plan d`actions emploi formation
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PLAN D’ACTIONS EMPLOI FORMATION FILIÈRE EMR EN BASSE-NORMANDIE comité technique RH EMR comité technique RH EMR FORMATION PRÉFACE La France s’est engagée dans une transition énergétique qui donnera de plus en plus de place aux énergies renouvelables. Parmi celles-ci, celles produites en mer, parce qu’elles peuvent l’être par des installations puissantes de plusieurs mégawatts, ont une place de premier plan. La Basse-Normandie dispose de nombreux atouts géographiques, industriels et structurels pour permettre le développement des énergies marines renouvelables (EMR). À l’important potentiel éolien offshore et au premier potentiel hydrolien français s’ajoutent la localisation et l’adaptabilité du port de Cherbourg ainsi que ses interconnexions avec les régions limitrophes. Ces atouts sont complétés par les savoir-faire des entreprises installées sur le territoire, des établissements de formation et les spécialités de certains laboratoires de recherche qui marquent une spécificité régionale pour de nombreuses questions connexes aux EMR. Forte d’une longue tradition de partenariat, la Basse-Normandie s’est mobilisée en créant la société publique locale Ouest Normandie Énergies Marines (SPL ONEM) qui s’appuie sur les travaux et réflexions menés dans le cadre des comités techniques sous-traitance, recherche/innovation et ressources humaines dans lesquels sont impliqués l’ensemble des acteurs régionaux concernés. Ce plan d’actions traduit donc notre volonté partagée de donner à la Basse-Normandie les moyens de répondre d’une façon ambitieuse aux questions de ressources humaines des énergies marines renouvelables. Il s’agit à la fois de répondre aux besoins en compétences de manière qualitative et quantitative, en adaptant les parcours de formations initiales et continues ; et de créer une filière de haut niveau mettant en avant les spécificités des établissements de la région. Préfet de région Recteur Président de région 3 PLAN D’ACTIONS EMPLOI FORMATION INTRODUCTION ................................. P. 6 AXE 2 P. 16 FILIÈRE EMR EN BASSE-NORMANDIE p.8 SOMMAIRE 5 AXES STRATÉGIQUES AXE 1 Prospective et Sensibilisation.............. P. 10 AXE 1 P. 10 AXE 2 Offre de formation.............................. P. 16 AXE 3 Insertion............................................. P.28 FACTEUR 3 P. 56 AXE 4 Recrutement........................................ P. 34 AXE 3 P. 28 AXE 5 Sécurisation professionnelle................. P. 42 AXE 4 P. 34 p. 48 AXE 5 P. 42 5 FACTEURS CLÉS DE SUCCÈS FACTEUR 1 Gouvernance....................................... P. 50 FACTEUR 4 P. 60 FACTEUR 2 Dialogue social.................................... P. 52 FACTEUR 3 Attractivité du territoire......................... P. 56 FACTEUR 2 P. 52 FACTEUR 4 Information et Communication.............. P. 60 FACTEUR 5 Mobilisation de moyens........................ P. 62 p. 64 FACTEUR 1 P. 50 FACTEUR 5 P. 62 GLOSSAIRE...................................... P. 64 5 INTRODUCTION Depuis quelques années la politique énergétique de la France connaît une nouvelle impulsion dont les principales étapes structurantes sont le Grenelle de l’environnement, la fixation d’objectifs européens destinés à faire progresser la consommation globale d’énergies renouvelables et la volonté du gouvernement français de s’engager résolument dans la transition énergétique. Cette dernière visant à réduire la dépendance énergétique de la France ainsi que l’émission des gaz à effets de serre. Le développement des énergies renouvelables est au cœur de cette stratégie de transition énergétique de la France. La région BasseNormandie souhaite y prendre toute sa part dans la mesure où c’est un territoire connu pour ses capacités de production en matière d’électricité et qui dispose d’importantes ressources naturelles dans le domaine des énergies renouvelables tant pour ce qui concerne les éoliennes en mer que pour les hydroliennes. Outre les ressources naturelles, la région Basse-Normandie dispose de nombreux atouts en matière de ressources humaines qui faciliteront l’émergence de ces nouvelles filières industrielles. En effet elle dispose d’une main-d’œuvre qualifiée qui a l’habitude de travailler sur des grands projets industriels (la construction du réacteur nucléaire de type EPR, l’usine d’AREVA à la Hague, le programme Barracuda de constructions de sous-marins mis en œuvre par DCNS à Cherbourg…). Par ailleurs, les partenaires en charge des politiques de l’emploi et de la formation démontrent notamment pour ce qui concerne le chantier de l’EPR, qu’ils savent travailler en équipe et en mode projet de manière efficace. C’est donc au vu des enjeux que représentent ces filières d’énergies marines renouvelables et des atouts en matière de ressources humaines de ce territoire que, sous l’égide de l’État et de la Région Basse-Normandie, tous les partenaires concernés (Rectorat, Université, CUC, MEF du Cotentin, MEF de l’agglomération de Caen, Technopole Cherbourg Normandie, CCI de Cherbourg, CCI-R, Pôle Emploi, AFPA, UIMM et FFB) dans le cadre des travaux de la société publique locale Ouest Normandie Énergies Marines, ont préparé ce plan d’actions emploi formation évolutif sur cinq ans qui doit leur servir de feuille de route. Ce plan d’actions s’inscrit dans la droite ligne d’un travail important déjà engagé dès 2012 dans le cadre de l’Équipe Emploi Formation EMR, dont la première réalisation a été la production d’un annuaire des métiers et des formations pour la filière de l’éolien off-shore en Basse-Normandie et la construction du Campus des Métiers et des Qualification de l’Industrie des Energies (CMQIE). Ce plan pourra, demain, s’intégrer dans le cadre de la réforme territoriale, dans une configuration normande en lien avec les autres projets du littoral normand. Les cinq axes stratégiques concernent les points suivants : Il est d’abord utile de bien connaître les métiers des EMR, leurs spécificités, leurs prérequis et les conditions du travail. Le travail a déjà été engagé au travers de la réalisation de l’annuaire des métiers et des formations liés à la filière éolienne en mer (axe1). Une connaissance affinée de l’offre de formation en région, analysée au regard des besoins en compétences exprimés par les industriels, permettra d’envisager les évolutions de l’offre régionale de formation tant initiale que continue. (axe 2). Les partenaires et les entreprises doivent tout mettre en œuvre pour que les demandeurs d’emplois les plus éloignés du marché du travail puissent profiter de l’émergence de cette nouvelle filière afin de bénéficier de formations facilitant leur accès à un emploi durable (axe 3). Le quatrième axe de travail consiste à créer les conditions pour optimiser les recrutements de bas-normands. Enfin, le cinquième axe vise entre autres à sécuriser le parcours professionnel de tous ceux qui dans le cadre de la mise en place de ces nouvelles filières n’auront eu qu’un emploi temporaire. Les cinq-facteurs clés de succès portent sur l’information et l’implication des partenaires sociaux, le renforcement de l’attractivité de la région Basse-Normandie, des structures de gouvernance efficaces pour mettre en œuvre le plan d’actions, une bonne politique d’information et de communication ainsi que les moyens nécessaires à la mise en œuvre de certaines actions. Chacun des thèmes a donné lieu à la rédaction d’un diagnostic partagé, à la définition de pistes d’actions et à l’élaboration de fiches actions afférentes. Il convient maintenant de décliner les cinq axes stratégiques (I) puis les cinq facteurs-clés de succès (II). Au vu du diagnostic partagé et du retour d’expérience du partenariat mis en œuvre pour le chantier de l’EPR, dix thèmes de travail ont été identifiés. Parmi eux, cinq ont été considérés comme étant des axes stratégiques et cinq comme des facteurs-clés de succès. Il convient de préciser que ces axes stratégiques sont interdépendants et sont liés à l’avancée des projets industriels. 7 CINQ AXES STRATÉGIQUES 1. P.10 P.16 P.28 P.34 P.42 AXE 1 AXE 2 AXE 3 AXE 4 AXE 5 Prospective et sensibilisation (pilotage MEF du Cotentin)..........................10 Identifier et adapter les parcours de formation initiale et professionnelle pour répondre aux besoins en compétences liées au développement de la filière EMR (pilotage Région)....16 Mettre en œuvre une politique d’insertion (pilotage MEF du Cotentin) ........................................28 Recrutement (pilotage Pôle emploi)..................................34 La sécurisation des parcours professionnels des salariés ayant bénéficié d’emplois liés aux chantiers ou travaillant dans des conditions difficiles (pilotage Direccte)..........42 ACTION 1 : Recenser les besoins en emplois et en compétences......................... 12 ACTION 2 : Réalisation et diffusion d’outils de valorisation des métiers et des formations régionales en lien avec les énergies marines renouvelables......................13 ACTION 3 : Promotion auprès du grand public et des acteurs de l’emploi des métiers et formations liées aux EMR...14 ACTION 1 : Mettre en œuvre un cluster académique pour la formation initiale................19 ACTION 2 : Structurer une offre de formation régionale adéquate pour répondre aux besoins en compétences structurelles et conjoncturelles du territoire........21 ACTION 3 : Développer des coopérations transfrontalières. ........................................22 ACTION 4 : Profiter du développement de la filière EMR pour développer des applications de la 3D/réalité virtuelle dans le cadre de formation...........................24 ACTION 1 : Accompagnement à la mise en œuvre de clauses sociales pour les travaux préparatoires sur les ports de Cherbourg et CaenOuistreham........................31 ACTION 2 : Accompagnement du consortium à la traduction dans ses marchés de l’engagement d’insertion.... 32 ACTION 3 : Construction et mise en œuvre d’actions d’insertion.............................33 ACTION 1 : Organiser les passerelles entre les géniecivilistes de l’EPR et la construction des usines......37 ACTION 2 : Structurer le processus spécifique à l’usine de pales.............................38 ACTION 3 : Préciser les besoins des autres industriels ........................................39 ACTION 4 : Structurer la communication des besoins et le traitement des candidatures sur la région......................40 ACTION 1 : La sécurisation des parcours professionnels des salariés ayant participé à l’extension des infrastructures portuaires et à la construction des usines..........................45 ACTION 2 : La sécurisation des parcours professionnels des salariés des équipes de maintenance en mer...........47 9 AXE 1 PROSPECTIVE ET SENSIBILISATION (PILOTAGE MEF DU COTENTIN) PROSPECTIVE ET SENSIBILISATION (PILOTAGE MEF DU COTENTIN) liées au caractère maritime de leur mise en œuvre (maintenance, installation…). - D’autres métiers mobilisés dans la chaîne de valeur connaissent déjà des tensions sur notre territoire et souffrent d’un déficit d’attractivité. DIAGNOSTIC La région Basse-Normandie dispose d’une offre de formation régionale riche et diversifiée pour répondre aux besoins de compétences de la filière EMR. Elle devra toutefois être adaptée et renforcée dans plusieurs domaines pour mieux y répondre. Pour un certain nombre de domaines d’activité de cette chaîne de valeur, une démarche prospective plus fine doit être engagée, en partenariat avec les industriels pour connaître les métiers et les compétences clés qui seront mobilisés, identifier de manière anticipée les besoins en emploi pour les différents métiers concernés et proposer les solutions (formations…) qui permettront de répondre aux besoins des entreprises. Un travail similaire devra être mené dans un second temps avec les industriels de la filière hydrolienne. La localisation des projets EMR dans la région Basse-Normandie va créer un volume conséquent d’emplois qu’il est nécessaire de caractériser. La première étape consiste à engager, en lien avec les entreprises, une démarche prospective pour identifier les emplois et compétences qui seront nécessaires à la filière des EMR. À la demande de la Région Basse-Normandie un premier travail a été mené en 2012 par la Maison de l’Emploi et de la Formation du Cotentin et la Technopole Cherbourg Normandie, en partenariat avec les industriels du consortium représentés par EDF-EN et Alstom, pour identifier à partir de chaque grand domaine d’activité de la chaîne de valeur d’une éolienne en mer, les métiers clés qui s’y référent et les formations régionales qui permettent d’y accéder (annuaire des métiers et des formations régionales bas-normandes en lien avec l’éolien en mer). La réalisation de cet annuaire, qui a recensé 80 métiers concernés par la construction et l’exploitation d’une éolienne en mer et donné une dimension concrète en termes d’emplois et de compétences à cette nouvelle filière industrielle, a permis de dresser un certain nombre de constats : - La majorité des métiers concernés correspondent à des compétences utilisées dans les filières industrielles régionales . - Un certain nombre de métiers mobilisent toutefois des compétences nouvelles ou peu développées dans notre région (métiers du composite) ou présentent des spécificités En parallèle, il est nécessaire de faire connaître aux habitants de notre région les activités, emplois et métiers des énergies marines renouvelables pour favoriser l’orientation vers les filières de formation régionales permettant d’y accéder. Dans la mesure où les énergies marines renouvelables bénéficient dans la population d’une image très positive, ce travail de sensibilisation peut également contribuer à valoriser des métiers industriels qui souffrent d’un manque d’attractivité. Cette démarche de sensibilisation-promotion, qui prendra appui sur le réseau information/ orientation bas-normand, se déroulera à l’échelle régionale. Elle sera bien entendu tout particulièrement intensifiée à proximité des bassins impactés par le champ éolien de Courseulles/Mer, à savoir le Cotentin, le bassin de Caen et le Bessin avec une nécessaire prise en compte du calendrier et de la nature correspondante des recrutements qui obligera à sérier les cibles et les messages. Les actions proposées pour cet axe prospective et sensibilisation seront mises en œuvre dans le cadre des travaux de l’Équipe Emploi Formation (EEF) EMR mise en place depuis 2012. Cette EEF, animée par la MEF du Cotentin, regroupe des représentants de la Direccte, de la Région, de Pôle Emploi, de la Technopole Cherbourg Normandie, de la MEFAC, d’EDF EN et d’Alstom. ACTIONS PROPOSÉES ACTION 1 : RECENSER LES BESOINS EN EMPLOIS ET EN COMPÉTENCES ACTION 2 : RÉALISATION ET DIFFUSION D’OUTILS DE VALORISATION DES MÉTIERS ET DES FORMATIONS RÉGIONALES EN LIEN AVEC LES EMR ACTION 3 : PROMOTION AUPRÈS DU GRAND PUBLIC ET DES ACTEURS DE L’EMPLOI DES MÉTIERS ET FORMATIONS LIÉES AUX EMR 11 AXE 1 ACTION 1 RECENSER LES BESOINS EN EMPLOIS ET EN COMPÉTENCES OBJECTIFS Ces prospectives ont pour objectifs de définir les métiers et les compétences caractérisant les domaines d’activités retenus et d’estimer les besoins potentiels en termes d’emploi. Dans le cadre de la filière des EMR et plus précisément celui de l’éolien off-shore, nous avons retenu 5 domaines : • Les métiers du composite • Les métiers de l’exploitation et de la maintenance • Les métiers de la pré-installation et de l’installation en mer • Les métiers portuaires • Les métiers des fondations POUR CHAQUE DOMAINE D’ACTIVITÉ • Préciser les métiers et les compétences spécifiques. • Connaître les besoins des entreprises (consortium et sous-traitants) pour chaque métier spécifique et les mettre en perspective avec l’offre de formation du territoire régional. • Accompagner le territoire dans la réponse aux besoins en emplois des industriels. DESCRIPTION ET MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE 1. Identification et rencontre avec les acteurs institutionnels et industriels du territoire appartenant au domaine d’activité 2. Identification du potentiel emploi dans chaque domaine d’activité 3. É tude et/ou réalisation des référentiels emplois/compétences (compétences, prérequis, qualifications,…) 4. Identification de l’offre de formation existante pour les métiers spécifiques 5. Préconisation d’actions d’adaptation ou de création de formation à mettre en place AXE 1 ACTION 2 RÉALISATION ET DIFFUSION D’OUTILS DE VALORISATION DES MÉTIERS ET DES FORMATIONS RÉGIONALES EN LIEN AVEC LES ÉNERGIES MARINES RENOUVELABLES GOUVERNANCE OBJECTIFS Pilotes : MEF du Cotentin (composite, métiers portuaires et fondations) et MEFAC (préinstallation et installation en mer, exploitationmaintenance, métiers portuaires) dans le cadre de l’Équipe Emploi Formation EMR • Élaborer des outils de communication pour les métiers de la filière EMR ainsi que pour les voies de formation possibles. • Donner une dimension concrète en termes d’emplois et de compétences à cette nouvelle filière industrielle. • Renforcer l’attractivité de nos filières de formation. • Faire connaître aux professionnels de l’orientation, aux entreprises, aux élus, aux partenaires sociaux, au grand public… les métiers et les compétences de la filière des énergies marines renouvelables et les cursus de formation permettant d’y accéder. • Contribuer au développement et au marketing des filières industrielles de notre région. Partenaires associés : Région, industriels, branches professionnelles, acteurs institutionnels (PNA, CCI et collectivités concernées,…), organismes de formation… RÉSULTATS ATTENDUS ET INDICATEURS D’ÉVALUATION • Nombre d’études réalisées • Nombre de préconisations formulées • Taux de mise en œuvre CALENDRIER Cette action a débuté en juin 2013. DESCRIPTION ET MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE Un annuaire des métiers et des formations régionales bas-normandes en lien avec l’éolien en mer a été réalisé en 2012 par la MEF du Cotentin et la Technopole Cherbourg Normandie à la demande de la Région Basse-Normandie. Il a fait l’objet d’une large diffusion auprès des acteurs régionaux. En 2013, cet annuaire a été traduit en anglais dans le cadre du projet Interreg BEEMS. 1. Réalisation et diffusion par les Régions BasseNormandie et Pays de Loire d’un film sur cinq métiers cibles de la filière EMR 2. Adaptation du contenu de l’annuaire des métiers et formations régionales en lien avec l’éolien en mer pour prendre en compte l’hydrolien et les autres énergies marines qui contribueraient au développement de l’emploi en Basse-Normandie 3. Réalisation d’outils d’informations complémentaires (fiches métiers, vidéos…) pour certains métiers stratégiques (à définir avec les industriels). GOUVERNANCE Pilote : Région dans le cadre de l’Équipe Emploi Formation EMR. Partenaires associés : Industriels, Rectorat et partenaires de l’équipe Emploi Formation EMR, réseau information/orientation bas-normand. RÉSULTATS ATTENDUS ET INDICATEURS D’ÉVALUATION • Nombre d’outils réalisés et diffusés. CALENDRIER 2014 : diffusion du film sur les métiers liés aux EMR créé par la Région Basse-Normandie. 2014-2015 : Dès que les résultats de l’AMI « hydrolien », pour les fermes pilotes dans le Raz Blanchard, seront connus (à partir de fin 2014) mise à jour et adaptation de l’annuaire des métiers et des formations EMR. 2015 : réflexion sur le développement de nouveaux outils en lien avec « les cycles de sensibilisations métiers ». 13 AXE 1 ACTION 3 PROMOTION AUPRÈS DU GRAND PUBLIC ET DES ACTEURS DE L’EMPLOI DES MÉTIERS ET FORMATIONS OBJECTIFS • Faire connaître les métiers liés aux EMR au grand public et aux professionnels de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelle. • Faciliter l’orientation vers les filières de formation permettant d’y accéder. • Contribuer à renforcer l’attractivité de certaines filières de formation. GOUVERNANCE Pilotes : MEF du Cotentin, MEFAC, Technopole Cherbourg Normandie Partenaires associés : Région, Industriels, Pôle Emploi, Mission Locale, Cap Emploi, structures de formation, Éducation nationale, réseau information/orientation bas-normand. RÉSULTATS ATTENDUS ET INDICATEURS D’ÉVALUATION • Nombre de manifestations. • Nombre de cycles de sensibilisation organisés. • Nombre de personnes sensibilisées. CALENDRIER 2014 pour les cycles de sensibilisation et pendant toute la durée du plan. Cette action a débuté en juin 2013. DESCRIPTION ET MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE 1. Identification des manifestations liées à l’emploi et à l’orientation existantes et permettant d’organiser une promotion des métiers et formations liées aux EMR. 2. Élaboration d’un plan d’actions spécifique en partenariat avec les industriels pour assurer la promotion de chaque manifestation. 3. Évaluation pour chaque action des résultats et adaptation des réponses. 4. Construction de cycles de sensibilisation aux métiers des EMR spécifiques pour les publics. 15 AXE 2 OFFRE DE FORMATION IDENTIFIER ET ADAPTER LES PARCOURS DE FORMATION INITIALE ET PROFESSIONNELLE POUR RÉPONDRE AUX BESOINS EN COMPÉTENCES LIÉES AU DÉVELOPPEMENT DE LA FILIÈRE EMR (PILOTAGE RÉGION) DIAGNOSTIC Les perspectives de développement des énergies éoliennes marines et hydroliennes dans la région Basse-Normandie ont amené les acteurs de la formation professionnelle initiale et continue (Rectorat, Université Caen Basse-Normandie, Région) à s’interroger sur les évolutions nécessaires des formations existantes, plus largement sur la carte des formations et au-delà sur l’opportunité d’affirmer une vocation régionale pour ce développement industriel et technologique prometteur. P our mener à bien ces réflexions sur le volet adaptation de l’offre de formation, il convient de tenir compte de plusieurs facteurs : 1. Le public : un des objectifs poursuivis au travers du déploiement de la filière EMR est que ces nouveaux débouchés en termes d’emplois puissent profiter à un public varié en termes de statuts (demandeurs d’emploi, scolaires, salariés en reconversion…), d’âge, de prérequis (expérience, niveau de formation) et de leur capacité/souhait de mobilité. 2. De la structure économique des bassins d’emploi bas-normands afin de favoriser l’adéquation entre offres et besoins de formation. 3. Du maillage actuel de l’offre de formation régionale et notamment de la localisation des plateaux techniques de formation. 1. LE PUBLIC Pour répondre aux besoins des industriels sur la partie fourniture des composants notamment des mâts et des pales qui devraient être réalisés sur Cherbourg, le « sourcing » se fera majoritairement dans le Cotentin compte tenu des prérequis attendus. Or il convient de souligner que ce bassin d’emploi dispose d’une main-d’œuvre qualifiée et spécialisée dans la construction navale et le secteur de l’énergie. Le Cotentin a été en capacité de répondre aux exigences d’un grand chantier comme l’EPR, notamment en structurant une offre de service RH qui est la même que celle proposée aujourd’hui au consortium porté par EDF-EN. Il a par ailleurs accueilli plusieurs chantiers importants comme la construction de l’usine de la Hague ou la construction de jackets de plateformes pétrolières pour l’UE dans les années 70-80. 2. L A STRUCTURE DU BASSIN ÉCONOMIQUE DU COTENTIN Concernant le Cotentin, un point de vigilance notamment est à souligner : le risque de tensions sur les métiers notamment de la métallurgie pour lesquels le territoire est en déficit d’où un risque de concurrence entre établissements sur des profils tels que soudeurs, tuyauteurs, chaudronniers… En plus des 3 grands donneurs d’ordres du Cotentin, AREVA NC, EDF et DCNS, qui totalisent près de 7 000 salariés, de nombreuses entreprises et sous-traitants (estimés à plus de 140) qui emploient plus de 8 000 salariés, ont acquis des compétences nécessaires à l’éolien offshore et à l’hydrolien dans : la construction navale, la construction métallique, l’électronique et l’électricité, l’énergie, le transport maritime et *Comité d’Études sur les Formations d’Ingénieurs la logistique portuaire et l’ingénierie. À noter par ailleurs qu’au-delà du déploiement de la filière EMR, le Cotentin va dans les prochaines années être mobilisé sur plusieurs projets industriels d’envergure. Ces derniers vont eux aussi nécessiter des compétences pour certaines très proches de celles nécessaires pour le déploiement des EMR : grand carénage, démantèlement… D’où la mise en place d’une démarche de GPEC Territoriale menée conjointement par la CCI du Cotentin et la MEF en lien avec les grands donneurs d’ordres du Cotentin mais aussi la sous-traitance de manière à évaluer leurs besoins en compétences pour les quatre prochaines années pour une meilleure anticipation notamment de l’appareil de formation. 3. UNE OFFRE DE FORMATION RÉGIONALE RICHE ET DIVERSIFIÉE Pour répondre aux besoins en compétences de son tissu économique, la Basse-Normandie a su développer une offre de formation riche et variée, répondant aux besoins structurels mais aussi conjoncturels des industriels, afin de monter en compétences, des publics jeunes des adultes du niveau V à I, par les voies de la formation initiale mais aussi continue. Pour autant, la filière des EMR va nécessiter des ajustements en termes de contenu (marinisation notamment de certaines formations notamment pour les métiers liés à la maintenance et à l’installation en mer), développement de l’apprentissage de la langue anglaise mais aussi développement d’une filière de formation en composite pour répondre aux besoins en compétences requises pour la construction des pales. À noter, qu’une étude confiée au CEFI* en février 2013 a permis de dégager les priorités suivantes : - Conforter l’offre de formation dans les métiers spécifiques liés à des postes 17 d’opérateurs qualifiés (soudeurs, électrotechniciens, conducteurs de lignes, chaudronniers plastique…). - Lancer une ingénierie sur les nouveaux profils de compétences liés à l’exercice de la maintenance en milieu marin dont la sécurité et la sûreté maritime. - Mettre en place des modules de marinisation au sein des formations existantes. - Agir sur la convergence des établissements de formation adossés à des investissements recherche afin de constituer des viviers d’expertises et d’experts (lancement d’un cluster académique) et de favoriser l’émergence de projets collaboratifs. AXE 2 ACTION 1 -METTRE tirer profit des EN proximités ŒUVREavec le Royaume UN CLUSTER ACADÉMIQUE POUR LA FORMATION INITIALE ACTIONS PROPOSÉES ACTION 1 : METTRE EN ŒUVRE UN CLUSTER ACADÉMIQUE POUR LA FORMATION INITIALE ACTION 2 : STRUCTURER UNE OFFRE DE FORMATION RÉGIONALE ADÉQUATE POUR RÉPONDRE AUX BESOINS EN COMPÉTENCES STRUCTURELLES ET CONJONCTURELLES DU TERRITOIRE ACTION 3 : DÉVELOPPER DES COOPÉRATIONS TRANSFRONTALIÈRES ACTION 4 : PROFITER DU DÉVELOPPEMENT DE LA FILIÈRE EMR POUR DÉVELOPPER DES APPLICATIONS DE LA 3D/RÉALITÉ VIRTUELLE DANS LE CADRE DE FORMATION OBJECTIFS La filière EMR va créer de nombreux emplois. Pour répondre à ces besoins, la Basse-Normandie ambitionne de créer une filière d’excellence dans la formation. De nombreux établissements et écoles travaillent déjà sur le sujet. Un Cluster Académique a été créé pour fédérer en région l’ensemble des acteurs de la formation initiale et favoriser la dynamique avec les autres volets de la filière en émergence. La réussite de cette dernière passe notamment par : Uni afin de créer, par exemple, des formations • L’existence d’une offre de formation initiale spécifique et attractive pour les techniciens de fabrication, installation, maintenance, démantèlement (jusqu’à Bac+3), sachant que les formations de niveau IV et III (Bac pro, BTS) ne sont pas spécifiques aux EMR, mais reposeront sur des adaptations en termes de nouvelles compétences. Du reste, il est possible de construire des parcours et activités « colorés marines » en réponse à des besoins industriels identifiés. • Les formations de niveau I qui, en lien avec la recherche, permettront de former les cadres spécialistes des EMR dans des spécialités spécifiques qui différencient la Basse-Normandie. Dans un premier temps, les spécialités identifiées sont : spécialisées à vocation internationale. - Matériaux. - Gestion des courants électriques forts et stockage d’énergie. - Connaissance et soutenabilité du milieu marin. - Systèmes mécatroniques. - Aspects sociaux, législatifs et acceptabilité. - Infrastructures maritimes et portuaires. DESCRIPTION ET MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE 1. Exploiter les résultats de l’étude du CEFI qui ont permis de mettre en avant les savoirfaire en région, touchant à la chaîne de valeur des EMR. 2. Identifier parmi ces savoir-faire ceux qui sont le plus susceptibles de différencier la BasseNormandie. 3. Dresser un plan d’actions développant les thèmes émergents de ces savoir-faire. 4. Intégrer des partenariats en France et en Europe pour faire connaître ces spécificités et accélérer leur déploiement (voir action 3). 5. Conserver un double regard : infra licence et niveau I. 6. Développer des parcours ou modules de formation adaptés aux EMR pour les niveaux IV et III. GOUVERNANCE Pilote : Rectorat. Partenaires associés : Rectorat, Région, SPL ONEM (et Miriade), Université, LMA, ISPA, ESITC, ENSICAEN, CNAM Intechmer, EMN, Sciences po Rennes. 19 RÉSULTATS ATTENDUS ET INDICATEURS D’ÉVALUATION Au regard des objectifs fixés pour le Cluster Académique, les indicateurs d’évaluation des actions qui seront mises en œuvre au bénéfice de la structuration de la filière EMR en région seront : AXE 2 ACTION 2 Mobiliser les financements idoines : • En recherchant les articulations entre les différents « financeurs » de formation. • En recherchant un équilibre entre les différentes voies de formation. • En tentant d’obtenir des fonds suprarégionaux (fonds européens…). • En mobilisant les financements des industriels. • Le développement et/ou l’adaptation des formations de niveau III, II ou I conformément aux besoins exprimés de la filière EMR et en lien avec les six thématiques différenciant le territoire. • L’existence de projets collaboratifs, nombre et pertinence. • La prise en compte des problématiques transversales : marinisation des formations, sécurité en mer, travaux en hauteur, compétences linguistiques. STRUCTURER UNE OFFRE DE FORMATION RÉGIONALE ADÉQUATE POUR RÉPONDRE AUX BESOINS EN COMPÉTENCES STRUCTURELLES ET CONJONCTURELLES DU TERRITOIRE • L’attractivité de la filière. OBJECTIF Organismes formation : (liste non exhaustive) : LMA, ISPA, AFPA, AFPI… Offrir aux bas-normands et aux industriels une offre de formation régionale en capacité de répondre aux futurs enjeux RH au regard des mutations économiques du territoire bas-normand. RÉSULTATS ATTENDUS ET INDICATEURS D’ÉVALUATION DESCRIPTION ET MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE 1. Mesurer les écarts entre les besoins en compétences et en emplois identifiés au travers de la prospective métier (cf. AXE 1 ; action 2) et l’existant au niveau de l’offre de formation régionale. 2. Formaliser des hypothèses de structuration de l’offre de formation régionale (localisation plateaux techniques, offre certification et qualification…) et opérer les choix stratégiques nécessaires en matière d’évolution de la carte des formations et d’investissements (au regard des besoins en compétences du territoire et des objectifs poursuivis par financeurs de formations). GOUVERNANCE Pilote : Région Partenaires associés : pour faire le lien avec les travaux de prospective métiers réalisés. MEF du Cotentin et MEFAC, Pôle Emploi, OPCA, Fongécif, Entreprises, Rectorat, Industriels : EDFEN, ALSTOM, LM WIND… Prise en compte des besoins spécifiques des industriels de la filière EMR dans le cadre des parcours de formation, nombre de parcours financés (+ volume horaire), taux obtention certification/diplôme, taux d’insertion à l’issue de la formation/à 6 mois… volumes financiers engagés. Typologie du public accédant à ces parcours de formation : statut, genre, niveau de formation, origine géographique, tranches d’âge… 21 AXE 2 ACTION 3 DÉVELOPPER DES COOPÉRATIONS TRANSFRONTALIÈRES DIAGNOSTIC La filière des EMR va générer dans les prochaines années de nombreux emplois en France, mais pas seulement : les perspectives de développement de cette filière les plus prometteuses se situant au nord de l’Europe notamment au Royaume-Uni. Par ailleurs, la filière industrielle des EMR se développe dans un contexte international, et des industriels du monde entier s’intéressent aux perspectives de développement que génère et va générer le déploiement des EMR. Cela signifie donc que les futurs salariés travailleront pour des entreprises internationales dont la langue usuelle est l’anglais, mais aussi que des perspectives de carrière à l’international peuvent s’ouvrir à eux sous condition de maîtriser la langue anglaise. Par ailleurs, il convient de souligner que si cette industrie n’est pas nouvelle, elle est encore en émergence. Autrement dit, un certain nombre de domaines découlant du développement d’une nouvelle filière industrielle sont en cours de construction et d’identification dans le domaine des ressources humaines et notamment de la formation. Aussi au sein de l’Europe de nombreux professionnels de l’emploi, de la formation et les industriels euxmêmes cherchent à identifier quelles sont les compétences dont ils auront besoin demain pour permettre le développement de cette filière. Au regard des contraintes de maîtrise des coûts qui pèsent sur le développement de toute nouvelle filière industrielle, une meilleure mutualisation des travaux de recherche, d’analyse et d’ingénierie en matière de formation est souhaitée. D’où l’intérêt de tisser différentes coopérations entre professionnels de la filière pour favoriser ces « gains de productivité » et enrichir les expertises de chacun par la même occasion. Enfin le développement de collaborations transfrontalières entre établissements de formation mais aussi avec des industriels de la filière, est un levier pour adapter l’ingénierie de formation et développer des moyens pédagogiques adéquats. En effet, l’acquisition de nouvelles compétences propres à ce secteur (notamment liés à l’exercice de la maintenance en milieu marin sous-entendant les questions de sécurité et sûreté maritime…) nécessite des moyens humains et financiers importants, qui peuvent être optimisés par ce biais. Cela traduit tout l’intérêt de la mise en œuvre de partenariats stratégiques dans le cadre du programme européen ERASMUS +. OBJECTIFS Au regard de ces éléments de contexte, il apparaît donc plus que pertinent que les acteurs bas-normands se mobilisent afin de : 1. Développer la mobilité des apprenants basnormands afin de développer leurs compétences linguistiques en langue anglaise mais aussi afin de développer leurs capacités d’adaptation à des environnements professionnels variés. 2. Développer les coopérations entre établissements de formation bas-normands et européens (a minima) de manière à favoriser l’échange d’expertise de la filière EMR et bénéficier de retour d’expériences, voire d’envisager la construction de modules de formation en commun. 3. Développer les coopérations entre centres de formation français et entreprises transfrontalières pour une meilleure adaptation des parcours de formation aux besoins de la filière et faciliter la mobilité des apprenants et futurs salariés de cette filière industrielle. DESCRIPTION ET MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE 1. Identifier les opportunités de coopérations transfrontalières au regard : • Des expertises détenues par des acteurs européens. • Des coopérations transfrontalières déjà existantes entre partenaires bas-normands et européens. • Des besoins non couverts en Basse-Normandie en matière d’ingénierie de formation. • Des opportunités de financement via des projets et des financements européens en y associant les possibilités de cofinancements des entreprises. 2. Effectuer une veille sur les opportunités de projets et de financements européens et en faciliter l’ingénierie de projet. GOUVERNANCE Pilote : Région. Partenaires : Membres du Comité Technique Ressources Humaines EMR (Rectorat, Université, MEF du Cotentin, MEFAC, Technopole, ONEM, Pôle emploi, UIMM,…). Organismes et établissements de formation bas-normands. Industriels de la filière industrielle EMR présents en Basse-Normandie. Partenaires impliqués dans des projets européens. RÉSULTATS ATTENDUS ET INDICATEURS D’ÉVALUATION • Nombre et pertinence de projets collaboratifs entre établissements de formations bas-normands et européens. • Nombre et pertinence de projets collaboratifs entre établissements de formations bas-normands et entreprises européennes du secteur. • Nombre d’apprenants bas-normands ayant réalisé un stage dans un pays transfrontalier au sein d’une entreprise exerçant dans le secteur des EMR. 3. Informer les parties prenantes des opportunités. 4. Saisir les opportunités de coopérations transfrontalières si celles-ci sont jugées pertinentes au regard des besoins RH identifiés en Basse-Normandie à court et moyen termes. 5. Favoriser la diffusion des apports et retours d’expériences issues de coopération transfrontalières dans les projets européens dédiés aux EMR. 23 AXE 2 ACTION 4 PROFITER DU DÉVELOPPEMENT DE LA FILIÈRE EMR POUR DÉVELOPPER DES APPLICATIONS DE LA 3D/RÉALITE VIRTUELLE DANS LE CADRE DE FORMATION DIAGNOSTIC La spécificité géographique propre aux EMR permet d’établir une approche comparative à d’autres secteurs évoluant dans des environnements dits hostiles (nucléaire, nautisme). De la même manière que pour ces activités, les technologies 3D interviendront ou s’imposeront à chaque étape de la mise en œuvre d’un projet de production d’énergies marines renouvelables, en touchant tous les secteurs d’activité qui composent la filière : • La recherche et le développement s’appuient sur la modélisation en 3D qui permet de concevoir des produits robustes. La simulation multiphysique appliquée sur ces modèles permet de déterminer le comportement des dispositifs et les points de défaillance possibles. Les technologies 3D permettent d’accélérer l’innovation en multipliant les tests en laboratoire afin de valider l’efficacité des solutions techniques retenues ; • Les études préalables d’ingénierie utilisent les mêmes outils que les équipes de R&D. Elles conçoivent le projet en fonction de son contexte précis. Par exemple, la modélisation des courants et de la typologie des fonds marins permettent de dimensionner le projet ; • La construction et l’exploitation des infrastructures nécessitent des qualifications pluridisciplinaires et pointues. Les normes de sécurité sont à la hauteur des risques encourus par le personnel exploitant. La formation aux manœuvres opérationnelles et aux règles de sécurité peut être largement diffusée grâce à l’utilisation de jeux sérieux mêlant réalité virtuelle et équipement à retour de force. C’est le cas à Cherbourg où l’ISTN utilise ce dispositif pour la formation à la manipulation des sources hautement radioactives ; • Enfin, dans un futur proche, pendant l’exploitation des infrastructures, le personnel pourrait profiter des technologies de réalité augmentée pour les accompagner en situation de mobilité ou de réalité virtuelle pour piloter des opérations à distance. L’écosystème de la 3D/réalité virtuelle basnormand est naissant mais regroupe déjà entreprises, enseignement supérieur, recherche et projets de territoire ; cela doit être maintenant conforté. L’existence de ces acteurs, dont une partie est réunie au sein de l’association NOVIMAGE avec une concentration intéressante sur le territoire Cherbourgeois, est une opportunité forte, qu’il convient de développer à cette étape de démarrage des EMR où tout est à « apprendre ». Ainsi la proximité des publics apprenants du nord Cotentin associée à la proximité des grands opérateurs des EMR sur un même territoire est un avantage à consolider et la spécificité sectorielle de la 3D/réalité virtuelle paraît alors à développer plus particulièrement pour la formation professionnelle. Enfin, une telle action est en parfaite cohérence avec le positionnement de la Basse-Normandie annoncé dans la RIS3 (la réalité virtuelle est un sous-domaine de « numérique et société ») et les thématiques choisies dans les 34 plans de la Nouvelle France Industrielle dont fait partie la réalité augmentée. mise en réseau et un maillage efficace en Basse-Normandie puis pour des opportunités économiques nationales et internationales. OBJECTIFS Les synergies entre les filières EMR et réalité virtuelle constitueront indéniablement un facteur-clé de succès pour le développement de ces deux activités sur le territoire. Il s’agit alors d’étudier la plus-value de la 3D/ réalité virtuelle pour la formation et de mettre en place une offre de services dynamique associée, sur des approches telles que : Les formations en immersion : économies réalisées, scénarios de formation sans prise de risque (homme et machine), qu’il s’agisse d’une formation en mer, sous mer ou en hauteur. La modélisation des machines/poste de travail évite l’investissement dans des matériels coûteux. La centralisation initiale sur Cherbourg est géographiquement stratégique. Un plateau technique est en cours de mise en place dans la Zone Numérique Multiservices (ZNM est une labellisation de la Région Basse-Normandie) de l’ancien Centre Hospitalier des Armées avec une animation assurée par NOVIMAGE. Ce plateau doit notamment proposer à la fois un catalogue d’outils de formation existants, un lieu de formation adapté (salles immersives, capteurs) et une offre de développement de nouveaux services en faisant interagir chercheurs et industriels, dans une logique vertueuse. In fine cette action est l’ouverture d’un nouveau marché pour les entreprises bas-normandes de la 3D/réalité virtuelle qui doit apporter une dynamique de projets. Cette dynamique s’étendra à d’autres territoires et doit être transportable sur d’autres sites pour une 25 DESCRIPTION ET MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE A - Pour les EMR 1. Identifier les besoins en formation des structures de formation et des industriels. 2. Identifier et caractériser le « in situ » dans l’ensemble du dispositif de formation existant : le nombre de jours de formation, les coûts des formations actuelles ou imaginées et les freins/limites de ces modules. 3. Dresser un plan d’actions développant les besoins visibles ou émergents des formations de la filière EMR en matière de 3D/RV. 4. Développer des parcours ou modules de formation adaptés aux EMR pour les niveaux IV et III. B - Pour le secteur de la 3D/réalité virtuelle 1. Mener une démarche prospective mettant en avant les savoir-faire en région touchant à la chaîne de la valeur de la RV (étude de l’écosystème de la réalité virtuelle en Basse-Normandie lancée en avril 2014). 2. Identifier parmi ces savoir-faire ceux qui sont les plus susceptibles de différencier la Basse-Normandie. 3. Intégrer des partenariats en France et en Europe pour faire connaître ces spécificités et accélérer leur déploiement (voir action 3). 3. Accompagner l’ensemble des acteurs technologiques et pédagogiques dans la scénarisation de parcours reconnus et des outils issus de la 3D/réalité virtuelle. GOUVERNANCE Pilote : Direction du Développement Numérique du Territoire (DDNT). Les partenaires identifiés : Région BasseNormandie, SPL ONEM, MIRIADE, NOVIMAGE, Manche Numérique, Université, AFPA, Rectorat RÉSULTATS ATTENDUS ET INDICATEURS D’ÉVALUATION Une réponse rapide aux besoins de formation est nécessaire. Les indicateurs seront : • Nombre de modules/parcours développés avec 3D/RV. • Nombre d’apprenants utilisant ces modules développés et leurs niveaux. • Nombre de domaines industriels/métiers couverts. • Nombre ou poids des structures de formation participantes. • Nombre ou poids des industriels participants. • Nombre de plateaux techniques/lieux de formation et leur couverture géographique. C- S’appuyer sur le dispositif Communotic, pour l’accompagnement des acteurs 1. Concevoir un ou des environnements de développement type « éditeur » facilitant la création des environnements virtuels à des fins de formation. 2. Favoriser la prise en main de ces environnements par les professionnels de la formation. 27 AXE 3 INSERTION METTRE EN ŒUVRE UNE POLITIQUE D’INSERTION (PILOTAGE MEF DU COTENTIN) DIAGNOSTIC Le développement de la filière EMR offre de réelles opportunités de promouvoir l’insertion dans la mesure où une part significative des emplois concernés (emplois de production, emplois de chantier) seront accessibles à des personnes ayant des niveaux de qualification peu élevés. À titre d’illustration, Alstom a indiqué que 62 % des 1 000 emplois directs (dont 500 à Cherbourg) créés pour la fabrication des éoliennes concerneront des personnels ouvriers de niveau CAP/BEP. Dans une région confrontée à des problèmes de chômage et d’exclusion importants, la possibilité de permettre à des personnes privées d’emploi - et notamment celles engagées dans des parcours d’insertion professionnelle – d’accéder aux emplois proposés revêt une importance particulière, notamment en termes d’acceptabilité sociale de la filière EMR. Comme pour le chantier EPR, l’accès de personnes en situation d’insertion aux emplois proposés s’effectuera principalement par le biais des formations sur mesure qui seront mises en place pour répondre aux besoins de compétences des industriels lorsqu’ils seront en mesure d’exprimer des besoins précis (cf. axe recrutement). Toutefois, l’optimisation de cette démarche nécessite de travailler en amont pour : PROMOUVOIR ET ORGANISER LA MISE EN ŒUVRE DE CLAUSES SOCIALES DANS LES APPELS D’OFFRES (TRAVAUX PRÉPARATOIRES ET PROJET INDUSTRIEL) ET ASSURER LEUR SUIVI En amont de la réponse à l’appel d’offres national, dès 2011, la MEF du Cotentin et la MEFAC ont engagé conjointement auprès du consortium initié par EDF-EN un travail visant à promouvoir la mise en œuvre de clauses sociales au sein des différents marchés portant sur le projet des parcs éoliens en mer. Ces clauses sociales constituent autant d’opportunités pour favoriser l’accès à l’emploi des personnes exclues du marché du travail. Cette action a ainsi permis au consortium de faire figurer dans sa réponse que 5 % des heures de travail liées à la construction et à l’exploitation du parc de Courseulles-sur-Mer bénéficieront à des personnes éloignées de l’emploi et notamment des jeunes peu qualifiés, des seniors ou des femmes. Ce procédé est également applicable pour toutes les opérations d’investissements importants nécessitées par le projet éolien sur les ports de Cherbourg et de Caen-Ouistreham (extension et aménagement des quais, construction des usines,…). La mise en œuvre des clauses sociales nécessite une ingénierie spécifique au plus près des entreprises concernées et des publics proposés par les maisons de l’emploi et de la formation. Il s’agit donc concrètement pour la MEF du Cotentin et la MEFAC, en concertation et chacune sur son territoire d’intervention respectif : - D’accompagner les donneurs d’ordres dans la mise en place des clauses dans les marchés (choix des marchés, calcul des heures,…). - D’accompagner les entreprises adjudicataires des marchés (définition des profils des postes, repérage, sélection et suivi des candidats). Pour information, un travail similaire devrait être engagé avec les acteurs de la filière hydrolienne dans les mois à venir. FAVORISER LE DÉVELOPPEMENT D’ACTIONS PRÉPARATOIRES D’INSERTION L’accès des personnes les plus en difficulté aux emplois proposés nécessite la mise en place d’actions préparatoires permettant de les amener au niveau de compétences demandées par les entreprises. Comme pour les actions de sensibilisation aux métiers, la logique de proximité est importante et nécessaire pour l’accompagnement des publics en insertion, ce qui suppose que les actions conduites pour préparer au mieux les publics les plus éloignés de l’emploi aux métiers des EMR se feront par les différents acteurs de l’insertion, chacun sur son territoire d’intervention respectif : bassin du Cotentin et bassin de Caen. Le plan d’actions proposé en matière d’insertion sera développé dans le cadre de l’Équipe Emploi Formation (EEF) EMR mise en place depuis 2012. 29 ACTIONS PROPOSÉES ACTION 1 : ACCOMPAGNEMENT A LA MISE EN ŒUVRE DE CLAUSES SOCIALES POUR LES TRAVAUX PREPARATOIRES SUR LES PORTS DE CHERBOURG ET CAEN-OUISTREHAM ACTION 2 : ACCOMPAGNEMENT DU CONSORTIUM A LA TRADUCTION DANS SES MARCHES DE L’ENGAGEMENT D’INSERTION ACTION 3 : CONSTRUCTION ET MISE EN ŒUVRE D’ACTIONS D’INSERTION AXE 3 ACTION 1 ACCOMPAGNEMENT A LA MISE EN ŒUVRE DE CLAUSES SOCIALES POUR LES TRAVAUX PRÉPARATOIRES SUR LES PORTS DE CHERBOURG ET CAENOUISTREHAM OBJECTIF Saisir l’opportunité des travaux réalisés sur les ports de Cherbourg et Caen-Ouistreham pour accueillir les activités industrielles EMR (extension et aménagement des quais, construction des bâtiments…) destinées à favoriser l’insertion professionnelle des demandeurs d’emploi. DESCRIPTION ET MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE 4. Suivi des opérations pour les maîtres d’ouvrage. GOUVERNANCE Pilotes : En fonction de la localisation des marchés, MEF du Cotentin et MEFAC dans le cadre de l’Équipe Emploi Formation EMR Partenaires associés : PNA, EDF-EN, ALSTOM, entreprises sous-traitantes, Pôle Emploi, Mission Locale, PLIE, Cap Emploi. RÉSULTATS ATTENDUS ET INDICATEURS D’ÉVALUATION Une réponse rapide aux besoins de formation est nécessaire. Les indicateurs seront : • Nombre de marchés bénéficiant d’une clause sociale. • Nombre d’heures de travail proposées aux publics en insertion. • Nombre et catégories de bénéficiaires des heures de travail. CALENDRIER Cette action a débuté en juillet 2013 et se poursuivra jusqu’à la fin de la construction des usines. 1. Prise de contact avec les maîtres d’ouvrage (PNA, ALSTOM) pour les sensibiliser à l’intérêt d’inscrire des clauses sociales dans les marchés. 2. Conseil à l’identification des marchés pouvant intégrer des clauses sociales et à la rédaction de ces clauses sociales. 3. Appui aux entreprises dans la réponse aux obligations d’insertion inscrites dans les marchés. 31 AXE 3 ACTION 2 ACCOMPAGNEMENT DU CONSORTIUM À LA TRADUCTION DANS SES MARCHÉS DE L’ENGAGEMENT D’INSERTION OBJECTIF Permettre au consortium initié par EDN-EN avec Alstom comme fournisseur industriel, de traduire dans ses marchés de sous-traitance l’engagement de réserver 5 % des heures de travail à des publics en insertion. DESCRIPTION ET MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE 1. Conseil à l’identification des marchés pouvant intégrer des clauses sociales et à la rédaction de ces clauses sociales. 2. Appui aux entreprises dans la réponse aux obligations d’insertion inscrites dans les marchés. 3. Identification et mobilisation des publics en lien avec les structures d’accompagnement (Pôle Emploi, Missions locales, PLIE, Cap Emploi..). GOUVERNANCE Pilotes : En fonction de la localisation des marchés : MEF du Cotentin ou MEFAC dans le cadre de l’Équipe Emploi Formation EMR. Partenaires associés : consortium, entreprises sous-traitantes, Pôle Emploi, Mission Locale, PLIE, Cap Emploi. RÉSULTATS ATTENDUS ET INDICATEURS D’ÉVALUATION • Nombre de marchés bénéficiant d’une clause sociale. • Nombre d’heures de travail proposées aux publics en insertion. • Nombre et catégories de bénéficiaires des heures de travail. CALENDRIER En fonction du calendrier des marchés de soustraitance. AXE 3 ACTION 3 CONSTRUCTION ET MISE EN ŒUVRE D’ACTIONS D’INSERTION OBJECTIFS • Construire des actions préparatoires (chantier d’insertion, chantier formation, préqualification, ELAN’s…) permettant à des personnes éloignées de l’emploi d’acquérir les compétences (comportementales et techniques) leur permettant d’accéder aux emplois créés dans la filière EMR. • Travailler avec Alstom sur un projet d’insertion spécifique « handicap ». GOUVERNANCE Pilotes : En fonction de la localisation des actions : MEF du Cotentin ou MEFAC dans le cadre de l’Équipe Emploi Formation EMR. Partenaires associés : Industriels, Conseil Général, Région, DIRECCTE, Pôle Emploi, Mission Locale, PLIE, Cap Emploi. RÉSULTATS ATTENDUS ET INDICATEURS D’ÉVALUATION • Nombre d’actions d’insertion proposées. • Taux de mise en œuvre. • Nombre de bénéficiaires des actions. • Taux d’insertion professionnelle 6 mois après une embauche. CALENDRIER Le groupe de travail a été installé en mars 2013. Il poursuit ses travaux. DESCRIPTION ET MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE 1. Identification des emplois susceptibles d’offrir des opportunités aux personnes en insertion. 2. Identification des types de réponse possibles et des conditions de leur faisabilité (technique, financière…). 3. Repérage, avec les structures d’accompagnement, des publics cibles. 4. Construction des actions à mettre en œuvre. 4. Suivi des opérations pour les maîtres d’ouvrage. 33 RECRUTEMENT (PILOTAGE POLE EMPLOI) AXE 4 RECRUTEMENT DIAGNOSTIC N.B. ne sont évoquées ci-dessous que les éoliennes offshore. Toute analyse liée au recrutement pour la construction d’hydroliennes serait prématurée. BESOINS DES ENTREPRISES IDENTIFIÉS À CE JOUR Les entreprises auront besoin d’emplois temporaires ainsi que d’emplois pérennes. Les emplois temporaires résulteront de la construction des usines et les emplois pérennes de leur exploitation. 1. Les emplois pérennes seront nécessaires à l’usine de construction des pales et à l’usine d’équipement des mâts. Construction des pales L’entreprise qui exploitera l’usine de construction des pales d’éoliennes offshore sera, en volume, le plus important recruteur. Sa volonté de recruter du personnel local a été affirmée, ainsi que la forte probabilité que l’encadrement de l’usine soit français si bilingue (recrutement national pour l’encadrement supérieur). La production, qui devrait démarrer en 2016, consiste à mouler, couper, meuler et manutentionner des pales en composite (fibre de verre, résines, balsa) d’une longueur de 90 m. Le process de production est similaire à celui des 12 usines déjà existantes sur 3 continents. L’entreprise souhaite fonctionner en 3x8 et 6 jours sur 7. Les besoins sont aujourd’hui relativement bien identifiés : - Entre 300 et 350 personnes, dont les 3/4 d’opérateurs sur des activités manuelles relativement segmentées, ne nécessitant pas de prérequis techniques particuliers, même si une expérience sur des actes métiers proches serait appréciée (menuiserie par exemple). Pour le personnel ouvrier, l’anglais n’est pas nécessaire. Parmi ce nombre, il faudra que les 25-30 premiers recrutés aient un profil et un niveau d’anglais leur permettant de suivre une formation technique dans une autre usine en Europe. Ils seront appelés à devenir le premier noyau d’encadrement technique et à démultiplier leurs acquis auprès des vagues suivantes. L’entreprise souhaite que l’encadrement, au moins le top management, soit identifié 9 à 10 mois avant le démarrage de la production et les opérateurs 2 à 4 mois avant. 2. Équipement et assemblage des mâts constructeur identifié. Le début des travaux est pour la fin 2014. Il y a d’évidentes passerelles avec les génie-civilistes du chantier EPR, même si l’on prévoit un bâtiment essentiellement en bardage métallique. Alstom n’a pas donné de précisions sur le dimensionnement et la construction de l’usine d’assemblage des mâts. Manutention et logistique portuaire : Les métiers sont identifiés mais pas les volumes. Installation en mer : S’agissant d’une activité très spécialisée, probablement confiée à des entreprises étrangères, les retombées en emploi local seront réduites. Fabrication des monopieux : Si l’activité se réalisait à Cherbourg, cela pourrait concerner jusqu’à 200 emplois sur 2 ans. Sans autre information fiable, il devrait s’agir principalement de formage et soudage sur grosses tôles. La stratégie industrielle n’est pas finalisée. L’entreprise ne s’est pas encore exprimée en détail sur ses besoins. L’effectif concerné fluctue entre 100 et 150 personnes. Exploitation et maintenance du parc de Courseulles-sur-Mer : EDF-EN évoque une centaine d’emplois, essentiellement de niveau technicien, à l’horizon 2018. Les métiers concernés devraient porter sur les activités de câblage électrique, de la petite métallerie, du soudage, et de la manutention… ÉTAT DE LA RESSOURCE HUMAINE 3. Maîtrise d’ouvrage Pour l’instant, l’entreprise étoffe son staff projet et supervision. Les besoins liés à l’installation des éoliennes sur champ puis à l’exploitation de la ferme ne sont pas précisés à ce stade. 4. Autres besoins : Construction des usines : D’après ce qui se fait actuellement à St-Nazaire, l’usine de pales devrait nécessiter environ 60 ETP sur 12 mois. La réalité du besoin en recrutement local sera connue une fois le Dans le Cotentin, à fin octobre 2014 la demande d’emploi se situe à hauteur de 8 800 personnes en catégorie A, et 13 600 si on y ajoute les demandeurs exerçant des activités réduites. En région, les chiffres sont respectivement de 70 000 et 112 000. Pour ce projet pris isolément, le territoire bas-normand sera en mesure d’identifier une ressource humaine quantitativement suffisante. La concomitance avec d’autres projets pourrait générer des tensions sur quelques niches de compétences, principalement sur des métiers de techniciens industriels et d’ouvriers de la métallurgie. 35 ACTIONS PROPOSÉES ACTION 1 : ORGANISER LES PASSERELLES ENTRE LES GÉNIE-CIVILISTES DU CHANTIER EPR ET LA CONSTRUCTION DES USINES ACTION 2 : STRUCTURER LE PROCESSUS DE RECRUTEMENT SPÉCIFIQUE À L’USINE DE PALES ACTION 3 : PRÉCISER LES BESOINS DES AUTRES INDUSTRIELS POUR ÉVALUER LA RESSOURCE ET LES ÉCARTS ÉVENTUELS ACTION 4 : STRUCTURER LA COMMUNICATION DES BESOINS ET LE TRAITEMENT DES CANDIDATURES SUR LA RÉGION BASSENORMANDIE AXE 4 ACTION 1 RÉSULTATS ATTENDUS ET INDICATEURS D’ÉVALUATION • Nombre de propositions d’offre d’emploi aux salariés travaillant sur le chantier EPR. • Nombre de personnes effectivement recrutées. ORGANISER LES PASSERELLES ENTRE LES GENIE-CIVILISTES DE L’EPR ET LA CONSTRUCTION DES USINES OBJECTIFS • Satisfaire les besoins en personnel des entreprises concernées. • Proposer des opportunités de reclassement aux salariés démobilisés de l’EPR. DESCRIPTION ET MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE 1. Recueillir les besoins des entreprises dès connaissance du résultat d’appel d’offres. 2. Organiser la communication auprès des salariés encore en poste sur le chantier. 3. Évaluer et préparer au processus de recrutement les ex-salariés non reclassés. GOUVERNANCE Pilote : Pôle emploi Partenaires associés : Les membres de l’Équipe Emploi Formation EMR, réseaux des agences Pôle Emploi, Mission Locale, PLIE, Cap Emploi. 37 AXE 4 ACTION 2 STRUCTURER LE PROCESSUS SPÉCIFIQUE A L’USINE DE PALES OBJECTIFS • Satisfaire les besoins en personnel de l’industriel. • Saisir l’opportunité de reclasser des personnes éloignées de l’emploi. DESCRIPTION ET MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE 1. Proposer un processus de recrutement ouvert à l’entreprise (MRS). 2. Identifier des publics en difficulté proches des pré-requis souhaités par l’entreprise. 3. Préparer les publics repérés au processus de recrutement : informations sur les métiers et l’entreprise, ateliers CV, simulation d’entretien... 4. Accompagner l’entreprise dans la mise en œuvre de formations d’adaptation spécifiques aux postes de travail, pour les publics les plus éloignés de l’emploi. l’Équipe Emploi Formation EMR, réseaux des agences Pôle Emploi, Mission Locale, PLIE, Cap Emploi. FINANCEMENTS MOBILISABLES • Temps de travail apporté par les partenaires. • Prestations Pôle emploi. RÉSULTATS ATTENDUS ET INDICATEURS D’ÉVALUATION • Offres recueillies. • Offres satisfaites. • Taux d’embauche de publics ayant bénéficié de la clause sociale. AXE 4 ACTION 3 PRÉCISER LES BESOINS DES AUTRES INDUSTRIELS RÉSULTATS ATTENDUS ET INDICATEURS D’ÉVALUATION • Offres recueillies. • Offres satisfaites. • Taux d’emploi local et régional (si capacité à le mesurer). • Places de formation engagées. • Taux d’embauche à l’issue des formations. OBJECTIF Satisfaire les besoins en personnel des industriels concernés. DESCRIPTION ET MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE 1. Recueillir les besoins des entreprises le plus en amont possible. 2. Évaluer la ressource humaine disponible pour embauche directe. 3. Par différence, définir les formations à déployer. 4. Contractualiser ces formations. GOUVERNANCE Pilote : Pôle emploi. Partenaires associés : Les membres de l’Équipe Emploi Formation EMR. FINANCEMENTS MOBILISABLES GOUVERNANCE Pilote : Pôle emploi. Partenaires associés : Les membres de • Temps de travail apporté par les partenaires. • Financement de formations pour demandeurs d’emploi (à préciser selon l’avancement). 39 AXE 4 ACTION 4 STRUCTURER LA COMMUNICATION DES BESOINS ET LE TRAITEMENT DES CANDIDATURES SUR LA RÉGION OBJECTIF • Ouvrir les opportunités de recrutement au niveau régional. DESCRIPTION ET MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE 1. Désigner un référent Pôle emploi sur le Calvados et l’Orne. 2. Mobiliser la page régionale de pole-emploi.fr 3. Communication spécifique auprès des écoles et centres de formation. GOUVERNANCE Pilote : Pôle emploi. Partenaires associés : Les membres de l’Équipe Emploi Formation EMR. 41 AXE 5 SÉCURISATION PROFESSIONNELLE LA SÉCURISATION DES PARCOURS PROFESSIONNELS DES SALARIÉS AYANT BÉNÉFICIÉ D’EMPLOIS LIÉS AUX CHANTIERS OU TRAVAILLANT DANS DES CONDITIONS DIFFICILES (PILOTAGE DIRECCTE) DIAGNOSTIC Les énergies marines renouvelables vont générer une activité dans le secteur du BTP dans le Cotentin. Cette activité comporte des travaux d’extension des infrastructures portuaires et des chantiers de construction des usines de fabrication des éoliennes offshore. Les travaux d’extension des infrastructures portuaires font appel à des métiers très spécialisés qui concernent la réalisation de fondations, d’ouvrages maritimes et de travaux hydrauliques. La première partie des travaux concerne l’extension du quai des Flamands. L’entreprise intervenante Solétanche Bachy n’a pas effectué de recrutement massif. Les entreprises sont venues avec leur personnel qualifié. Ces entreprises ont appliqué la clause sociale pour quatre contrats de travail. Les travaux sur le terre-plein des Mielles sont en préparation. Il y a un important travail de dragage à réaliser. L e dragage est un métier spécifique faisant appel à des compétences particulières. Il pourra être complexe pour ces salariés de sécuriser leur parcours professionnel, aussi il est important d’anticiper la fin de ces contrats de travail avec les partenaires du service public de l’emploi et de la Région. En parallèle, la construction des usines va principalement mobiliser les métiers du génie civil (terrassement, coffreur, ferrailleur, couvreur,…). Ces chantiers ont une durée déterminée. L’axe 5 du plan d’actions a pour objectif de contribuer à sécuriser les parcours professionnels des salariés qui auront travaillé à l’extension des infrastructures portuaires et la construction des usines. Cette action va nécessairement dépendre des volumes de recrutements spécifiques qui auront lieu pour ces chantiers. Les volumes et les métiers concernés ne sont pas encore connus. La mise en œuvre d’une clause sociale sur l’ensemble de ces marchés est prévue, aussi la sécurisation des parcours professionnels pourra passer par un accompagnement spécifique des personnes qui auront bénéficié de ce dispositif. Les enjeux en matière de sécurisation des parcours professionnels des salariés des entreprises ayant participé aux travaux d’extension des infrastructures portuaires et des constructions des usines dépendront directement de la stratégie des entreprises sélectionnées dans le cadre des appels d’offres, de leur politique de recrutement et de soustraitance. Il est important de rencontrer ces entreprises le plus en amont possible pour connaître ces points afin de mieux anticiper la problématique de la sécurisation des parcours professionnels. Le chantier de l’EPR a été l’occasion de mettre en place une organisation avec l’ensemble des acteurs ayant signé l’accord-cadre EDEC pour contribuer à la sécurisation des parcours professionnels des salariés qui y ont travaillé. Il s’agira pour le chantier des EMR de bénéficier de l’expérience acquise en la matière. Il convient de rappeler que le BTP est confronté à une crise importante qui touche également le Cotentin. Selon la note de conjoncture de la CCICC d’octobre 2013 (E-Cotentin) le niveau d’activité des entreprises dans ce secteur est au plus bas depuis le 1er trimestre 2008. Néanmoins, le secteur de l’efficacité énergétique des bâtiments pourrait être un vecteur de croissance pour le secteur du BTP et il pourra être opportun de faciliter selon les projets professionnels et les compétences des salariés démobilisés concernés, l’accès vers ces métiers voire vers les métiers dits « en tension ». De manière générale, le travail sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences territoriales permettra d’orienter au mieux les salariés vers les projets professionnels porteurs et les métiers en tension. Les travaux attendus dans le Calvados concernent principalement l’aménagement des quais du port de Ouistreham et la construction des bâtiments dédiés aux équipes de maintenance à compter de 2017. Ces travaux pourront bénéficier de l’expérience acquise pour l’extension des infrastructures du port de Cherbourg. Les qualifications recherchées, la part d’embauche de main-d’œuvre locale, les besoins de formations préalables pourront être anticipés. Ainsi, les collaborations et plans d’actions développés sur le Cotentin pourront être adaptés au contexte du Calvados. 43 L’ENJEU PRINCIPAL DANS LE CALVADOS RÉSIDE DANS L’INSTALLATION ET LA MAINTENANCE DES ÉOLIENNES EN MER L’installation en mer des éoliennes La nature des emplois concernant les équipes d’installation n’est pour l’instant pas connue. Le calendrier annoncé est le suivant : - La fabrication et l’installation en mer des fondations (2015/2017) - Le pré-assemblage et l’installation en mer des éoliennes (2018/2020) au fur et à mesure de l’avancée des travaux prospectifs « métiers » avec les industriels (métiers recherchés, types de contrat, niveaux de qualification, équipe spécialisée et mobile ou embauches locales…) nous conduiront à accompagner les salariés dans leurs parcours professionnels. La maintenance du parc éolien Cette activité programmée à compter de 2018 sera durable. Cependant, les conditions de travail particulièrement difficiles (travail en hauteur, conditions climatiques, isolement…) nous amèneront à anticiper le turn-over et préparer les reconversions professionnelles des salariés. LA SÉCURISATION DES PARCOURS PROFESSIONNELS DES SALARIÉS AYANT PARTICIPÉ À L’EXTENSION DES INFRASTRUCTURES PORTUAIRES ET À LA CONSTRUCTION DES USINES OBJECTIF ACTIONS PROPOSÉES ACTION 1 : LA SÉCURISATION DES PARCOURS PROFESSIONNELS DES SALARIÉS AYANT PARTICIPÉ A L’EXTENSION DES INFRASTRUCTURES PORTUAIRES ET A LA CONSTRUCTION DES USINES AXE 5 ACTION 1 ACTION 2 : LA SÉCURISATION DES PARCOURS PROFESSIONNELS DES SALARIÉS DES ÉQUIPES DE MAINTENANCE EN MER Contribuer avec les entreprises concernées à sécuriser les parcours professionnels des salariés dont le contrat de travail va prendre fin après l’exécution des travaux d’extension portuaire et la construction des usines, sans se substituer aux obligations réglementaires et conventionnelles, notamment sur le reclassement, auxquelles sont assujetties ces entreprises. L’action devra se centrer sur les salariés locaux recrutés par les entreprises concernées et qui ne seront peut-être pas mobiles. Les salariés en grands déplacements ne sont pas concernés car ils suivront leur entreprise sur d’autres chantiers. DESCRIPTION ET MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE 1. Rencontrer les entreprises qui seront retenues dans le cadre de l’appel d’offres le plus en amont possible pour bien comprendre *EDEC : Engagement développement de l’emploi et des compétences leur politique de recrutement, (statuts de leurs salariés, type de contrats de travail, recours à la sous-traitance,…). 2. Réaliser un diagnostic collectif d’employabilité afin d’identifier les métiers, les compétences, les statuts et les particularités liées à certains métiers des salariés concernés. 3. Analyser des transférabilités de compétences sur le territoire c’est-à-dire des aires de mobilité possibles entre les compétences des salariés concernés et celles requises notamment sur les métiers identifiés comme étant en tension sur le territoire. 4. Accompagner individuellement les salariés dans leurs projets de reconversion ou d’adaptation. Une attention particulière devra être apportée aux salariés ayant bénéficié des clauses sociales. 5. Communiquer auprès des entreprises concernées sur leurs obligations de reclassement. 6. Mobiliser l’offre de formation régionale en lien avec les financeurs. 7. Prendre appui sur les démarches GPECT développées par les acteurs des politiques d’emploi et de formation, pour mieux appréhender les besoins à venir du territoire. 8. Veiller à assurer un lien avec les dispositifs existants : - la GPEC Territoriale : lien assuré par la MEF du Cotentin et la CCI-CC qui pilotent le groupe de travail. - l’EDEC* EPR : lien assuré par la MEF du Cotentin et par le coordonnateur du grand chantier de l’EPR. - l’EDEC* régional Bâtiment. 45 GOUVERNANCE Pilote : DIRECCTE (UT 50/UT 14) dans le cadre de l’Équipe Emploi Formation EMR. AXE 5 ACTION 2 Partenaires associés : Région, MEF du Cotentin, Pôle emploi, OPCA, AFPA Transitions, CCI-CC, Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Manche et du Calvados, branches professionnelles (notamment FFB, CAPEB, Fédération Régionale des Travaux Publics de Normandie) Organismes de formation, PNA, référents emploi Alstom et EDF-EN, RH des entreprises intervenantes, Réseau Balise sur la création d’entreprises, MEFAC. LA SÉCURISATION DES PARCOURS PROFESSIONNELS DES SALARIÉS DES ÉQUIPES DE MAINTENANCE EN MER COMMUNICATION OBJECTIF Assurer une communication du plan d’actions tant vis-à-vis des entreprises concernées, des salariés démobilisés que des entreprises du territoire. Contribuer avec les entreprises et le consortium à sécuriser les parcours professionnels des salariés composant les équipes de maintenance en mer qui sont confrontées à une pénibilité de travail. Il s’agira de faciliter leur intégration dans les meilleures conditions de manière à réduire le turn-over excessif et de préparer leur reclassement professionnel. RÉSULTATS ATTENDUS ET INDICATEURS D’ÉVALUATION • Solutions pérennes pour les salariés identifiés (CDIC, CDI, CDD +mois, formation, création d’entreprise). • Réalisation d’un retour d’expérience de l’action. CALENDRIER • Dès que les entreprises retenues seront connues. • Pour le terre-plein des Mielles : dans le courant du 2nd semestre 2014. afin de prévenir le turn-over (accueil dans les équipes/esprit d’équipe, tutorat, santé au travail, formation continue, implication du salarié et des managers,…). 2. Pendant l’emploi : • Travailler sur les aires de mobilité professionnelle des salariés et la reconnaissance de leurs acquis professionnels (VAE…) • Mobiliser les dispositifs de formation et d’orientation professionnelle si nécessaire. GOUVERNANCE Pilote : DIRECCTE (UT 14) dans le cadre de l’Équipe Emploi Formation EMR. Si ce sujet est de la responsabilité de l’employeur, chargé de l’exploitation du parc, il y a convergence d’intérêts de plusieurs partenaires. Partenaires associés : Alstom et EDF-EN, RH des entreprises intervenantes/branches professionnelles, OPCA, CCI-CC, MEFAC, Organismes de formation/Ports Normands associés, Pôle emploi, Région, FONGECIF, ARACT, CARSAT, AFPA Transitions,… DESCRIPTION ET MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE 1. En amont du recrutement : • Identifier, les compétences ou capacités qui faciliteront la reconversion professionnelle des salariés (que celles-ci soient à acquérir, à maintenir ou à développer). • Constituer, pour le salarié, un socle de compétences commun et portable entre différentes branches (ex : industrie vers bâtiment ; maintenance éolienne vers maintenance industrielle,…). • Accompagner les entreprises dans la définition des modalités de mise en œuvre favorisant l’intégration durable de leurs salariés, 47 CINQ FACTEURS CLÉS DE SUCCÈS 2. P.50 P.52 P.56 P. 60 P.62 FACTEUR 1 FACTEUR 2 FACTEUR 3 FACTEUR 4 FACTEUR 5 Mettre en place ou consolider des instances de gouvernance efficaces ........50 Informer et impliquer les partenaires sociaux .......52 Contribuer au renforcement de l’attractivité du territoire .........................56 Mettre en place une politique d’information et de communication active .......................................60 Mobiliser les moyens humains et financiers .......62 ACTION 1 : Structurer la méthode pour animer le dialogue social...................53 ACTION 2 : Préfiguration du dispositif du dialogue social........54 ACTION 1 : Développer des relations avec les associations d’élèves et d’anciens élèves de l’enseignement supérieur ........................................58 ACTION 2 : Structuration de l’accueil des nouveaux arrivants ................................ 59 49 FACTEUR 1 GOUVERNANCE METTRE EN PLACE OU CONSOLIDER DES INSTANCES DE GOUVERNANCE EFFICACES Pour la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du plan d’actions emploi formation des filières d’énergies marines, il faut veiller à ce qu’il y ait des instances efficaces. L es instances qui ont œuvré pour la préparation du plan seront maintenues. Il s’agit d’abord du comité technique RH copiloté par l’État et la Région dans le cadre des travaux réalisés par la SPL ONEM (Société Publique Locale Ouest Normandie Energies Marines). Il se compose des partenaires suivants : État, Rectorat, Région, Conseil Général de la Manche, Université de Caen Basse-Normandie, Communauté Urbaine de Cherbourg, Maison de l’Emploi et de la Formation du Cotentin, Maison de l’Emploi et de la Formation de l’Agglomération de Caen, Technopole Cherbourg-Normandie, CCI – Cherbourg Cotentin, CRCI, Pôle Emploi, AFPA Transitions, Référents RH ALSTOM et EDF Energies Nouvelles, Union des Industries et Métiers de la Métallurgie, Fédération Française du Bâtiment. Ce comité a assuré la coordination de la rédaction du plan d’actions emploi formation EMR. Il sera chargé de sa mise en œuvre, de son suivi et de son évaluation. Il s’appuie sur trois piliers : 1. La commission académique des formations post-baccalauréat pour la formation initiale. Ses travaux sont coordonnés par le Rectorat en liaison avec l’Université, la Région et les autres partenaires. ONEM COMITÉ TECHNIQUE INDUSTRIE SOUS-TRAITANCE COMITÉ TECHNIQUE RH OU ÉLARGI COMITÉ TECHNIQUE RECHERCHE ET INNOVATION COMMISSION ACADÉMIQUE DES FORMATIONS POST-BACCALAURÉAT ÉQUIPE EMPLOI FORMATION EMR GROUPES DE TRAVAIL THÉMATIQUES DONT LE CAMPUS DES MÉTIERS + LE CLUSTER ACADÉMIQUE Instances mises en place pour les EMR Instances déjà existantes 2. L’équipe emploi formation EMR. C’est le niveau opérationnel du partenariat RH pour les EMR. Elle est animée par la MEF du Cotentin. Elle se réunit autant que de besoin, à son initiative. Elle se compose des organismes ou institutions suivantes : État, Région, Pôle Emploi, référent RH d’EDF Energies Nouvelles, référent RH ALSTOM, Conseil Général de la Manche, MEFAC, l’UIMM, Technopole Cherbourg Normandie, (autres partenaires associés autant que de besoin). 3. Des groupes de travail thématiques dont le campus des métiers et des qualifications de l’industrie des énergies ainsi que le cluster académique. Les pilotes d’action réuniront leur groupe de travail autant que de besoin. Ils présenteront au comité technique l’état d’avancement des actions dont ils ont la charge à chaque réunion de cette instance. Le comité technique sera réuni une fois par trimestre à l’initiative de l’État ou de la Région. Il sera élargi deux fois par an aux représentants des consortiums et à ceux des cinq organisations syndicales représentatives des salariés (CGT, CGT-FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC). Le rythme des réunions pourrait être le suivant : • Premier trimestre : réunion du comité technique. • Deuxième trimestre : réunion du comité technique élargi aux représentants des entreprises ainsi qu’à ceux des cinq organisations syndicales représentatives des salariés. • Troisième trimestre : réunion du comité technique. • Quatrième trimestre : réunion du comité technique élargi aux représentants des entreprises ainsi qu’à ceux des cinq organisations syndicales représentatives des salariés. Le comité technique, qu’il soit élargi ou non, sera co-présidé par l’État et la Région. Pour ce qui concerne l’évaluation, les indicateurs ont été définis au vu des objectifs proposés pour chaque action et ont été inscrits dans la fiche détaillée correspondante. L’évaluation sera réalisée une fois par an pour procéder aux éventuels ajustements. 51 INFORMER ET IMPLIQUER LES PARTENAIRES SOCIAUX FACTEUR 2 DIALOGUE SOCIAL L’expérience de l’EPR a permis de construire un processus d’information et d’implication des partenaires sociaux de qualité sur le territoire. Ainsi les partenaires sociaux participent activement au comité de pilotage de l’accord-cadre EDEC et apportent leur contribution. Par ailleurs, les partenaires sociaux sont membres du Comité de Coordination Régional de l’Emploi, de la Formation et de l’Orientation Professionnelle (CREFOP), qui est un lieu d’échange important sur les sujets de l’emploi et de la formation professionnelle. Il est nécessaire que les partenaires sociaux soient informés périodiquement de la mise en œuvre et du suivi du plan d’actions emploi formation sur les EMR et s’impliquent sur ce sujet afin de pouvoir présenter des propositions. (cf. fiche action 1). De même, les cinq organisations syndicales représentatives des salariés ont clairement évoqué leur souhait de construire un dialogue social de qualité pour les EMR, comme celui mis en œuvre sur l’EPR. Les industriels pourraient mettre en place des instances représentatives du personnel supplémentaires à celles déjà en place dans leurs entreprises. Celles-ci ne se substituent pas au fonctionnement de ces instances, elles devront être complémentaires. (cf. fiche action 2) La qualité du dialogue social est identifiée comme un facteur-clé de succès par l’ensemble des partenaires membres du comité technique. Il est important de rencontrer en amont les industriels et les organisations syndicales pour construire ensemble un dialogue social de qualité. FACTEUR 2 ACTION 1 STRUCTURER LA MÉTHODE POUR ANIMER LE DIALOGUE SOCIAL OBJECTIFS Mettre en place un dispositif et une gouvernance qui permettent, outre une information périodique des partenaires sociaux tant au niveau départemental que régional, de les impliquer et de recueillir leurs propositions en vue d’améliorer le plan d’actions. DESCRIPTION ET MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE Invitation des cinq organisations syndicales de salariés et organisations professionnelles, ainsi que le président de la Commission Paritaire Interprofessionnelle Régionale de l’Emploi (COPIRE - COPAREF)* à des réunions du comité technique élargi également aux représentants des consortiums concernés. Au sein du CREFOP, il serait opportun qu’un point sur l’état d’avancement du plan d’actions soit réalisé afin que les partenaires sociaux puissent avoir un niveau d’information optimal au niveau régional et puissent également faire des propositions susceptibles d’être communiquées au comité technique. Le CREFOP est en effet une instance régionale privilégiée d’échanges et de dialogue social sur les sujets de l’emploi et de la formation professionnelle. Il est donc important qu’un lien puisse exister entre le comité technique emploi formation et le CREFOP sur le volet des EMR. GOUVERNANCE 1. Présenter aux partenaires sociaux, le projet de plan d’actions et recueillir leur proposition avant que ce dernier ne fasse l’objet d’une validation et d’une communication externe. Les propositions des partenaires sociaux devant permettre d’engager un débat au niveau du comité technique et ainsi d’améliorer le cas échéant le projet de plan d’actions. Cette présentation en amont aux partenaires sociaux pouvant se faire au sein d’un comité technique élargi, ou au cours d’une réunion spécifique. Pilote : L’État. 2. Associer régulièrement les partenaires sociaux au suivi du plan d’actions et aux actions menées. CALENDRIER 3. Rendre-compte aux partenaires sociaux des actions menées. *Le CCREFP devient CREFOP (Comité Régional de l’Emploi, de la Formation et de l’Orientation Professionnelle) avec la loi Formation Professionnelle, Emploi et Démocratie Sociale du 5 mars 2014. 4. Recueillir périodiquement les propositions des partenaires sociaux et en débattre en comité technique. Partenaires associés : Partenaires sociaux (OS/ OP), les membres du comité technique, les membres du CCREFP. RÉSULTATS ATTENDUS ET INDICATEURS D’ÉVALUATION Optimiser l’information des partenaires sociaux et leur implication sur le plan d’actions. Le plus en amont possible, c’est-à-dire avant la validation définitive du plan d’actions et tout au long du projet EMR (construction et production). *Le COPIRE devient COPAREF (Comité Paritaire Interprofessionnel Régional pour l’Emploi et la Formation) avec la loi Formation Professionnelle, Emploi et Démocratie Sociale du 5 mars 2014. 53 FACTEUR 2 ACTION 2 PRÉFIGURATION DU DISPOSITIF DU DIALOGUE SOCIAL GOUVERNANCE Pilote : L’État. Partenaires associés : Les industriels, les organisations syndicales, au premier chef. RÉSULTATS ATTENDUS ET INDICATEURS D’ÉVALUATION Construire avec les industriels et les organisations syndicales un dialogue social de qualité. OBJECTIFS CALENDRIER Créer les conditions le plus en amont possible pour discuter avec les industriels et les organisations syndicales de la mise en œuvre d’un dialogue social de qualité. Le plus en amont possible et tout au long du projet EMR (construction et production). Le calendrier doit faire l’objet d’une discussion avec les industriels et les organisations syndicales. DESCRIPTION ET MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE Sur le chantier de l’EPR, a été mise en œuvre une instance qui a permis de construire un dialogue social dont la qualité fait l’unanimité tant du point de vue des industriels que des organisations syndicales. Cette instance a permis de résoudre de nombreux problèmes. Un retour d’expérience pourrait utilement être présenté aux industriels pour nourrir les réflexions sur le sujet du dialogue social. Les cinq organisations syndicales représentatives des salariés ont clairement évoqué leur souhait de construire un dialogue social de qualité sur les EMR, comme celui mis en œuvre sur le chantier de l’EPR. L’État engagera des discussions avec les industriels et les organisations syndicales sur ce sujet, le plus en amont possible. 55 FACTEUR 3 ATTRACTIVITÉ DU TERRITOIRE CONTRIBUER AU RENFORCEMENT DE L’ATTRACTIVITÉ DU TERRITOIRE Dans le cadre de la mondialisation, la compétition entre pays s’accentue. Force est de constater que cette compétition se déroule également entre les territoires d’un même pays. Les territoires français n’échappent donc pas à cette logique. En effet, chaque territoire met en avant ses atouts économiques, culturels, en matière d’offre de services et d’équipements pour attirer les investisseurs et les talents. L a question de l’attractivité des territoires constitue donc un enjeu important pour le développement territorial. Cette thématique fait l’objet de réflexions à différents niveaux en Basse-Normandie. En effet, le conseil régional, les conseils généraux, les structures de coopération intercommunale (La Communauté Urbaine de Cherbourg par exemple) et certaines communes s’organisent pour diagnostiquer tant les faiblesses que les atouts de leur territoire en matière d’attractivité afin de le renforcer. La préparation du plan d’actions emploi formation pour accompagner le développement des projets industriels d’énergies marines renouvelables a été une belle opportunité pour proposer quelques actions qui pourraient, sans épuiser le sujet, améliorer l’attractivité du territoire bas-normand. Certains indicateurs incitent à penser que le territoire bas-normand n’est pas suffisamment attractif. Certaines entreprises indiquent qu’elles rencontrent des difficultés en matière de recrutement, notamment quand il s’agit de recruter en dehors de la région. D’autre part, des jeunes quittent la région pour aller poursuivre des études ailleurs et certains ne reviennent pas s’y installer. En effet la région Basse-Normandie a perdu 9 % de ses jeunes entre 1999 et 2008 (Diagnostic territorial stratégique de la région Basse-Normandie). Des difficultés en matière de recrutement existent, notamment pour faire venir des salariés qui ne sont pas de la région. C’est d’autant plus regrettable que le territoire bas-normand présente des atouts indéniables qu’il convient absolument de valoriser. En effet Cherbourg et la région Basse-Normandie bénéficient d’une situation géographique « intermédiaire » entre plusieurs grands bassins de population au niveau national et européen (Arc Manche, Arc Atlantique, Grand Ouest, Axe Seine avec le Grand Paris), schématiquement entre Paris et Londres. La région peine toutefois, malgré des investissements récents en faveur du désenclavement routier (RN 174, mise aux normes autoroutières de la RN13…) et le développement de la plateforme aéroportuaire de Deauville Saint-Gatien, à s’inscrire dans les grands courants d’échanges interrégionaux*. Cette problématique s’est cristallisée ces dernières années autour des lignes de train reliant la région à la Capitale, le Granville-Paris et le Cherbourg-Paris. Ces lignes concentrent en effet plusieurs difficultés : interconnexion difficile avec le métro parisien (pour le ParisGranville), saturation du tronçon Paris-Mantes, vieillissement du matériel roulant… C’est dans ce contexte que le projet de Ligne Nouvelle Paris Normandie (LNPN) a été développé et soutenu globalement par les acteurs politiques et socio-économiques. Cette situation géographique intermédiaire ne peut être un véritable atout que si les infrastructures de transport SNCF permettent une connexion rapide, vers Paris, le Sud Est de la France et vers l’Atlantique. D’autre part, il faut accroître le potentiel de l’aéroport de Maupertus et créer une logistique pour desservir l’aéroport de Caen Carpiquet. En définitive, la qualité de vie est un avantage comparatif qui n’est pas suffisamment mise en valeur. Le territoire bas-normand dispose ainsi d’une offre culturelle, sportive et de loisirs relativement importante et diversifiée, pouvant séduire différents publics, notamment les familles. Il existe également des potentialités industrielles diversifiées et de sérieuses perspectives, notamment dans le domaine de la transition énergétique, qui auront un impact substantiel sur l’emploi. En outre la maind’œuvre qualifiée qui bénéficie d’une forte culture industrielle en raison de la réalisation de grands projets constitue un atout indéniable par rapport à d’autres territoires. Enfin, les atouts de la mer doivent être mieux valorisés au service de la population, des entreprises et des touristes. Au vu de ces points faibles et de ces atouts identifiés il est donc nécessaire de prévoir des actions en matière de promotion de l’image de la région, d’accueil des nouveaux arrivants, d’emploi notamment des conjoints, de logement ainsi que de transport. ACTIONS PROPOSÉES ACTION 1 : DÉVELOPPER DES RELATIONS AVEC LES ASSOCIATIONS D’ÉLÈVES ET D’ANCIENS ÉLÈVES DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ACTION 2 : CONTRIBUER À UNE MEILLEURE STRUCTURATION DE L’ACCUEIL DES NOUVEAUX ARRIVANTS EN PRÉSENTANT UN BOUQUET DE SERVICES RELATIFS NOTAMMENT AU LOGEMENT, AUX TRANSPORTS ET À L’EMPLOI DU CONJOINT VIA UN PORTAIL COMMUN *Voir Diagnostic Territorial Stratégique de la Région Basse-Normandie, juin 2013, page 211 à 216. 57 FACTEUR 3 ACTION 1 DÉVELOPPER DES RELATIONS AVEC LES ASSOCIATIONS D’ÉLÈVES ET D’ANCIENS ÉLÈVES DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR OBJECTIF Utiliser le réseau des associations d’anciens élèves des grandes écoles et des IUT pour qu’elles puissent aider les acteurs du territoire bas-normand à promouvoir la Basse-Normandie auprès d’anciens élèves ou élèves actuels dans une logique de recrutement. DESCRIPTION ET MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE 1. Lister les associations d’anciens élèves concernées. 2. Les contacter. 3. Leur envoyer les supports et des informations non seulement sur les projets mais également sur les besoins en emplois et en compétences des entreprises. GOUVERNANCE Pilote : La Technopole Cherbourg Normandie. Partenaires associés : Région, Conseils généraux, CUC, Manche Attractivité, Les grandes entreprises (EDF, DCNS, AREVA, EDF-EN, État (mission de coordination Grand Chantier EPR). RÉSULTATS ATTENDUS ET INDICATEURS D’ÉVALUATION • Liste des grandes écoles concernées. • Les annuaires des élèves concernés. • Nombre de supports de promotion diffusés dans leurs réseaux. • Nombre d’informations sur l’emploi diffusés dans leurs réseaux. CALENDRIER Pendant toute la durée de mise en œuvre du plan. FACTEUR 3 ACTION 2 STRUCTURATION DE L’ACCUEIL DES NOUVEAUX ARRIVANTS OBJECTIFS Mieux coordonner les pratiques et les rendre plus lisibles/accessibles (regrouper et mutualiser les informations destinées aux nouveaux arrivants). DESCRIPTION ET MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE Dans un 1er temps, un état des lieux des pratiques d’accueil (recensement des organismes agissant en la matière, délimitation de leurs actions) devra être réalisé, intégrant les différentes échelles territoriales, sur la base d’une analyse SWOT. Il faudra ensuite prendre connaissance des attentes des entreprises, et délimiter leur champ d’action (dispositifs d’accompagnement des mobilités professionnelles…). Il serait dès lors possible de réaliser une « chaîne de valeur » définissant l’articulation des interventions. Suivant les manques identifiés, des dispositifs (événement d’accueil, bouquet de services…) pourraient alors être mis en place et/ou améliorés sur la base d’une feuille de route délimitant exactement leur champ d’action. La problématique de l’accompagnement du conjoint sera traitée spécifiquement. Ce travail pourrait trouver une déclinaison dans les différentes composantes et outils de l’attractivité territoriale, c’est-à-dire l’accueil (cf. la démarche explicitée ci-dessus), mais aussi l’habitat, le marketing territorial… GOUVERNANCE Pilote : La CUC. Elle réalise une étude sur l’attractivité et ses différentes composantes et en particulier l’accueil. Partenaires associés : SMC, CG50, CCI, MEF du Cotentin, Manche Attractivité, villes, État, Région, Miriade… FINANCEMENTS MOBILISABLES Avec les moyens financiers de la CUC. RÉSULTATS ATTENDUS ET INDICATEURS D’ÉVALUATION Les résultats de l’étude seraient : une chaîne de valeur (sur l’accueil), ainsi qu’une feuille de route avec des propositions d’actions (création/ modification de dispositifs/services…). Les indicateurs d’évaluation dépendront des dispositifs qui seront choisis. CALENDRIER • Date souhaitée de remise de l’étude : 2nd semestre 2015. • Début de mise en œuvre des actions : Fin 2015/début 2016. 59 FACTEUR 4 INFORMATION ET COMMUNICATION METTRE EN PLACE UNE POLITIQUE D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION ACTIVE L’objectif est de pouvoir communiquer le plus largement possible sur le contenu du plan d’actions emploi formation. P our ce faire, Il conviendra de bien lister l’ensemble des publics concernés. Les groupes de travail compléteront au fur et à mesure la liste suivante : Étant précisé que cette liste-là n’est pas exhaustive non plus à ce stade. Elle sera complétée au fur et à mesure de la mise en œuvre du plan. Pour ce qui concerne la communication relative au plan lui-même, il est prévu de le présenter aux partenaires et à la presse lors d’une opération de communication dédiée. En outre, une synthèse du plan sera rédigée pour faciliter sa vulgarisation auprès des acteurs concernés. • Personnes à la recherche de formations et/ ou d’emplois. • Les chefs d’entreprise. • Les structures représentant les entreprises (AISCO, SOTRABAN). • Les organisations syndicales et les instances paritaires telles que le COPIREF. • Les chambres consulaires. D ’ores et déjà, plusieurs opérations de communications sont identifiées : • Axe 1, action 2 : Réalisation et diffusion d’outils de valorisation des métiers et des formations régionales en lien avec les EMR. • Axe 1, action 3 : Promotion auprès du grand public et des acteurs de l’emploi des métiers et formations liés aux EMR. • Axe 2, action 4 : Structurer la communication des besoins et le traitement des candidatures dans la région Basse-Normandie. • Facteur-clé de succès n° 2 : Mise en place d’un dispositif d’information et d’implication des partenaires sociaux. 61 MOBILISER LES MOYENS HUMAINS ET FINANCIERS FACTEUR 5 MOBILISER LES MOYENS HUMAINS ET FINANCIERS Les actions prévues ne seront mises en œuvre qu’en fonction des capacités contributives des partenaires concernés et après leur accord. Chaque groupe de travail et au premier chef son pilote sera chargé d’examiner l’ingénierie financière des actions à mettre en œuvre en veillant d’abord à mobiliser tous les moyens existants. Si ces derniers ne permettent pas d’assurer le financement des actions, le pilote évaluera les moyens financiers nouveaux nécessaires à la réalisation de l’action et recensera les sources de financement possibles. Il en informera le comité technique RH qui décidera soit de solliciter d’autres sources externes de financement, soit de réexaminer l’action voire de l’abandonner. 63 GLOSSAIRE A AISCO : Association Inter-entreprises des Soustraitants du Cotentin AMI : Appel à Manifestation d’Intérêt C CMA : Chambre des Métiers et de l’Artisanat COPAREF : Comité Paritaire Interprofessionnel Régional pour l’Emploi et la Formation COPIRE : Commission paritaire interprofessionnelle régionale pour l’emploi CUC : Communauté Urbaine de Cherbourg CCREFP : Comité de Coordination Régional pour l’Emploi et la Formation Professionnelle CREFOP : Comité Régional de l’Emploi, de la Formation et de l’Orientation Professionnelle CEFI : Comité d’Études pour les Formations d’Ingénieurs CDD : Contrat à Durée Déterminée CDI : Contrat à Durée Indéterminée CAPEB : Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment E EDF EN : EDF Energies Nouvelles EMR : Energies Marines Renouvelables EEF : Équipe Emploi Formation EDEC : Engagement de Développement des Emplois et des Compétences ESITC : École d’Ingénierie et Travaux de la Construction EMN : École de Management de Normandie F FFB : Fédération Française du Bâtiment G GPECT : Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Territoriale L LMA : Lycée Maritime Agricole M MEF : Maison de l’Emploi et de la Formation MEFAC : Maison de l’Emploi et de la Formation de l’Agglomération Caennaise O OPCA : Organisme Paritaire Collecteur Agréé ONEM : Ouest Normandie Energies Marines P PNA : Ports Normands Associés PLIE : Plan Local de l’Insertion pour l’Emploi S SPL : Société Publique Locale SOTRABAN : Sous-Traitants de BasseNormandie U UIMM : Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie V VAE : Validation des Acquis par l’Expérience 65 FACTEUR ACTION _______________________________________________ _______________________________________________ _______________________________________________ TITRE FACTEUR ACTION ____________________________________________ ____________________________________________ ____________________________________________ TITRE __________________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________ POUR CHAQUE DOMAINE D’ACTIVITÉ __________________________________________________________________________________________ POUR CHAQUE DOMAINE D’ACTIVITÉ __________________________________________________________________________________________ OBJECTIFS • DESCRIPTION ET MODALITES DE __________________________________________________________________________________________ MISE EN ŒUVRE __________________________________________________________________________________________ GOUVERNANCE OBJECTIFS • DESCRIPTION ET MODALITES DE MISE EN ŒUVRE __________________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________ GOUVERNANCE __________________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________ RÉSULTATS ATTENDUS ET __________________________________________________________________________________________ INDICATEURS D’EVALUATION __________________________________________________________________________________________ CALENDRIER __________________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________ RÉSULTATS ATTENDUS ET INDICATEURS D’EVALUATION CALENDRIER 67 comité technique RH EMR FORMATION comité technique RECHERCHE & INNOVATION Maison de l’Emploi et de la Formation du Cotentin Pôle GPECT 02 33 01 64 66 Maison de l’Emploi et de la Formation de l’Agglomération Caennaise 02 31 39 39 00 comité technique RECHERCHE & INNOVATION comité technique SOUS TRAITANCE & INDUSTRIE et imprimé par comité technique - www.groupelecaux.com - crédits photos : shutterstock, Alstom, CMN, DCNS RH EMR et la Communauté urbaine de Cherbourg Ce plan d’actions a été conçu sous l’égide de : Avec le concours actif des partenaires suivants : Document créé par comité technique SOUS TRAITANCE ONEM, une initiative de la Région Basse-Normandie, le Conseil général de la Manche & INDUSTRIE