Rueil-Malmaison, sur la route des peintres impressionnistes en

Transcription

Rueil-Malmaison, sur la route des peintres impressionnistes en
Rueil-Malmaison,
sur la route des
peintres
impressionnistes
en Europe
Mairie de Rueil-Malmaison
Service des Affaires culturelles
13, boulevard Foch
92500 Rueil-Malmaison
1
Sommaire
I- PRESENTATION DE LA VILLE...................................................3
A. Carte d'identité. Repères géographiques et démographiques
B. Rueil-Malmaison, 2 000 ans d'histoire
C. Découvrir Rueil-Malmaison
II- ESPACES DE RAYONNEMENT IMPRESSIONNISTE A RUEILMALMAISON..................................................................................15
A. Les berges de Seine. Une ballade bucolique au fil de l'eau
B. La seconde moitié du XIXème siècle, l'âge d'or des ginguettes
III- INITIATIVES DE VALORISATION DU PATRIMOINE
IMPRESSIONNISTE.......................................................................17
A. Reflets de la Seine impressionniste
B. Les peintres impressionistes et post-impressionnistes
C. Le quartier de Rueil-sur-Seine et le Parc des Impressionnistes
D. Ballades au fil de l'eau
IV- LES PEINTRES IMPRESSIONNISTES A RUEIL-MALMAISON
........................................................................................................24
A. Maurice de Vlaminck
B. Edouard Manet
C. William Clochard
D. Roger Jourdain
CONCLUSION................................................................................33
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I- PRESENTATION
DE LA VILLE
A. Carte d'identité
Repères géographiques et démographiques
_______________________________________________
Code postal : 92 500
Population : 79380
Les habitants : les Rueilloises et les Rueillois
Superficie de la commune : 1 454 hectares, la plus étendue des Hauts-de-Seine
La région : L’Ile-de-France
Le département : Les Hauts-de-Seine
Altitude : 32 mètres à l’Hôtel de Ville
Voirie : 110 km
Trottoirs : plus de 220 km
La Ville de Rueil-Malmaison est en intercommunalité avec Suresnes depuis le 22 octobre 2008
3
Economie
1 040 entreprises tertiaires
1 054 commerçants et artisans
55 000 emplois
Vie Politique
Président du Conseil général des Hauts-de-Seine : Patrick Devedjian
Conseiller général (canton Rueil Nord) : Jean-Claude Caron
Conseiller général (RueilSud, Garches) : Yves Menel
Conseiller régional : Denis Gabriel
La circonscription : Rueil, Garches, Saint-Cloud
Député et Président de la commission économique de l'Assemblée Nationale : Patrick Ollier
La Préfecture : Nanterre
Enseignement
Environ 18 000 élèves scolarisés
45 établissements scolaires
Sports et loisirs
Associations : 600
Sports : 25 000 pratiquants sportifs dans 93 clubs
Espaces verts
Forêt de Malmaison : 200 hectares
Parc naturel urbain : 740 hectares
Parcs et jardins publics : 120 hectares
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B. Rueil-Malmaison
2000 ans d'histoire
________________________
La préhistoire
La présence de vestiges néolithiques, découverts lors de
fouilles menées tout au long de notre siècle, milite en
faveur d'une installation précoce de l'homme sur le site de
Rueil.
Le Moyen-Age
Au VIe siècle, Childebert, puis Dagobert au siècle suivant,
séjournent à Ruel. En 875, Charles le Chauve fait don de
la pêcherie et de la seigneurie de Ruel à l'abbaye de Saint-Denis, qui conservera ses droits
jusqu'au XVIIe siècle.
Richelieu à Rueil
C'est au XVIIe siècle que Rueil commence à se développer grâce à l'acquisition, en 1633, du
Château de Val par Richelieu, ministre de Louis XIII. Alors un des centres du pouvoir, le village se
transforme peu à peu en un lieu de résidence plaisant. Avec lui, cette résidence attire à Rueil
toutes les personnalités de l'époque : le Roi, son frère Gaston d'Orléans, Anne d'Autriche. Dans le
cadre somptueux de son château, Richelieu a surtout beaucoup travaillé pour l'Etat. Ainsi, y seront
signés : le " Traité de Ruel " plaçant la ville de Colmar sous la protection du Roi de France, ou
encore les Lettres Patentes créant l'Académie Française. Le château devient, par la suite, la
propriété de la Duchesse d'Aiguillon qui accueille en 1648 Mazarin, le jeune Louis XIV et sa mère
Anne d'Autriche pendant la Fronde. C'est là que sera signée, en 1649, la Paix de Ruel, mettant un
terme à la Fronde.
Sur le traces de Napoléon 1er
Mais c'est Napoléon qui va faire la fortune historique de Rueil. Le Château de Malmaison devient
la résidence du futur empereur et de Joséphine, qui l'acquiert en 1799. Napoléon travaille à Rueil à
plusieurs des actes importants de son règne : la cession de la Louisiane, l'institution de la Légion
d'Honneur, les différents articles du Code Civil, ainsi que la préparation du Concordat.
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La guerre de 1870
La guerre de 1870 se fait cruellement sentir. Pendant le siège de Paris, Rueil est située sur la ligne
du front.
Près de 4 000 hommes sont tués pendant la bataille de Buzenval, et parmi eux, le peintre Henri
Régnault, les lieutenants-colonels de Rochebrune et de Montbrison ainsi que le marquis Coriolis
d'Espinousse.
Le temps des Impressionnistes
A la fin du XIXe siècle, les bords de Seine deviennent un lieu de détente particulièrement prisé par
les Parisiennes et les Parisiens, qui arrivent le dimanche par le train de 11h, en gare de Rueil.
C'est le temps des Impressionnistes et des guinguettes. Renoir, grand amateur des auberges de
banlieue, devient un habitué et immortalise ces endroits sur ses toiles, tout comme Manet et
Monet. Ils ne sont pas les seuls à se laisser séduire par ce lieu : Maupassant, Flaubert et les
Rothschild ont aussi le coup de foudre pour nos rives.
Le XXe siècle
Au début du XXe siècle, Rueil est une petite ville de 10 000 habitants. La culture maraîchère et la
vigne sont les principales activités, la commune possédant beaucoup de terres labourables. La
blanchisserie fut la première industrie de la ville, dès le Second Empire.
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C. Découvrir
Rueil-Malmaison
__________________
1. NATURE RUEILLOISE
Le belvédère des Gallicourts
Le Vallon des Gallicourts : une zone préservée.
Le vallon des Gallicourts, au coeur du Parc Naturel Urbain, s’étend de l’étang de Saint-Cucufa aux
berges de Seine.
Outre les frênes, érables et chênes, vous y trouverez également quelques variétés anciennes de
pommiers, poiriers, pruniers et cerisiers.
La faune y est également très présente et les promeneurs peuvent apercevoir une intéressante
diversité de papillons, tels que le paon du jour ou le vulcain, et d’oiseaux, notamment la fauvette
grisette, le bouvreuil pivoine ou le pic vert. On y croise parfois les discrets chevreuils venus de la
forêt voisine croquer quelques tiges de ronces.
Le service Espaces Verts en charge de l’entretien de cet espace de nature très apprécié des
Rueillois a établi, en partenariat avec le Conseil Général des Hauts-de-Seine, un plan de gestion
qui s’appuie sur quatre objectifs principaux :
- le maintien, voire le renforcement de la biodiversité,
- la qualité des paysages naturels,
- la prise en compte des principes du développement durable dans les méthodes de gestion,
- l’agrément des promeneurs.
Depuis le belvédère des Gallicourts, au bord du chemin des Cormaillons, vous pourrez contempler
un véritable océan de verdure, et admirer le panorama, de Saint-Germain-en-Laye à La Défense.
Les coteaux des Gallicourts sont aussi parcourus par deux sentiers pédagogiques, les chemins
découvertes.
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Le parc du Père Joseph
Avec ses 9 000 m² de verdure, le parc de la maison du Père Joseph, éminence grise du Cardinal
de Richelieu, est un lieu rêvé de promenades familiales.
En 1988, la ville rachète cette bâtisse délabrée, qu’elle restaure pour en faire un centre culturel :
l’Ermitage.
Les enfants peuvent profiter d’un grand espace de jeux à leur disposition.
Dans ce très beau parc, planté de marronniers, une farandole de mésanges, de pinsons, de
rouges-gorges, de merles et de grives trouvent refuge profitant des ombrages ou des miettes de
goûters.
Le parc de l’Amitié
Un parc fleuri de centre ville
Le parc de l’Amitié s’articule autour d’un ravissant jardin japonais et de nombreux petits jardins
thématiques : jardin secret, jardin de senteurs, roseraie, jardin Renaissance. Les jumelages avec
des villes étrangères ont été prétexte à la plantation symbolique d’arbres originaires de chaque
pays.
En avril, l’exposition de tulipes et narcisses illumine ce parc très prisé des riverains.
Forêt de Malmaison
Que vous soyez promeneur du dimanche,
cycliste, adepte du jogging, ou tout
simplement, amoureux de la nature, les
201 hectares des bois de Saint-Cucufa,
gérés par l'Office National des Forêts,
vous ouvrent les bras.
Pour les sportifs, un parcours de santé de
2 km, ainsi qu'une boucle de 4 km pour
les cyclistes ont été aménagés. Un sentier
forestier d'interprétation permet d'admirer
sur 2 km, les châtaigniers, chênes, frênes, merisiers, érables sycomores, hêtres, et bouleaux, ainsi
qu'un cyprès chauve, variété rare en Europe. Peut-être même y croiserez-vous, au détour d'un
chemin, l'un des 20 chevreuils qui peuplent Saint-Cucufa. Les promenades autour de l'étang de 2
hectares, font la joie des petits et des grands… à condition d'ouvrir l'œil. Poissons, batraciens et
canards s'ébattent au milieu d'une flore aux espèces variées.
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Le Parc de Bois-Préau
Le parc de Bois-Préau, dans le
centre de Rueil-Malmaison, est un
écrin de verdure de 17 hectares, où
la statue de Joséphine rappelle au
promeneur que le parc appartenait
au Domaine de Malmaison.
Ce jardin historique a conservé son
style à l’anglaise de la fin du XVIIIe
siècle, tout en courbes, pentes douces, rivières et bassins. Vous y serez charmé par les arbres
bicentenaires, notamment les pins laricio ou ces groupes remarquables de noisetiers de Byzance,
qui cachent leurs fruits comestibles sous une belle coque dure aux involucres chevelus. Au centre,
une immense pelouse accueille les déjeuners sur l’herbe. Le parc est l’un des îlots de verdure les
plus majestueux et romantiques où pique-niquer près de Paris. Le train touristique de Rueil y
marque un arrêt dans son circuit.
La ferme du Mont Valérien
La Ferme du Mont-Valérien fait découvrir la nature aux enfants de Rueil : observation des
animaux, activités liées à la laine, au lait, etc.
Serre tropicale
Cette serre, véritable coin de paradis tropical en Ile-de-France, offre un panorama unique sur la
vallée de la Seine.
Les visiteurs peuvent admirer différentes espèces de plantes exotiques, une collection d'arbres,
d'arbustes ainsi que plusieurs palmiers de taille respectable. Les couleurs flamboyantes se mêlent
dans les feuillages de toutes sortes aux dessins complexes.
Cet équipement est régulièrement loué pour des tournages ou des séances de photos.
Le Prieuré
Installé dans une des dernières fermes maraîchères de Rueil, le Prieuré propose des activités de
connaissance de la botanique, du végétal et des arts du paysage, ainsi qu'une galerie des
sciences naturelles.
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2. CULTURE RUEILLOISE
Rueil au delà des frontières
Pacte d’amitié entre des villes de différents pays, le jumelage représente une activité importante
de Rueil-Malmaison. Depuis près de 30 ans, la municipalité travaille au tissage de liens étroits
avec de nombreuses villes réparties dans le monde entier. Aujourd’hui, des sœurs jumelles
dispersées sur quatre continents élargissent l’horizon de Rueil-Malmaison : l’Afrique, l’Amérique,
l’Asie et l’Europe. Grâce au travail permanent du service des Relations internationales, de
nombreuses rencontres entre les Rueillois et nos amis des villes jumelles ont vu le jour : échanges
scolaires et rencontres sportives se sont multipliés. Dans le domaine culturel, de riches
collaborations ont entraîné la participation à certaines manifestations locales et folkloriques, ainsi
qu’à des expositions d’artisanat. Le développement de relations économiques étroites ont permis à
certaines entreprises rueilloises d’exporter leur savoir-faire.
Togane (Japon)
Oaxaca de Juárez (Mexique)
Bad Soden (Allemagne)
Boukhara (Ouzbékistan)
Kitzbühel (Autriche)
Serguiev Possad (Russie)
Elseneur (Danemark)
Fribourg (Suisse)
Avila (Espagne)
Le Bardo (Tunisie)
Elmbridge (Royaume-Uni)
Lynchburg (Etats-Unis)
Kiryat Malachi (Israël)
Timisoara (Roumanie)
Jelgava (Lettonie)
Zouk Mikaël (Liban)
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Le château de Malmaison
Acquis par Bonaparte à son retour d'Egypte, le Château de Malmaison, réaménagé par les
architectes impériaux Percier et Fontaine, est très apprécié du Premier Consul. Entre 1800 et
1802, le gouvernement siège autant à Paris qu'à Malmaison. Un salon est spécialement aménagé
à cet effet. C'est ici que l'Empereur élaborera certains projets déterminants : projet de loi instituant
la Légion d'Honneur, articles du Code Civil, création des établissements secondaires…
De nos jours, le Musée National des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau évoque différentes
périodes de la vie de Napoléon. Malmaison fait pénétrer le visiteur dans l'intimité de Bonaparte et
de Joséphine. La fascination exercée par ce musée provient de son atmosphère et du caractère
d'authenticité qu'il a conservé.
L'église Saint-Pierre Saint- Paul
La première paroisse de Rueil, placée sous
le vocable des apôtres Saint-Pierre et SaintPaul, remonte selon toute vraisemblance au
VIIIe siècle. Une église y est attestée dès le
XIIe siècle, mais les ravages causés par la
Guerre de Cent Ans nécessitèrent une
complète reconstruction. Le clocher reste
toutefois conservé jusqu'au XIXe siècle où il
sera reconstruit dans le style roman originel.
> La façade
La façade est édifiée à la demande du Cardinal de Richelieu, venu s'installer à Rueil en 1632.
L'architecte Lemercier, qui réalise les travaux, s'inspire du style de l'église de la Sorbonne.
Dès l'origine, des statues sont placées dans les quatre niches qui composent la façade. Ces
sculptures, dues à Sarrazin, qui travailla au Louvre, disparurent pendant les révolutions de 1789 et
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1848. Elles furent remplacées lors de la restauration entreprise en 1990. Le style de ces statues
diffère largement de celui des originaux. La partie basse présente les apôtres Pierre et Paul ,
auxquels est dédiée l'église. Ces statues sont de Louis Lepicard. La partie haute présente deux
statues d'anges, signées Jean-Loup Bouvier.
> Le tombeau de Joséphine
La future Impératrice Joséphine avait acheté le château de Malmaison qui devint sa résidence
favorite. Elle s'y installa définitivement après son divorce et jusqu'à sa mort en 1814. Réputée pour
son extrême politesse, sa noblesse, sa grâce, elle est enterrée dans l'église de Rueil le 2 juin dans
la tristesse et le recueillement de la population. Aucun caveau n'étant prévu, son corps est mis
dans la cave du presbytère en attendant la construction du tombeau achevée en 1825. Celui-ci, en
marbre de Carrare est orné d'une statue de l'Impératrice réalisée par Cartelier. Elle représente
l'Impératrice à genoux, telle qu'elle figure dans " Le sacre " de David. La statue repose sur un
socle massif contenant le corps à l'intérieur de trois cercueils, de plomb, d'acajou et de chêne.
> Le tombeau de la reine Hortense
La reine Hortense, fille de Joséphine et mère de Napoléon III, décède en Suisse en 1837. Elle
avait exprimé le désir de reposer auprès de sa mère. Louis Napoléon, devenu Napoléon III,
commande un tombeau à Bartolini, célèbre sculpteur italien ayant travaillé pour la famille
impériale. Cette œuvre, achevée en 1846, est peu appréciée. L'architecte Lacroix propose à
Napoléon III un monument plus imposant, digne de la mère de l'Empereur. Jean-Auguste Barre
réalise ce nouveau tombeau, semblable à celui de Joséphine. Inauguré solennellement par le
couple impérial en 1858, il représente la reine à genoux ; un ange, au-dessus d'elle, appelle les
bénédictions du ciel. Devant elle, une couronne et une lyre rappellent son rang et ses talents de
musicienne.
> La nef
La nef et le chœur furent construits de 1584 à 1603. La nef est longue de 40 mètres; 14 piliers
soutiennent la voûte à 13 mètres de hauteur. Elle a conservé sa structure ancienne mais a été par
endroits "rhabillée au siècle dernier". Le chœur est composé d'un vaisseau central, de chapelles
latérales et d'une abside à 5 pans. Les clefs de voûtes de la nef semblent d'origine, la plupart de
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celles des bas cotés du transept et du chœur datent de Napoléon III.
> L'orgue
Selon certaines affirmations, le buffet de cet orgue proviendrait de l'église Santa Maria Novella à
Florence. Il fut offert en 1863 par Napoleon III à l'église de Rueil. En 1864, Cavaillé-Coll installa un
nouvel instrument à l'intérieur du buffet ancien aménagé. C'est l'instrument actuel, qui n'a
pratiquement pas été modifié depuis sa construction. Le buffet, attribué au sculpteur Baccio
d'Agnolo est classé monument historique depuis le 4 juillet 1970.
La Maison du Père Joseph
La destinée de cette bâtisse est étroitement liée à celle du domaine de Richelieu, dont elle était
l'annexe. Eminence grise du Cardinal de Richelieu,le père Joseph y logeait lorsqu'il séjournait à
Rueil. En mai 1638, il est victime d'une apoplexie à Compiègne. Richelieu le rappelle alors à Rueil,
où il finira ses jours le 18 décembre de la même année. Selon la tradition, c'est précisément dans
cette maison et non au château du Val de Ruel (la demeure de Richelieu) que le père Joseph s'est
éteint.
A sa mort, le cardinal dira sa tristesse en ces mots : "Je perds ma consolation et mon unique
secours, mon confident et mon appui." En 1988, la municipalité s'en porte acquéreur, et
entreprend un grand programme de rénovation, indispensable à l'installation en ce lieu du centre
culturel de l'Ermitage. De nos jours, elle est l'un des rares vestiges du prestigieux domaine du
Cardinal.
La Petite Malmaison
La Petite Malmaison était, du temps de Joséphine, partie intégrante du domaine de Malmaison.
Férue de botanique, l'Impératrice confia à l'architecte paysagiste Jean-Marie Morel la construction
de ce superbe bâtiment, destiné à abriter les serres chaudes. La réalisation de celles-ci constitue
une véritable prouesse technique pour l'époque. Achevée en 1805, la Petite Malmaison se
compose d'une partie clôturée de verre, qui accueillait les serres proprement dites, et d'un salon
de réception d'où l'on pouvait admirer les plantes. Avec la vente du domaine par lots en 1877, la
Petite Malmaison devient la propriété privée de Pierre Pascal Marie de Bourbon, comte de Bari et
fils de Ferdinand II, roi de Naples. De nos jours, le domaine est toujours une demeure privée, que
l'on visite autour d'expositions thématiques et saisonnières.
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Le Musée d'Histoire Locale
Rueil a une grande et une petite histoire ; c'est cette richesse, originale et souvent insoupçonnée,
que nous fait découvrir le Musée d'Histoire Locale, installé
dans l'ancienne Mairie. Chaque salle rassemble, de façon
thématique, les oeuvres, les objets et les souvenirs qui
constituent la mémoire de Rueil et apportent le plaisir de
sa découverte. Vous pourrez notamment y admirer un
portrait de Richelieu, et une collection exceptionnelle de
1600
figurines
représentant
la
Grande
Armée
de
Napoléon.
Le Musée d'Histoire Locale est répertorié dans la liste
officielle des Musées de France.
La caserne des Gardes Suisses
Le régiment des Gardes Suisses, corps permanent de soldats, est créé en 1616 par Louis XIII. Les
premiers gardes arrivent à Rueil à partir de 1646 et sont logés chez l'habitant. En 1754, Louis XV
ordonne la construction de trois casernes : Rueil, Courbevoie et Saint Denis. Classée monument
historique depuis 1793, celle de Rueil est la seule qui existe encore. A quelques pas de là, dans
les bâtiments tout proches autrefois annexés à la caserne, est abrité le Musée des Gardes
Suisses, voué à honorer la mémoire de ce corps et rendre hommage à sa neutralité et à sa fidélité.
Unique en France, le musée rassemble différents objets et costumes ayant appartenu aux
militaires, et dispose d'un centre de documentation auquel nombre d'étudiants et de familles
désireuses d'effectuer une recherche généalogique font référence. Le fonds historique est
réactualisé en permanence par l'association des " Amis du Musée Franco-Suisse ".
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II- ESPACES DE
RAYONNEMENT
IMPRESSIONNISTE
A. Les berges de Seine
Une balade bucolique au fil de l'eau
__________________________________________
Si votre chevalet est à la recherche d'une terre d'accueil, venez faire une halte sur les traces de
Manet et de Renoir. Arpentées depuis le XIXe siècle par des promeneurs alors curieux d'y
découvrir canotage et guinguettes, les berges de Seine offrent aujourd'hui sur 3,5 hectares, de
Nanterre à Bougival, un chemin privilégié propre à ravir les piétons et les cyclistes. Le chemin de
halage est bordé de saules pleureurs. Depuis la rive, on aperçoit le superbe Golf des Closeaux,
terrain engazonné qui s'étend sur 9 hectares, et l'on se laisse séduire par ce décor en saluant les
capitaines des péniches et les rameurs.
Les impressionnistes ont réinventé le paysage de la Seine en interprétant sa lumière unique. Le
fleuve leur offrait des lieux pour les loisirs et l'observation de l'humanité bruyante des guinguettes
mais aussi des endroits propices à la contemplation de la nature. Pour mieux capter l'esprit des
lieux, ils commençaient souvent leurs tableaux sur place, pour les achever dans leurs ateliers.
Grâce à cette prise sur le vif, la musique et la vie insouciante des guinguettes résonnent encore à
nos oreilles et la grâce des paysages de Rueil-Malmaison ou de l'Ile de Chatou est toujours
vivante dans les œuvres de Renoir, de Monet ou de Caillebotte.
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B. La seconde moitié du XIXème siècle :
l'âge d'or des guinguettes
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1. PRÉSENTATION
Ces lieux débordant de vie étaient peu recommandables, si l'on en croit la mère du peintre Berthe
Morisot, qui, pour la dissuader de fréquenter le Bal des Canotiers de Bougival, lui disait que “c'est
un rendez-vous très agreste d'un monde très léger : si l'on y va seul on revient au moins deux ! ”Et
aussitôt viennent à l'esprit des noms mythiques : la Maison Fournaise sur l'île de Chatou,
aujourd'hui restaurée et transformée en musée, la Grenouillère, malheureusement disparue mais
un musée à Croissy célèbre aujourd'hui ce lieu de mémoire. On y dansait, on y faisait du
canotage, on y buvait du “petit bleu”, le vin de Suresnes ainsi appelé à cause des tâches qu'il
laissait sur la nappe. La clientèle était toujours mélangée : bourgeois, ouvriers, baigneurs canotiers
célèbres cocottes, parisiens venus en train jusqu'à Rueil-Malmaison et, bien sûr, artistes
2. LA
MAISON
GIQUEL
Il s'agit d'une ancienne "guinguette" installée sur les bords de Seine au début du siècle. Après la
guerre de 1870 et pendant la Belle Époque, la Seine et ses affluents voient s'animer leurs berges
le dimanche. Bien vite les impressionnistes tombent sous le charme des nombreuses guinguettes
des bords de Seine. A l'époque, la gare de Rueil était à une vingtaine de minutes de Paris. Pour
rejoindre la Grenouillère sur l'ile de Croissy ou la maison Fournaise sur l'ile de Chatou, on
descendait à la station de Rueil.
En face de la maison Fournaise se trouvait, à Rueil, la
Maison Giquel, une charmante auberge qui enchanta les
promeneurs au début du siècle (Adolphe Giquel était un
constructeur de bateaux). Une autre animation attirait
aussi les Rueillois à cette époque: le casino situé près de
la gare. Mais les bords de Seine ne sauraient être
évoqués sans un rappel des graves inondations qui
furent un désastre pour les riverains et notamment la
crue de 1910.
16
III- INITIATIVES DE
VALORISATION DU
PATRIMOINE
IMPRESSIONNISTE
A travers diverses manifestations, la ville de Rueil-Malmaison est fière de pouvoir rendre
hommage à ces peintres passionnés, pionniers d'un nouvel art des paysages, qui ont fait connaître
notre région au monde entier.
La légitimité de la région en la matière n'est plus à prouver. En effet, à partir de 1837, l'arrivée du
chemin de fer reliant Paris à Saint-Germain et l'essor du canotage sur la Seine marquent le début
de la conquête des loisirs et l'âge d'or des ginguettes. Chez Giquel, à Rueil, la Maison Fournaise à
Chatou, La Grenouillère à Croissy et le Bal des Canotiers à Bougival sont autant de repaires d'une
génération de peintres dont Renoir, Sisley et Monet sont les plus illustres représentants. Ce n'est
qu'un exemple mais le fameux Déjeuner des Canotiers de Renoir a été peint à la Maison
Fournaise de Chatou , juste en face de l'actuelle (et bien nommée) place des Impressionnistes, sur
la rive rueilloise.
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A. Reflets de la Seine
impressionniste
___________________________
La ville de Rueil-Malmaison, fière de son riche patrimoine historique et culturel, a souhaité réaliser
une exposition de prestige en 2009 “Reflets de la Seine impressionniste”. Cette exposition
regroupait pour la première fois des œuvres des XIXème et XXème siècle dédiées à la Seine.
Quatre-vingts tableaux complétés par de nombreuses gravures et affiches pour admirer
l'impressionnisme, ses prémices et son héritage sur les lieux mêmes qui ont vu naître ce
mouvement artistique.
A cette occasion, la ville de Rueil-Malmaison a accueilli des tableaux appartenant au musée
d'Orsay (La Seine à Bougival, de Sisley) et au Petit-Palais.
Au demeurant, si les tableaux impressionnistes constituent le point d'orgue de l'exposition avec
notamment L'Hiver près de Lavacourt de Monet, La Seine à Bougival de Sisley, Les péniches sur
la Seine de Pissaro et la Berge du petit Genevilliers et la Seine de Caillebotte, celle-ci ne leur est
pas exclusivement consacrée ainsi que trois tableaux de Berthe Morisot .
L'originalité de l'exposition était de montrer l'évolution de la peinture sur les bords de Seine de
1840 environ jusqu'à l'aube du XXème siècle .
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A côté des peintres impressionnistes célèbres, nous avons découvert des précurseurs de
l'impressionnisme, moins connus mais tout aussi émouvants. Ainsi, en quatre-vingts tableaux,
complétés par de nombreuses gravures et affiches, l'exposition présentait également le travail de
ces derniers ( Camille Corot, Paul Huet, Charles-François Daubigny, et Louis Français), ainsi que
des successeurs des impressionnistes (Signac, Albert Marquet ou Maximilien Luce).
Environ 18 000 visiteurs de la région parisienne ont été accueillies à cette exposition présentée du
5 décembre au 9 mars 20091.
1 Articles de presse en annexe
19
B. Les peintres impressionnistes et
Post-impressionnistes de l'Ecole de Rouen
_____________________________________
Fort du succès rencontré par “Reflets de la Seine impressionniste” la Ville de Rueil-Malmaison
travaille actuellement à la mise en place d'une exposition sur “Les peintres impressionnistes et
post-impressionnistes de Normandie”. Celle -ci se déroulera du 21 janvier au 18 avril 2011 à
l'Atelier Grognard.
La ville de Rueil-Malmaison, à travers la mise en place de cette exposition a souhaité mettre
l'accent sur les territoires ayant vu naître l'impressionnisme : la vallée de la Seine, à l'ouest de
Paris et plus largement jusqu'en Normandie. Sans oublier Rouen, le berceau du mouvement postimpressionniste.
Les plus grands peintres tels que Monet, Sisley, Boudin ou Pissarro ont séjourné ou vécu en
Normandie dont ils ont immortalisé les paysages et les monuments. De plus, pendant de longues
années, un ensemble de jeunes peintres nés entre 1849 et 1890 tels que Lebourg, Angrand,
Pinchon, Fréchon ou Delattre réussirent au travers de leurs œuvres à exprimer leur attachement à
leur terre natale mais également à capter l'atmosphère aérienne changeante et brumeuse, si
particulière des bords de Seine.
L'originalité de cette exposition tient à ce qu'elle regroupe environ 80 peintures originales, issues
de collections privées, dont la plupart n'a encore jamais été présentée au grand public.
20
C. Le quartier de Rueil-sur-Seine et
le parc des impressionnistes
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Quartier de Rueil-sur-Seine
Le parc des impressionnistes
Situé face à l’île des Impressionnistes, ce parc de 11 000 m² concrétise la fin de l’aménagement
du nouveau quartier de Rueil-sur-Seine. Ce nouveau quartier est dédié aux impressionnistes. Il
s'organise autour de la place des impressionnistes et les équipements publics portent le nom des
fameux peintres de cette tendance (Exemple : Ecole Claude Monet)
Les jardiniers se sont inspirés des couleurs de la palette des peintres impressionnistes pour offrir
aux promeneurs des compositions de plantes vivaces et d’arbustes rares qui se lisent comme des
tableaux. Une pièce d’eau agrémentée d’une passerelle de bois et d’un petit kiosque s’inscrit dans
la continuité de cette évocation du jardin de Claude Monet à Giverny. Une roseraie et un jardin
blanc renforcent l’éclat et l’originalité de ce lieu.
21
D. Promenades au
fil de l'eau
1. LA SEINE
AU TEMPS DES
CANOTIERS
A l'apogée de la Grenouillère, vers 1869, si l'on danse à la Grenouillère notamment lors du grand
bal du jeudi, l'on mange chez Maurice sur la rive de Rueil ou chez Souvent, sur le quai de
Bougival. L'on mange chez Maurice ou plutôt l'on se régale. Cet établissemnt est un lieu où l'on
s'attable
Canotiers à Chatou,Renoir 1879
Enfin, tout comme l'histoire de la Grenouillère appellait
l'évocation des ginguettes « Maurice » et « Souvent », celle de
Fournaise ne peut passer sous silence, celle de la « Mère
Lefranc » située sur la rive opposée peu après le pont routier.
On la distingue au second plan de la toile de Renoir, les
Canotiers à Chatou (1879). Emile-Louis Lefranc semble en
avoir été le fondateur vers 1860. Sa veuve lui succeda et l'on ne parla plus alors que de l'auberge
de la « Mère Lefranc ». Au début du siècle, André Derain et Maurice de Vlaminck furent locataires
de l'établissement dont ils furent chassés selon Paul Poiret lorsque la patronne fut lasse de leur
faire crédit. Vlaminck évoque d'ailleurs cette période héroïque dans le « Chemin qui ne mène à
rien » (1936) : - Les dimanches, il n'y avait pas une chambre de libre, pas une table où s'asseoir et
déguster une matelote d'anguilles. (...). En 1928, après la disparition de la Mère Lefranc, le
nouveau propriétaire rebaptisa l'Hôtel-restaurant, le « Merle Franc »!
La Seine à Bougival, Sisley 1873
Aujourd'hui, des passionnés d'histoire discutent de la véracité
du titre de cette toile. En effet, certains spécialistes pensent qu'il
s'agirait d'une une vue de Bougival, prise de la rive gauche de
la Seine, à Rueil.
Scène d'été prise probablement en fin de matinée en Juillet ou Août , au dessus de l'auberge du
Père Maurice, située à gauche de la toile2.
2 Etude de Leslie M. Boring
22
2. AUJOURD'HUI, LA SEINE
C’était à la Belle Epoque… Les amateurs de guinguettes, de baignade et de canotage se
retrouvaient le dimanche à Rueil sur les rives de la Seine. Les peintres impressionnistes y ont
installé leur chevalet pour peindre nombre de leurs plus belles toiles, faisant de cette région l’un
des hauts lieux de l’Impressionnisme. Aujourd’hui, Rueil-Malmaison a su préserver le charme de
ses rives chargées d’histoire.
Ainsi, l'Office du Tourisme, vous propose plusieurs croisières :
Au temps des canotiers :
Cette croisière vous conduit à l’écluse de Bougival puis à celle de Chatou. Au cours de cette
promenade, vous découvrirez tout le charme des bords de Seine qui ont inspiré nombre de
peintres impressionnistes.
Croisière Guinguette
Retrouvez ce plaisir d’autrefois autour d’un déjeuner festif et laissez-vous entraîner par les rythmes
enjoués de la valse musette et de la java !
Ces croisières sont proposées toute l'année, au départ de Rueil sur Seine. Vous pourrez
découvrir, au fil de l'eau, les paysages qui ont inspiré les peintres Renoir, Manet, Sisley, Vlaminck.
La lumière de cette région était considérée comme l'un des meilleurs reflets de l'Impressionnisme.
23
IV- LES
IMPRESSIONNISTES
À RUEILMALMAISON
A. Edouard Manet
__________________
1. BIOGRAPHIE
Édouard Manet (né à Paris le 23 janvier 1832 - mort à Paris le 30 avril 1883) est un peintre
français majeur de la fin du XIXe siècle.
Renonçant à devenir officier de marine comme le souhaitait sa famille bourgeoise, Édouard Manet
se forme auprès du peintre académique Thomas Couture et peint avec Portrait de M. et Mme
Auguste Manet sa première toile d'importance en 1861.
Ses tableaux suivants, Lola de Valence, en 1862, et plus encore en 1863, le célèbre Déjeuner sur
l'herbe et la provocante Olympia, font scandale : rejeté des expositions officielles, il joue alors un
rôle de premier plan dans la « bohème élégante ». Il y fréquente des artistes qui l'admirent comme
Fantin-Latour ou Edgar Degas et des hommes de lettres comme le poète Baudelaire ou le
romancier Émile Zola dont il peint un portrait célèbre et avec qui il rompra plus tard. C'est aussi le
temps d'œuvres nombreuses et variées comme le portrait du Joueur de fifre (1866), le sujet
historique de L'Exécution de Maximilien (1867) ou encore des marines comme Clair de lune sur le
port de Boulogne (1869) ou des lieux de loisirs (Courses à Longchamp en 1864) qui valent au
peintre un début de reconnaissance.
24
Après la guerre de 1870 à laquelle il participe, Manet soutient les Impressionnistes parmi lesquels
il a des amis proches comme Claude Monet, Auguste Renoir ou Berthe Morisot qui devient sa
belle-sœur et dont il fera le célèbre portrait Berthe Morisot au bouquet de violettes (1872). A leur
contact il délaisse en partie la peinture d'atelier pour la peinture en plein air à Argenteuil et
Gennevilliers et sa palette s'éclaircit comme en témoigne Argenteuil de 1874. Il conserve
cependant son approche personnelle faite de composition soignée et de souci du réel, et continue
à peindre de nombreux sujets, en particulier des lieux de loisir comme Au Café (1878), La
Serveuse de Bocks (1879) et sa dernière grande toile Un bar aux Folies Bergère (1881-1882),
mais aussi le monde des humbles (Paveurs de la Rue Mosnier, 1878) ou des autoportraits
(Autoportrait à la palette, 1879).
Il peint aussi des natures mortes et des compositions florales (Roses et tulipe dans un vase,
1883), et des portraits de femmes (Nana, 1877, Femme blonde avec seins nus, 1878) ou de ses
familiers comme le poète Stéphane Mallarmé en 1876 ou Georges Clemenceau en 1879-1880. Il
est alors de plus en plus reconnu et reçoit la Légion d'honneur le 1er janvier 1882. Cependant,
victime de syphilis et de rhumatismes, il souffre, à partir de 1876, de plus en plus de sa jambe
gauche qu'il faudra finalement amputer.
Édouard Manet meurt de la gangrène à 51 ans en 1883 et laisse plus de quatre cents toiles d’une
remarquable variété, sans parler d’innombrables pastels, esquisses et aquarelles. Ses plus
grandes œuvres sont aujourd'hui visibles dans tous les musées du monde, particulièrement au
Musée d'Orsay à Paris.
2. UN RÔLE MAJEUR DANS L'HISTOIRE DE LA PEINTURE
Manet décrié, insulté, ridiculisé est devenu le chef de file reconnu des « avant-gardistes », et si le
peintre a été lié aux acteurs du courant impressionniste, il est à tort considéré aujourd’hui comme
l'un de ses pères, il n'en est qu'un puissant inspirateur autant par ses morceaux de peinture que
par ses thèmes de prédilection. Sa manière de peindre soucieuse du réel reste en effet
foncièrement différente de celle de Claude Monet ou de Camille Pissarro. Toutefois, certaines de
ses œuvres sont proches de l'impressionnisme, c'est le cas de : L'Évasion de Rochefort, Portrait
de Claude Monet peignant sur son bateau-atelier à Argenteuil et Une allée dans le jardin de Rueil.
25
Le maître laisse plus de quatre cents toiles et d’innombrables pastels, esquisses et aquarelles qui
constituent une œuvre picturale majeure à l'influence certaine sur les artistes de son temps
comme le groupe des Batignolles et bien au delà : Manet est en effet reconnu internationalement
comme l’un des plus importants précurseurs de la peinture moderne [24] et ses tableaux majeurs
sont visibles dans les plus grands musées du monde. C'est en 1907, ironie de l’histoire de la
peinture, qu'Olympia « refusée » en 1863, entre, 44 ans après sa création, au Musée du Louvre (il
est aujourd'hui au Musée d'Orsay). En l’an 2000, l’une de ses toiles s’est vendue à plus de vingt
millions de dollars.
TITRE
AUTEUR
DATE
LOCALISATION
Une allée dans le jardin Edouard Manet
de Rueil
1882
Musée des Beaux Arts,
Dijon
La maison de Rueil
1882
Acquisition Don De Karl
Hagen (1906)
Edouard Manet
Une allée dans le jardin de Rueil.
La Maison de Rueil
Edouard Manet, 1882
Edouard Manet, 1882
© RMN
© A.K
26
B. Maurice de Vlaminck
____________________________
1. BIOGRAPHIE
Fils d'un violoniste et d'une pianiste il passe son enfance au Vésinet. Il fait ses premières peintures
vers 1893, mais gagne initialement sa vie en tant que violoniste, et parfois, en remportant des
courses cyclistes. Il se marie en 1896 avec Suzanne Berly avec qui il aura trois filles. Vlaminck est
un autodidacte, qui refuse également de se former en copiant dans les musées afin de ne pas
perdre ou affadir son inspiration.
C'est en 1900 qu'il rencontre André Derain qui restera son ami pour la vie, ils louent d'ailleurs un
studio ensemble à Chatou, dans la région parisienne, pour peindre. Ce dernier quitte l'atelier
commun un an plus tard mais conservera une relation épistolaire suivie (les lettres de Derain ont
été publiées mais celles de Vlaminck ont été perdues. Derain retourne avec Vlaminck vers 1904.
Cette époque (1900-1905) reste une période difficile financièrement pour le peintre, chargé de
famille, et il est obligé de gratter d'anciennes peintures pour en récupérer les toiles. Par ailleurs
c'est à cette époque qu'il publie deux romans à l'esthétique décadente pour ne pas dire
pornographique. Cela dit sa vraie passion reste liée à l'art primitif et le fauvisme.
En 1905, il s'installe à Rueil-Malmaison, Derain gagnant le midi, comme beaucoup d'artistes de ce
temps. Vlaminck fait le choix de rester en région parisienne possiblement par goût, mais
également probablement par manque de moyens[1]. Il participe cette année à son premier Salon
des Indépendants. Vlaminck est l'un des peintres qui font scandale lors du salon d'automne de
1905, dit « La cage aux fauves », avec Henri Matisse, André Derain, Raoul Dufy... Le marchand
de tableaux Ambroise Vollard s'intéresse à son œuvre dès l'année suivante, lui achète de
nombreuses toiles et organise une exposition qui lui est consacré en 1908. Vlaminck noue des
liens également avec Daniel-Henry Kahnweiler, autre célèbre négociant en art. Il débute
également une activité de céramiste. Il fait plusieurs expositions internationales durant ces années.
Vlaminck ayant alors trois filles, n'est pas envoyé au front durant la Première Guerre Mondiale. Il
est affecté dans une usine de la région parisienne. À la fin du conflit, il divorce et se remarie avec
Berthe Combes qui lui donnera deux filles : Edwige et Godeliève. Il s'installe à partir de 1925 à
Rueil-la-Gadelière jusqu'à son décès.
27
2. SON STYLE EN PEINTURE
Grand admirateur de Van Gogh, que son ami André Derain lui a fait découvrir, il s'en inspire
fréquemment dans ses toiles, tant en utilisant une couleur très pure « sortie du tube » que par des
effets de tourbillon. La partie de campagne à Bougival datée de 1905, en est un exemple frappant.
Négligeant un peu les recherches de composition, il s'intéresse plus aux qualités spatiales et
affectives de la couleur.
Vlaminck passe de l'impressionnisme au fauvisme, plus rebelle, plus débridé. Il reste surtout luimême, unique, au cours des longues années de sa vie de peintre. La forte personnalité de
Maurice de Vlaminck se traduit clairement, par sa fougue et sa robustesse, dans une peinture à la
pâte grasse, généreuse, et aux touches larges et sûres.
A partir de 1907, Vlaminck perçoit les limites du fauvisme et découvre l'œuvre de Paul Cézanne.
Son graphisme va en être profondément influencé et sa palette se modérer.
Vlaminck est l'un des premiers collectionneurs d'art africain. Il commence l'acquisition d'objets dès
le début des années 1900. Son rôle pionnier est reconnu par Guillaume Apollinaire en 1912[2].
Cela n'influence que peu, cependant, sa peinture contrairement à Derain ou Pablo Picasso.
3. PRINCIPALES ŒUVRES
La chronologie des œuvres est souvent incertaine, Maurice de Vlaminck n'ayant que peu souvent
daté ses tableaux.
Sur le Zinc, 1900 (Musée Calvet d'Avignon)
Le Jardinier, 1904
Le Village, 1904
Maisons à Chatou, 1904 (The Art Institute of Chicago)
Les Berges de la Seine à Chatou, 1904
Le Pont de Chatou, 1905 (Musée de l'Annonciade, Saint-Tropez)
Les Bateaux-Lavoirs, 1905
Portrait du père Bouju, 1905 (Centre Georges Pompidou)
Portrait de Derain, 1905
Le Remorqueur, 1905 (Musée la Kunsthalle de Hambourg)
Les ramasseurs de pommes de terre, 1905 (Küsnacht, Kunststiftung Merzbacher)
Rue à Marly-le-Roi, 1905-1906 (Centre Georges Pompidou)
La Danseuse du Rat Mort, 1906
Paysage au Bois Mort, 1906
28
Maisons et Arbres, 1906
Le Pont de Bezons, 1906
Maison a Chatou, 1906
Les Châtaigners à Chatou, 1906 (Musée d'art moderne de Troyes)
Les Écluses de Bougival, 1906
La Partie de Campagne, 1906
Maisons à Chatou avec Arbres Rouge, 1906 (Metropolitan Museum of Art, New York)
Les Arbres Rouges, 1906 (Centre Pompidou, Paris)
Bougival, 1910 (Musée d'art moderne du Centre Pompidou, Paris)
Un Voilier Sur La Seine, 1906
Nu Couche, 1906
Les coteaux de Rueil, 1906 (Centre Pompidou Paris)
La Seine à Chatou, 1906 (Metropolitan Museum of Art, New York)
Paysage près de Chatou, 1906 (Stedelijk Museum, Amsterdam)
Route maraîchaire, 1907 (Kuntsmuseum de Winterthour, Suisse)
Portrait d'André Derain, 1906 (Metropolitan Museum of Art, New York)
Maison à Martigues, 1907
Vue de Chatou, 1907
Nature morte, 1907 (Musée de l'Annonciade, Saint-Tropez)
La Seine à Poissy, 1908
Nature morte au pichet, 1908, (Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou)
La maison dans les Arbres, 1908, (Centre Georges Pompidou)
Nature morte, 1910 (Musée d'Orsay)
Le Cirque, 1910
Restaurant de la Machine à Bougival, 1905 (Musée d'Orsay)
Autoportrait, 1912 (collection Privé)
Le Vieux Port de Marseille, 1913 (National Gallery of Ar of Washington)
La Gare d'Auvers-Sur-Oise, (collection Dr. Roudinesco, Paris)
Paysage de neige, 1933
Bouquet au soleil, 1920
Intérieur de cuisine, (Centre Georges Pompidou)
Maison à l'auvent
Chaumières, (Centre Georges Pompidou)
Tempête de neige
Intérieur, (collection privée)
Paysage à Chatou, (Musée d'art moderne de Troyes)
Nature morte, (Nationalgalerie de Berlin)
29
Road Under Snow At Chandais, 1915 (Musée des Beaux-Arts, La Havre, France)
Bord de rivière 1909-1910, (Centre Georges Pompidou)
Le pont de Meulan, 1910, (Centre Georges Pompidou)
Les Peupliers, 1910, (Centre Georges Pompidou)
Portrait de Madame Lucie Kahnweiler, 1912, (Centre Georges Pompidou)
Église sous la neige, vers 1930 (Centre Georges Pompidou)
TITRE
AUTEUR
DATE
LOCALISATION
Les coteaux de Rueil
Maurice de Vlaminck
1906
Centre Pompidou
Les coteaux de Rueil;
Maurice de Vlaminck,1906
© Centre Pompidou
30
C. WILLIAM CLOCHARD
____________________________
William CLOCHARD est né à Bordeaux, le 8 mai 1894. Très jeune, il se trouve dans la région
parisienne, et à 9 ans en pension à Rueil-Malmaison. Il montre des dons pour le dessin et la
musique. Sa mère cherche à son intention un professeur de solfège. Elle trouve un "quadragénaire
"massif et mal fringué". Il s'appelle Maurice de Vlaminck.
L'homme et l'enfant se lient d'amitié. William accompagne souvent Vlaminck, encore inconnu sur
les bords de la Seine pour de longues séances de peinture. Avec lui, il rencontre Derrain et
Apollinaire tandis que Matisse introduit Vlaminck à la Galerie Vollard, puis aux Indépendants. Le
Fauvisme est né. A 16 ans, il empoigne la vie à pleins bras, il suit les combats de boxe, de lutte
des champions, ses caricatures illustrent les articles des grands journaux sportifs de l'époque.
Comme Vlaminck, Clochard refuse l'académisme de l'école des Beaux-Arts, donne des cours de
violon pour vivre, joue dans les bastringues des environs de Paris, dessine et peint. Il expose pour
la première fois aux Indépendants en 1926. La critique le remarque mais trouve qu'il fait du
Vlaminck. Mécontent, il coupera les ponts avec celui qu'il a tant admiré.
En Eure et Loir, et à Saint Lucien depuis 1933, c'est l'exposition des "Provinces de France" de
1942 qui le révèle au public chartrain. La préfecture achète son tableau "La Cathédrale". D'autres
de ses tableaux se trouvent éparpillés chez des collectionneurs français et étrangers, de Berne à
Zurich, en passant par New York et l'Amérique latine, le Portugal, les pays nordiques. La ville vient
d’acquérir quatre de ses tableaux et lui consacre un espace au musée d’histoire locale
31
D. ROGER JOURDAIN
1. BIOGRAPHIE
Roger Jourdain fut maire de Rueil de 1900 à 1906.
Né en 1845, Roger Jourdain est l’héritier d’une des plus prestigieuses familles de fabricants
drapiers du XIXe siècle, les Jourdain Ribouleau, dont l’usine était située à l’emplacement de
l’actuel Moulin. Fils cadet dans la haute bourgeoisie industrielle, il a tout le loisir de choisir sa
carrière : il sera peintre.
Le voilà donc inscrit à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Entre 1860 et 1870, il suit un enseignement
très académique mais voyage également en Espagne où il copie le peintre Vélasquez, et devient
un fervent admirateur de Manet, qui fait alors scandale.
Fixé à Paris, il fréquente un grand nombre d’artistes : peintres classiques comme lui (Ernest –
Ange Duez, John Singer Sargent), écrivains (Marcel Proust, Colette), mais surtout musiciens
d’avant-garde (Gabriel Fauré, Claude Debussy), rencontrés dans le célèbre salon musical de sa
demi-sœur, Marguerite de St-Marceaux. Installé dans la Plaine Monceau, il mène une vie
mondaine avec sa femme, la belle Henriette, qui devient le modèle de nombreux peintres…
jusqu’à s’attirer les foudres de la rumeur parisienne.
En compagnie de fidèles amis, souvent également peintres, Jourdain partage son temps entre
loisir et peinture, à Cuy-St-Fiacre, Bougival et dans le petit port Normand de Villerville. La mort de
ses deux enfants brise cependant l’harmonie dont témoignaient alors ses toiles.
2. PEINTRE DE LA MODERNITÉ
D’abord attaché aux sujets orientaux, Jourdain révèle finalement tout son talent dans la peinture
de genre, décrivant plus particulièrement les moments d’intimité et de loisirs de la bourgeoisie de
son époque : déjeuners d’enfants, parties de canotage sur la Seine, promenades sur les côtes
Normandes…
Si, comme les peintres impressionnistes, Jourdain affectionne particulièrement la nature, les
paysages et les sujets de la vie moderne, sa technique ignore les grandes révolutions qui
bouleversent alors la peinture. Il demeure donc un peintre classique, ce qui lui permet de mener
une carrière honorable, et d’être apprécié par la critique. Par ailleurs, il possède un vrai sens de la
mise en scène et du cadrage, et nombre de ses toiles évoquent Degas ou Caillebotte.
32
CONCLUSION
Les
“grandes
heures”
l’impressionnisme
ont
de
été
écrites entre 1868 et 1878
dans plusieurs villages situés
le long de la seine, sur une
distance d’à peine quinze
kilomètres. Presque un siècle
et demi après, nous pouvons
nous
berges
promener
sur
mythiques
ces
à
la
rencontre de Renoir, Sisley,
Pissaro ou Monet,...
La ville de Rueil-Malmaison souhaite valoriser ce prestigieux patrimoine. L’esprit de
l’impressionnisme est encore bien vivant le long de la seine, il suffit d’aller le chercher par les bons
chemins.
Cet esprit impressionniste, vous pourrez également le retrouver grâce aux expositions de prestiges
que propose la ville. La prochaine aura lieu de janvier à avril 2011 : la Normandie et l'école de
rouen seront à l'honneur
33
ANNEXES
34
FEV 09
Mensuel
Surface approx. (cm²) : 1150
11 RUE DU HAVRE
75008 PARIS - 01 78 09 89 60
Page 1/2
XX
Ile-de-France
*•*•*• Belle idée po jr un week enc
•** Mente le detou'
* Si vous n êtes pas loir
ij[ Emmpnp7lpspnfaTs
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PARIS 18e
]usçjAU e FEVRIER
Arbus, sans ciller
RUEIL-MALMAISON
La Seine de Corot à Caillebotte
* * * Peinture XDF-XX*. En 1837, la
ligne de chemin de fer Pans/Saint
Germam-en-Laye est inaugurée Le
long de la Seine se masse alors une
foule avide d'amusements Dont de
nombreux peintres, comme le montre
l'exposition de l'Atelier Grognard en
80 tableaux Des précurseurs de la
peinture en plein air comme Jean
Baptiste Corot aux avant-gardes du
début du XXe avec Signac en passant
par Caillebotte, autant de témoigna
ges de ces moments de fête L'occa
sion d'apprécier les boucles et reflets
du fleuve chen des impressionnistes
Refletde la Seine impre&AianniAte
AtelierGrognnrd 6 nu duchnteflu dp
Malmaison 23h30 19h(sfmar) 250 f
5 € Tel Ol 4139 06 96 http //çroçnard
maine njeilmafmaisûnjr/re/ïets
*** PhotoXX*
LaNeir.
Yorkaise Diane Arbus qua
siment quarante ans apres
sa disparition fait lou ours
part e des photographes les
plus influents Sd p a t l e ?
Dcsportra ts noir et blanc
tres crus de personnalités
ou d anonymes paumes
lamais en olives A la ton
dationKadist unecentaine
de ses clichés sont exposes
comme ils ont ete publies
dans les pages des maga
znestels Esqu/reou Hot
Der s Bazoor Et pour les
(dnali jues 80 dut es sont
consultDD esa la demande
dans une p eceséparée
DianeArbuû rétrospective
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ojve't acidulés des formes
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goût pour les objets qu
chamboule notre façon de
les utiliser comme ip fd
teuil taDle basse expose ic
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r mentaux Ivoiraussip 14)
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DU ÎZrLVRiLRAU Zà M ftt
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surréaliste
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archéologique les Crottes
des mille bouddhas Lin
complexe de 492 chapelles
taillées dans la falaise dont
es alus anciennes datent
de I an 356 i _e musee Gui
L AMBIANCE FANTASTIQUE DU GR/W
ret eraa je cet ensemble a
GIOCO DE GIORGIO DE CHIRICO
travers une selection de
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vingt cinq ans 'lire p 34)
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fabrique de& reves Musee
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*** Peinture XXe Les
places Dordees de palais
vides qui peuplent les toiles
delltalenGo'giodeChirico Mille sobres
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du surréalisme Les membres ** Sculpture, peinture
de cs mouvement artistique IVe-XVe En lisle e du desert
veise dans le m y s t e r e pt tlednbi PU nord dp la Chine
GROGNARD
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CE PERSONNAGE EST UN LOKPALA
UN PROieCTEUR DE BOUDDHA
lUSOUAU 31 MA'
Néon et machines
à la campagne
** Sculpture, photo,
peintureXXIe La fine fleur
de I art contemporain en
pleine campagne ? C est le
tour de force réalise par la
galerie italienne Continua
qui a pris possess on d un
ancien 3ât ment industriel
du cœui de la Se ne et
Marne Pour cette exposi
lion elle s al le a quare
galenstes pour prient?
I 7 c r e a t e u i s lecoinus
dans les divers espaces du
Moulin Les messages g n
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Claude Leveque voisinent
ainsi avec les machines
rutilantesce la s:ar ind enre
Subodh Guptd
Spheret GallenaContinua
46 ruedelaFerte Gaucher
12h IShduuen audim
Gratuit Tel Ol 64 20 3950
lULUiuçulleiiaconUnuu com
LE COMPOSITEUR THEODDRAKIS
SAISI PAR SABINE WEISS
PONTOISE
Objectif musique
** Photo XXe A 85 ans
Sab ne WP ss est I une des
dernieres epresenta iles de
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nisle » allen iveduxgens
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de sa rétrospective a la Ma
son europeenne de la pho
tog aph e le musee ae
Pontoise s attarde sur sa
passion pour les musiciens
dont e le tire d émouvants
portraits la Callas en transe
ou Yehudi Menuhm serrant
son viobn contre lu
Sabine MteiAi Vttagel, de
la musique claAAique
Musee Taiet Delacour 4
rueLemercier lOh 12hJOet
13h30 ISlifsjïuii el mut)
2 € ' 4 € T e l 0130380240
Eléments de recherche :
REFLETS DE LA SEINE IMPRESSIONNISTE : exposition du 05/12/08 au 09/03/09 à l'Atelier Grognard de Rueil
Malmaison (92), toutes citations
FEV 09
Mensuel
Surface approx. (cm²) : 1150
11 RUE DU HAVRE
75008 PARIS - 01 78 09 89 60
Page 2/2
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JUSQUAU 3l AOÛT
Femmes
aux vitraux
e
*Vitrail XXI . Chartres pst
mondialement connue pour
les vitraux médiévaux de sa
cathedrale aubleusimys
FLORE ET FAUNE FOISONNENT
teneux que personne à ce
DANS LES TAPISSERIES DE LURÇAT
ourn est parvenu à percer
ANGERS
son secret de fabrication
'USQUAU I 7 MA!
^1d i ld ville celejre egale
ment la creation contcmpo
La tapisserie
au centre de Recnerc ie
inspirée de Lurçat rcet ne
d Exposition sur le v trail
e
+Tapi&&erie XX . Apres Jelica* Tavail de la matière,
une carriere de peindre Jean
Lurcat s oriente vers ld
tapisserie e: lui redonne
ses lettres de nojlesse
entraînant ai'ec lui toute
une generation de jeunes
artistes Profondement
nidijue par les deux guei rci
rrondia es i 1 conçoit une
oeuvre tourmentée, maîs
poétique et humaniste
I exposition qui s articule
autour des thèmes cheis a
I artiste (best aire monde
végetal) présente une *ren
lame de tapisseries reali
sées entre 1940 et 1960
À voir aussi au musee « Le
Chant du monde » un
ensemble de dix tapisseries
de renommée mond aie
Jean Lurçat. Musee de la
lapissene contemporaine
4 bouleirard Arago
10h-12hetl4h J S h f s f / u n )
3 € / 4 € T e l 02 41 OS 38 38
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GROGNARD
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un decnr leur décor Ai"si
on contemple une mosaique
de peuples et de modes de
> le de la h mbo américaine
i la fil ette des steppes ce
be ie Aux Sables Titouan
iidzuu expose une jer
une ^e dessins ct photos
Femmes du monde. Musee
de/abbciveSciln(e Croix
LES COULEURS EN FUSION DE LA
GALLOISE CHRIS BIRD IONES
niede Verdun 14h30 17h
leux de lumiere et de cou (rfhm ) Z 30 €/4 60 €
leurs soixante vitraux de Te! 0251320116
femmes artistes verriers
venues du monde entie r NANTES
sont présentes IL
Copier la lumière Tende
Simon Vouet, ®
Internationa/ du Vitrai/ 5 rue
duCardmal-Pœ 9h30 12h30 l'Italien de France
rtJ3h30 18h lait 12h30d
*** Peinture XVIIe.
Î4h30 IShlessam etdim
Quand Sinon Vouet revient
3€/4€Tei 02372l6=i72
en France en I 627 apres
a'UJii centre l'irroilore
quinze annees passées en
Italie sa gloire est immense
LES SABLESDevenu peintre officiel de
COLONNE
Louis XIII il réalise la syn
C
lUSQllA'j 'S R/R'H?
"hese du baroque italien et
du c l a s s cism= f r a n c a i s
Les muses
(âpretee'cloii obscur d c i i
de Lamazou '#•
rote perfection et vertus de
e
/n, photo XXI . I antique de I autre) En plu
Depuis znnz T i t o u a n de cinquante toiles l'exp"
Lamazou parcourt e monde revient sur ses influences
crayon en ma n a la recher de la tension des oeuvre1che des femmes A ses empruntées au faravage
cebuts e est la beaute dcs aux couleurs de Veronese
visages Luile touche pu s (lire auss'paae 5^)
les plans s élargissent Ses Simon Vouet Musee des
muses prennent place dans beaux-arts, ] O, rue Georges
PARMI LES PEINTRES FAVORIS DE MARIE DE MEDICIS ILLUSTRE
HÔTE DU CHATEAU DE BLOIS, FIGURAIT PHILIPPE DE CHAMPAICNE
Clemenceau Wh-18h
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Tel 0251174500
RENNES
Merson, peintre
de l'insolite
* * Peinture, deétin XIXeXXe. Aver I ïO oeuvres de
Luc OlivierMeison(1846i
1923; la ville de Rennes^
entend redonner sa juste
place à un artiste oublie
Merson il est vrai trouble
tant il mêle allégories religieuses et académiques]
scènes réalistes et roman
tiques paysages irréels et
idéalises Bref un étrange
inclassable m a î s qui ne
manque pas dinterêt
L'Étrange MrMerum. Musee
des beauA-orfs, 20, quai
£mi!e-Zota 20h 12hetl4bl«h(s/iunj 1,70€/3,20€
Tel 02 2J 6217 45
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UN LOUP AVEC UNE AUREOLE '
MERSON DÉSARÇONNE
BLOIS
L'âge d'or du château
* * * Peinture XVIIe. Quatre siècles durant, le
château de Blois fut la résidence privilégiée de
nombreux rois et reines : Louis XM, ne dans ces
murs en 1462, Marie de Médicis, etc. Avec de tels
commanditaires, ll est bien normal que le château
(devenu aujourd'hui un musée) possède de si
belles collections. Surtout pour le XVIIe siècle, la
période la plus faste en la matière. Réunissant
une centaine d'œuvres de cette époque, dont certaines viennent d'être restaurées, l'exposition fait
une large place à la création française. Avec des spécialistes de la grande peinture d'histoire, comme
Philippe de Champaigne, et des portraitistes de
génie (Pierre Mignard ne fit pas moins de dix portraits de Louis XIV I). Enfin de prestigieux artistes
étrangers auxquels ces altesses firent appel, tels
Rubens et Rembrandt ne sont pas oubliés.
Peinture du Grand Siècle. Chaleau de Blois, place du
Château 9h 12h30rtl3n30-17ri30 6t'8t
Tel 0254<103333 wan ihuleaudebloisft
Eléments de recherche :
REFLETS DE LA SEINE IMPRESSIONNISTE : exposition du 05/12/08 au 09/03/09 à l'Atelier Grognard de Rueil
Malmaison (92), toutes citations

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