Lire le bilan patrimoine - Pays Vidourle

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Lire le bilan patrimoine - Pays Vidourle
Le patrimoine
du Pays Vidourle
Camargue
Édition 2013
4questions
au président du Pays Vidourle Camargue
Quelle idée ? Mettre en place une mission patrimoine, pourquoi ?
Le Pays Vidourle Camargue présente une unité historique et culturelle certaine. Les activités humaines
ancestrales ont généré des patrimoines culturels et paysagers encore visibles aujourd’hui.
Le petit patrimoine bâti est souvent malmené dans des villages qui subissent une véritable pression foncière.
Il était temps de s’en occuper, d’autant qu’il peut être source de développement.
Le patrimoine, source de développement ?
L’inventaire du patrimoine a permis de cibler les identités communes à transmettre et à valoriser.
Cette connaissance est la base pour une action permettant d’améliorer la qualité de vie pour les populations
locales mais aussi et surtout pour rééquilibrer les flux touristiques et développer notre attractivité.
Il s’agit d’exploiter intelligemment et durablement nos richesses. Par exemple, le patrimoine taurin,
hautement identitaire, détient un potentiel de développement économique et touristique.
Cette mission patrimoine a 6 ans, quel en est le bilan ?
Ce bilan est largement positif. Nous avons énormément travaillé avec les communes et les correspondants
patrimoine pour établir l’inventaire. Des labellisations et partenariats pouvant apporter des financements
extérieurs ont été développés. 18 sites de plus sont classés, la maison Gaston Doumergue à Aigues-Vives est
désormais Maison des Illustres. La mission patrimoine aide au montage sur les projets privés et publics locaux.
Sa connaissance des financements permet de cibler les fonds existants. Elle joue un rôle de levier.
Quel avenir pour cette mission patrimoine ?
Nous en sommes à l’orée. Des projets de valorisation sont encore à imaginer et à développer.
Les nombreux projets de réhabilitation nécessitent que l’on trouve pour eux de nouveaux types
de moyens et de financements. Des pistes sont à l’étude. Pourquoi pas le mécénat ?
Aujourd’hui les axes de développement sont identifiés, le travail de mise en œuvre et de valorisation
n’en est qu’au début. Le patrimoine protestant, celui de la IIIe République et le patrimoine taurin
peuvent faire l’objet de nouveaux circuits touristiques, par exemple...
e
Le patrimoine source de développement ● Un inventaire exhaustif ● Des projets attractifs
Cave coopérative d’Uchaud
La mairie de Vauvert
Lavoir à Aujargues
Moulin à Aubais
L’inventaire : identifier
les éléments du patrimoine
À partir de 2007, un inventaire détaillé des patrimoines de chaque commune a été entrepris. Réalisé avec
le concours des services départementaux, de l’État et grâce aux correspondants patrimoine nommés dans
chaque commune à l’initiative de la mission patrimoine, les éléments ont ainsi été répertoriés.
Cimetière de Saint-Jean-de-Crieulon Émile Jamais à Aigues-Vives
Le Cailar, tombe du Sanglier
Le temple de Villevieille
Borne kilométrique de 1853
La mairie de Gallargues
L’analyse de l’inventaire a permis d’établir 7 thématiques majeures présentes sur l’ensemble des communes du Pays.
Éliane Malaval,
correspondante patrimoine, élue
à Orthoux-Sérignac-Quilhan
Qu’est ce que la mission patrimoine et son inventaire vous ont apporté ?
Pour le village, les gens étaient contents d’en savoir
plus. Dans notre journal La roumèque on en parle.
L’association pour l’église d’Orthoux a pu utiliser
l’inventaire du patrimoine pour mieux défendre
l’église. Les gens ne s’imaginent pas la richesse et
la diversité du patrimoine, pour le protéger, il faut
le partager. L’inventaire n’était pas que sur le bâti
et ça, c’est encore plus intéressant.
Avec la communauté de communes, nous avons
pu obtenir une subvention pour remonter l’arche
du château à l’identique. Tout cela, grâce au travail
remarquable sur l’inventaire !
Les 51 communes
Marie-Geneviève Andrieu,
correspondante patrimoine, élue
à Congénies
inventoriées
Qu’est-ce que la mission patrimoine vous a apporté ?
L’inventaire a été déposé en mairie. Si un chercheur
ou une association veut des informations, elles
sont à disposition.
Aujourd’hui, nous sommes plus à l’écoute. Nous
savons qu’il faut le mettre en valeur pour attirer
les touristes. L’association Maurice Alliger vient
d’ailleurs de faire un très beau travail, l’édition d’un
carnet de voyages d’un Anglais en Vaunage au
XIXe siècle. Henry Newman peint en aquarelles la
vie quotidienne et la communauté quaker de
Congénies. C’est un témoignage, le patrimoine est
toujours d’actualité.
Patrimoine bâti, monumental, archéologique, rural, humain,
immatériel, naturel, religieux, industriel, particularisme local,
AOP, recettes, passé industriel… Tout a été identifié, photographié, fiché et documenté. Chacune des 51 communes a reçu
un dossier individuel complet. La possibilité de conserver,
réhabiliter, valoriser et de partager de façon pédagogique et
touristique est ainsi revenue au plus près des habitants, dans
chacune des mairies du Pays. Une version complète est déposée aux bureaux du Pays Vidourle-Camargue. Après une analyse de l’inventaire, la mission patrimoine a pu faire un
diagnostic et proposer une stratégie de valorisation du patrimoine.
Patrimoine archéologique
L’industrie
L’eau
Préhistoire, Antiquité, Moyen Âge, chaque période de
l’Histoire est archéologiquement représentée et peut
être couplée avec d’autres thématiques telles que
les techniques de construction, le patrimoine agroalimentaire...
2000 ans d’histoire pour le sel, 2700 ans pour la
vigne, 1 500 ans pour la verrerie... Le siège de la
Haute-Cour des Verriers du Languedoc se trouvait à
Sommières. Ces industries ont généré un patrimoine
de réseaux important : les chemins de fer de
Camargue, les canaux, les ponts…
Dans le Pays, l’eau sous toutes ses formes a laissé un
patrimoine riche et singulier : ponts, moulins, cabanes
de pêcheurs, martelières, ports, bateaux, canaux,
puits, lavoirs, pouzaranques, glacières, citernes...
Les centres historiques
Se prêtant particulièrement aux parcours pédestres,
des croisements multiples sont possibles avec les
autres thématiques : le patrimoine humain et ses
grands personnages, le patrimoine rural et ses techniques de construction, la IIIe république particulièrement présente sur le territoire avec des éléments
architecturaux remarquables.
Les produits du terroirs
Toutes les AOP et IGP dont le vin et la viande de taureau, le riz, l’olive mais aussi les produits de la pêche
et les coquillages ainsi que d’autres produits ancestraux comme les escargots largement déclinés dans
les recettes*. Ces cultures structurent les paysages et
ces produits génèrent une diététique locale proche
de celle du « régime crétois ».
Le patrimoine protestant
La fréquence du bâti protestant est dense dans le
Pays (plus de 37 temples, dont 4 classés Monuments
Historiques). C’est un patrimoine identitaire du territoire, pourvoyeur de tourisme de qualité et d’arrièresaison, Ce patrimoine, rare en France et très original
par sa diversité d’expression dans notre secteur,
constitue pour le Pays avec le patrimoine taurin, l’un
des atouts importants de la valorisation touristique.
* Voir page 11, les escargots à la sommièroise
La terre taurine
Le Pays est lauréat du dispositif européen LEADER sur
le thème de la valorisation du patrimoine naturel et
culturel lié à la singularité de la terre taurine. Sur le
plan patrimonial, de nombreux éléments rappellent
une activité de plusieurs siècles autour des jeux taurins (prés à taureaux, empègues,, barrières...)
Exemple d’inventaire. Commune de Gailhan
Monumental/Bâti
■ Église Saint Privat
Patrimoine archéologique
■ Oppidum du plan de la Tour
Grand site antique
occupation longue
■ Carrière de meules privée
■ Pierre de pressoir
e
■ Pépins de raisin du V siècle
avant J.-C.
■ Dédicace antique aux Nymphes
■ Inscription latine
■ Autel antique épitaphe enfant
■ Autel antique
Remploi dans une maison
Épitaphe Severina
■ Stèle à inscription
■ Inscription épitaphe
■ Site archéo eglise Saint Privat
Localisation
Centre village
Patrimoine humain
■ Famille Girard
Plan de la Tour
Développement possible
Patrimoine lié au terroir
■ AOC Coteaux du Languedoc
Terres de Sommières
■ AOC Huile de Nîmes
Plaine de Courme
Coll. part. privée
Plan de la Tour
La plus vieille vigne du Languedoc
Croix de Gailhan, 1931 dec.
Musée de Nimes
Musée de Nimes
Maison Brun sur place
Maison Doumergue à côté de l’église
Maison Brun sur place
Médiéval
Patrimoine rural
■ Pont des Barraques
■ Murs de soutien terrasse
■ Puit communal 1
■ Puit communal 2
■ Puits communal 3
■ Murs cagnards
■ Cabanon à vigne
■ Cabanon à vigne
■ Croix
■ Croix
■ Croix
Croix
Croix
■ Croix de l’église
■ Pigeonnier
■ Pavillon de jardin
■ Puits en fer à poulie et treuil
■ Portail à boules pointées et volutes
de pierre
■ Portail à foudres
Chemin de Mathieu
D 35
Square de l’église
Les Barraques
Rue du Pavillon
Est du Village
XIXe siècle
Secteur de l’église
Centre village
Patrimoine industriel
■ Tuilerie
■ Cave Coop
■ Verrerie du Languedoc
Rue de la Tuilerie
Gailhan Saint-Clément
Famille Girard
Patrimoine naturel
■ Fontaine de Janas
■ Cade Arbre de 800 ans
Voir CG30 fiche recensement
B 611
■
Maîtres verriers
Lieu dit Les Barraques
Abords
Rue Abrivado
Rue Charles Granier
Dans le village
Plaine de Gailhan
Plaine de Gailhan
D 35 sortie du village en contrebas
Chemin des aires
Col de Gailhan
Saint-Privat
■
conserver, réhabiliter,
valoriser et partager
Cadastre de 1835 de Codognan
Le temple de Beauvoisin
Correspondants patrimoine
Les outils au service
de la stratégie
CC Terres de Camargue
Aigues-Mortes
Le Grau-du-Roi
St-Laurent-d’Aigouze
La stratégie territoriale du patrimoine est établie sur les éléments phares et les thématiques identitaires
pour un développement raisonné dans le cadre de l’économie touristique du Pays. Elle devient donc un axe
de développement économique à part entière.
Aide à la réédition
Collection Jean François
Menhir du festival du clown de Cannes-et-Clairan
Visuel de la conférence Guillaume de Nogaret
CC Petite Camargue
Aimargues
Aubord
Beauvoisin
Le Cailar
Vauvert
M. Lombard ● M. Vidal
M. Lebois
M. Vallet
Mme Legrand ● M.Blanc ● M. Falguières
M. Laporte – M. Teulade
CC Rhôny Vistre Vidourle
Aigues-Vives
Aubais
Boissières
Codognan
Gallargues-le Montueux
Mus
Nages et Solorgues
Uchaud
Vergèze
Vestric et Candiac
Mme Christen ● Mme Fourcault ● M. Gaussent
M. Favrit
M. Meyronnet
M. Fanguin
M. Jeanjean ● M. Atger
M. Canovas
M. Bartolo
Mme Cogneti ● M. Pujolas
M. Valette
M. Papier
CC Pays de Sommières
Aspères
Aujargues
Calvisson
Combas
Congénies
Crespian
Fontanes
Junas
Lecques
Montmirat
Montpezat
Saint-Clément
Salinelles
Sommières
Souvignargues
Villevieille
M. Boron
Mme Fadat ● Mme Le Hingrat
Mme Bonnet ● M. Méjean ● M. Roussel
M. Mellarède
Mme Andrieu ● M. Loïc Vannson
Mme Beaud
Mme Ricard
M. Maurel
M. Roch
Mme Feuillade
M. Alessandri
Mme Jeanjean ● M. Sylvain Saer
M. Pujol
MlleSieso
M. Gabriel
Mme Faucher
CC Piémont Cévenol
Bragassargues
Brouzet les Quissac
Cannes et Clairan
Carnas
Corconne
Gailhan
Liouc
Logrian-Florian
Orthoux-Sérignac-Quilhan
Puechredon
Quissac
Saint Jean de Crieulon
Saint Nazaire des Gardies
Saint Théodorit
Sardan
Sauve
Vic le Fesc
M. Noguier
M. Cazalis
Mme Massip
Mme Le Digou
M. Jean
Mme Godet
M. Buchou
Mme Romero
Mme Malaval
M. Charvein
M. Jonguet ● M. Brun
Mme Rifkin
Mme Cazaly
M. Retchevitch
M. Bouma
M. Thibon
M. Gabillon
Voir page 2
Faciliter la médiation :
Poursuivre l’étude du patrimoine
Développer les labels
Favoriser les partenariats
Accompagner pour l’obtention de financement
Pour améliorer la connaissance de ce patrimoine,
des actions de médiations ont été mises en place.
Patricia Carlier, chargée de mission patrimoine
intervient dans le milieu scolaire, primaire et collège. Des malettes pédagogiques sont envisagées
avec l’inspection académique. Des conférences
sont régulièrement données sur l’histoire de la
bouvine, Nogaret, le marquis de Montcalm…
L’étude ethnologique
Organes majeurs d’une stratégie de développement, l’obtention des classements MH/IMH, au
patrimoine mondial, les labels Maison des Illustres
ou Village de Caractère sont pourvoyeurs de subventions et renforcent l’attractivité touristique. Ils
augmentent les flux et génèrent donc des retombées économiques supplémentaires.
Le montage de ces dossiers est long et complexe.
Il nécessite des partenariats techniques importants. La mission patrimoine connaît les usages
des services instructeurs (DRAC, CG, CDT…) et
l’éventail des labels possibles en fonction des cas.
La mission patrimoine est intervenue sur :
■ les dossiers de protections MH, IMH ou XXedes
monuments historiques ( voir carte des sites) ;
■ sur l’étude de préfiguration d’un Pays d’Art et
d’Histoire ;
■ sur deux labels en village de caractère : le Cailar
et Sauve ;
■ participation au dossier de candidature Site
Remarquable du Goût : AOP taureaux de
Camargue ;
■ Patrimoine mondial de l’UNESCO : participation
au dossier FFCC pour la course camarguaise ;
■ Maison des Illustres : Maison Gaston Doumergue.
Rencontres de la pierre
La convention avec la Fondation
du Patrimoine
Une exposition sur le patrimoine protestant est à
la disposition des communes intéressées.
L’aide à la publication a permis d’éditer ou de rééditer des ouvrages : Histoires taurines, Lise Carretero,
études d’archives sur la Bouvine du Moyen Âge au
XXe siècle, (deux livres parus en 1987 et 1989 et épuisés : Traditions taurines entre mer et Vidourle,
Aigues-Mortes et Saint-Laurent d’Aigouze (15801860) et De l’amphithéâtre nîmois à la course libre
1813-1944)
Étude sur le patrimoine taurin en vue de l’élaboration d’un fond muséal. Réalisation d’un film témoignages en partenariat avec le plan LEADER, le
Conseil général du Gard et la cellule du Patrimoine
ethnologique de la DRAC.
Numérisation d’un fond taurin
En prolongement de l’étude ethnologique qui avait
notamment mis en avant des collections d’archives
documentaires privées, le Pays a été lauréat en
réponse à l’appel d’offre « plan de numérisation »
du Ministère de la Culture pour la numérisation de
ces fonds documentaires. Ces fichiers numériques
seront déposés aux Archives départementales.
Les journées du patrimoine sont un rendez-vous
annuel avec le grand public. Le Pays relaye les actions
de cette manifestation le plus largement possible.
Label XXe
La mise en réseau des organisateurs de la manifestation et des communes a permis la réalisation
de projets modestes par des professionnels reconnus et une valorisation de l’événement par une
visibilité territoriale. La pierre est omniprésente sur
le territoire. La création de nouveaux éléments taillés, redistribués dans les communes permettent
aussi de rajouter de nouveaux éléments au patrimoine. Projets réalisés : le menhir de Cannes-etClairan, les bancs de Boissières, les stèles sur le
chemin de Sainte-Brigitte.
Soutiens techniques
La Drac, dont les pôles Monuments Historiques et
ethnologique, le service communication-mécénat, la
Région Languedoc-Roussillon, le Conseil général du
Gard, le Comité départemental du Tourisme, les
Archives départementales sont autant de partenaires avec lesquels la mission patrimoine travaille.
Souvent réunis par des objectifs communs, la force
du réseau démultiplie l’action.
La Fondation du Patrimoine a pour but essentiel de
sauvegarder et de valoriser le patrimoine rural non
protégé. Maisons, églises, ponts, lavoirs, moulins,
patrimoine industriel, mobilier, naturel… tous les
types de patrimoines de proximité sont éligibles à
l’action de la Fondation. Aux côtés de l’État et des
principaux acteurs du secteur, elle aide les propriétaires publics et associatifs à financer leurs projets,
permet aux propriétaires privés de défiscaliser
tout ou partie de leurs travaux, et mobilise le
mécénat d’entreprise.
Le Pays Vidourle Camargue est le 1er pays gardois à
signer une convention avec la Fondation du
Patrimoine le 23 février 2009. Cette convention
permet de mobiliser des financements en complément du plan patrimoine du Conseil général du
Gard.
10 dossiers publics et plusieurs dossiers privés ont
ainsi été accompagnés.
M. Bonato
Mme Challegard
Aide au montage de dossiers
Assister au montage des dossiers et les accompagner est un des axes forts de la mission patrimoine.
Elle est ainsi intervenue sur le projet Vinopanorama
et œnopole de Calvisson, le dossier G. Doumergue
ou encore la conservation de la chapelle du château de Sommières. Elle s’est également « dotée »
d’étudiants en stage, motivés, grâce à un partenariat avec l’Université Montpellier 3. La mise à disposition de stagiaires universitaires en Master 1 et
2 auprès des collectivités porteuses de projet a permis d’intervenir sur 4 projets (Œnopole, animation
moulin d’Aubais, chemin Sainte-Brigitte, projet
Gaston Doumergue).
Mécénat
Outil financier de complément pour la réhabilitation, la gestion du mécénat au niveau du Pays fait
l’objet d’une étude. Un stagiaire a étudié pendant
3 mois les possibilités de mise en place d’une
plate-forme de défiscalisation. Ce travail est réalisé
en collaboration avec différents services dont
la DRAC et les services fiscaux.
Saint-Nazairedes-Gardies
Les chiffres de
la mission patrimoine
Mission patrimoine : impact et développement
Carte des Inscriptions et classements aux Monuments historiques
Labels culturels patrimoniaux et touristiques obtenus depuis 2008
Saint-Jeande-Crieulon
Puechredon
Logrian-Florian
Sauve
Saint-Théodorit
Bragassargues
Quissac
10 kilomètres d’archives et de documents
Canneset-Clairan
OrthouxSérignacQuilhan
Liouc
Montmirat
Crespian
Corconne
9
16
Évolution des classements IMH/MH
au Pays Vidourle Camargue
Sardan
Brouzetles-Quissac
Vic-le-Fesq
Montpezat
21
Gailhan
Lecques
14
8
Carnas
1840
Combas
1914
1967
1987
2007 2013
60 kg d’archives
Fontanes
Saint-Clément
Aspères
Souvignargues
Salinelles
Aujargues
Avant 2008
Nages-et-Solorgues
Calvisson
Monuments historiques
SC Site classé
517 classements dans le Gard
concernent 163 communes
Villevieille
Sommières
SI Site inscrit
SI
Progression sur le Pays depuis 2008
9 classements réalisés sur 8 communes
du Gard ayant au moins 1 monument
Quissac
historique : Le Grau-du-Roi, Vauvert,
Nîmes
Uchaud
Aubais
Monuments historiques inscrits ou classés aprés 2008
Aubord
Vergèze
Aigues-Vives
Sauvegarde d’archives, numérisation, publications
dont 4 entrent dans la liste des communes
Le Vigan
Boissières
Junas
Obtenus depuis 2008
Alès
Congénies
Mus
Codognan
Vestric-et
Candiac
Beauvoisin
Gallargues
le-Montueux
Pôle œnotouristique
SRG Site remarquable du goût
Aimargues
Vauvert
Le Cailar
Beauvoisin et Quissac .
Cave coopérative – Label XXe siècle – Ministère de la Culture
dont 67 classements
au Pays Vidourle Camargue
répartis sur 29 communes
Franquevaux
Gallician
Maison des Illustres – Ministère de la Culture
Beauvoisin
Vauvert
Villages de caractère du Gard
Label Fondation du Patrimoine Public obtenu
Le-Grau-du-Roi
Saint-Laurent
d'Aigouze
SC
Label Fondation du Patrimoine Public en cours
SRG
Rencontres de la pierre – Création de patrimoine
Recensement des éléments patrimoniaux en Pays Vidourle Camargue
Aigues-Mortes
SC
2678 éléments dont
Patrimoine civil et religieux : 528 éléments dont 45 temples,
180 bâtiments IIIe République ;
Le-Grau-du-Roi
Patrimoine archéologique : 399 dont 42 valorisables
Patrimoine industriel et de réseau : 104
Terroir : 263 éléments dont 156 viticoles
Patrimoine taurin : 211 éléments dont 16 villages «empégués»
*Néga Chin, Néga Fol
Petites barques pointues à fond plat, très étroites pour naviguer
sur les étangs. On s’en servait pour la chasse, la pêche ou le
commerce. Peu stable, il fallait maîtriser poids et équilibre.
Voir la poterie d’Aigues-Vives, page 10
La maison Gaston Doumergue
devient Maison des Illustres
Le patrimoine singulier
du Pays Vidourle-Camargue
Propriété communale d’Aigues-Vives, la maison natale de Gaston Doumergue devient un lieu de visite.
Si aujourd’hui, cela paraît évident, le projet fait l’objet d’un long parcours.
Le Pays Vidourle-Camargue est parsemé de « lieux étonnants » de par leur histoire. Bâtiments, constructions ou
emblèmes plus modestes, le patrimoine témoigne de la richesse des rebondissements historiques.
Un exemple du travail de la mission patrimoine
Gaston Doumergue (1/08/1863-18/06/1937).
Président de la République (1924-1931), né à Aigues-Vives, fils de vigneron, il fait de brillantes études de droit. Avocat, il est élu à 30 ans député. Nommé ministre des Colonies,
vice-président de la Chambre, ministre du Commerce, de l’Industrie et du Travail, ministre
de l’Instruction et des Beaux-Arts, sénateur, il fut le seul président de la IIIe République
à cumuler les 3 postes de l’exécutif : président du Conseil de 1913-1914, président du Sénat
de 1923 à 1924, président de la République en 1924.
Suite aux émeutes de 1934, il est rappelé à la présidence du Conseil. Surnommé
Gastounet, il fut le président des «années folles» et de l’Exposition coloniale. Il eut une
des plus longues carrières politiques au service de l’État.
La maison est demeurée en l’état depuis le décès de
son propriétaire. L’association « Les amis de Gaston
Doumergue » l’entretient. De nombreuses pièces de
mobilier, d’archives, de livres et de photos sont conservés sur place. La décoration des diverses pièces est,
elle aussi, restée intacte: papiers peints, agencements
intérieurs n’ont pas été changés depuis 1937.
Cela constitue un patrimoine historique très intéressant mais extrêmement fragile tant du point de vue
des conditions de conservation que de celui de la
sécurité.
Depuis la 1re réunion en octobre 2008, à l’initiative de
la commune, de nombreuses actions impliquant la
mission patrimoine du Pays ont été déclenchées.
■ Prise de contact avec les services de la Drac concernés par le projet.
■ Encadrement d’un stage universitaire en mairie sur
le diagnostic du projet, sur les clientèles, les ressources et sa faisablilté, les besoins de conservation,
c’est Prisila Moulin qui s’en est occupé.
■ Inscription dans l’appel à projet du ministère de la
Culture sur la numérisation 2011 pour l’obtention de
fonds pour créer une visite virtuelle* de la maison
Gaston Doumergue.
■ Mise en relation pour une demande de subvention
auprès du Sénat pour la mise en sécurité de la maison.
■ Mise en relation avec la conservation des AOA
(antiquités et objets d’art) du Gard pour un inventaire
des objets présents dans la maison restant à réaliser.
■ Réponse à l’appel à candidature lancé par le ministère de la Culture pour le label « Maison des Illustres »
et l’instruction du dossier.
Aujourd’hui, la maison de Gaston Doumergue se
découvre sur internet grâce à une visite virtuelle. Elle
est ouverte au public avec l’association « Les amis de
Gaston Doumergue » et elle a été labellisée Maison
des Illustres en 2012.
Deux labels sont attribués dans le Gard sur un total
de 6 en Languedoc Roussillon.
1 km
Piège à embâcles du XVIIIe siècle
Exceptionnel dans le Gard et en France, ce petit
barrage percé de trous maçonnés installé sur le
Micou (ruisseau) est un précurseur du grand piège
en forme de peigne géant installé à Sommières en
amont du nouveau pont sur le Vidourle. Il est
aujourd’hui réutilisé et modernisé pour permettre
lors de crues de retenir les troncs d’arbres qui risqueraient d’endommager les piles de ponts ou de
le transformer en barrage s’ils n’étaient retenus...
Sauve
La Mer de Rochers
Site naturel ayant servi d’habitat perché avec un
premier village fortifié autour du fort de
Roquevaire avant la fondation de la ville basse de
Sauve à l’époque féodale, la Mer de Rochers est un
chaos de roches karstiques dominant la vallée du
Vidourle. Un paysage étonnant et fantastique.
À découvrir grâce à un cheminement (c’est une
boucle) fléché depuis le parking de Sauve, à côté
du Vidourle.
Au départ de l’office du tourisme qui se trouve à
côté du Conservatoire de la fourche (à visiter également) c’est parti pour 2 h de marche. Poursuivez
le sentier avec eau, bonnes chaussures et chapeau...
OrthouxSérignacQuilhan
Orthoux-Sérignac-Quilhan
Le menhir anthropomorphe
Au lieu-dit les Mazes chemin d’Orthoux.
Courant en Corse, très rare sur le continent et spécialement en Languedoc, le menhir d’Orthoux a
malheureusement perdu sa partie sommitale
mais on distingue encore le drapé du personnage.
Fontanès
Le temple toril
Jouxtant le plan au centre du village, sur lequel
avaient lieu les jeux taurins au XIXe et au XXe siècle,
l’arrière de la parcelle allouée au temple fut clôturée d’un mur et d’une porte en bois suffisamment
lourde pour pouvoir accueillir les taureaux de
Camargue en attente d’être lâchés. Tous les villages
avaient ce même problème de faire attendre en
sécurité les taureaux.
Sommières
Le cabrettaïre médiéval
On prête souvent aux auvergnats la création de la
cabrette au XIXe siècle. De la famille des cornemuses anciennes, cet instrument n’est que très
rarement représenté au Moyen Âge en France.
Celui-là est le seul du Languedoc. Il figure sur le
culot de corniche d’ une maison médiévale du quai
Cléon Griollet à l’angle d’une rue d’accès à la place
du Marché, accueillant depuis plusieurs siècles les
passants qui s’y rendent.
Une grimace
* http://www.aigues-vives.fr/130405_Doumergue_4Salles/WebPlayer/player_web.html
Liouc
Durant les guerres de Religion (en 1573 et 1575)
Sommières est alternativement sous domination
catholique ou protestante. La place Saussine est
l’ancienne place du temple protestant, détruit en
1685 après la révocation de l’Édit de Nantes. On
remarque un masque grimaçant sur l’une des
façades. Selon la légende, il tirerait la langue aux
protestants.
Salinelles
Le temple de style baroque hispanique
Inscrit aux Monuments Historiques depuis le
7 novembre 1991, ce temple original fut construit
à la manière des églises baroques des missions
d’Amérique latine. Il se dresse au milieu d’un parc
arboré enclos de murs ce qui achève de donner
une ambiance singulière et exotique à ce havre de
paix. Son campanile a la plus vieille cloche du Pays
datée de 1583, provenant de l’ancien temple de
Sommières.
Congénies
La maison et le cimetière quaker
Junas
Les vitraux contemporains du temple
Temple du XIXe siècle construit et vouté remarquablement dans le village du jazz et des tailleurs de
pierre, il a bénéficié de vitraux inaugurés en juillet
2013 et créés par le peintre Daniel Humair, par
ailleurs grande figure européenne du jazz international. Mis en lumière par le verrier Éric Linard, ils
ont été fabriqués également avec un procédé issu
de la technologie industrielle.
La maison d’assemblée quaker et son cimetière,
unique en France, se trouvent dans le village de
Congénies. Vers 1750, Congénies et les villages
environnants réunissaient une communauté
d’hommes et de femmes pacifistes localement
désignés du nom de « Couflaïres » (inspirés). Ils se
rapprochent des quakers anglo-saxons pour en
adopter les doctrines dès le début du XIXe siècle.
Construite en 1822, la maison quaker fut un lieu de
recueillement pendant bien des années.
Aujourd’hui, la maison Quaker de Congénies
retrouve ses racines en redevenant une maison
d’assemblée quaker, servant à la fois la communauté locale et internationale. Elle se trouve avec
le cimetière sur l’avenue des Quaker.
Merci de respecter le lieu de recueillement.
1 km
Aubais
Le mur du pâtissier : un musée
des empègues
Vauvert, Aimargues, le Cailar, Codognan,
Sommières, Villevieille, Aspères, Fontanès,
Saint-Théodorit.
Ce décor devenu symbolique et identitaire dans
la 2e moitié du XIXe siècle. n’existait pas sur les
temples antérieurs et disparut à l’orée du XXe siècle. Le livre représente le lien direct entre
le paroissien et Dieu. Il est une invitation à lire
la Bible par soi-même, l’école obligatoire et
l’apprentissage de la lecture ayant par ailleurs
été instauré par les lois de la République.
Symbole de tolérance, ce livre rassemble tous les
lecteurs quelque soit leur appartenance paroissiale d’origine. On trouve des temples au livre en
France, notamment en Charente-Maritime,
quelques-uns en Ardèche, en région parisienne
et dans le Sud Ouest, dans des zones où le
protestantisme est fortement ancré. Mais la
collection de Petite Camargue est de loin la plus
forte concentration sur un petit territoire.
Borne romaine
Aigues-Vives
Le pichet de barque, à la poterie
Spécialité potière des étangs, connue par l’archéologie depuis 5 siècles, ce pichet à eau était destiné
à être embarqué sur les « néga-chin* », petites
barques pointues à fond plat permettant de naviguer sur le marais et les étangs. Très instables, d’où
leur nom, on pouvait difficilement embarquer de
l’eau à boire sans qu’elle se renverse. Les potiers
locaux inventèrent donc un pichet à large base,
rétréci au col et dont l’ouverture est à demi-fermée
par une demi lune de terre. Très spécifique au Pays,
il est encore fabriqué par la poterie d’Aigues-Vives
où l’on peut voir par ailleurs un néga-chin exposé.
Pour le découvrir vous poussez la porte de la
grande halle aux oiseaux.
Vergèze
La piscine du Cottage
L’un des propriétaires de la source des Bouillens,
eau de source à bulles devenue célèbre dans le
monde entier pour la forme de sa bouteille, fit
construire cette maison dans le style anglais au
début du XXe siècle. Peu courant en France, il y fit
construire une piscine à la même époque avec
rampe d’exercice et escalier maçonné. Conservée
en l’état, elle se trouve aujourd’hui au milieu du
parc public.
L’escargot de Vergèze
Ornant le rond-point de sortie route de Calvisson,
cet escargot symbolise à la fois le « petit gris » de
Camargue qui se décline dans les recettes du Pays,
mais aussi les habitants de Vergèze, surnommés
« Li Verri » en occitan. La tradition locale attribuait
un nom par village.
Escargots à la sommiéroise
Faire jeûner huit jours les escargots, après les avoir nourri de
plantes de la Garrigue pendant 1 mois. Les faire dégorger au
gros sel de Camargue et au vinaigre puis les rincer à l’eau claire.
Recommencer l’opération jusqu’à ce que les escargots ne
dégorgent plus. Les jeter dans un court-bouillon aromatisé. Les
faire boullir une heure. Les égoutter. Faire revenir les escargots
dans une poêle à l’huile d’olive, avec un peu de lard de poitrine
finement haché, 2 filets d’anchois écrasés, une gousse d’ail
pilée, sel et poivre. Mouiller d’un petit verre de vin blanc et d’autant de la cuisson. Lier d’un peu de farine de châtaigne ou autre
pour épaissir la sauce.
Le Cailar
Saint-Laurent-d’Aigouze
Le survivant du Radeau de la Méduse
La maison d’un franc-maçon dite
« la maison des Chiens » 17 rue jean Macé
La martelière des Barbuts.
Le cimetière d’Aimargues abrite la tombe du dernier naufragé du célèbre « Radeau de la Méduse »
radeau immortalisé par le peintre Géricault. Né à
Aimargues, Paulin d’Anglas de Praviel (25/12/179328/08/1872) embrasse la carrière militaire. Il
embarque à l’Île d’Aix, au large de Rochefort, sur la
Méduse en tant qu’officier d’infanterie le 17 juin
1816 pour rejoindre Saint-Louis du Sénégal. Le 2 juillet la Méduse s’échoue avec 395 personnes à bord
au large de l’Afrique. 155 personnes embarquent
sur un grand radeau de sauvetage. Lorsque le
radeau est retrouvé le 17 juillet par un autre navire
de la compagnie, il ne reste que 15 survivants.
La borne miliaire d’Antonin le Pieux est visible
depuis la route de Nîmes au début du chemin de
Bernis.
Une collection de panneaux routiers sur deux siècles d’histoire existe à travers tout le Pays Vidourle
Camargue. Du XIXe siècle il reste divers panneaux
napoléoniens et bornes kilométriques en pierres
de tailles datées de 1853. La plus belle collection de
bornes miliaires romaines de France est ici, notamment au château de Teilhan, il reste un exemplaire
in situ à Uchaud.
La tombe du Sanglier
Le Mikvé de Teilhan.
Situé sur le chemin du sel montant de la baie
d’Aigues-Mortes, cet élément est l’unique témoin
de l’importante communauté juive médiévale qui
existait en Petite Camargue à cette époque,
notamment sur Vauvert et Lunel. Visitable dans le
parc du château de Teilhan, le Mikvé remonte au
XIIIe siècle lorsque la ferme de Teilhan appartenait
à l’abbaye de Psalmodi.
Située sur le rond point d’entrée du Cailar.
Ce taureau camarguais était un redoutable cocardier de 1919 à 1931. Appartenant à Fernand Granon,
c’est parce qu’il est un mâle solitaire que les gardians le nomme Sanglier. Il meurt le 22 octobre
1933, inhumé dans deux draps de lit neufs, debout,
sous une stèle au croisement de la route du Cailar
et de Vauvert. Depuis, des admirateurs viennent
déposer une gerbe de fleur sur sa stèle pour chacun de ses anniversaires.
La sacristie devenue toril
L’Église de la République
Foyers importants du parti radical auquel appartenaient deux célèbres natifs du Pays, Émile Jamais
et Gaston Doumergue, la Vistrenque et la Petite
Camargue regorgent d’éléments patrimoniaux
illustrant la IIIe République laïque triomphante,
garante de l’équité et de la Liberté de culte. On
peut donc lire au fronton de l’église d’Aimargues
comme au fronton du temple du Cailar la mention : République Française, Liberté, Égalité,
Fraternité s’étalant au dessus du porche et visible
de loin à toutes fins pédagogiques.
À Aimargues cette église du XIXe siècle jouxte l’un
des plus beaux ensembles de constructions municipales du Pays datant de la IIIe République (Mairie,
Halles, Poste).
1 km
N.D. des Sablons : Les Vitraux
contemporains dans l’église gothique
Ainsi nommée en référence aux marais sablonneux qui entourent la Cité, l’église fut construite à
la fin du XIIIe siècle et remaniée dans son architecture au fil des siècles. En 1991, elle bénéficie de la
création de 31 vitraux par l’artiste nîmois, Claude
Viallat mis au point avec le maître verrier Bernard
Dhonneur, réalisés pour la 1re fois avec un procédé
issu de la technologie industrielle.
L’empègue la plus vieille (1890) du Pays
Motif de peinture au pochoir apposé sur les
façades des maisons, réalisé par les jeunes ayant
20 ans dans l’année, anciennement les conscrits,
pendant la fête votive. Les jeunes donnent l’aubade
aux portes des maisons avec tambour et trompette dans la tradition, les habitants ayant payé, se
voient « empégués ». Ce motif de repérage change
tous les ans. Il présente toujours la mention VLJ
(Vive la Jeunesse) avec l’année de conscription. Son
dessin a un rapport avec les traditions taurines
mais surtout avec les spécificités monumentales
ou festives, l’agriculture ou les activités du village.
À Junas par exemple, les empègues représentent
les instruments de musique de Jazz.
Le Grau du Roi
Le « tinchadou »
Vauvert
Les plaques des Fontaines
Aigues-Vives, Vergèze, Aubais, Gallician,
Souvignargues et Saint-Théodorit
Les caves coopératives classées au
patrimoine du XXe siècle.
Ce récent label créé par le ministère de la Culture
vient de distinguer pour leur architecture, six
caves coopératives sur le Pays, sur les 10 labellisées dans le Gard. Elles sont proposées au
classement 2013.
Au XIXe siècle il fut décidé d’utiliser l’ancienne sacristie de l’église toujours consacrée, qui remonte à la
période romane pour servir de toril aux arènes
construites, l’église continuant à fonctionner par
ailleurs. Le toril comme les arènes sont inscrits à
l’Inventaire supplémentaire des Monuments
Historiques en 1993. Il n’existe que deux torilssacristie dans le monde, l’autre se trouve en
Amérique du Sud.
Aigues-Mortes
Beauvoisin
M. Teulade, président de la Société d’Histoire de
Posquières-Vauvert, vous fera découvrir dans le
cadre de ses visites commentées du centre ancien
l’étonnant patrimoine que représentent les
plaques des Fontaines. Certaines datant de 1898
sont conservées dans la vieille ville, elles mentionnent le nom des « marraines de quartiers », Naïs,
Jeanne, Suzanne… M.Teulade vous racontera.
Ce dispositif permettait le captage de l’eau du
Vidourle pour l’irrigation. Patrimoine typique du
Pays, elle date du milieu du XIXe siècle. Elle est
construite en grand appareil de pierre de taille et
se trouve contre la jetée du Vidourle qui conduit au
Mas du même nom.
Visible de la route, c’est l’une des plus belles
façades de maison bourgeoise rurale du XIXe siècle
du Pays, témoin de la richesse locale due en partie
au commerce du vin. Le thème du décor en 3D est
la franc-maçonnerie. Le propriétaire bâtisseur était
tailleur de pierre de son métier. Ceci explique cela.
Les temples au livre
Uchaud
Proche parent du conservateur des pochoirs, un
pâtissier d’Aubais collectionne les empègues sur sa
façade. Plus d’une trentaine dont certaines remontent aux années 1950 ont été ravivées et sont bien
visibles.
Aimargues
Pièce typique du patrimoine maritime, le tinchadou fonctionnait au temps où la commune n’était
qu’un quartier d’Aigues-Mortes. Il s’agit d’une
grande cuve destinée à accueillir les bains de teinture des filets de pêche.
Inutilisé depuis de nombreuses décennies, il est
aujourd’hui au Seaquarium .
Le café 1900 du Quai Colbert.
Implanté à la belle époque grâce au développement de la station balnéaire dotée du train, ce café
est conservé « dans son jus » dans sa partie façade.
La plupart de ces cafés, grands témoins de la vie
sous la IIIe République ont disparu en France,
celui-ci est l’unique encore visible sur le territoire
du Pays.
Patrimoines remarquables
Saint-Nazaire-des-Gardies
Châteaux, tours, remparts
de un à plusieurs éléments
Saint-Jeande-Crieulon
Patrimoine viticole
(chai, vignobles, paysages, portails décorés)
Temple "au Livre"
Logrian-Florian
Patrimoine IIIe République
Église, abbaye, prieuré
Saint-Théodorit
Centre historique conservé
Site archéologique
Bragassargues
Quissac
Orthoux-SérignacQuilhan
Liouc
Montmirat
Crespian
Corconne
Secteur sauvegardé
Village ayant au moins
un élément du patrimoine taurin
Cannes-et-Clairan
Village avec empégues
Cave coopérative ou caveaux privés remarquables
Temple et patrimoine protestant
Puechredon
Sauve
e
Personnages illustres valorisés (statues)
Mas ou maison remarquable
Patrimoine maritime
Patrimoine industriel et de réseau
Patrimoine naturel
Sardan
Vic-le-Fesq
Montpezat
Brouzet-les-Quissac
Combas
Gailhan
Lecques
Carnas
Fontanes
Saint-Clément
Aspères
Souvignargues
Salinelles
e
e
Aujargues
Nages-et-Solorgues
e
Calvisson
Villevieille
e
Sommières
Congénies
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Junas
Boissières
e
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e
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Aubais
Aigues-Vives
e
Uchaud
Aubord
Vergèze
e
Mus
e
Vestric-etCandiac
e
Codognan
e
Beauvoisin
Gallarguesle-Montueux
e
Vauvert
Aimargues
e
Le Cailar
Franquevaux
Gallician
Saint-Laurent
d'Aigouze
Aigues-Mortes
Le Pays Vidourle Camargue
421, avenue Maurice-Privat – 30600 Vauvert – Tél. 04 34 14 80 00 – [email protected] – www.pays-vidourlecamargue.fr
© photos PVC,
Le-Grau-du-Roi

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