000
60%
36%
30%
60%
36%
33%
9 000
8 280
8 100
7 500
6 660
6 600
Franche-Comté
Ile de France
Normandie
Pays de la Loire
Rhône-Alpes
Aquitaine
Intitulé officiel
du Pôle
System@tic Paris Région
24
Nombre de cadres
Régions
(source:
concernées par
estimations Apec)
le pôle
90 000
Ile de France
Auvergne, Centre, Languedoc45 000
Roussillon, Limousin, MidiPyrénées, Rhône-Alpes
33 000
Nord-Pas-de-Calais
29 140
Aquitaine, Midi-Pyrénées
27 000
Pays de la Loire
Limousin, Midi-Pyrénées,
19 800
Rhône-Alpes, Il de France,
Languedoc-Roussillon
19 800
Bretagne, Pays de la Loire
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
©
CLASSEMENT DES PRINCIPAUX PÔLES SELON LE NOMBRE D'EMPLOIS CADRES ASSOCIÉS (SUITE)
Nombre de salariés
Intitulé officiel
(source : dossiers pôles
du Pôle
et estimations Apec)
Matériaux domestiques MAUD
9 000
Lyon biopôle
14 000
Transactions électroniques
5 500
(cartes à puces)
Innovation thérapeutique
13 500
Sc. de la beauté et du bien être
6 500
Industries et agro-ressources
11 000
(Europol'agro)
Végétal en lien avec CIVS
11 000
Elopsys
3 750
Pin maritime du futur
10 000
(tech. et écodéveloppement)
Qolimed agropolis
10 000
Mobilités et transports avancés
11 000
Sciences & systèmes le l'énergie
6 000
éléctrique
Sports Loisirs
5 000
Enfants
5 000
Cancer-bio-santé
7 500
Gestion des risques, vulnérabilités
3 750
i-trans
7 500
Nucléaire (en lien avec EDF)
3 500
Filière Equine
5 500
UP-TEX
4 500
Nutrition santé longévité
4 500
Energie renouvelable batiment
3 000
industriel
Fruits et légumes
Parfums, arômes, saveurs
ORPHEME
Photonique
Véhicules de futur
Céramiques
Trimatec
Produits aquatiques
Route des lasers
Innovations dans les céréales
TOTAL (chiffres arrondis)
Taux d’encadrement
du secteur (source :
estimations Apec)
60%
36%
Nombre de cadres
Régions
(source :
concernées par
estimations Apec)
le pôle
5 400
Nord-Pas-de-Calais
5 040
Rhône-Alpes
90%
4 950
Normandie
36%
60%
4 860
3 900
Alsace
Ile de France, Normandie
33%
3 630
Champagne-Ardenne, Picardie
33%
90%
3 630
3 375
Pays de la Loire
Limousin
33%
3 300
Aquitaine
33%
30%
3 300
3 300
Languedoc-Roussillon
Poitou-Charentes
50%
3 000
Centre
60%
60%
36%
60%
30%
50%
30%
36%
36%
3 000
3 000
2 700
2 250
2 250
1 750
1 650
1 620
1 620
Rhône-Alpes, Franche-Comté
Rhône-Alpes, Franche-Comté
Limousin, Midi-Pyrénées
PACA
Nord-Pas-de-Calais
Bourgogne
Normandie
Nord-Pas-de-Calais
Nord-Pas-de-Calais
50%
1 500
Languedoc-Roussillon
4 500
33%
1 485
4 500
4 000
1 500
5 000
1 250
1 000
500
225
0
1 300 000
33%
36%
90%
27%
60%
50%
33%
60%
33%
1 485
1 440
1 350
1 350
750
500
165
135
0
640 400
PACA, Languedoc-Rousillon,
Rhône-Alpes
PACA
PACA, Languedoc-Rousillon
PACA
Franche-Comté
Centre et Midi-Pyrénées
Languedoc-Roussillon
Nord-Pas-de-Calais
Aquitaine
Auvergne
Source : estimations Apec d'après les dossiers des pôles de compétitivité 2005-2006
Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
©
25
EXPLICATIONS MÉTHODOLOGIQUES/MODES DE CALCUL
■
* Tableau p. 16 – Pour le calcul du nombre d’emplois créés à horizon 2010 :
Valeur finale = valeur initiale * (1+i)^t où i est le taux de croissance et t la période. ^ est l’exposant
ex : Limousin : nombre d'emplois cadres en 2010 si scénario tendanciel =
20 000 *(1+0,013)^5 (5 étant le nombre d'années de la période) = 21334
Pour le calcul du scénario optimiste, la valeur initiale correspond au nombre d'emplois cadres en 2010 résultant du scénario tendanciel.
ex : Limousin : nombre d'emploi cadres en 2015 =
21334*(1+0,018)^5 (5 étant le nombre d'années de la période).
** Tableau p. 19 Un travail de « scénarisation » précis des évolutions tel que conduit pour PACA était impossible à réitérer pour les 19 régions, eu égard au temps et aux informations dont nous disposions pour l’étude nationale.
Il s'est donc agi de trouver une solution pour proposer des évolutions potentielles différenciées par région et ce, de manière simple et en mobilisant les éléments déjà construits ou disponibles.
La base est constituée par les taux de création d'emplois cadres (que nous considèrons comme fiables) retenus pour chaque
scénario de l'étude PACA.
Dans le dessein d'intégrer la teneur et l'orientation des dynamiques régionales, ces taux ont été affectés d'une pondération particulière à chaque région.
En l'occurrence, pour chaque région, nous avons appliqué aux taux d'évolution retenus pour les scénarii PACA (qui servent
ainsi de référence) les taux moyens observés d'évolution du PIB régional concerné entre 1993 et 2003. L'idée tient au fait
qu'un taux de croissance annuel du PIB x fois supérieur ou inférieur à celui de la région de référence (PACA) tendra à
affecter d'autant les taux de croissance annuels de création d'emplois dans les régions. Concrètement, si la région observée a connu un taux de croissance supérieur de son PIB sur 10 ans à celui observé en PACA, le différentiel de croissance
PIB enregistré se répercutera positivement d'autant sur le taux de croissance de l'emploi cadre. Et inversement.
On considèrera que les poids des variables « différentiel de taux de croissance annuel PIB 1993-2003 » et « différentiel de
taux de croissance annuel tendanciel de l'emploi cadre 2000-2005 » sont égaux.
Pour exemple, calcul des taux de croissance de l'emploi cadres en Limousin pour le scénario positif :
Dans cette région, le taux de croissance tendanciel de l'emploi cadre entre 2000 et 2005 a été égal à 0,8125 fois (1,3%
/ 1,6%) celui de PACA. Par ailleurs, le taux d'évolution du PIB au cours des 10 dernières années y a été égal à 0,864 fois
(1,9%/ 2,2%) celui de PACA.
Par conséquent, pour fixer le taux de croissance du scénario positif en Limousin, on partira, dans une première étape, du
chiffre correspondant en PACA (soit 2,5%) auquel on affecte le rapport entre le taux tendanciel Limousin et le tendanciel
PACA (soit 0,8125 comme on l'a vu). Donc x = 2,5 * 0,8125 = 2,03
Pour conférer une dimension régionale contextuelle à ce chiffre, on appliquera le rapport entre les taux de croissance PIB
de Limousin et PACA (soit 0,864 comme l'a vu).
Comme ce rapport est défavorable au Limousin, on pose qu'il « atténue » le taux de croissance optimiste calculé en fonction de la seule comparaison des taux tendanciels.
Par conséquent : taux de croissance dans scénario optimiste pour Limousin = 2,5 *0,8125 *0,864 = 1,755% (arrondi à
1,8% dans le tableau).
*** Tableau p. 21
La création attendue d'emplois du fait des pôles dépend aussi du « poids » numérique des emplois cadres liés à ces pôles
dans le total des emplois cadres des régions. L'impact des effets d'une variable (en l'occurrence, l'introduction des pôles)
dépend aussi de la largeur du champ sur lequel elle porte.
Pour exemple, en Ile-de-France, le poids relatif des emplois cadres liés aux pôles sur le total des emplois cadres (tel que
(1)/(2)) est faible. En principe, cette faiblesse doit conduire à « atténuer » quelque peu les projections de créations d'emplois (et inversement, à renforcer d'autant ces prévisions dans les régions pour lesquelles le ratio (1)/(2) est élevé). Cette
pondération ne doit être appliquée qu’à la période 2010-2015, qui correspond à la phase d’effectivité de l’action des pôles.
Aussi, avons-nous choisi de rajouter une deuxième pondération selon ces termes :
si rapport (1)/(2) = 0,2 à 0,5 (soit approximativement un niveau comparable à PACA) : pas de pondération (c'est-à-dire
coeff. de pondération = 1)).
(1) nombre de cadres concernés par les pôles dans les régions.
(2) nombre de cadres de la région
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si rapport (1)/(2) <0,2 : (soit approximativement un niveau inférieur à PACA : pondération = *0,8 (par exemple création
d'emplois Picardie à 2015 = 4 600 *0,8 = 3 700)) sauf pour l’Ile de France où la pondération sera égale à * 0,7 (la faiblesse relative des effectifs des pôles en termes numériques pourrait avoir des effets renforcés du fait des très importants
effectifs globaux en présence).
si rapport (1)/(2) > 0,5 : (soit approximativement un niveau supérieur à PACA : pondération = *1,2 (par exemple création
d'emplois Limousin à 2015 = 2000*1,2 = 2400)).
Le chiffre de création totale d’emplois à horizon 2015 est, dans le cas de cette pondération, obtenu par addition de la
création d’emploi à horizon 2010 dans le cas du tendantiel et de la création d’emplois entre 2010 et 2015 du scénario
optimiste.
■
ELÉMENTS DE BIBLIOGRAPHIE
Panels Apec France et régions – années 2000 à 2005, Collection Apec, Les études de l’emploi cadre
Pôles de compétitivité en France : prometteurs mais des défauts de jeunesse – Etude KPMG, décembre 2006
● Les pôles de compétitivité au cœur de l’industrie, DGE, Direction générale des entreprises , Ministère de l’économie et
des finances, 2006
● Les effectifs cadres en France en 2005 – Apec, juillet 2006
● L’évolution de l’emploi des cadres en région PACA sous l’effet de la création des pôles de compétitivité – Apec, les études
de l’emploi cadre, décembre 2006
● La France et ses régions – INSEE, édition 2006
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Apec - Évolution de l’emploi cadre en régions sous l’effet de la création des pôles de compétitivité
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Association Pour l’Emploi des Cadres
51, boulevard Brune - 75689 Paris Cedex 14
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ISBN 2-7336-0521-6
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