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REGARDS Le journal d’information des personnels du CH du Quesnoy-Caudry et des EHPAD de Solesmes et de Landrecies SOMMAIRE En bref .................................p. 2 Flash info : La Résidence Vauban accueille les futures mamans................p. 3 Dossier : Les nouveautés informatiques de 2009 ............................p. 4 et 5 Gros plan sur la cuisine du CH ....................p. 6 Rencontre avec le CLAN ...............................p. 7 Infos du personnel .................p. 8 Journal d’information des personnels du CH du Quesnoy-Caudry et des EHPAD de Solesmes et de Landrecies - n°6 octobre 2008-janvier 2009 - 700 exemplaires Directeur de publication : Guy DUSAUTOIR Rédacteur en chef : Olivier CRETEL Comité de rédaction : Catherine BRICOUT, Geneviève CARLIER, Christelle CAUCHIES, Joachim DELPLANCQ, Delphine GILLOT, Marc LECOEUVRE, Patrick MARTEL, Alain PAMART, Patrick VERELST, Isabelle WACRENIER Ont également participé à ce numéro : Brigitte BERNARD, Erika CONSTANCY, Audrey DOLLEZ, Régine DUCOULOMBIER, Martine FREHAUT, Laurence HILAIRE, Marion JANIN, Maryvonne OFFELMAN, Carole PETIT, Laëtitia TAQUET, Sarah TISON, Nathalie VESINET, Thomas VITOUX Mise en page et photographies : Olivier CRETEL Impression : Imprimerie Gantier Dépôt légal : Décembre 2008 CH Le Quesnoy, service communication, 90 rue du 8 mai 1945, BP 20061, 59530 Le Quesnoy - Tél : 03-27-14-86-30 NUMERO 6 EDITO : 2009, NOUVELLE ANNEE, NOUVEAUX PROJETS L’année 2008 sera peut-être vue dans quelques temps comme celle de la fin d’un cycle. Fin d’une période qui a vu le virtuel prendre le pas sur le réel. Comme souvent, la confrontation à la réalité a été brutale et douloureuse. C’est ainsi que nous avons découvert que les banquiers jouaient au casino et avaient failli faire sauter la banque. Seule une injection massive d’argent public a permis de ralentir la propagation de l’incendie qu’ils avaient allumé. Cette année, malheureusement, ce sinistre continuera à faire des victimes. Victimes innocentes d’un système sans contrôle ni régulation qui se trouveront en très grande majorité chez les plus faibles et modestes de notre population. Nous nous devons d’avoir une pensée pour eux et de tout faire, chacun avec ses moyens, pour leur venir en aide. Pour notre établissement, 2008 a été aussi l’année de l’achèvement d’un cycle. Cycle beaucoup plus heureux que celui que je viens de décrire. Avec l’ouverture de la clinique gériatrique, nous venons, en effet, d’achever la réalisation de notre plan directeur et clore la période des grands travaux. 2009 sera l’année de la consolidation de nos activités cliniques. Nous aurons, par ailleurs, à faire reconnaître les spécialités dispensées dans les unités de soins de suite et préparer la reconversion de certains lits de soins de longue durée. A Solesmes, cette année sera celle des études de son agrandissement. A Landrecies, celle de la fin de sa rénovation. Enfin, 2009 verra la mise en œuvre du dossier patient informatisé et le démarrage des opérations de la nouvelle certification avec toujours plus d’exigences de qualité. Ces actions vont nécessiter de nouveaux efforts de tous. Je sais pouvoir compter sur vous. En ce début d’année, M. RAOULT, Sénateur-Maire, et le Conseil municipal ont souhaité me décerner la médaille d’honneur de la ville pour les services rendus à la population. Comme je l’ai déclaré lors de la cérémonie, cette distinction vous revient. Rien ne serait fait sans vous. Soyez en remerciés. . Guy DUSAUTOIR Votre journal interne est imprimé par une société reconnue par la marque imprim’vert EN BREF LES FETES DE FIN D’ANNEE DANS LES EHPAD ET EN USLD V2010, du nouveau pour la prochaine certification Le manuel de certification V2010 a été diffusé par la HAS en novembre dernier. Parmi les nouveautés et les caractéristiques de ce nouveau manuel: L'introduction des “Pratiques exigibles prioritaires”, il s'agit de critères autour desquels la HAS exprime des attentes renforcées (*). En cas de non-conformité à l’un de ces critéres, une non-certification pourrait être prononcée d’emblée. La poursuite de la simplification et de la clarification du manuel avec seulement 2 chapitres, 28 références et 82 critères. Un degré d’exigence plus élevé sur les critères relatifs à l’amélioration et la sécurité des soins. L'utilisation d'indicateurs de qualité, renseignant sur le niveau de qualité atteint. La visite de certification sera essentiellement axée sur les PEP, les thèmes de recommandations de la V2, les critères cotés C ou D par l’établissement, les critères relatifs à l’EPP et les critères pour lesquels un indicateur est disponible . (*) Treize PEP sont définies : Politique et organisation des EPP, fonction “Gestion des risques”, gestion des EI, maîtrise du risque infectieux, système de gestion des plaintes et réclamations, prise en charge de la douleur, prise en charge et droits des patients en fin de vie, gestion du dossier du patient, accès du patient à son dossier, identification du patient à toutes les étapes de sa prise en charge, démarche qualité de la prise en charge médicamenteuse du patient, prise en charge des urgences et des soins non programmés, organisation du bloc opératoire De nouveaux collecteurs de piles Les collecteurs de piles installés en août 2007 ont été remplacés par des collecteurs rigides, de couleur verte. Vous les trouverez principalement aux accueils et dans les salles de soins des différents bâtiments. REGARDS LA PHOTO DU NUMERO La fin de l’année a été propice aux formations. Outre les formations informatiques (cf. photo) qui ont débuté peu après la construction de la salle de formation, des formations sur les gestes qui sauvent et la conduite à tenir en cas d’urgences vitales ont été dispensées. Ces formations reprendront sous peu. Rapprochez-vous de vos cadres pour connaître les plannings de ces formations . Numéro 6 - Janvier 2009 FLASH INFO LA RESIDENCE VAUBAN ACCUEILLE LES FUTURES MAMANS Ouverte depuis octobre dernier, l’activité de préparation à l’accouchement dispose de locaux au sein d’un EHPAD, la Résidence Vauban. Une situation rare qui ne semble pas déranger Sarah TISON, sagefemme. Au contraire… Une gestation rapide “Le cadre de la Résidence est très agréable pour cette activité. Les mamans sont ravies, confirme-t-elle. Quand j’explique à des collègues que ma salle donne sur un petit jardin, elle me répondent que j’ai de la chance”. Et cette professionnelle sait de quoi elle parle : après 25 ans d’un métier commencé à la Maternité du Quesnoy, elle revient sur son ancien lieu de travail après un long passage au CH de Valenciennes. “J’avoue n’avoir rien reconnu, s’amuset-elle. Pourtant, j’ai travaillé six ans ici et mon fils est même né là”. Un beau cadre et une salle aménagée avec tout le matériel nécessaire pour son activité : ballons, tapis, coussins grossesse… Ne manquaient plus que les patientes. LIEU DE VIE DE CAUDRY : RETOUR D’EXPERIENCE Depuis son ouverture en septembre 2008, le Lieu de Vie de la Résidence Léonce Bajart livre ses premiers retours d’expérience. En passant la porte du Lieu de Vie, une odeur de cuisson nous chatouille les narines. “Il nous restait un peu de pâte, on a fait une tarte aux pommes”, nous explique ce résident. A ses côtés, ses camarades réalisent une fresque à la peinture. Le ton est donné : nous sommes dans un lieu où règne la bonne humeur et la complicité. Confirmation de cet état de fait quand on discute avec les deux aides-soignantes présentes : “Ici, c’est une autre approche des soins. Nous découvrons d’autres facettes de nos résidents.” Un maître-mot : socialisation Derrière ce tableau attachant, se cachent un projet et un objectif bien précis. “Le but est de recréer une socialisation chez certains résidents”, explique Laurence HILAIRE, psychologue. Et le Docteur Brigitte BERNARD, médecin coordonnateur, de prolonger : “Nous avons dans l’établissement des personnes atteintes d’Alzheimer à des degrés divers. Numéro 6 - Janvier 2009 “L’activité a ouvert en octobre, explique Mme TISON. Dès novembre, trente personnes étaient inscrites et, en décembre, mon planning était complet”. Soit cinquante participantes par mois! De grosses journées en perspective à raison de trois séances par demi-journée. “Je suis moimême surprise du succès. J’ai même eu quelques problèmes de planification à cause de l’affluence”, précise la sagefemme. Un accompagnement jusqu’à terme… Concrètement, comment s’organise l’activité ? “Les futures mamans s’inscrivent pour sept séances d’une heure. Je les répartis dans des groupes de trois maximum et commence le programme”. Un programme alliant relaxation, apprentissage des gestes, de la respiration et de la gestion de la douleur, exercices pratiques… Une grande partie théorique s’insère également dans le programme. “Il s’agit avant tout de rassurer les mamans. Souvent, avoir un enfant, c’est un saut dans l’inconnu. Il faut les accompagner et répondre à toutes les questions”. Un programme concis et réglementé par la Haute Autorité de Santé qui permet aux futures mères d’être prêtes trois semaines environ avant le plus beau jour de leur vie. “Presque toutes mes patientes m’ont rappelée après leur accouchement, annonce Mme TISON. Elles sont enchantées et les préparations semblent les avoir bien aidées et les aideront encore, j’en suis sûre” . Les groupes du matin cherchent à maintenir les patients atteints de la maladie d’Alzheimer débutants à un bas niveau de dépendance et à stimuler leurs fonctions cognitives. Les groupes de l’après-midi ont plus un rôle d’occupation des patients atteints de la maladie d’Alzheimer plus prononcés. Ainsi, nous évitons les déambulations et rompons l’isolement.” Des résultats encourageants Pour atteindre ces objectifs, se succèdent des activités de travaux manuels, de gymnastique, de stimulation cognitive ou encore de cuisine. “Pour certains résidents qui s’ennuyaient, nous répondons à un besoin, convient Mme HILAIRE. Pour d’autres, nous avons voulu tenter l’expérience. Nous avons eu quelques belles surprises !”. Confirmation d’Audrey DOLLEZ, cadre de santé : “Les résidents qui se rendent au Lieu de Vie sont pratiquement tous plus sociables, moins agressifs, moins sujets à la déambulation. Les agents les trouvent différents, dans le bon sens du terme.” Une belle réussite donc. Mais d’autres sont loin de ces considérations. “Moi, je viens ici pour être entouré de jolies filles”, avoue avec malice ce résident. CQFD . REGARDS DOSSIER L’ANNEE 2009 SERA INFORMATISEE OU NE SERA PAS... En cette année 2009, plusieurs chantiers informatiques, de plus ou moins grande importance, vont atteindre leur terme. Entre la création du site Internet de l’établissement, la mise sous forme électronique de la fiche d’événement indésirable ou la facilitation de la gestion des commandes de repas, le service informatique du CH ne chôme pas. Et quand le dossier patient informatisé pointe le bout de son nez, c’est toute l’activité de notre établissement qui repose sur les épaules de l’informatique. Petit tour d’horizon des nouveautés à venir... DOSSIER PATIENT INFORMATISE : LE BOULEVERSEMENT Parmi les différents projets qui seront déployés cette année dans le domaine informatique, figurera en bonne place le Dossier Patient Informatisé. De l’utilité du DPI La gestion informatisée du dossier du patient va permettre un meilleur partage de l'information pour les acteurs de soins. A tout instant et en tout lieu, les personnes habilitées pourront y trouver les éléments nécessaires à la prise en charge du malade : son identité, ses venues antérieures ou actuelles, les prescriptions, les dispensations de médicaments, les actes, les rendez-vous, les courriers... Un choix en concertation Après plusieurs mois de recueil des besoins des services, de visites de sites et de consultations des éditeurs par un groupe pluridisciplinaire composé de médecins, soignants, agents médico-techniques et administratifs, c'est la société CALYSTENE qui a finalement été choisie pour accompagner l'établissement dans sa démarche. Ce partenaire fournira aux agents, un outil simple et adapté à leurs méthodes de travail. Se préparer dès aujourd’hui Les travaux de préparation ont déjà démarré puisqu'une première rencontre avec les chefs de projet de CALYSTENE a eu lieu le 5 décembre. Cette réunion a permis de définir un planning avec pour contrainte essentielle un démarrage avant le 1er juillet 2009. C'est la date butoir du 8 juin 2009 qui a finalement été arrêtée pour le passage au numérique. Jusque là, les personnels de l’établissement seront sollicités pour le paramétrage des différents modules, pour les formations et pour assurer le rôle de référents. Ces agents référents auront reçu une formation plus poussée et seront les utilisateurs privilégiés. Ils seront à même de répondre à leurs collègues. La pharmacie aura également fort à faire pour préparer le paramétrage puisqu'un chapitre important concerne le circuit du médicament. Afin d'assurer une haute disponibilité des informations contenues dans le dossier informatisé, de nouveaux moyens techniques seront mis en oeuvre. Les services seront ainsi équipés en matériels mobiles afin de pouvoir consulter les dossiers au lit du patient . REGARDS Numéro 6 - Janvier 2009 EVENEMENTS INDESIRABLES : LA DECLARATION DEVIENT ELECTRONIQUE Une étude réalisée en début d'année avait révélé une sous-utilisation de la fiche de déclaration d'événement indésirable (cf. Regards n° 4). Les agents interrogés sur le sujet avaient également fait part d'une volonté légitime d'un retour systématique sur les suites données à leurs déclarations. Depuis la publication de cette étude, des actions de communication sur les objectifs de la déclaration ont été menées et on note un recours plus important à la fiche en cas d’incident constaté. Il est, dès lors, devenu indispensable, pour une gestion efficace de ces documents, de traiter au format informatique l'ensemble des déclarations. Pour éviter de retranscrire sur ordinateur les fiches manuscrites transmises à la cellule qualité, il a été choisi de proposer sur l'intranet un formulaire permettant au déclarant d'enregistrer tout événement indésirable et de le transmettre de manière instantanée aux personnes habilitées à le traiter et à y répondre. Pour choisir le formulaire à mettre en place, les établissements voisins ont été consultés afin de connaître les outils qu'ils avaient développés. Ces outils se sont révélés particulièrement bien pensés pour les méthodes de travail de ces établissements mais finalement difficiles à adapter chez nous. Il a donc été décidé de poursuivre le travail réalisé sur notre intranet et de développer notre propre formulaire. Celui-ci est actuellement en cours d'élaboration par le service informatique et verra le jour au premier trimestre 2009 . SITE INTERNET : TOUT LE CH EN QUELQUES CLICS GESTION DES REPAS : UNE SOLUTION AUX PETITS OIGNONS Avec l’année nouvelle, apparaissent souvent les bonnes résolutions. Pour le Centre Hospitalier, cette résolution se définit en pixels. Le CH s’est, en effet, offert un espace sur la Toile Internet pour rendre sa visibilité meilleure auprès du plus grand nombre. Véritable carte de visite virtuelle de l’établissement, le site www.ch-lequesnoy.fr a été pensé pour proposer le maximum d’informations au public mais aussi pour lui permettre de visiter le CH avant même de s’y rendre grâce aux nombreux procédés visuels mis en place (visites panoramiques, diaporamas des bâtiments et par service). Les déficients visuels n’ont pas été oubliés puisqu’une version “malvoyants” est disponible. Exhaustif, le site offre à chaque service de l’établissement sa propre page et donne aux internautes toutes les informations sur le fonctionnement, l’actualité de l’hôpital ou encore le déroulement d’un séjour pour les patients. Dernier élément à souligner : la totale réalisation en interne de cet outil. Par une collaboration active entre les services informatique et communication, le site Internet du CH a entièrement été conçu sans aide extérieure. Ce choix a pour avantage une plus grande souplesse dans la réalisation et une réactivité efficace des mises à jour L’augmentation et la diversité des services de notre établissement fait qu’aujourd’hui, la gestion des commandes des repas devient un casse-tête pour le personnel de la cuisine. En effet, chaque secteur a son mode de commande (fax, mail, …) avec une feuille et des horaires de remise du document qui diffèrent. Une homogénéisation était nécessaire et c’est le service informatique qui a la charge d’optimiser cette gestion. Dans le but d’uniformiser le passage de commande de chaque service, l’informatique a donc réfléchi, en concertation avec les personnes concernées, à une solution interne. Des visites d’autres hôpitaux ont permis de mieux appréhender le processus à déployer. Des unités des soins (USLD, thérapies physiques) ont été ensuite retenues pour expérimenter le logiciel en phase de test et le personnel concerné a été formé à son utilisation. Cette première phase devrait être terminée pour la fin du mois de janvier. D’ici la fin du premier semestre 2009, ce système devrait conduire à un calcul informatisé de la feuille de production cuisine (en fonction des menus, des régimes, des textures…) et à une saisie plus rapide et uniforme des commandes repas pour le personnel soignant . . NB : Le site Internet du Centre Hospitalier du Quesnoy est accessible à partir de n’importe quel navigateur à l’adresse www.ch-lequesnoy.fr Numéro 6 - Janvier 2009 REGARDS GROS PLAN SUR ... LA CUISINE DU CH : UN SERVICE TROIS ETOILES Prenez une bonne dose d’organisation, ajoutez une cuillerée de diététique, saupoudrez d’une pincée d’originalité. Appliquez le tout sur une douzaine de personnels de la meilleure qualité. Vous obtenez un résultat homogène qui régale les patients, les résidents et le personnel du Centre Hospitalier du Quesnoy tout au long de l’année. Vous en salivez d’avance ? Alors, rendez-vous en cuisine pour la recette détaillée… Une affaire de goût “La totalité des sites du CH dont nous avons la charge demande la préparation de 800 repas par jour, annonce d’emblée Thomas VITOUX, responsable de cuisine. Nous préparons les repas pour les patients et le personnel, ainsi que pour les résidents des EHPAD du Quesnoy, de Solesmes et de Landrecies. Caudry a sa propre cuisine “. Une charge de travail certaine pour l’équipe de quatorze personnes qui compose la cuisine interne du Centre Hospitalier. “Dans les prochains mois, une réorganisation devrait s’opérer et la cuisine de Caudry, récemment rénovée, devrait récupérer la confection des repas de la Résidence de Solesmes”, poursuit le chef cuisinier. Et tout cela se fait en liaison chaude… “Les repas sont préparés le matin pour le midi et l’après-midi pour le soir puis maintenus au chaud jusqu’au service, explique M. VITOUX. Il n’y a de préparation à l’avance que pour certains plats qui demandent un long temps de cuisson… Mais, ce sont des plats souvent meilleurs réchauffés”. Un système assez peu répandu dans les Centres Hospitaliers qui ont tendance à préparer les repas deux ou trois jours avant, à les REGARDS stocker et les refroidir pour ensuite les remettre à température. “C’est un procédé qui dénature le goût des aliments, annonce Régine DUCOULOMBIER, diététicienne. Ici, nous souhaitons avant tout mettre en avant le plaisir et l’envie de manger. Pour certains patients, c’est un concept un peu oublié alors nous soignons la présentation des plats, par exemple”. Un meilleur goût donc, mais aussi une plus grosse pression pour l’équipe de cuisine : “En préparant dans des délais aussi courts, nous n’avons pas le droit à l’erreur”, confirme M. VITOUX. Le goût des autres Pour pouvoir travailler efficacement, les menus sont préparés longtemps en avance. “Nous avons deux grilles de menus sur six semaines : une grille printemps-été et une grille automnehiver qui nous permettent de respecter les saisons et leurs produits, explique Mme DUCOULOMBIER. Ces menus sont établis par la diététicienne en collaboration avec le chef cuisinier. Ils sont revus et approuvés par une commission de restauration. Ils respectent bien évidemment l’équilibre alimentaire, avec un maximum de produits frais, mais également tout une série d’autres paramètres propres à chacun : le régime alimentaire, le type de texture que la personne peut ingérer, les goûts et les convictions des individus. Nous diversifions au maximum les menus, donc les menus à la carte ne concernent que les cas très particuliers”. Si l’on ajoute à cela la diversité des modes de distribution des repas (self- service, plateaux-repas, multi-portions…) et certains événements spéciaux (repas de direction, repas de fêtes, menus spéciaux…) on imagine aisément la difficulté. “C’est ce mélange de paramètres qui fait la complexité du travail”… On veut bien vous croire, M. VITOUX. Le goût du travail bien fait En plus de jongler avec toutes ces variables, il faut avoir un œil attentif et constant sur l’hygiène et la traçabilité. “Nous avons un agrément sanitaire pour la livraison des repas à l’extérieur et une démarche d’analyse et de contrôle des risques et points critiques en vue de leur maîtrise, confirme le responsable cuisine. Nous contrôlons systématiquement la qualité des produits, le respect des températures et l’hygiène des locaux”. Et Mme DUCOULOMBIER de préciser : “Des référents reçoivent des notions de diététique et sont capables de juger si le régime des patients est bien respecté en chaîne de production”. Et si l’on ajoute à cela un esprit d’équipe et une solidarité à toute épreuve dans l’équipe de production, on comprend pourquoi notre établissement est réputé pour la qualité de sa prestation de restauration… L’EQUIPE . Le Quesnoy : G. BAR, C. BATON, L. BIDAULT, J. BILLOIR, G. DUBRULLE, R. DUCOULOMBIER, M. EGO, P. LECLERCQ, A. MARTEL, P. MASSE, S. MOITY, F. MOREAUX, D. NIVELLE, T. VITOUX Caudry : G. BORNAND, M. DEGARDIN, V. HOSTE, J-F. HURIAU, M-T. LESNE, F. NEBOT, G. RICHARD, E. SARTIAUX, R. SOUFFLET, M-F. SUDARA Landrecies : A. VERNET . Numéro 6 - Janvier 2009 RENCONTRE AVEC ... Comité fortement recommandé mais non obligatoire, Le Comité de Liaison en Alimentation et Nutrition (CLAN) fait son apparition dans le cercle des commissions de l’établissement. Rencontre avec plusieurs membres du comité qui nous expliquent en quoi consiste ce nouvel élément. priorité des priorités. Les repas rythment une journée et sont des moments privilégiés d’échanges entre le personnel et le patient ou le résident. Pourtant, peu de médecins participent aux réunions ayant trait à ce thème. C’est dommage… Le CLAN doit aussi être une interface entre les souhaits et les recommandations des médecins en matière de nutrition et la réalité économique des plus hautes instances. Le CLAN devra appuyer l’aspect qualitatif d’une proposition pour tenter d’influer sur les décisions finales. Pourquoi avoir créé un CLAN dans l’établissement? Concrètement, que va changer l'arrivée du CLAN ? LE CLAN : ESPRIT DE GROUPE Régine DUCOULOMBIER, diététicienne : Le but avoué est d’améliorer l’état nutritionnel des patients, de mieux prendre en charge la dénutrition dans l’établissement. Il va falloir réfléchir à des solutions pour remédier à la dénutrition qui touche certains patients. Le CLAN va donc permettre la coordination entre les soignants, la restauration et les services logistiques dans le but d’une amélioration de la qualité de l’ensemble de la prestation alimentation - nutrition. Thomas VITOUX, responsable cuisine : Le CLAN va amorcer une démarche qualité ef“Le CLAN va ficace en liaison avec les services de soins. permettre la coordination Le but est l'amélioration de ce qui se fait acentre les soignants, la tuellement en matière de nutrition et cela ne restauration et les se fera pas sans l’appui des soignants. services logistiques afin A terme, on peut espérer que ces changements d’améliorer l’ensemble de à venir évoluent vers une prise de conscience la prestation plus accrue de l'importance de l'alimentation, alimentation - nutrition.” jusqu’à considérer ce thème comme un soin parmi les soins. Le CLAN amènera donc une coordination avec les acteurs de soins et un avis médical sur la restauration au bénéfice du paComment appréhendez-vous le rôle du CLAN ? tient Brigitte BERNARD, médecin : L’alimentation est la LE METIER DE PSYCHOMOTRICIENNE EN USLD En ce début d’année, un nouveau métier fait son apparition au CH, celui de psychomotricien. Dédié à travailler uniquement en USLD, ce nouveau profil demande à être mieux connu de tous. Des explications que nous fournissent Carole PETIT, Cadre de santé en soins de longue durée, et la psychomotricienne. Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste le métier de psychomotricien ? Il s’agit d’un métier paramédical qui peut intervenir auprès de patients allant de la petite enfance jusqu’aux personnes âgées. La philosophie du métier est de prendre la personne dans sa globalité, d’avoir le regard le plus complet possible. Dans le cas du poste qui se crée en USLD, le travail va consister à améliorer le bien-être des patients et à tenter de maintenir leurs acquis. Un travail sur la prévention de la douleur sera aussi important à mettre en place. Concrètement, comment va s’organiser l’activité ? Tout d’abord, il y a un gros travail d’évaluation des capacités Numéro 6 - Janvier 2009 . de chacun des patients à effectuer. Cela passe par un temps d’écoute de chaque patient et par une série de tests sur des thèmes tels que la marche, l’équilibre, la coordination, l’orientation temporo-spatiale… A partir de ces bilans, se mettront en place des projets, des groupes homogènes d’activité. Ces ateliers porteront surtout sur la prévention des chutes, la mémoire, la communication. Des séances individuelles seront aussi programmées, séances à base de massages, de jeux ou de stimulation cognitive. Qu’attendez-vous de ce nouveau métier dans votre service ? C’est un nouvel intervenant qui apporte sa propre approche, différente de celle des soignants. C’est une bonne chose : plus il y a d’intervenants, plus il y a de vie dans le service et meilleurs seront les services proposés aux patients. Je souhaite que ce travail se fasse en complémentarité avec les autres agents, que ce soient les infirmières, les aides-soignantes, les kinés, les psychologues, l’ergothérapeute... La psychomotricienne sera aussi là pour aider le personnel déjà présent, mais l’inverse devra aussi être vrai. Avec le personnel actuel et ce nouvel intervenant, je pense qu’il y a de belles choses à faire pour l’amélioration du confort et de la vie quotidienne du patient en USLD . REGARDS INFOS DU PERSONNEL LE SECRET PROFESSIONNEL Le secret médical est une composante du secret professionnel et s’applique à tous les professionnels de la santé et à toutes les personnes contribuant au bon déroulement du séjour du patient. Le secret concerne toutes les informations personnelles concernant les patients confiées, mais aussi tout ce qui peut être lu, vu, entendu, compris, voire interprété lors de l’exercice des fonctions. Par ailleurs le statut de la fonction publique hospitalière stipule que les fonctionnaires sont tenus au secret professionnel (Loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires). Toute entorse peut être sanctionnée par les institutions professionnelles dont ils dépendent (Conseil de l’Ordre,…) mais aussi par le Tribunal de Grande Instance. L’Article 226-13 du Code pénal sanctionne la violation du secret professionnel : “La révélation d’une information à caractère secret par une personne qui en est dépositaire, soit par état ou profession, soit en raison d’une fonction ou d’une mission temporelle, est punie d’un an d’emprisonnement et de 15000€ d’amende”. INFOS RH : LES TENUES DE TRAVAIL Lors de la séance du CHSCT du 6 novembre 2008, le Comité a validé les propositions faites par M. DUSAUTOIR à savoir : -Un remplacement progressif des blouses usagées par des tuniques-pantalons, -Le remplacement des blouses à manches longues par des blouses à manches courtes. Il a également été fait rappel des recommandations à respecter par tous les professionnels en contact avec les patients : -Pas de vêtements à manches longues sous la tenue de travail: retrousser les manches à hauteur des coudes, -Les vestes passe-couloir (ou gilets) sont proscrits dans les chambres pour la réalisation REGARDS Des dérogations légales autorisent ou imposent la révélation du secret : sévices ou privations sur mineur ou personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son incapacité physique ou psychique, naissances, décès, maladies contagieuses et vénériennes, accidents du travail et maladies professionnelles,… L’obligation de discrétion professionnelle, quant à elle, est une obligation statutaire pour les professionnels de la santé de la fonction publique hospitalière qui “doivent faire preuve de discrétion professionnelle pour tous les faits, informations ou documents dont ils ont eu connaissance dans l’exercice de leurs fonctions” (Loi n°83-634 du 13 juillet 1983, article 26). L’obligation de discrétion concerne tout ce qui touche à la vie de l’établissement : l’organisation, les conditions de fonctionnement des services, la qualité des soins, les qualités de tel ou tel professionnel, les codes nominatifs d’accès aux systèmes d’information, etc. Elle impose de demeurer discret sur ces informations auprès des patients et à l’extérieur de l’établissement auprès des tiers. En dehors des cas expressément prévus par la réglementation en vigueur, les personnels ne peuvent être déliés de cette obligation de discrétion professionnelle que par décision du Directeur. Ce principe garantit aux professionnels une réelle protection des soins, -Absence totale de bijoux aux mains et aux poignets : l’alliance n’est plus tolérée, les ongles doivent être coupés courts, sans vernis. Pour des raisons de sécurité, il est également recommandé de proscrire tout collier ou boucles d’oreilles pendantes. Les tenues de travail sont à changer tous les jours et systématiquement en cas de souillure. L’entretien en est assuré par l’établissement. Les tenues propres sont entreposées à l’abri de la poussière sans contact avec les effets personnels. Des casiers personnels sont à votre disposition dans les vestiaires pour le dépôt de vos effets et des tenues. Il vous est demandé de fournir le cadenas et de vous assurer de l’entretien de l’intérieur de ce casier . . MOUVEMENTS Arrivées: Maryse BAUDIN (AS), Marjorie BAUDOT (AS), David BEAUMONT (AS), Lorraine BUTTIN (Préparatrice), Yohan CAILLAUX (AS), Aline CAPRON (AS), Céline CARLIER (ASHQ), Isabelle CHATTELEYN (IDE), Mickaël DECOSSIN (AS), Cécilia DELACOURT (IDE), Marine DEVIENNE (ASHQ), Charlotte DUBOIS (AS), Jacques DUFRASNES (Kiné), Daisy GOURGOUILLON (Praticien attaché, pharmacie), Marion JANIN (Psychomotricienne), Nathalie LEDUCQ (ASHQ), Caroline LEMPEREUR (Animatrice), Benoît LERICHE (Prof de gym), Dorothée MARTIN (AS), Marie-Pascale NAVEAU (Aide pharmacie), Fabienne NEOBT (AEQ), Cindy PILARD (ASHQ), Romain SOUFFLET (AEQ), Martine THOMAS (AS), Fabien TELLE (IDE), Katia TISON (ASHQ), Jérôme VALLEE (Prof de gym) Départs: Virginie CACHEUX, Florine CARLIER, Jean-Philippe DELCROIX, Barbara INGARAO, Marie-Hélène LECERF, Diane LEGRAND, Adélaïde MASSE, Corinne POINTDAVOINE Bonne retraite à : Nadine BRUNIAUX, Jocelyne ORAMUS Sincères condoléances à la famille et aux amis de: Dannie FLIPOT (agent de service Solesmes) . Numéro 6 - Janvier 2009