DOSSIER Mots clés : Accumulateurs, Batteries, Réseaux
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DOSSIER Mots clés : Accumulateurs, Batteries, Réseaux
DOSSIER Mots clés : tilisation des batteries industrielles dans les grands reseaux e#*Iectriques L-de se Pression sur les prix, Accumulateurs, Batteries, Réseaux botte éectr électriques, Ene Energie de secours. concentration de la production par Patrick GAGNOL, André MARQUET, Electricité de France, Direction des études et recherches, Isabelle LAIDET, Electricité de France, SEPTEM (Service des études et projets thermiques et nucléaires) et André VASSEUR, Electricité de France, Exploitation du Parc nucléaire. Dans la production d'électricité, par le stockage accumulateurs s'étendre, des la gestion de de Les centrales électriques, postes et centres de distribution d'Electricité de France utilisent plus de l'énergie électrochimiques progressivement de et la distribution voit ses applications dispositifs la qualité de secours vers et la régulation cinq mille batteries industrielles. Les accumulateurs au plomb et les batteries alcalines nickel-cadmium sont utilisés pour des applications stationnaires de secours, et, dans les centrales nucléaires, partici- pent au système qui garantit la fiabilité du contrôle du réacteur. charge. Cet article décrit les conditions d'utilisation des batteries à EDF, les technologies qui leur sont liées, les tests utilisés et les critères de conception. Outre ces applications INTRODUCTION Les différentes centrales électriques, postes et centres de distribution d'Electricité de France utilisent environ 5000 batteries industrielles. Celles-ci servent en tant qu'alimentations de secours en courant continu (ou alternatif au travers d'onduleurs) en cas de coupure de courant du réseau de distribution ou du générateur. Dans les centrales de secours, EDF étudie également le potentiel de futures applications des batteries dans le domaine de l'énergie (stockage de l'énergie de sources renouvelables) et la gestion de sa qualité (lissage de la demande). nucléaires, elles font partie du système de protection qui garantit la fiabilité du contrôle du réacteur. La protection des ordinateurs et la communication sont deux autres applications importantes des batteries de secours. Ces utilisations stratégiques dans le système électrique d'EDF nécessitent de porter une attention particulière à l'évaluation des batteries, à leur sélection et à leur entretien. Cet article décrit la situation actuelle des batteries industrielles pour des applications de secours dans les systèmes électriques. Des applications potentielles telles que le stockage c d'énergie provenant de sources renouvelables ou des applications sur le réseau sont également discutées. BATTERIES STATIONNAIRES DE SECOURS ÉLECTRIQUES DANS LES CENTRALES Dans les centrales électriques, les batteries sont principalement utilisées pour des applications de secours. Elles constituent une composante essentielle du système de sécurité et de fiabilité des centrales nucléaires. En cas de panne du chargeur ou du réseau, les batteries permettent de mener à bien les procédures d'arrêt du réacteur. Les batteries sont conçues pour résister aux tremblements de terre sans conséquence sur leur fonctionnement. Toute centrale élec- The eleclric power stations, substations and transmission centers operated by Electricité de France make use of more than five thousand industrial batteries. Lead batteries and nickelcadmium batteries are used for stationary backup applications and form part, in nuclear power stations, of the system that ensures reliability of reactor control. This article describes the conditions under which EDF makes use of the batteries together with relevant technologies, tests and design criteria. Other than back-up applications, EDF is studying future applications for batteries in the area of power supplies such as the storage of power derived from renewable sources, and in management to regularise demand. trique comporte des alimentations électriques en courant continu pour couvrir les opérations liées à son contrôle. Ces alimentations sont également utilisées en parallèle comme chargeur de batteries (fig. 1, voir bibliographie [11). Les chargeurs sont alimentés par le réseau auxiliaire ou en Batteries industrielles k et grands Chargeur AC Batterie Chargeur ! ! 1 déh.,g. Utilisateurs . Résistance Utilisateurs : décharge a) kk DC Chargeur DC Chargeur- Batterie Chargeur Chargeur L Batterie L DC = Batterie = DC - -L- \-7- \ - 1 - - - $c -1-l -- iIl 11 1 U tilisateurs 11 Utilisateurs Résistance 1-1 décharge Résistance décharge d) c) 7. Configtarations d'alimeratatlon en a) Un chargeur - une batterie - un jeu de barres. b) Deux chargeurs - tcne batterie - un jeu de barres. c) Deux chargeurs - une batterie - deux demi-jeux de barres. d) Deux chargeurs - detc.x- batteries - un jeu de barres. cas de panne par des générateurs diesel de secours. En cas d'urgence, les batteries alimentent automatiquement en courant continu les principaux dispositifs « usagers » (onduleurs, ordinateurs, systèmes de contrôle poste de commutation extérieur, et d'instru- et de la batterie, est l'un des principes rité. Chaque dispositif du fonctionnement ou équipement, et la protection est doublé. lés voies A et B, doivent ner. A l'heure actuelle B sont équipées NiCd afin d'éviter ne d'alimenta- qui garantit la fiabilité du réacteur dans une cenindépendants, être disponibles appe- et prêts à fonction- dans les centrales EDF, les voies A et de batteries toute panne générique au plomb compte environ 12 batteries au plomb et 5 à 6 batteries NiCd. Les tensions nominales vont de 24 V à 230 V, la capacité nominale trale nucléaire et simultanée. temps l'heure QUELQUES centrales quelques électrique Le tableau 1 dans une cen- des contraintes de service et de fiabilité, le moyen avant remplacement des batteries est à actuelle de 8 à 10 ans pour les batteries au plomb et de 13 à IS ans pour les batteries NiCd. bable des accumulateurs que la durée actuels de service soit prolongée dans le futur. Mais Depuis il est fort proNiCd le début de la production nucléaire en France (1977), 25 % des batteries NiCd ont été remplacées. Le taux de remplacement des batteries au plomb batteries NiCd est en cours d'évaluation. (1174 éléments) En 1994, 18 et 69 batteries au plomb ont été remplacées. INDUSTRIELLES ET CENTRALES Les « 1,2 V ») sont utilisées. d'installation de batterie de 1 400 MW. (4 280 éléments) BATTERIES de 40 Ah à 2000 Ah. Dans les centrales (18 000 éléments décrit un exemple En raison essentiels de la sécu- Deux circuits respectivement tenu des de courant en cas de panne sur le circuit La redondance trale nucléaire, aucune coupure CC dans les centrales électriques. thermiques et nucléaires, environ 800 batteries tubulaires au plomb (40 000 éléments « 2 V ») et 260 batteries NiCd coupe-circuit, démarrage du générateur diesel de secours...). Compte du raccordement au chargeur parallèle et permanent peut se produire tion principal. <* Résistance 7 b) kk $c Chargeur -.. Batterie /DC rD CI 11Ré 1 -1 utilisateurs électriques k rc7l mentation, réseaux ÉLECTRIQUES PROTECTION DU MATÉRIEL : INFORMATIQUE CHIFFRES électriques, 1 700 batteries de secours. à elles industrielles Dans chaque seules, comme tranche utilisent Les alimentations alimentation nucléaire, on les ordinateurs sans interruption empêchent panne du réseau principal (ASI) qui protègent les pertes de données et évitent en cas de les dysfonctionnements BATTERIES, TaMëCM/. Tensioii d'al i i-netitatioii continue STOCKAGE ÉLECTROCHIMIQUE Caractéristiques de la batterie d'une ASI CC dans une centrale nucléaire de 1400 Batterie de voie A (Pb-Ca) décharge Capacité Batterie de voie B (NiCd) décharge Capacité 150 A 380 Ah MW « Usager c » alimenté 220 V CA (redresseur) : protection contrôle & instrumentation. ordinateurs, télécommunication, télévision,... 230 V 390 A 500 Ah 125 V 290 A 1 000 Ah 75 A 48 V 200 A 660 Ah 150 A 48 V 320 A 260 A 2 000 Ah 300 A 880 Ah de retransmission,... 760 Ah 30V 520 A 2 000 Ah 760 Ah Dispositif de contrôle automatique, interrupteurs i 250 Ah Equipement (coupe-circuit. contacteurs,...), dispositifs de commande (valves,...) - -----------------------------380 Ah Protection du réacteur 300 A Multiplexeurs, circuits de et endommagements. Une étude statistique, effectuée sur - environ 120 ASI (chargeur + batterie + redresseur) utilisées dans les centres de distribution d'EDF montre que 25 % des pannes de ASI sont liées aux batteries (perte de capaci- au courant maximum qui peut être appelé par tous les « usagers » travaillant ensemble et simultanément, dans des té) [2]. Le temps moyen entre les pannes (MTBF) est de 7,5 ans. Les ASI installées vont de 2 à 200 kVA ; 30 % d'entre elles délivrent plus de 80 kVA, et 40 % moins de 10 kVA. - conditions de service normal. Tension de fin de décharge (Ufd) : Cette valeur cor- respond à la tension la plus basse autorisée en service et supportable par les « usagers » avant tout endommagement ou dysfonctionnement. Les pertes en ligne sont prises en compte. - Tension de charge maximum (t/M) : Cette valeur est PARAMÈTRES DE DIMENSIONNEMENT Les batteries de secours ne sont jamais déchargées, sauf en cas d'urgence ou en période de maintenance de l'installation protégée. Elles sont reliées en permanence au chargeur qui les place en condition de marche flottante (floating). Leur tension est alors maintenue à un niveau suffisamment élevé pour compenser l'autodécharge afin de conserver les accumulateurs chargés complètement. Ce type de fonctionnement Courant de décharge maximum requis (Id) : Il est lié entraîne une consommation d'eau supplémentaire et des effets de mémoire dans le cas des batteries NiCd. On s'appuie sur quatre paramètres principaux pour concevoir et sélectionner batteries destinées à des applications stationnaires de secours. Les critères de sélection correspondent aux contraintes de fonctionnement et aux exigences de service suivantes. - Autonomie minimum requise lors d'une décharge liée à la tension maximale en service normal supportable par les « usagers » avant tout endommagement ou dysfonctionnement. Une tension plus élevée spécifique (Ue) peut être appliquée exceptionnellement pendant une courte c particulière. période en cas de charge Deux méthodes de charge peuvent être utilisées pour les batteries stationnaires : - Marche flottante à tension constante - les batteries sont chargées à une tension donnée (Uin par ex.) pendant 24 heures avec limitation de courant, puis placées en marche flottante à cette même tension. - Marche flottante bipalier - les batteries sont chargées à une tension élevée (tension spécifique Ue par ex.) pendant 24 heures avec limitation de courant puis automatiquement placées en marche flottante à une tension plus faible (Lm par exemple). au courant constant assigné (AM) : Ce paramètre fait référence à la durée de fonctionnement minimum de l'alimentation électrique de secours requise en cas de panne de la source principale. Elle doit être d'au moins 60 minutes dans les centrales thermiques et nucléaires et de 4 et 8 Le dimensionnement et la sélection des batteries sont basés sur cette description du service requis et non sur des demandes spécifiques de performances électriques (capaci- heures dans les centres de production hydroélectrique, installations de transport et de télécommunication. tion le dimensionnement des batteries qu'ils proposent. Le nombre d'accumulateurs est défini en fonction de la ten- RUE N'1 199 (, les té, taux de décharge, tension nominale...). Les fabricants de batteries doivent en prendre en compte lors de la concep- Batteries industrielles sion de fin de décharge et celle de charge maximale : la capacité est définie en fonction de l'autonomie du courant de décharge. Accumulateur requise et STATIONNAIRES DANS électriques à plaque positive tubulaire De nos jours, cette technologie est adoptée lors des rem- batteries en service dans les centrales hydroélectriques et 66 % dans les centrales nucléaires. Les plaques négatives sont empâtées. Les plaques positives sont composées de tubes verticaux. Chaque tube est creux avec une arête en alliage de plomb (Pb-Sb, Pb-Ca). Les parois du tube sont faites d'un isolant perméable du type fibre de verre tressée. DES BATTERIES UTILISÉES LE SYSTÈME réseaux placements de batterie ou pour tout nouvel équipement. Les batteries tubulaires au plomb représentent 33 % des Le tableau 2 donne des exemples de valeurs seuil dans les centrales électriques et le nombre proposé d'accumulateurs pour des batteries au plomb et NiCd. TECHNOLOGIE et grands ÉLECTRIQUE D'EDF L'espace vide dans le tube est comblé avec une matière active. Jusqu'à présent, tous les accumulateurs utilisés sont des éléments « ouverts », qui demandent un apport d'eau et un entretien à intervalles réguliers. Les différences de durées de vie entre les batteries des voies A (plomb) et B (NiCd) Pour le remplacement et les équipements nouveaux, des batteries à faible taux d'antimoine (Sb < 3 %) ou sans d'antimoine (Pb-Ca) sont préférées afin d'éviter les effets permettent d'établir des calendriers de remplacement distincts qui assurent la disponibilité totale d'une voie en cas nocifs de l'antimoine sur la plaque négative qui engendrent un dégagement de l'hydrogène et une consommation d'eau c CI d'urgence. En outre, les accumulateurs NiCd sont intéressants pour les batteries de faible tension, du fait de l'impact plus importants (entretien accru, pertes de performance...). Batteries NiCd plus faible de la perte d'un élément « 1,2 V » que d'un élément « 2 V ». Accumulateurs Accumulateurs Accumulateurs au plomb électriques, avec 33 % du nombre total de batteries. Elle est composée de pochettes métalliques perforées remplies de matières actives. type Planté triques (il reste environ 40 accumulateurs d'une capacité moyenne de 100-200 Ah en exploitation, soit 10 % de la quantité totale des batteries installées). Leur durée de vie peut atteindre plus de 15 ans dans certaines applications, mais on ne les emploie plus en raison de leur coût élevé, de leur faible énergie spécifique et de leur comportement médiocre lors des tests sismiques. Accumulateurs à plaque empâtée (batteries de type Faure) Ce type de batteries est utilisé dans la production hydroélectrique (50 % des batteries installées). Chaque plaque est composée d'une grille en alliage plomb antimoine (3-12 % Sb) empâtée avec une pâte mixte d'oxyde de plomb, d'acide sulfurique et d'eau. Tableau 2. - 24 28 30 48 125 230 à pochette C'est la principale technologie utilisée dans les centrales On n'utilise plus que quelques accumulateurs de ce type. Ils étaient installés auparavant dans les centrales hydroélec- Tension nominale (V) à plaque Accumulateurs à électrodes et à structure fibreuse à liant plastique Pour les nouveaux équipements, les batteries à électrode de cadmium avec liant plastique et les batteries à électrodes de nickel et de cadmium à structure fibreuse (FNC) sont deux autres technologies susceptibles d'être sélectionnées. Les premières sont constituées d'une plaque positive frittée et d'une plaque négative, dont la masse active est composée d'un mélange d'hydrate de cadmium et d'un liant plastique. Les accumulateurs FNC possèdent deux plaques à matrice de fibres de nickel dans laquelle sont imprégnées les matières actives. Lors de nos tests d'endurance en marche flottante en température, ces deux technologies ont mieux résisté au vieillissement que les accumulateurs conventionnels à plaque à pochette. Valeur-s seuil reconimandées daus les ceutrales électriques Nombre d'éléments plomb NiCd 14 20-22 23 59 108 36-38 93-96 172-179 Tension de fin de décharge Ufd (V) 20,5 23 25,5 41 105 194 Tension normalc j Tension spécifique max. Uii (V) max. Ue (V) --------------27 265 27 31 32 33 34 52,5 55 134 138 247,5 255 REE N 1. ". : - [ 19 (, 35 BATTERIES, ÉVALUATION DES STOCKAGE ET SÉLECTION TECHNOLOGIES DES BATTERIES Des règles précises ont été définies pour évaluer, choisir et contrôler les batteries. Pour l'équipement nucléaires, des centrales les procédures d'assurance qualité couvrent chaque étape essentielle de la prise de décision. Choix des batteries Le choix des batteries repose sur des tests de qualification selon les spéfications d'EDF. Ces procédures d'essai tendent maintenant à intégrer les normes internationales, en plus des exigences particulières d'EDF. La Direction des études et recherches d'EDF a établi des spécification d'essais pour les batteries stationnaires au plomb et NiCd, qui comportent des séquences de vieillissement à des températures plus élevées que celles de fonctionnement. Pour une utilisation en centrale nucléaire, le fonctionnement continu des batteries pendant et après des essais de séisme est vérifié. Auparavant, le vieillissement était effectué en appliquant des cycles de surcharge à 25'C. Les procédures d'évaluation actuelles sont basées sur la succession de périodes de marche flottante à 45'C pour les batteries au plomb et à 55 °C pour les batteries NiCd. A la suite d'études antérieures à 55'C, la température d'essai des batteries au plomb a été ramenée à 45'C pour éviter un vieillissement non représentatif. Des séquences d'évalua- ÉLECTROCHIMIQUE gaz émis doivent être pris en compte. Les coefficients de recombinaison à 25'C étaient de 97 % dans tous les cas, sauf pour l'une des batteries (95 %). Des débits gazeux atteignant 2 m)/h ont été mesurés à cette même température. Cependant, à 45'C, des débits de l'ordre de 50 ml/h ont été observés pour certaines batteries. Le niveau du débit gazeux est évidemment d'un intérêt tout particulier lors de la sélection de batteries pour des applications dans des endroits non ou mal aérés (armoire électrique, par exemple) du fait des risques associés à la formation d'hydrogène (risque explosion...) et de la consommation d'eau (assèchement de l'électrolyte). Un autre objectif est de développer des procédures d'essai en ligne afin d'éviter la déconnexion des batteries testées du circuit d'alimentation des utilisateurs. Les méthodes de surveillance sont nécessaires pour vérifier et contrôler le bon fonctionnement des batteries. C'est pourquoi EDF étudie le rapport entre la résistance interne (RI) et l'autonomie résiduelle en fonction de l'état de vieillissement de la batterie [3, 4, 51. Un impédancemètre prototype a été conçu pour réaliser les mesures sur site. La figure 2 montre des résultats encourageants qui indiquent une forte corrélation entre les valeurs RI élevées, mesurées à 70 Hz et la réduction de l'autonomie des différents éléments d'une batterie stationnaire au plomb de 1000 Ah utilisée depuis 81 mois. D'autres résultats intéressants apparaissent à la figure 3. tion des performances à des régimes de décharge différents sont intercalées entre les phases de marche flottante. Les principales valeurs seuil sont établies à partir des Un rapport existe entre la capacité déchargée et la chute de tension des éléments, mesurée après seulement 10 minutes de décharge. Ces deux méthodes nécessitent des paramètres de fonctionnement et des caractéristiques des batteries (par exemple, tension de coupure : 1,80 V/élé- compléments de validation sur site. Cependant, elles pourraient permettre de réduire le temps d'indisponibilité qui ment, 1,136 V/élément - tension de marche flottante : 2,20 V/élément, 1,44 V/élément pour les batteries au est causé par la décharge de contrôle annuelle. Les déve- plomb et NiCd respectivement). Résistance interne, performances initiales, étanchéité, courant de court-circuit, efficacité anti-déflagrante font partie des différents autres loppements de systèmes semblables (tels qu'un conductimètre) sont également étudiés avec attention. c paramètres examinés. Evaluation des batteries Les études d'EDF sur les batteries stationnaires se concentrent sur deux points principaux : - l'évaluation de l'aptitude des nouvelles technologies de c batteries à répondre aux exigences de fonctionnement, c - le développement de procédures d'essai, de critères de sélection et de méthodes de surveillance adéquats. : 65 ep,ésentatif de la batter e .Ilit ; .t. t., (194814360) 1 ALito.=Moy 4308 * Les accumulateurs au plomb à recombinaison à électrolyte absorbé (glass-mat VRLA) ont été étudiés lors d'essais de vieillissement. Ce type de batterie est présenté comme « sans entretien » grâce au processus de recombinaison des gaz d'électrolyse. Il ne demande aucun rajout périodique d'eau. Six batteries différentes (1891/200) "'-.' 1970 1960 1950 1940 1930 1920 1910 1900 1890 LJ (J Teni (,ii de l'élénient 600 IleSUrée sdedëciia,,,e aplës (iliv) ont subi des périodes de marche flottante successives à 45'C. Les résultats initiaux révèlent que non seulement le coefficient de recombinaison, mais également les volumes cglobaux de c 2. Corrélcition eiitre la résistaiice iiiterne, jnesbij- (,e à 70 Hz, avant décharge. et l'autonomie des éléments d'une batterie ait ploiiib otit,ei-te de 1000 Ah de 81 iiiois. Batteries industrielles et grands réseaux électriques qualité ou la régulation de la charge dans les grands réseaux électriques futurs ? Pour améliorer et gérer les installations de production, de Ils 6000 l .e:.> -- a.. -..* cleinerit (0>275/421 5000 (0,255/5454) ri, 100)reprentatif de la bauerie 1A.. .y - 4308... ,e Z 4000 :F s V Z, 2000 (0,35b73) 1- 1000 .:b transport et de distribution, les services opérateurs électriques font face maintenant à de nouveaux problèmes techniques, économiques et environnementaux. Ils sont généralement touchés par les coûts croissants de l'énergie non distribuée et ils ont besoin d'une gestion du réseau plus précise côté distribution. Ils font également face à des difficultés croissantes pour construire de nouvelles lignes de transport ou même pour renforcer des lignes électriques 0.22 024 0.26 0.28 o3 0.32 034 O36 déjà existantes, solutions classiques pour répondre à la R: Résistance interne de chnquc élinnent la mesuréc décharge arant (xIO.J Ohms) demande croissante en énergie et en qualité. Les câbles électriques enterrés peuvent être une solution alternative, même si leur coût reste sensiblement supérieur. 3. Corrélation entre cititoiioi7iie et cliiite de tension après 600 s de décharge des éléments d'une batterie au plomb otiverte de 1000 Ah de 81 iiiois. Les procédures d'entretien et de vérification ont été établies afin de suivre le comportement des batteries en poste pendant leur durée de vie. Elles sont basées sur : - la vérification de mise en service (inspection visuelle, mesures de capacité assignée et de tension d'élément), c - lesvérifications périodiques (inspection visuelle, addition d'eau, surveillance de la tension d'élément pendant les périodes de marche flottante et 10 minutes après la déconnexion du chargeur), l'entretien et la vérification pendant l'arrêt annuel de la tranche (surveillance de la tension des batteries et de la tension d'élément pendant les périodes de marche flottante, décharge au courant spécifié pour les mesures d'autonomie). Dans les centrales nucléaires, la décharge annuelle est généralement arrêtée après 60 mn, une fois l'autonomie spécifiée contrôlée. Des décharges plus fréquentes d'une durée limitée à 10 mn peuvent également être effectuées entre deux vérifications annuelles. Autant que possible, pour les nouveaux équipements et les remplacements, les éléments d'accumulateurs vont être individuellement instrumentés avec des fils de mesure pour surveiller et enregistrer leur tension au cours de leur vie de service. APPLICATIONS FUTURES ET POTENTIELLES solutions existantes, le stockage d'énergie par accumulateurs peut être considéré à moyen terme comme un candidat pour la régulation de la charge, puisque, au vu des tarifs de l'électricité, il peut être déjà économiquement rentable pour certains usagers industriels. Ce type de stockage, installé par exemple dans différentes Entretien et vérification - Parmi les différentes DES BATTERIES postes, permettrait de différer la mise à niveau des systèmes de transport et de distribution amont. Comme un tel report de capacité ne peut durer éternellement, on peut envisager l'emploi d'ensembles de stockage mobiles, avec des technologies de batteries adaptées. Des systèmes de stockage associés à des convertisseurs électroniques de puissance répartis dans le réseau peuvent présenter plusieurs avantages, en terme de : c - sécuritéet qualité de l'électricité fournie, en évitant les micro coupures, les baisses de tension, les pertes d'alimentation en amont, etc. ; - gestion locale rapide de l'énergie ; réglage de la fréquence, corrections du facteur de charge, amélioration de la stabilité, contrôle de l'impédance par un convertisseur électronique, réglage de la tension et peut-être, avec des convertisseursIGBT, compensation harmonique ; - régulation de la charge sur de courtes périodes avec compensation des pointes (peak shaving), qui peut permettre de limiter les réserves tournantes, et lissage de la charge, sur des périodes plus longues (quelques heures), ce qui permet de différer le renforcement du réseau en amont. Ces systèmes - batterie + convertisseur - demandent cependant un investissement de capital important : toutes les valeurs ajoutées des différentes fonctionnalités associées doivent être prises en compte. Si la tendance à la réduction des coûts est confirmée, l'étude économique préliminaire montre un intérêt. Cela semble être le cas avec les convertisseurs électro- Le stockage de l'énergie par accumulateurs électrochi- niques de puissance de taille importante ou moyenne (GTO ou plus récemment IGBT) pour lesquels une réduction d'un facteur deux du prix dans les 10 ans semble possible. Les batteries doivent suivre la même voie pour réduire leur coût bien en deçà des 1 000 FF/kWh. En même temps elles doivent conserver une bonne tenue aux cycles (1 500 miques va-t-il progressivement voir ses applications s'étendre, des dispositifs de secours vers la gestion de la cycles ou plus), et s'intégrer dans des systèmes très compacts, avec un entretien minime, voire inexistant [6]. DANS LES UNITÉS ET DE DISTRIBUTION DE PRODUCTION D'ÉLECTRICITÉ Réseaux importants REE \11 1 , 1996 BATTERIES, STOCKAGE ÉLECTROCHIMIQUE Les batteries au plomb ouvertes actuelles donnent déjà des résultats techniques intéressants, illustrés par environ deux dizaines d'installations, mondiales et à grande échel- Dans le premier cas, une concurrence existe entre la résistance et la tenue aux cycles des batteries au plomb « tubulaires » ouvertes de traction d'une part, et les batte- le, expérimentales, opérationnelles ou en phase de lancement, allant de 200 kW à 70 MW et de 200 kWh à 40 MWh (BEWAG, CHINO. PREPA...). Les techniques devront être améliorées si l'on veut trouver un moyen éco- ries au plomb à électrolyte gélifié, qui résistent à la stratification pour une utilisation à des régimes de décharge partielle à basse température d'autre part. Là encore, l'amélioration de ce deuxième type d'accumulateurs provenant des développements effectués dans le cadre de l'application « véhicule électrique » permettra d'accroître leur durabilité. nomique de toucher un marché plus vaste et répondre aux critères mentionnés ci-dessus. On peut penser à deux moyens différents. Augmentation des capacités nominales des monoblocs au plomb ouverts ou à recombinaison, pour limiter la quantité trop importante de matériaux non actifs (connexions...). Cela implique probablement : de développer de nouveaux concepts d'électrodes larges, de gestion thermique intégrée et de dispositifs de c gestion des cgaz, afin d'améliorer l'effet d'échelle, - detirer parti d'une conception semi-bipolaire (ou bipolaire le cas échéant) pour améliorer davantage la compacité et la puissance spécifique. Bien que les batteries au plomb Dans le deuxième cas, le stockage sert d'interface de régulation entre les usagers, la production locale renouvelable et le réseau de distribution. Ceci permet une gestion du réseau optimale (les batteries peuvent être déplacées de site en site), ainsi qu'une utilisation optimale et un dimensionnement minimal de la source d'énergie locale. Dans le cadre de LIBES au Japon par exemple, des batteries tithium-carbone/oxyde métallique à cyclabilité élevée sont développées pour ce type d'application, au niveau de l'usager individuel. CONCLUSIONS à recombinaison (VRLA) soient considérées comme plus fraoiles que les batteries ouvertes, elles peuvent être améliorées en tirant les enseignements de l'utilisation des batteries VRLA pour la traction électrique. Utilisation d'ensembles modulaires intégrés, associant chacun une unité de stockage « sans entretien » et le convertisseur de puissance électronique, pour parvenir à une production normalisée en grande série de façon à réduire les coûts. Cette approche permettrait un investissement progressif en capacité selon les besoins croissants de stockage. Des concepts intermédiaires, comme les ensembles compacts sodium/soufre 500 kW-4 MWh (proposé par NGK/TEPCO au Japon), et 300 kW-300 kWh (proposé par Silent Power aux USA) peuvent également présenter un Les connaissances des grands opérateurs électriques sur le comportement des batteries stationnaires de secours ont beaucoup progressé. Ceci permet de mieux faire correspondre les performances des accumulateurs installés aux besoins spécifiés et de mieux comprendre leurs faiblesses. Les nouveaux enjeux que rencontreront les opérateurs électriques dans le futur peuvent conduire à utiliser des batteries, réparties dans les réseaux électriques, pour des applications de qualité, de gestion technique et de contrôle de la charge. Mais cela est lié à des évolutions techniques importantes pour obtenir des systèmes moins onéreux. Certaines « nouvelles » technologies voient déjà le jour. Les améliorations provenant de la recherche sur les véhicules électriques pourraient être utiles d'une certaine façon, pour des applications sur les réseaux et pour l'utilisation des sources d'énergie renouvelables. grand intérêt si des coûts suffisamment bas sont atteints. D'autres technologies peuvent apparaît-e, le zinc/brome par exemple, en cours de développement aux Etats-Unis avec une perspective coût faible (J 50 $/kW). Energies renouvelables Au-delà des systèmes spéciaux de signalisation photo- voltaïque qui utilisent des batteries de secours surdimensionnées pour éviter les entretiens fréquents et les manques d'énergie, les sources renouvelables peuvent contribuer à court terme à alimenter en énergie les habitations dans des conditions spécifiques. EDF est en train d'équiper, par exemple, plusieurs milliers de clients « isolés » à cause d'un éloignement trop important par rapport au réseau. Mais l'alimentation électrique fournie est intermittente. Pour ces clients isolés, le stockage de l'énergie est donc nécessaire, ce qui peut d'ailleurs réseau. REE N'1 j, i, 1996 aider la connexion au Bibliographie [1] MORANGE et al. JM.) ; « Pratiques d'EDF en matière de batteries stationnaires », dans Compte rendu du 21-22 nov. 1989. SEE conf. sur « Accumulateurs électrochimiques ». JournéesG. PLANTE »,France, E4, pp. 229-236. [2] DEFLANDRE (T.) nov. 1994. ; Rapportinterne HM-22/94/41/A, 25 [3] ALZIEU et al. (J.) Un; «paramètre de contrôle de l'état d'une batterie d'accumulateurs en service : la résistance électrique interne », dans Compte rendu SEE (cf. [1]) El, pp. 213.2 17. [4] LEROY(J.) ; Rapport interne HMI 7/2334 28, déc. 1992. [5] LEROY(J.) ; «Characterisation of the condition of an open stationary lead storage battery ». In LABécho 1.94, France p. 2. [6] MARQUET (A.) ; « Electrochemical conversion of energy : potential range and conditions for applications in electrical systems », in Proceedings of « Electrochemical Engineering & Energy », May 94, Nancy, France, PlenumPress.