Usine Jupiter

Jupiter N°6
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N6
°
Septembre 2005
Lettre d’informations de Jupiter France
Chapeau
1930
2005
!
Usine Jupiter
dans les secrets de la fabrication
JUPITER
S
itué à une cinquantaine de kilomètres
au nord de Taipei, la capitale taiwanaise, l’usine Jupiter en impose.
Longues façades blanches rehaussées d’une
touche d’orange, grand jardin “zen”, sigle
ISO 9001 gravé en lettres dorées… Dès la
descente du car, les professionnels français
qui ont répondu à l’invitation du distributeur de la marque dans l’hexagone, Alto
Musique, ressentent le cocktail de chaleur
et d’humidité propre à la région en ce
début mai. L’accueil est à l’image de ce
qu’ils découvriront lors de la visite de l’usine : le soin apporté aux moindres détails
est ici érigé en règle de vie. En guise de
bienvenue, un mini “marching band” constitué par des employés entame quelques
morceaux tandis que les cadres de l’entreprise saluent personnellement chaque arrivant. Après un rapide brunch, c’est la
découverte des ateliers de fabrication des
flûtes, suivie le lendemain par les ateliers
saxophones et cuivres. Une
visite qui aura permis aux professionnels présents (techniciens et détaillants) de mieux
appréhender l’univers Jupiter.
Pour André Cotelle (Arpèges) :
“Ce qui est marquant, c’est la discipline dans la fabrication. Il n’y a
pas de place laissée au hasard, ce qui permet une productivité importante. L’autre
élément très positif, c’est le soin extrême
apporté aux étapes de finition. Dans l’ensemble, c’est vraiment époustouflant”.
Pour Patrick Moynot (Le Ménétrier) : “Cette
visite nous a permis de prendre la mesure de
l’importance de Jupiter sur le marché mondial. L’organisation de la production et la
qualité de l’outil de fabrication sont réellement impressionnantes. Taiwan fabrique
désormais des instruments haut de gamme
tandis que le bas de gamme s’est déplacé
vers la Chine continentale”.
Les revendeurs présents : Emmanuel Moreau (Tarbes), Sylviane Cuenot (Besançon),
Patrick Moynot (Paris), Gérald Gonthier (Reims), Philippe Pfirsch (Strasbourg),
André Cotelle (Paris), Jean Passegand (Dijon), Franck Hammon (Roubaix).
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Flûtes
LES FLÛTES SONT FABRIQUÉES DANS UN
ATELIER SÉPARÉ DE LA PRODUCTION DES
SAXOPHONES ET DES CUIVRES. C’EST UNE
PETITE UNITÉ QUI RÉUNIT UNE MAIN
D’ŒUVRE ULTRA SPÉCIALISÉE.
Le travail des petites pièces du mécanisme
demande précision et minutie.
Gabarits des différentes pièces de la flûte.
L’opération d’étirage des cheminées.
Les opérations de soudure
représentent une étape
importante.
Le point de chauffe doit être le
plus fin fin et précis possible.
Les nombreuses machines à commandes numériques
(CNC) tiennent une place importante dans le process.
Elles assurent une qualité contante de la production et un
degré de précision littéralement “surhumain”.
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Le polissage est une autre
étape cruciale. Il faut appliquer
la bonne pression pendant la
durée adéquate pour obtenir
une finition parfaite.
Le travail sur les clés se fait à l’aide d’une machine
dédiée puis manuellement à la lime.
Deux opérations qui exigent doigté et minutie.
L’atelier de finition. Ici sont réalisées
les dernières étapes d’assemblage
et les ultimes réglages…
Avant la mise en étui puis en boîte, chaque
instrument est “inspecté” une dernière fois.
Il part ensuite au service expédition qui
assure les livraisons dans le monde entier.
zoom
s u r
Professeur de flûte au Conservatoire de
Strasbourg et à Schilttingheim, Béatrice
Foele-Hezarifend est une
enseignante passionnée
par son métier : “Dans mes
classes, je reçois beaucoup
d’élèves de petit niveau, ce
qui demande une approche
SUR LA FLÛTE
JFL511RS
particulière. Il faut leur donner une discipline instrumentale sans pour autant
les décourager. Dans ce processus, le
choix de l’instrument tient une place
importante. Depuis quelques années, je
conseille la flûte Jupiter 511RS qui me
semble vraiment parfaitement adaptée
aux attentes des débutants. Les qualités
sonores et mécaniques sont indéniables,
avec un grain de son intéressant, ce qui
permet d’aborder rapidement cette
dimension essentielle de tout travail
instrumental. En outre, c’est un instrument facile à jouer. Enfin, le prix est un
autre argument important qui joue en sa
faveur”.
Prix catalogue : 700 €
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Saxophones
LA FABRICATION DES SAXOPHONES, DONT
JUPITER PRODUIT L’ENSEMBLE DE LA FAMILLE,
ALTERNE TECHNIQUES DE POINTE ET OPÉRATIONS
ARTISANALES AVEC TOUJOURS LA MÊME
ATTENTION APPORTÉE AUX DÉTAILS.
Notre guide nous montre
le soin apporté à la
soudure de la culasse.
Une exigence qui se
retrouve à toutes les
étapes de la fabrication.
L
a
e
Les machines les plus perfectionnées ne
peuvent remplacer le savoir-faire artisannal
acquis au fil des ans comme c’est le cas
pour les opérations de travail de martelage
du corps.
Le travail du tube est essentiellement effectué à la machine
à commandes numériques
(opérations d’étirage des
cheminées et du corps).
La gravure laser assure un tracé
d’une précision et d’une propreté
impossible à atteindre avec une
gravure manuelle.
Un vaste atelier est consacré aux différentes étapes de soudure qui sont toutes
réalisées manuellement. Des opérations
qui sont effectuées avec un soin tout
particulier pour que les points de soudure soient à la fois résistants et discrets.
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Ces opérations de
polissage sont réalisées
avant le vernissage.
Le but est d’obtenir
un état de surface sans
défauts et aspérités
pour que le vernis
soit parfaitement
homogène.
Le vernissage se fait dans des cabines appropriées
avec recyclage d’air en raison des vapeurs toxiques
et afin de protéger l’instrument des poussières.
Le contrôle du bouchage fait partie des
ultimes réglages. Pour éviter tout choc
malencontreux, les instruments sont
protégés par un film plastique. Avant
l’expédition, ils sont joués par des techniciens
musiciens qui notent les éventuelles réglages
complémentaires à effectuer.
Les phases de préparation puis d’assemblage
des très nombreuses petites pièces (clés,
mécanisme) demandent un travail minutieux,
garant de la fiabilité et de la souplesse du
mécanisme sur le long terme.
Nous sommes en Asie et
après la journée de travail
ou lors des pauses,
certains employés
n’hésitent pas à profiter
du jardin de l’usine pour
une séance de méditation.
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Cuivres
LES ATELIERS CONSACRÉS AUX CUIVRES
RÉSERVENT LE PLUS DE CONTRASTES AVEC
DES OPÉRATIONS “LOURDES” DE TRAVAIL DU
MÉTAL ET EN MÊME TEMPS, UN SAVOIRFAIRE D’ORFÈVRE SUR LES PETITES PIÈCES.
Le travail du métal tient une place primordiale dans la fabrication
des cuivres. L’alternance des opérations purement manuelles et des
différentes phases “d’usinage” à la machine fait partie du process et
garantit la meilleure précision possible.
Un soin particulier est apporté
au travail des blocs pistons.
Une attention qui va conditionner leur fiabilité dans le temps.
Même si elles sont discrètes,
les machines à commandes
numériques n’en restent pas
moins très présentes dans les
différentes phases de
production que ce soit pour
les petites pièces ou les tubes.
Une opération de
façonnage du tube
très impressionnante!
Une belle illustration
de l’exigence de précision qui vaut tout au
long des différentes
étapes de fabrication.
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Les opérations de travail du métal restent du ressort des opérateurs les plus
expérimentés. Coup de main, coup d’oeil… l’expérience et les milliers d’heures
de pratique font assurément la différence pour obtenir un résultat parfait.
Opération délicate de mise en
forme des branches. L’objectif
est d’obtenir un “U” parfait.
Comme pour le reste des
ateliers (flûtes, saxophones),
les opérations de soudure
sont effectuées dans un
atelier spécifique.
On y retrouve la même
recherche de précision.
Etonnant et ingénieux! Ces petites boules
permettent d’obtenir une pompe
parfaitement ronde et donc une circulation
optimum de l’air dans l’instrument.
Pour roder les pistons de manière optimum,
Jupiter a développé un parc de machines
spécifiques qui permettent à la fois de tester
la fiabilité sur une longue durée et d’assouplir
la mécanique.
Ces machines impressionnantes ont été conçues pour
assurer un polissage optimum.
Tournant sur eux-mêmes
pendant plusieurs minutes, les
bacs sont remplis d’un abrasif
spécial. Une fois un coup de
chiffon donné, le résultat est
superbe.
Reportage photo : ©Marc Rouvé/PMR pour Jupiter France
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Après les dernières étapes de
montage, chaque instrument est
joué avant de rejoindre l’espace
“expédition” où il est emballé et
étiquetté.
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La Lettre Jupiter est publiée
par Jupiter France.
20, rue Clavel 75019 Paris
Tél : 01 53 38 63 43
e-mail : [email protected] - site : www.jupiterfrance.com
Réalisation graphique : PMR - Impression : Imprimerie Stipa
© septembre 2005
zoom
s u r
LA
zoom L
PERCUSSION
Ancien étudiant de Michel
Cerrutti, Franck Dupont enseigne la percusssion classique
dans de nombreuses écoles de
musique de Normandie et
anime les orchestres d’harmonie de Forges-les-Eaux et de
Dieppe : “Le kit de percussion
proposé par Jupiter présente
plusieurs intérêts pour le professeur de percussions. Il permet de concilier le travail
des poignets sur le pad silencieux et l’étude du clavier
chromatique avec des baguettes douces ou plus dures.
Comme l’ensemble est compact, l’élève peut le garder à
la maison sans trop gêner. De même, le professeur peut
l’emporter facilement puisque l’ensemble peut se ranger dans un étui
puis être transporté sur roulettes.
Pour moi, c’est un kit qui répond
parfaitement aux besoins des 3
premières années d’étude et qui
s’avère très fiable même en utilisation intensive”.
s u r
A TROMPETTE
JTR408L
Prix catalogue : 485 €
Lauréat du CNSMDP, trompette solo de l’Orchestre de PoitouCharentes et de l’Orchestre des Gardiens de la Paix, professeur au
CNR de Boulogne-Billancourt (92) et à
l’ENM de Fresnes (94), Philippe Robert est
un trompettiste “hyperactif” qui a découvert avec beaucoup de plaisir la trompette
408L : “C’est une très belle surprise. Dès la
sortie de l’étui, le design particulier de la
première et troisième coulisses d’accord m’a
séduit. Une première bonne impression
confirmée par les qualités musicales de
cette trompette. Elle est juste, facile d’émission, avec un bon équilibre entre les différents registres. C’est un excellent instrument
d’étude qui témoigne bien du niveau de
qualité atteint par Jupiter”.
Prix catalogue : 360 €
zoom
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LE COR EVOLUTIF
JHR452L
Premier Prix du CNSMDP (cor naturel, cor moderne, musique de chambre), Cor
solo à l’Orchestre de la Police Nationale, Séverine Maillard enseigne au CNR de
Cergy (95) depuis 5 ans : “Ma classe couvre les 3 cycles. Bien sûr, je reçois beaucoup de jeunes enfants. C’est pour eux, plus exactement la tranche 8-11 ans,
que le cor évolutif me semble la solution “idéale”. C’est un instrument qui peut
suivre la croissance de l’enfant, ce qui est important dans ces âges. C’est un
argument de poids pour les écoles de musique qui souvent constituent un parc
de cors pour en faciliter l’étude. En plus, les qualités musicales et techniques sont bien réelles : le
mécanisme marche bien, la finition est de bonne qualité…”.
Prix catalogue : 1850 €
Les gagnants du Quiz le Printemps des Basses
Le Quiz organisé lors de l’opération “le printemps des basses” aura connu un beau
succès avec des bulletins de participation reçus des quatre coins de la France.
Les 3 heureux gagnants sont :
1er prix - Yves-Marie Quievy (directeur de l’harmonie de Monchaux sur Ecaillon).
Magasin Art et Musique à Valenciennes (59).
2e Prix - Laurent Menu-Kerforn (Nantes).
Magasin DB Musique à Rezé (44).
3e Prix - Franck Derouet (Chartres).
Magasin Le Ménétrier (Paris).
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Laurent Menu-Kerforn avec sa trompette 1400 L,
accompagné de Monsieur Brisson (DB Musique).
Le Directeur du
magasin Art et
Musique et les
Responsables
de l’Harmonie de
Monchaux sur
Ecaillon (59)
entourent l’heureux
gagnant du 1er Prix
qui a choisi un
Tuba 482.