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REGARDS
Le journal d’information des personnels du CH du Quesnoy-Caudry
et des EHPAD de Solesmes et de Landrecies
SOMMAIRE
En bref .................................p. 2
Flash info :
La Résidence Vauban accueille
les futures mamans................p. 3
Dossier :
Les nouveautés informatiques
de 2009 ............................p. 4 et 5
Gros plan sur
la cuisine du CH ....................p. 6
Rencontre avec
le CLAN ...............................p. 7
Infos du personnel .................p. 8
Journal d’information des personnels du CH du
Quesnoy-Caudry et des EHPAD de Solesmes et de Landrecies - n°6 octobre 2008-janvier 2009 - 700 exemplaires
Directeur de publication : Guy DUSAUTOIR
Rédacteur en chef : Olivier CRETEL
Comité de rédaction : Catherine BRICOUT, Geneviève CARLIER,
Christelle CAUCHIES, Joachim DELPLANCQ, Delphine GILLOT,
Marc LECOEUVRE, Patrick MARTEL, Alain PAMART, Patrick
VERELST, Isabelle WACRENIER
Ont également participé à ce numéro :
Brigitte BERNARD, Erika CONSTANCY, Audrey DOLLEZ, Régine
DUCOULOMBIER, Martine FREHAUT, Laurence HILAIRE,
Marion JANIN, Maryvonne OFFELMAN, Carole PETIT, Laëtitia
TAQUET, Sarah TISON, Nathalie VESINET, Thomas VITOUX
Mise en page et photographies : Olivier CRETEL
Impression : Imprimerie Gantier
Dépôt légal : Décembre 2008
CH Le Quesnoy, service communication, 90 rue du 8 mai 1945, BP
20061, 59530 Le Quesnoy - Tél : 03-27-14-86-30
NUMERO 6
EDITO :
2009, NOUVELLE ANNEE,
NOUVEAUX PROJETS
L’année 2008 sera peut-être vue dans quelques temps
comme celle de la fin d’un cycle. Fin d’une période qui a vu
le virtuel prendre le pas sur le réel. Comme souvent, la
confrontation à la réalité a été brutale et douloureuse. C’est
ainsi que nous avons découvert que les banquiers jouaient
au casino et avaient failli faire sauter la banque. Seule une
injection massive d’argent public a permis de ralentir la propagation de l’incendie qu’ils avaient allumé. Cette année, malheureusement, ce sinistre continuera à faire des victimes. Victimes innocentes d’un système sans contrôle ni régulation
qui se trouveront en très grande majorité chez les plus faibles
et modestes de notre population. Nous nous devons d’avoir
une pensée pour eux et de tout faire, chacun avec ses moyens,
pour leur venir en aide.
Pour notre établissement, 2008 a été aussi l’année de
l’achèvement d’un cycle. Cycle beaucoup plus heureux que
celui que je viens de décrire. Avec l’ouverture de la clinique
gériatrique, nous venons, en effet, d’achever la réalisation
de notre plan directeur et clore la période des grands travaux.
2009 sera l’année de la consolidation de nos activités cliniques. Nous aurons, par ailleurs, à faire reconnaître les spécialités dispensées dans les unités de soins de suite et préparer
la reconversion de certains lits de soins de longue durée. A
Solesmes, cette année sera celle des études de son agrandissement. A Landrecies, celle de la fin de sa rénovation. Enfin,
2009 verra la mise en œuvre du dossier patient informatisé
et le démarrage des opérations de la nouvelle certification
avec toujours plus d’exigences de qualité. Ces actions vont
nécessiter de nouveaux efforts de tous. Je sais pouvoir compter
sur vous.
En ce début d’année, M. RAOULT, Sénateur-Maire, et le
Conseil municipal ont souhaité me décerner la médaille d’honneur de la ville pour les services rendus à la population.
Comme je l’ai déclaré lors de la cérémonie, cette distinction
vous revient. Rien ne serait fait sans vous. Soyez en remerciés.
.
Guy DUSAUTOIR
Votre journal interne est imprimé par une société reconnue par la marque imprim’vert
EN BREF
LES FETES DE FIN D’ANNEE
DANS LES EHPAD ET EN USLD
V2010, du nouveau pour la
prochaine certification
Le manuel de certification V2010 a été
diffusé par la HAS en novembre dernier.
Parmi les nouveautés et les
caractéristiques de ce nouveau manuel:
L'introduction des “Pratiques exigibles
prioritaires”, il s'agit de critères autour
desquels la HAS exprime des attentes
renforcées (*). En cas de non-conformité à
l’un de ces critéres, une non-certification
pourrait être prononcée d’emblée.
La poursuite de la simplification et de la
clarification du manuel avec seulement 2
chapitres, 28 références et 82 critères.
Un degré d’exigence plus élevé sur les
critères relatifs à l’amélioration et la
sécurité des soins.
L'utilisation d'indicateurs de qualité,
renseignant sur le niveau de qualité
atteint.
La visite de certification sera
essentiellement axée sur les PEP, les
thèmes de recommandations de la V2, les
critères cotés C ou D par l’établissement,
les critères relatifs à l’EPP et les critères
pour lesquels un indicateur est disponible
.
(*) Treize PEP sont définies : Politique et
organisation des EPP, fonction “Gestion des
risques”, gestion des EI, maîtrise du risque
infectieux, système de gestion des plaintes et
réclamations, prise en charge de la douleur, prise
en charge et droits des patients en fin de vie,
gestion du dossier du patient, accès du patient à
son dossier, identification du patient à toutes les
étapes de sa prise en charge, démarche qualité de
la prise en charge médicamenteuse du patient,
prise en charge des urgences et des soins non
programmés, organisation du bloc opératoire
De nouveaux
collecteurs de piles
Les collecteurs de piles
installés en août 2007
ont été remplacés par
des collecteurs rigides,
de couleur verte. Vous
les trouverez principalement aux accueils et dans les salles de
soins des différents bâtiments.
REGARDS
LA PHOTO DU NUMERO
La fin de l’année a été propice aux formations. Outre les formations
informatiques (cf. photo) qui ont débuté peu après la construction de la
salle de formation, des formations sur les gestes qui sauvent et la
conduite à tenir en cas d’urgences vitales ont été dispensées. Ces formations reprendront sous peu. Rapprochez-vous de vos cadres pour
connaître les plannings de ces formations
.
Numéro 6 - Janvier 2009
FLASH INFO
LA RESIDENCE VAUBAN
ACCUEILLE LES FUTURES
MAMANS
Ouverte depuis octobre dernier,
l’activité de préparation à
l’accouchement dispose de
locaux au sein d’un EHPAD, la
Résidence
Vauban.
Une
situation rare qui ne semble pas
déranger Sarah TISON, sagefemme. Au contraire…
Une gestation rapide
“Le cadre de la Résidence est très agréable pour cette
activité. Les mamans sont ravies, confirme-t-elle. Quand
j’explique à des collègues que ma salle donne sur un petit
jardin, elle me répondent que j’ai de la chance”. Et cette
professionnelle sait de quoi elle parle : après 25 ans d’un
métier commencé à la Maternité du Quesnoy, elle revient
sur son ancien lieu de travail après un long passage au CH
de Valenciennes. “J’avoue n’avoir rien reconnu, s’amuset-elle. Pourtant, j’ai travaillé six ans ici et mon fils est même
né là”.
Un beau cadre et une salle aménagée avec tout le matériel
nécessaire pour son activité : ballons, tapis, coussins
grossesse… Ne manquaient plus que les patientes.
LIEU DE VIE DE CAUDRY :
RETOUR D’EXPERIENCE
Depuis son ouverture en septembre 2008, le Lieu de Vie
de la Résidence Léonce Bajart livre ses premiers retours
d’expérience.
En passant la porte du Lieu de Vie, une odeur de cuisson
nous chatouille les narines. “Il nous restait un peu de pâte,
on a fait une tarte aux pommes”, nous explique ce résident.
A ses côtés, ses camarades réalisent une fresque à la peinture. Le ton est donné : nous sommes dans un lieu où règne
la bonne humeur et la complicité. Confirmation de cet état
de fait quand on discute avec les deux aides-soignantes
présentes : “Ici, c’est une autre approche des soins. Nous découvrons d’autres facettes de nos résidents.”
Un maître-mot : socialisation
Derrière ce tableau attachant, se cachent un projet et un objectif bien précis. “Le but est de recréer une socialisation
chez certains résidents”, explique Laurence HILAIRE, psychologue. Et le Docteur Brigitte BERNARD, médecin coordonnateur, de prolonger : “Nous avons dans l’établissement
des personnes atteintes d’Alzheimer à des degrés divers.
Numéro 6 - Janvier 2009
“L’activité a ouvert en octobre, explique Mme TISON.
Dès novembre, trente personnes étaient inscrites et, en
décembre, mon planning était complet”. Soit cinquante
participantes par mois! De grosses journées en perspective
à raison de trois séances par demi-journée. “Je suis moimême surprise du succès. J’ai même eu quelques problèmes
de planification à cause de l’affluence”, précise la sagefemme.
Un accompagnement jusqu’à terme…
Concrètement, comment s’organise l’activité ? “Les futures
mamans s’inscrivent pour sept séances d’une heure. Je les
répartis dans des groupes de trois maximum et commence
le programme”. Un programme alliant relaxation,
apprentissage des gestes, de la respiration et de la gestion de
la douleur, exercices pratiques…
Une grande partie théorique s’insère également dans le
programme. “Il s’agit avant tout de rassurer les mamans.
Souvent, avoir un enfant, c’est un saut dans l’inconnu. Il
faut les accompagner et répondre à toutes les questions”.
Un programme concis et réglementé par la Haute Autorité
de Santé qui permet aux futures mères d’être prêtes trois
semaines environ avant le plus beau jour de leur vie.
“Presque toutes mes patientes m’ont rappelée après leur
accouchement, annonce Mme TISON. Elles sont
enchantées et les préparations semblent les avoir bien
aidées et les aideront encore, j’en suis sûre”
.
Les groupes du matin cherchent
à maintenir les patients atteints
de la maladie d’Alzheimer débutants à un bas niveau de dépendance et à stimuler leurs
fonctions cognitives. Les groupes
de l’après-midi ont plus un rôle d’occupation des patients
atteints de la maladie d’Alzheimer plus prononcés. Ainsi,
nous évitons les déambulations et rompons l’isolement.”
Des résultats encourageants
Pour atteindre ces objectifs, se succèdent des activités de travaux manuels, de gymnastique, de stimulation cognitive ou
encore de cuisine. “Pour certains résidents qui s’ennuyaient,
nous répondons à un besoin, convient Mme HILAIRE.
Pour d’autres, nous avons voulu tenter l’expérience. Nous
avons eu quelques belles surprises !”. Confirmation d’Audrey DOLLEZ, cadre de santé : “Les résidents qui se rendent
au Lieu de Vie sont pratiquement tous plus sociables, moins
agressifs, moins sujets à la déambulation. Les agents les
trouvent différents, dans le bon sens du terme.”
Une belle réussite donc. Mais d’autres sont loin de ces
considérations. “Moi, je viens ici pour être entouré de jolies
filles”, avoue avec malice ce résident. CQFD
.
REGARDS
DOSSIER
L’ANNEE 2009 SERA INFORMATISEE OU NE SERA PAS...
En cette année 2009, plusieurs chantiers informatiques, de plus ou moins grande importance, vont atteindre leur
terme.
Entre la création du site Internet de l’établissement, la mise sous forme électronique de la fiche d’événement indésirable ou la facilitation de la gestion des commandes de repas, le service informatique du CH ne chôme pas.
Et quand le dossier patient informatisé pointe le bout de son nez, c’est toute l’activité de notre établissement qui
repose sur les épaules de l’informatique. Petit tour d’horizon des nouveautés à venir...
DOSSIER PATIENT INFORMATISE :
LE BOULEVERSEMENT
Parmi les différents projets qui seront déployés cette année dans le domaine informatique, figurera en bonne place
le Dossier Patient Informatisé.
De l’utilité du DPI
La gestion informatisée du dossier du patient va permettre un meilleur partage de l'information pour les acteurs de soins. A tout instant et en tout lieu, les personnes habilitées pourront y trouver les éléments nécessaires à la prise en charge du malade : son identité, ses
venues antérieures ou actuelles, les prescriptions, les dispensations de médicaments, les
actes, les rendez-vous, les courriers...
Un choix en concertation
Après plusieurs mois de recueil des besoins des services, de visites de sites et de consultations des éditeurs par un groupe pluridisciplinaire composé de médecins, soignants, agents médico-techniques et
administratifs, c'est la société CALYSTENE qui a finalement été choisie pour accompagner l'établissement dans sa démarche. Ce partenaire fournira aux agents, un outil simple et adapté à leurs méthodes
de travail.
Se préparer dès aujourd’hui
Les travaux de préparation ont déjà démarré puisqu'une première rencontre avec les chefs de
projet de CALYSTENE a eu lieu le 5 décembre. Cette réunion a permis de définir un planning
avec pour contrainte essentielle un démarrage avant le 1er juillet 2009. C'est la date butoir du
8 juin 2009 qui a finalement été arrêtée pour le passage au numérique.
Jusque là, les personnels de l’établissement seront sollicités pour le paramétrage des différents
modules, pour les formations et pour assurer le rôle de référents.
Ces agents référents auront reçu une formation plus poussée et
seront les utilisateurs privilégiés. Ils seront à même de répondre à leurs collègues.
La pharmacie aura également fort à faire pour préparer le paramétrage puisqu'un chapitre important concerne le circuit du médicament.
Afin d'assurer une haute disponibilité des informations contenues dans le dossier informatisé,
de nouveaux moyens techniques seront mis en oeuvre. Les services seront ainsi équipés en
matériels mobiles afin de pouvoir consulter les dossiers au lit du patient
.
REGARDS
Numéro 6 - Janvier 2009
EVENEMENTS INDESIRABLES :
LA DECLARATION DEVIENT
ELECTRONIQUE
Une étude réalisée en début d'année avait révélé une
sous-utilisation de la fiche de déclaration d'événement
indésirable (cf. Regards n° 4). Les agents interrogés sur
le sujet avaient également fait part d'une volonté légitime
d'un retour systématique sur les suites données à leurs
déclarations.
Depuis la publication de cette étude, des actions de communication sur les objectifs de la déclaration ont été menées et on note un recours plus important à la fiche en cas
d’incident constaté. Il est, dès lors, devenu indispensable,
pour une gestion efficace de ces documents, de traiter au
format informatique l'ensemble des déclarations.
Pour éviter de retranscrire sur ordinateur les fiches manuscrites transmises à la cellule qualité, il a été choisi
de proposer sur l'intranet un
formulaire permettant au déclarant d'enregistrer tout événement indésirable et de le
transmettre de manière instantanée aux personnes habilitées
à le traiter et à y répondre.
Pour choisir le formulaire à
mettre en place, les établissements voisins ont été consultés afin de connaître les outils qu'ils avaient développés.
Ces outils se sont révélés particulièrement bien pensés
pour les méthodes de travail de ces établissements mais
finalement difficiles à adapter chez nous.
Il a donc été décidé de poursuivre le travail réalisé sur
notre intranet et de développer notre propre formulaire.
Celui-ci est actuellement en cours d'élaboration par le
service informatique et verra le jour au premier trimestre
2009
.
SITE INTERNET :
TOUT LE CH
EN QUELQUES CLICS
GESTION DES REPAS :
UNE SOLUTION
AUX PETITS OIGNONS
Avec l’année nouvelle, apparaissent souvent les
bonnes résolutions. Pour le
Centre Hospitalier, cette résolution se définit en pixels.
Le CH s’est, en effet, offert
un espace sur la Toile Internet pour rendre sa visibilité meilleure auprès du plus
grand nombre.
Véritable carte de visite virtuelle de l’établissement, le
site www.ch-lequesnoy.fr a été pensé pour proposer le
maximum d’informations au public mais aussi pour
lui permettre de visiter le CH avant même de s’y rendre grâce aux nombreux procédés visuels mis en place
(visites panoramiques, diaporamas des bâtiments et
par service). Les déficients visuels n’ont pas été oubliés puisqu’une version “malvoyants” est disponible.
Exhaustif, le site offre à chaque service de l’établissement sa propre page et donne aux internautes toutes
les informations sur le fonctionnement, l’actualité de
l’hôpital ou encore le déroulement d’un séjour pour
les patients.
Dernier élément à souligner : la totale réalisation en
interne de cet outil. Par une collaboration active entre
les services informatique et communication, le site Internet du CH a entièrement été conçu sans aide extérieure. Ce choix a pour avantage une plus grande
souplesse dans la réalisation et une réactivité efficace
des mises à jour
L’augmentation et la diversité des services de notre
établissement fait qu’aujourd’hui, la gestion des
commandes des repas devient un casse-tête pour le
personnel de la cuisine. En
effet, chaque secteur a son mode de commande (fax,
mail, …) avec une feuille et des horaires de remise du
document qui diffèrent. Une homogénéisation était nécessaire et c’est le service informatique qui a la charge
d’optimiser cette gestion.
Dans le but d’uniformiser le passage de commande de
chaque service, l’informatique a donc réfléchi, en
concertation avec les personnes concernées, à une solution interne. Des visites d’autres hôpitaux ont permis
de mieux appréhender le processus à déployer.
Des unités des soins (USLD, thérapies physiques) ont
été ensuite retenues pour expérimenter le logiciel en
phase de test et le personnel concerné a été formé à
son utilisation. Cette première phase devrait être terminée pour la fin du mois de janvier.
D’ici la fin du premier semestre 2009, ce système devrait conduire à un calcul informatisé de la feuille de
production cuisine (en fonction des menus, des régimes, des textures…) et à une saisie plus rapide et
uniforme des commandes repas pour le personnel soignant
.
.
NB : Le site Internet du Centre Hospitalier du Quesnoy est accessible à partir de n’importe quel navigateur à l’adresse
www.ch-lequesnoy.fr
Numéro 6 - Janvier 2009
REGARDS
GROS PLAN SUR ...
LA CUISINE DU CH :
UN SERVICE TROIS ETOILES
Prenez une bonne dose d’organisation, ajoutez une cuillerée de diététique,
saupoudrez d’une pincée d’originalité. Appliquez le tout sur une douzaine
de personnels de la meilleure qualité. Vous obtenez un résultat homogène qui
régale les patients, les résidents et le personnel du Centre Hospitalier du
Quesnoy tout au long de l’année.
Vous en salivez d’avance ? Alors, rendez-vous en cuisine pour la recette détaillée…
Une affaire de goût
“La totalité des sites du CH dont nous
avons la charge demande la préparation de 800 repas par jour, annonce
d’emblée Thomas VITOUX, responsable de cuisine. Nous préparons les
repas pour les patients et le personnel,
ainsi que pour les résidents des EHPAD
du Quesnoy, de Solesmes et de Landrecies. Caudry a sa propre cuisine “.
Une charge de travail certaine pour
l’équipe de quatorze personnes qui
compose la cuisine interne du Centre
Hospitalier. “Dans les prochains mois,
une réorganisation devrait s’opérer et
la cuisine de Caudry, récemment rénovée, devrait récupérer la confection des
repas de la Résidence de Solesmes”,
poursuit le chef cuisinier.
Et tout cela se fait en liaison chaude…
“Les repas sont préparés le matin pour
le midi et l’après-midi pour le soir puis
maintenus au chaud jusqu’au service,
explique M. VITOUX. Il n’y a de préparation à l’avance que pour certains
plats qui demandent un long temps de
cuisson… Mais, ce sont des plats souvent meilleurs réchauffés”. Un système
assez peu répandu dans les Centres
Hospitaliers qui ont tendance à préparer
les repas deux ou trois jours avant, à les
REGARDS
stocker et les refroidir pour ensuite les
remettre à température. “C’est un procédé qui dénature le goût des aliments,
annonce Régine DUCOULOMBIER,
diététicienne. Ici, nous souhaitons
avant tout mettre en avant le plaisir et
l’envie de manger. Pour certains patients, c’est un concept un peu oublié
alors nous soignons la présentation des
plats, par exemple”. Un meilleur goût
donc, mais aussi une plus grosse pression pour l’équipe de cuisine : “En préparant dans des délais aussi courts,
nous n’avons pas le droit à l’erreur”,
confirme M. VITOUX.
Le goût des autres
Pour pouvoir travailler efficacement,
les menus sont préparés longtemps en
avance. “Nous avons deux grilles de
menus sur six semaines : une grille
printemps-été et une grille automnehiver qui nous permettent de respecter
les saisons et leurs produits, explique
Mme DUCOULOMBIER. Ces menus
sont établis par la diététicienne en collaboration avec le chef cuisinier. Ils
sont revus et approuvés par une commission de restauration. Ils respectent
bien évidemment l’équilibre alimentaire, avec un maximum de produits
frais, mais également tout une série
d’autres paramètres propres à chacun :
le régime alimentaire, le type de texture
que la personne peut ingérer, les goûts
et les convictions des individus. Nous
diversifions au maximum les menus,
donc les menus à la carte ne concernent que les cas très particuliers”.
Si l’on ajoute à cela la diversité des
modes de distribution des repas (self-
service, plateaux-repas, multi-portions…) et certains événements spéciaux (repas de direction, repas de
fêtes, menus spéciaux…) on imagine
aisément la difficulté. “C’est ce mélange de paramètres qui fait la complexité du travail”… On veut bien vous
croire, M. VITOUX.
Le goût du travail bien fait
En plus de jongler avec toutes ces variables, il faut avoir un œil attentif et
constant sur l’hygiène et la traçabilité.
“Nous avons un agrément sanitaire
pour la livraison des repas à l’extérieur
et une démarche d’analyse et de
contrôle des risques et points critiques
en vue de leur maîtrise, confirme le responsable cuisine. Nous contrôlons systématiquement la qualité des produits,
le respect des températures et l’hygiène
des locaux”. Et Mme DUCOULOMBIER de préciser : “Des référents reçoivent des notions de diététique et sont
capables de juger si le régime des patients est bien respecté en chaîne de
production”.
Et si l’on ajoute à cela un esprit
d’équipe et une solidarité à toute
épreuve dans l’équipe de production,
on comprend pourquoi notre établissement est réputé pour la qualité de sa
prestation de restauration…
L’EQUIPE
.
Le Quesnoy : G. BAR, C. BATON,
L. BIDAULT, J. BILLOIR,
G. DUBRULLE, R. DUCOULOMBIER,
M. EGO, P. LECLERCQ, A. MARTEL,
P. MASSE, S. MOITY, F. MOREAUX,
D. NIVELLE, T. VITOUX
Caudry : G. BORNAND, M. DEGARDIN,
V. HOSTE, J-F. HURIAU, M-T. LESNE,
F. NEBOT, G. RICHARD, E. SARTIAUX,
R. SOUFFLET, M-F. SUDARA
Landrecies : A. VERNET
.
Numéro 6 - Janvier 2009
RENCONTRE AVEC ...
Comité fortement recommandé mais non obligatoire, Le
Comité de Liaison en Alimentation et Nutrition (CLAN)
fait son apparition dans le cercle des commissions de l’établissement. Rencontre avec plusieurs membres du comité
qui nous expliquent en quoi consiste ce nouvel élément.
priorité des priorités. Les repas rythment une journée et sont
des moments privilégiés d’échanges entre le personnel et le
patient ou le résident. Pourtant, peu de médecins participent
aux réunions ayant trait à ce thème. C’est dommage…
Le CLAN doit aussi être une interface entre les souhaits et les
recommandations des médecins en matière de nutrition et la
réalité économique des plus hautes instances. Le CLAN devra
appuyer l’aspect qualitatif d’une proposition pour tenter d’influer sur les décisions finales.
Pourquoi avoir créé un CLAN dans l’établissement?
Concrètement, que va changer l'arrivée du CLAN ?
LE CLAN :
ESPRIT DE GROUPE
Régine DUCOULOMBIER, diététicienne :
Le but avoué est d’améliorer l’état nutritionnel
des patients, de mieux prendre en charge la
dénutrition dans l’établissement.
Il va falloir réfléchir à des solutions pour remédier à la dénutrition qui touche certains patients.
Le CLAN va donc permettre la coordination
entre les soignants, la restauration et les services logistiques dans le but d’une amélioration de la qualité de l’ensemble de la prestation
alimentation - nutrition.
Thomas VITOUX, responsable cuisine : Le
CLAN va amorcer une démarche qualité ef“Le CLAN va
ficace en liaison avec les services de soins.
permettre la coordination
Le but est l'amélioration de ce qui se fait acentre les soignants, la
tuellement en matière de nutrition et cela ne
restauration et les
se fera pas sans l’appui des soignants.
services logistiques afin
A terme, on peut espérer que ces changements
d’améliorer l’ensemble de
à venir évoluent vers une prise de conscience
la prestation
plus accrue de l'importance de l'alimentation,
alimentation - nutrition.”
jusqu’à considérer ce thème comme un soin
parmi les soins.
Le CLAN amènera donc une coordination avec les acteurs de
soins et un avis médical sur la restauration au bénéfice du paComment appréhendez-vous le rôle du CLAN ?
tient
Brigitte BERNARD, médecin : L’alimentation est la
LE METIER DE
PSYCHOMOTRICIENNE
EN USLD
En ce début d’année, un nouveau métier fait son apparition au CH, celui de psychomotricien. Dédié à travailler
uniquement en USLD, ce nouveau profil demande à être
mieux connu de tous. Des explications que nous fournissent
Carole PETIT, Cadre de santé en soins de longue durée,
et la psychomotricienne.
Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste le
métier de psychomotricien ?
Il s’agit d’un métier paramédical qui peut intervenir auprès
de patients allant de la petite enfance jusqu’aux personnes
âgées. La philosophie du métier est de prendre la personne
dans sa globalité, d’avoir le regard le plus complet possible.
Dans le cas du poste qui se crée en USLD, le travail va consister à améliorer le bien-être des patients et à tenter de maintenir
leurs acquis. Un travail sur la prévention de la douleur sera
aussi important à mettre en place.
Concrètement, comment va s’organiser l’activité ?
Tout d’abord, il y a un gros travail d’évaluation des capacités
Numéro 6 - Janvier 2009
.
de chacun des patients à effectuer. Cela passe par un temps
d’écoute de chaque patient et par une série de tests sur des
thèmes tels que la marche, l’équilibre, la coordination, l’orientation temporo-spatiale…
A partir de ces bilans, se mettront en place des projets, des
groupes homogènes d’activité. Ces ateliers porteront surtout
sur la prévention des chutes, la mémoire, la communication.
Des séances individuelles seront aussi programmées, séances
à base de massages, de jeux ou de stimulation cognitive.
Qu’attendez-vous de ce nouveau métier dans votre
service ?
C’est un nouvel intervenant qui apporte sa propre approche,
différente de celle des soignants. C’est une bonne chose : plus
il y a d’intervenants, plus il y a de vie dans le service et meilleurs seront les services proposés aux patients.
Je souhaite que ce travail se fasse en complémentarité avec
les autres agents, que ce soient les infirmières, les aides-soignantes, les kinés, les psychologues, l’ergothérapeute... La
psychomotricienne sera aussi là pour aider le personnel déjà
présent, mais l’inverse devra aussi être vrai. Avec le
personnel actuel et ce nouvel intervenant, je pense qu’il y
a de belles choses à faire pour l’amélioration du confort et
de la vie quotidienne du patient en USLD
.
REGARDS
INFOS DU PERSONNEL
LE SECRET
PROFESSIONNEL
Le secret médical est une composante du secret professionnel
et s’applique à tous les professionnels de la santé et à toutes
les personnes contribuant au bon déroulement du séjour du
patient.
Le secret concerne toutes les informations personnelles concernant les patients confiées, mais aussi tout ce qui peut être lu,
vu, entendu, compris, voire interprété lors de l’exercice des
fonctions.
Par ailleurs le statut de la fonction publique hospitalière stipule
que les fonctionnaires sont tenus au secret professionnel (Loi
n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des
fonctionnaires).
Toute entorse peut être sanctionnée par les institutions professionnelles dont ils dépendent (Conseil de l’Ordre,…) mais
aussi par le Tribunal de Grande Instance.
L’Article 226-13 du Code pénal sanctionne la violation du
secret professionnel : “La révélation d’une information à caractère secret par une personne qui en est dépositaire, soit
par état ou profession, soit en raison d’une fonction ou d’une
mission temporelle, est punie d’un an d’emprisonnement et
de 15000€ d’amende”.
INFOS RH :
LES TENUES
DE TRAVAIL
Lors de la séance du CHSCT du
6 novembre 2008, le Comité a
validé les propositions faites par
M. DUSAUTOIR à savoir :
-Un remplacement progressif
des blouses usagées par des tuniques-pantalons,
-Le remplacement des blouses
à manches longues par des
blouses à manches courtes.
Il a également été fait rappel des
recommandations à respecter
par tous les professionnels en
contact avec les patients :
-Pas de vêtements à manches
longues sous la tenue de travail: retrousser les manches à
hauteur des coudes,
-Les vestes passe-couloir (ou gilets) sont proscrits dans les
chambres pour la réalisation
REGARDS
Des dérogations légales autorisent ou imposent la
révélation du secret : sévices ou privations sur mineur ou personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son
âge ou de son incapacité physique ou psychique, naissances,
décès, maladies contagieuses et vénériennes, accidents du travail et maladies professionnelles,…
L’obligation de discrétion professionnelle, quant à elle, est
une obligation statutaire pour les professionnels de la santé
de la fonction publique hospitalière qui “doivent faire
preuve de discrétion professionnelle pour tous les faits, informations ou documents dont ils ont eu connaissance
dans l’exercice de leurs fonctions” (Loi n°83-634 du 13 juillet
1983, article 26).
L’obligation de discrétion concerne tout ce qui touche à la
vie de l’établissement : l’organisation, les conditions de fonctionnement des services, la qualité des soins, les qualités de
tel ou tel professionnel, les codes nominatifs d’accès aux systèmes d’information, etc.
Elle impose de demeurer discret sur ces informations auprès
des patients et à l’extérieur de l’établissement auprès des tiers.
En dehors des cas expressément prévus par la réglementation
en vigueur, les personnels ne peuvent être déliés de cette obligation de discrétion professionnelle que par décision du Directeur. Ce principe garantit aux professionnels une réelle protection
des soins,
-Absence totale de bijoux aux
mains et aux poignets : l’alliance n’est plus tolérée, les ongles doivent être coupés courts,
sans vernis.
Pour des raisons de sécurité, il est
également recommandé de proscrire tout collier ou boucles
d’oreilles pendantes.
Les tenues de travail sont à
changer tous les jours et systématiquement en cas de souillure. L’entretien en est assuré par
l’établissement. Les tenues propres sont entreposées à l’abri de
la poussière sans contact avec les
effets personnels.
Des casiers personnels sont à
votre disposition dans les vestiaires pour le dépôt de vos effets
et des tenues. Il vous est demandé de fournir le cadenas et de
vous assurer de l’entretien de
l’intérieur de ce casier
.
.
MOUVEMENTS
Arrivées: Maryse BAUDIN (AS), Marjorie
BAUDOT (AS), David BEAUMONT (AS), Lorraine
BUTTIN (Préparatrice), Yohan CAILLAUX (AS),
Aline CAPRON (AS), Céline CARLIER (ASHQ),
Isabelle CHATTELEYN (IDE), Mickaël DECOSSIN
(AS), Cécilia DELACOURT (IDE), Marine
DEVIENNE (ASHQ), Charlotte DUBOIS (AS),
Jacques DUFRASNES (Kiné), Daisy
GOURGOUILLON (Praticien attaché, pharmacie),
Marion JANIN (Psychomotricienne), Nathalie
LEDUCQ (ASHQ), Caroline LEMPEREUR (Animatrice), Benoît LERICHE (Prof de gym), Dorothée
MARTIN (AS), Marie-Pascale NAVEAU (Aide
pharmacie), Fabienne NEOBT (AEQ), Cindy
PILARD (ASHQ), Romain SOUFFLET (AEQ),
Martine THOMAS (AS), Fabien TELLE (IDE),
Katia TISON (ASHQ), Jérôme VALLEE (Prof de
gym)
Départs: Virginie CACHEUX, Florine CARLIER,
Jean-Philippe DELCROIX, Barbara INGARAO,
Marie-Hélène LECERF, Diane LEGRAND,
Adélaïde MASSE, Corinne POINTDAVOINE
Bonne retraite à : Nadine BRUNIAUX, Jocelyne
ORAMUS
Sincères condoléances à la famille et aux amis de:
Dannie FLIPOT (agent de service Solesmes)
.
Numéro 6 - Janvier 2009

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