Département du JURA - ZAAJ - Université de Franche

Transcription

Inventaire Régional
Patrimoine Géologique de Franche-Comté
Septembre 2014
Département du JURA
Département du JURA
n°
39-01
39-02
39-03
39-04
39-05
39-06
39-07
39-08
39-09
39-10
39-11
39-12
39-13
39-14
39-15
39-16
39-17
39-18
39-19
39-20
39-21
39-22
39-23
39-24
39-25
39-26
39-27
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39-29
39-30
39-31
39-32
39-33
39-34
39-35
39-36
39-37
39-38
39-39
39-40
39-41
39-42
39-43
39-44
39-45
39-46
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39-50
39-51
39-52
39-53
39-54
39-55
39-56
39-57
39-58
39-59
Nom du géotope
Surface karstique des Malrochers à Besain
Lapiés de Loulle
Lapiés des Chauvins à Grande-Rivière
Lapiés du Sillet à Mignovillard
Travertins du Dard à Baume-les-Messieurs
Travertins de la Cuisance aux Planches-près-Arbois
Paléoméandre de l'Ain à Charézier
Paléoméandres du Doubs à Petit-Noir
Lac d'Antre et sources de l'Héria
Source de l'Ain
Reculée et dépôts glaciaires de la vallée du Hérisson
Reculée, lac et moraine de Chalain
Moraine du Riss à Rosières
Moraines du Würm à Cogna
Moraines du Würm et delta glacio-lacustre à Crotenay
Moraines du Würm à Bief-du-Fourg
Incision sous-glaciaire de la Langouette aux Planches-en-Montagne
Blocs erratiques à Saint-Laurent-en-Grandvaux
Poli glaciaire à Maisod
Esker würmien à Viry
Coupe de varves würmiennes des Ebalèves à Châtillon-sur-Ain
Carrière de pierre marbrière à Chassal
Carrière de pierre marbrière de Champied à Pratz
Carrière de pierre marbrière à Sampans
Carrière de "calcaires à ciment" du Mont-Rivel à Equevillon
Carrière souterraine de gypse à Grozon
Carrières souterraines de gypse du Martinet à Salins-les-Bains
Carrière de pyroclastite à Moissey
Pli du "Chapeau de gendarme" à Septmoncel
Pli en "champignon" de la Cernaise aux Molunes
Plis disharmoniques des Baumettes à Chaux-des-Crotenay
Pli en V de Boulème
Faille de Château-Chalon
Faille de la Roche Pourrie à Salins
Faille chevauchante et carrière de Mantry
Plan de faille du col de la Savine
Micropincée de la Pissouze à la Chapelle-sur-Furieuse
Graben de Poligny
Ecroulement de Baume-les-Messieurs
Reculée de Baume-les-Messieurs
Brèche tectonique du Mont de Simon à Salins-les-Bains
Synclinal perché du Mont Fier
Anticlinal des Molunes
Cluse du Flumen
Beines carbonatées des lacs d'Ilay et du Grand Maclu
Coupe de l'Aalénien à Aresches
Récif corallien kimméridgien à Valfin-les-Saint-Claude
Coupe Toarcien-Aalénien à Blois-sur-Seille
Coupe des "schistes carton" du Toarcien à Blois-sur-Seille
Coupe Trias - Lias du ravin de Boisset à Pont-d'Héry
Cailloutis pliocènes de la forêt de Chaux à Our
Socle et couverture du Massif de la Serre
Dalle à empreintes de dinosaures à Loulle
Dalle à empreintes de dinosaures à Coisia
Remplissage pléistocène de la Baume de Gigny
Niveau callovien condensé à ammonites à Blye
Crêt du Rachet à Entre-Deux-Monts
Mines de fer à Ougney
Littoral burdigalien à Grande-Rivière
Inventaire du Patrimoine Géologique Régional - FRANCHE-COMTÉ
Typologie
Département
Géomorphologie exokarstique
Jura (39)
Géotope n° 39-01
Confidentialité
Non requise
1
Nom du site
Surface karstique des Malrochers à Besain
DESCRIPTION
Localisée sur le plateau de Molain / La Chatelaine (forêt des Moidons), la surface karstifiée des Malrochers présente différentes
formes d’érosions caractéristiques de la morphologie de l'épikarst. Les formes visibles sont des lapiés, des dolines, des avens et
des gouffres.
La surface karstifiée couvre plusieurs dizaines d'hectares mais la concentration des morphologies typiques au lieu-dit les
Malrochers a suscité la création d'un sentier de découverte sur une zone de 45 hectares. Ce sentier aménagé, long de 4,8
kilomètres, est équipé de panneaux explicatifs.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
B - Géomorphologie
(Bathonien)
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Besain
39050
Malrochers
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
Commune(s) annexe(s)
Coordonnées centroïdes
Qualité de délimitation
Carte(s) géologique(s)
X=
913416
Définitive
Y=
Champagnole (556)
Salins (582)
6637677
Z=
565
RGF93
Lambert 93
Carte de localisation
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
88,83
Itinéraire d'accès / accessibilité
Accès par la D4 depuis la N5. Parking
sur place et sentier balisé.
INTERET GEOLOGIQUE
Intérêt géologique principal / secondaire
VALEUR PATRIMONIALE
19
Cette surface présente différentes géomorphologies caractéristiques de l'épikarst des
plateaux calcaires jurassiens. Une fissuration importante des calcaires tabulaires du
Jurassique moyen a favorisé la dissolution par les eaux météoriques et généré des
morphologies de type dolines, lapiés, grottes, effondrements, avens…
Leur concentration sur une faible surface justifie la nature remarquable du site.
Intérêt géologique principal
0
1
2
3
Intérêt géologique secondaire
0
1
2
3
Intérêt pédagogique
0
1
2
3
Intérêt historique
0
1
2
3
Rareté du site
0
1
2
3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Commentaire Etat du site / mesures de protection physique
Bon état
-
Etat de conservation
0
Principal facteur de menace
Occupation du sol
Travaux forestiers
Forêt
1
2
3
Vulnérabilité naturelle
0
1
2
3
Menace anthropique
0
STATUTS
Propriétaire du site
Protection administrative - autres mesures d'inventaire
Non renseigné
Non renseigné
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
BESOIN DE PROTECTION
3
BIBLIOGRAPHIE
Guillaume, 1965. Carte géologique de Champagnole et notice 1/50 000 (N°582), BRGM
Caire André, 1967. Carte géologique de Salins-les-Bains et notice 1/50 000 (n°556), BRGM
Bichet Vincent, Campy Michel, 2008. Montagnes du Jura, géologie et paysages, Néo-Typo, 303 p. (p. 164)
INFORMATION(S) COMPLEMENTAIRE(S)
-
TRACABILITE
Personne(s) référente(s) / Contact(s)
Bichet Vincent, Campy Michel
© DREAL FC / Université FC - UMR CNRS 6249
Auteur(s) fiche
S. Cordier et V. Bichet
Date de validation
20/12/2013
illustrations - photographies
Géotope n°39-01
© DR
© V. Bichet
© DR
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-02
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Lapiés de Loulle
DESCRIPTION
Situé à l’Est de Loulle, sur le plateau de Champagnole, les lapiés sont visibles sur une dalle calcaire d'environ 14 hectares, en
bordure de forêt. Les banc calcaires présentent un léger pendage vers l'Ouest et sont pratiquement dépourvus de sol. Les
morphologies de lapiés résultent de l'érosion superficielle par dissolution de fissures ou hétérogénéités affectant le calcaire. Elles
présentent des chenaux coalescents « en rigoles » et trous circulaires parfois spectaculaires.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
B - Géomorphologie
(Oxfordien supérieur)
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Loulle
39031
Le Joura
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
920749
Définitive
Champagnole (582)
Y=
6627442
Z=
681
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
14,49
Le lapiés est accessible depuis la route
D253 qui relie Loulle à Pillemoine.
Parking aménagé avec signalétique
d'accès.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
23
Les lapiés dénudés de Loulle offrent une vue spectaculaire de ce type de morphologie
d'épikarst.
Ces lapiés sont creusés sur une dalle calcaire du Jurassique supérieur (Oxfordien, faciès
Séquanien), inclinée vers l’Ouest. La profondeur des sillons varie avec l'intensité de la
dissolution, de quelques centimètres à plusieurs mètres.
Les sillons qui affectent la surface calcaire présentent des rigoles orientées dans le sens de la
pente, localement associées à des trous circulaires isolés. Ces derniers sont probablement liés
à la dissolution préférentielle de zones où la cimentation des grains qui constituent le calcaire
est moins résistante à l’érosion. La genèse de ce lapiés est probablement associée à
l'englacement du secteur lors du Dernier Maximum Glaciaire et à l'action des eaux sousglaciaires.
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1
2
3
0
1
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0
1
2
3
0
1
2
3
Rareté du site
0
1
2
3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
La surface calcaire a tendance à se végétaliser (végétation
arbustive)
Occupation du sol
Végétalisation excessive susceptible de masquer la
visibilité
Agro-pastorale
0
1
2
3
0
1
2
3
Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
3
BIBLIOGRAPHIE
Guillaume, 1965. Carte géologique de Champagnole et notice 1/50 000 (N°582), BRGM
-
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© V. Bichet
Géotope n°39-02
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-03
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Lapiés des Chauvins à Grande-Rivière
DESCRIPTION
Le site, localisés sur le flanc Nord-Ouest du synclinal de Saint-Laurent, présente quatre surfaces de bancs calcaires successifs
affectés de cannelures d’érosion. Les dalles montrent un pendage Sud-Est d'une trentaine de degrés qui détermine prioritairement
la direction des cannelures, profondes de quelques centimètres à plusieurs décimètres. L'une des surfaces (le deuxième banc en
remontant la stratigraphie) supporte le champ de lapiés le plus spectaculaire. Les dalles calcaires inclinées sont séparées par des
bancs marno-calcaires qui forment les dépressions de la topographie.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
B - Géomorphologie
(Hauterivien, Barrémien)
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Grande-Rivière
39258
Les Chauvins
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
922555
Définitive
Morez Bois d'Amont (605)
Y=
6609117
Z=
880
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
11,2
Accès depuis la ferme "Les Richards"
(hameau des Chauvins).
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
26
Les lapiés des Chauvins sont représentatifs d’une forme d’érosion superficielle qui affecte
fréquemment les plateaux calcaires. Ce champ de lapiés, l’un des plus vastes et
spectaculaires du Jura, présente une morphologie en cannelure orientées dans le sens de la
pente.
Ces formes résultent de l’érosion, par les eaux de pluie et de ruissellement, de la surface de
bancs calcaires. La direction et la morphologie des lapiés des Chauvins sont induites par le
pendage et la fracturation du banc. Localement, l'érosion peut souligner la présence de
fractures obliques à la ligne de pente.
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1
2
3
0
1
2
3
Pour certains auteurs, la forme arrondie du sommet des crêtes du lapié permet de dire qu'il
s'est formé sous un sol (encore préservé à la base de la surface), indiquant que sa
dénudation est liée à une érosion récente. Le rôle des glaciers est évoqué par d'autres
auteurs.
0
1
2
3
0
1
2
3
Rareté du site
0
1
2
3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
Travaux liés à l'exploitation agricole du site
Agro-pastorale
1
2
3
0
1
2
3
Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
5
BIBLIOGRAPHIE
Guillaume, 1969. Carte géologique de Morez-Bois d'Amont et notice 1/50 000 (n°605), BRGM
-
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-03
© V. Bichet
© S. Cordier
© V. Bichet
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-04
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Lapiés du Sillet à Mignovillard
DESCRIPTION
Dans la forêt du Sillet, une dalle calcaire présente une altération en lapiés. Les diaclases, dégagées par l'érosion, découpent la
dalle horizontale sur une profondeur moyenne d'environ deux mètres. Les "tables" calcaires individualisées par l'érosion sont
proéminentes, anguleuses et massives.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
B - Géomorphologie
(Kimméridgien)
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Mignovillard
39331
Le Sillet
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
939579
Définitive
Mouthe (583)
Y=
6633517
Z=
958
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
2,06
Accessible par un chemin forestier
depuis le hameau du Sillet (D340).
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
23
La surface calcaire du Sillet est représentative des lapiés « en tables ». Bien qu’un léger
pendage (vers l’Ouest) affecte les couches calcaires du Portlandien (Kimméridgien supérieur),
les diaclases ne permettent pas d’observer une polarité de ruissellement (comme aux lapiés
des Chauvins). Les directions des diaclases creusées par dissolution correspondent aux
directions d’un système de fractures conjuguées (angles 60 et 120°).
L'origine de ces lapiés pourrait être associée à l'extension des glaces lors du Dernier
Maximum Glaciaire (environ 20 000 ans).
Sous couvert forestier, à proximité de la dalle dénudée, la morphologie karstique est
généralisée mais moins spectaculaire.
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Rareté du site
0
1
2
3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
Activités forestières. Des travaux anciens de
terrassement et de remblais ont été réalisés à
proximité immédiate des lapiés.
Couvert forestier
1
2
3
0
1
2
3
Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
6
BIBLIOGRAPHIE
Chauve P.1957. Carte géologie de Mouthe et notice 1/50 000 (n°583), BRGM.
-
TRACABILITE
Bichet Vincent
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© V. Bichet
Géotope n°39-04
Typologie
Département
Géomorphologie fluviale
Jura (39)
Géotope n° 39-05
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Travertins du Dard à Baume-les-Messieurs
DESCRIPTION
Des formations de tufs calcaires sont visibles au pied de la source du Dard, au fond de la reculée de Baume-les-Messieurs. La
masse principale de tufs forme une terrasse massive à l'extrémité de laquelle le ruisseau s'écoule en cascade sur près de 15
mètres de haut. Des structures plus discrètes de gours sont associées à cette accumulation dans le lit du ruisseau du Dard, sur
près de 1 kilomètre.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
B - Géomorphologie
Pléistocène
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Baume-les-Messieurs
39041
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit
Lieu-dit 2
X=
901629
Définitive
Lons-le-Saunier (581)
Y=
6624605
Z=
347
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
2,48
Accès par Baume-les-Messieurs. Site
touristique aménagé.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
24
Les accumulations de travertins à l'exutoire du réseau karstique la grotte de Baume-lesMessieurs sont représentatives des dépôts au sortir d’une exsurgence en milieu calcaire
(source du Dard). Le volume et la diversité des formes de ces dépôts en font, avec les tufs de
la Cuisance, l'une des formations de travertins parmi les plus spectaculaire du Jura.
Au sortir du karst, la qualité physico-chimique des eaux et le développement végétal
favorisent la précipitation biochimique de quantités importantes de carbonate de calcium.
Les dépôts, édifiés au cours d'une période plurimillénaire, ont formé une terrasse sur laquelle
s’écoule la rivière. A l'amont comme à l'aval de la terrasse, le concrétionnement s'organise en
une succession de gours formant des barrages transversaux à l'écoulement.
Si l'une partie de la masse de travertins peut être considérée comme fossile, le processus de
formation demeure très largement actif.
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Rareté du site
0
1
2
3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
Forte fréquentation touristique. Vulnérabilité des
eaux du karst et piétinements dans le ruisseau.
Couvert forestier. Site touristique
aménagé.
0
Non renseigné
Site intégré au périmètre du site classé le 11/03/1998
3
1
2
3
Menace anthropique
0
2
STATUTS
1
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
5
BIBLIOGRAPHIE
Salperwick Marc, 1990. Structure et réponse hydrochimiques d'un système karstique de plateau (Bassin des reculées de la Seille,
Jura). Thèse de l'Université de Franche-Comté.
Campy Michel, 1982. Le Quaternaire Franc-Comtois – essai chronologique et paléoclimatique, Thèse de l'Université de FrancheComté, 575 p.
-
TRACABILITE
Campy Michel
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-05
© V. Bichet
© S. Cordier
© V. Bichet
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-06
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Travertins de la Cuisance aux Planches-près-Arbois
DESCRIPTION
Deux terrasses de travertins sont visibles au pied du cirque du Fer à Cheval, au fond de la reculée des Planches-près-Arbois. Elle
sont associées à la "petite source" de la Cuisance qui émerge à la terminaison de la reculée. A son extrémité aval, la terrasse
supérieure forme le ressaut de la "cascade" de la Cuisance, haut d'une dizaine de mètres, où le travertins porte les traces
d'anciennes exploitations. La terrasse inférieure, en aval, est recoupée par la route.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
B - Géomorphologie
Pléistocène
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Les Planches-près-Arbois
39425
Le Cirque du Fer à Cheval
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
913578
Définitive
Salins-les-Bains (556)
Y=
6645222
Z=
360
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
9,94
Accès par Les Planches-près-Arbois.
Site touristique aménagé.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
21
Les deux terrasses sont constituées de vastes accumulations de tufs formées à l'exutoire de
la source de la Cuisance. La bordure de la terrasse amont présente une cascade d'une
dizaine de mètres de haut alimentée par le cours d'eau.
Au sortir du karst, la qualité physico-chimique des eaux et le développement végétal
favorisent la précipitation biochimique de quantités importantes de carbonate de calcium.
A proximité de la cascade, les travertins présentent des traces d’exploitation ancienne. Des
fronts de taille, avec des plans de découpes, sont bien visibles. Roche poreuse et légère, le
tuf a été utilisé localement comme pierre de construction.
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Rareté du site
0
1
2
3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
Forte fréquentation touristique. Vulnérabilité des
eaux du karst.
Couvert forestier. Site touristique
aménagé.
0
Non renseigné
3
1
2
3
Menace anthropique
0
2
STATUTS
1
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
4
BIBLIOGRAPHIE
Dubreucq Françoise, 1987. Le chimisme des eaux de la Cuisance en amont d'Arbois (Jura). Influence du Karst, des sols et des
activités humaines, Thèse de l'Université de Franche-Comté.
Lang J., Pascal A., Salomon J., 1992. Caractérisation pétrographique de divers carbonates continentaux holocènes du Jura
français (Arbois, Chalain, Dortan). Implications paléogéographiques. Zeitschrift für Geomorphologie, n°36, pp. 273-291.
-
TRACABILITE
Campy Michel
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© V. Bichet
Géotope n°39-06
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-07
Confidentialité
Non requise
1
Nom du site
Paléoméandre de l'Ain à Charézier
DESCRIPTION
Un méandre abandonné dans la nappe alluviale de l’Ain dessine les trois quarts d’un cercle d’environ 300 mètres de diamètre. Les
dépôts sédimentaires associés à la progradation du méandre (barres) et à son comblement (secteurs palustres) sont bien visibles.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
B - Géomorphologie
Holocène
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Charézier
39109
Le Sauget
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
907444
Définitive
Orgelet - Le Bourget (604)
Y=
6616449
Z=
440
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
56,15
Accessible depuis Charézier. Seule une
vue aérienne permet d'observer
correctement l'ensemble de la
structure.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
18
Le méandre fossile du Sauget est un témoignage bien lisible de la divagation de l’Ain dans sa
nappe alluviale au cours de la période Holocène. Un fossé, partiellement comblé par des
dépôts organiques, souligne le chenal abandonné par le méandre. Ce paléochenal apparait
disconnecté du cours actuel de l'Ain par un comblement local sableux (levée).
A l’intérieur du méandre, des structures en bourrelets concentriques traduisent la
progradation des dépôts. Ces bourrelets correspondent aux barres graveleuses qui
nourrissaient la rive convexe lors des crues. La fraîcheur des formes visibles en surface laisse
penser que ce méandre a cessé de fonctionner récemment (quelques siècles).
C'est une illustration spectaculaire de la dynamique du cours de la rivière à travers le temps.
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1
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3
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1
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1
2
3
Rareté du site
0
1
2
3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
L'activité agricole (labour) pourrait réduire
l'empreinte des barres graveleuses du méandre.
Agro-pastorale
1
2
3
0
1
2
3
Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
4
BIBLIOGRAPHIE
Bichet Vincent, Campy Michel, 2008. Montagnes du Jura, géologie et paysages, Néo-Typo, 303 p. (p. 149).
-
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© V. Bichet
Géotope n°39-07
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-08
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Paléoméandres du Doubs à Petit-Noir
DESCRIPTION
La plaine alluviale en rive droite du Doubs à Petit-Noir porte les traces de plusieurs méandres abandonnés qui se recoupent les
uns les autres. Le comblement des méandres, comme leurs dimensions, sont hétérogènes. Les méandres les plus distaux et les
plus anciens sont colmatés ou associés à des zones palustres. Les méandres proximaux les plus récents demeurent en eaux et
peuvent être fonctionnels en crue. L'implantation et le développement du village de Petit-Noir sont contraints par la géométrie des
paléoméandres.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
B - Géomorphologie
Holocène
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Petit-Noir
39415
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit
Lieu-dit 2
X=
877411
Définitive
Pierre de Bresse (554)
Y=
6650594
Z=
184
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
511,05
Voies de circulation autour du village
de Petit-Noir.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
22
Les méandres fossiles de Petit Noir forment un ensemble spectaculaire de la dynamique
sédimentaire alluviale d'un cours d'eau méandriforme. L'ensemble est constitué de plusieurs
méandres abandonnés et recoupés.
Les stades de comblements sont variables selon l'âge et l'éloignement des méandres par
rapport au cours actuel du Doubs.
Le village de Petit-Noir, comme les voies d'accès à sa périphérie, sont organisés en fonction
de la géométrie des méandres et de l'inondabilité résiduelle de la plaine alluviale.
La formation et la migration de ces méandres sont holocènes. Des abandons ont eu lieu
pendant la période historique et sont documentés.
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1
2
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1
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Rareté du site
0
1
2
3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
-
Agro-pastorale, habitations
1
2
3
0
1
2
3
Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
4
BIBLIOGRAPHIE
Sauty C., 2007. L'Homme et la basse vallée du Doubs, de Petit-Noir (39) à Verdun-sur-le-Doubs (71) : entre Mémoire et Histoire.
Thèse de doctorat, Archéologie, Université de Franche-Comté, 4 vol., 220 p.
-
TRACABILITE
Petit Christophe
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© IGN
Géotope n°39-08
Typologie
Département
Site hydrokarstique
Jura (39)
Géotope n° 39-09
Confidentialité
Non requise
3
Nom du site
Lac d'Antre et sources de l'Héria
DESCRIPTION
Le système hydrologique du lac d’Antre et des sources de la vallée de l’Héria s'inscrivent dans la zone plissée de la haute-chaîne
jurassienne. Le lac, de 11 hectares et de 4,5 mètres de profondeur, se situe à 800 m d'altitude à la terminaison d’une combe
latérale de l’anticlinal de la Forêt d’Annuelle. Il est drainé par une perte karstique (faille), située au pied du relief qui ferme le site
au Sud-Ouest. Cette perte alimente les sources de l'Héria, situées en contrebas dans la vallée. Ces dernières rassemblent les
sources du Puits Romain, du Puits Blanc et du Puits Noir, distantes les unes des autres de quelques centaines de mètres. Ce
système hydrogéologique a fait l'objet d'aménagements dès le premier siècle après J.-C. La source du Puits Romain occupe une
position centrale dans le sanctuaire gallo-romain de Villard d'Héria.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
B - Géomorphologie
(Jurassique supérieur)
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Villards-d'Héria
39561
Antre
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
911162
Définitive
Y=
Moirans-en-Montagne
(627)
6594236
Z=
798
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
20,65
Accès depuis Villards d'Héria par la
route forestière du lac d'Antre.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
38
Le lac d'Antre et les sources de l'Héria constituent un hydrosystème karstique typique du
massif jurassien associant un lac, une perte et un ensemble de résurgences.
Cependant, ses dimensions réduites offrent ici la possibilité d'observer l'ensemble du système
sur quelques kilomètres carrés et dans le contexte anthropique particulier du sanctuaire galloromain de Villards d'Héria.
Les circulations souterraines ont été caractérisées par plusieurs études hydrogéologiques. 70
% du débit de la perte du lac alimente la source du Puits Romain, tandis les sources du Puits
Blanc et du Puits Noir, situées en amont, ne sont que des trop pleins du réservoir karstique,
actifs en période de crue.
La source du Puits Romain est aménagée au cœur du temple. Le Puits Blanc correspond à
une doline émissive ; le Puits Noir étant une estavelle karstique (inversac) d'environ 30
mètres de profondeur.
Ce site est un exemple particulièrement bien documenté d'utilisation millénaire des
ressources en eau. En effet, les sources, comme la perte, sont sans doute à l'origine de
l'implantation du sanctuaire gallo-romain développé autour du site. Par ailleurs, l'utilisation
des sources a perduré au cours de la période moderne (usage hydraulique) et contemporaine
(captage d'eau potable).
Le remplissage sédimentologique du lac a fait l'objet d'études paléoenvironnementales qui
complètent l'intérêt du site.
0
1
2
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1
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1
2
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Rareté du site
0
1
2
3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
-
Zone forestière et agro-pastorale
1
2
3
0
1
2
3
Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
Le site est partiellement protégé au titre du patrimoine
archéologique (Monuments historiques - 13/01/19965 et
13/10/1992).
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
5
BIBLIOGRAPHIE
Roulière-Lambert Marie-Jeanne (dir.), 2007. Villards d'Héria, un sanctuaire gallo-romain, Centre Jurassien du Patrimoine, NéoTypo, 63 p.
Doyen E., Vannière B., Bichet V., Gauthier E., Richard H., Petit C. - Vegetation history and landscape management from 6500 to
1500 cal. BP at Lake Antre, Gallo-Roman sanctuary of Villards d’Héria, Jura, France). Vegetation History and Archaeobotany, 22-2
(2013), 83-97.
-
TRACABILITE
Bichet Vincent, Petit Christophe
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-09
© V. Bichet
© F. Varaire
© V. Bichet
Typologie
Département
Site hydrokarstique
Jura (39)
Géotope n° 39-10
Confidentialité
Non requise
1
Nom du site
Source de l'Ain
DESCRIPTION
La source de l’Ain est une exsurgence karstique vauclusienne qui émerge au fond d’une petite reculée qui incise les couches
calcaires horizontales du plateau de Nozeroy (Crétacé). Le débit de la source et le niveau d'eau dans la vasque sont irréguliers. La
source n'est pas pérenne et peut s'assécher totalement en étiage. Elle constitue l'exutoire de crue de la source de la Papeterie,
véritable source de l'Ain, située à 2,5 kilomètres plus en aval.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
B - Géomorphologie
(Hauterivien)
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Conte
39165
Commune 2
Code Insee 2
Nozeroy
39391
Lieu-dit
Lieu-dit 2
X=
930741
Définitive
Champagnole (582)
Y=
6632159
Z=
701
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
0,65
Chemin communal accessible depuis la
D283, entre Conte et la Favière.
Sentier pédestre depuis le parking.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
18
Cette exsurgence, située à l'extrémité de la reculée de la haute vallée de l'Ain, traduit la
dynamique du fonctionnement du réseau karstique du plateau de Nozeroy.
Alimentée par un vaste bassin-versant (secteurs de Bief-du-Fourg, Mignovillard, ArsureArsurette et Gillois) et originellement source principale de l'Ain, elle correspond aujourd’hui à
l'exutoire de crue de la source de la Papeterie. Source subfossile, son débit est faible, voire
nul, en étiage et conséquent en période de crue.
Elle indique de fait un enfoncement progressif du niveau actif du karst noyé. On peut noter
que la source de la Papeterie est l’un des plus gros points de captage en eau potable du
département du Jura.
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1
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Rareté du site
0
1
2
3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
Pollution des eaux, aménagements
Forêt
1
2
3
0
1
2
3
Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
Site intégré au périmètre du site inscrit le 5/01/1944
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
3
BIBLIOGRAPHIE
Itty Jacques, Vintaer Jacques, 1987. Contribution à l'étude géologique et hydrologique du haut bassin de l'Ain (Jura). Thèse de
l'Université de Franche-Comté.
Chauve Pierre et al., 1987. Inventaire des Circulations souterraines reconnues par traçage en Franche-Comté. Annales de
l'Université de Besançon. 17 p.
-
TRACABILITE
Mudry Jacques
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-10
© V. Bichet
© R. Le Pennec
© R. Le Pennec
Typologie
Département
Géomorphologie glaciaire
Jura (39)
Géotope n° 39-11
Confidentialité
Non requise
3
Nom du site
Reculée et dépôts glaciaires de la vallée du Hérisson
DESCRIPTION
Le Hérisson appartient à un ensemble de reculées qui entaillent la corniche du plateau de Champagnole sur la bordure Est de la
Combe d’Ain. La reculée incise le plateau de Champagnole sur une dizaine de kilomètres de longueur. Le plateau domine le fond
de la reculée de près de 200 mètres à son extrémité amont, où le Hérisson pénètre dans la vallée par une série de cascades. Le
fond plat de la reculée est occupé par les lacs du Val et de Chambly. Entre ces deux lacs et au débouché de la reculée au niveau
village de Doucier, des buttes transversales à la vallée correspondent à dépôts morainiques.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
C - Paléoenvironnement
(Jurassique supérieur), Pléistocène
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Ménétrux-en-Joux
39322
Commune 2
Code Insee 2
Doucier
39201
Lieu-dit
Lieu-dit 2
Le Frasnois (39240), Bonlieu (39063)
X=
915370
Définitive
Champagnole (582)
Y=
6618307
Z=
505
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
662,42
Route touristique signalée depuis
Doucier. Parking et aménagements
touristiques aux cascades du Hérisson.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
31
La reculée du Hérisson, son remplissage sédimentaire et les moraines de Chambly et Doucier
forment un ensemble représentatif du paysage façonné par le dernier glacier jurassien.
Lors de la dernière extension glaciaire (OIS 2 / entre - 25 et - 18 000 ans), la reculée était
empruntée par une langue glaciaire (en provenance de la Haute-Chaine) jusqu'à l'exutoire de
la reculée et la Combe d'Ain. Les stades d'avancée et de retrait du glacier sont marqués par
des dépôts morainiques et des dépressions lacustres entre les cordons (lacs du Val et de
Chambly).
La moraine de Doucier présente une forme caractéristique en croissant, dont la convexité est
tournée vers l’Ouest, illustrant la géométrie terminale de la langue glaciaire.
A la tête de la reculée, le Hérisson (alimenté depuis les lacs de Bonlieu et d’Ilay sur le
plateau) recoupe plusieurs niveaux stratigraphiques du Jurassique Supérieur (de l'Oxfordien
au Tithonien) observables au niveau des cascades. Celles-ci comptent sept chutes principales,
les plus hautes étant l’Eventail (65 m) et le Grand Saut (60 m).
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Rareté du site
0
1
2
3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Sans objet
-
0
Occupation du sol
-
Couvert forestier, agro-pastorale,
village
0
Non renseigné
3
1
2
3
Menace anthropique
0
2
STATUTS
1
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
5
BIBLIOGRAPHIE
Magny Michel, 1991. Une approche paléoclimatique de l'Holocène, des fluctuations des lacs du Jura et des Alpes du Nord
Français. Thèse de l'Université de Franche-Comté, 633 p.
-
TRACABILITE
Campy Michel, Bichet Vincent
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© V. Bichet
Géotope n°39-11
© V. Bichet
© M. Campy
© M. Campy
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-12
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Reculée, lac et moraine de Chalain
DESCRIPTION
La reculée de Chalain (ou reculée de Fontenu) appartient à un ensemble de reculées qui entaillent la corniche du plateau de
Champagnole sur la bordure Est de la Combe d’Ain. Elle est occupée par le lac de Chalain, en retrait d'une moraine plurikilométrique qui ferme la reculée à l'Ouest.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
(Jurassique supérieur), Pléistocène
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Marigny
39313
Commune 2
Code Insee 2
Fontenu
39230
Lieu-dit
Lieu-dit 2
Doucier (39201)
X=
912192
Définitive
Champagnole (582)
Y=
6622758
Z=
488
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
1060,84
Site avec nombreux aménagements
touristiques. Point de vue sur la
reculée et la moraine, depuis le
belvédère de Fontenu.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
28
Ce complexe géomorphologique illustre le cas type d’un lac retenu par une moraine frontale.
La moraine de Doucier correspond à un dépôt du glacier würmien (OIS 2 / entre - 25 et - 18
000 ans) lors de son avancée maximale vers l'Ouest. Sa forme aplatie, de quelques dizaines
de mètres de hauteur, indique que le glacier débouchait dans le grand lac proglaciaire qui
occupait la Combe d’Ain. Le lac de Chalain occupe la dépression située en arrière de la
moraine. A l'amont du lac, une surface plane correspond à un delta lacustre constitué de
matériel sédimentaire grossier.
A son extrémité Ouest, il est associé à des dépôts sédimentaires littoraux (beine de craie
lacustre et bas marais) qui conservent un gisement archéologique néolithique de première
importance (classement UNESCO).
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Rareté du site
0
1
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3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
Localement, le littoral lacustre est dégradé par les
aménagements touristiques et la gestion artificielle des
niveaux du lac
Occupation du sol
Fréquentation touristique et contrôle des niveaux du
lac
Agro-pastoralisme et tourisme
0
1
2
3
0
1
2
3
Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
Site intégré au périmètre du site inscrit le 15/09/1971.
Partiellement protégé au titre du patrimoine archéologique
(Monuments Historiques 21/12/1992)
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
6
BIBLIOGRAPHIE
Campy Michel, 1982. Le Quaternaire Franc-Comtois – essai chronologique et paléoclimatique, Thèse de l'Université de FrancheComté, 575 p. (pp. 363-379)
-
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-12
© V. Bichet
© V. Bichet
© IGN
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-13
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Moraine du Riss à Rosières
DESCRIPTION
Dans la vignes de la région d'Arbois, les dépôts morainiques de Rosières se présentent sous forme d'un placage au sommet d'une
butte de substrat. Cette moraine, sans caractéristiques morphologiques évidentes, est constituée d’une accumulation hétérogène
de galets, graviers et sables visibles à l'affleurement.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
Pléistocène
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Montigny-les-Arsures
39335
Rosière
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
911146
Définitive
Y=
Poligny (555)
6650353
Z=
309
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
8,36
Située en bordure de la Nationale 83,
le site est accessible depuis le hameau
de la Rosières.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
21
La moraine de Rosières est l’un des rares témoins visible qui marque la limite occidentale de
l'extension glaciaires du Riss (OIS 6 / - 190 000 à -130 000 ans), jusqu'au pied du Jura, à
des altitudes voisines de 300 mètres.
La granulométrie et l'organisation des dépôts attestent d'une origine glaciogénique et
classent cette formation au titre des moraines. Le contenu pétrographique caractérise un
matériel d'origine strictement jurassienne.
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Rareté du site
0
1
2
3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
L'activité viticole entretient la lisibilité du site
Occupation du sol
-
Vignoble
0
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1
2
3
Menace anthropique
0
STATUTS
Privé
Non renseigné
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
5
BIBLIOGRAPHIE
-
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-13
© V. Bichet
© V. Bichet
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-14
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Moraines du Würm à Cogna
DESCRIPTION
Les moraines et formations de retrait glaciaire de Cogna sont localisées à l'exutoire de la reculée de la Frasnée. Ce site est
constitué d'un double cordon de moraines frontales (en position externe), de formations proglaciaires (en retrait du cordon de
moraines) et d'une moraine secondaire de retrait (à l'amont du site). Le double cordon de moraines présente une forme très
caractéristique en croissant avec deux crêtes sommitales.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
Pléistocène
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Cogna
39156
Les Cheneveys, Sur les Battoirs
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
Clairvaux-les-Lacs
39154
Villot
X=
911919
Définitive
Champagnole (582)
Y=
6612332
Z=
565
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
90,97
Chemin communal au Nord Est de
Cogna entre N78 et D28. Belvédère
sur la reculée au bord de la N78.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
26
Les moraines de Cogna et les formations associées sont une illustration géomorphologique
des dépôts de front et de retrait glaciaires. Elles appartiennent au front des moraines
internes jurassiennes, les plus jeunes (OIS 2 / entre - 25 et - 18 000 ans) et les mieux
conservées.
La forme en croissant de la double moraine externe traduit la morphologie l'extrémité de la
langue qui arrivait de la reculée de la Frasnée. Sa double crête correspond à deux stades de
retrait-stabilité. Par sa morphologie, c'est sans doute la plus belle moraine du Jura.
En arrière de la moraine, la dépression de retrait est occupée par des dépôts glacio-lacustres
(colmatage fin et delta grossier amont) partiellement visible dans la gravière de Villot. Un
cordon morainique amont, au niveau de la ferme de Villot, marque un stade de retrait
ultérieur.
La reconnaissance du front des moraines externes (comme celle de Cogna) a permis de
reconstituer l’extension et la forme du glacier qui les a mises en place au Würm.
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Rareté du site
0
1
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3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Dégradé
La double moraine externe disparait progressivement sous la
végétation.
Occupation du sol
Végétalisation consécutive à l'abandon des pratiques
agricoles. Aménagement de gravière.
Couvert forestier, zone agropastorale
0
0
Non renseigné
Non renseigné
3
1
2
3
Menace anthropique
0
2
STATUTS
1
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
7
BIBLIOGRAPHIE
Bichet Vincent, Campy Michel, 2008. Montagnes du Jura, géologie et paysages, Néo-Typo, 303 p. (p. 130, p. 265).
-
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-14
© V. Bichet - 2010
© M. Campy - 1980
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-15
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Moraines du Würm et delta glacio-lacustre à Crotenay
DESCRIPTION
Les moraines et le delta lacustre de Crotenay se situent au Nord de la Combe d’Ain. Le site est constitué d'une série de cinq
cordons morainiques associés à un vaste delta proglaciaire. Le delta constitue la surface topographique plane qui domine le village
de Crotenay et supporte son aérodrome. Des exploitations de graviers permettent localement de visualiser la structure
sédimentaire du delta. La rupture topographique qui marque le Sud du delta correspond à son front de progradation.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
Pléistocène
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Crotenay
39183
Le Champ du Pommier, Plaine de Chaux
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
915268
Définitive
Champagnole (582)
Y=
6632565
Z=
532
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
534,34
Accès par Crotenay. Sites visibles
depuis la D5 (moraines) et la D27
(delta).
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
25
Le site correspond à la marge glaciaire et proglaciaire de la langue du glacier de
Champagnole (digitation Nord du Mont Sogeon), au cours du dernier maximum würmien
(OIS 2 / - 20 000, complexe des moraines internes).
Il est constitué d'une successions de cinq cordons morainiques illustrant autant de stades de
retrait-stabilité et d'un delta glacio lacustre structuré par les eaux de fonte et les apports
sédimentaires en bordure du paléolac de la Combe d’Ain.
La morphologie particulièrement conservée permet de visualiser les différents ensembles.
Le delta présente des dépôts de graviers qui s'organisent en lits inclinés progradants
surmontés par des épandages sédimentaires de type sandur (circulations en tresses). La
surface plane du delta, sur laquelle est aménagé l'aérodrome, correspond grosso modo à la
côte du paléolac.
Diverses coupes peuvent être visibles à l'occasion de l'exploitation des gravières au Sud du
delta.
Intérêt secondaire : le delta est un réservoir de granulat et un aquifère exploité par les
collectivités. C'est un exemple pédagogique pour illustrer l'exploitation des ressources et les
enjeux environnementaux et économiques associés.
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Rareté du site
0
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3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Sans objet
L'exploitation des gravières offre localement la possibilité de
visualiser la structure sédimentaire du delta
Occupation du sol
Exploitation des graviers du delta (un quart du
volume déjà exploité)
zone agro-pastorale, habitations,
carrière, aérodrome
0
0
Non renseigné
Non renseigné
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2
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Menace anthropique
0
2
STATUTS
1
1
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3
Protection du site
0
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2
3
5
BIBLIOGRAPHIE
Campy Michel, 1982. Le Quaternaire Franc-Comtois – essai chronologique et paléoclimatique, Thèse de l'Université de FrancheComté, 575 p. (pp. 267-374).
Buoncristiani Jean-François, 1997. Production sédimentaire détritique des systèmes glaciaires – Quantification des produits
stockés dans un lac proglaciaire durant la dernière glaciation : exemple de la Combe d'Ain (Jura, France), Thèse de l'Université de
Bourgogne, 232 p.
Lamy-au-Rousseau Roselyne, 1992. Dynamique sédimentaire dans un lac proglaciaire, Thèse de l'Université de Bourgogne.
Buoncristiani Jean-François et Campy Michel, 2004. Expansion and retreat of the Jura ice sheet (France) during the last glacial
maximum, Sedimentary Geology 165 p. (pp. 253-264).
-
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-15
© V. Bichet
© V. Bichet
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-16
Confidentialité
Non requise
1
Nom du site
Moraines du Würm à Bief-du-Fourg
DESCRIPTION
Dans la région de Bief-du-Fourg/ Frasne, le plateau de Nozeroy présente des reliefs en buttes, correspondant à des moraines. Un
secteur spectaculaire peut être observé à Bief-du-Fourg. Les buttes de plus d'une vingtaine de mètres d'élévation, forment des
crêtes discontinues et irrégulières. À l’Ouest du village, la route (D107) recoupe ces structures et permet d'en visualiser la
morphologie transversale.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
Pléistocène
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Bief-du-Fourg
39053
Le Châtelet
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
Communailles-en-Montagne
39161
Grand Communal
Censeau (39083)
X=
936080
Définitive
Pontarlier (557)
Y=
6639107
Z=
856
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
79,96
D107 (de Censeau à Mignovillard) et
D64 (à Bief-du-Fourg)
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
13
Le champ de buttes morainiques de la région de Bief-du-Fourg/Frasne est un exemple
typique de modelé glaciaire (OIS 2 / Würm, - 20 000, front des moraines internes). Il s'agit
d'un fragment du front morainique pluri-kilométrique constitué par une vaste langue glaciaire
au débouché de la cluse de Vaux-et-Chantegrue / Bonnevaux.
A Bief-du-Fourg, le dépôt morainique (moraine d'ablation) forme des buttes d'une vingtaine
de mètres d'élévation au modelé irrégulier et laissant affleurer localement des blocs
émoussés, dégagés par l'érosion.
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Rareté du site
0
1
2
3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
Dégradation naturelle des coupes visibles (talus
routiers)
Agro-pastorale
1
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3
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1
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Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
2
BIBLIOGRAPHIE
Campy Michel, 1982. Le Quaternaire Franc-Comtois – essai chronologique et paléoclimatique, Thèse de l'Université de FrancheComté, 575 p. (pp. 387-399).
Bichet Vincent, Campy Michel, 2008. Montagnes du Jura, géologie et paysages, Néo-Typo, 303 p. (pp. 268-269).
-
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-16
© V. Bichet
© V. Bichet
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-17
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Incision sous-glaciaire de la Langouette aux Planches-en-Montagne
DESCRIPTION
Il s’agit d'une gorge étroite (d'une dizaine de mètres), profonde (d'une quarantaine de mètres), rectiligne et longue de seulement
de 400 mètres, au fond dans laquelle pénètre le ruisseau de la Saine par une cascade. Cette incision creusée dans les calcaires du
Jurassique moyen est située dans la cluse des Planches-en-Montagne. Elle correspond à l'érosion d'un verrou calcaire au niveau
d'un chenal sous-glaciaire.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
B - Géomorphologie
(Jurassique moyen) Pléistocène
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Les Planches-en-Montagne
39424
Langouette
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
929808
Définitive
Champagnole (582)
Y=
6621601
Z=
691
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
2,47
Un sentier touristique est aménagé le
long de la gorge. Parking le long de la
D127.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
28
La gorge de la Langouette est un exemple spectaculaire d'érosion du substrat par les eaux de
fonte d'un glacier.
Elle traduit la circulation d'un torrent sous-glaciaire chargé de sédiments abrasifs sous la
masse la masse du glacier (OIS 2 / Würm, - 20 000 ans, front des moraines internes) qui
empruntait la cluse transversale à l'anticlinal des Planches.
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Rareté du site
0
1
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3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
-
Agro-pastorale, rivière.
1
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3
0
1
2
3
Menace anthropique
0
STATUTS
Public
Site intégré au périmètre du site classé le 26/09/2011 et au
périmètre du site inscrit le 20/12/1968.
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
3
BIBLIOGRAPHIE
Chauve Pierre, 1975. Guide géologiques régionaux : Jura. Masson et Cie, Paris, 216 p.
-
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© V. Bichet
Géotope n°39-17
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-18
Confidentialité
Non requise
1
Nom du site
Blocs erratiques à Saint-Laurent-en-Grandvaux
DESCRIPTION
Des blocs calcaires épars, abandonnés par les glaciers après leur retrait, sont observables dans un pré au Sud de Saint-Laurenten-Grandvaux. Une quinzaine de « têtes de chat » (nom donné localement à ces blocs) de taille métrique sont dispersés parmi les
pâturages.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
Pléistocène
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Saint-Laurent-en-Grandvaux
39487
Les Maisonnettes
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
926530
Définitive
Y=
Morez - Bois d'Amont
(605)
6611630
Z=
899
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
9,74
Accès par la route communale qui relie
Saint-Laurent-en-Grandvaux au Sentier
botanique des Frattes.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
20
Ce site permet d’observer une concentration spectaculaire de blocs métriques d'origine
morainique.
Ces blocs, aussi appelés blocs erratiques, sont constitués de calcaires du Kimméridgien
(Jurassique supérieur) et reposent dans le synclinal crétacé de Saint-Laurent, associés à un
placage morainique.
L’érosion post-glaciaire a déblayé les éléments fins de la moraine (limons, sables...) laissant
les blocs les plus gros émerger du dépôt.
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Rareté du site
0
1
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3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
Déplacement éventuel des blocs pour l'aménagement
agricole.
Agro-pastorale
1
2
3
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1
2
3
Menace anthropique
0
STATUTS
Privé
Non renseigné
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
4
BIBLIOGRAPHIE
Campy Michel, 1982. Le Quaternaire Franc-Comtois – essai chronologique et paléoclimatique, Thèse de l'Université de FrancheComté, 575 p. (pp.488-498 ).
-
TRACABILITE
Campy Michel
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© M. Campy
Géotope n°39-18
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-19
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Poli glaciaire à Maisod
DESCRIPTION
Le plancher poli-glaciaire est visible à proximité du réservoir du village de Maisod, situé sur le bord Est de la vallée de l’Ain. La
surface, lissée et striée, couvre environ 20 000 m2 et affecte une dalle horizontale de calcaire compact de l’Oxfordien (faciès
Séquanien) dégagée à l'occasion de travaux de terrassement.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
(Kimméridgien), Pléistocène
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Maisod
39307
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit
Lieu-dit 2
X=
905940
Définitive
Y=
6601046
Z=
534
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
0,26
Visible à proximité du réservoir AEP de
Maisod.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
24
La surface et l’état de conservation de ce poli glaciaire permettent d’observer des formes
diversifiées et nombreuses, engendrées par la semelle d’un glacier lors de son passage. La
surface présente des stries, des rainures, des fractures de broutage dues au mouvement des
particules transportées entre glace et substrat.
La caractérisation de ces structures et l’étude statistique de leurs directions illustrent la
dynamique glaciaire würmienne dans le Jura (OIS 2 / -20 000 ans, Complexe des Moraines
Internes). Elles permettent notamment de préciser la direction et l’importance du flux
glaciaire d’Orgelet, probablement rejoint par de la glace provenant du SSE et passant à
l’emplacement actuel du village.
Des chenaux de dissolution (empruntés par les eaux de fontes sous glaciaires) ainsi qu’un
lapiés (permettant l’écoulement de ces eaux) sont également visibles.
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Rareté du site
0
1
2
3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
Utilisé comme parking chasse-randonnée.
0
Occupation du sol
Altération naturelle. Travaux d'aménagement du
parking.
Parking
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1
2
3
Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
1
2
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Protection du site
0
1
2
3
8
BIBLIOGRAPHIE
Chenel Vincent, 2006. Caractéristiques du poli-glaciaire de Maisod. Mémoire de Master 2. Université de Bourgogne. 15 p.
-
TRACABILITE
Campy Michel
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© R. Le Pennec
Géotope n°39-19
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-20
Confidentialité
Non requise
1
Nom du site
Esker würmien à Viry
DESCRIPTION
Cette butte oblongue d’une trentaine de mètres de haut et de 300 mètres de long environ est située au Sud du village de Viry.
Une petite carrière permet d’observer la nature du matériel, composé de sables, de graviers et de blocs triés. Les caractères
morphologiques et sédimentologiques sont ceux qu'un esker sous-glaciaire.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
Pléistocène
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Viry
39579
La Croix de Baise
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
910213
Définitive
Y=
Moirans-en-Montagne
(627)
6580013
Z=
807
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
10,78
Chemin communal au Sud de Viry.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
15
L’esker de Viry est l’une des rares structures de ce type identifiée dans le Jura. Cette butte
graveleuse correspond à des dépôts mis en place par les eaux de fonte dans un tunnel sousglaciaire. Au retrait du glacier (OIS 2 / Würm, -20 000 ans, Complexe des Moraines
Internes), le dépôt reste proéminent et sa structure peut être affaissée latéralement.
Les dépôts présentent des structures sédimentaires assimilables aux formations fluviatiles
torrentielles. Elles sont visibles sur l'affleurement de la petite carrière qui a exploité le dépôt.
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Rareté du site
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Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
Exploitation des matériaux
Zone agro-pastorale, petite
carrière abandonnée.
0
Privé
Non renseigné
3
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2
3
Menace anthropique
0
2
STATUTS
1
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
4
BIBLIOGRAPHIE
Campy Michel, 1982. Le Quaternaire franc-comtois. Essai chronologique te paléoclimatique. Thèse, Université de Franche-Comté,
575 p.
-
TRACABILITE
Campy Michel
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© M. Campy
Géotope n°39-20
Typologie
Département
Coupe stratigraphique
Jura (39)
Géotope n° 39-21
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Coupe de varves würmiennes des Ebalèves à Châtillon-sur-Ain
DESCRIPTION
Un vaste glissement de terrain en rive gauche de l'Ain, au lieu-dit "Les Ebalèves", révèle une coupe d'une trentaine de mètres de
hauteur, constituée de marnes grises, finement litées. Ces dépôts glacio-lacustres appartiennent à l’ensemble des dépôts de
marge glaciaire qui se sont mis en place dans la Combe d’Ain lors du Dernier Maximum Glaciaire.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
E - Phénomènes stratigraphiques
Pléistocène
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Châtillon-sur-Ain
39122
Les Ebalèves
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
911123
Définitive
Champagnole (582)
Y=
6625121
Z=
474
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
5,86
Accessible par un chemin communal
depuis la D471. Le déplacement sur le
site doit être envisagé avec
précautions (glissement actif).
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
28
La formation visible aux Ebalèves correspond à l'accumulation de sédiments fins lacustres en
conditions proglaciaires. Ces dépôts traduisent le colmatage sédimentaire du paléolac
würmien de la Combe d'Ain (OIS 2 / -20 000 ans, Complexe des Moraines Internes).
Sur une hauteur visible de 30 mètres, la série est constituée de limons laminés millimétriques
gris dont la structure atteste d'une rythmicité saisonnière. Chaque "varve" forme un binôme
comportant une lamine claire (associée aux fontes estivales) et une lamines sombres
(associées aux décantations hivernales). Les variabilités d'épaisseurs des lamines traduisent
des cycles solaires à haute fréquence.
Ponctuellement des blocs rocheux isolés correspondent à des lâchers de glaces flottantes
(dropstone).
A mi-séquence, un banc de graviers atteste d'un épisode d'abaissement du niveau lacustre.
Ce site constitue un lieu privilégié pour la compréhension des conditions
paléoenvironnementales proglaciaires.
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Rareté du site
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Intérêt annexe
0
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ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Dégradé
L'état du site et la visibilité de la coupe dépendent de
l'activité du glissement.
Occupation du sol
Erosion naturelle, activité du glissement
Glissement de terrain
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Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
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Protection du site
0
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5
BIBLIOGRAPHIE
Campy Michel, 1982. Le Quaternaire Franc-Comtois – essai chronologique et paléoclimatique, Thèse de l'Université de FrancheComté, 575 p. (pp. 460-478)
Buoncristiani Jean-François, 1997. Production sédimentaire détritique des systèmes glaciaires. Thèse de l'Université de
Bourgogne, Centre Sciences de la Terre. 233 p. (pp. 82-92)
Lamy-au-Rousseau Roseline 1989. Dynamique sédimentaire dans un lac proglaciaire. Thèse de l'Université de Bourgogne, 124 p.
-
TRACABILITE
Bichet Vincent, Buoncristiani Jean-François, Campy Michel
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© V. Bichet
Géotope n°39-21
Typologie
Département
Site d'exploitation minérale
Jura (39)
Géotope n° 39-22
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Carrière de pierre marbrière à Chassal
DESCRIPTION
La carrière de marbre de Chassal s’ouvre en rive gauche de la Bienne, au Sud Ouest de Saint-Claude. La carrière présente deux
parties : la partie Sud, la plus ancienne, a été exploitée à ciel ouvert à partir de 1768 puis en souterrain de 1929 à 1967 ; la partie
Nord, la plus récente, a été exploitée à ciel ouvert entre 1988 et 1996 par la société Rocamat. La partie souterraine de la carrière,
la plus spectaculaire, s'organise en galeries et piliers de soutènement. Elle s’étend sur une largeur de 600 mètres et 300 mètre
de profondeur.
La pierre marbrière de Chassal est d’âge Barrémien. Nommé Brocatelle de Chassal (pour sa ressemblance avec une étoffe) ce
calcaire est fracturé et parcouru de veines colorées ; sa couleur variant du jaune d’or au violet. L’épaisseur du banc exploité est
d'environ 2,5 mètres.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
H - Economique
Barrémien
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Chassal
39113
Sur le Pontoux
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
915283
Incertaine
Saint-Claude (628)
Y=
6588494
Z=
427
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
5,37
Accès par le D291 depuis Chassal.
Fronts de taille à ciel ouvert
accessibles. Galeries souterraines
fermées.
ACCES RESTREINT
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
21
La pierre marbrière de Chassal a été exploitée, sous l’appellation « brocatelle », dès le début
du 18ème siècle. Il s'agit d'un calcaire bioclastique Barrémien présentant une importante
fracturation et des recristallisations secondaires, lui donnant un aspect veiné et coloré.
Cette carrière est un témoignage des différentes techniques d’exploitations de la pierre
marbrière, et plus particulièrement de son exploitation souterraine.
Exploitée par fil diamanté, l’intérieur de la carrière se présente comme un dédalle de salles
séparées par des énormes piliers de soutènement.
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Rareté du site
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Intérêt annexe
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ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Dégradé
Végétalisation des carrières à ciel ouvert. Effondrements
locaux dans les galeries.
Occupation du sol
Développement de la végétation ; effondrements
naturels ; vandalisme.
Carrières abandonnées.
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Menace anthropique
0
STATUTS
Privé
Non renseigné
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Protection du site
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7
BIBLIOGRAPHIE
Corriol-Gaulier Anne, 1999. Les carrières de marbre de la basse vallée de la Bienne : Pratz et Chassal (Jura), in Marbres en
Franche-Comté, Actes des Journées d'études. Asprodic, 2003, 239 p. (p. 164).
Poupart Laurent & al, 1997. Marbres et marbreries, Jura. Ed. Images du patrimoine, 63 p.
Bichet Vincent, Campy Michel, 2008. Montagnes du Jura, géologie et paysages, Néo-Typo, 303 p. (p.119).
Le site de Chassal présente aussi un intérêt historique. Exploitée dans plusieurs carrières de la commune, la brocatelle a été très
utilisée dans l'ameublement (plaque de console, dessus de commode et de bahut...) dès le XVIIIe siècle. Par exemple, des
éléments décoratifs de l’Opéra de Paris (plinthes et mains courantes des balustrades) ont été réalisés à l’aide de cette pierre.
TRACABILITE
Rosenthal Patrick
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© Y. Sancey
© Y. Sancey
Géotope n°39-22
© V. Bichet
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-23
Confidentialité
Non requise
1
Nom du site
Carrière de pierre marbrière de Champied à Pratz
DESCRIPTION
Cette carrière de calcaires à ciel ouvert se situe sur la commune de Pratz, dans la Haute-Chaîne, sur la bordure Ouest de
l’anticlinal de Lavans-lès-Saint-Claude. Ouverte sur 200 mètres de front et 50 mètres de profondeur, elle a été exploitée de la fin
du XIXème siècle jusqu’aux années 1930, puis entre 1965 et 1976. La pierre marbrière de Champied est d’âge Barrémien.
Nommé "Jaune Lamartine" (pour sa couleur et le nom de son propriétaire) ce calcaire est fracturé et parcouru de veines colorées.
Le site présente de nombreux fronts d'extraction, des stock de blocs et diverses infrastructures liées à l'exploitation.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
H - Economique
Barrémien
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Pratz
39440
Champied
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
911775
Définitive
Accès par la D470, hameau de
Champied. Site aménagé.
Y=
Moirans-en-Montagne
(627)
6589843
Z=
711
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
0,71
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
20
La carrière de Champied présente un intérêt pour le faciès de son calcaire et pour l’histoire
de l’économie de la pierre dans le Haut-Jura.
Le calcaire exploité présente un faciès micritique à l'aspect "bréchique", dû à une fracturation
et des recristallisations secondaires. Ce faciès particulier des calcaires Barrémien (Urgonien)
est appelé par les carriers « Jaune fleuri » ou « Jaune Lamartine ». La fracturation des
calcaires peut être associée à la position du site sur une zone de chevauchement. Divers
plans de failles peuvent êtres observés dans la carrière.
Cette carrière à ciel ouvert est un témoignage bien conservé d’une exploitation en fosse.
Cette technique demandaient aux carriers d'éliminer d'abord la roche de couverture, non
marbrière, avant de commencer l’exploitation proprement dite. Le matériel abandonné était
stocké avec les déblais d’extraction du marbre à proximité de la carrière.
Le front de taille présente des traces d’extractions manuelles et mécaniques. En effet, dans la
partie supérieure (exploitation plus ancienne), des traces de pics et de broches sont visibles ;
et dans la partie basse (récemment exploitée), des traces laissée par un fil hélicoïdal
diamanté sont observables. Au pied du front de taille, des fosses réservées au stockage de
l’eau ont été creusées.
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Rareté du site
0
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Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
Site sommairement aménagé. L'état et la visibilité sur l'ancien
front sont bonnes.
Occupation du sol
Végétation.
Carrière abandonnée.
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1
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Menace anthropique
0
STATUTS
Privé
Non renseigné
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Protection du site
0
1
2
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4
BIBLIOGRAPHIE
Corriol-Gaulier Anne, 1999. Les carrières de marbre de la basse vallée de la Bienne : Pratz et Chassal (Jura), in Marbres en
Franche-Comté, Actes des Journées d'études. Asprodic, 2003, 239 p. (pp. 173-180).
-
TRACABILITE
Rosenthal Patrick
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-23
© V. Bichet
© Y. Sancey
© V. Bichet
© S. Cordier
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-24
Confidentialité
Non requise
1
Nom du site
Carrière de pierre marbrière à Sampans
DESCRIPTION
La carrière des Escherolles est l’une des six carrières anciennement exploitées sur le versant sud-ouest du relief du « Bois de la
Côte » situé à l’Est de Sampans. Elle présente un front de taille d'une centaine de mètres de longueur et d'une dizaine de mètre
de haut. Elle fut exploitée au XIXème siècle et jusqu'en 1935 pour ses calcaires massifs, compacts et colorés du Bajocien
supérieur. La carrière est aujourd’hui occupée par un lotissement et répartie sur plusieurs parcelles dont elle forme la limite
orientale.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
H - Economique
Bajocien
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Sampans
39501
Escherolles
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
886612
Définitive
Dole (528)
Y=
6672163
Z=
248
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
0,56
Front de taille situé sur des propriétés
privées. Accès par la rue des Violets.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
15
La carrière des Escherolles est un témoignage bien conservé de l’exploitation des calcaires du
Bajocien supérieur dans la région doloise. Située dans un compartiment faillé, les niveaux
exploités sont des bancs de calcaire bioclastique du Bajocien supérieur, riche en oncolithes.
Elle fournissait diverses qualités d’une pierre dont la coloration, variant du rose pâle au rouge
carminé, était appelée « Rouge antique du Jura ». Elle peut présenter des marbrures sur
fond jaune et, suivant le degré de fracturation et d’oxydation des éléments métalliques, avoir
un aspect veiné.
Les bancs de calcaires compacts visibles à Sampans présentent des fractures, des diaclases,
mais aussi des traces d’exploitation : traces de façonnage, encoches de coins...
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Rareté du site
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Intérêt annexe
0
1
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3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
Constructions, aménagements.
Parcelles loties privées, jardins.
1
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Menace anthropique
0
STATUTS
Privé
Non renseigné
1
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Protection du site
0
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2
3
3
BIBLIOGRAPHIE
Poupart Laurent, Rosenthal Patrick, 1999. Les carrières de la région Doloise, in Marbres en Franche-Comté, Actes des Journées
d'études. Asprodic, 2003, 239 p. (pp. 141-162)
Dès la Renaissance (XVIème siècle), ce marbre aux qualités esthétiques a été utilisé pour la décoration de bâtiments. Les
colonnes des façades des hôtels de ville de Gray (bâti en 1567), Besançon (1557-1573), ou des décors d’églises, à Rahon (1545)
et d’Andelot (1556-1563), sont des exemples d’utilisation.
TRACABILITE
Rosenthal Patrick, Sancey Yves
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-24
© V. Bichet
© Y. Sancey
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-25
Confidentialité
Non requise
1
Nom du site
Carrière de "calcaires à ciment" du Mont-Rivel à Equevillon
DESCRIPTION
L’ancienne carrière à ciel ouvert du Mont Rivel (environ 12 hectares) est creusée dans la partie supérieure d’une butte témoin
isolée du plateau de Champagnole. Le front de taille, accessible à partir de plusieurs plateformes d'exploitation, offre une coupe
de 60 mètres de puissance présentant une alternance de marnes et de calcaires de Oxfordien supérieur. Exploitée dès le XIXème
siècle, pour produire de la chaux puis du ciment, la carrière est abandonnée depuis 1995.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
H - Economique
Oxfordien supérieur
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Equevillon
39210
Le Mont Rivel
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
Champagnole
39097
Le Mont Rivel
X=
922758
Définitive
Champagnole (582)
Y=
6633144
Z=
761
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
17,43
Route d'exploitation depuis
Champagnole et sentiers depuis
Equevillon.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
18
Cette carrière présente un double intérêt : stratigraphique et historique.
- Le front de taille de la carrière offre une coupe rarement visible de la série stratigraphique
de l'Oxfordien supérieur. Cet affleurement, dont il est existe plusieurs descriptions (la
dernière a été publiée en 2009), est rattaché aux faciès "marnes de Besançon" et aux
"couches du Morillon" (zones à Bimmamatum et Planula, environ - 155 Ma). Il marque la
transition entre les faciès de vasières de l'Argovien et les calcaires du Rauracien. La
succession de niveaux marneux et calcaires (dont certains sont fossilifères) permet une
interprétation sédimentologique et environnementale précise.
- Pendant un siècle, la pierre du Mont Rivel a alimenté en matière première la cimenterie de
Champagnole. Dans les années 1960, ces bétons sont notamment utilisés pour la
construction du barrage de Vouglans, sur la rivière d’Ain. L’exploitation s’est faite
essentiellement par galeries souterraines jusqu’à l’effondrement du 27 juillet 1964, qui tua
plusieurs ouvriers. Après 1964, l’exploitation s’est faite à ciel ouvert.
Le site proposé ne concerne que la partie "ouverte" de la carrière.
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Rareté du site
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Intérêt annexe
0
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ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
Dégradation naturelle, végétation
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Menace anthropique
0
STATUTS
Public
Non renseigné
1
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Protection du site
0
1
2
3
4
BIBLIOGRAPHIE
Cariou Elsa, 2009. Dynamique sédimentaire et paléoenvironnements dans le Jura central du Jurassique Supérieur. Rapport de
Master, non édité, 39 p.
Gaillard Christian, 1983. Les biohermes à spongiaires et leur environnement dans l'Oxfordien du Jura méridional. Thèse de
l'Université de Lyon 1, 514 p.
Cochet François, 1994. Stratigraphie séquentielle dans les carbonates de l'Oxfordien terminal - Kimméridgien du Jura Français.
Université Lyon 1, 2 vol. 262 p.
Collectif, 2002. Mont Rivel, promenade historique et bucolique. Itinéraires jurassiens, CJP, 64 p.
Le Mont Rivel présente également des vestiges archéologiques (sanctuaire gallo-romain, château du XII-XVIème siècle). Depuis
2006, un parcours artistique sculptural agrémente l'accès au site, réalisé par des artistes sculpteurs en résidence, autour du
thème "Pierre et Ciment".
TRACABILITE
Hantzpergue Pierre, Cariou Elsa
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-25
© V. Bichet
© JP Petit
© V. Bichet
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-26
Confidentialité
Non requise
1
Nom du site
Carrière souterraine de gypse à Grozon
DESCRIPTION
Le gypse du Keuper a été exploité en galeries souterraines durant près d'un siècle à Grozon. Les galeries souterraines ont été
creusées entre 40 et 70 mètres de profondeur sous le plateau situé entre Buvilly, Poligny et Grozon. Les accès sont situés sur la
commune de Grozon. La surface exploitée s'étend sur 2 à 3 kilomètres de longueur et jusqu'à 1 kilomètre de largeur. A l'abandon
les galeries n’ont pas été comblées mais les accès ont été condamnés. Le réseau d'exploitation s'organise en galeries et piliers de
soutènements sur plusieurs niveaux stratigraphiques.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
H - Economique
Norien
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Buvilly
39081
Commune 2
Code Insee 2
Poligny
39434
Lieu-dit
Lieu-dit 2
Grozon (39263)
X=
906261
Incertaine
Poligny (555)
Y=
6644157
Z=
352
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
139,8
Accès par la commune de Grozon
(D309). Les entrées ont été comblées
et les galeries ne sont pas accessibles.
ACCES RESTREINT
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
17
Les carrières souterraines de Grozon témoignent d’une exploitation industrielle du gypse
entre 1913 et 2005 (groupe Placoplâtre). Ce gypse homogène blanc rosâtre à structure
saccharoïde est présent à l’affleurement et fut exploité dès l’époque romaine. Mais son
extraction industrielle a été réalisée par un réseau de galeries complexes, suivant les bancs
gypseux.
Les trois bancs (respectivement de 2, 1 et 4 mètres) exploités sont séparés par des niveaux
peu épais de dolomie et d’argiles à nodules gypseux. Ces niveaux du Keuper supérieur sont
les mêmes que ceux exploités à Salins. Ils se situent entre les marnes irisées supérieures et
les marnes dolomitiques.
Le site industriel de surface présente également un intérêt patrimonial qui a fait l’objet d’une
inscription à l’inventaire général du patrimoine culturel de Franche-Comté.
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Rareté du site
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Intérêt annexe
0
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ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Non évaluable
Certaines zones des galeries peuvent être affectées
d'effondrements
Occupation du sol
Risques d'effondrement
Zone agro-pastorale.
Installations industrielles de
surface (abandonnées).
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Non renseigné
Non renseigné
3
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Menace anthropique
0
2
STATUTS
1
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
3
BIBLIOGRAPHIE
Favereaux Raphaël et Poupard Laurent, 1998. Patrimoine industriel : Jura. Direction régionale des Affaires culturelles de FrancheComté, service régional de l'Inventaire général - Besançon : Association pour la Promotion et le Développement de l'Inventaire
comtois, 360 p.
Site industriel privé soumis à une surveillance des instabilités de surface.
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© V. Bichet
Géotope n°39-26
© S. Cordier
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-27
Confidentialité
Non requise
1
Nom du site
Carrières souterraines de gypse du Martinet à Salins-les-Bains
DESCRIPTION
Au Sud de Salins-les-Bains, de part et d’autre du ravin de Boisset, deux carrières souterraines ont exploité les bancs à gypse du
Keuper. Il s'agit de deux galeries creusées à mi versant, de longueur inférieure à une cinquantaine de mètres. Les fronts
d'exploitation permettent d'observer en détail la stratigraphie des faciès gypseux qui présentent une alternance irrégulière de
bancs marneux, marno-calcaires et gypseux dont l'épaisseur n'excède pas quelques décimètres. Le géotope est divisé en deux
secteurs correspondant aux deux galeries accessibles.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
H - Economique
Norien
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Salins-les-Bains
39500
Le Martinet
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
920299
Définitive
Y=
6649950
Z=
513
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
0,62
Accès par le versant depuis le hameau
du Martinet. Les 2 galeries
inventoriées sont accessibles mais non
stabilisées (risques d'effondrements).
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
19
Ces anciennes carrières souterraines, dont les galeries n’ont pas été comblées, témoignent de
l’exploitation artisanale du gypse à Salins-les-Bains au début du XXème siècle pour la
fabrication de plâtre.
Parfois associé à un gypse fibreux rouge (coloré par les oxydes de fer), le gypse blanc est le
plus présent dans ces exploitations. Outre leur pétrographie, les bancs montrent de
nombreuses figures de déformations syn- et post-sédimentaires.
Les traces d'exploitations sont encore visibles dans les galeries.
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Rareté du site
0
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Intérêt annexe
0
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ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Dégradé
Nombreux effondrements du toit des galeries.
Occupation du sol
Effondrements naturels
Galeries souterraines en secteur
forestier.
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Non renseigné
Non renseigné
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Menace anthropique
0
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STATUTS
1
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Protection du site
0
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5
BIBLIOGRAPHIE
Bichet Vincent, Campy Michel, 2008. Montagnes du Jura, géologie et paysages, Néo-Typo, 303 p. (pp.76-79).
Fusé Jean, 1960. Contribution à la stratigraphie du lias dans le Jura franc-comtois – Chapitre II : Étude paléontologique et
stratigraphique du Lias dans la région de Salins-les-Bains. Annales scientifiques de l'Université de Besançon, 2° série, Géologie,
fasc. 12. pp. 33-69.
Caire André, 1951. Etude géologique de la région salinoise. Thèse de doctorat, Université de Besançon.
-
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© V. Bichet
Géotope n°39-27
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-28
Confidentialité
Non requise
3
Nom du site
Carrière de pyroclastite à Moissey
DESCRIPTION
Cette carrière en exploitation (zone nord-est) se situe sur le flanc Nord du massif de la Serre, à l’entrée du bois de Moissey. Le
gisement de pyroclastite (ignimbrite) forme une bande étroite d'une trentaine de mètres d'épaisseur entre les argilites permiennes
(au-dessus) et les gneiss et granites du massif de la Serre (en-dessous). Un plan de faille oblique bien visible sépare les argilites
permiennes de la pyroclastite. Le gisement mis au jour par la carrière s'étend sur près de 3000 mètres de longueur pour plus
d'une centaine de mètres de largeur.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
H - Economique
Permien
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Moissey
39335
Le Bois de Moissey
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
Offlanges
39392
Le Bois d'Offlanges
X=
892548
Définitive
Pesmes (501)
Y=
6680296
Z=
287
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
68,3
Par la D37, à l'Est de Moissey. Carrière
en exploitation.
ACCES RESTREINT
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
36
En bordure du massif de la Serre, horst témoin du socle endogène profond, la carrière de
Moissey révèle une formation de pyroclastite (appellation ancienne : eurite), probablement
d'âge permien, unique pour le massif du Jura.
Cette roche est issue de la solidification de cendres volcaniques acides, d’origine explosive
(nuées ardentes). D’une grande dureté, elle est exploitée pour la fabrication d'enrobés
routiers. Dans la carrière, la pyroclastite est associée à des argilites sédimentaires
permiennes, au Nord, et aux terrains du socle primaire de la Serre, au Sud (gneiss et granite).
Le contact entre pyroclastite et socle, comme le contact entre pyroclastite et argilite,
correspond à un plan de faille spectaculaire incliné vers le Nord-Ouest.
L'exploitation de la carrière induit une évolution permanente des conditions de site.
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Rareté du site
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Intérêt annexe
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ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
Une grande partie du gisement est en cours d'exploitation.
Les fronts anciens sont partiellement végétalisés.
Occupation du sol
Exploitation. Végétalisation.
Carrière en exploitation.
Contexte forestier.
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Privé
Non renseigné
3
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Menace anthropique
0
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STATUTS
1
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Protection du site
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5
BIBLIOGRAPHIE
Coromina Guilhem et Fabbri Olivier, 2004. Late Palaeozoic NE-SW ductile-brittle extension in the La Serre horst, eastern France.
C. R. géosciences 336.
Bonvallot Jacques, 1965. Recherches Morphologiques dans le Massif de la Serre, in Cahier de géographie de Besançon, n°13.
Annales Littéraires de l'Université de Besançon, vol. 79. 151 p.
Journaux André, 1956. Les plaines de la Saône et leurs bordures montagneuses. Ed. Caron. 531 p.
-
TRACABILITE
Fabbri Olivier
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-28
© P. Hantzpergue
© O. Fabbri
© Coromina G & O. Fabbri
© O. Fabbri
Typologie
Département
Structure tectonique
Jura (39)
Géotope n° 39-29
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Pli du "Chapeau de gendarme" à Septmoncel
DESCRIPTION
Ce pli anticlinal est un pli d'amplitude hectométrique dont la forme évoque celle d'un « chapeau de gendarme ». Constitué par
une falaise de calcaires crétacés de 20 à 30 m de puissance, il forme un repli disharmonique dans le synclinal de Septmoncel,
entre le chevauchement de l'anticlinal des Molunes, à l'Est, et l'anticlinal de Sur-les-Grès, à l'Ouest.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
G - Structural (gravitaire ou tectonique)
(Bérriasien, Valanginien)
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Septmoncel
39510
Le Chapeau de gendarme
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
923406
Définitive
Saint-Claude (628)
Y=
6588466
Z=
802
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
0,96
Accès par la D436. Parking, avec un
panneau d'interprétation.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
29
Le pli du « Chapeau de gendarme » est un exemple typique de pli « disharmonique ».
Il s’agit de l’un des sites les plus connus du Jura, souvent présenté, à tort, comme un
anticlinal jurassien classique. Ce pli est un microplissement, formé au contact de la faille
chevauchante de l’anticlinal des Molunes sur le synclinal de Septmoncel. Il s’agit d’une
disharmonie des calcaires crétacés (Berriasien supérieur et Valanginien) lié au bourrage
provoqué par le chevauchement. Le décollement et la disharmonie ont été favorisés par la
présence des marnes souples du Berriasien inférieur.
Il s'agit d'un site touristique emblématique de la géologie du Jura, dont l'image a été
largement diffusée depuis un siècle.
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Intérêt annexe
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ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
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Occupation du sol
Végétalisation
Couvert forestier. Zone agropastorale.
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Non renseigné
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Menace anthropique
0
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STATUTS
1
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Protection du site
0
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4
BIBLIOGRAPHIE
Mudry Jacques, Rosenthal Patrick, 1977. La haute chaîne du Jura entre Morez, Saint-Claude et La Pesse (étude géologique et
hydrologique), Thèse de l'Université de Franche-Comté, 205 p. (pp. 25-26).
-
TRACABILITE
Mudry Jacques, Rosenthal Patrick
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© J. Renoux
Géotope n°39-29
© V. Bichet
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-30
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Pli en "champignon" de la Cernaise aux Molunes
DESCRIPTION
Ce pli est visible sur le front d'exploitation de l’ancienne carrière de la Cernaise. La surface érodée des bancs calcaires du
Kimméridgien inférieur forment un pli hectométrique dont la forme suggère un champignon. Cette structure disharmonique, au
flanc de l'anticlinal des Molunes, est situé quelques mètres au dessus du plan de chevauchement qui amène l'anticlinal sur la
structure synclinale de Septmoncel et l'anticlinal de Sur-les-Grès. L'affleurement porte également la trace de poli glaciaire.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
(Kimméridgien)
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Les Molunes
39341
La Cernaise
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
922835
Définitive
Saint-Claude (628)
Y=
6587109
Z=
1109
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
1,03
Accès par la D25. Visible sur le front
de l'ancienne carrière.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
28
Le « repli en champignon » de la Cernaise est un pli disharmonique. Les calcaires massifs du
Kimméridgien inférieur, qui forment des bancs de puissance métrique, se sont déformés en
plis souples. Ce repli correspond au bourrage des couches géologiques au-dessus du plan de
chevauchement qui déporte l’anticlinal des Molunes sur le synclinal de Septmoncel et
l'anticlinal de Sur-les-Grès.
Dans cette carrière où ont été exploitées moraines et éboulis, la paroi du pli en champignon
présente également des stries de poli glaciaire.
De niveaux stratigraphiques différents, les plis de la Cernaise et du Chapeau de Gendarme
(distants de 1,4 kilomètres) appartient au même contexte structural.
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Rareté du site
0
1
2
3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
-
Ancienne carrière
1
2
3
0
1
2
3
Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
4
BIBLIOGRAPHIE
Mudry Jacques, Rosenthal Patrick, 1977. La Haute-Chaine du Jura entre Morez, Saint-Claude et La Pesse (Etude géologique et
hydrologique). Thèse de la faculté des sciences et des techniques de l’Université de Franche-Comté. 206 p. (pp. 36-36 (strati),
pp.83-85 (morpho)).
-
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© R. Le Pennec
Géotope n°39-30
© M. Campy
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-31
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Plis disharmoniques des Baumettes à Chaux-des-Crotenay
DESCRIPTION
Les plis sont situés en bordure du synclinal crétacé de Chaux-des-Crotenay, à proximité du chevauchement de l’anticlinal des
Planches-en-Montagne situé à l'Est. La coupe de bord de route (talus), visible sur un linéaire de plus de 100 mètres (5 à 15 m de
hauteur), montre une succession de plis décamétriques, anticlinaux et synclinaux, localement affectés par des failles. Les terrains
sont constitués par une série de bancs calcaires et marno calcaires du Crétacé inférieur.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
(Bérriasien, Valanginien)
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Chaux-des-Crotenay
39129
Les Baumettes
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
927717
Définitive
Champagnole (582)
Y=
6621701
Z=
753
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
0,97
Visible en bordure de la D16 entre la
Chaux-les-Crotenay à les Planches
(talus de la route).
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
28
Les replis des Baumettes montrent l’extrême plasticité que présentent certains niveaux
comprimés par des poussées horizontales. Il s’agit ici des terrains du Berriasien (faciès
Purbeckien) et du Valanginien inférieur déformés en une succession de microplis anticlinaux
et synclinaux asymétriques, hachés par des failles inverses.
Ces structures sont disharmoniques par rapport à la structure synclinale qui les supporte. La
déformation a été favorisée par la stratigraphie du faciès Purbeckien, à la base de la série,
qui présente une alternance de bancs marneux et de petits bancs calcaires.
En outre, cet affleurement permet l'observation des faciès laguno-lacustres du faciès
Purbeckien (calcaires et marnes à charophytes), relativement rare à l'affleurement.
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Rareté du site
0
1
2
3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
Coupe rafraîchie par les travaux d'élargissement de la route.
Un grillage de protection de la paroi limite l'accès direct à la
coupe.
Occupation du sol
Dégradations naturelles, végétalisation. Travaux
éventuels de stabilisation du talus.
Talus routier
0
1
2
3
0
1
2
3
Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
5
BIBLIOGRAPHIE
Chauve Pierre, 1975. Jura, Guide Géologique Régional, Ed. Masson & Cie. 216 p. (p. 78).
Bichet Vincent, Campy Michel, 2008. Montagnes du Jura, Géologie et paysage, Néo Editions, 304 p. ( p. 33, p. 114, p. 251).
-
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-31
© J. Renoux
© V. Bichet
© V. Bichet
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-32
Confidentialité
Non requise
1
Nom du site
Pli en V de Boulème
DESCRIPTION
A proximité du lieu-dit Boulème, ce pli hectométrique en V est visible à la faveur d'une cluse qui traverse un petit repli synclinal
situé à la voute du vaste anticlinal des Hautes-Combes. Observable au débouché ouest de la cluse, le pli présente deux flancs
isoclinaux associés à une charnière angulaire. Ce pli affecte les calcaires marneux de l'Oxfordien supérieur (faciès Rauracien).
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
(Oxfordien supérieur)
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Les Molunes
39341
Boulème
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
Bellecombe
39046
Les Moussières (39373)
X=
924405
Définitive
Saint-Claude (628)
Y=
6585101
Z=
1220
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
7,53
Visible de part et d'autre de la D292,
entre les Moussières et Boulème
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
15
Ce pli en V (en chevron synclinal) est une disharmonie qui s’intègre dans un ensemble
structural plus vaste, constitué par l'anticlinal des Hautes Combes. La forme originale résulte
d’une poussée horizontale et de la plasticité médiocre des calcaires marneux de l'Oxfordien
supérieur (Rauracien).
L’anticlinal qui forme le relief des Hautes Combe est un pli large d’environ 5 kilomètres dont
la voute dessine une succession de replis internes. Le pli en V de Boulème appartient à l’un
de ces replis à l’origine des reliefs longilignes.
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Rareté du site
0
1
2
3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
Végétalisation
zone agro-pastorale et forestière
1
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1
2
3
Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
3
BIBLIOGRAPHIE
Bichet Vincent, Campy Michel, 2008. Montagnes du Jura, Géologie et paysage, Néo Editions, 304 p. ( p. 254)
hydrologique), Thèse de l'Université de Franche-Comté, 205 p. (p. 23)
-
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-32
© R. Le Pennec
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-33
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Faille de Château-Chalon
DESCRIPTION
Le promontoire de Château-Chalon permet de mettre en évidence une faille normale, d'un rejet de 70 mètres, qui marque la
morphologie du paysage. Bien que la faille en elle-même ne soit pas directement visible, la différence d'altitude (310 m / 380 m)
de la base de la corniche calcaire (Jurassique moyen) sur le versant marneux (Lias) atteste de son existence. Le compartiment
Ouest apparait abaissé par rapport au compartiment Est.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
(Jurassique inférieur et moyen)
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Château-Chalon
39114
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
Nevy-sur-Seille
39388
Le Sauget
X=
900323
Définitive
Y=
6631622
Z=
443
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
84,46
Meilleur point de vue : le long de la
D70, sortie Sud Est de Voiteur.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
23
Le site de Château-Chalon permet de visualiser la conséquence morphologique d'une faille à
rejet pluridécamétrique dans le paysage. La stratigraphie contrastée entre les marnes du Lias
et les calcaires du Jurassique moyen (Aalénien, Bajocien) permettent d'accroître la lisibilité du
phénomène. La discontinuité latérale de la corniche calcaire souligne en effet clairement la
présence de la faille ainsi que son rejet (70 mètres environ).
Cette faille normale, liée à l’effondrement de la Bresse au cours de l'Oligocène, met en
contact les marnes grises du Lias avec les calcaires de l'Aalénien et du Bajocien. L’érosion
postérieure, et en particulier l’érosion glaciaire, a dégagé le versant pour rendre cette faille
visible.
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1
L'image de ce panorama (occupé par un vignoble célèbre) a été largement diffusée.
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2
3
Rareté du site
0
1
2
3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
-
Vignoble, forêt, habitations
1
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Menace anthropique
0
1
STATUTS
Non renseigné
Site partiellement intégré au périmètre du site classé le
16/01/2006
2
3
Protection du site
0
1
2
3
3
BIBLIOGRAPHIE
Chauve Pierre, 1975. Jura, Guide Géologique Régional, Ed. Masson & Cie. 216 p. (p. 92)
-
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© V. Bichet
Géotope n°39-33
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-34
Confidentialité
Non requise
1
Nom du site
Faille de la Roche Pourrie à Salins
DESCRIPTION
Cette faille normale marque les falaises calcaires qui dominent Salins au niveau du fort Belin. Bien que la faille ne soit pas
directement observable, le contact anormal entre la falaise aalénienne de la Roche Pourrie (calcaire jaune ocre, pendage
horizontal) et les falaises du Fort Belin (Bajocien-Bathonien, calcaire blanc, pendage 45° NE) indique son existence.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
(Aalénien, Bajocien, Bathonien)
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Salins-les-Bains
39500
Fort Belin
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
Clucy
39155
X=
919536
Définitive
Y=
6652394
Z=
573
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
31,55
Visible depuis la D472, au niveau de
Bracon
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
20
Le site de la Roche Pourrie permet d'identifier clairement les effets d'une faille dans le
paysage.
A proximité du Fort Belin, elle met en contact les calcaires roux peu ou pas déformés de
l'Aalénien (à l'Est) avec les calcaires blanc aux bancs inclinés du Bajocien-Bathonien (à
l'Ouest). Ce contact stratigraphique latéral anormal indique un rejet de l'ordre de 70 mètres.
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Rareté du site
0
1
2
3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
-
zone forestière
1
2
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3
Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
2
BIBLIOGRAPHIE
Contini Daniel, 1970. L'Aalénien et le Bajocien du Jura Franc Comtois, Thèse de la faculté des sciences de Besançon. 514 p. (pp.
47-48)
D’un point de vue historique, ce site est lié au peintre Gustave Courbet (1819-1877) et au géologue Jules Marcou (1824-1898),
originaire de Salins. Ce dernier a commandé une toile représentant la Roche Pourrie à son ami peintre. La toile est intitulée "La
Roche pourrie, étude géologique" (1864).
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© M. Campy
Géotope n°39-34
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-35
Confidentialité
Non requise
0
Nom du site
Faille chevauchante et carrière de Mantry
DESCRIPTION
La carrière de Mantry, exploitée lors des travaux de construction de l'autoroute A39, met en évidence l'existence d'une faille et
d'une partie de la série stratigraphique du Bajocien inférieur. A l'entrée du site, la tranchée d’accès recoupe une faille
chevauchante. Le compartiment chevauchant (à l’Est) est constitué de couches déformées de calcaires du Bajocien (avec des lits
calcaires et des interlits marneux) ; le compartiment chevauché (à l’Ouest) est composé de calcaires marneux horizontaux du Lias.
La carrière, creusée dans les calcaires du Bajocien, s'étend sur près d'une dizaine d'hectares.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
(Lias, Bajocien)
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Mantry
39310
Bois de Montoulin
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
894671
Définitive
Poligny (555)
Y=
6634700
Z=
299
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
10,36
Accès par chemin communal au sud de
Mauffans. Site en accès libre avec
panneaux d'interprétation.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
9
La coupe découverte par le chemin d’accès de l’ancienne carrière de Mantry permet
d’observer une faille chevauchante qui met au contact les calcaires et marno-calcaires
bajociens sur les calcaires marneux du Lias. La faille se traduit par une zone broyée et les
terrains du Bajocien présentent une déformation anticlinale décamétrique qui traduit la
poussée de l'Est vers l'Ouest. Le compartiment Ouest (Lias) est peu ou pas déformé.
La forme et l’orientation de cet ensemble permettent de l’inscrire dans le contexte plus large
du chevauchement du Jura sur la Bresse. En effet, la zone du vignoble jurassien est formée
d’une série d’écailles chevauchantes comme celle qu’il est possible d’observer à Mantry.
La carrière, creusée en 1995-1996, permet de visualiser la stratigraphie des calcaires du
Bajocien inférieur. Quelques figures d'érosion karstique sont également visibles (fissures,
diaclases, cheminées, remplies ou non d’argile).
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Rareté du site
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Intérêt annexe
0
1
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3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Dégradé
Le site ne fait l'objet d'aucun entretien depuis son
aménagement pédagogique en 1999
Occupation du sol
Végétalisation
Carrière abandonnée
0
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3
Menace anthropique
0
1
STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
2
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Protection du site
0
1
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3
2
BIBLIOGRAPHIE
Bichet Vincent, Campy Michel, 2008. Montagnes du Jura, Géologie et paysage, Néo Editions, 304 p. (p.39)
Site réaménagé dans un but pédagogique en 1999. Quelques panneaux d'information traitent de la géologie.
TRACABILITE
Campy Michel
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-35
© M. Campy
© S. Cordier
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-36
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Plan de faille du col de la Savine
DESCRIPTION
Au col de la Savine, les calcaires du Kimméridgien présentent, sur une longueur de 400 mètres, des déformations associées au
jeu du décrochement senestre de Morez. Le talus Nord de la route montre un long miroir de faille strié associé à une brêche
tectonique basale.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
(Kimméridgien)
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Lac des Rouges Truites
39271
Haut de la Savine
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
928970
Définitive
Y=
(605)
6612260
Z=
960
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
0,87
Le long de la N5. Parking.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
29
Le décrochement de Morez, au niveau du col de la Savine (anticlinal du Mont Noir) se traduit
par couloir érodée, emprunté par la N5. Sur sa bordure Nord-Est, les bancs calcaires
présentent un miroir strié spectaculaire. Les stries et les figures de friction (lissages, stries,
gradins, enduits de calcite) indiquent un décrochement horizontal senestre.
Localement, la coupe préserve des lambeaux du panneau Sud -Ouest. A la base de
l'affleurement et des bancs calcaires, une brèche tectonique indique la possibilité d'un
coulissage plan banc sur banc, associé au décrochement.
Des plans de faille chevauchantes complètent la déformation tectonique de cet affleurement.
Ce site est emblématique des grands accidents décrochants du Jura, formation des
dépressions transversales aux reliefs, empruntés par des axes routiers majeurs. Ici, le
passage de la Nationale 5 qui relie Saint-Laurent-en-Grandvaux à Morez en est l'illustration.
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Rareté du site
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Intérêt annexe
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ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
Aménagement du talus routier
Route nationale
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Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
1
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Protection du site
0
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5
BIBLIOGRAPHIE
Mudry Jacques, Rosenthal Patrick, 1977. La Haute-Chaine du Jura entre Morez, Saint-Claude et La Pesse (Etude géologique et
hydrologique). Thèse de la faculté des sciences et des techniques de l’Université de Franche-Comté. 206 p. (pp.95-96)
Chauve Pierre, 1975. Jura, Guide Géologique Régional, Ed. Masson & Cie. 216 p. (p. 100).
L’hypothèse du poli glaciaire a été un temps évoquée pour expliquer ce miroir de faille. Son étude atteste en réalité d'une
structure tectonique.
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-36
© V. Bichet
© V. Bichet
© S. Cordier
© S. Cordier
© V. Bichet
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-37
Confidentialité
Non requise
1
Nom du site
Micropincée de la Pissouze à la Chapelle-sur-Furieuse
DESCRIPTION
La micropincée de la Pissouze est visible en bordure de la N72 entre Salins-les-Bains et Mouchard. Il s’agit d’un relief calcaire
étroit (5 mètres) et proéminent (20 m), encadré par deux plans de failles qui le mettent au contact de compartiments formés de
bancs calcaires horizontaux. La pincée présente des bancs redressés et des faciès broyés recristallisés. Les plans de failles
montrent des stries horizontales.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
(Kimméridgien)
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
La Chapelle-sur-Furieuse
39103
Beauregard
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
916496
Définitive
Y=
6655148
Z=
318
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
1,06
Visible le long de la N72, au lieu dit
Beauregard.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
19
Les pincées sont des structures typiques de la tectonique jurassienne. La petite taille de
pincée de la Pissouze en fait un objet parfaitement observable.
Les couches redressées et broyées de la pincée, limitées par deux plans de failles, ont été
écrasées et déformées lors d'un mouvement tectonique compressif et décrochant.
Le décrochement est attesté par les stries horizontales sur les plans de faille.
Les compartiments latéraux de la pincée ne sont pas déformés et présentent des bancs
horizontaux qui contrastent avec l'étroite pincée.
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Rareté du site
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Intérêt annexe
0
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3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Dégradation variable
La végétation grimpante et les constructions périphériques
empêchent une bonne visibilité du site
Occupation du sol
Végétation, constructions
Bord de route, zone bâtie
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Menace anthropique
0
STATUTS
Privé
Non renseigné
1
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Protection du site
0
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7
BIBLIOGRAPHIE
Caire André, 1955. La micropincée de la Pissouze, Compte rendu sommaire des séances de la société géologique de France n°13
(21 nov. 1955), pp. 295-297.
Chauve Pierre, 1975. Jura, Guide Géologique Régional, Ed. Masson & Cie. 216 p. (p. 82)
-
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-37
© V. Bichet
© A. Caire 1955
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-38
Confidentialité
Non requise
1
Nom du site
Graben de Poligny
DESCRIPTION
Les rochers du Trou-de-la-Lune et de la Croix du Dan qui encadrent l'accès à la reculée de Poligny correspondent à un
compartiment tectonique abaissé (graben) qui forment la limite entre le plateau lédonien et le vignoble. Ces reliefs légèrement
proéminent sont encadrés par des failles parallèles à la bordure du plateau. Ils sont constitués de calcaires blancs du Bathonien et
sont encadrés, de part et d'autre, par des calcaires du Bajocien (plateau) et des marnes du Lias (vignoble). Cette disposition
stratigraphique indique que les failles bordières sont des failles normales.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
(Lias, Bajocien, Bathonien)
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Poligny
39434
Croix du Dan
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
Chamole
39094
Rochers du Trou-de-la-Lune
Barretaine (39040)
X=
906798
Définitive
Poligny (555)
Y=
6640713
Z=
150
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
149,65
Point de vue depuis les belvédères de
la Croix du Dan et de la reculée de
Poligny
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
17
Le graben de Poligny est la marque d'une tectonique distensive, associée à l'effondrement de
la Bresse à l'Oligocène et antérieure à la déformation compressive du Jura au Miocène.
Le compartiment affaissé constitue un verrou de calcaire Bathonien compact et résistant à
l'érosion à l'entrée de la reculée de Poligny. Il est probable que cette disposition ait limité
l'érosion régressive et l'extension de cette reculée.
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1
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Rareté du site
0
1
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Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Sans objet
-
0
Occupation du sol
-
zone périurbaine, agricole et
forestière
0
Non renseigné
Non renseigné
3
1
2
3
Menace anthropique
0
2
STATUTS
1
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
2
BIBLIOGRAPHIE
Campy Michel, 1982. Le Quaternaire Franc-Comtois – essai chronologique et paléoclimatique, Thèse de l'Université de FrancheComté, 575 p. (pp. 334, 335, 336)
-
TRACABILITE
Campy Michel
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-38
© V. Bichet / M. Campy
© V. Bichet
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-39
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Ecroulement de Baume-les-Messieurs
DESCRIPTION
Un écroulement spectaculaire est visible au pied de la falaise qui limite le plateau de Sermu de la reculée de Baume-les-Messieurs.
Le volume de ce chaos rocheux est estimé à 20 000 m3 pour une surface d'épandage de près de 7 hectares. L'écroulement
présente un granoclassement distribuant les blocs les plus gros vers l'aval. Le diamètre des plus gros blocs atteint une dizaine de
mètres.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
(Bajocien)
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Baume-les-Messieurs
39041
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit
Lieu-dit 2
X=
901999
Définitive
Y=
6626269
Z=
374
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
7,85
Accès depuis Baume-les-Messieurs, un
chemin de randonnée parcourt le bord
de l'écroulement jusqu'au plateau.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
26
L’écroulement de Baume-les-Messieurs est un témoignage spectaculaire de l’érosion en cours
en bordure des plateaux jurassiens. Cet écroulement est issu d’une masse rocheuse séparée
de la falaise actuelle par une diaclase parallèle à cette paroi et conforme à la direction de
fracturation régionale à l'origine de la reculée. L'instabilité est liée à la compressibilité des
marnes qui supportent la corniche calcaire.
Cet événement n’a pu être daté. Une étude lithologique a montré que des blocs de cet
écroulement ont servi de manière première pour édifier l’abbaye de Baume-les-Messieurs au
Xème siècle. L’écroulement est donc antérieur au Xème siècle.
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Rareté du site
0
1
2
3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
-
zone agro-pastorale
1
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1
2
3
Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
2
BIBLIOGRAPHIE
Angels Josse, 1992. Dynamiques de versant et étude de l'écroulement dans le reculée de Baume-les-Messieurs (Jura), Mémoire
de DEA, Faculté des lettres de Limoges, 193 p.
-
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© M. Campy
Géotope n°39-39
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-40
Confidentialité
Non requise
3
Nom du site
Reculée de Baume-les-Messieurs
DESCRIPTION
La reculée de Baume-les-Messieurs appartient à l’ensemble des reculées du plateau lédonien. Elle correspond à la terminaison
Sud-Est des reculées de la Seille. Elle incise le plateau calcaire sur près de 200 mètres d'épaisseur et forme des vallées ramifiées,
qui se terminent par des cirques rocheux ("bouts du monde") et des exsurgences, comme la Seille et le Dard. Les flancs rocheux
de la reculée dégagent les falaises abruptes du Jurassique moyen, hautes d'une centaine de mètres. La base de la corniche
calcaire est associée à des éboulis localement actifs.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
B - Géomorphologie
(Jurassique inférieur et moyen)
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Baume-les-Messieurs
39041
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit
Lieu-dit 2
X=
902180
Définitive
Y=
6625975
Z=
350
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
248,9
Accessible par la route de Baume les
Messieurs. Points de vue sur la reculée
depuis les belvédères de Granges-surBaume, la Croix-du-Suchot et Crançot.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
43
La reculée de Baume-les-Messieurs est sans doute le plus bel exemple de reculée
jurassienne. Elle a servi de référence pour définir le terme « reculée », proposé par les
géographes du XIXème siècle. Une reculée se définit par une longue vallée qui pénètre à
l’intérieur d’un plateau calcaire à couches horizontales et qui se termine brutalement en «
bout du monde », au fond duquel jaillit une exsurgence.
Les flancs de la reculée de Baume-les-Messieurs présente un profil caractéristique : une
corniche escarpée, composée de calcaires du Jurassique moyen (Bajocien et Bathonien) ; un
pied de versant à pentes douces, formé par les marnes du Lias et couvert d'éboulis
cryoclastiques ; un relief atténué de fond de vallée, formé de colluvions et d’alluvions
récentes, d’âge quaternaire.
Un décalage stratigraphique entre les deux versants de la reculée souligne l'existence d'une
faille dans l'axe de celle-ci.
L'origine de la reculée est due à un creusement lent et progressif du plateau par l’érosion
(dissolution des calcaires, passage des glaciers, recul des versants par éboulement,
cryoclastie et ruissellement) dans des zones fragiles qui correspondent à l'emplacement de
failles.
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Rareté du site
0
1
2
3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Sans objet
-
0
Occupation du sol
Végétation.
Zone forestière, agro-pastorale,
village.
1
0
1
Non renseigné
2
3
Menace anthropique
0
3
1
STATUTS
2
2
3
Protection du site
0
1
2
3
4
BIBLIOGRAPHIE
Cette reculée est le berceau de l'ordre clunisien, fondé au Xème siècle avec l'Abbaye de Baume-les-Messieurs. Site touristique
majeur du département du Jura et de la région Franche-Comté.
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-40
© V. Bichet
© DR
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-41
Confidentialité
Non requise
1
Nom du site
Brèche tectonique du Mont de Simon à Salins-les-Bains
DESCRIPTION
L’affleurement du Mont de Simon est visible en bordure de la D 105 entre Salins-les-Bains et Marnoz. Cet affleurement de petites
dimensions (quelques mères carrés) présente une formation de brèche comportant des éléments calcaires anguleux ou émoussés
de faciès calcaires jurassiens variés.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
Miocène
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Salins-les-Bains
39500
Le Mont de Simon
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
917900
Définitive
Y=
6654029
Z=
353
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
0,19
Visible le long de la D105, qui relie
Salins à Marnoz.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
19
L’affleurement du Mont de Simon présente un faciès de brèche, qui marque la base du
chevauchement du faisceau salinois sur les calcaires du Jurassique supérieur du plateau de
Quingey.
Cette brèche est formée de matériaux calcaires d'âge bajocien et bathonien, écrasés dans la
semelle du chevauchement, lors de la phase de déformation du Jura au Miocène. Elle illustre
les contraintes mécaniques qui se manifestent au niveau d'un contact de faille.
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Rareté du site
0
1
2
3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
Végétalisation
Bord de route
1
2
3
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1
2
3
Menace anthropique
0
1
STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
2
3
Protection du site
0
1
2
3
5
BIBLIOGRAPHIE
Caire André, 1951. Etude géologique de la région salinoise. Thèse de doctorat, Université de Besançon, 450 p.
-
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© V. Bichet
Géotope n°39-41
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-42
Confidentialité
Non requise
1
Nom du site
Synclinal perché du Mont Fier
DESCRIPTION
Le Mont Fier culmine à 1 282 mètres au Nord Est du village de Prémanon, dans la Haute-Chaine du massif. Il est marqué à son
sommet par des falaises de calcaire kimméridgien (faciès séquanien) qui forment une légère cuvette synclinale. Ce petit synclinal,
peu prononcé, isolé dans le paysage par deux dépressions latérales (la combe du Mont Fier et la combe Berthod), forme un
«synclinal perché ».
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
(Kimméridgien)
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Prémanon
39441
Le Mont Fier
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
Longchaumois
39297
Combe Berthod
X=
929987
Définitive
Y=
(605)
6599915
Z=
1280
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
436,51
Visible depuis la nationale 5 qui relie
Morez aux Rousses.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
17
Alors que dans la Haute-Chaîne jurassienne, le relief est généralement conforme à la
structure géologique, le Mont Fier apparait comme un contre exemple. En effet, cette
structure géologique synclinale forme un relief proéminent, d'où sa qualification de synclinal
"perché".
Il s'agit plus précisément d'un léger repli synclinal à la voûte du vaste anticlinal de Tressus /
Les Arcets.
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Rareté du site
0
1
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Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Sans objet
-
0
Occupation du sol
-
Couvert forestier. Zone agropastorale.
1
0
1
Non renseigné
Non renseigné
2
3
Menace anthropique
0
3
1
STATUTS
2
2
3
Protection du site
0
1
2
3
1
BIBLIOGRAPHIE
Bichet Vincent, Campy Michel, 2008. Montagnes du Jura, Géologie et paysage, Néo Editions, 304 p. ( p. 248-249)
-
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© R. Le Pennec
Géotope n°39-42
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-43
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Anticlinal des Molunes
DESCRIPTION
Sur la commune des Molunes, un relief longiligne d'axe NE-SO et de dimensions réduites (4 km de longueur et 1 km de largeur)
est formé par une voûte anticlinale. L'axe du pli plonge à chaque extrémité en formant des terminaisons périclinales. L’érosion du
relief révèle un cœur bathonien proéminent enserré de combes latérales et de crêts oxfordiens. Cette structure anticlinale
constitue une irrégularité dans la voute d'une plus vaste structure qu'est l'anticlinal des Hautes-Combes. La morphologie de la
terminaison méridionale est la plus spectaculaire.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
(Bathonien, Callovien, Oxfordien)
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Les Molunes
39341
La Rossa, Le Cernois
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
Septmoncel
39510
Les Alouettes
X=
926321
Définitive
Saint-Claude (628)
Y=
6588169
Z=
1290
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
315,34
Accessible par la D292
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
24
Le pli anticlinal des Molunes est ses deux terminaisons périclinales sont caractéristiques de la
géomorphologie jurassienne. Le cœur érodé de l'anticlinal présente un mont dérivé, constitué
de calcaires bathoniens. Il est limité et circonscrit par une combe latérale développée dans
les marnes oxfordiennes. Dominant la combe latérale, les flancs de l'anticlinal délimitent un
crêt formé par les marno-calcaires oxfordiens, plus résistants à l'érosion.
La morphologie de la terminaison méridionale du pli (secteur de la ferme de la Rossa) est la
plus caractéristique.
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Rareté du site
0
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Intérêt annexe
0
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3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Sans objet
-
0
Occupation du sol
-
Zone agro-pastorale et forestière
1
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Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
1
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Protection du site
0
1
2
3
2
BIBLIOGRAPHIE
hydrologique), Thèse de l'Université de Franche-Comté, 205 p. (p. 73)
-
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-43
© IGN
© V. Bichet
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-44
Confidentialité
Non requise
3
Nom du site
Cluse du Flumen
DESCRIPTION
Au Sud-Est de Saint-Claude, la cluse Est-Ouest du Flumen recoupe perpendiculairement l’anticlinal de Sur-les-Grès par une
incision de près de 600 mètres de dénivelé. Les flancs de la cluse révèlent la structure plissée de l'anticlinal et permettent une
coupe stratigraphique complète du Jurassique supérieur. Des dépôts glaciaires colmatent pour partie l'incision.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
(Jurassique supérieur)
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Septmoncel
39510
Commune 2
Code Insee 2
Villard-Saint-Sauveur
39560
Lieu-dit
Lieu-dit 2
Les Molunes (39341)
X=
922292
Définitive
Saint-Claude (628)
Y=
6588339
Z=
481
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
341,23
Accessible par la D436 (route des
lacets de Septmoncel). Belvédères
depuis La Cernaise et Roche-Blanche.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
31
La cluse du Flumen est l'une des plus caractéristiques du massif du Jura. Elle présente un
double intérêt : morphologique et stratigraphique.
- D’un point de vue morphologique, l’incision en V de la cluse du Flumen révèle la structure
de l’anticlinal de Sur-les-Grès. Ce pli quasiment isoclinal, large de 2 kilomètres, présente une
voute peu érodée. Localement, quelques failles affectent la structure du pli et des conduits
karstiques apparaissent recoupés par l'érosion (grotte des sarrazins). La structure du pli est
particulièrement visible depuis les belvédères de la Cernaise et de la Roche Blanche, en rive
gauche du Flumen.
- D’un point de vue stratigraphique, le flanc Nord de la cluse et le tracé de la route qui la
parcourt permettent l’observation de toute la série du Jurassique supérieur, des marnocalcaires de l’Oxfordien à la base, aux calcaires du Tithonien au sommet. Le fond de la cluse
est tapissé de formations glaciaires quaternaires (OIS 2 / Würm, -20 000 ans, Complexe des
Moraines Internes) de type moraine et delta proglaciaire.
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Rareté du site
0
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3
Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Sans objet
-
0
Occupation du sol
-
Secteur principalement forestier.
1
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1
2
3
Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
1
2
3
Protection du site
0
1
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3
3
BIBLIOGRAPHIE
hydrologique), Thèse de l'Université de Franche-Comté, 205 p. (pp. 24-30 (strati), p. 144 (struct)).
-
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-44
© V. Bichet
© R. Le Pennec
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-45
Confidentialité
Non requise
3
Nom du site
Beines carbonatées des lacs d'Ilay et du Grand Maclu
DESCRIPTION
Les lacs d’Ilay et du Grand Maclu présentent un littoral souligné d’un liseré clair dont la couleur tranche avec la teinte sombre des
eaux profondes. Cette étroite bande, formant une plate-forme littorale immergée, est appelée « beine » ou « blanc ». Elle est
constituée par une accumulation de carbonates ("craie lacustre") qui précipitent dans la zone littorale du lac.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
Holocène
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
La Chaux du Dombief
39131
Commune 2
Code Insee 2
Le Frasnois
39240
Lieu-dit
Lieu-dit 2
X=
921769
Définitive
Champagnole (582)
Y=
6617989
Z=
774
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
95,68
Les lacs (et leurs beines carbonatées)
sont visibles depuis le belvédère des
quatre-lacs (Chaux-du-Dombief)
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
36
Les « beines de craie » des lacs d’Ilay et du Grand Maclu sont parmi les plus spectaculaires
des lacs carbonatés français. Ces beines sont spécifiques des lacs aux eaux bicarbonatés
calciques. Leur accumulation progradante en zone littorale est liée à la précipitation
biochimique des carbonates en période estivale.
L'accumulation plurimillénaire de dépôts estivaux conduit à la formation d'une plate-forme qui
ceinture le lac. La variabilité sédimentaire des carbonates traduit la variation des niveaux du
lac au cours du temps. Ces beines sont donc un indicateur précieux pour l'étude des
changements climatiques holocènes.
Elles sont en connexion fonctionnelle avec la ceinture de bas marais qui marque la transition
entre le lac et les prairies alentours.
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Rareté du site
0
1
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3
Intérêt annexe
0
1
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3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
Zones immergées.
0
Occupation du sol
Aménagements éventuels des rives des lacs
Lacs
1
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2
3
Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
5
BIBLIOGRAPHIE
-
TRACABILITE
Bichet Vincent, Magny Michel
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© V. Bichet
Géotope n°39-45
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-46
Confidentialité
Non requise
1
Nom du site
Coupe de l'Aalénien à Aresches
DESCRIPTION
La partie haute du versant marneux de la reculée salinoise (flanc Est, secteur de Moutaine) est constitué d'une série calcaire et
marno-calcaire qui forme une falaise d'une dizaine de mètres de hauteur sous l'église d'Aresches. L'affleurement, visible le long de
la route d'accès au village d'Aresche depuis Moutaine, est constitué de bancs calcaires métriques roux en position sommitale, et
de calcaires, marno-calcaires en petits bancs et de marnes à la base. Cet affleurement permet d'observer la presque totalité de
l'étage Aalénien.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
Toarcien, Aalénien
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Aresches
39586
Le Val
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
921357
Définitive
Y=
6648847
Z=
701
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
0,63
Visible le long de la route, sous le
village d'Aresches.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
15
La coupe permet une observation détaillée de l'Aalénien qui marque la transition Lias/Dogger
et les changements de sédimentation associés. A la base de la coupe, l'Aalénien débute par
les marnes d'Aresches. Elles sont surmontées par une série de quelques mètres constituée de
bancs de calcaires gréseux roux, à inter-bancs marno-calcaires ou marneux gris, appelés
"niveau des calcaires sableux d'Aresches". D. Contini (1970) y distingue 11 niveaux
successifs. En partie sommitale les calcaires roux deviennent plus massifs et forment les
assises rocheuses qui supportent l'église d'Aresches.
Les calcaires roux ont été exploités ponctuellement comme matériaux de construction.
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Rareté du site
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Intérêt annexe
0
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ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
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Occupation du sol
-
Forêt et talus routier
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Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
1
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Protection du site
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5
BIBLIOGRAPHIE
44-46).
Girardot Louis-Abel, 1891. Note sur l'oolithe inférieure de la Franche-Comté. Besançon. 11 p.
Caire André, 1970. Notice de la carte géologique de Salins-les-Bains, 40 p. (p. 23).
Cette coupe a été décrite par Jules Marcou (1846, 1856), Louis-Abel Girardot (1896) et André Caire (1951, pl. II) ; Louis-Abel
Girardot signale à 4, 5 mètres sous le niveau de marnes d’Aresches, un banc de 0, 80 mètres de calcaire argileux à oolithes
ferrugineuses renfermant Pl. aalense (Zieten) et D. radiosa (Seebach).
TRACABILITE
Contini Daniel
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-46
© V. Bichet
© D. Contini 1970
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-47
Confidentialité
Non requise
3
Nom du site
Récif corallien kimméridgien à Valfin-les-Saint-Claude
DESCRIPTION
Entre Chassal et La Mouille, les assises du Kimméridgien comportent un vaste ensemble de formations récifales qui s'étendent sur
plus d'une vingtaine de kilomètres de longueur pour une dizaine de kilomètres de largeur. Ces formations sont particulièrement
visibles dans le secteur de Valfin-les-Saint-Claude où l'incision de la vallée de la Bienne permet plusieurs affleurements. Les dépôts
récifaux (colonies de polypiers) forment localement des proéminences blanches qui se distinguent aisément dans les falaises de
calcaires oolitiques.
Le géotope regroupe trois affleurements principaux en amont de Valfin, emblématiques et accessibles : le ravin du ruisseau de la
Foulasse (rive droite de la Bienne), le talus sur la rive gauche du pont de la Bienne, et au lieu dit « Sous Roche Blanche », trois
kilomètres en amont.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
Kimméridgien
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Saint-Claude
39478
Valfin-lès-Saint-Claude
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
La Rixouse
39460
Sous Roche Blanche
X=
920552
Définitive
Saint-Claude (628)
Y=
6597936
Z=
495
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
4,17
Route de la vallée de la Bienne en
direction de Noire Combe.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
32
Le récif corallien de Valfin est un "classique "des terrains du Jurassique, de notoriété
internationale. Son intérêt est double : il présente des formations riches en fossiles bien
conservés, permettant d’étudier le paléoenvironnement récifal, et appartient à l’histoire de
stratigraphie du Jurassique.
Sa masse principale est constituée de massifs de colonies de coraux noyés dans un calcaire
oolithique. Ce récif kimméridgien est le plus vaste édifice corallien du Jurassique jurassien. Il
limitait probablement la plateforme jurassienne peu profonde du domaine alpin profond.
Ces formations, très fossilifères, ont été reconnues et décrites dès 1886 par le Chanoine
François-Emilien Bourgeat (1849-1926), une figure de la géologie jurassienne. Depuis, le récif
corallien de Valfin a fait l’objet de diverses études et publications.
Un bivalve du groupe des rudistes y a été décrit et porte le nom du site éponyme
(Plesiodiceras valfinense (Boehm)). Le récif corallien reste aujourd’hui une référence pour les
paléontologues.
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Rareté du site
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Intérêt annexe
0
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3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
-
Zones forestières et agropastorales.
0
Non renseigné
Non renseigné
3
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Menace anthropique
0
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STATUTS
1
1
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Protection du site
0
1
2
3
8
BIBLIOGRAPHIE
Bourgeat François-Emile, Recherches sur les formations coralligènes du Jura Méridional. 1887. Thèse présentée à la Faculté des
Sciences de Paris. J. Lefort, Editeur, Lille. 186 p.
Loriol (de) Perceval et Bourgeat Emilien, 1886. Etude sur les mollusques des couches coralligènes de Valfin (Jura). 1ère partie.Mémoires de la Société paléontologique Suisse, vol. 10, p. 1-120.
Hantzpergue Pierre, 1975. Le Kimméridgien à Céphalopodes du Jura Méridional, Stratigraphie et Paléontologie. Thèse de
l’Université Claude Bernard – Lyon. 287 p. (pp. 6-9).
Gaillard C., 1983. Les biohermes à spongiaires et leur environnement dans l'Oxfordien du Jura méridional. Doc. Lab. Géol. Lyon,
515 p.
Barker Michael John, 2006. Le potentiel biostratigraphique des Nérinées – étude de cas du Jurassique moyen de l’Angleterre et du
Jurassique supérieur de la France. Geobios, vol. 27, supplement 2, dec 1994, pp. 93-101.
Olivier N., Colombié C., Pittet B., Lathuilière B., 2011. Microbioal carbonates and corals on the marginal French Jura platform (Late
Oxfordian, Molinges section). Facies, 57, pp. 469-492.
Affleurements fréquentés pour la récolte de fossiles
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-47
© R. Le Pennec
© V. Bichet
© V. Bichet
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-48
Confidentialité
Non requise
1
Nom du site
Coupe Toarcien-Aalénien à Blois-sur-Seille
DESCRIPTION
La coupe est visible sur le versant Est de la reculée de Blois-Sur-Seille, le long de la route qui relie Blois-sur-Seille à ChaumoisBoivin. Dès la mi-pente les talus de la route puis la falaise qui marque le bord du plateau permettent de suivre de manière quasi
continue les différents faciès d'une série correspondante à la transition Lias / Jurassique moyen.
En milieu de coupe, un arrachement de versant a dégagé une falaise d'une quinzaine de mètres de haut dont la base marque la
limite entre les derniers faciès marneux liasiques et les niveaux carbonatés de l'Aalénien.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
Toarcien, Aalénien, Bajocien
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Blois-sur-Seille
39057
La Côte de Boeuyon
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
904392
Définitive
Y=
6631288
Z=
456
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
5,69
La route qui relie Blois-sur-Seille à
Chaumois-Boivin permet de suivre
l'ensemble de la coupe.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
15
Cette coupe montre que le passage des marnes du Lias aux calcaires massifs du Jurassique
moyen n’est pas brutal, mais se fait progressivement, par l’intermédiaire de bancs
décimétriques, alternativement marneux et calcaires. Entre les marnes du Toarcien à la base,
et les calcaires du Bajocien sur le plateau, la coupe de Blois offre l'opportunité de voir en
détail la stratigraphie de l'Aalénien, rarement visible dans le Jura car le plus souvent masqué
par les éboulis du pied des falaises du Jurassique moyen.
L'Aalénien de Blois a été décrit par D. Contini dans le cadre de sa thèse sur le Jurassique
moyen dans le Jura Franc-Comtois. Il est ici caractérisé par quatre niveaux successifs :
l'oolithe ferrugineuse supérieure de Blois (0,8 m), les calcaires à Cancellophycus (3,6 m marnes sableuses à la base puis calcaires gréseux en gros bancs), les calcaires ferrugineux à
rognons de silex inférieurs dits de Messia (8 m) et enfin une épaisse série de calcaires
oolithiques et spathiques dits de Conliège (environ 40 m), présentant de nombreuses
stratifications entrecroisées et des faciès bioclastiques à entroques.
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Rareté du site
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Intérêt annexe
0
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3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
Traitement des talus de la route
Route, forêt
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Menace anthropique
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STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
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Protection du site
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BIBLIOGRAPHIE
25-26)
Girardot Louis-Abel, 1891. Note sur l'oolithe inférieure de la Franche-Comté. Besançon. 11 p.
-
TRACABILITE
Contini Daniel
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© S. Cordier
Géotope n°39-48
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-49
Confidentialité
Non requise
0
Nom du site
Coupe des "schistes carton" du Toarcien à Blois-sur-Seille
DESCRIPTION
Ce niveau de marne à délitage schisteux de la base du Toarcien (Jurassique inférieur) est visible dans le talus de la route sur
plusieurs dizaines de mètres de longueur et quelques mètres d'épaisseur.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
Toarcien
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Blois-sur-Seille
39057
Commune 2
Code Insee 2
Ladoye-sur-Seille
39272
Lieu-dit
Lieu-dit 2
X=
903971
Définitive
Y=
6632096
Z=
369
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
0,18
La coupe est visible en bordure de la
route D204.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
8
Les « schistes carton » correspondent à un faciès marneux du Toarcien d’une dizaine de
mètres d’épaisseur. Son appellation est liée à la nature du dépôt formé d’un litage de feuillets
millimétriques, se délitant facilement au contact de l'air. Ce feuilletage est dû aux conditions
de formation : apports saisonniers de boue argileuse, séparés par des arrêts de
sédimentation. Chaque apport recouvre un feuillet déjà durci et ne s’y mélange pas, créant la
zone de rupture interfeuillet.
Largement répandu dans le vignoble mais rarement visible à l'affleurement, ce niveau
marneux constituent un support favorable au cépage savagnin.
Il contient parfois du bitume est peut-être alors dénommé "schistes bitumineux".
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Rareté du site
0
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Intérêt annexe
0
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3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Dégradation variable
Affleurement rafraîchit il y a quelques années par les travaux
routier mais progressivement envahit par la végétation.
Occupation du sol
Végétalisation
Talus routier
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Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
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Protection du site
0
1
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4
BIBLIOGRAPHIE
Bianchi Richard, 1977. Etude des caractéristiques géotechniques et de l'altération des schistes bitumineux de Franche-Comté,
Thèse de l'Université de Franche-Comté, 133 p. (p. 22)
-
TRACABILITE
Campy Michel
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© S. Cordier
Géotope n°39-49
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-50
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Coupe Trias - Lias du ravin de Boisset à Pont-d'Héry
DESCRIPTION
Dans la reculée de Salins, sur la rive droite de la Furieuse, l'incision du ruisseau de Boisset permet d'observer presque totalement
la succession stratigraphique du Trias supérieur (Keuper) et du Lias. Les niveaux du Rhétien, Hettangien, Sinémurien,
Pliensbachien, rarement visibles dans leur continuité dans le Jura, peuvent être observés dans le détail dans le lit du ruisseau et
sur les affleurements voisins. Le dénivelé entre le bas de la coupe, à l’intersection entre la Furieuse et le ruisseau de Boisset, et
son sommet (source du ruisseau et base de la corniche calcaire Aalénien-Bajocien), est de 280 mètres. Les couches traduisent un
pendage de 15° vers l'Est. La série peut être localement masquée par les couvertures superficielles et la végétation.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
Trias supérieur (Rhétien), Lias
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Pont d'Héry
39436
Boisset
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
Salins-Les-Bains
39500
Ruisseau de Boisset
X=
920838
Définitive
Y=
6649665
Z=
527
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
9,25
La coupe est visible en remontant à
pied le ruisseau de Boisset jusqu'à sa
source.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
23
L'incision du ruisseau Boisset constitue une des rares occasions de voir les terrains du Trias à
l'affleurement dans le Jura. La base de la coupe débute dans les terrains du Keuper (marnes
et dolomie à gypse). Le Rhétien présente une série puissante d'une trentaine de mètres
constituée d'un alternance de marnes, d'argilites, de marno-calcaires et de calcaires gréseux
(près de 60 unités sédimentaires - Fusé, 1960). La partie sommitale de la séquence recoupe
les terrains du Lias jusqu'à la corniche calcaire du versant, constituée des calcaires de
l'Aalénien et du Bajocien.
Une griffe de Plateosaurus fut récoltée en 1965 dans les marnes irisées du Keuper.
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Rareté du site
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Intérêt annexe
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ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
Végétalisation et évolution naturelle des
affleurements dans l'incision du ruisseau.
zone agro-pastorale et forestière.
1
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Menace anthropique
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STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
1
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Protection du site
0
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5
BIBLIOGRAPHIE
Fusé Jean, 1960. Contribution à la stratigraphie du lias dans le Jura franc-comtois – Chapitre II : Étude paléontologique et
stratigraphique du Lias dans la région de Salins-les-Bains. Annales scientifiques de l'Université de Besançon, 2° série, Géologie,
fasc. 12. pp. 33-69.
Caire André, 1951. Etude géologique de la région salinoise. Thèse de doctorat, Université de Besançon.
-
TRACABILITE
Campy Michel
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-50
© M. Campy
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-51
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Cailloutis pliocènes de la forêt de Chaux à Our
DESCRIPTION
Les cailloutis de la Forêt de Chaux forment un épandage alluvial grossier de près de 40 km de longueur pour environ 15 km de
largeur, dans la région de la confluence du Doubs et de la Loue. Cette formation alluviale d'âge pliocène et constituée de matériel
sédimentaire d'origine alpine. Au cœur de la Forêt de Chaux, le front d'exploitation d'une carrière abandonné (environ 5 hectares)
permet d'observer le faciès de cette formation sur près de 15 mètres de puissance. Plusieurs unités sédimentaires peuvent être
distinguées et témoignent de la mise en place fluviatile de cette formation.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
Pliocène
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Our
39400
Forêt de Chaux
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
900640
Définitive
Dole (528)
Y=
6667815
Z=
246
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
5,44
Accès par les voies de circulation de la
Forêt de Chaux, à proximité de la
"4eme colonne". L'accès à la carrière
n'est pas protégé.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
26
Malgré leur extension (plus de 300 km2), peu d'affleurements permettent d'observer les
faciès des cailloutis de la Forêt de Chaux. Cette coupe, dégagée dans une carrière
abandonnée, montre la structure des dépôts des "Cailloutis supérieurs" de l'épandage
alluvial. La stratigraphie du front d'exploitation révèle un niveau basal, épais d'une dizaine de
mètres, constitué de dépôts à galets dans une matrice silto-sableuse. Quelques figures
sédimentaires sont localement visibles. La pétrographie des galets est variée et constituée de
roches silicatées d'origine centre alpine (quartzites, radiolarites, jaspes, micaschistes, etc.) qui
constituent l'originalité de cette formation. Le niveau supérieur (environ 5 m), de teinte ocrerouge, présente un matériel plus fin et plus altéré.
La nature de ces dépôts mis en place au débouché de la vallée du Doubs dans le domaine
bressan atteste d'une connexion entre les rivières centre alpines (Aar, Rhin) et le Doubs au
Pliocène moyen (entre 3,2 et 2,6 millions d’années). Cette capture s'interrompt vers 2,6 Ma
quand la déformation de la région du Nord Jura induit l'écoulement des rivières alpines vers
le Fossé Rhénan et la Mer du Nord.
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Rareté du site
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Intérêt annexe
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ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
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Occupation du sol
Végétalisation naturelle de la carrière
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Menace anthropique
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STATUTS
Non renseigné
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Protection du site
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6
BIBLIOGRAPHIE
Petit Christophe, 1993. Un bassin d’avant-pays de type pelliculaire, La Bresse du Plio-pléistocène, thèse de l’Université de
Bourgogne. 348 p. (pp. 311-317).
Bonvalot Jacques, 1974. Les cailloutis de la Forêt de Chaux, thèse l'Institut des Sciences de la Terre de l'Université de Dijon, 134
p.
Plaisance Georges, 1965. Les sols à marbrures dans la forêt de Chaux, thèse de la faculté des sciences de Dijon.
Bichet Vincent, Campy Michel, 2008. Montagnes du Jura, géologie et paysages, Néo-Typo, 303 p. (pp. 124-125)
-
TRACABILITE
Fabbri Olivier
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-51
© S. Cordier
© S. Cordier
© V. Bichet
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-52
Confidentialité
Non requise
3
Nom du site
Socle et couverture du Massif de la Serre
DESCRIPTION
Le massif de la Serre, situé au Nord de Dole entre les vallées du Doubs et de l'Ognon, est un massif forestier d'une trentaine de
kilomètres carrés. Il forme un relief triangulaire peu élevé (350 à 390 m d'altitude), d'axe NE-SO, qui se distingue aisément dans
le paysage. Le géotope proposé, situé au NO d'Amange, correspond à une partie emblématique du massif. Sur ce secteur, les
talus routiers et les incisions hydrographiques permettent d'observer les roches du socle qui constituent le massif (granite, gneiss,
enclaves basiques) et leur couverture de grès triasiques dans laquelle on peut observer localement des figures sédimentaires, des
morphologies érodées ("grotte de l'Hermitage") et d'anciennes carrières et meulières.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
Paléozoïque et Trias
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Moissey
39335
Bois de la Serre
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
Amange
39008
Bois d'Amange
Offlanges (39392), Châtenois (39121)
X=
893076
Définitive
Pesmes (501)
Y=
6678467
Z=
349
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
362,83
D37 entre Amange et Moissey
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
36
Le massif de la Serre est le seul point du massif du Jura où affleurent les terrains du socle
cristallin paléozoïque. Mis en place à la faveur de la compression alpine tertiaire, ce horst de
socle a poinçonné les séries sédimentaires du mésozoïque dans lesquelles il s'inscrit. Le
massif de la Serre est donc limité à sa périphérie par des accidents tectoniques majeurs. Les
roches du socle sont constituées de granites et de gneiss, localement associés à des enclaves
basiques et quelques minéralisations (Pb, Ag, Ba). Les granites sont datés du dévonocarbonifère vers -362 Ma. Sur une large surface, le socle de la Serre est couvert en
discordance par les grès arkosiques du Trias inférieur. Ces dépôts peuvent être préservés sur
quelques mètres d'épaisseur et montrent localement des figures sédimentaires de chenaux. Il
sont parfois érodés de façon spectaculaire (grotte de l'Hermitage) et ont été exploités en
carrières pour la production de meules, depuis le Néolithique.
Sur son versant Nord, le massif de la Serre est limité par des terrains sédimentaires et
volcano-sédimentaires d'âge permiens (géotope n°39-28).
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Intérêt annexe
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ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
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Occupation du sol
-
Couvert forestier.
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Menace anthropique
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STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
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Protection du site
0
1
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5
BIBLIOGRAPHIE
Coromina Guilhem et Fabbri Olivier, 2004. Late Palaeozoic NE-SW ductile-brittle extension in the La Serre horst, eastern France.
C. R. géosciences 336.
Bonvallot Jacques, 1965. Recherches Morphologiques dans le Massif de la Serre, in Cahier de géographie de Besançon, n°13.
Annales Littéraires de l'Université de Besançon, vol. 79. 151 p.
Journaux André, 1956. Les plaines de la Saône et leurs bordures montagneuses. Ed. Caron. 531 p.
Morre-Biot Nicole et Mange M., 1987. Itinéraire naturaliste dans le massif de la Serre (39). Bulletin de la société d'Histoire
Naturelle du Doubs, n°83.
-
TRACABILITE
Olivier Fabbri
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-52
© V. Bichet
© L. Jacottey
© DR
Typologie
Département
Site fossilifère
Jura (39)
Géotope n° 39-53
Confidentialité
Non requise
3
Nom du site
Dalle à empreintes de dinosaures à Loulle
DESCRIPTION
Une carrière abandonnée dans les calcaires du Kimméridgien inférieur, située sur la bordure du plateau de Champagnole à Loulle,
présente des surfaces de bancs riches de nombreuses empreintes de sauropodes et de théropodes organisées en piste (23 pistes,
1500 empreintes). Trois à cinq niveau stratigraphiques présentent des pistes. La dalle principale, visible sur plus de 3000 mètres
carrés, porte des pistes dont les plus grosses empreintes dépassent 80 centimètres de diamètre. Des figures sédimentaires
spectaculaires (rides de plage, fentes de dessiccation) sont visibles à la surface des bancs.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
A - Paléobiologie
Oxfordien terminal
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Loulle
39301
Bois-aux-Salpétriers
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
920885
Définitive
Champagnole (582)
Y=
6627848
Z=
661
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
0,64
En bordure de la D253, entre Ney et
Loulle, la carrière est signalée par un
panneau. Un parking a été aménagé à
l'entrée du site.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
42
Découvert en 2004, le site de Loulle est l’un des plus importants sites français à piste de
dinosaures. Il a préservé une vingtaine de pistes (et près de 1500 empreintes), inscrites dans
un faciès calcaire de plage de l'Oxfordien supérieur (- 154 Millions d’années).
Ces empreintes, qui forment des pistes que l'on peut suivre sur quelques dizaines de mètres,
appartenaient à des sauropodes et des théropodes. Les plus grands spécimens ayant laissé
leurs empreintes devaient mesurer 25 mètres et peser 30 à 35 tonnes. Plusieurs niveaux
stratigraphiques ont livré des empreintes confirmant la pérennité d'un littoral durant une
longue période. Les surfaces de bancs sur lesquelles sont inscrites les empreintes montrent
également de nombreuses figures sédimentaires telles que rides de plages, fentes de
dessiccation, voiles stromatolithiques, chenaux de marée et, à la base de la séquence, des
récifs coralliens. Ces éléments témoignent de l'émersion de la plate-forme jurassienne au
Kimméridgien supérieur. On notera que la carrière était déjà connu avant la découverte des
pistes pour comporter un niveau stratigraphique à végétaux terrestres.
Les niveaux stratigraphiques concernés sont les plus anciens niveaux à empreintes de
dinosaures connus dans le Jura.
Ce site est en cours d'étude et un projet de préservation - valorisation est en cours
d'élaboration.
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Rareté du site
0
1
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Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Dégradé
Site fragile non protégé, soumis aux dégradations naturelles
et anthropiques (environ 20 000 visiteurs /an en accès libre).
Occupation du sol
Climat (cryoclastie) et fréquentation publique
Carrière abandonnée
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Menace anthropique
0
STATUTS
Public
Le site ne dispose d'aucune protection physique ni
administrative malgré son importance.
1
2
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Protection du site
0
1
2
3
12
BIBLIOGRAPHIE
Cariou Elsa, 2009. Dynamique sédimentaire et paléoenvironnements dans le Jura central du Jurassique Supérieur. Rapport de
Master, non édité, 39 p.
Hantzpergue P. , Mazin J.M. - rapports de fouilles inédits (2008, 2009), Université de Lyon 1.
Cariou E., Olivier N., Pittet B., Mazin J.M., Hantzpergue P., 2013. Dinosaur track record on a shallow carbonate-dominated ramp
(Loulle section, Late Jurassic, French Jura). Facies, DOI 10.1007/s10347-013-0368-y.
-
TRACABILITE
Hantzpergue Pierre, Mazin Jean-Michel
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-53
© V. Bichet
© ATM-3D
© DR
© JF Richard
© JP Petit
Typologie
Département
Site fossilifère
Jura (39)
Géotope n° 39-54
Confidentialité
Non requise
3
Nom du site
Dalle à empreintes de dinosaures à Coisia
DESCRIPTION
Cette surface de 200 mètres carrés a été mise au jour au bord de la D60, lors de l'élargissement de la route. Une dizaine de
pistes (plus de 200 empreintes) de sauropodes apparaissent sur cette dalle calcaire du Tithonien dont le pendage redressé est
d'environ 80°.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
A - Paléobiologie
Tithonien
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Coisia
39158
Bois de la Seya
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
897739
Définitive
Y=
Moirans-en-Montagne
(627)
6581396
Z=
417
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
0,86
La dalle est visible en bordure de la
D60.
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
32
Découverte en 2004, la dalle de Coisia présente un ensemble de près de 200 traces de
sauropodes (Parabrontopodus ?) organisées en pistes. C'est l'un des sites à empreintes
majeurs pour le massif jurassien. Il est le seul site connu dans les niveaux tithoniens du Jura.
Les empreintes de mains et de pieds peuvent avoisiner 90 cm de diamètres. La dalle calcaire
qui porte les empreintes correspond à un faciès de plage. Avant leur découverte, des traces
avaient déjà été signalées en bordure de la D109, à moins d'un kilomètre, par P. Bernier
(1984). La dalle de Coisia, située sur le flanc oriental de l'anticlinal de Thoirette, présente un
fort pendage de près de 80°.
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Rareté du site
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Intérêt annexe
0
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2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
Surface mise au jour par des travaux (2004) et nettoyée lors
de l'étude (2005-2006)
Occupation du sol
Erosion et altération naturelle
talus routier
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Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
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Protection du site
0
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9
BIBLIOGRAPHIE
Le Loeuff Jean, Gourrat Christian, Landry Patrice, Hautier Lionel, Liard Romain, Souillat Christel, Buffetaut Eric, Enay Raymond,
2006. A Late Jurassic sauropod tracksite from Southern Jura (France), Comptes Rendus Palevol, Volume 5, Issue 5. pp. 705-709.
Bernier P., 1984. Les formations carbonatées du Kimméridgien et du Portlandien dans le Jura méridional, Stratigraphie,
Micropaléontologie, Sédimentologie, Doc. Univ. Lyon 92, 1–803.
-
TRACABILITE
Hantzpergue Pierre, Mazin Jean-Michel
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-54
© Archéotech - CG 39
© V. Bichet
© P. Hantzpergue
Typologie
Département
Site fossilifère
Jura (39)
Géotope n° 39-55
Confidentialité
Non requise
3
Nom du site
Remplissage pléistocène de la Baume de Gigny
DESCRIPTION
La Baume de Gigny est localisée à 1 kilomètre à l’Est de la route qui relie Lons-le-Saunier à Saint-Julien, dans la zone de la «
petite montagne », sur le flanc Est de la vallée du Suran. Le porche de la Baume, ouvert sur la vallée, contient un remplissage
sédimentaire sur plus de 12 mètres d’épaisseur. Objet de fouilles archéologiques et paléontologiques partielles, ce remplissage a
livré une importante faune quaternaire, associée à des industries lithiques.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
A - Paléobiologie
Pléistocène
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Gigny
39253
Le fond de la roche
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
890002
Définitive
Y=
6599559
Z=
498
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
0,07
Accès par le chemin communal du
belvédère du Fays, au Nord de Gigny.
Le porche de la grotte est protégée
par une grille fermée.
ACCES RESTREINT
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
34
La Baume de Gigny renferme des éléments biostratigraphiques, paléoécologiques et
paléoclimatiques qui ont permis de reconstituer une séquence lithostratigraphique de
référence pour le Pléistocène européen. Son remplissage comporte de nombreux fossiles
(cervidés, bovidés, équidés, rongeurs, insectivores, oiseaux, poissons) et referme des
industries préhistoriques (en particulier des industries moustériennes) sur toute sa hauteur.
Explorée dès la fin du XVIIIème siècle, le remplissage de la Baume de Gigny a été
partiellement fouillé au XIXème siècle et dans la première moitié du XXème. Entre 1966 et
1977, le site a fait l’objet d’une fouille dirigée par Marcel Vuillemey et d’une étude
pluridisciplinaire (datation, paléontologie, sédimentologie, archéologie…). Depuis la synthèse
dont il fait l’objet en 1989, ce site est considéré comme une référence pour l’Europe en
domaine périglaciaire.
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Rareté du site
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3
Intérêt annexe
0
1
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3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
Le site est protégé par une grille
0
Occupation du sol
Vandalisme
porche de grotte
1
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1
2
3
Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
7
BIBLIOGRAPHIE
Campy Michel, Chaline Jean, Vuillemey Marcel, 1989. La Baume de Gigny (Jura), Ed. du CNRS, 258 p.
Fabre Magali, 2010. Environnement et subsistance au Pléistocène supérieur dans l'est de la France et au Luxembourg : étude
ostéologique des gisements de la Baume de Gigny (Jura), Vergisson II (Saône-et-Loire) et Oetrange (Luxembourg). Thèse de
doctorat, Université de Provence - Aix-Marseille I, 419 p.
Fabre Magali, Lécuyer Christophe, Brugala Jean-Philip, Amiot Romain, Fourel François, Martineau François, 2011. Late Pleistocene
climatic change in the French Jura (Gigny) recorded in the δ18O of phosphate from ungulate tooth enamel. Quaternary Research,
75-3, pp. 605–613.
-
TRACABILITE
Campy Michel, Vuillemey Marcel
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© M. Campy
Géotope n°39-55
Typologie
Département
Site fossilifère
Jura (39)
Géotope n° 39-56
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Niveau callovien condensé à ammonites à Blye
DESCRIPTION
Le gisement se présente sous forme d’une coupe, visible sur la rive droite de l’Ain, au pied du barrage de production électrique de
Blye. Cette coupe a été dégagée par des travaux et par l’érosion. Sur quatre mètres de haut, la coupe comprend une dizaine de
bancs calcaires ou marno-calcaires (de plus en plus oolithiques vers le sommet) surmontés par une couche de marnes bleues.
Dans la partie inférieure de la coupe, un niveau calcaire d'âge callovien d'environ 90 centimètres de puissance présente une
concentration exceptionnelle d'ammonites.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
A - Paléobiologie
Callovien
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Blye
39058
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit
Lieu-dit 2
X=
907575
Définitive
Y=
6617677
Z=
445
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
2,39
Le site est accessible depuis Blye.
Site partiellement privé.
ACCES RESTREINT
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
29
Le site présente une série condensée sur quelques décimètres des niveaux du Callovien
inférieur. Cinq zones à ammonites y ont été décrites et la concentration en fossiles y est
spectaculaire (dalle à Reineckeia). La faune est riche en ammonites, bélemnites,
lamellibranches, gastéropodes, brachiopodes et échinodermes. Le gisement a été étudié à
plusieurs reprises et sert de référence pour les Kosmoceratidae.
Ce niveau condensé traduit une sédimentation très réduite qui préfigure l'émersion de la
région avant le Callovien terminal.
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Rareté du site
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Intérêt annexe
0
1
2
3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Fortement dégradé
Site très sollicité par les amateurs de fossiles. Partiellement
noyé en hautes eaux
Occupation du sol
Extraction de fossiles. Le site pourrait être en voie
d'épuisement.
Berge de l'Ain, site de production
hydro-électrique.
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Non renseigné
3
1
2
3
Menace anthropique
0
2
STATUTS
1
1
2
3
Protection du site
0
1
2
3
9
BIBLIOGRAPHIE
Maillard André, 1960. Étude stratigraphique et paléontologique du Callovien de Blye (Jura). D.E.S. de Géologie de l'Université de
Franche-Comté, 112 p.
Courville Philippe et al., 1998. Coupures morphologiques et biochronologie chez les Kosmoceratinae de L’Est de la France. C.R.
Acad. Sci. Paris. Sciences de la Terre et des Planètes, 1998, 327, pp. 685-691.
-
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
Géotope n°39-56
© V. Bichet
© A. Maillard 1960
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-57
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Crêt du Rachet à Entre-Deux-Monts
DESCRIPTION
En rive droite de la Lemme, au niveau de la cluse dite du "Morillon", les couches de la falaise du Rachet présentent une
succession spectaculaire des bancs du Kimméridgien (faciès Séquanien supérieur et Kimméridgien inférieur). L'affleurement, large
de près de 200 m pour une quarantaine de mètres de hauteur, révèle un ensemble de bancs verticalisés, façonnés par l'érosion.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
Kimméridgien
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Entre-Deux-Monts
39208
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit
Le Rachet
Lieu-dit 2
X=
925129
Définitive
Champagnole (582)
Y=
6619842
Z=
750
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
7,47
Accès par la N5. Franchissement de la
Lemme par un pont au niveau de la
Ferme du Cernois
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
21
La falaise du Rachet constitue le crêt occidental de l'anticlinal des Planches. Il est constitué
d'une succession de bancs calcaires, marno-calcaires et marneux des faciès Séquanien et
Kimméridgien inférieur (étage Kimméridgien) dont la disposition verticale est soulignée par
l'érosion. Ce site illustre la déformation des terrains sur le flanc d'un anticlinal et de l'action
différentielle de l'érosion selon la compétence des roches (bancs calcaires proéminents, bancs
et interbancs marneux en dépression). Il témoigne également de la stratigraphie du
Kimméridgien.
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Rareté du site
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Intérêt annexe
0
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3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
Végétalisation
Zone forestière. L'affleurement
est utilisé comme site d'escalade.
0
Non renseigné
Non renseigné
3
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Menace anthropique
0
2
STATUTS
1
1
2
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Protection du site
0
1
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4
BIBLIOGRAPHIE
-
TRACABILITE
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© R. Le Pennec
Géotope n°39-57
Typologie
Département
Jura (39)
Géotope n° 39-58
Confidentialité
Non requise
1
Nom du site
Mines de fer à Ougney
DESCRIPTION
La mine d'Ougney se développe principalement dans les niveaux calcaires de l'Aalénien et du Bajocien du relief du Bois d'Amont,
au sud de Ougney et Vitreux. Elle est organisée selon un réseau pluri-kilométrique de traverses évidées et de piliers abandonnés
aménagés dans les niveaux productifs. La plupart des accès sont condamnés et le réseau est partiellement éboulé et noyé. Le site
comporte encore quelques infrastructures à proximité des accès (voie ferrée, bâtiments…).
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
H - Economique
Aalénien, Bajocien
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Ougney
39398
Les Rondelières
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
Vitreux
39581
Bois d'Amont
Taxenne (39527)
X=
902753
Incertaine
Pesmes (501)
Y=
6685025
Z=
320
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
70,24
Depuis Ougney par la D125. Site
souterrain partiellement inaccessible.
Site à chiroptères.
ACCES RESTREINT
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
19
La mine d'Ougney est emblématique de l'exploitation industrielle du fer en Franche-Comté,
au cours des XIXe et XXe siècles. Son exploitation s'est arrêtée en 1922. Avec les mines de la
vallée du Doubs (Laissey, Deluz), ce fût l'une des plus importantes exploitations régionales.
Elle exploite les niveaux d'oolithes ferrugineuses (hématite) des calcaires de l'Aalénien et du
Bajocien.
L'organisation de son plan traduit une rationalisation de l'exploitation en 2 étapes : une
première phase avec un réseau de galeries pluridirectionnelles dans les niveaux productifs ;
une seconde phase avec plan rigoureux organisé selon un réseau de galeries E-O et NO-SE.
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Rareté du site
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Intérêt annexe
0
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3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Dégradé
Eboulements et réseau de galerie partiellement noyé.
Occupation du sol
Eboulements
Zone forestière
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Menace anthropique
0
STATUTS
Non renseigné
Non renseigné
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Protection du site
0
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2
BIBLIOGRAPHIE
Morin Denis, 1993. Les systèmes d'exploitation du minerai de fer sédimentaire en Franche-Comté (XVIe au XIXe siècle).
Archéologie, Typologie, Dynamique des systèmes. Thèse d'Archéologie. Université de Franche- Comté, Besançon. 4 tomes, 6
volumes, 1572 p.
-
TRACABILITE
Morin Denis, Rosenthal Patrick
Auteur(s) fiche
Date de validation
20/12/2013
© D. Morin
Géotope n°39-58
Typologie
Département
Site fossilifère
Jura (39)
Géotope n° 39-59
Confidentialité
Non requise
2
Nom du site
Littoral burdigalien à Grande-Rivière
DESCRIPTION
Sur deux secteurs distincts, le talus de la D146 présente un affleurement rocheux constitué de bancs calcaires décimétriques, à
pendage subvertical voire inverse, où peuvent être observés des marques de bioérosions et des ichnofossiles spectaculaires. Ces
empreintes, de morphologies et de tailles diverses (jusqu'à 30 cm de diamètre), sont concentrées sur plusieurs surfaces de bancs
et sur des surfaces d'érosion des bancs. Elles correspondent principalement à des cupules d'oursins, des terriers de vers et des
trous de bivalves lithophages. Elles s'accompagnent de dépôts sédimentaires de sables et conglomérats discordants sur les assises
calcaires.
Le site nord est limité à un affleurement de quelques mètres linéaires, tandis que l'unité sud, correspond à un linéaire d'une
trentaine de mètres. Les affleurements ne dépassent pas 3 m de hauteur.
GEOLOGIE
Chronostratigraphie
Normes Gilges
Burdigalien
LOCALISATION
Code Insee 1
Commune 1
Lieu-dit
Grande-Rivière
39258
Les Bez
Commune 2
Code Insee 2
Lieu-dit 2
X=
921949
Définitive
Morez Bois d'Amont (605)
Y=
6606911
Z=
895
RGF93
Lambert 93
BDSCAN25 © IGN
Surface (hectares)
0,98
Talus amont de la D146 à la sortie sud
du hameau des Bez
INTERET GEOLOGIQUE
VALEUR PATRIMONIALE
29
Ce site correspond au trait de côte du littoral rocheux burdigalien dans le synclinal de SaintLaurent en Grandvaux. Des marques de bioérosions et des ichnofossiles révèlent le
développement d'une faune marine d'invertébrés littoraux installés sur les assises calcaires
crétacées (calcaires barrémiens). Les marques les plus spectaculaires sont des cupules
d'oursins, parfois coalescentes, associées à des terriers de vers polychètes probablement
symbiotiques. De nombreux trous de bivalves lithophages sont également observables. Ils
contiennent parfois un remplissage sédimentaire ocre silto-sableux.
A ces empreintes sont associés des dépôts détritiques (sables, grès et conglomérats)
discordants sur les bancs calcaires.
Outre la rare association écologique de plusieurs groupes d'invertébrés marins miocènes en
un même site, l'affleurement est une illustration de la discordance Miocène inférieur / Crétacé
moyen dans le massif jurassien.
Ce site inédit a été mis en évidence en 2014.
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Rareté du site
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Intérêt annexe
0
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3
ETAT/ VULNERABILITE
Etat actuel
Bon état
-
0
Occupation du sol
Elargissement de la route, entretien du talus rocheux
Talus amont de la route
départementale
0
Non renseigné
-
3
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Menace anthropique
0
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STATUTS
1
1
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Protection du site
0
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7
BIBLIOGRAPHIE
Pierçon M. 1932. Le Miocène marin de la Haute-Chaîne du Jura. Bulletin de la Société d'Histoire Naturelle du Doubs. N°41, année
1932.
-
TRACABILITE
Juilleret Jérome, Bichet Vincent
Auteur(s) fiche
Date de validation
10/07/2014
Géotope n°39-59
© V. Bichet

Département du JURA - ZAAJ - Université de Franche

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