La galerie Guillaume présente l`exposition

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La galerie Guillaume présente l`exposition
DOSSIER DE PRESSE – JANVIER 2015
© Serge Lopez
MARCOVILLE : RÊVES-SUR-MER
Du 5 février au 3 avril 2015
Vernissage le 4 février à partir de 17h30 en présence de l’artiste.
Marcoville façonne les rêves à grands coups d'éclats de verre. Après de nombreuses expositions dans
les musées en France et à l'étranger, l'artiste fait à nouveau escale à la Galerie Guillaume. Du 5 février
au 3 avril, ses sculptures gaies et facétieuses aux couleurs translucides illuminent la rue de Penthièvre.
Pour cette nouvelle exposition intitulée Rêves-sur-Mer, Marcoville nous invite à l'onirisme, guidés par
le chant des sirènes et le balai éblouissant de milliers de poissons de verre, suspendus dans les airs.
Une exposition spectaculaire à ne pas manquer !
« La galerie se remplit, tel un aquarium, d'un banc de six mille poissons, de sirènes "en pieds" ou
volantes, de pingouins, etc. Bref, beaucoup de grain à moudre pour notre imaginaire refoulé qui, obligé,
happé, remonte d'un coup à la surface, avec force, accepte avec un plaisir incommensurable de se laisser
pêcher. »
Guillaume Sébastien
GALERIE GUILLAUME
32, Rue de Penthièvre – 75008 PARIS
Tél : 01 44 71 07 72
www.galerieguillaume.com
Ouverte du mardi au samedi de 14h à 19h
Métro Miromesnil
CONTACT PRESSE
MARINA DAVID
Mail : [email protected]
Tél : +33 6 86 72 24 21
MARCOVILLE, L'ALCHIMISTE DU VERRE
Né en 1939 à Boulogne-Billancourt, Marcoville s'est d'abord tourné vers la création de décors dans le
monde du spectacle avant de se consacrer exclusivement à l'art à partir de 1970. D'abord passionné par
le travail du bois, l'artiste décide en 1980 de s'emparer d'un autre matériau autrement plus difficile à
travailler : le verre. Car l'artiste aime les challenges ! « J'utilise le verre, celui qui n'est plus bon à rien, je
récupère tout ce qui se jette. C'est un jeu de créer à partir de rien. Cela fait partie intégrante de la
création. Tout ce qui nous entoure est matière à création, tout peut devenir encore autre chose et c'est
amusant, comme une envie de jouer et de rire, comme les enfants », révèle Marcoville.
Grâce à son sens de l'expérimentation, l'artiste fait naître dans son atelier une jungle de baobabs et de
bananiers aux reflets irisés et aux couleurs acidulées. Ce forçat du travail peuple ses forêts de verre de
« tribus » de geishas et de femmes africaines aux costumes traditionnels. Des « Nanas » danseuses de
French Cancan aux tutus translucides paradent sur leurs socles, tandis que des sirènes à taille humaine
se dressent sur leur séant.
Pour le galeriste Guillaume Sébastien : « Les mains de Marcoville réalisent exactement ce que son
imagination leur dicte : un monde foisonnant, enchanté, enchanteur, qui nous déstabilise car il nous
prend à la source de ce que nous sommes : pas des enfants, mais des êtres capables heureusement de
nous émerveiller surtout devant le beau, l'incroyable, l'extraordinaire. »
Sirène - verre découpé, sablé, coloré et gravé © Serge Lopez
RÊVERIES AQUATIQUES
Pour sa nouvelle exposition Rêves-sur-Mer, Marcoville a transformé la Galerie Guillaume en monde
aquatique en créant un banc de 6000 poissons suspendu dans les airs, parsemé de pingouins et de
sirènes de verre. Une prouesse qui invite le spectateur à se laisser bercer par le tintement diffus des
nageoires célestes et à se laisser charmer par les reflets changeants de cet univers onirique où des
sirènes, à taille humaine, invitent le visiteur à plonger avec délice dans cette bulle de poésie et de
légèreté.
Le Banc de poissons – verre découpé, sablé et gravé © Serge Lopez
Pas étonnant que l'artiste soit autant demandé par les musées en France et à l'étranger ! « Pour exposer
Marcoville, il faut faire la queue. J'ai donc patienté quelques années sagement. Devant moi il y avait le
musée National de la céramique de Sèvres, le musée de Rouen, le musée de Berck sur Mer, le musée
Ariana de Genève, le musée de Saint Cloud et le musée de Glasmuseet à Ebeltoft au Danemark », confie
le galeriste Guillaume Sébastien. Une attente depuis largement récompensée par l'exposition
« Sculpteur de rêves » à la galerie qui fut saluée par la critique en 2010 puis présentée à Art Paris en
2012.
Car avec leur fantaisie débordante, les créations de Marcoville s'affichent comme un véritable antidote à
la morosité ambiante. A travers ses créatures espiègles et ses femmes girondes, Marcoville fait aussi
bien référence à Niki de Saint Phalle qu'à « Maillol dont les sculptures tout en rondeur du jardin des
Tuileries ont marqué son enfance mais aussi toutes les femmes qui l’ont inspiré » confie Emmanuelle Le
Bail, directrice du Musée des Avelines. Impossible aussi de ne pas penser aux œuvres de Jean-Michel
Othoniel pour la transparence du verre et leurs couleurs acidulées. Pourtant à la différence de ce
dernier, « Marcoville ne souffle pas le verre, il ne le taille pas, à proprement parler. Il est plus bizarre : il
le récupère, le casse en petites briques et le construit, comme un maçon. Avec du verre, ainsi empilé, il
peut créer des baobabs ou des pommes, et bien d’autres choses encore » s’enthousiasme Antoinette
Hallé, conservateur honoraire du Musée national de céramique de Sèvres.
Une technique parmi tant d'autres que cet alchimiste du verre a mis au point dans le secret de son
atelier pour mieux nous émerveiller. « En effet, réaliser tout seul six mille poissons, plutôt trente mille
pour la prochaine exposition qui investira en 2016 toute la ville de Boulogne-sur-Mer, est un défi humain
que peu d'artistes osent se lancer. Passer des mois et des mois, des années et des années, à travailler le
verre dans un atelier où, pour la nécessité du métier, il fait soit froid soit chaud, rarement bon, où il faut
être seul pour que les secrets de la fabrication, appelés communément dons, talents, opèrent leur magie
et restent des secrets, explique que peu d'élus répondent à l'appel. Car à quoi bon tant de verre récupéré,
cassé, découpé, sablé, gravé, coloré, rouillé, empilé, accumulé, collé ? Pourquoi tant d'acharnement à la
tâche ? Quelle est l'intention réelle de l'artiste ? Je ne peux pas vous le dire, et je crois que Marcoville non
plus. Cela le dépasse, comme toute grande œuvre qui dépasse son créateur. Au retour de la visite de
l'exposition Jeff Koons à Beaubourg où j'étais allé m'informer, je réalisais la chance, le bonheur d'avoir
tant d'artistes à notre portée. Et, d'un raccourci de la pensée, je me disais: kitsch comme Koons,
merveilleux comme Marcoville... » avoue Guillaume Sébastien.
© Serge Lopez
MARCOVILLE EN QUELQUES REPÈRES
Marcoville commence à travailler en qualité de dessinateur. Puis il abandonne son activité
professionnelle pour se vouer pleinement à la création artistique. Le bois sera son premier champ
d’investigation. Depuis 1980, il explore le verre, « objet trouvé » comme un autre qu'il empoigne sans
états d’âme. Il met alors au point une technique très personnelle du travail du verre en le brisant, le
rayant, le sablant, le rouillant, le coloriant, le peignant, l'empilant et le collant. Ainsi prennent forme des
arbres monumentaux, bananiers et baobabs, des bancs de milliers de poissons, des énigmatiques
geishas, des tribus, des "Nanas" suspendues ou grimpant sur des cordes, des "Cancans" aux couleurs
acidulées et chatoyantes. Depuis 2000, Marcoville a investi les espaces des musées en France et
également à l'étranger : le Musée national de céramique de Sèvres (2001); le Musée de la Céramique de
Rouen (2002); le Musée Crozatier du Puy-en-Velay (2003); le Musée de Berck sur Mer (2004); le Musée
Ariana de Genève (2008); le Musée des Avelines de Saint-Cloud (2009); le Musée d'Ebeltoft au
Danemark (2010) et le Musée de la Cohue de Vannes (2015).
GALERIE GUILLAUME
32, Rue de Penthièvre 75008 PARIS - Tél : 01 44 71 07 72
www.galerieguillaume.com – Ouvert du mardi au samedi de 14h à 19h
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