Dossier de presse

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Dossier de presse
PRINTEMPS2006_DOSSIERPRESSE_COUV_FRENCH01.QXD
1/06/06
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1991
Création du festival par Marie-Thérèse Perrin,
présidente de l’association et directrice du festival
1996
Régis Durand,
Serge Laurent, Jean Lelièvre
Le printemps de Cahors
Jean-François Leroy, Jean Lelièvre
Le printemps de la photo
1995
Régis Durand,
Serge Laurent, Jean Lelièvre
Le printemps de Cahors
1992
Régis Durand,Jean Lelièvre
Le printemps de la photo
1994
Régis Durand, Jean Lelièvre
Le printemps de Cahors
1997
Jérôme Sans,
Serge Laurent, Jean Lelièvre
Le printemps de Cahors
“1 minute scenario, une rapide
histoire de la vision”
1993
Régis Durand, Jean Lelièvre
Le printemps de la photo
2006
Jean-Marc Bustamante,
Pascal Pique, Mirjam Varadinis
Isabelle Gaudefroy, Jean Lelièvre
Le Printemps de septembre à Toulouse
“Lignes Brisées / Broken Lines”
1998
Jérôme Sans,
Serge Laurent, Jean Lelièvre
Le printemps de Cahors
“La sphère de l’intime”
1999
Christine Macel,
Serge Laurent, Jean Lelièvre
Le printemps de Cahors
“EXTRAetORDINAIRE”
2005
Jean-Marc Bustamante,
Jean-Pierre Criqui, Pascal Pique,
Isabelle Gaudefroy, Jean Lelièvre
Le Printemps de septembre à Toulouse
“VERTIGES”
2004
Jean-Marc Bustamante, Pascal Pique,
Isabelle Gaudefroy, Jean Lelièvre
Le Printemps de septembre à Toulouse
“In Extremis”
2003
Marta Gili, Fabienne Fulcheri,
Isabelle Gaudefroy, Jean Lelièvre
Le Printemps de septembre à Toulouse
“Gestes”
2000
Christine Macel,
Isabelle Gaudefroy, Jean Lelièvre
Le printemps de Cahors
“Sensitive”
2001
Val Williams,
Isabelle Gaudefroy, Jean Lelièvre
Le Printemps de septembre à Toulouse
“Théâtres du Fantastique”
2002
Marta Gili,
Isabelle Gaudefroy, Jean Lelièvre
Le Printemps de septembre à Toulouse
“Fragilités”
Printemps de septembre à Toulouse
“Lignes Brisées / Broken Lines”
22 septembre — 15 octobre 2006
Dossier de presse
PRINTEMPS2006_DOSSIERPRESSE_COUV_FRENCH02.QXD
31/05/06
12:48
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Les partenaires et mécènes
Le Printemps de septembre à Toulouse remercie les institutions
et entreprises privées qui le soutiennent :
Les partenaires médias :
Le Printemps de septembre remercie les producteurs d’œuvres :
Le Centre national des arts plastiques, Paris
La Direction régionale des affaires culturelles Midi-Pyrénées, Toulouse
La Fondation Electricité de France, Paris
La Caisse des dépôts et consignations, Paris
Le Jeu de Paume, Paris
La Maison européenne de la photographie, Paris
Traphot.com, Montrouge
Le CDC — Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées
Avec le soutien des vins du Domaine de Lagrézette, du Rectorat de l’académie de Toulouse,
des Amis du Jeu de paume, de l’office du tourisme de Toulouse, des commerçants du marché Victor-Hugo.
Le Printemps de septembre remercie les artistes, les prêteurs d’œuvres, les galeristes et les prêteurs de lieux.
Printemps de septembre à Toulouse
Rendez-vous des images contemporaines
“Lignes Brisées / Broken Lines”
Dossier de Presse
Juin 2006
Du 22 septembre au 15 octobre 2006
Nocturnes jusqu’à 1h30 du matin : les 22–23 septembre et 29-30 septembre 2006
32 expositions et 13 spectacles
Festival gratuit
Contacts presse :
Presse nationale et internationale :
Claudine Colin Communication
Valentine Dolla
T +33 (0)1 4272 6001
F +33 (0)1 4272 5023
[email protected]
Presse régionale :
Johanna Tilche
T +33 (0)5 6114 2351
F +33 (0)5 6114 2659
[email protected]
Toute l’actualité du festival et mises à jour fréquentes sur notre site internet :
www.printempsdeseptembre.com
Téléchargement des visuels :
Rubrique : presse
Login : presse
Mot de passe : festival
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Introduction
Avec la multiplication des lieux d’expositions, des grandes manifestations et le soutien du marché,
on a assisté, au cours de la dernière décennie, à un élargissement spectaculaire des moyens, des médiums
et des modes de production empruntés par les artistes. Si l’horizon conceptuel était déjà depuis bien longtemps
dégagé, il semblerait que cette étonnante diversité des formes et des formats soit une donnée plus récente
qui caractérise la création contemporaine.
En cinq ans, au fil des 250 projets d’artistes présentés à Toulouse, le Printemps de septembre, soucieux de rester
au plus près des questions suscitées par le mouvement incessant de l’art en train de se faire, s’est donc naturellement
adapté à ces développements. Historiquement ancré dans la photographie — et fort de l’expérience des dix années
passées à Cahors —, le festival a pu s’appuyer sur une connaissance approfondie de l’image pour devenir le point
de rencontre des arts visuels et du spectacle vivant, des jeunes artistes comme des figures historiques de la création.
Désormais ouvert à toutes les formes de l’art, il est comme une page blanche offerte chaque année aux commissaires
en charge de la programmation et dont la mission peut se résumer simplement à la création libre d’une proposition
originale et cohérente.
Pour sa troisième et dernière année en tant que directeur artistique du festival, Jean-Marc Bustamante, artisan
convaincu de cette évolution, a saisi pleinement la richesse de l’art d’aujourd’hui en amorçant une nouvelle approche
avec “In extremis” et “VERTIGES”, les deux premiers volets du triptyque. Associé aux commissaires d’exposition,
Pascal Pique et Mirjam Varadinis, et à la programmatrice des spectacles vivants, Isabelle Gaudefroy, il nous invite
maintenant à découvrir “Lignes Brisées / Broken Lines”, un projet agencé autour des notions d’ordre et de désordre,
à la fois harmonique et dissonant, à l’image de la scène artistique actuelle.
Bien que fondé sur la logique d’un projet de long terme, le Printemps de septembre emprunte son mode
de fonctionnement à celui du laboratoire, dont l’objet est de créer, à chaque nouvelle proposition, un prototype.
Cette flexibilité est cependant garantie par le développement et la stabilité d’une structure. C’est d’une part une équipe
qui s’étoffe progressivement et s’organise maintenant entre les bureaux de Paris et de Toulouse et, d’autre part,
un ensemble d’acteurs, institutions publiques, mécènes et partenaires dont le soutien est la première condition
d’existence du festival. Il faut également souligner ici l’importance des différents sites qui constituent le parcours
du festival et qui lui donnent sa couleur et son unité : parfois inattendus pour des artistes souvent habitués au
“white cube” du musée, ils sont, pour eux, à la fois une gageure et un émerveillement. Enfin, c’est aujourd’hui
une image affirmée auprès du public, de la presse et des acteurs internationaux de l’art contemporain.
Ce bref bilan des “actifs immatériels” permet de saisir ce qui constitue le patrimoine du festival,ce savoir-faire acquis
au fil des ans, point d'origine des “lignes brisées” de cette nouvelle programmation.
Marie-Thérèse Perrin
présidente de l’association du Printemps de septembre
directrice du festival
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Sommaire
Édition 2006 : “Lignes brisées / Broken Lines”
Par Jean-Marc Bustamante, directeur artistique, Isabelle Gaudefroy, programmatrice des Soirées Nomades,
Pascal Pique, Mirjam Varadinis, commissaires des expositions
page 7
Les expositions
page 11
Les Soirées Nomades
page 23
Les lumières dans la ville et les Nocturnes
Les actions pour les publics
page 29
Autour du Printemps de septembre
page 31
Informations pratiques
page 32
Géographie des sites
page 33
Les mécènes et partenaires
page 35
L’équipe
page 42
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“Lignes Brisées / Broken Lines”
Après “In Extremis” et “VERTIGES”, “Lignes Brisées / Broken Lines” s’inspire de la relation paradoxale
qu’entretiennent les notions d’ordre et de désordre. Dans la théorie du chaos, le motif de la ligne brisée correspond
à un instant étrange, mystérieux, où tout bascule, où tout échappe, aux représentations comme aux images connues,
aux prévisions comme aux conceptions linéaires du temps et de l’espace. En fait, le chaos est omniprésent, il est
stable et structuré mais selon d’autres logiques. Il intervient au moment où une ligne se brise, où un équilibre s’affole,
pour entrer en perturbation, pour laisser place à une infinité de fluctuations et à l’émergence d’univers inconnus.
Le projet de ce triptyque et de cette édition en particulier est d’expérimenter, de faire émerger tout le potentiel,
toute la dynamique de cet état paradoxal à partir d’œuvres qui misent sur le déplacement des valeurs et des frontières.
Les artistes et les œuvres sélectionnés partagent tous, sur différents registres, cette expérience si particulière
du bouleversement des repères. Ce moment d’instabilité et de désorientation peut avoir quelque chose d’effrayant
et de libérateur. Il peut aussi bien conduire à l’inconnu qu’ouvrir de nouvelles perspectives et engager à la découverte.
C’est pourquoi, sans restriction de formes ni de sens, la programmation réunit les propositions les plus diverses
pour couvrir un champ élargi allant de la perception et de l’émotion jusqu’au politique et au social.
Certaines s’inspirent très concrètement des avancées ou des incertitudes de notre temps, d’autres se situent
sur un plan plus esthétique ou abstrait, voire onirique et psychologique.
Ainsi, le parcours, à travers les huit lieux d’exposition et les quatre sites de spectacles, propose une succession
d’univers et de situations très variés : ici, la présentation se concentre sur des approches critiques et renvoie
aux troubles d’un monde en pleine mutation. Ailleurs elle glisse dans l’immatériel et la métaphysique. Les moments
de silence et de calme alternent — tant au plan du contenu qu’au plan formel — avec des moments plus bruyants
et foisonnants.
C’est à la jonction des lignes brisées, dans leurs articulations mêmes, que l’on pourra percevoir les nouvelles
fréquences de notre rapport au monde.
Jean-Marc Bustamante
Directeur artistique
Isabelle Gaudefroy
Programmatrice des Soirées Nomades
Pascal Pique
Commissaire des expositions
Mirjam Varadinis
Commissaire des expositions
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Edition 2006
La direction artistique
Jean-Marc Bustamante
directeur artistique
Depuis le début des années 1980, le travail de Jean-Marc Bustamante s’est progressivement affranchi
de la notion de médiums. En introduisant dans la peinture des procédés empruntés au photographique,
dans la photographie des modes de composition et des formats propres à la peinture ou encore en renversant
les problématiques de la sculpture par l’usage conjugué de la couleur et du relief, l’œuvre de Jean-Marc Bustamante
décline un vocabulaire formel complexe, riche des correspondances et des oppositions entre les matériaux.
Des expositions lui ont été consacrées dans de nombreuses institutions prestigieuses comme le musée
du Jeu de Paume ou le Centre national de la photographie à Paris, la Tate Gallery à Londres, la Kunsthalle de Berne,
le Stedelijk Van Abbemuseum de Eindhoven, la Deichtorhallen de Hambourg, le Museum of Art de Yokohama ou,
plus récemment, la Kunsthaus de Bregenz, le musée de Saint-Etienne ou lors de grandes expositions internationales
comme la Biennale de Venise (où il représentait la France en 2003) ou les Documenta 8, 9 et 10 à Kassel.
Jean-Marc Bustamante est représenté à Paris par la galerie Thaddaeus Ropac.
Isabelle Gaudefroy
responsable de la programmation des Soirées Nomades
Après des études de droit, d’histoire de l’art et d’allemand, Isabelle Gaudefroy se consacre à la production
de théâtre musical et d’opéra contemporain au théâtre des Amandiers à Nanterre.
A son arrivée à la Fondation Cartier pour l’art contemporain en mai 1999 pour s’occuper des Soirées Nomades,
elle met en place une programmation exigeante et éclectique, aussi bien dans le domaine de la danse, de la musique
et de la littérature que des arts plastiques. Elle innove en proposant, en alternance avec le programme habituel,
une politique de programmation de cycles thématiques : Food Lab (1999-2000), Cultures Physiques (2000) et
Odorama (2003), et tout récemment Nuits Noires, consacré à la culture afro-américaine. Depuis la création
du Printemps de septembre, elle assure la programmation des Soirées Nomades à Toulouse, et propose une sélection
variée et internationale dans les domaines de la musique, de la danse et de la performance.
Pascal Pique
commissaire des expositions
Pascal Pique est directeur pour l’art contemporain aux Abattoirs, musée d’art moderne et centre d’art
contemporain à Toulouse, Midi-Pyrénées. Il y dirige depuis 1998 la politique d’acquisition et d’exposition pour l'art
contemporain, avec notamment le commissariat d’Organic, Atelier van Lieshout/The good the bad & the ugly,
L’œuvre collective, Yayoï Kusama, Joël Hubaut, Vidéorium 01, Jean-Luc Moulène et, plus récemment, la collection
d’agnès b. et Wang Du. Il est aussi critique d’art et membre de l’AICA (Association internationale des critiques d’art).
Il a auparavant été chargé des expositions au Nouveau Musée/Institut d’art contemporain à Villeurbanne de 1993
à 1996, et au Consortium et à l’Atheneum à Dijon de 1989 à 1993.
Mirjam Varadinis
commissaire des expositions
Mirjam Varadinis est commissaire pour l’art contemporain au Kunsthaus de Zürich, en Suisse,
et coresponsable de la politique d’acquisition du musée depuis 2002. Elle y réalise de nombreuses expositions,
notamment la première grande exposition personnelle de Urs Fischer, PARKETT- 20 Years of Artists collaborations
(2004), Mark Handforth et Leftovers de Nedko Solakov (2005). Elle publie de nombreux catalogues et participe
à différents jurys pour l’art public. En 2005, elle crée la revue internet azple.com sur laquelle des artistes conçoivent
des œuvres d’art. En 1999, elle a travaillé au MoMA (Museum of Modern Art of New York). Auparavant elle a étudié
l’histoire de l’art à Zurich et suivi les cours de Umberto Eco à Bologne.
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Les expositions
Liste des artistes invités
Francis Alÿs
Art & Language
Olivier Blanckart
John Bock
Monica Bonvicini
Lonnie van Brummelen
Christoph Büchel
Mircea Cantor
Rodney Graham
Alex Hanimann
Runa Islam
Anish Kapoor
Peter Kogler
Erik van Lieshout
Sarah Lucas
Cathy de Monchaux
Laurent Montaron
Clément Rodzielski
Miguel Angel Rios
Julian Rosefeldt
Margaret Salmon
Joe Scanlan
Markus Schinwald
Dana Schutz
Nedko Solakov
Jules Spinatsch
Tatiana Trouvé
Jan Vercruysse
Gert Verhoeven
Lawrence Weiner
Andro Wekua
Cathy Wilkes
Les lieux d’exposition
Les Abattoirs
Rez-de-chaussée : Francis Alÿs, Art & Language,
Rodney Graham, Alex Hanimann, Runa Islam,
Miguel Angel Rios, Clément Rodzielski, Joe Scanlan,
Nedko Solakov, Tatiana Trouvé, Lawrence Weiner,
Cathy Wilkes
Salles basses: Anish Kapoor, Markus Schinwald,
Dana Schutz, Andro Wekua
Espace EDF-Bazacle
John Bock
Maison éclusière
Cathy de Monchaux
Hôtel Dieu
Salle des Colonnes : Julian Rosefeldt
Salle des Pèlerins : Jan Vercruysse
Chapelle : Gert Verhoeven
Château d’Eau
Olivier Blanckart
Fondation pour l’art contemporain Caisse
d’Epargne Midi-Pyrénées / Espace écureuil
Margaret Salmon
Les Jacobins
Monica Bonvicini, Christoph Büchel, Erik van Lieshout,
Sarah Lucas
Espace Croix-Baragnon
Lonnie van Brummelen, Laurent Montaron,
Jules Spinatsch
Dans l’espace urbain : bassin de la Garonne
Peter Kogler
TLT – télétoulouse
Mircea Cantor
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Les artistes
Francis Alÿs
Né en 1959 à Anvers, Belgique
Vit à Mexico, Mexique
Les Abattoirs
Francis Alÿs crée des œuvres immatérielles
qui sont autant d’interventions subtiles dans le quotidien
de la ville. Son “médium” de prédilection est la marche.
Inspiré par les pratiques artistiques des années 1960
(minimalisme, land art, déambulations de Richard Long),
Alÿs sillonne à pied les grandes villes du monde (Mexico,
sa ville d’adoption, mais aussi Paris, Copenhague,
São Paulo, Jérusalem, New York ou Londres)
pour dérouler le fil d’histoires imaginaires. Conçu comme
une chorégraphie en partie improvisée, le film Guards
(2005), présenté à l’auditorium des Abattoirs, met
en scène un bataillon de gardes de la reine, dispersé
dans la City de Londres. D’abord disséminés au hasard
des rues, les soldats se retrouvent peu à peu et reforment
leur carré avant de s’éparpiller à nouveau.
Allégorie du besoin humain de “reproduire la perfection
de la machine”, cette courte séquence illustre
le cycle alterné de l’ordre et de sa décomposition.
Alÿs y voit également l’image de la rumeur, fiction
qui s’enfle et se répand pour finir par envahir le réel.
Art & Language
Mel Ramsden/Michael Baldwin
Né en 1944 à Ilkeston, Royaume-Uni
Né en 1945 à Chipping Norton, Royaume-Uni
Vivent à Middleton Cheney, Royaume-Uni
Les Abattoirs
Pilier de l’art conceptuel dans son expression
la plus pure, le collectif anglais Art & Language — dont
la composition a varié à plusieurs reprises depuis
sa fondation en 1968 — conçoit la pratique artistique
avant tout comme une “conversation” avec le public.
Emblématique de cette approche est le célèbre Index
(1972), constitué de textes théoriques du groupe
présentés dans des classeurs et accompagnés
d’un index que le spectateur est convié à consulter
pour composer l’œuvre sous la forme d’une lecture
active. Depuis la fin des années 1970, Art & Language
a renoué avec une approche plastique de l’art et avec
la figuration sans que ses tableaux, sculptures et
installations se soient départis d’une haute exigence
critique. Transgressant l’ordre rigoureux au cœur de
leurs travaux passés, les œuvres les plus récentes
du tandem Mel Ramsden et Michael Baldwin, qu’ils
proposent pour l’une des salles des Abattoirs
de Toulouse, ont été conçues comme des scènes
de genre chaotiques, échappant à tout contrôle.
Olivier Blanckart
Né en 1959 à Bruxelles, Belgique
Vit à Paris, France
Château d’eau
Connu pour sa hargne et son nihilisme
néo-dadaïste, Olivier Blanckart a inauguré sa carrière
artistique dans la peau d’un SDF, squattant les
vernissages avec ses cartons et sa cabane en produits
d’emballage. C’est avec ces matériaux de récupération
qu’il a forgé ses Quasi-objets, simulacres bricolés
d’objets courants, fabriqués à temps perdu pour
un quasi-usage. Peu à peu ces constructions sont
devenues de véritables sculptures de carton et de scotch
et des compositions complexes à plusieurs personnages.
Dans la série des Remix, la scène reconstitue en trois
dimensions et à échelle réelle, une image emblématique
de la culture populaire ou médiatique. Il en émerge une
version grand-guignolesque du monde, représenté
sous des traits volontairement vulgaires et clownesques.
Ce parti-pris de la dérision et du dérisoire permet
à l’artiste de s’attaquer à des sujets d’actualité,
comme en témoigne Whore and the Beast (L’Effroi
de saint Virillard), installation eschatologique présentée
à la dernière FIAC dans le cadre de sa nomination au
prix Marcel-Duchamp, ou Algérie, femmes déviolées,
série de femmes algériennes au visage découvert.
Dans le cadre du Printemps de septembre,
Olivier Blanckart exposera au Château d’eau.
John Bock
Né en 1965 à Itzehoe, Allemagne
Vit en Allemagne
Espace EDF-Bazacle
John Bock puise son langage dans l’action.
Au début des années 1990, il commence par donner
des conférences sur des sujets d’art et d’économie.
Son discours dévie, à la manière dadaïste, vers l’absurde
et la confusion, mettant en doute l’autorité du langage
scientifique et la prétention de la pensée rationnelle
à s’accaparer la vérité. Accompagnées de diagrammes
et d’objets les plus divers, ses conférences sont
devenues de véritables performances. Leurs accessoires
et leurs décors, de plus en plus construits, se sont mués
en installations. Leur enregistrement a donné lieu
à des vidéos. Depuis 2003, le film occupe une place
croissante dans le travail de John Bock. L’artiste
se présente, seul ou avec des acteurs, dans des mises
en scène dont la fantaisie débridée va jusqu’au
burlesque. Il y développe ce qu’Harald Zeeman,
qui l’avait présenté à la Biennale de Venise de 1999,
appelait une “mythologie personnelle”. Dans le cadre
du Printemps de septembre, John Bock exposera
à l’espace EDF-Bazacle.
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Monica Bonvicini
Née en 1965 à Venise, Italie
Vit entre Los Angeles, USA et Berlin, Allemagne
Les Jacobins
Artiste féministe et radicale, Monica Bonvicini
prend pour cible l’architecture et le discours moderniste
comme expression de la domination masculine.
Pour elle, le mur représente la prison dans laquelle
l’architecte machiste enferme la femme. L’artiste
se fait connaître en 1995 par son film Wallfucking
où une femme nue se masturbe contre un mur,
littéralement utilisé comme objet phallique. En 1997,
Housewife Swinging montre la même femme nue,
coiffée d’une maquette de pavillon qu’elle tape contre
le mur. Poursuivant sa réflexion sur la nature sexuée
et sexuelle de l’architecture, Monica Bonvicini réalise,
depuis la fin des années 1990, des installations à base
de chaînes et de tubes d’acier galvanisé qui font
référence à l’univers sado-masochiste. Tout en
s’inspirant de la sculpture minimaliste, elle reprend
à son compte les mouvements contestataires des années
1960 et 1970 et leur critique du cube muséal qui
fétichise l’art. Pour les Jacobins, elle adaptera sa pièce
de 2001, Stonewall, qui crée un espace clos de fer
et de verre.
Lonnie van Brummelen
Née en 1969 à Soest, Pays-Bas
Vit à Amsterdam, Pays-Bas
Espace Croix-Baragnon
Prix de Rome 2005, l’artiste néerlandaise Lonnie
van Brummelen ancre son travail dans une réflexion
sur la notion de frontière : frontières physiques des
Etats et frontière immatérielle de l’art. Alliant rigueur
conceptuelle et beauté formelle, son œuvre se développe
à travers des films de type documentaire. Grossraum
(2005) est un “triptyque” cinématographique traitant
de trois points de passage sensibles aux marges de
l’Union européenne : Hrebenne, un poste-frontière entre
l’Ukraine et la Pologne, l’enclave espagnole de Ceuta
au Maroc, la zone verte qui sépare Chypre en deux.
En portant notre regard sur les démarcations du “grand
espace” (Grossraum) géopolitique de l’Europe unie,
van Brummelen dévoile le paradoxe d’une zone de liberté
dont l’épanouissement s’appuie sur le durcissement
de ses clôtures externes. À l’inverse, l’autonomie de
l’artiste, manifestée ici par le point de vue éloigné et
en hauteur de la caméra, apparaît selon elle comme
une “stratégie” possible de transgression. Cette œuvre
sera montrée à l’Espace Croix-Baragnon.
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Christoph Büchel
Né en 1966 à Bâle, Suisse
Vit à Bâle
Les Jacobins
Christoph Büchel est un des représentants
majeurs d’un nouveau courant d’art politique et subversif
qui s’est développé depuis quelques années en Suisse.
Son travail, qui a figuré notamment dans l’exposition
Dyonisiac au centre Georges-Pompidou, prend le plus
souvent la forme de reconstitutions d’intérieurs
chaotiques. Appartements conçus comme des bunkers
de survie, boutique offrant tout l’équipement de première
nécessité aux sans-abri, ou vestiges d’un concert
de rock donné dans une chambre froide, ces décors
hyperréalistes évoquent la menace d’une apocalypse
imminente. La guerre et le pouvoir corrupteur de l’argent
sont deux des cibles favorites de l’artiste qui n’hésite pas
à faire preuve lui-même d’une certaine violence dans
son rapport au spectateur. Empreintes de théâtralité,
les œuvres/situations de Büchel sont, en effet, conçues
pour être éprouvées plutôt que contemplées.
Dans le cadre de ce festival, Büchel présentera
aux Jacobins une sculpture inédite sur le thème
de l’ordre et du désordre, en rapport avec l’actualité
des événements en Irak.
Mircea Cantor
Né en 1977 à Oradea, Roumanie
Vit à Nantes, France
TLT-télétoulouse
Après avoir quitté la Roumanie, Mircea Cantor
a parcouru l’Europe en auto-stop avant de s’installer
en France en 1999. Son film Double Heads Matches
qui, décrit la production d’allumettes à double tête
dans une entreprise roumaine, est présenté à la Biennale
de Venise en 2003. Le film n’est qu’un des aspects
de ce projet qui comprend également des flyers ou
des boîtes d’allumettes destinés à être distribués aux
passants. Mircea Cantor s’inscrit dans une démarche
“relationnelle” et se considère comme un artiste engagé.
Guidé par une observation aiguë des relations sociales
telles qu’elles s’incarnent, en particulier, dans
la physionomie des villes, il intervient à la marge, sur
le mode du détournement. A travers ses films et
ses vidéos, mais aussi ses photographies, ses objets
et une abondante œuvre graphique et éditoriale, l’artiste
opère des changements constants de points de vue
qui mettent en relief une réalité multiple et mouvante.
Son approche, autant poétique que politique, s’inscrit
dans une forme de nomadisme où, selon lui, tout ce qu’il
fait “concerne de près ou de loin le déplacement mental,
virtuel ou psychique”. Pour le Printemps de septembre,
Mircea Cantor produira une œuvre qui sera diffusée
sur TLT-télétoulouse.
Rodney Graham
Né en 1949 à Vancouver, Canada
Vit à Vancouver
Les Abattoirs
Artiste reconnu pour sa rigueur et son originalité,
Rodney Graham appartient au groupe de Vancouver
(Jeff Wall, Ian Wallace, Ken Lum…) qui développe, depuis
les années 1970, un art conceptuel centré sur l’image
et soutenu par une importante réflexion théorique.
Rodney Graham a pratiqué tous les médias, depuis
la musique qu’il compose lui-même, jusqu’au film,
la vidéo, la photographie et la littérature. Il s’est fait
connaître par ses “annexions” d’œuvres créées
par d’autres, dont il pousse les composantes logiques
jusqu’à l’absurde. Ses expériences sur la perception
et l’optique l’ont conduit à construire une camera
obscura sans miroir réflexe et à produire une série
de photographies d’arbres à l’envers. Ses vidéos
et ses films utilisent le mécanisme de la répétition
et de la boucle qui subvertissent les notions de temps
et de narration et rappellent les mécanismes de
l’inconscient. Elles mettent souvent l’artiste au centre
du dispositif dans des sortes de fables qui oscillent entre
le conte moral et la comédie burlesque. Dans le cadre
du Printemps de septembre, Rodney Graham investira
une des salles du rez-de-chaussée des Abattoirs.
Alex Hanimann
Né en 1955 à Mörschwill, Suisse
Vit à Saint-Gallen, Suisse
Les Abattoirs
Dans ses dessins, ses vidéos,
ses photographies, ses jeux de textes et ses
installations, Alex Hanimann fait de l’art un terrain
d’expérience. Ses recherches sur les questions
de perception et de classification le conduisent
à s’intéresser au rapport nature-culture tel qu’il s’illustre,
notamment, dans la relation symptomatique qui s’établit
entre l’homme et l’animal. “Observer les oiseaux est
un acte introspectif”, dit-il à propos de son installation
Birdwatching. Créée pour le musée d’art moderne
et contemporain de Genève, cette double cage à oiseaux
aux murs bicolores sera reconstruite dans la grande halle
des Abattoirs. Une cinquantaine de canaris multicolores
y évoluent, d’un fond coloré à l’autre, comme
une peinture vivante. Entre les deux parties, un poste
d’observation, étroit et grillagé, permet au visiteur,
encagé, de se livrer à ses analyses, scientifiques
ou esthétiques, et de se laisser émouvoir par un
spectacle où la nature entre autant que l’artifice
et où l’art agit littéralement comme un piège à regard.
Runa Islam
Née en 1970 à Dhaka, Bangladesh
Vit à Londres, Royaume-Uni
Les Abattoirs
Runa Islam fait partie de cette jeune génération
d’artistes qui reprend à son compte l’approche
déconstructiviste du cinéma d’auteur pratiqué
par ses aînés, tout en lui insufflant de la puissance
émotionnelle. Attentive à la perception du spectateur,
elle joue de ses sensations et de ses attentes sans lui
cacher le procédé. Son travail s’articule à la limite entre
l’analytique et l’affectif et sa poésie se nourrit de leur
relation paradoxale. La dernière Biennale de Venise
a révélé sa vidéo Be The First To See What You See
As you See It (Sois le premier à voir ce que tu vois
comme tu le vois). Le film, qui sera présenté aux
Abattoirs, explore le moment où la conscience envisage
la transgression et le passage à l’acte. Les ruptures
de tempo et de fond coloré, l’inexpressivité du visage,
la confusion des lieux entre show room et salon de thé,
la sonorité cristalline, les gestes ralentis, une certaine
idéalisation formelle, tout concourt à nous plonger dans
un temps suspendu entre le rêve et la réalité : le temps
de l’écart.
Anish Kapoor
Né en 1954 à Bombay, Inde
Vit au Royaume-Uni
Les Abattoirs
Artiste internationalement reconnu, Anish Kapoor
a représenté la Grande-Bretagne à Venise en 1990
et reçu le Turner Prize en 1991. À la fois peintre
et sculpteur, il utilise les capacités illusionnistes
de la couleur pour donner de la sensualité et
de l’ambiguïté à ses sculptures rigoureusement
géométriques. Il travaille la matière, la lumière et l’espace
en exploitant les oppositions vide-plein, mâle-femelle,
concave-convexe, intérieur-extérieur, matériel-immatériel,
visible-invisible… Cette ambivalence calculée confère
à ses œuvres, de plus en plus monumentales avec
le temps, une qualité de mystère et d’infini.
My Red Homeland incarne à la fois une nouveauté
et un aboutissement dans le travail de l’artiste.
Présentée dans la salle Picasso aux Abattoirs,
une machine actionne un bras métallique horizontal
qui brasse 25 tonnes de vaseline rouge au rythme
d’un tour par heure. Livrée à sa solitude mécanique,
la sculpture se fait et se défait, laissant le spectateur
dans un face à face inquiétant avec la matière en
mouvement. L’artiste s’est absenté de l’œuvre.
Mais l’autonomie de cette gigantesque machine
à peindre renvoie à la fonction spirituelle qu’Anish Kapoor
attribue à l’art et que, renouant avec ses origines,
il relie “à un très ancien aspect de la philosophie indienne
qui parle d’objets autocréés, d’objets qui se manifestent
d’eux-mêmes”.
15
Peter Kogler
Né en 1959 à Innsbruck, Autriche
Vit à Vienne, Autriche
Bassin de la Garonne
Depuis le début des années 1990, Peter Kogler
déploie ses motifs modulaires et en forme de rhizomes
sur des ensembles architecturaux qui vont de la tente
à un bâtiment, à l’extérieur comme à l’intérieur,
sous forme de peinture, de papiers sérigraphiés ou
de projections. Fourmis, tuyaux ou cerveaux font partie
de son vocabulaire de base. Produits par des
ordinateurs, ils s’entrelacent et se répètent à l’infini
à l’image d’un réseau organique ou électronique.
Poussant à son paroxysme le “all over” de Pollock,
Peter Kogler est à la fois l’héritier du baroque autrichien
des palais couverts de fresques, mais aussi
du minimalisme et du pop art. Entre illusionnisme
ornemental et sérialité moderniste, il construit une vision
du monde à la structure labyrinthique inquiétante.
Dans le cadre du Printemps de septembre, Peter Kogler
interviendra dans l’espace urbain, plus précisément
autour du “bassin de la Garonne”.
Erik van Lieshout
Né en 1968 à Deurne, Pays-Bas
Vit à Rotterdam, Pays-Bas
Les Jacobins
Considéré comme une des figures les plus
talentueuses de la scène néerlandaise contemporaine,
Erik van Lieshout a représenté son pays à la Biennale
de Venise en 2003. Enfant terrible d’une société
longtemps donnée en exemple pour sa tolérance,
van Lieshout s’attaque avec un humour féroce
au conformisme bien-pensant. S’inspirant de la culture
de la rue et du contexte multiracial de Rotterdam, l’artiste
crée une œuvre puissante, nourrie d’une énergie brute,
qui n’hésite pas à intégrer la pornographie et la violence,
mais aussi la satire. D’un réalisme à la fois incisif
et grossier, ses dessins, peintures et installations vidéo
explorent les franges marginales de la société, non pas
dans une volonté d’exotisme mais pour renvoyer
le spectateur à ses propres tabous, qu’ils soient raciaux,
sexuels ou autres. Pour le Printemps de septembre,
van Lieshout, dont le travail fera l’objet d’une importante
exposition monographique au musée Boijmans
van Beuningen (Rotterdam) en 2007, a répondu
à une commande spécifique du CNAP pour le réfectoire
des Jacobins.
16
Sarah Lucas
Née en 1962 à Londres, Royaume-Uni
Vit à Londres
Les Jacobins
Enfant terrible de la jeune scène anglaise,
cette génération des Young British Artists (YBA) qui
a défrayé la chronique des années 1990, Sarah Lucas
se présente comme une artiste féministe, provocante
et radicale. Ses premiers collages dénoncent le sexisme
de la presse à sensation. Dans la série des autoportraits
photographiques, de 1990 à 1998, elle se met en scène
dans des attitudes anti-féminines de défi qui interpellent
directement le spectateur. Faites à partir d’objets
courants (matelas, mobilier, vêtements, néons,
nourriture, cigarettes…), ses installations forment,
avec une grande économie de moyens, des natures
mortes allégoriques à forte connotation sexuelle.
Sorte d’alter ego de l’artiste, Bunny est une sculpture
anthropomorphe attachée à une chaise dans des
postures d’abandon, comme une version molle
et ambiguë de la poupée de Bellmer. Sarah Lucas utilise
son corps, réel ou métaphorique, comme lieu de rupture
et de subversion. Elle présentera un ensemble d’œuvres
récentes dans le réfectoire des Jacobins, le Printemps
de septembre lui offrant ainsi une des premières
occasions de montrer des œuvres importantes
en France.
Cathy De Monchaux
Née en 1960 à Londres, Royaume-Uni
Vit à Londres
Maison éclusière
Depuis les objets intimistes aux connotations
ouvertement sexuelles des années 1980 jusqu’aux
installations plus monumentales qui lui ont valu
le Turner Prize en 1998, les sculptures de Cathy
de Monchaux conservent cet air d’étrange familiarité
qui les rend à la fois attirantes et inquiétantes. Composés
de matériaux divers, du velours à l’acier, du ruban aux
boulons, ses objets tissent des liens ambigus entre
le doux et le dur. Des turgescences satinées et des motifs
de dentelles intimes sont gainés, vissés, hérissés
de pointes dorées, comme l’expression d’un érotisme
victorien dans un drame gothique. En lui offrant d’investir
la Maison éclusière, le Printemps de septembre
lui permet de présenter un travail entièrement nouveau
que l’artiste envisage comme “un chaos somptueux
et informe, une effervescence visuelle”.
Laurent Montaron
Né en 1972 à Verneuil-sur-Avre, France
Vit à Paris, France
Espace Croix-Baragnon
Attentif aux procédés narratifs du cinéma
et aux mécanismes du rêve, Laurent Montaron joue
des attentes conscientes et inconscientes du spectateur
pour l’entraîner dans une atmosphère énigmatique.
Le récit s’enraye et le suspense demeure, entretenu
par la répétition et la boucle. Que ce soit dans ses
installations photographiques, ses détournements
d’objets, ses films ou ses pièces sonores, l’artiste
s’emploie à brouiller les repères sensoriels et mentaux
pour susciter le doute et laisser le spectateur au bord
d’une fiction. Son film, Rounded With a Sleep, suit
un groupe d’adolescents qui se livre à la pratique
hallucinogène de l’étouffement (jeu du foulard) dans
une lande isolée et fleurie. Rythmée par le souffle du vent
et des respirations, la succession d’images traduit
le balancement initiatique entre la vie et la mort.
Pour le Printemps de septembre, Laurent Montaron
produira une installation sonore centrée sur
l’enregistrement d’un orchestre qui tente d’accorder
ses différents instruments sur le “la” fluctuant
d’un téléphone. Cette œuvre sera présentée
à l’espace Croix-Baragnon.
Miguel Angel Rios
Né en 1953 à Catamarca, Argentine
Vit à New York, USA
Les Abattoirs
La récente incursion de Miguel Angel Rios dans
la vidéo avec A morir – ’til Death l’a fait connaître
sur le plan international. Originaire d’Argentine, l’artiste
a développé une œuvre inspirée par la culture indienne
et la géographie historique de l’Amérique du Sud.
Pour cette vidéo présentée aux Abattoirs, il s’est inspiré
d’un jeu de toupies pratiqué dans le village de Tepoztlan,
au Mexique. Il a dessiné et fait réaliser des toupies
de tailles et de formes variées, légèrement
anthropomorphes. Trente joueurs issus de ce village
lancent leurs toupies sur une surface marquée de lignes.
Filmée sous des angles différents, la scène est projetée
sur trois écrans synchronisés qui entourent le spectateur.
Celui-ci est immédiatement plongé dans la dynamique
du mouvement et la brutalité des chocs et des chutes
dont le son amplifie la dramaturgie. L’harmonie de cette
chorégraphie du hasard n’occulte pas sa violence.
Les toupies virevoltent dans le ballet impitoyable
d’un destin aveugle.
Clément Rodzielski
Né en 1979 à Albi, France
Vit à Paris, France
Les Abattoirs
Récemment diplômé de l’école des beaux-arts
de Paris, Clément Rodzielski aborde la sculpture
et la peinture par l’agencement d’écrans peints,
de doubles fonds, de surfaces découpées et de plans
inclinés conçus comme des lieux de séparation
ou d’obstruction. Les mirages, les nébuleuses colorées
qui se dessinent envisagent le lieu même de leur
disparition. Le formalisme élégant et délicat de ses
installations est contredit par une impression
d’inachèvement et une sobriété à la limite de
l’effacement. Habitées par le passage d’objets et
d’images, sculptures et peintures se rétractent, révèlent
un écart de temps et anticipent parfois sur les conditions
de leur prise de vue photographique. Les pièces
se répondent l’une à l’autre, dans un jeu d’échelle
et de mise en espace où “chacune pourrait être le rêve
de l’autre”. Dans le cadre du Printemps de septembre,
Clément Rodzielski investira une salle
du rez-de-chaussée des Abattoirs.
Julian Rosefeldt
Né en 1965 à Munich, Allemagne
Vit à Berlin, Allemagne
Hôtel Dieu
Les films de Julian Rosefeldt sont conçus
comme des typologies de clichés médiatiques par
lesquels l’artiste cherche à opérer une critique de notre
monde d’images. Avec asylum (2004), présenté
dans la Salle des Colonnes de l’Hôtel Dieu, Rosefeldt
se penche sur la vision commune des demandeurs
d’asile. Habituellement traitée sur un mode misérabiliste,
la condition des immigrés est ici présentée de façon
théâtrale. Dans un ensemble de tableaux à l’artificialité
appuyée, Rosefeldt croise les figures stéréotypées
du travailleur étranger avec le kitsch de l’imagerie
exotique. Tel Sisyphe, les personnages sont montrés
accomplissant des tâches absurdes et sans fin dans
des décors improbables. L’esthétique très picturale
du film, son rythme lent et son atmosphère feutrée
contribuent à donner un aspect rituel à leurs actions.
Par ces effets de décalage, ce film de fiction parvient
mieux que tout documentaire à donner une visibilité
à l’étranger et à nous le rendre selon lui
“émotionnellement proche”.
17
Margaret Salmon
Née en 1975 à New York, USA
Vit à Harrogate, Royaume-Uni
Espace écureuil
Margaret Salmon est la première lauréate
du nouveau prix MaxMara, une récompense attribuée
en association avec la Whitechapel Art Gallery
de Londres et destinée aux jeunes artistes femmes
travaillant en Grande-Bretagne. Saluée notamment
par Gillian Wearing, l’œuvre de cette cinéaste d’origine
américaine se nourrit de références à la grande tradition
réaliste du septième art, qu’il s’agisse du documentaire
de propagande de la Farm Security Administration
aux États-Unis, du néoréalisme italien, ou du cinéma
vérité français. À la manière des pionniers du film
d’artiste, Salmon travaille seule, tournant en 16 mm
ou en super 8. Ses sujets sont tirés du quotidien :
personnages de condition modeste, souvent
des proches, dont elle montre les vies à la fois ordinaires
et dramatiques. Particulièrement sensible aux
interactions entre la bande-son et l’image, Salmon
en tire des effets troublants qui augmentent la sobriété
documentaire de ses films d’une dimension lyrique.
Son travail sera présenté à l’Espace écureuil.
Joe Scanlan
Né en 1961 à Stoutsville, USA
Vit à Brooklyn, USA
Les Abattoirs
“Les Américains adorent la destruction”,
assure Joe Scanlan. Artiste iconoclaste, Scanlan
s’emploie lui-même depuis le milieu des années 1980
à détruire le tabou séparant l’art du commerce
en intégrant à son travail l’idée de consommation.
Dans un renversement du readymade duchampien,
il s’est ainsi fait connaître par la production d’objets
pratiques qui, bien que construits laborieusement
de façon artisanale, miment les réalisations du design
industriel. Dans ses installations les plus récentes,
conçues dans le sillage des attaques du 11 septembre,
Scanlan détourne une autre notion fondatrice de l’art
contemporain, l’entropie. De ce concept au cœur
de l’œuvre hermétique de Robert Smithson, Scanlan
fait une valeur marchande. Synonyme pour Smithson
de la déperdition d’énergie nécessaire à toute création,
l’entropie est ici assimilée au mouvement cyclique
et cynique du capitalisme qui se nourrit de catastrophes.
Ces derniers travaux seront présentés dans l’une
des salles du rez-de-chaussée des Abattoirs.
18
Markus Schinwald
Né en 1973 à Salzburg, Autriche
Vit à Vienne, Autriche
Les Abattoirs
S’inspirant de la mythologie, des théories
psychanalytiques et de l’histoire des civilisations,
Markus Schinwald replace la métamorphose au cœur
de la création artistique. De son passage par la mode,
l’artiste a notamment conservé une préoccupation
pour la manière dont le corps est modelé par l’esprit,
les pulsions et l’imaginaire. Son refus du naturalisme
s’exprime ainsi dans la conception de prothèses
et de vêtements qui contraignent le mouvement.
Revêtus par les interprètes de ses vidéos et de ses
chorégraphies, ces objets sont également exposés
dans des installations et présentés comme des fétiches.
Subversive, l’œuvre de Schinwald est d’autant plus
troublante que “l’inquiétante étrangeté” s’y confond
avec la normalité comme le démontrent ses
photographies de contorsionnistes mis en scène
dans des situations très ordinaires. Pour le Printemps
de septembre, l’artiste présentera aux Abattoirs
une vidéo ainsi qu’une série inédite de photographies,
réalisée dans le cadre d’une commande de la Maison
européenne de la photographie (Paris).
Dana Schutz
Née en 1976 à Livonia, USA
Vit à New York, USA
Les Abattoirs
Dana Schutz a plongé dans la peinture à 14 ans
et ne l’a plus quittée. Depuis, elle manie la couleur vive
et la matière pâteuse avec délectation et fait une carrière
météorique. Ses autofictions délirantes mettent en scène
de jeunes adolescentes qui lui ressemblent.
Elles se mangent et se reconstituent elles-mêmes
dans une nature idyllique où “Franck” est le dernier
homme sur terre et les adultes sont des zombies ou
des cadavres. A la fois monstrueux et jubilatoire,
son travail renvoie à une multiplicité de références,
de Jérôme Bosh à Philip Guston. Sa palette fauve
et sa touche expressionniste rendent hommage à
Van Gogh, son premier souvenir de peinture.
Fascinée par Le radeau de la Méduse de Géricault,
Dana Schutz transgresse les tabous de la chair
et présente un monde apocalyptique peuplé de
cannibales. Ses portraits mêmes oscillent entre viande
et visage, comme s’ils se remodelaient en permanence
une nouvelle identité. Dans le cadre du Printemps
de septembre, Dana Schutz investira une des salles
des Abattoirs.
Nedko Solakov
Né en 1957 à Cherven Briag, Bulgarie
Vit à Sophia, Bulgarie
Les Abattoirs
Après une formation de peintre en Bulgarie
communiste, Nedko Solakov s’est tourné vers un art
conceptuel inspiré de son histoire et de sa fantaisie.
Au moment de la chute du mur de Berlin, en 1989,
il réalise Top Secret, un classeur qui réunit
des fiches autobiographiques, écrites et dessinées,
où il avoue ses années de collaboration avec la police.
Icône de l’époque de transition, l’œuvre ouvre la voie
à une révision critique du passé. L’année suivante,
Encyclopedia Utopia regroupe des feuilles de dessins
et de collages légendés de textes humoristiques et
narratifs qui soulignent l’absurdité de tout système
de pensée et de représentation. Devenu un artiste
international, Nedko Solakov soumet l’art et son contexte
institutionnel à des interventions satiriques qui adoptent
les formes les plus variées, de la performance
à la peinture académique, du parasitage à
l’envahissement. Il couvre les recoins les plus inattendus
de ses petits commentaires drolatiques, forçant
le visiteur à une véritable chasse au trésor.
Pour les Abattoirs, Nedko Solakov interviendra
sur les murs des toilettes.
Jules Spinatsch
Né en 1964 à Davos, Suisse
Vit à Zurich, Suisse
Espace Croix-Baragnon
Retournant la logique des instances
de surveillance et de contrôle sur elles-mêmes,
Jules Spinatsch expose les forces qui ordonnent
notre réalité. Le photographe et vidéaste s’est fait
connaître par la série et le livre Temporary Discomfort
(200-2005), distingués par de nombreuses récompenses
dont le Prix du livre en Arles. Réalisée lors de sommets
des grandes puissances internationales (G8, Forums
économiques mondiaux), cette œuvre rompt avec
le modèle du photojournalisme. Spinatsch, en effet,
ne documente pas l’événement mais le contexte
dans lequel celui-ci surgit, privilégiant l’ouverture
du champ de vision et le regard panoramique.
Ce procédé est renouvelé dans Heisenbergs Abseits
(2006) où l’action d’un match de football est rapportée
sans que jamais apparaisse le ballon.
La critique politique s’accompagne ainsi d’une remise
en question des médias d’information. Après le MoMA
et le Kunsthaus de Zurich, Spinatsch participe
au Printemps de septembre avec une commande
du CNAP qui sera présentée à l’espace Croix-Baragnon.
Tatiana Trouvé
Née en 1968 à Cozensa, Italie
Vit à Paris, France
Les Abattoirs
Depuis 1997, Tatiana Trouvé produit un ensemble
évolutif intitulé le Bureau d’Activités Implicites (BAI).
Celui-ci est aujourd’hui composé d’une douzaine
de Modules. Chacun d’entre eux est consacré
à une partie du travail social, intellectuel et imaginaire
de l’artiste (Module administratif, Module à
réminiscences, Module des Titres, Archives, etc.)
et leur ensemble forme une carapace où se cristallisent
sa vie, ses réflexions et ses désirs. Le BAI fonctionne
comme une sorte de laboratoire et sert de matrice
à l’ensemble des projets de Tatiana Trouvé.
Parmi ceux-ci, les Polders, qui comme des avancées
de terre sur les eaux, occupent des espaces physiques
et les parasitent pour y déployer des combinaisons
avant tout mentales. De petite taille, d’échelle 1/2,
ces architectures naines offrent en effet la possibilité
à l’artiste de matérialiser dans l’espace, par des rapports
d’échelle, des raccourcis et des assemblages
hétérogènes, des opérations effectuées par la mémoire
ou par l’inconscient. Dans le cadre du Printemps
de septembre, Tatiana Trouvé présentera un Polder
qui occupera l’une des salles des Abattoirs et qui mêlera,
au sein d’un même espace, la mémoire d’un lieu,
celle des idées et pensées produites par l’artiste
dans ce lieu même.
Jan Vercruysse
Né en 1948 à Ostende, Belgique
Vit en Belgique
Hôtel Dieu
Jan Vercruysse a gardé de son passage par
l’écriture le goût de la citation et des jeux de langage.
Son œuvre s’ordonne autour de longues séries :
Tombeaux, Chambres, Atopies, Places... Ces ensembles
sculpturaux à la construction rigoureuse et à l’élégance
raffinée renvoient à une géométrie de la pensée qui prend
sa source dans l’histoire des codes culturels et
esthétiques. “Les œuvres de Jan Vercruysse sont
comme un décor composé d’éléments rhétoriques
empruntés à l’art lui-même, au théâtre et à l’architecture”
dit à son propos l’historienne d’art Marianne Brouwer.
Pour le Printemps de septembre, Jan Vercruysse
présentera, dans la Salle des Pèlerins de l’Hôtel Dieu,
une nouvelle configuration de la série Places où il utilise
le langage des cartes à jouer pour approfondir
les notions d’absence et de présence, de perte et
de mémoire et, plus fondamentalement, le concept
philosophique de place (lieu). Les plaques de tôle,
perforées de motifs de cartes à jouer, sont posées au sol
comme des pierres tombales. Au lieu d’inscriptions
commémoratives, elles décrivent une main de poker
ou un texte transcrit dans le langage des cartes.
19
Gert Verhoeven
Né en 1964 à Louvain, Belgique
Vit à Bruxelles, Belgique
Hôtel Dieu
L’informe est au centre des préoccupations
artistiques de Gert Verhoeven. N’hésitant pas à donner
un caractère infantile, voire régressif à ses œuvres,
Verhoeven pratique l’obscénité comme une arme
pour libérer une énergie simultanément créatrice et
destructrice. L’objet de ses attaques est le monde
de l’art comme système et l’histoire de l’art vue comme
une histoire de famille incestueuse. Se plaisant à citer
cette phrase de son compatriote Marcel Broodthaers,
“Magritte est un père qui mange ses enfants”, Verhoeven
rejette, en effet, les figures structurantes et castratrices
de la loi et de l’autorité. Ses dessins, sculptures et vidéos
mettent en jeu l’organique, le végétal, le corporel, tout
ce qui est pour lui “non formé, non organisé,
non stratifié”. Le grotesque n’est pas absent
de ses travaux, mais un grotesque traversé par
une approche conceptuelle qui s’interroge aussi
sur la matière première des idées. Dans le cadre
du Printemps de septembre, Gert Verhoeven est invité
à investir la chapelle de l’Hôtel Dieu.
Lawrence Weiner
Né en 1942 à New York, USA
Vit entre New York et Amsterdam, Pays-Bas
Les Abattoirs
Lawrence Weiner est une figure historique
de la génération de l’art conceptuel. Depuis la fin
des années 1960, l’artiste américain se sert du langage
comme matière première de ses sculptures. Le principe
de son œuvre est résumé par cette formule célèbre
de 1969 : “1. L’artiste peut construire la pièce.
2. La pièce peut être fabriquée. 3. La pièce n’a pas
besoin d’être réalisée. Chacune de ces éventualités
se valant et étant conforme à l’intention de l’artiste,
le choix dépend de la décision du destinataire lors
de la réception”. Ses pièces se présentent sous la forme
de statements, ou d’énoncés, écrits sur le mur en lettres
géantes. Décrivant de façon impersonnelle des actions
simples ou bien des matériaux, ces morceaux de phrase
engagent le spectateur dans une nouvelle relation
à l’œuvre qu’il ne s’agit plus de voir mais de concevoir.
En même temps, la typographie et la mise en espace
des groupes de mots composent une véritable partition
visuelle alternant lignes droites et brisées. Son travail
sera présenté aux Abattoirs.
20
Andro Wekua
Né en 1977 à Sochumi, Géorgie
Vit à Zurich, Suisse
Les Abattoirs
Croisant fiction et autobiographie, Andro Wekua
compose un univers énigmatique, empreint d’une
violence diffuse. Ses installations, qui mêlent tableaux,
sculptures, photographies de famille, images et objets
trouvés, tissent des récits oniriques au travers desquels
l’artiste fait ressurgir le monde trouble d’une enfance
marquée par la mort. Hanté par son expérience de
la guerre civile dans son pays natal, la Géorgie, Wekua
traque le souvenir d’une scène primitive de destruction
qui sans cesse paraît se dérober à la représentation.
L’œuvre, souvent organisée autour de mannequins
figurant de jeunes garçons et filles, n’est pas sans
évoquer des rites magiques d’exorcisme. Aveuglés
par des éclaboussures de peinture, et placés face
à l’horizon bouché de tableaux aux tons obscurs,
ces personnages de cire et de céramique — doubles
inquiétants de l’auteur — manifestent la perte brutale
de l’innocence comme une souillure du regard.
Il proposera une nouvelle œuvre pour l’une des grandes
salles basses des Abattoirs.
Cathy Wilkes
Née en 1966 à Belfast, Irlande
Vit à Glasgow, Écosse
Les Abattoirs
Figure de proue de la jeune scène artistique
de Glasgow, Cathy Wilkes a vu son travail consacré lors
de la dernière Biennale de Venise. Agençant des toiles
et des sculptures personnelles avec des objets trouvés,
des détritus et des accessoires humbles et familiers
éparpillés dans l’espace, les installations de l’artiste
présentent un univers quotidien écartelé par le désordre.
Souvent remarquée pour son indépendance à l’égard
de l’establishment de l’art contemporain, Wilkes
revendique non sans humour la modestie de son propos :
“Mes œuvres”, dit-elle, “sont le fruit de pensées très
simples que je fais belles pour qu’elles puissent affronter
le monde de l’art.” Inspiré fortement par sa condition
de femme, son travail esquive cependant les
simplifications d’une rhétorique féministe militante.
Tour à tour tendres et agressives, délicates et grossières,
les œuvres de Wilkes expriment l’identité féminine
comme un tissu d’ambiguïtés. Dans le cadre
du Printemps de septembre, Cathy Wilkes investira
une des salles des Abattoirs.
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17:40
Page 2
Les expositions
Francis Alÿs — Guards, 2005.
Projection vidéo DVD.
Commande et production de Artangel. Avec le soutien de Bloomberg
et du Outset Contemporary Art Fund.
Crédit photo: Thierry Bal.
Art & Language — Index XVIII, 2002.
Impression laser et encre sur papier contrecollé sur carton,
hauteur : 202,2 cm, largeur : 510,2 cm.
Courtesy galerie Lisson, Londres.
Lonnie van Brummelen — Grossraum, 2005.
Projection film 35 mm sur trois écrans.
Crédit photo: Lonnie van Brummelen.
Runa Islam — Be The First To See What You See As You See It, 2004.
Installation vidéo 16 mm, durée : 7’30’’.
Courtesy Jay Jopling/White Cube, Londres.
Crédit photo : Runa Islam.
Anish Kapoor — My Red Homeland, 2003.
Cire, peinture, métal et moteur, diamètre : 12 m.
Vue de l’exposition à la Kunsthaus Bregenz.
Courtesy galerie Lisson, Londres ; galerie Barbara Gladstone, New York ;
Kunshaus Bregenz.
Crédit photo : Nic Tenwiggenhorn.
Peter Kogler — Toulouse Project, 2006.
Maquette préparatoire.
Crédit photo : DR.
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Miguel Angel Rios — A morir – ‘til Death, 2003.
Projection vidéo DVD sur trois écrans.
Courtesy galerie Marco Noire, Turin.
Dana Schutz — The autopsy of Michael Jackson, 2005.
Huile sur toile, hauteur : 152, 5 cm, largeur : 274, 5 cm.
Courtesy galerie Zach Feuer, New-York, collection privée.
Julian Rosefeldt — asylum, 2001.
Installation vidéo sur 9 écrans, film 16 mm transféré sur DVD, durée : 52’.
Courtesy galerie Arndt und Partner, Berlin ;
galerie Max Wigram, Londres.
Nedko Solakov — Bad, 2006.
Feutre sur différents supports, détail.
Vue de l’exposition à la Gagosian Galerie, Berlin,
lors de la quatrième biennale de Berlin.
Courtesy, Galerie Arndt & Partner, Berlin/Zurich et l’artiste.
Crédit photo: Nedko Solakov.
Joe Scanlan — Fake Nonsites, 2005.
Vue de l’exposition à la galerie Micheline Szwajcer, Anvers.
Gert Verhoeven — Fountain, 2005.
Technique mixte, hauteur : 72 cm, largeur : 140 cm x 140 cm.
Courtesy galerie Xavier Hufkens, Bruxelles.
Visuels supplémentaires disponibles sur le site internet :
www.printempsdeseptembre.com
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Les Soirées Nomades
Forced Entertainment — Quizoola!.
Crédit photo : Hugo Glendinning.
David C. Johannet et Andrew Sharpley — Adverts for Nothing.
Crédit photo: DR.
Patricia Ferrara — Demain peut-être.
Crédit photo: F. Stoll.
Christophe Fiat — La Reconstitution historique.
Crédit photo : Laurent Philippe.
LeL.
Crédit photo : Sébastien Fogato.
Matmos.
Crédit photo : Lissa_ivy_tiegel.
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Les Lumières dans la ville et les Nocturnes
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Les actions pour les Publics
Atelier de création numérique.
Crédit photo : DR.
Parcours Nocturne, 2004.
Crédit photo : DR.
Visite avec un médiateur.
Crédit photo : DR.
Autour du Printemps de septembre
Parcours Nocturne, 2005.
Crédit photo : DR.
Ticket de métro.
Les Soirées Nomades
Lors des Nocturnes
les 22–23 septembre et 29-30 septembre 2006 de 19h à 1h30 du matin
Les Soirées Nomades de la Fondation Cartier pour l’art contemporain proposent un programme
de spectacles vivants dans le cadre de “Lignes Brisées / Broken Lines”.
Qu’ils décrivent le monde avec une féroce ironie ou qu’ils plongent le spectateur dans une ambiance étrange
et ambiguë, les projets présentés lors des Soirées Nomades jouent sur les troubles de la perception, visuelle
ou auditive, mais aussi sur le décalage sémantique et formel.
Le CDC — Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées s’associe au Printemps de septembre
avec des propositions expérimentales, entre la danse, l’installation et la performance. À l’auditorium Saint-Pierre
des Cuisines, l’accent est porté sur des spectacles mettant en perspective le rapport à l’autre, à l’empathie
et à la cruauté. Plusieurs projets audiovisuels, dont deux ciné-concerts, font l’objet d’une commande du Printemps
de septembre. Enfin, le programme musical comprend, outre les concerts au jardin Raymond-VI associant Le Mouv’,
une installation sonore présentée au cloître des Jacobins.
Spectacles/Danse
Patricia Ferrara, Demain peut-être
Christophe Fiat, La Reconstitution historique
Forced Entertainment, Quizoola!
Asta Gröting, The Inner Voice / I AM BIG
Eva Meyer-Keller, Death is Certain
Ciné-concerts/Performances vidéo-son
LeL et Victor Sjöström, Le Vent
David C. Johannet et Andrew Sharpley, Adverts for Nothing
David C. Johannet et Andrew Sharpley, Carpaccio
Yann Encre/Thee, Stranded Horse, film à déterminer
Musiques actuelles
Sylvain Chauveau et Ensemble Nocturne, Down to the Bone, an Acoustic Tribute to Depeche Mode
Matmos
Sub Rosa, Voix hybrides et anonymes circulant en écho
Concerts Le Mouv’
(autres concerts en cours de programmation)
Les lieux
Studio du CDC
Jardin Raymond-VI
Auditorium Saint-Pierre des Cuisines
Cloître des Jacobins
Le programme complet et le calendrier des Soirées Nomades seront mis en ligne sur notre site internet
début juillet 2006 : www.printempsdeseptembre.com
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Spectacles/Danse
Christophe Fiat
La Reconstitution historique (performance)
Vendredi 22, samedi 23 et dimanche 24
septembre à 19h — Studio du CDC
Durée : 1h 30mn
Conception et texte : Christophe Fiat
Interprétation et musique : Christophe Fiat/Rémy Héritier
Vidéos et voix off : Louise Armand
Régisseur général : Eric Yvelin
Production : CLOUDBUSTERS/Carole Bodin
Coproduction CDC - Centre de Développement
Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées,
Centre chorégraphique national de Montpellier
Languedoc-Roussillon — Programme ReRc
(résidence de recherche).
Avec le soutien du Centre national de la danse et des
Laboratoires d’Aubervilliers pour les prêts de studios.
Remerciements à Julien Amicel, Laurent Cauwet
et Anne-Laure Blusseau.
Spectacle présenté en coréalisation
avec le CDC — Centre de Développement
Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées.
Christophe Fiat mène de front un travail d’écrivain
et de performer. De Lady Diana Spencer à l’écroulement
des Twin Towers, il étudie la société, ses produits
culturels, ses fantasmes, ses peurs. Documentée,
savante et banale en même temps, fictionnelle, politique
et poétique, la langue qu’il utilise est menée à un train
d’enfer sous les effets persistants de la boucle, de la
répétition, de la ritournelle. Dans ses performances,
jouant avec l’icône du rocker, il utilise une vieille guitare
électrique dont il a enlevé cinq des six cordes.
Loin de toute velléité spectaculaire, il assène son texte
sur un ton monocorde, afin que ne subsiste à la fin
de la performance que la mémoire d’un texte.
Avec La Reconstitution historique, projet consacré
à la littérature et à la danse, Christophe Fiat collabore
pour la première fois avec d’autres artistes,
en l’occurrence le danseur Rémy Héritier et la vidéaste
Louise Armand. Parallèlement à son livre
La Reconstitution historique – une aventure de Louise
Moore (Al Dante, 2006), il entreprend ici de construire,
sur une longue durée, le récit d’une épopée
contemporaine. Celle-ci met en scène la journaliste
Louise Moore, de sa visite au camp X-Ray sur
l’île de Guantanamo pour faire un reportage,
à sa décapitation par les terroristes qui l’ont enlevée.
En utilisant de nombreuses références aux États-Unis,
à leur culture et en particulier à leur cinéma,
en décortiquant le discours qui règne de ce côté-ci
de l’Atlantique sur les États-Unis, c’est de l’état
de la société française que Christophe Fiat veut parler.
Christophe Fiat est auteur depuis 1998 de nombreux
textes, livres et essais. Depuis 2002, il alterne livres —
parmi lesquels Qui veut la peau de Harry ? (Inventaire/
Invention, 2004) ou Héroïnes (Al Dante, 2005) —
et les performances, dont la dernière, Isadora Duncan
est une danseuse crackée, a été créée dans le cadre
du festival 100 Dessus Dessous à la Villette en avril 2006.
Il est également membre de la rédaction de la revue d’art
et de littérature Mission Impossible.
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Forced Entertainment
Quizoola! (performance)*
Vendredi 22 septembre de 19h à 1h
Auditorium Saint-Pierre des Cuisines
Durée : 6h
Spectacle conçu par la compagnie Forced Entertainment
Texte : Tim Etchells et la compagnie
Décor : Richard Lowdon
Lumières : Nigel Edwards
Quizoola! s’appuie sur un texte développé
par Tim Etchells sur une commande de NRLA
et de ICA Live Arts en 1996. Forced Entertainment
est subventionnée par Arts Council England.
Dans un cercle étroit éclairé par des ampoules
électriques, deux personnages grimés en clowns
s’affrontent. Sur un ton tantôt badin, tantôt inquisiteur,
chuchotant ou hurlant, ils jouent à s’interroger
mutuellement en suivant librement une liste
de 2000 questions. Banales, existentielles, intimes
ou philosophiques, elles portent aussi bien sur
des sommes de connaissances que sur des secrets
personnels. Les réponses, quant à elles, peuvent être
vraies ou fausses, longues ou courtes, drôles ou
sérieuses. À intervalles réguliers, les rôles s’inversent
et l’interrogateur devient l’interrogé, puis
l’un des interprètes sort et est remplacé.
Pratiqué jusqu’à l’épuisement, ce jeu au dispositif
apparemment simple se transforme en un spectacle
fascinant. Avec virtuosité, improvisant souvent,
questionnant et répondant du tac au tac, les joueurs
tentent de se piéger mutuellement. Peu à peu, leurs
rapports révèlent un mélange de complicité intime
et de prise de pouvoir perverse. Libre d’aller et venir
à sa guise, le spectateur assiste amusé, curieux
ou mal à l’aise, à cet échange.
Formé en 1984, Forced Entertainment est un collectif
de six artistes dirigés par le metteur en scène et écrivain
Tim Etchells. Dans des pièces qui utilisent les formes
multiples du théâtre, de l’installation, de la vidéo et
des nouveaux médias, ils explorent les mythologies,
les défis, les rêves et les cauchemars de la vie urbaine
d’aujourd’hui. Créé en 1996, Quizoola! a été montré
à New York, à Beyrouth et à travers l’Europe,
successivement dans des caves, les vestiaires
d’un vieux gymnase ou sous un pont de chemin de fer.
* Spectacle en anglais
Eva Meyer-Keller
Death is Certain (performance)
Vendredi 29 et samedi 30 septembre
à 20h et 22h — Lieu à déterminer
Durée : 30mn
De et avec Eva Meyer-Keller
Avec le soutien amical du Vooruit (Gand, Belgique),
et de Stuk (Louvain, Belgique).
Remerciements : Alexandra Bachzetsis, Dominguez,
Mette Edwardsen, Cuqui Jerez, Martin Nachbar
Les cerises ont une peau fine et douce, une chair
tendre qui enveloppe une sorte d’os. Leur jus est rouge
comme le sang. Quand on les manipule comme
les humains manipulent parfois les humains, elles
deviennent elles-mêmes humaines — ou tout au moins
des objets animés qui appellent l’identification.
S’inspirant des contes de fées dans lesquels les objets
prennent vie et permettent la projection de nos
fantasmes, Eva Meyer-Keller a élevé les cerises au rang
de protagonistes de sa performance. Les fruits sont
méthodiquement assassinés. Eva Meyer-Keller s’acquitte
de sa tâche avec un soin minutieux, faisant basculer
dans l’horreur de simples gestes du quotidien.
Puisant dans un fond culturel commun, un patrimoine
d’images de la mort infligée, elle nous rappelle aussi
bien des morts cinématographiques, littéraires,
que des exécutions réelles.
Née en 1972, Eva Meyer-Keller a fait ses études
de photographie et d’arts plastiques à Londres et à Berlin
avant de terminer son cursus à la School of New Dance
Development (SNDD) à Amsterdam. Son travail a été
montré dans des galeries et des théâtres en Europe et
aux États-Unis. Elle a été interprète, notamment pour
les Baktruppen, Jérôme Bel, Christine de Smedt
et les Ballets C. de la B.
Asta Gröting
The Inner Voice / I AM BIG (spectacle)*
Vendredi 29 et samedi 30 septembre à 21h
Auditorium Saint-Pierre des Cuisines
Durée : 30mn
Avec : Buddy Big Mountain
Texte : Deborah Levy
Mise en scène et production : Asta Gröting
Le spectacle I AM BIG est l’une des étapes du projet
The Inner Voice “La Voix intérieure”qui s’inscrit
au sein d’une œuvre d’une grande cohérence.
Plasticienne allemande, Asta Gröting s’est fait connaître
dans le milieu de l’art à travers ses sculptures très
formelles figurant des organes en lien avec les affects
humains. Dans le cadre de ce processus, elle en vient
à représenter l’âme et choisit pour médium une
marionnette de ventriloque qu’elle fabrique elle-même.
Animée, la marionnette devient cette “voix intérieure” qui
donne tout d’abord son titre à une série de vidéos puis de
performances. C’est dans cette rencontre pleine
d’humanité entre un art dit “mineur” et les beaux-arts
que réside la finesse du travail d’Asta Gröting.
Elle confie sa marionnette à de nombreux ventriloques,
dont le troublant indien américain Buddy Big Mountain
qu’elle rencontre lors d’un congrès de ventriloquie
à Las Vegas. Mi nonne, mi sorcière, très simple, les yeux
grands ouverts, la marionnette est bien humaine, très
différente des peluches, poupées enfantines ou autres
grotesques partenaires habituels aux ventriloques.
Les textes, écrits au départ par l’artiste elle-même,
puis commandés à des écrivains (dont Tim Etchells
de Forced Entertainment), abordent les grandes
questions qui influencent la psyché humaine : la mort,
l’amour, le rapport à l’autre, la vanité… Tour à tour
surmoi, représentation de l’autre ou expression de
l’inconscient, la marionnette fonctionne comme un
miroir. Ce rapport presque schizophrène entre le
ventriloque et la marionnette perd le spectateur dans les
méandres de l’identité et de la représentation : qui parle ?
qui prête sa voix à qui ? qui manipule qui ? Dans l’étape
I AM BIG, qui traite notamment de l’image de soi,
ces questions sont posées avec une acuité particulière.
Née en 1961, Asta Gröting vit à Berlin. Elle a participé
à de nombreuses expositions collectives dont la Biennale
de Venise en 1990, l’exposition Passageways au Roseum
de Malmö en 1993 à et la Biennale de São Paolo en
1994. Son projet The Inner Voice a débuté en 1993.
* Spectacle en anglais
Patricia Ferrara
Demain peut-être (danse)
Jeudi 28, vendredi 29 et samedi 30 septembre
à 18h, 20h et 22h — Studio du CDC
Durée : 30mn
Conception et chorégraphie : Patricia Ferrara
Danse : Jérôme Brabant
Environnement technique : Frédéric Stoll
Costume : Mapie des Vignes
Avec la participation musicale de Philippe Gelda
Production : Groupe Unber Humber
Coproduction : L’Échangeur de Fère-en-Tardenois,
coréalisation Espace VKS Toulouse.
Ce projet a reçu l’aide au projet chorégraphique
de la Ville de Toulouse, du Conseil général de la
Haute-Garonne, du Conseil régional Midi-Pyrénées et du
Ministère de la Culture et de la Communication — DRAC
Midi-Pyrénées.
Spectacle présenté en coréalisation
avec le CDC — Centre de Développement
Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées.
Une boîte en feutre gris est plongée dans
la pénombre. Une silhouette, d’abord invisible,
se détache progressivement du fond. Immergeant
le spectateur dans un univers trouble, la pièce
Demain peut-être met en jeu la notion de limite.
La lumière et la densité de la matière induisent une
variation des reliefs, bords et contours, qui passent
du flou au visible. Des effets de perspective, de
renversement entraînent une perte de repères spatiaux
et temporels. Ce dispositif clos et intime, fait de “matière
grise” — qu’on peut interpréter au sens figuré —, est la
matérialisation d’un espace mental dans lequel
le spectateur comme l’interprète sont plongés.
Peu à peu, le corps s’extrait et trace les lignes
gestuelles et plastiques de son autonomie.
Chorégraphe depuis 1985 et installée en région MidiPyrénées, Patricia Ferrara est la fondatrice du groupe
Unber Humber ; autodidacte, elle a suivi des stages avec
Elsa Wolliaston, Patricia Kuypers, Lisa Nelson ou Min
Tanka. Sous le titre générique de Mouvement, regard
et paysage, Patricia Ferrara décline un ensemble de
propositions autour de l’idée d’in situ chorégraphique,
élaborant des modes de rencontres avec le public
qui bousculent les codes de la représentation.
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Ciné-concerts
David C. Johannet et Andrew Sharpley
(performances vidéo/son numérique)
Adverts for Nothing — création
Vendredi 22 septembre à 22h
Jardin Raymond-VI
Durée : 30mn
Adverts for Nothing reçoit l’aide du Dicream, CNC,
Ministère de la Culture et de la Communication
Dans des collages vidéo et sonores hyperdenses,
le musicien Andrew Sharpley (Stock, Hausen & Walkman)
et le vidéaste David C. Johannet utilisent et interrogent
le langage de la culture médiatique contemporaine.
Leur deuxième projet commun, Adverts for Nothing,
s’appuie sur le détournement musical des codes
et fonctions de la publicité télévisée. Avec des images
publicitaires comme matière première et le sample
comme mode de composition, ils juxtaposent à un
rythme effréné des échantillons minuscules d’images
et de sons pour créer de courtes “pièces” à mi-chemin
entre morceaux musicaux et mini-films. En effaçant
tous les signes de reconnaissance des produits et
des marques, ils isolent le langage publicitaire
de son contexte d’origine, tout en utilisant son efficacité
pour le détourner. Non narratives, complexes et teintées
d’un humour féroce, les pièces sont toutes différentes
et imprévisibles dans leur succession : une séquence
peut être un jeu de langage, une autre un exercice formel
de couleur et de montage, une autre encore
la métamorphose d’une annonce d’aliments pour chien
en rock’n’roll numérique.
Carpaccio
Samedi 23 septembre à 22h
Jardin Raymond-VI
Durée : 30mn
Carpaccio est une commande du Musée d’Art Moderne
et Contemporain de Strasbourg
Initiée en 2000, la performance Carpaccio
marque le début de la collaboration entre Andrew
Sharpley et David C. Johannet. À partir de morceaux
choisis du cinéma hollywoodien actuel, ils démontent
des caractères et des gestes d’acteurs emblématiques
puis les transposent en compositions musicales. Grâce
à la “finesse de découpage” des séquences originales et
des jeux de montage élaborés, ils proposent de nouvelles
séquences possédant leur propre rythmique narrative
sous la forme de pastiches numériques.
Le musicien anglais Andrew Sharpley est l’un
des membres fondateurs de Stock, Hausen & Walkman,
l’un des plus importants groupes de musique
électronique expérimentale des années 1990.
Il est également membre du Mami Chan Band
et a collaboré avec de nombreux musiciens comme
Noël Akchoté. Graphiste et vidéaste, David C. Johannet
travaille depuis 1999 sur les interactions son/image
en vidéo digitale. Il a montré ses œuvres vidéo dans
de nombreux festivals et lieux culturels.
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LeL et Victor Sjöström (ciné-concert)
Le Vent — création
Vendredi 22 septembre à 22h30
Jardin Raymond-VI
Durée : 1h 13mn
Composition et interprétation : Fred Alstadt
(lapsteel, piano préparé), Sébastien Fauvarque
(ordinateur), Christophe Guiraud (batterie, sampler),
Éric Audoubert (guitare), Rémi Loridant (bugle, basse),
Yann de Kéroulas (diffusion)
Film : Le Vent, de Victor Sjöström (35mm, 73’, 1927)
Le collectif toulousain LeL (initialement
Les Électrons Libres) est un projet à géométrie variable
et aux influences multiples. Initié par Frédéric Alstadt
et Sébastien Fauvarque, le groupe s’est élargi
progressivement à quatre autres musiciens.
Maîtrisant une grande variété d’instruments, LeL produit
une musique mi-instrumentale, mi-électronique,
mi-écrite, mi-improvisée, qui prend tout son sens en live.
Si la musique est pour le groupe un point de départ,
elle le mène aussi vers d’autres formes d’expression,
comme le ciné-concert, genre dans lequel il excelle.
Le choix des œuvres mises en musique, la réflexion
menée autour du rapport à l’image mais surtout
la capacité à créer du sens sans renier l’émotion font
de chacune de leur création dans ce domaine un
véritable événement. En 2002, LeL avait présenté,
dans le cadre du Printemps de septembre, Le Dernier
des Hommes de Murnau. Le groupe a choisi cette année
de mettre en musique Le Vent, le chef-d’œuvre
de Victor Sjöström. Le film met en scène Letty, une jeune
fille de Virginie débarquée en Arizona, aux prises avec
un milieu hostile, dans un environnement aride
où le vent est omniprésent.
Yann Encre/Thee, Stranded Horse
(film en cours de programmation) — création
Samedi 23 septembre à 22h30
Jardin Raymond-VI
Jeune musicien français, Yann Encre a su créer
une œuvre subtile, à partir de voix, d’instruments
acoustiques et d’électronique discrète. Dans ses disques
sortis sous le nom Encre, on décèle une langue riche
et une musicalité sombre, bien à part dans le paysage
du rock français. Parallèlement à ce dernier, Yann Encre
emprunte d’autres chemins, où l’on croise autant
le Bolan de Tyrannosaurus Rex que Leonard Cohen,
John Fahey, les griots d’Afrique de l’Ouest ou
les bluesmen du Delta. Pour son projet “Thee, Stranded
Horse”, il s’accompagne notamment d’une kora,
instrument dont il est tombé amoureux et qu’il pratique
désormais avec une fièvre très inspirée.
En début d’année, l’auditorium du musée du Louvre
lui passe commande d’une œuvre musicale autour de
petits films burlesques du début du siècle. Il y répond
en créant une musique à la fois mélodique et minimale,
à l’opposé de toute velléité illustrative. C’est maintenant
au tour du Printemps de septembre de lui commander
un ciné-concert sur un film qui reste à déterminer.
Musiques actuelles
Sylvain Chauveau
et Ensemble Nocturne (concert)
Down to the Bone, an Acoustic Tribute
to Depeche Mode
Samedi 23 septembre à 20h30
Auditorium Saint-Pierre des Cuisines
Durée : 1h
Musicien toulousain, autodidacte,
Sylvain Chauveau est l’auteur de plusieurs disques
instrumentaux d’une obscure beauté. Composés
de boucles à base de cordes, de piano, d’accordéon
et d’électronique discrète, ses morceaux à la tonalité
mélancolique ont toujours accordé une place
prépondérante à la mélodie. Avec Down to the Bone,
an Acoustic Tribute to Depeche Mode (2005),
Sylvain Chauveau livre une relecture pour le moins
surprenante de l’un des groupes les plus populaires
des années 1980. Dépouillés des boîtes à rythmes
et autres habillages 80’s, arrangés pour piano, cordes,
clarinette, guitare et voix, les titres choisis révèlent leur
beauté intrinsèque. La voix de Sylvain Chauveau et
la subtilité des arrangements amènent cette musique
bien loin de là où on avait coutume de la situer. Apôtre
de la simplicité et adepte du silence, Sylvain Chauveau
opère avec ce projet un décalage qui reste avant tout
un hommage vibrant à Martin Gore, tête pensante
de Depeche Mode, dont on redécouvre là l’étendue
du talent.
Matmos (concert)
Vendredi 29 septembre à 23h
Jardin Raymond-VI
Durée : 45mn
Composé de M.C. Schmidt et de Drew Daniel,
Matmos est un groupe expérimental de San Francisco,
actif depuis 1998 et auteur de huit albums.
Opérant une synthèse ludique et savante entre musique
concrète et électronica, il crée une musique à la fois
conceptuelle et joyeusement dérangée à partir de sons
d’origines les plus variées. Pour n’en citer que quelquesunes, des pages de la bible manipulées, des opérations
de liposuccion, des cheveux humains, des trains
polonais, des cages à rats, des ballons de baudruche,
des vêtements en latex SM ou encore des insectes ont
ainsi servi de sources sonores au duo. Mêlés à des
instruments plus “classiques” (ukulélé, guitare à 5 $
ou violon), ces sons sont samplés et réagencés dans
des morceaux rythmés, tantôt calmes et minimaux,
tantôt furieusement déjantés. Leur dernier album ,
The Rose Has Teeth in the Mouth of a Beast, est une
série de portraits musicaux de personnalités (Ludwig
Wittgenstein ou encore Louis II de Bavière), créés à partir
de sons issus d’objets liés à leurs biographies. Outre ses
collaborations avec d’autres musiciens (dont celle avec
Björk, qui les a fait connaître d’un plus large public),
Matmos a composé des bandes-son pour plusieurs films
pornos gays. Le duo a montré son travail au Whitney
Museum of American Art et fait une performance live de
dix-sept jours au Yerba Buena Museum of Contemporary
Art à San Francisco. Lors de son concert au Printemps
de septembre, Matmos sera entouré de trois musiciens,
dont la harpiste Zeena Parkins.
Sub Rosa (installation sonore)
Voix hybrides et anonymes circulant en écho
Samedi 30 septembre 2006 de 19 h à 22h
Cloître des Jacobins
Durée : 3h
Conception : Guy-Marc Hinant
“Dès le départ, nous avons voulu être autre
chose qu’un label, une machine peut-être… ”, proclame
Guy-Marc Hinant, fondateur de Sub Rosa. Depuis 1993,
ce label belge hors normes cherche à créer une œuvre
plus qu’un catalogue. Son nom est déjà en soi
un programme. Sub Rosa signifie en effet :
en confidence, sous le sceau du secret. Le label
s’emploie à dénicher des œuvres rares, liées à des
expérimentations sonores inédites. S’il défend de
nombreux musiciens issus de la scène électronique
(Scanner, David Shea, Janek Schaefer…), s’il a fait
redécouvrir des pionniers de la musique électronique
à travers des compilations pointues, le label a aussi édité
un grand nombre de disques d’archives sonores
étonnantes, dans lesquels il fait entendre des voix
de grands créateurs du XXe siècle. Gilles Deleuze,
Marcel Duchamp ou William Burroughs se sont ainsi
tour à tour vu consacrer des disques. À l’occasion
du Printemps de septembre, Sub Rosa présente, sous
forme d’installation sonore, un choix d’œuvres sonores
en relation avec l’idée de lignes brisées.
Le Mouv’ (concerts)
Samedi 30 septembre à 22h
Jardin Raymond-VI
Pour la sixième année consécutive, Le Mouv’
s’associe au Printemps de septembre. Comme chaque
année, dans le cadre des Soirées Nomades, la radio
à l’esprit rock organise un concert gratuit en plein air
qui rassemble plusieurs milliers de personnes au jardin
Raymond-VI, à côté du musée des Abattoirs et sur les
bords de la Garonne. Après !!! (Tchik, Tchik, Tchik)
en 2004 et Tom Vek en 2005, la radio relève le défi
d’une programmation (encore secrète) toujours plus
audacieuse, électro-rock et internationale. Le concert
sera retransmis en intégralité et en direct sur l’antenne
du Mouv’. (95.2 FM à Toulouse. Toutes les fréquences
sur le mouv.com).
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Les Lumières dans la ville et les Nocturnes
les 22-23 septembre et 29-30 septembre jusqu’à 1h30 du matin
Le Printemps de septembre à Toulouse crée son propre parcours nocturne, à l’échelle du centre-ville
toulousain et du bassin de la Garonne. La mise en couleur de l’espace urbain guide le visiteur le long des quais,
des ponts, sur les places, et le plonge dans une ambiance insolite et esthétique le temps du festival.
Les repères et les habitudes laissent la place à d’autres formes, d’autres architectures, obligent à d’autres regards,
bousculent la logique et l’équilibre. Autant de sensations qui signalent la présence du festival durant trois semaines.
Dans l’espace urbain : bassin de la Garonne
Pour son édition 2006, le Printemps de septembre développe les interventions en extérieur, en particulier
autour du Pont Neuf et du bassin de la Garonne. Avec le développement des expositions sur la rive gauche du fleuve
(Château d’Eau, Hôtel Dieu, Abattoirs), et un rééquilibrage avec les manifestations situées rive droite, ce site devient
le chœur du parcours qu’offre le festival. Le Pont-Neuf est un élément primordial dans ce dispositif.
Véritable trait d’union entre les deux rives de la Garonne, il représente un lien à la fois physique et symbolique
pour le festival et pour la ville. C’est dans ce sens qu’interviendra l’artiste autrichien Peter Kogler (cf. notice page 16),
qui à conçu un projet monumental à l’échelle du site et pouvant être perçu de jour comme de nuit lors des Nocturnes.
Les actions pour les publics
Gratuites et ouvertes à tous, les actions pour les publics du Printemps de septembre visent à favoriser
et à approfondir l’accès aux œuvres exposées. Est ainsi déclinée toute une gamme de propositions qui vont
des parcours commentés pour tout public aux ateliers de création numérique pour enfants, en passant par des temps
de rencontres avec les acteurs du festival, des interventions d’artistes en milieu scolaire et la présence de médiateurs
sur tous les lieux d’exposition chaque week-end.
Le Printemps de septembre réalise un programme complet d’activités en milieu scolaire et universitaire.
Il propose aux enseignants une rencontre avec les commissaires et des visites qui leur sont spécifiquement destinées.
Des milliers d’élèves des écoles, collèges et lycées de la région Midi-Pyrénées et de nombreux étudiants de l’IUFM
bénéficieront comme chaque année de visites commentées. Des artistes exposant au Printemps de septembre
interviendront durant toute l’année scolaire dans des établissements scolaires et universitaires de la région.
Dans un lycée, une résidence pour un des artistes de la programmation 2006 est envisagée dans le courant
de l’année scolaire 2006-2007.
Le festival servira, par ailleurs, de support à une journée de formation à l’action culturelle organisée par
le Pôle national de ressources “photographie” de l’académie de Toulouse à l’intention des personnels
de l’Education nationale et des chargés des publics de structures culturelles (musées, centres d’art, etc…).
Le Pôle national de ressources apportera son soutien pour l’édition d’un carnet de visite largement distribué
au public du festival. Les actions pour les publics sont assurées par une trentaine d’étudiants stagiaires, spécialement
formés, de l’université de Toulouse le Mirail (arts plastiques, histoire de l’art) et de l’école des beaux-arts de Toulouse.
L’ensemble du programme est conduit par le Centre de photographie de Lectoure, qui développe depuis des années
des actions de médiation culturelle et d’éducation artistique, notamment dans le cadre du Pôle national de ressources.
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Autour du Printemps de septembre
Le catalogue
M/M (Paris) réalise à nouveau le catalogue du festival. A cette occasion, le duo de graphistes crée une affiche
sérigraphiée, numérotée et signée, qui sera insérée dans un coffret regroupant les trois catalogues des éditions
placées sous la direction artistique de Jean-Marc Bustamante, édité en tirage limité (150 exemplaires).
Le coffret et le catalogue sont en vente au Point Info du festival situé 3, place du capitole et dans de nombreuses
librairies. Le catalogue est également en vente chez les marchands de journaux du centre de Toulouse, puis,
au-delà du festival, sur le site internet du festival : www.printempsdeseptembre.com.
Edition Les Presses du Réel, Dijon www.lespressesdureel.com
L’espace de documentation
Pour prolonger les expositions du Printemps de septembre, un espace de documentation sur les artistes
et leurs travaux est ouvert pendant la durée du festival à la médiathèque des Abattoirs (ouvrages, vidéos, programmes
courts réalisés par France 3 Sud sur la programmation et présentés par Jean-marc Bustamante…).
Médiathèque des Abattoirs, 76, allée Charles de Fitte, Toulouse
T+33 (0)5 6248 5808. www.lesabattoirs.org
"Rencontre avec…"
Librairie Ombres Blanches
Une rencontre avec la direction artistique et les commissaires du festival autour du catalogue est organisée
quelques jours après le début du festival. Par ailleurs, un choix d’ouvrages en rapport avec le festival est disponible
à la librairie : catalogues sur le travail des artistes invités, publications concernant l’art contemporain, etc.
Librairie Ombres Blanches, 50, rue Gambetta, Toulouse
T+33 (0)5 3445 5333. www.ombres-blanches.fr
Date à confirmer
Un ticket de métro “collector”
Pour sa troisième édition, Tisséo édite un ticket de métro “collector” aux couleurs du festival et diffusés
à 100 000 exemplaires dans tout le réseau urbain.
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Informations pratiques
Du 22 septembre au 15 octobre 2006
Nocturnes les 22-23 septembre et 29-30 septembre jusqu’à 1h30 du matin
Vernissage et ouverture des expositions : 22 septembre à 18h
Horaires d’ouvertures du festival
Du lundi au vendredi de 12h à 19h, samedis et dimanches de 11h à 19h
Lors des Nocturnes les 22-23 septembre et 29-30 septembre jusqu’à 1h30
(sauf le 22 septembre, ouverture de tous les sites à 18h)
Point Info, Point Presse et professionnels
Fondation espace ecureuil
3, place du Capitole 31000 Toulouse
(Un numéro de téléphone spécifique sera mis en place au moment du festival)
Pavillon de la médiation/Espace de documentation
Médiathèque des Abattoirs
76, allées Charles-de-Fitte 31300 Toulouse
(Un numéro de téléphone spécifique sera mis en place au moment du festival)
Le site internet
Le site internet du festival est mis en ligne début en juillet. L’inscription aux newsletters permet
de connaître l’actualité du festival. La rubrique “presse” est dédiée aux téléchargements du dossier de presse
(format PDF) et de la photothèque. Tous les visuels sont mis à la disposition de la presse : il est important
de respecter les formats spécifiés des visuels et de veiller à respecter les légendes.
Téléchargement des visuels :
Rubrique : presse
Login : presse
Mot de passe : festival
Hébergement
Une offre mise en place par l’office de tourisme de Toulouse et l’agence Saalt Voyages incluant :
l’hébergement (1 à 3 nuitées en hôtel 2 à 4 étoiles), un parcours commenté des expositions, une carte privilège
“Toulouse en liberté” et un carnet de voyage.
Réservation sur le site internet de l’office de tourisme de Toulouse : www.toulouse-tourisme.com
ou en appelant l’agence Saalt Voyages au T+33 (0)5 6163 5191 (contact : Valérie Sauriac)
Bureaux du Printemps de septembre
5, rue de Charonne 75011 Paris
T +33 (0)1 4338 0011
F +33 (0)1 4338 0066
18, rue St Rémésy 31000 Toulouse
T +33 (0)5 6114 2351
F +33 (0)5 6114 2659
[email protected]
www.printempsdeseptembre.com
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Géographie des sites
Géographie des lieux d’exposition
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09
Fondation Espace écureuil 3, place du Capitole
Hôtel Dieu, 2 rue Viguerie
Le Château d’Eau 1, place Laganne
Les Abattoirs 76, allée Charles-de-Fitte
Espace EDF-Bazacle 11, quai Saint-Pierre
Maison éclusière 5, allée de Brienne
Les Jacobins place des Jacobins
Espace Croix-Baragnon 17, rue Croix-Baragnon
Dans l’espace urbain: bassin de la Garonne*
Autres sites
14 Librairie Ombres Blanches 50, rue Gambetta
15 Espace de documentation
Pavillon de la médiation, les Abattoirs
76, allée Charles-de-Fitte
i
Points Info, Presse et Professionnels
Fondation Espace écureuil 3, place du Capitole
* Lors des Nocturnes
Géographie des Soirée Nomades
10 Studio du CDC 5, avenue Etienne-Billières
11 Jardin Raymond-VI 74, allée Charles-de-Fitte
12 Auditorium Saint-Pierre-des-Cuisines
place Saint-Pierre
13 Cloître des Jacobins place des Jacobins
... et sur tout le parcours : Les Lumières dans la ville
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Les mécènes et partenaires
Le Printemps de septembre remercie les institutions et entreprises privées
qui le soutiennent :
Mairie de Toulouse, partenaire principal
Ministère de la culture
Fondation Cartier pour l’art contemporain et Cartier SA
Pommery
La Fondation EDF
La Région Midi-Pyrénées
Le Conseil Général de la Haute-Garonne
La Caisse d’épargne de Midi-Pyrénées
AFAA
Europa
Traphot
La Sacem
Tisséo
Les partenaires médias
France Culture
France Info
Le Mouv’
TLT — télétoulouse
La Dépêche du Midi
France 3 Sud
Le Printemps de septembre remercie
les producteurs d’œuvres :
le Centre national des arts plastiques, Paris
la Direction régionale des affaires culturelles Midi-Pyrénées, Toulouse
la Fondation Electricité de France, Paris
la Caisse des dépôts et consignations, Paris
le Jeu de Paume, Paris
la Maison européenne de la photographie, Paris
Traphot.com, Montrouge
le CDC — Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse/Midi-Pyrénées
Avec le soutien des vins du Domaine de Lagrézette, du Rectorat de l’académie de Toulouse,
des Amis du Jeu de paume, de l’office du tourisme de Toulouse, des commerçants du marché Victor-Hugo.
Le Printemps de septembre à Toulouse remercie les artistes, les prêteurs d’œuvres, les galeristes
et les prêteurs de lieux.
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Mairie de Toulouse
L’action culturelle, une des priorités fortes de la Mairie de Toulouse
Initié en 2001 à Toulouse — après dix ans passés à Cahors — par Marie-Thérèse Perrin, le Printemps
de septembre s’inscrit comme le grand rendez-vous de la création contemporaine et des arts visuels de la ville
de Toulouse. Ce festival dont la direction artistique a été confiée à Jean-Marc Bustamante a fait un pari artistique
audacieux : inclure dans sa programmation des expositions de médias aussi variés que la photographie, la vidéo,
la sculpture, la peinture et le dessin, auxquelles s’ajoutent performances, chorégraphies et concerts inédits.
Dans le même esprit, la Mairie de Toulouse — qui consacre plus de 15% de son budget annuel
à l’action culturelle — soutient les jeunes talents. “Il s’agit aussi de développer les résidences d’artistes”, indique
Marie Déqué, maire adjointe en charge de la Culture. Ainsi avec les friches culturelles “conçues comme des lieux
de création, de fabrique et de formation, croisées avec d'autres disciplines comme les danses urbaines,
les musiques actuelles et les arts graphiques…”
Parmi les projets, citons le village de toile du Centre des Arts du Cirque du Lido (fameuse école de formation
toulousaine au véritable rayonnement européen); l’ex-prison Saint-Michel, futur lieu d'accueil autour du thème
“L’artiste et l’ingénieur”, avec un pôle de danse contemporaine; une SMAC dédiée aux musiques actuelles pour
l’organisation et la production de concerts, un accompagnement de la création — coproductions et résidences —
et un soutien à la pratique amateur.
Après l’ouverture de la Médiathèque José-Cabanis qui vient de fêter son deux millionième visiteur, la ville
réinvente son muséum d'histoire naturelle, le second de France par la richesse de ses collections. Elle offre ainsi
aux générations futures un support pédagogique innovant pour les sensibiliser aux rapports de l’homme à son
environnement.Autre projet-phare, un lieu dédié à l’Aéropostale à Toulouse-Montaudran. “Sur 12 ha, on réalisera
des animations et des expositions permanentes et temporaires, à la mémoire de l’Aéropostale et de ses héros, les
Saint-Éxupéry, Mermoz, Daurat et Guillaumet” explique Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse.
Des actions municipales d'envergure
Toulouse compte de nombreux festivals tournés vers la latinité avec “Rio Loco”, “Mira”, "Cinespana", “Occitania”,
“Convivencia”, “Cinémas d’Amérique Latine”, “Racines”… mais aussi vers les autres cultures, avec “Piano aux
Jacobins”, “Toulouse les Orgues”, “Cap’Danse”, “Les Siestes Électroniques”, “Toulouse d’Été”, le “Marathon
des Mots” et, bien sûr, le “Printemps de septembre”…
Enfin, avec Tugan Sokhiev qui vient de prendre le pupitre de l'orchestre National du Capitole, Toulouse confirme
sa place au plus haut niveau des scènes nationales et internationales.
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Ministère de la culture
Installé depuis 2001 à Toulouse, le Printemps de septembre a su y développer une dynamique sans égale
en faveur des arts plastiques. Le soutien de l’Etat à l’égard de cette manifestation souligne l’intérêt de son projet
artistique et culturel en faveur de la création contemporaine dans ses déclinaisons les plus singulières. Il y trouve
une légitimité objective et répond ainsi pleinement aux attentes de l’Etat en matière de politique culturelle.
Le Ministère de la culture et de la communication (Délégation aux arts plastiques, Centre national des arts plastiques,
direction régionale des affaires culturelles de Midi-Pyrénées) soutient également le Printemps de septembre
dans le cadre de la procédure de la commande publique par une aide spécifique.
En 2006 comme par le passé, un accent particulier sera mis en faveur de l’éducation artistique et de la sensibilisation
à l’art contemporain souhaitée par le Ministère de la culture et de la communication. Ces actions de sensibilisation
seront coordonnées par le Centre de photographie de Lectoure.
Le Ministère de la culture et de la communication, la Délégation aux arts plastiques et la Direction régionale
des affaires culturelles de Midi-Pyrénées se sont engagés tout particulièrement pour permettre au Printemps
de septembre de conserver son indépendance artistique et de développer son implication en faveur de la création
la plus actuelle rendue ainsi accessible au public le plus large.
Fondation Cartier pour l’art contemporain et Cartier SA
Créée en 1984, la Fondation Cartier pour l’art contemporain a pour vocation de favoriser le développement
de la création contemporaine et d’en diffuser la connaissance.
Associée au Printemps de septembre depuis l’origine de la manifestation, elle réaffirme cette année encore son
engagement aux côtés de ce rendez-vous devenu incontournable pour tous les amateurs et professionnels de l’art
contemporain. Elle renouvelle également la programmation des Soirées Nomades, qui renforce et dynamise
cette collaboration.
Du 18 juin au 8 octobre 2006, la Fondation Cartier pour l’art contemporain invite Agnès Varda à envahir ses espaces
pour une exposition regroupant des installations, la plupart créées pour l’occasion et ayant toutes comme point
de départ l’Ile de Noirmoutier, où l’artiste séjourne régulièrement. Cinéaste depuis 1954, Agnès Varda est notamment
la réalisatrice de Cléo de 5 à 7 (1961), Sans Toit ni Loi (1985), Jacquot de Nantes (1990), Les Glaneurs
et la Glaneuse (1999-2000). Depuis 2003, avec Patatutopia, triple vidéo présentée à la Biennale de Venise,
elle remet en jeu sa pratique de cinéaste dans de nouvelles configurations.
La Fondation cartier pour l'art contemporain est placée sous l'égide de la Fondation de France
et parrainée par la société Cartier.
37
Pommery, mécène de l’art contemporain
Pommery soutient le Printemps de septembre à Toulouse depuis sa naissance en 1991 à Cahors.
La fête autour de l'art proposée par le festival se conjugue à merveille avec l’esprit de la Maison, mariant la rigueur
dans la réalisation de son Vin, la création constante de nouveaux produits et le dynamisme de son engagement.
Pommery développe par ailleurs son mécénat auprès de musées, tel que le Centre Georges-Pompidou, est partenaire
de grandes institutions comme le Jeu de Paume à Paris, ainsi que de manifestations ponctuelles, notamment
avec le Centre des Monuments Nationaux au Palais du Tau à Reims.
La Maison organise également de grandes expositions au Domaine Pommery à Reims, avec, de mai à fin octobre
2006, Supernova, Expérience 3, qui accueille une quarantaine d’artistes internationaux, dont quatorze productions
exceptionnelles pour le lieu, réunies par Judicaël Lavrador, commissaire.
La Fondation EDF, partenaire du Printemps de septembre
Au cours du 20 ème siècle, l'électricité est devenue un moyen d'expression dans le champ
des arts plastiques. Laser, holographie, vidéo, écran, néon, réseaux ont bouleversé le vocabulaire et la syntaxe
de la création contemporaine. Art et électricité : c’est dans cette dimension spécifique mais foisonnante
de la création d'aujourd'hui, que la Fondation EDF a choisi d'inscrire l'un des axes de son mécénat culturel.
Depuis sa création en 1987, la Fondation EDF poursuit un dialogue avec les artistes qui utilisent la lumière
et les nouvelles technologies comme matériau de création, en les accueillant dans ses lieux culturels : l'Espace EDF
Electra à Paris et l'Espace EDF Bazacle à Toulouse, mais également dans l'espace public.
Pour cette nouvelle édition du Printemps de septembre, en prolongement de sa contribution à l'ensemble
du programme, la Fondation EDF apporte son soutien à la production de l'œuvre qui sera exposée
à l'Espace EDF Bazacle.
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La Région Midi-Pyrénées, partenaire des “actions avec les publics”
Présenter des oeuvres contemporaines, exposées au Printemps de septembre, c'est ouvrir un dialogue
entre le public et les artistes. Ces derniers inventent sans cesse des formes d'expressions nouvelles qui peuvent
dérouter un public attaché aux formes artistiques qu'il connaît déjà. L'ambition des “actions avec les publics”,
soutenues par la Région Midi-Pyrénées, est d'aider les publics à appréhender les démarches engagées par les
artistes pour produire du sens avec tous les moyens possibles… ou impossibles.
A cette fin, un programme d'éducation et de médiation artistique avec le public, gratuit et ouvert à tous, est coordonné
et réalisé par le Centre de photographie de Lectoure. II permet ainsi au Printemps de septembre de proposer :
– des actions en milieux scolaire et universitaire,
– des ateliers de photographie numérique hors temps scolaire pour les plus jeunes,
– une opération de médiation sur les lieux d'exposition,
– des visites guidées pour le grand public,
– un espace consacré à la médiation au Musée Les Abattoirs, espace particulièrement dédié
à des rencontres publics/acteurs de l'art contemporain.
Ces “actions avec les publics” menées à l'occasion du Printemps de septembre tendent à réduire les inégalités
d'accès à l'art et à en ouvrir les portes au plus grand nombre, un objectif visé par la Région Midi-Pyrénées
dans le cadre de sa politique culturelle.
Le Conseil Général de la Haute-Garonne
De l’image à l’idée, voilà bien le parcours auquel, depuis maintenant 6 ans, le Printemps de septembre
invite les Haut-garonnais.
Photographie, vidéo, chorégraphie, musique en sont autant les vecteurs que les protagonistes en prenant place
dans des lieux du patrimoine historique, touristique et culturel de Toulouse.
Ouvert à tous, le Printemps de septembre est devenu ce rendez-vous incontournable qui, en Haute-Garonne,
prolonge un été culturel particulièrement riche et varié. En donnant à voir et à entendre des expressions nouvelles,
l’art contemporain trouve ainsi en Haute-Garonne un port d’attache qui permet à un public, souvent curieux et jamais
insensible, de rencontrer à travers leurs œuvres des artistes dont la démarche est assurément originale.
Le Conseil Général se réjouit donc que le Printemps de septembre ait pu trouver dans notre département cette terre
d’accueil qui permet à l’art moderne d’aller au devant des Haut-Garonnais en leur montrant les multiples facettes
de talents qui ont rarement eu l’occasion de se présenter à eux.
Pierre Izard
Président du Conseil Général de la Haute-Garonne
La Caisse d’épargne de Midi-Pyrénées
La Fondation espace écureuil est une halte majeure dans l’itinéraire proposé chaque année par le prestigieux
Printemps de septembre. Cet engagement de la Caisse d’épargne de Midi-Pyrénées procède de sa profonde
communauté d’intention avec les organisateurs de ce grand rendez-vous de l’art contemporain.
C’est en effet dès 1994 que l’entreprise consacre l’une de ses implantations les plus prestigieuses aux plasticiens
d’aujourd’hui. Expositions, rencontres avec les artistes, conférences, projets pédagogiques,…
La Fondation espace écureuil s’impose ainsi en moins de dix ans comme l’un des grands équipements culturels
de l’agglomération toulousaine.
Parcours ouvert à tous, exigeante exposition éclatée, invitation à déchiffrer notre désormais “civilisation de l’image”…
Le Printemps de septembre partage le projet de la caisse et de sa fondation : s’adresser au plus grand nombre,
faciliter l’accès des personnes au meilleur de l’art, livrer surtout à chacun des clés de nature à renforcer
l’autonomie de son jugement.
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AFAA
Dans le cadre de sa convention avec la Ville de Toulouse, l’AFAA, opérateur délégué du Ministère
des Affaires étrangères et du Ministère de la culture et de la communication, accompagne le Printemps de septembre
depuis sa création, notamment par l’accueil de professionnels étrangers invités à découvrir la scène artistique
française lors de grands événements.
www.afaa.asso.fr
Europa
Europa Organisation, société du groupe GL events, est un organisateur professionnel de congrès.
Notre métier est de créer, développer et organiser des manifestations professionelles basées sur le partage
de connaissance et l’échange. Ce sont ces notions de partage et d'échange qui nous font accompagner aujourd'hui
le Printemps de septembre. L'Art, comme la Science et la Medecine, a besoin de moments et de lieux ou sont
présentés et, parfois, commentés les résultats de travaux. La manifestation que Toulouse a la chance d'accueillir
réunit de nombreux talents dans le plus beau des écrins : notre ville. Nous souhaitons à toutes et tous
un beau printemps.
Traphot
La société Traphot fabrique et crée des images pour tous les domaines d’activités, tels que la mode, le luxe,
la publicité… Depuis de nombreuses années, Traphot soutient également l’art contemporain en accompagnant
la démarche créative d’artistes dans le cadre du Printemps de septembre à Toulouse.
La Sacem
La Sacem, société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, soutient la création musicale
du Printemps de septembre à Toulouse.
Tisséo-SMTC
Tisséo s’associe pour la troisième année consécutive au festival Le Printemps de septembre. Ce partenariat
s’intègre aux actions menées par Tisséo dans le domaine de l’art contemporain ; avec l’arrivée de la ligne B en 2007,
38 œuvres d’artistes nationaux et internationaux seront présentées dans chacune des stations de métro.
De même, Tisséo lance un concours artistique dans le cadre de la ligne de tramway, prévue pour 2009.
Promouvoir et favoriser l’accès du public aux arts et à la culture restent une volonté majeure de Tisséo et
du Printemps de septembre.
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Les Partenaires Media
Radio France
Radio France confirme, cette année encore, sa présence aux côtés du Printemps de septembre à Toulouse
avec FRANCE CULTURE, FRANCE INFO, et LE MOUV’.
Dans les tourments du monde contemporain, il est essentiel de conserver des espaces où l'effort de compréhension,
l'esprit de curiosité et l'attention à l'autre trouvent à s'exprimer.
La vitesse, on l'a souvent dit, est la marque de notre époque. Trouver au contraire le temps de parler du monde,
de le mettre en perspective et de mieux l'analyser est assurément un défi. La variété des programmes de France
Culture témoigne de l'effort collectif pour répondre à ces exigences : traiter du présent, s'efforcer de le décrypter ;
faire vivre notre patrimoine et contribuer à sa redécouverte ; accompagner la création et les créateurs ; tous ces
objectifs coexistent, se répondent, s'entrecroisent pour mieux accompagner nos auditeurs.
Cette activité éditoriale, France Culture la prolonge et l’enrichit grâce aux nombreuses manifestations auxquelles elle
s’associe. C’est donc tout naturellement et avec plaisir que France Culture soutient cette édition 2006 du Printemps
de Septembre, une occasion renouvelée de mettre à l’honneur les arts visuels et la création contemporaine.
Sur France Info, chroniques et reportages se succèderont, “Têtes d'Affiche” Bernard Stephane, “Sortir, Ecouter, Voir”
Claire Baudean, “Infos musique” Gérald Roux, “7 jours en France — Toulouse” , “L'image de la Semaine”
François Siegel, pour faire vivre cette grande manifestation culturelle à ses auditeurs.
Le Mouv’ organise en collaboration avec Le Printemps de septembre et dans le cadre des Soirées Nomades,
le samedi 30 septembre 2006, un plateau musical exceptionnel, placé sous le signe lumineux de l'électro-rock.
Un rendez-vous musical désormais incontournable du festival à vivre sur place sur les bords de la Garonne
et en live à l'antenne.
TLT — télétoulouse
TLT soutient la création sous toutes ses formes, à travers ses journaux et ses magazines
“L’agenda culturel”, l’hebdomadaire des arts et spectacles); le Printemps de septembre ne pouvait échapper
à son oeil! Pour la prochaine édition, nous irons plus loin en diffusant des extraits du travail de l’artiste roumain
Mircea Cantor autour de l'utopie et de l'image télévisuelle. TLT “expose” : un bon moyen de multiplier le public
de l’art contemporain et de montrer “d’autres” images.
La Dépêche du Midi
La Dépêche du Midi est le Groupe de Communication pluri-médias de Midi-Pyrénées construit autour de
son titre historique de presse quotidienne régionale.
Avec une diffusion de 202 345 exemplaires pour 752 000* lecteurs, La Dépêche du Midi développe une ambitieuse
politique de soutien à la culture en soutenant les principaux festivals de l'été en Midi-Pyrénées et plus particulièrement
le Printemps de septembre, rendez-vous culturel incontournable de la rentrée à Toulouse.
*Etude IPSOS cumul 3 ans 2002-2004, résultats d’audience totale Groupe LMN.
France 3 Sud
Une grille qui se décline au plus près des téléspectateurs, des lieux, mais aussi et surtout, au plus près
du réel et de son imaginaire : du réel parce que telle est la mission du service public, et de l’imaginaire parce que
telle est son ambition. Ainsi en septembre, une série de programmes courts sur l'Art contemporain : présentée
par Jean-Marc Bustamante, elle a pour objet de donner des clefs sur l’art contemporain aux téléspectateurs.
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L’équipe
Organisation générale
Marie-Thérèse Perrin
présidente de l’association du Printemps de septembre
directrice du festival
Garance Schelcher
déléguée générale
Blandine Orfino
régisseur
Johanna Tilche
assistante de communication
et attachée de presse en région Midi-Pyrénées
Les Soirées Nomades
Isabelle Gaudefroy
assistée de Frédérique Mehdi
programmation des Soirées Nomades
Les lumières dans la ville
Jean Lelièvre
conception
Pascal Lelièvre / ABAX
réalisation et coordination générale
des projets en extérieur
Action pour les publics
Barbara Popoff
secrétaire – assistante
Eve Vidal
stagiaire
Les expositions
Jean-Marc Bustamante
directeur artistique
François Saint-Pierre, Dominique Blanc
responsables de la pédagogie
assistés de Sonia Descamps
Presse nationale et internationale
Claudine Colin Communication
Valentine Dolla
Pascal Pique
commissaire des expositions
Conception graphique
Mirjam Varadinis
commissaire des expositions
Marie-Frédérique Hallin
chargée de production
Thierry Leviez
assistant chargé de production
Corinne Bocquet
régie des transports
M/M (Paris)
Site internet
Olivier Vespignani
Conception graphique
Mercedes Pacho
stagiaire
Signalétique
Alain Josseau
régisseur et réalisation des plans de scénographie
Didier Marinesque
régisseur
Lionel Geny
stagiaire
Michäel Huard, Lef Kazouka
concepteurs
Rédaction des textes
Larisa Dryansky, Pauline de Laboulaye
Traduction des textes
Charles Penwarden
Et les stagiaires du montage des expositions,
des Soirées Nomades, l’équipe d’accueil du Point Info,
les médiateurs et tous les gardiens des sites.
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PRINTEMPS2006_DOSSIERPRESSE_COUV_FRENCH01.QXD
31/05/06
12:46
Page 1
1991
Création du festival par Marie-Thérèse Perrin,
présidente de l’association et directrice du festival
1996
Régis Durand,
Serge Laurent, Jean Lelièvre
Le printemps de Cahors
Jean-François Leroy, Jean Lelièvre
Le printemps de la photo
1995
Régis Durand,
Serge Laurent, Jean Lelièvre
Le printemps de Cahors
1992
Régis Durand,Jean Lelièvre
Le printemps de la photo
1994
Régis Durand, Jean Lelièvre
Le printemps de Cahors
1997
Jérôme Sans,
Serge Laurent, Jean Lelièvre
Le printemps de Cahors
“1 minute scenario, une rapide
histoire de la vision”
1993
Régis Durand, Jean Lelièvre
Le printemps de la photo
2006
Jean-Marc Bustamante,
Pascal Pique, Mirjam Varadinis
Isabelle Gaudefroy, Jean Lelièvre
Le Printemps de septembre à Toulouse
“Lignes Brisées / Broken Lines”
1998
Jérôme Sans,
Serge Laurent, Jean Lelièvre
Le printemps de Cahors
“La sphère de l’intime”
1999
Christine Macel,
Serge Laurent, Jean Lelièvre
Le printemps de Cahors
“EXTRAetORDINAIRE”
2005
Jean-Marc Bustamante,
Jean-Pierre Criqui, Pascal Pique,
Isabelle Gaudefroy, Jean Lelièvre
Le Printemps de septembre à Toulouse
“VERTIGES”
2004
Jean-Marc Bustamante, Pascal Pique,
Isabelle Gaudefroy, Jean Lelièvre
Le Printemps de septembre à Toulouse
“In Extremis”
2003
Marta Gili, Fabienne Fulcheri,
Isabelle Gaudefroy, Jean Lelièvre
Le Printemps de septembre à Toulouse
“Gestes”
2000
Christine Macel,
Isabelle Gaudefroy, Jean Lelièvre
Le printemps de Cahors
“Sensitive”
2001
Val Williams,
Isabelle Gaudefroy, Jean Lelièvre
Le Printemps de septembre à Toulouse
“Théâtres du Fantastique”
2002
Marta Gili,
Isabelle Gaudefroy, Jean Lelièvre
Le Printemps de septembre à Toulouse
“Fragilités”
Printemps de septembre à Toulouse
“Lignes Brisées / Broken Lines”
22 septembre — 15 octobre 2006
Dossier de presse

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