Notice explicative
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Notice explicative
Le Grand livre du Millénaire de Parthenay et de la Gâtine Notice explicative et complémentaire du bulletin de souscription. Elle comprend une partie explication, des exemples et des informations sur l’auteur. L’ouvrage, non exhaustif, a nécessité près de 7 000 h de travail et rassemble toutes les informations de tous les domaines ayant un rapport avec la Communauté de communes de Parthenay, depuis les origines jusqu’à nos jours. Pour les périodes antérieures à la Révolution, s’y ajoute tout ce que la Gâtine a eu comme rapports avec ces communes. La recherche qui a été effectuée, privilégiant les sources originales, a permis d’expurger, dans la mesure du possible, des informations erronées qui émaillent l’histoire du cœur de la Gâtine. Environ un tiers du livre est constitué d’extraits originaux et des explications ne sont apportées qu’en cas de nécessité. L’ouvrage comptait 10 millions de caractères d’imprimerie. Pour permettre sa publication, il a fallu diminuer ce nombre d’un1/10e en utilisant massivement des abréviations, y compris dans les nombreux extraits des documents consultés. Cela rend la lecture plus difficile mais a permis de conserver l’ensemble des données collectées. Comme il était matériellement impossible de relier chaque information à sa source sans augmenter l’ouvrage d’un tiers, les références des documents utilisés seront rassemblées en fin d’ouvrage. Dans les domaines « artisanat », « commerce », « économie » et « Industrie », hormis les thèmes généralistes qui couvrent mille ans, la plupart des notices traitent de la période 1850 à nos jours. Les informations sont généralement tirées d’annuaires. Pour toutes les données, sont mentionnées les dates extrêmes provenant des sources. Exemples L’ouvrage définitif contiendra le détail des abréviations. Nous donnons ici les équivalences pour les lieux : Ady, Adilly ; C-Bt, La Chapelle-Bertrand ; C/Th, Châtillon-sur-Thouet ; Ferri, La Ferrière ; Fny, Fénery ; Py, Parthenay ; Py-Vx, Parthenay-le-Vieux ; Ppe, Pompaire ; Thén. : Thénezay ; Tld, Le Tallud. Ajoutons encore les abréviations les plus délicates que le contexte ne permet pas d’interpréter facilement dans cette notice. ¦ : séparateur marquant le changement de lieu ou de personne dans une même notice. § : renvoi à un plan. ◘ : renvoi à une photo. bdr : borderie(s). boi. : boisseau(x). boiss. : boisselée(s). c-mun. : conseil municipal. ch. : chemin(s). CPC : Caméra-photo-club. EN : École Normale. FGB : Foyer Gabrielle-Bordier. g-chp : garde(s)champêtre(s). just. : justice. Ma.-Di. : Maison-Dieu. mét. : métairie(s) nlc : non localisé. s/p : sous-préfet(e). s/pft : sous-préfecture. tèn. : tènement(s) [ce terme est expliqué dans le livre, comme tous les mots particuliers]. Les titres soulignés ci-dessous n’existent pas dans le livre. Ils servent seulement à associer la notice à un thème pour une meilleure compréhension. Associations sportives Bleuets Gâtinais (Les) Ass. sportive créée en janv. 1956, enreg. au JO de fév. 1956. Son siège est à l’école StJos. et elle se propose de faire l’éduc. popu. des enf. et des jeunes gens, principnt par des conf. et des projections de toutes sortes, la pratique de la musique, du théâ., de l’éduc. physique (gymnastique, rugby, basket). Le 1er prés. est Arm. Fleury. Le gpe reçoit un drapeau en mai 1957 qui est aussitôt béni par l’archiprê. de Py. – Les Bluets Gâtinais ou Bleuets Gâtinais, 1956-1965. 1 Racing Club Parthenaisien 15, r He.-Laborde. – Club sportif permettant la pratique du football, déclaré le 22 fév. 1939, enreg. au JO en mars 1939. Le 1er prés. est M. Guilbot. Le club se réorganise en sept. 1940 et effectue ses rencontres sur le terrain de sport de l’EN. Des matchs sont cités en cet endroit en 1941. Son siège social est au Café du Bœuf Couronné en 1941 alors qu’il est fait état d’une équipe féminine de foot, d’équipes de basket des 2 sexes et d’athlétisme. Pub de cette même année : Faites du sport ! C’est la joie de vivre en bonne santé ! Création d’une section de boxe fin déc. 1942. Ouv. de la Maison du Racing Club Parthenaisien le 19 déc. 1943. Elle se trouvait r L.-Agui. et comprenait une vingtaine de pièces. En plus de logements, elle comportait une salle d’entraînement, une salle de boxe, une salle de jeux… Création d’une école de foot pour les enf. en 1952. Jumelage avec l’équipe de Pinsaguel près de Toulouse en 1982. Inaug. de son Club House en janv. 1989. Accède en promotion de ligue en mai 1996. Travaille avec Viennay en 2000 et fusionne avec cette équipe en 2010, les 2 premiers co-prés. en sont Patrice Beau et Jérôme Giroire. – Racing Club Parthenaisien, 1939-1989. Racing Club Parthenay-Viennay, 2000-2011. Auberge Chapeau Rouge (Auberge du) Cette dénomination a été portée par plusi. aub. à travers la ville. La plus anc. n’est pas localisée : Lhostelerie du Chapeau Rouge, 1535-1541. L’une d’elle se trouvait à l’angle des r du Four et L.-Aguillon : maison du Chappeau Rouge, 1572-1596. Une autre, nlc, est dite la maison de Nycollas Routteau ou pend par enseigne le Chapeau Rouge, 15751577. Elle sert régulièrement pour y dresser des actes notariés et de just. Une aub. est tenue par un protest. en 1618 et une autre se trouvait rue de la Boucherie en 1592, près de la porte du Marchx. Celle qui est la plus connue est située au milieu de la r Saunerie et relevait du chapitre Ste-Croix au devoir de 22 s par an. – Logis et Coy (aqueduc) du Chapeau Rouge, 1649. P. Allusson, hoste du Chapeau Rouge, 1656-1661. Maison ou pend par enseigne le Chappeau Rouge, 1665. P. Cadet hostellier ou pend pour enseigne le Chapeau Rouge, 1673-1688. Logis du Chapeau Rouge, 1706-1709. Logis ou pand pour enseigne le Chappeau Rouge, 1726-1728. Maison ou pendoit pour enseigne le Châpeau Rouge, 1741. Jardin de l’auberge du Chateau Rouge, 1754. Auberge du Chapeau Rouge, 1758-1819. Maison du Gd Chapeau Rouge, 1791. Maison du cy devant Chapeau Rouge, 1794. Maison du Chapeau Rouge, 1796-1798. Maison dite du Chapeau Rouge, 1801. Anc. auberge du Chapeau Rouge, 1808. Maison auberge anciennement du Chapeau Rouge, 1832. – V. Sainte-Catherine (Auberge). Bureau de bienfaisance Chapelle-Bert. (Bureau de bienfaisance de La) En 1822, la Mlle Olivier la Barrière fait don de tous ses biens en usufruit aux demoiselles Allard et en prop. aux pauvres de Ppe, C-Bt et Beaul. Elle demande la création d’une Maison de charité qui serait gouvernée par des relig. de l’ordre de St-Tho. de Villeneuve. Ce projet ne pourra pas se faire. Le Bur. de bienf. est créé sous la dénomination d’Ass. charitable en mars 1855. En 1862, le c-mun. accepte un legs de 10 000 F fait par Mlle Chantal Allard au profit des pauvres par testament de 1857. Cette somme est transformée en rente de 386 F qui sert régulièrement à soulager les pauvres par des distributions de pain et le paiement de travaux sur les ch. Le Bur. de bienf. vivote jusqu’à son organisation du 26 avril 1874 avec un budget annuel de 911 F. Fin 1888, la co. est obligé de verser 200 F pour subvenir aux besoins des plus pauvres. En 1910, le gén. Allard proteste contre l’attribution de rentes au Bur. de bienf. car elles avaient été créées pour dires des messes et permettre au curé de soulager les pauvres. – Bureau de bienfaisance, 1867-1954. Bureau d’aide sociale, 1960-1988. – Devient le CCAS en 1989. 2 Commerces & entreprises Barré (Arquebusier) 44 bis, Gde-Rue. – Arquebusier, succède à la maison B. Thonnard, articles de pêche, vente, réparation et location de bicyclettes et tricycles. Ment. 1890-1892. En mai 1892, il place les inscriptions suivantes sur sa maison : Bicyclettes & tricycles, vente et location. Pub 1892-1893 avec photo d’un tricycle : G. Barré, Arquebusier. Magasin d’Expo. et de Location av de la Gare et Gde-Rue. Vente à terme à tant par mois. Vente au comptant, fortes remises. Agent des principales marques françaises et anglaises. Location au mois de caoutchoucs pleins, creux et pneumatiques. Achat, échange et vente de machines d’occas. En juin 1893, la pub évolue et indique que M. Barré est installé à Niort et que Olivier et Richard lui succède à Py. Barron (Éts) C/Th – 1980 : Agriculteurs ! Un forgeron est à votre disposition, Ets Barron, 21, rte de Bressuire. Guy et Mylène Barron reprennent les Éts Pineau de l’av Ari.-Briand en 1989. Entr. qui exporte du pt matériel agricole vers Bucarest en 1992. Commercialisation de matériel agricole et vente sur Internet en 2000. – Ets Barron, 1898-2000. – V. Pineau (Établ.). Champeau 41, r Vau-St-Ja. – Juste Champeau, 35 ans, charcutier, 1898. Ment. 1896-1914, sa Ve, 1921. ¦ Ady, charron, 1896-1901. ¦ Tld, 7, pl Église, Richard Champeau, charcuterie, 2011. Galland (Maison) Fac. 1926 : Fabrique de vannerie en tous genres et sur mesure, anc. maison R. Henry, Hippolyte Gallant, succ., 90, Gde-Rue, spécialité de malles & valises de voyages, paniers à veaux, volailles et à provision, berceaux de luxe et ordinaires, tonnellerie, boissellerie, articles de caves, réparations. – 1926 : Pour noël et le 1er de l’An, beau choix de jouets, tous articles de voyage, H. Gallant, 90, Gde-Rue. Baisse sur toile cirée et coupons en solde. Cette maison est égal. une fabrique de vannerie en 1926-1929. M. Galland obtient une médaille de vermeil à la 1re foire-expo. de Py en 1927, pour ses articles de voyage et vannerie et une médaille d’or à celle de 1928. Remplacée par Aimé Guilbault en sept. 1929. Gâtine Primeurs 153, bd Europe. – Entr. de négoce de fruits & légumes en gros, installée le 1er juin 1999 à Ppe, au 15, rte St-Maixent. Ouvre ensuite sur le parc du Marché de Bellevue en oct. 2007 dans un local neuf de 700 m2 où l’on emploie 6 pers. Ment. 2011. M.Ry 20, bd Ber.-Palissy. – Entr. de travaux publics créée en janv. 1985 à partir de l’anc. entr. Esmery pour former la SA SCOP M.Ry. Le 1er prés. en est J.-Cl. Guilbaut qui reprend l’entr. avec 34 collègues. Implantée à sa création à Ppe dans les locaux Esmery, l’entr. s’installe à l’été 1985 dans les bât. de l’anc. so. Renaudeau où se trouve actuell. Mr. Bricolage. En 2001, elle quitte ce site et s’installe bd Ber.-Palissy. L’entr. compte 112 salariés en 2004 sur 3 sites : Py, Poitiers (provient de l’achat de la So. de voirie de Poitiers en 1999) et St-Maixent (provient de l’achat de TPSM en 1998). – M-Ry, 19852011. – V. Esmery (Société). 3 École Adilly (École d’) En 1833, André Sauzeau est instit. à Ady. Il jouit de l’estime gén. et n’a que des relations honnêtes. L’école est mixte et il a 40 garçons l’hiver, 15 l’été, 10 filles l’hiver et 4 l’été. La co. compte 25 garçons et 13 filles qui ne vont jamais à l’école et 40 élè. payent leur scolarité, de 1 à 2 F/mois selon le type d’enseig. M. Sauzeau prend les enf. à 7 ans. Vers 1838, il s’installe dans la ferme de la Fragnée à St-Aubin et vient faire tous les jours la classe à Ady. Il cesse ses allers-retours après un conflit avec le curé et n’enseigne plus qu’aux enf. qui viennent chez lui. En 1848, P. Chargé est instit. et, avec l’aide de la co., il loue 2 maisons pour 6 ans, moyennant un loyer annuel de 50 F les 3 1res années et 55 F par la suite. Deux maisons, quittes d’impôt, sises au bourg d’Adilly, séparées l’une de l’autre, par un chemin qui conduit à la rivière et destinées aux logements de l’instit. communal. Les dites maisons consistent, celle qui sert de classe, en un grenier au-dessus de la classe et un jardin qui y touche, et l’autre sert de logement. Le bail est renouvelé pour 6 ans en 1853 et 1859. À cette dernière date, le sous-préfet refuse la transaction : Les deux maisons que se propose d’affermer la co. d’Ady pour le service de l’école ne sont point convenables. Les dimensions de celle où la classe serait établie ne sont en rapport ni avec le chiffre de la population ni avec celui des élè. qui fréquentent l’école. Il n’y a pas de cour de récréation, pas de lieux d’aisance. L’instit. n’aurait pour tout logement qu’une seule pièce et ne disposerait d’aucune servitude. Enfin le bail d’un local aussi insuffisant a été élevé de 55 à 63 F sans que rien ne justifie cette augmentation. L’insp. d’académie brosse la même situation et refuse le projet. D’après M. Dauthuile, la maison servant de classe était basse, mesurait 6 m sur 3,5 m, sans plafond. Elle avait une porte à 2 vantaux et une fenêtre à 4 petits carreaux dont il fallait souvent s’approcher pour y voir. Faute de mieux, l’enseignement continue dans les mêmes locaux, mais les élus doivent trouver les moyens financiers pour constr. une école. En 1860, l’établ. accueille 15 garçons et 5 filles sur les 79 enf. scolarisables. Dix ans plus tôt, il n’y avait qu’une dizaine d’enf. Le choix de l’empl. de la future école se porte sur un terrain placé entre 2 chemins, près du calvaire, appartenant à M. Boreau d’Angoulême. En 1868, après de nombes délibérations, les plans sont dressés par M. Rainaud et le devis se monte à 6 400 F. La co. dispose de 1 855 F et s’impose un impôt de 200 F par an pendant 4 ans. Le terrain retenu a une superficie de 15 ares et il est estimé 225 F. En août 1868, le délégué de l’enseig. prim. pour le canton de Py émet de sérieuses critiques quant au projet : il n’y a qu’une cour pour les élè. des deux sexes, des latrines communes pour le même objet, une sortie unique par la cour, une classe et une cour exposées spécialement au nord et l’une et l’autre peu habitable dans la saison d’hiver, que dans ce projet tout a été conçu plus spécialement dans les intérêts de l’instit., plutôt que dans ceux des élè. À la suite de ces remarques, M. Neau, archit. de Py, est chargé de proposer un nouv. plan. Le budget prévisionnel passe alors à 8 000 F et oblige la co. à trouver de nouv. ressources. De ce fait, la surimposition passe de 200 à 250 F et, devant l’intransigeance du prop. du terrain, une procédure d’expropriation est lancée. Le 30 nov. 1868, l’ensemble du projet est accepté par le s/p. Afin d’obtenir une aide financière suffisante, le maire sollicite le gén. Allard, prés. du Conseil gén. Le 11 avril 1869, le maire se plaint au préfet du retard pris par le projet et l’informe qu’en sept., le local servant actull. d’école sera repris par le prop. Devant le chantage exercé par M. Savin, juge de paix à Py et régisseur des biens de Mme Ve Boreau, les élus acceptent de payer 500 F un terrain évalué moitié moins. En mai 1869, un secours de 3 000 F est accordé par le ministre. Une nouv. enquête d’utilité publ. est diligentée en sept. 1869 et le cmun. décide de lancer la procédure permettant l’adju. des travaux. Celle-ci est prévue en nov. 1870, mais la guerre suspend le projet, d’autant plus que la co., comme toutes les autres, doit financer l’habillement et la solde de gardes nat. pour un montant de 1796 F. L’école est alors installée dans une maison que le prop. doit récupérer en sept. 1872. En oct. 1871, les élus et les plus imposés de la co. décident, non sans réticence, de poursuivre l’imposition extrao. qui doit permettre de compléter le budget pour la constr. 4 de l’école. Faute de preneur, la 1re mise en adju. est un échec. Pour éviter des frais, les élus demandent au préfet de passer un marché de gré à gré. C’est ce qui se fait le 3 janv. 1872 entre le maire et Alexis Bichon, entrep. à Gourgé. Les travaux sont en cours d’exécution en nov. 1872 et achevés en mars 1873. En nov. 1874, le c-mun. demande un secours de 200 F au Conseil gén. pour permettre de défoncer le terrain qui doit servir de jardin. La réception définitive des travaux se fait le 8 mars 1875m après le délai légal de garantie. En août 1877, il est décidé de constr. une servitude avec four, fournil et grenier. Les travaux se montent à 600 F. La co. étant tjs endettée, une subv. de 375 F est demandée. En avril 1878, le ministère de l’Instruc. Publ. accorde une aide de 300 F. Les travaux sont exécutés en 1879 par M. Roux, entrep. à St-Germain. En janv. 1884, le cours d’adultes qui se tient l’hiver accueille 17 pers. et la bibl. compte 102 volumes. En mai 1884, on compte 104 inscriptions depuis le 1er janv. (57 garçons et 47 filles) et l’école est fréquentée par 35 garçons et 40 filles. La plupart ont entre 6 et 13 ans, hormis 7 de 5 à 6 ans et 2 de plus de 13 ans. On demande dès lors le dédoublement de la classe et la constr. d’une cloison. Le 19 août 1888 le c-mun. refuse de financer la constr. d’une 2e classe considérant que si l’école a été fréquentée pendant l’année scolaire 1887-1888 par 107 élè., un gd nombre a été fourni par les co. circonvoisines. Nouv. refus en 1893 car l’effectif ne doit pas dépasser 74 élè. au maximum, chiffre qui se réduira à 45 ou 50 au minimum en été par suite du retrait des enfants pour aider leurs parents dans les travaux des champs. Le Conseil dpt de l’enseig. accorde pourtant un poste d’institce ajointe pour tenir une classe enfantine, mais elle n’est pas mise en place. Pour l’année scolaire 1895-1896, l’école accueille en moyenne 74 élè. avec des pics à 80. Une fois de plus, la co. est sollicitée pour créer une 2e classe qui serait dirigée par une institce. Pour éviter d’agrandir l’école, les élus demandent à l’instit. de refuser les élè. qui n’habitent pas Ady. En juil. 1897, sous la pression des autorités, la munité décide de créer un poste d’institce adj. En mars 1898, le c-mun. est amené à donner son avis quant au projet de M. Frère, archit., pour la constr. d’une salle de classe et d’une mairie. La co. accepte et recourt à un emprunt pour les 2 projets à hauteur de 3 941 F pour un coût estimé à 5 215 F. L’État verse 3 805 F de subv. pour la nouv. classe en juin 1900 et les travaux sont adju. le 22 août suivant à Aug. Largeault (Ady). La salle de classe et le vestiaire qui y est attenant sont terminés en nov. de la même année. M. Largeault s’occupe égal. des travaux de réparation à la 1re école qui sont effectués fin 1901. Un témoignage de la fin du XIXe si. donne un aperçu des pratiques disciplinaires. La férule, des coups de baguette, des heures à genoux, des poses plus ou moins cruelles, le bonnet d’âne. Le témoin raconte qu’il lui est arrivé de rester immobile pendant 2 heures les bras en l’air ; si, par malheur, il venait à laisser tomber un bras, un coup de baguette sur les doigts l’avertissait qu’il fallait reprendre sa position. En juin 1903, l’instit. demande l’agrand. de sa maison qui est reconnue trop pte. Sous la houlette de M. Frère et pour 1 000 F, le bûcher est transformé en salle à manger et déplacé derrière la seconde salle de classe. Les travaux sont réalisés par Gust. Macouin. En 1906, alors que les effectifs sont en moyenne de 100 avec des pics à 120, mais avec 35 à 40 élè. des co. voisines, les élus refusent la création d’une 3e classe et décident de n’accepter que les enf. de la co. En mai 1908, l’école accueille 52 garçons et 32 filles. En 1926, on procède à la réparation du puits dont le mur s’est écroulé. Le cours d’adultes compte alors 12 élè. et l’instit. est obligé d’utiliser 2 grosses lampes à pétrole pour l’éclairage. En 1942, une demande est faite aux principaux prop. pour qu’ils fournissent du bois à l’école. En 1945, alors que l’établ. accueille 80 élè., on procède à l’agrand. de la porte d’entrée princ. pour permettre le passage des charrettes et camions, et un portail en bois à 2 battants est posé. En 1953, une 3e classe est ouverte après la constr. d’une cloison. Le préau est agrandi en 1955 et la cour goudronnée. En 1956, l’école compte 3 classes, plafonds et planchers sont refaits tandis que de nouv. préaux sont construits. Le plateau d’évolution est créé en 1968. En juin 1970, les parents d’élè. aménagent un terrain de boules pour la fête des écoles. À cause de son succès (jusqu’à une centaine de doublettes), un second terrain est aménagé dans les années qui suivent. La 3e classe est fermée en 1971, témoin du déclin des effectifs : 60 élè. en 1970, 43 en 1980, 26 en 1990. L’école ferme en juin 5 1991, M. et Mme Hay en sont les derniers instit. Les enf. sont dorénavant scolarisés à l’école du Chêne de la Bie (Fny). Quant aux bât., ils sont mis en location. En déc. 1995, il est décidé d’y créer 3 logements locatifs et les travaux sont réalisés en 1997. Fiefs Autun (Fief de la Sergentise d’) Thén. – Relevait à hommage lige de la baro. avec une valeur de 25 £ en 1741. Dépendait de la maison de la Fausse en 1741. L’hommage lige était abonné à un gros d’argent (monnaie) à chaque changement de sgr. L’office de sgt couvrait, en 1425, les co. de Houroux (Oroux), la Peyrate, Lomaye (Lhoumois), Gourge, Aubigne, Lamayre, Pressigny, Thenezay, Cherves, Chillo (Le Chillou), Viennay et Chastillon. En outre, sa juridiction s’étendait sur les jours de foires et marchés à Py. En 1382, un arrangement met un terme au conflit qui oppose Guy de Rochefort à Gervais d’Izé quant à la possession de ce fief. Gervais d’Izé en est reconnu unique possesseur. – Dét. : Gervais Oré, 1396. Hervé Eschallard, écy, 1425. J. du Puyeau, 1470. J. Bonnimeau, 1500. Guil. Bonnimeau, 1511. P. Cherbonneau, 1544-1564. J. Cothereau, 1693. J. Cothereau, son fils, prés. de l’élection de Thouars, 1741. – Sergenterie d’Autuing, 1382. Sergenterie ou office de sergenterie en Aultin, 1425. Fief de la Sergenterie Dautin, 1448. Cermandice Daultin, 1535. Sergentise feodalle du baillage dautun, 1544. Sergenterie feodalle du village dautun, 1561. Fief de la Sergentise Daultin, 1564. Droit de nomination d’un sergent à Autin, 1694. Fief de la Sergentie d’Autun, 1712. Fief de la Sergentise ou office de Sergenterie en Autun, 1741. Fief de la sergentise d’Autin, 1741-1775. La Sergentise, 1780. Carimière (La) Ppe, paroi. du Sépul. – Appartenait à la prévôté de St-La. avant 1450 et dépendait de la sgr de l’Hérigondeau et de la baro. Relevait à hommage plain en main morte (parce que ce fief était devenu un bénéfice relig.). Cette terre est arrentée et appartient aux hérit. de Ja. Gattet en 1669. Le prop. devait une rente de 5 £ à la fabrique de St-La. selon acte de mai 1737 jusqu’en 1833, année d’amortissement. En 1814, le chp de la Septrée en dépend et sert de carrière de pierres. On y organise la 1re manif. de Stock-Cars du canton de Py en mai 1958. – La Quayrenere, 1450. Tèn. de la Caresniere, 1550. Fief de la Caresmere ou Coyronniere que tient le prevost St Laurens, 1564. La Caresmiere, 1603-1725. La Carisniere, 1615. Mét. de la Caresmiere, 1616-1704. Maison et mét. de la Caresmyere, 1669. Mét. de la Carimière, 1797-1835. Mét. de la Casimiere, 1802. La Caremiere, 1775-1812. Mét. de la Carémière, 1814. La Carremière, 1848. La Carimière, 1853-2011. Gde Carrimière, 1873-1958. Fouardière (Fief de la) Ferri. – Relevait à hommage lige de la baro. avec une valeur de 2 000 £ en 1741. Le titulaire avait droit de basse just. En 1610, le fief se compose d’une bdr de terre environ avec maison, estable, toitz, granges, court et jardin, le tout se joignant et d’une superficie de 3 boiss. S’y ajoutent diverses terres labourables, des bois, etc. Le logis de ce fief touche à la pl du marché de La Ferrière. – Dét. : L. de la Court, écy, 1472. Bert. de la Court, 1496. L. de la Court, écy, 1508. Frç de la Cours, tuteur de Pérette de la Court, 1515. Ant. Garnier, 1544-1561. L. Garnier, 1564. Antoinette Gilbert, Ve J. Garnier, fils de L., 1601. P. Garnier, 1610. Jos. Mocquet, curateur des enf. de Josias Pelisson et Marie Mocquet, 1649. P. Pellisson, sr de la Fouardière, mousquetaire du roi, 1670-1697. Éti. Pélisson, écy, sgr de la Fouardière, 1700. Le sr Sauzeau, décède en janv. 1781. Le montant du droit de rachat est alors de 100 £. Son fils décède en 1789 et le droit de rachat est de 80 £ alors qu’il est estimé 168 £. – Hotel et erbergement de la Fouardiere, 1544-1561. Maison noble et fief de la Fouardiere, 1564-1789. Fief de la Fouardiere, 1610-1705. Fief et sgr de la Fouardiere, 1697. Fief de la Fouardière, 1700. Fief et mét. de la Fouardiere, 1741. Sgr de la Fouardière, 1781. La Fouardiere, 1780. 6 Journal Gâtinois (Le) Journal de l’arrond. de Py dont le 1er numéro paraît le 1er janv. 1837 sans que l’imprimeur, M. Bouchet Sauzeau, en ait fait la déclaration en préfecture. L’ayant cependant déposé au dépôt légal, le prop. ne fait pas l’objet de poursuites. Il porte comme sous-titre : Littérature, Sciences, Agri. et Annonces. L’abonnement est de 6 F par an en 1838-1860. Il passe à 8 F à la fin 1860. Interruption des tirages du 19 au 26 août 1860, période du numéro 1090-1091. Publication hebdomadaire le dimanche. Il se termine le 25 déc. 1860 avec le numéro 1107 et est remplacé le 6 janv. 1861 par L’Écho de Parthenay. Le format initial était de 18 X 23 cm et de 23 x 36,5 cm. Les derniers numéros étaient au format 27,5 x 43,5 cm. Il est encore imprimé chez Bouchet-Sauzeau en 1850, mais c’est Baudry-Martineau, imprimeur lithographe et libraire qui s’en occupe en 1860-1865. – V. Échos de Parthenay (L’). Laiterie Barribaud (Laiterie) § 4, r7. ◘ 81. – L’établ. est créé dans l’anc. moulin de St-Paul par Gabriel Barribaud au début du XXe si. pour profiter de la présence d’eau et de la force motrice de la roue à aube. Pour obtenir de l’eau propre et à température constante, un puits de 70 m y aurait été foré. M. Barribaud se dote d’une roue hydraulique, moteurs, barattes, mélangeurs, écrémeuses, réfrigérateurs… Plus de 700 agri. approvisionnent l’entr. En 1921, la production journalière était de 450 l de lait, 5 700 en 1927, 7 900 en 1928, 14 000 en 1932. Le petit-lait, sous-produit issu du traitement du lait, servait à engraisser des porcs. Un hangar, r de la Foye, à la sortie de St-Paul, pouvait contenir jusqu’à 80 porcs. L’établi. obtient une médaille d’or à l’expo. Universelle du Chp-de-Mars à Paris en 1923, puis en 1929. M. Barribaud possède une beurrerie contre son domicile, 26, r Thiers, en 1936-1947. Il est autorisé à y avoir un dépôt souterrain d’essence de 1 500 l en 1931. L’expansion de l’entr. se fait par l’achat d’autres laiteries. Celle d’Ayron en 1932, celle de la porte St-Ja. (Fromagerie Parthenaisienne) en 1933. Fac. 1933 : Laiterie-beurrerie Moderne, Laiterie Fromagerie de la Tour St-Ja., Laiterie-Fromagerie d’Ayron (Vienne), G. Barribaud, 26, r. Thiers. Médaille d’argent, Paris, 1922, 1932. Médaille d’or, Paris, 1923, 1929. En 1935, il construit une porcherie de 20 porcs au min de St-Paul (au pied de la tour du Mitan. § 4, i4) et en demande l’autorisation l’année suivante. Les riverains font alors part de leurs griefs car une 1re porcherie de 80 cochons existait sur l’île du min de St-Paul en 1934-1935. La fromagerie ne sert plus en 1936 et le site ne compte plus qu’une simple laiterie, mais les riverains s’en plaignent. En mars 1943, Gabriel Barribaud est arrêté pour avoir demandé une forte somme d’argent à un agri. qui lui avait vendu du lait mélangé à de l’eau. En 1946, il fait constr. une porcherie en bordure du ch. de PontCourtière. La production s’arrête en 1957 à la suite des dégâts causés par une inondation except. Les bât. sont rachetés en 1959 par l’entr. Boyauderie Peignon. – Laiterie de Py, 1923. Laiterie de St-Paul, 1943-1947. Laiterie Barribaud, 1947-1948. – V. Fromagerie Parthenaisienne. Lieu-dit Blanchères (Les) Tld, l-d. – Le prop. devait une rente d’un boi. de seigle à la fabrique de Py-Vx, selon acte du 28 fév. 1769. Cette rente est référencée dans les biens de l’hôp. en 1794. – Vil. et tèn. de la Blanchere, 1649. Bdr de la Blanchère, 1794. Bdr des Blancheres, 1802. Mét. des Blanchères, 1835. Les Blanchères, 1888-2011. 7 Monument Bascule Pl Marty. § 4, y5. ◘ 17 & 18. – La 1re bascule est installée en 1829 par le fermier adjudicataire de la percep. des droits d’octroi, L. Marcelin Guinemand. Le c-mun. la rachète en 1832 moyennant 2 099 F. Elle sert principnt à peser les voitures chargées de fourrage. En mars 1832, pour remédier aux abus des buralistes quant au prix d’une pesée, le maire fait publier un arrêté. Au dessous de 500 kg, le coût d’une pesée est de 1 F ; de 500 à 750 kg, 1,5 F ; de 750 à t t, 2 F et par tranche sup. de 250 kg, 0,5 F. Cette bascule se retrouve au milieu de la rte lors de la création de l’act. av Me.-Fr. à partir de 1840. En 1860, une commis. est nommée pour examiner les inconvénients et défectuosités de la bascule en place. Elle est matériellement hors d’usage en mai 1862. Cette même année, le c-mun. prévoit de constr. un bur. pour une nouv. bascule dans un endroit différent mais, le 11 janv. 1863, c’est l’empl. de l’anc. qui est conservé. L’anc. bur. associé à la bascule était carré. Le nouv., construit en 1863 d’après les plans de l’archit. Neau, est un octogone de 3,8 m, avec une gde et une pte porte et l’inscription Bascule (◘ 18). Une nouv. bascule venant de la maison Cathenat et Beranger de Lyon est achetée et installée par M. Bouchet-Maynier de Py en juin 1863, moyennant 1 700 F. L’engin a une longueur de 4 m sur 2,1 m de largeur et sa capacité est de 10 t. En 1866, le tarif de la pesée est de 0,25 F/t. Lors du c-mun. du 6 mars 1908, les élus décident l’instal. d’une bascule sur case en fonte. Elle est achetée en juin suivant à l’entr. Falcot Frères de Lyon pour 1 972 F. Le pavillon central est quant à lui reconstr. en 1910 ((◘ 17). La bascule est remise provisoirement en état en juin 1946 et a une capacité de 6 t. Son usage nécessite l’emploi de poids en fontes. En sept. 1947, il est demandé de la remplacer par une autre d’une capacité sup. et qui soit plus facile à utiliser. Une nouv. bascule de 30 t, d’une valeur de 1 200 000 F, est achetée à M. Girard, balancier à Py. Elle est fabriquée à Béthune dans le Pas-de-Calais et porte comme marque Æquitas. Les travaux pour sa mise en place commencent en sept. 1949 et s’achèvent fin nov. Un pèse-bétail fabriqué à Bordeaux est installé en avril 1950 à côté de la bascule (◘ 17. ◘ 21, 8). En nov. 1963, le c-mun. décide de supprimer les bascules pour faciliter la circulation en cet endroit. Le bât. est détruit en déc. 1966. La bascule est réinstallée r Marcel-Beau et mise en service le 16 nov. 1967. – V. Octroi (Pavillon central). ◘ 17 8 ◘ 18 ◘ 21 Moulin Carte (Moulin de la) Gourgé. – En 1425, le prieur de la Ma.-Di. détenait l’herbergement de la Quarte, venu de P. de la Quarte, qui relevait de la Motte de Vendeloigne et dépendait de Py. À ce titre, le prieur devait 7 s 6 d de cens au dét. de la sgr. Une donation de terres entourant ce moulin avait été faite en 1348 par Nicolas et André (son fils) de la Quarte. L’aveu du prieur, en 1560, fait état de l’herbergement de la Carte avec maison, vergers, gue, terre gaignables & non gaignables, prez, pasturages, cens, coustumes, rentes, justice & juridiction, garenne, deffends a connils et la pescherie de la ryviere du Thoue. En 1562, son revenu est estimé à 50 £. Une rente de 5 set. de seigle était due à la cure du Sépul. en 1728. En 1760, le moulin comprend une roue pour le froment et une autre pour le seigle. – Larbergement de la Quarte et les appartenances dicellui, 1425. Herbergement de la Quarte, 1450. Moullin et chaussee de la Quarte, 1507. Moullin et chaussee de la Carte, 1550. Moulin de la Quarte, 1562. Lieu de la Quarte, 1600. Moulin de la Carte, 1649-1760. 9 Presbytère Fénery (Presbytère de) Il touchait à l’égl. et il est en bon état en 1598. En 1897, cette anc. cure possède une poutre sur laquelle est inscrit : † I. N. DNI. AM (pour : In Nomine Dimini Amen) CE. LIV (lieu) A. ETE F. (fait) REBASTIR. P. (par) MESre. LOYS GRIMAULT. PBRE. (prê.) NATIF. A. LA. CHAPELLE. (hameau de Fny) EN. CESTE. PROSE. (paroisse) DE CEANS. – LEQUEL (lieu) AVOIT. ESTÉ. RVINÉ. P. (par) LES GUERRES. CIVILES. DE. LAN. 1568. – Ft. (fait) LA. (l’an) 1595. PIERRE. GAYAV. A. BAILLÉ. CESTE PIECE. CEAS. (céans). Cette inscription donne la date de reconstr. du presbytère avec l’argent du curé, L. Grimault, et la poutre est donnée par le vica. P. Gayault. – Début 1839, il n’existe pas de presbytère et le c-mun. envisage d’arrenter une maison pour y palier. Elle est estimée 50 F de rente mais nécessite 2 000 F de travaux pour la rendre habitable. Le projet traîne en longueur et en 1840 le c-mun. fait intervenir le gén. Allard, député, auprès du min. afin d’obtenir une subv. En janv. 1841, le projet est tjs au point mort et le départ du prê. y met un terme. En janv. 1852, le nouv. curé et le maire demandent à L.-Napoléon Bonaparte une aide de 14 à 15 000 F pour constr. un presbytère. Le procédé déplait au préfet qui ne se gêne pas de l’indiquer au curé. Ce dernier ne s’arrête pas là et démontre l’inutilité d’une école à Fny, ce qui lui est d’autant plus facile qu’il est prévu de ne pas remplacer l’instit. ! Tout cela pour récupérer les 1 500 F (853 F en réalité) alloués à la constr. de l’école afin de les affecter au presbytère. En 1853, l’évê. de Poitiers évoque cette dernière somme d’argent et déclare que la constr. d’un presbytère est le besoin le plus urgent de la co. En déc. 1853, le curé se plaint que le Conseil académique ait ajourné la question des fonds qu’on lui avait alloués à la place du projet d’école. Il veut aller porter lui-même le dossier au min. car il est las de piétiner les boues et surtout les boues de la Gâtine. Un terrain de 6 ares est donné par Anne Caroline Boussac, Ve Tricault, et se trouve à 31 m de l’égl. La co. obtient 1 500 F de subvention de l’État en avril 1855. Une importante aide provient de dons en pierre et bois par les hab. Les travaux sont adju. le 2 juil. 1855 à M. Greteau, menuisier à Azay. Ils sont achevés en mai 1857. Entre temps, l’État octroie un suppl. de 500 F le 11 avril 1856. Un conflit naît avec le paiement d’une somme de 300 F que l’on prétend être un prêt du côté de la fabrique et un simple paiement du côté de la munité. Cette dernière fait état d’un surhaussement de mur pratiqué sur l’ordre du curé, sans autorisation et à la charge de ce dernier. En 1864, le maire contacte le gén. Allard pour qu’il intervienne dans l’attribution d’une nouv. aide de l’État. La co. obtient 200 F qui servent alors à la constr. de servitudes : buanderie, écurie, communs et exhaussement d’une cave pour faire une chambre hte. Ce projet se monte à 1 085 F selon un devis de Jos. Gelin de Py. Il est approuvé en mars 1866 et les travaux sont réalisés par Frç Gelin, maçon à St-Aubin. En 1885, le c-mun. refuse de participer à la constr. d’un mur de clôture car les travaux se font sans consultation préalable. En 1909, conséquence de la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État, les hérit. de la donatrice du terrain réclament sa restitution. La co. propose de l’acheter, mais les hérit. refusent. Un procès est donc engagé et la co. est dédommagée du prix de la constr. du bât. La co. récupère en outre la po. du jardin qui lui appartient ainsi que le hangar. Ce bien est ensuite mis en location à partir de 1910. Honorine Charlot Ve d’Aug. Texier donne 6 000 F en 1909 pour participer à l’achat du presbytère que fait le curé en 1911. Appartenant ensuite à l’évêché, il est fortement restauré pour accueillir un nouv. prê. en 1947, après 20 ans de vacance de poste. Rue Carnot (Rue) § 1, 72 – Cette voie est créée à la suite d’un projet initié par Eug. Dion en déc. 1891, confirmé en août 1892 et approuvé définitivement en 1893. En 1896, on réclame sa réalisation, mais on attend l’instal. de la ligne du tram. Cette dernière étant en place, les riverains demandent à ce que l’on termine les travaux en sept. 1897. Ils sont réalisés en 10 1898 par M. Malet (ou Ridouard, selon les doc.), entrep. Le c-mun. décide de nommer la voie rue Carnot le 15 juil. 1899. Elle est goudronnée pour la 1re fois en 1929. – R du Tramway, 1898. R Neuve-des-Tramways, 1896-1898. Nouv. Rue des Tramways, 1898. Ch. n° 7 bis, 1899. ¦ Sadi Carnot (1837-1894), hérit. d’une dynastie républicaine dont son père Hippolyte (1801-1881), qui fut min. de l’Instruc. publ. en 1848. Il accède à la prés. de la République en 1887 et est assassiné par l’anarchiste italien Caserio. Terres Fosses (Les) Terres. ¦ Dépendait de la mét. de la Bourdinière en 1751. Chp des Fosses, 1751-1834. ¦ Le gd chp des Fousses appartient à la mét. des Fosses en 1550. Pour la même mét., le Gd pre des Fousses englobait en gde partie le pre de la Barbiere en 1550. ¦ Parcelle touchant le nord de la r Lavoisier. Pt pré des Fosses, 1834-1880. ¦ Fny – Chp des Fosses, 1835. ¦ Tld – Les Fosses, 1835. Toponymes Batrelières (Champ de la) C-Bt – Dépendait de la mét. du Petit Cône. – Pré Baptreau, 1642. Pré Battreau, 1662. Chp de la Battreliere, 1780-1795. Bouc (Croix) § 5, 4. – Elle se situait au croisement des r Dr-Émile-Roux, Bellefontaine, P.-deCoubertin et rte de Pont-Soutain. Au XVe si., un marché s’y tenait où l’on vendait les laines et fils bruts. C’était peut-être le souvenir de l’anc. marché de Py-Vx et la localisation n’est pas le fruit du hasard puisqu’il est installé sur le vieux chemin des Marchands venant de Maisontiers pour aller vers Augé et le vieux chemin de Vernoux qui allait vers Vasles et Poitiers. Le bourg primitif pourrait très bien s’y trouver. Comme l’orthographe la plus anc. le laisse supposer, la croix du bourg de Py-Vx est devenue la Croix-Bouc. – Croiz Bourgs, 1441. Croix de Boucq, 1447. Croix au Bouc, 1554-1773. Croix au Boucq, 1625. Croix Boucq, 1776. Croix Boux, 1803. Croix Bouc, 1773-1878. Lieu dit la Croix-Bouc, 1877. Unité de mesure Barrique Contenant et unité de mesure d’avant le système métrique utilisé pour les volumes. La barrique servait à y mettre non seulement du vin, mais aussi de l’eau, de la chaux… Les archives de Bressuire, lors de la 1re insurrection vendéenne, arrivèrent à Py dans une barrique. Les monnaies fabriquées avec le métal des cloches des égl. de Py, voyagèrent égal. dans des fûts fin 1793. ¦ Une barrique équivaut à 28 veltes, soit 40,6 litres environ. Un doc. de 1841 indique qu’une barrique contient 250 l. En 1729, une barrique de vin du pays contient 63 pots de vins. Chronologie 1226 Louis IX (St-Louis) devient roi de France. – En nov., la mort de L. VIII, sonne le retour de la révolte. Le 18 déc., He. III écrit une lettre à Guil. V Larchevêque qui illustre la nature des aides reçues par le sgr de Py et son impact sur l’histoire des fortifications de la ville. En effet, He. III, roi d’Angleterre, promet la poursuite du versement de la rente et des arrérages promis par son père. Cet argent servira, entre autres, à la constr. du chât. act. de Py. En voici le contenu : Vous savez qu’à la prière et sur les conseils de notre cher et 11 fidèles Hugues de Lusignan, cte de la Marche et d’Angoulême, nous avons consenti, en retour de votre hommage et de votre service, à payer sur notre trésor la rente de cent marcs que vous receviez de J., roi d’Angleterre, notre père de bonne mémoire. Nous voulons égal. que les chât. de votre terre, les fiefs et tèn. que vous possédiez à la mort de L., roi de France, fils du roi Phil., lorsque vous vîntes à notre service l’an onzième de notre règne, vous demeure à vous et à vos hérit., tant que vous nous servirez fidèlement. Cette concession sera valable, quoiqu’elle ait été faite pendant notre minorité. Nous avons consenti à vous rembourser les arrérages de 5 années de votre pension annuelle du temps du roi J. notre père, c’est-à-dire 500 marcs. Nous vous promettons en outre de vous fournir des secours en argent pour fortifier votre ville de Py, afin de soutenir notre guerre contre le roi de France, s’il en est besoin ; ce secours pourra s’élever jusqu’à 500 marcs et sera dépensé par nos soins ou par les vôtres, d’après les conseils du cte de la Marche. Si nous avions en Poitou une guerre qui nous obligeât, par le conseil et les soins du susdit cte de la Marche, à mettre garnison dans la ville de Py, nous nous engageons à y entretenir à nos frais, tant que la chose sera utile, 100 chv, 200 sergents, 10 arbalétriers à cheval et 10 à pied pour soutenir notre guerre. En foi de quoi nous vous délivrons les présentes lettres patentes. 1227 Le 13 janv., Phil. d’Aubigny, consei. du roi d’Angleterre, est à Py pour rencontrer Guil. V et déterminer les moyens de combattre le roi de France. C’est sans compter sur les capacités de Blanche de Castille, régente du royaume, qui se porte avec l’armée jusqu’à Loudun. Plusi. Poitevins, dont le vicomte de Thouars, font leur soumission, mais pas le sgr de Py. 1228 Guil. V, soutien du roi d’Angleterre, ravage les terres du vicomte de Thouars qui s’est rangé du côté du roi de France. Cependant, devant l’absence de soutien réel du roi d’Angleterre, Guil. finit par conclure une trêve. Son sceau est apposé sur l’acte du 6 juin, rédigé à Nogent-le-Roi, entre Hugues de Lusignan, représentant le roi de France, et le sgr de Py. En juin, ce dernier (Guillelmi Archiepiscopi, domini Parteniaci) adresse une lettre au roi et à sa mère à propos de cette trêve. 1229 Guil. V rend un hommage lige à l’abbé de St-Maixent pour sa terre du Coudray Salbart. 1230 Guil. V rejoint les rangs du roi d’Angleterre qui a débarqué en France avec son armée. Ment. d’un juif nommé Bonnin qui possède une maison à Py. 1234 Guil. reconnaît l’exemption de taille dont jouissent les hab. de Chât.-Bourdin. 1238 Le 14 juin, au tournoi de Compiègne organisé pour le mariage du cte d’Artois avec Mathilde de Brabant, Guil. V est présent avec d’autres barons poitevins et le roi de France. Le conflit qui oppose le sgr de Py à Geof. de Champdeniers se termine par la prise de cette ville et la destruction du chât. Le vassal de Guil. ne retrouve son bien qu’en 1240. … 1980 Le 2 janv., la neige perturbe la circulation. Le 8 janv., le gpe Guitara de Camera se produit dans la salle du FGB. Le 16 janv., spect. de l’humoriste Coluche au P.-congrès. 12 Une enquête est lancée auprès de la population afin de déterminer les besoins en transport, prélude à la suppression définitive de la ligne Py-Poitiers. Manif. des pompiers du dpt qui demandent une réduction du temps de travail. Enreg. et diffusion d’une interview de Mi. Hervé sur le problème de la suppression de la ligne de ch. de fer. Toute cette affaire est largement débattue dans les journaux. La période est marquée par de nbx accidents dus au verglas. Les 26 et 27 janv., on joue Le plaisir des Fontaines à l’école privée de Ppe. Le 26 janv., fête d’hiver de l’ass. Loisirs et Joie avec les spect. de 100 enf. Le 30 janv., début du conc. pour retrouver une spécialité culinaire gâtinelle, organisé par la Jeune chambre écono. Ce sont 60 recettes qui sont envoyées et c’est celle de la tarte aux pommes soufflée qui remporte le 1er prix (œufs, sucre en poudre, farine, pommes clochard, beurre, lait). Le 31 janv. et le 1er fév., la Tournée Tichadel propose Tentation éblouissante. Le 2 fév., le député européen socialiste Édith Cresson donne un meeting au P.-congrès. Incendie d’un appartement au 66, av Gare. Le 9 fév., gde nuit de la Chandeleur organisée par le Racing-club parth. avec l’orch. Jacky Noguez. Expo. de reptiles vivants au P.-congrès. Un incendie détruit un anc. entrepôt Panzani av Vi.-Hugo. Le 10 fév., fête d’hiver de l’école St-Jos. Le 15 fév., la troupe du Théâ. de l’Utopie joue L’Ile des esclaves. Le 21 fév., cert de l’Ensemble Instrumental des D.-S. à Ste-Croix. Foire des Cendres. Le 24 fév., spect. des Ballets russes Droujba. Le 27 fév., veillée crêpes avec les Albert’s au FGB. Pt à pt, des aménagements sont effectués dans la ville pour les pers. à mobilité réduite. Les 7 et 14 mars, la troupe du Théâ. amat. Parth. joue La Soupière. Du 8 au 10 mars, 6e Salon régio. de la caravane et du nautisme au plan d’eau du Tld. Le 11 mars, cert de l’Orch. de chambre de Toulouse avec la cantatrice Josette Leculeur. Le 12 mars, nouv. record au marché de Bellevue avec 3 496 bovins, en présence d’un gpe de parlementaires. Le 16 mars, conc. régio. de diaporamas organisé par le CPC. Du 19 au 30 mars, 2e Fest. de film d’art et d’essai au cinéma Le Foyer avec 11 films. Les 19 et 20 mars, le maire de Weinstadt découvre Py et prépare le jumelage. La délégation reçoit un diplôme d’honneur de la co. Libre de St-Paul. Le 20 mars, grève des fonct. qui protestent contre la départementalisation de services. Les 22 et 23 mars, Journées de l’auto. pl Donjon et ht du bd Meill. Le 23 mars, le Bridge-Club de Py organise son 1er conc. remporté par une paire rochelaise. Le 24 mars, spect. du cirque J.-Richard pl Lycée. Le 28 mars, tournée d’adieux des chanteurs Les Frères Ja. au P.-congrès devant plus de 500 spect. Près de 300 agri. manifestent et entourent la ville de barrages filtrants. Éternel débat quant au devenir du coll. avec la question faut-il un seul coll. pour 1 200 élè. ou 2 coll. de 6500 élè. ? Le 29 mars, pour la Journée de l’Arbre, 3 acaciasboule sont plantés r Prés-Rocard. Le 4 avril, cert rock au P.-congrès avec le gpe Mona Lisa. Le 5 avril, Anne Vanderlove se produit au P.-congrès. Opération œufs de Pâques et lâcher de ballons par le Cté d’anim. de l’anc. chp de Foire. Parution d’un nouv. plan de l’agglomération préparé par le Syn. d’initiative, sans doute le plus clair et le plus complet jusqu’alors. Les 10 et 11 avril, les Éts. Barnum s’installent pl Lycée pour y présenter une collection de phénomènes except. dont Doroty et Anita, les sœurs siamoises possédant une tête, 2 corps, 3 bras et 4 jambes. Autre phénomène, local celui là, l’Aérobus, mastodonte de la Sovam qui traverse les principales r lors de ses essais sur rte. Le 11 avril, le magasin Gibus 2 est détruit par un incendie, pl Picard. André Bernard, est tué par son tracteur aux Ateliers de la Chaînette. Le 17 avril, la Troupe du 3e âge de Périgné, joue en patois Le Malade imaginaire au P.-congrès devant plus de 500 pers. Le 21 avril, fest. du film de Tennis 80 avec projection de films sur les tournois internat. et des techniques. Le 23 avril, cert de la chanteuse Mannick. Le 24 avril, récital de Graeme Allwright sous chapiteau au parc des expo., devant 500 spect. Du 26 avril au 4 mai, Les Journées de St-Ja. sont marquées par le thème Vivre en Louisiane et comprennent des expo. sur l’habitat trad. en Gâtine et en Louisiane, expo. de peinture avec la particip. de peintres de Louisiane, débat sur l’économie avec des représentants de l’ass. FranceLouisiane, et de nbx certs de jazz et musiques Cajun. Citons les gpes l’Anachronic Jazz Band, Mille ans de Jazz, Marc Robert Big Band, Beausoleil Broussard, Eddy L., Steve Lacy Quintet, Mamou Hour Band, Cimagil, Marc Laferrière. Autre fait marquant, la réplique d’un bateau Steam boat servant de cabaret : le St-Jack’s on the Thouet. Le 27 avril, 13 commémo. de la libération des camps nazis devant le monu. aux Morts. Une délégation de la Louisiane est reçue à l’Hôtel de ville. M. Mementeau, emplo. mun. à Py, se tue dans un accident rte de Ppe. Les scolaires de C/Th viennent regarder les comédiens du Théâ. du Trèfle à la salle omnisports. Les maires du canton s’orientent vers une solution cantonale pour le ramassage des ordures et tous demandent le maintien du rail à Py. Le 1er mai, conc. régio. de boules en bois sur le terrain de la piscine. La trip. Dupuis devient champi. dpt de pétanque. Le 6 mai, enreg. des prestations des jeunes concu. pour le Royaume de la musique par France-Inter. Le 8 mai, céléb. de l’armistice. Le 9 mai, vernissage de l’expo. du peintre nantais Maura à la Galerie Chaput. Le 10 mai, fête d’été des écoles catho. avec kerm., repas et anim. par les sonneurs des Échos du Thouet. Le 18 mai, 26e circuit de Gâtine cycliste remporté par J.P Mitard, de Bressuire. Le 21 mai, fête de printemps de l’ass. Loisirs et Joie, r Ganne, avec kerm. et repas. Du 24 mai au 1er juin, 48e foire-expo. au parc des expo., inaugurée par M. Gaillard, député-maire de Niort. On y trouve 2 stands à la configuration particulière. Chacun représente une maison anc., l’une de Py, l’autre de Weinstadt. L’intérieur de ces stands comporte une expo. sur les 2 villes. Signalons la taverne flamande, un radio-crochet et la présence de la chorale de Weinstadt. Le 24 mai, conc. de boules en bois avec près de 400 joueurs. Cert du gpe Starshooter. Passage du 4e Rallye-fest. de motos anc. Les 24 et 25 mai, conc. de boules en bois au Tld avec 102 doub. puis 192 quad. Le 25 mai, cérém. offic. de jumelage PyWeinstadt, avec remise des clés à la porte St-Ja., chaque maire étant accompagné de sa fanfare. Les discours offic. se déroulent ensuite sous le Kiosque. Le 26 mai, cavalc. de jour et de nuit sur le thème des gds évènements de la région d’où l’intitulé PoitouÉvènements. Le 28 mai, matinée enfantine avec jonglage et dressage par les comédiens des Reginensi. Retransmission de la finale de Coupe d’Europe de football sur les écrans des exposants. Le 30 mai, soirée de catch au parc des expo. Le 31 mai, la Jeune chambre écono. organise un conc. culinaire en présence de la radio Europe 1. Conc. de pétanque au parc des expo. Le 1er juin, conc. de dressage de chiens au parc des expo. Fête publ. des écoles de Ppe avec cavalc. sur le thème Nos Belles Provinces, anim.-jeux, conc. de pétanque, kerm., dîner dansant. Le projet de suppression des lignes de ch. de fer suscite des réactions de la part des élus. Le 7 juin, ceux du parti socialiste de la région empruntent le train de la ligne qui doit disparaître. Près de 200 enf. du dpt disputent une compét. am. à la piscine Tournesol. Le 8 juin, fête des écoles de C/Th avec défilé et kerm. Le 10 juin, un train spécial emmène les enf. de l’école publ. de Ppe à La Rochelle. Le 13 juin, vernissage de l’expo. des œuvres fantastiques du peintre Richard Texier à la Galerie Chaput. Le 14 juin, le P.-congrès accueille l’orch. classique de Weinstadt avec 40 musi. et autant de choristes devant un parterre de 500 Parth. enthousiastes. Le 15 juin, fête des écoles publ. avec défilé sur le thème de la chanson française, puis kerm. pl Chât., retr. flam., radio-crochet. Champi. de France excellence de boules en bois avec plus de 400 quad. Le 16 juin, cert du gpe de rock Trust. Le Conseil gén. entérine la décision de la SNCF quant à la suppression des lignes omnibus, dont celle de Py à Poitiers. Le 18 juin, commémo. de l’appel du gén. de Gaulle. L’équipe des Éts Bréchoire remporte le tournoi corporatif de football. Le 22 juin, fête du quartier StPaul avec un radio-crochet et une kerm. Le 25 juin, cert du gpe rock Caravan. Les 27 et 28 juin, 8e Foire ô puces de l’anc. chp de Foire avec courses de modèles réduits. Une délégation de 20 Parth. profite des charmes de Weinstatd pour célébrer les 900 ans de Beutelsbach, une des 5 co. fondatrices de Weinstadt, avec dégustation de 13 sortes de vin consommés avec modération. Les 5 et 6 juil., fête de l’école publ. de C-Bt avec conc. de pétanque, dîner et bal. Le 2 juil., foire-conc. de béliers et agnelles avec 610 animaux et 73 éleveurs. Les 5 et 12 juil., 8e spect. son et lumière au Tld avec 200 figurants pour jouer Les gdes heures des Pays d’Ouest devant plusi. centaines de spect. Conc. de pétanque à Fny avec 80 doub. Le 8 juil., les emplo. en grève de La Chaînette s’inquiètent du devenir de l’entr. et viennent manifester devant la s/pft. Le 14 juil., jeux d’enf. et d’adultes à Ppe, retr. flam., artif. et bal gratuit. À Fny, cérém. au monu. aux Morts, vin d’honneur, conc. de pétanque, apéritif et buffet campagnard. À Py, Gd prix de la ville de 14 Py cycliste, artif. sous la pluie pl 11-Nov., conc. de boules nocturne à la piscine avec 46 quad., bal popu. pl des Bancs avec l’orch. Gérard Mouzin… Personnes Bernard (Jean) Prê., chapin de la Maladrerie, 1402. Sous-prieur de la Ma.-Di., 1416-1422. Bernard (Jean Élie) Catho., fils de David, anc. orfèvre à Metz en Lorraine, et de Marie Segé ou Serchehay selon les sources, entre en apprent. chez son père et y travaille jusqu'en 1715, puis à Paris, Strasbourg et autres villes. Il épo. Anne Marion à St-La. le 21 mai 1731. Reçu me à Py le 24 août 1736 en confectionnant comme chef-d’œuvre un gobelet à feuilles. Son poinçon : J.E.B. En 1745, il déclare s’être installé à Py en 1731 après avoir servi le roi pendant 13 ans. Me orfèvre, juré des orfèvres de Py, présente les statuts de la communauté en 1757. Fait partie des jurés-gardes en 1758 & 1762. Orfèvre, cap. de la milice bourgeoise de Py, 64 ans, épo. d’Anne Marion, inh. à St-La. le 22 oct. 1770. Bernard (Joseph) 27 ans, md, originaire du Gard, fils de Cl. et d’Anne Marie Rembeaut, épo. Marie Lse Taffoireau le 14 oct. 1795. Dit Rivière, 1798-1820. Occupant les anc. prisons, il y est cabaretier, hôtelier, aubergiste en 1796-1801. En 1801, il doit quitter les bât. pour permettre la constr. des nouv. prisons. Demande et obtient une place de g-chp pour C-Bt en mai 1798. Il est dit qu’il se comporte avec probité. Prend la même fonction à Py en 1801. Anc. milit., père d’une famille nombe, il est nommé conci. de la maison d'arrêt en mai 1804. Il est dit digne de confiance et occupe déjà ce poste temporairement à la suite d’une évasion. Il quitte alors sa place de g-chp. Sous la Restauration, on lui reproche ses idées. Il sert 39 ans comme conci. et sa Ve, Lse Taffoireau, obtient une pension annuelle de 89 F en 1840. Adju. du droit de plaçage sous les halles, 1810-1822. Bernard (Louis) Né le 29 mars 1755. Ltn des chasseurs de la Garde nat. de Py, 1792. Dit Parenteau, percep. rec. des contrib. foncières et pers. de Py, 1790-1797. Il est prisonnier des Vend. durant 4 mois en 1793. En mai 1794, il est écarté de la liste des notables par Ingrande. Nommé percep. provisoire de la contrib. foncière de l'an 3 pour Ppe, Tld, C/Th, Viennay, C-Bt, déc. 1795. Divorcé de Marie Frçe Ferry qui était auparavant Ve de Cha. Parenteau, 1795. Dit ex-percep., 35 ans, fusilier de la colonne mobile de la garde nat. en juil. 1799. Bernard (Louis Alexandre) Vétérinaire, élè. de l’école de Toulouse, breveté le 25 août 1844. Ment. 1847. Bernard (Louis Michel) Vétérinaire, élè. de l’école d’Alfort, breveté le 3 nov. 1809. Ment. 1826-1870. Épo. de Marie Éliz. Boutin, 1826. Bernard (Marie-Anne) Ve de Ja. Ni. Biget, elle reprend son poinçon et poursuit ce métier en avril 1813 : a declaré que son intention étoit de continuer à faire fabriquer des matieres d’or et d’argent et d’en faire le commerce de la même manière que son mari le faisoit, et a aussi déclaré vouloir se servir du même poinçon que précédemment et tel qu’il a été inscuplé à cette mairie, sur une planche de cuivre a ce destiné. 15 Plan no 4 (§ 4) a0 : Moulin du Château, minoterie, maison du Patrimoine. a1 : Tour d’Harcourt. a2 : Tour nord. a3 : Tour nord-est. a4 : Pièce de terre dite La Prée. a5 : Tour de Viette. a6 : Château. a7 : Emplacement de caves et d’une galerie souterraine. a8 : Accès secondaire du château. … 16 L’auteur Parthenaisien de cœur né à Thouars en 1960, chef de projet pour la réalisation de produits de formation multimédia, Albéric Verdon dirige des recherches archéologiques à Parthenay en 1985-1992. Il entreprend des recherches historiques dès 1984 et a depuis publié une centaine d’articles et études dont 20 rapports de fouilles. Il faut y ajouter près de 300 notices parues dans le journal Le Courrier de l’Ouest pour les rubriques La Gâtine au fil de son histoire et Compte à rebours pour un Millénaire. Il est également l’auteur de romans avec la saga Les Compagnons d’Agnaguis. Principales publications historiques : « La fontaine de la place Picard à Parthenay », bulletin de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres 2° série T. XIII, 1990. « Le château des seigneurs de Parthenay », ouvrage collectif, Association Parthenay-Remparts, 1992. « La tour des Prisons N° 2 à Parthenay », bulletin de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, 3° série, T. 1, 1993. « Les tours du Châtelet et d'Harcourt à Parthenay », bulletin de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, 3° série T. II, 1994. « Cent ans d'adduction d'eau à Parthenay », bulletin de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, 3° série, T. IV, 1996. « Les portes fortifiées de Parthenay », bulletin de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, 3° série tome V, 1997. « Une plaque d'insculpation des orfèvres de Parthenay », bulletin de la Société d'Ethnographie et de Folklore du Centre-Ouest, n° 204 Tome XXX, 1998. « Parthenay à une époque charnière 1834-1836 », bulletin de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, 3° série, tome VI, 1998. « Le paysage agraire de Parthenay », bulletin de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, 3e série, tome IX, 2001-2002. « Le cadastre et le nouveau mode de perception des impôts fonciers à Parthenay en 1836. », bulletin de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, 3e série, tome X, 2004. « Le Journal de Louis Thomas : un laboureur dans la tourmente des guerres de Vendée », dans bulletin de la Société historique de Parthenay et du Pays de Gâtine, 2007. « Tanneurs, tanneries et moulins à tan à Parthenay », bulletin de la Société historique de Parthenay et du Pays de Gâtine, 2008. « De La fille du Lépreux à La fille de Parthenay : l’épopée d’une chanson », bulletin de la Société historique de Parthenay et du Pays de Gâtine, 2009. « De la cloche à la monnaie en Gâtine Poitevine », Recherches et Travaux de la Société d’Études Numismatiques et Archéologiques, 2009. « Parthenay », collection Petite histoire, Geste éditions, 2011. « L’orfèvrerie à Parthenay et en Gâtine », ouvrage collectif, musée municipal de Parthenay,2011. 17