Hifi et audio haut de gamme, le french sound

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Hifi et audio haut de gamme, le french sound
Date : 06/11/2014
Pays : FRANCE
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Hifi et audio haut de gamme, le french sound
Art de vivre
Savoir-faire reconnu, marques historiques, technologies novatrices : le french sound n’a pas fini de
séduire le monde
Absent du marché des smartphones, des ordinateurs, des télévisions et des appareils photo, la
France occupe, a contrario, une place de choix sur le marché de l’audio haut de gamme. Des
dizaines de marques, certaines historiques comme Cabasse, Elipson, Focal et Micromega ;
d’autres plus fraîches telles que Atohm, Devialet, Atoll, Parrot, et Aëdle, exportent le savoir-faire
hexagonal à travers le monde. Matériaux rares, ingénieurs libres, designers visionnaires et artisans
méticuleux forment la recette d’un hit planétaire que les nouvelles technologies ne risquent pas de
freiner. Car malgré un manque de virtuosité marketing sur un marché de niche, la french touch
audio, dynamique et ambitieuse, continue de séduire aux quatre coins du globe.
Par Jérémy Patrelle
“La France est le pays des sens : l’odorat pour le parfum, le goût pour le vin, l’ouïe pour la
musique.” Gérard Chrétien, directeur général en charge du marketing chez Focal, résume ainsi
l’art de vivre à la française et sa sensibilité culturelle qui plaît tant hors de nos frontières. Une
façon d’expliquer à quel point le savoir-faire sonore français est ancré dans les gênes de l’audio
international. Ce sont pourtant bien des marques anglaises d’abord (Kef, Quad, Tannoy), puis
américaines (Marantz, Klipsch, Macintosh), qui donnent le la de la hi-fi, après la Seconde guerre
mondiale. La France, tout comme l’Allemagne, arrive après. “Si Elipson est la plus ancienne
marque d’audio en France (1938) à créer des produits acoustiques dès 1940, notamment pour
l’ORTF à partir de 1949, c’est en 1953, avec l’invention de l’enceinte boule, que le créateur
Joseph Léon marque vraiment son époque”, indique Philippe Carré, PDG d’Elipson.
Georges Cabasse, lui aussi, se lance dans l’aventure des enceintes dans les années 50 avec un
objectif clair : “il voulait du son naturel, le plus proche de l’original, comme si l’auditeur se
retrouvait dans une salle de concert, précise Guy Bourreau, directeur général de Cabasse. Il ne
retrouvait pas cette sensation dans les modèles british de Bowers & Wilkins.”
Elipson et Cabasse font office de locomotives de l’audio haut de gamme français, en cherchant à
se placer dans le haut du panier et non dans le milieu de gamme. Elles s’appuient sur deux autres
marques spécialistes de haut-parleurs internationalement reconnues dans les années 30-40, Audax
et Siare, pour créer une légitimité française, et fabriquer des produits historiques. “La qualité
première des produits audio français est leur longévité, loin de l’obsolescence programmée de
certains appareils aujourd’hui”, estime Matthieu Luong, dénicheur de platines, amplis, casques et
enceintes, venant de tous pays, pour la boutique parisienne Retrofutur. “Les principaux acteurs
français de la hi-fi sont sur le marché depuis des décennies : Elispon, Cabasse en 1950, J-C
Verdier en 1970, Focal en 1979, Triangle en 1980. Ils représentent l’âge d’or de la hi-fi
française”, caractérisé par un son différent de ses voisins anglais ou allemands. Philippe Carré
indique ainsi : “En France, nous avons toujours eu ce souci de linéarité et de fidélité de la réponse
par rapport à l’instrument”.
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Gérard Chrétien de Focal poursuit : “le son français, et plus précisément celui de Focal, est
détaillé, expressif, tout en restant pulpeux avec une matière aérienne fluide. À l’inverse de ceux
qui recherchent la définition à tout prix.” Une spécificité auditive qui fait de la France la reine des
enceintes acoustiques consacrée au fil des années par les modèles boule d’Elipson des années 50
(BS50, Chambord), la Grande Utopia de 260 kg et 2 mètres de haut signée Focal (70 000 euros la
paire) ou la Sphère de Cabasse (120 000 euros les deux). Trois des nombreux étendards du son à la
française, objets uniques travaillés de main de maître.
Le design, la technologie, l’élégance de la pensée
Depuis près de 60 ans, les fabricants français s’attachent à concevoir les appareils hi-fi les plus
aboutis. “L’acoustique français est mondialement reconnu, affirme Philippe Carré. Elipson, tout
comme Cabasse ou Triangle, ont déposé pléthore de brevets qui sont sur toutes les enceintes du
monde.” Et créé également des écoles pour former puis recruter les meilleurs ingénieurs, comme
Jacques Mahul, qui fit ses classes à Bagneux chez Elipson avant de créer sa propre marque,
Focal-JMlab, en 1979. Philippe Carré insiste également sur la notion de technologie au service de
l’auditeur : “lorsque Joseph Léon invente l’enceinteElipson sphérique BS50, la forme est au
service de la qualité. Il fait ainsi pour éviter l’effet de réflexion sur le plan qui crée des vibrations
dans le signal. Il fallait projeter le son”. Ce qui fait dire au designer Philippe Starck, à propos du
casque audio Zik de Parrot, marque dirigée par Henri Seydoux : “en France, on n’aura que peu
tendance à en faire trop en termes de direction artistique. L’élégance de pensée fait
structurellement partie de l’esprit du chercheur, de l’ingénieur français”.
“La qualité première des produits audio français est leur longévité, loin de l’obsolescence
programmée de certains appareils aujourd’hui”
Chez Focal, au cœur des 17 000 m2 des locaux de Saint-Étienne, on s’adapte aux époques pour
répondre aux attentes des technophiles. “Dans les années 70, il y avait une seule dimension
produit : le son. En 2010, lorsque l’on a lancé la troisième génération d’Utopia, nous sommes
passés à 4 : technologies différenciantes (nous avions 3 brevets moteurs maison), adaptation de
l’appareil à l’environnement, saveur sensuelle de l’écoute, et, évidemment, le design.” Directeur
de Présence Audio, plus ancien point de vente spécialisé dans l’audio en France (1976) avec
10 000 marques référencées, Guy Boselli abonde dans le même sens : “le modèle Sphère de
Cabasse (2006) est magnifique et d’une grande rareté avec la technologie coaxiale, qui fait que
tous les haut-parleurs (grave, medium, aigu) sont sur le même axe, ce qui améliore grandement la
reproduction du son”.
Une technologie longuement travaillée et présentée en 1992. Toutes les grandes chaînes de
télévision hexagonales l’adoptent alors. Ces fastidieux travaux de recherche et développement
vont de pair avec l’univers hi-fi. “La haute-fidélité est consommatrice de technologies, avec des
moteurs puissants pour reproduire le son, explique Guy Bourreau de Cabasse. Les produits sont,
de fait, rares et chers, car les matériaux utilisés proviennent de l’aéronautique, la Formule 1 ou
l’aviation pour les membranes par exemple. Et le montage coûte cher. Il nous faut ainsi une à
deux années pour former un monteur.” Difficile donc de subsister dans cet univers de niche si
l’on reste bloqué sur ses acquis, comme le démontre la marque historique Triangle. Faute de
diversification professionnelle, ce fabricant d’enceintes acoustiques joliment dessinées voit son
chiffre d’affaires baisser chaque année : 8 millions d’euros en 2005, 3,9 millions en 2012, 2 millions
en 2013.
Des anciennes gloires aux jeunes loups, le tournant technologique
D’autres dinosaures ont su cependant prendre le virage technologique à la corde, des anciennes
gloires reviennent avec des idées fraîches, tandis que les jeunes loups crient sur les toits du monde
entier les bienfaits de leurs objets sonores. Marque phare d’amplificateurs à la fin des années 80,
Micromega, rachetée en 2007, a par exemple misé sur la production locale, à Lille, pour renouer
avec le succès. En s’associant avec Awox, spécialiste du streaming, Cabasse veut devenir “le
champion du monde du streaming haute-fidélité”.
Avec un objectif élevé en termes de chiffres d’affaires : 30 millions d’euros annuels dans 3 ans,
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alors que les deux firmes en cumulent 14 millions en 2013 (7 chacun). Même son de cloche chez
Focal qui, avec 42,5 millions de chiffre d’affaires en 2013, s’est offert le savoir-faire électronique
du Britannique Naim Audio, dont le chiffre d’affaires s’élevait à environ 20 millions en 2013.
“Nous nous entourons de spécialistes car les nouvelles technologies ne figurent pas dans notre
ADN, avoue sans fard Gérard Chrétien. Nous devons nous plier à cette nouvelle donne car
l’utilisateur va moins vers la hi-fi et davantage dans la simplicité de l’usage, la rapidité. Tout en
gardant notre design.”
Une donne anticipée par de jeunes entreprises comme La Boite Concept, fondée en 2008, dont les
consoles basées sur le créneau hifi-ordinateur-mobilier détonnent sur le marché. “Nos produits
sont ergonomiques, esthétiques, simples à utiliser avec un son haute-fidélité”, assure Timothée
Cagniard, 32 ans, l’un des cofondateurs. À 12 ans, il construisait des enceintes dans sa chambre et
discutait très souvent hi-fi et business avec sa grand-mère. Elle s’appelait Marie Cagniard, la
fondatrice de la fameuse marque de haut-parleurs Siare. Aujourd’hui, ses meubles hi-fi (LD100,
LD120, LD Cube, LD Pixel), commercialisés entre 980 et 2 200 euros, séduisent Hong Kong et
l’Asie du Sud-Est. Plus globalement, le continent asiatique raffole de “ce luxe sonore à la
française”, se réjouit Gérard Chrétien.
Le french sound porte loin
“En France et en Europe, les gens qui ont de l’argent ne pensent pas forcément à s’offrir une
enceinte, mais plutôt une Porsche ou une Aston Martin, explique de son côté Philippe Carré.
Alors qu’en Chine, disposer d’un système audio à plus de 100 000 euros est un aboutissement, une
vitrine sociale.” Le Japon fond, lui, pour les casques en cuir d’agneau et aluminium poli ou
carbone mat noir à 350 euros pièce, conçus par les jeunes trentenaires bretons d’Aëdle, soucieux
“d’offrir l’expérience très haute fidélité sonore dans un casque unique par le soin apporté à son
design”, selon son cofondateur Raphaël Lebas.
“En France, les gens qui ont de l’argent ne pensent pas forcément à s’offrir une enceinte mais
plutôt une Porsche ou une Aston Martin”
Rien d’étonnant donc à ce que les marques s’exportent physiquement en ouvrant des boutiques en
nom propre, à l’instar des 800 m2 de Focal à Séoul ou du store Devialet du côté de Shanghai.
Jeune pousse dans l’univers de haut de gamme audio, Devialet, créée en 2007, a fait son entrée
sur le marché par le biais du high-tech avec des amplis miroir ultra-fins en aluminium poli issu de
l’aviation, dont les prix oscillent entre 5 000 et 22 000 euros. “Nos produits sont une fusion d’une
vision de marché, d’un design et de technologies” se félicite Quentin Sannié, CEO de Devialet. Et
malgré des ventes que certains jugeront confidentielles – 4 000 pièces en 2013 –, il s’agit du
système audio le plus vendu dans le monde.
“Nous ne sommes pas dans la tradition du son français, du savoir-faire artisanal, poursuit Quentin
Sannié. Avec plus de 70 brevets à notre actif et une nouvelle technologie d’amplification, nous
réussissons à créer une vraie rupture sur le marché. Nos amplificateurs sont le contraire de
l’obsolescence programmée, puisque le client peut le mettre à jour, gratuitement. En termes
qualitatifs, nos technologies sont mille fois meilleures que celles existantes.”
Allemands, Américains et Japonais saluent l’audace de ces frenchies capables de sortir un objet
au design innovant, de se mettre au diapason des snipers marketing les plus agiles, et d’innover
beaucoup plus vite que les autres. Avec par exemple le driver SAM (pour Speaker Active
Matching) qui s’adapte à toutes les enceintes du monde, de toutes les marques. “Ce qui permet de
les pousser plus loin sans les casser, sans distorsion, avec le signal le plus parfait”, affirme
Quentin Sannié. De la pure french touch moderne destinée à conquérir la Chine, “nouvel
Eldorado de l’audio haut de gamme où le potentiel de croissance est démentiel !”, affirme avec
gourmandise le boss de Devialet.
Les derniers produits en vogue
Les marques audio françaises récitent parfaitement leur partition, en cette fin d’année, avec des
produits innovants et qualitatifs, mis en valeur par un design épuré et consciencieusement
travaillé
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L’enceinte Jersey MT32 de Cabasse
L’esprit artisanal et la modernité du design résonnent immédiatement en regardant l’enceinte
Jersey MT32, disponible depuis octobre. La subtilité technologique fait ensuite son œuvre lors de
la première écoute, et après, grâce, notamment, à l’intégration d’un évent à 360° qui donner
davantage de profondeur aux basses. Reste un détail, d’importance : choisir entre la finition noyer
ou ébène. 998 e la paire
La barre de son Dimension de Focal
Focal joue la carte tendance avec une barre de son, marché “en plein boom avec une hausse de +
114% en 2013 et +120 % en 2014”, selon le directeur général de Focal Gérard Chrétien. Cette
grande barre de son (115x47x7 cm) séduit par son design anguleux, une belle finition aluminium,
une précieuse laque noire sur le dessus, et un caisson de basses modulaire extra-plat qui fait office
de socle TV. Les graves et les aigus s’entremêlent sans anicroche. 1 299 e
Le casque VK-1 Legacy de Aëdle
Révélée au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas en 2013, Aëdle rafle depuis tous les
suffrages internationaux avec ses casques minimalistes et chics. Le dernier modèle, le VK-1
Legacy, en vente depuis octobre 2014, mélange cuir noir brillant et aluminium poli. Assemblé en
Bretagne, il va permettre à la marque bretonne de poursuivre son irrésistible ascension, de New
York à Shanghai en passant par Paris et Londres. 390 e
Le Sound Tree d’Elispon
“Un arbre qui diffuse les sons de la forêt”, voilà comment Elipson qualifie sa dernière innovation
acoustique. Douze haut-parleurs, sphériques évidemment, de 15 cm3 (pour 2,5 kg), sont suspendus
au plafond grâce à des câbles lianes. Présent en 2011 à la biennale de Milan, cet objet sonore
trône en rouge laqué au bar de l’hôtel Plaza Athénée à Paris, qui a réouvert en septembre. Pour en
disposer dans son salon, il faut passer commande, confection rare et chère oblige. 14 500 e
Jacques Mahul
Fondateur de la marque Focal en 1979 Jacques Mahul a passé la main de la présidence de Focal,
basée à Saint-Étienne, en mai 2014, mais reste proche des équipes et se tourne déjà vers de
nouveaux projets électroniques.
Comment expliquez-vous le succès de la France dans le hi-fi haut de gamme ?
Le succès des marques françaises vient du positionnement de niche qui colle bien à l’image de la
France. Sur ce type de petits marchés, il est plus facile de commercialiser les produits. N’ayant
pas une grande culture du marketing de vente pour aborder le mass market, et n’ayant pas à
l’étranger une réputation de bons commerçants, il nous est plus facile de vendre de la technologie
et du spécifique.
La Grande Utopia de Focal (2008) est l’une des enceintes les plus abouties de l’histoire. Quels
sont les ingrédients d’une telle réalisation ?
À ce niveau de recherche de l’absolu, il faut sélectionner, vérifier et contrôler tous les composants
de très haut niveau, petits et grands, dans le moindre détail. Leur assemblage conditionne leur
succès. Chaque modèle doit ensuite être abondamment testé et rodé pour garantir une constance
dans la fabrication. Le temps de montage importe peu, il faut juste un minimum d’intervenants
dans le processus, et un responsable unique qui signe son œuvre. Ensuite, on écoute, calcule,
mesure, en boucle, jusqu’à obtenir le parfait compromis entre les très nombreux paramètres.
Enfin, une très bonne enceinte doit être belle à contempler, avec des lignes pures et
fonctionnelles. La ligne doit refléter la fonction.
Avec l’expérience et le savoir qui sont les vôtres, comment voyez-vous l’avenir du hi-fi haut de
gamme ?
Le son s’est démocratisé. On le trouve partout, tout le temps et sous toutes les formes. L’accès est
généralisé mais la qualité de reproduction moyenne est de plus en plus mauvaise. Une nouvelle
catégorie est à conquérir, ceux qui ne savent même pas que la reproduction musicale de haut
niveau existe. Une fois qu’ils auront essayé, ils sauteront le pas. Par ailleurs, de nouveaux acteurs
arrivent, jouant sur la fonctionnalité, la beauté de l’objet et l’usage des nouvelles technologies. Je
m’en réjouis. Il est indispensable de réunir le monde des nouvelles technologies, qui ne doivent
rester ici qu’un outil, et celui de la hi-fi traditionnelle dont on ne peut bafouer les principes.
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Guy Boselli,
Présence Audio Conseils : Quels sont les nouveautés sur le marché de la hifi HD ?
Le marché est mature, mais se développe de façon périphérique, grâce à l’arrivée de nouveaux
produits et de nouveaux usages. Notamment la musique dématérialisée. Nous sommes en train de
passer de la musique compressée en mp3 qu’on écoute de façon nomade, à la musique haute
définition, qu’on écoute chez soi. Dans ce cas, les fichiers sont au moins équivalents à la qualité
des CD, voir à celle d’une bande Master, alors que la compression peut faire perdre jusqu’à 90%
des informations d’un enregistrement. Il est désormais possible de télécharger de la musique en
ligne en haute définition sans aucune perte par rapport à l’enregistrement d’origine. Ces fichiers
très qualitatifs nécessitent d’être stockés et lus de manière particulière, avec un matériel adéquat.
Or les gens sont souvent un peu perdus face à ces nouveautés.
Et c’est là où vous intervenez ?
Nous avons effectivement un véritable rôle de conseil. Non seulement dans le choix du matériel,
mais aussi dans l’utilisation en amont de ce type de fichiers. C’est-à-dire le paramétrage de
l’ordinateur ou du serveur, les choix du format d’encodage, les logiciels qui viennent aider i
Tunes à lire les fichiers HD, le choix des câbles numériques… L’installation du matériel que nous
vendons se fait à domicile et sans supplément. Nous pouvons donc aider le client dans cette
démarche complexe, qu’il s’agisse de compléter la chaîne hifi existante ou bien d’en installer une
nouvelle. Et même de paramétrer sa tablette iPad qui sera utilisée comme télécommande.
Est-ce que vous continuez à vendre des lecteurs CD dans votre magasin situé 10, rue des Filles du
Calvaire à Paris ?
Le marché n’a pas disparu. De plus, la plupart des lecteurs CD intègrent aujourd’hui une entrée
USB qui permet de lire les fichiers se trouvant sur un ordinateur. Il faudra en outre toujours un
ampli et des enceintes pour jouer de la musique. Mais le phénomène le plus impressionnant
actuellement, est le renouveau des vinyles. Les jeunes amateurs s’y mettent et ceux qui avaient
remisé leurs disques rachètent des platines pour les écouter. Cet amour d’un support physique est
un peu le corollaire de la dématérialisation. Il n’est d’ailleurs pas impossible que le CD
disparaisse avant le vinyle. Il n’y a jamais eu en effet autant de fabricants de platines et la plupart
des nouveautés musicales sortent sur ce support. Mais le principal intérêt des disques vinyles,
c’est que contrairement aux fichiers compressés et dans une moindre mesure aux CD, ils
restituent l’intégralité du signal. D’où cette “chaleur” et ce côté vivant dont parlent nombre
d’amateurs.
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