Les taches solaires ont-elles de l`importance?
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Les taches solaires ont-elles de l`importance?
LESTACHESSOLAIRES ONT-ELLES DE L'IMPORTANCE ?( ) par David CASS et Karl SHELL Universit? de Pennsylvanie extrins?que (?animal spirits?, ?psychologie du march??, L'incertitude un r?le dans les mod?les jouer significatif peut-elle solaires?,...) avec montrons ? Nous l'incertitude rationnelles que anticipations d'?quilibre ne peut Arrow-Debreu l'?conomie dans pas avoir d'importance extrins?que ?t?ches et pourvue statique d'un l'incertitude lement que nomie caract?ris?e extrins?que par la succession de march?s, complet consommateurs qui se trouvent ensemble allocations s?que libre d'?quilibre sont sur optimales lesquelles montrons de march?s ensemble mais en Nous complet. de l'importance et par g?n?rations avoir peut des o? vie l'acc?s lors de qui ne sont pas au sens de Pare to l'incertitude au march? l'ouverture influenc?es traditionnel. extrins?que a une par dans l'existence ?co d'un est restreint aux des march?s. Les l'incertitude Les ?ga une extrin allocations incidence d'?qui sont effective optimales en un sens de Pareto (affaibli) adapt? ? l'analyse dynamique. 1. INTRODUCTION mieux est la strat?gie ? adopter pour jouer ? la Bourse ? Vaut-il Quelle ou se centrer plut?t sur fondamentaux? s'attacher aux ?principes (*) Cette au Center recherche a b?n?fici? d'une aide sous la forme d'une subvention attri for Analytic Research in Economies and the Social Sciences de l'Uni sous le n? SES 80-07012 de Pennsylvanie versit? Science Foundation par la National remercions vivement tenons ici. Nous ? t?moigner notre reconnais que nous ?galement sance aux membres du s?minaire du CNRS, et en particulier d'?conom?trie ? Jean-Michel nous ont ?t? tr?s utiles. Nous Grandmont dont les critiques remercions aussi Catherine bu?e Rouzaud pour la traduction fran?aise. 94 la ?psychologie du march?? ? Ceux qui esp?rent s'enrichir ? Wall Street ? de telles questions. Mais elles pr?sentent s'int?ressent ?galement de l'in t?r?t pour les macro-?conomistes. et de nombreux Selon Keynes la volatilit? de l'investis Keyn?siens, sement refl?te en partie du moins celle qui caract?rise la ?psychologie du ou les ?animal march?? spirits? des capitalistes ou, plus g?n?ralement, I'?incertitude L'arbitraire ainsi pr?sum? de l'allocation inter extrins?que?. temporelle des ressources dans le cadre d'un capitalisme de laisser-faire jus tifie de mani?re les bienfaits que Keynes attribue ? des poli importante actives. Pour les tenants d'autre part des anti tiques fiscales et mon?taires en macro-?conomie, rationnelles les ?principes cipations fondamentaux? un r?le dans l'affectation d?terminant des ressources. jouent Ils soutien nent par cons?quent que si l'environnement est stable (si le gouvernement en particulier ne se comporte pas de mani?re lunatique), alors l'investisse ment priv? le sera ?galement. Nous nous demandons dans cet article si l'incertitude extrins?que peut ou non exercer une influence sur les ?quilibres avec anticipations ration nelles. En d'autres termes : Les proph?ties se r?alisent d'elles m?mes qui sont-elles d'avoir un impact r?el ? Ou, en bref : Les ?taches susceptibles solaires? ont-elles une importance^?2) ? une ?conomie Nous consid?rons pur caract?ris?e par un d'?change horizon un nombre fini de marchandises et et de consom temporel fini mateurs. est exclusivement L'incertitude (c'est pourquoi nous extrins?que la baptisons ?taches ont des simplement solaires?). Les consommateurs Tout (1) destin? au ? exprimer ni n'affectent long de cet l'incertitude essai, notre extrins?que, les dotations, de l'expression c'est-?-dire des usage ?taches solaires? est al?atoires ph?nom?nes de production. Bien les go?ts, ni ni les possibilit?s l'a remarqu?, de taches que Jevons solaires dans le monde l'apparition fort bien une introduire incertitude ? l'?conomie, intrins?que influen?ant, les possibilit?s de production par nous ne nous Mais exemple, int?ressons agricoles. ici qu'? notre version solaire. plus stylis?e de l'activit? nous sommes sur la question des ?taches un (2) Nous solaires? pench?s pendant certain Shell (1977) un exemple fournit d'une temps. ?conomie dans laquelle th?orique les taches solaires ont de l'importance. Notre Costas Azariadis a coll?gue (? para?tre) qui entendu, r?el peut ainsi des r?sultats ? l'int?rieur d'un cadre macro?conomique pr?sent? analogues Ces exemples sur des mod?les fond?s sont, tres cependant, dynamiques ne nous les r?les que jouent pas de dissocier permettent respectivement des g?n?rations, l'horizon et la dette publique. Dans le temporel infini, plus familier. complexes qui la succession pr?sent article, les cons?quences de la succession des g?n?rations dans le cadre d'un mod?le un article tr?s simple. Dans Yves Balasko d'?quilibre apparent?, (1981) ?tudie une formulation de la notion d'incertitude plus g?n?rale extrins?que. un survol Pour de la question des ?quilibres avec anticipations sur rationnelles l'incertitude exerce une voir notre lesquels article de propa extrins?que influence, nous nous centrons sur gande, Cass et Shell (1980). 95 de type von Neumann-Morgenstern fonctions d'utilit? (3 ) ainsi que cer taines dotations initiales. Nous des anticipations adoptons l'hypoth?se sous une forme tr?s forte : les croyances relative ? l'activit? rationnelles solaire sont les m?mes Ceci permet d'in pour tous les consommateurs. comme des probabilit?s les probabilit?s subjectives terpr?ter objectives. la section II nous montrons que les taches solaires n'ont jamais ? l'int?rieur de l'?conomie Arrow-Debreu la plus simple d'importance une ?conomie dans laquelle chaque consommateur a acc?s ? un ensemble de march?s des titres contingents. d'une participa complet L'hypoth?se tout la le tion illimit?e contredit fois ? caract?re cependant dynamique et la structure par g?n?rations de l'ensemble des m?nages. de l'incertitude On ne saurait imaginer par quel moyen un consommateur peut se pr?munir avant sa naissance. contre l'activit? solaire qui s'est manifest?e Dans Dans la section III, nous examinons se succ? le cas o? les g?n?rations au march?. Nous mon la participation dent ce qui limite en cons?quence trons qu'il existe toujours un ?quilibre sur lequel les t?ches solaires n'exer cent pas d'influence. Mais nous montrons ?galement qu'il peut y avoir des effective. La raison ?quilibres o? les taches solaires ont une importance pour laquelle elles n'en ont jamais dans le cadre du mod?le Arrow-Debreu le fait qu'il une ?conomie essentiellement r?side^.. 4^ns repr?sente a-temporelle. La g?n?ralisation appendices. La des r?sultats des sections II et III se trouve dans les IV est consacr?e ? l'analyse du bien-?tre. Les allocations ne sont pas influenc?es par les taches solaires sont optimales d'?quilibre qui au sens de Pareto traditionnel. Celles qui subissent l'influence des taches en ce sens, elles le sont cependant dans un solaires ne sont pas optimales sens naturel, un sens de Pareto affaibli, et o? l'on identifie un consomma teur par l'?tat correspondant ? sa naissance (aussi bien que par les autres habituels ? essentiellement ses pr?f?rences et ses dotations). param?tres section Le r?sultats de cette analyse est que la pr?sence, dans un monde ex d'une incertitude g?n?ral avec anticipations d'?quilibre rationnelles, - taches du march?, ?animal spirits?, etc. ? solaires, psychologie trins?que peut fort bien avoir des effets r?els. La le?on ? en tirer pour la macro?co nomie est que, fut-ce dans l'hypoth?se des conditions les plus favorables (3) Bien qu'elle ne soit pas la plus g?n?rale, l'hypoth?se de l'utilit? esp?r?e convient dans ce contexte parfaitement parce que (i) elle admet une sp?cification par bien adapt?e ticuli?rement ? l'incertitude et (ii) elle s'accompagne de l'exi extrins?que de coh?rence naturelle gence les taches solaires influencent les intertemporelle. Ainsi, non mais les go?ts et certains), opinions tandis que les consommateurs (sous-jacents ont des ne souhaiteront rationnelles qui leurs plans anticipations jamais modifier ant?rieurs. 96 en mati?re d'information et d'institutions, le gouvernement peut conser ver la t?che de stabiliser des fluctuations dues ? des perturbations de nature apparemment non-?conomiques. 2. LES TACHES SOLAIRES N'ONT JAMAIS D'INCIDENCE DANS L'ECONOMIEARROW-DEBREU LA PLUS SIMPLE comme dans les suivantes, cette section Dans nous prenons pour base un mod?le (2x2x2x2) qui est le plus simple possible compte tenu de nos objectifs. Nos principaux r?sultats se g?n?ralisent ais?ment ; c'est ce que nous d?montrons dans les appendices. Nous supposons ici qu'il y a (i) deux p?riodes t = 0, 1 ?aujourd'hui?, soit le moment o? les contrats sont n?goci?s, et ?demain? (celui o? ils sont = r?alis?s), (ii) deux biens / 1,2 (sauf pour la repr?sentation graphique), = a, ? (pr?sence de taches solaires demain (iii) deux ?tats futurs possibles s et absence de taches solaires demain) et (iv) deux consommateurs h = 0, 1 et ?Mr 1?). Soit x'h is) la quantit? du bien / consomm?e par l'agent (?Mr 0? h dans l'?tat s, et xh is) le vecteur (x? is), x\ is)). Les pr?f?rences du consom mateur h portent donc sur sa consommation prospective et sont repr?sent?es R. La fonction vh est suppos?e conti par une fonction d'utilit? vh : R+ et strictement La production nue, croissante n'intervient quasi-concave. cette dans la r?partition. On suppose que les do seulement pas ?conomie, tations de biens prospectifs du consommateur h (cjh (a), c?h i?)) ((co? (a), sont strictement positives. <?l i&))> i<?h i?), u>\ i?)), N?tre mod?le se particularise sp?cifique par la structure tr?s sp?ciale ? et y rev?t que l'incertitude qui justifie notre choix du terme suggestif de ?taches solaires?. De mani?re g?n?rale, nous supposons que l'activit? solaire n'affecte fondamentaux? pas les ??l?ments de (la configuration et des dotations), base des pr?f?rences mais seulement la ?psychologie? du march? du mode de d?termi (la perception par les consommateurs nation du prix de march?). Ce postulat se pr?cise sous la forme suivante : les consommateurs croient (? raison, si l'on veut) que des taches solaires se manifesteront avec la probabilit? 0 < 7r(a) < 1, et donc qu'elles ne se = 1? avec la pas produiront probabilit? 7r(a). L'activit? solaire cepen iri?) en termes de leurs pr?f?rences, ne repr?sente pour les dant, transcrite consommateurs loterie potentielle. Ils ?valuent, par que la base d'une de mani?re leur rationnelle consommation confor cons?quent, prospective m?ment ? l'hypoth?se de l'utilit? esp?r?e, vhixhi*\xhi?)) = soit iri*)uhixhia)) + *(/?) uhixhi?)) (1) = d'utilit? pour une consommation pour h 0, 1. La fonction certaine -* R est donc : croissante et strictement concave. Ceci continue, uh R+ 97 des r?sultats signifie en particulier que l'?valuation par les consommateurs de la loterie bas?e sur l'activit? solaire traduit de leur part une stricte aver sont ?galement ind?pen sion pour le risque (4). Qui plus est, les dotations dantes de l'activit? solaire, i.e. : = = ">/,(<*) uh (2) w?(0) 1. h pour 0, Comment l'activit? solaire peut-elle donc avoir un quelconque effet r?el sur l'allocation r?alis?e par le march? ? Elle le peut, simplement parce croient que les consommateurs (? juste titre) qu'elle en aura un, que les futurs des marchandises les ?changes futurs de prix (et, par cons?quent, de la pr?sence ou de l'absence de taches solaires. En biens) d?pendront termes formels, les consommateurs sont effectivement ? (5 ) confront?s un syst?me complet de march?s de biens contingents, mais tel que l'acti vit? solaire elle-m?me soit le seul ?l?ment contingent. Le rasienne vecteur une paire fonctionnement de ces march?s ? la description Wal correspond habituelle. Soit p*(s) le prix du bien / dans l'?tat s, et pis) le Un ?quilibre (de march?, est ainsi ip1is), p2is)). concurrentiel) de quantit?s allou?es et de prix de biens contingents (p, x) = ((p(a), pi?)), ix0ia), x0i?), xxia), xxi?))) telle que (i) Les du probl?me consommateurs de maximisation de Maximisation est la solution i.e., ixhia), xhi?)) optimisent, de l'utilit? sous contrainte budg?taire 7r(a) uh ixh (a)) 4- iti?) uh ixh i?)) sous les contraintes pia)xhia) + pi?)xhi?)^pia)coh et pour h - (xhia),xhi?))^0 sont en ?quilibre, x0is) pour (3) 0, 1 et (ii) les march?s s = + p(/3)co? a, + i.e., xxis) = co0 + u>x (4) ?. (4) Les hypoth?ses la monotonicit? implique comme texte. Cependant, de monotonicit? et de stricte aversion le risque pour (qui l'examen le dans beaucoup pr?sent? le premier dans seule l'hypo appendice, th?se d'aversion au cours de l'analyse. pour le risque joue un r?le important notre souci d'interpr?ter (5) Cette le mod?le pr?cision exprime d'Arrow-Debreu de mani?re v?ritablement On doit concevoir les prix des biens dynamique. ?galement stricte) simplifient nous le montrons ?tablis comme contingents aujourd'hui (r?alis?s) des anticipations des prix des biens rationnelles, vue de base est d?velopp? de mani?re plus compl?te la pr?vision, au conforme de demain. comptant dans la section suivante. ? l'hypoth?se Ce point de 98 Les propri?t?s g?n?rales (existence, optimalit? Paretienne, etc.) d'un tel ?quilibre sont bien connues ; notre mod?le sp?cifique n'est apr?s tout cas particulier du mod?le Arrow-Debreu qu'un habituel. Ce qui reste ? examiner est la question propre ? la structure particuli?re de l'incertitude : les taches solaires peuvent-elles que nous supposons effectivement in fluencer l'allocation un ph?nom?ne d'?quilibre ? ou, plus g?n?ralement, ext?rieur peut-il effectivement apparemment modifier le r?sultat du pro cessus de march? parce que l'on croit de mani?re simplement coh?rente qu'il le peut ? Pour r?pondre ? cette question, nous avons besoin de d?crire de ma ni?re pr?cise le cas o? les taches solaires ont (resp. n'ont pas) une inci dence r?elle. Il nous suffit de dire pour le moment que, ?tant donn? un ?quilibre particulier ip, x), les taches solaires ont une importance (resp. = = n'en ont pas) si xhioc) =?xhi?) (resp. xhia) 0,1 (6). La xhi?) pour h de l'?conomie Arrow-Debreu est qu'il n'y a jamais propri?t? fondamentale sur une les taches ont solaires incidence lequel d'?quilibre (et, ? fortiori, il y a toujours un ?quilibre sur lequel elles n'en ont pas). Autrement dit, en admettant des anticipations le bien-?tre des l'hypoth?se rationnelles, consommateurs serait exactement lem?me si les march?s de biens contin ou ?taient gents d'ajourd'hui r?duits, remplac?s par les march?s de biens au comptant de demain. Ce qui suit d?montre ce r?sultat, imm?diat mais fondamental. 1 Proposition Dans de type Arrow-Debreu, l'?conomie sur lesquel les taches solaires aient une influence. D?monstration (dans le cas de notre mod?le il n'existe aucun ?quilibre sp?cifique) Supposons i.e., supposons qu'il existe une qu'il en soit autrement, ?quilibre par les t?ches solaires. Alors xh (a) =? xh i?) ip, x) influenc? = Consid?rons maintenant l'allocation certaine suivante: pour h 0,1. = = ir(a) xH(?) + iri?) xhi?) xh xhis) = = a, pour h 0, 1 ; s ?. D'une part, en vertu de (4) cette : ternative est r?alisable puisque allocation al = 0r(a) x0(a) + ir(j3)x0i?)) + (*(?) xxia) + iti?)xxi?)) x0is) + xxis) - 7T(c0 ix0ia) + xx ia)) + iri?) ix0i?) + xx i?)) (5) (6) l'hypoth?se (en termes Cette de simple stricte de bien-?tre) d?finition de consommation) (en termes le risque. Une d?finition pour est fournie dans le premier appendice. aversion est g?n?rale suffisante plus sous adapt?e 99 nia) cj0 ioj0 + + x) + iri?) (cj0 + (5) x) ojx = a, ?. D'autre part, en vertu de (1) et de la concavit? stricte de uh, pour s : cette allocation alternative est ?galement dominante puisque vh ixh, xh ) = + ni?) Tria) uh?ch) uh(xh) = (6) uhirria)xhia)^Tri?)xhi?)) > Tria)uhixhia)) + tt(0) uhixhi?)) = vhixhia), = pour h 0, 1. Mais les ?quations connu selon lequel une allocation de Pareto. xhi?)) le r?sultat bien (5) et (6) contredisent au sens doit ?tre optimale d'?quilibre 1 et de sa d?monstration Une lecture attentive de la Proposition r?v?le ? ? nos fins ? d'un une directe constitue adaptation particuli?res qu'elle (1972). important th?or?me ?nonc? par Malinvaud La figur? 1 illustre cette proposition de base dans le cas d'une seule Cet exemple met en relief le fait que la Proposition 1 repose marchandise. Mr1 x0(?)r ?w, iAlx,(?) Mr0 nh(a)=Ti(a) et u>h(a)= u)h (?) Figure 1. = u)h pour h = 1,2 100 sur une id?e simple : l'id?e selon laquelle des individus rationnels ayant une aversion pour le risque et partageant les m?mes croyances ne pren dront pas des partis oppos?s dans un pari, m?me s'il s'agit d'un pari ?qui situ?es sur la diagonale table. Les allocations du carr? correspondent ? la tangence des courbes d'indiff?rence. Sous l'hypoth?se de stricte conca non situ?e sur la diagonale est donc inf?rieure au vit?, toute allocation sens de Pareto ? une allocation situ?e sur la diagonale. En cons?quence, se trouvent sur la diagonale, les dotations il n'y a pas d'?changes puisque : les taches mutuellement exercer une solaires ne peuvent acceptables influence. 1 d?pend de mani?re La Proposition cruciale de l'hypoth?se selon en ce qui concerne les ont consommateurs les m?mes opinions laquelle des taches solaires. Diff?rentes les probabilit?s cr?ent une forte opinions Sur la figure 2, les dotations ? ?changer des biens contingents. incitation sur la diagonale se situent ? nouveau du carr?. Sur cette diagonale, la est donn?e par le rapport de ses de Wh pente de la courbe d'indiff?rence Par cons?quent, si les probabili subjectives, probabilit?s iTrhia)/Trhi?)). et MM sont diff?rentes, t?s de Mr0 i.e., (Tr0(a)/ir0(?)) # iTrxia)/Trxi?)), situ?e sur la diagonale est domin?e au sens de Pareto. alors chaque allocation les allocations doivent donc se trouver hors de la diago Toutes d'?quilibre : sont divergentes, les croyances individuelles nale l'incertitude lorsque une avoir importance. Dans ce qui suit, nous nous limitons extrins?que doit au cas moins pr?visible o? les m?mes croyances sont partag?es par tous 101 des anticipations rationnelles. soit une version tr?s forte de l'hypoth?se On ne doit pas, cependant, n?gliger les cons?quences, importantes en pra rationnels peuvent diff?rer en tique, du fait que les pr?visions d'individus est que d'information. L'une de ces cons?quences raison d'une diff?rence l'incertitude extrins?que a toutes les chances d'exercer une influence. Bien entendu, l'incertitude importe ?galement si elle affecte les pr? f?rences ou les dotations Sur la figure 3, les dotations individuelles. de varient ceteris paribus selon l'?tat de la nature. Comme Mr0 les pr?f? rences agr?g?es varient de m?me selon cet ?tat, la boite de la Figure 3 n'est pas en g?n?ral un carr?. Le bien-?tre individuel peut ?tre am?lior? ne se trouve pas au point et MM partagent si Mr0 le risque. L'?quilibre d'autarcie. U)n(?) 0u). ?)0 (a) w0(a) # Figure w0(?) 3. On peut ?galement ?tendre la Proposition 1 en vue de l'appliquer ? l'incertitude ni les n'affecte ni les dotations qui go?ts, agr?g?es, mais qui affecte en revanche les dotations individuelles. lecteur (Le peut retrouver le raisonnement ? l'aide de la figure 1. Il suffit de se donner une allocation hors de la diagonale, de que les allocations puis de montrer d'?quilibre concurrence se trouver sur la diagonale). doivent Tel est essentiellement le r?sultat obtenu par Malinvaud se r?f?rer ? (1972). On peut ?galement Balasko(1981). ne seront probablement La plupart des ?conomistes pas tr?s surpris 1. Dans la section suivante, nous montrons par la Proposition que si les solaires n'ont pas d'importance t?ches dans l'?conomie Arrow-Debreu c'est parce qu'elle repr?sente un monde essentiellement ?z-temporel. 102 3. LES TACHES SOLAIRES PEUVENTREVETIR UNE IMPORTANCESI LES GENERATIONS SE SUCCEDENT Comme on l'a souvent remarqu?, l'un des caract?res les plus attrayants du mod?le Arrow-Debreu est sa facult? d'adaptation. On a souvent soutenu, en particulier, que ce cadre g?n?ral peut tout aussi bien embrasser les as du processus d'?change que ses aspects atemporels pects intertemporels plus ?vidents. Mais le peut-il ? Nous pensons que, ? un ?gard important tout au moins, il n'a pas cette capacit?. Le processus d'?change requiert un contact individuel direct. M?me si les individus actuellement en vie peu vent conna?tre aujourd'hui les prix qui pr?vaudront demain dans diverses ils n'ont simplement pas la possibilit? d'?changer aujourd'hui circonstances, avec les individus qui ne sont pas encore n?s et ne feront leur apparition que demain. Cette section est consacr?e ? l'analyse des cons?quences de cette r?alit? sans appel. Notre principale conclusion est que, lorsque des consid?rations d'ordre naturel limitent l'acc?s au march?, temporelles les taches solaires peuvent fort bien avoir de l'importance. le mod?le consid?rons ? g?n?rations successives le plus simple ne il diff?re du mod?le ; possible II que par le pr?sent? dans la Section fait qu'un se trouve en vie avant l'observation seul des consommateurs de l'activit? solaire. C'est ce que traduit la ligne du temps repr?sent?e sur la figure 4. Nous supposons que Mr0, le consommateur repr?sentatif Nous LA LIGNE DUTEMPS DE LA SECTION III: ACC?S Naissance de AU MARCH? TEMPORELLEMENT CONTRAINT Echange sur les marches des biens au comptant des biens de Manifestation Mr0 l'activit?'solaire Consommation O-o-O-O-O-O-O Echange sur les marche'sdes titres contingents \<- Pe'riode 0, "Aujourd'hui" de Naissance Mr 1 biens ->UFigure 4. Livraison " Pe'riode 1, Demain des " -^\ 103 de la ?g?n?ration 0?, est n? au d?but de la p?riode 0 et qu'il demeure en vie durant les p?riodes 0 et 1. On observe l'activit? solaire au cours de la p?riode 0. Mr0 peut ?changer des titres contingents avant cette obser le consommateur la vation. MM, de repr?sentatif ?g?n?ration 1?, ne nait qu'au d?but de la p?riode 1 et ne se trouve en vie que durant cette p?riode. sur lequel Mr 1 puisse ?changer est le march? des biens Le seul march? au comptant (non contingents) de demain. On doit souligner le fait que, dans ce mod?le, - comme dans celui ? il existe un de la section pr?c?dente syst?me complet de march?s de et au comptant. biens contingents Dans l'?conomie d?crite au cours de aucune contrainte ne limitait l'acc?s au march?. la Section II cependant, en revanche, formalis?e dans la section pr?sente, L'?conomie engendre le ph?nom?ne naturellement au march? d'un acc?s important temporelle ment contraint : on suppose l'existence des march?s des titres contingents mais MM ne peut y participer. Une participation au march? d'aujourd'hui, aux est limit?e inh?rente mod?les v?ritablement dyna temporellement au march? o? la participation miques. Les mod?les d'une incertitude sont essentiellement ?z-temporels. est illimit?e en pr?sence la figure 4, on constate que l'?tat de la nature, pr?sence ou D'apr?s absence de taches solaires, est connu avant que Mr 1 ait la possibilit? d'?chan ger. Il ne peut ?changer que sur le march? des biens au comptant de la p? riode 1. Soit p is) le vecteur des prix des biens au comptant qui pr?vaut si l'?tat de la nature se r?v?le durant la p?riode 0. Le comportement de MM est alors d?crit de lamani?re suivante : Maximisation tt de sous les contraintes is) u x ix x is)) (7 ) xx is) ^ pis) pis) et pour s = a, il) cox xxis)^0 ?. avec les membres des Mr0 peut ?changer sur le march? au comptant g?n?rations 0 et 1. Il peut ?galement, en principe, ?changer des titres contin de sa propre g?n?ration. Consid?rons le contrat gents avec les membres ? livrer une unit? de la marchandise / si (conclu ? la p?riode 0) consistant l'?tat de la nature s se produit. ach?te (ou vende, que Mr0 Supposons lorsque le signe est n?gatif) x?is) unit?s de ce contrat au prix de mar = ch? unitaire p?is). et par d?finition Posons, x0is) (jc?(s), Xq?s)) (7) uxixiis)). de l'utilit? texte), Le Mais maximand alors que nxuxixiis)) cette derni?re bien est, entendu, est normalisation ainsi mieux (et se trouve esp?r?e appropri?e la premi?re normalisation facilite les calculs effectu?s au maximand ?quivalent avec l'hypoth?se compatible ? la d?marche suivie dans le par la suite. 104 = aux seuls ?changes Ces contrats correspondent ip1is), p2(s)). pis) sur le comporte contrainte 0. La ? la pesant premi?re p?riode possibles ment d'?change de Mr0 est par cons?quent pia) x0(?t) + pi?) x0i?) ^ 0. (8) En d'autres contingents termes, ? la p?riode 0, Mr0 doit par ses ventes de titres contingents. financer ses achats de titres sur le march? des biens au est ?galement en mesure d'?changer 1 une fois r?v?l? l'?tat de la nature. Compte tenu comptant de la p?riode ceci signifie que la seconde contrainte de ses possibilit?s qui ant?rieures, d'?change de M'O est s'applique au comportement Mr0 pis)x0 is) ^ p is) x0 is) 4- p is) c?0 (9) et xois)^0 pour s misation = a, ?. Finalement de M r0 est : de Maximisation sous les contraintes donc, 7r(a) u0ix0ia)) (8), (9) et la description du comportement 4- iri?) u0ix0i?)) (10) ixoia),xoi?))^0. ?conomie, un ?quilibre (avec acc?s au march? est une paire de prix et de quantit?s allou?es contraint) et titres de contingents comptant = x) ipia), pi?)), pi?)), Hpia), ixQia), x0i?)), (p,p,x0, cette Dans d'opti ment ix0ia), x0i?), temporelle de biens au xxia), xxi?)) i.e., (x0(a), x0i?), x0ia),x0i?)) telle que (i) les consommateurs optimisent, est la solution de (7) et (ii) les est la solution de (10) et ixxia), xxi?)) march?s sont en ?quilibre, i.e., = 0 4- xxis) = cj0 4et (11) x x0is) x0is) pour s = a, ?. contraint parce que Mr 1 n'est sim ?quilibre est temporellement Ceci signifie, il des titres contingents. d'?changer pas en mesure plement l'ensemble de le remarquer, qu'? l'?quilibre Mr0 (qui repr?sente convient (bien qu'en de la g?n?ration 0) n'ach?te ni ne vend de titres contingents bas qu'une telle d?montrerons Nous en la ait il plus possibilit?). principe loin de discr?diter sur le march? des titres contingents, absence d'activit? une introduit simplification formulation notre simplement sp?cifique, la possibilit? que les taches solaires aient utile, en v?rifiant en particulier de l'importance. Cet 105 ? des anticipations selon laquelle Mr0 rationnelles L'hypoth?se au correctement les des biens de prix pr?voit comptant demain, de sorte ? l'?quilibre du march? des n?cessairement que ces prix correspondent de demain ? entraine une relation simple entre les biens au comptant et les prix des biens au comptant. Le lemme prix des titres contingents suivant d?crit cette relation. Lemme 1 un ?quilibre avec acc?s au march? le temporellement contraint, des prix des titres contingents au vecteur est proportionnel pis) des prix des biens au comptant pis), i.e., il existe un Xis) > 0 tel que = = a, ?. Qui plus est, on ne perd rien en g?n?ra pis) Xis) pis) pour s lit? si on suppose que le vecteur p = ip ia), p>i?)) est ?gal au vecteur = p ipia), pi?)). Dans vecteur D?monstration que ip,p,xQ, x) soit un ?quilibre dans lequel, pour ?tre Supposons Alors Mr0 essaiera de r?aliser sp?cifique, p1 ia)lp2ia) <p1ia)/p2ia). un plan ? avec, disons, nul mais et par cons?quent pia)x:0ia) x?(a), aussi l'on veut ? x0ia) d'?tre grands que qui permettra p(<x)x0ia), aussi grand que l'on veut. Mais ce comportement est incompatible avec du au march? des biens si l'?tat nature s se de la l'?quilibre comptant * > On ainsi doit avoir a produit. p ou, fortiori ia)/p2ia) p1ia)/p2ia) la possibilit? (puisque d'arbitrage sp?cifique est sans importance du point de vue de l'argumentation), il existe un Xis) > 0 tel que p is) = Xis) pis) pour s = a, Si on ne modifie contraintes afin de ?. remplace maintenant pis) par Xis) pis) dans (7) et (10), cela car les deux membres des pas la solution de ces probl?mes sont multipli?s correspondantes par Xis). Par cons?quent, retenir une notation plus nous commode, de poser p = p comme une implication nous pouvons contenter de l'?quilibre. La possibilit? de r?aliser des profits par voie d'arbitrage dans un ?qui libre avec anticipations est ?limin?e par le Lemme rationnelles 1. Compte tenu de ce r?sultat, nous pouvons recourir ? une description de l'?quilibre simplifi?e, en l'exprimant ? l'aide de la paire de prix et de quantit?s allou?es (P, x) (soit la m?me simplification. = que Hpia), dans pi?)), la Section ix0ia), x0i?), II). Le xxia), lemme xxi?)) suivant formalise cette 106 Lemme 2 avec acc?s au march? contraint peut Un ?quilibre temporellement ?tre caract?ris? de mani?re alternative comme une paire de prix et de quan comme il se doit, des tit?s allou?es (p, x) telle que, en tenant compte, d'ordre naturel li?es au temps, (i) les consommateurs consid?rations opti de Mr0, disons x0 = (x0(a), x0i?)), est so misent, i.e., la consommation lution du probl?me de Maximisation 4- iri?) u0ix0i?)) iria) w0(x0(a)) sous les contraintes Pia) x0ia) + pi?) x0i?)<^ pia) u0 + p(0)cjo (10') et ixoia),xoi?))^0, dison X! = ixxia), xxi?)) sont en ?quilibre, i.e., de MM, et tandis que la consommations solution du probl?me (7), et (ii) les march?s x0is) pour s = a, + xxis) = est co0 4- o?x (11') ?. (dans le cas de notre mod?le D?monstration sp?cifique) = p. Notre supposer que p = est de d?montrer p, p, x0, x) est que, si (p premi?rement objectif de (7), (10) et (11), alors (p, x) est solution de (7), (10') et solution que, si ip, x) est solution de (7), (10'), et (11'), (11') et, deuxi?mement, = il existe alors un x0 tel que (p p, p, x0, x) soit la solution de (7), (10) et (11). En du Lemme vertu 1, nous pouvons (11'), il nous suffit, pour v?rifier la premi?re (11) implique Puisque de d?montrer que si (xQ, x0) est une solution de (10), alors assertion, de l'ob de est solution la (10'). Mais ce r?sultat d?rive directement x0 ? une servation du fait que toute solution r?alisable de (10') correspond si x0 v?rifie la contrainte r?alisable de (10) : plus pr?cis?ment, solution de budget par ?tat dans (10') et si x 0 est solution pis) x0is) s ? a, = des ?quations pis) ix0is) - de d?pense ?tat co0) (12) les contraintes budg?taires (8) et (9). (x'q, x0) v?rifie ? peine plus subtil permet de v?rifier la seconde Un raisonnement il nous suffit de d?montrer vertu de (11) x0 =0, assertion. Puisqu'en = une x est de (7), (10') et (11'), alors solution si ?tant donn? p, p que, = 0 est une solution de au rai conform?ment (12) (et par cons?quent, x^ = ce une Mais de solution est sonnement (10)). 0, x0) pr?c?dent, (x'q pour ?, alors 107 r?sultat d?rive imm?diatement du fait qu'une de (7) v?rifie solution ? ? = 0 et solution de v?rifie qu'une (11') ixxis) cjx) pis) [x0is) ? = 40, de sorte que c?j )] co0) ixx is) = = = 0 pis) x0is) pis) ix0is) pis) ixxis) 0) o>x) = des deux formulations de l'?quilibre est ainsi a, ?. L'?quivalence pour s a ?tablie. pis) ne vaut pas seulement pour notre mod?le type d'?quivalence sp? par exemple cifique. Supposons (en renon?ant ? entrer dans le d?tail fasti dieux d'une ?laboration compl?tement g?n?rale) qu'il existe ? la fois plu sieurs consommateurs distincts avant la manifestation des taches solaires (nomm?s g?n?ration 0, ou, plus bri?vement, G0) et plusieurs consomma teurs distincts, n?s apr?s l'observation des taches solaires (nomm?s g?n? ration 1, ou G1), On g?n?ralise l'argument central utilis? dans la d?mons tration du Lemme 2 en consid?rant xh pour /iGG? tel que Ce Pis) xh = p is) ixh is) - h ) (13) = pour s a, ?. En particulier, nous pouvons sp?cifier que tous les ?l?ments de chaque xhis) sont nuls ? l'exception du premier ?l?ment, et r?soudre ensuite les ?quations (13) de d?pense ?tat par ?tat pour chaque x? is). Cette approche traduit le fait que les consommateurs de la g?n?ration 0 tout aussi bien effectuer leurs transactions sur un unique march? peuvent des titres contingents si ils sont confront?s, lors de la p?riode 1, ? un sys t?me complet de march?s des biens au comptant. Quoi qu'il en soit, et comme pr?c?demment, l'?quation (13) elle-m?me implique qu'une solu tion de l'analogue de (10') fournit une solution de l'analogue de (10). le comportement Qui plus est, avec cette construction particuli?re, d'op timisation des consommateurs de la g?n?ration 1, joint ? l'?quilibre du march? des biens au comptant, entraine n?cessairement l'?quilibre du march? des titres contingents, puisque maintenant 2 /?SG0 Pis) xh is)= 2 /?6G? P (s) ixh is) /iGG1 = co?) 2 implique 2 /ieo? Nous 3c? Pis) ixh is) uh) = 0 = 0. adoptons dans ce qui suit la description simplifi?e de l'?quilibre temporellement contraint, i.e., nous nous int?ressons ? la paire (p, x) qui r?soud (7), (10') et (11'). Le fait qu'il existe toujours un ?quilibre dans est ? tout le moins plau lequel les taches solaires n'ont pas d'importance m?me le avec dans au mod?le acc?s march? sible, contraint. temporellement utilise le mod?le de cette section (d?crit d?sormais Lorsqu'on particulier 108 (10') et (11'), aucune raison ?vidente n'emp?che Mr0 d'avoir des de prix coh?rentes ? l'activit? indiff?rent anticipations qui le rendraient en fait l'existence d'un ?quilibre dans lequel solaire. On ?tablit facilement les taches solaires n'ont pas d'importance et ceci constitue un r?sultat par (7), g?n?ral. parfaitement 2 Proposition avec acc?s au march? temporellement Dans une ?conomie contraint il existe un ?quilibre dans lequel les taches solaires (ou non contraint), n'ont pas d'importance. D?monstration (dans le cas de notre mod?le sp?cifique) Dans le cas d'un acc?s au march? non contraint, le r?sultat 1 (et de l'existence de l'?quilibre de concurrence). la Proposition d?rive de Dans le cas d'un acc?s au march? temporellement contraint, suppo = = sons que les prix soient sp?cifiquement tels quep(s) a, ?. iris)p pour s stricte entraine La concavit? imm?diatement que (i) si ix0 (a), x0 i?)) est la solution de (10') alors x0ia) = x0(/3) = x0 et (ii) si xx is) est la solution de (7) pour s = a, ?, alors xxia) = xxi?) = xx. Ainsi, trouver une solu tion de (7), (10') et (11') se ram?ne ? trouver une solution du probl?me Maximisation de ixh ) uh sous les contraints (14) <^pcoh pxh et xh ;>0 pour h = 1, 1 et x0 4- = xx x 4- o>2. (15) une solution de (14) et (15) n'est autre qu'un ?quilibre du mod?le Il s'en d'?change pur le plus simple tel qu'il se pr?sente dans les manuels. suit que tout argument d'existence classique (par exemple, Debreu, 1959, un ?quilibre dans Chapitre et, par cons?quent, 5) fournit une solution, a lequel les taches solaires n'ont pas d'importance. Mais la plus La question est la question de int?ressante, ?videmment, savoir si il peut ?galement exister un ?quilibre dans lequel les t?ches so laires ont une importance. Il se trouve que, dans le cas de notre mod?le nous caract?riser l'ensemble des ?co pouvons compl?tement sp?cifique, nomies pour lesquelles la r?ponse est positive. Tel est l'objet de l'obser vation suivante. 109 1 Observation avec acc?s au march? Dans notre mod?le sp?cifique temporellement il existe un ?quilibre o? les taches solaires ont de l'importance contraint, si il existe au moins deux ?quilibres o? elles n'en ont pas. si et seulement D?monstration N?cessit?. Supposons qu'il existe un ?quilibre (p, x) dans lequel les taches solaires ont une importance. Alors xh ia) ?= xh i?) for h = 0, 1. Nous montrerons chacune des allocations que distinctes contingentes un sous la forme is), is)) engendre ?quilibre xx sp?cifique ix0 = ips, x?) de sorte solaires pas iri?)pis)), au moins existe qu'il n'ont ((ir(a)p(y), deux ?quilibres xxis), dans (7), (10') et (11') impliquent (p, x), p is) x0 s = a, ? et, donc, d'apr?s Maximisation x0is), xxis)), lesquels les taches d'importance. Etant donn? pour ix0is), de is) = p is) (10') que x0is) que 0 est la solution de ix0 ) u0 sous les contraintes p is) x0 ^ p is) co0 (16) et xQ^ 0 pour s = a, ?. Consid?rons p* maintenant = iTria)pis), les prix ni?)pis)). sous la forme sp?cifique (17) un usage un peu abusif de la no Il nous faut d?montrer que (moyennant v?rifie est la solution de (10'), p tation), lorsque (17), (i) ix0is), x0is)) est la solution de (7) et (iii) est une solution de (ii) xxis) ix0is), xxis)) (11'). Les r?sultats (ii) et (iii) sont ?vidents. Et le r?sultat (i) d?rive d'une raisonnement la analogue ? celui que nous avons utilis? pour d?montrer 2 : en vertu de la concavit? est la Proposition stricte, si (x0(a), x0i?)) solution de (10'), alors x0(a) = x0i?) = x0, et (10') se r?duit ? (16). Nous avons ainsi d?montr? que ips, Xs) est un ?quilibre dans lequel les taches solaires n'ont pas d'importance. Suffisance. (p", x") dans = x'hia) x'hi?) trerons qu'une existe deux and Supposons qu'il ?quilibres (p', x') les t?ches solaires n'ont pas d'importance. Alors lesquels = = = = 0,1. Nous mon x'h =?x" x'?ia) x'h'(?) pour h combinaison des prix/?' et p" sous la forme sp?cifique p = iTria)X'ip'ia) + pfi?)), iri?) X"(p"?*) + p"i?))) pour (X', X)> 0 (18) 110 supporte de sorte , l'allocation existe qu'il # un X \Xq ? , #,. , Aq , Xx , Xx ), dans ?quilibre lequel les taches solaires ont de l'importance. X' un multiplicateur du multiplicateur de (la valeur optimale ? la associ? contrainte dans Lagrange-Kuhn-Tucker) figurant (10') lorsque = associ? ? la m?me contrainte p pf et X" un multiplicateur lorsque = Il nous faut d?montrer que, lorsque p v?rifie (18), (i) (x'0, p p". x'0f) est la solution de (10'), (ii) x[ est la solution de (7) pour s = a, (iii) xx est la solution de (7) pour s = ? et (iv) (x?, x[ ) et (x?', xx) sont des so lutions de (11'). Le r?sultat (iv) est ?vident. Les r?sultats (ii) et (iii) pro du fait que x[ et x" sont les solutions de (7) pour viennent simplement ' " s = a et s = ?, lorsque p = p et p = p Mais le r?sultat respectivement. un d'attention. peu plus (i) requiert Soit pour commencer Remarquons Maximisation de que (10') se r?duit ? Qc0 ) u0 sous les contraintes (19) (p'(c*)4-p'(/?))*o ^(P#(<*)+P'(?))co0 et x0 ?>0 lorsque p = p' et ? Maximisation u0ix0) sous les contraintes (p"(tt) 4-p"(fi)) x0 ^ (p"(tt) + p"(?) (20) co0 et x0 ^ 0 = p". Ainsi d'une part, (10') est associ?e au Lagrangien = + X(p'(a) 4- p'(?)) L'(x0, xx, X) u0(x0) (co0 -x0) = et lorsque p p1 (21) = L"(x0, xlf X) w0(x0) + X(p"?x) +p"(?)) (22) lorsque p lorsque p Lagrangien = p". D'autre part, lorsque p v?rifie (18), (co0-x0) (10') est associ?e au = + MW?) X'(p'(?) + L(x0(a), x0i?), m) ir(oOfi0(*o(a? + *(?M*o(?) + p'(?)) (co0- ^oW) + *(? X"(p"(<*)+ + p"O?))(coo-xo(0))] = *(a)[u0(x0(o)) 4(23) + pX'ip'ia) + -h p'(/3)) ir(|S)[ii0(x0(U))4- (co0 x0(a))] + MX"(p"(^)4-p"(?))(co0-x0(?))]. Ill avons maintenant recours au Th?or?me de Kuhn-Tucker relatif ? la concave (voir par exemple Uzawa programmation (1958)). Par hypoth?se une solution de (19), de sorte que, par hypoth?se x'0 est (x? X') est un point selle de (21). De la m?me fa?on, (x?', X") est un point selle de (22). un point alors que (x?, x?', 1) est n?cessairement Un calcul simple montre selle de (23). Il s'en suit que, lorsque p v?rifie (18), (x?, x'0') doit ?tre une solution de (10') : nous avons ainsi d?montr? que (p, x) est un ?quilibre a dans lequel les taches solaires ont de l'importance. Nous 1 met en relation l'existence d'un ?quilibre dans lequel L'Observation avec le nombre des ?quilibres dans les taches solaires ont de l'importance 1 est tout ? fait propre au mod?le lesquels elles n'en ont pas. L'Observation ici ; elle n'est gu?re susceptible d'?tre g?n?ralis?e de pr?sent? sp?cifique mani?re Elle joue dans notre analyse le r?le d'?tape dans la significative. de l'existence d?monstration de situations ?conomiques, caract?ris?es par une information parfaite et des croyances communes ? tous, dans lesquelles les taches solaires ont une importance. On pourrait ?tre induit en erreur par l'Observation 1. Dans le mod?le avec utilis? cette dans les taches solaires sont section, sp?cifique ?quilibres choisis au hasard ? partir des (deux) ?quilibres sans taches essentiellement solaires. Un exemple fourni dans le second appendice montre que ce n'est en aucun cas le seul type d'?quilibre avec taches solaires possible. Il importe avec anticipations d'observer que, dans les mod?les d'?conomies mon?taires nous sommes une confront?s ? vaste multiplicit? rationnelles, typiquement dans lesquels les taches solaires n'ont pas d'importance d'?quilibres (cf., Cass et Shell (1980) et Balasko et Shell (1981)). Il reste par exemple, encore ? examiner de mani?re la question de savoir si sem syst?matique a ou non des implications blable multiplicit? du point de vue de l'exis tence des ?quilibres dans lesquels les t?ches solaires ont une importance effective. Nous concluons cette la possibilit? des ?quilibres section par notre principal r?sultat concernant dans lesquels les taches solaires ont de l'impor tance. Proposition 3 avec anticipations Dans l'?conomie et acc?s rationnelles il peut exister des ?quilibres dans contraint, temporellement taches solaires ont de l'importance. au march? les lesquels D?monstration Elle se d?duit de l'Observation 1 et de la possibilit? d'une non-unicit? des ?quilibres Arrow-Debreu simples. bien connue 112 4. TACHES SOLAIRES ET BIEN-ETRE examen est men? ? l'aide des mod?les Le pr?sent sp?cifiques pr? au non contraint) II la et dans la Sec Section march? dans sent?s (acc?s sont n?am Ses r?sultats principaux tion III (acc?s au march? contraint). moins parfaitement g?n?raux. est dite Une allocation x = (x0, xx) = (x0(a), x0(|3), xxia), Xji?)) aucune au sens si il n'existe autre alloca de Pareto traditionnel optimale les tion y = iy0, yx) = iy0ia), y0i?), yxia), yxi?)) poss?dant propri?t?s = avec au une h ?? moins pour 0, 1, in?galit? stricte (i) vh iyh) vh ixh) et (ii) ? xh > S yh . h h avec acc?s au march? non contraint sont Des allocations d'?quilibre au sens de Pareto traditionnel, et des allocations ?videmment optimales au sens de Pareto traditionnel sont des allocations d'?quilibre optimales avec acc?s au march? non contraint pour un ensemble convenablement choisi de dotations. aucun de ces deux th?or?mes de bien-?tre ne s'applique Cependant, aux ?conomies avec acc?s au march? temporellement contraint. directement l'allocation des res Ceci s'explique par le fait que Mr 1 ne peut modifier sources qu'apr?s la manifestation des taches solaires. Il intervient ou bien ou bien en tant que Mr(l,j3). en tant que Mr(l,a) Aucun agent n'est sur march?s les contraints pour temporellement r?pondre en tant pr?sent du person que partenaire aux besoins ex-ante des deux faces potentielles nage de Mr 1. Paretienne peut donner un sens plus faible ? l'optimalit? (que Paretienne mieux adapt? ? l'ana ?optimalit? baptisons dynamique?), dans lesquelles l'acc?s au march? est temporellement lyse des ?conomies On nous contraint. Une = est dite (x0 (a), x0i?), xxia), xxi?)) (x0, xx) sens aucune au si autre il n'existe Pareto de optimale = les ayant pro iy0, yx) (y0(p?)9 y0i?), yxi?)) yxia), allocation dynamiquement = allocation y x = pri?t?s (i) v0iy0)^v0ix0),uxiyxia))^>uxixxia)), "i iyii?)) et (ii) 2 xh > 2 y h h ^ et "i (*i i?)), avec au moins une in?galit? stricte 113 avec acc?s au march? Une allocation d'?quilibre temporellement au sens de Pareto. Chaque alloca est dynamiquement contraint optimale tion dynamiquement optimale au sens de Pareto est une allocation d'?qui libre avec acc?s au march? contraint pour un ensemble temporellement convenablement choisi de dotations ? Mr 0, Mr (1, a) et (attribu?es M'(1,0)). deux Ces plus approfondi crit?res : naturels de bien-?tre requi?rent un commentaire non contrainte, Dans l'?conomie toute allocation au sens optimale de Pareto r?alis?e sous notre condition initiale (traditionnel) peut-?tre en vertu de laquelle les dotations les syst? (ou, de mani?re ?quivalente, mes d'imposition et de subvention ? des dotations applicables donn?es) sont ind?pendantes des taches solaires, et ce pour la m?me raison, ? savoir Dans l'?conomie tem que les taches solaires n'ont jamais d'importance. on ne contrainte porellement pourra cependant, g?n?ralement pas compter sur une telle flexibilit? additionnelle ; semblable condition pesant sur les sur les syst?mes d'imposition dotations et de subvention) (et par cons?quent limite ?galement la possibilit? de traiter Mr (1, a) et Mr (1, ?) comme deux individus essentiellement distincts. au sens traditionnel Paretienne L'optimalit? implique l'optimalit? Paretienne mais l'inverse n'est pas vrai. En fait le premier dynamique, suppose d'assigner des poids relatifs au bien-?tre de Mr(l, concept a) et relative d'une naissance dans l'?tat a ou de Mr (1, ?) selon la probabilit? dans l'?tat ?. Cette proc?dure d?si peut s'av?rer, ou pas, socialement elle permet de justifier avec force rable (8). Si on la juge telle, cependant, une intervention d?lib?r?e visant ? compenser les effets gouvernementale des taches solaires. 5 illustre le contraste entre les deux concepts d'optimalit?. = 4- iri?) w0(x0(j3)). 0 est, naturellement, iria) u0ixQia)) vQ est d?finie par uXQL= ux ixx (a)) et, de lam?me fa?on, (1, a) = ?) par ux? ux ixx i?)). La surface ? deux dimensions dans ? l'ensemble des allocations correspond l'espace iv0, uXot, ux?) dynami au sens de au Ces allocations Pareto. sont optimales quement optimales sens de Pareto traditionnel si, et seulement si, ux ?ux&. Dans la figure 5, v0 est fix? au niveau v0. La courbe en pointill? est le heu des paires maxi avec U0. L'allocation males ? l'in compatibles correspondant iuXa, ux?) et du rayon uXa = tersection de la courbe en pointill? est optimale ux? au sens de Pareto traditionnel. La L'utilit? L'utilit? celle de figure de Mr de Mr Mr (1, ne pensons le pas qu'elle (8) Nous ? priori, et tout particuli?rement dans le nant ? la fois des ?l?ments intrins?ques certains ? cette relatifs aspects question g?n?rations successives, voir Muench (1977). soit, cas et dans si on d'une se fonde du moins sur des motifs incertitude extrins?ques). le contexte (ou conte intrins?que une pr?sentation de Pour d'un mod?le particulier ? 114 MMi.?) Mr(1,a) Mr0 Figure 5. PREMIER APPENDICE Afin de faire ressortir les caract?ristiques les plus importantes que la formulation g?n?rale de notre exemple directeur, nous consi pr?sente un mod?le prototype dans lequel le temps ne joue d?rons pour commencer aucun r?le particulier. Nous d?veloppons ensuite cette version essentiel en vue d'y int?grer les notions lement a-temporelle fondamentales que les contraintes d'information constituent, premi?rement, temporelles du Chapitre 7 de Debreu) conceptuelles (l'une des principales contributions au march?. Nous les contraintes d'acc?s et, deuxi?mement, temporelles des Propositions 1 et 2 l'ex pour terminer, aux d?monstrations donnons, vaste d'?change pur ? travers relativement tension requise dans ce mod?le le temps. ment restent sensible Les principaux ?l?ments de notre mod?le prototype en g?n?ral un grand ? ceci pr?s qu'il existe maintenant les m?mes, de nombre d'?tats s? C'est traite pour t = p?riodes, S (avec # S < intentionnellement repr?senter 0, ??), 1,. et de . . , n, que nous l'incertitude de / marchandises consommateurs, avons ; le fait que h = retenu = 1, 2, 1, 2,. . . ., m. une notation l'?tat du monde . . , ?, abs constitue 115 une description compl?te de la r?alisation de toute l'incertitude pertinente, des p?riodes ? venir, est mis en relief par cette notation. l'ensemble pour s peut ?ventuellement d?crire l'?volution de l'activit? Ainsi, par exemple, de solaire, S= sorte que Hol,...,ot,...,on): t pour o'e{a,?} = . . . , n}. 1, 2, soit d'ailleurs le consommateur h per?oit Quelle qu'en l'interpr?tation, l'?tat s comme une variable al?atoire ? laquelle est associ?e une distribu le cas ?ch?ant subjective, tion de probabilit?s, avec {irhis)} .sES pour irh(s)^0 et 2 sGS *"? la consommation Notons de la marchandise x^'Cs) au cours de la p?riode t, dans l'?tat s, = >x^is),..., *? ixVis)> x<h'Hs)) = et xhis) .. , x?,... (x?,. = 1 / par l'agent h, , x?(s)). Comme les pr?f?rences du consommateur pr?c?demment, sa consommation et sont repr?sent?es prospective {xh is)} -* : tion d'utilit? nous nous bornons X R, que vh R+2 sGS sur h portent une fonc par maintenant ? et d?pourvue de maxima supposer continue, quasi-concave locaux. L'agent h dispose d'une dotation de marchandises ?galement que prospectives nous de nous contentons (i) les opinions relatives irhis) pour h = 1, 2,. . . ,m (ii) les fonctions pour de maintenant non-triviale. supposer de g?n?raliser notre pr?c?dente Afin nous l'activit? supposons solaire, que h = 1, 2,. = aux iris) > probabilit?s 0 pour satisfons vhi{xhis)})= 2 (iii) les dotations sont communes ? tous, s G S (Al) ; d'utilit? . . ,m caract?risation de la nature est extrins?que : l'incertitude ses l'hypoth?se de l'utilit? esp?r?e, iris)uhixhis)) (A2) ; et, de marchandises sont ind?pendantes de l'?tat du monde, cohis) pour h = 1, 2,. .., = c?h pour sG S (A3) m. Ils s'en suit que uh est continue, concave et ne comporte pas de maximum Yaari de l'aversion global. (Voir (1977) pour une justification pour le risque dans ce contexte). 116 Enfin, et afin de fermer lemod?le, /, durant la p?riode t, dans l'?tat s, p\s) et Pis) = . . , pt'Ks),. ip^'is),. ?quilibre contingentes = (P, x) ip1is),.-.,ptis),...,pnis)). Upis)}, de Z? sous les contraintes ?? Pis) sGS et sh is) ^ = 1, 2,. m X pour (x? \s) t = ? 1, 2,. . . ,m, allou?es {xhis)},..., de marchandises {xmis)})) ir is) uh ixh is)) ? coh) %. 0 (A5) ixhis) 0 pour sE S et < gj? ') 0, avec une ?galit? stricte lorsque ptf *(s)> 0 . . ,n (A4) du probl?me ses h ,..., i{xxis)} soit solution {xhis)} Maximisation pour .. , pf>*is)) est une paire de prix et de quantit?s Un telle que = soit ptf 'is) le prix de lamarchandise ; / = 1, 2,. . . , ; (A6) ?GS, le temps n'est intervenu que dans la mesure o? la date de Jusqu'ici, se trouvait distingu?e d'une marchandise ? titre de caract? disponibilit? de cette marchandise. ? la Nous passons maintenant ristique particuli?re de deux v?rit?s sans appel ? savoir que, d'une part, la r?a mod?lisation se produit naturellement au cours du temps, et lisation de l'incertitude des consommateurs varie naturellement que, d'autre part, la population ? travers le temps. se r?soud dans le fait que l'incertitude Consid?rons premi?rement des dans le meilleur consommateurs Les cas, inform?s le temps. sont, au cours d'une p?riode don En cons?quence, mais non pas omniscients. supposer connu par un consom n?e, tout ce que l'on peut raisonnablement sont les ?v?nements qui se sont mateur en ce qui concerne l'?tat du monde on formalise cette limitation en Suivant Debreu, d'ores et d?j? produits. compl?te durant la p?riode t signifie la con sp?cifiant qu'une information d'?tats s*, qui naissance du fait que l'?tat s appartient ? un sous-ensemble une de des Cette repr? son ?tats S*. tour ? ? l'espace partition appartient sentation ne s'accorde avec la signification qu'on lui pr?te qu'? condition de supposer que S0 = S, S* est une partition plus fine que Si~1 pour ? initiale c'est-?-dire t = 1, 2,. . ., n et S" = {S} qu'on ne dispose 117 d'information d'aucune ment puis les niveaux information, acquis aug avec le passage du temps, pour aboutir finalement ? une informa mentent tion compl?te. ce d?veloppement pour la descrip Quelles pr?sente-t-il implications du march? ? Et bien simplement le fait que si l'?tat tion du fonctionnement s' ne se distingue pas de l'?tat s" au cours de la p?riode t, alors la mar chandise it, i) dans l'?tat s' rie se distingue pas de lamarchandise it, i) dans est r?elle la donc n?cessit? d'ajouter l'?tat s". La principale cons?quence au programme d'information (A5) des contraintes imposant l'identit? de en pr?sence d'?tats indistincts. la consommation = x'(s') = XfcV') pour *?) j',i" r= j'es'; 1, 2, ...,n. (A7) De plus, outre le rajout de (A7), tout ce qui compte ? des fins d'ana sont les prix composites ou correspondants d'interpr?tation lyse p'(5f)= I p\s) jesf s* E pour S* = ; 1 ? supposer borner .. 1, 2,. que , n. les prix composants exemple, nous sous-jacents pourrions prennent nous la forme suivante commode t P is) = s* E S* = ; t \,2,. t t t nis) pour ?-Pr(r) L pour par Ainsi, ses* tris') . . , n. Semblable structure ne jouera cependant aucun r?le dans l'expos? qui suit. nous passons des aspects temporels de l'incertitude, De la description Les de la des ? la maintenant description aspects temporels d?mographie. consommateurs naissent, vivent et meurent. Par cons?quent, un consom de mar mateur donn? n'est concern? que par un (petit) sous-ensemble ? chandises contingentes (et par les march?s savoir, essen correspondants) les marchandises (et les march?s tiellement, contingentes correspondants) au cours de sa dur?e de vie. On forma se trouver disponibles qui peuvent lise cette restriction sans difficult?. ait une date de naissance Supposons qu'un consommateur bh une et de de date d?c?s dh (sa derni?re p?riode vie) premi?re p?riode vie), de sorte que (sa de 0 % bh -gdn % n en introduisant sim peut tenir compte de ces dates elles-m?mes la contraintes dans la des do d'inactivit? ? fois des plement sp?cification ? en red?finis du comportement tations (A2) et dans la description (A5) On 118 sant en de l'ensemble fait ? consommation avec pour cons?quence en que particulier = 0 x? t -h bh, pour . ., d? , s E S. bh+x,. (A8) sera d'ores et ant?rieure donn? cependant Etant que l'incertitude on doit ?galement le identifier de sa naissance, d?j? r?solue au moment d'une statistique de vie plus subtile, ? savoir h au moyen consommateur un ?tat de naissance sbh E Sbh. Mais ceci signifie qu'une description exacte addi de contraintes de son activit? sur le march? requiert l'introduction ses de de ?tats naissance chacun d'inactivit? tionnelles pour repr?senter en En d'autres termes, le probl?me unique (A5) se d?compose possibles. la embrassant probl?mes plusieurs des totalit? ?v?nements pr?nataux concevables, Maximisation de 2* iris) uh ixh is)) (9 ) ses sous les contraintes 2 Pis)ixhis)~ et xh is) ^ h)^0 0 pour sE s iA5sbh) h = 1, 2,. . . ,m. Il est utile (bien qu'un peu inexact) pour sbh E Sbh ; h le probl?me de concevoir le probl?me (A5* (A5) joint aux ) comme contraintes d'inactivit? = 0 pour (A9) s$sb*. *? accentue le parall?le entre les deux Cette interpr?tation l'acc?s au march?. et (A9) qui restreignent naturellement contraintes (A8) avec faite dans le texte entre un monde Arrow-Debreu La distinction illimit? et un monde o? cet acc?s est temporellement acc?s au march? entre le comportement ? la distinction contraint pr?cis?ment correspond d?crit par (A5S ) d'?change d?crit par (A5) et (A7) et le comportement nous nous r?f?rerons et Pour ? respectivement abr?ger, (A8). (A7) joint comme non-contraint et dans le ? un ?quilibre dans le premier mod?le second comme contraint. temporellement 1 and des Propositions Avant d'en venir enfin aux d?monstrations nous nous construction d'une faut il permet suppl?mentaire disposer 2, introduit (resp. n'intro tant de fixer l'id?e que l'incertitude extrins?que r?elle. Admettons duit pas) une diff?rence qu'un ?qui sp?cifiquement (9) Ceci est ?quivalent 2 aux maximand (*?/ 2 ir(?')ruh0cH(?)). 119 soit une paire de prix et de quantit?s Ubre avec certitude chandises non contingentes = x) (p, .. ((p1,. ,p\... soit une solution telle que xh Maximisation de ,pn), allou?es ..,xh,.. ixx,. de mar .,xm)) de ixh ) uh ? sous les contraintes 0 10) coh ) ^ (A pixh et xh ^ 0 h pour = 1, 2, m '? pour u>lh ) (x?' 2 r = . . . ,m, < n; 1,2,..., et avec une ?galit? stricte lorsque 0, i = ., 1, 2,.. fi. Etant traint particulier (p, x), nous dirons a de l'importance (resp. n'en a pas) avec certitude tel que d'?quilibre 2 ses donn? un ' p*' > ?quilibre 0 (Ail) non con donc que l'incertitude extrins?que si il n'existe pas (resp. si il existe) * is) uh ixh is)) = uh ixh ). (A 12) = pour h 1, 2,. . . ,m. De la m?me fa?on, ?tant donn? un ?quilibre tem nous dirons que l'incertitude extrins?que contraint particulier, porellement a de l'importance a n'en (resp. pas) si il n'existe pas (resp. si il existe) un avec tel certitude x) ?quilibre que (p, 2 2 iris'))uhixhis))~uhixh) (tt(5)/ s'<=sb? / s<Esb* pour h = sb*esbh; l, 2,. iA\2sth) . ., m. donc les situations o? l'incertitude Nous caract?risons a extrins?que comme les situations dans lesquelles l'existence de march?s de l'importance induit une ?diff?rence de biens contingents r?elle? en termes de bien-?tre individuel. Dans le cas de l'?quilibre temporellement la question contraint, est ?le bien-?tre de individuel on Comme l'a critique qui?? indiqu? dans le texte, nous avons r?solu cette question d'une mani?re qui semble ? la : un consommateur fois ?vidente et naturelle h donn? caract?ris? par l'?tat de naissance mateur h s0*9 est simplement caract?ris? par l'?tat de Etant donn? nos hypoth?ses de r?exposer n?cessaire les deux mani?re accessoire. Voir Balasko le cadre von Neumann-Morgenstern. un individu et notre r?sultats (I98l) diff?rent du m?me consom sbh" ?= sbh'. naissance il n'est terminologie pr?sentes, du texte que de fondamentaux pour une g?n?ralisation d?passant 120 Proposition Al non Il n'existe pas d'?quilibre trins?que ait de l'importance. Proposition contraint dans l'incertitude lequel ex A2 Si il existe un ?quilibre avec certitude, alors il existe ? la fois des ?qui contraint dans lesquels l'incertitude libres non contraint et temporellement n'a extrins?que pas d'importance. Remarque de la proposition A2 revient ? supposer que la r?parti L'hypoth?se satisfait l'une des conditions tion des dotations classiques de l'existence de avec certitude caract?ris?e par iuh, l'?quilibre dans l'?conomie h) pour ou l'interconnection des l'irr?ductibilit? h = 1, 2, .. . ,m, par exemple, ressources. de Al D?monstration Supposons que soit un (p, x) ?quilibre P= 2 non contraint et d?finissons pis), ses xh et h pour ment = 1, 2,. . . ,m. xh is) Nous = iris) xhis) 2 ses = sE S pour xh montrerons que les prix p supportent ?gale l'allocation x = ce qui r?sulte signifie que directement i{xxis)},..., {xhis)},..., {xmis)}), Il en (p, x) est ?galement un ?quilibre non contraint. satisfaisant que (p, x) est un ?quilibre avec certitude (A 12). D'une part, par hypoth?se, {xh is)} est une solution de (A5) et (A7) = pour h 1, 2,. . . ,m, et en raison de la concavit? en raison de (Al) et (A2)) 2 *(s) uhixhis)) = uhixh) = (et en derni?re (Al3) instance fffo) xhisj] ^ 2 *(s) uhixhis)) uh ses ses [2 J Lses 121 pour = h 1, 2,. . . ,m. En classique est une solution {xhis)} pour ? h . . ,m 1, 2,. en cons?quence, la reprenant raisonnement r?v?l?e, ou bien de la pr?f?rence de A5 et A7 (A14) et donc m 2= /i i 2 Pis)ixhis)- H Pis) ixhis) ses h) m ou bien 2 /2=i D'autre qu'en prenant ses (A15) co?)>0. (Al 6) m 2= (2 /i i Ses (*?'(?)-?tf')= /?=i ' =2 *es pour 0, est par hypoth?se une solution de (A6) de sorte (et en derni?re instance en raison de (A3)) part, (p, x) lamoyenne m 2 - = / = . . ,n 1, 2,. / ; luation classique, = 1, 2,. = 7r(?)x?'(?)-G??'') m ir(i)2 fc=i . . , fi. (A17) (*?'(*)-atf')<0 en D'o?, faisant le calcul d'?va m 2 2 h-i ses (Al8) Pis)ixhis)-c?h)<0. tandis que (A 14) et par cons? (A 16) et (A 18) sont contradictoires, si et seulement si quent (A 15) et (A 17) sont compatibles m ? l) 0, avec une ?galit? stricte lorsque pf,iis) > 0 2 iXh\s) =Cj?]i ^ Mais h 1 (A19) = = pour t 1, 2,. . ., n ; / 1, 2,. .. , fi. (A14) fait que (p, x) est un ?quilibre atemporel. tude Finalement, satisfaisant pour joint ? (A19) v?rifient en d?duire que (x, p) est un ?quilibre avec certi il suffit d'observer que (A 16) implique (A10), (A 12), que (A19) implique (Al 1) et que (A13) joint ? (A14) impliquent (A12). D?monstration Supposons d?finition a de A2 que (p, x) soit un ?quilibre Pis) pour le s E S et xhis) = xh = avec certitude et posons par iris) p (A20) pour sE S (A21) 122 = pour h 1, 2,. .. ,m. Nous montrerons que (p, x) est ? la fois un ?qui non contraint et temporellement libre contraint. Etant donn? la construc tion des allocations (A21), il s'en suit donc imm?diatement que l'incerti tude n'a extrins?que pas d'importance. Attachons-nous ? l'?quilibre non contraint. Il nous pour commencer une est faut montrer solution de et et que (i) {xhis)} (A5) (A7) (ii) que (p, x) est une solution de (A6). Le r?sultat (ii) est ?vident, puisque l'hy selon laquelle (p, x) est une solution de (Ail) poth?se l'implique directe ment. Et le r?sultat (i) est presque aussi imm?diat puisqu'il d?rive directe ment ? la fois de l'hypoth?se selon laquelle xh est une solution de (A 10) et du r?sultat facile ? v?rifier (?tant donn? la construction des prix (A20) si {xhis)} est une solution de (A5) suivante : en raison de la concavit?, et (A7), alors : = x? une est ?galement borner ? consid?rer allocations (A21)). En nement 2 s?es *(s')XH(sf)- solution de (A5) les solutions qui ?ES pour (A22) donc nous (nous pouvons la structure sp?cifique des et (A7) rev?tent ce qui concerne l'?quilibre temporellement est identique ? condition de remplacer ?(A5) le raison contraint, et (A7)? par ?(A5* ) joint ? (A7) et (A8)? et (A22) par xhis) = 2 (tt(s') i'es (Les calculs // 2 pour s E Sb?. ir(j"))x?) iAll5^) ?"esftfc sont cependant a encore plus laborieux). SECOND APPENDICE a pour objet de fournir un exemple d'?quilibre Cet appendice dans ont ne se les taches solaires de mais ram?ne pas lequel l'importance, qui ? une loterie entre des ?quilibres dans lesquels les taches essentiellement cons le mod?le Consid?rons solaires n'ont pas d'importance. sp?cifique III. Afin d'?viter les propri?t?s par tituant la pi?ce centrale de la Section li?es ? cet exemple, ticuli?res supposons pour le cas pr?sent qu'il y ait = consommateurs n?s ? la p?riode deux 0, disons, h E G0 {0', 0"}, = n? ? la p?riode et un consommateur 1, disons, h E G1 {1} . Le compor des consommateurs tement d'optimisation donc d?crits de lamani?re suivante : Maximisation de iria) uhixhia)) et l'?quilibre 4- iri?) uhixhi?)) du march? sont 123 sous les contraintes Pia) xhia) 4- pi?) xhi?) ^ pia) et ixhia),xhi?))^0 pour h EG0 h 4- pi?) co? (AI) ; Maximisation de uh ixh is)) sous les contraintes pis) xh ^pis)coh (A2) et xh is)^0 pour = ;s a, ? ; et h E G1 ,1 pour s = a, xhis)= 2 co,, (A3) ?. Avec le maintien des hypoth?ses faites sur les pr?f?rences et les do tations, il reste vrai que, ?tant donn? un ?quilibre particulier (p, x), les taches solaires ont de l'importance si, et seulement si, xhia) ?= xhi?) h E G0. En outre, si uh est diff?rentiable pour un quelconque pour un h E G0, alors un tel ?quilibre ne sera pas r?ductible quelconque ? une combinaison dans lesquels les taches solaires sont sans im d'?quilibres portance ? condition que ? h E G0 ; s = a, ?. pis) ixhis) u)h) =? 0 pour un quelconque (A4) On peut consid?rer ce r?sultat de la mani?re suivante : supposons, au contraire, que (p', x') soit un ?quilibre ayant la propri?t? que (par souci de sp?cificit?) x'h is) = xhia) pour h E G0 ; s = a, ?. La diff?ren tiabilit? de uh pour un certain h E G0 implique alors la colin?arit? de et pia) le consomma (au vecteur p'(?0, P*i?) pour ?uhixhia))/bxh teur en question). Mais (A4) implique donc que, ?tant donn? p = p', la r?solution du probl?me (A2) ne se r?duit pas ? la r?solution du pro bl?me Maximisation de uh ixh ) sous les contraintes (p'(<*)+ p'i?)) xh ^ ip'ia) + p'(?)) co? et xh ^ 0, pour h E G0, Notre ce qui contredit l'hypoth?se initiale. tache consiste ainsi simplement ? construire des opinions, des pr?f?rences et des dotations les hypo qui satisfassent non seulement th?ses conserv?es, mais ?galement additionnelle de diff?ren l'hypoth?se 124 en outre une solution et qui fournissent tiabilit? des fonctions d'utilit?, de (Al), (i) xh (a) ?= xh (?) pour (A2) et (A3) ayant pour propri?t?s: ? un quelconque h S G0 et (ii) p(s) (xh(s) coh) =? 0 pour une quelconque = en formant une h G G0 ; s a, ?. On peut r?aliser une telle construction paire de prix et de quantit?s allou?es qui poss?de assez de degr?s de liber comme et les pr?f?rences de sp?cifier les opinions il t? pour permettre convient. 1) Soit 2) On p'{?)>0. h G G0 pour o>h =(1,1) et choisit p = ((p'O*), 1), (p'i?), D) e> 3) On choisit j ((pH?), = =. x' = x0, UpH?), = l)(x1,x2) (x1, x2) > positive 4) On choisit tel que h G1. 1>px(a)> 0 de sorte que (/??(a), l)U1,^) ait une solution pour o>? =(2,2) ? e (p1(?),\)(\,l) + e 0 [* x2 > (x'(a), 1) *'(<*) (p1(a), 1) (1,1) tel que x'(?)) = 1> x1 ]. 1) (1,1) (p?, ? e = (PH?), D(l,l) + e ((p'i?), l)x'(?) = [- (pV?), 1)x'(?) + (p'i?), l)x'(? = 1) (1,1) + (p1??), D (1,1)] (p?, et x'(tf) on choisit [^(p?, x0? > x'(|3) > = x" = (x"(a), 0 [=* x2'(?) x"(j3)) > 1> x1#(a)] ; tel que ( (p?(a), 1)*"(<*) = (p?(o), 1) (1,1) + e = (p1(?),l)(l,l)-e \(pl(?), l)x"(?) = l)x"(a) + (pl(?), \)x"(?) = (p?(?), 1) (1,1) + (p1(0), D (1,1)], *"(?)> et x2'(0) >x2"(0) > et on choisit xt = x = Qc(a), x(j3)) = 21) (x'Cs) x(s) x"(0)>O 1>xlM(a) >xi'(a) ; de sorte que (jc"(s) [=>x(?)>x(a)>0 - 1) pour s = a, ? 125 l)xia) = ip1ia), 1) (2,2) = ipli?), Dxi?) ip1i?), D(2,2)]. et (p?, Une telle paire de prix et de quantit?s allou?es (et ses caract?res prin cipaux) est repr?sent?e dans la figure 6. Il est ?vident que cette sp?cifica tion implique l'?quilibre du march? (A3). Il ne reste ? d?montrer que, un choix appropri? de iris) et moyennant des consom uh, l'optimisation mateurs (Al) et (A2) est ?galement v?rifi?e. *2? (1/2x2 (s)) -(pMaUJxo-fa) ,(p1(a?,1)x0,(a) = = (pNaUMUNc IpMaljDIUI-e ip1(?)J1)x0,{?)=(pM?),1)i1,1)*e (pM?JJixoni?JMpM?JJ) (U)*e (1/2u)2=l) ^G^1/2x(?)) x'(s) =1) (1/2^ h G? (h 6G1) Figure 6. (1/2x^(8)) 126 5) On choisit 0< 7r(a) < 1 de fa?on ? ce que irri?)liria)) p1 (a) < p1 i?) [=*iri?)/iria) < 6) On consid?re uh 1 ]. tel que = w?,x2) 4- whix2) ??) et stric strictement croissantes et vh, wh : R+ -> R soient diff?rentiables, de ces fonc tement concaves. Etant donn? que le mode de sp?cification ob?it essentiellement ? la m?me tions particuli?res logique pour les trois nous nous bornerons ? en expliciter la proc?dure dans le consommateurs, cas de Mr 0 (et nous nous dispenserons de le rep?rer par par cons?quent son indice). (et une simpli : du probl?me de Kuhn-Tucker directe du Th?or?me L'application non entraine moins directe) fication que x' est solution de Maximisation iria) [vix'ia)) + w(x2(a))] 4- *(j5) [vix'i?)) 4- w(x2(?))] sous les contraintes ip'ia), l)x(a) + ip'i?), 1)(1,1) + ip'i?), 1)(1,1) l)xi?)<ip1ia), et (x(a),x(/3))^0 si et seulement si x ' v?rifie les conditions = v,ix1\a))lw,ix2'ia)) p'ia) ^(x1'(/3))/w'(x2'(/3))=p1(?) = W'ix2'ia))lw'ix2'i?)) pente (n(?}/n(a))p1(a)< 7T(?)/7T(a). pente p1 (?) n (?)/ti (a) < 1 v pente pente p1 (?) xi'?x) Figure 7. 1 - 127 comme Mais, v, w sissons x'ia) tels ces conditions >x'(j3), seront si nous choi satisfaites que et v'ix1\?))=p1i?) = et h>'(x2'(/3)) v'ixlfia)) 1 et iiri?)/iria)) p? = w'ix2\a)) sont repr?sent?es De telles fonctions - < iri?)/iria) sur la figure <pl(?) 1. 7. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES AZARIADIS BALASKO and Y. Exchange and D. Theory, Revisited?. 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