Téléchargez le programme - anthéa, Antipolis Théâtre d`Antibes
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. SAISON 2016 17 Fabrice Luchini • françois berléand Thierry Lhermitte • Muriel Robin Lambert Wilson • Valérie Lemercier Yuri Buenaventura • Patrick Timsit Fellag • Andrés Marín • MANU KATCHÉ helena noguerra • Niels Arestrup Bernard Campan • Zabou Breitman Michel jonasz • ANDRÉ DUSSOLLIER myriam Boyer • Michel Fau • Blanca Li Patrick Chesnais • Catherine Frot élie Semoun • Kad Merad • Christophe Kev Adams • manu payet • Karin Viard Gad Elmaleh • Daniel Auteuil... éDITO Jean Leonetti Député-Maire d’Antibes Juan-les-Pins Président de la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis Doté d’une architecture de grande qualité, alliant le béton le verre et l’acier, anthéa, porté par la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis, fait désormais partie des symboles fort de l’identité culturelle de notre territoire. Le succès est au rendez-vous avec 10 700 abonnés et plus de 100 000 spectateurs. Le secret de cette réussite tient au caractère unique du lieu et à une programmation d’une exceptionnelle qualité que Daniel Benoin nous propose chaque année. Offrant deux salles de spectacle - dont une permet d’accueillir 1300 personnes - et un plateau capable de recevoir tout type de spectacle, du plus grandiose au plus intimiste, anthéa n’est que modernité, confort et plaisir, de l’accueil jusqu’au toit-terrasse qui couronne le bâtiment s’ouvrant sur le Fort Carré, la Ville d’Antibes et la Méditerranée. Théâtre classique ou contemporain, opéra, musique, danse, one-man-shows nous ont fait cette année vibrer du rire aux larmes, de la comédie au drame et ont satisfait les goûts plus audacieux et les plus classiques. anthéa est aussi un formidable outil de création. Ça va ?, Le Remplaçant, La Bohème sont autant de spectacles créés intégralement à anthéa. L’une des grandes réussites d’anthéa est d’avoir tissé des liens forts avec la jeunesse et les acteurs culturels locaux en apportant un souffle nouveau aux initiatives dans ce domaine. Label Note fête la 10e édition des Nuits Carrées sur le toit d’anthéa quand les Déantibulations investissent la façade et la terrasse du théâtre. Des passerelles existent avec les festivals « Jazz à Juan » et Bœuf Théâtre mais également avec le Conservatoire de musique et d’art dramatique d'Antibes Juan-les-Pins et les médiathèques de la CASA. Aujourd’hui, il apparaît comme une évidence qu’il fallait voir grand pour voir juste, et je tiens à remercier tous ceux qui ont cru en ce projet et qui l’ont soutenu et toute l’équipe de Daniel Benoin qui a réussi à transformer un théâtre tout juste sorti de terre en un espace qui s’est imposé comme un lieu incontournable de la culture azuréenne. Je remercie aussi les partenaires que sont le Club Carré et ses entreprises pour leur soutien sans faille, le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes pour sa participation croissante à l’aventure d’anthéa, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui s’associera pour la première fois au succès de notre théâtre communautaire lors de la saison 2016-17, ainsi que le casino JOA la Siesta, partenaire de la culture dans notre ville depuis plusieurs années. 2 © A. Bérard Au moment d’écrire cet éditorial pour présenter la saison 2016-17 d’anthéa, mon regard se pose sur un mail que l’on vient de m’apporter concernant les nominations aux Molières 2016. Bien que peu sensible à ce genre de récompenses, je constate que 13 nominations sont décernées aux spectacles ou Daniel Benoin aux artistes que nous avons Directeur d’anthéa accueillis pendant la saison 2015antipolis théâtre d’antibes 16 et que le même nombre de nominations sont attribuées aux spectacles ou aux artistes que nous allons accueillir en 2016 et 2017 ! Je ne pouvais trouver meilleure introduction à la saison qui arrive et qui s’inscrit – y compris au niveau des Molières – dans la continuité de la précédente : 63 spectacles dont 13 productions ou coproductions d’anthéa. Au-delà des chiffres, cela démontre surtout la place que notre théâtre a prise dans le paysage régional mais aussi national. En effet, plusieurs des créations d’anthéa de 2015-16 seront jouées à Paris (Ça va ?, Le Remplaçant) ou en tournée dans toute la France avec les jeunes équipes qu’anthéa produit depuis la naissance de notre théâtre : Le Collectif 8 (L’Homme qui rit, Faust et, en 2016-17, Georges Dandin) ou La Machine (Le Procès, Don QuiXote, et Peter Pan, en 2017). Mais il y aura aussi Candide proposé par Jacques Bellay, un vieux compagnon de théâtre toujours d’une formidable jeune inventivité comme il l’a démontré cette année avec Cage. Nous allons aussi produire Une Vie de on, spectacle écrit par Jean-Claude Grumberg, auteur du magnifique Ça va ? que j’ai créé en janvier 2016, et qui partagera la scène avec sa fille Olga. Notre action passe aussi par nos coproductions comme c’est le cas avec Novecento – qui revient nous dire au revoir cette saison – mais aussi Vera de Petr Zelenka que défendra Karin Viard, Acting, la dernière pièce de Xavier Durringer qu’interprèteront Kad Merad et Niels Arestrup, ou Dans la solitude des champs de coton mis en scène et joué par Charles Berling. Enfin, en ce qui me concerne, en dehors d’une courte reprise du Souper qui part en tournée avec Patrick Chesnais et François Marthouret, je mettrai en scène deux spectacles. L’un théâtral, adapté d’un célèbre roman de Stephen King, Misery, que j’avais monté et interprété il y a quinze ans et que Myriam Boyer a accepté de reprendre avec Michel Boujenah. L’autre est l’opéra le plus célèbre et le plus joué dans le monde : Carmen de Bizet. Cette production de l’Opéra de Nice, il m’a semblé logique d’en faire profiter notre public ; elle viendra chez nous immédiatement après les représentations niçoises. C’est aussi, bien sûr, un signe fort de collaboration entre la métropole et Antibes. à côté de ces productions qui représentent la majeure partie de notre activité, nous accueillerons 50 spectacles souvent marqués par la présence de grands comédiens ou metteurs en scène qui viennent à anthéa pour la première fois : Fabrice Luchini, Thierry Lhermitte, Bernard Campan, Daniel Auteuil, Muriel Robin, Catherine Frot, Michel Fau, Valérie Lemercier, Patrick Timsit, Robin Renucci, Fellag, Mélanie Laurent, Zabou Breitman, Denis Podalydès, Joël Pommerat, Manu Payet, Lou de Laâge, Olivier Saladin (exDeschiens)… Cela est vrai aussi des chanteurs : Michel Jonasz avec Manu Katché, l’éternel Christophe et son nouvel album, Lambert Wilson qui chante Yves Montand, ou les prestations de Faada Freddy et des Niçois de Hyphen Hyphen. Avec Hofesh Shechter et ses Barbarians – grand succès du Festival d’Avignon 2015 – Maguy Marin est la seule chorégraphe invitée que nous n’ayons pas encore reçue. Ce n’est pas le cas d’Andrés Marín, Blanca Li, d’Eric Vu-An ou Eugénie Andrin. Mais les chorégraphes ne sont pas les seuls à revenir. Des acteurs (André Dussollier, François Berléand, élie Semoun, Isabelle Gélinas,…), des chanteurs (Yuri Buenaventura), des auteurs (Jean-Michel Ribes, Sébastien Thiéry…), des artistes polymorphes tels Nico and the Navigators reviennent aussi… Il y aura bien sûr et encore les découvertes que l’on veut vous faire partager. Des créations de jeunes artistes ou de jeunes troupes : La Religieuse par le Collectif 8 ; Vole ! d’Eva Rami ; Un paradis pour écrire, et surtout pour le reste… de Luc Girerd ; le magnifique Nobody de Cyril Teste salué par la critique et le public partout en France ; Un petit bout de paradis de et par José Pliya un des plus grands dramaturges français vivants. Dans le domaine du cirque, Il n’est pas encore minuit… autre très grand succès d’Avignon 2015, Extension qui vient de triompher à Paris. Et aussi Dark Circus par les Stereoptik, mêlant animation et performance musicale. Puis nous aurons Vincent Dedienne un des piliers de l’humour sur Canal +, et dans le domaine de la musique ce grand remake de The Dark Side of the Moon qui a propulsé Pink Floyd au sommet, les rockeuses Blondes et, surtout, la révélation de Joe Bel une magnifique chanteuse de rock-folk en train de naître à la scène. Dans cet ensemble de plus de 63 spectacles, nous avons également reconduit le programme « Immersion » qui développe l'un des objectifs que nous nous étions donné en ouvrant ce théâtre : explorer l'avancement de la relation entre les arts numériques et le spectacle vivant. Nous irons un peu plus loin cette année en marquant d'un logo « immersif » les spectacles de la programmation qui participent à cette prospective. C’est une saison très pleine que nous vous proposons à l’image des salles qui se remplissent tous les soirs pour notre plus grande joie. Venez nombreux pour voir et écouter ceux qui vont façonner la 4e saison de votre théâtre : anthéa. Daniel Benoin 3 sommaire ENVELOPPE 1 : Les INCONTOURNABLEs le souper ENVELOPPE 5 : TOUT LE SPECTACLE VIVANT 5 misery6-7 ENVELOPPE 2 : privilège théâtre vera8 poésie ? 9 le bourgeois gentilhomme 10 novecento11 acting12-13 le syndrome de l'écossais 14 l'envers du décor 15 momo16 fleur de cactus 17 ENVELOPPE 3 : PRIVILÈGE SPECTACLE VIVANT valérie lemercier 18 patrick timsit 19 yatra20 élie sémoun barbarians52 yuri buenaventura 53 il n'est pas encore minuit… 54 l'heure où nous en savions trop… 55 faada freddy 56 à ô làng phô 57 la face cachée de la lune 58 extension59 joe bel 60 sympho new 61 dark circus 62 les blondes may b 63 64-65 bled runner 66 vincent dedienne 67 issue68 ballet nice méditerranée 69 immersion : sonore et visuelle 70 21 andrea chénier 22-23 HORS SCÈNES71 hyphen hyphen 24-25 PARTENAIRES CULTURELS72-73 26 SCOLAIRES ET ENSEIGNANTS74 christophe27 PRATIQUE75 michel jonasz et quartet déesses et démones 28-29 wilson chante montand 30 manu payet 31 carmen32-33 L’ÉQUIPE76 LE CARRÉ77 calendrier78-79 eNVELOPPE 4 : TOUT LE THÉÂTRE une vie de « on » 34 le faiseur 35 par delà les marronniers 36 candide37 la compagnie des spectres 38 dans la solitude des champs de coton 39 la religieuse 40 vole ! 41 un paradis pour écrire, et surtout pour… 42 georges dandin 43 le dernier testament 44 ancien malade des hôpitaux de paris 45 pinocchio46 parce que c'était lui 47 peter pan 48 nobody49 4 le neveu de rameau 50 un petit bout de paradis 51 DERNIÈRE MINUTE Au moment de boucler cette saison 2016-17, j'ai reçu un appel répondant positivement à l'invitation que j'avais faite à Gad Elmaleh et Kev Adams de présenter leur spectacle « Tout est possible » en avant-première à anthéa. Il y aura donc deux représentations de ce spectacle les 17 et 18 juillet 2016 à 20h30 après plusieurs jours de répétition chez nous (à partir du 13 juillet). Ce spectacle supplémentaire sera réservé en priorité aux abonnés d'anthéa. DB ON TI le souper n l’histoire Après la défaite de Waterloo et l’exil de Napoléon, Wellington et ses troupes sont dans Paris. La révolte gronde. Qui va gouverner le pays ? Le 6 juillet 1815 au soir, les « faiseurs de rois » Fouché et Talleyrand se retrouvent lors d’un souper pour décider du régime à donner à la France. Si le premier souhaite une république, le second envisage le retour des Bourbons. Aucun des deux ne peut agir sans l’autre. Sans céder au manichéisme ni à l’aspect scolaire du face-à-face, Jean-Claude Brisville imagine cette conversation décisive et met en scène la lutte pour le pouvoir et les honneurs de deux hommes puissants qui se détestent mais que les circonstances historiques condamnent à s’entendre sous peine de disparaître. Deux siècles se sont écoulés et, cependant, leur souper est toujours d’actualité tant du point de vue du questionnement sur l’avenir de la France que de l’affrontement politique. Toutefois les enjeux du Souper ne doivent pas être entendus dans leur seul cadre historique mais compris comme une extraordinaire autopsie de l’art de la négociation. La dispute entre deux prestigieux protagonistes est aussi une figure de style que l’écriture théâtrale, si elle est servie par un véritable auteur, est la mieux à même de défendre. théa a l’exercice du pouvoir NOVEMBRE samedi 19 | 20h30 théâtre à voir avec les adolescents mise en scène Daniel Benoin texte Jean-Claude Brisville avec Patrick Chesnais, François Marthouret décors Jean-Pierre Laporte costumes Nathalie Bérard-Benoin lumières Daniel Benoin production anthéa, théâtre d’Antibes salle Jacques Audiberti durée 1h45 1 e n v e lo p p e 1 les incontournables ODUC PR ce qu’ils en disent Les très grands succès théâtraux ont parfois la fâcheuse conséquence de rendre très difficiles, sinon impossibles, les nouvelles mises en scène. Ceci est d’autant plus vrai quand il s’agit d’une pièce nouvelle qui, d’emblée, a ainsi trouvé son « excellence ». Marqué par l’éclatante réussite, on se résout souvent à ne plus penser à une nouvelle hypothèse. C’est le cas du Souper brillamment interprété il y a vingt-cinq ans par Claude Brasseur et Claude Rich dans une mise en scène au cordeau de Jean-Pierre Miquel qui d’ailleurs a donné lieu, peu de temps après, à une adaptation cinématographique par Édouard Molinaro. Mais j’ai tout de même relevé le défi en janvier 2015 en créant la pièce avec Niels Arestrup et Patrick Chesnais. Je crois que nous avons donné une nouvelle vision et une nouvelle ambition à cette œuvre. Après près de 110 représentations à Antibes puis à Paris, voici que la pièce part en tournée avec François Marthouret – un comédien fétiche pour moi – qui remplace Niels Arestrup. Comme avec tous les grands textes, au-delà de comprendre que les destinées de tout un peuple sont souvent décidées au sommet par quelques-uns, le spectateur de 2016, deux siècles après Waterloo, trouvera dans le spectacle un écho du contexte politique actuel. Daniel Benoin © Philip Ducap ce qu’ils en pensent Un diabolique face-à-face. En réentendant ce texte, on mesure sa grande qualité historique et littéraire. Cet affrontement est aussi haletant que fascinant ! Le Figaro La nouvelle mise en scène de Daniel Benoin est d’une ironie implacable et d’un sens fort pertinent des circonvolutions langagières. Une savante leçon d’histoire où Daniel Benoin donne toute sa netteté à l’écriture acérée de Jean-Claude Brisville. Théâtral magazine Le Souper n’a pas refroidi ! On entend bien ce texte malin, truffé d’aphorismes et de bons mots qui dit la fièvre du pouvoir. Cette joute machiavélique entre le royaliste par défaut et le républicain fatigué est habilement orchestrée par Daniel Benoin. L’urgence de ce « souper », huit clos de la dernière chance, est ainsi soulignée. Les échos Succès lors de sa création à Antibes puis à Paris, Le Souper part en tournée en France et fait escale à anthéa. François Marthouret prend la place de Niels Arestrup face à Patrick Chesnais pour un duel verbal qui confirme son éclat. 5 e n v e lo p p e 1 les incontournables 1 Daniel Benoin ose une distribution inattendue pour un huit-clos paroxystique et cruel entre un écrivain et sa lectrice. misery l’enfer, c’est les lecteurs ON TI ODUC PR théa 6 © Yves Guibeaud a n l’histoire Le personnage de Paul, tel un double de Stephen King, est un écrivain à gros tirage. Il est à un tournant de sa vie, souhaitant changer de registre, de style, de propos et mettre un terme à l’interminable saga à laquelle il doit son succès. Pour cela il vient de terminer un roman où il fait mourir son héroïne : Misery. Mais un accident de voiture le met à la merci d’Annie, une lectrice psychopathe qui l’admire plus que tout. Elle commence par le sauver, le recueillir, le soigner mais bientôt elle le séquestre avec une rare cruauté et l’oblige à réécrire son roman comme elle l’entend. ce qu’ils en disent Stephen King : voici un auteur qui, a priori, ne paraît pas devoir s’inscrire dans les préoccupations d’un théâtre public. Et cependant, Carrie, Christine, Shining, La Ligne Verte, Dôme, pour ne citer que quelques titres d’une impressionnante production, ont ravi ou fait trembler des lecteurs de tout âge et de toute catégorie culturelle ou sociale. Comment l’expliquer ? Que nous dit une telle adhésion ? Qu’est-ce qui permet au roman populaire d’aujourd’hui, tel que l’incarne Stephen King, d’éviter l’écueil de l’exclusion élitaire ? La grande maîtrise narrative n’explique pas toujours tout. Car si Stephen King choisit des sujets en prise directe avec un problème brûlant de notre société, témoignant des relations si complexes entre les hommes, il sait aller au-delà du réalisme jusqu’à atteindre une dimension symbolique, sinon archétypale. C’est bien le cas dans Misery, brillamment adapté au cinéma par Bob Reiner et que j’ai moi-même mis en scène et joué il y a quinze ans dans une autre adaptation. En effet, l’auteur y e n v e lo p p e 1 les incontournables 1 aborde un sujet qui lui est sans doute le plus personnel puisqu’il s’agit du rapport à la création artistique, et plus particulièrement à l’écriture. Tout se passe comme si, symboliquement, le couple Paul-Annie représentait l’histoire même de toute création artistique, reçue avec son cortège d’incompréhensions et de malentendus, le fossé qui se creuse fatalement entre le désir de l’artiste et les habitudes de son public. C’est donc cette double recherche consistant d’une part à vouloir percer à jour les ressorts de la narration populaire et d’autre part à élucider le conflit entre l’artiste et son public, qui m’a conduit, avec Myriam Boyer encore auréolée de ses Molières de la meilleure comédienne, à relever une nouvelle fois le défi de Misery au théâtre. Daniel Benoin AVRIL jeudi 27 | 20h00 vendredi 28 | 20h30 samedi 29 | 20h30 MAI mardi 2 | 20h00 mercredi 3 | 20h30 jeudi 4 | 20h00 vendredi 5 | 20h30 mardi 9 | 20h00 mercredi 10 | 20h30 jeudi 11 | 20h00 vendredi 12 | 20h30 dimanche 14 | 15h30 théâtre à voir avec les adolescents d’après le roman de Stephen King avec Michel Boujenah (sous réserve), Myriam Boyer mise en scène Daniel Benoin scénographie Jean-Pierre Laporte costumes Nathalie Bérard-Benoin lumières Daniel Benoin production anthéa, théâtre d’Antibes salle Jacques Audiberti rencontre avec l'équipe artistique à l'issue de la représentation du vendredi 28 avril 7 e n v e lo p p e 2 privilège théâtre 2 vera 8 jeudi 22 | 20h00 vendredi 23 | 20h30 n théa théâtre de Petr Zelenka version pour la scène de Pierre Notte mise en scène Elise Vigier, Marcial Di Fonzo Bo assistés d’Alexis Lameda avec Karin Viard, Héléna Noguerra, Lou Valentini, Rodolfo De Souza, Marcial Di Fonzo Bo, Pierre Maillet scénographie Marc Laine, Stephan Zimmerli lumières Bruno Marsol son Manu Léonard costumes Anne Schott perruques Cécile Kretschmar vidéo Romain Tanguy, Quentin Vigier films réalisés par Nicolas Mesdom décor les ateliers de la Comédie de Caen production déléguée Comédie de Caen-CDN de Normandie coproduction Théâtre de la Ville, Théâtre des Célestins-Lyon, anthéa, théâtre d’Antibes, Théâtre de Nîmes, Scène nationale d’Albi avec le soutien du Centquatre-Paris, Théâtre National de Chaillot et l’Avant Seine-Théâtre de Colombes salle Jacques Audiberti durée 1h50 Autour de Karin Viard, cinq comédiens se partagent une trentaine de rôles dont ils changent comme de chemise dans un grand vent de folie. © D. R. ce qu’ils en disent La pièce traite de la manipulation, c’est la fin des haricots d’un monde encore un peu humain, doté de valeurs humanistes. Vera va user, abuser de tout, céder au pire, et sombrer, très loin, très bas, jusqu’à devenir une star du net après avoir déféqué dans un ascenseur et être tombée dans sa crotte, filmée. C’est juste, droit, terrible, c’est tragiquement drôle. C’est une pièce importante parce qu’elle nous renseigne sur nous-mêmes et nos catastrophes. J’ajoute l’importance du caractère cinématographique dans sa forme, l’écriture fragmentée, séquences rapides, spectaculaires, écriture d’apparence ordinaire, très efficace. L’aventure humaine, grandeur et déchéance, avec rédemption au bout du compte très ambiguë, en font un projet théâtral hors normes, et d’autant plus puissant avec la présence de Karin Viard dont on pourrait croire que le rôle est définitivement écrit pour elle. Pierre Notte SEPTEMBRE a l’histoire Au sommet de sa carrière, Vera, directrice d’une agence de casting en vogue, d’une volonté de puissance sans égale, décide de fusionner son entreprise avec une importante agence anglaise. À partir de là, on suit la chute libre de Vera, la perte vertigineuse de chaque pans de sa vie. Critique du monde du travail dans la société libérale mondialisée, la pièce dénonce avec humour la violence du système capitaliste qui envahit les relations de travail, familiales et intimes. Noirceur et méchanceté, drôlerie et burlesque s’y confondent dans un mélange de réalisme et de fantastique. Marcial Di Fonzo Bo et Elise Vigier retrouvent Karin Viard dans le rôle-titre pour interpréter une hilarante comédie d’une féroce actualité. RO OP DU C ION CT hilarante comédie d'une féroce actualité poésie ? luchini dans la pléiade l’histoire « Les mots sont des planches jetées sur un abîme, avec lesquels on traverse l’espace d’une pensée, et qui souffrent le passage et non point la station. » Fabrice Luchini aime citer cette phrase de Paul Valéry. Au début de son spectacle Poésie (point d’interrogation), il cite également Cioran pour dire que les Français préfèrent un mensonge bien formulé tandis que les Allemands privilégient une vérité mal dite. Et en effet, de Perceval le Gallois à Comédie française, sa récente autobiographie, Fabrice Luchini occupe une place singulière dans l’imaginaire national. Son nouveau spectacle, qui se présente comme une anthologie personnelle, de Molière à Claudel, de Labiche à Rimbaud, témoigne de sa passion pour la langue française et ses auteurs. Pour notre plaisir, il se fait commentateur de ses choix, ce qui le conduit à évoquer les rencontres importantes de sa vie de comédien. Dans son phrasé, tout devient Poésie (point d’exclamation). ce qu’ils en disent C’est en découvrant un texte de Paul Valéry sur le langage et la poésie que j’ai eu envie de me confronter de nouveau à des textes de pure poésie, des textes de pure littérature, de pur théâtre… Dans ce texte Paul Valéry s’étonne de la nonchalance avec laquelle les enseignants communiquent l’art de la parole. Cet enseignement était totalement négligé en faveur de celle de la connaissance livresque des poètes. Après une année passée aux côtés de Laurent Terzieff et en souvenir des dîners qui prolongeaient nos représentations, j’ai eu envie d’entrer dans son sillage, lui qui disait : « être un poète, c’est une manière de sentir ». Fabrice Luchini OCTOBRE mercredi 5 | 20h30 jeudi 6 | 20h00 vendredi 7 | 20h30 samedi 8 | 20h30 théâtre de Paul Valéry, Arthur Rimbaud, Molière, Louis-Ferdinand Céline et Gustave Flaubert conception et interprétation Fabrice Luchini salle Jacques Audiberti durée 2h tarif opéra-événements e n v e lo p p e 2 privilège théâtre 2 spectacle organisé dans le cadre du Festival les Nuits d’Antibes © Christophe Brachet ce qu’ils en pensent Réciter, ce n’est pas le mot. Pendant près de deux heures, Luchini s’emballe et s’émeut, décortique et digresse, susurre et rugit. En un mot, il partage. Le Parisien C’est cela que l’on aime et que l’on vient chercher : le commentaire luchinien après la récitation luchinienne. Un mot ou une phrase que le maître des lieux répète et décortique pendant plusieurs minutes ! Gilles Costaz, Le Point La poésie, est-ce qu’on la lit ? Est-ce qu’on la dit ? Est-ce qu’on la joue ? Qui, mieux que Fabrice Luchini pouvait répondre à ces questions ? 9 e n v e lo p p e 2 privilège théâtre 2 le bourgeois gentilhomme une comédie française l’histoire M. Jourdain est un riche bourgeois qui rêve de devenir noble. Il s’efforce d’acquérir les manières et la culture nécessaires et multiplie les leçons particulières qui sont autant de scènes parodiques. Quoique marié, il convoite une marquise qui se joue de lui avec la complicité de son amant. La fille de M. Jourdain, Lucile, aime Cléonte mais le père s’oppose à leur mariage parce qu’il n’est pas noble. Les jeunes gens vont imaginer une mystification pour obtenir son accord… Denis Podalydès renoue brillamment avec la comédie-ballet telle que l’a voulue Molière et confie la musique au gambiste Christophe Coin et l’Ensemble La Révérence. ce qu’ils en pensent C’est un Bourgeois d’une finesse, d’une légèreté et d’une profondeur comme on n’en a pas vu depuis longtemps. En revenant au contexte de création de la pièce, ou plutôt de la comédie-ballet, Denis Podalydès fait éclater toute sa modernité et son actualité, sa force comique intacte et irrésistible. Fabienne Darge, Le Monde Coloré, vivant, classique et moderne, drôle et triste à la fois, joué, chanté et dansé finement… Denis Podalydès a fait de la comédie-ballet de Molière un grand spectacle intelligent. Philippe Chevilley, Les échos Denis Podalydès signe une mise en scène éblouissante de la comédie-ballet de Molière et Lully. Le spectacle joue sur l’opposition entre une musique baroque, magnifiquement dirigée par Christophe Coin, et le côté potache et cocasse du jeu des comédiens. C’est intelligent et joyeux. Télérama On croirait entendre Molière lui-même applaudir à ce Bourgeois Gentilhomme de Denis Podalydès, tant il est dans l’esprit de folie de son immortel concepteur. JANVIER vendredi 20 | 20h30 samedi 21 | 20h30 théâtre à voir en famille à partir de 10 ans comédie-ballet de Molière avec la musique de Lully mise en scène Denis Podalydès, Sociétaire de la Comédie-Française direction musicale Christophe Coin collaboration artistique Emmanuel Bourdieu scénographie Éric Ruf lumières Stéphanie Daniel costumes Christian Lacroix chorégraphie Kaori Ito maquillages et coiffures Véronique Soulier-Nguyen assistant mise en scène Laurent Podalydès assistante scénographie Delphine Sainte-Marie assistant costumes Jean-Philippe Pons construction des décors Ateliers des Théâtres de la Ville de Luxembourg, art&Oh - Benoît Probst confection des costumes Ateliers du Théâtre de la Place, Liège avec, en alternance comédiens Emeline Bayart, Jean-Noël Brouté, Julien Campani, Isabelle Candelier, Manon Combes, Bénédicte Guilbert, Elodie Huber, Manuel Le Lièvre, Francis Leplay, Hermann Marchand, Leslie Menu, Nicolas Orlando, Laurent Podalydès, Pascal Rénéric, Léo Reynaud, Alexandre Steiger, Thibault Vinçon danseuses Windy Antognelli, Flavie Hennion, Artemis Stavridis chanteurs Geoffroy Buffière, Anicet Castel, Romain Champion, Cécile Granger, Marc Labonnette, Francisco Mañalich, Thilo Hirch avec l’Ensemble la Révérence : Christophe Coin violoncelle et direction, Maria Tecla Andreotti flûte, Vincent Robin et Patrick Beaugiraud hautbois, Jérôme Akoka et Emmanuel Resche violons, Yvan Garcia, François Guerrier clavecin production C.I.C.T. - Théâtre des Bouffes du Nord coproduction Les Nuits de Fourvière Département du Rhône, Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Théâtre de Liège, Théâtre de Caen, Opéra Royal - Château de Versailles Spectacles, Ensemble Baroque de Limoges - Fondation Laborie, Maison de la Culture d’Amiens, Châteauvallon CNCDC, Printemps des Comédiens avec la participation artistique de l’ENSAD de Montpellier Languedoc Roussillon, de l’ENSATT et du JTN. Trompette marine, luthier Jean-Claude Condi, Mirecourt. 10 © Pascal Victor salle Jacques Audiberti durée 3h avec entracte ION CT théa a n dussollier, piano solo FÉVRIER mercredi 1 | 20h30 er adaptation théâtrale et musicale adaptation théâtrale et musicale texte Alessandro Baricco avec André Dussollier adaptation française André Dussollier et Gérald Sibleyras avec la collaboration de Stéphane de Groodt mise en scène André Dussollier scénographie et co-mise en scène Pierre-François Limbosch lumières Laurent Castaingt images Christophe Grelié assistante artistique Catherine D’At création et direction musicales Christophe Cravero piano Elio di Tanna trompette Sylvain Gontard ou Gilles Relisieux batterie et percussions Michel Bocchi contrebasse Olivier Andrès costumes Catherine Bouchard peinture Alexandre Obolensky régie générale et régie plateau Patrick Flahaux régie son Stéphane Cretin régie lumière Thomas Giubergia poursuite Mike Roussel l’histoire Novecento a été abandonné à sa naissance sur un bateau de croisière, dans une boîte en carton posée sur un piano. Avant de quitter le Virginian, ses parents ont dû se dire « Peut-être qu’un gars des premières l’adoptera et qu’il deviendra riche et heureux ». Riche il ne le sera pas, mais deviendra pianiste. Le plus grand des pianistes. Il ne mettra jamais pied à terre. Sur son bateau, il voit défiler le monde. Chaque jour, une carte immense dessine ses contours dans sa tête. Novecento n’est pas freiné par les hiérarchies, il absorbe et retranscrit librement sur son piano tout ce qu’il entend à bord : tsiganes des troisième classes, chants des émigrés, mélodies de l’orchestre. Et la mer et le vent, le rythme des machines, la rumeur des ports. Sa réputation franchit les océans. L’inventeur du jazz vient le défier dans un duel. Il pourrait conquérir le monde… s’il consentait à descendre du bateau. Mais ce Mowgli des mers ne se sent pas d’affronter la jungle de la ville. Un jour il fait les premiers pas puis s’arrête. « Ce n’est pas ce que j’ai vu qui m’a arrêté, mais ce qu’on ne voyait pas. » e n v e lo p p e 2 privilège théâtre novecento RO OP DU C 2 ce qu’ils en disent C’est une histoire immortelle qui se répète de port en port, métaphore de tous les désirs éclatants qui émergent sous le soleil de l’imagination, une musique océane aux horizons lointains. Un conte sorti de nos mille et une nuits, une voix intérieure invitant au voyage qui s’élève des touches d’un piano ou de la plume d’un écrivain, venues dessiner nos villes invisibles. […] L’immensité des trésors que l’on cherche souvent ailleurs qu’au fond de soi, nos envies, nos rêves, nos peurs, nos désirs, tout ce que raconte cette histoire, j’avais envie d’en faire entendre les épisodes colorés, aussi bien avec les mots d’Alessandro Baricco, qu’en musique et avec la présence, sur scène, des musiciens de jazz. André Dussollier ce qu’ils en pensent C’est justement en musique, avec production Les Visiteurs du Soir coproduction Bonlieu Scène nationale Annecy, anthéa, théâtre d’Antibes, CDDB-Théâtre de Lorient, Centre Dramatique National, Célestins,Théâtre de Lyon, Théâtre du Gymnase Marseille, Théâtre de Namur – Centre Dramatique, Le Théâtre du Rond Point, Paris, Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau, Théâtre Liberté de Toulon, Théâtres Sorano/Jules Julien –Toulouse, Théâtre Edwige Feuillère de Vesoul. © Christian Ganet salle Jacques Audiberti durée 1h30 quatre épatants jazzmen, qu’André Dussollier a choisi de comettre en scène (avec Pierre François Limbosch) en majesté, et d’interpréter lui-même, cette fable joyeuse et mystique à la fois sur la création. Fabienne Pascaud, Télérama De sa voix chaude, grave, à la résonance qui envoûte, André Dussollier fait partager la jubilation d'un texte plein de légèreté, de finesse, d'humour. Il déploie sur scène une formidable énergie, chantant, dansant, bondissant, courant d'un bout à l'autre du plateau. Et il communique son enthousiasme pour ce monologue. Jacques Vallet, Le Canard enchaîné Écrite en 1994 pour la scène, cette fable poétique se distingue des romans d’Alessandro Baricco par sa forme, mais les rejoint par la jubilation des mots, l’humour et un désespoir souriant face à l’impossibilité d’échapper à son destin. Corinne Renou-Nativel, La Croix Pour ceux qui l’avaient manqué en janvier 2015 à anthéa, André Dussollier entouré d’un quatuor de jazz offre un bis à son public avec cette Odyssée musicale. 11 12 Pour faire venir Kad Merad au théâtre il fallait que le jeu en vaille la chandelle ; quant à Niels Arestrup, il nous manquait déjà depuis Le Souper de Daniel Benoin. © D. R. e n v e lo p p e 2 privilège théâtre 2 théa a n ION CT RO OP DU C acting la rencontre au théâtre de niels et kad février vendredi 3 | 20h30 samedi 4 | 20h30 création théâtre pièce de Xavier Durringer mise en scène Xavier Durringer avec Niels Arestrup, Kad Merad, Patrick Bosso décors éric Durringer lumières Orazio Trotta costumes Nathalie Bérard-Benoin production Arts Live Entertainment coproduction anthéa, théâtre d’Antibes Théâtre Gymnase - Bernardines Marseille salle Jacques Audiberti durée 1h40 l’histoire Dans une cellule de prison, Robert, un acteur et metteur en scène condamné pour meurtre, rejoint Gepetto, un escroc au petit pied et Horace, son mystérieux codétenu, un tueur muet et insomniaque. Gepetto se rapproche de Robert car il a toujours rêvé d’être acteur. Mais il n’en a pas la première qualité et ne croit qu’au star system. Robert qui ne jure que par le grand répertoire est alors tenté par un pari fou : il décide d’enseigner à Gepetto l’art du jeu et de faire de lui le plus grand acteur que la terre ait porté. Entre le maître et l’élève l’accouchement ne sera pas sans douleurs. Pour gagner ce pari et nourrir l’illusion théâtrale, le cinéaste et dramaturge Xavier Durringer a eu l’idée de réunir ce casting hors norme : Arestrup/Merad. e n v e lo p p e 2 privilège théâtre 2 ce qu’ils en disent Niels : Moi ce que j’aime c’est Molière, Corneille, Racine, Tchekhov, Shakespeare, Brecht, Stanislavski, Orson Welles, Laurence Olivier. Kad : Waouh ! C’est qui ça ? C’est que des gens morts ! Non moi ce que j’aime, c’est la télé, les séries américaines, Sex and the City, Plus belle la vie, les documentaires animaliers ou alors Bruce Lee, Rocky, tu vois, ce genre de trucs. J’ai toujours rêvé d’être un acteur. Niels : Le problème c’est que t’as pas les qualités pour ça, t’as pas le physique, tu sais pas chanter, ni danser, ni respirer, ni raconter une histoire, ni même être drôle. T’as rien pour toi. Kad : Ben, apprends-moi ! Niels : Quoi ? Kad : Apprends-moi à être acteur. 13 e n v e lo p p e 2 privilège théâtre 2 le syndrome de l’écossais lhermitte et campan passent à table ce qu’ils en disent Il y a toujours un canapé dans un salon. De l’alcool aussi : tous deux permettent de prendre ses aises. Dans ce cadre confortable il n’y est jamais question de l’anniversaire, mais uniquement de la vie. Comme toujours dans les salons. La vie derrière soi, celle qu’on tire ou qui nous pousse, mais aussi la vie devant soi, celle à venir et qui se fait attendre, vie nouvelle que l’on veut renaissante, génératrice... On rit évidemment dans le salon, mais on peut s’y battre aussi, s’effondrer et pleurer... Il arrive même que l’on se perde entre ses murs, que l’on y devienne fou, saisi par des délires inexplicables. Un salon peut se refermer sur luimême : chacun alors y règle ses comptes avec l’autre. Il peut arriver que l’on sorte du salon, mais sans le quitter. Mais pour cela il faut savoir où se niche le bonheur. Hors du salon ? Ça ne fait aucun doute, mais loin, très loin de lui ! Il est donc possible de s’évader d’un salon ? Parlons-en : c’est toute une comédie. Jean-Louis Benoit ce qu’ils en pensent Bernard Campan est hilarant en chef d’entreprise arrogant soudain transformé en bébé́ fragile et Thierry Lhermitte excelle en écrivain fliqué par sa femme. Quant à leurs partenaires féminines, elles apportent une profondeur bienvenue à ce choc de névroses. Thierry Dague, Le Parisien Thierry Lhermitte a beaucoup de charme et son talent fait merveille. Bernard Campan compose un vieux beauf assez cocasse. Nos deux vedettes s'en donnent à cœur joie ! JeanLuc Jeener, Le Figaroscope 14 mars vendredi 3 | 20h30 samedi 4 | 20h30 théâtre une pièce de Isabelle Le Nouvel avec Thierry Lhermitte, Bernard Campan, Christiane Millet et Florence Darel mise en scène Jean-Louis Benoit décor Jean Haas lumières Jean-Pascal Pracht costumes Marie Sartoux son Fabrice Naud production Pascal Legros Production en accord avec le Théâtre des Nouveautés salle Jacques Audiberti durée 1h30 spectacle organisé dans le cadre du Festival les Nuits d’Antibes Quand un Splendid et un Inconnu se rencontrent, ça fait des étincelles. © Bernard Richebe l’histoire Bruno, auteur à succès, et son épouse Florence dont c’est l’anniversaire ont invité Sophie, la sœur de Florence, et Alex, son mari, un homme d’affaires. Bruno ne supporte pas son beaufrère et, dans le salon cosy de l’écrivain, la soirée entre les deux couples, alcool et médicaments aidant, se transforme en une nuit déjantée où les non-dits se font entendre. L’anniversaire part en live et Alex en vrille, voici qu’il croit voir un Ecossais dans le placard d’où semblent sortir des tas de secrets. Puisque rien ne se passe comme prévu autant aller un cran plus loin dans l’imprévu : soyons fous ! 2 e n v e lo p p e 2 privilège théâtre Pensée et écrite pour Daniel Auteuil qui se met en scène, la pièce de Florian Zeller s'empare des artifices du théâtre pour faire entendre les vérités cachées. l’envers du décor dire tout haut… l’histoire Dans sa nouvelle pièce, Florian Zeller utilise un procédé vieux comme le théâtre, celui des apartés : le spectateur entend ce que les acteurs ont dans la tête et l’écart entre ce qu’ils disent et ce qu’ils pensent crée une chambre d’échos qui démultiplie les effets comiques. On assiste ainsi à la véritable tempête qui agite Daniel le soir où il reçoit à dîner un de ses amis qui vient de quitter sa femme pour les beaux yeux de la jeune Emma. Daniel et Isabelle qui vivent depuis longtemps un petit bonheur que rien n’est jamais venu remettre en cause se retrouvent aux premières loges d’une situation qui ne va pas de soi. Si le temps d’une représentation, ce théâtre des sentiments sait nous montrer ses coulisses et envisager une alternative au quotidien, il y a fort à parier que la vie et son cortège de petites lâchetés reprendra vite le dessus. mars jeudi 9 | 20h00 vendredi 10 | 20h30 samedi 11 | 20h30 ce qu’ils en disent Si nous ne pensons pas toujours ce que nous disons, disons-nous toujours ce que nous pensons ? À l’origine de L’Envers du décor, il y avait le désir de jouer avec cette ambivalence fondamentale du langage. Il me semblait qu’en faisant cohabiter, dans une même pièce, la conversation courante des personnages et leurs pensées secrètes, une vérité comique, cruelle et merveilleusement pathétique pourrait apparaître. L’Envers du décor est pour moi une tentative nouvelle et singulière. Si elle fait écho aux thèmes de certaines de mes pièces, comme La Vérité ou Le Mensonge, elle est d’une toute autre nature. Ce qui était caché devient cette fois l’objet central de la situation théâtrale. Florian Zeller © Jean-Marie Leroy ce qu’ils en pensent Daniel Auteuil s’amuse et fait rire un public conquis ! Armelle Héliot, Le Figaroscope Dans la salle, tout le monde y trouve son compte. Les épouses éconduites, les jeunes maîtresses, les hommes, les meilleurs amis, les lâches et les mantes religieuses. Guère étonnant dès lors que les rires fusent sans discontinuer. Jérôme Béglé, Le Point théâtre une comédie de Florian Zeller mise en scène Daniel Auteuil avec Daniel Auteuil, Isabelle Gélinas, François-Éric Gendron, Pauline Lefèvre assistante mise en scène Annette Barthelemy décor Jean-Paul Chambras collaboration au décor Carole Metzner lumières Alain Poisson assistant lumières Sébatien Böhm costumes Jean-Paul Chambas avec la collaboration de Alice Cambournac illustration sonore Virgile Hilaire production Théâtre de Paris salle Jacques Audiberti durée 1h30 tarif opéra-événements spectacle organisé dans le cadre du Festival les Nuits d’Antibes 15 e n v e lo p p e 2 privilège théâtre 2 Muriel Robin et François Berléand en parents pas terribles ou le rire monstre. momo de fils inconnu théâtre une pièce de Sébastien Thiéry avec Muriel Robin, François Berléand, Sébastien Thiéry, Ninie Lavallée mise en scène Ladislas Chollat assistant à la mise en scène Éric Supply scénographie Édouard Laug lumières Alban Sauvé costumes Jean-Daniel Vuillermoz musique Frédéric Norel production Théâtre de Paris salle Jacques Audiberti durée 1h30 tarif opéra-événements spectacle organisé dans le cadre du Festival les Nuits d’Antibes 16 l’histoire Un jour, Laurence et André Prioux découvrent qu’un certain Momo qui se présente comme leur fils s’est installé chez eux et leur annonce son mariage. M. et Mme Prioux qui n’ont jamais eu d’enfant tombent des nues. Ce fils sorti de nulle part est-il un mythomane, un usurpateur ? Les Prioux ontils pu oublier qu’ils ont un enfant ? Comme dans Deux hommes tout nus, grand succès de la dernière saison, Sébastien Thiéry choisit un argument de départ des plus surréalistes à partir de quoi il échafaude une intrigue qui est une surenchère dans l’absurde d’autant que les personnages courent après des explications rationnelles pour rattraper une situation qui leur échappe. ce qu’ils en disent Ce qui m’intéresse quand je me lance dans l’écriture d’une pièce, ce n’est pas l’explication de la folie mais plutôt les questions qu’elle soulève. Dans Momo, la thématique est celle de la filiation. C’est quoi avoir un enfant ? C’est le mettre au monde ou c’est l’aimer ? La loi du sang ou celle du cœur ? Loin de moi l’idée d’écrire une pièce à thèse, mon ambition principale est d’inventer des situations comiques. Par moment le spectateur, les personnages de ma pièce et même l’auteur se sentiront peut-être un peu perdus dans cette histoire mais si tout le monde rit du début à la fin de la représentation, alors j’aurai atteint mon objectif. Sébastien Thiéry ce qu’ils en pensent Muriel Robin éblouit dans le rôle de Laurence, la DRH hystérique, dont le cœur se met à fondre quand elle découvre les joies d’une maternité tardive. Ses répliques cinglent et font mouche. Sa gestuelle et ses expressions irrésistibles rappellent la Jacqueline Maillan des grands jours. Philippe Chevilley, Les échos En confiant le rôle de Laurence à Muriel Robin, Ladislas Chollat a été formidablement inspiré. Le couple qu’elle forme avec Berléand, épatant et sensible, a de beaux jours devant lui. Annie Chénieux, Le Journal du Dimanche © C. Nieszawer mars vendredi 17 | 20h30 samedi 18 | 20h30 qui s’y frot s’y pique MARS mardi 28 | 20h00 mercredi 29 | 20h30 théâtre une comédie de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy mise en scène Michel Fau avec Catherine Frot, Michel Fau, Mathilde Bisson, Patrick Ligardes, Marie-Hélène Lentiny, Wallerand de Normandie, Frédéric Imberty, Audrey Langle décors Bernard Fau costumes David Belugou lumières Joël Fabing maquillages Pascale Fau assistant mise en scène Damien Lefèvre assistant décors Emmanuel Charles production JMD Productions salle Jacques Audiberti durée 2h15 spectacle organisé dans le cadre du Festival les Nuits d’Antibes © Marcel Hartmann Catherine Frot, césarisée en 2016 pour son rôle dans Marguerite, et Michel Fau, son partenaire à l’écran, rendent tout son éclat au théâtre de boulevard. l’histoire Le bon dentiste Julien Desforges est un arracheur de cœurs qui ment comme un arracheur de dents. Pourquoi a-t-il fait croire à Antonia sa jeune maîtresse qu’il était marié et père de trois enfants ? Maintenant qu’il veut l’épouser, il va falloir s’inventer un divorce et surtout une femme puisque Antonia tient absolument à la rencontrer. Il croit pouvoir compter sur l’aide de son assistante mais il serait étonnant qu’elle endosse le rôle de l’épouse officielle sans contrepartie… Grand succès du boulevard des années 60, repris à Broadway, puis Hollywood, cette Fleur de Cactus – après Potiche, portée au cinéma par François Ozon – signe le retour en grâce, amplement justifié, des duettistes Grédy et Barillet. ce qu’ils en disent C’est en voyant de grandes actrices jouer dans des comédies de Barillet et Grédy que j’ai eu envie de faire du Théâtre ! C’est en admirant Jacqueline Maillan dans Folle Amanda, Maria Pacôme dans Le Don d’Adèle, Sophie Desmarets dans Peau de vache et Judith Magre dans Le préféré que j’ai compris que l’on pouvait parler de l’humain avec dérision. Après Sophie Desmarets, Lauren Bacall et Ingrid Bergman, il fallait une créature hors du commun pour interpréter le rôle principal de cette comédie de mœurs. Je n’aurai pas monté Fleur de Cactus sans Catherine Frot, elle possède la fantaisie mélancolique, la virtuosité burlesque et le décalage poétique pour incarner ce répertoire. Michel Fau e n v e lo p p e 2 privilège théâtre fleur de cactus 2 ce qu’ils en pensent Michel Fau redonne à la comédie de Barillet et Grédy les couleurs des années 60, avec une carte maîtresse : Catherine Frot. Annie Chénieux, Le Journal du Dimanche Formant un couple étourdissant, Catherine Frot et Michel Fau nous offrent l’occasion de redécouvrir l’élégance piquante de Fleur de Cactus de Barillet et Grédy. Patrick Sourd, Les Inrockuptibles Faire oublier qu’à sa création, en 1964, ce furent Sophie Desmarets et Jean Poiret qui en assurèrent le succès… Seul Michel Fau pouvait tenir ce pari avec panache. Jean-Luc Porquet, Le Canard enchaîné 17 e n v e lo p p e 3 privilège spectacle vivant 3 valérie lemercier belle de scène SEPTEMBRE jeudi 29 | 20h00 vendredi 30 | 20h30 OCTOBRE er samedi 1 | 20h30 humour production TS3 salle Jacques Audiberti durée 1h30 tarif opéra-événements l’histoire C’est une bête de scène qui croque les travers humains, une bête dont les dents sont des mots. Comme à son habitude dans ses solos, la galerie de personnages que brosse Valérie Lemercier touche la cible en plein cœur. Dans l’hilarité générale. Comme Louis-Sébastien Mercier, il y a deux cents ans, peignait ses Tableaux de Paris, Valérie Lemercier fait un tableau des mœurs de son temps. Ce qui fait qu’on l’aime, c’est qu’elle est une véritable portraitiste qui peint des caractères, elle n’est pas une caricaturiste qui croque sur le vif. Il y a dans son humour, sa dinguerie, une profondeur de trait, de teinte, une écriture et c’est sans doute pourquoi elle a préféré publier les textes de ses spectacles plutôt que d’en vendre des captations. C’est une grande comédienne à voir et à relire. ce qu’ils en disent La vie quotidienne, l’observation des gens, les téléphones portables, les selfies que font les adolescentes, ce que je vois dans la rue, ou entends à la radio, ces messages d’optimisme qui envahissent les slogans publicitaires… On vit une époque où il faut positiver et où on veut absolument nous faire croire que tout va bien, très bien, c’est hallucinant ! Je parle aussi du nouvel ennemi public numéro 1, le gluten. C’est Joy, un de mes personnages qui s’en charge. Et, bien sûr, elle a un nouvel ami public numéro 1, le quinoa. […] Je ne parle pas de politique. Ça ne m’amuse pas, je ne trouve pas ça drôle. J’aime observer la société, par petits bouts, via de petits détails qui en disent long. Valérie Lemercier ce qu’ils en pensent Elle est aussi géniale en coach accro Il aura fallu sept ans de réflexion à Valérie Lemercier pour revenir sur le devant de la scène. L’attente est récompensée, presse et public sont unanimes ! 18 © David Zagdoun au quinoa qu’en aristo en surchauffe, en jeune épouse qui s’ennuie, ou en veuf belge qui raconte à son fils des souvenirs crus avec son ex-femme. Dans son nouveau show, Valérie Lemercier convoque ses anciens personnages et quelques nouveaux, au fil de sketchs délirants. L’humoriste excelle à croquer un personnage à travers une mimique, une posture ou un pas de danse. Le Parisien De la mal-mariée qui s’ennuie à la racaille sans cervelle, de la mère débordée au restaurateur prétentieux et arnaqueur, du vieil homme lubrique à la professeure de danse vicieuse, de l’adolescente narcissique à la grande bourgeoise sans pitié, la comédienne nous embarque dans des saynètes à l’humour grinçant avec une justesse d’interprétation bluffante. Sandrine Blanchard, Le Monde patrick timsit on ne peut pas rire de tout docteur fol humour l’histoire Coécrit avec ses complices de toujours : JeanFrançois Halin et Bruno Gaccio, le nouveau spectacle de Patrick Timsit ne déroge pas à la règle fixée : rire avec ce qui fait mal. L’acteur joue les sales types à la perfection, qu’ils soient racistes, nazis, antisémites ou machos. Mais le premier qu’il n’épargne pas, c’est lui-même. Il connaît à fond l’art de la fausse naïveté qui lui permet de jauger les limites avec son public et il démontre que si l'on peut rire de tout, tout dépend de la façon dont on en rit. ce qu’ils en disent D’abord je me suis demandé ce qui pouvait bien encore me faire rire, et surtout je me suis demandé avec qui. Le spectacle se construit avec le public. Le sujet : « peut-on rire de tout ? » est posé comme ça, et on ne se quittera pas tant qu’on n’aura pas trouvé de quoi peut-on rire. J’apporte des propositions, des thèmes. Et on voit, avec le public si on les garde, si on peut aller plus loin, on évalue les limites… Aucun sujet n’est interdit. Tant qu’on respecte une règle : la mienne. En fait, après réflexion, le seul et unique sujet tabou, c’est mon double menton. Vous voyez, ça, oui. Ça, c’est vraiment tabou. Mais tabou-tabou ! Patrick Timsit © Stéphane de Bourgies ce qu’ils en pensent Patrick Timsit démarre au quart de tour pour ne plus jamais s’arrêter, nous emmenant, voix de violon désaccordé et œil qui rit, dans les infinis… Libération Entre maîtrise du verbe et vrai-faux stand-up, Patrick Timsit a trouvé sa juste voie/x : l’humour qui réveille, l’humour qui pince, l’humour qui rend tolérant, l’humour qui ouvre les yeux. éric Libiot, L’Express Au-delà des textes, la drôlerie naît de la finesse d'une interprétation insufflant l’indispensable second degré. à ce talent Patrick Timsit ajoute celui de ne jamais s’ériger en donneur de leçons. Télérama Le retour de Super-Timsit. Comique et polémique d’un seul tenant, véritable poil à gratter dans l’air du temps, et ça fait du bien à tout le monde ! Le Point NOVEMBRE mercredi 9 I 20h30 humour coécriture Bruno Gaccio, Jean-François Halin, Patrick Timsit mise en scène Ahmed Hamidi création lumière Xavier Maingon production Gilbert Coullier Productions, coréalisation Théâtre du Rond-Point salle Jacques Audiberti durée 1h30 e n v e lo p p e 3 privilège spectacle vivant 3 On attendait Patrick Timsit au tournant et on le retrouve flirtant avec la ligne rouge. 19 yatra voyage au bout du flamenco l’histoire On se souvient du passage fulgurant d’Andrés Marín et Bartabas dans Golgota en 2015. Le danseur de flamenco revient et parie sur une autre rencontre. Depuis vingt ans qu’il fait voyager le flamenco, il se lance cette fois sur les routes de l’Inde du Nord, quitte à la retrouver à Londres ou à Paris, à l’enseigne du mot « Yatra », « voyage » en sanscrit. Pèlerin musical, il est accompagné par d’extraordinaires musiciens du Rajasthan d’où vient peut-être la musique gitane. En chemin, il croise deux danseurs de hip-hop dirigés par Kader Attou, avec qui il a déjà brillamment dansé lors de la Biennale d’art flamenco de Chaillot. à eux tous, ils montrent que la tradition est toujours palpitante pour peu qu’on la réinterprète avec élan et humanité. ce qu’ils en disent Ce qui m’intéresse c’est la recherche de la dimension humaine, la nécessité d’explorer le pourquoi de l’être et non la performance corporelle. Pour moi la danse n’est pas une gymnastique. Andrés Marín Pour moi, c’est un enjeu, à la fois dans la rencontre, la corporalité, dans l’esthétique. Andrés m’a dit : « J’ai envie d’entrer dans ton monde ». Ce n’était pas qu’une formule. Kader Attou ce qu’ils en pensent Cette réussite est due en grande partie à la virtuosité des deux interprètes hip-hop, dont la danse savante est capable de résister à la fascination presque automatique exercée par le zapateado d’Andrés Marín. Elle tient aussi à l’intelligence chorégraphique de Kader Attou, qui signe la mise en scène. Isabelle Calabre, Danser Le corps serré, tout de noir vêtu, le ventre contracté, Andrés Marín a su emmener le flamenco là où encore personne ne l’attendait. Il l’a transcendé, bousculé jusqu’à le faire vivre à travers la musique traditionnelle entêtante, envoûtante, mystérieuse d’indiens du Rajasthan, l’ensemble Divana. Une énergie incroyable dans laquelle se sont laissés embarquer deux danseurs de hip-hop, aux corps élastiques. Sur scène, le mélange des genres fait mouche. C’est bluffant, scotchant, intriguant. Les corps sont beaux, expressifs et dansants… Nathalie Warroux, La Voix du Nord 20 NOVEMBRE vendredi 25 | 20h30 samedi 26 | 20h30 danse à voir en famille à partir de 8 ans chorégraphie Andrés Marín, Kader Attou composition musicale live Yvan Talbot, Ensemble Divana (Rajasthan) danse flamenco Andrés Marín danse hip-hop Mehdi Ouachek, Amine Boussa Ensemble Divana (Rajasthan) : chant Anwar Khan Manghanyiar kamanchiya Ghewar Khan Manghanyiar sarangui Mehardeen Khan Langa kartâl Gazi Khan Barna dholak Feiruz Khan Manghanyiar lumières Fabrice Crouzet son Marc Rigau régie plateau Marion Berger coproduction Le Manège Scène Nationale de Maubeuge, Philharmonie de Paris, Artemovimiento salle Jacques Audiberti durée 1h05 Musique du Rajasthan, cambrures du flamenco et tourbillons du hip-hop : on ne résiste pas aux mouvements du monde. © Artemovimiento e n v e lo p p e 3 privilège spectacle vivant 3 élie semoun à partager les nouveaux monstres d’élie semoun l’histoire élie Semoun, seul en scène, est pourtant très entouré. Il a donné naissance à de drôles d’avatars, des « monstres », comme il les appelle, et il ose se mettre dans leur peau, pour le meilleur et pour le rire. Mais le véritable élie prend aussi la parole pour évoquer son enfance, les débuts de sa carrière ou son adolescent de fils. Du rire jaune aux éclats de rire en passant par une certaine mélancolie, le public partage ainsi la vie d’un artiste complet et ne voit pas le temps passer. ce qu’ils en disent On est des bouffons, il est encore NOVEMBRE mercredi 30 | 20h30 humour avec élie Semoun auteurs élie Semoun, Nans Delgado, Frédéric Hazan mise en scène Roger Louret salle Jacques Audiberti durée 1h15 possible de rire de tout, y compris d’une actualité lourde et par ces scènes, je souhaite aussi affirmer ma différence. élie Semoun ce qu’ils en pensent Ce nouveau one-man-show fonctionne du feu de Dieu. élie Semoun s’y raconte avec cet humour teinté de la férocité bon enfant qui est sa marque de fabrique. Sophie Delassein, L’Obs à partager est meilleur que le spectacle précédent. Plus personnel. Moins grinçant. Touchant et audacieux. Nathalie Simon, Le Figaro En osant délaisser ses « tubes », l’humoriste s’est offert la possibilité de se renouveler. Thierry Dague, Le Parisien e n v e lo p p e 3 privilège spectacle vivant 3 © Clémence Demesme Avec générosité, élie Semoun distribue sa verve aux quatre vents du rire et en profite pour livrer de son intimité. 21 e n v e lo p p e 3 privilège spectacle vivant 3 andrea chénier le grand opéra de la révolution française l’histoire Comme il existe des romans historiques, Andrea Chénier peut prétendre au qualificatif d’opéra historique. André Chénier est un poète français bien réel, annonciateur du romantisme. Guillotiné en 1794, il participa à la Révolution avant d’en être la victime. L’intrigue de l’opéra s’inspire de ce destin tragique et mêle des figures authentiques (Robespierre, FouquierTinville…) au récit purement fictionnel des amours du poète avec Madeleine de Coligny. La galerie des personnages est très variée. Il s’agit là du plus célèbre opéra d’Umberto Giordano, figure majeure du courant vériste. Créé à la Scala de Milan en 1896, Andrea Chénier rencontre immédiatement le succès grâce à une musique d’un lyrisme irrésistible. ce qu’ils en disent Cette mise en scène démontre de manière exemplaire le meurtre du poète André Chénier, homme libre et artiste critique. L’actualité du message est époustouflante. Placée dans un décor symbolique aux costumes historiques, l’action destructive de cette oeuvre nous enchaîne dans les troubles de la Révolution française tout en nous rappelant le danger d’une société totalitaire, ivre de lois cruelles et avide de condamnations subjectives. Guy Montavon Après L’Enlèvement au sérail lors de la saison 2014-15, le théâtre Erfurt signe son retour avec un nouvel opéra emmené par Guy Montavon, bijou lyrique trop peu souvent représenté. 22 ce qu’ils en pensent Le théâtre d’Erfurt a triomphé avec l’opéra Andrea Chénier. Guy Montavon a encore montré ses qualités de metteur en scène. Le soir de la première, tout était juste : les solistes excellents, un chœur magnifique et un décor merveilleux. L’orchestre joue comme si la musique d’Umberto Giordano avait été écrite pour lui. Thürische Landeszeitung à la fin d’Andrea Chénier, les bravos deviennent euphoriques, on hurle et on siffle de jubilation ! Le public s’est enthousiasmé pour cet opéra ! Thüringer Allgemeine Cette mise en scène est un événement ! Perfection visuelle et acoustique, on peut voir l’opéra deux fois sans se lasser. Der neue Merkur DÉCEMBRE jeudi 8 | 20h00 samedi 10 | 20h30 opéra musique Umberto Giordano livret Luigi Illica mise en scène Guy Montavon direction musicale Manlio Benzi décors Edoardo Sanchi costumes Roswitha Thiel chœur d’opéra du théâtre d'Erfurt orchestre philharmonique d’Erfurt coproduction Théâtre Erfurt, Théâtre d'état de Nuremberg salle Jacques Audiberti durée 2h45 avec entracte e n v e lo p p e 3 privilège spectacle vivant 3 tarif opéra-événements 23 3 e n v e lo p p e 3 privilège spectacle vivant hyphen hyphen l’histoire Santa, Adam, Line et Zacharie n’ont pas 25 ans et ont déjà su s’évader des schémas classiques de la pop. Ils ne se contentent pas d’enfiler les notes mais cherchent un son qui évoque une couleur, une image, comme une bande son de film, d’œuvres d’art, de tableaux. Hyphen, « trait d’union » en anglais, en dit long sur leurs intentions : lien entre chaque musicien, entre le groupe et le public, entre leur musique et leur passion de l’image et de l’art, de Dalí à Hopper. Et, ce qui transcende le tout, ils ont un sens aigu de la scène où explose toute l’énergie d’une génération qui se retrouve en eux. ce qu’ils en disent Quand on a commencé, on sortait tout juste du lycée. À l’époque, à part crier et sauter partout, on ne savait pas faire grand-chose. Depuis, on a fait plus de deux cents dates. Et puis il a fallu s’arrêter un moment pour composer et trouver quelque chose à dire sur l’album. On a appris à s’apprivoiser, à canaliser notre énergie, à s’affranchir de nos influences premières. Parmi nos maquettes, dès qu’un morceau ressemble à un autre ou dès qu’il nous fait penser à un groupe ou un artiste en particulier, on le met à la poubelle. Santa, chanteuse du groupe © Fanny Schilchter 24 prix de la révélation scène aux Victoires de la musique 2016 ce qu’ils en pensent Avant, Hyphen Hyphen était une réserve d’énergie scénique sans fin – mais peut-être sans finalité. Aujourd’hui, le groupe a su contenir ses pulsions pour les mettre au service d’un songwriting pop racé où l’efficacité s’exprime non pas dans la performance vocale, mais dans la capacité à créer de l’émotion. Les Inrockuptibles Aujourd’hui, les illustres modèles ont disparu et ils livrent une musique, leur musique, qui ne ressemble à aucune autre. Et personne ne résiste. Quand ils se produisent un soir sur le plateau de C à Vous, même Pamela Anderson est séduite. Logique, Hyphen Hyphen est une machine de guerre qui ne se fixe aucune limite et aucune frontière, d’ailleurs c’est la raison pour laquelle ils ont opté pour l’anglais. Sabine Bouchoul, Metronews Hyphen Hyphen aura bientôt de quoi rivaliser avec nos amis anglo-saxons ! « La Promenade des Anglais » aura été prémonitoire… Une pop atomique et parfois frémissante où la voix de Santa prend toute sa valeur. France-Inter DÉCEMBRE mercredi 14 | 20h30 concert assis (numéroté) et debout (placement libre) chant Santa guitare et clavier Adam basse et chœurs Line batterie Zac production Nous Productions salle Jacques Audiberti e n v e lo p p e 3 privilège spectacle vivant 3 Sensation aux dernières Victoires de la musique, quatre Niçois dans le vent interprètent leurs titres-phares devant le public d’anthéa. 25 e n v e lo p p e 3 privilège spectacle vivant 3 michel jonasz quartet en v’là du swing, en v’là l’histoire Michel Jonasz, Manu Katché et Jean-Yves d’Angelo se sont retrouvés en mousquetaires du jazz rejoints par un petit nouveau, Jérôme Regard à la contrebasse. Les voilà parés à reprendre la route, battre la mesure et marquer le tempo, avec une énergie plus que communicative. « La boîte de jazz », « Minuit sonne », « Lucille » et tant d’autres s’affirment comme des morceaux inoxydables que le public reprend en chœur et qui se sont bonifiés avec les années. La preuve en est administrée par ces maîtres du swing, musiciens d’exception et amis de toujours. DÉCEMBRE vendredi 16 | 20h30 ce qu’ils en disent J’ai toujours 18 ans quand je monte sur salle Jacques Audiberti concert de Michel Jonasz accompagné de batterie Manu Katché piano Jean-Yves d’Angelo contrebasse Jérôme Regard production Art Fm Production une scène. C’est le même enthousiasme. C’est euphorique la scène pour moi. Michel Jonasz ce qu’ils en pensent Depuis ses débuts en solo après avoir 26 Trente ans après, réunis par Unis vers l'Uni, Michel Jonasz, Manu Katché et Jean-Yves d’Angelo embarquent le public dans leur machine à remonter le tempo. © Stéphanie Vivier accompagné Vigon ou Christophe, et ses premiers succès au début des années soixante-dix, Jonasz ne s’est jamais éloigné de la scène bien longtemps. Sa fidélité, c’est aussi le rhythm’n’blues, découvert à travers le « What’d I say » de Ray Charles au début des années soixante. Une musique qui a forgé son style et sa marque de fabrique, et qui fait la part belle à son répertoire scénique. Le Progrès Dans l’air, il dessine ses mélodies, alchimiste du groove, modèle ses mots, claque des mains, danse. Sur de beaux rails, ses tubes défilent, surprenants de panache. L’auditoire, ravi, embarque sur les riffs funky de « Groove Baby Groove », les effluves latins, à haute teneur poétique, de « Boléro », les appels brésiliens de « Bossa », sur lequel Manu le sorcier, sort le jeu fou d’une impro démoniaque, les rythmiques imparables de « La FM qui s’est spécialisée Funky »… Anne-Laure Lemancel, RFI Musique Avec un amour des lignes mélodiques parfaites, des rythmes chaloupés du boléro, Jonasz vous distille des textes ciselés avec des airs moitié berceurs, moitié rêveurs au long cours. La complicité d’il y a trente ans revient, comme si c’était hier, avec un pianiste virtuose, et un batteur adulé par les jeunes générations. Jonasz, c’est un billet pour planer et planer encore. Embarquement immédiat. Patrick Goupil, La Nouvelle République christophe la nuit lui appartient janvier mardi 24 | 20h00 concert production Caramba Spectacles salle Jacques Audiberti l’histoire Il s’est bâti une légende d’oiseau de nuit, de beau bizarre, de dandy un peu maudit et sa musique atteste de ces décalages. Christophe est en quelque sorte toujours à côté et pourtant on ne connaît que lui. Aline, Les Mots bleus, Les Marionnettes, Les Paradis perdus… Voici plus de cinquante ans que ses chansons occupent notre imaginaire. En 2016, après huit ans de relatif silence – car au moins cinq passés en tournée – il sort Les vestiges du Chaos, un album au titre crépusculaire, presque testamentaire, infusé lentement entre son antre parisien, Tanger, le Luberon et son voilier. Pourtant pas de redite ni passéisme dans ces compositions, du sang neuf, de l’art régénéré. Le vampire se porte bien. Son goût des ruines et de la poussière du temps passe par l’acuité, la présence, l’invention permanente. Du chaos vient la lumière. ce qu’ils en disent J’suis pas chanteur, j’suis pas musicien. Moi, je suis autodidacte. J’essaie de faire des trucs, de chercher, du son. J’ai pas appris le piano par exemple, je l’ai observé, j’ai pris des cours d’observation. J’ai eu envie, besoin, de comprendre ce que c’est, la mathématique d’un clavier. J’ai jamais voulu apprendre, sinon je serais peut-être pas là, d’ailleurs. Donc, la maquette de Définitivement, elle arrive en une nuit. 2 heures. Il est 2 heures du matin, je suis à Roussillon, dans la petite maison avec la piscine, je rentre, j’ouvre ma porte, j’entends la faille dans l’ampli. Alors, je fais une boucle, je fais des chœurs, des percus en tapant sur ma couette avec ce micro, là. Il y a rien d’autre. Depuis ce « yop » [du chant en « yaourt », sans paroles] que j’ai fait en 2012, jusqu’à aujourd’hui, il y a simplement eu la guitare et le texte en français qui sont arrivés, tu vois. Sur le moment, je savais de quoi ça allait parler, que je tenais l’ouverture de l’album. Cette idée que je propose quelque chose de légèrement différent. Christophe, entretien à Libération © Lucie Bevilacqua D’un prénom il a fait un nom, Christophe, le dernier des très grands, revient avec un album étincelant de jeunesse et de trouvailles. Vertigineux. e n v e lo p p e 3 privilège spectacle vivant 3 ce qu’ils en pensent Ce nouvel album de l’entrée dans le grand âge est aussi paradoxalement son plus adolescent, de mémoire récente. Gorgé de sève, de pulpe, de chair, où Christophe, en maître de marionnettes, redéploie l’éternité de sa figure d’homme aux mots galants, à qui les passions filent entre les doigts tel un sablier jamais comblé. Didier Péron et Julien Gester, Libération Dans ce disque, Christophe renoue avec Jean-Michel Jarre. Éternel curieux de la musique des autres, capable d'écouter dans la même journée Elvis Presley, La Callas, Tchaïkovski ou l'électro très pointue du Canadien Black Atlass ou de l'Américain Nicolas Jaar, il multiplie les rencontres sur cet album : on y croise l'actrice Anna Mouglalis, Alan Vega (du groupe Suicide), la jeune plume Laurie Darmon ou le parolier Boris Bergman, compagnon de route d'Alain Bashung. Agence France Presse Rien moins que l'album le plus passionnant de ce début d'année. Yann Bertrand, France Info 27 e n v e lo p p e 3 privilège spectacle vivant 3 déesses et démones quand le bolchoï rencontre l'andalousie l’histoire Déesses et démones est une ode à la féminité, une féminité toute en puissance, sans mièvrerie. Les deux danseuses que tout oppose, leur parcours, leur physique, leur tempérament, deviennent les deux faces d’un même miroir. Le spectacle chorégraphié par Blanca Li se déroule dans un cube de lumière mouvante où les mythes prennent corps. En douze séquences, Blanca et Maria rejouent la cosmogonie, du temps où régnait Gaïa, la déesse primordiale. Elles sont tour à tour Déméter, Hécate, Perséphone, Érinyes ou Furies. Entre chaos et harmonie, elles revisitent ce moment de la mythologie grecque où la déesse femme était toute puissante tout simplement parce que les dieux n’existaient pas. ce qu’ils en disent On imagine un voyage à travers la mythologie, mais on va surtout parler de la femme. Après tout, elle est à l’origine de la création ! Nous vivons dans un monde où le sens de la féminité se perd. C’est un travail à deux, surtout, qui change beaucoup d’une collaboration avec une compagnie. Blanca Li J’aime franchir les frontières de la danse classique pour venir à la danse contemporaine, qui offre une plus grande liberté. Laissant davantage de place à la personnalité de la danseuse, à son caractère et à son tempérament. Elle n’est plus uniquement corsetée par la technique et par la chorégraphie. Avec la danse contemporaine, on peut s’inventer soi-même. Maria Alexandrova ce qu’ils en pensent La fantaisie extrême de Blanca Li 28 © Vincent Pontet est à la mesure de sa détermination et de son talent de femme d’entreprise. Si elle semble toujours s’amuser, c’est pour mieux dissimuler une ardeur au travail que son naturel méditerranéen balaie d’un sourire. Rosita Boisseau, Le Monde Déesses et démones explore les deux faces de la féminité, chaud et froid, harmonie et chaos, incarnant tour à tour diverses figures mythologiques. Entre rêve et réflexion, un moment hors du temps. Femme Actuelle Les deux complices passent de l’espagnol au russe – par traductrice interposée – pour se retrouver en anglais. Les déesses qu’elles sont prennent alors le dessus. Philippe Noisette, Les échos FÉVRIER mardi 28 | 20h00 MARS mercredi 1er | 20h30 danse à voir en famille à partir de 10 ans direction artistique et chorégraphie Blanca Li danse Maria Alexandrova, Blanca Li musique Tao Gutierrez scénographie Pierre Attrait vidéo Charles Carcopino lumières Caty Olive costumes Azzedine Alaïa, Jean-Paul Gaultier, Stella McCartney, Sophie Théallet coiffures Maison John Nollet accessoires Erik Halley salle Jacques Audiberti durée 1h20 spectacle organisé dans le cadre du Festival les Nuits d’Antibes Blanca Li l’Andalouse et Maria Alexandrova l’étoile du Bolchoï recréent l’univers d’avant la naissance des dieux. e n v e lo p p e 3 privilège spectacle vivant 3 29 3 e n v e lo p p e 3 privilège spectacle vivant Le comédien chanteur au service du chanteur comédien transforme un album de reprises en un spectacle accompli tout à la gloire de la chanson française. wilson chante montand c’est si bon… mars mercredi 15 | 20h30 concert mise en scène Christian Schiaretti production Les Visiteurs du Soir et Démons Productions salle Jacques Audiberti durée 1h30 l’histoire Lambert Wilson pouvait-il se contenter d’enregistrer un album de reprises d’Yves Montand sans l’interpréter sur scène ? La tentation était pour lui une évidence. Il s’est adressé à Christian Schiaretti afin de concevoir et de mettre en scène un spectacle en chansons autour d’Yves Montand. Entre textes, poésies et musique, se dessine le portrait d’un homme qui a su laisser derrière lui un vrai répertoire. Bruno Fontaine a arrangé une trentaine de chansons, et Lambert Wilson chantant Montand, sans jamais vouloir l’imiter, donne son sens le plus fidèle au mot « interprétation ». ce qu’ils en disent Chez Montand, le texte est toujours ce qu’ils en pensent Dans À Paris, l’accompagnement originel de Francis Lemarque, qui trotte encore dans bien des mémoires, a été remplacé par… une fugue de JeanSébastien Bach. Exemple flagrant de la liberté avec laquelle Bruno Fontaine s’est emparé du répertoire d’Yves Montand pour le revisiter, voire lui donner un nouveau visage. Ici, un climat jazzy ou « exotique », là, un parfum de mélodie française à la manière d’un Fauré, là encore, l’ambiance des boîtes new-yorkaises de l’après-guerre. Emmanuelle Giuliani, La Croix Derrière cet album composé de 17 reprises, et arrangé avec le pianiste Bruno Fontaine, il y a la volonté de transmettre le répertoire d’Yves Montand. Mais certains titres, comme la sublime chanson adaptée du poème de Baudelaire, Les Bijoux, mise en musique par Léo Ferré, demeuraient confidentiels. Europe 1 30 © Vincent Peters très important, toujours très dit. Plus sa carrière avance, plus le texte est sérieux, dense, engagé, citoyen. Et ça me convient parce que je suis acteur, parce que j’aime dire les mots, parce que je m’en nourris. Lambert Wilson tout pour nous rendre heureux mars mercredi 22 | 20h30 humour de et avec Manu Payet production Gilbert Coullier Productions salle Jacques Audiberti l’histoire Manu Payet a la carte… La quarantaine rugissante, après une carrière déjà bien remplie, il multiplie les projets au cinéma aussi bien comme acteur que réalisateur. Car Manu Payet est multicarte, depuis ses débuts d’animateur sur NRJ Réunion, dans son île, ce raconteur intarissable a expérimenté en métropole diverses voies (et voix), la radio, la télé, le théâtre, les clips, le doublage… Si sa success-story au cinéma l’accapare, l’envie de « roder » un nouveau spectacle, seul en scène, le démangeait car rien ne remplace la chaleur d’une salle de théâtre où chaque soir est un saut dans l’inconnu. « Je veux que chaque représentation soit un moment unique », dit-il, et il le prouve avec ce show déjà bien rodé dans lequel il se livre avec humour et tendresse sur sa famille, son enfance, sa vie, et La Réunion, toujours. ce qu’ils en disent La scène, c’est un rêve de gosse. Il enchaîne les succès au cinéma mais le goût de la scène ne l’a pas quitté, sept ans après son dernier one-man show, il revient avec un spectacle très personnel à la bonne humeur contagieuse. J’inventais des histoires pour qui voulait les entendre. Ma mère a souvent été convoquée car j’étais « le pitre de la classe » en primaire ! Aujourd’hui, ce sont les sollicitations du public. Je me suis laissé flatter... Pour retrouver l’envie, il fallait aussi avoir de bonnes choses à raconter. J’ai pris plein de notes et là, ça y est ! À la télé ou à la radio, on sait si on est bon à l’audience. Sur scène, si personne ne rit à nos sketches, on sait qu’on est mauvais. Si on ne déclenche pas le rire, c’est terrible. Pour un film, on fabrique quelque chose qui va sortir un an plus tard. On se donne le temps. Sur scène, c’est immédiat, on change du jour au lendemain. Ce sont des exercices complémentaires. Avec ce spectacle j’avais envie de raconter des histoires de famille qui nous réunissent tous, des choses qui me sont arrivées, de notre enfance, de la vie à deux, les réactions des gens qui me reconnaissent dans la rue… Je veux faire de chaque représentation une soirée unique et exceptionnelle et permettre aux spectateurs de décrocher du quotidien, de respirer. Manu Payet e n v e lo p p e 3 privilège spectacle vivant manu payet rode son spectacle 3 ce qu’ils en pensent Il s’est fait connaître © D. R. depuis quelques années sur le petit écran, mais pour Manu Payet tout a commencé dans l’ombre des studios de radio. Originaire de la Réunion, il fait ses premiers pas au bureau local de NRJ en 1996. Sa voix, son charisme et son talent le font vite repérer. France Soir 31 e n v e lo p p e 3 privilège spectacle vivant 3 carmen si je t’aime prends garde à toi 32 © Alain Bérard l’histoire à la suite d’une bagarre avec d’autres cigarières, Carmen, une ardente bohémienne, est mise en prison par le brigadier Don José qui doit épouser la chaste Micaëla. Carmen promet au militaire de l’aimer s’il la laisse s’évader et il accepte. Mis aux arrêts, il déserte, rejoint Carmen et sa troupe de contrebandiers. Mais la bohémienne se lasse bientôt de lui. Seule Micaëla parvient à ramener Don José au chevet de sa mère mourante. Elle ne peut cependant empêcher que les deux amants se revoient une dernière fois et n’accomplissent la funeste prévision des tireuses de carte : la mort pour l’un et l’autre. 3 ION CT théa a n e n v e lo p p e 3 privilège spectacle vivant RO OP DU C Daniel Benoin relève le défi de Carmen, la plus sulfureuse des héroïnes lyriques, qui règne sur la planète Opéra depuis plus de 140 ans. ce qu’ils en disent Aborder l’opéra le plus joué au monde est une gageure que tout metteur en scène a envie de gagner. Et pour peu que le duende soit un sentiment qui vous habite et l’Andalousie une sorte de deuxième patrie, Carmen devient alors une évidence. D’une évidence, par définition, il n’y a rien à dire : on se borne à la constater. Mais, s’il est vain de vouloir l’expliquer, le besoin de s’y casser les dents ne s’en trouve pas assouvi pour autant. Ce qui est devenu évident aujourd’hui – la légitimité du succès de Carmen – ne l’a pas toujours été. Les vagues de puritanisme ont bien souvent cherché à noyer la sensualité, la franchise, le désir, qui s’expriment sans fard dans l’œuvre. Ce projet fait son chemin en moi depuis longtemps. Je l’ai imaginé dans un opéra à l’italienne, dans un stade ou des arènes et, bien sûr, sur la scène d’anthéa. C’est finalement l’Opéra de Nice qui m’a proposé de le réaliser. J’ai aussitôt demandé qu’il soit aussi joué dans notre théâtre, dans la continuité, pour devenir ainsi un projet commun qui lierait les deux institutions à travers une coproduction. Carmen sera donc sur la scène d’anthéa, et l’idée que mon projet, esquissé il y a si longtemps, soit présenté aussi sur la scène du théâtre que je dirige est une sorte de réalisation de mes rêves. Daniel Benoin AVRIL mercredi 5 | 20h30 vendredi 7 | 20h30 dimanche 9 | 15h30 opéra de Georges Bizet livret Henri Meilhac et Ludovic Halévy direction musicale nn mise en scène Daniel Benoin décors Jean-Pierre Laporte costumes Nathalie Bérard-Benoin vidéo Paulo Correia, Alain Bérard lumières Daniel Benoin Carmen Aurore Ugolin Micaëla Nathalie Manfrino Escamillo Jean-Kristof Bouton Frasquita Amélie Robins Mercédès Marion Lebègue (distribution en cours) orchestre philharmonique de Nice coproduction Opéra de Nice, anthéa, théâtre d’Antibes salle Jacques Audiberti tarif opéra-événements 33 4 « Jean-Claude Grumberg est l’auteur tragique le plus drôle de sa génération. » Claude Roy une vie de « on » portrait de l’artiste en pièces détachées... l’histoire Jean-Claude Grumberg réussit à agencer plusieurs petites fables de théâtre extraites de sa création foisonnante : Michu, Moman, Dreyfus, Rouquin, Une vie de « On ». Une manière de rendre évidente la cohérence de son œuvre et, grâce à une mise à distance parfaitement réglée, de jeter sur elle un regard introspectif, décalé, plein d’humour et d’humanité. Un florilège qui devient une création à part entière. ce qu’ils en disent Il arrive, l’âge aidant, qu’on éprouve le besoin de jeter un œil par-dessus son épaule, histoire de revoir le sentier parcouru. Mais lorsqu’on n’a qu’un œil, on répugne à le jeter. Alors on appelle à l’aide, famille et amis, et c’est ainsi qu’on se retrouve avec eux, sur le sentier de la guerre. L’enfant qui jouait aux Indiens et qui ne parlait pas sous la torture revient au galop car le temps n’existe pas, ni dans la vie ni sur scène, personne ne vieillit, personne ne quitte les planches, ni les mustangs de son enfance. Et si cette soirée, comme aurait dit sa mère, sent légèrement le sapin, c’est très bon pour les bronches, non, le sapin ? JeanClaude Grumberg Extrait d’Une vie de « On » ON TI n OCTOBRE mardi 4 | 20h30 mercredi 5 | 21h00 jeudi 6 | 20h30 vendredi 7 | 21h00 théa théâtre textes Jean-Claude Grumberg avec Jean-Claude Grumberg, Olga Grumberg (distribution en cours) textes publiés chez Actes Sud-Papiers production anthéa, théâtre d'Antibes salle Pierre Vaneck durée 1h20 rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du mercredi 5 octobre © D. R. 34 ODUC PR a D’abord « On » a appris à jouer, « On » s’est pris pour un acteur, « On » a eu la folie des grandeurs, seulement personne n’y a cru, alors « On » a eu beaucoup de temps libre, alors « On » a écrit des pièces, des courtes, des longues, et à la longue « On » a été joué. Et « On » a eu du succès, « On » a bien supporté, « On » était très bien préparé à l’échec, le succès a pris « On » de court et puis peu à peu l’a aigri. « On » s’est senti perdu. Alors pour retrouver ses père et mère « On » a écrit une pièce et « On » l’a jouée, « On » y était patron d’un atelier de confection, « On » a eu encore du succès, « On » a très mal supporté ça, « On » en est tombé malade alors « On » s’est soigné, pendant qu’on se soignait « On » a pas vu le temps passer, « On » a vieilli, tout a filé… « On » peut pas dire qu’on s’est beaucoup marré mais « On » s’est pas trop fait chier non plus. « On » a encore écrit, « On » a relu beaucoup, en fait « On » a très peu écrit, « On » a pas eu le temps, vraiment trop préoccupé, absorbé, obnubilé par cette histoire de « On » youtre, youpin, youvence, « On » est devenu, cahincaha, un vieux garçon, apeuré et braillard écrivain français de son état… « On » a écrit ça, contraint et forcé, comme « On » a écrit tout le reste : comme « On » a pu… e n v e lo p p e 4 tout le théâtre 4 La pièce n’a pas été jouée du vivant de Balzac. Jean Vilar l’a adaptée pour le TNP en 1957 et, aujourd’hui, Robin Renucci montre à son tour qu’elle est une œuvre visionnaire. le faiseur l’affaire madoff vue par balzac l’histoire Un « faiseur », c’est un affairiste brillant sans morale ni scrupule. Tel est Mercadet, le héros de la pièce. Il vit à 100 à l’heure, coupé de toute réalité hors celle de l’argent. Toujours sous la menace d’une meute de créanciers, il multiplie projets mirifiques et coups en Bourse, fabrique de l’argent avec de l’argent. Il spécule même sur le mariage de sa fille, Julie, pour sauver la mise. Le mariage, n’est-il pas un business comme les autres ? ce qu’ils en disent La pièce parle beaucoup à et de notre époque, entre un monde financier de la spéculation qui s’écroule et un monde nouveau qu’il va falloir construire. Tout cela écrit dans une langue magnifique, sur un sujet absolument contemporain, pour une pièce réduite en sa longueur et remarquablement adaptée par Evelyne Loew. Le théâtre de Balzac est un théâtre de l’ultime, un théâtre voyant. Robin Renucci, metteur en scène Je suis restée absolument fidèle à l’intrigue, à la langue, au style, aux caractères. J’ai allégé la structure en ramenant à une heure trente une pièce qui dure bien plus de deux heures dans sa version originale. Sans concessions sur l’essentiel, j’ai voulu rester dans une durée qui rende la pièce attrayante pour le public familial. Evelyne Loew, dramaturge adaptatrice © éric Facon ce qu’ils en pensent Cette comédie, vive, drôle et féroce, fait mouche à chaque réplique, nous éclairant sur la mécanique implacable de la finance. Marie-José Sirach, L’Humanité Robin Renucci, ce faiseur de ponts, a réuni une équipe artistique de tout premier plan pour interpréter cette pièce qui mérite d’être vue par un vaste public éclairé. Jean-Marc Raffaelli, Corse-Matin OCTOBRE jeudi 13 | 20h00 représentations en temps scolaire : vendredi 14 | 14h00 théâtre à voir en famille à partir de 10 ans d’Honoré de Balzac mise en scène Robin Renucci avec Judith D’Aleazzo, Tariq Bettahar, Jeanne Brouaye, Bruno Cadillon, Daniel Carraz, Gérard Chabanier, Thomas Fitterer, Sylvain Méallet, Patrick Palmero, Stéphanie Ruaux adaptation Evelyne Loew scénographie Samuel Poncet costumes Thierry Delettre lumières Julie-Lola Lanteri-Cravet masques et maquillage Jean-Bernard Scotto assistants à la mise en scène Joséphine Chaffin, Sylvain Méallet production Tréteaux de France, Centre dramatique national coproduction Théâtre Jacques Cœur de Lattes, L’Arc – Scène Nationale du Creusot avec le soutien du Conseil Général de l’Eure salle Jacques Audiberti durée 1h30 35 e n v e lo p p e 4 tout le théâtre 4 Ribes fait revivre trois francs-tireurs de la littérature dans un esprit de résistance au conformisme moral qui est la grande menace de notre époque. par delà les marronniers dada a 100 ans ce qu’ils en disent Ce spectacle veut saluer à travers l’évocation de Jacques Vaché, Arthur Cravan et Jacques Rigaut – trois dadaïstes dandys des années vingt – l’insolence d’être, la liberté de la différence, celle de penser ailleurs et de fuir en riant les horizons de papier et les équations définitives. Je les ai rencontrés dans la fraîcheur du mois de mai 68 quand enfin il n’y avait plus rien à comprendre et tout à inventer. Hommage joyeux à ces moqueurs de génie dont les textes et la vie nous libèrent de l’acharnement du bon sens et de la tyrannie des certitudes. Frères des dessinateurs assassinés de Charlie Hebdo, tombés le rire de résistance au poing, ce ne sont pas des kalachnikovs qui les ont tués mais une société étouffée par l’ordre moral et les raisonnements à sens unique. S’il fallait désigner ceux qui furent les phares entre 1915 et 1925, il faudrait les citer avant beaucoup d’autres. Jean-Michel Ribes ce qu’ils en pensent II y a là Jean-Michel Ribes tout entier : ses dons pour mettre à l'envers un monde qui est trop à l'endroit. Gilles Costaz, Politis Jean Michel Ribes montre son attachement à l'insolence, à la liberté de penser ailleurs, loin de la tyrannie des certitudes. À voir sans hésiter. Thierry Voisin, Télérama Il en a des idées, Jean-Michel Ribes, sous son chapeau violet ! Sortir de l’oubli les trois cavaliers dada que furent Jacques Vaché, Arthur Cravan et Jacques Rigaut en est une carrément bonne. Laurence Liban, L’Express 36 NOVEMBRE vendredi 4 | 20h30 samedi 5 | 20h30 théâtre texte et mise en scène Jean-Michel Ribes avec Maxime d’Aboville, Michel Fau, Hervé Lassïnce, Sophie Lenoir, Alexie Ribes, Stéphane Roger, Aurore Ugolin musique Reinhardt Wagner scénographie Sophie Perez avec la complicité de Xavier Boussiron costumes Juliette Chanaud lumières Laurent Béal chorégraphie Fabrice Ramalingom designer sonore Alain Richon assistanat à la mise en scène Virginie Ferrere assistée de Capucine Crône-Crépel, Guillaume Alberny accessoires costumes Mélina Vaysset maquillage Pascale Fau sculptures et peintures Dan Mestanza construction décor ateliers de La Comédie de Saint-Étienne réalisation des costumes atelier de costumes du Théâtre de Liège production Théâtre du Rond-Point coproduction Opéra Orchestre national / Montpellier – Languedoc-Roussillon, Théâtre de Liège, La Comédie de Saint-Étienne – Centre dramatique national, l’Opéra Orchestre national / Montpellier – Languedoc-Roussillon est financé par Montpellier Méditerranée Métropole, la Région Languedoc-Roussillon et le ministère de la Culture et de la Communication salle Jacques Audiberti durée 1h30 © Giovanni Cittadini Cesi l’histoire Jacques Vaché, Jacques Rigaut et Arthur Cravan ne se sont guère croisés que dans l’Anthologie de l’humour noir de Breton. Et ce n’est pas un hasard tant chez eux la force de subversion, de contestation est grande. Refusant les carcans et les démons de la médiocrité, ils ont employé leur foudroyant passage sur terre à remettre en question la littérature, l’art, le monde. Ennemis de la sentimentalité, ces aventuriers ont défié l’autorité, les lois de la pesanteur, les limites, les préjugés. La vie n’allait pas assez vite en eux, alors ils l’ont accélérée, redressée. Quitte à retourner l’arme contre soi. C’est à ces suicidés exemplaires, ces artistes sans œuvre, ces dandys éternels, ces poètes essentiels, que Jean-Michel Ribes a décidé de rendre hommage en les réunissant dans un décor de music-hall des années folles. En cinq tableaux, la pièce consacre la rencontre de ces trois insurgés, ces « Scandaleux rafraîchissants » autour desquels défilent tout un aréopage de personnages ou d’allégories. e n v e lo p p e 4 tout le théâtre 4 ODUC PR ON TI candide contre les fanatismes théa a n NOVEMBRE samedi 5 | 21h00 mercredi 9 | 21h00 mercredi 23 | 21h00 samedi 26 | 21h00 dimanche 27 | 16h00 représentations en temps scolaire : NOVEMBRE jeudi 3 | 14h00 vendredi 4 | 14h00 mardi 8 | 14h00 jeudi 10 | 14h00 mardi 22 | 14h00 jeudi 24 | 14h00 vendredi 25 | 14h00 DéCEMBRE mardi 13 | 14h00 création anthéa adaptation théâtrale à voir en famille à partir de 10 ans l’histoire Chassé du château du baron de Thunder-tentronckh, le jeune Candide et son mentor Maître Pangloss sont entraînés dans de folles aventures à travers le monde. Les déconvenues se succèdent, les épisodes les plus fous s’enchaînent et tracent l’itinéraire d’un voyage initiatique, occasion pour Voltaire de dénoncer les fanatismes religieux aussi bien que les dogmatismes philosophiques. Deux comédiens et une comédienne incarnent tous les personnages sous la direction de Jacques Bellay, lui-même sur scène, accompagné d’une dessinatrice qui esquisse les décors en direct et mêmes les portraits des personnages secondaires. ce qu’ils en disent Voltaire pense et imagine en homme de spectacle, il s’amuse à créer des situations loufoques, abracadabrantes, des péripéties improbables qui défient la rationalité et le bon goût, et entraînent des personnages typés jusqu’à la caricature, dans un monde fou, fou, fou… Candide frappe particulièrement par son actualité. Il prend pour cibles tous les fanatismes religieux, tous les dogmatismes philosophiques. Jacques Bellay de Voltaire adaptation et mise en scène Jacques Bellay avec Paul Chariéras, Elise Clary (distribution en cours) dessins en direct Camille Ulrich production anthéa, théâtre d’Antibes © Camille Ulrich salle Pierre Vaneck rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du samedi 26 novembre Après un fabuleux Jules Verne, Jacques Bellay retrace toute l’ironie que Voltaire a fait éclater dans son immortel Candide. 37 e n v e lo p p e 4 tout le théâtre 4 Aussi seule que l’écrivain devant sa feuille, Zabou Breitman compose et incarne tous les personnages de cette ténébreuse histoire. la compagnie des spectres zabou breitman en présence du passé ce qu’ils en disent La compagnie des spectres, m’est apparue comme une évidence, un appel du texte à le jouer sur scène. La rapidité d’esprit me séduit. Il y a des gens intelligents qui ont peu d’esprit. Mais cette auteure est brillante ET a beaucoup d’esprit, elle joue avec les mots, tout semble couler, se bousculer dans un immense cadavre exquis, et tout se tient si bien, tout est tellement là pour aller où elle veut aller. Zabou Breitman ce qu’ils en pensent Zabou Breitman campe les trois rôles. L’époustouflante précision de son jeu lui permet de révéler la portée littéraire du récit de Lydie Salvayre : son intelligence, sa finesse, sa drôlerie. Igor Hansen-Love, L’Express Peu d’interprètes ont cette capacité à être en même temps dans le goût de la littérature (elle déguste chaque phrase, en donne la saveur, le mordant, la drôlerie) et dans la vie même de ce qui est représenté. L’humeur assassine de la soirée – car on y rit beaucoup – transforme la noirceur des événements en allégresse de théâtre. Gilles Costaz, Le Point La grâce de Zabou Breitman, sa douce autorité, la sûreté de son jeu, la fermeté de sa voix, sa beauté, sa présence mettent en valeur l’écriture même de Lydie Salvayre. Armelle Héliot, Le Figaro 38 novembre mardi 15 | 20h30 mercredi 16 | 21h00 jeudi 17 | 20h30 vendredi 18 | 21h00 samedi 19 | 21h00 théâtre d’après le roman de Lydie Salvayre mise en scène et adaptation Zabou Breitman avec Zabou Breitman assistantes à la mise en scène Marjolaine Aizpiri, Diane Derosier décors Jean-Marc Stehlé assisté de Arielle Chanty lumières André Diot son Laury Chanty régie générale Simon Stehlé production Théâtre Vidy-Lausanne salle Pierre Vaneck durée 1h30 rencontre avec l'équipe artistique à l'issue de la représentation du mercredi 16 novembre © Chantal Depagne Palazon l’histoire Hantées par les fantômes de la dernière guerre, Louisiane et sa mère, Rose, survivent en recluses dans un petit appartement, jusqu’au jour où un huissier frappe à leur porte. Il vient faire l'inventaire de leurs biens avant saisie. Tandis que Louisiane tente d’amadouer l’homme de loi, Rose s’emporte, mêlant invectives, jurons et souvenirs terrifiants. L’état des lieux se change peu à peu en une terrible remontée dans le temps jusqu’à un drame familial pendant l’Occupation dont le deuil n’a pas été fait. dans la solitude des champs de coton 4 e n v e lo p p e 4 tout le théâtre Cette version du classique de Koltès fait le pari osé de transformer le personnage du Dealer en Dealeuse. Sous les traits de Léonie Simaga et avec Charles Berling dans le rôle du Client, le pari est gagné. charles berling chez koltès NOVEMBRE mardi 22 | 20h00 mercredi 23 | 20h30 théâtre de Bernard-Marie Koltès mise en scène et interprétation Léonie Simaga et Charles Berling collaborateur artistique Alain Fromager décors Massimo Troncanetti lumières Marco Giusti musique Sylvain Jacques assistante à la mise en scène Roxana Carrara avec le regard amical du chorégraphe Frank Micheletti production Le Liberté, scène nationale de Toulon coproduction anthéa, théâtre d’Antibes ; Théâtre Gymnase-Bernardines Marseille salle Jacques Audiberti l’histoire « Il n’y a pas d’amour. » Trente ans après la création de la pièce aux Amandiers de Nanterre par Patrice Chéreau, cette parole résonne toujours. Dans la solitude des champs de coton est une pièce sur l’Autre, l’échange, le conflit. Elle semble dire qu’entre deux êtres, deux pays, deux races, deux sexes les rapports sont toujours d’ordre marchand, l’objet d’un « deal ». Le Dealer possède ce que le Client désire mais cette transaction implique que le Dealer dépend aussi du désir du Client. Dans la mise en scène de Charles Berling et Léonie Simaga, le Dealer est une femme : qu’est-ce que ça change ? C’est l’un des enjeux de cette nouvelle création. ce qu’ils en disent Dans la solitude des champs de coton est le texte qui m’a permis de devenir actrice. En le découvrant, en le jouant, j’ai trouvé le chemin exact où je voulais marcher et me tenir. Le croisement exact entre la parole proférée, purement théâtrale et la pensée philosophique, le classicisme le plus austère et le goût de l’ailleurs le plus lointain, le besoin d’une altérité radicale et le manque d’une fraternité gémellaire, l’adoration du rythme, de la pulsation, tout ce sens que les mots n’épuisent pas et qui font du corps la première, la seule véritable source. Le goût des histoires qu’on raconte dans l’obscurité d’un lieu abstrait et l’immersion totale, permanente dans le monde contemporain, bien réel. Léonie Simaga théa © Thinkstock a n ION CT RO OP DU C 39 la religieuse ode à la liberté NOVEMBRE mardi 29 | 20h30 mercredi 30 | 21h00 représentations en temps scolaire : mardi 29 | 14h30 création théâtre et arts numériques à voir avec les adolescents d’après Diderot adaptation Gaële Boghossian mise en scène, création vidéo Paulo Correia avec Noémie Bianco, Gaële Boghossian lumières Paulo Correia, Thierry Hett musique Clément Althaus chorégraphe Michaël Allibert scénographie Collectif 8, Divine Quincaillerie costumes Gaële Boghossian, Sophie Vigneron assistante Samuele Dumas production Collectif 8, DB Productions en collaboration avec anthéa, théâtre d’Antibes, L’Entre-Pont et Mediacom Le Collectif 8 est soutenu par la Région PACA, le Département des Alpes-Maritimes et la Ville de Nice. salle Pierre Vaneck durée 1h20 rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du mercredi 30 novembre l’histoire Invoquant de prétendues difficultés matérielles, les parents de Suzanne Simonin enferment leur fille au couvent. En réalité, c’est parce qu’elle est une enfant illégitime et que sa mère espère expier sa faute de jeunesse. Suzanne est ainsi contrainte à prononcer ses vœux. Après une première période de bonheur et de plénitude, son destin bascule avec l’arrivée au couvent d’une nouvelle supérieure qui sait que la jeune fille désire rompre ses vœux. La supérieure soumet alors Suzanne à une multitude d’humiliations physiques et morales auxquelles prend part l’ensemble de la communauté. Suzanne est condamnée à rester au couvent et ne peut obtenir qu’un transfert dans une autre communauté de religieuses. Cette fois la supérieure tente de la séduire avant de sombrer dans la folie devant l’indifférence et l’innocence de la chaste Suzanne qui réussit enfin à s’enfuir du couvent et s’installe dans la clandestinité. ce qu’ils en disent S’appuyant sur une écriture, à la fois drôle et cruelle, Diderot tend un miroir au public de notre temps. Il s’agit ici de mettre en scène nos propres démons, nos angoisses, nos obsessions. Les exorciser dans un cauchemar fascinant. Le roman fictionnel de Diderot prend appui dans la réalité, s’en inspire, pour mieux la détourner et s’en faire l’écho. Dans un hymne d’espoir et de liberté, deux comédiennes incarnent la dualité du personnage de Suzanne Simonin, à la fois interprète et observatrice, accusée et avocate. Elles font renaître les fantômes, vierges folles et monstres, de ces vies arrachées, vrillées. Emmurées dans leur solitude, autour d’elles les « cages » se succèdent : foyer familial, couvents, cellules, maison close. à travers le récit de ces femmes se mêle la parole militante, lumineuse et tendre de Diderot. Il peint un monde complexe, entre perversion et détournement sulfureux, d’où émerge le cheminement d’une femme vers son indépendance, affirmant son droit à la justice et à la liberté. Le théâtre pénètre le réel et s’envisage ici comme tribunal de l’humanité, le spectateur y est convoqué, questionné, pris à parti. Gaële Boghossian & Paulo Correia Passé maître dans l’art d’utiliser les ressources infinies de la vidéo en les associant à un jeu classique, le Collectif 8 entremêle réalité et fantasme dans un vertigineux tissage visuel et musical. 40 © Paulo Correia e n v e lo p p e 4 tout le théâtre 4 quitter le nid décembre vendredi 2 | 21h00 théâtre texte Eva Rami mise en scène Marc Ernotte avec Eva Rami lumières Grégoire de Lafond production L’éternel été salle Pierre Vaneck durée 1h l’histoire Une jeune femme raconte son parcours initiatique. Entre comique et pathétique, son monologue retrace les épisodes marquants et constitutifs qui la conduisent, aujourd’hui, à affronter le public, seule en scène et toujours en devenir. La comédienne trouve la bonne distance pour interpréter avec humour et tendresse les personnages qui jalonnent et façonnent son existence. Il en résulte un double autoportrait : celui de l’héroïne lorsqu’elle s’auto-analyse, mais aussi celui qui se dessine en creux, à mesure que les souvenirs s’enchaînent. Le spectateur circule ainsi de l’histoire intime à la question de la transmission entre les générations. e n v e lo p p e 4 tout le théâtre vole ! 4 ce qu’ils en disent Je voulais avant tout que Vole !, tel un hymne à la vie, soit drôle. C’est le passé qui m’a façonnée et m’accompagne aujourd’hui sur les planches pour aller chaque jour un peu plus vers mon désir. Ce monologue raconte la quête à l’épreuve d’un incessant face à face avec l’autre et surtout moi-même. Sa composante autobiographique est l’occasion de présenter une galerie de portraits afin d’y incarner des femmes de mon entourage proche étant moi-même une femme en devenir. Eva Rami, comédienne et auteur J’ai rencontré Eva à l’école Supérieure d’Art Dramatique de Paris il y a quelques années lorsqu’elle y était étudiante, et notre amicale confiance nous a donné envie de poursuivre : c’est avec son texte et elle seule sur scène que le travail s’est fait très gracieux. Marc Ernotte, metteur en scène © Gabriel Martinez Le monologue d’Eva Rami est une superbe illustration de la célèbre sentence de Simone de Beauvoir : « On ne naît pas femme, on le devient ». 41 e n v e lo p p e 4 tout le théâtre 4 un paradis pour écrire, et surtout pour le reste… la vraie vie est ailleurs l’histoire à cinquante-et-un ans, Sindji Morgan, célèbre écrivain de théâtre, aime à se retirer périodiquement dans un petit bureau que lui prête un ami banquier. échappant à l’attention de tous, c’est là qu’il se met aux abonnés absents pour écrire ses pièces. Mais un matin du 31 décembre, une jeune admiratrice parvient à découvrir sa cachette et fait irruption dans sa vie. Un jeu subtil et déroutant s’établit aussitôt entre ces deux personnages, une confrontation entre la réalité de leur existence et les illusions du théâtre, le tout sous les yeux d’un vigile, interloqué par cette improbable rencontre… ce qu’ils en disent Sacha Guitry écrivait que « jouer la comédie, c’est mentir avec l’intention de tromper ». écrire une comédie, encore plus. Surtout si celle-ci a l’audace de mêler les mensonges du temps qui passe à ceux des sentiments qui demeurent. D’autant que le théâtre n’a pas seul le privilège de l’illusion : nos existences se débrouillent très bien aussi avec ce leurre… C’est donc le pari de ce spectacle : mêler les obligations de la réalité aux espérances de l’imaginaire ! Luc Girerd décembre samedi 3 | 21h00 théâtre texte et mise en scène Luc Girerd avec Céleste Pierron, Jean-Jacques Depecker, Luc Girerd assistance à la mise en scène Marie-Françoise Bonin musique originale Human Teorema création lumière et régie Senati chorégraphie Patrick Tridon coproduction Aventure Théâtre Compagnie, Le Son De Choses salle Pierre Vaneck ce qu’ils en pensent Girerd est un auteur ardent, varié, 42 Cette nouvelle pièce de Luc Girerd confirme l’acuité du regard de l’auteur et tout son art à mettre en scène le conflit entre rêve et réalité. © D. R. profond, subtil, sincère. Riche de nostalgie et de rêves. Raide dans sa pensée, souple dans son style. Il y a chez lui un francparler, ou plutôt un franc-écrire, qui détonne dans cette littérature où tout le monde semble avoir peur de son ombre ou de celle de sa voisine. Girerd se range – malgré lui ? – du côté des mal-pensants qui ont la chance absurde d’écrire bien. Patrick Besson georges dandin l’histoire Georges Dandin est un riche paysan qui espère réaliser son rêve de noblesse en épousant Angélique, la fille de Monsieur et Madame de Sotenville, nobles qui n’ont plus d’argent. Devenu Monsieur de la Dandinière, il n’en reste pas moins, aux yeux de sa nouvelle famille, un vulgaire paysan et son épouse n’éprouve aucun scrupules à le bafouer jusqu’à se refuser à lui. Mieux, elle se laisse ouvertement courtiser par Clitandre, un gentilhomme. Les tentatives de réaction de Georges Dandin échouent lamentablement et se changent en autant d’humiliations et de situations burlesques. © Paulo Correia ce qu’ils en disent Face à la dissolution des valeurs humanistes et à la marchandisation de l’individu, le choix de mettre en scène Georges Dandin de Molière s’est imposé comme une évidence. Derrière le masque de la farce, Georges Dandin révèle toute la puissance d’une pièce cruelle, engagée, mettant à nu le malheur social. La double destinée tragique d’Angélique et de Dandin se tisse dans un entremêlement de quiproquos et de situations fantasques. Les personnages apparaissent désaxés, mus uniquement par leur objectif social, au-delà de toute éthique ou humanité. Angélique et Dandin se débattent pour échapper à leur destin et s’affranchir de la domination sociale à laquelle ils sont soumis. En épousant Angélique, noble désargentée, Dandin recherche la reconnaissance de ceux dont il accepte la supériorité. Il pense pouvoir accéder à « l’ascenseur social » en transformant son capital économique en capital social. Mais la violence sociale, hier comme aujourd’hui, s’exerce différemment sur les puissants et sur le peuple. Dandin ne peut que se résigner à être exclu d’un monde qu’il croyait accessible. Luttant contre la domination exercée sur les femmes, Angélique cherche également à s’affranchir, fuir un mariage qui n’est qu’une transaction commerciale, fuir la condition féminine et la soumission à l’autorité du mari. Sa quête de liberté passe par l’affirmation de son statut de sujet désirant. La finesse de l’écriture de Molière met en place les rouages délirants de la farce pour en faire émerger avec humour la mécanique grinçante d’une société qui aujourd’hui encore broie l’individu et le mène à sa perte. Gaële Boghossian et Paulo Correia théa a n le dindon de la farce JANVIER mercredi 4 | 21h00 vendredi 6 | 21h00 samedi 7 | 21h00 mercredi 11 | 21h00 samedi 14 | 21h00 dimanche 15 | 16h00 représentations en temps scolaire : jeudi 5 | 14h30 mardi 10 | 14h30 jeudi 12 | 14h30 vendredi 13 | 14h30 mardi 17 | 14h30 création anthéa théâtre et arts numériques à voir en famille à partir de 10 ans 4 e n v e lo p p e 4 tout le théâtre ON TI ODUC PR de Molière mise en scène et création vidéo Paulo Correia avec Clément Althaus, Gaële Boghossian, Paul Chariéras, Paulo Correia, Mélissa Prat, Damien Rémy lumières Paulo Correia, Damien Remy musique Clément Althaus scénographie Collectif 8, Divine Quincaillerie production anthéa, théâtre d’Antibes, Collectif 8 en collaboration avec L’Entre-Pont, Mediacom Le Collectif 8 est soutenu par la Région PACA, le Département des Alpes-Maritimes et la Ville de Nice. salle Pierre Vaneck durée 1h rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du mercredi 11 janvier Après le succès de L’Homme qui rit, d’Alice et de leur Faust, le Collectif 8 emporte le spectateur dans la danse délirante d’une fantaisie musicale et visuelle au service d’un subtil mélange de comique et de noirceur. 43 e n v e lo p p e 4 tout le théâtre 4 le dernier testament l’apocalypse selon mélanie laurent l’histoire Le Dernier Testament raconte la venue d’un nouveau Messie dans l’Amérique du xxie siècle, une Amérique traversée par la violence, la misère, le racisme, l’inégalité. à la manière des évangiles, l’histoire de Ben Zion Avrohom est reconstituée à travers les témoignages de ceux qui l’ont connu, de son enfance à sa révélation, de son errance à ses miracles. Mêlant récit et dialogues, un narrateur prend en charge l’histoire et passe la parole aux autres qui, tour à tour, racontent ce messie contemporain qui incarne une pensée marginale, écologique, non capitaliste, altermondialiste, tolérante, altruiste. ce qu’ils en disent La lecture du Dernier Testament de Ben Zion Avrohom de James Frey a surgi comme un miroir, au cœur de mes propres inquiétudes, celles du devenir du monde, de la planète, dans un avenir déjà proche. L’adapter a été une évidence. Et l’envie de l’adapter au théâtre plutôt qu’au cinéma une intuition : le théâtre offre l’économie et la métaphore, le pouvoir de l’évocation. Il se fonde sur un acte de foi tout à fait singulier, un accord tacite entre la salle et la scène : cette chaise est un arbre, j’y crois. Le théâtre aussi parce qu’au fond il s’agit de cela : un homme qui parle à d’autres hommes. Le théâtre parce que, vivants jouant devant des vivants, il reste encore un espace de communauté, et même de communion, et que l’œuvre de James Frey ne porte rien d’autre que l’espoir de cela. Mélanie Laurent JANVIER vendredi 6 | 20h30 création théâtre texte d’après Le dernier testament de Ben Zion Avrohom de James Frey mise en scène Mélanie Laurent adaptation et dramaturgie Charlotte Farcet et Mélanie Laurent avec Olindo Bolzan, Stéphane Facco, Gaël Kamilindi, Lou de Laâge, Jocelyn Lagarrigue, Nancy Nkusi, Morgan Perez lumières Philippe Berthomée scénographie Marc Lainé production déléguée Théâtre GymnaseBernardines Marseille coproduction Théâtre National de Chaillot, Théâtre Gymnase-Bernardines - Marseille, Comédie de Clermont-Ferrand, La Filiature Mulhouse, Espace Malraux - Chambéry, Théâtre de la Place – Liège, Melyrod, Théâtre Anne de Bretagne - Vannes salle Jacques Audiberti 44 © éric Guillemain Pour sa première mise en scène de théâtre, la comédienne et réalisatrice, César 2016 du meilleur documentaire, réunit une distribution porteuse d’avenir. ancien malade des hôpitaux de paris nommé aux molières 2016 février mercredi 1 | 21h00 jeudi 2 | 20h30 vendredi 3 | 21h00 samedi 4 | 21h00 théâtre de Daniel Pennac mise en scène Benjamin Guillard avec Olivier Saladin création lumières Sylvain Chevallot régisseur général Emmanuelle Phelippeau-Viallard régisseur son Camille Urvoy décor Les ateliers de la Comète production La Comète, Scène nationale de Châlons-en-Champagne production déléguée Les Productions de l’Explorateur salle Pierre Vaneck durée 1h15 l’histoire Une table roulante, quatre chaises, trois bricoles, et beaucoup de talent, voici les ingrédients d’une soirée réussie. Dans ce « monologue gesticulatoire », pour reprendre le soustitre de Daniel Pennac, Olivier Saladin, compagnon de route de Jérôme Deschamps et de ses Deschiens, nous invite à une nuit parmi les mille d’un hôpital, une nuit aux urgences où rien n’advient de ce qu’on attend. Le docteur Galvan rencontre un patient qui présente des symptômes qui disparaissent aussitôt apparus épuisant les ressources des divers spécialistes conviés à son chevet. Occasion pour notre interne qui épouse tous les rôles d’éprouver sa foi en la médecine au terme d’une garde qu’il n’est pas près d’oublier. Le spectateur non plus, qui en ressort galvanisé. e n v e lo p p e 4 tout le théâtre 4 ce qu’ils en pensent Olivier Saladin excelle à donner vie à tous les personnages hauts en couleur qui se croisent dans l'hôpital. Il donne de la chair à chacun, sans composer lourdement. Armelle Héliot, Le Figaroscope L’ex-Deschiens réalise une épatante performance d’acteur. Une prestation pleine de cocasserie et de générosité. Michèle Bourcet, Télérama rencontre avec l'équipe artistique à l'issue de la représentation du jeudi 2 février © Emmanuel Noblet L’hôpital et ses fantômes version Pennac et Saladin, c’est l’assurance que seul le rire peut être pris au sérieux. 45 e n v e lo p p e 4 tout le théâtre 4 février mercredi 8 | 20h30 samedi 11 | 20h30 dimanche 12 | 15h30 représentations en temps scolaire : jeudi 9 | 14h00 vendredi 10 | 14h30 théâtre création théâtrale Joël Pommerat d’après Carlo Collodi avec le pantin Myriam Assouline un escroc Sylvain Caillat le présentateur Pierre-Yves Chapalain l’homme âgé Daniel Dubois la fée Maya Vignando collaboration artistique Philippe Carbonneaux scénographie éric Soyer lumières éric Soyer assisté de Renaud Fouquet mannequins Fabienne Killy assistée de Laurence Fourmond costumes Marie-Hélène Bouvet assistée d’Elisabeth Cerqueira costume de la fée Jean-Michel Angays compositions musicales Antonin Leymarie enregistrée par Shan Lefrant soubassophone, tuba, Brice Pichard trompette, Adrien Amey saxophone, Gabriel Levasseur accordéon, Fidel Fourneyron trombone, Scaba Palotai guitare, Rémi Sciuto vents, scies musicales Mathieu Ha voix création son François et Grégoire Leymarie, Yann Priest régie plateau Sylvain Caillat, Mohamed Elasri régie son Yann Priest régie lumière Renaud Fouquet ou Alain Abdessemed construction du décor Atelier de construction du CDN de Caen et Ateliers Berthier réalisation des accessoires Thomas Ramon - Artom production Compagnie Louis Brouillard coproductions L’Espace Malraux-scène nationale de Chambéry et de la Savoie, Centre Dramatique Régional de Tours, Théâtre de Villefranche / Scène Rhône Alpes / Scène conventionnée, La Ferme de Bel Ebat / Guyancourt, Théâtre Brétigny/ Scène conventionnée du Val d’Orge, Le Gallia Théâtre / Scène conventionnée de Saintes, Théâtre National de Bordeaux Aquitaine, Les Salins/Scène nationale de Martigues, Théâtre du GymnaseMarseille, CNCDC - Châteauvallon, Grenoble / Maison de la Culture Mc2, La scène nationale de Cavaillon, Automne en Normandie, CDN de Normandie - Comédie de Caen Tous les textes de Joël Pommerat sont publiés aux éditions Actes Sud-papiers. pinocchio l'un des grands spectacles de ces dernières années l’histoire Un forain grimé, micro à la main, nous invite à approcher. C’est à lui que revient de nous dire les aventures de Pinocchio : il était une fois un morceau de bois qu’un vieil homme pauvre et généreux transforma en pantin doué de vie. On suit Pinocchio tout au long de sa métamorphose de vraie tête de bois en petit garçon de chair et de raison, régulièrement rappelé à l’ordre par sa bonne fée. Joël Pommerat nous propose un Pinocchio déwaltdisnéisé, plus proche du conte original, avec des visions qui n’appartiennent qu’à lui. Dans l’écrin noir de sa mise en scène, comme dans le ventre de la baleine, on entend comme jamais résonner les peurs de l’enfance et l’âpreté de tout apprentissage. ce qu’ils en disent Autour de Pinocchio, héros d’une fête musicale et douce, le paysage auquel songe Pommerat tient plus des rêveries féeriques du Grand Meaulnes que de l’Italie de Collodi. Le spectacle jouera du contraste entre l’austérité sérieuse du réel et les prestiges de la fantasmagorie. Librement réinventé, ce Pinocchio où l’imagination enfantine se mesure à la dureté des « grandes personnes » partira « de la question de la paternité et de la pauvreté ». Peut-on s’acquitter d’une dette de vie ? Comment devient-on grand tout en restant libre ? Joël Pommerat ne sait pas si les enfants se formulent de telles questions. Mais depuis qu’il a créé pour eux un Petit Chaperon rouge il aime les histoires où elles se posent et sait qu’elles peuvent les captiver. Daniel Loayza, dramaturge ce qu’ils en pensent Aventure, échec, bonnes résolutions… La spirale se déroule sans fin, palpitante. Un petit bijou théâtral à voir en famille. Valérie Sasportas, Le Figaro Il est vrai que, dans le théâtre de Joël Pommerat, tout est beau, de cette beauté qui fait, dans un même mouvement, réfléchir et rêver. Brigitte Salino, Le Monde Bienvenue dans le monde de Joël Pommerat, auteur et metteur en scène d’exception, amoureux des mots et créateur d’univers visuels fascinants. Jean-Marie Wynants, Le Soir Le nez de Pinocchio, s’il eût été plus court, toute la face du monde de l’enfance aurait été changée... Un nouveau tour de magie de Joël Pommerat. salle Jacques Audiberti durée 1h15 spectacle organisé dans le cadre du Festival les Nuits d’Antibes 46 © Elisabeth Carecchio rencontre avec l'équipe artistique à l'issue de la représentation du samedi 11 février Montaigne et La Boétie : deux hommes que leurs divergences intellectuelles ne purent empêcher de nouer une amitié légendaire. e n v e lo p p e 4 tout le théâtre 4 parce que c’était lui les bases de la pensée l’histoire 1588 : Montaigne est à sa table de travail, corrigeant le troisième volume des Essais, et voici que la jeune Marie de Gournay fait irruption dans sa vie si bien réglée. Sans vergogne elle lui offre sa plume et sa virginité. L’admiration sans borne qu’elle a pour le vieux philosophe ne lui a pas ôté toute sa liberté d’esprit et elle ne se prive d’accuser Montaigne d’avoir trahi La Boétie en refusant de publier son Discours de la servitude volontaire. Ces reproches font bientôt surgir sur scène le fantôme de l’ami mort trop tôt. Entre les trois personnages, un débat crucial s’engage… ce qu’ils en disent Pour la première fois on se pose la question de l’amitié de Montaigne et La Boétie. Est-ce que Montaigne n’a pas trahi La Boétie en ne publiant pas La servitude volontaire qui était un texte qui l’effrayait ? C’est une pièce drôle, amusante, historique et qui pose un vrai problème, celui de la trahison, mais tout ça sur un mode de comédie. Emmanuel Dechartre, comédien FÉVRIER mercredi 8 | 21h00 vendredi 10 | 21h00 représentations en temps scolaire : mardi 7 | 14h30 jeudi 9 | 14h30 théâtre conception et réalisation Jean Claude Idée avec Katia Miran, Dominique Rongvaux, Emmanuel Dechartre décors Bastien Forestier costumes Sonia Bosc lumières Jean Claude Idée production Théâtre Montparnasse salle Pierre Vaneck durée 1h30 ce qu’ils en pensent Une pièce jubilatoire ! Des interprètes © Jeep Stey au service d’une érudition savoureuse ! Une œuvre à voir et à méditer ! BSC News Le texte de Jean-Claude Idée est toujours intéressant, intelligent, bourré de connaissances et de repères. Le Figaroscope 47 e n v e lo p p e 4 tout le théâtre MArs mercredi 1er | 21h00 vendredi 3 | 21h00 samedi 4 | 21h00 jeudi 9 | 20h30 vendredi 10 | 21h00 représentations en temps scolaire : jeudi 2 | 14h00 vendredi 3 | 14h00 mardi 7 | 14h00 jeudi 9 | 14h00 vendredi 10 | 14h00 création adaptation théâtrale à voir en famille à partir de 8 ans librement inspiré de Le Petit Oiseau Blanc, Peter Pan Dans Les Jardins De Kensington, Peter Pan et Peter et Wendy de James Matthew Barrie avec Silence Jean-Christophe Bournine John Darling Felicien Chauveau James Hook Guillaume Geoffroy Mister Smee Benjamin Migneco Mickael Darling Jean-Baptiste Nallino Wendy Darling Eva Rami Tiger Lili Irène Reva Peter Pan Christophe Servas texte et direction artistique Felicien Chauveau assistante à la mise en scène Samuele Dumas dramaturgie Irène Reva scénographie et manipulation marionnettique Jean-Baptiste Nallino stagiaire scénographie Matteo Violante chef costumière Jennifer Beteille création musicale Merakhaazan création lumières Gregory Campanella technique vocale Sarah Vernette esthétique du mouvement Audrey Vallarino maitre d'armes Lucas Sacchieri conseiller manipulation marionnettique Ezequiel Garcia-Romeu coproduction anthéa, théâtre d'Antibes, Collectif La Machine, L'ARSenal avec le soutien chaleureux de L'Entrepont, L'Espace Magnan n théa a Après Le Procès et Don QuiXote, le collectif La Machine continue à fouiller dans les grands textes et en rapporte des visions saisissantes. ODUC PR ON TI 4 l’histoire Chaque soir, un jeune garçon apparaît dans la chambre de Wendy. C’est Peter Pan. Il représente la jeunesse et l’énergie. Peter ne connait pas son âge, il est vêtu de feuilles, ignore ce qu'est un baiser et sait voler. Il entraînera Wendy et ses frères John et Mickael dans son fief de Terre-Eternelle. Alors le temps suspendra sa course et ces enfants perdus dans les méandres d’eux-mêmes quitteront pour de bon les rivages de la réalité. ce qu’ils en disent Que ce soit pour Kafka, Cervantès ou Barrie, tout est parti d'une fascination pour l'auteur, pour sa vie, pour son écriture, pour son génie. Mais pourquoi procéder à des réécritures de romans déjà existants ? Pour mieux les mettre en scène et pour qu'ils collent au plus près de mon discours (qui finalement est le même que Kafka, Cervantès ou Barrie avec cinq cent ou cent ans d'écart) : faire une critique des structures sociales d'une société rigide vécue comme absurde. Je veux garder la structure et les personnages des romans tout en me les appropriant. Je veux, dans un désir vaniteux, que mes mots soient dits par l'avocat de Joseph K., Don QuiXote et James Hook. Ces caractères éloquents sont des symboles de l'acteur-poète par excellence. Toutefois il me semble évident qu'il ne faut pas uniquement écrire pour ces seuls protagonistes, c'est pour cette raison que je tente d'organiser une parole collective s'élevant contre ces héros : en permettant à chaque personnage de faire entendre sa voix. Ces autres paroles offrent, dans les répliques des personnages secondaires, un allé simple à l'essentiel. Ces réécritures prennent une direction claire : ciseler une poésie qui serait la mienne, sculptée pour des acteurs que j'admire. Félicien Chauveau salle Pierre Vaneck durée 1h30 48 © Florian Levy © Dominique Pitoiset rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du vendredi 3 mars MARS vendredi 24 | 20h30 samedi 25 | 20h30 théâtre d'après les textes de Falk Richter mise en scène Cyril Teste avec le collectif d’acteurs La Carte Blanche Elsa Agnès ou Valentine Alaqui, Fanny Arnulf, Victor Assié, Laurie Barthélémy, Pauline Collin, Florent Dupuis, Katia Ferreira, Mathias Labelle, Quentin Ménard, Sylvère Santin, Morgan Lloyd Sicard, Camille Soulerin, Vincent Steinebach, Rébecca Truffot assistante à la mise en scène Marion Pellissier scénographie Julien Boizard, Cyril Teste lumières Julien Boizard chef opérateur Nicolas Doremus cadreur Christophe Gaultier montage en direct et régie vidéo Mehdi Toutain-Lopez ou Baptiste Klein musique originale Nihil Bordures chef opérateur son Thibault Lamy régies générale, lumière et plateau Guillaume Allory, Simon André ou Julien Boizard régie son Nihil Bordures ou Thibault Lamy construction Ateliers du Théâtre du Nord, Side Up Concept, Julien Boizard, Guillaume Allory administration, production et diffusion Anaïs Cartier et Florence Bourgeon production Collectif MxM coproduction Collectif La Carte Blanche, Le Printemps des Comédiens, Lux-Scène Nationale de Valence, La Comédie de Reims, Le Fresnoy-Studio National des Arts Contemporains, Le Monfort avec le soutien de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier Languedoc-Roussillon, du DICRéAM, de Montpellier Méditerranée Métropole Les comédiens sont habillés par projet issu du Laboratoire Nomade des Arts Scéniques salle Jacques Audiberti durée 1h30 © Simon Gosselin spectacle organisé dans le cadre du Festival les Nuits d’Antibes nobody open space m’a tuer l’histoire Jean Personne est consultant en restructuration d’entreprise. Prenant modèle sur les entreprises leaders dont lui et ses collègues appliquent les recettes miracles en interne, notre héros-manager finit par se brûler les ailes à ce jeu cynique jusqu’à perdre le contrôle sur les autres et sur luimême ouvrant grand la porte au vide existentiel et aux peurs destructrices. Le travail de Cyril Teste et du collectif MxM s’appuie sur une charte précise alliant contrainte du théâtre et impératifs cinématographiques. Il s’agit d’une « performance filmique » in situ : en même temps qu’on joue, on tourne des images qui à leur tour sont montées, projetées, isolées, interrogées, tandis que le spectateur peut choisir de suivre l’action qui se poursuit sur un autre plan. 4 e n v e lo p p e 4 tout le théâtre Un des grands noms actuels de la dramaturgie allemande associé au talentueux Cyril Teste traite façon ciné-théâtre une fable noire ultra contemporaine. ce qu’ils en disent J’aime la manière dont Cyril donne à mes textes un sens sincère. Il y a dans toutes les scènes une noirceur poétique ainsi qu’un humour cynique. Je suis impressionné par le fait qu’il s’empare parfois de scènes que j’ai écrites, comme des extraits de monologues, pour en faire de réels moments d’action, et cela fonctionne parfaitement. Avec Nobody, j’ai pris conscience que mes textes fonctionnent face à la caméra, et notamment en français. Le style de jeu particulier des acteurs et les émotions qu’ils véhiculent passent parfaitement bien à l’image. Falk Richter ce qu’ils en pensent Les comédiens sont filmés en direct, le noir et blanc des images répondent parfaitement au noir et blanc du bocal. Cyril Teste confirme ici son talent qui en fait un des très rares à savoir manier théâtre et vidéo. Il dirige tout aussi bien les comédiens, qui sont excellents. On les quitte déchiré : entre la glace et la brûlure. Brigitte Salino, Le Monde La musique originale de Nihil Bordures, mixée en temps réel, la précision au millimètre de la mise en scène de Cyril Teste, la parfaite adéquation entre le propos, sa forme et son interprétation font de ce spectacle une brillante réussite, installant ses créateurs parmi les plus intéressants et les plus pertinents de leur génération. Catherine Robert, La Terrasse Dignes de la réécriture d’une œuvre de Kafka par les plumes expertes de la chaîne HBO, les vies sans but de ces rouages humains pour qui le glas du burn-out sonne dès la trentaine inquiètent autant qu’elles fascinent. Patrick Sourd, les Inrockuptibles 49 e n v e lo p p e 4 tout le théâtre 4 Diderot réservait Le Neveu de Rameau à la postérité et il a eu raison : plus moderne que jamais, son dialogue s’adresse directement à nous. le neveu de rameau de la discussion jaillissent les lumières l’histoire Dans un café du Palais-Royal, le philosophe (Moi) rencontre le neveu (Lui) du célèbre compositeur Rameau. Lui et Moi se lancent aussitôt dans une joute verbale époustouflante, qui n’est autre que le questionnement de Diderot lui-même, balançant entre folie et raison. Le génie, l’éducation, la morale, le plaisir, la flatterie comme art de vivre ou la musique sont débattus par les deux causeurs que tout oppose mais que réunit l’art de la conversation porté au génie. MAI vendredi 5 | 21h00 samedi 6 | 21h00 ce qu’ils en disent La caractéristique de mon Neveu de mise en scène Jean-Pierre Rumeau adaptation Nicolas Vaude, Nicolas Marié, Olivier Baumont avec le Neveu Nicolas Vaude le Philosophe Gabriel Le Doze clavecin Olivier Baumont 50 ce qu’ils en pensent C’est une conversation étincelante, rafraîchissante, dispensée dans un théâtre inhabituel où vous entrerez comme dans le salon d’un gentilhomme de vos amis. à ne pas manquer ! Le Point C’est un coup de maître que réalise aujourd’hui Nicolas Vaude, ce jeune acteur infiniment doué. Il donne une jeunesse étonnante au neveu de Rameau. Avec des restes d’enfance attendrissants. La silhouette ébouriffée, débraillée, égarée. Une violence en même temps. Et une superbe mobilité, un jeu qui jaillit, un vrai pantin de pantomime. Vraiment remarquable. Philippe Tesson, Le Figaro Le claveciniste Olivier Baumont accompagne la fantaisie des deux acteurs, créant des interludes musicaux sur des partitions de Rameau. Portés par ces trois complices ce Neveu de Rameau excite l’esprit en nous exposant ces « catins » bien aguicheuses. Philosophie Magazine théâtre à voir avec les adolescents production Théâtre Ranelagh salle Pierre Vaneck durée 1h25 spectacle organisé dans le cadre du Festival les Nuits d’Antibes © Chantal Palazon © Jean Louis Fernandez Rameau est l’incarnation. La priorité est la chair, l’expression des acteurs qui donnent vie aux idées. Une des phrases de l’œuvre, prononcée par le Philosophe, a été mon fil d’Ariane pour ce travail : « Mes pensées ce sont mes catins. » Les pensées vues comme des prostituées ! Les idées, faites de chair, dont on se sert pour fréquenter, selon son humeur, des sentiments sublimes ou des lieux infâmes. Jean-Pierre Rumeau, metteur en scène représentation en temps scolaire : jeudi 4 | 14h30 José Pliya surprend son monde en mettant en scène sa première comédie, qu’il nomme avec bonheur « une fantaisie beckettienne »… e n v e lo p p e 4 tout le théâtre 4 un petit bout de paradis en attendant vanessa mai jeudi 11 | 20h30 vendredi 12 | 21h00 théâtre texte, scénographie, mise en scène José Pliya avec Romain Apelbaum, Vanessa Cailhol, Léopoldine Hummel, Laurent Levy coproduction La Caravelle DPI et Les Déchargeurs, Le Pôle diffusion production déléguée Le Pôle buro - Ludovic Michel © D. R. salle Pierre Vaneck l’histoire Années 80. Dans une rue, à la sortie des artistes, quatre admirateurs de Vanessa Paradis attendent d’apercevoir leur idole. Mais chacun a ses raisons bien personnelles d’être là, des raisons mystérieuses, insolites, qui réservent toutes les surprises que seuls la méchanceté, les égarements et la folie des fans peuvent fomenter… Mais ce sont aussi des êtres qui cherchent un sens à leur existence. ce qu’ils en disent à l’origine il y a une commande d’écriture du CDN de Montluçon dirigé par Anne-Laure Liégeois. Le thème proposé était « le Paradis ». Fort de mon héritage judéo-chrétien, j’étais parti pour écrire une fable « profonde » sur cette question métaphysique. En cliquant sur « Google » je constate alors que les premières occurrences de ce mot renvoient à Vanessa Paradis. Dérision de notre époque… Devais-je en rire ou en pleurer ? J’ai choisi de m’en amuser. José Pliya 51 e n v e lo p p e 5 tout le spectacle vivant 5 L’Israélien Hofesh Shechter, dont le nom signifie liberté en hébreu, est l’auteur d’une danse révoltée et idéaliste qui en fait l’un des chorégraphes les plus sollicités au monde. barbarians la danse à l'état pur l’histoire Six danseurs sont pris au piège d’une salle de classe où leur sont assénées des leçons sur l’ordre, le bien et le mal. Les Concerts Royaux de Couperin sont parasités par un bourdonnement électrique continu. Les danseurs, comme dédoublés, alternent postures académiques et mouvements tribaux. En insurrection permanente, les corps traduisent folie, colère, rage et révolte. La tension ne cesse de croître et culmine dans le quintette du deuxième volet où triomphent les pulsations rythmiques et assourdissantes qui sont la marque de fabrique du chorégraphe. Puis la pièce glisse progressivement vers un duo plus intérieur et contemplatif. Avec ce final, Hofesh Shechter semble vouloir jouer la carte de l’apaisement. ce qu’ils en disent J’ai pensé à des barbares au sens d’êtres apparemment sans culture, violents, instinctifs. Des êtres à la limite de l’animalité, non encore formés. J’aime l’idée qu’ils puissent être néanmoins amoureux, qu’ils créent un monde pour eux-mêmes et développent leur propre définition de l’amour. C’est aussi un jeu avec le public : mes titres ne doivent pas être compris comme des explications mais plutôt comme des invitations. Je voulais également donner le sentiment que les interprètes sont coincés, comme piégés dans cette pièce. Avec leur fraîcheur, leur immaturité, ils peuvent paraître soumis, contraints. Ils se comportent parfois comme de petites bêtes, prises dans un piège. Hofesh Shechter octobre mardi 11 | 20h00 mercredi 12 | 20h30 danse des bouchons d'oreilles sont distribués à l'entrée de la salle chorégraphie et musique Hofesh Shechter danseurs (distribution en cours) production Hofesh Shechter Company. coproduction Sadler’s Wells - Londres, Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Théâtre de la Ville - Paris, Berliner Festspiele - Foreign Affairs, Maison de la Danse - Lyon, Festival d’Avignon, HOME - Manchester, Festspielhaus St Pölten (et accueil en résidence - the barbarians in love) et Hessisches Staatsballett, Staaststheater Darmstadt - Wiesbaden (et accueil en résidence - the bad). salle Jacques Audiberti durée 1h30 avec entracte spectacle organisé dans le cadre du Festival les Nuits d’Antibes 52 © Gabriele Zucca ce qu’ils en pensent Le chorégraphe israélien Hofesh Shechter signe avec Barbarians, une chorégraphie en trois actes bourrée d'énergie. Il taille les sons et la lumière comme un sculpteur attaque la matière, met en mouvement les danseurs et ébranle le public comme un seul corps. Une bombe. Laurence Houot, CultureBox Ovationnée par un public conquis, la pièce de Hofer Shechter fait l’effet de jongler avec des énergies très diverses, reliant passé lointain, présent flou et futur brut. Le JDD nouveau yuri buenaventura paroles d'ici, musique d'ailleurs octobre mardi 18 | 20h00 concert production Caramba Spectacles salle Jacques Audiberti durée 1h45 l’histoire Yuri Buenaventura ne nous quitte pas. Vingt ans après sa mémorable interprétation de Jacques Brel, c’est à la chanson française qu’il consacre son dernier album Paroles. Avec ce titre beau et simple comme du Prévert, il emprunte au patrimoine de la chanson française quelques-uns de ses titresphares qu’il adapte pour son orchestre salsa. Réinventer plutôt que reprendre : Yuri Buenaventura, amoureux de la France, a tenu à associer aux textes les musiques et les rythmes qui lui sont chers, comme le mambo ou le cha-cha-cha. Résultat, une étonnante mixité culturelle dont il est depuis toujours le chantre. Aznavour, Brel, Ferré, Ferrer, Moustaki, il y a longtemps que la chanson française est une école mondiale, Yuri de Colombie y ajoute sa note personnelle. ce qu’ils en disent Quand j’ai quitté la Colombie pour la France à 18 ans, la France représentait Sartre, la Révolution française, la justice. Je pensais que tout le monde y était très poli avec un langage soigné et soutenu. « Bonjour cher Monsieur, où est le métro Saint-Michel je vous prie ? »… Et puis on arrive et c’est : « Salut les meufs ! » ; un grand décalage. Mais je suis heureux d’avoir traversé les années et d’avoir vu la France nue, de l’avoir démystifiée. On est parfois déçu lorsqu’on voit les gens nus. Moi, au contraire, je suis de plus en plus amoureux. Je l’ai vue nue et je l’aime. J’ai une image très forte de Marianne. Pour moi, elle n’est pas une femme dans un tableau de Delacroix. Marianne existe. Quand j’étais SDF, que je vivais dans le métro, cette Marianne m’a donné la main, elle m’a embrassé, m’a serré dans ses bras et m’a donné son sein. Elle m’a transmis ce rêve libertaire. Même si la France et certains Français l’oublient, ce pays est une nation phare, une lumière, un pays de justice. Yuri Buenaventura 5 e n v e lo p p e 5 tout le spectacle vivant tacle spec © Bastien Internicola La venue de Yuri Buenaventura à anthéa avait été un tel coup de cœur qu’on souhaitait vite le retrouver. Paroles nous en offre l’heureuse occasion. 53 il n’est pas encore minuit… 22 acrobates nous interdisent de toucher terre l’histoire L’histoire, ici, c’est être ensemble, produire collectivement un moment sans amarres, hors du temps, construire des « phrases acrobatiques » que seul l’engagement des corps est capable d’inventer. La Cie XY propose sa troisième création entièrement vouée à l’art acrobatique et à la science des portés. Depuis leur premier spectacle, la troupe s’est étoffée et peaufine la perfection de son style. Voici que nous avons affaire à 22 électrons libres et parfaitement synchrones, unis comme les doigts de la main, qui occupent tout le plateau. La complicité récidiviste avec le chorégraphe Loïc Touzé enrichit ces jeux de cirque pour en faire un moment de grâce proche de la danse. ce qu’ils en disent Nous nous définissons comme collectif depuis Le Grand C, notre spectacle précédent, créé en 2009 avec dix-sept acrobates. Il y a des figures qui nécessitent quatorze personnes, ce que l’on fait avec trois ou quatre voltigeurs n’est possible qu’avec dix personnes en parade. Si on était moins nombreux, ce serait dangereux ! Et puis, cela multiplie les possibilités. C’est ce qui permet de faire évoluer cette technique vers d’autres horizons. Dans notre discipline il faut faire totalement confiance à son porteur. On s’en remet totalement à l’autre. Sur cette création nous nous sommes inspirés du Lindy Hop (l’ancêtre du rock’n’roll) et nous sommes partis aux états-Unis pour voir des Pom Pom Girls qui font des portés acrobatiques de génie ! Propos recueillis par Thomas Hahn ce qu’ils en pensent Ici, le cirque devient sensualité pure. L’espace suspendu dans le vide ressemble à une page vierge sur laquelle des calligraphies humaines se meuvent comme des figures. Martine Pullara, Lyon Capitale C'est un magnifique moment qui mérite tous les éloges. Ultraspectaculaire sans une once d'esbroufe (lumières monochromes, accessoires réduits au strict minimum), sensible et espiègle, poétique et altruiste. Gilles Renault, Libération Leurs corps à corps, leurs envols, la manière attentive dont ils assurent à plusieurs la réception de leurs sauts périlleux dessinent un monde idéal : prise de risque, générosité et solidarité font la loi... Ariane Bavelier, Le Figaro Dans un numéro à perdre haleine, un prodigieux moment de grâce de voltige et de danse. 54 NOVEMBRE mardi 15 | 20h00 mercredi 16 | 20h30 représentations en temps scolaire : jeudi 17 | 14h30 cirque à voir en famille à partir de 8 ans création Cie XY collectif en tournée Abdeliazide Senhadji, Amaia Valle, Andres Somoza, Airelle Caen, Alice Noel, Ann-Katrin Jornot, Antoine Thirion, Aurore Liotard, Charlie Vergnaud, David Badia Hernandez, David Coll Povedano, Denis Dulon, Evertjan Mercier, Guillaume Sendron, Gwendal Beylier, Jérôme Hugo, Mohamed Bouseta, Romain Guimard, Thomas Samacoïts, Thibaut Berthias, Xavier Lavabre, Zinzi Oegema collaborations artistiques Loïc Touzé, David Gubitch, Valentin Mussou, Emmanuel Dariès collaboration acrobatique Nordine Allal lumières Vincent Millet costumes Nadia Léon assistée de Mélodie Barbe intervenants lindy-hop Aude Guiffes et Philippe Mencia directeurs de production Peggy Donck et Antoine Billaud production Cie XY coproductions et accueil en résidence Biennale de la Danse 2014 (Lyon), Cirque Théâtre d'Elbeuf (Pôle national des arts du cirque Haute Normandie), Scène nationale de Melun-Sénart, CIRCa (Pôle national des arts du cirque Midi Pyrénées), Pôle Cirque Méditerranée (CREAC Marseille, Théâtre Europe La Seyne) accueil en résidence La Brèche (Pôle national des arts du cirque-Basse Normandie), La Cité du Cirque (Le Mans), Le Prato (Pôle national des arts du cirque-Lille), Maison de la Danse (Lyon) coproduction EPPGHV-Parc de Le Villette, L'Equinoxe - Scène nationale de Châteauroux, L'Hippodrome scène nationale de Douai – Tandem Douai-Arras, MC2 Grenoble, L'Onde Théâtre de Vélizy-Villacoublay, Scène nationale d’Orléans, Le Phénix – Scène nationale de Valenciennes, EPCC Le Quai – Angers, Théâtre Brétigny- scène conventionnée du Val d’Orge, La Verrerie d'Alès - pôle national cirque Languedoc-Roussillon « Il n’est pas encore minuit… » est soutenu par le ministère de la Culture au titre de l’aide à la production par la DRAC Nord-pas-de-Calais et au titre de l’aide à la création arts du cirque par la DGCA ; par le Conseil régional Nord-Pasde-Calais au titre de l’aide à la création ; par l’Adami au titre de l’aide au projet. salle Jacques Audiberti durée 1h © Christophe Raynaud de Lage e n v e lo p p e 5 tout le spectacle vivant 5 l’heure où nous en savions trop l’un sur l’autre « un flot prodigieux d'émotions » l’histoire Inspirés par la pièce de Peter Handke, L’heure où nous ne savions rien l’un de l’autre, qui mettait en scène un inépuisable réservoir d’interprètes et de personnages, Nico and the Navigators reviennent sur le thème de la rencontre impossible et s’attardent sur quelques spécimens humains qu’ils observent à la loupe, à l’heure où la virtualité et la volatilité de la communication ont remplacé la vraie connaissance. Huit acteurs surgissent à tout bout de champ, des êtres dont la rencontre, lorsqu’elle se produit, se limite à de courts échanges souvent à l’origine de quiproquos drolatiques. Dans cette bousculade on croise un dingue de jogging, un accro au smartphone, un métrosexuel en blouson noir, une diva, un mari soumis, une allumeuse, et d’autres caractères sociaux qui en se heurtant font des étincelles. Car le génie des Navigators sous la houlette de Nico Hümpel, c’est la légèreté. Peu de textes, beaucoup de musique, des chansons, des corps impatients… peut-être le meilleur moyen de se jouer de la vie et de donner à penser. © Kerstin Behrendt ce qu’ils en pensent Et de fait L’Heure où nous en savions trop l’un sur l’autre prouve que la formidable fantaisie des Navigators est restée intacte. Tagesspiegel C’est une étincelante mosaïque de l’existence, souvent drôle, parfois profondément triste, qui révèle l’incompréhension dans laquelle nous nous complaisons. Mitteldeutsche Zeitung Là où ils se retrouvent, leur rencontre libère un flot prodigieux d’émotions : surprise, embarras, inquiétude ou violence... Les Navigators examinent ce qui structure la communauté sociale en projetant les individus dans un accélérateur de particules. Hamburger Abendblatt DÉCEMBRE vendredi 2 | 20h30 spectacle visuel et musical conception et mise en scène Nicola Hümpel scénographie Oliver Proske costumes Frauke Ritter conception sonore Mattef Kuhlmey lumières Andreas Fuchs musique Tobias Weber de et avec Philipp Caspari, Charles Adrian Gillott, Yui Kawaguchi, Annedore Kleist, Julla von Landsberg, Anna-Luise Recke, Ted Schmitz, Patric Schott régie lumières Carsten Wank régie son David Rusitschka surtitrage Aurélien Foster / Theatre in Paris assistant mise en scène David Eckelmann assistante costumes Cristina Lelli assistants scénographie Sonja Winkler, Caroline Forisch chargées de production Ilja Fontaine, Judith Bodenstein 5 e n v e lo p p e 5 tout le spectacle vivant Leur Petite messe solennelle avait marqué les esprits, les Navigators refont escale à Antibes en musique, toujours aussi inventifs et endiablés. production Nico and the Navigators et Kampnagel Hambourg coproduction Théâtre de Nîmes - scène conventionnée pour la danse contemporaine avec le soutien de la Fondation de l’Etat Fédéral Allemand pour la Culture, du Land de Berlin, de la Fondation Schering et de la Fondation Augstein salle Jacques Audiberti durée 1h30 55 e n v e lo p p e 5 tout le spectacle vivant 5 Comme l’eau jaillit miraculeusement de la source, toute la musique jaillit du corps de Faada Freddy et étanche la soif de rythmes et d’émotions. faada freddy nommé aux victoires de la musique 2016 DÉCEMBRE samedi 17 | 20h30 concert assis (numéroté) et debout (placement libre) chant Faada Freddy percussions corporelles et chœurs Michael Désir chœurs Jean-Marie Marrier, Philippe Aglaé, Gisela Razanajatovo, Emmanuel Vincent production Caramba Spectacles salle Jacques Audiberti durée 1h30 l’histoire Gospel, soul, reggae et blues, Faada Freddy a toutes les cordes à son arc et cet arc c’est lui-même. Ancien membre du groupe Daara J, ce rappeur sénégalais et ses choristes osent se passer de tout instrument et entraînent le public dans le plus extraordinaire des voyages musical en faisant vivre sur scène leur dernier album qui a impressionné ses pairs. ce qu’ils en disent Quand on est en transe, dans le gospel, on tape des pieds, des mains, sur la poitrine… C’est ce que j’ai emprunté en tant qu’élément rythmique : les grosses caisses, c’est taper sur la poitrine, les caisses claires, c’est taper sur les cuisses. C’est avec ça que j’ai construit tout ce qui est percussif. Cet album est un voyage à travers le gospel. Mais moi, je fais de la pop et de la soul music. Faada Freddy 56 une transe scénique qui contamine son public, mêlant danse, improvisation et chorale gospel géante. Marie Poussel, Le Parisien Faada Freddy sait tout faire, la générosité de l’artiste n’a d’égale que l’émotion provoquée par sa musique. Guillaume Schnee, FIP Le Sénégalais s’éloigne du rap et se rapproche du bonheur. Francis Dordor, Les Inrockuptibles © Barron Claiborne ce qu’ils en pensent à chaque fois, l’artiste entre dans à ô làng phô « un concentré de poésie, de grâce et de finesse… » JANVIER lundi 9 | 20h00 mardi 10 | 20h00 cirque vietnamien à voir en famille à partir de 8 ans conception Tuan Le, Nguyen Nhat Ly, Nguyen Lan Maurice, Nguyen Tan Loc mise en scène Tuan Le direction musicale Nguyen Nhat Ly direction artistique Nguyen Lan Maurice chorégraphie Nguyen Tan Loc acrobates Do Thu Trang, Tran Duc An, Dinh Van Tuan, Nguyen Thi Lien, Nguyen Van Duc, Nguyen Van Thanh, Nguyen Thi An, Bui Quoc Huy, Le Ly Xa, Nguyen Khanh Linh, Do Manh Hung, Le Tien Tho, Truong Chinh Phu, Tran Ban Tin, Nguyen Nhat Quang, Dang Tram Anh, Vu Cao Duy musiciens Nguyen Kim Hai, Luong Thang Long, La Y San, Do Trong Thai production Lune Entertainment production exécutive France – Europe Théâtre Sénart, Scène nationale coproduction Cirque-Théâtre d’Elbeuf, Pôle national des Arts du cirque – Haute Normandie Théâtre Sénart, Scène nationale avec la participation du Centre National de Création et de Diffusion Culturelles de Châteauvallon avec le soutien de L’Institut Français © Nguyen The Duong salle Jacques Audiberti durée 1h 5 e n v e lo p p e 5 tout le spectacle vivant Invitation à un voyage métaphorique et acrobatique dans une Asie passée de la tradition à la globalisation. Résultat, un bonheur sans mièvrerie et un éblouissement permanent. l’histoire Dans son précédent spectacle, la troupe vietnamienne avait fait découvrir un univers et une esthétique organisés autour du bambou et de la vie rurale. Avec À Ô Làng Phô c’est la mutation de la société vietnamienne et de ses habitants que les acrobates, les jongleurs, les performeurs en arts martiaux ou les danseurs de rue racontent à travers leurs extraordinaires prouesses physiques. Le fil rouge de leur histoire est cette fois le panier en osier, sous toutes ses formes : des somptueux bateaux en forme de panier aux objets de cuisine les plus usuels, dans un usage tout circassien de ces magnifiques objets. Les artistes sont accompagnés de cinq musiciens qui passent avec bonheur du répertoire le plus traditionnel aux rythmes du monde d’aujourd’hui.. ce qu’ils en disent Je crois que ce qui nous enthousiasme d'abord est l’esprit choral et collectif de ces spectacles. Formés pour la plupart à la Fédération du Cirque d’Ho Chi Minh-Ville, ces jeunes ne quittent pratiquement pas le plateau et ils y font des choses prodigieuses, ils prennent des risques avec le sourire. En même temps, ils ne se contentent pas de la performance technique, ils racontent une histoire en musique – jouée en direct – histoire qui convoque à la fois la danse, le cirque et le théâtre. Jean-Michel Puiffe directeur du ThéâtreSénart, producteur délégué France-Europe du spectacle À Ô Làng Phô Le village c’était un thème vraiment vietnamien, propre à captiver le monde. La suite a demandé un autre raisonnement. La mondialisation a atteint le Vietnam. Nous avons voulu parler de la manière dont les villages traditionnels s’ouvrent à la vie contemporaine et souligner l’urbanisation galopante. Tùan Le, jongleur ce qu’ils en pensent Les idées fusent. Un orchestre sur scène accompagne des chants traditionnels inspirés du Cai Luong, musique traditionnelle du sud du Vietnam, et bifurque sur le hip-hop. Le Figaro Dans une scène cocasse est « dressé » un petit immeuble ouvert sur le plateau avec ses habitants à tous les étages. On passe d’une pièce à une autre. Il y a des flirts, des engueulades. Le tout est prétexte à acrobatie, exercice sur fil de fer ou chorégraphie. Un cirque comme la vie avec des hauts et des bas. Les Échos Ce spectacle est tout entier tourné vers l’avenir. Paris-Match 57 e n v e lo p p e 5 tout le spectacle vivant 5 la face cachée de la lune pink floyd ressuscité l’histoire L’album le plus emblématique des Pink Floyd, aujourd’hui encore dans les meilleures ventes de tous les temps, n’avait jamais pu être joué sur scène par le groupe. En 1973, cette prouesse acoustique ne pouvait être réalisée qu’en studio. Quarante ans plus tard, le public peut assister à l’intégralité de Dark Side of the Moon, interprété en direct par neuf musiciens qui ont mené un véritable travail d’archéologues de la musique pop-rock électroacoustique. Ils ont retrouvé les instruments d’origine et ausculté la partition dans ses moindres détails. Mais ils s’autorisent aussi quelques improvisations car leur entreprise n’est pas seulement patrimoniale. Résurrection fidèle et création subtile, La face cachée de la Lune inscrit la musique des Pink Floyd dans le répertoire classique. ce qu’ils en disent Quand j’avais treize ans, mon grand frère m’a mis un casque sur les oreilles pour me faire écouter cet album : je garde un souvenir très précis de ce jour-là… Le mélange de chansons pops et des synthétiseurs a marqué mon rapport à la musique. […] Quand on s’intéresse au son, on se rend compte que cet album est allé très loin et que les Pink Floyd eux-mêmes n’ont jamais retrouvé ce rendu sur scène. Thierry Balasse ce qu’ils en pensent Au fil d’un set ponctué d’improvisations bien vues et de compositions originales de Balasse, les secrets de l’enregistrement du disque culte se révèlent. Plus qu’un concert, une expérience sonore singulière. Frédéric Péguillan, Télérama Un an de travail de documentation, d’écoutes, de préparations sur les instruments d’origine aura d’abord été nécessaire. […] Au sortir des répétitions, cette face cachée aura fait entendre son exactitude. Sans que l’on sente un rendu froid et mécanique. Sylvain Siclier, Le Monde Tous restituent le son d’une époque dans ce spectacle également visuel, grâce à des caméras placées sur scène de façon à guider l’attention du public… Après quoi, la Lune n’aura plus de secret. Jean-Yves Dana, La Croix JANVIER mercredi 18 | 20h30 concert un concert-spectacle imaginé par Thierry Balasse avec la complicité de Laurent Dailleau et Yves Godin musique Pink Floyd synthétiseurs analogiques Minimoog et Synthi AKS, bruitages Thierry Balasse chant Yannick Boudruche chant Elisabeth Gilly batterie Eric Groleau basse Olivier Lété guitare Eric Lohrer piano à queue, synthétiseur Nordstage, chant Cécile Maisonhaute synthétiseurs analogiques Minimoog et VCS3 Benoit Meurant orgue Hammond, piano électrique Wurlitzer, chant Julien Padovani ou Antonin Rayon sonorisation en salle Etienne Bultingaire sonorisation sur scène Julien Reboux régie générale, régie lumière Nicolas Barrot ou Bruno Faucher régie plateau Benoit Meurant production déléguée Inouïe coproduction Maison de la musique de Nanterre, Centre Culturel André-Malraux – scène nationale de Vandœuvre-lès-Nancy, Théâtre de l'Agora – scène nationale d'Evry et de l'Essonne, Metz en scène – Arsenal. salle Jacques Audiberti durée 1h20 58 © Patrick Berger Un collectif de musiciens français fait renaître The Dark Side of the Moon, le son d’une époque mythique. e n v e lo p p e 5 tout le spectacle vivant 5 Les trois acrobates du cirque Inextremiste repoussent les limites de l’acrobatie et pulvérisent le handicap dans un spectacle vraiment hors normes. extension quel chantier ! janvier vendredi 27 | 20h30 représentations en temps scolaire : jeudi 26 | 14h30 vendredi 27 | 14h30 cirque à voir en famille à partir de 8 ans création collective Cirque Inextremiste avec Yann Ecauvre, Rémi Lecocq et Sylvain Briani-Colin ou Jérémy Olivier sur une idée de Yann Ecauvre best regards Stéphane Filloque régie lumières et générale Sébastien Hérouart régie son Frédéric Guillaume production et administration Géraldine Gallois diffusion et intendance Jérôme Souchet salle Jacques Audiberti durée 1h © Nikola Milatovic spectacle organisé dans le cadre de la Biennale Internationale des Arts du Cirque PACA l’histoire Où l’on retrouve les aventures des trois lascars du précédent spectacle Extrémités, dans le décor de chantier qu’ils affectionnent. Deux costauds y jouent les gros bras et malmènent leur camarade paralysé, privé de son fauteuil roulant. Mais celuici revient bientôt sur scène aux commandes d’un tractopelle et reprend vite le dessus. Désormais, ses comparses sont à la merci de sa pelleteuse qui joue avec eux comme avec d’inimaginables pantins. Du jamais vu ! ce qu’ils en pensent L'incroyable travail d'équilibre, de poids et de contrepoids, de balances et de bascules des interprètes prend ici le ton magique et faussement désinvolte d'un jeu d'enfant ou d'un gag comique C'est tout le talent, immense et sacrement modeste, des trois complices qui domptent le danger l'air de rien. Le Monde Au programme, incroyable maîtrise, sens de l’équilibre sur les planches et sens de l’humour aussi quand la machine s’agite en tous sens dans son ballet mécanique. Du cirque urbain et mécanique, une clownerie d’un genre nouveau, original, drôle et inventif. Dès 8 ans. Elle Joyeusement déjanté, insolent et mené à un tempo d’enfer, Extension est plein de rebondissements, de tensions, de sensations fortes, d’acrobaties impressionnantes. Et plein d’un humour cinglant, parfois cruel. Marianne Bliman, Les échos Dans le monde du cirque contemporain, ils ne sont pas les seuls à utiliser comme agrès un engin de chantier. Rémi Lecocq n’est pas non plus le seul acrobate en fauteuil roulant… Mais peu osent, comme celui-ci et les deux autres lascars du Cirque Inextrémiste, empoigner cette question du handicap avec une telle âpreté. Mathieu Braunstein, Télérama 59 e n v e lo p p e 5 tout le spectacle vivant 5 Avec la force des grandes timides, Joe Bel assume un début de carrière en forme de conte de fées et compose des morceaux définitivement envoûtants. Déjè en tête des ventes de disques ! joe bel l’envol d’une voix l’histoire Instinctive et autodidacte, Joe Bel donne ses premiers concerts quasi confidentiels en 2012, seule à la guitare sèche. Un an plus tard, Asaf Avidan lui propose de faire la première partie pendant sa tournée de 2013. Dans le sillage de la rock star israélienne, elle fait ainsi un tour d’Europe et foule les planches de l’Olympia. Puis c’est une tournée en Allemagne à l'été 2014 et la sortie en 2015 de son deuxième EP, « Hit the Roads », enrichi de basses vibrantes, de rythmes intenses et de pianos inspirés. Depuis elle a signé chez Naïve et continue une carrière à l’évidence prometteuse. JANVIER samedi 28 | 21h00 concert production Naïve salle Pierre Vaneck durée 1h15 ce qu’ils en pensent Après s’être accompagnée seule à la guitare, pour chanter façon folk ses compositions, Joe Bel vient présenter son groupe qui rehausse ses mélodies entêtantes, avec une belle dose de pop et un joli punch de funk chaloupé. Le Figaro Magazine Il serait illusoire de croire que Joe Bel n’est qu’une timide et frêle jeune fille ne maîtrisant ni son destin ni sa carrière. La chanteuse sait ce qu’elle veut, et met un point d’honneur à différencier son personnage sur scène de celle qu’elle est à la ville. La Tribune La jolie Grenobloise aux airs de Françoise Hardy a baigné dans sa jeunesse dans les univers de Supertramp, Stevie Wonder, Julien Clerc, Véronique Sanson. Son éclectisme la nourrit et puis, un jour, elle se réveille avec ce nom qui lui trotte dans la tête : Joe Bel. Télérama 60 60 © D. R. ce qu’ils en disent Je n’ai pas envie de me laisser happer. J’ai un peu flippé au début en me disant « il ne faut pas que ça prenne trop de temps » mais ça vaut le coup de prendre le risque de faire quelque chose de bien plutôt que se précipiter. Je compte bien continuer à évoluer, proposer de nouvelles chansons et de nouvelles vidéos sur Internet. Parce que c’est comme ça que je fonctionne depuis le début. Tout est en évolution constante. Joe Bel sympho new ODUC PR ON TI de mozart à glenn miller théa a n l’histoire Il y a vingt ans, Philippe Bender a eu l’idée lumineuse d’associer aux musiciens de l’Orchestre de Cannes les meilleurs élèves des Conservatoires de la Région. Ils travaillent ensemble et, chaque année, donnent un concert. C’est une expérience professionnelle de tout premier ordre qui permet aux jeunes interprètes de découvrir les conditions réelles du métier de musicien d’orchestre à travers les répétitions et les concerts. Un bon millier d’élèves des Conservatoires du département ont bénéficié de cette heureuse initiative. Depuis, plus de 200 d’entre eux ont embrassé une carrière musicale internationale. au programme En première partie, le Concerto n°4 pour violon et orchestre, l’un des plus joué de Mozart, composé en 1775, est une pièce d’une grande virtuosité dont le lyrisme et la beauté mélancolique sont magnifiés par les sonorités de l’instrument et le jeu de Marie-Noëlle Richard. Jean-Manuel Jimenez au piano, Marc Peillon à la contrebasse et Alexandre Davin à la batterie interprèteront ensuite une composition de Jean-Manuel Jimenez pour trio de jazz et orchestre, Les Quatre vertus cardinales, une œuvre qui s'organise en quatre mouvements aux titres évocateurs (La Prudence, La Tempérance, La Force et La Justice), et qui nous propose un voyage à travers les différents registres de la nature humaine. MARS dimanche 12 | 15h30 concert classique avec la participation du Conservatoire de musique et d’art dramatique d’Antibes Juan-les-Pins et de l’Orchestre Régional de Cannes PACA première partie direction nc violon Marie-Noëlle Richard trio jazz : piano Jean-Manuel Jimenez contrebasse Marc Peillon batterie Alexandre Davin deuxième partie direction Jean-Christophe Di Constanzo sympho new jazz pièces de Glenn Miller arrangements Jean-Christophe Di Constanzo e n v e lo p p e 5 tout le spectacle vivant 5 salle Jacques Audiberti Déroulé de la soirée Concerto n°4 pour violon et orchestre en ré majeur, K. 218, Wolfgang Amadeus Mozart Les quatre Vertus Cardinales pour Trio de Jazz et Orchestre, Jean-Manuel Jimenez entracte Sympho New Jazz, Pièces choisies de Glenn Miller pour orchestre symphonique © D. R. La rencontre entre musiciens d’orchestre professionnels et élèves du Conservatoire réserve toujours d’excellentes surprises. Cette année le jazz s’invite dans la programmation avec notamment une composition de Jean-Manuel Jimenez. 61 e n v e lo p p e 5 tout le spectacle vivant 5 dark circus « miraculeux ! merveilleux ! enchanteur ! magique ! fascinant ! » l’histoire Un cirque passe conduit par un sinistre corbillard et s’arrête au pied de tristes HLM. Un slogan peu engageant annonce : « Vous êtes nombreux, vous allez devenir malheureux ». Dans le monde noir et blanc du Dark Circus, les trapézistes s’écrasent au sol, les lions dévorent les dompteurs, et autres catastrophes. Jusqu’à l’intervention du jongleur qui rendra à la vie ses couleurs. Romain Bermond et Jean-Baptiste Maillet, le duo des Stéréoptik, sont ces enchanteurs qui, en direct, composent et projettent ces images comme autrefois les manipulateurs de lanternes magiques. La musique, les illustrations et les mots de Pef, le prince de Motordu, s’unissent en un poème au charme puissant qui vaut au spectacle une tournée mondiale. ce qu’ils en disent Cette histoire de cirque procède d’un retour aux souvenirs de vacances, à la sortie en famille… Elle correspond à une partie de notre univers parce qu’il est clair que nos spectacles se rapportent à l’enfance. Nous ne travaillons qu’avec des choses simples, que tout le monde a chez soi ; des fusains, des crayons, des feutres, du papier, du carton… Et puis, l’histoire que Pef a écrite comporte une magie du même genre que celle que l’on trouve dans nos spectacles. On nous dit souvent : « C’est magique », comme on le dit dans la vie de tous les jours à propos d’une chose simple mais qui semble fabuleuse. Jean-Baptiste Maillet, Stereoptik ce qu’ils en pensent On éprouve un plaisir totalement enfantin à voir les deux hommes créer leur petit univers en direct. […] Un univers qui a la beauté du noir et blanc et dans lequel la couleur éclate tout à coup et envahit l’écran. Fabienne Darge, Le Monde Héritiers de Méliès, bricoleurs de génie, ils ont inventé un procédé qui permet de créer en temps réel – et en rythme – des films d’animation. Sophie Joubert, L’Humanité Miraculeux ! Merveilleux ! Enchanteur ! Magique ! Fascinant ! Petits et grands n’ont pas de mots assez forts pour dire leur bonheur. Armelle Héliot, Le Figaro MARS vendredi 31 | 20h30 avril samedi 1er | 20h30 représentation en temps scolaire : MARS vendredi 31 | 14h00 théâtre à voir en famille à partir de 6 ans de Stéréoptik d’après une histoire originale de Pef créé et interprété par Romain Bermond et Jean-Baptiste Maillet regard extérieur Frédéric Maurin régie générale Arnaud Viala en alternance avec Frank Jamond production Stéréoptik coproduction L’Hectare scène conventionnée de Vendôme, Théâtre Jean Arp scène conventionnée de Clamart, Théâtre Le Passage scène conventionnée de Fécamp, Théâtre Epidaure/ Bouloire avec le soutien du Théâtre de l’Agora scène nationale d’Evry et de l’Essonne, de L’Echalier/ Saint-Agil, du Théâtre Paris Villette, de la MJC Mont-Mesly Madeleine Rebérioux/Créteil. Le spectacle bénéficie d’une aide à la production du ministère de la Culture et de la Communication/ DRAC Centre-Val de Loire et de la Région Centre-Val de Loire. salle Jacques Audiberti durée 1h spectacle organisé dans le cadre du Festival les Nuits d’Antibes 62 © JM Besenval Moment-phare d’Avignon 2015, un spectacle pour enfants qui a su recueillir les suffrages et l’ovation de tous les publics. e n v e lo p p e 5 tout le spectacle vivant 5 les blondes band de filles avril samedi 1er | 21h00 concert assis (non numéroté) et debout (placement libre) chant, guitare Christine Lidon batterie Farida Tadjene basse Isabelle Marceddu special guest guitare Stephane Benguigui salle Pierre Vaneck © Benoit Fatou spectacle organisé dans le cadre du Festival les Nuits d’Antibes l’histoire Du bon, du vrai, du pur rock. Après un galop d’essai prometteur les Blondes sortent enfin leur premier album. Qui sont-elles ? Trois filles du Sud : Farida Tadjene à la batterie, Isabelle Marceddu à la basse et Christine Lidon au chant et à la guitare. On connaît mieux cette dernière, auteur-compositeur accomplie (Calogero, Axel Bauer, Lara Fabian, Native, Axel Bauer, Christophe Alévêque ou Florence Foresti) et sa capacité à entraîner tout le monde dans son sillage et sa lumière. Le trio semble emprunter son énergie au soleil, le rock aux rochers et ses plages musicales à la Méditerranée toute entière. ce qu’ils en disent Après avoir écrit ou composé pour différents artistes, j’ai voulu revenir à mon premier amour la scène et plus particulièrement le rock dans toute sa force et sa simplicité. Le choix de faire un groupe au féminin s’est fait tout naturellement au gré de retrouvailles avec une amie d’adolescence Isabelle Marceddu. Elle prendra la basse. Le choix de la batteuse, Farida Tadjene, s’est également très vite imposé. La motivation de créer un groupe rock féminin est portée par le désir de mettre en avant le travail sur les voix, le charme des harmonies, les mélodies et les textes. Nous revendiquons un nouveau féminisme souple avec distance et légèreté. Le vernis sur les ongles n’a jamais empêché de mettre les mains dans le cambouis pourrait être notre slogan ! Christine Lidon ce qu’ils en pensent Les Blondes, quel bonheur ! Du rock, Retour gagnant et rock’n’roll du vrai, des femmes, des vraies ! Energie et talent, leur joie sur pour l’ancienne égérie des Bandits, scène est communicative. Beaucoup de succès à nos chères le groupe niçois des années 80. Blondes ! Jean Noël Tronc - Directeur Général de la Sacem Vers la mer est un formidable album exclusivement féminin. 63 64 may b un chef d’œuvre de la danse contemporaine l’histoire « Une clownerie énorme » disait la publicité du théâtre de Babylone au moment de la création de En attendant Godot, en 1953. On pourrait reprendre ce slogan pour May B tant dans cette pièce de Maguy Marin l’imprégnation de l’univers beckettien est forte, puissante. Clownerie, c’est le mot qui nous vient quand apparaissent sur scène, ces dix petits blafards, couverts de farine ou de salpêtre, dix humains errants entre bande et sarabande qui se bousculent et dansent l’impossibilité d’être ensemble et l’incapacité tragique à rester seul. Dix clowns ni gais ni tristes, sortis du néant et destinés au néant et qui, en attendant, doivent jouer cette énorme comédie qu’est la vie. Plus de trente ans après sa création, May B bouleverse encore tous les codes et réconcilie théâtre et danse dans un spectacle qui n’en finit pas d’étonner. ce qu’ils en disent La force et la puissance de May B restent intactes dans cette capacité – qui peut paraître aujourd’hui invraisemblable – de raconter des histoires de brisures constitutives, de mises au monde et d’enfance, de grognements et de hurlements aboutissant dans l’arc de son récit à la reconstitution d’une parade parfaitement expressionniste. May B épouse d’un seul geste – antithéâtral par son extrême théâtralisation même – la cassure d’une esthétique et ramène sur le devant de la scène le devenir de sa nouvelle expression : les corps alignés qui se déchaussent et se parent d’une nouvelle carapace soulignent, à l’intérieur de l’œuvre, le rebondissement vers un ailleurs infiniment répété, infiniment morcelé dans lequel ils s’engagent. Jean-Paul Manganaro © Didier Grappe e n v e lo p p e 5 tout le spectacle vivant 5 B, chorégraphiée en 1981 par Maguy Marin, en est une. Qui plus est, elle n'a pas pris une ride depuis sa création. (...) Il faut voir et revoir cette implacable ronde dont la litanie touche au plus juste de l'absurdité humaine. Rosita Boisseau, Télérama May B ne vieillira jamais, ballet intemporel dont la force saisit chacun. La progression de l’intensité touche au cœur. Les musiques, d’une incroyable justesse, ajoutent encore à l’unité du spectacle. Philippe Noisette, Les Échos Est-ce une grande chorégraphe qui tient la barre, ou un grand metteur en scène ? Les deux. Dans le monde de la danse-théâtre, en plus d’être une pièce fondatrice, May B demeure un sommet. Nicolas Six, Danser MAI vendredi 19 | 20h30 samedi 20 | 20h30 danse contemporaine chorégraphie Maguy Marin musiques originales Franz Schubert, Gilles de Binche, Gavin Bryars costumes Louise Marin lumières Compagnie Maguy Marin coproduction Compagnie Maguy Marin, Maison des Arts et de la Culture de Créteil salle Jacques Audiberti durée 1h30 spectacle organisé dans le cadre du Festival les Nuits d’Antibes Samuel Beckett par Maguy Marin : reprise exceptionnelle d’un spectacle de légende. 5 e n v e lo p p e 5 tout le spectacle vivant ce qu’ils en pensent Il y a des pièces historiques. May 65 e n v e lo p p e 5 tout le spectacle vivant 5 bled runner un pont sur la méditerranée l’histoire 2017 marque le vingtième anniversaire du premier spectacle en français de Fellag, Djurdjurassique Bled qui lui valut alors les honneurs de la critique et le début d’une belle carrière en France. Empruntant aux moments forts de son parcours, ce retour au bled est l’occasion pour Fellag de faire le point et d’interroger le monde. Il rebat les cartes de ses anciens spectacles pour nous en offrir un nouvel aperçu. Celui qui n’a jamais craint de parler de l’Algérie de l’intérieur s’exerce depuis deux décennies en France à rapprocher par l’humour les deux pays, en dénonçant sans vulgarité ni provocation gratuite ce qui « pourrit » leurs relations, tout en respectant la mémoire et le présent de deux peuples qui auraient beaucoup à gagner à s’unir dans le rire. MAI mardi 23 | 20h00 ce qu’ils en disent Bled Runner est donc une sorte de best of, mais pas comme on l’entend habituellement. L’idée n’est pas de présenter de manière linéaire les meilleurs morceaux de chacun des spectacles, mais d’organiser un voyage labyrinthique à travers toutes ces œuvres pour en cueillir les sujets les plus signifiants, les plus marquants, pour ensuite les mêler, les réinventer avec le regard d’aujourd’hui afin de créer un spectacle nouveau. Cet enchevêtrement s’articule autour des thèmes qui nourrissent ou pourrissent l’imaginaire « intranquille » de nos deux sociétés française et algérienne. Le but est évidemment de continuer à en parler de façon décomplexée pour laver le mauvais sang qui en irrigue les veines. Car il est urgent d’exorciser ces sujets qui minent les rapports entre nos deux mondes. Fellag production Arts & Spectacle Production avec le soutien de L'Espace des Arts - Scène Nationale Chalon-sur-Saône, Le Pôle Culturel d'Alfortville, Le Théâtre Amande Béjart d'Asnières sur Seine humour de Fellag, avec la complicité de Marianne Épin et d'Ahmed Madani avec Fellag mise en scène Marianne Épin lumières Pascal Noël son Christophe Séchet vidéo Quentin Vigier régie Frédéric Wamant et Manu Laborde costumes Eymeric François salle Jacques Audiberti durée 1h30 ce qu’ils en pensent Au fond, l’impact de Fellag vient de sa capacité à manier une forme d’humour tendre. Là où d’autres exacerbent la haine, lui, au contraire, désamorce en rappelant que, de toute façon, celle-ci n’est le privilège de personne. Plus que le choc des cultures, c’est la fécondation d’une tradition par une autre qui I’intéresse. Hugues Le Tanneur, Les Inrockuptibles Cet homme a raison. En une soirée de rires, il fait plus pour le rapprochement entre les peuples qu’un ministre en quelques années. Laurence Liban, L’Express Fellag pourrait passer pour un nostalgique de l’Algérie française. Son propos est en réalité bien plus fin que cela. Avec l’élégance qui le caractérise, ce comédien délicat nous invite à voir nos ressemblances plutôt que de nous vautrer dans un racisme facile. Nous sommes si proches et nous avons tant de chose à partager. état-critique.com 66 © Christophe Vootz Cet « allumeur de rêves berbères »revient avec la meilleure arme de subversion qui soit : le rire. le fou de canal + MAI mardi 30 | 20h00 humour seul en scène écrit par Vincent Dedienne, Juliette Chaigneau, Mélanie Le Moine, François Rollin mise en scène Juliette Chaigneau, François Rollin lumières Anne Coudret scénographie Lucie Joliot production Ruqspectacles salle Jacques Audiberti durée 1h30 © Julien Benhamou Vincent Dedienne met sa force comique au service d’un autoportrait à rebrousse-poil. l’histoire En une saison Vincent Dedienne est devenu le trublion indispensable du Supplément de Canal +. Ce faiseur de rois, bouffon authentique, rhabille les invités en deux temps trois jeux de mots. Mais avec ce « seul en scène », il se passe autre chose. Il s’agit d’un spectacle de, avec et sur Vincent Dedienne. L’histoire d’un garçon né il y a trente ans et qui se présente au public, comme au premier instant, dans le plus simple appareil. Puis, au fil du récit, passant par le vestiaire de l’enfance et les loges des théâtres, il nous raconte ses naissances successives aux autres et aux auteurs et à tout ce qui nourrit une vie. Cet autoportrait en pied permet à Vincent Dedienne d’expérimenter l’art délicat de se livrer, entre pudeur et impudeur, rire et émotion. e n v e lo p p e 5 tout le spectacle vivant vincent dedienne s’il se passe quelque chose 5 ce qu’ils en disent Quand j’ai commencé à imaginer faire un spectacle, je ne savais pas trop où j’allais, j’écrivais un peu dans le désordre. Et puis je me suis intéressé, au travers de mes lectures, au travail de Marguerite Duras et Hervé Guibert sur l’autoportrait. Je voulais brosser le portrait le plus honnête de moi-même et créer une intimité forte entre moi et le public mais je voulais aussi y injecter une bonne dose d’autodérision, parce que c’est dans cet exercice que je suis le plus doué. Je suis plus fort pour me moquer de moi que des autres. Vincent Dedienne, propos recueillis par David Goudey ce qu’ils en pensent Un seul en scène en forme d’autoportrait drôle et émouvant, à la fois tendre et profond, très loin du stand-up et assez proche du théâtre. Un vrai bol d’air dans un paysage humoristique saturé de vannes plus ou moins bien écrites. Sandrine Blanchard, Le Monde Une sorte d’autoportrait délirant ou d’autofiction, à la fois drôle et touchante, d’une écriture remarquable, ciselée, rythmée, jubilatoire, et d’un jeu d’une grande finesse, parfois guidé par une imagination débordante, parfois tout en retenue, faisant résonner en chacun de nous quelque chose d’intime et de sensible. Prune Vellot, La Vie nouvelle Vincent Dedienne nous accroche de la première à la dernière seconde. C’est drôle, fin, intelligent, original. Bref, à (re) découvrir au plus vite. Michèle Bourcet, Télérama 67 issue n ouvrir grand les portes l’histoire La nouvelle chorégraphie d’Eugénie Andrin que le public d’anthéa connaît depuis sa Phèdre en 2013 est née de la rencontre avec le politiste Shiran Ben Abderrazak et la plasticienne Roxanne Ducruet. Elle s’est élaborée au cours d’une résidence à la Villa Dar Eyquem à Hammamet et se présente au lendemain des printemps arabes comme une réflexion en chair et en os sur la fragilité des idéaux révolutionnaires et le prix de la liberté. Un jeu entre les danseurs français et tunisiens et un décor de portes suspendues permet d’interroger ces nouveaux seuils, ces épreuves de passages et indique un chemin dans un labyrinthe plein d’obstacles. Tour à tour, ces portes qu’on pousse s’ouvrent sur nos peurs, l’abîme, l’illusion, mais aussi le rêve, l’espoir, la vérité. C’est ne pas oser ces gestes qui serait coupable. théa a e n v e lo p p e 5 tout le spectacle vivant ODUC PR ON TI 5 MAI mardi 30 | 20h30 mercredi 31 | 21h00 danse directeur opérationnel Shiran Ben Abderrazak chorégraphie Eugénie Andrin scénographie et lumière Roxane Ducruet danseurs Jean-Sébastien Colau, Marie-Pierre Génovèse, Jeanne Chossat, et 7 danseurs d’origine tunisienne production anthéa, théâtre d'Antibes salle Pierre Vaneck durée 1h15 ce qu’ils en disent Il s’agit d’une scénographie basée sur des portes réparties sur toute la scène, à des hauteurs différentes. Dans ce contexte, l’objet « porte » m’est apparu extrêmement symbolique, en adéquation totale avec ces termes que l’on entend si souvent. Une porte qui s’ouvre ou qui se ferme parle d’ellemême, surtout, en relation avec ce thème de liberté. Il s’agit de portes de récupération, plus intéressantes que des portes neuves par ce qu’elles «racontent ». Cette scénographie offre aussi de nombreuses et belles possibilités chorégraphiques. Eugénie Andrin 68 © Roxane Ducruet Enfant d’Antibes, résidente de cœur à anthéa, Eugénie Andrin revient de Tunisie avec un projet chorégraphique qui est une invitation au dialogue et au partage. ballet nice méditerranée jirí kylián redécouvert JUIN samedi 3 | 20h30 danse Ballet Nice Méditerranée directeur artistique éric Vu-An production Opéra de Nice salle Jacques Audiberti durée 1h20 avec entracte © D. Jaussein spectacle organisé dans le cadre du Festival les Nuits d’Antibes l’histoire Le Ballet de l'Opéra de Nice est créé en 1947 sous l'impulsion de Pierre Pasquini. Éric Vu-An en prend la direction en 2009 et donne à la compagnie un nouvel essor en devenant « Le Ballet Nice Méditerranée ». Huit postes de danseurs solistes sont alors créés. Des collaborations sont mises en place avec d’autres structures telles que le département danse du C.N.R.R (Conservatoire de Nice) et l’école de Danse Supérieure de Cannes Rosella Hightower, ainsi qu’avec le Monaco Dance Forum. Enfin, sa réputation s’amplifie grâce à des tournées internationales plus nombreuses. Le Ballet Nice Méditerranée fonde son identité sur sa capacité à s’approprier les styles de danse les plus divers et les plus exigeants. 5 e n v e lo p p e 5 tout le spectacle vivant Le ballet Nice Méditerranée place la barre très haut avec un spectacle d’une puissance chorégraphique et musicale hors du commun. le programme SINFONIETTA chorégraphie Jirí Kylián | musique Leos Janacek | 14 danseurs durée 24 mn Œuvre coup de poing, qui par la nouveauté de son style a marqué un tournant pour le Nederland Dans Theater, Sinfonietta a été créé en un temps record par le talentueux Jirí Kylián. Surmontant sa peur d’affronter la musique surpuissante de Leos Janacek, le chorégraphe a signé en quelques jours un ballet qui, en 1978, a fait se dresser sur leurs sièges les spectateurs stupéfaits par autant de spontanéité et de beauté. OCEANA chorégraphie Lucinda Childs | musique Ovaldo Golijov | 17 danseurs durée 24 mn Depuis les années 60 où elle participait aux performances du collectif minimaliste et avant-gardiste de la Judson Church jusqu’à Oceana, qu’elle crée en 2011 pour le Ballet Nice Méditerranée, Lucinda Childs n’a cessé d’affiner sa quête du mouvement perpétuel. La répétition des gestes et leur multiplication l’ont amenée à créer une danse fluide qui s’enchaîne et trouve sa force dans son éternel recommencement. Oceana témoigne de la fidélité à un principe à travers une chorégraphie qui n’est jamais sèchement conceptuelle. OKTETT chorégraphie Uwe Scholz | musique Felix Mendelssohn durée 35 mn Les lignes esquissées par ce chorégraphe au génie précoce, qui voulait tant être chef d’orchestre, dessinent les contours d’un caractère sensible et chaleureux. Grâce à sa réflexion chorégraphique, Uwe Scholz nous fait accéder par le mouvement aux nuances les plus subtiles et les plus intimes. 69 e n v e lo p p e 5 tout le spectacle vivant 5 immersion e-Motion numérique l’histoire Pour la troisième année consécutive, anthéa ouvre ses portes aux créations musicales et numériques d’aujourd’hui. Une à deux fois par trimestre, le théâtre propose un nouveau type de rendez-vous. IMMERSION, ce sont des spectacles innovants et des propositions artistiques originales qui mêlent art audiovisuel, cultures numériques, et spectacles vivants dans le but avoué de faire tomber les frontières entre les disciplines et de décloisonner l’espace. Si les musiciens partagent d’ores et déjà la scène avec des images mixées en direct, la relation ambiguë entre art et innovation dessine la création de demain et propose des alchimies stimulantes, des réalités hybrides et poétiques faites de flux, de pixels, d’interfaces, de mondes en mutations… L’heure est désormais à la rencontre entre le format numérique et l’émotion artistique. Par leur format, les soirées Immersion se distingueront du reste de la programmation. Outre les concerts augmentés dans la salle Pierre Vaneck, les installations interactives et ludiques dans l’atrium, la formule « Aperitivo-vidéo » propose sur le parvis du théâtre des projections de films courts témoignant de l’originalité de la création artistique actuelle sur support vidéo. On pourra aussi compter sur la visite commentée de l’exposition en cours. Sans oublier le mapping vidéo sur la façade du théâtre, les performances et lectures numériques sur la terrasse ni les fameux afters où le public est invité à prolonger la soirée sur le toit du théâtre avec aux manettes les DJs et les VJs. Autant d’occasions d’explorer l’excitante création digitale contemporaine et d’interroger sa capacité à sublimer les émotions qui nous viennent du spectacle vivant. Nous tenons à mettre en évidence le lien de plus en plus prégnant entre le spectacle vivant et les arts numériques. Notre ambition est de provoquer la rencontre entre comédiens, chanteurs, interprètes qui portent un texte et les créateurs d’images animées et d’ambiances sonores. anthéa leur offre un cadre où ils peuvent expérimenter, s’installer en résidence, atteindre de nouveaux publics et émouvoir les adeptes de l’expérimentation scénique. Cette saison les spectacles combinant ces exigences seront estampillés du logo « IMMERSIF ». Pour mener à bien ces projets immersifs, anthéa s’entoure de professionnels avertis, tels Paulo Correia, metteur en scène et vidéaste, Sébastien Hamard du Festival Les Nuits Carrées qui fête ses dix ans d’existence, Stéphane Moginot, fondateur de l’agence SoonCome chargée de développer des projets créatifs hybrides à dimensions internationales et Frédéric Alemany du Hublot, le centre de création d’art numérique de Nice. anthéa poursuit son travail de cartographie sensible et subjective de la création internationale et convoque les imaginaires les plus débridés. En fin mai 2017, un temps fort sur les arts numériques est prévu : résidences de création, rencontres professionnelles et ateliers viendront s’ajouter à la programmation habituelle. 70 OCTOBRE #1 samedi 15 | 21h00 JANVIER #2 samedi 21 | 21h00 MARS #3 samedi 25 | 21h00 MAI #4 samedi 27 | 21h00 salle Pierre Vaneck configuration concert Vous pouvez dès à présent sélectionner 2 ou 4 dates de votre choix Les contenus seront précisés à l’automne et disponibles sur notre site anthea-antibes.fr atelier-théâtre L’atelier-théâtre se tient chaque lundi, de 19h à 22h, d'octobre à juin, excepté pendant les vacances scolaires et les jours fériés. Il est dirigé par Jacques Bellay, metteur en scène et comédien à anthéa avec Le petit prince (saison 2013-14), Jules Verne : au-delà du possible (saison 2014-15), Cage (saison 2015-16) et Candide (saison 2016-17). Tout au long de la saison, un large éventail théâtral est abordé : de l’improvisation au jeu masqué, du masque neutre à l'interprétation de textes, du mouvement à la tragédie grecque. Cet atelier hebdomadaire est limité à 20 personnes et réservé aux abonnés désirant s’initier (ou se perfectionner) à la pratique du théâtre. Deux séances pratiques, préalables à l'inscription définitive, auront lieu à partir du lundi 3 octobre. Un forfait de 325 € de participation aux frais est demandé. Renseignements auprès de Hanna Marty, chargée des relations avec les entreprises, associations et groupes constitués, au 04 83 76 13 12 et h.marty@ anthea-antibes.fr rencontre avec les équipes artistiques Des temps de rencontre avec les équipes artistiques sont proposés à l’issue de certaines représentations. Comme il y a fort à parier que les échanges se poursuivront, les plus avisés prolongeront les débats au bar du 5e étage. • mercredi 5 octobre : Une Vie de « On » (page 34) • mercredi 16 novembre : La Compagnie des Spectres (page 38) • samedi 26 novembre : Candide (page 37) • mercredi 30 novembre : La Religieuse (page 40) • mercredi 11 janvier : Georges Dandin (page 43) • jeudi 2 février : Ancien malade des hôpitaux de Paris (page 45) • samedi 11 février : Pinocchio (page 46) • vendredi 3 mars : Peter Pan (page 48) • vendredi 28 avril : Misery (pages 6-7) productions et coproductions anthéa Parce que le spectacle vivant est une matière qui ne cesse de se modeler, une des missions d’anthéa est de favoriser l’émergence de nouveaux spectacles. Pour la saison 2016-17, anthéa produit, coproduit treize créations : • Le Souper : page 5 • Misery : pages 6-7 • Vera : page 8 • Novecento : page 11 • Acting : pages 12-13 • Carmen : pages 32-33 • Une Vie de « On » : page 34 • Candide : page 37 • Dans la solitude des champs de coton : page 39 • Georges Dandin : page 43 • Peter Pan : page 48 • Sympho New : page 61 • Issue : page 68 hors scènes hors scènes l’art et le spectacle vivant anthéa est non seulement une salle de spectacle mais aussi un lieu au croisement des arts. Depuis la saison 2014-15, le théâtre accueille les œuvres d’artistes venant d'univers aussi riches qu’éclectiques. C’est ainsi que nous avons pu découvrir les machines-sculptures originales de Fabien Chalon ou les illustrations de Camille Ulrich qui s’est amusée à croquer les spectacles en résidence. à voir en famille En souscrivant vos abonnements, vous pouvez réserver pour vos enfants de moins de 18 ans (sur justificatif) des places pour les spectacles à voir en famille ou avec les ados à un tarif réduit de 16€ (orchestre) et 12€ (balcon) pour la salle Jacques Audiberti et 12€ pour la salle Pierre Vaneck : • à partir de 6 ans Dark Circus : page 62 • à partir de 8 ans Yatra : page 20 Peter Pan : pages 48 Il n’est pas encore minuit… : page 54 À Ô làng phô : page 57 Extension : page 59 • à partir de 10 ans Le Bourgeois gentilhomme : page 11 Déesses et démones : page 28-29 Le Faiseur : page 35 Candide : page 37 Georges Dandin : page 43 • avec les ados Le Souper : page 5 Misery : pages 6-7 La Religieuse : page 40 Le Neveu de Rameau : page 50 bar-tapas Outre son cadre architectural étonnant (visite virtuelle accessible sur anthea-antibes.fr), anthéa est aussi un lieu où il fait bon prendre son temps et sortir de son quotidien. Avant ou après les joies du théâtre, le bar-tapas et sa terrasse panoramique vous attendent au 5e étage pour le plaisir des papilles. Au rez-de-chaussée, la brasserie, qui devient une des tables les plus courues d’Antibes, vous accueille les soirs de représentation dans la salle Jacques Audiberti : rendez-vous à partir de 18h et jusqu’à une heure après la fin des représentations, ainsi qu’à partir de 14h30 lors des représentations du dimanche. © Pierre Turtaut lancement du Festival Les Nuits Carrées à anthéa 71 pa rt e n a i r e s c u lt u r e l s PARTENAIRES CULTURELS Depuis son inauguration, anthéa participe au développement culturel du territoire en s’associant à des événements forts. Cette saison encore, le théâtre soutient ces actions tout en se projetant dans l’avenir. le réseau des médiathèques de la CASA grand prix littéraire jacques audiberti Tout au long de l’année, le réseau des médiathèques de la Communauté d'Agglomération Sophia Antipolis accompagne des initiatives remarquables pour faire vivre le livre, la lecture et la culture dans leurs diversités. Plus d’infos sur ma-mediatheque.net anthéa accueille le Grand Prix Littéraire de la Ville d’Antibes Jacques Audiberti, remis dans la salle qui porte le nom de l’illustre écrivain antibois. Présidé par Didier Van Cauwelaert, il récompense chaque automne « une œuvre en résonnance avec l’œuvre de Jacques Audiberti et fidèle à la culture méditerranéenne ». En attendant de connaître le nom du prochain lauréat, rappelons que Daniel Rondeau a remporté l’édition 2015 du prix. festival nuits carrées Le festival des Nuits Carrées, c’est deux jours de musique live en bord de mer, au pied du Fort Carré à Antibes, pour ouvrir la saison estivale… mais c’est aussi un lieu de vie consacré au mélange et à la découverte : mixité des genres, mixité populaire, mixité entre artistes de renom et artistes émergents. Cette année, la 10e édition du festival aura lieu les 23 et 24 juin 2016. Pour accompagner le lancement de cette nouvelle édition, anthéa a eu le plaisir de recevoir le vendredi 15 avril 2016 plus de 1 500 personnes sur son toit panoramique, marquant ainsi sa volonté de poursuivre sa collaboration avec le festival antibois. Programme des Nuits Carrées 2016 23 juin : Chinese Man, Oxmo Puccino, Elephant, Armelle Ita 24 juin : Breakbot Live, General Elektriks, Puggy, Alpes, Owlle Plus d’infos sur www.nuitscarrees.com les déantibulations Le festival de spectacles de rue célèbre sa 13e édition du 9 au 12 juin 2016. Chaque année, les Déantibulations essaiment le spectacle vivant dans la cité antiboise, espace de nos déambulations quotidiennes. Pour la troisième année, afin d’accompagner les rencontres entre spectateurs et artistes au sein de l’espace public, anthéa s’associe à cette nouvelle édition en accueillant trois spectacles sur le parvis et la terrasse jeudi 9 juin 2016. Plus d’infos sur www.acla06.com culture du cœur anthéa soutient l’association Culture du Cœur qui agit en faveur de l’accès à la culture pour les personnes en situation de précarité. Le théâtre offre ainsi tout au long de la saison des places parmi une sélection de spectacles confirmant ainsi son engagement dans la démocratisation culturelle. bœuf théâtre Événement incontournable d’Antibes et sa région, le plus ancien festival d’humour de France est le rendez-vous de la rentrée pour les amoureux de l’absurde, de l’irrévérence, de la dérision, du burlesque, du clown et du rire. Plus d’infos sur boeuf-theatre.fr jazz à juan Depuis 1960, « Jazz à Juan » est un festival incontournable. anthéa s’est naturellement engagé à soutenir cette institution qui participe activement au rayonnement d’Antibes Juan-les-Pins sur la scène internationale. Retrouvez la programmation sur jazzajuan.com le Bœuf Théâtre au Théâtre du Tribunal le conservatoire de musique et d’art dramatique Futur voisin du théâtre, le Conservatoire collabore régulièrement avec anthéa qui abrite plusieurs de ses manifestations : remise de prix le 24 juin 2016, soirées artistiques du 17 au 22 mai 2016, Sympho New… Plus d’infos sur www.antibes-juanlespins.com (rubrique « culture »). lancement à anthéa des déantibulations le Festival Les Nuits Carrées théâtre antibéa Lieu de formation, de création et de diffusion depuis quinze ans, Antibéa (et ses 110 places) propose un théâtre de répertoire alternant classique et contemporain. Plus d’infos sur www.theatre-antibea.com les nuits d’antibes 72 © Office de tourisme et des congrès le nouveau Palais des Congrès pa rt e n a i r e s c u lt u r e l s PARTENAIRES CULTURELS les saisons musicales du palais des congrès Le festival « Jazz à Juan » présente « JAMMIN’JUAN », une série de concerts entièrement dédiés aux jeunes talents du jazz. Participez à la première saison Automne/Hiver de ce nouvel événement les 29 octobre, 19 novembre et 17 décembre 2016. Deux concerts viendront ponctuer cette saison musicale, le concert du Nouvel An le 1er janvier 2017 ainsi que Les lundis du Conservatoire le 4 février 2017. Enfin, dans le cadre de la 2e saison de Classic à Juan, retrouvez l'orchestre de Cannes Provence Alpes Côte d'Azur et de très grands solistes internationaux, et laissez-vous transporter par la musique et le talent des interprètes invités au cours de trois concerts exceptionnels les 4 mars, 22 avril et 20 mai 2017. INFORMATIONS & BILLETTERIE Office de Tourisme et des Congrès d’Antibes Juan-les-Pins Informations : 04 22 10 60 01 – 04 22 10 60 10 - Billetterie : www.antibesjuanlespins.com le festival les nuits d’antibes Plusieurs spectacles présentés à anthéa pour la saison 2016-17 sont organisés dans le cadre du Festival les Nuits d’Antibes, manifestation portée par l’Office du Tourisme d’Antibes Juan-les-Pins et financée par le casino JOA la Siesta : •Poésie ? (5, 6, 7 et 8 octobre) •Barbarians (11 et 12 octobre) •Pinocchio (8, 11 et 12 février) •Déesses et Démones (28 février et 1er mars) •Le Syndrome de l'écossais (3 et 4 mars) •L’Envers du décor (9, 10 et 11 mars) •Momo (17 et 18 mars) •Nobody (24 et 25 mars) •Fleur de cactus (28 et 29 mars) •Dark Circus (31 mars et 1er avril) •Les Blondes (1er avril) •Le Neveu de Rameau (5 et 6 mai) •May B (19 et 20 mai) •Ballet Nice Méditerranée (3 juin) festival d’art sacré Le 25e Festival d’art sacré d’Antibes déroule ses fastes du 16 au 25 septembre 2016. à l’occasion de cette date-anniversaire, le festival organise une série de concerts exceptionnels au sein de trésors patrimoniaux de la commune d’Antibes Juan-les-Pins tels que la cathédrale de la Chapelle Saint-Bernardin, la chapelle Notre-Dame de la Garoupe d'Antibes ou encore l'église Sainte-Anne Saint-Martin de Vallauris. Outre la participation de l’Orchestre Régional de Cannes PACA, des chœurs « Musique en Jeux » d’Alain Joutard, et de l’Ensemble Baroque de Nice de Gilbert Bezzina, le festival recevra cette année l’ensemble Balkanes ainsi que l’Ensemble « Concerto ». Programme du festival •vendredi 16 septembre 2016 Cathédrale d’Antibes « Mozart éternel » •samedi 17 septembre 2016 Chapelle Notre-Dame de la Garoupe « Polyphonies sacrées bulgares » •dimanche 18 septembre 2016 église Sainte-Anne Saint-Martin de Vallauris « Trompette et orgue » •mardi 20 septembre 2016 Chapelle Saint-Bernardin •vendredi 23 septembre 2016 Cathédrale d’Antibes « Messe en si mineur de Bach » •samedi 24 septembre 2016 Cathédrale d’Antibes « Flamboyances vivaldiennes à Saint-Marc de Venise » •dimanche 25 septembre 2016 Chapelle Saint-Bernardin « La Passion, première époque » Renseignements et réservations auprès des Offices de Tourisme d’Antibes et de Juan-les-Pins 73 scolaires et enseignants SCOLAIRES ET ENSEIGNANTS anthéa, un théâtre ancré dans la ville Depuis sa création, anthéa aspire à créer et cultiver une relation privilégiée avec tous ses publics. Reflets d’une volonté de diversité et d’accompagnement, les actions culturelles occupent ainsi une place importante dans la vie du théâtre et permettent notamment d’aller à la rencontre du jeune public. À travers des propositions artistiques en lien avec les établissements scolaires, les médiathèques, le Conservatoire, etc., le théâtre tend à s’adresser au public de demain. Espace de rencontres et de dialogues, anthéa se veut être un lieu ouvert à tous dans lequel chacun puisse nourrir sa curiosité et découvrir un spectacle vivant qui continue de s’écrire avec force et originalité. anthéa, un théâtre pour accompagner les enseignants Afin de servir au mieux les élèves ainsi que leurs enseignants à travers la découverte du spectacle vivant, anthéa propose divers outils d’accompagnements : dossiers pédagogiques, médiations, rencontres avec des artistes, visites du théâtre, présentation des métiers, ateliers pratiques… Il s’agit de familiariser les élèves à la fréquentation des lieux culturels, de découvrir la création contemporaine et d’appréhender le passage du texte écrit à la scène. • découvrir anthéa propose un spectacle itinérant, gratuit, qui se joue dans les établissements en début d’année scolaire et qui tend à ouvrir un débat au sein des classes. Cette année, nous avons le plaisir de présenter Les Rouquins de Jean-Claude Grumberg et interprété par Paul Chariéras. • s’ouvrir Les mardis, mercredis, jeudis et vendredis à 10h, 14h ou 14h30, anthéa propose 11 spectacles à destination du public scolaire, issus de la saison en cours, pour leur qualité artistique et pédagogique. Élèves et professeurs peuvent ainsi découvrir le théâtre pendant le temps scolaire, moment propice au dialogue. Une formule d’abonnement de 3 spectacles en matinées scolaires permet d’accéder à ces 28 représentations en journée. Le parcours de sensibilisation s’articule autour d’un ensemble d’actions envisagées tout au long de l'année scolaire. • accompagner Des dossiers pédagogiques, téléchargeables sur le site internet et disponibles au théâtre permettent de donner des éléments pertinents sur un spectacle et la compagnie qui l’a créé. anthéa présente des pistes pédagogiques sous formes d’ateliers, d’exercices ou d’expériences à mener. • enseigner Grâce aux ateliers et aux stages « culture à portée de la main », anthéa propose aux enseignants de les accompagner dans leur formation à l’éducation artistique et culturelle. • partager Avant ou à l’issue de la représentation, au théâtre ou dans l’établissement scolaire, les rencontres avec les équipes artistiques sont multiples et proposent un échange entre les élèves, les enseignants, les artistes et l’équipe artistique du théâtre pour donner une vision d'ensemble du processus de création. • visiter -Visite du bâtiment : visite-promenade à la découverte de l’architecture du théâtre et des espaces qui le composent. - Visite derrière le rideau rouge : présentation des métiers et rencontre avec les professionnels qui participent à la vie du théâtre. • approfondir Des parcours thématiques peuvent être imaginés autour des spectacles lorsque ceux-ci se répondent ou permettent la mise en place de projets transversaux. Quelques propositions pour la saison 2016-17 : - le mouvement et le corps : Il n’est pas encore minuit…, Extension, Déesses et démones… - les grands classiques du théâtre : Le Faiseur, Candide, La Religieuse, Georges Dandin, Le Bourgeois Gentilhomme… - l’imaginaire et le rêve : Peter Pan, Pinocchio, Dark Circus… • s’associer anthéa renforce la relation avec les établissements scolaires en créant les « classes acolytes », dont la totalité des élèves sont abonnés au théâtre. Tout au long de l’année, des classes bénéficient de temps d’échanges privilégiés : ateliers, rencontres, répétitions publiques, visites… PROGRAMMATION EN TEMPS SCOLAIRE EN OCTOBRE Le Faiseur, vendredi 14 à 14h EN NOVEMBRE Candide, jeudi 3 à 14h, vendredi 4 à 14h, mardi 8 à 14h, jeudi 10 à 14h, mardi 22 à 14h, jeudi 24 à 14h, vendredi 25 à 14h Il n’est pas encore minuit…, jeudi 17 à 14h30 La Religieuse, mardi 29 à 14h30 EN DÉCEMBRE Candide, mardi 13 à 14h EN JANVIER Georges Dandin, jeudi 5 à 14h30, mardi 10 à 14h30, jeudi 12 à 14h30, vendredi 13 à 14h30, mardi 17 à 14h30 Extension, jeudi 26 à 14h30, vendredi 27 à 14h30 EN FÉVRIER Parce que c’était lui, mardi 7 à 14h30 et jeudi 9 à 14h30 Pinocchio, jeudi 9 à 14h, vendredi 10 à 14h30 EN MARS Peter Pan, jeudi 2 à 14h, vendredi 3 à 14h, mardi 7 à 14h, jeudi 9 à 14h, vendredi 10 à 14h Dark Circus, vendredi 31 à 14h EN MAI Le Neveu de Rameau, jeudi 4 à 14h30 Ces représentations sont également accessibles à tous les publics au tarif réduit ou abonné. Si vous êtes intéressés, merci de prendre contact avec la billetterie deux semaines avant la première date de représentation du spectacle (en fonction des places disponibles). Pour tout renseignement concernant le jeune public et le milieu scolaire, contactez Laéticia Vallart, chargée des relations avec les jeunes publics, les scolaires et les enseignants au : 04 83 76 13 10 ou [email protected] 74 pl’r éatq iuqi up e l’équipe pratique - Président de la Société Publique Locale - Théâtre Communautaire d’Antibes : Jean Leonetti tarifs hors abonnement tarif plein tarif réduit* tarifs hors du abonnement - Membres Conseil d’administration : Marguerite Blazy - Assan El Jazouli - Jean-Pierre Maurin - Audoin RamMichelhors Rossiabonnement - Michèle Salucki Torres Foret-Dodelin grande salle Jacques Audiberti La baud billetterie sera - Simone ouverte à partir du samedi 17 (opéra & événements) antipolis 2016. théâtre d’antibes septembre grande salle Jacques Audiberti 260, avenue Jules Grec (hors opéra et événements) 83 réduit : 76 13 étudiants, 13 - administration *04Tarif moins de 25 04ans 83 76 13 00 - billetterie et demandeurs d’emploi sur présentation d’un justificatif, groupe www.anthea-antibes.fr - [email protected] de plus de 10 personnes, abonnés configuration concert orchestre 63 € 53 € balcon 52 € 42 € orchestre 37 € 27 € balcon 26 € 19 € orchestre assis 37 € 27 € orchestre debout 24 € 17 € re av . ec s gr av. d jule e nic e av. du Théâtre National de Nice, mais balcon assis 26 € 19 € aussi pour les abonnés souhaitant 24 € 17 € ajouter des spectacles à leur salle Pierre Vaneck - directeur : Daniel Benoin • administration premier choix. immersion 17,5 € 12,5 € - assistante de direction : Laura Bourgeois - c hargé de mission administration : [email protected] Claude Becker 04 83 76 13 25 [email protected] salle Pierre Vaneck* : placement libre. billetterie - adjointe administrative et technique : Horaires d’ouverture : du mardi au samedi de 14h à • secrétariat général, communication Lula Pour Roussel des raisons artistiques, aucun retardataire ne sera 19h & et relations les soirs jusqu’à l’heure des représentations avec les publics [email protected] admis après le début des représentations. Afin de par 260 av. - scourrier* : ecrétaire général : Jules Grec, 06600 Antibes 04 83 76 13 20des personnes à mobilité réduite, il est faciliter l’accès parVincent téléphone** : Brochier04 83 76 13 00 - cindispensable hef comptablede: le signaler à l’achat des billets. [email protected] mail : [email protected] Victoria Ortiz sur www.anthea-antibes.com - ainternet : ttachée à l’information : [email protected] fermeture du théâtre * Ariadna règlement par chèque à l’ordre de la « Régie Marrugat 04 83 76 13 16 billetterie anthéa » Du mercredi 13 juillet au mardi 30 août 2016 [email protected] - assistante comptable : **règlement uniquement par CB 04 83 76 13 18 Carine Charron actualité en ligne - responsable de l’accueil-billetterie : [email protected] flashcode tarif LOL Oriane Cambuzat 04 83 76 13 16 Suivez l’actualité d’anthéa à l’adresse www. La carte LOL est gratuite et permet aux jeunes de 16 à [email protected] - assistant polyvalent administratif et technique : anthea-antibes.com ou en scannant avec 25 04 ans, résidant, étudiant ou travaillant dans l’une des 83 76 13 17 Hugo Marmayou votre téléphone le flashcode ci-contre communes del’abonnement la Communauté d’Agglomération - chargé de et de l’information Sophia [email protected] site internet Antipolis (CASA) de bénéficier d’avantages sur des numérique : - bar-tapas : Rejoignez-nous sur notre page Facebook : activités de sport, culture et loisirs. Le tarif LOL est Tom Courboulex Diane Sucheyre et Edouard Andrin Anthéa – antipolis théâtre d’antibes pratiqué à anthéa sur simple présentation de la carte. [email protected] [email protected] 04 83 76 13 01 Partagez vos impressions sur les spectacles bourse d'échange - chargée des relations avec le jeune public, • technique sur Twitter avec le hashtag #antheatheatre La les bourse d'échange disponible scolaires et les est enseignants : sur le site internet - c onseiller technique : d'anthéa. Il s'agit Bérangère Tournéd'un outil entièrement dédié aux Jean-PierreProfitez Laportedes photos des coulisses en nous spectateurs qui souhaitent, par le biais de la bourse, suivant sur Instagram : ANTHEATHEATREANTIBES [email protected] [email protected] se 04 mettre rapidement afin de pouvoir 83 76en 13 contact 10 - régisseur général : Découvrez des vidéos inédites sur notre échanger - chargéeleur desplace. relations avec Jean-Luc Tourné chaine Youtube : théâtre anthéa les entreprises, associations et groupes : [email protected] accès aux salles Hanna Marty 04 83 76 13 04 [email protected] - r égisseur plateau : salle Jacques Audiberti* : places numérotées jusqu’à 04 83 13 12 puis placement libre. l’heure du76 spectacle, Laurent Messer [email protected] - r égisseur son : l’accès au théâtreintermittents ainsi que des Des techniciens Richard Stradiotti tennis club parking d’antibes encontrôleurs, bus ouvreurs, placeurs sont embauchés [email protected] D6007 D704 - lignes urbaines 6, 7, 8, afin 10, de 11,compléter 23 : en fonction des1,besoins l’équipe - r égisseur lumière : arrêt « Stade nautique » permanente. Antoine Bertheux - depuis Nice ou Cannes : ligne 200 Nice - Cannes le fort [email protected] carré b em à la250 préparation - dOnt epuiségalement l’aéroport participé de Nice : bus express de ce nov stade - r égisseuse sallenautique Pierre Vaneck : du 11 enprogramme train de saison 2015-16 : ch em Albane Augnacs in D704 du Gare d’Antibes à 300 mètres LisaSNCF Biancheri, Michel Francesconi, Frédéric Maria puy pu du y [email protected] min che et Laeticia Vallart. ma av. énéra l vau tin D6007 stationnement ion rat ibé al el d av. quai des évadés de gue r re bd g illé sole s en Un parking souterrain de 230 places est à votre dispo- av. de la verte pa gane GARE sition, sous le théâtre, accès au niveau de l’entrée des D35 SNCF av. ph anthéa, antipolis théâtre d’antibes est financé par les collectivités territoriales il ip p courts de tennis. Un parking extérieur gratuit de 100 e roch locales, la ville d’Antibes et la CASA (Communauté at D35 Général des Alpes-Maritimes. d’Agglomération de Sophia Antipolis) au premier plan, mais aussi par le Conseil places est également à votre disposition à 200 mètres D6107 du théâtre. Merci de bien vouloir noter que ces parjardin vieil rené av. de verdun antibes kings ferment à partir de minuit et demi les soirs de cassin carnot rue sadi représentations. 71 75 l'équipe l'équipe - Président de la Société Publique Locale - Théâtre Communautaire d’Antibes : Jean Leonetti - Membres du Conseil d’administration : Marguerite Blazy - Hassan El Jazouli - Jean-Pierre Maurin - Audoin Rambaud Michel Rossi - Michèle Salucki - Simone Torres Foret-Dodelin antipolis théâtre d’antibes 260, avenue Jules Grec 04 83 76 13 13 - administration 04 83 76 13 00 - billetterie www.anthea-antibes.fr - [email protected] - directeur : Daniel Benoin - assistante de direction : Laura Bourgeois [email protected] 04 83 76 13 25 • s ecrétariat général, communication & relations avec les publics - secrétaire général : Vincent Brochier [email protected] - attachée à l'information : Ariadna Marrugat [email protected] 04 83 76 13 18 - responsable de l’accueil-billetterie : Oriane Cambuzat [email protected] 04 83 76 13 17 - chargé de l'abonnement et de l'information numérique : Tom Courboulex [email protected] 04 83 76 13 01 - chargée des relations avec les entreprises, associations et groupes : Hanna Marty [email protected] 04 83 76 13 12 - chargée des relations avec le jeune public, les scolaires et les enseignants : Laéticia Vallart [email protected] 04 83 76 13 10 - responsable partenariats et mécénats : Club LE CARRé Frédérique Saphores-Baudin [email protected] 06 88 76 78 97 Des techniciens intermittents ainsi que des contrôleurs, ouvreurs, placeurs et l'équipe a'bonheurs sont embauchés en fonction des besoins afin de compléter l'équipe permanente. - chefs de salle : Alice Fougeret et Camille Ulrich [email protected] • administration - c hargé de mission administration : Claude Becker [email protected] - adjointe administrative et technique : Lula Roussel [email protected] 04 83 76 13 20 - chef comptable : Julien Le Chapelain [email protected] 04 83 76 13 16 - assistante comptable : Carine Charron [email protected] 04 83 76 13 19 - assistant polyvalent administratif et technique : Hugo Marmayou [email protected] - bar-tapas : Diane Sucheyre et édouard Andrin [email protected] • technique - c onseiller technique : Jean-Pierre Laporte [email protected] - assistante technique : Lisa Cousin [email protected] - r égisseur plateau : Laurent Messer [email protected] - r égisseur son : Richard Stradiotti [email protected] - r égisseur lumière : Antoine Bertheux [email protected] Ont activement participé à la préparation de ce programme de saison 2016-17 : Lisa Biancheri, Michel Francesconi, Frédéric Maria, Fiona Pastor et Charlotte Schammé. Photographie de couverture : Philip Ducap. anthéa, antipolis théâtre d’antibes est financé par les collectivités territoriales locales, la Ville d’Antibes Juan-les-Pins et la CASA (Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis) au premier plan, mais aussi par le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes et la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur. 76 le carré le carré club le carré Les premiers membres du club LE CARRÉ ANNY COURTADE * AÉROPORTS DE LA CÔTE D’AZUR * AG3I * AIR France KLM * AMADEUS SAS * AMS AMBULANCES * AP RESSOURCES HUMAINES * ASAP MARKETING * BANQUE POPULAIRE CÔTE D’AZUR * BERGEAL COACHING * BERNARD TOMASINI * BHB COMMUNICATION * BOHÊME ASSURANCES MMA * casino JOA LA SIESTA * CCI NICE CÔTE D’AZUR * CIAIS IMPRIMEURS & CRÉATEURS * CRÉDIT AGRICOLE * CRISMAT * DEGREMONT * ENTREPRISE JEAN SPADA * ENTREPRISE PATRIGEON * EXCO FSE SOPHIA * GAREVESKI * GOLDEN RIVIERA MOUGINS * GROUPE ENKI * HÔTEL DU CAP-EDEN-ROC * HUGO BOSS * IDEA * INEO ENGIE * INEO INFRACOM-ENGIE * JACQUART CHAMPAGNE * JCDECAUX * KAPPA ENGINEERING * KELLER PLAGE-SARL CÉSAR * LABORATOIRE DENSMORE * lagardère publicitéS * LENNY SPANGBERG CONSULTING * MARIKA ROMAN - MENESTRIER * MICHEL DEPIGNY * MOBALPA * ODILE QUÉRÉ * PATRICK VIALA * RIVIERA RÉALISATION * SOCIÉTÉ GÉNÉRALE * SOCIÉTÉ MARSEILLAISE DE CRÉDIT * SUEZ * SUPRALOG * TECHNIDÉCO * URBAN OUTDOOR * VINCI FACILITIES * WILLIAMS ROSA * YVETTE CREMERIEUX * ET VOUS ? Pour tout renseignement Frédérique Saphores-Baudin 06 88 76 78 97 [email protected] 77 78 c a l e n d r i e r d e s s p e c ta c l e s 17 D 15h30 tout est possible 18 L 20h00 tout est possible OCTOBRE 2016 (p.4) (p.4) SEPTEMBRE 2016 22 23 24 25 26 27 28 29 30 J V S D L M M J V 20h00 vera 20h30 vera 20h00 valérie lemercier 20h30 valérie lemercier 1 2 3 4 5 6 (p.8) (p.8) (p.18) (p.18) 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 S 20h30 valérie lemercier D L M 20h30 une vie de on M 20h30 poésie ? 21h00 une vie de on J 20h00 poésie ? 20h00 une vie de on V 20h30 poésie ? 21h00 une vie de on S 20h30 poésie ? D L M 20h00 barbarians M 20h30 barbarians J 20h00 le faiseur V 14h00 le faiseur S 21h00 immersion #1 D L M 20h00 yuri buenaventura M J V S D L M M J V S D L NOVEMBRE 2016 (p.18) 1 2 3 4 (p.34) (p.9) (p.34) (p.9) (p.34) (p.9) (p.34) (p.9) 6 7 8 9 (p.52) (p.52) (p.35) (p.35) (p.70) 10 11 12 13 14 15 5 16 (p.53) 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 M M J 14h00 candide V 14h00 candide 20h30 par delà les marronniers S 20h30 par delà les marronniers 21h00 candide D L M 14h00 candide M 20h30 patrick timsit 21h00 candide J 14h00 candide V S D L M 20h00 Il n’est pas encore minuit 20h30 la cie des spectres M 20h30 Il n’est pas encore minuit 21h00 la cie des spectres J 14h30 Il n’est pas encore minuit 20h30 la cie des spectres V 21h00 la cie des spectres S 20h30 le souper 21h00 la cie des spectres D L M 14h00 candide 20h00 dans la solitude des… M 20h30 dans la solitude des… 21h00 candide J 14h00 candide V 14h00 candide 20h30 yatra S 20h30 yatra 21h00 candide D 16h00 candide L M 14h30 la religieuse 20h30 la religieuse M 20h30 elie semoun 21h00 la religieuse DÉCEMBRE 2016 (p.37) (p.37) (p.36) (p.36) (p.37) (p.37) (p.19) (p.37) (p.37) (p.54) (p.38) (p.54) (p.38) (p.54) (p.38) (p.38) (p.5) (p.38) (p.37) (p.39) (p.39) (p.37) (p.37) (p.37) (p.20) (p.20) (p.37) (p.37) (p.40) (p.40) (p.21) (p.40) 1 J 2 V 20h30 l’heure où nous en… (p.55) (p.41) 21h00 vole ! 3 S 21h00 un paradis pour écrire… (p.42) 4 D 5 L 6 M 7 M 8 J 20h00 andrea chénier (p.22-23) 9 V 10 S 20h30 andrea chénier (p.22-23) 11 D 12 L 13 M 14h00 candide (p.37) 14 M 20h30 hyphen hyphen (p.24-25) 15 J 16 V 20h30 michel jonasz quartet (p.26) 17 S 20h30 faada freddy (p.56) 18 D 19 L 20 M 21 M 22 J 23 V 24 S 25 D 26 L 27 M 28 M 29 J 30 V 31 S JANVIER 2017 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 D L M M 21h00 georges dandin J 14h30 georges dandin V 20h30 le dernier testament 21h00 georges dandin S 21h00 georges dandin D L 20h00 à ô làng phô M 14h30 georges dandin 20h00 à ô làng phô M 21h00 georges dandin J 14h30 georges dandin V 14h30 georges dandin S 21h00 georges dandin D 16h00 georges dandin L M 14h30 georges dandin M 20h30 la face cachée de… J V 20h30 le bourgeois gentilhomme S 20h30 le bourgeois gentilhomme 21h00 immersion #2 D L M 20h00 christophe M J 14h30 extension V 20h30 extension 14h30 extension S 21h00 joe bel D L M (p.53) (p.53) (p.44) (p.53) (p.53) (p.57) (p.53) (p.57) (p.53) (p.53) (p.53) (p.53) (p.53) (p.53) (p.58) (p.10) (p.10) (p.70) (p.27) (p.59) (p.59) (p.59) (p.60) calendrier des spectacles juillet 2016 FÉVRIER 2017 1 M 20h30 novecento 21h00 ancien malade des… 2 J 20h30 ancien malade des… 3 V 20h30 acting 21h00 ancien malade des… 4 S 20h30 acting 21h00 ancien malade des… 5 D 6 L 7 M 14h30 parce que c’était lui 8 M 20h30 pinocchio 21h00 parce que c’était lui 9 J 14h00 pinocchio 14h30 parce que c’était lui 10 V 14h30 pinocchio 21h00 parce que c’était lui 11 S 20h30 pinocchio 12 D 15h30 pinocchio 13 L 14 M 15 M 16 J 17 V 18 S 19 D 20 L 21 M 22 M 23 J 24 V 25 S 26 D 27 L 28 M 20h00 déesses et démones MARS 2017 (p.11) (p.45) (p.45) (p.12-13) (p.45) (p.12-13) (p.45) (p.47) (p.46) (p.47) (p.46) (p.47) (p.46) (p.47) (p.46) (p.46) (p.28-29) 1 M 20h30 déesses et démones (p.28-29) (p.48) 21h00 peter pan 2 J 14h00 peter pan (p.48) 3 V 14h00 peter pan (p.48) 20h30 syndrome de l’écossais (p.14) (p.48) 21h00 peter pan 4 S 20h30 syndrome de l’écossais (p.14) (p.48) 21h00 peter pan 5 D 6 L 7 M 14h00 peter pan (p.48) 8 M 9 J 14h00 peter pan (p.48) (p.15) 20h00 l’envers du décor (p.48) 20h30 peter pan 10 V 14h00 peter pan (p.48) (p.15) 20h30 l’envers du décor (p.48) 21h00 peter pan 11 S 20h30 l’envers du décor (p.15) 12 D 15h30 sympho new (p.61) 13 L 14 M 15 M 20h30 wilson chante montand (p.30) 16 J 17 V 20h30 momo (p.16) 18 S 20h30 momo (p.16) 19 D 20 L 21 M 22 M 20h30 manu payet (p.31) 23 J 24 V 20h30 nobody (p.49) 25 S 20h30 nobody (p.49) (p.70) 21h00 immersion #3 26 D 27 L 28 M 20h00 fleur de cactus (p.17) 29 M 20h30 fleur de cactus (p.17) 30 J 31 V 14h00 dark circus (p.62) (p.62) 20h30 dark circus AVRIL 2017 1 S 20h30 dark circus 21h00 les blondes 2 D 3 L 4 M 5 M 20h30 carmen 6 J 7 V 20h30 carmen 8 S 9 D 15h30 carmen 10 L 11 M 12 M 13 J 14 V 15 S 16 D 17 L 18 M 19 M 20 J 21 V 22 S 23 D 24 L 25 M 26 M 27 J 20h00 misery 28 V 20h30 misery 29 S 20h30 misery 30 D MAI 2017 (p.62) (p.63) 1 2 3 4 (p.32-33) 5 (p.32-33) 6 7 8 9 10 11 (p.32-33) 12 (p.6-7) (p.6-7) (p.6-7) 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 L M 20h00 misery (p.6-7) M 20h30 misery (p.6-7) J 14h30 le neveu de rameau (p.50) (p.6-7) 20h00 misery V 20h30 misery (p.6-7) (p.50) 21h00 le neveu de rameau S 21h00 le neveu de rameau (p.50) D L M 20h00 misery (p.6-7) M 20h30 misery (p.6-7) J 20h00 misery (p.6-7) 20h30 un petit bout de paradis (p.51) V 20h30 misery (p.6-7) 21h00 un petit bout de paradis (p.51) S D 15h30 misery (p.6-7) L M M J V 20h30 may b (p.64-65) S 20h30 may b (p.64-65) D L M 20h00 bled runner (p.66) M J V S 21h00 immersion #4 (p.70) D L M 20h00 vincent dedienne (p.67) (p.68) 20h30 issue M 21h00 issue (p.68) JUIN 2017 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 J V S 20h30 ballet nice méditerranée D L M M J V S D L M M J V S D L M M J V S D L M M J V (p.69) LÉGENDE salle Jacques Audiberti salle Pierre Vaneck représentations scolaires dernière minute : spécial abonnés 79 75 c a l e n d r i e r d e s s p e c ta c l e s flashcode anthéa antipolis théâtre d’antibes 260, avenue Jules Grec 06600 Antibes - Tél. 04 83 76 13 13 - contact@anthea-antibes.fr - www.anthea-antibes.fr site internet