Gestion Appliquée Bac Pro - 2nd professionnelle
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Gestion Appliquée Bac Pro - 2nd professionnelle
E N S E I G N E M E N T • F O R M AT I O N • R E S TA U R AT I O N • H Ô T E L L E R I E GESTION • ÉCONOMIE • DROIT GESTION Appliquée Seconde professionnelle BAC PRO Cuisine - Commercialisation et Services en Restauration (C.S.R.) Christiane Balanger - Jean-Claude Oulé Espace Clichy • 38, rue Mozart • 92587 Clichy cedex • Tél. : 01 41 40 81 40 • Fax : 01 41 40 81 41 Site Internet : www.editions-bpi.fr • Email : [email protected] Collection ENSEIGNEMENT - FORMATION - RESTAURATION - HÔTELLERIE • LA CUISINE DE RÉFÉRENCE, Techniques et préparations de base et Fiches techniques de fabrication - version complète, par M. Maincent (mise à jour 2002) • LA CUISINE DE RÉFÉRENCE, Fiches techniques de fabrication, par M. Maincent (parution 2003) • CUISINE DE RÉFÉRENCE, Préparations et techniques de base et Fiches techniques de fabrication - en un volume, par M. Maincent (parution 1993) • LA CUISINE EXPLIQUÉE, par G. Charles (parution 2009) • TECHNO CULINAIRE Bac Pro 3 ans, par M. Maincent et R. Labat (parution 2009) • TECHNOLOGIE CULINAIRE, par M. Maincent (parution 1995) • TRAVAUX PRATIQUES DE CUISINE, Fiches techniques de fabrication, par M. Maincent (parution 1984) • PRACTICAL KITCHEN WORK, The basic arts of cooking, par M. Maincent, traduction M. Anker (parution 1988) • AIDE-MÉMOIRE DE L’APPRENTI CUISINIER, par R. Labat (mise à jour 1999) • AIDE-MÉMOIRE DES CUISINES EUROPÉENNES ET DES CUISINES RÉGIONALES FRANÇAISES, par R. Labat (parution 2006) • AIDE-MÉMOIRE DE LA GASTRONOMIE EN FRANCE, par K. Stengel (parution 2006) • BONS GESTES EN RESTAURATION, par M. Brunet (parution 2006) • LA TECHNOLOGIE APPLIQUÉE EN CUISINE, par D. Béhague (parution 2001) • MODULES DE TECHNOLOGIE CULINAIRE - en deux tomes + Fiches d’évaluation, par M. Faraguna et M. Muschert Tome 1 : Les produits. Versions professeur et élève (mise à jour 2006) Tome 2. Versions professeur et élève (parution 2002) • LA CUISINE DE COLLECTIVITÉ, par M. Grossmann et A. Le franc (parution 2006) • CULTURE ET CONNAISSANCE CULINAIRE - en deux tomes, par S. Ollivier Bac Techno Hôtellerie Snd (parution 2002) Bac Techno Hôtellerie 1ère (parution 2003) • SUJETS BAC PRO méthode et corrigés 2000-2010, par S. Vilaça (parution 2011) • MODULES DE TECHNOLOGIE RESTAURANT - BEP/CAP - en deux tomes, par I. Saujot, M. Strauss et M. Muschert Tome 1. Versions professeur et élève (parution 2005) Tome 2. Versions professeur et élève (parution 2006) • TECHNOLOGIE PROFESSIONNELLE DE RESTAURANT 1ère ANNÉE - Bac pro 3 ans, par C. Ferret (parution 2011) • TECHNOLOGIE PROFESSIONNELLE DE RESTAURANT 2ème ANNÉE - Bac pro 3 ans, par C. Ferret (parution 2012) • CAP TECHNO RESTAURANT, par C. Ferret (parution 2007) • SAVOIRS ET TECHNIQUES DE RESTAURANT - en deux tomes, par C. Ferret Tome 1 : Un savoir professionnel pour un service de qualité (parution 2003) Tome 2 : Organisation et technologie professionnelles (parution 2002) • TP RESTAURANT, par C. Ferret (parution 2003) • CONNAISSANCE DES PRODUITS EN RESTAURATION, par C. Ferret et J- M. Framery mise à jour 2003) • PRODUITS DE RESTAURANT, Fiches d’exercices, par P. Boileau, D. Gautier, M. Grosgeorge et D. Herry (parution 2000) • TRAVAUX PRATIQUES DE RESTAURANT - en deux tomes, par T. Boulicot et D. Jeuffrault (tome 1) (parution 1987 et 1988) • FORMATION EN RESTAURATION, par A. Chevais, J. Coadic et R. Ortuño (parution 2010) • SERVICE ET COMMERCIALISATION, par C. Nadiras et I. Boussange (parution 2009) • LE VIN ET LES VINS AU RESTAURANT, par P. Brunet (mise à jour 2010) • LE VIN ET LES VINS ÉTRANGERS, par P. Brunet (mise à jour 2004) • VINS ET AUTRES BOISSONS - BEP/CAP, par P. Brunet (parution 2008) • PRATIQUE DU BAR ET DES COCKTAILS, par M. Cailhol et B. Grosselin (parution 1994) • PLAN COMPTABLE PROFESSIONNEL DE L’INDUSTRIE HÔTELIÈRE (mise à jour 2011) • GESTION 1ère ANNÉE - Bac Pro 3 ans, par C. Balanger et J.-C. Oulé (parution 2009) • GESTION 2ème ANNÉE - Bac Pro 3 ans, par C. Balanger et J.-C. Oulé (parution 2010) • GESTION 3ème ANNÉE - Bac Pro 3 ans, par C. Balanger et J.-C. Oulé (parution 2011) • GESTION HÔTELIÈRE - en deux tomes, Bac Techno Hôtellerie 1ère, par M-N. Bontoux et F. Pierson (parution 2002) Bac Techno Hôtellerie Term + Corrigé, par M. Leurion, T. Lautard et J-J. Cariou (parution 2003) • CAS PRATIQUES DE GESTION HÔTELIÈRE - en deux tomes, Bac. Techno. Hôtellerie 1ère + Corrigé, par J-J. Cariou et F. Rey (parution 2001) Bac. Techno. Hôtellerie Term, par F. Rey (parution 2002). Divisé en deux ouvrages. • TECHNIQUES ET MOYENS DE GESTION - en deux tomes, par J-C. Oulé BTS Hôtellerie-Restauration 1ère année. Divisé en 4 ouvrages : le manuel, le corrigé du manuel, les TP, le corrigé des TP (mise à jour 2006) BTS Hôtellerie-Restauration 2ème année. Divisé en 4 ouvrages : le manuel, le corrigé du manuel, les TP, le corrigé des TP (parution 2002) • ÉCONOMIE D’ENTREPRISE - BTS Hôtellerie-Restauration 1ère et 2ème année, par J-P. Barret (parution 2003) • DROIT - BTS Hôtellerie-Restauration 1ère et 2ème année, par J-C. Oulé et J-J. Cariou (parution 2008) • DICTIONNAIRE D’HÉBERGEMENT, par H. Enhart et H.-C. Bayol (parution 2009) • DICTIONNAIRE DE MARKETING, par J-J. Cariou (parution 2005) • MERCATIQUE HÔTELIÈRE ET TOURISTIQUE - BTS Hôtellerie-Restauration et BTS Tourisme - en deux tomes, par C. Van der Yeught BTS 1ère année + Corrigé (mise à jour 2005) BTS 2ème année (mise à jour 2006) • L’EUROPE CONNAISSANCES EN GASTRONOMIE. Versions professeur et élève, par R. Bruzzese et D. Tourreille (parution 2002) • HÉBERGEMENT ET COMMUNICATION PROFESSIONNELLE BTS Hôtellerie- Restauration, par J-F. Coutelou et J. Hannedouchec (parution 2000) • ANIMATION D’UNE ÉQUIPE ET DYNAMIQUE COMMERCIALE Hébergement et BTS Hôtellerie-Restauration, par H. Enhart et H-C. Bayol (parution 2008) • ACCUEILLIR, HÉBERGER, COMMUNIQUER - en trois tomes, par M. Hartbrot et B.Leproust Bac Techno Hôtellerie Snd. Versions professeur et élève (mise à jour 2011) Bac Techno Hôtellerie 1ère. Versions professeur et élève (mise à jour 2011) Bac Techno Hôtellerie Term. Versions professeur et élève (mise à jour 2011) • INGÉNIERIE DE LA RESTAURATION ET DE L’HÔTELLERIE, Perspectives nouvelles, par J.-L. Simon (parution 2007) • ¡ A SU SERVICIO ! - Bac Techno 1ère et Term et TS mise à niveau, par M. Covain Geliot (parution 2006) • BIENVENUE DANS LE MONDE DE L’HÉBERGEMENT - CAP/BEP 1ère année. Version professeur et élève + Corrigé, par G. Czapiewski, M- C. Lefer et F. Mainot (parution 1998) • L’ALLEMAND EN 10 LEÇONS, Serveurs -Cuisiniers, par É. Brikké traduction E. Cornalba (parution 1988) • L’ESPAGNOL EN 10 LEÇONS, Serveurs - Cuisinier, par É. Brikké traduction M. Chazal Varela (parution 1990) • ANGLAIS Bac Pro, Livret d’activités + Corrigé, par G. Raguin (parution 1997) • L’ANGLAIS EN 10 LEÇONS, Restaurant - en trois ouvrages : livre du professeur, livre de l’élève, livre d’activités + CD et K7, par É. Brikké (parution 2000) • L’ANGLAIS EN 10 LEÇONS, Cuisine - en trois ouvrages : livre du professeur, livre de l’élève, livre d’activités + CD et K7, par É. Brikké (parution 2000) • PRÉPARER LES ÉPREUVES D’ORAL ANGLAIS - Bac Pro. Versions professeur et élève + CD audio (lecture des textes du livre), par S. Bénéteau (parution 2008) • LA CONJUGAISON, maîtrisez les bases de la grammaire anglaise, par D. Zélé (parution 2003) • RESTAURATION ET GASTRONOMIE POUR LES PERSONNES ÂGÉES EN INSTITUTION, par Y. van de Calseyde (parution 2009) • SCIENCES APPLIQUÉES À L’ALIMENTATION ET À L’HYGIÈNE - CAP/BEP, par D. Brunet-Loiseau (parution 1995) • SCIENCES APPLIQUÉES À L’ALIMENTATION, par D. Brunet-Loiseau (mise à jour 1999) • LA DÉMARCHE HQE® EN RESTAURATION, par FCSI France (parution 2007) • NUTRITION ALIMENTATION - CAP Petite Enfance, par C. Héron-Rougier, T. Rougier et B. Rougier (parution 2010) • MODULES DE SCIENCES APPLIQUÉES À L’HYGIÈNE ET À L’ALIMENTATION. Version professeur et élève + Matrices pour transparents, par M. Faraguna, J. Di Léna Reiland et M. Muschert (parution 2003) • MODULES DE SCIENCES APPLIQUÉES À L’ÉQUIPEMENT. Version professeur et élève + Matrices pour transparents, par M. Faraguna, J. Di Léna-Reiland et M. Muschert (parution 2000) • NUTRITION-ALIMENTATION - CARRIÈRES SANITAIRES ET SOCIALES + Corrigé, par B. Rougier (parution 2000) • TECHNOLOGIE, Équipement - entretien - alimentation - CARRIÈRES SANITAIRES ET SOCIALES + Corrigé, par B. Rougier et A. Chrétien (parution 2002) • TECHNOLOGIE, Ergonomie - qualité - animation - technologie des produits CARRIÈRES SANITAIRES ET SOCIALES + Corrigé, par M-F. Collombet et S. Goussé (parution 2003) • SCIENCES APPLIQUÉES Bac Pro + Corrigé, par B. Rougier, A. Chrétien, D. Laprévotte et C. Thiébault (parution 2000) • DÉCORS ET PRÉSENTATIONS, par J-P. Lebland et O. Dugabelle (parution 1990) • L’ART DES PRÉSENTATIONS, par J-P. Lebland (parution 1993) Collection ENSEIGNEMENT - FORMATION - TOURISME • DROIT DU TOURISME, par D. Rubio-Ayache (parution 2004) • L’ANGLAIS DU TOURISME EN 30 ESCALES, par É. Brikké (parution 1992) • PLAN COMPTABLE PROFESSIONNEL DES AGENCES DE VOYAGES (mise à jour 2011) • GÉOGRAPHIE DU TOURISME, par J-C. Dinety et É. Proust (parution 2002) • LES GRANDS BASSINS TOURISTIQUES MONDIAUX, par Mme Cogen-Vermesse, J- C. Dinety et É. Proust (parution 1997) • LA FRANCE DES PATRIMOINES, J-C. Dinety, É. Proust et M. Rossi (parution 2003) Collection BEP et CAP LES MÉTIERS DE LA RESTAURATION ET DE L’HÔTELLERIE LE NOUVEAU PROGRAMME COMPLET ILLUSTRÉ • BEP TECHNOLOGIE CULINAIRE, par M. Maincent, R. Labat et R. Leman (parution 2002) • BEP TECHNOLOGIE RESTAURANT + Cahier d’exercices, par C. Ferret (parution 2005) • BEP ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE, JURIDIQUE ET SOCIAL DE L’ENTREPRISE HÔTELIÈRE + Corrigé, par C. Balanger (parution 2005) • BEP SCIENCES APPLIQUÉES + Corrigé, par B. Rougier et A. Chrétien (parution 2002) • CAP TECHNOLOGIE CULINAIRE, par M. Maincent, R. Labat et R. Leman (parution 2003) Collection CAP RESTAURANT - CUISINE - SERVICES HÔTELIERS FORMATION PAR ALTERNANCE • CAP RESTAURANT - en deux tomes, par J-F. Augez-Sartral (parution 2002 et 2003) • CAP SERVICES HÔTELIERS - en deux tomes, par J-F. Augez-Sartral et C. Balanger (tome 2) (parution 2002 et 2003) • CAP SCIENCES APPLIQUÉES À L’HYGIÈNE, À L’ALIMENTATION ET AUX ÉQUIPEMENTS, par J-F. Augez-Sartral (mise à jour 2011) • CAP CONNAISSANCE DE L’ENTREPRISE ET DE SON ENVIRONNEMENT + Corrigé, par C. Balanger (parution 2009) • SCIENCES APPLIQUÉES À L’ALIMENTATION ET À L’HYGIÈNE - CAP/BEP, par D. Brunet-Loiseau (parution 1995) Collection BEP et CAP RESTAURANT - CUISINE LE NOUVEAU PROGRAMME EN 100 PAGES • BEP CONNAISSANCES TECHNOLOGIQUES DE CUISINE, par J-P. Vichard et O. Tondusson (parution 2004) • CAP CONNAISSANCES TECHNOLOGIQUES DE RESTAURANT, par O. Sapelkine (mise à jour 2006) • CAP CONNAISSANCES TECHNOLOGIQUES DE CUISINE, par J-P. Vichard et O. Tondusson (parution 2002) • CAP SCIENCES APPLIQUÉES + Corrigé, par B. Rougier, M-F. Jan et O. Legrand (parution 2004) © Editions BPI 2011 - ISBN : 978-2-85708-496-9 Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction par tous procédés réservés pour tous pays. « Le code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122.5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L.122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal ». 2 Sommaire A LES ENTREPRISES 1 • La définition, les finalités et les objectifs de l’entreprise ............................... 2 • La classification économique des entreprises ............................................... 3 • La classification juridique des entreprises ................................................... QCM et exercices de synthèse ......................................................................... 4 • Les entreprises du secteur de la restauration .............................................. 5 • La structure, les fonctions et les services d’une entreprise de restauration ...... 6 • La dimension sociétale et environnementale de l’entreprise de restauration ..... QCM et exercices de synthèse ......................................................................... B L’ENVIRONNEMENT JURIDIQUE DE L’ENTREPRISE 1 • Les sources du droit international.............................................................. 2 • Les sources du droit national .................................................................... QCM et exercices de synthèse ......................................................................... 3 • Les conventions collectives ...................................................................... 4 • Le règlement intérieur ............................................................................. 5 • La responsabilité civile et pénale .............................................................. QCM et exercices de synthèse ......................................................................... C 38 45 54 57 63 68 79 LA COMMUNICATION DANS L’ENTREPRISE 1 • Les enjeux de la communication interne ..................................................... 2 • Les canaux et les techniques de communication .......................................... 3 • La rédaction et la diffusion de messages .................................................... 4 • La liberté d’expression dans l’entreprise...................................................... QCM et exercices de synthèse ......................................................................... D 6 10 14 18 20 24 28 32 83 87 94 99 105 LES BESOINS D’APPROVISIONNEMENT 1 • Le choix des fournisseurs ......................................................................... 2 • Le calcul des quantités à commander ......................................................... 3 • La gestion des stocks .............................................................................. QCM et exercices de synthèse ......................................................................... 4 • La commande ......................................................................................... 5 • La livraison ............................................................................................ 6 • La facture fournisseur, la TVA, les réductions .............................................. QCM et exercices de synthèse ......................................................................... 3 109 113 115 123 126 131 135 149 4 A LES ENTREPRISES La définition, les finalités et les objectifs de l’entreprise A1 Connaissances : les finalités et les objectifs des entreprises. I . DÉFINITION DE L’ENTREPRISE Exercice 1 Quel est le rôle de chacun de ces organismes ? Hôtel «Le Grand Champ» . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .............. Lycée A. Bayet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .............. Sécurité Sociale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .............. S.N.C.F. . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .............. Éditions B.P.I. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .............. Parmi ces organismes, quelles sont les entreprises ? Pourquoi ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. L’entreprise est un agent économique dont la fonction principale est de produire des biens et des services destinés à la VENTE. Exercice 2 Différenciez biens et services. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 6 Que vendent ces entreprises ? S’agit-il de biens ou de services ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. Certains organismes fournissent des services à la collectivité, mais ne les vendent pas : ce sont les administrations. vendent des biens fournissent des services des services marchands (vendus) non marchands (non vendus) II . LES FINALITÉS DES ENTREPRISES Toutes les entreprises vendent mais elles n’ont pas toutes les mêmes finalités, c’est-à-dire les mêmes raisons d’être. 7 A1 Exercice 3 Examinez les documents suivants : Compte de résultat du restaurant «Le Cerisier» CHARGES Charges d’exploitation Achats de matières Variation de stock Autres achats Primes d’assurances Impôts et taxes Charges de personnel Charges financières Intérêts des emprunts Total charges Résultat (bénéfice) Total général PRODUITS Produits d’exploitation Chiffre d’affaires* 184 000 1 500 104 000 4 900 28 000 205 000 Produits financiers Intérêts des placements 19 100 546 500 53 900 600 400 Total produits Résultat (perte) Total général 598 000 2 400 600 400 600 400 Principales entreprises publiques selon le chiffre d’affaires en 2009 Chiffre d’affaires Résultat net Effectifs1 en milliers en millions d’euros 1 GDF-SUEZ 2 EDF 3 France Télécom 4 EADS 5 Renault 6 SNCF 7 Air-France-KLM2 8 Groupe La Poste … ……….. 1 En moyenne annuelle. 79 908 66 336 45 944 42 822 33 712 24 882 20 994 20 527 5 231 4 088 3 465 - 752 - 3 068 - 972 - 1 560 537 242,7 164,3 178,4 119,5 121,4 200,1 104,7 287,2 Source : INSEE – TEF 2011, page 151. 2 Effectif au 31 décembre. Au vu de ces documents et de votre expérience, quelles sont les finalités de l’entreprise «Le Cerisier» et de l’entreprise SNCF ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. Les entreprises sont créées avec des finalités différentes selon leur type : • Entreprises privées à but lucratif* : le but principal est de réaliser des profits. • Entreprises privées à but non lucratif : la réalisation de profits est possible, mais ce n’est pas le principal but recherché. • Entreprises publiques : il s’agit de fournir à la collectivité un service indispensable. *Chiffre d’affaires : montant des ventes. *Lucratif : qui rapporte de l’argent. 8 A1 Exercice 4 Qu’est-ce qui caractérise une entreprise publique ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. Donnez des exemples d’entreprises privées à but non lucratif et précisez leur(s) finalité(s). . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. III . LES OBJECTIFS DES ENTREPRISES Un objectif est un résultat précis, souvent quantitatif (chiffre d’affaires ou bénéfice) ou qualitatif (taux de satisfaction des clients) à atteindre dans un délai donné. Un objectif suppose la mise en place des moyens, matériels et humains, nécessaires. L’entreprise peut se fixer plusieurs objectifs en même temps, qui peuvent être complémentaires. Exercice 5 Frédéric a repris il y a 6 mois le restaurant «La Roche» dont la clientèle est essentiellement composée des personnels administratifs du quartier. Il sert deux menus (17 et 25 €) et réalise 80 % de son chiffre d’affaires à midi. Quel est ici actuellement le type d’entreprise et quelles sont ses finalités ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. Après une étude de marché, il souhaite capter une nouvelle clientèle, le soir et surtout le week-end, en proposant un menu gastronomique à environ 35 € et une carte. Quels sont les objectifs de Frédéric ? Quels moyens devront être mis en œuvre pour les atteindre ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 9 La classification économique des entreprises A2 Connaissances : la classification des entreprises par activité et par taille. I . LES SECTEURS D’ACTIVITÉ Selon son activité, l’entreprise est classée dans l’un des trois SECTEURS. • Primaire agriculture et activités liées à la nature • Secondaire industrie, construction • Tertiaire commerce et services Effectif de la population active par secteur d’activité (en %) Secteurs 1965 1974 1985 1997 2009 Primaire Secondaire Tertiaire 17,30 39,10 43,60 10,70 38,90 50,40 7,60 32,00 60,40 4,40 25,10 70,50 2,90 21,70 75,40 Exercice 1 Comment a évolué l’activité de la population active depuis 1965 ? Cette évolution a-t-elle été régulière ? Quelles sont les raisons de cette évolution ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 17 % 3% . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 22 % . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 1965 44 % 2009 . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 39 % 75 % . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. Primaire Secondaire . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. Tertiaire . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 10 II . LES BRANCHES D’ACTIVITÉ DANS L’HÔTELLERIE RESTAURATION A2 L’hôtellerie se situe dans le secteur tertiaire, de même que de nombreuses autres activités. Il faut donc, à l’intérieur d’un secteur, faire des classements, en fonction de l’activité. On répartit ainsi l’ensemble des activités en BRANCHES. Une branche d’activité produit la même catégorie de biens ou services. L’I.N.S.E.E.* a établi la liste des branches d’activité et attribue à chaque entreprise un numéro de code APE (Activité Principale Exercée), à partir de la Nomenclature d’Activités Française (NAF). Ce code est attribué en fonction de l’activité principale de l’entreprise. Le code APE de l’entreprise doit obligatoirement figurer sur les bulletins de salaire. Son inscription est facultative sur les autres documents de l’entreprise. 5510Z 5520Z 5530Z 5590Z Hôtels et hébergements similaires Hébergement touristique et autre hébergement de courte durée Terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs Autres hébergements 5610A 5610B 5610C 5621Z 5629A 5629B 5630Z Restauration traditionnelle Cafétérias et autres libres-services Restauration de type rapide Services des traiteurs Restauration collective sous contrat Autres services de restauration Débits de boissons III . LA TAILLE DES ENTREPRISES Depuis un décret du 18 décembre 2008 les entreprises sont classées selon des critères économiques en 4 catégories. Sont pris en compte : • d’une part le nombre de personnes occupées dans l’entreprise, • d’autre part le montant du chiffre d’affaires ou du total du bilan. Personnes occupées moins de Microentreprises 10 personnes Petites et moyennes entreprises (PME) 250 personnes Entreprises de taille 5 000 personnes intermédiaire (ETI) Grandes entreprises (GE) 1 Source : INSEE – TEF 2011 p. 146 Chiffre d’affaires maximum Total de bilan maximum 2 millions d’euros Nombre d’entreprises (décembre 2007)1 2,7 millions 50 millions d’euros 43 millions d’euros 164 000 1 500 millions d’euros 2 000 millions d’euros 4 600 Toutes les entreprises non classées dans les catégories ci-dessus 240 *INSEE : Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques. 11 Entreprises artisanales selon le nombre de salariés au 1er janvier 2009 Champ : activités marchandes hors agriculture. Source : INSEE (Répertoire des Entreprises et des Établissements Sirene) TEF 2011 - p.153 Exercice 2 Quelles sont les particularités des microentreprises ? Quel est leur champ d’activité ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. Qu’est-ce qu’un artisan ? Peut-on classer une entreprise de restauration dans l’artisanat ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. Que signifie : entreprise artisanale avec zéro salarié ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. Dans quelles branches d’activité trouve-t-on le plus souvent les microentreprises ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. Mais selon l’activité, la taille de l’entreprise peut aussi être fixée en fonction d’autres critères. Dans l’hôtellerie et la restauration, la capacité d’accueil est le nombre de chambres ou de couverts offerts à la clientèle. 12 Hôtellerie de tourisme : établissements et chambres par catégorie 2007 2010 Hôtels Chambres Hôtels Chambres Sans étoile 2 110 76 836 2 105 83 237 1 étoile 1 550 33 741 1277 28 421 2 étoiles 9 620 271 326 9 127 260 769 3 étoiles 3 787 170 034 3 876 173 967 810 60 487 898 66 081 17 877 612 424 17 283 612 475 4 étoiles ou plus1 Total (Source : www.insee.fr) 1 En 2007, il s’agit des hôtels 4 étoiles et 4 étoiles luxe. Hôtels en 2010 En 2010, il s’agit des hôtels 4 étoiles, 4 étoiles luxe et 5 étoiles. En effet, l’ancienne classification reste valable jusqu’en juillet 2012. Et la nouvelle classification est applicable depuis janvier 2009. Pendant cette période, les deux classifications coexistent. Mais à compter du 23 juillet 2012, les anciens panonceaux doivent disparaître, seuls les nouveaux panonceaux (sur fond rouge jusqu’à 4 étoiles, sur fond doré mat pour les 5 étoiles) seront autorisés. Exercice 3 Calculez la capacité moyenne d’un hôtel de tourisme en France en 2010. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 13 A2 La classification juridique des entreprises A3 Connaissances : le statut juridique des entreprises. Fin 2009, l’État contrôle en France majoritairement, directement ou indirectement, 938 sociétés, en détenant plus de la moitié de leur capital. (…) Avec plus de 788 000 salariés, les entreprises du secteur public mobilisent environ 3 % de l’effectif salarié total. (…) Les dix premières entreprises, en terme d’effectifs, rassemblent, à elles seules, plus des trois quarts de l’ensemble des salariés. Les trois plus importantes, La Poste, la SNCF et EDF, et leurs 526 filiales, totalisent 566 500 emplois, soit plus de 70 % de l’ensemble des entreprises publiques. Source : INSEE – TEF 2011 – p. 150 Exercice 1 Quel est approximativement l’effectif salarié total en France ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. Différenciez entreprises publiques et administrations. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. I . LES FORMES JURIDIQUES DES ENTREPRISES PRIVÉES La responsabilité des dettes, l’existence ou non de capitaux propres, le montant de ces capitaux ainsi que le nombre d’associés déterminent la forme juridique des entreprises privées. Entreprise individuelle : Une seule personne physique, l’entrepreneur, donc pas de capital propre pour l’entreprise. Responsabilité Entreprise individuelle «classique» Illimitée sauf si l’entrepreneur a, devant notaire, déclaré insaisissables tous ses biens fonciers (bâtis et non bâtis) non affectés à l'exploitation de l’entreprise. Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée (EIRL) Limitée au patrimoine d’affectation : biens affectés à l’activité professionnelle dont l’entrepreneur déclare la liste au Registre du Commerce et des Sociétés ou au Répertoire des métiers pour les distinguer du patrimoine personnel. 14 Société : L’entreprise existe en tant que personne morale, indépendante de la personne physique qu’est l’associé (ou des personnes physiques que sont les associés). Elle dispose d’un capital et peut agir en son propre nom par l’intermédiaire de son dirigeant. Les associés ne peuvent perdre plus que le montant de leur apport (le capital). Cependant, dans la pratique, lorsqu’un dirigeant demande un prêt auprès d’un organisme de crédit, on lui demande le plus souvent, ainsi qu’aux associés, une caution personnelle. Nombre d’associés Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) Société à Responsabilité Limitée (SARL) Fonctionnement 1 seul Réglementé par la loi de 2 à 100 Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU) 1 seul Société par Actions Simplifiée (SAS) minimum 2 pas de maximum Société Anonyme (SA) au moins 7 Défini par les statuts Réglementé par la loi Capital Déterminé librement selon la taille, l’activité et les besoins en capitaux de l’entreprise 37 000 € minimum Groupe : Un groupe d’entreprises ou groupe est un ensemble d’entreprises, présentant des personnalités morales distinctes, mais entretenant des liens principalement financiers : participations ou contrôle du capital. Un groupe d’entreprises est «chapeauté» par une entreprise qualifiée de «tête de groupe» ou société mère qui détient des participations dans des entreprises appelées filiales. Rang 1 2 3 4 5 Le classement mondial des groupes hôteliers en 2011 Groupe Chambres Hôtels Chaînes IHG Wyndham Hotel Group Hilton hotels Marriott International Accor 647 161 612 735 605 938 602 056 506 606 4 437 7 207 3 689 3 446 4 229 Holyday Inn, Intercontinental… Days Inn, Super 8, Ramada… Hilton, Hampton Inn… Marriott Hotels, Courtyard… Novotel, Ibis, Formule 1, Mercure… Source : Base de données MKG Hospitality - mai 2011. Exercice 2 Que signifie : responsabilité illimitée ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. Quelle est la différence entre la responsabilité de l’entrepreneur individuel et celle du dirigeant de société qui s’est porté caution ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 15 A3 . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. En fonction de quels critères la forme juridique va-t-elle être choisie lors de la création d’une entreprise ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. La S.A. O’Resto gère 8 brasseries en région parisienne. Afin de se développer en province, elle vient de prendre une participation de 60 % dans le capital d’une société qui gère 2 brasseries à Bordeaux et une participation de 40 % dans une société qui gère 4 brasseries à Lyon. Cette dernière détient 80 % du capital d’un traiteur. Représentez l’organigramme du groupe O’Resto. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. Les sociétés doivent porter sur leurs documents commerciaux la forme de leur société et le montant de leur capital. Le nombre de créations d’entreprises atteint un niveau record en 2009, avec 580 200 créations, soit 75 % de plus qu’en 2008. C’est le nouveau régime d’auto-entrepreneur qui explique cette augmentation sans précédent, observée dans pratiquement tous les secteurs d’activité et dans toutes les régions. Plus de la moitié des créateurs d’entreprises de 2009 sont des auto-entrepreneurs. L’impact considérable des auto-entrepreneurs sur le volume des créations ne s’explique pas par leur profil, proche de celui des autres créateurs d’entreprises individuelles. (…) La quasi-totalité (94 %) des auto-entrepreneurs créent leur entreprise sans salarié. (…) Source : INSEE – TEF 2011 – p. 144 16 L’auto-entreprise : un régime fiscal et social sous le statut d’entreprise individuelle L’auto-entrepreneur exerce son activité sous le statut d’entreprise individuelle (entreprise individuelle classique ou EIRL), mais le fonctionnement de son entreprise est simplifié. Pour une activité commerciale, il suffit de faire une déclaration auprès du Centre de Formalités des Entreprises. Les artisans n’ont pas à s’inscrire au Registre des métiers s’ils exercent en complément d’une autre activité. L’auto-entrepreneur paye des charges sociales selon un pourcentage de son chiffre d’affaires qu’il déclare tous les mois ou tous les trimestres. Il ne peut facturer de TVA (ni la récupérer bien sûr). Pour bénéficier de ce régime, l’entrepreneur ne doit pas dépasser un certain chiffre d’affaires. Mais l’auto-entrepreneur doit respecter les règles de la profession et notamment être titulaire d’un diplôme si la profession l’exige. Exercice 3 Comment expliquez-vous le succès du régime d’auto-entrepreneur ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. Il est possible de transformer une entreprise individuelle en société. Le statut de l’entrepreneur va alors changer, mais pas celui des salariés. Les contrats de travail se poursuivent automatiquement. Une modification du contrat ne peut être faite qu’avec l’accord du salarié. Exercice 4 Pourquoi, dans ce cas, le législateur a-t-il prévu la poursuite des contrats de travail ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 17 A3 Révisez et entraînez-vous ! QCM (Plusieurs réponses possibles) Votre lycée Le chiffre d’affaires représente est une entreprise est une administration fournit des services non marchands la capacité d’accueil de l’entreprise le montant des ventes réalisées un critère de classement des entreprises Les entreprises de restauration appartiennent Une PME peut employer 7 personnes emploie moins de 250 personnes peut avoir un chiffre d’affaires de deux millions d’euros au secteur secondaire au secteur des services au secteur tertiaire Une entreprise publique Les associés d’une S.A.R.L. est une administration appartient en partie à l’État assure un service indispensable ont une responsabilité limitée à leur apport peuvent être plus de 50 doivent apporter un capital minimum de 37 000 euros Les entreprises du secteur secondaire sont des entreprises industrielles représentent la majorité des emplois ont vu leur nombre diminuer depuis quarante ans EIRL signifie Entreprise Inconnue à Résultat Limité Etablissement Individuel à Ressources Limitées Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée Les micro-entreprises emploient moins de 10 personnes sont plus de 2 millions en France sont toujours des entreprises individuelles Accor est le nom d’une chaîne hôtelière d’un groupe hôtelier d’un groupe de restauration Entraînement Vous êtes titulaire du Baccalauréat professionnel depuis trois ans et, après une expérience professionnelle réussie, vous souhaitez vous installer en créant votre restaurant. Vous avez la possibilité d’aménager un local appartenant à votre famille, qui vous permettra l’accueil de 30 personnes. Vous disposez d’un budget de 25 000 € et, à l’ouverture du restaurant, vous comptez employer une personne. 1) Quelles sont les finalités de votre entreprise ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 18 2) Quels sont vos objectifs ? à court terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. à long terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 3) Dans quel secteur d’activité va se situer votre entreprise ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 4) Quelle(s) forme(s) juridique(s) pouvez-vous envisager de mettre en place ? Justifiez votre réponse. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 5) Cette forme juridique est-elle définitive ? Pour quelles raisons pourrait-elle ensuite être modifiée ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 19 Les entreprises du secteur de la restauration A4 Connaissances : la place et l’évolution du secteur de la restauration. La typologie des entreprises. I . LA CONSOMMATION ALIMENTAIRE HORS DOMICILE Source : GIRA Conseil, Étude restauration 2010 Exercice 1 Définir la consommation alimentaire hors domicile. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. Retrouvez le calcul effectué pour obtenir le taux de croissance du nombre de repas hors domicile en 2010. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 20 Un Français consomme un repas sur sept hors domicile alors qu’un américain consomme un repas sur deux hors domicile. Comment analysez-vous ces statistiques ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. II . LES DIFFÉRENTES FORMES DE RESTAUR ATION La consommation alimentaire hors domicile en 2010 GMS : Grandes et moyennes surfaces. Mds : Milliards. Source : GIRA Conseil, Étude restauration 2010 Exercice 2 Donnez une définition et des exemples de chaque forme de restauration hors domicile : Forme de restauration Définition Restauration commerciale Restauration automatique Circuits alimentaires alternatifs Restauration hôtelière Restauration collective 21 Exemples A4 La segmentation de la restauration commerciale Source : GIRA Conseil, Étude restauration 2010 Exercice 3 Proposez une définition du terme « segmentation » : . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. Quel est le critère de segmentation utilisé dans le tableau ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. Commentez la première ligne du tableau : . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 22 Les chaînes de restaurants Source : GIRA Conseil, Étude restauration 2010 Exercice 4 Complétez le tableau suivant en indiquant au moins une enseigne dans chaque forme de restauration de chaîne. Chaînes de restaurants Enseignes Restauration rapide anglo-saxonne Restauration rapide française Restauration rapide à thème Cafétérias Pizzerias Spécialistes de la viande Restauration à thème Quel est le nombre moyen d’unités par enseigne en 2010 ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 23 A4 La structure, les fonctions et les services d’une entreprise de restauration Connaissances : La structure et les postes dans une entreprise de restauration. A5 La structure d’une organisation peut être définie comme la somme totale des moyens employés pour diviser le travail en tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces tâches (H. MINTZBERG). La structure d’une entreprise de restauration dépend avant tout de sa taille. Sa taille peut être évaluée selon différents critères (effectif, chiffre d’affaires, capacité d’accueil). Mais elle dépend aussi de son activité. Une entreprise de restauration rapide et vente à emporter n’aura pas la même structure qu’un restaurant gastronomique. La structure de l’entreprise dépend des services à assurer. Les tâches à accomplir doivent être définies précisément et regroupées selon leur objectif afin de déterminer les fonctions de l’entreprise. I . LES FONCTIONS DE L’ENTREPRISE DE RESTAUR ATION En quoi consistent les différentes fonctions de l’entreprise ? Direction : organiser et coordonner les différents services, contrôler le respect des consignes, prévoir l’évolution de l’entreprise, prendre les décisions nécessaires au fonctionnement de l’entreprise, gérer les conflits, décider de l’achat d’installations techniques, de matériels et de mobilier pour la cuisine et le restaurant. Production : établir la carte du restaurant, la modifier au fil du temps, préparer les fiches techniques, répartir la production entre les différents postes, fabriquer les produits, vérifier la qualité de la production. Achats de matières et boissons : rechercher et choisir des fournisseurs, tenir à jour les stocks, procéder aux commandes, vérifier les livraisons. Vente : recevoir les clients, les guider dans leur commande, servir les clients, veiller au confort des clients, établir et encaisser la note. Gestion : enregistrer les opérations comptables, établir des ratios et statistiques permettant de suivre le fonctionnement financier de l’entreprise, gérer les flux financiers de l’entreprise et les emprunts. Ressources humaines : recrutement des salariés, rémunération, gestion des emplois par rapport aux besoins, examen des conditions de travail. 24 Exercice 1 Ces fonctions ont-elles toutes la même importance dans une crêperie (capacité d’accueil 30 couverts) et dans une brasserie (capacité d’accueil 140 couverts) ? Pourquoi ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. II . LES SERVICES DE L’ENTREPRISE Pour assurer une fonction, il faut un ensemble de moyens, matériels et humains, que l’on appelle service. Selon la taille de l’entreprise, une fonction pourra être assurée par plusieurs services. Dans un grand restaurant, la fonction production peut avoir un service boulangerie et un service desserts. Inversement, dans une petite entreprise, les fonctions production et achats sont assurées par le même service. Il faut donc, dans chaque entreprise, déterminer les services nécessaires à son bon fonctionnement. Exercice 2 Pourquoi les services «fabrication cuisine» et «ventes au restaurant» doivent-ils travailler en étroite collaboration, y compris en dehors des heures de service à la clientèle ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. III . LA STRUCTURE DE L’ENTREPRISE L’entreprise est structurée selon : - les différents services de l’entreprise, - les liens entre ces différents services. Cette structure est représentée par un graphique : l’organigramme. Dans un restaurant de petite taille, l’organigramme est très simple, le chef d’entreprise assurant plusieurs fonctions. Les deux principaux services sont la cuisine et le restaurant. Un service bar est parfois complémentaire du restaurant. À l’opposé, dans un restaurant de chaîne, la structure est plus stricte et identique d’un restaurant à l’autre. Exercice 3 En quoi consiste une structure stricte et pourquoi doit-elle être la même dans tous les restaurants de la même chaîne ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 25 A5 IV . LES POSTES DANS L’ENTREPRISE À l’intérieur des différents services, les tâches attribuées à chaque poste doivent être définies avec précision. Le rôle de chacun doit être clair, et le recrutement se fera en conséquence. Exemples de profils de poste : Cuisinier Son métier : • Dans un restaurant traditionnel ou en restauration collective, le cuisinier prépare et réalise les plats, de l’entrée au dessert, et en assure la présentation pour le service. • Selon la taille de la cuisine, le cuisinier peut être assisté ou non de commis ; lorsque l’établissement dispose d’une brigade importante, le cuisinier et ses commis travaillent sous la responsabilité d’un chef de partie, lui-même géré par le second de cuisine, toute la brigade obéissant aux ordres du chef de cuisine. Ses qualités principales : Méthodique et organisé : le cuisinier ne doit pas se laisser dépasser par la cadence soutenue du service. Créativité et qualités culinaires. Rapidité d’exécution. Très bonne condition physique : la cadence, les horaires et le travail derrière les fourneaux sont éprouvants. (…) Chef de rang Ses responsabilités principales : • assurer un excellent service, • encadrer le travail des commis. Son métier : Responsable d’un rang, c’est-à-dire d’un groupe de tables, le chef de rang doit veiller au bon déroulement du service sur l’ensemble de ses tables. Sous l’autorité du maître d’hôtel et après la prise de commande faite par ce dernier, le chef de rang fait le service à table et débarrasse, aidé par des commis. Lors de la mise en place des tables, il vérifie que rien ne manque ; au moment du service, il doit parfaitement connaître la carte et les plats pour être en mesure de répondre aux questions des clients, connaître, maîtriser toutes les techniques de présentation et de découpage, voire de flambage. À la fin du repas, il s’assure de la satisfaction des clients, effectue l’addition et encaisse leur règlement. Ses qualités principales : Allure, distinction et maîtrise parfaite des codes de la relation avec les clients. Connaissances approfondies des règles et des techniques du service. Manager d’équipe. La pratique d’une ou plusieurs langues étrangères est un plus (au moins l’Anglais). (…) Source : L’Hôtellerie – 23 juillet 2010 26 Exercice 4 À partir du profil cuisinier, situez les différents postes énoncés en respectant la hiérarchie. 27 A5 La dimension sociétale et environnementale de l’entreprise de restauration Connaissances : la prise en compte de l’aspect social et environnemental dans l’entreprise. A6 I . LA DIMENSION SOCIÉTALE Sociétal : qui se rapporte aux divers aspects de la vie sociale des individus. Exercice 1 Comment peut-on définir la vie sociale des individus ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. L’aspect économique, qui permet de réaliser des bénéfices, n’est pas le seul à prendre en compte pour la bonne marche de l’entreprise. L’aspect social contribue également à la réalisation des objectifs. Exercice 2 Par quels moyens la dimension sociale peut-elle être prise en compte dans l’entreprise ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. II . LA DIMENSION ENVIRONNEMENTALE La prise de conscience de la dégradation de l’environnement a conduit les États à adopter des normes environnementales visant à réduire, voire à supprimer la pollution produite par les entreprises. Les modalités d’application concernant le logo de production biologique de l’Union européenne ont été publiées au Journal Officiel de l’Union européenne le 31 mars 2010. 28 Ce logo peut être appliqué sur des produits qui : • contiennent au moins 95 % d’ingrédients issus du mode de production biologique, • sont conformes aux règles du système officiel de contrôle et certification, • portent le nom du producteur, du préparateur ou du distributeur, • portent le nom ou le code de l’organisme de certification. Exercice 3 Pourquoi ce logo a-t-il été mis en place dans le cadre de l’Union européenne ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. D’autre part, les entreprises prennent de plus en plus souvent des mesures permettant un meilleur respect de l’environnement. En restauration collective, la part des établissements proposant des produits bio, ne serait-ce que de temps en temps, est passée de 36 % en 2009 à 40 % en 2010, soit 29 000 établissements environ, surtout dans le milieu scolaire. D’ici à deux ans, ce taux pourrait atteindre 77 % (…). La valeur des achats d’ingrédients bio (hors pain) effectués par les restaurants collectifs (…) a plus que doublé en un an. (…) Emilie Pajevic est un des piliers du groupe Temmos, (…) elle veille au bon déroulement de la première saison de L’Aigle des Neiges Resort&Spa (3 étoiles), le dernier établissement du groupe ouvert à Val d’Isère. Elle a assuré sur le terrain la mise en place de la démarche développement durable du groupe. Temmos se positionne en effet comme la première chaîne hôtelière de montagne neutre en émission de gaz carbonique avec une compensation totale des émissions CO2 de ses établissements. L’hôtel Le Morgane, aujourd’hui labellisé de l’écolabel Européen et Green Globe en fut l’établissement pilote. «Ce qui me plait dans la notion de développement durable, c’est cette prise de conscience qu’il faut faire attention à ce qui nous entoure. Trier ses déchets, maîtriser ses dépenses en énergie et en eau, privilégier les achats locaux, pour moi, c’est le basique. Ce qui m’importe le plus, c’est le côté social et sociétal du développement durable, l’implication du personnel, synonyme d’évolution de carrière. C’est construire une équipe autour de valeurs, avec des notions de bien-être.» Source : L’Hôtellerie - 1er juin 2010 Sodexo1 a signé un accord mondial avec le Marine Stewardship Concil (MSC) dans le but de promouvoir les produits de la mer certifiés MSC dans les 80 pays où le groupe est présent et de favoriser la sensibilisation et la collaboration avec ses clients et ses consommateurs. Ce qui signifie : maintenir une grande variété d’espèces dans ses catalogues et menus, interdire certaines espèces menacées et mettre en œuvre des mesures de contrôle pour les autres espèces, utiliser les Eco-standards ou les Ecolabels, mettre en place une filière d’achats en provenance de l’aquaculture et travailler en collaboration avec le WWF2 pour développer la stratégie en matière d’achats responsables. (…) Source : L’Hôtellerie - 16 juin 2011 1 Sodexo : leader mondial des services de restauration collective. 2 WWF : World Wilde Fund (Fonds mondial pour la nature). Source : L’Hôtellerie - 9 juin 2011 29 A6 (…) le premier lave-vaisselle automatique est apparu en 1940, le lave-batterie dans les années 90 et plus récemment le premier lave-verres en 1995. Et enfin, le chaînon manquant, le lave-couverts Inovag en 2005. Après 10 ans de recherche, Pierre Laujon, associé avec le professeur Biele et avec le concours des Arts et Métiers voit aboutir son projet. Leur invention, aux nombreux brevets déposés, reçoit en 2008 le premier Prix Apria Equip’Hôtel de l’innovation et celui de l’Ademe Equip’Innov de l’écoconception, pour le développement durable. (…) c’est désormais des lave-couverts qui sont proposés avec trois modèles qui permettent de traiter respectivement 450, 750 et 1 050 pièces/heure. Un cycle de 4 minutes (30, 50, 70 pièces par passage) sans pré-trempage préalable, lave les couverts, les polis, désoxyde l’argenterie et les essuie en une seule opération. Avantages pour le restaurateur : un gain de temps important en laverie (…), moins de consommation de produits lessiviels (plus de la moitié), moins de consommation d’eau, une consommation électrique réduite de 1/3. Avantages pour le personnel : réduction de la pénibilité, moins de nuisances sonores. Hébel Traiteur décroche le trophée Développement durable décerné par l’ordre des experts-comptables Dans le cadre du plan de sauvegarde où il se trouvait depuis 2009 (…) le traiteur nantais a construit sa sortie de crise autour d’un projet socio-environnemental. «Prendre en compte l’environnement et le volet social permet de ne pas se focaliser uniquement sur les ratios économiques» explique Yves Sauvestre, PDG de l’entreprise. Pour lui, la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) repose sur 3 points : «des recettes de grand-mère, du bon sens et l’envie d’aller de l’avant». Le tri a constitué l’un des premiers axes de travail : diffusion d’explications en interne, mise en place d’une nouvelle signalétique, arrêt de la collecte des cartons par une entreprise privée au profit de l’achat d’une presse… Selon une charte mise en place avec ses fournisseurs, ces derniers remportent cageots et polystyrène lors de chaque livraison. «Nous avons ainsi pu économiser entre 13 000 et 14 000 € par an dont 8 000 sur la facture de ramassage des déchets» précise Yves Sauvestre. Autre exemple, un contrôle attentif des consommations électriques a permis de réduire la facture de 4 500 €. (…) «Ce trophée valide nos efforts et prouve à nos clients et fournisseurs qu’il y a vraiment une cohésion et une adhésion vis-à-vis des cette démarche RSE au sein de l’entreprise» se félicite Yves Sauvestre. (…) Source : d’après L’Hôtellerie - 14 juin 2011 Source : L’Hôtellerie - 3 mars 2011 Exercice 4 Comment la dimension environnementale peut-elle être prise en compte dans les entreprises de restauration ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 30 Comment les dimensions sociale et environnementale sont-elles liées dans l’entreprise ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. Quel est, pour l’entreprise, l’intérêt d’adopter des mesures concernant l’environnement ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. Différents labels de qualité et prix ont été créés. Retrouvez ceux qui figurent dans ces textes et, à l’aide d’Internet, recherchez leur rôle. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 31 A6 Révisez et entraînez-vous ! QCM (Plusieurs réponses possibles) La consommation alimentaire hors domicile La fonction vente d’un restaurant consiste à représente 1 repas sur 7 en France a tendance à diminuer inclut la restauration scolaire recevoir les clients encaisser la note servir les clients La restauration commerciale Le cuisinier ne prend pas en compte les restaurants de chaîne inclut les restaurants indépendants prend en compte les restaurants de chaîne a sous ses ordres le second de cuisine peut être assisté d’un commis prépare et présente les plats Le but de la démarche Développement durable est de Une chaîne de restaurants diminuer le taux de CO2 dans l’atmosphère préserver les ressources naturelles augmenter l’utilisation des produits chimiques ne peut avoir plus de 100 restaurants doit avoir au moins 10 restaurants peut être spécialisée La structure d’une entreprise Les produits bio évolue en fonction de la taille de l’entreprise consiste à diviser le travail en tâches élémentaires et à coordonner dépend de son activité sont de plus en plus utilisés en restauration collective ne concernent que les fruits et légumes peuvent concerner le poisson La production d’un restaurant Pour obtenir le logo européen de production biologique, le produit doit peut inclure le service achats est assurée par le maître d’hôtel inclut la préparation des desserts être vendu dans le pays d’origine porter le nom du producteur, du préparateur ou du distributeur contenir au moins 95 % d’ingrédients produits biologiquement Entraînement Après avoir obtenu son baccalauréat professionnel restauration, option cuisine, Julien recherche un emploi. Plusieurs facteurs vont guider son choix, dont les possibilités de promotion et d’évolution, ainsi que la politique sociale et environnementale de l’entreprise. Il consulte différents articles avant de décider vers quelle catégorie d’établissement il va se tourner. 32 Dès 2006, Philippe Labbé, président de Courtepaille, crée une direction du Développement Durable sous la responsabilité d’Antoine Sauvage. (…) Aujourd’hui le développement durable est au cœur de la politique de l’entreprise, tous ses services sont impliqués dans la démarche et 2 restaurants éco conçus sont en activité (…), un troisième ouvrira bientôt à Barentin. Et via la charte Ecopaille, tous les restaurants de l’enseigne sont engagés dans la démarche. (…) Ecopaille est un label interne pour suppléer l’absence de label en restauration. (…) Au travers de cette démarche, tous les aspects de l’activité des restaurants sont passés au crible du Développement Durable suscitant une multitude d’actions pilote pour sélectionner les méthodes les plus pertinentes. Par exemple : récupération des déchets organiques pour un traitement par une filière de méthanisation à Brétigny, (…) plusieurs restaurants avec une signalétique extérieure exclusivement à base de Leds, (…) test des produits verts éco labelisés -Atout Vert dans 1/3 des restaurants (produits de nettoyage naturels avec des huiles essentielles)-, sets de table en papier recyclé avec des encres végétales, (…) dématérialisation de l’information et des outils de communication (…) gestion raisonnée des espaces verts pour limiter les consommations d’eau et de produits de traitement, mise en place de récupérateurs d’eau de pluie. (…) L’étape suivante est un chantier considérable : travailler sur les produits servis dans les restaurants et sur leur approvisionnement. Mais ceci nécessitera un travail conjoint avec les fournisseurs sur l’origine des produits et sur la logistique appropriée pour livrer plus de 200 restaurants. Source : d’après L’Hôtellerie - 5 novembre 2010 Lyovel veut être le partenaire de la pause café responsable La marque représente un parc de 15 000 distributeurs automatiques, 4 000 clients, et distribue environ 140 millions de gobelets de boissons chaudes par an. (…) L’opérateur a lancé en mai dernier une charte d’engagement Forme et nutrition articulée autour de 3 points : le respect de l’équilibre alimentaire, l’information nutritionnelle à destination des consommateurs sur l’ensemble des distributeurs et la formation des équipes Lyovel pour sensibiliser les clients. (…) «En 2010, nous avons mis en place une filière de recyclage et de valorisation des déchets – marc de café, gobelets et bouteilles» explique Laurent Oudotte, directeur général de Lyovel. Il estime à 20 % la proportion de café vendu issu du commerce équitable, et à 60 % la part des gobelets effectivement récupérés chez les clients ayant une poubelle de tri sur leur espace de pause. Fin 2011, 80 % des déchets seront recyclés. (…) Source : L’Hôtellerie- 28 juillet 2011 Crock & Bio a ouvert son premier restaurant rapide dans le XVIIe à Paris. (…) Le local de 85 m2 propose une vraie alternative bio au fastfood : chacun a la possibilité de composer sa propre salade à partir de trois variétés de salade (batavia, mesclun et roquette), ses sandwichs à partir de 4 variétés de pain (chapata, au sésame, au pavot, nature) et de faire ses propres associations parmi les 30 ingrédients 100 % bio proposés en vitrine. (…) Chaque jour, sont proposés un plat unique de poisson (bio et d’élevage) ainsi que des pâtisseries maison. Côté boisson, place aux jus de fruits et aux légumes pressés faits ‘sur mesure’ et à la demande. (…) Source : L’Hôtellerie - 4 juillet 2011 33 McDonald’s mise sur la validation des acquis de l’expérience (…) Hubert Moignon, vice-président des ressources humaines de McDonald’s France et Europe du Sud En 2004, nous avions lancé un projet de VAE à l’intention de nos directeurs de restaurant. En effet, dans nos métiers, la promotion est essentiellement interne et plus de 80 % de nos directeurs ont commencé comme équipiers*. Et parmi eux, certains n’ont pas leur bac. Leurs responsabilités sont pourtant importantes. Ils animent des équipes pouvant aller jusqu’à 200 personnes -comme dans le restaurant des Champs-Elysées, à Paris- et gèrent des chiffres d’affaires de plusieurs millions d’euros. En cinq ou dix ans d’expérience, ils ont progressé à ces postes clés. La VAE leur apporte la reconnaissance d’un diplôme (niveau bachelor*). (…) Aujourd’hui, 123 directeurs de restaurants ont ainsi obtenu leur diplôme. Un taux de réussite de 94 % ! Seuls trois d’entre eux ont quitté McDonald’s, dont deux pour créer leur propre entreprise. (…) L’accord-cadre, signé le 22 mars dernier, nous permet désormais d’ouvrir la VAE à tous les équipiers qui en expriment le désir. (…) Notre objectif est de permettre à 1 000 équipiers de décrocher ce diplôme (CAP d’agent polyvalent de la restauration) dans les trois ans qui viennent. (…) Nous aimerions maintenant poursuivre cette démarche en faveur de nos managers en leur proposant, toujours par la VAE, un BTS de management des unités commerciales. (…) * Equipier : C’est le nom donné dans les établissements de restauration rapide pour désigner le personnel polyvalent : travail à la fabrication des produits en cuisine, accueil des clients et service, maintenance des lieux, réapprovisionnement des présentoirs, etc… * Bachelor : diplôme niveau Bac + 3 international. Source : L’Hôtellerie - 23 juin 2011 Boulangerie-traiteur : l’offre déjeuner à emporter (…) 80 % des boulangeries et traiteurs proposent aujourd’hui une offre de sandwicherie (quiches, sandwiches, pizzas, glaces, etc…), et cette activité complémentaire ne cesse de se développer chaque année. (…) Du côté des boulangeries, on affiche un volume d’environ 131 millions de sandwiches, pour un chiffre d’affaires de 362 millions d’euros, soit près de 15 % de leur CA global. (…) Source : L’Hôtellerie - 9 février 2011 1) Complétez le tableau suivant en indiquant le nom des entreprises figurant dans les articles précédents. Restauration commerciale indépendante de chaîne Restauration automatique Circuits alimentaires alternatifs Restauration hôtelière Restauration collective 34 2) Chez Courtepaille, une nouvelle fonction a été créée en 2006. Pourquoi n’existait-elle pas auparavant ? En quoi consiste-t-elle ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 3) Quels sont les déchets organiques dans un restaurant ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 4) Quelles sont les conséquences de la démarche entreprise chez Courtepaille ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 5) Pourquoi semble-t-il plus difficile d’utiliser des produits alimentaires bio chez Courtepaille que dans le restaurant Crock & Bio ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 6) Dans quel segment de restauration commerciale peut-on classer respectivement les deux restaurants de chaîne ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 7) En quoi la VAE est-elle intéressante ? Pour le salarié . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. Pour l’employeur . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 8) Quel est le prix moyen d’un sandwich vendu dans les boulangeries ? . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .............. 35