Copie de Millet AltitudeTraining Montpellier - colloque

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Copie de Millet AltitudeTraining Montpellier - colloque
Vivre et s’entraîner en altitude moyenne
vs. méthodes artificielles hypoxiques
C’est High-Tech mais est-ce plus efficace ?
Grégoire Millet
Senior physiologist – Aspire, Academy for Sports Excellence, Doha, Qatar
Consultant for hypoxic training – Hong-Kong triathlon
Task Force “Best practice in altitude training” – Sport New-Zealand
Belle Roels
University of Brunel, London, UK
INTRODUCTION
Olympic Games 2300 m
Altitude training !!
Altitude / Hypoxia PIO2 and PB
(Richalet et al. 1999)
1
Hypoxia/Altitude physiological effects:
(Richardson et al, 1995)
Maintain O2 delivery
Survive O2 deprivation
Endurance
performance
(Hahn et al., 2001 )
Scientific theory:
PIO2
sEPO
RCV
[Hb]
O2 carrying capacity
sea-level performance
(Chapman et al. 1998; Levine 2002;
Rodriguez et al. 2003)
2
(Hahn et al., 2001)
performance
Gains in VO2max ??
Other mechanisms
Altitude training:
Training intensity
Training volume
Aerobic fitness
Detraining
(Wilber, 2003;
(Fulco et al. 1998)
Levine et al. 1997)
Deterioration of muscular functions
Immune function
(Bailey et al. 1998, Levine 2002)
3
Diminution de l’intensité d’entraînement :
A 1800 m et 2500 m, interval-training est 6-8% et
12-15% plus lent qu’au niveau de la mer
Diminution de la puissance maximale aérobie :
1% pour chaque 100 m au dessus de 1500 m
(Buskirk, 1967)
VO2 et puissance aérobie des athlètes élite
davantage diminuées
Et ...L’intensité est connue comme étant le principal
paramètre d’influence de la performance
(Mujika et al., 1995 ; Wenger and Bell, 1986 ;...)
Technical development:
New devices artificial altitude
Normobaric hypoxia via N2 dilution or O2 extraction
4
Technical development:
New devices artificial altitude
Normobaric hypoxia via N2 dilution or O2 extraction
Hypobaric hypoxia : decompression chambers
(Rodriguez et al. 1999, 2000, 2003)
Normobaric hypoxia via N2 dilution or O2
extraction
Nitrogen houses
(Finland)
Nordic Ski national Centre
(France)
5
Normobaric hypoxia via N2 dilution or O2
extraction
Hypoxic tents/hypoxic sleeping units
Normobaric hypoxia via N2 dilution or O2
extraction
Rebreathing devices:
6
Normobaric hypoxia via N2 dilution or O2
extraction
Altitrainer 200®:
Altitude chamber
7
Entraînement ‘classique’ en moyenne altitude
(1800 – 2500 m)
< 2000 m
Altitude training site
Prémanon
Thredbo Alpine Training Center
Crans Montana
Albuquerque, New Mexico
Fort Collins, Colorado
Potchefstrom
Snow Farm
Davos
Issyk-Kull
Machakos
Denver, Colorado
Medeo
Tamga
Boulder, Colorado
Ifrane
St. Moritz
Nairobi
Font Romeu
Colorado Springs, Colorado
Kunming
Pontresina
Zetersfeld/Linz
Kapsabet
Piatra Arsa
Tzahkadzor
Country
Elevation (m)
France
1 200
Australia
1 365
Switzerland
1 500
USA
1 525
USA
1 525
South Africa
1 550
New-Zealand
1 560
Switzerland
1 560
Kirgizistan
1 600
Kenya
1 600
USA
1 610
Kazakstan
1 691
Kirgizistan
1 700
USA
1 770
Morocco
1 820
Switzerland
1 820
Kenya
1 840
France
1 850
USA
1 860
China
1 895
Switzerland
1 900
Austria
1 950
Kenya
1 950
Romania
1 950
Armenia
1 970
> 2000 m
Belmeken
Kesenoy-Am
Nandi Hills
N’gong Hills
Sestriere
Eldoret
Flagstaff, Arizona
Kipkabus
Los Alamos, New Mexico
Quito
Iten
Alamosa, Colorado
Mexico City
Sierra Nevada/Granada
Nyahururu
Addis Ababa
Park City, Utah
Mammoth Lake, California
Bogota
Toluca
La Paz
Bulgaria
Russia
Kenya
Kenya
Italy
Kenya
USA
Kenya
USA
Ecuador
Kenya
USA
Mexico
Spain
Kenya
Ethiopia
USA
USA
Colombia
Mexico
Bolivia
2 000
2 000
2 000
2 000
2 035
2 100
2 134
2 200
2 208
2 218
2 300
2 300
2 300
2 320
2 350
2 400
2 440
2 440
2 500
2 700
3 100
8
«...L’entraînement en altitude n’est pas une possibilité pour
améliorer les performances au niveau de la mer d’athlètes
très entraînés. La pratique de camps d’entraînement en
altitude n’est justifiée ni par des raisons physiologiques ni
par des bénéfices en terme de performance»
BS Rushall (1996) Prof. Université San Diego
«L’entraînement en altitude est efficace pour qui que ce
soit»
A. Polunin (1992) entraîneur-chef ex-URSS
Font-Romeu : Plusieurs centaines de médaillés olympiques
Publications sur l’entraînement en altitude
* N’ont souvent pas de groupe - contrôle.
* L’exposition à l’altitude n’est pas maintenue jusqu’à ce que les
variables soient stables.
* Mesure de paramètres physiologiques (EPO ; 2-3 DPG ; Hb ; Ht
; ...) plutôt que de performances.
* Les programmes d’entraînement ne sont pas controlés (ou très
approximativement)
* Impossibilité de discerner les modifications liées à
l’entraînement et à l’altitude
9
Recommandations
générales
Avoir effectuer des stages de mémorisation
(fréquence optimale 3 fois 2-3 semaines par an)
Arriver en forme (ascendante)
Disposer de réserves de fer (prise de sang de contrôle)
Bien choisir ses dates par rapport au calendrier et aux
conditions météo.
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Première partie => crise climatique
Intensité aérobie très faible. Volume en augmentation
Pratique d’activité explosive ou technique
Hydratation maximale
Allonger les récupérations et densifier les moyens de
récupérations (étirements ; massages ; jakuzi )
Veiller aux infections (prévention)
Contrôle de la FC => attente de valeurs de repos et de
pente de récup similaire à celles de plaine.
Périodiser strictement l’entraînement (3 journées de
travail . 1 journée de repos)
Crise climatique (8° au 10° jour)
Repos complet ou entraînement allégé
2ème et 3ème semaine
Progressivement augmentation de l’intensité.
Toujours respecter des temps de récup et des délais de
surcompensation allongée.
Ne jamais comparer avec les temps en plaine
Travail spécifique prioritairement en plaine (ou altitude
moindre)
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Délais de redescente
Période favorable :
1er au 5ème jour
Période néfaste :
6ème au 11ème jour
Période favorable :
12eme au 19ème jour (Stephan)
18eme au 21ème jour (Popov)
14eme au 25ème jour (Suslov)
Affinement des délais individuels par l’expérience et
contrôle des sensations de l’athlète
Exemple d’entraî
entraînement périodisé
riodisé en altitude
Ørjan Madsen - Hypoxia--The Magic Pill to Enhance Performance in Endurance Sports in
the 21st Century. SYMPOSIUM ON ALTITUDE TRAINING AND RESEARCH,
Flagstaff, 1999
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Analyse critique
Difficultés rencontrées :
* Météo (neige ; froid ; vent) => acclimatation
inappropriée à la chaleur ; annulation de séances
* Parcours inadaptés en cyclisme - course à pied
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Difficultés rencontrées :
Adaptations proposées :
* Météo (neige ; froid ; vent) => acclimatation
inappropriée à la chaleur ; annulation de séances
Ne plus faire de préparations terminales en altitude après
Septembre
* Parcours inadaptés (cyclisme - course à pied)
Enchaînements H.Trainer => course sur la piste
ou séances souples sur H.Trainer.
* Troubles comportementaux => isolement,fatigue
Premier stage d’altitude en période foncière.
Ne pas imposer ce type de préparation.
* Long temps de transport ;
difficultés pour se rendre sur les compétitions
Investissement financier à prendre en compte :
aéroports à Perpignan & Barcelone.
* Apparitions d’angines (degré hygrométrique diminué
=> sécheresse des muqueuses.
Information des athlètes, habillement conséquent
* Fatigue musculaire plus rapide
Massages ; drainage ; Compex ; AA ramifiés
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*Perte de puissance musculaire.
Travail complémentaire en musculation (presse ; 1/2 squat
; ischios ; triceps sural)
* Risque d’une diminution des qualités de vitesse
Travail réguliers (1 / 3 jours) de sprints
* Hypoglycémies plus fréquentes => déplétion
importantes en glycogène
Ration calorique augmentée ; assistance en cyclisme
* Athlètes carencés en fer.
Supplémentation préventive en fer
* Déshydratation accrue
3 bouteilles d’eau / jour . boissons a l’effort
* Non respect d’une intensité modérée pendant la phase
d’acclimatation.
Utilisation systématique du cardio-fréquencemètre
à l’effort. Enregistrement des FC de nuit ou HRV
* Choix inapproprié des délais de redescente
Utilisation d’échelle de perception de l’effort
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FC de nuit chez une triathlète femme
(noir : 4ème nuit / rouge : 12ème nuit)
* Moindre spécificité de l’entraînement.
Travail Continu Rapide (Pace Training) effectué à 1000 m.
Stage de préparation terminale entrecoupé de compétitions
de contrôle si possible sur des distances plus courtes que
l’objectif préparé.
* Risque de surentraînement plus élevé
Allure d’entraînement modifiée
(Course : -10 à 12 sec / 1000m. - 4 à 5 sec / 400m)
(Natation : -5 à 7 sec / 100m). Récup allongée de 50%
Sieste systématique.
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Intérêts particuliers :
* Attention supplémentaire apportée à la récupération, à
l’hydratation.
* Contrôle sytématique des intensités d’entraînement
* Dynamique de groupe : «on est tous dans la même
galère» => Renforcement des liens par un vécu commun
fort.
* Milieu «spartiate» : Concentration sur l’entraînement et
la récupération
* Augmentation du taux d’hémoglobine.
en moyenne,
femmes : 13=> 14 g/dl.
hommes : 15 => 16 g/dl
* Entraînement en milieu naturel... grand air, beauté des
paysages => ‘Plus’ psychologique.
* Découpage de la saison : la période d’acclimatation
nécessite une moindre intensité aérobie accompagnée de
travail technique, PPG et séquences de vitesse.
* Les résultats en compétition permettant d’avoir la
confiance des athlètes => gestion de la fatigue sur du
long terme.
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Vivre et s’entraîner en altitude à
1200 m vs 1850 m
Protocole
9 nageurs niveau national
6 semaines
1200 m
Prémanon
14 jours
14 jours
1850 m
Font Romeu
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Prélèvements sanguins
Épreuve maximale de 2000 m
Épreuve maximale à charge croissante (5 x 200 m)
FC
Échanges gazeux
Lactate
•
vVO2max
K4b2 (Cycle à cycle)
Lactate Pro
vitesse dernier palier
Aquatrainer K4b2 (Cosmed, Italy)
Échanges gazeux
Résistance à l’avancement = minime
•
Une méthode valide de mesure de VO2
(Keskinen et al, 2003)
Tests effectués à 1200 m
19
Résultats
Performance 2000 m (s)
**
1520
1510
1500
1490
1480
1470
1460
1450
1440
1430
1420
1410
1100 m
1850 m
Épreuve maximale à charge croissante (5 x 200 m)
•
•
vVO2max (m.s-1)
VO2max (ml.min-1.kg-1)
1,6
75
65
1,5
*
55
45
1,4
35
25
1,3
1100 m
1850 m
1100 m
1850m
20
Épreuve maximale à charge croissante (5 x 200 m)
[La]max (mmol.l-1)
FCmax (bpm)
*
200
195
10
*
9
8
7
190
6
185
5
4
180
3
2
175
1
170
0
1100 m
1850 m
1100 m
1850 m
Variables hématologiques
Hématies (/mm3)
5,7
5,6
5,5
5,4
5,3
5,2
5,1
5
4,9
4,8
1100 m
1850 m
21
Variables hématologiques
Hémoglobine (g.100ml-1)
17
16,5
16
15,5
15
14,5
14
13,5
1100 m
1850 m
Variables hématologiques
Hématocrite (%)
50
49
48
47
46
45
44
43
42
41
1100 m
1850 m
22
Variables hématologiques
VGM (µm3)
93
92
91
90
89
88
87
86
85
84
83
82
Leucocytes (mm-3)
*
*
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
1100 m
1850 m
1100 m
1850 m
Variables hématologiques
Réticulocytes (103.mm-3)
100
**
90
*
80
70
60
50
40
30
20
10
0
1100 m
1850 m
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Discussion
Même type d’entraînement
Même charges d’entraînement
Durée identique (14 jours)
1200 m > 1850 m sur performance en natation
Effets à court terme
Adaptations spécifiques performance aérobie
1850 m
1) pas d’amélioration en performance
[La]max et FCmax
2) VGM et Réticulocytes
Effets différés !?
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Applications pratiques :
COMPETITION immédiatement après
altitude modérée
15 jours après
altitude moyenne
Live high + train low
IHE + IHT
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Efficiency of LHTL method:
Performance
Scientific literature
Many scientific studies No clear answer
“Is sea-level performance enhanced by IHE/IHT?”
“ Which method is the most efficient one?”
Many different possible application (duration, repetition, level,
training)
What is the efficiency of IHE/IHT ?
Hematological adaptations
Performance
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Summary: efficiency of various hypoxic methods
Hypoxic
method
LH –TL
Number of
Positive
Increased
No additional
Negative
mechanisms performance
effect
studies
mechanisms
19
8
4
2
5
10
4
1
2
3
41%
17%
14%
28%
5
3
8
0
31%
19%
50%
0%
38%
18%
27%
18%
Nitrogen dilution
LH –TL
Oxygen filtration
LH-TL
IHE + IHT
ALL
16
45
ASPIRE is a unique and innovative sports and educational academy
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