R`1 S QUE SIS M 1 QUE DAN S D E NAD 0 R
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Bulletin de l'Institut Scientifique, E V A L U A T ION DAN S L A Mohamed ..lÏJ U,b.l4 Rabat, 1982, nO 6, p, 53 D U R' 1 S QUE REG ION RAMDANII ~#\ ":"\..l>~~~~JW\ ~p\ & -.:..GJ..ll\j~)I\ .L à SIS M 1 QUE NAD 0 R D E Ben Aissa 61 TADILII 0::>'-!-.:...b:-Ϋ-s~\ 75 lAj..lÏ ~~JL.....~J..ll ~\» ~Iy. W4 ~ ad 5 JI))I d.....J ~\ -.:..)IJ~ .y- ~ ~...\&. ~Î RESUME Le risque sismique expEimé en terme d'accélération maximale a été calculé en tenant compte des périodes moyennes de recurrence et des accidents tectonique de la région; plusieurs approches nous ont conduits à la valeur 0,15 g pour une période de recurrence de 75 ans. SUMMARY The seismic risk expressed in terms of maximal acceleration is estimated by taking into account the mean recurrence periods and the tectonic faults of the considered region. Several approches lead us to propose a 0,15 g value for a recurrence period of 75 years. lService de Physique (MAROC). du Globe, Institut Scientifique, B.P. 703 Rabat-Agdal S4 & M. RAMDANI B. TADILI INTRODUCTION L'évaluation d'édifier nées de grandes géologiques, l'estimation liés du risque sismique unités site sur lequel industrielles, les données de certains d'un se base en général de sismicité paramètres on projette historique physiques et actuelle, ont été développés Ces modèles se basent par CORNELL à partir de sources ponctuell~s, de faible magnitude l'énergie totale tenir compte cation elle n'est indication suppose sur le système études, on se place alors jeures séismes dont (DERIUREGHIAN la direction que le dernier Pour et COLL et la le second suppose ne tient compte dans le second cas puisqu'on n'a pas d'indi- des zones de rupture. géologiques superficielles existant les séismes de faille. DONNÉES Les données sismique zone de rupture. au site sont connues, est connue, pour les forts le long d'une que la longueur, par rapport sur la longueur des couches pour sis- (1969). de l'énergie est acceptable pas valide est distribuée modèle la direction Pour notre l'hypothèse --) de risque et DAVEMPORT de la radiation de ce fait trois cas ont été proposés de la faille que seule d'aucune mais liberée 1977), le premier position (1968) et MILNE sur l'hypothèse et (pic de l'accelération à l'état du sol et son activité sismique. Des modèles mique sur les don- GÉOLOGIQUES nécessaires pour cette au voisinage étude, sont la nature du site et le type de failles ma- dans la région. Les principaux accidents géologiques - l'accident du Nékor considéré - l'accident de Mélilia situé localisés comme accident à l'Est, aùquel dans la région majeur VIDAL VIDAL sont (1977) (1977) attribue un rôle prédominant. Autonr (fig de ces accidents on distingue trois familles de direction constante 1). - N 45 : L'accident de Boudinar orientation le col de Boujddayene d'une nouvelle du Nékor a une orientation qu'il retrouve et Arbaâ torsion, après une de Taourirt ; plus N 45 le long du bas~in torsion importante au sud-ouest, entre à la suite à la hauteur de Boured, il prend la direction N 75. N o( +~ ~~ ~e le""o Bassin de Boudinar ~, .,~e 't-(,(, ~ ~ OC\e ~o ,e(C\<I)o(C\ CO ~lrJ·Haman o• 10 1 Gareb " 20km _ ~o~ , ~, 't-.•0; Figure Schema structural de la région AL HOCElMA-NADOR ~'( .,~ e~ ~ 56 & M. RAMDANI Parmi également les accidents auxiliaires importants, certains sont orientés au N 45. • accident de Mélilia, accident l'accident S-E des "TEMSAMANE" torsion rejoint N et S des Ben Ifrour. - N 75 : d'autres accidents sont orientés • accident au nord de Kebdana • accident au Nord du Khébaba - N-S Nord-Sud qui après une importante du Nekor, • accident : La dernière famille N 75 est composée d'accidents dextres orientés : • failles du bas Nékor • failles du Jebel Raman. Nous pensons relativement épicentres épicentre plus important, pour à supérieure Afin d'avoir égale s'inscrit étudiée dans entre Cette l'estimation à maximale à destructeurs instrumentale. DONNEES HISTORIQUES On sait depuis des tremblements Eurasie de Mélilia réflectée la période est par les (1900-1971) de l'accélération probable, (fig 2). maximale, un site-épicentre on prend cette distance SISMOLOGIQUES une zone de forte SISMIQUE siècles de terre violemment sismicité, dominé (BEN SARI 1978, HATZFELD de la sis- 1900. que la région ressentis 1978). historiques que par les résultats AVANT qui par le mouvement aussi bien par les données et ressentis, SUR L'ACTIVITE plusieurs de la région et Afrique est corroborée mologie la faille 20 km. appartient les plaques sur les séismes à de Boudinar. 20 km. le cadre géodynamique sismicité dû couvrant DONNÉES La région du bassin ; ceci nous donne une distance l'accélération (site-épicentre) ouest du fait de son activité de la carte de sismicité sur cette faille légérement et faille que le degré de sismicité De ce fait, on prendra, relatif B. TADILI de Nador-Melilla et destructeurs a subi signalés par 57 RISQUE SISMIQUE DANS LA REGION DE NADOR plusieurs sources marocaines, de 1957, 1660, 1792, Les notes relatives préc~s~on la repartition elles sont d'un SISMICITE à ces données spatiale intérêt capital notamment par les méridiens les séismes de magnitude ceux avec des séismes cités, du risque sismique. pour l'évaluation mais 1901-1978. les séismes de la période 2 et 4 W et les parallèles supérieure de l'activité pas de determiner des épicentres POUR LA PERIODE été limitée sement et autres, ne permettent (fig 2) représentant représentatifs iberiques 1821, 1848 et de 188i. DE LA REGION La carte arabes, ou égale sismique, à quatre, (1901-1971) a 34.5 et 36N. Seuls considerés ont été conservés comme pour l'établis- de cette carte. La période sismologique (1972-1978) dont à le nombre tes avant 1972 Le réseau sismologique sismiques est meilleure à correspond de stations celle du renforcement est passé de trois du réseau stations existan- 9. étant plus dense, la détermination (carte nO 3, donne des paramètres les indications sur la magnitude et la profondeur). Cette carte confirme sismiques activité les conclusions apparaissent sismique avec les mêmes La carte des intensités pour la région sur l'échelle probable mation directions : les mêmes ; mais avec une zones très faible pour Nador-Mélilia. INTENSITE montre de la précedente ET MAGNITUDE maximales de Nador-Melilla internationale de degré VIII. Nous PROBABLES ressenties pour une intensité d'intensité tiendrons la période comprise 1901-1975, entre 7 et 8 (1=7 ou 8), donc une intensité compte de cette valeur pour l'esti- de la magnitude. MAGNITUDE Nous avons obtenu pour le Maroc, des séismes 1901-1975 (BEN SARI l'épicentre (10) et la magnitude. à partir des données 1978), la relation du catalogue qui relie M = 0,21 10 + 3,32 l'intensité à 2<1"'2.913< 1.., 3,I14d~4 1':50 Carte des épicentres des séismes dans la région de Nador figure 2 _ période 1901-1971 1'75 5<:1'111 figure 3 _ période 1972-1978 1> III 0 0 0 0 0 0 L:::>. 1 =- l m.•,nitud. = profondeur fi9.; 3 fi9'; 2 o C0 o 00 o o o 0 o o o o ~ o o o o °0 @ o 1CO) AKHOUL 0 1 0004--ln 00 3 <ID32,5 3,5 o c!j0 br BERKAHE & 0 o o ~ EL AïoUH 00 0 i BERKAHE El AïoUH 2,5 2 Seisme de 1900 rigil" LI' N i 1915 de Nador Log N: 3.92 _ 0.61 M fig 1 4 M 2 8 4 Tableau AUTEURS MOX (R + 40) Cm/ s2 X = 2,04 Blume (1977) 46 1 EXPRESSION LA RELATION ADE 144 R + GYs 149 (29) X= A +exp BM _(1,03M). + Elog Loga a = 0,318 -2 & M. RAMDANI B. TADILI 4000 3000 2000 -- u0-. -r:-- 70 1 600 700 500 200 400 UJ 80 1l&0 90 100 Q:: X UJ 40 U N en .... <{ ~ U 300 -l UJ U ,~ "" ::>00 1000 501 30 Z 0,05 $\\~~' 90,2g LEGENDE 0,5g 0,1g ~~f~~~Ï~\** Gruvity(g) 1.0 9 20.- Fondations médiocres Fondations moyennes Fondations rocheuses 5 1lIII ]X INTENSITE DANS Fig.: 5 - Relation L'ECHELLE DE MERCALLI intensite-accélération maximum MODIFIEE au sol ( IMM) 61 RISQUE SISMIQUl DANS LA REGION DE NADOR DETERMINATION KANAI ration peut bl, b2,B3 sions (1961) et ESTEVA se mettre sont déduits utilisées DE L'ACCELERATION et ROSENBLUETH sous la forme A=bl (1964) ont montré exp des accélérogrammes. et les accélérations MAXIMALE que l'accélé- (b2M). Rb3. Les coefficient Le tableau maximales (1) donne correspondantes les exprespour R - 20 km et M - 5,7. Nous 149 cm/s2 estimons l'accélération maximale soit 0,15 g. elle est en accord dans la région avec celles à d'étude données par la (fig 5) CONCLUSION Les données laquelle ci-dessus permettent on peut raisonnablement la localisation, la magnitude une accélération légèrement d'estimer s'attendre. l'accélération Toutefois et les coefficients l'incertitude bl, b2, b3 peut à sur induire à supérieure. TRAVAUX CITES BEN SARI, D. (1978). -Connaissance Univ. Sc. Med. Grenoble. géophysique du Maroc. CORNELL, seismic C.A. maximale (1968). - Engineering analysis. Thèse d'état, B.S.S.A.~ 58, 5. DERKIUREGHIAN, A. & ANG, A. H-S. (1977). - Afault-rupture mic risk analysis. B.S.S.A.~ 67, 40.4, 1173-1194. model for seis- ESTEVAL, L. & ROSENB LUETH, E. (1964). - Spectra of earthquakes at moderate and large distances. Soc. Mez. de Ing. Sismica~ Mezico~ 2, 1-18. HATZFELD, D. (1978). Etude sismotectonique de la zone de Thèse d'état, Univ. Sc. Med. Grenoble. coZZision Ibero- Maghrebine. KANAI, K. (1961). 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