41 collèges des Yvelines ont choisi Sodexo
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41 collèges des Yvelines ont choisi Sodexo
No 9 Printemps-Été 2015 Le magazine de Sodexo Education PÔLE EXPERTISE CONSOMMATEURS Des offres au plus près des besoins et attentes de chacun ÉCO-CITOYEN Nancy, la Banque Alimentaire et Sodexo s'associent pour lutter contre le gaspillage alimentaire SAVOIR-FAIRE 41 collèges des Yvelines ont choisi Sodexo Une collaboration réussie édito sommaire édito Sommaire Parce que la qualité des produits, leur provenance et leur traçabilité sont des préoccupations majeures pour nos clients et nos consommateurs, valoriser les produits locaux et de saison permet de répondre à leurs attentes. P 3 P 4 actu / ÉvÉnement Le pôle expertise garde l’œil sur les consommateurs Chez Sodexo, l’approvisionnement de nos sites par circuits courts repose sur une démarche structurée et pérenne menée en partenariat avec nos clients et les acteurs du monde agricole local. Notre engagement vise à créer du lien entre les producteurs et les consommateurs, à soutenir l’économie des territoires et à maintenir, voire créer, de l’emploi dans le secteur agricole, tout en préservant l’environnement et la biodiversité. P 6 SAVOIR-FAIRE Circuits courts : du champ à l’assiette ! P 8 ÉCO-CITOYEN Nancy lutte contre le gaspillage alimentaire P 10 MISSION ACCOMPLIE 41 collèges des Yvelines choisissent Sodexo p. 4 Lutter contre le gaspillage, c’est ainsi mieux consommer et mieux manger. C’est aussi respecter l’alimentation et lui redonner sa juste valeur. Thierry Person Directeur Général Éducation 2 i printemps - été 2015 © Ellisia-Fotolia © Dasha Petrenko-Fotolia Depuis plusieurs années, nous menons de nombreuses actions afin de réduire le gaspillage alimentaire aussi bien au sein de nos équipes qu’auprès de nos consommateurs. Cela commence par l’attention particulière portée au quotidien à la qualité et à la confection des repas afin d’améliorer la satisfaction des convives, et donc la consommation. p. 6 © Sodexo p. 8 Directeur de publication : Thierry Person – Directeur de la rédaction : Jean-Louis Juge – Rédactrice en chef : Karine Massiera Photos : Couverture : Martinan - Fotolia Conception et réalisation : Com’Presse – Coordination : Amanda Schrepf Sodexo remercie toutes les personnes qui ont collaboré à ce numéro. Ce magazine est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement. © Cédric Jacquot La lutte contre le gaspillage alimentaire est également au cœur de nos préoccupations. Cela représente un enjeu majeur sur le plan économique, éthique et environnemental. Je vous souhaite une bonne lecture ! ACTU / Zapping ACTU I Zapping 1000 C’est le nombre de repas offerts aux Restos du Cœur suite à l’opération « Moins de miettes, c’est plus d’assiettes ! » qui s’est déroulée début avril sur l’ensemble des restaurants scolaires. © Mairie de Franconville Un atelier culinaire placé sous le goût de la transmission et du partage ! le chiffre-clé Le mercredi 11 février 2015, Éric Léautey, Directeur de l’école Lenôtre, et Michel Roth, Directeur du Savoir-Faire Lenôtre, sont intervenus sur le Centre de Loisirs Arcen-Ciel à Franconville afin d’animer un atelier culinaire. Les chefs ont ainsi accompagné une vingtaine d’enfants dans la réalisation d’ailerons de volaille frits, de purées multicolores, et d’un dessert composé de choux à la crème Chantilly et de sauce chocolat. Après un déjeuner placé sous le signe de la convivialité, les enfants sont partis avec un diplôme et une boîte de macarons Lenôtre pour offrir à leurs parents. Un grand merci à Éric Léautey et Michel Roth, deux grands chefs qui ont su se mettre à la portée des enfants afin d’expliquer et de partager leur passion pour la cuisine. À venir En 2015-2016, avec notre nouveau programme d’animations, les enfants et les adolescents seront invités à partir à la découverte des sommets de France et d’ailleurs… Collecte alimentaire Bébés du Cœur à Marseille D u 23 au 27 mars 2015, Sodexo, la municipalité et les Restos du Cœur de Marseille ont pu, grâce à la générosité des habitants, récupérer des milliers de produits alimentaires destinés aux jeunes enfants de moins de 18 mois. 650 unités de lait, 1 500 repas en petits pots, 1 600 repas en assiettes, ont ainsi été collectés dans les 62 établissements municipaux d’accueil de la petite enfance et les 5 crèches du réseau « Crèche Attitude » associées à cette action. Des aliments devenus incontournables que les Restos Bébés du Cœur redistribuent aux familles démunies. Une belle opération que Sodexo souhaite renouveler et étendre à d’autres villes l’an prochain. printemps - été 2015 i 3 ACTU I événement Anne-Sophie Gouillat, Responsable marketing Expertise Consommateurs © Sodexo Le pôle expertise garde l’œil sur les consommateurs Connaître les modes de vie et les attentes des consommateurs permet de proposer des offres au plus près de leurs besoins et améliorer ainsi la qualité de vie. Chez Sodexo, cette mission est assurée par le pôle Expertise Consommateurs. Rencontre avec Anne-Sophie Gouillat, responsable marketing Expertise Consommateurs. Quelles sont les missions du pôle Expertise Consommateurs ? © Monkey Business Images-Shutterstock Notre équipe se compose d’un pôle études et d’un pôle Expertise, ayant chacun des missions distinctes et complémentaires. Le pôle études met en œuvre les enquêtes pour mesurer la satisfaction, recueillir et analyser les attentes de nos consommateurs et clients. Le pôle Expertise, quant à lui, analyse les tendances de consommation sur toutes les tranches d’âge, de la maternelle à la maison de retraite. Nous nous intéressons aux attentes et aux besoins mais également à tout ce qui constitue l’environnement d’un consommateur, son univers. L’objectif est à la fois de proposer des offres en parfaite adéquation avec les attentes exprimées, d’améliorer nos offres sur sites mais aussi d’anticiper les besoins de demain. 4 i printemps-été 2015 Comment étudie-t-on l’environnement d’un consommateur ? Nous observons les habitudes de consommation actuelles, et ceci nous permet de réfléchir à ce qu’elles pourront devenir dans un futur proche. Nous nous projetons ainsi dans l’avenir : l’enfant est un futur lycéen, le lycéen, un futur étudiant, etc. Notre méthode consiste à rester à l’écoute de ce qui se passe, en essayant de distinguer les phénomènes de mode, fugaces, des tendances de fond, plus pérennes. Quels moyens utilisez-vous ? Nous sommes en veille constante sur toutes les typologies de consommateurs, en fonction de l’actualité. Nous allons sur des salons consacrés à l’agroalimentaire comme le Sial (Salon international de l’alimentation), le Sirha (Salon international de la restauration, de l’hôtellerie et de l’alimentation) mais aussi sur ceux consacrés au monde du travail (Bureaux Expo, par exemple). Nous réalisons également des études spécifiques dites « ad hoc » en fonction des demandes des services marketing des différents segments. Enfin, les baromètres de satisfaction sont des outils clés. Chaque année, nous interrogeons 160 000 consommateurs, en collaboration avec des instituts indépendants. Ces questionnaires sont adaptés à chacune des typologies de convives. ACTU I événement Comment travaillez-vous avec les différents services ? Nous fournissons des résultats d’études, des fiches thématiques, des chiffres clés sur les tendances de consommation, etc. Tout ceci est à disposition sur l’Intranet de Sodexo notamment. Avec les services marketing des segments, nous participons également à la vie des offres. En éducation, nous avons, par exemple, travaillé sur l’évolution de l’offre Signé Sodexo destinée aux collégiens et aux lycéens. En interrogeant les adolescents de 15 ans sur leurs habitudes de consommation, nous nous sommes aperçus que des ajustements étaient nécessaires. Nous avons ainsi retravaillé l’offre collégiens et proposé une déclinaison pour les lycéens. © Dasha Petrenko-Fotolia Pouvez-vous nous parler de la démarche PersonixTM ? Il s’agit d’une démarche exclusive d’analyse des attitudes et comportements des consommateurs dans un environnement donné. Celle-ci, en 3 étapes, nous permet d’obtenir une cartographie des comportements des consommateurs spécifiques à un établissement. Nous l’avons utilisée dans le cadre du renouvellement du contrat ISAE Supaero dont l’un des enjeux était de répondre aux attentes de différentes typologies de consommateurs : étudiants, personnel administratif et enseignants-chercheurs. Tout en respectant le cahier des charges, nous avons personnalisé notre réponse selon les attentes ainsi mises en évidence. © Sodexo ISAE SUPAERO : PersonixTM porte ses fruits En janvier 2014, l’ISAE Supaero (Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace) renouvelait son contrat avec Sodexo. Partenaire depuis de nombreuses années, l’offre proposée par Sodexo a su faire la différence, en utilisant, entre autres, la démarche PersonixTM. Comme le souligne Jean-Sébastien Guyère, secrétaire général de l’ISAE Supaero, « Le résultat correspond à ce que nous souhaitions même si certains changements n’ont pas convaincu tous les convives ». Par exemple, pour être conforme à son offre, orientée développement durable, Sodexo a remplacé la présentation des plats sur assiettes par un écran dynamique. « Les convives ont été surpris, ils trouvaient que le plat était moins visible mais il n’y a plus de gaspillage puisqu’avant les plats présentés devaient être jetés ». Une évolution nécessaire pour l’ISAE Supaero qui précise que « la commission restaurant permet d’échanger de manière constructive et approfondie avec Sodexo et conduit à des améliorations de la qualité de service très appréciées des convives ». printemps-été 2015 i 5 © sodexo I Savoir-faire Isabelle Desclozeaux, Responsable projet alimentaire territorial éducation Circuits courts : du champ à l’assiette ! Privilégier les produits de saison issus d’approvisionnements locaux est une priorité pour Sodexo. Un engagement qui permet de valoriser des filières de proximité et de créer des synergies et du lien entre différents acteurs. S ’approvisionner localement correspond à une volonté commune de Sodexo et de ses clients. « Privilégier les circuits courts, c’est soutenir les économies locales, valoriser l’environnement et les savoir-faire des producteurs », souligne Isabelle Desclozeaux, responsable projet alimentaire territorial Éducation. C’est aussi savoir mettre en adéquation le projet d’un client avec le patrimoine agricole local. Des filières locales redynamisées Le partenariat avec la ville de Nîmes (30) illustre parfaitement cette démarche. « Sur ce territoire, il existe une longue tradition de production maraîchère et fruitière, explique Isabelle Desclozeaux. Nos recherches ont montré que d’autres cultures, moins connues, coexistent. C’est le cas du pois chiche, féculent local et complémentaire du riz de Camargue, qui fait désormais partie des menus proposés aux enfants des écoles de Nîmes ». Dans le Val de Loire, la cuisine de l’EPARC d’Angers (Établissement Public Angevin de Restauration Collective) s’approvisionne en lait auprès de la ferme de la Grande Nillière à Maulévrier (49) afin de préparer desserts et gratins. Qui dit bassin de production locale, dit économie : la restauration joue un rôle clé pour redynamiser des filières. Équipes, clients… tous acteurs ! À partir d’un projet client, Sodexo identifie les produits issus du savoir-faire agricole ou agroalimentaire à proximité d’une cuisine ou d’un restaurant. Pour cela, Isabelle Desclozeaux travaille avec le service des achats afin d’identifier les filières locales et d’élaborer les gammes de produits. « Nous sommes en lien avec les DRAAF (Directions Régionales de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt) qui impulsent ces dynamiques et nous permettent d’identifier les projets locaux ». Une fois le produit choisi, il est présenté aux directeurs régionaux et aux équipes. « C’est essentiel pour se sentir véritablement acteur de la démarche et engagé au même niveau ». © Ellisia-Fotolia Adaptation et créativité 6 i printemps - été 2015 Travailler en circuit court, c’est savoir s’adapter à la production locale et faire preuve de créativité pour la décliner dans les menus, sur plusieurs saisons. Ainsi, dans le Cantal, deux légumes secs se distinguent : la lentille de Saint-Flour et le pois blond. Pour varier les plaisirs, l’équipe de la cuisine cen- © Ville de Genas Savoir-faire I © sodexo Viandes : le goût de l’estive Située sur la commune de Pierrefort (Cantal), au cœur du Massif Central, l’entreprise Les Viandes du Père Joffrois travaille avec Sodexo depuis plusieurs années. Abattoir et atelier de découpe de viandes porcines, ovines et bovines, la maison fournit également de nombreux restaurants gastronomiques de la région. « Nos animaux sont issus d’élevages traditionnels situés dans un rayon de 50 km, souligne Laurent Paulet, gérant de la société depuis 2014. Ils bénéficient d’une alimentation composée d’herbes à 99,9 % et paissent sur des sols volcaniques, ce qui donne son caractère particulier à la viande ». Les Viandes du Père Joffrois fournissent une dizaine de cuisines Sodexo, entre Aurillac et Clermont-Ferrand. « Nous livrons entre 400 et 500 kg de viande par semaine, essentiellement des morceaux de choix destinés aux plats mijotés. Ce partenariat nous permet d’avoir des commandes aux volumes réguliers ». Un choix important pour le plus petit abattoir de France qui emploie 17 salariés et traite 350 tonnes de viande par an. trale d’Aurillac, qui sert toutes les écoles publiques de la ville, a élaboré des soupes chaudes et froides et même imaginé un cake à base de farine de lentilles. « C’est tout l’enjeu de la saisonnalité qu’implique l’approvisionnement local : savoir s’adapter, être créatif pour proposer une cuisine à la fois savoureuse et imaginative qui plaise à nos convives », rappelle Isabelle Desclozeaux. Sensibiliser les convives Des convives qui, lorsqu’ils sont jeunes, ont besoin de goûter plusieurs fois avant d’adopter ou… de rejeter ! « Nous proposons un yaourt fermier au lait entier. Dans un premier temps, les enfants n’en voulaient pas. Adrien Mazet, de la Ferme du Val Fleury à Chazelles-sur-Lyon (42), est venu présenter son métier et ses yaourts dans nos restaurants scolaires. Cela a été un déclencheur : le yaourt a été adopté », raconte Isabelle Desclozeaux. Être acteur de la démarche, c’est aussi associer les convives, créer des synergies, solliciter les équipes pédagogiques pour, par exemple, organiser des cueillettes de fruits ou des repiquages de plants de salades chez les agriculteurs. Une fraise cueillie près de chez soi a tout de suite plus de saveur… printemps - été 2015 i 7 I Éco-citoyen Nancy lutte contre le gaspillage alimentaire Valérie Debord, Adjointe en charge de la Cohésion sociale et des Séniors © Ville de Nancy Mostafa Fourar, Adjoint en charge de l’Éducation © Ville de Nancy En juin 2014, Sodexo et la Fédération Française des Banques Alimentaires signaient une convention de partenariat pour la redistribution des excédents alimentaires. Un partenariat tripartite innovant a été mis en place en début d’année entre la mairie de Nancy, la cuisine centrale Sodexo et la Banque Alimentaire de la ville et sa région. Ainsi, des repas complets en surplus sont redistribués aux familles dans le besoin. L a ville de Nancy est engagée depuis plusieurs années maintenant dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. La sensibilisation a été principalement menée jusqu’à présent auprès des enfants, dans le cadre des activités périscolaires, notamment durant la pause méridienne. « Il y a un réel travail pédagogique. Les enfants participent à des ateliers dégustation avec les cuisiniers de Sodexo et leurs animateurs. Ils goûtent les nouvelles recettes et proposent des améliorations pour les adapter à ce qu’ils aiment. Ils peuvent également proposer des menus. C’est aussi l’occasion de parler d’équilibre alimentaire, de la saisonnalité et de l’origine des produits. Et en particulier des circuits courts car nous privilégions pour la restauration des écoles primaires les produits locaux. Il paraissait presque naturel d’aller plus loin en luttant de façon concrète contre le gaspillage alimentaire. J’espère que ce partenariat avec Sodexo et la Banque Alimentaire fera des émules dans d’autres régions de France », explique Mostafa Fourar, adjoint en charge de l’éducation. Une preuve d’intelligence et d’humanité Si Sodexo est prestataire de service dans les écoles primaires de la ville, les crèches, les résidences de personnes âgées et le portage des repas à domicile, ce partenariat est le signe d’une volonté de l’entreprise de proposer une véritable plus-value à sa prestation. « Cette action concrète et efficace de lutte couplée contre le gaspillage et la précarité alimentaires est une preuve d’intelligence et d’humanité de Sodexo. L’entreprise montre aussi sa capacité d’adaptation à la réalité d’une société d’une part très riche et d’autre part très fragile. 8 i printemps - été 2015 Elle sait y répondre, y compris sur le champ de la solidarité. Nous sommes très heureux de cette collaboration », précise Valérie Debord, adjointe en charge de la Cohésion sociale et des Séniors. « Sodexo n’est pas seulement un prestataire alimentaire mais nous accompagne dans nos actions pédagogiques et sociales. Nous organisons tous les ans, avec Sodexo, une journée portes ouvertes à la cuisine centrale pour les familles. Cela est un vrai succès. Enfants et parents peuvent voir comment fonctionne une cuisine professionnelle qui sert des repas au quotidien aux élèves de 48 écoles, ce que signifie la sécurité alimentaire. Ils peuvent aussi goûter aux compotes de fruits et gâteaux faits maison qui sont servis. Cela renforce la confiance des familles dans la restauration proposée aux plus jeunes », complète Mostafa Fourar. Des confitures avec les excédents de fruits La ville de Nancy a décidé parallèlement de mettre en place deux nouvelles actions de lutte contre le gaspillage. « Les 19 tonnes de fruits frais récupérées annuellement par la Banque Alimentaire de Nancy seront transformées en confitures au sein de la cuisine pédagogique mise à disposition par la Ville. Elles seront vendues à l’épicerie sociale à des prix accessibles aux familles les plus fragiles », conclut Valérie Debord. De plus, la ville de Nancy a conclu une convention avec l’association Pain Contre la Faim et pour l’Insertion 54 qui ramasse et recycle du pain non consommé et le transforme en mouture destinée à l’alimentation animale. L’association dépose dans les restaurants scolaires des écoles une huche dans laquelle les enfants déposent le pain non consommé. Éco-citoyen I © Cédric Jacquot Geneviève Pupil (au centre), présidente de la Banque Alimentaire de Nancy et sa région P our Geneviève Pupil, la présidente de la Banque Alimentaire de Nancy et sa région, ce partenariat, une première en France, a rapidement trouvé sa place dans les différentes actions menées par son antenne locale. « Nous sommes précurseurs sur ce type d’action. Nous avons visité la cuisine centrale Sodexo de Nancy et les équipes de Sodexo sont venues visiter nos locaux. Nous nous sommes assurés de pouvoir respecter les règles de traçabilité, d’hygiène, de respect de la chaîne du froid et de sécurité d’un tel projet, et de mettre à disposition des personnes compétentes. Un rapport de confiance s’est instauré entre nous. Idem pour les équipes de la mairie qui adhèrent totalement à nos actions de lutte contre le gaspillage alimentaire ». Depuis début janvier, chaque matin une collaboratrice référente de la Banque Alimentaire de Nancy, Muriel Salvan, fait le point avec la cuisine centrale sur le nombre de repas disponibles. À 13 heures, elle récupère les surplus en camion réfrigéré avant de les livrer aux différentes associations qui ont la mission de les redistribuer gratuitement aux familles nécessiteuses. « Ce qui est très intéressant, c’est que dans ce partenariat nous avons accès à des repas préparés et conditionnés par des cuisiniers professionnels, et pas seulement des denrées alimentaires. Cette opération a ainsi un double enjeu : lutter contre le gaspillage alimentaire, mais aussi proposer plus particulièrement à des enfants dans le besoin des menus de qualité et équilibrés. C’est pour cela que nous avons demandé aux associations qui redistribuent les repas qu’elles privilégient les familles avec enfants. Cette démarche est essentielle à nos yeux ». Une action qui s’étend En 3 mois, entre janvier et mars, 500 repas ont ainsi pu bénéficier à des familles nancéiennes. « Le nombre journalier de repas que nous récupérons varie évidemment beaucoup, certains jours aucun, d’autres, une cinquantaine. La cuisine centrale de Sodexo a bien sûr pour mission de base de maîtriser le surplus de repas qu’elle prépare, donc de limiter son propre gaspillage alimentaire. Ce qui nous revient, ce sont des repas prévus et qui sont annulés au dernier moment. Mais ce partenariat est très efficace et très précieux pour toutes nos équipes. Car au final, rien n’est perdu ». Stop Hunger, programme solidaire Le don des excédents alimentaires aux plus démunis est une des actions phares de Stop Hunger. Le programme créé par Sodexo a ainsi signé une convention nationale avec deux des principaux réseaux d’assistance alimentaire en France, Les Restos du Cœur et les Banques Alimentaires, facilitant et encadrant ces dons. La première mise en œuvre de cette convention a eu lieu à Nancy le 6 janvier dernier. Début février, la cuisine centrale d’Osny (Val-d’Oise) a rejoint ce dispositif qui s’étendra tout au long de l’année 2015 afin de couvrir la totalité du territoire national. printemps - été 2015 i 9 I Mission accomplie 41 collèges des Yvelines choisissent Sodexo © sodexo Depuis le mois de janvier, 41 collèges du département des Yvelines bénéficient des services de Sodexo. Jérôme Bougard, directeur des opérations collectivités territoriales, présente le dispositif mis en place et les nouveaux objectifs pour la rentrée 2015. Jérôme Bougard, Directeur des opérations collectivités territoriales L e conseil général des Yvelines a choisi Sodexo pour gérer l’offre de restauration de 41 collèges du département. L’une des premières réponses apportées par Sodexo à un cahier des charges très précis a été un approvisionnement local privilégiant les circuits courts et la garantie de travailler des produits de qualité et de saison. Cet engagement permet aux producteurs locaux sélectionnés d’avoir un prévisionnel sur les quantités à produire avec des débouchés réguliers. Par ailleurs, l’offre proposée prévoyait l’insertion de personnes en difficulté et en recherche d’emploi, dans le cadre du dispositif Inserxo 78 (voir encadré). Ces propositions constituaient une garantie de sérieux et de professionnalisme pour le conseil général, coordinateur du point de commande et régulateur de l’appel d’offres. Jérôme Bougard, Directeur des opérations collectivi- tés territoriales, explique la mise en place du contrat dans les collèges et prépare une nouvelle étape pour la rentrée : un élargissement du service de restauration dès septembre 2015 avec de nouveaux collèges. Comment Sodexo a-t-il préparé le démarrage de ce nouveau contrat, et comment les équipes étaient-elles structurées ? Nous avons constitué, en amont de la réponse au cahier des charges, un groupe de projet réunissant un certain nombre d’experts pour répondre efficacement aux exigences du conseil général. Le but était d’apporter l’expertise opérationnelle et celle des services supports aux deux responsables développement qui assuraient la gestion des 3 lots concernés par ce contrat. Un lot pour les collèges en restauration sur place, un lot pour les collèges en repas livrés, Inserxo 78, pour un retour à l’emploi durable L’Agence départementale d’insertion du conseil général des Yvelines a pour vocation de faciliter l’insertion de personnes éloignées de l’emploi, en coordonnant les actions des différentes associations d’insertion du territoire. Ainsi, Sodexo a créé Inserxo 78, une antenne départementale qui a pour objectif de recruter en contrat 10 i printemps - été 2015 d’insertion des habitants des Yvelines. Sodexo s’engage à suivre les collaborateurs en insertion jusqu’à la fin de leur cursus, en leur proposant un poste au sein de ses structures. Ce dispositif offre ainsi une garantie de retour à l’emploi pérenne dans tout le département des Yvelines, au sein des 250 sites de Sodexo. Mission accomplie I Les chiffres clés du partenariat 8 000 C’est le nombre de repas qui sont préparés chaque jour pour les 41 collèges des Yvelines : 14 en restauration sur place, 22 en repas livrés et 5 qui ont choisi le service mutualisé restauration et nettoyage. 107 Collaborateurs Sodexo, dont 18 en insertion, travaillent sur ce nouveau contrat. © Susan Chiang-iStockphoto 20 Nouveaux collèges bénéficieront du service de restauration à la rentrée 2015. et un autre pour ceux qui mutualisaient les services restauration et propreté. Comment avez-vous analysé les attentes du conseil général ? Nous avons été très attentifs à ses demandes afin d’analyser quelles étaient les attentes primaires voulues, exprimées dans les cahiers des charges, et quelles étaient les attentes secondaires attendues. Nous sommes adaptatifs au regard des outils présents sur chacun des collèges, tout en assurant de l’hétérogénéité d’exécution et de l’homogénéité de prestation. Selon vous, pour quelles raisons Sodexo a-t-il été choisi dans le cadre de cet appel d’offres ? À mon sens, si Sodexo a été retenu c’est grâce à notre réponse sur mesure, mais aussi sur trois autres critères. Le premier étant le partenariat d’insertion des personnes en difficulté sur le département, ce qui semblait être un vrai vecteur de différenciation. Ensuite, nous avons proposé une prestation économique la plus en adéquation avec l’attente budgétaire du client. Enfin, nous nous sommes adossés à cet acteur majeur du territoire national qu’est le conseil général des Yvelines. Le contrat a débuté en janvier, quel retour pouvez‑vous en faire aujourd’hui ? L’ouverture s’est bien passée au regard du recrutement des 18 personnes en insertion. Cela est dû au fait que les engagements contractuels qui ont été actés dans le contrat ont bien été tenus. Les consommateurs constatent une amélioration des prestations, notamment pour la restauration sur place. Néanmoins, un acte d’amélioration sur la gestion de l’internat d’excellence de Marly-le-Roi est nécessaire, pour assurer le couplage des prestations restauration et propreté grâce à un responsable d’unité. Jusqu’à présent, nous avons su mettre en œuvre les moyens pour donner satisfaction à notre client. printemps - été 2015 i 11