La plaquette de présentation
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Présentation du Schéma Départemental d’Analyse et de Couverture des Risques SDACR 2014 Service Départemental d ’ Incendie et de Secours de l’Yonne Service Départemental d’Incendie et de Secours de l’Yonne “ Article L 1424-7 du CGCT : Un SDACR dresse l'inventaire des risques de toute nature pour la sécurité des personnes et des biens auxquels doivent faire face les SDIS et détermine les objectifs de couverture de ces risques. ” « Un schéma départemental d'analyse et de couverture des risques dresse l'inventaire des risques de toute nature pour la sécurité des personnes et des biens auxquels doivent faire face les services d'incendie et de secours dans le département, et détermine les objectifs de couverture de ces risques. » Le SDACR est révisé à l’initiative du préfet ou du conseil d’administration. Il est élaboré par le SDIS sous l’autorité du préfet. Le représentant de l’Etat arrête le schéma après avis des instances paritaires du SDIS, du conseil général et après avis conforme du conseil d’administration du SDIS. Il est également présenté au collège des chefs de services de l’Etat. Le SDACR est un socle pour l’élaboration de documents structurants tels que le règlement opérationnel, le plan pluriannuel d’équipement ou le plan de formation pour le SDIS. Le précédant SDACR a été rédigé en 1999. Depuis, les risques auxquels est confronté le SDIS se sont accrus et diversifiés. La sociologie du volontariat a également subi de profonds bouleversements. Enfin, la modernisation des outils d’analyse, notamment avec la mise en place d’un système d’information géographique (SIG), a permis d’une part d’affiner les études, et d’autre part d’optimiser les propositions de couverture complémentaire, que ce soit pour les risques courants ou pour les risques particuliers. “ Un risque est dit courant lorsqu’il présente une occurrence importante mais une gravité faible pour la société. ” “ Un risque est dit particulier lorsqu’il présente une occurrence faible mais une gravité importante pour la société. ” “ Une démographie qui évolue sensiblement La population de l’Yonne a augmenté de 3% entre 1999 et 2009. Cependant, cette évolution n’est pas homogène sur l’ensemble du territoire. Le sénonais connait une hausse démographique de 2,5% tandis que celle de l’avallonais chute de plus de 6%. Une activité opérationnelle qui change également L’évolution de l’activité opérationnelle du SDIS est étroitement liée à l’évolution du secours à personnes ” Le secours à personnes représente désormais “ Un risque est dit courant lorsqu’il présente une occurrence importante mais une gravité faible pour la société. près des ¾ des interventions. ” Les sorties de secours pour défaut de disponibilité de transporteurs sanitaires privés représentent : La répartition de ces interventions est inégale sur l’ensemble du département. “ Une organisation territoriale efficace 98 % de la population est couverte en moins de 20 minutes par une ambulance. La quasi-totalité des bâtiments sont couverts en moins de 30 minutes par un engin incendie. L’activité opérationnelle est liée à l’activité humaine. ” Quelques ajustements nécessaires Renforcement de la couverture matérielle sur certains secteurs Affecter une 2ème ambulance au CIS Saint Florentin. Positionner un moyen secours routier au CIS Toucy. Compléter l’équipement d’un porteur d’eau supplémentaire de type CCGC en Puisaye. Quelques adaptations techniques sur le fonctionnement au quotidien Moderniser les moyens portatifs de désincarcération par une politique d’engins polyvalent de type FPTSR. Connaitre la disponibilité instantanée des personnels qualifiés dans la distribution des secours. Optimiser l’utilisation des Corps communaux de sapeurs pompiers identifiés dans le SDACR améliorant ainsi les délais de prise en charge d’une victime En s’affranchissant des limites de commune pour leur secteur de compétence. En conventionnant les CPI prioritairement pour les missions de secours à personnes. En s’assurant de la pérennité des CPI identifiés, au regard de l’âge et du nombre de personnels. Des effectifs fragiles dont leur maitrise représente un enjeu pour l’avenir du SDIS 89 Renforcer les efforts sur le développement du volontariat : En réalisant des campagnes de recrutement de SPV. En développant les sections de jeunes sapeurs pompiers, véritable viviers de recrutement de SPV. En recherchant des moyens d’augmenter l’encadrement volontaire car seul 20% des SPV peuvent commander une mission incendie et le quart d’entre eux ont plus de 50 ans. En trouvant des moyens de fidéliser les SPV car 1/3 d’entres eux ont une ancienneté inférieure à 5 ans. En anticipant les difficultés des centres dont une grande partie de leur activité opérationnelle est assurée par une minorité de personnels, engendrant ainsi une fragilité et un risque de rupture de la continuité du service en cas d’indisponibilité de ces derniers. En analysant les causes des carences de départ qui sont significatives en semaine durant la période diurne et notamment marquées sur le secteur nord du département, sans doute lié à la proximité de la région parisienne. Adapter localement la réponse humaine en garde postée en fonction de l’activité opérationnelle: La sollicitation de chaque centre de secours mixte est conforme à la répartition de l’activité départementale, soit une mobilisation importante la journée et faible la nuit. Au regard des effectifs fixés par le règlement opérationnel, il est fait autant, voir plus, appel suivant le centre de secours, aux personnels d’astreintes en journée semaine qu’en nuit semaine, malgré une disponibilité contraire des SPV. “ La facteur de qualité de la couverture opérationnelle est l’Humain. ” “ Des risques naturels connus et identifiés Le département de l’Yonne est couvert par un important réseau hydrologique ” Le département de l’Yonne est principalement concerné par des inondations suite à des débordements de cours d'eau et par des ruissellements en secteur urbain, essentiellement observées sur les bassins de l’Armançon, du Serein et de l’Yonne aval. Les crues sont moins fortes qu’au siècle dernier mais plus fréquentes. Ces phénomènes mobilisent d’importants moyens humains et matériels. L’Yonne connait des phénomènes climatiques extrêmes occasionnant massivement des opérations de secours dans un délai assez bref et demandant du personnel et du matériel en nombre sur les zones sinistrées. L’acheminement des secours durant ces épisodes est également généralement problématique, que cela soit dû à des sols glissants ou à des arbres entravant les chaussées. 30% des communes de l’Yonne possèdent au moins un site répertorié « mouvement de terrain », risque non localisé sur un secteur particulier. Au regard de la présence forestière et de ses différents types d’essences, ainsi que de la localisation des derniers incendies significatifs, le sud du département représente le risque fort feu de forêt pour le département de l’Yonne. Les forêts du nord du département composées essentiellement de feuillus représentent un risque plus modéré. Des risques technologiques stables sur cette dernière décennie L’analyse démontre qu’il n’y a pas d’accroissement significatif du niveau du risque technologique dans l’Yonne sur ces dix dernières années. Le bassin de risque industriel est essentiellement identifié le long de l’Yonne entre Auxerre et Sens ainsi qu’entre Joigny et Saint Florentin. Face à l’industrialisation, mais également de part sa position géographique, le département de l’Yonne est soumis à un transit de matières dangereuses conséquent. Du fait qu’il soit routier, ferroviaire, fluvial ou souterrain, le transport de matières dangereuses est très diffus sur l’ensemble du territoire. Des risques sociétaux en progression “ Le département est le siège tous les ans de grands rassemblements, regroupant plusieurs milliers de personnes le temps d’une journée ou d’un week-end. A titre d’exemple : De part son positionnement géographique, le département de l’Yonne est soumis au risque potentiel d’accident impliquant de nombreuses victimes (accident de bus sur autoroute, carambolages, accident impliquant un TGV ou TER, …). L’évolution de la menace conduit les sapeurs-pompiers à réaliser, à la demande des forces de l’ordre, de plus en plus de levées de doute du risque chimique ou radiologique lors de la découverte d’objets ou colis abandonnés. De nouveaux sites à risques apparaissent liés au développement des énergies renouvelables telles que les parcs éoliens. L’Yonne compte plus de 1900 entreprises soit environ 20% de l’emploi départemental. ” Améliorer la réponse technique face à l’augmentation des évènements météorologiques violents En ayant la possibilité d’acheminer des moyens matériels en nombre, en vue de réaliser les nombreuses missions lors des évènements climatiques, généralement localisés et de plus en plus fréquents. Sécuriser et maintenir la ressource en personnels spécialisés En planifiant une réponse opérationnelle départementale quotidienne pour chaque spécialité afin de sécuriser leurs engagements. En dimensionnant une équipe de sauveteurs déblayeurs et cynotechnique pour garantir un engagement au quotidien. En accentuant la formation feu de forêt permettant à tous les sapeurspompiers de conduire ces interventions dans un cadre commun et cohérent ainsi que la formation de conducteur tout terrain assurant les engagements des engins hors routes en toute sécurité. Améliorer le maillage des ressources spécialisées Couverture théorique de l’équipe d’intervention NRBC avec l’apport des moyens de Sens et d’Avallon Savoir plus rapidement qualifier un risque NRBC En ayant la capacité d’effectuer des levées de doute et d’assurer les premières mesures conservatoires rapidement sur le bassin à risque par la confirmation de 3 pôles NRBC à Sens, Auxerre et Avallon. En permettant l’acheminement de moyens complémentaires en cas d’accident ou d’incident avéré, ayant vocation à assurer la prise en compte de l’intervention jusqu’à la suppression du risque. Ces moyens devant être basés à Auxerre pour permettre son acheminement sur l’ensemble du territoire concerné par le risque NRBC en moins d’une heure. Optimiser la couverture de l’équipe nautique En confirmant une équipe départementale de plongeurs à Sens et Auxerre afin de couvrir la zone à risque fort et au regard de la capacité à garantir une réponse quotidienne des effectifs mobilisables. . En développant la spécialité SAV à Joigny et Tonnerre, améliorant ainsi la couverture des secteurs à risque nautique, étant actuellement éloignés des équipes de plongeurs. En finalisant cette couverture par l’affectation d’une embarcation au lac du Bourdon, zone à risque nautique du fait de l’activité opérationnelle constatée. Le SDIS de l’YONNE a su adapter son organisation pour répondre à la loi de 1996 et mettre en place une distribution matérielle et logistique répondant aux besoins de ce début de siècle. Ce Schéma Départemental d’Analyse et de Couverture des Risques démontre l’efficacité des actions conduites jusqu’à ce jour, et n’entraîne pas de bouleversement dans l’organisation actuelle. Outre quelques réflexions apportées pour optimiser la réponse rendue au public, portant notamment sur le renforcement de la couverture matérielle sur certains secteurs et quelques adaptations sur le fonctionnement au quotidien, la préservation et le développement de la ressource humaine représentent l’enjeu principal du SDIS de l’Yonne pour ces prochaines années. Il s’agit d’un extrait du schéma départemental d’analyse et de couverture des risques. Le document intégral est téléchargeable sur le site du SDIS 89. www.sdis89.fr Service Départemental d’Incendie et de Secours de l’Yonne SDACR 2014 Service Départemental d ’ Incendie et de Secours de l’Yonne