2 - Collège Les Hautiers de Marines

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2 - Collège Les Hautiers de Marines
LE CYCLOMOTORISTE
Qui est cyclomotoriste ?
Le cyclomoteur, carte d’identité…
Que dit le Code de la route ?
Selon l’article R311-1, un cyclomoteur est un
véhicule à deux roues (ou trois roues) « dont
la vitesse maximale par construction ne
dépasse pas 45 km/h et équipé [...] d’un
moteur d’une cylindrée ne dépassant pas
50 cm3 [...] ou d’une puissance maximale
nette n’excédant pas 4 kilowatts pour les
autres types de moteur. »
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Quelques définitions...
• cylindrée : volume des cylindres d’un moteur, c’est-àdire des tubes dans lesquels se déplacent les pistons.
• puissance : capacité du moteur à fournir un travail
dans un temps donné, qui dépend, entre autres, de la
vitesse de rotation du moteur. La puissance s’exprime
en kilowatts (kW) ou en chevaux (ch) : 1 kW = 1,36 ch.
• moteur à combustion interne : les pistons du moteur
sont propulsés par l’explosion du mélange air-carburant.
Cyclo ou moto ?
Motocyclette (moto)
Puissance maxi :
73,6 kilowatts
(ou 100 chevaux)
Cyclomoteur :
scooter, mobylette ou mini-moto avec boîte de vitesse
Puissance maxi :
4 kilowatts
Cylindrée :
> 50 cm3
Cylindrée :
moins de 50 cm3
Vitesse maximale autorisée :
45 km/h
La formation obligatoire pour conduire
un cyclomoteur
1) Avoir 14 ans minimum.
2) Être titulaire du BSR.
Comment obtenir le BSR ?
Le BSR ou Brevet de sécurité routière est obligatoire pour
toute personne née après le 31 décembre 1987.
Pour l’obtenir, il faut :
– réussir l’épreuve d’Attestation scolaire de sécurité routière :
l’ASSR1 (niveau 5e) ou l’ASSR2 (niveau 3e) ;
– suivre une formation pratique de 5 heures, le plus souvent
dispensée dans une auto-école.
Le saviez-vous ?
Lors de la formation pratique du BSR,
on apprend à :
• choisir sa position sur la chaussée,
franchir une intersection ou changer de
direction ;
• circuler dans des conditions normales
sur route et en agglomération ;
• connaître quelques situations présentant des difficultés particulières.
© MAIF/rue des écoles.
Les conditions indispensables
Modifier son cyclomoteur :
une pratique interdite et dangereuse
LE CYCLOMOTORISTE
FICHE
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Débrider ou kiter son cyclomoteur
Certifié
conform
e!
En France, pour des raisons de sécurité, la vitesse des deux-roues de
moins de 50 cm3 est limitée à 45 km/h. Pourtant, certains cherchent
à augmenter la puissance de leur cyclomoteur :
– en supprimant certaines pièces ou dispositifs sur le pot d’échappement
ou sur le variateur il s’agit du débridage ;
– en remplaçant les pièces d’origine par d’autres non homologuées
(pot d’échappement, carburateur...) il s’agit du kitage.
Un deux-roues débridé ou « kité » n’est plus conforme à la réglementation.
Des pratiques dangereuses...
Une mécanique qui ne tient pas la route
La conduite d’un deux-roues débridé ou « kité » est dangereuse car les suspensions, les freins et les pneumatiques ne sont généralement pas conçus pour résister à des vitesses élevées. Ainsi, lors d’un arrêt brutal,
certaines pièces du châssis peuvent casser et les freins manquer de puissance.
Un risque d’accident plus élevé
Plus on va vite, moins on est performant dans ses capacités d’anticipation, d’analyse et de réaction. On a besoin de davantage de temps pour pouvoir s’arrêter. Il devient dès lors plus difficile
d’éviter les obstacles.
Ex. : un cyclomotoriste circule à 60 km/h sur son engin débridé. Un automobiliste sort d’un parking
à 30 m devant lui. La collision ne pourra malheureusement pas être évitée.
Scooter non conforme
Vitesse : 60 km/h
Distance d’arrêt nécessaire : 33 m
Choc inévitable
Distance d’arrêt nécessaire : 23 m
Le scooter
s’arrête à temps
Scooter conforme
Vitesse : 45 km/h
Débrider peut coûter très cher…
En cas d’accident avec un cyclomoteur non conforme, l’assureur peut remettre en cause l’application de ses garanties et ne pas indemniser complètement les dommages causés.
Un deux-roues débridé ou « kité » s’use plus vite. Il a un coût d’entretien supérieur et une consommation
d’essence plus importante.
Que risque le conducteur ?
Un conducteur de cyclomoteur trafiqué risque :
– 135 euros d’amende ;
– la saisie et la mise en fourrière de son engin par les
forces de l’ordre ; il pourra être récupéré uniquement
si le propriétaire demande à un réparateur d’effectuer
les travaux de remise en conformité.
Que risquent les vendeurs ?
En cas de vente d’un cyclomoteur non conforme, un
particulier risque une amende pouvant aller jusqu’à
7 500 euros et un emprisonnement de 6 mois maximum. Les professionnels s’exposent à 2 ans de prison
et 30 000 euros d’amende.
Le saviez-vous ?
• Un cyclomoteur débridé est extrêmement
bruyant. Si un tel engin traversait Paris d’est
en ouest en pleine nuit, cela réveillerait
300 000 personnes !
C’est très souvent le bruit qui attire l’attention
des forces de l’ordre sur les engins trafiqués.
Réduire l’efficacité du dispositif d’échappement
silencieux expose à une amende de 68 euros.
• Un cyclomoteur débridé pollue davantage en
émettant plus de CO2 : cette pratique n’est donc
pas éco-citoyenne.
© MAIF/rue des écoles.
... et interdites par la loi
LE CYCLOMOTORISTE
Les règles de bonne conduite à cyclomoteur
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Circuler en toute sécurité
Que ce soit en ville ou sur route, les cyclomotoristes doivent faire attention à conserver une distance de sécurité suffisante par rapport au bord de la chaussée, mais aussi des autres usagers et à ne pas faire d’écart. Un
enfant qui surgit, la portière d’une voiture qui s’ouvre, le véhicule précédent qui freine... il faut avoir une
marge de sécurité et une visibilité suffisantes pour pouvoir s’arrêter en toutes circonstances.
Commentaire de la scène de route
2. Le cyclomotoriste doit conserver un espace de
sécurité vis-à-vis du trottoir.
3. Il faut garder une distance latérale de sécurité
suffisante à l’égard des voitures en stationnement.
Un véhicule peut déboîter à tout moment ou une
portière s’ouvrir !
4. Le cyclomotoriste suit de trop près la voiture à la
vitesse de 30 km/h : il doit laisser par rapport à elle
un espace équivalent à la distance parcourue en
2 secondes, soit dans ce cas 15 mètres.
5.Dans un parking, il faut circuler à vitesse réduite.
Pour en sortir, en l’absence d’une signalisation spécifique, la priorité doit être laissée aux véhicules
venant de droite et de gauche.
6. Cette route à accès réglementé est interdite aux
cyclomotoristes et aux cyclistes.
1. On ne
doit pas rouler
de front, mais en
file indienne et
en gardant ses
distances.
Le saviez-vous ?
Où et comment stationner son deux-roues ?
Il peut exister des zones de stationnement
réservées aux vélos ou aux cylomoteurs.
Il faut veiller à la stabilité de l’engin et à ne pas
gêner la circulation, celle notamment des piétons. Et attention à ne pas oublier de verrouiller
l’antivol !
Comment se déplacer avec son cyclomoteur
en panne ?
Il faut se placer entre son deux-roues à
moteur et le bord de la chaussée.
• Les pistes cyclables peuvent être empruntées
par les cyclomotoristes lorsqu’un panonceau
le précise. En campagne, certains chemins
peuvent leur être interdits, ce qui est
signalé par le panneau ci-contre.
• Dans les zones de rencontre, la vitesse est limitée à
20 km/h et tous les usagers
peuvent y circuler : il faut
redoubler de prudence dans
ces espaces partagés où les
piétons sont prioritaires.
Dépasser
Comme leur vitesse ne peut excéder 45 km/h, les
cyclomotoristes sont plus fréquemment en situation
d’être dépassés que de dépasser.
Néanmoins, ils peuvent être amenés à exécuter cette
manœuvre si des véhicules circulent très lentement
ou s’ils sont à l’arrêt. Dans ce cas, il faut redoubler de
vigilance !
LE CYCLOMOTORISTE
Comment transporter un passager ?
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Les devoirs du conducteur
Avoir un cyclomoteur homologué
• Pour transporter un passager, un
cyclomoteur doit être équipé :
– d’un siège deux places ;
– d’une poignée de maintien ;
– de repose-pieds.
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Je suis
installé à
califourchon
• Si le passager a moins de 5 ans, il
est nécessaire d’avoir un siège adapté
et pourvu d’un système de retenue.
Toutefois, il est recommandé de ne
pas transporter de passagers de
moins de 10 ans.
• Tout cyclomotoriste qui transporte
un passager sans répondre à ces conditions s’expose à une amende forfaitaire de 35 euros.
© Éric Chauvet, MAIF
Vérifier son certificat de conformité
Pour prendre un passager, le certificat de conformité délivré à l’achat doit mentionner la présence de deux
places assises. Dans ce cas, il est possible de prendre un passager adulte, sauf s’il le certificat précise que le
passager doit avoir moins de 14 ans.
Être responsable de la sécurité de son passager
• On ne transporte pas un passager qui n’a pas de
casque. Lui en prêter un trop grand, trop petit ou trop
ancien peut ne pas assurer la protection attendue.
• En plus du casque qui est obligatoire, on incite le
passager à une protection minimale : gants, chaussures montantes, pantalon, blouson.
• On démarre doucement et on ne cherche pas à
l’impressionner.
Circuler à deux sur un cyclomoteur
est dangereux. Plus lourd, il met
davantage de temps à s’arrêter et les
risques de déséquilibre sont réels.
Si l’on n’est pas suffisamment expérimenté,
il vaut mieux renoncer à transporter un
passager.
Les devoirs du passager
Avoir un casque homologué
• Le passager, comme le conducteur, doit porter un casque à sa taille, attaché et homologué sur lequel figure
l’étiquette NF (norme française) ou E (européenne).
• Circuler sans casque ou avec un casque mal attaché est passible d’une amende de 135 euros.
Quelques chiffres…
• Parmi les passagers blessés, un sur deux
ne portait pas de casque.
• Le risque de séquelles graves est 5 fois
plus important pour l’usager de deux-roues
à moteur non casqué que pour celui qui
porte correctement son casque homologué.
© MAIF/rue des écoles.
Ne pas perturber le conducteur
Le passager doit respecter certaines règles de sécurité :
– s’asseoir le plus près possible du conducteur pour
suivre ses mouvements ;
– ne pas poser les pieds par terre à l’arrêt ;
– éviter les gestes brusques ;
– se pencher dans le sens des virages
– ne pas porter des vêtements qui masqueraient les
feux arrière et la plaque d’immatriculation.
– éviter de distraire le conducteur ;
– être attentif à la circulation.
LE CYCLOMOTORISTE
Quels sont les équipements indispensables ?
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! L’équipement du cyclomoteur, pour une visibilité et une identification maximales
Afin de pouvoir circuler en toute légalité, le cyclomoteur doit comporter les équipements obligatoires suivants :
un feu avant jaune
ou blanc
un rétroviseur gauche
un dispositif de
freinage à l’arrière
un dispositif de
freinage à l’avant
des dispositifs
réfléchissants
une vignette
d’assurance
un feu rouge arrière
un avertisseur sonore
la plaque
du constructeur
une plaque
d’immatriculation
• L’immatriculation des cyclomoteurs neufs est obligatoire depuis le 1er juillet 2004.
• Il est obligatoire de rouler de jour avec ses feux de croisement depuis le 1er mars 2007.
Remarque : les clignotants, le rétroviseur droit et l'antivol sont des accessoires facultatifs. Mais ils deviennent
obligatoires si le certificat de conformité (délivré à l’achat) les mentionne.
! L’équipement du cyclomotoriste, seule protection en cas de chute
La lettre J indique
Un casque homologué obligatoire
qu’il s’agit d’un casque jet,
Pour être efficace, un casque doit être :
c’est-à-dire dépourvu
– homologué, norme française (étiquette verte NF) ou norme eud’une mentonnière.
ropéenne : la lettre E est suivie d’un numéro qui correspond au
pays ayant accordé l’homologation. Pour les casques les plus récents, une lettre située après le numéro d’homologation renseigne sur le niveau de protection offert par la mentonnière ;
– à la bonne taille : il doit serrer chaque partie du visage, sans les comprimer pour autant. Il est indispensable
d’essayer le casque avant de l’acheter ;
– en bon état et récent.
Casque à la bonne taille
Casque trop grand qui bascule
vers l’avant
LE CYCLOMOTORISTE
Quels sont les équipements indispensables ?
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Quelques chiffres
• Porter un casque homologué et correctement attaché diminue par deux le risque d’être tué et par six
le risque de lésions à la tête ou au visage.
• Un casque porté de manière incorrecte (non attaché, trop grand, jugulaire usée) est éjecté 7 fois
sur 10 en cas de chute.
• Parmi les cyclomotoristes blessés :
– 63 % ne portaient pas de gants ;
– 83 % ne portaient pas de pantalons spécifiques ;
– 90 % ne portaient ni chaussures ni blousons adaptés.
Le casque : parce que la tête est fragile
Le casque amortit le choc en absorbant un maximum d’énergie au moment de l’impact. Il protège le cuir
chevelu et diminue les risques de fracture de la boite crânienne.
Pour assurer cette protection, le casque doit être :
– attaché : il faut serrer la jugulaire au maximum, mais sans provoquer une gêne physique ou respiratoire ;
– de préférence intégral et de couleur claire : il convient de nettoyer la visière régulièrement et de ranger
le casque à l’abri du soleil. Il faut éviter de mettre des autocollants dessus et d’enlever les éléments
réfléchissants.
Attention ! Si le casque est accidenté ou trop ancien, il n’assure plus son rôle de protection. En effet, le calotin
se dégrade sous l’effet d’un choc même bénin, et au fur et à mesure que le temps passe.
Il faut donc changer le casque tous les 5 ans et après tout accident.
Gants spécifiques deux-roues :
en cuir ou synthétique,
ils comportent des renforts
au niveau des phalanges
et protègent les poignets.
Pantalon et blouson :
ils doivent être suffisamment
épais et résistants. Le cuir est
la matière qui protège le
mieux. Se protéger de la pluie
et du froid est aussi essentiel
pour la sécurité.
Chaussures montantes (ou bottes) :
elles protègent la cheville de
manière efficace. Les semelles
doivent être antidérapantes.
© MAIF/rue des écoles.
Des vêtements indispensables, été comme hiver
Circuler sur son cyclomoteur est dangereux si l’on n’a pas de gants, si l’on se trouve en sandales, si les bras
et/ ou les jambes sont dénudés… Moins on est protégé, plus les conséquences d’une chute seront sérieuses.
Or si tous les cyclomotoristes étaient équipés des vêtements adaptés, de nombreuses plaies et blessures pourraient être évitées.
Quels sont justement ces vêtements ?
LE CYCLOMOTORISTE
Comment préparer son trajet ?
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Entretenir son cyclomoteur
La sécurité à cyclomoteur passe par le bon état de son engin : il faut le contrôler régulièrement.
Contrôle avant chaque départ
Réglage des rétroviseurs
Éclairage avant
Feu rouge arrière et feu stop
Mais aussi…
• le niveau de carburant ;
• le niveau d’huile de frein ;
• l’avertisseur sonore ;
• les témoins du tableau de bord
État des pneus
Contrôle tous les 15 jours
• Pression et usure des pneus
• Tension de la chaîne
• État des câbles
• Poignée de gaz
• Niveaux de l’huile de moteur
• Niveau d’eau de la batterie
• Liquide de refroidissement
Il est important de lire et de conserver
son carnet d’entretien.
Choisir le bon parcours
L’état de la route
Les gravillons, les trous, les grilles d’égouts sont
redoutables pour les conducteurs de deux-roues.
Un détour est parfois préférable.
Révisions périodiques chez un professionnel
• Filtre à air
• Bougie
• Garnitures ou plaquettes de frein
• Courroies de transmission
Le saviez-vous ?
• Le filtre à air permet de retenir les impuretés
contenues dans l’air, évitant ainsi d’endommager le moteur.
• Le liquide de refroidissement garantit une
meilleure stabilité de la température du moteur
et a un pouvoir antigel.
• Les courroies de transmission transmettent la
force fournie par le moteur à la roue arrière.
• Un pneu usé réduit l’adhérence sur route
mouillée.
Les conditions de circulation
Il est déconseillé d’emprunter les carrefours complexes et dangereux, les zones où le trafic est dense, ainsi
que les zones de travaux.
La luminosité et la météo
Il faut éviter de circuler par mauvais temps et la nuit : on est moins bien perçu par les autres usagers et les
accidents sont plus graves.
L’heure du départ
Il est important d’évaluer la durée nécessaire au trajet, de partir à temps et de se donner si possible une marge
de sécurité pour ne pas être stressé et prendre des risques inconsidérés sur la route.
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Choisir le bon moment
LE CYCLOMOTORISTE
Prendre en compte les conditions de circulation
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L’environnement routier est très diversifié, de par la grande variété de routes qui le composent. De plus, certaines
situations peuvent perturber la conduite et la visibilité des usagers, telles que les conditions météorologiques, l'état
de la route, la densité du trafic…
Circuler en toute sécurité
Il est parfois difficile de se percevoir les uns les autres sur la route. Il faut donc redoubler de vigilance pour
éviter de surprendre et d’être surpris. La majorité des accidents en deux-roues se produisent lors de changements de direction du deux-roues lui-même ou des autres véhicules.
Les voitures
sont arrêtées au carrefour.
Je ne vois pas pourquoi,
donc j'attends.
La voiture stationnée
me cache la visibilité.
Je m’avance prudemment
pour voir si je peux m’engager
dans le carrefour.
Attention :
si je vais trop vite
et que je ne ralentis pas
à la vue du passage pour piétons,
je risque de ne pas voir
le piéton qui est caché
par la voiture.
Les travaux
Le crépuscule et la nuit
La pluie
Il faut ralentir et être attentif à l’état de
la chaussée (boues, sables, ornières…).
et aux modifications de trajectoire.
Il est par ailleurs fréquent de trouver
des hommes travaillant à proximité
de la zone de travaux ou des piétons
contraints d’emprunter la chaussée.
Crépuscule, soleil rasant,
nuit… : autant de situations
où l’on voit beaucoup
moins bien à cause de
l’éblouissement ou du
manque de lumière.
Avec la pluie, les chaussées
sont glissantes. Les roues
risquent de patiner ; les véhicules tiennent moins bien la
route dans les virages et sur
les marquages au sol.
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Des situations où la conduite est difficile
LE CYCLOMOTORISTE
Quels sont les dangers ?
Pour prévoir et pour anticiper le danger, il faut
avoir conscience que les usagers peuvent interpréter différemment une même situation, que leur
capacité de perception peuvent être réduites et
qu’ils ne possèdent pas tous les mêmes capacités
(expérience, fatigue…). Les erreurs des autres peuvent être les nôtres et il faut apprendre à ne pas se
mettre soi même en difficulté.
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Le saviez-vous ?
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Le deux-roues est en général mal perçu des
autres usagers en raison de son faible gabarit et
de sa capacité à changer facilement de trajectoire d’où l’importance d’allumer ses feux et de
se poser souvent la question « ai-je été vu ? ».
Ne pas se faire surprendre
Parfois imprévisibles, les piétons peuvent
traverser hors des passages protégés, s’arrêter
sur place, faire un écart… Les enfants peuvent
surgir en courant, les personnes âgées percevoir
moins bien la circulation et traverser d’un pas
hésitant. Attention aux piétons dans leur « bulle »
lorsqu’ils utilisent leur téléphone portable.
Attention aux
manœuvres des
poids-lourds :
lorsque l’on suit
un camion qui
tourne à droite
ou à gauche, il faut absolument rester
en retrait car il risque de ne pas nous
voir. Les conséquences d’un accrochage
sont alors très graves.
Des situations où il faut également redoubler de vigilance :
– les changements de trajectoires des véhicules que l’on suit ou venant en sens inverse :
un clignotant oublié ou une absence de vérification peuvent rendre un choc inévitable ;
– les cyclistes qui se faufilent et qui font davantage attention aux voitures, notamment à
la sortie d’une piste cyclable ;
– les véhicules qui ont la priorité et qui circulent à vitesse élevée.
Le danger peut provenir de soi-même…
Quand on roule en cyclomoteur avec des copains, il
faut se positionner les uns
derrière les autres, et non de
manière éparpillée comme
on le voit sur la photo cidessus. Il faut également
maintenir son attention et
ne pas se laisser entraîner à
faire des prouesses.
Autres types de dangers :
• slalomer entre les véhicules ;
• suivre un véhicule de trop près ;
• ne pas ralentir à une intersection
même si l’on est prioritaire ;
En campagne, à l’approche
d’un virage prononcé, si le cyclomotoriste roule trop vite, il
risque de se déporter, de chuter
ou de heurter un véhicule arrivant en sens inverse. Attention
à ne jamais dépasser un véhicule plus lent, comme un tracteur en sommet de côte
ou dans un virage. Il faut savoir être patient. Les accidents des deux-roues en campagne sont plus graves.
À proscrire !
• ne pas respecter la signalisation ;
• circuler à une vitesse inadaptée (chaussée étroite,
manque de visibilité, trafic dense…).
© MAIF/rue des écoles.
© Darri, MAIF
Avec l’expérience et par plaisir de rouler à cyclomoteur, on peut être amené à prendre des risques : attention
aux excès de confiance en soi, le danger n’est jamais loin.

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