Schéma départemental en faveur des personnes âgées
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Schéma départemental en faveur des personnes âgées
Chapitre 3 Les dispositifs existants L1-Chap 3-27 relu.indd 1 23/09/09 14:18:59 L1-Chap 3-27 relu.indd 2 23/09/09 14:19:02 L’objet de cette partie est de présenter l’offre départementale actuelle, tant pour ce qui concerne l’accompagnement de la personne âgée à domicile que pour les prises en charges institutionnelles, en passant par des hébergements alternatifs. I/ Du maintien à domicile : I/ A - Le soutien à domicile Le soutien à domicile regroupe les dispositifs d’aides techniques, solutions « matérielles » pour la personne âgée vivant à domicile. Ces aides viennent renforcer, le plus souvent, une aide humaine. Dans le département, les aides techniques prennent différentes formes. v Le portage des repas C’est un service régulier de livraison à domicile de repas préparés, complets et équilibrés. Il est assuré par des associations, des CCAS ou des maisons de retraite. Généralement, l’élaboration des repas est sous traitée à des entreprises de restauration collective ou à des établissements publics. Ce type de service contribue aussi à lutter contre l’isolement des personnes âgées. Depuis 2004 (suite aux événements de la canicule), ce service a connu un réel essor. Pour les bénéficiaires de l’APA, ce service peut être intégré dans les plans d’aide, il tient seulement compte du transport mais pas de la prise en charge du repas. Le Conseil Général aide le développement de ce dispositif en versant des subventions lors de la création ou de l’extension de ces services. v La télé assistance ou la télé alarme La télé assistance est un service d’assistance à distance 24 h sur 24 et 7 jours sur 7 permettant aux personnes âgées abonnées de continuer à vivre seules chez elles. Ce service apporte une aide immédiate aux personnes isolées, âgées, handicapées ou malades. Lorsque l’appareil est actionné, un numéro de téléphone est composé, la personne âgée est alors mise en lien avec : • une centrale d’écoute • un service d’urgence (police, SAMU…) • un service d’aide à domicile • la famille • les voisins… Selon la gravité de la situation évaluée par l’interlocuteur, une intervention est déclenchée. Ce dispositif est utilisé notamment par des personnes âgées dépendantes. Le plan d’aide dans le cadre de l’APA prévoit la possibilité d’une prise en charge financière. De même, la MSA peut aussi participer aux financements sous certaines conditions. Dans l’Yonne, 2 services de télé-assistance ont été subventionnés en 2008 au titre du soutien des associations par le Conseil Général et agréés par le Préfet : 1) l’association Présence Verte d’Auxerre, 2) la Fédération départementale des associations ADMR basée à Auxerre. D’autres services existent en matière de télé-assistance sur le département. Le libre-choix pour la personne âgée est donc possible. 63 L1-Chap 3-27 relu.indd 3 23/09/09 14:19:02 v Les Bracelets contre l’errance Alzheimer Le Conseil Général expérimente, sur l’année 2009, en partenariat avec la Mutualité Française Côte-d’Or – Yonne, le dispositif Columba. Ce dispositif dénommé aussi le bracelet « Ange-Gardien » consiste en la pose de bracelets aux malades Alzheimer vivant à domicile (ou en établissement). La décision est prise en commun accord avec le malade et son entourage puis avec le médecin traitant, suite à une évaluation de la personne (stade de la maladie) et à une visite du lieu d’habitation. Dans l’Yonne, l’expérimentation est axée sur les personnes de plus de 60 ans atteintes de la malade Alzheimer vivant à domicile. Le bracelet «Columba» apporte une solution au problème de l’errance et de la désorientation, il permet à la personne atteinte de trouble de la mémoire comme la maladie d´Alzheimer de pouvoir se déplacer sans «contraintes». Les objectifs du bracelet sont : • p révenir et réduire les risques d’accident liés à des situations de désorientation • sécuriser l’environnement du patient • s écuriser l’entourage dans le cadre d’un maintien à domicile • préserver un espace de liberté pour le patient Le système Columba est composé de : , , , téléphone portable «mains libres» système de géolocalisation GPS s ystème d´alerte intelligent détectant toute sortie hors d´une zone sécuritaire Il permet de localiser rapidement la personne qui en est munie lorsqu´elle sort d´une zone prédéfinie (domicile, maison de retraite, unité de Soins de Longue Durée, etc.), réduisant ainsi les risques associés aux problèmes d´errance. Ce bracelet-téléphone intègre un bouton d´alerte et s´attache au poignet comme une simple montre waterproof. Il nécessite la souscription d´un abonnement mensuel qui inclut l´assistance 24h/24 et 7j/7, la géolocalisation et les communications d´urgence. v L’aide à l’aménagement de l’habitat Le Conseil Général de l’Yonne propose aussi une aide aux travaux d’adaptabilité des logements pour les personnes âgées de plus de 60 ans, en lien avec le CAL Pact de l’Yonne. Le Centre d’Amélioration du Logement CAL Pact de l’Yonne est chargé de la constitution des dossiers. Il informe et conseille aussi les particuliers sur l’amélioration du logement, procède à une évaluation des besoins suite à une visite du domicile (étude de faisabilité économique et simulation financière) puis assiste la maîtrise d’ouvrage. Cette aide s’adresse aux : • propriétaires occupants, • locataires (hors HLM), • usufruitiers, • personnes logées gratuitement. Elle est proposée pour la réalisation des travaux relatifs à la perte d’autonomie : installer une douche au sol, poser des rampes d’appui, élargir les portes… Une convention entre cet organisme et le Conseil Général de l’Yonne est formalisée et une subvention leur est allouée. Ces différents dispositifs qui existent sur le département permettent d’améliorer la vie à domicile des personnes âgées mais en aucun cas ne remplacent l’accompagnement social ou l’aide humaine à domicile. L’usage de ces aides techniques est alors déterminé par l’avancée en âge, le degré de perte d’autonomie et l’apport d’une aide humaine, surtout si celle-ci associe à la fois un professionnel et un proche. 3 64 L1-Chap 3-27 relu.indd 4 23/09/09 14:19:03 I/ B – Le lien social L’objectif principal est de rompre l’isolement de la personne âgée en privilégiant le lien social, car il est souvent admis que le vieillissement s’accompagne d’une « désertification » des relations. Le lien social correspond à une intégration relationnelle et à une participation sociale, la personne âgée doit continuer à tenir un rôle et à maintenir sa place dans la société. La perspective de créer ou de maintenir du lien social est devenue particulièrement prégnante lors de la canicule de 2003. Dans leur vie quotidienne, les personnes âgées rencontrent plusieurs difficultés. L’une des plus importante est la solitude et la monotonie. Dans l’Yonne, des services de proximité existent et sont proposés aux personnes âgées ; par exemple : v Les clubs du 3e âge Ces lieux d’animation très appréciés par les personnes âgées, sont bien implantés dans l’Yonne, et à proximité puisqu’ils sont présents dans la plupart des communes en milieu urbain ou en milieu rural. Les services qu’ils offrent : Le plus souvent gérés par les mairies, par des associations ou par les personnes âgées qui y sont membres, les clubs du 3e âge contribuent largement à la lutte contre l’isolement de ces dernières en leur fournissant des moments de détente et de partage. Ainsi, ces retraités se réunissent aux clubs pour discuter, pour échanger leurs expériences, pour se lier d’amitié avec d’autres personnes qui se trouvent dans la même situation qu’eux et s’entraider mutuellement. Divers types d’activités y sont alors organisés pour que ces retraités se sentent encore utiles pour eux-mêmes et pour les autres malgré leur âge, notamment des animations, des journées d’études, des œuvres de bienfaisance. D’un part, les dirigeants de ces clubs planifient des journées récréatives, des fêtes et des rencontres interclubs. D’autre part, des jeux divers (cartes, pétanque, dominos, …) sont disponibles pour distraire les membres au quotidien. Ces activités nécessitent un financement. Certains clubs bénéficient d’une aide financière externe (dons, prise en charge par les services publics, …), mais le plus souvent, ce sont les membres eux-mêmes qui se mettent d’accord pour effectuer des cotisations mensuelles pour le bon fonctionnement de leur club. v Les associations de retraités engagées dans le CODERPA Elles ont sensiblement toutes les mêmes objectifs : lutter contre le « mal vieillir», subsister, organiser la solidarité et attirer l’attention des pouvoirs publics sur les problèmes spécifiques des retraités. Les Clubs des Aînés Ruraux comme les Clubs de l’Union Nationale des Retraités et des Personnes Âgées (UNRPA) proposent des animations ludiques et des débats sur des questions liées au vieillissement. v Les clubs des aînés ruraux Initiés par la MSA, les premiers clubs des ainés ruraux sont apparus, ils ont aussi pour objectifs : • animer le territoire local ; • encourager la solidarité entre les générations. 65 L1-Chap 3-27 relu.indd 5 23/09/09 14:19:04 La MSA incite les associations à se prendre en charge pour mettre en place des activités, transmettre leur savoirfaire, leur culture et leur histoire et tisser de nouveaux liens entre les générations. Dans les années 70 et 80, les clubs se développent et se regroupent en associations départementales, qui seront ensuite fédérées au sein d’une Fédération nationale. Dans l’Yonne, la fédération départementale des clubs des aînés ruraux est située à Auxerre. En 2009, environ 11 000 personnes âgées icaunaises adhèrent aux clubs des aînés ruraux. v L e programme de prévention santé seniors Au centre du dispositif : la personne âgée de plus de 55 ans, dépendante ou non, à domicile ou en hébergement. Les objectifs 1) Préserver la qualité de vie et l’autonomie des personnes de plus de 55 ans en leur proposant un programme de prévention santé articulé autour de 4 modules : , mémoire , équilibre , alimentation , médicament En France, les fédérations départementales sont aujourd’hui au nombre de 85. Les missions de la fédération départementale sont : • l’animation et le développement des clubs, • le relais entre les clubs et la Fédération nationale, • la mise en place d’actions de sensibilisation, de 2) Rompre l’isolement des personnes âgées en ayant une réponse de proximité : , organise ces ateliers dans les communes rurales , procède à l’organisation et au financement de moyens de transport (partenaire privilégié : la CRAM) prévention et de solidarité, représentation des intérêts des personnes âgées et des retraités auprès des élus, dans les COmités DEpartementaux des Retraités et Personnes Agées (CODERPA), dans les établissements de santé… v Les maisons de quartier Lieux de rencontres et d’échanges, les maisons de quartier sont des équipements majeurs dans la vie des quartiers, mis à disposition par les villes. Elles s’adressent à tous les habitants, quelque soit leur âge ou leur statut, au travers de projets sportifs, culturels ou de loisirs… Ce sont des centres d’accueil, d’écoute, d’information, de prises en compte des besoins, qui visent à améliorer votre vie quotidienne dans les quartiers. 66 L1-Chap 3-27 relu.indd 6 23/09/09 14:19:04 Le fonctionnement Un module représente une quinzaine de séances de 2 heures et s’étale sur un trimestre. Le groupe compte entre douze et quinze personnes âgées. Le coût d’un module est de 20 € pour la personne âgée, dans certains cas, les mutuelles prennent en charge une partie. Une intervention est possible au sein des EHPAD : en lien avec l’équipe soignante, l’animateur et le projet d’établissement, dans ce cas, l’établissement prend en charge le financement sur le budget formation de l’EHPAD, avec la signature de conventions. Des professionnels au service de la personne âgée : une équipe identifiée par module. , des éducateurs sportifs , des professionnels de santé (pharmaciens, Les autres partenaires de terrain sont : CODERPA, club des aînés ruraux, les CLIC, les municipalités, les professionnels de santé … Le rôle premier des partenaires est d’aider à la communication et au développement local du programme. 3 Cette liste n’est pas exhaustive, d’autres actions sont réalisées sur le département, parfois marginales ou inconnues des autorités. 3 Il y a notamment les ateliers Santé Ville de l’Auxerrois et du Sénonais, dont un groupe constitué de professionnels du secteur gérontologique travaille sur la problématique des personnes âgées isolées : comment les sensibiliser ? Comment les identifier et répertorier ? géronto-psy…) , des diététiciens… Les partenaires Ce dispositif implique un partenariat identifié et effectif. Les partenaires financiers sont : Mutualité Française, CRAM, CPAM, MSA et Conseil Général. Il est à noter que ce programme est soutenu et développé au sein du GRSP, Groupement Régional de Santé Publique. Les partenaires engagés : , la MSA qui pilote le module Équilibre (Pac Euréka) , la CRAM a lancé les ateliers équilibre en 1996 , la CPAM gère le module consacré à l’alimentation , la Mutualité Française pilote le module « du bon usage du médicament » 67 L1-Chap 3-27 relu.indd 7 23/09/09 14:19:05 I/ C – La perte d’autonomie à domicile : des solutions existantes selon le degré de dépendance Avec l’âge, l’autonomie décroît. Selon le diagnostic réalisé au chapitre 2, il est constaté que les personnes âgées restent le plus longtemps qu’elles le peuvent à domicile, avec un état de santé qui se dégrade. Aussi, des services d’aide ménagère, par exemple, ou des aides soignantes, infirmières peuvent intervenir à domicile selon le niveau de dépendance de la personne âgée. v Les services d’aide à domicile Pour les aider dans l’accomplissement des activités de la vie quotidienne, les personnes âgées ou handicapées peuvent avoir recours à divers services d’Aide à domicile gérés par des associations ou des entreprises privées. Ces services peuvent être : • p restataires, dans ce cas, les professionnels intervenant auprès de la personne âgée sont salariés du service, •m andataires, la personne âgée est employeur et le service gère les formalités administratives liées à l’emploi. Il existe aussi le « gré à gré » ou l’emploi direct : la personne âgée peut rémunérer l’intervention d’un particulier par chèque emploi-service. Elle n’a pas recours à un organisme. Les prestations proposées sont : • les aides ménagères : ménage, repassage, préparation des repas, petits travaux et jardinage, • les aides à la personne : aide au lever, à la toilette, au coucher, au repas et à l’habillement, • les aides extérieures : accompagnement à l’extérieur, courses, tenir compagnie, • la garde de nuit. 68 L1-Chap 3-27 relu.indd 8 23/09/09 14:19:05 Implantation des associations d’aides à domicile UNA Yonne ADMR Autre service agréé qualité SENS AUXERRE AVALLON 69 L1-Chap 3-27 relu.indd 9 23/09/09 14:19:08 Dans l’Yonne, Certaines associations disposent d’un agrément qualité. Cet agrément qualité spécifie le fait que leurs prestations d’assistance sont destinées aux personnes âgées de + 60 ans ou personnes handicapées à domicile, à l’exception des actes de soins relevant d’actes médicaux. • la moyenne du nombre d’heures d’intervention mensuelles par bénéficiaire est d’environ 12 heures, • les bénéficiaires de l’APA représentent 30 % des personnes aidées. Les 2 fédérations ADMR et UNA Yonne, qui ont bénéficié d’une autorisation délivrée par le Président du Conseil Général de l’Yonne, coordonnent exclusivement les activités réalisées au domicile des particuliers par les Associations d’aide à domicile adhérentes. Ces 2 fédérations assurent des activités en service mandataire et prestataire. La couverture du territoire au niveau des 2 fédérations : Secteur UNA Yonne Il existe : , L a fédération ADMR qui regroupe14 associations d’aide à domicile ; , , Secteur ADMR L’UNA Yonne qui gère 32 associations ; 1 0 autres services d’aide à domicile qui disposent de l’agrément qualité délivré par le Préfet (via la DDTEFP) leur permettant d’intervenir auprès des personnes âgées. Une enquête a été réalisée au titre de l’année 2008, auprès des 2 organismes départementaux (UNA Yonne et ADMR) regroupant 46 associations. Le constat sur une année est le suivant : • 1 0 527 personnes âgées de plus de 60 ans ont été prises en charge, • p lus de 80 % des interventions le sont dans le cadre de prestataire et moins de 20 % dans le cadre de mandataire, • p rès de 90 % du public aidé sont des personnes âgées de plus de 60 ans, 70 L1-Chap 3-27 relu.indd 10 23/09/09 14:19:09 Le territoire est entièrement couvert mais les services apportés restent de taille et d’activité variables. Polyvalents d’Aide et de Soins À Domicile (SPASAD) et de l’Hospitalisation À Domicile (HAD). Il est à noter que seules : l’association d’Escolives de l’ADMR et l’association de Coulanges-la-Vineuse de l’UNA Yonne interviennent sur le même secteur dans 11 communes du canton de Coulanges-la-Vineuse. a) L es Services de Soins Infirmiers À Domicile (SSIAD) Les SSIAD se sont principalement développés dans les années quatre-vingt et constituent aujourd’hui un élément important de la prise en charge des personnes âgées à domicile. Les objectifs sont de : Répartition pour l’aide humaine de 2006 à 2008 2006 EMPLOI DIRECT 623 2007 2008 • privilégier le maintien à domicile, • retarder l’entrée en institution, • favoriser le retour à domicile hospitalisation. MANDATAIRE PRESTATAIRE 247 1 796 798 290 2 342 1 027 332 2 865 La répartition par type d’intervention au titre de l’aide humaine évolue proportionnellement au nombre de bénéficiaires. Il faut savoir que le SSIAD est également destiné à la prise en charge des personnes de moins de 60 ans présentant un handicap ou atteintes de maladies chroniques depuis le décret 2004-613 du 25 juin 2004. Les SSIAD offrent deux types d’aides : • d es Actes Médicaux Infirmiers (AMI), actes techniques qui ne peuvent être effectués que par des infirmiers, En 2008 , il est constaté une répartition au titre de l’aide humaine d’environ : • d es Actes Infirmiers de Soins (AIS) qui recouvrent les soins d’hygiène de base pouvant être effectués par des aides-soignants sous le contrôle d’un infirmier. • 24 % pour l’emploi direct ou le gré à gré • 8 % pour les services mandataires • 67 % pour les services prestataires v L’offre de soins à domicile Lorsque la personne âgée a besoin de soins ou devient de plus en plus dépendante, il apparaît alors nécessaire de faire intervenir des professionnels de santé. après une Dans l’Yonne, 19 SSIAD couvrent le territoire pour une capacité totale financée de 667 places. À noter : par arrêté préfectoral du 29 avril 2008, le SSIAD de Villeneuve-sur-Yonne est autorisé pour une extension de 20 places par rapprochement du SSIAD de Chéroy. L’offre de soins à domicile s’articule, quant à elle, autour de l’intervention des Services de Soins Infirmiers À Domicile (SSIAD), des infirmiers libéraux, des Services 71 L1-Chap 3-27 relu.indd 11 23/09/09 14:19:09 LISTE des SSIAD dans l’Yonne SSIAD Places autorisées 45 Places financées 44 Gestionnaire Croix Rouge – Privé AUXERRE 33 33 Mutualité Française - Privé AVALLON 35 35 CH Avallon – Public BLENEAU 25 19 Association – Privé CERISIERS 35 35 ADMR – Privé CHARNY 17 17 Association – Privé COULANGES-LA-VIN. 25 21 EHPAD de Coulanges-la-Vineuse – Privé COULANGES/YONNE 25 19 EHPAD de Coulanges-sur-Yonne – Public JOIGNY 25 25 CH Joigny – Public L’ISLE-SUR-SEREIN 40 40 EHPAD de L’Isle-sur-Serein – Public MIGENNES 31 31 EHPAD de Migennes – Public PONT-SUR-YONNE 40 40 Association – Privé ST-FLORENTIN 33 33 ADMR – Privé ST-SAUVEUR 30 29 EHPAD de St-Sauveur – Public SEIGNELAY – LIGNY 40 40 ADMR – Privé SENS 48 48 SOSM – Privé TONNERRE – ANCY 73 73 CH Tonnerre – Public VERMENTON 28 28 ADMR – Privé VILLENEUVE-SUR-YONNE CHÉROY 57 57 CH Villeneuve-sur-Yonne Public TOTAL 685 667 42 % Public et 58 % Privé AILLANT/THOLON Le taux d’équipement en places SSIAD s’élève à 18,63 places pour 1 000 habitants de plus de 75 ans. La région Bourgogne atteint un taux d’équipement similaire de 18.58, avec la Nièvre qui se départage nettement puisque son taux est de 21.01. Au niveau national, ce pourcentage est de 16.3, nettement inférieur. À noter que dans le précédent schéma, le taux d’équipement en places de SSIAD étaient de 17.88, avec 451 places. Le PRIAC prévoit la création d’ici 2012 dans l’Yonne de 70 places supplémentaires sur 4 ans, à raison de : • 17 places en 2009, • 13 places en 2010, • 20 places en 2011, • 20 places en 2012. 72 L1-Chap 3-27 relu.indd 12 23/09/09 14:19:10 Les Services de Soins Infirmiers À Domicile pour personnes âgées (SSIAD) Limites des SSIAD (DDASS de l(Yonne - POLE SANTÉ - réalisation COMI - janvier 2006) 73 L1-Chap 3-27 relu.indd 13 23/09/09 14:19:23 Il reste certaines zones blanches, notamment les cantons de Vézelay et de Courson et certaines communes (Égleny…), à couvrir par un renforcement de l’existant (l’extension de SSIAD déjà créés). b) Les infirmiers libéraux Les infirmiers libéraux exercent les mêmes actes que les infirmiers des SSIAD : les actes médicaux infirmiers et actes infirmiers de soins. Les SSIAD peuvent d’ailleurs avoir recours aux infirmiers libéraux, ponctuellement ou régulièrement, et les rémunérer à l’acte. Pour le reste, les charges correspondant aux actes effectués par les infirmiers libéraux relèvent de l’ONDAM « soins de ville ». Selon l’étude de la Drees, en France, 13 % des visites aux patients effectuées dans le cadre des SSIAD sont ainsi réalisées par des intervenants du secteur libéral - des infirmiers libéraux la plupart du temps. D’après les données transmises à la mission par la DGAS, 68 000 infirmiers libéraux intervenaient, dans le cadre de l’offre de soins à domicile, au 31 décembre 2006. Dans l’Yonne, en 2009, selon les données de la DDASS, sur 2 500 infirmiers, 330 travaillent dans le secteur libéral et interviennent à domicile, soit un plus de 13 %. La carte ci-dessous indique une répartition plutôt homogène des infirmiers libéraux en fonction du nombre d’habitants de plus de 65 ans. Il apparaît pourtant un canton davantage déficitaire en terme de nombre d’infirmiers libéraux par rapport à la population de plus de 65 ans : celui de Saint-Fargeau. 74 L1-Chap 3-27 relu.indd 14 23/09/09 14:19:23 Répartition des infirmiers libéraux par canton par rapport à la population de plus de 65 ans 75 L1-Chap 3-27 relu.indd 15 23/09/09 14:19:24 c) L es Services Polyvalents d’Aide et de Soins À Domicile (SPASAD) Une des mesures du plan national Alzheimer 20082012 préconise le développement de ces services. Aussi, ces structures, dont le décret du 25 juin 2004 prévoit la mise en place, regroupent, à la fois, les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) et les services d’aide à domicile (SAD). Au-delà de la reconnaissance juridique d’une pratique de coordination déjà existante, la création des services polyvalents d’aide et de soins à domicile (SPASAD) « vise avant tout à favoriser la coordination des interventions auprès de la personne et à mutualiser les interventions visant à élaborer le projet individuel d’aide, d’accompagnement et de soins permettant ainsi une prise en charge plus adaptée à la globalité des besoins de la personne ». Dans l’Yonne, Aucun SPASAD n’est formalisé et n’a de reconnaissance juridique, par contre il existe dans certains secteurs une coordination entre le SSIAD et les SAD, c’est le cas par exemple, à Coulanges-la-Vineuse, Pont-surYonne, Vermenton ou Bléneau. Le plus souvent, la même association gère les 2 types de services ce qui favorise la coordination des interventions auprès de la personne âgée. d) L’Hospitalisation A Domicile (HAD) Enfin, les HAD offrent au domicile du patient des soins médicaux et paramédicaux qui se différencient des soins délivrés par les SSIAD par leur complexité et leur fréquence. D’après les données transmises par la Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins (DHOS), en France, en 2007, le nombre de places autorisées en HAD s’élevait à 9 067, contre 3 908 en 1999, soit une augmentation de + 57 %. Ainsi, ces dernières années un développement significatif a eu lieu, répondant à des besoins de plus en plus croissants. Dans l’Yonne, il est répertorié en 2009 par la DDASS, au sein du centre hospitalier : 1) d’Auxerre : 40 places autorisées d’HAD 2) de Joigny : 15 places autorisées d’HAD 3) de Tonnerre : 13 places autorisées d’HAD 4) de Sens : 10 places autorisées d’HAD 3 Une réelle politique de développement de ces services à domicile se fait ressentir. D’après les projections démographiques, il est nécessaire de maintenir les efforts, de continuer le développement de ces services et de soutenir les associations existantes dans ce secteur. L’association des trois types d’aide (technique, sociale et humaine) est la situation la plus optimale et confortable pour la personne âgée, que chaque personne est en droit de recevoir. 3 Les HAD doivent en effet permettre « d’assurer les soins médicaux au domicile du malade, pour une période limitée mais révisable en fonction de l’évolution de son état de santé, du niveau des soins médicaux et paramédicaux continus et nécessairement coordonnés ». 76 L1-Chap 3-27 relu.indd 16 23/09/09 14:19:25 II/ Aux prises en charge en institution II / A – Les établissements pour personnes âgées v La diversité des prises en charge en terme d’hébergement permanent La dépendance constitue le premier motif d’entrée en institution. 3 résidents sur 4 en établissement sont atteints de troubles de la désorientation au niveau national. Dans l’Yonne, quelques constats sont à donner : • p lus de 77 % des places EHPAD du département sont habilités à l’Aide Sociale (4 387 places habilité à l’Aide Sociale sur 5 669 places en EHPAD), • la répartition des EHPAD public/privé représente respectivement 46 % contre 54 %, • s elon une enquête réalisée en 2008 auprès des EHPAD du département, près de 25 % des personnes âgées en institution sont issues d’un département extérieur. Parmi ces 25 %, la moitié provienne de la région d’Ile-de-France, • très peu de liste d’attente dans les EHPAD de l’Yonne. Le Département dispose de 74 établissements et annexes accueillant des personnes âgées pour une capacité totale de 5 640 places d’hébergement permanent comprenant : • 33 établissements publics, • 17 établissements privés associatifs, • 24 établissements privés lucratifs dont 8 habilités partiellement à l’Aide Sociale Générale. établissements au sein de la sous direction Autonomie Handicap Dépendance du Conseil Général de l’Yonne. Les 5 640 places se répartissent comme suite : • 5 467 places réparties dans 68 EHPAD L’hébergement de personne dont l’état de santé et la perte d’autonomie s’aggravent, a contraint les établissements pour personnes âgées à se médicaliser par la signature de conventions tripartites (État - Conseil Général - Direction d’établissement). Ces établissements font, désormais, partis du secteur médico-social et prennent, ainsi, l’appellation d’EHPAD (Etablissement Hébergeant des Personnes Agées Dépendantes). Les signatures de conventions se sont mises en œuvre dans le cadre de la réforme de la tarification intervenue en fin d’année 1999. Elle introduit les sections SOINS et DÉPENDANCE dans le budget des établissements, au total : trois sections tarifaires existent : Hébergement - Soins - Dépendance. La transformation des maisons de retraite en EHPAD permet de faire face à la réalité : une montée de la dépendance des personnes âgées en institution due à une entrée de plus en plus tardive. Les résidents sont de plus en plus âgés et donc de plus en plus dépendants. Tant que son autonomie physique et psychique le permet, la personne âgée reste chez elle le plus longtemps possible. Les conventions tripartites sont signées pour une durée de cinq années. En contrepartie de l’appellation d’EHPAD (considérée comme un label) et de moyens financiers supplémentaires, l’établissement s’engage à remplir des objectifs de qualité. Au terme des 5 ans, une évaluation et un état des lieux sont réalisés par les services de la DDASS et du Conseil Général, puis le renouvellement a lieu en réintroduisant de nouveaux engagements tripartites. À noter que la liste des établissements hébergeant des personnes âgées est disponible au service tarification des 77 L1-Chap 3-27 relu.indd 17 23/09/09 14:19:25 Ainsi, actuellement, dans l’Yonne, depuis 2001, 68 maisons de retraite sur 74 établissements ont été médicalisées par les services du Département conjointement avec les services de l’État. Le taux de médicalisation atteint 92 % contre 89 % en Côte-d’Or, 92 % en Bourgogne et 90 % en France. Depuis décembre 2006, les premières conventions arrivent à leur terme, il est nécessaire de procéder ainsi à leur renouvellement. Il faut noter qu’une nouvelle tarification soins est mise en place à compter de 2007, permettant de prendre en compte les pathologies des personnes âgées accueillies et ainsi d’estimer un temps de soins nécessaire et requis (surveillance infirmier, psychologue, kiné…) en fonction du degré de pathologie des résidents. Le département a actuellement un taux équipement en places médicalisées très élevé : 157.45 pour 1 000 habitants de plus de 75 ans, contre 134.66 pour la région Bourgogne et contre seulement 126 pour la Nièvre. • 37 Places pour 2 EHPA Sur l’ensemble des maisons de retraite, il reste 2 établissements qui ne sont pas médicalisés. Ces établissements ont une capacité inférieure à 25 lits, ils sont considérés comme des petites unités de vie. La réglementation prévoit un régime spécifique pour cette catégorie d’établissement qui n’est pas dans l’obligation de se transformer en EHPAD. 3 choix étaient possibles pour ces petites unités de vie : Depuis 2008, ces EHPA perçoivent un forfait « infirmier ». Ces établissements peuvent avoir un GMP supérieur à 300 mais ne doivent pas accueillir plus de 10 % de personnes en GIR 1 et 2. • 94 places pour 2 USLD La réforme de la tarification des établissements pour personnes âgées concernait aussi les USLD, sans obligation systématique à se transformer en EHPAD. Les USLD étaient invitées si elles le souhaitaient à conventionner avec le Conseil Général et la DDASS et donc à relever du secteur médico-social au lieu du sanitaire. Dans l’Yonne, seules 2 USLD ne sont pas devenues EHPAD : celle de Joigny, située au Nord du Département et celle d’Auxerre appartenant au territoire sud de l’Yonne. Ce choix est aussi pris en concertation avec les acteurs du champs sanitaire, il reflète une équité de territoire en terme d’organisation des soins. • 32 places dans 1 foyer logement Dans notre département, seul le foyer logement de Toucy est resté autorisé pour sa vocation première : celle d’accueillir des personnes âgées valides et non dépendantes dans des appartements indépendants, le GMP n’atteignant pas les 300. 1) la signature d’une convention tripartite, 2) un forfait « infirmier » : dotation soins à minima pour le financement des postes infirmiers, 3) u n rapprochement avec le SSIAD du secteur concerné. 78 L1-Chap 3-27 relu.indd 18 23/09/09 14:19:26 Historiquement, ils ont été conçus pour accueillir des personnes âgées valides qui au moment de la retraite ne souhaitaient plus rester dans leur logement. Composés de logements individuels (personnes vivant seules ou en couples), ils offrent des services collectifs tels que la restauration, l’animation ou le ménage et un environnement plus sécurisant (présence de personnel soignant et de surveillant la nuit). Avec une montée importante de la dépendance dans l’Yonne, tous les foyers étaient occupés par des personnes âgées qui avaient perdu leur autonomie. Aussi, depuis 2002, ces établissements se sont transformés en EHPAD et ainsi sont devenus des établissements médicalisés. Ces établissements ont toute leur place dans la planification gérontologique pour une offre diversifiée répondant à des besoins multiples. Les logements foyers ont vocation à assumer la continuité entre le domicile et l’EHPAD. • 10 places dans 1 accueil temporaire Un accueil temporaire a été autorisé en 2006, comprenant 7 lits d’hébergement temporaire et 3 places d’accueil de jour. Cet établissement est rattaché à l’EHPAD Les Clairions à Auxerre. Il est situé à Bonnard, village à 10 km d’Auxerre. Le précédent schéma avait recensé en 1999 : • 5 657 places en établissements accueillant des personnes âgées, • u n taux d’équipement de 185,63 places pour 1 000 habitants, • u n tarif journalier moyen de 254,20 Francs, soit 38,80 € • un taux d’occupation moyen de 96,32 % À titre de comparaison, en 9 ans, au niveau départemental : 1) le nombre de places est resté similaire, 2) le taux d’équipement a baissé de 28.18 points (dû à une accélération du vieillissement de la population icaunaise), 3) le prix de journée moyen a augmenté de 10 € (impact des mises aux normes, de la réforme EHPAD), 4) le taux d’occupation est sensiblement le même. Dans l’Yonne : Le prix de journée moyen établi pour l’année 2008 est de : 46,82 €. Le taux d’occupation moyen 2008 atteint : 92,66 %. En 2006, le département est classé au quatrième rang national des départements les mieux équipés en places d’hébergement médicalisées par rapport à la population de plus de 75 ans . 79 L1-Chap 3-27 relu.indd 19 23/09/09 14:19:26 Équipement lits établissements personnes âgées par canton 80 L1-Chap 3-27 relu.indd 20 23/09/09 14:19:27 v L ’adaptabilité aux dépendances au sein des EHPAD Afin de couvrir le territoire, des réponses ont été apportées par l’autorisation de création d’établissement : • 1 EHPAD est actuellement en cours de construction : , E HPAD à Arces-Dilo sur le canton de Cerisiers, l’ouverture est envisagée pour mi 2009. • 3 projets autorisés sont en cours de réalisation : , E HPAD à Auxerre, le début des travaux est prévu au second semestre 2009, , l ’extension de l’EHPAD « Les Platanes » de Villeneuve-la-Guyard : + 20 lits supplémentaires (dont 9 lits dans l’unité Alzheimer) et + 3 places d’hébergements temporaires, , création d’un EHPA à Bléneau de 70 lits. Au vu d’un taux d’équipement très élevé dans l’Yonne et d’une répartition homogène des établissements pour personnes âgées sur l’ensemble du territoire, aucune place nouvelle ne sera créée sur le département dans les 5 prochaines années. Les résidences senior En France, cela fait vingt ans qu’elles existent. Ce concept, importé à l’origine des États-Unis, ne cesse d’évoluer. Aujourd’hui, certaines personnes âgées abandonnent leur appartement pour rejoindre ce nouveau type d’habitat. Les appartements (ou maisons), achetés ou loués, sont tous bien équipés, adaptés à la dépendance et au handicap. Ces habitats forment une résidence dans laquelle le résident peut opter pour divers services : restauration, lingerie, ménage et profiter d’espaces collectifs, salle-à-manger, salle de détente… Par ailleurs, la sécurité est assurée la nuit par un gardien. On compte aujourd’hui en France une bonne centaine de résidences services. La prise en charge des malades Alzheimer : Au sein des EHPAD, des unités spécifiques pour désorientés sont parfois identifiées. Au vue de la montée de la dépendance dans les établissements accueillant des personnes âgées et du nombre important de résidents déments, un besoin de prise en charge spécifique et adaptée de ces personnes s’est fait ressentir. L’ensemble de ces projets concerne des accueils permanents pour des patients atteints de maladie d’Alzheimer en EHPAD dont l’admission est définitive. L’accueil des personnes dans ces unités pour désorientés dépend essentiellement de l’évolution de la maladie. Dans le cadre du plan national Alzheimer 2008-2012, 5 critères d’évaluation ont été retenus et sont indispensables pour pourvoir parler d’unité de soins Alzheimer : 1) Une population de résidents bien ciblée. Il peut s’agir de maladie d’Alzheimer, de démence vasculaire et d’autres démences dégénératives. Pour les unités de soins aigus, des patients présentant un simple déclin cognitif peuvent être hospitalisés pour un court bilan. Dans les unités spécialisées de longue durée sont en général pris en charge des patients présentant une démence sévère associée à des troubles du comportement. En France, des travaux récents ont montré que 68 à 85 % des résidents en Unité de soins Alzheimer avaient un stade sévère de démence et 65 % d’importantes difficultés pour communiquer. Il faut noter cependant qu’environ 80 % des résidents des maisons de retraite traditionnelles présentent une altération des fonctions cognitives encore souvent non évaluée. Dans l’Yonne, aucune résidence service ou senior n’existe, cependant des projets vont très prochainement émerger. 81 L1-Chap 3-27 relu.indd 21 23/09/09 14:19:28 2) Un environnement architectural adapté Ce dernier doit permettre d’éviter les fugues, les accidents tout en assurant un maximum de confort pour le patient, sa famille et le personnel soignant. Une attention toute particulière doit être portée aux couleurs (afin de calmer et faciliter l’orientation des patients), à la luminosité qui doit être suffisante, à la sonorisation afin d’éviter au maximum les bruits indésirables pour maintenir une ambiance le plus tranquille possible. La présence d’un jardin thérapeutique permet le maintien d’une activité physique, et d’une bonne qualité de vie en toute sécurité. 3) Un personnel formé, entraîné, spécialisé. Il s’agit ici d’un aspect essentiel des Unité de soins Alzheimer. La formation du personnel permet non plus de subir la maladie d’Alzheimer, mais de mieux la combattre. Un personnel formé saura diminuer les situations pouvant rendre le patient agressif. Il saura également faire face aux troubles du comportement alimentaire lors des repas ou à l’agressivité du patient pendant la toilette. Formé, ce personnel pourra à son tour apaiser la famille, lui donner des conseils pouvant lui faciliter la vie de tous les jours. Il s’agit ici d’un des principaux éléments des Unité de soins Alzheimer. Des travaux récents ont montré que le personnel des Unité de soins Alzheimer présentait alors un “turn-over” diminué par rapport à celui observé dans les unités traditionnelles devant prendre en charge des personnes âgées. 4) Une participation de la famille il est souhaitable que les familles puissent continuer à participer à la vie de l’institution et aux soins apportés aux patients, notamment pour ce qui concerne l’alimentation, l’activité physique et l’animation. 5) Un projet de soins spécifiques Les Unités de soins Alzheimer doivent avoir un projet de soins spécifiques afin d’optimiser la qualité de vie des patients et de leur entourage. Se pose tout d’abord le problème de l’annonce du diagnostic au patient ou à sa famille dans les formes débutantes. Se pose ensuite le suivi du malade afin de dépister et prendre en charge aussi vite que possible les complications (perte de poids, troubles de la marche, troubles psychiatriques) ainsi que les pathologies intercurrentes. Elles doivent également mettre en place un programme d’animation pour les résidents des unités de longue durée. De telles animations ont permis de diminuer de façon significative les troubles du comportement et du sommeil nocturne si souvent observés chez les patients. Le maintien de la qualité de vie et les soins terminaux correspondent à un des aspects les plus difficiles de la médecine des patients atteints de maladie d’Alzheimer. Aussi, dans l’Yonne, une démarche d’évaluation des unités Alzheimer existantes doit avoir lieu durant la mise en œuvre de ce schéma (voir le livre 2 : les orientations). Cette évaluation des unités est nécessaire afin d’élaborer une liste conforme, répondant à la définition réglementaire par la présence des 5 critères. La maladie d’Alzheimer va retentir sur l’état de santé physique et mental de l’entourage direct du patient. Il est indispensable d’apporter aux familles, l’information nécessaire et de pouvoir les soutenir. Mais même en long séjour, 82 L1-Chap 3-27 relu.indd 22 23/09/09 14:19:28 v Les personnes handicapées vieillissantes EHPAD Auxerre Brienonsur-Armançon Châtel-Censoir Tonnerre CH* Sens CH* Nombre de places 40 redéploiement 30 redéploiement 20 création 20 redéploiement 10 création (* CH = Centre Hospitalier) Ces dernières années, l’espérance de vie des personnes handicapées a augmenté aussi significativement. Selon la réglementation en vigueur, une personne handicapée âgée de plus de 60 ans relève du secteur « Personnes Âgées ». Ainsi, pour les personnes qui étaient prises en charge en institution spécialisée, elles se voient dans l’obligation de quitter leur foyer de vie pour être placées en EHPAD. Afin de répondre à cette problématique et de s’adapter à cette prise en charge spécifique, certains EHPAD disposent de places pour personnes handicapées vieillissantes. Parfois sous forme de petites unités, ces personnes vieillissent et évoluent dans un environnement adapté : locaux, animations, restauration… 3 Toutes ces réponses adaptées aux « nouvelles dépendances » sont à développer davantage sur le département afin de faire face aux besoins croissants de la population âgée de 60 ans et plus (en hausse). 83 L1-Chap 3-27 relu.indd 23 23/09/09 14:19:29 II/ B – Le domaine hospitalier Dans le cadre du SROS, il a été établi un découpage du département, en terme d’organisation des soins, en 2 territoires de santé : Nord et Sud. La répartition du département dans le secteur sanitaire : Centre hospitalier CHS Établissements privés Source : Commission Exécutive du 10 juillet 2003. Au sein de ces 2 territoires de santé sont répartis un certain nombre de dispositifs sanitaires : centres hospitaliers et centre psychiatrique, consultations mémoire… L’objectif de cette répartition est l’équité sur le département en terme de prise en charge sanitaire et de continuité des soins. À noter que le territoire de santé Sud de l’Yonne s’étend au-delà des frontières du département et prend en compte le secteur de Clamecy dans la Nièvre. 84 L1-Chap 3-27 relu.indd 24 23/09/09 14:19:30 v Les consultations mémoire Les consultations Mémoire doivent avant tout répondre au cahier des charges défini par la circulaire Alzheimer du 31 mars 2005 : Les missions de la consultation mémoire sont de : 2) La consultation médicale dure environ 1 heure • Diagnostic posé , traitement • Doutes , neuropsychologue : de 1 à 3 heures 3) Le traitement est composé : • A nticholinestérasiques (retardent l’avancée de la maladie) 1) rassurer les personnes exprimant une plainte mnésique et non-démentes, • Antidépresseurs 2) diagnostiquer des syndromes démentiels, 4) Le suivi 3) m ettre en place un projet de soin adapté à la personne et à l’état d’évolution de la maladie, • L e patient est revu tous les 6 mois afin d’évaluer l’évolution de la maladie, la souffrance de la famille et de réaliser un bilan des besoins 4) instaurer un traitement médicamenteux, 5) apporter une aide médico-sociale, 6) écouter et informer les patients et les familles (aidants), 7) former les personnels de santé. Les moyens sont : 1) Une équipe pluri-disciplinaires composée de • Médecins • Gériatres • Neurologues, psychiatres sur demande • Neuropsychologues • Assistante sociale • Secrétaire 2) Des tests neuropsychologiques : permettent une évaluation précise des différentes fonctions cognitives. 3) B iologie et imagerie médicale complètent le diagnostic. Dans l’Yonne, 2 consultations mémoire sont labellisées par l’Agence Régionale de l’Hospitalisation : 1) Celle du territoire de santé Nord : qui est rattaché au Centre Hospitalier de Sens. 2) Celle appartenant au territoire de santé Sud : qui est rattaché au Centre Hospitalier Spécialisé d’Auxerre et qui se situe au sein du centre Renoir. Ce centre est un CATTP, Centre Thérapeutique à Temps Partiel, un des moyens du dispositif de santé mentale. Il consiste à proposer aux patients des actions de soutien et de thérapeutique de groupe visant à leur maintenir, ou favoriser, une vie autonome. La consultation mémoire est donc intégrée au Centre Thérapeutique Renoir à Auxerre. À savoir que les deux consultations mémoire du département disposent de liste d’attente importante. Le déroulement d’une consultation-mémoire : 1) Une lettre de recommandation du médecin est exigée. 85 L1-Chap 3-27 relu.indd 25 23/09/09 14:19:30 v L’offre de soins dans un Centre Hospitalier Les établissements de santé, publics ou privés, ont pour objet de dispenser : (Article L. 6111-2 du code de la santé publique) 1) Avec ou sans hébergement : a) D es soins de courte durée ou concernant des affections graves pendant leur phase aiguë en médecine, chirurgie, obstétrique, odontologie ou psychiatrie ; b) Des soins de suite ou de réadaptation dans le cadre d’un traitement ou d’une surveillance médicale à des malades requérant des soins continus, dans un but de réinsertion et de retour à domicile ; Les patients âgés sont orientés vers un service de soins de suite gériatriques à l’issue : • d ’un séjour de courte durée (médecine, chirurgie, court séjour gériatrique…), • d ’un passage au sein des services d’urgence des centres hospitaliers et après intervention préalable de l’équipe mobile gériatrique, • d’une consultation auprès d’un médecin libéral, • d ’une consultation d’évaluation gériatrique avancée, • a u cours d’un séjour au sein d’un Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées (sur orientation du médecin coordonnateur). 2) Des soins de longue durée, comportant un hébergement en USLD (Unité de Soins de Longue Durée), à des personnes n’ayant pas leur autonomie de vie dont l’état nécessite une surveillance médicale constante et des traitements d’entretien. Les personnes accueillies en USLD sont généralement classées dans les GIR 1 et 2. RAPPEL : L’évaluation de l’autonomie par la Grille AGGIR classe les personnes âgées en 6 niveaux de perte d’autonomie à partir du constat des activités ou gestes de la vie quotidienne réellement effectués ou non par la personne. Le GIR 6 correspond à une personne tout à fait autonome, le GIR 1 à une personne totalement dépendante. 1) GIR 1 regroupe les personnes confinées au lit ou au fauteuil, dont les fonctions intellectuelles sont gravement altérées, et qui nécessitent une présence indispensable et continue d’intervenants. Dans ce groupe se trouvent les personnes en fin de vie. 2) GIR 2 regroupe les personnes dont les fonctions intellectuelles ne sont pas totalement altérées et qui nécessitent une prise en charge pour la plupart des activités de la vie courante. Il concerne également les personnes dont les fonctions mentales sont altérées mais qui ont conservé leur capacité de se déplacer. 3) G IR 3 regroupe les personnes qui nécessitent plusieurs fois par jour des aides pour leur autonomie corporelle. De plus, la majorité d’entre elles n’assurent pas seules l’hygiène de l’élimination tant anale qu’urinaire. 4) G IR 4 regroupe les personnes qui peuvent se déplacer à l’intérieur du logement. Elles doivent parfois être aidées pour la toilette ou l’habillage. 5) G IR 5 regroupe les personnes qui s’alimentent et s’habillent seules. Elles nécessitent une aide ponctuelle à la toilette, la préparation des repas et le ménage (…). 6) GIR 6 (…) n’ont pas perdu leur autonomie 86 L1-Chap 3-27 relu.indd 26 23/09/09 14:19:31 Dans l’Yonne, le département est doté de : • 5 Centres Hospitaliers : , Sens , Auxerre comprenant une USLD de 30 lits , Tonnerre , Avallon , Joigny comprenant une USLD de 64 lits • 1 polyclinique Sainte-Marguerite à Auxerre : pas de spécificité en gériatrie • 1 Hôpital local à Villeneuve-sur-Yonne : cet établissement de proximité a pour spécificité de s’occuper des personnes âgées, domaine dans lequel sa compétence est reconnue. v La prise en charge psychiatrique Dernièrement, de nombreuses mesures dans le domaine psychiatrique ont été prises par le Gouvernement, telles que : • la liaison directe des hôpitaux avec les commissariats, • la Légion d’honneur pour les victimes, • le moratoire sur les lits, • l’instauration d’une minute de silence, • l’accélération du plan Psy. L’hospitalisation au CHS de l’Yonne résulte dans la majorité des cas d’un libre choix de la personne concernée et d’un avis médical. Cette hospitalisation peut être également demandée par la famille, un proche ou toute personne agissant dans l’intérêt du malade dont l’état de santé ne permet pas de manifester lui-même le désir d’être soigné. Cette demande doit être entièrement manuscrite et confirmée par deux certificats médicaux. Il s’agit alors d’une Hospitalisation à la Demande d’un Tiers (H.D.T.). 2) La clinique Régennes à Appoigny : dans le territoire de santé Sud C’est une clinique neuro-psychiatrique d’une capacité de 81 lits : elle est spécialisé dans le traitement des pathologies psychiatriques de l’âge. Toutes les pathologies aiguës, parallèlement aux pathologies chroniques nécessitent un séjour de rupture accompagné d’un projet de réaménagement de vie. 3) La clinique Ker Yonnec à Champigny-sur-Yonne : dans le territoire de santé Nord C’est un établissement accueillant des patients de 18 à 70 ans et physiquement autonomes (handicapés acceptés), de 110 lits d’hospitalisation dont 55 en chambres individuelles. Dans l’Yonne, en terme de prise en charge psychiatrique, il existe : 1) Le Centre Hospitalier Spécialisé : CHS d’Auxerre L’hôpital psychiatrique compte 469 places réparties en 11 services médicaux. Le CHS de l’Yonne a une mission de service public en s’adaptant à la spécificité des pathologies et avant tout en répondant aux besoins et aux attentes des malades psychiatriques. 87 L1-Chap 3-27 relu.indd 27 23/09/09 14:19:31 L’orientation clinique et la vocation thérapeutique sont l’accueil de patients en phase aiguë et des urgences psychiatriques : • troubles thymiques : épisodes maniaques, troubles affectifs bipolaires, épisodes dépressifs, • troubles addictifs liés à l’utilisation d’alcool, de sédatifs ou d’hypnotiques, • troubles psychotiques : schizophrénie, troubles délirants, • troubles névrotiques et de la personnalité : troubles anxieux, TOC, troubles de l’adaptation, • troubles du comportement alimentaire : anorexie mentale, boulimie. Pour les autres structures (Centres hospitaliers d’Avallon, Joigny et de Tonnerre), il n’existe pas de prise en charge spécifique des soins aigus, mais l’hôpital de proximité reste, de par ses missions, le gestionnaire des problèmes gériatriques aigus. Toutefois, le Centre Hospitalier de Tonnerre a défini des lits de médecine gériatrique. Par ailleurs, sont amenés à prendre aussi en charge des patients atteints de maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentés en situation de crise : • Le centre hospitalier spécialisé de l’Yonne • L a clinique géronto-psychiatrique de Régennes à Appoigny L’objectif de la clinique Ker Yonnec est la réinsertion des patients par des séjours courts. v Les situations de crise En cas de crise, le patient est pris en charge le plus souvent dans un des services d’urgence des établissements sanitaires de notre département et ce même en l’absence de traumatisme physique. Au sein de l’Hôpital général d’Auxerre, les patients sont accueillis préférentiellement dans le service de médecine V à orientation gériatrique. Seul le Centre hospitalier de Sens dispose d’une Unité gérontologique d’orientation (UGO) de 10 lits, qui en 2009, se spécialise en Unité Cognitivo-Comportementale dénommée unité « Cocon » (mesure issue du plan Alzheimer national 2008-2012). 88 L1-Chap 3-27 relu.indd 28 23/09/09 14:19:32 v Les équipes mobiles Quant aux équipes mobiles de gériatrie, elles interviennent en équipes transversales auprès des patients âgés en étroite collaboration avec les équipes hospitalières, les CLIC et les réseaux de santé « personnes âgées ». Elles assistent les différents services ou structures de soins non gériatriques ou non spécialisés sur le plan médical, dans la prise en charge et l’orientation des patients âgés qu’ils accueillent en apportant un avis spécialisé. Leurs missions L’équipe mobile gériatrique intervient, à la demande, dans l’ensemble des services de l’établissement de santé, notamment dans la structure des urgences pour : • d ispenser une évaluation gérontologique médico- psycho-sociale et un avis gériatrique à visée diagnostique et/ou thérapeutique, • c ontribuer à l’élaboration du projet de soins et du projet de vie des patients gériatriques, • les orienter dans la filière de soins gériatriques, incluant les hôpitaux locaux, • p articiper à l’organisation de leur sortie en s’articulant avec les dispositifs de soutien à domicile (CLIC, coordination gérontologique, services sociaux, SSIAD, réseau de santé « personnes âgées »), • c onseiller, informer et former les équipes soignantes, • p articiper à la diffusion des bonnes pratiques gériatriques. Il est recommandé que l’équipe mobile intervienne dans la structure des urgences dès l’entrée d’un patient à risque de perte d’autonomie et d’hospitalisation prolongée. Dans cette structure des urgences, son rôle est de faciliter l’entrée directe du patient dans le court séjour gériatrique et le cas échéant vers les soins de suite et de réadaptation, d’organiser des retours à domicile ou en structure en col- laboration avec la structure des urgences ou à défaut une consultation externe, voire une hospitalisation programmée en court séjour gériatrique et d’effectuer la liaison avec les services de spécialités, le médecin traitant et le réseau de santé s’il existe. Ces équipes interviennent dans un cadre expérimental au sein des EHPAD à leur demande ou à la demande du médecin traitant, au domicile du patient lorsque ce dernier est pris en charge dans le cadre d’un SSIAD ou d’un réseau de santé « personnes âgées », afin de conseiller les personnels des établissements médico-sociaux et les intervenants à domicile dans la gestion des situations de crise. La place dans la filière L’équipe mobile gériatrique est adossée à un court séjour gériatrique. Elle peut constituer une interface entre d’une part, la filière de soins gériatriques et d’autre part, les établissements médico sociaux et les intervenants au domicile. Les moyens de fonctionnement. L’équipe mobile gériatrique est composée dans le meilleur des cas : • d’un médecin gériatre, • d’un infirmier, • d’une assistante sociale, • d’un psychologue, • d’un ergothérapeute, • d’un diététicien et d’une secrétaire. Cet effectif est à moduler en fonction de la taille de l’établissement. Lorsque l’équipe mobile effectue une consultation avancée, cette dernière doit au minimum disposer d’un temps de gériatre et de secrétariat. Elle doit pouvoir faire appel à un psychologue et/ou à un personnel paramédical et social. L’ensemble de l’équipe doit être formé spécifiquement aux techniques d’évaluation gériatrique. 89 L1-Chap 3-27 relu.indd 29 23/09/09 14:19:32 v En résumé, dans le secteur gériatrique : Sens Auxerre Neurologues libéraux Centre Hospitalier de Sens Service de neurologie consultations de gériatrie consultation mémoire Équipe mobile Centre Hospitalier Général Service de Long et Moyen séjour consultations de gériatrie Équipe mobile (en projet, pour le moment : intra hospitalière) Clinique de Régennes Appoigny Consultations de psychogériatrie Centre Hospitalier Spécialisé de l’Yonne Consultation psychiatrie en CMP étendue à l’ensemble des sites du département Centre Renoir : CATTP spécialisé dans la prise en charge des soins des patients atteints de la Maladie d’Alzheimer + consultations mémoire Neurologues libéraux Tonnerre Centre Hospitalier Service de consultations externes Réseau gérontologique formel Avallon Centre Hospitalier Service Long et Moyen Séjour consultations de gériatrie et consultations neurologie Joigny Centre Hospitalier Service de Long et Moyen séjour, consultations de gériatrie Hôpital local Réseau gérontologique informel Villeneuve-sur-Yonne 90 L1-Chap 3-27 relu.indd 30 23/09/09 14:19:33 III/ En passant par les accueils alternatifs III/ A – Un intermédiaire entre domicile et hébergement collectif v L’accueil familial : le dispositif L’accueil familial d’une personne adulte handicapée ou âgée consiste en un accueil « logé, nourri, blanchi » et un accompagnement quotidien au domicile d’un particulier, en contrepartie d’un salaire, d’un loyer et de remboursements de frais. L’accueillant familial doit être agréé par le président du Conseil Général. Cette solution d’hébergement peut convenir notamment aux personnes dépendantes, du fait de leur âge ou de leur handicap : • q ui ne disposent pas ou plus de l’autonomie suffisante pour vivre à leur domicile de façon indépendante, • ou qui préfèrent un accueil plus familial, • o u qui n’ont pas trouvé de place dans un établissement adapté. L’accueil familial comprend une forme spécifique appelée «accueil familial thérapeutique». Il concerne des personnes souffrant de maladie mentale et est obligatoirement supervisé par un établissement de soins psychiatriques. C’est le seul cas où l’accueillant familial dispose d’un contrat de travail, qui le lie à l’établissement de soins. Les frais d’accueils relèvent dans ce cas précis de l’assurance maladie et dérogent aux principes de l’accueil familial ordinaire. peut continuer à percevoir l’allocation compensatrice pour tierce personne (ACTP). Depuis le 1er janvier 2006, la prestation de compensation remplace l’ACTP. Elle peut prendre en charge une partie des dépenses liées à l’aide humaine, l’aide technique, l’aménagement du logement, certains produits spécifiques, nécessaires dans le cadre de l’accueil familial. L’attribution est soumise à conditions, notamment à l’évaluation globale des besoins de compensation du handicap de la personne par une équipe pluridisciplinaire. La possibilité de prise en charge au titre de l’aide sociale Sous réserve de remplir les conditions d’admission à l’aide sociale, les personnes âgées ou adultes handicapés peuvent bénéficier d’une prise en charge subsidiaire (c’està-dire en plus ou après épuisement des autres droits) au titre de l’aide sociale. Cette aide est attribuée compte tenu d’un plafond déterminé par le règlement départemental de l’aide sociale et des ressources de la personne, y compris celles résultant de l’obligation alimentaire. Le bénéficiaire de l’aide sociale hébergé chez un accueillant familial doit conserver, à sa libre disposition, un minimum de ressources. v L’accueil familial dans l’Yonne L’accueil familial est autorisé par le Conseil Général. Une commission spécifique « Accueil familial » présidée par le Président de la IV commission du Conseil Général, se réunit une fois par mois pour étudier les demandes d’agrément puis agréer ou non la personne. Chaque personne autorisée à être accueillant familial reçoit un agrément pour 1 à 3 personnes âgées ou handicapées (maximum). La possibilité de prise en charge au titre de l’ACTP ou de la prestation de compensation La personne âgée hébergée par un accueillant familial, sous réserve d’en remplir les conditions d’attribution, 91 L1-Chap 3-27 relu.indd 31 23/09/09 14:19:33 Accueil Familial - État récapitulatif de l’activité de 2005 à 2008 Nombre de candidatures ANNEE Accord Refus Nombre places agréées Sans suite sursis en cours Total Nbre d’AFA* Personnes Handicapées Personnes Âgées (PA) adultes (PHA) Indifférencié PA ou PHA Total 2005 4 2 / / / 6 129 69 125 2006 5 2 3 / / 10 119 56 110 9 175 2007 2 2 1 / / 5 109 51 97 11 159 2 1 1 2 6 103 47 93 8 148 8 5 1 2 27 En juin 2008 Total 11 194 *AFA : Acceuillant Familial Agréé Dans l’Yonne, au total 148 places en accueil familial sont agréées en juin 2008 pour 103 accueillants familiaux. Depuis 4 ans, le nombre de familles d’accueil et de places agréées diminue significativement. Ce phénomène est bien antérieur à 2005. Quant au nombre de familles d’accueil ou d’accueillants familiaux, au total, il y en a 92. Sur le Département, le nombre de familles d’accueil n’est pas réparti équitablement. Cette répartition n’est donc pas homogène, comme l’indique la carte ci-des- sous. Des zones blanches apparaissent clairement dans les cantons de : • S ens Sud-Est • S eignelay • T onnerre •Chablis •Coulanges-sur-Yonne • S aint-Fargeau Le second constat peut être réalisé sur le Jovinien : dans lequel il est identifié un secteur peu pourvu en nombre de familles d’accueil. Voici la répartition par canton au 1er janvier 2009 : 92 L1-Chap 3-27 relu.indd 32 23/09/09 14:19:34 FAMILLES D’ACCUEIL POUR PERSONNES ÂGÉES ET/OU HANDICAPÉES Répartition par canton SERGINES 2 PONT-SUR-YONNE 4 SENS NORD-EST 3 CHÉROY 2 2 VILLENEUVE L'ARCHEVÊQUE 1 SENS SUD-EST 0 CERISIERS SENS OUEST 1 VILLENEUVE-SUR-YONNE 1 2 SAINT-JULIEN DU-SAULT MIGENNES AILLANT SUR-THOLON 3 2 SAINTFLORENTIN 2 1 CHARNY SEIGNELAY 0 5 BLÉNEAU 1 SAINTFARGEAU 0 3 4 LIGNY LE-CHÂTEL 0 COULANGESLA-VINEUSE 4 0 ANCY-LE-FRANC 2 CHABLIS AUXERRE-SUD COURSON LES-CARRIÈRES 2 CRUZY LE-CHÂTEL TONNERRE 3 1 SAINT SAUVEUREN-PUISAYE FLOGNY LACHAPELLE AUXERRE-NORD 1 TOUCY 2 BRIENON SUR-ARMANÇON JOIGNY NOYERS-SUR-SEREIN 3 VERMENTON 2 L’ISLE-SUR-SEREIN 2 COULANGES SUR-YONNE 0 VEZELAY 6 AVALLON 2 GUILLON 6 QUARRÉ LES-TOMBES 11 0 Famille 1 Famille 2 Familles 3 – 11 Familles 93 L1-Chap 3-27 relu.indd 33 23/09/09 14:19:35 III/ B – Des structures de répit et de soutien aux aidants naturels La notion de répit peut se définir comme la prise en charge temporaire physique, émotionnelle et sociale d’une personne dépendante dans le but de permettre un soulagement de son aidant principal et ainsi d’éviter un épuisement qui compromettrait aussi bien sa santé que le maintien à domicile de la personne malade. Aussi, le répit peut être un type de prise en charge qui est assuré par : • des aides à domicile, •un accueil en centre de jour (voire le soir ou la nuit) ou •un hébergement temporaire… v L’accueil de jour La prise en charge en Accueil de Jour de patients atteints de maladie d’Alzheimer, consiste à accueillir dans des locaux prévus à cet effet, pour un, deux, voire plusieurs jours dans la semaine des malades avec altérations cognitives et vivant à domicile, dans le but de préserver, maintenir voire restaurer leur autonomie. La prise en charge a lieu seulement la journée. Cette structure, soulageant temporairement les aidants, offre un répit et permet de retarder l’institutionnalisation. Elle permet aussi un accompagnement des familles par leur rôle de formation et d’information auprès de ces dernières. 94 L1-Chap 3-27 relu.indd 34 23/09/09 14:19:36 Les accueils de jour dans l’Yonne ÉTABLISSEMENTS Places d’Accueil de Jour EHPAD Champcevrais 1 EHPAD Avallon 5 EHPAD Joigny 5 TOTAL 2003 11 EHPAD Avallon 5 EHPAD Sens 5 TOTAL 2004 10 EHPAD Sens 5 EHPAD Tonnerre 9 TOTAL 2005 14 EHPAD Auxerre les Opalines 2 EHPAD Carisey 2 EHPAD Mailly-la-Ville 1 EHPAD Migennes 1 EHPAD Saint-Florentin 1 EHPAD Sergines 1 EHPAD Tanlay 2 EHPAD Villeneuve-sur-Yonne 1 TOTAL 2006 11 EHPAD Mailly-la-Ville 2 EHPAD Mailly-le-Château 3 EHPAD Perrigny 2 EHPAD Les Clairions à Bonnard 3 TOTAL 2007 10 EHPAD Appoigny 2 EHPAD Diges 2 EHPAD Mailly-le-Château 5 EHPAD Migennes 1 EHPAD St-Julien 3 EHPAD Toucy 3 TOTAL 2008 16 TOTAL GÉNÉRAL DES PLACES 72 95 L1-Chap 3-27 relu.indd 35 23/09/09 14:19:36 Dans l’Yonne, les places d’accueil de jour sont le plus fréquemment parsemées au sein des EHPAD afin d’apporter des réponses de proximité. Cependant, il existe aussi 3 centres d’accueil de jour au sein d’EHPAD rattachés à des Centres Hospitaliers, qui disposent d’un nombre de places plus significatif : • 10 places à l’EHPAD de Sens • 10 places à l’EHPAD d’Avallon • 9 places à l’EHPAD de Tonnerre Ces places sont identifiées de part leur projet architectural (locaux adaptés), leur projet de service et l’équipe soignante dédiée et formée à ce type de prise en charge. Le PRIAC prévoit : • sur 2009 : 10 places nouvelles • sur 2010 : 10 places anticipées v L’hébergement temporaire Dans l’Yonne, les lits d’hébergement temporaire accordés sont autorisés dans le cadre du plan national Alzheimer, pour une prise en charge spécifique afin de favoriser un temps de répit aux aidants. Des difficultés sont rencontrées par les directeurs d’EHPAD qui disposent de ces places puisque selon ces derniers, il est nécessaire d’occuper les lits d’EHPAD au maximum des possibilités afin de maintenir une stabilité de l’activité par rapport aux années précédentes et au prévisionnel en cours, sans pour autant faire de dépassement par rapport à la capacité autorisée. C’est pour cette raison que les autorités ont choisi d’accorder ces lits d’hébergement temporaire en plus de la capacité d’hébergement définitif autorisé. 96 L1-Chap 3-27 relu.indd 36 23/09/09 14:19:36 Les hébergements temporaires dans l’Yonne ÉTABLISSEMENTS Places d’hébergement temporaire EHPAD Champcevrais 2 EHPAD Joigny 2 EHPAD St-Bris 3 EHPAD St-Georges 2 TOTAL 2003 9 EHPAD Ancy-le-Franc 2 EHPAD Auxerre Départementale 3 TOTAL 2004 5 EHPAD Auxerre Départementale 3 EHPAD Perrigny 3 EHPAD Tonnerre 2 TOTAL 2005 8 EHPAD Champcevrais 2 EHPAD Châtel-Censoir 2 EHPAD Saint-Florentin 3 EHPAD Saint-Valérien 2 EHPAD Villeneuve-sur-Yonne 2 TOTAL 2006 11 EHPAD Les Clairions à Bonnard 7 TOTAL 2007 7 EHPAD Charny 2 EHPAD Thizy 4 EHPAD Toucy 1 EHPAD Sens Vermiglio 1 TOTAL 2008 8 TOTAL GÉNÉRAL DES PLACES 48 97 L1-Chap 3-27 relu.indd 37 23/09/09 14:19:37 Dans l’Yonne, il existe un établissement d’accueil temporaire, ce lieu identifié comprend : 7 lits d’hébergement temporaire et 3 places d’accueil de jour. Cette petite structure est rattachée à l’EHPAD Les Clairions à Auxerre, elle se situe à Bonnard, à environ une dizaine de kilomètres d’Auxerre. Le PRIAC prévoit : • sur 2009 : 10 places nouvelles • sur 2010 : 20 places anticipées v Les gardes de nuit Il est nécessaire de mieux prendre en compte les besoins des malades et des familles et de faciliter l’adaptation de l’offre aux besoins. En effet, 60 % des malades vivent à domicile et les gardes de nuit restent encore trop peu développées. Elles consistent soit en des interventions programmées chaque nuit, soit en des interventions sur appel. Dans l’Yonne, certains services d’aide à domicile répondent à des besoins ponctuels et interviennent la nuit. vacances, de la pratique d’activités culturelles ou de loisirs. L’aidant doit pouvoir être soulagé, mais il est aussi important de le soutenir et de l’accompagner dans sa relation d’aide. De façon générale, le répit doit être complété par des dispositifs qui permettent à l’aidant de faire face à la relation d’aide et qui lui donnent les moyens de protéger sa propre santé. Des études ont en effet démontré que les résultats les plus positifs sur la qualité de vie des aidants et des personnes malades sont obtenus par la combinaison des différentes formes d’aides. Ainsi, la CNSA, Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie a lancé en 2009 un appel à projet afin d’aider des promoteurs à mettre en place des plateformes de répit qui proposeraient différents services. Cette palette de formules répond à quatre objectifs : , offrir du temps libéré et/ou accompagné, , i nformer, soutenir et accompagner les aidants pour les aider à faire face à la prise en charge d’une personne souffrant de la maladie d’Alzheimer, , favoriser le maintien à domicile et de la vie sociale de la personne malade et de son aidant et concourir à leur bien-être psychologique et émotionnel, , c ontribuer à améliorer les capacités fonctionnelles, cognitives et sensorielles des personnes malades. v La plateforme de répit Par ailleurs, d’autre formes de répit se sont développées en terme l’accompagnement à domicile : la plateforme de répit qui propose une palette de services aussi bien en terme d’accueil temporaire que d’animations thérapeutiques. L’objectif de la plateforme est de permettre : , a ux aidants de malades de disposer de temps de répit et , a ux personnes malades et à leurs aidants de passer du temps ensemble, dans le cadre de séjours de 98 L1-Chap 3-27 relu.indd 38 23/09/09 14:19:37 Dans l’Yonne, l’EHPAD départemental d’Auxerre a répondu à cet appel en tant que pilote du projet. Sont associés à ce projet : le centre Renoir (consultation mémoire), l’association France Alzheimer 89 et l’EHPAD de Saint-Sauveur-en-Puisaye. Ce projet déposé : • e st en adéquation avec le cahier des charges national, • répond aux attentes de la personne âgée icaunaise, • tient compte de l’offre existante et des perspectives de diversification de l’offre, • favorise la coordination sur une zone géographique entre différents partenaires : France Alzheimer 89 – EHPAD – Consultation Mémoire, • p rend en compte les dimensions urbaine et rurale, • e st complémentaire aux actions menées par les services du Conseil Général et de l’État dans le cadre de l’actualisation du schéma départemental en faveur des personnes âgées de l’Yonne. 3 Un effort important du Département (en lien avec les services de l’État) au niveau de la diversification de l’offre a été constaté depuis le précédent schéma. 3 Tous ces dispositifs existants sont à renforcer au vu du vieillissement important de la population icaunaise et de l’augmentation du niveau de dépendance de nos aînés. 3 Le soutien et le développement de ces dispositifs ne peuvent se faire sans une coordination gérontologique départementale et de proximité. 99 L1-Chap 3-27 relu.indd 39 23/09/09 14:19:38 L1-Chap 3-27 relu.indd 40 23/09/09 14:19:38 CHÉROY SENS SUD-EST CERISIERS SENS OUEST VILLENEUVE-SUR-YONNE BRIENON SUR-ARMANÇON JOIGNY SAINT-JULIEN DU-SAULT CLIC DE JOIGNY MIGENNES AILLANT SUR-THOLON CHARNY SAINTFLORENTIN SEIGNELAY FLOGNY LACHAPELL LIGNY LE-CHÂTEL AUXERRE-NORD TONN AUXERRE-EST AUXERRE-SUD-OUEST CHABLIS AUXERRE-SUD TOUCY BLÉNEAU SAINTFARGEAU COULANGESLA-VINEUSE NOYE VERMENTON SAINT SAUVEUREN-PUISAYE COURSON LES-CARRIÈRES L’ISLE-S COULANGES SUR-YONNE VEZELAY CLIC DE L’AUXERROIS CLIC DE L’AVALLONNAIS Chapitre 4 La coordination gérontologique L1-Chap4-27-relu.indd 1 23/09/09 14:22:13 AVALL L1-Chap4-27-relu.indd 2 23/09/09 14:22:16 Vieillir chez soi, entouré de ses proches, de ses voisins, dans son environnement, sans rupture affective et sociale, est le meilleur moyen de vivre mieux et longtemps. À condition que l’état de santé permette le maintien à domicile. C’est cette qualité de vie que la coordination gérontologique tente de maintenir : en aidant les personnes âgées, les familles, l’entourage… Elle a pour objet de coordonner toutes les ressources médico-sociales et sanitaires locales, pour mettre en œuvre les plus adaptées à la demande, favorisant le maintien à domicile. Elle propose donc une aide, un soutien et un accompagnement aux personnes âgées et à leur proche (famille, amis, voisins). La coordination gérontologique, c’est aussi un ensemble de professionnels (médecins, assistantes sociales, aides à domicile, infirmières…) et de bénévoles qui coordonnent leurs actions afin d’apporter les réponses les mieux adaptées à la situation de la personne âgée. I/ Les réseaux Cette partie s’intéresse à la coordination gérontologique à partir de la création des Centres Locaux d’Information et de Coordination (CLIC) et des réseaux gérontologiques en passant par d’autres réseaux et notamment la coordination informelle. Ces dispositifs territorialisés visent une prise en charge globale et coordonnée des personnes âgées par la complémentarité des actions et des intervenants. I/ A - Les CLIC v Le dispositif : Le Centre Local d’Information et de Coordination est un service de proximité, un « guichet unique » où les personnes âgées et leur famille peuvent prendre connaissance de leurs droits, de l’ensemble des services existant en leur faveur dans le Département et de leurs possibilités de prise en charge financière. Il est à la fois : , u n guichet d’accueil, d’information et de coordination, , une structure de proximité, , pour les retraités, les personnes âgées et leur entourage, , pour les professionnels de la gérontologie et du maintien à domicile. Quelles que soient les interrogations, le CLIC informe et oriente sur : • le soutien à domicile : aide à la vie quotidienne, aides techniques..., • l’amélioration et l’adaptation de l’habitat, • les établissements d’accueil, d’hébergement et de soins : résidences pour personnes âgées, hébergement temporaire, accueil de jour, consultation mémoire..., • les aides financières : APA, aide sociale, • le soutien aux familles, • les mesures de protection juridique : curatelle, tutelle, •les loisirs proposés par la commune, •les déplacements. 103 L1-Chap4-27-relu.indd 3 23/09/09 14:22:16 C’est aussi et toujours un travail en réseau : , Le CLIC a un rôle fédérateur. , Prenant en compte tous les services qui participent à la prise en charge sanitaire et sociale des personnes âgées, l’équipe du CLIC vous oriente vers les organismes compétents et vous aide à constituer votre dossier. , Les partenaires et organismes sont : le Conseil Général, les communes, les Centres Communaux d’Action Sociale (CCAS), les services de l’État, la Caisse régionale d’assurance maladie, la Mutualité sociale agricole, les services de maintien à domicile, les comités d’entraide, les associations, les hôpitaux, le réseaux de santé, les structures d’hébergement, les services sociaux, les professionnels de santé, les acteurs de l’habitat… , Le CLIC réduit la complexité des démarches à accomplir. Un CLIC doit coordonner différents acteurs professionnels (associations, institutions, professionnels libéraux), dans le respect de l’organisation institutionnelle des services sociaux et de la santé. v Dans l’Yonne : 5 CLIC sont présents : , CLIC du Pays de l’Avallonnais Les CLIC peuvent présenter des différences statutaires : • CLIC d’Avallon et de Tonnerre sont associatifs • CLIC d’Auxerre est rattaché à la Mutualité Française de l’Yonne • CLIC de Joigny est rattaché au Centre hospitalier de Joigny • CLIC de Sens est rattaché au CCAS de Sens Au niveau du label, les 5 CLIC icaunais sont : • d e niveau 3 (label le plus élevé), leurs missions correspondent à : • informer, orienter, faciliter les démarches, fédérer les acteurs locaux, • évaluer les besoins, élaborer un plan d’aide, • accompagner et assurer le suivi du plan d’aide en lien avec les intervenants extérieurs, coordonner. Les subventions du Conseil Général La loi du 13 août 2004 a accordé compétence aux Conseils Généraux dans la conduite et la coordination des actions en faveur des personnes âgées. Auparavant, les CLIC étaient financés par l’État, cependant après cette loi, ce dispositif relève de la compétence du Conseil Général. Ainsi, le Département subventionne ces centres. , CLIC du Tonnerrois , CLIC AUXERROIS , CLIC du SÉNONAIS , CLIC PAYS-ÂGE du Jovinien 104 L1-Chap4-27-relu.indd 4 23/09/09 14:22:17 Les CLIC dans l’Yonne au 31 décembre 2008 : CLIC DU SÉNONAIS SERGINES PONT-SUR-YONNE SENS NORD-EST CHÉROY VILLENEUVE L'ARCHEVÊQUE SENS SUD-EST CERISIERS SENS OUEST VILLENEUVE-SUR-YONNE BRIENON SUR-ARMANÇON JOIGNY CLIC DE JOIGNY SAINT-JULIEN DU-SAULT MIGENNES AILLANT SUR-THOLON CHARNY CLIC DU TONNERROIS SAINTFLORENTIN SEIGNELAY FLOGNY LACHAPELLE LIGNY LE-CHÂTEL AUXERRE-NORD CRUZY LE-CHÂTEL TONNERRE AUXERRE-EST AUXERRE-SUD-OUEST BLÉNEAU SAINTFARGEAU TOUCY AUXERRE-SUD COULANGESLA-VINEUSE SAINT SAUVEUREN-PUISAYE COURSON LES-CARRIÈRES ANCY-LE-FRANC CHABLIS NOYERS-SUR-SEREIN VERMENTON L’ISLE-SUR-SEREIN COULANGES SUR-YONNE CLIC DE L’AUXERROIS VEZELAY AVALLON GUILLON QUARRÉ LES-TOMBES CLIC DE L’AVALLONNAIS 105 L1-Chap4-27-relu.indd 5 23/09/09 14:22:17 La couverture du territoire Les zones blanches non couvertes par les CLIC sont les cantons suivants : , Chéroy, , Pont-sur-Yonne, , Sergines, , Villeneuve-l’Archevêque, , Saint-Florentin, , Seignelay, , Ligny-le-Châtel, , Bléneau, I/ B - Les réseaux gérontologiques v Le principe Le réseau gérontologique est une réponse adaptée aux besoins de la personne âgée qui souhaite rester à son domicile. Il s’assimile à un réseau de santé qui coordonne tous les acteurs de la prise en charge d’une personne âgée : • les professionnels de santé de ville (le médecin généraliste traitant de la personne âgée, les infirmières libérales, les kinésithérapeutes libéraux…), • les professionnels de l’hôpital local et des établissements de soins du secteur, • les travailleurs sociaux de tous horizons (du CCAS, de l’équipe APA du Conseil général, des Comités Locaux d’Information et de Coordination, des associations d’aide à domicile…), , Toucy, , Saint-Fargeau, , Saint-Sauveur-en-Puisaye , Courson-les-Carrières Pour résumer, il reste à développer et étendre les zones de couverture des CLIC : • du Sénonais, • de l’Auxerrois • et de la Puisaye. Par ailleurs, un réseau sur le nord du Département est recensé de manière informelle. Le projet initié en 2009 est prioritairement : la couverture des zones blanches par : • la création du CLIC de la Puisaye : projet présenté par la mutualité Française en lien avec le CLIC d’Auxerre. • les services facilitant le maintien à domicile (télé assistance, portage de repas…), • Les bénévoles… Le médecin généraliste traitant est le pivot de la prise en charge de la personne âgée : • soit il fait déjà partie du réseau gérontologique, • s oit la personne âgée ou sa famille peut l’informer de sa volonté de bénéficier des services du réseau gérontologique. Une fois la demande d’adhésion formulée auprès de l’équipe du réseau, un bilan gériatrique (médical et social) est organisé. Ensuite, une réunion de coordination rassemblant les professionnels de la santé et du social impliqués dans la prise en charge de la personne âgée est organisée au domicile de la personne, afin de définir si celle-ci répond aux critères d’adhésion au réseau. Si c’est le cas, un plan d’aide et de soins est défini. 106 L1-Chap4-27-relu.indd 6 23/09/09 14:22:18 Pour être pris en charge au sein d’un réseau gérontologique, il faut : • avoir 60 ans ou plus, • être dépendant (GIR 1 à 4) ou présenter des troubles nécessitant une orientation et un suivi (troubles neuropsychologiques par exemple), • vivre à domicile, • être domicilié dans la zone géographique couverte par le réseau, • être affilié à la sécurité sociale (quel que soit le régime). L’assistante sociale, en lien avec la coordinatrice du réseau, accompagnera dans l’étude des droits aux prestations, et notamment pour les aides sociales dont la personne âgée pourrait bénéficier, et aidera dans la formalisation des démarches nécessaires. Outre un suivi en continu et des échanges entre les différents professionnels sanitaires et sociaux sur les besoins et sur l’état de santé de la personne âgée, une réévaluation, idéalement à 6 mois, permet de faire le point entre tous les intervenants et d’adapter si besoin le plan d’intervention élaboré initialement Les réseaux de santé bénéficient de financements pluriannuels sur crédits de l’assurance maladie, subventions de l’État et des collectivités territoriales. Ils peuvent également prétendre au financement spécifique sur le fond d’aide à la qualité des soins de ville géré par l’assurance maladie. La CRAM soutient la mise de place de réseaux gérontologiques répondant au cahier des charges défini par la CNAV. v Dans l’Yonne Un seul réseau gérontologique est reconnu et financé en tant que tel : celui du Tonnerrois. Ses coordonnées sont : Coordination gérontologique du Tonnerrois Rue du Prieuré 89700 Tonnerre Tél. : 03 86 55 35 64 – Fax : 03 86 55 35 64 e.mail : [email protected] v Les financements Les réseaux de santé ne sont pas soumis à une procédure d’agrément, mais à des décisions de financement public, conditionnées par le respect des critères de qualité, d’organisation, de fonctionnement et d’évaluation fixés par décret. Une décision conjointe de l’Agence Régionale de l’Hospitalisation et de l’URCAM est nécessaire pour bénéficier de la dotation régionale de développement des réseaux. 107 L1-Chap4-27-relu.indd 7 23/09/09 14:22:18 Les réseaux gérontologiques en Bourgogne 108 L1-Chap4-27-relu.indd 8 23/09/09 14:22:22 I/ C – L’existence d’autres réseaux • L e réseau Agate 89 : est une antenne auxerroise de l’association SPY (Soins Palliatifs de l’Yonne). Ce réseau apporte aide et conseils aux professionnels et proches du patient, il participe à la prise en charge à domicile des patients relevant de soins palliatifs et de douleur. Il travaille en partenariat avec les équipes du Centre Hospitalier d’Auxerre et plus particulièrement l’équipe mobile et le service d’hospitalisation à domicile (HAD). Il couvre les cantons suivants : Auxerre et ses environs, Vermenton, Toucy, Seignelay, St-Sauveur, St-Fargeau, Ligny-le-Châtel, Courson-les-Carrières, Coulanges-la-Vineuse, Chablis, Bléneau, Aillant-sur-Tholon, Migennes. v Les réseaux de soins palliatifs Les soins palliatifs sont des soins actifs et continus pratiqués par une équipe pluridisciplinaire en institution ou à domicile. Ils visent à soulager la douleur et les symptômes physiques, à sauvegarder la dignité de la personne malade et à soutenir son entourage. Les réseaux de soins palliatifs sont aussi des réseaux de santé. Ils ont pour principal objet de favoriser l’accès aux soins et la coordination des professionnels entre la ville et l’hôpital, ainsi que l’ensemble des structures médicosociales et sociales existant sur un même territoire. Ces réseaux ne s’adressent pas uniquement aux personnes âgées, mais bien aux malades. Le développement des réseaux de santé en soins palliatifs s’appuie sur les réseaux de proximité déjà existants. Les équipes sont à la disposition des professionnels de santé du domicile. Ces réseaux travaillent donc en partenariat avec les équipes hospitalières, les établissements de santé, les EHPAD, l’HAD, les services d’aide à domicile et les SSIAD, les CLIC… Ils s’inscrivent dans une coordination de terrain. Dans l’Yonne, 2 réseaux de soins palliatifs sont présents : • L e réseau Opale 89 : géré par l’association PSPS (Promotion des Soins Palliatifs du Sénonais) basée à Sens. Ce réseau propose des réponses adaptées pour le maintien à domicile : 1) information et conseil, 2) aide à la coordination et soutien de l’équipe, 3) formation adaptée aux réalités et aux contraintes du domicile. Sa zone géographique d’intervention couvre l’arrondissement de Sens urbain et rural. Les partenaires financiers sont la CPAM et la MSA. v Un réseau organisé autour des sorties d’hospitalisation Au cours d’une hospitalisation dans un établissement conventionné avec la CRAM, une coordination entre les services sociaux de l’établissement hospitalier et de la CRAM est mise en œuvre, les CLIC servant de relais. Une aide est apportée pour préparer le retour de la personne âgée à son domicile, après une hospitalisation. De retour à domicile, la personne âgée reçoit la visite d’une assistance sociale qui adapte le plan d’aide, si besoin. Les sorties mal préparées sont facteurs d’aggravation d’un vieillissement pathologique, d’où la nécessité de repérer les besoins et les manques avant la sortie. Pour éviter des ré-hospitalisations précoces et/ou inadaptées, faciliter le retour à domicile, il convient de développer, dès l’admission dans un établissement de santé et au plus tard 48 heures précédant la sortie, un dispositif coordonné de préparation et d’accompagnement du retour à domicile des personnes âgées. 109 L1-Chap4-27-relu.indd 9 23/09/09 14:22:23 Dans le cadre d’une nouvelle approche globale des besoins, les objectifs opérationnels d’un dispositif coordonné sont de : 1) anticiper et préparer le retour à domicile, 2) réaliser l’évaluation continue des besoins • pendant l’hospitalisation • à la sortie 3) a pporter un appui concerté et coordonné à la personne âgée et à sa famille pour qu’elles accèdent aux soins et aux aides dont elles ont besoin dès le retour à domicile. Ce dispositif implique la mise en place d’une coordination entre le secteur sanitaire, les acteurs de terrain du médico-social. Il repose sur une articulation formalisée entre les services de l’établissement de santé (soignants référents et/ou assistants de service social) et les services CRAM Bourgogne Franche Comté, MSA et Régime Social des Indépendants de Franche-Comté (RSI, Service Social et Service administratif) en lien avec les prestataires de service et le réseau partenarial local. v Le réseau de santé mentale L’objectif des réseaux de santé mentale est de parvenir à un décloisonnement des pratiques professionnelles afin de répondre au mieux aux besoins des patients qui nécessitent une prise en charge pluri-professionnelle coordonnée. Le réseau de santé mentale de l’Yonne participe à cette mission en proposant différentes actions contribuant à intensifier les possibilités de partenariats et de coordinations. Il est nécessaire de parvenir à une complémentarité entre les différents professionnels, hospitaliers ou libéraux, système de soins primaires ou spécialisés, acteurs des secteurs sanitaires, du médico-social… Les actions proposées sont les suivantes : • c ommunication : création d’un site Internet pour patients et professionnels, • réflexion : mise en place de groupes de concertation, • c oordination : mise en place d’une prise en charge pluri professionnelle, • formation : mise en œuvre d’actions de formation et de réflexion sur les pratiques professionnelles et les partenariats. L’ambition du réseau de santé mentale du CHS de l’Yonne est d’assurer le bon déroulement des thérapies et la qualité des soins psychiatriques. Il s’attache pour ce faire à maintenir les patients dans leur lieu de vie habituel et développe avec les structures médico-sociales des contractualisations externes permettant d’apporter des soins aux personnels de ces structures. Un projet de développement du réseau plus dense est en cours afin d’associer les professionnels de santé libéraux, psychiatres, psychologues, notamment à la prise en charge des patients. Un réseau de communication pour faciliter l’accès au dossier des patients est en cours d’élaboration. v Les maisons de santé Les maisons de santé pluridisciplinaires sont perçues comme une solution innovante pour répondre aux besoins de santé locaux et pallier les problèmes de démographie médicale. Elles connaissent aujourd’hui un important développement en France. L’innovation de ce type de structures tient à : • leurs modalités de fonctionnement, • l’existence d’un projet médical commun, • l’association d’autres acteurs extérieurs au champ sanitaire. 110 L1-Chap4-27-relu.indd 10 23/09/09 14:22:23 Les maisons de santé ont deux caractéristiques : I / D - La coordination informelle 1) les médecins qui y exercent élaborent un protocole de soins et travaillent à partir d’un dossier médical commun. Ils se réunissent chaque semaine pour faire le point sur les malades et leurs pratiques médicales, La coordination reste très souvent informelle. Cette coordination est réalisée de façon spontanée, sans règles pré-établies, ni protocoles écrits, de manière non officielle, sans suivre une procédure préalable. Les relations entre les différents acteurs se font donc souvent sur le terrain de façon informelle et peu organisée. 2) elles sont pluridisciplinaires. Au-delà de cette définition commune, toutes les maisons de santé présentent des organisations différentes. Les motifs de satisfaction pour les médecins sont : Certains se sont dotés de coordinations locales, non reconnues à l’échelle départementale, ce sont le cas, par exemple, de : 1) l’hôpital local de Villeneuve-sur-Yonne : un réseau gérontologique existe mais n’est pas recensé comme tel au sens de l’ARH (pas de financement URCAM), 1) des plannings plus souples, qui ne nuisent pas à la permanence et à la continuité des soins, 2) la possibilité d’échanger sur leurs pratiques en continu, 3) u n meilleur suivi des patients, des actions de prévention plus efficaces... Ce relatif « confort » d’exercice attire aussi les jeunes médecins. 2) la maison de retraite de Coulanges-la-Vineuse : une coordination a lieu entre le service de portage de repas, le SSIAD, le SAD et l’EHPAD… Par ailleurs, cette coordination informelle qui a lieu tous les jours peut se faire : • entre des SAD et des SSIAD, • des CLIC et des établissements, • e ntre professionnels de santé (médecins gériatres Dans l’Yonne, il existe 1 seule maison de santé : celle de Guillon. Cependant, une dizaine de projets sont en cours d’élaboration. 3 Au-delà de toutes ces initiatives locales, les mai- sons de santé recherchent désormais un cadre réglementaire pour se développer. Le rapport du Sénat plaide « pour une sécurisation de leur cadre juridique, une harmonisation des aides dont elles bénéficient et l’avènement de modes de rémunération spécifiques pour leur permettre de mener des actions de santé publique ». au CH et en EHPAD), • entre associations et domicile… L’absence de formalisation, voire de concertation entraîne parfois des dysfonctionnements qui aggravent le cloisonnement des professionnels, l’absence de travail en commun et le manque d’information. 3 Aussi, il apparaît important de mettre en place un réseau départemental permettant de créer des liens entre des coordinations locales et entre les différents partenaires. 111 L1-Chap4-27-relu.indd 11 23/09/09 14:22:24 II/ Q uelques exemples de partenaires reconnus dans le domaine gérontologique Hormis les partenaires cités dans les précédentes parties, d’autres partenaires sont aussi associés et tiennent une place importante dans le domaine de la gérontologie. Dans l’Yonne, à titre d’exemple : • le Comité DEpartemental des Retraités et des Personnes Agées CODERPA est un comité qui milite au niveau du département pour les droits des usagers, • l’association France Alzheimer 89, au service des malades d’Alzheimer et de leur famille, œuvre pour soutenir les familles des malades (notamment par la mise en place d’une formation des familles depuis 2005), informer l’opinion et les pouvoirs publics, contribuer à la recherche et former les bénévoles et les professionnels de santé. II/ A – Des associations au service des usagers v Garantir les droits de la personne La charte des droits et libertés de la personne âgée dépendante garantie à chaque personne âgée en perte d’autonomie le respect de leurs droits et de leur dignité d’être humain. La charte n’est ni une loi, ni une réglementation supplémentaires. Elle est un outil de réflexion collective sur leurs pratiques des équipes de soins et d’aide, gériatriques ou non, qu’elles œuvrent au domicile, à l’hôpital ou en institution médico-sociale. Elle ne concerne pas que les professionnels, mais l’ensemble de la société. Plusieurs organismes ont comme mandat la défense des droits et la représentation des intérêts des personnes en perte d’autonomie ou inaptes. Il est important de les connaître et de se demander ce qu’ils peuvent faire pour la personne que vous estimez être victime d’abus. Ces organismes ne peuvent agir sans la collaboration et le support de ceux qui côtoient quotidiennement les personnes incapables d’agir. Les proches et les intervenants doivent donc se sentir concernés et ne pas hésiter à prendre la parole collectivement en leur faveur et individuellement dans les gestes du quotidien. Par ailleurs, le numéro national ALLO MALTRAITANCE au 3977 permet à tout usager d’appeler librement en cas de situation de maltraitance et d’obtenir des informations et des réponses. Les signalements sont donc enregistrés par une plate forme téléphonique et transmis au réseau départemental ALMA pour traitement et suivi des situations. Actuellement, les appels téléphoniques de l’Yonne sont orientés dans le département de la Côte-d’Or puis gérés en lien avec les services correspondants icaunais, dans l’attente de la création d’une antenne ALMA sur le Département. Plus particulièrement, au sein des établissements, il peut aussi exister un comité des usagers. C’est une entité créée dans un établissement afin d’informer les usagers sur leurs droits et obligations et d’assurer la promotion et la défense de ces droits. Dans les EHPAD, ce comité est dénommé le conseil de la vie sociale. Il est composé des représentants des usagers, des professionnels et des gestionnaires de la structure médicosociale, qui sont amenés à se rencontrer formellement trois fois par an. Sa mise en place est obligatoire. Il peut donner son avis et faire des propositions sur toute question, intéressant le fonctionnement de l’établissement, notamment sur l’organisation intérieure et la vie quotidienne, les activités, l’animation et les services thérapeutiques, les projets de travaux et d’équipements, la nature et le prix des services rendus, l’affectation des locaux collectifs, l’entretien des locaux, les relogements prévus en cas de travaux ou de fermeture... 112 L1-Chap4-27-relu.indd 12 23/09/09 14:22:24 v Des associations des directeurs au service de la personne âgée Au niveau national, l’association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) est une association professionnelle française créée en 1989 sous le nom de Association des Directeurs d’Établissements d’Hébergement pour les Personnes Âgées (ADEHPA). Son rôle est de regrouper les professionnels du secteur des services aux personnes âgées (directeurs des établissements d’accueils des personnes âgées, comme les maisons de retraite, les directeurs des services à domiciles et des associations de coordination) au niveau national afin de les représenter, de les coordonner et de soutenir leurs actions. En 2003, elle prend le nom d’association des directeurs au service des personnes âgées pour pouvoir accueillir les directeurs de services à domicile. Avant cette modification de statut, elle regroupait 1 800 directeurs d’établissements. Par ailleurs, les Groupements de Coopération Social et Médico-Social GCSMS est un nouvel outil au service du secteur pour mieux servir les usagers. Inspiré du groupement de coopération sanitaire, le GCSMS est issu de la loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale ; toutefois, les textes permettant sa mise en œuvre ne sont parus qu’en 2006. Il est doté de la personnalité morale. Il poursuit un but non lucratif. Sa nature juridique varie en fonction du statut de ses membres, contrairement au groupement d’intérêt économique GIE, les (GIP), obligatoirement de droit public, et au groupement d’intérêt public GIP, obligatoirement de droit privé. Ainsi, le GCSMS peut être de droit public lorsque ses membres sont de droit public, ou de droit privé lorsqu’il ne comporte que des membres de droit privé. Le GCSMS est un outil technique qui a notamment pour objectif de permettre aux acteurs du secteur social et médicosocial une meilleure adaptation à l’évolution des besoins. La coopération doit permettre de favoriser la coordination et la complémentarité des prises en charge et accompagnements assurés par les établissements et services ainsi que garan- tir leur continuité. Il convient de remarquer qu’en matière de coopération, le GCSMS est la formule juridique offrant le plus large champ d’activités. En effet, outre la mutualisation de moyens (locaux, véhicules, personnel…), la mise en commun de services (juridiques, comptables…) ou d’équipements (restauration…), il permet des interventions communes de professionnels ou encore l’exercice direct de missions et prestations habituellement exercées par un établissement ou service du secteur social et médico-social. Le principe de coopération, fondé sur une démarche volontaire dans le secteur social et médico-social, participe ainsi à rompre l’isolement de certaines structures ou professionnels, à réaliser des économies d’échelle, à améliorer la qualité des prestations par une prise en charge globale des usagers… Dans l’Yonne, il existe : • deux associations des directeurs : 1) Activ’âge : l’association a été créée en 1996 par huit maisons de retraite du département de l’Yonne. À ce jour, 45 établissements (publics, privés non lucratif, commerciaux) adhèrent à cette association. Le principal objet de l’association est d’être un lieu d’échanges et de ressources entre directeurs d’établissements. Des événements en co-animation, des journées, des expositions annuelles sont organisés pour répondre à cet objectif. 2) ADESSY (Association des Directeurs d’Établissement Sanitaire et Social du département de l’Yonne) regroupe l’ensemble des directeurs d’établissement de santé et de Maison de Retraite Publique du département de l’Yonne. Elle a pour objectif de favoriser les échanges professionnels et les retours d’expériences entre les directeurs. Chaque année, un weekend est organisé afin de découvrir des expériences différentes du département de l’Yonne. •un groupement de coopération social et médico-social des EHPAD publics de l’Auxerrois et de la Puisaye. 113 L1-Chap4-27-relu.indd 13 23/09/09 14:22:25 II/ B – Des partenaires dans le cadre de la prévention du vieillissement Dans le chapitre relatif aux dispositifs existants, il est évoqué le programme de prévention santé seniors initié par la CRAM, la MSA et la mutualité Française Bourgogne. Ce programme est d’envergure régionale. Cependant, d’autres initiatives dans le cadre de la prévention du vieillissement ou de la perte d’autonomie sont réalisées dans le département. Au niveau local, chaque mairie finance un Centre Communal d’Action Sociale CCAS. Ce Centre communal d’action sociale (CCAS) est un établissement public communal intervenant principalement dans trois domaines : 1) l’aide sociale légale qui, de par la loi, est sa seule attribution obligatoire ; 2) l’aide sociale facultative et l’action sociale, matières pour lesquelles il dispose d’une liberté d’intervention et pour lesquelles il met en œuvre la politique sociale déterminée par les élus locaux ; 3) l’animation des activités sociales. Son champ d’action est principalement identifié dans la prévention de la perte d’autonomie et du vieillissement. Les CCAS peuvent aussi gérer le portage des repas, des services d’aide à la personne ou même des établissements pour personnes âgées… Sa compétence s’exerce uniquement sur le seul territoire de la commune. Lorsque plusieurs communes se regroupent en établissement public de coopération, cet établissement est alors appelé « Centre intercommunal d’action sociale » (CIAS). Il faut préciser que d’autres associations intercommunales peuvent aussi exister. • d’Activ’santé 89 : depuis 2004, la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports s’est entourée de professionnels du sport et de la santé pour organiser et coordonner ce programme d’activités physiques et sportives adaptées aux personnes de plus de 45 ans, encadrées par des éducateurs sportifs, diplômés d’État. Un comité de pilotage a été créé afin d’animer ce dispositif et d’assurer sa cohérence avec les actions déjà en place sur le département. Sa finalité est de prévenir les effets du vieillissement et d’inciter le public sédentaire à pratiquer une activité physique régulière. Les actions doivent répondre aux critères suivants : 1) favoriser la participation active de tous, usagers et professionnels, 2) contribuer à la lutte contre les inégalités d’accès aux pratiques, 3) favoriser l’emploi des éducateurs sportifs, 4) se soumettre périodiquement à l’évaluation. Les objectifs sont bien de préserver le capital santé, de mieux vieillir, de lutter contre la sédentarité et la dépendance en responsabilisant les usagers sur leur santé. Les activités sont adaptées aux individus selon 3 tranches d’âges : de 45 ans à l’âge de la retraite, les retraités actifs et les personnes âgées en établissement. Pour les plus de 45 ans, il s’agit de développer « le multisports pour adultes » sous forme de cycles d’activités physiques diversifiées et adaptées à l’état de santé de l’individu. Pour les personnes âgées en perte d’autonomie, il s’agit de repousser l’entrée dans la dépendance par une pratique d’activités physiques individualisées et adaptées aux pathologies de la personne. Au niveau du département, des partenaires agissent dans un objectif de prévenir le vieillissement. C’est notamment le cas: 114 L1-Chap4-27-relu.indd 14 23/09/09 14:22:26 Actuellement dans l’Yonne : 4 territoires du département développent « Activ’santé » en s’appuyant sur des associations locales : , s ecteur de la communauté de communes Yonne Nord , secteur de la communauté de l’Auxerrois , secteur du Pays Avallonnais , secteur du Pays Puisaye-Forterre 3 0 établissements d’accueil pour personnes âgées le mettent également en œuvre. • d es ateliers Santé Ville : l’atelier est destiné à rapprocher acteurs et professionnels de santé pour qu’ils élaborent des programmes de santé publique à l’échelle locale. Ces ateliers mettent en réseau tous les professionnels de la santé. Parmi les objectifs des ateliers : , r éduire les inégalités sociales et territoriales de santé, , c ouvrir les quartiers prioritaires de projets locaux de santé publique, Dans l’Yonne, ces ateliers ont lieu dans les villes d’Auxerre et de Sens. Avant de les mettre en place, un diagnostic de santé a été réalisé par l’Observatoire Régional de Santé (ORS) de Bourgogne sur les communautés de communes correspondantes. Suite à cet état des lieux, 3 groupes de travail se sont formés selon des publics différents : les jeunes, les personnes vulnérables et les personnes âgées. À titre d’exemple, le groupe « Personnes âgées », sur l’Auxerrois, a réfléchi à comment rompre l’isolement chez la personne âgée. Une action a été proposée par la réalisation d’un flyer à destination de tous les habitants des communes auxerroises afin de sensibiliser le plus grand nombre de personnes à cette problématique et de rappeler l’existence de dispositifs de proximité et les réponses possibles. Face à ce diagnostic départemental le plus complet possible, les orientations du département de l’Yonne ont pu être établies dans un seul objectif : l’amélioration de la prise en charge globale des personnes âgées icaunaises, à domicile ou en établissement. , r endre effectif l’accès à la prévention et aux soins des populations des quartiers prioritaires, , c ombler les déficits de l’offre de soins de professionnels de santé dans les zones urbaines sensibles et/ou maintenir l’offre. 115 L1-Chap4-27-relu.indd 15 23/09/09 14:22:26 L1-Chap4-27-relu.indd 16 23/09/09 14:22:26 Annexes ANNEXE 1 : Charte des droits et libertés de la personne accueillie ANNEXE 2 : Membres du comité de pilotage ANNEXE 3 : Participants aux groupes de travail 117 ANNEXE L1.indd 1 23/09/09 14:23:13 ANNEXE 1 CHARTE DES DROITS ET LIBERTÉS DE LA PERSONNE ACCUEILLIE Article 1 : Principe de non-discrimination Dans le respect des conditions particulières de prise en charge et d’accompagnement, prévues par la loi, nul ne peut faire l’objet d’une discrimination à raison de son origine, notamment ethnique ou sociale, de son apparence physique, de ses caractéristiques génétiques, de son orientation sexuelle, de son handicap, de son âge, de ses opinions et convictions, notamment politiques ou religieuses, lors d’une prise en charge ou d’un accompagnement, social ou médico-social. rticle 2 : Droit à une prise en charge ou à un A accompagnement adapté La personne doit se voir proposer une prise en charge ou un accompagnement, individualisé et le plus adapté possible à ses besoins, dans la continuité des interventions. Article 3 : Droit à l’information La personne bénéficiaire de prestations ou de services a droit à une information claire, compréhensible et adaptée sur la prise en charge et l’accompagnement demandés ou dont elle bénéficie ainsi que sur ses droits et sur l’organisation et le fonctionnement de l’établissement, du service ou de la forme de prise en charge ou d’accompagnement. La personne doit également être informée sur les associations d’usagers œuvrant dans le même domaine. La personne a accès aux informations la concernant dans les conditions prévues par la loi ou la réglementation. La communication de ces informations ou documents par les personnes habilitées à les communiquer en vertu de la loi s’effectue avec un accompagnement adapté de nature psychologique, médicale, thérapeutique ou socio éducative. rticle 4 : Principe du libre choix, du consentement A éclairé et de la participation de la personne Dans le respect des dispositions légales, des décisions de justice ou des mesures de protection judiciaire ainsi que des décisions d’orientation : 1) La personne dispose du libre choix entre les prestations adaptées qui lui sont offertes soit dans le cadre d’un service à son domicile, soit dans le cadre de son admission dans un établissement ou service, soit dans le cadre de tout mode d’accompagnement ou de prise en charge. 2) Le consentement éclairé de la personne doit être recherché en l’informant, par tous les moyens adaptés à sa situation, des conditions et conséquences de la prise en charge et de l’accompagnement et en veillant à sa compréhension. 3) Le droit à la participation directe, ou avec l’aide de son représentant légal, à la conception et à la mise en oeuvre du projet d’accueil et d’accompagnement qui la concerne lui est garanti. Lorsque l’expression par la personne d’un choix ou d’un consentement éclairé n’est pas possible en raison de son jeune âge, ce choix ou ce consentement est exercé par la famille ou le représentant légal auprès de l’établissement, du service ou dans le cadre des autres formes de prise en charge et d’accompagnement. Ce choix ou ce consentement est également effectué par le représentant légal lorsque l’état de la personne ne lui permet pas de l’exercer directement. Pour ce qui concerne les prestations de soins délivrées par les établissements ou services médico-sociaux, la personne bénéficie des conditions d’expression et de représentation qui figurent au code de la santé publique. La personne peut être accompagnée de la personne de son choix lors des démarches nécessitées par la prise en charge ou l’accompagnement. Article 5 : Droit à la renonciation La personne peut à tout moment renoncer par écrit aux prestations dont elle bénéficie ou en demander le changement dans les conditions de capacités, d’écoute et d’expression ainsi que de communication prévues par la présente charte, dans le respect des décisions de justice ou mesures de protection judiciaire, des décisions d’orientation et des procédures de révision existantes en ces domaines. 118 ANNEXE L1.indd 2 23/09/09 14:23:14 Article 6 : Droit au respect des liens familiaux La prise en charge ou l’accompagnement doit favoriser le maintien des liens familiaux et tendre à éviter la séparation des familles ou des fratries prises en charge, dans le respect des souhaits de la personne, de la nature de la prestation dont elle bénéficie et des décisions de justice. En particulier, les établissements et les services assurant l’accueil et la prise en charge ou l’accompagnement des mineurs, des jeunes majeurs ou des personnes et familles en difficultés ou en situation de détresse prennent, en relation avec les autorités publiques compétentes et les autres intervenants, toute mesure utile à cette fin. Dans le respect du projet d’accueil et d’accompagnement individualisé et du souhait de la personne, la participation de la famille aux activités de la vie quotidienne est favorisée. Article 7 : Droit à la protection Il est garanti à la personne comme à ses représentants légaux et à sa famille, par l’ensemble des personnels ou personnes réalisant une prise en charge ou un accompagnement, le respect de la confidentialité des informations la concernant dans le cadre des lois existantes. Il lui est également garanti le droit à la protection, le droit à la sécurité, y compris sanitaire et alimentaire, le droit à la santé et aux soins, le droit à un suivi médical adapté. Article 8 : Droit à l’autonomie Dans les limites définies dans le cadre de la réalisation de sa prise en charge ou de son accompagnement et sous réserve des décisions de justice, des obligations contractuelles ou liées à la prestation dont elle bénéficie et des mesures de tutelle ou de curatelle renforcée, il est garanti à la personne la possibilité de circuler librement. À cet égard, les relations avec la société, les visites dans l’institution, à l’extérieur de celle-ci, sont favorisées. Dans les mêmes limites et sous les mêmes réserves, la personne résidante peut, pendant la durée de son séjour, conserver des biens, effets et objets personnels et, lorsqu’elle est majeure, disposer de son patrimoine et de ses revenus. Article 9 : Principe de prévention et de soutien Les conséquences affectives et sociales qui peuvent résulter de la prise en charge ou de l’accompagnement doivent être prises en considération. Il doit en être tenu compte dans les objectifs individuels de prise en charge et d’accompagnement. Le rôle des familles, des représentants légaux ou des proches qui entourent de leurs soins la personne accueillie doit être facilité avec son accord par l’institution, dans le respect du projet d’accueil et d’accompagnement individualisé et des décisions de justice. Les moments de fin de vie doivent faire l’objet de soins, d’assistance et de soutien adaptés dans le respect des pratiques religieuses ou confessionnelles et convictions tant de la personne que de ses proches ou représentants. rticle 10 : Droit à l’exercice des droits civiques A attribués à la personne accueillie L’exercice effectif de la totalité des droits civiques attribués aux personnes accueillies et des libertés individuelles est facilité par l’institution, qui prend à cet effet toutes mesures utiles dans le respect, si nécessaire, des décisions de justice. Article 11 : Droit à la pratique religieuse Les conditions de la pratique religieuse, y compris la visite de représentants des différentes confessions, doivent être facilitées, sans que celles-ci puissent faire obstacle aux missions des établissements ou services. Les personnels et les bénéficiaires s’obligent à un respect mutuel des croyances, convictions et opinions. Ce droit à la pratique religieuse s’exerce dans le respect de la liberté d’autrui et sous réserve que son exercice ne trouble pas le fonctionnement normal des établissements et services. rticle 12 : Respect de la dignité de la personne A et de son intimité Le respect de la dignité et de l’intégrité de la personne est garanti. Hors la nécessité exclusive et objective de la réalisation de la prise en charge ou de l’accompagnement, le droit à l’intimité doit être préservé. 119 ANNEXE L1.indd 3 23/09/09 14:23:14 ANNEXE 2 Membres du comité de pilotage INSTITUTION REPRÉSENTANT Conseillers généraux membres de la IV commission du Conseil Général Direction Générale des Services du Conseil Général Direction Général Adjointe Solidarité Départementale Conseil Général Sous direction Autonomie-Handicap-Dépendance Conseil Général Médecin Conseil Général Maurice Bramoullé Robert Bideau Directeur Philippe Specht Directeur général adjoint Bernard Le Naour Sous Directrice Anne-Laure Moser-Moulaa Docteur Christine Dorche Préfet de l’Yonne Didier Chabrol DDASS Directeur Pierre Guichard DDEA Directeur Philippe Simon ARH Directeur Olivier Boyer CRAM Directeur Christophe Madika CPAM Directeur Paul Pacini MSA Président Gérard Pelhate URIOPSS Présidente Jacqueline Perwez UDAF Directeur Jean-Luc Wojtusiak CODERPA Vice-Président Jean-Marie Sapin France Alzheimer 89 Présidente Danielle Lorrot Clubs ruraux des Aînés Président Gilbert Picard ADMR Fédération de l’Yonne Président Pierre Queudray UNA Yonne Présidente Marie-Claude Sommer 120 ANNEXE L1.indd 4 23/09/09 14:23:15 FHF Délégué régional Michel Ducroux FHF Délégué départemental Jean-Louis Barbotte SYNERPA Délégué départemental Pascal Bailly Philippe Wattecamps (EHPAD privé lucratif) Catherine Gillotin (EHPAD privé associatif) Michel Stisi (EHPAD public) Directeurs : Christian Gex, (Sens) Brigitte Lorriaux, (Tonnerre) Alain Ansart, (Avallon) Pascal Gouin, (Auxerre) Catherine Brunet, (Joigny) ACTIV’AGE (association des directeurs d’EHPAD) Centres Hospitaliers Hôpital Local Directrice Christelle Pinsart (Villeneuve-sur-Yonne) Docteur El AHL (Tonnerre) Docteur Philippe Remy (Avallon) Docteur Chantal Hussonnois (Auxerre) Docteur Murielle Célestin (Joigny) Docteur Sylvie Rossignol (Sens) Médecins Gériatres au Centre Hospitalier Médecin coordonnateur Docteur Jean-Loup Duros (EHPAD Auxerre) Association AGIR Présidente Docteur Béatrice Salib Présidents : Serge Lange (Auxerre) Daniel Paris (Sens) Catherine Brunet (Joigny) François Maufoy (Tonnerre) Christian Poyer (Avallon) Présidents : Guy Ferez (Auxerre) Daniel Paris (Sens) Bernard Moraine (Joigny) André Fourcade (Tonnerre) Yves Caullet (Avallon) CLIC CCAS CREAI Bourgogne Président Maurice Bollard Clinique Régennes Docteur Joël Laporte Association Départementale des Accueillants Familiaux Présidente Josiane Bertolotti Mutualité Française-Côte d’Or-Yonne Président Michel Martin 121 ANNEXE L1.indd 5 23/09/09 14:23:15 ANNEXE 3 : Participants aux groupes de travail GROUPE 1 Prise en charge à domicile et en établissement NOM FONCTION INSTITUTION Jocelyne Gallardo Directrice générale CCAS d’Auxerre Christian Poyer Président CLIC Avallon Cidgy Yoboi Brou Conseillère ESF CLIC Tonnerre Docteur Hussonois Praticien hospitalier CH Auxerre Agnès Vercambre Médecin Cadre supérieur de santé en gériatrie Directeur de l’EHPAD d’Auxerre Directeur de l’EHPAD Perrigny/Mailly-la-Ville/Treigny Directrice de l’EHPAD Étais-la-Sauvin Responsable personne retraite Françoise Gibert Marie-Claude Sommer Présidente Association Chéroy Présidente de l’UNA Yonne UNA Yonne Mireille Spitzer Directrice Sens Office Secours pour Malade SSIAD Monique Marchadour Responsable de secteur UDAF Pierre Billault Vice-Président URIOPSS Docteur Murielle Célestin Agnès Missault Michel Ducroux Pascal Bailly Catherine Gillotin CH Joigny CCAS CLIC Établissements sanitaires délégué régional de la FHF délégué du SYNERPA EHPAD Association Activ’âge EHPAD Privé associatif ADMR Services à domicile Unions Animateurs 122 ANNEXE L1.indd 6 23/09/09 14:23:16 Monique Beauchemin Directeur de l’EHPAD Tanlay Membre Brigitte Cornu Vice-Présidente France Alzheimer 89 Josiane Bertolotti Présidente de l’Association Départementale des Accueillants Familiaux ADAF 89 Gérard Perrier Vice-Président Fédération Clubs ruraux des Aînés Pierre Duhamel CODERPA CODERPA Thierry Jobineau Chargée des montages financiers et du suivi administratif des aides à la pierre et à la personne Responsable travailleurs sociaux Responsable Action Sociale Responsable du secteur logement social Emilia Havez Inspecteur Facon Brigitte Dupré Sylvie Coordinatrice Travailleur social Marie-France Gasset Lysiane Chapotet-Muller Chef de service rédacteur Service d’Aide au Maintien à l’Autonomie Conseil Général Service tarification Conseil Général Christine Dorche Médecin Conseil Général Maud Levallois Chargée de mission Conseil Général Mireille Rapin Marie-Bernadette Vullien Marie-Luce Guyot Associations CAL Pact 89 MSA Institutions DDE DDASS Animateur 123 ANNEXE L1.indd 7 23/09/09 14:23:16 GROUPE 2 Nouvelles dépendances NOM Martine Tridon FONCTION Coordinatrice INSTITUTION CLIC Tonnerre Docteur Lelarge Médecin gériatre CH Auxerre Docteur Sylvie Rossignol Anne-Marie Cosset Médecin gériatre cadre de santé CH Sens Agnès Missault Isabelle Domaine Docteur Jean-Bernard Picavet Cadre supérieur de santé en gériatrie Cadre de santé en gériatrie Directeur de l’EHPAD Ancy-le-Franc Directeur de l’EHPAD Perrigny-Mailly-la-Ville-Treigny Médecin Coordonnateur délégué départemental FHF Association Activ’âge EHPAD Privé pôle gérontologique du Serein Docteur Jean-Loup Duros Médecin coordonnateur EHPAD d’Auxerre Jean-Louis Barbotte Philippe Wattecamps Françoise Gibert Marie-Claude Sommer Docteur Michel Roy CLIC Etablissements sanitaires CH Joigny Présidente Association Chéroy présidente de l’UNA Yonne Bénévole Association de Collemiers UNA Yonne EHPAD Services à domicile ADMR Animateurs 124 ANNEXE L1.indd 8 23/09/09 14:23:17 Monique Marchadour Responsable de secteur UDAF Jean-Paul Deloge Administrateur URIOPSS Jean-Mary Defossez Membre CODERPA Danielle Lorrot Présidente Association France Alzheimer 89 Josiane Bertolotti Gislaine Oudin Docteur Jean-Louis Corazza Emilia Havez Nelly Rouire Présidente de l’Association Départementale des Accueillants Familiaux Présidente Commission Solidarité Médecin inspecteur de la santé publique Inspecteur Chef du service Aide Sociale Générale ADAF 89 Unions Associations Fédération Clubs ruraux des Aînés DDASS Conseil Général Boucher Sandrine Fallet Francine Travailleurs sociaux Christine Dorche Médecin Service d’Aide au Maintien à l’Autonomie Conseil Général Conseil Général Maud Levallois Chargée de mission Conseil Général Institutions 125 ANNEXE L1.indd 9 23/09/09 14:23:17 GROUPE 3 Coordination gérontologique NOM Nadine Laurent Isabelle Boubel Mickaele Decrion Danielle Dutrain FONCTION Responsable action sociale Coordinatrice personnes âgées Chargée du secteur Personnes âgées Déléguée aux affaires sociales INSTITUTION CCAS Avallon CCAS d’Auxerre CCAS CCAS de Tonnerre Carole Delage-Munk Coordinatrice CLIC Joigny Mme Masson Coordinatrice CLIC Auxerre Cidgy Yoboi Brou Martine Tridon Conseillère ESF Coordinatrice CLIC Tonnerre Mme Thibault Service social CH Auxerre Isabelle Domaine Cadre de santé en gériatrie CH Joigny Docteur Nathalie Gerbault Isabelle Salaun Médecin Cadre de santé CH Sens Docteur Philippe Remy Médecin gériatre CH Avallon Christelle Pinsard Directrice Anne-Marie Bohler Adeline Forey Michel Stisi Françoise Richard Coordonnatrice Réseau Gérontologique Directrice adjointe Directeur EHPAD «pôle gérontologique du Serein» Directrice adjointe de l’EHPAD de Mailly-la-Ville – Treigny CLIC Établissements sanitaires Hôpital Roland-Bonnion Villeneuve-sur-Yonne EHPAD d’Auxerre Association Activ’âge EHPAD Public EHPAD Association Activ’âge EHPAD Privé Animateurs 126 ANNEXE L1.indd 10 23/09/09 14:23:18 Françoise Gibert Marie-Claude Sommer Présidente Ass. Chéroy Présidente de l’UNA Yonne UNA Yonne Clément Ribaucourt Directeur ADMR Nathalie Monnier Déléguée à la tutelle UDAF Guy Callué Directrice de l’EHPAD de Villeneuve-la-Guyard Membre Florence Vinet Adhérente Marie-Jeanne Billebault Josiane Bertolotti Mireille Rapin Marie-Luce Guyot Marie-Bernadette Vullien Emilia Havez Christine Dorche Maud Levallois Chargée de mission Unions CODERPA France Alzheimer 89 Associations Présidente de l’Association Départementale des Accueillants Familiaux Chargée des montages financiers et du suivi administratif des aides à la pierre et à la personne Responsable Action Sociale Responsable Travailleurs sociaux Inspecteur Chef du Service d’Aide au Maintien à l’Autonomie SAMA travailleur social Médecin Gérard Cocheril Clergeau Nathalie adhérente URIOPSS Services à Domicile ADAF 89 CAL Pact 89 MSA MSA DDASS Institutions Conseil Général Conseil Général Conseil Général 127 ANNEXE L1.indd 11 23/09/09 14:23:18 ANNEXE L1.indd 12 23/09/09 14:23:18 ANNEXE L1.indd 13 23/09/09 14:23:18 Conseil Général de l’Yonne Hôtel du Département 89089 AUXERRE CEDEX ANNEXE L1.indd 14 23/09/09 14:23:21