La formation universitaire en Mauritanie et la question de

Transcription

La formation universitaire en Mauritanie et la question de
Programme des subventions ROCARE pour la recherche en éducation /
ERNWACA Research Grants Programme
Edition 2011/ 2011 edition
Rapport de recherche (version finale)
Titre :
La formation universitaire en Mauritanie et la question
de son adéquation avec le marché de l’emploi.
Equipe de recherche :
Lalia Guéladio Soumaré, Etudiante à l’Université de Nouakchott.
Mariam Mamadou Diallo, Etudiante à l’Université de Nouakchott.
Maimouna Mamadou Camara, Etudiante à l’Université de Nouakchott.
Maimouna Amadou Wane, Etudiante à l’Université de Nouakchott.
Parain Pr. Bilal Ould Hamza, Coordinateur National de Rocare /Mauritanie.
Mauritanie
Recherche financée par le
Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche en Education (ROCARE)
Avec le soutien du Ministère des Affaires Etrangères des Pays Bas.
1
Résumé exécutif :
Cette recherche vise essentiellement à mettre en exergue quelques-uns des procédés
qui ont le plus d’influence sur le passage entre les études supérieures effectuées par les
étudiants et le marché du travail chez les diplômés universitaire mauritaniens. Sur le plan de
la problématique, l’analyse s’est consacrée au processus de l’insertion dans le marché du
travail pour en montrer les modalités et les contraintes qui y sont liées. En fait, elle conduit à
cesser de considérer l’insertion professionnelle des diplômés universitaires mauritaniens
comme un simple passage sans interruption du cursus universitaire au marché du travail.
Cette insertion nécessite désormais une conjugaison des efforts allant de la formation initiale
aux formations complémentaires aux stages et à la recherche de l’emploi. Cette analyse a
permis aussi de remettre en question les liens traditionnels entre la formation reçue et l’emploi
chez les jeunes diplômés universitaires. D’où la fameuse question de l’inadéquation de la
formation et de l’emploi dont la réponse est que la formation universitaire en Mauritanie est
inadéquate avec les exigences du marché de l’emploi et c’est là l’avis de plus de73% des
personnes interrogées dans cette enquête.
Quand on considère le rôle de l’origine sociale, les résultats de l’analyse de nos
données montrent qu’elles jouent considérablement sur le processus d’insertion de diplômés.
Ces résultats vont dans le même sens que l’affirmation de P. Bourdieu et de J. Passeron
(1970) et de Kelley (1976) qui postulent que l’origine sociale est déterminante dans l’accès à
l’emploi. Ce phénomène en Mauritanie est accentué par la corruption et le tribalisme ce qui
permet d’arriver à la conclusion que les réseaux relationnels dans ce pays constituent entre
autres l’une des ressources importantes pour accéder à un emploi.
2
Sommaire :
I) Introduction générale……………………………………………….4
- Contexte de l’étude ……………………………………………………4
- Présentation de l’Université de Nouakchott ………………………...5
- Problématique …………………………………………………………7
- Hypothèses ……………………………………………………………..8
- Objectifs ………………………………………………………………8
- Méthodologie ……………………………………………… …………..8
- Choix de la zone d’étude ……………………………….………………8
- Revue documentaire …………………………………………………....9
- Définitions conceptuelles ……………………………………………….9
II)
Résultats de la Recherche ………………………………………...16
SECTION 1 :
Caractéristiques sociodémographiques…………………....18
SECTION 2: Formation
SECTION 3:
universitaire et insertion socioprofessionnelle…23
Modalités d’insertion sur les marchés du travail…………27
SECTION 4: Formations
complémentaires et leur rôle dans l’accès à
l’emploi…………………………………………………………………....30
III) Conclusion et Recommandations…………………………............33
IV) Bibliographie …………………………………………....................35
V)
Annexes …………………………………………………………......37
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I) Introduction générale
-Contexte de d’étude
Cette étude se situe dans le domaine de la sociologie de l’insertion, et plus précisément,
l’insertion professionnelle des diplômés sortants de l’université
mauritanienne dans le
marché du travail. Cette interrogation n’est pas tout à fait nouvelle car beaucoup d’auteurs
avant nous se sont déjà intéressés à cette question dans diverses sociétés et pour diverses
catégories sociales aussi bien en occident que dans les pays du sud. Leurs objectifs étaient de
comprendre les divers mécanismes d’ordre social, économique, et culturel susceptibles
d’influencer les individus lorsqu’ils sont dans une situation de recherche de l’emploi. Cette
étude s’intéresse de façon particulière au processus d’insertion des diplômés du système
universitaire mauritanien à travers le cas des diplômés de l’Université de Nouakchott qui
constitue de fait, le plus grand pôle de l’enseignement supérieur de la République.
En termes d’approches méthodologiques, nous avons retenu dans cette étude l’approche de
type interactionniste qui utilise à la foi l’acteur et le contexte pour bien comprendre les
mécanismes d’imbrications des phénomènes sociaux.
L’analyse qualitative, elle, nous permettra et ce
à partir d’interviews que nous allons
effectuer auprès des responsables des formations universitaires et des diplômés eux-mêmes,
d’analyser les modalités de leur insertion et de connaitre, à travers les détails de leur discours,
les caractéristiques et les stratégies d’insertion professionnelles utilisées.
Cette recherche auprès de ces diplômés âgés entre 24-32 ans nous permettra de comprendre
ce qui pousse certains diplômés à réaliser des formations complémentaires et des stages. Nous
montrerons le rôle de ces derniers lors de la recherche d’emploi.
L’hypothèse générale de cette étude est que le type de formations complémentaires influence
les stratégies individuelles d’insertion sur le marché du travail mauritanien.
Cette étude a pour but principal de comprendre cette situation.
Soulignons que si les conditions d’entrée dans le marché du travail sont devenues moins
contraignantes dans les pays développés,
alors on constate que dans les pays en
développement, il ya une différence de qualité entre les diplômés de années 1970 et ceux de la
décennie 1990-2000. Cette situation pousse un nombre grandissant de diplômés universitaires
à faire des formations complémentaires et des stages d’insertion après celle de la formation
initiale. Ainsi, dans le contexte mauritanien, les études sur l’insertion professionnelle, en
particulier celles des diplômés du système universitaire mauritanien sont rares. En plus, ces
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études sont la plupart effectuées par des planificateurs et des bailleurs de Fonds mais rarement
par des anthropologues ou des sociologues locaux spécialisés.
Ces études sont aussi, le plus souvent, le fait de chercheurs étrangers. Généralement elles se
présentent sous forme des travaux de consultation au compte d’organismes internationaux
ou encore d’ONG étrangères œuvrant dans le secteur de l’éducation ou de l’économie..
Ainsi nombre d’entre elles visent à établir une évaluation de l’efficacité de programme mis en
place par des institutions international (banque mondial, BIT) ou national (EPT).
En effets en 2003-2004 la Mauritanie a connue une hausse générale de la scolarisation à tous
les niveaux. Par exemple à l’université de Nouakchott cadre de notre étude les effectifs des
étudiants en 2007-2008 étaient de 11755 et il va en augmentant chaque nouvelle année. Cette
hausse des effectifs mêlée avec le changement de politique économique (restructuration et
liquidation des entreprises public du fait des exigences de programme d’ajustements
structurels désengagent l’état de ses obligations en matière de finances publiques) tout ceci
a entrainé la suppression de l’embauche automatique et le blocage du recrutement direct des
jeunes diplômés au sein de la Fonction publique.
Par ailleurs, d’autres bouleversements survenus à l’échelle internationale et au niveau national
méritent de retenir notre attention, et ce, dans le but de situer certains enjeux politiques et
économique récents.
Parmi ces changements, nous pouvons mentionner : la fin de l’idéologie socialiste dans les
pays de l’Afrique subsaharienne, la mise en œuvre de programme d’ajustement structurel sous
l’égide du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale (BM) en
Mauritanie sans oublier l’introduction des nouvelles technologies(NTIC)
Dans le cas des diplômés universitaires, ces changements ont exigé de leur part plus d’ardeur,
de sacrifices dans la recherche de l’emploi, de formations complémentaires, de stages et une
grande mobilité dans la formation. Ce qui les a amenés quelquefois à accepter de postes de
travail précaire ou a développer plus de polyvalence et de compétences dans d’autres secteurs
(informatique, anglais et français pour les arabophones par exemple). La présente recherche
s’intéresse à l’insertion des diplômés du système universitaire mauritanien, du point de vue du
rôle des réseaux et du rôle des formations complémentaires dans l’accès au marché du travail
mauritanien.
a) Présentation de l’Université : l’enseignement supérieur en Mauritanie, se concentre
quasi exclusivement au niveau de l’Université de Nouakchott ouverte en 1981 et dont la
vocation de préparer à la vie active..(sans citer les quelques universités privées ou
publiques ouvertes tout récemment). L’Université de Nouakchott compte quatre facultés :
Lettres et Sciences humaines, Science et Technique, faculté des Sciences Juridiques et
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Economiques et la faculté de Médecine qui a vue le jour en 2006.Les études dans les trois
facultés s’arrêtent à la maitrise (BAC+4). Pour effectuer le troisième cycle les étudiants
mauritaniens sont obligés de faire le voyage de Dakar, du Maroc, de la France, de la
Tunisie de l’Algérie etc.
Pour dynamiser l’Université de Nouakchott, il a été greffé au PNDSE (Programme national
pour le développement du secteur éducatif) un volet d’enseignement supérieur. C’est le
PNDESUP. Ce projet d’un coût global de 15,15 millions de dollars, il s’est étalé sur sept ans
(03 Août 2004 au 30juin 2010).L’objectif du PNDESUP est d’améliorer la qualité et la
pertinence de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique par la diversification
des programmes sans oublier l’amélioration du cadre physique de cet enseignement.
Les effectifs des étudiants inscrits à l’Université de Nouakchott s’élèvent à 11755 en 2010
Les filles représentaient 29% des effectifs en 2008. Le nombre des diplômés de l’Université
en 2009-2010 se chiffraient à 1362. Pour ce qui est du corps professoral de l’Université de
Nouakchott il est de 459 professeurs dont 279 permanents et 180 vacataires. S’agissant des
infrastructures, l’Université dispose de 62 salles de cours, 7 bibliothèques, 34 laboratoires 7
Amphithéâtres et centres de documentations.
Le secteur Internet est assuré par la faculté de Science et technique c’est elle qui se charge de
gestion du « Top-Level Domain ». Elle dispose d’un site web : (http://www.univ-nkc.mr) qui
constitue en quelque sorte sa fenêtre sur le monde.
En articulation avec les priorités contenues dans le programme de campagne du Président de
la République Monsieur Mohamed Ould ABDEL AZIZ de développement rapide d’un
enseignement professionnel de qualité, l’Université de Nouakchott a décidé de créer un
Institut Universitaire Professionnel (IUP). Cet institut a pour objectif de former des
professionnels de haut niveau dont le pays a besoin aussi bien à court, moyen et long termes.
Cet institut propose des formations dont le point commun est le caractère professionnel très
poussé, une discipline de rigueur, un esprit d’excellence qui anime toute l’équipe et surtout
une pédagogie exigeante, intensive et pratique. Dans ce sens, les formations se présentent
comme des moments d’apprentissages théoriques et expérientiels intégratifs. L’Institut
s’engage dès son ouverture à former à travers sept nouvelles filières professionnelles des
professionnels dans les domaines suivants : commerce international, travail social et
développement territorial, gestion, techniciens en Informatique, journalisme, Mathématiques
pour l’éducation et enseignement de l’Histoire et Patrimoine.
Ces formations qualifieront des professionnels indispensables au tissu économique et social
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du pays, (notamment dans les PME, les établissements privés d’enseignement, les structures
et organisations sociales etc.) capables d’opérer rapidement et avec une grande efficacité
professionnelle.
Les formations se déroulent sur une durée de trois ans dont un tiers est consacré à la
formation pratique (stage en entreprise, etc.). De ce fait l’université s’engage à tisser des liens
forts de partenariats avec le milieu professionnel ainsi que l’ensemble des institutions
publiques et privées présentes sur le territoire et au delà.
Le corps des intervenants dans ces formations se distingue par le fait qu’il est constitué en 3
pôles de compétences complémentaires : un tiers d’intervenants de type universitaire, un tiers
d’intervenants exerçant dans le milieu professionnel du champ et un tiers d’experts de haut
niveau (organismes internationaux, consultants, institutions spécialisées etc.).
Les modalités de formations privilégieront une approche d’études de cas réelle en rapport
avec la situation mauritanienne. Les effectifs prévus pour l’année 2010-2011 sont de 20
places par filière. Les inscriptions qui obéissent aux mêmes modalités que les inscriptions à
l’université, sont ouvertes aux étudiants titulaires du baccalauréat et s’effectuent sur la base
d’une sélection de dossiers par une commission spécialisée.
Le 1er semestre est entièrement réservé à une formation intensive en langues (français, arabe,
anglais)
-
Problématique :
La fin du 20 siècle a été marquée dans le monde entier par le chômage et la précarité de
l’emploi. Le chômage dans le monde a atteint une proportion jamais égalé et il touche
particulièrement la couche des diplômés universitaire surtout. En réalité les diplômés
chômeurs se situent au cœur de préoccupation du monde entier et aujourd’hui ils constituent
le fer de lance de récentes révolutions en Tunisie et en Egypte en Lybie etc. Dans les pays
africains, le chômage des jeunes urbains est beaucoup plus grave et constitue une
préoccupation constante des gouvernements africains en général et ceux de l’Afrique
subsaharienne en particulier.
Si le chômage des jeunes en général constitue une
préoccupation des gouvernements africains celui de l’enseignement supérieur demeure
particulier préoccupant. Face au chômage des réflexions et des changements ont été adopté en
Mauritanie par l’organisation des états généraux de l’emploi et la création du commissariat
aux Droits de l’Homme. Pour répondre aux questions de nature politique sur l’insertion, nous
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proposons une réflexion centrée sur deux interrogations : les diplômés de l’Université de
Nouakchott parviennent ils à s’intégrer au marché de l’emploi, sous quelle condition, par quel
moyen ?, au prix de quelles difficultés ? Quels sont les atouts dont disposent certains
diplômés qui accèdent à l’emploi plus facilement que la majorité des autres diplômés, dont
l’accès au premier emploi demanderait beaucoup plus de temps.
- Hypothèses :
a)L’origine sociale influence l’insertion des diplômes.
b) Les réseaux de relations jouent un rôle important dans l’accès aux emplois et le recours
à ces réseaux peut revêtir plusieurs formes.
c)Le renforcement du diplôme Universitaire par une formation complémentaire (en
informatique, en anglais, ou en gestion par exemple) ou par un stage augmente
notablement les chances d’insertion professionnelle.
- Objectifs
En Mauritanie, l’école en générale et l’enseignement supérieur en particulier était en moyen
sur d’insertion professionnelle et de mobilité sociale. Aujourd’hui les quelques données
disponibles sur la Mauritanie font ressortir une insertion professionnelle des diplômés du
supérieur plutôt difficile. L’objet principal de cette recherche est de comprendre cette
situation à travers la collecte, le traitement et l’interprétation des données portant sur la
formation Universitaire en Mauritanie et la question de son adéquation avec le marché de
l’emploi.
- Méthodologie :
Nous allons procéder à une étude sur le terrain en utilisant des outils appropriés aussi bien du
point de vue quantitatif et qualitatif.
Ces outils sont ainsi définis :
- Un guide d’entretien qui sera adressé aux personnes ressources et aux étudiants sortants.
- Un questionnaire adressé à un échantillon représentatif d’étudiants en exercice et à d’autres
étudiants sortants.
Choix de la Zone d’étude :
Nous avons choisi Université de Nouakchott qui compte quatre facultés et centres d’études.
C’est dans la ville de Nouakchott qu’habite la population Urbaine ensuite l’Université de
Nouakchott est la quasi exclusive de l’enseignement supérieur et où cohabite la quasi-totalité
des entreprises pouvant éventuellement offrir des emplois aux universitaires.
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- Revue documentaire :
Il s’agit pour nous de faire une revue de l’état des lieux de la question de la formation
universitaire et des problèmes de l’insertion professionnelle des diplômés, et de présenter le
point sur la question en Mauritanie.
Définitions conceptuelles :
1) Le marché du travail :
La notion du marché renvoi la dynamique de l’offre et de la demande à leur déséquilibre et à
certaines conséquences qui en découlent, c’est-à-dire le manque d’emploi ou la rareté des
travailleurs. Le Robert définit le marché comme un ensemble des offres et des demandes
concernant une catégorie ou un ensemble de biens, de services ou de capitaux. Le marché du
travail est composé de deux éléments qui tendent à s’ajuster l’un à l’autre pour ainsi être en
situation d’équilibre. D’un coté il y a l’offre et de l’autre la demande. Ces deux facettes
complémentaires décrivent respectivement la capacité des biens pouvant être vendus ou
achetés. L’offre d’un bien représente selon Claude « la quantité de ces biens qui peut être
vendu sur un marché à un prix donné » tandis que la demande correspond à la « quantité des
biens qu’un acheteur est disposé à acquérir et qu’il peut payer ». Ainsi, la réponse à la
demande est donnée par l’offre et vice versa. L’offre et la demande dépendent du point de vue
adopté, en ce sens qu’elles s’interprètent à partir de ce qui est à changer. Par exemple, du
point de vue de l’employeur l’offre correspond au temps de travail(ou la compétence) qu’il
peut acheter. La demande quant à elle, émane des individus à la recherche d’un emploi et
correspond à la force de travail qui pourrait être vendue. Ainsi, l’employeur offre un emploi et
le travailleur en demandent un. Du point d vue du travailleur, l’offre correspond à sa force de
travail et / ou ses compétences qu’il vend aux entreprises : il offre ses services. La demande,
dans ce cas-ci provient des entreprises et correspond à la demande de main d’œuvre. Ainsi, le
travailleur offre son temps et sa force de travail et l’employeur demande de la main d’œuvre.
L’écart entre l’offre et la demande engendre un manque d’emploi ou une rareté de
travailleurs. Dans le première cas, le chômage est lié aux faibles ventes des entreprises, les
employeurs, parce qu’ils ne vendent pas suffisamment, limitent leur recrutement laissant ainsi
certains individus sans emploi. La demande de travail est donc supérieure à l’offre. Dans le
second cas, le déséquilibre provient du fait que les entreprises ne proviennent pas à combler
les postes disponibles, la main d’œuvre étant déficiente. Ici l’offre de travail : est supérieure à
la demande. En ce qui concerne les diplômés de l’enseignement supérieur, leur marché est
complexe et est en fonction des types de formations ou domaines d’études. C’est pourquoi , à
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défaut de se diriger vers les marchés spécialisés propres aux diplômés , lorsque ces derniers
sont saturés ils sont obligés de s’orienter vers des marchés indifférents à la formation et à la
limite donc plus indifférenciés. Même si l’on parle du marché de travail dans son ensemble, il
est apparu très tôt qu’il s’agissait d’une réalité très différenciée. En effet, comme le souligne
Sales, la spécialisation universitaire, puis l’expérience acquise dans un domaine professionnel
empêchent de changer rapidement de filière professionnelle, à cause de la durée, des coûts et
des risques d’un tel changement. Le marché interne peut être défini comme étant les
mécanismes d’allocation de la main d’œuvre internes aux entreprises , qui définissent
l’ensemble des postes des affections et des rémunérations, et les règles de mouvement des
travailleurs dans cet ensemble il s’agit ainsi d’un espace de mobilité que l’on peut observer
surtout et constitué d’une série des règles générales qui prévalent pour leurs employés et ne
sont donc pas négociables au coup par coup. Ces sont des filières d’utilisation et de promotion
de la main d’ouvre, largement déconnectées des confrontations entre offreurs et demandeurs
sur le marché extérieur.
2) Le chômage :
Selon le dictionnaire de sociologie le Robert le chômage se définit d’abord comme inactivité
forcée due au manque de travaille, d’emploi ; il est aussi un statut reconnu et encadré par des
règles qui le définissent et des institutions de gestion et de soutien des chômeurs ; en fin il est
un vécu subjectif dans les trajectoires des individus privé d’emploi. La recherche sociologique
tente de déterminer ses conditions qui rendent un individu plus ou moins employable. Le
chômage n’est pas seulement le non emploi ou le non travail. Il fait intervenir les aptitudes
d’un individu, son statut et aussi les institutions, notamment administratives de la société dont
il fait partie. D’après Eurostat, le chômage peut toucher l’ensemble des personnes âgées de 15
ans et plus sans être faites des populations de chômeur et de situation de chômeur d’une
manière générale et formelle. Est considéré comme chômeur l’individu qui ne travaillant pas
est capable de travailler et veut travailler. Dans une perspective sociologique , le chômeur est
un travailleur privé d’emploi c'est-à-dire un sujet qui est plus au moins poussé à trouver un
emploi salarié par certaines conditions sociales. La recherche sociologique tente de
déterminer ces conditions qui rendent un individu plus ou moins « employable » elle essaie de
savoir si certains traits physiques démographiques professionnels et psychologiques ne
rendent pas certaines personnes moins employables que d’autres. S’il en est ainsi, le chômage
est sélectif. La question que l’on peut se poser c’est de savoir si le chômage est sélectif, quels
sont les facteurs de cette sélectivité ? Du fait même de sa sélectivité, le chômage a été l’objet
de nombreuses controverses : les uns contestant cette sélectivité et considèrent que les
conditions économiques globales sont les seuls déterminants, alors que les autres affirment à
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l’opposé que des causes sociales particulières jouent un rôle essentiel. En effet, le chômage
n’apparait pas toujours également sélectif. Très sélectif dans certaines conjonctures il l’est
fort peu dans d’autres. D’une façon générale, on peut dire qu’il est autant plus sélectif que le
niveau de l’emploi est élevé. En période de bas niveau de l’emploi. Il tend à toucher plus
régulièrement toutes les catégories d’actifs dans l’ordre démographique, professionnel,
géographique. Le chômage de prospérité atteint certains groupes plus que d’autres. Le
chômage de crise frappe davantage au hasard : des conditions globales l’emportent sur les
causes démographiques (âges, sexe) ou professionnelles (métier, branche etc.…) si
l’explication du chômage est l’objet de théories sophistiqués, elle continue parfois à prendre
une forme que l’on pourrait qualifier de « pré-économique » (en ce sens qu’elle se dispense de
faire appel à une analyse des déterminants économiques de l’offre et de la demande de travail,
ainsi que de leur ajustement). Le chômage est alors simplement attribué à la difficulté qu’il y
aurait à « créer des emplois ».
Et il est censé devoir être d’autant plus important que la population active se développe plus
vite.
3) L’insertion professionnelle :
L’insertion professionnelle rend compte d’un champ professionnelle ou inter-réagissent trois
lieux distincts d’investissement, soit la préparation professionnelle (connaissance acquise et
expérience), la transition professionnelle (recherche d’emploi) et intégration professionnelle :
relative stabilité d’emploi, attente d’un emploi, marginalisation du marche du travail. Par
ailleurs l’insertion professionnelle est vue comme étant un processus de socialisation au
monde du travail qui s’étire sur toute la vie professionnelle. Cette approche considère à la fois
les contenus de formation, les orientations, le comportement de divers agents de socialisation
avant l’entrée sur le marché du travail et une fois celle-ci réalisée, la culture des occupations
et des organisations dans lesquelles se produit l’insertion. Du point de vue de l’analyse de
l’insertion professionnelle, cette perspective implique que l’on redéfinisse la notion
d’insertion professionnelle et qu’on repense la relation formation / emploi. Une analyse basée
strictement sur la demande ou l’offre des diplômes serait insuffisante si elle ne prenait pas en
considération les produits du système Universitaire et les types de savoir que les diplômés
maitrisent. Pour y parvenir il faudra aussi repenser le partage de responsabilité entre les
universités et les entreprises en matière de formation. Selon Dominique l’insertion consiste à
aboutir à une certaine stabilisation professionnelle.
Quoique le concept d’insertion soit utilisé de façon courante, il faut reconnaitre que les
chercheurs ne s’entendent pas sur sa définition. Pour certains, elle suppose que les individus
ont trouvé un travail salarié. Pour d’autres, l’autonomie financière ainsi que la possibilité de
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maintenir l’employabilité sont des critères dont on doit tenir compte dans la définition de
l’insertion socioprofessionnelle. Certains encore estiment que pour considérer l’individu
vraiment inséré, il importe d’abord et avant tout que l’emploi occupé corresponde à la
formation reçue. D’autres accordent peu d’importance à cette relation ou une importante toute
relative. Il existe en fait plusieurs perspectives différentes pour aborder la question de
l’insertion socioprofessionnelle. A la suite d’un relevé de la documentation scientifique,
Trottiers propose une nomenclature des principales perspectives à partir desquelles l’insertion
professionnelle est conceptualisée. Selon lui plusieurs indications sont utilisées pour décrire
l’insertion professionnelle des diplômés : durée d’accès au premier emploi, statut d’emploi
contrat à durée déterminée ou indéterminée catégories socioprofessionnelles de l’emploi,
durée du chômage, correspondance formation / emploi. Paradoxalement, on ne s’étend pas
sur une définition de l’insertion professionnelle.
Certes on accepte aisément de le définir de façon générale comme la période d’entrée dans la
vie active et de l’aborder sous l’angle d’un processus. Mais il s’avère difficile de cerner les
caractéristiques du processus, d’en délimiter les frontières, de le distinguer de la mobilité
professionnelle, et surtout d’en proposer une interprétation qui fasse consensus. Selon
Dupasquier l’insertion est la période qui suit la sortie du système de formation et qui
correspond au moment où l’individu va chercher à utiliser les savoirs acquis pour accéder à
un emploi. Pour Vincent, la période d’insertion commence lorsqu’un individu cesse de
partager son temps entre le loisir, les études et le temps non rémunéré pour consacrer du
temps à un emploi rémunéré ou à la recherche de l’emploi. Elle se termine lorsque : l’individu
cesse de consacrer du temps à la recherche d’un emploi durable ; cet emploi correspond à son
emploi préféré. Traditionnellement, l’insertion socioprofessionnelle est considérée comme
étant le passage réussi entre la formation scolaire et la vie active. Cette conception suppose
que, dans un temps court, les personnes munie d’un diplôme accèdent à un emploi
permanent ; à temps plein, en relation avec leur domaine d’études. L’idée est de considérer
l’insertion comme un processus relationnel de recherche d’emploi.
Dans ce cas, l’insertion
débute lorsque les personnes consacrent leur temps à la recherche d’un emploi et se termine
lorsqu’elles détiennent un emploi qui convient à leur formation et à leur projet de vie
personnelle. La notion d’insertion professionnelle sur laquelle va s’appuyer notre recherche
renvoie à la période d’entrée dans la vie active. Il importe cependant de préciser le début et à
la fin de cette période. Il ne s’agit pas de réduire à la période ou une personne commence à
chercher un emploi et qui se termine au moment où elle le trouve. Ce dernier emploi peut être
provisoire et se combiner avec la poursuite de la formation si tel est le cas, on pourrait penser
qu’un étudiant qui travaille pendant ses études est inséré en emploi.
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4) L’école :
L’école selon Bourdieu en qui l’occident avait vu un mécanisme correcteur des inégalités due
à la naissance, apparaissait comme incapable de jouer le rôle qu’on attendait d’elle. Bourdieu
et Passeron (1970) précisent que l’inégalité d’accès à l’école maintient l’inégalité d’origine
sociale puisque les enfants des classes supérieures ont des moyens culturels et de motivation
que leur permettent de mieux profiter de l’école que les enfants de classes inferieures. L’école
participe à sa façon à ce processus inégalitaire. Et même pour ceux qui arrivent à l’Université
l’intégration ne se fait par hasard. Cette lecture sociologique est soutenue par Bourdieu
lorsqu’il dit : « l’école peut contribuer à la reproduction de l’ordre établi, puisqu’elle réussit
mieux que jamais à dissimuler la fonction dont elle s’acquitte. »
Pour ces auteurs , « Loin d’être incompatible avec la reproduction de la structure des rapports
de classe la mobilité des individus peut concourir à la conservation de ces rapports, en
garantissant la stabilité sociale par la sélection contrôlée d’un nombre limité d’individus. »
Les études empiriques menées sur la base de ce postulat produisirent des résultats contraires
et la plupart des auteurs relèvent la persistance et l’intensité de l’inégalité des chances
scolaires dans les sociétés industrielles.
C’est Lipset et Bendix 1989 qui ébranlèrent les
premiers cette croyance largement répondue et arrivent à la conclusion que : parmi les
diverses formes de l’inégalité sociale, l’inégalité économique est considéerée comme la plus
réfractaire au changement et la plus insensible au développement des sociétés industrielles
5) la famille :
Pour Kelley, l’origine familiale reste l’élément déterminant dans la mobilité des
individus : « c’est un avantage permanant que de naitre dans une famille ayant un statut élevé.
Cet avantage se manifeste à l’école et lors de l’obtention du premier emploi, ce qui a, par la
suite,des effets durables sur la carrière d’une personne.
En effet, un fils, selon Kelley, qui vient d’une famille d’un statut élevé obtient des ressources
économiques dont il se sert pour acquérir une éducation et de l’équipement. Il est apparu que
la relation entre héritage culturel et réussite scolaire est plus manifeste dans le jeune âge au
moment ou précisément, le langage vocabulaire, syntaxe et niveau d’abstraction est affecté
par le milieu familial.
Pour Kelley il ya le fait que certains biens inclusifs procurent des avantages non seulement au
début mais bien tout au long de la carrière du fils. C’est l’éducation qui facilite non seulement
l’obtention du premier emploi impossible mais donne un coup de pouce supplémentaire réel
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à toutes les étapes de la carrière. Ensuite l’auteur remarque que le devenir d’un individu peut
aussi être affecté par celui de l’entreprise où il sert. Certaines entreprises sont en déclin,
d’autres sont en expansion. Certaines personnes sont ambitieuses entreprenantes d’autres le
sont moins. Ces paramètres joueront d’une certaine façon sur la carrière des individus. En fin
il constate qu’un père peut transmettre des biens exclusifs à un fils avant même d’aller à la
retraite. Car tout père, ajoute Kelley, « attache un certain intérêt au succès et au bien être de
son fils. » De sorte qu’il est possible pour un père(en Europe) de se priver au profit de son
fils, alors qu’en Afrique, les écrits sur la valeur de l’enfant se présentent autrement :
Dans ces sociétés pauvres l’abondance d’enfants procurait traditionnelle aux parents
considérations source de main-d’œuvre de travail, de respect, de sécurité relative et d’espoir
pour les vieux jours. Aujourd’hui, du fait de la rareté des emplois et de l’inexistence d’un
système de sécurité sociale digne de ce nom, l’une des plus grosses amertumes qu’un individu
puisse avoir est d’atteindre ses vieux jours sans avoir des capacités de prendre la relève.
6) Les classes sociales :
Pour Heymann (1980), les inégalités observées à l’égard de la réussite sont fortement reliées à
la classe sociale qui dicte à ses membres, d’une certaine façon, le système de valeurs par
rapport à l’école et à la réussite. Les ambitions et les attitudes se construisent à partir du
milieu social d’appartenance des individus. Bourdieu et Passeron (1970) abondent dans le
même sens quand ils affirment : « de tous les facteurs de différenciations, l’origine sociale est
sans doute celui dont l’influence s’exerce le plus fortement sur le milieu étudiant ».
Cependant, parlant des inégalités, qu’on observe à l’égard des classes sociales, Bourdieu fait
remarquer que l’avantage des étudiants originaires des classes supérieures est de plus en plus
marqué à mesure que l’on s’éloigne des domaines de la culture directement enseignées et
totalement contrôlée par l’école. Sur la base de son hypothèse Heymann montre que plus le
statut socioprofessionnel est bas, plus les individus perçoivent l’instruction comme un moyen
marginal dans la réussite associée chez ces personnes à la simple sécurité matérielle et
résultant de facteurs extra individuels (chances , hasard et destin). En fait de la classe
moyenne aux classes inferieurs Heymann constate le passage d’une position volontariste et
rationaliste de la réussite à celle de passivité et de fatalisme.
Pour réussir, la famille et l’école jouent un rôle capital. La famille joue ce rôle par sa position
sociale, ses capitaux (social et économique) et sa structure, elle continuera à donner un appui
important pendant la formation, par la mobilisation des ressources.
14
7) Les réseaux de relations :
Les réseaux désignent simplement les systèmes particuliers de liens unissant des personnes.
Les réseaux sociaux forment donc une trame de base de la société et constituent une voie
importante d’intégration sociale.
Plusieurs chercheurs ont ainsi choisi d’y avoir recours pour comprendre une foule de
situations comme l’intervention, la recherche de l’emploi ou la réinsertion sociale. Plusieurs
auteurs ont démontré l’efficacité des réseaux sociaux comme mode d’accès à l’emploi comme
réponse au problème du chômage chez les jeunes. Pour Vincent Lemieux, les réseaux sociaux
sont tels qu’il y a une connexion directe ou indirecte de chacun des participants à chacun des
autres, permettant la mise en commun des ressources dans le milieu interne. Cette étude
précise tout abord que la difficulté de l’accès à l’emploi pour les jeunes générations s’est
accompagnée d’un recours plus systématique à la parenté ; ensuite lorsqu’on y a recours pour
obtenir un emploi dans le secteur public les parents sont le plus souvent sollicités quand le
service est difficile à rendre. On a vu avec Bourdieu que l’origine sociale influence
l’insertion. En Afrique, ce sont les réseaux qui jouent ce rôle. Cependant il faut préciser que
les réseaux sont divers. Selon Granovetter il existe deux sortes des liens : des liens forts et
des liens faibles. La force ou la formation d’une relation s’évaluent à partir de la durée de la
relation. Des liens forts prendront, par exemple la forme de relations familiales ou de grandes
amitiés, tandis que des liens faibles se concrétiseront souvent à travers des relations entre
anciens collègues d’école ou de travail. L’auteur arrive à la conclusion que plus le réseau d’un
individu est composé de gens avec lesquels il entretient des liens forts et plus ce réseau a de
la chance de constituer un milieu clos. Les liens faibles sont ceux qui peuvent jeter des ponts
entre ces milieux, et c’est à travers eux que circulent les informations et que des individus
appartenant à des réseaux différents peuvent entrer en contact. L’enquête de Granovetter
démontre que ceux qui obtiennent les meilleurs emplois sont ceux qui utilisent des contacts
professionnels plutôt que des liens familiaux ou d’amitié, des liens faibles plutôt que des liens
forts et des chaines de relations courtes.
En effet dans le contexte de raréfaction de l’offre d’emploi pour les jeunes, il est de plus en
plus difficile de trouver une personne ressource occupant une position privilégié. Ainsi le
champ des possibles se resserre et les diplômés sont maintenant contraints de faire appel à des
relations de plus en plus variées. C’est pourquoi, dans un contexte de crise et de saturation des
filières d’embauche, les réseaux sociaux, du fait de leurs caractéristiques à la fois informelles
et transversales sont particulièrement mis à contribution pour l’accès à l’emploi.
15
Résultats de l’Etude
Echantillonnage Selon la wilaya
Répartition de la taille de l'échantillon slon La wilaya (n=90)
30
26
22
20
14
15
5
9
7
1
2
Hodh El
Gharbi
10
Hodh
Echargui
Nombre
25
4
4
1
Nouakchott
Guidimakha
Nouadhibou
Adrar
Trarza
Brakna
Gorgol
Assaba
0
Les résultats de ce tableau selon la répartition des wilayas nous montrent que la wilaya du
Gorgol a plus de participation en nombres des interrogés, ensuite Nouakchott, suivi du
Brakna, et du Guidimakha. Les wilayas de Hodh Echargui etde l’Adrar ont une faible
participation de 1,1%.
Selon les Moughataa
Moughataa
AIOUN
ARAFAT
ATAR
BABABE
BOGHE
BOUTILIMIT
EL MINA
KAEDI
KIFFA
KSAR
MAGHAMA
MAGHTA LAHJAR
MBAGNE
MBOUTT
NOUADHIBOU
NOUAKCHOTT
OULD YENGE
RIYADH
ROSSO
SEBKHA
SELIBABY
TAMCHAKETT
n
1
2
1
3
11
1
5
19
4
2
4
1
1
1
4
1
1
6
6
2
8
1
%
1,1
2,2
1,1
3,3
12,2
1,1
5,6
21,1
4,4
2,2
4,4
1,1
1,1
1,1
4,4
1,1
1,1
6,7
6,7
2,2
8,9
1,1
16
TEVRAGH ZEINA
TIMBEDRA
Total
4
1
90
4,4
1,1
100,0
Selon la répartition des Moughataa, la Moughataa de Kaédi a plus de pourcentage de 21,1 % de
participation, ensuite Boghé 12,2%,Sélibaby 8,9 %. Le pourcentage le moins élevé est de 1,1% dans
beaucoup de Moughataa.
17
SECTION 1 : Caractéristiques sociodémographiques
Quel âge avez-vous exactement
?
Questions
Groupe d'âges
Sexe de l'enquêté(e) ?
Quelle est votre langue
maternelle?
N
90
Modalités
Moins 25 ans
25 - 34 ans
35 ans et plus
Total
Masculin
Féminin
Total
Maure
Pulaar
Soninké
Wolof
Total
Célibataire
Quelle est votre situation Marié monogame
matrimoniale ?
Marié polygame
Total
Quel est votre niveau
Supérieur (université)
d'étude?
Total
Arabe
Quelle est votre langue de Français
formation ?
Anglais
Total
Minimum Maximum
23
Mode
44
27
n
6
69
15
90
65
25
90
13
55
16
6
%
6,7
76,7
16,7
100,0
72,2
27,8
100,0
14,4
61,1
17,8
1,9
90
60
29
1
90
90
90
6
70
14
90
100,0
66,7
32,2
1,1
100,0
100,0
100,0
6,7
77,8
15,6
100,0
Médiane Moyenne
29
Les caractéristiques sociodémographiques sont réparties en plusieurs questions :
18
30,00
Répartition des enquêtés selon le groupe d'âge (n=90)
6,7%
16,7%
76,7%
Moins 25 ans
25 - 34 ans
35 ans et plus
-Selon les modalités de la répartition des groupes d’âges, de 25 à 34 ans est le plus nombre
d’étudiants sortants avec un pourcentage de 76,7% , en suite de 35 ans et plus sont de 15%, en
fin les moins de 25 ans sont de 6,7 %
Répartition des enquêtés selon le sexe (n=90)
27,8%
72,2%
Masculin
Féminin
-La répartition des sexes enquêtés nous montre la faible scolarisation universitaire des filles
avec un taux de 27,8 % alors que les hommes ont un taux de 72,2%
Répartition des enquêtés selon la situation matrimoniale
(n=90)
1,1%
32,2%
66,7%
Célibataire
Marié mnogame
Marié polygame
19
La situation matrimoniale des étudiants sortants de l’université de Nouakchott,
montre que les célibataires sont plus nombreux avec un taux de 66,6 %t, en suite les
mariés monogames avec un taux de 32,2 % en fin les mariés polygames avec un taux
de
1,1%
Répartition des enquêtés selon la langue maternelle (n=90)
6,7%
14,4%
17,8%
61,1%
Maure
Pulaar
Soninké
Wolof
Selon la langue maternelle les enquêtés Pulaar sont les plus nombreux avec un taux de 61,1 %, ensuite
suivent les Soninké avec 17,8 %puis les Maures avec 14,4 % et en fin les Wolof arrivent en dernière
position avec un taux de 6,7%.
Répartition de s e nquêtés se lon la langue de formation (n=90)
6,7%
15,6%
77,8%
Arabe
Français
Anglais
Les langues de formation des étudiants sortants de l’université de Nouakchott sont réparties
en trois selon la répartition des enquêtés : le résultat des étudiants formés en Français est de
77,8 %, en suite l’Anglais en deuxième position avec un taux de 15,6 % en fin l’Arabe avec
un taux de 6,7 %.
Quel est le lieu de résidence d'origine ?
Pays
MaghtaLahjar
Mbout
Monguel
OuldYéngé
Timbedra
Atar
Bababé
Mbagne
n
1
1
1
1
1
2
3
3
%
1,1
1,1
1,1
1,1
1,1
2,2
3,3
3,3
20
4
5
5
7
8
9
19
20
90
Maghama
Kiffa
Nouadhibou
Rosso
Nouakchott
Sélibabi
Kaédi
Boghé
TOTAL
4,4
5,6
5,6
7,8
8,9
10,0
21,1
22,2
100,0
Répartition des enquêtés selon le lieu de résidence d'origine (n=90)
25
19
20
15
Boghé
Kaedi
9
Sélibaby
8
Nouakchott
7
Rosso
5
Nouadhibou
5
Kiffa
Timbedra
4
Maghama
1
3
Mbagne
1
3
Bababé
1
2
Atar
1
Ould Yéngé
0
1
Monguel
5
Mboutt
10
Maghta
Lahjar
Nombre
20
Selon le lieu de résidence d’origine des étudiants sortants de l’université de Nouakchott, la répartition
montre que le plus grand nombre réside à Boghé avec un taux de 22 ,2 %, en suite Kaédi avec un taux
de 21,1% ,puis Sélibaby 10%, Nouakchott 8,9%, beaucoup d’autres lieux sont compris entre 3 et 1 %
Quel est votre lieu de résidence habituellement ?
Lieu résidence habituelle
Aioun
Boutilimit
Kaédi
MaghtaLahjar
OuldYénge
Sélibaby
Tamchakett
Kiffa
Nouadhibou
Nouakchott
Total
n
1
1
1
1
1
1
1
2
2
79
90
%
1,1
1,1
1,1
1,1
1,1
1,1
1,1
2,2
2,2
87,8
100,0
Ce tableau nous montre que le grand nombre d’étudiants sortants réside actuellement à
Nouakchott avec un taux de 87,8 %, les autres lieux de résidences habituelles sont répartis
entre 1 et 2 %.
Quelles est votre occupation actuelle ?
Occupations actuelles
Expert
Elave ENA
Elève ENS
n
2
3
3
%
2,2
3,3
3,3
21
Enseignant
Stagiaire
Fonctionnaire
Etudiant Master
Professeur
Privé-ONG
Aucune
Total
3
5
7
10
14
15
28
90
3,3
5,6
7,8
11,1
15,6
16,7
31,1
100,0
Privé-ONG
7
Aucune
Enseignant
5
15
Professeur
3
Etudiant
Master
3
14
10
Fonctionnaire
3
Stagiaire
2
Eeleve ENS
28
Elave ENA
30
25
20
15
10
5
0
Expert
Nombre
Répartition des enquêtés selon L'occupation actuelle (n=90)
Le graphique de la répartition des enquêtés selon leurs occupations actuelles nous montre que
les étudiants sortants de l’université qui n’ont aucune occupation actuelle sont de 31,1 %,
ensuite ceux qui sont dans les Privés-ONG sont de 16,7 %, les professeurs sont de 15,6%, les
étudiant en master de 11,1%, les fonctionnaires sont de 7,8 %, le reste est réparti entre 2 et
3%.
Quel est votre source de revenu actuellement ?
Source revenus
n
42
7
41
90
Aucune
Bourse
Salaire
Total
%
46,7
7,8
45,6
100,0
Répartition des e nquêtés se lon la source de rev eunu (n=90)
45,6%
46,7%
7,8%
Aucune
bourse
Salaire
22
La source de revenu des étudiants sortants de l’université de Nouakchott est répartie en trois
catégories selon les enquêtés : ceux qui n’ont aucune source de revenu sont au nombre de
46,7 %, ensuite les salariés en seconde position avec un pourcentage de 45,6, et en fin les
boursiers avec un faible taux de 7,8 %.
SECTION 2: FORMATION UNIVERSITAIRE ET INSERTION
SOCIPROFESSIONNELLE
Questions
Très utile
Peu utile
Quelle est l'utilité du
Pas de tous
système LMD ?
Autres
Total
Aucune
Affiches
De quels renseignements Anciens étudiants
disposent les étudiants
avant de s'inscrire dans Parents
personnel
une filière
Scolarité
Total
La formation offerte par
Absolument
l'université de Nktt permet- Parfois
elle aux étudiants
Pas de tout
d'acquérir des
compétences
Total
professionnelles ?
Formation professionnelle
Les étudiants s'orientent
plus vers les formations
Formation fondamentales
professionnelles ou vers
Autre formation
les formations
Total
fondamentales
39
33
14
4
90
65
2
16
2
4
1
90
15
56
19
%
43,3
36,7
15,6
4,4
100,0
72,2
2,2
17,8
2,2
4,4
1,1
100,0
16,7
62,2
21,1
90
100,0
43
45
2
47,8
50,0
2,2
90
100,0
Quelles sont les
principales revendication
des étudiants en matière
de formation ?
Les sortants de l'ancien
système et du nouveau
système ont-ils la même
chance d'accéder à
l'emploi ?
La formation universitaire
est-elle en adéquation
avec le marché de l'emploi
?
Formation professionnelle
Formation technique
63
27
70,0
30,0
Total
90
100,0
Oui
Non
28
62
31,1
68,9
Total
90
100,0
Oui
Non
37
53
41,1
58,9
Total
90
100,0
Oui
Non
Total
Manque de formation initiale
Absence de stage
Absence de formation
complémentaire
72
18
90
30
54
80,0
20,0
100,0
33,3
60,0
31
34,4
Le marché de l'emploi est
il exigeant selon vous ?
Pourquoi la plupart des
étudiants sortants sont en
chômage ?
Modalités
N
23
5
Autres
5,6
Q1 : Quelle est l'utilité du système LMD ?
Modalités
n
%
Très utile
39
43.3
Peu utile
33
36
Pas du tout
14
15.6
Autres
4
4,4%
Total
99
100,0%
La majorité des interrogés affirment que le système LMD est très utile : 43,3% parce qu’il
donne une qualité à l’enseignement professionnel qui devient beaucoup plus pratique. Pour
les 36% ce système est peu utile, alors que les 15,6% pensent qu’il n’est d’aucune utilité
parce qu’il vient de voir le jour au pays et son utilité n’est pas encore vérifiée.
Q2 : Les étudiants sont-ils renseignés avant de choisir une filière ?
Modalités
n
%
Aucune
65
72%
affiches
2
2,2%
Anciens
étudiants
16
17,8%
Parents
2
2,2%
personnel
4
4,4
scolarité
1
1,1%
Total
99
100,0
Selon les résultats obtenues le tableau ci-dessus indique que 72, 2% donc la majorité
écrasante affirment qu’ils ne disposent d’aucun renseignement avant les inscriptions car ils ne
24
disposent pas de liberté de choix entres les filières. D’autres c’est à dire 17,8% trouvent des
informations informelles auprès d’anciens étudiants. En effet face à cette question 4 ,4%
déclarent aussi qu’ils choisissent leur filière par leur propre volonté ; 2,2% par l’orientation de
leur parents. Et enfin 1,1% annoncent que le choix d’une filière dépend de la filière suivie par
l’élève au niveau du lycée :( A=Lettres, C=Mathématiques, D=Sciences).
Q3 : La formation que vous délivrez permet-elle aux étudiants d'acquérir directement
des compétences professionnelles?
Modalités
n
%
Absolument
15
16,6%
Parfois
56
62,2%
Pas du tout
19
21,1%
Total
99
100,0%
Cette question ne trouve sa valeur qu’une fois que l’étudiant soit intégré sur le marché du
travail.
Par ailleurs 21, 1% des interrogés affirment que la formation qu’ils subissent à l’université ne
leur apporte aucune compétence professionnelle et que dès leur sortie ils se retrouvent dans le
rang des chômeurs.
Pour les répondants qui ont trouvé du travail directement après leur sortie ils représentent
16,7% des enquêtés.
Q4: Les étudiants s'orientent plus vers les formations professionnelles ou vers les
formations fondamentales ?
Modalités
Formations
Professionnelles
Formations
Fondamentales
n
%
43
47,8%
45
50,0%
2
2,2%
Autres
25
Total
99
100,0%
En réponse à cette question 50% des enquêtés se sont orienté vers les formations
fondamentales et 47,8% aux formations professionnelles, alors que 2,2% pensent qu’ils
s’orientent à d’autres formations.
Q5 : Quelles sont les principales revendications des étudiants en matière de formation ?
La majorité des répondants revendiquent l’instauration des formations professionnelles au
sein de l’université et 30% sont pour une formation technique cela peut s’expliquer
aujourd’hui car on est face à un monde technologique exigeant.
Q6 : Les sortants de l'ancien système et du nouveau, ont-ils les mêmes chances d'accéder
à un emploi ?
Modalités
Oui
Non
Tatal
n
%
28
31,1%
62
90
68,9%
100,00
La majorité affirment qu’ils n’ont pas les mêmes chances 68,9% ; mais c’est là un paradoxe
car le nouveau système a plus d’opportunités en matière de formations professionnelles qui
devraient répondre aux exigences du le marché du travail. Que dire alors de l’ancien système
qui tient moins compte des réalités du marché de l’emploi ?.
Q7 : La formation universitaire est-elle en adéquation avec les marchés de l'emploi ?
Modalités
n
%
Oui
37
41,1%
Non
53
58,9%
Total
90
100,00
A l’image de la compréhension des répondants nous constatons que les diplômés peuvent se
voir les plus souvent refuser en emploi à cause de leur inexpérience ou de leur ignorance de
l’outil informatique. Par conséquent, ils ne peuvent se prévaloir d’une garantit d’emploi
aussitôt après leur sortie de l’université. De plus cette situation d’inquiétude met lesdiplômés
26
dans une position de faiblesse car ils peuvent être victime d’exploitation (sous-emploi, droits
sociaux etc. …
L’employeur dans ce cas par exemple peut exiger une reconversion ou un stage non payant
pendant plusieurs mois voir même des années.
Contrairement à la majorité, la minorité réclame que cette formation soit bel et bien en
adéquation avec le marché de l’emploi car une fois après avoir fini ses études le sortant n’est
pas sûr de trouver un emploi direct sans passer par une formation valorisante.
Le marché de l’emploi est-il exigeant ?
La formation initiale est responsable du fait qu’elle n’offre pas une formation qui répond aux
exigences du marché. En premier lieu les étudiants ne font presque pas des stages et aussi
certaines formations tres indispensables pour le besoin du marché. Tel que l’informatique, la
comptabilité –gestion etc.
SECTION 3: MODALITES D'INSERTION SUR LES MARCHES DU TRAVAIL
Questions
Les étudiants font-ils
des stages réguliers ?
Quel est le rôle de stage
dans la
professionnalisation ?
Le poids des relations
sociales est-il influent
dans l'accès à l'emploi ?
Ya t-il une
discrimination au niveau
de l'emploi ?
Quels sont les critères
d'évaluation pour
accéder à l'emploi ?
Modalités
Oui
Non
Total
Obtenir un emploi
Obtenir une nouvelle
expérience
Renforcer l'acquis
Oui
Non
Total
Oui
Non
Autres
Total
Savoir faire
Stage
Expérience
Autre
Oui
Non
Vos parents disposent-il
des relations qui
peuvent vous aider à
trouver du travail
Total
n
7
83
90
34
57
50
78
12
90
52
20
18
90
40
36
51
2
22
68
90
%
7,8
92,2
100,0
37,8
63,3
55,6
86,7
13,3
100,0
57,8
22,2
20,0
100,0
44,4
40,0
56,7
2,2
24,4
75,6
100,0
Q9: Les étudiants font-ils de stages ?
Modalités
n
%
Oui
7
Non
83
7,7%
92,2%
27
Total
90
100,0%
A la question de savoir si les étudiants font-ils des stages réguliers nous avons obtenu
notamment 92, 2 % de non et 7,8% de oui. C’est là l’une de raisons qui font que bon
nombres d’étudiants se retrouvent le plus souvent en chômage.
Q10 : Quel est le rôle des stages dans la professionnalisation?
Modalités
N
%
Obtenir un emploi
34
37,8%
Obtenir une nouvelle
expérience
57
63,3%
Renforcer l’acquis
50
55,6%
Total
90
100,0%
Par rapport au rôle des stages dans la professionnalisation , les avis de répondants sont
partagés : la grande majorité trouve que le stage constitue une occasion pour l’acquisition
d’une nouvelle expérience permettant d’espérer trouver un emploi sur le marché du travail.
Dans la plupart des cas, les répondants estiment que faire le stage permet de casser certaines
barrières qui se dressent devant l’accès à l’emploi, telles les offres d’emploi qui nécessitent
une expérience de travail d’au moins deux à trois ans. Il faut noter que pour la majorité des
répondants les stages constituent un atout majeur pour postuler à un éventuel emploi. Sans
stage il serait très difficile de faire son insertion professionnelle sur le marché de l’emploi.
Le rôle des réseaux sociaux dans l’accès à l’emploi :
Les réseaux relationnels occupent une place importante lors de la recherche d’un emploi.
D’une manière générale les répondants ayant un emploi déclarent majoritairement avoir fait
usage de leur relation afin d’accéderà un emploi.
On remarque que ceux qui sont encore à la recherche d’emploi comptent sur leur relation si
l’opportunité s’offre à eux. Chez l’une ou l’autre catégorie de répondants les réseaux
relationnels constituent une ressource à l’insertion à côté des formations complémentaires et
28
des stages effectués. Cette réalité du marché de l’emploi mauritanien semble corroborer la
théorie de Kelly selon laquelle la relation familiale (ici tribaliste et ethnique) donne un
avantage certain dans la recherche de l’emploi. Il faut préciser que le poids de réseau social
s’étend au-delà de la famille. À ce niveau on peut distinguer deux catégories de répondants :
la première catégorie c’est-à-dire la majorité pense que l’acquisition d’un emploi s’effectue
par le biais de réseaux relationnels qu’il soit dans le secteur public ou privé car ils estiment
que sans une relation amicale ou familiale qu’ils appellent « bras longs » il serait très difficile
de trouver un emploi. Par contre une petite minorité pense tout à fait le contraire. Cette
dernière juge que pour trouver un emploi il ne dépendra que de la compétence de l’intéressé.
Q17: Ya-t-il une discrimination au niveau de l'emploi ?
Modalités
N
%
Oui
52
57,8%
Non
Total
2O
8
22,2%
20%
En fait plus de 57% affirment qu’il y a une discrimination assez visible dans le processus
d’insertion car le pays, on le sait est fortement tribalisé ensuite il ne faut pas oublier le poids
des relations ethniques puis celui des relations corruptives qui pèsent parfois lourd dans la
balance.
Q15 : Quels sont les critères d'évaluation pour accéder à l’emploi ?
Modalités
N
%
Savoir faire
40
44,4%
Stage
36
40%
Expérience
51
56,7%
Autres
2
2,2
Total
90
100,0%
Ce résultat indique que le savoir–faire et l’expérience sont les critères d’évaluation pour
accéder à l’emploi. On voit directement que l’expérience et le savoir – faire l’emportent
respectivement à hauteur de 51 et de 40%.
29
IL reste à savoir si les réseaux sont fréquemment utilisés pour permettre aux jeunes diplômés
de décrocher un emploi en Mauritanie.
Il arrive que les réseaux soient plus forts et c’est ce qu’on appelle les « bras longs ». Mais
les réponses obtenues dans le tableau semblent les minimiser pour des raisons de pudeur !
Ceux qui en usent ont tendance à ne pas l’avouer à n’importe qui, (et surtout pas aux
enquêteurs).
SECTION 4: FORMATIONS COMPLEMENTAIRES ET LEURS ROLE DANS
L'ACCES à L'EMPLOI
Questions
Quelles sont les
formations
complémentaires que les
étudiants après la
formation initiale ?
A quoi servent les
formations
complémentaires
Les formations
complémentaires sontelles indispensables pour
décrocher un emploi ?
Les diplômes postulants
sans les formations
complémentaires ont-ils
des chances d'accéder à
l'emploi ?
Comment trouvezvous ces
formations ?
Comment accédezvous à ces
formations ?
Modalités
Anglais
Informatique
Gestion et comptabilité
n
32
60
31
%
35,6
66,7
34,4
Autre
Renforcer ses capacités
Obtenir nouvelle expérience
Obtenir un emploi
Oui
Non
1
1,1
57
43
40
74
16
63,3
47,8
44,4
82,2
17,8
Total
90
100,0
Oui
Non
36
54
40,0
60,0
Total
90
100,0
PEU UTILE
17
18,9
UTILE
Total
73
90
81,1
100,0
DIFFICILEMENT
17
18,9
MOYENS FINANCIERS
RELATION
Total
71
2
90
78,9
2,2
100,0
Les types de formations les plus sollicités sont l’informatique, l’anglais, la comptabilité –
gestion. Celle de l’informatique reste prioritaire chez la majorité à hauteur de70%.
30
Q11 : A quoi servent les formations complémentaires?
Modalités
Renforcer les
capacités
Obtenir une
nouvelle
expérience
Obtenir un
emploi
n
%
57
63,3%
43
47,8%
40
44,4%
Dans l’ensemble les étudiants mettent l’accès sur la nécessité de faire ces formations pendant
ou après les études universitaires c’est pourquoi les résultats sont différentes : 63,3%
affirment qu’elles servent à renforcer les capacités ; 47,8% pour obtenir une nouvelle
expérience et 44,4% c’est pour obtenir un emploi. Ces points de vues sont partagés non
seulement par ceux qui sont en emploi mais aussi ceux qui sont au chômage.
Q13: Les formations complémentaires sont-elles indispensables pour décrocher un
emploi ?
Modalités
N
%
Oui
74
82,2%
Non
16
17,8%
Total
90
100,0%
La majorité des répondants c’est-à-dire 82% qu’ils soient en emploi ou au chômage sont
unanimes sur l’importance du rôle des formations complémentaires dans l’accès à l’emploi en
Mauritanie c’est pourquoi à la fin de leurs études, ils se voient dans l’obligation de faire des
formations complémentaires pour accéder au marché du travail. Bien que 17,8% pensent que
non mais cela reste peu important par rapport à 82.2%
Pour prétendre accéder à l’emploi tous les répondants ayant obtenu en emploi sans une longue
période de chômage affirment que leur atout a était
d’avoir subi une formation
complémentaire après leurs cursus scolaire.
C’est pourquoi bon nombre d’étudiants s’intéressent d’avantage à ces formations prés citées ;
Même pour les répondants qui n’ont pas encore bénéficié de ces formations, ils y pensent car
31
pour eux il faut les faires dès que possible et dans la mesure où elles constituent un passage
presque obligé pour les diplômés à la recherche d’en emploi.
Dans le premier cas l’informatique et l’anglais sont considérés comme un atout pour pouvoir
rentrer sur le marché du travail. Cependant il ya certains employeurs qui favorisent le
recrutement en leur sein des diplômés qui maitrisent mieux l’anglais par exemple la société
d’exploitation des mines d’or dans le pays. La compréhension de cette langue constitue un
atout certain au sein de cette société mais aussi chez certaines ONG comme l’UNICEF etc.
En somme il ya plusieurs types de formations complémentaires que les répondants ont eu à
faire ou comptent le faire enfin d’élargir leur champ d’insertion, celle de l’informatique reste
prioritaire chez la majorité suivie de l’anglais et de la comptabilité –gestion.
Parmi les enquêtés 60% annoncent qu’ils ont une faible chance ou même il leur est impossible
d’accéder à un emploi sans formation complémentaire et seule une minorité de 40% disent
qu’il est possible d’avoir un emploi sans ces formations. En effet cette minorité met
généralement l’accent sur les réseaux de relations sociales ou sur la pratique de stages.
Comment accéder vous à ces formations ?
S’agissant de la première modalité les répondants affirment accéder aux formations par leur
propre financement ou celui de leurs parents. Dans le premier cas le financement intervient
souvent dès la fin des études tandis que le second cas les répondants doivent attendre de
trouver un emploi rémunéré pour économiser de l’argent afin de financer leur formation
complémentaires .Certains étudiants ont beaucoup de difficultés pour accéder à ces
formations complémentaires par cause de faible taux de revenu.
Comment trouver- vous ces formations ?
La majorité des répondants pensent que ces formations reflètent de grandes opportunités pour
l’accès a l’emploi.
Une faible minorité pense qu’elles sont peu utiles car pour eux il ya d’autres moyens de
s’insérer sur le marché du travail parce qu’il suffit d’avoir de relations solides et ou bien
faire des stages pour bénéficier d’un emploi.
III)
Conclusion et recommandations
32
Cette étude avait pour but de comprendre la question de la formation universitaire et
de problèmes d’insertion professionnelle des diplômés en Mauritanie. Cette recherche a mis
en relief quelques-uns des procédés ayant le plus d’influence sur le passage entre les études et
le marché du travail chez les diplômés universitaire mauritaniens. Sur le plan de la
problématique, l’analyse qui cible la sortie universitaire et l’insertion dans le marché du
travail a été privilégiée. En fait, elle conduit à cesser de considérer l’insertion professionnelle
comme un simple passage sans interruption universitaire au marché du travail. Elle signifie
une conjugaison de situation allant de la formation principale aux formations
complémentaires et aux stages, à la recherche de l’emploi. L’analyse vient de remettre en
question les liens entre la formation reçue et l’emploi chez les jeunes diplômés universitaires.
D’où la fameuse question de l’inadéquation de la formation et de l’emploi dont la réponse est
que la formation universitaire en Mauritanie est inadéquate avec les exigences du marché de
l’emploi et c’est là l’avis de 73,0% des personnes interrogées dans cette enquête.
Quand on considère le rôle de l’origine sociale, les résultats de l’analyse de nos
données montrent qu’elle joue sur le processus d’insertion de diplômés, ces résultats vont
dans le même sens que l’affirmation de P. Bourdieu et de J. Passeron (1970) et de Kelley
(1976) qui postulent que l’origine sociale est déterminante dans l’accès à l’emploi. Du point
de vue des réseaux, nous avons souligné la pertinence de réseaux relationnels pour
comprendre le processus de l’insertion professionnelle des diplômés universitaires
mauritaniens. La quasi-totalité des interviewés confirment dans leur discours l’importance et
le rôle des réseaux relationnels dans le contexte mauritanien afin de décrocher un emploi. Ce
phénomène est accentué par la corruption et le tribalisme ce qui permet de dire en somme
qu’en Mauritanie, les réseaux constituent l’une des ressources importantes pour accéder à un
emploi. Ainsi, de façon générale en Mauritanie et l’Université de Nouakchott en particulier,
les diplômés ont des chances différentes pour réussir l’insertion sociale. C’est un fait établi
que les réseaux sociaux jouent effectivement un rôle capital dans le processus de l’insertion
socioprofessionnelle. Quant aux rôles des formations complémentaires et des stages comme
on l’a montré plus haut, ce sont les diplômés de la Faculté de Lettres et Sciences Humaines et
la Faculté d’Economie et Sciences Juridiques qui en ont le plus besoin après leur sortie de
l’université.
Contrairement à ce qu’on est porté à croire habituellement que les diplômés de la
Faculté de Science et Technique auraient dû avoir une meilleure insertion professionnelle par
rapport à ceux qui ont fait Lettres , ils sont les plus touchés par le chômage c’est pourquoi la
crainte du chômage après les études conduit souvent les diplômés à multiplier les formations
et à acquérir des compétences afin d’élargir leurs chances d’insertion sur le marché du travail.
33
Ainsi l’analyse des besoins de formations complémentaires montre que contrairement à la
logique habituelle, dans un marché de travail déprimé, le diplôme dans sa forme traditionnelle
ne semble plus suffire pour permettre aux diplômés de décrocher un emploi en Mauritanie. En
ce qui concerne les formations complémentaires, les répondants font de la maitrise des
logiciels et de l’outil informatique, de l’anglais, de la comptabilité-gestion une de leurs
priorités. Ainsi, avec cet intérêt affiché des diplômés pour les formations complémentaires ,
on peut dire que l’intégration de ces formations complémentaires dans les programmes
universitaires serait la bienvenue pour renforcer la formation dans les institutions
d’enseignement supérieur.
L’ensemble des diplômés ayant connu simplement une formation principale théorique
connaissent après la sortie de l’université de Nouakchott une situation de chômage ou au
mieux un emploi précaire. Cela explique pourquoi une grande proportion d’entre eux à choisi
de faire une formation complémentaire dans le but évidement d’occuper un emploi même si
ce dernier n’est pas relié directement à leur domaine d’étude initiale universitaire. A propos
de l’emploi, la comparaison montre que les diplômés ayant suivis au moins une de ces
formations complémentaires à savoir : (informatique, anglais ou comptabilité-gestion) qui
bénéficient de plus de chances sur le marché du travail. Le fait est qu’aujourd’hui en
Mauritanie sans une formation complémentaire, ou sans stage, il est difficile voire même
impossible de décrocher un emploi. Les résultats de cette recherche amènent à poser la
question sur la valeur de la formation universitaire principale. Est –ce que tous les diplômes
obtenus sont en adéquation avec les besoins du marché de l’emploi ? À notre avis, il faut
sanctionner ces formations de base par une formation complémentaire ou un savoir pratique
professionnel et technique pratiques. Ajoutons qu’il existe souvent un déphasage entre les
programmes offerts par l’université à ses étudiants et la réalité du marché de l’emploi.
L’analyse des résultats de la recherche et l’étude du rôle des stages dans l’obtention de
l’emploi permet de comprendre que la valorisation des stages par les répondants va en
conformité avec le point de vue des employeurs qui privilégient ces stages. On peut noter que
même s’il y a une nette inadéquation entre les perceptions des répondants et celles des
employeurs sur la nécessité de commencer par un stage avant l’embauche, il existe une
certaine valorisation du stage qui est manifeste tant chez les diplômés que chez les
employeurs potentiels, et ceci
s’explique en partie par le fait que la formation initiale
universitaire est largement insuffisante et inadéquate avec les exigences de qualité du marché
de l’emploi en Mauritanie.
34
Bibliographie
1. Antoine Philippe et Pichet Victor (1998) « l’insertion à Dakar et à Bamako : une
comparaison des itinéraires » ;
2. Audet Marc (1995), Qu’advient des diplômés des universités, la promotion de 1992,
les publications du Québec ;
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l’intégration au marché du travail des personnes diplômés des universités. Québec,
direction générale des affaires ;
4. Avigdor farine 1974, Les diplômés de l’Université de Montréal sur le marché du
travail, centre de recherche en développement économique ;
5. Badji Romain Edouard 1997 « Devenir Professionnel des étudiants à la faculté des
Sciences Economiques et de Gestion », mémoire de fin d’étude, institut des Sciences
Economique et en gestion d’entreprise, Université Cheick Anta Diop de Dakar ;
6. Bocquier Philippe 1996 Insertion et mobilité professionnelle à Dakar, Paris
ORSTOM ;
7. Boudon Raymond 1973, L’inégalité des chances : mobilité sociale dans les sociétés
industrielles, Paris Armand et Colin, 1973 ;
8. Bourdieu Pierre et Passeron Jean Claude, La reproduction : éléments pour une théorie
du système d’enseignement, Paris, les Editions de minuit, 1970 ;
9. Bourmmani Moustapha, Les discriminations à l’emploi : l’insertion professionnelle
des jeunes issues de l’immigration, Paris, Harmattan, 2001 ;
10. Brondolin Joseph (1996), Réinventer l’éducation en Afrique, Paris, Afrique Education
/ T.B conseils, 1996 ;
11. Charlot Alain (1997) Les universités et le marché du travail : enquête sur les étudiants
à la sortie des universités sur leur débouchés professionnels, dossier du centre
d’études et de recherche sur les qualifications, Paris dossier N°14 ;
12. D’Irbarne Philipe, Le chômage paradoxal économie en liberté, Paris PUF, 1990 ;
13. Fournier et monette Marcel (2000) L’insertion socioprofessionnelle : jeu de stratégie
ou un jeu de hasard ? Les presses de l’Université Laval ;
14. Gauthier Madeleine 1996 « Précaire un jour … ? ou quelque questions à propos de
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15. Granovetter Mark 1995, Getting a job: a study of contact and caress, Chicago,
University of Chicago press ;
35
16. Granovetter mark, Le marché autrement : les réseaux dans l’économie, Paris Desclée
de Brouwer, 1995 ;
17. Heymann, (1980), Les relations de travail dans l’industrie de la construction, Ottawa
association canadienne de la construction ;
18. Kelley (1976), « L’influence de la recherche et de l’origine familiale sur la carrière
professionnelle théorie et données transculées », in sociologie et société, volume 8 n°2
PUM pp99-114 ;
19. Lachaud Jean Pierre (1993), L’ajustement structurel en Afrique francophone, Genève
Institut international d’études sociales ;
20. Lachaud Jean Pierre (1994),
Pauvreté et marché du travail urbain en Afrique
subsaharienne, analyse comparative, Genève, Institut International d’études sociales ;
21. Lemieux Vincent (2000),
A quoi servent des réseaux sociaux ? Les éditions de
l’IQRC diagnostic 27, Presses de l’Université Laval ;
22. Lipset Martin et Bendix (1996), Social structure and mobility in economic
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23. Sales Arnaud (1998), Les défis des marches du travail des travailleurs de savoir,
Montréal, Département de sociologie ;
24. Trottier Claude, cloutier Renée et Laforce Louise (1996),
La représentation de
l’insertion professionnelle chez les diplômés formation emploi ;
25. Vinciens Philippe (1970), La prévision de l’emploi, collection sup, l’économiste,
Paris Presse Universitaires de France ;
Webographie
www.google.fr
www.memoireonline.com
www.univ-nkc.mr
www.emploi/formation ,
www.cridem.com
36
Annexes
Guide d’entretien
Section I : Caractéristiques sociodémographiques
- Votre présentation personnelle ?
- Statut actuel de votre institution
Section II) formations universitaires et insertions professionnelles
1°) quelles sont les formations que vous délivrez aux étudiants
2°) Vos étudiants s’orientent-ils à partir de leur formations universitaires ?
3°) La formation subie est-elle conforme à l’emploi souhaité ?
Section III) modalités d’insertion sur le marché de l’emploi :
1°) Quelles places les stages occupent-ils lors de la recherche de l'emploi ?
2°) A quel moment jugez-vous que ces stages sont nécessaires ?
3°) Pensez-vous que les diplômés qui postulent sans les formations supplémentaires ont la
chance de décrocher un emploi ?
4°) Pensez-vous qu'en Mauritanie, les relations influencent beaucoup l'obtention de l'emploi.
Si oui comment ?
Thème IV: Les formations complémentaires et leurs rôles dans l’accès à l’emploi
1°) Est-ce que les formations complémentaires peuvent contribuer à l'insertion
professionnelle ?
2°) Comment expliquez-vous que la formation universitaire principale ne suffit plus pour
trouver un travail ?
3°) Quelles sont les formations complémentaires les plus sollicitées par les employeurs ?
4°) Les étudiants postulants directement sans formation complémentaire ont-ils la chance de
trouver un emploi ?
37
Questionnaire.
Identification
Wilaya…………………………………….........................
.
Moughataa……………………………..........................
......
Site………………………………………………………………
……
Numéro de personne enquêtée
Code
|__|__|
|__|__|
|__|__|
|__|__|__|
Date de l’interview
|__|__||__|__||__|__|
Enquêteur
…………………………………...………………
SECTION I : CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES
N°
I.1
QUESTIONS
MODALITES
Quel âge avez-vous exactement ?
REPONSES
|__||__|
I.2
Sexe
I.3
Quel est votre lieu de résidence d’origine?
Masculin
|__|
Féminin
….……………………………………………….
I.4
Quel est votre lieu de résidence d’actuel?
….……………………………………………….
I.5
I.6
SAUTS
Quelle est votre langue maternelle ?
Maure
Pulaar
Soninké
Wolof
9. Autre (préciser) ………………
|__|
|__|
|__|
|__|
|__|
Quelle est votre situation matrimoniale actuelle ?
Célibataire
Marié monogame
Marié polygame
Divorcé/Séparé
Veuf/veuve
|__|
|__|
|__|
|__|
|__|
38
N°
QUESTIONS
MODALITES
REPONSES
Quel est votre niveau étude ?
Aucun
Coranique
Primaire
Moyen (Collège)
Secondaire (Lycée)
Supérieur (université)
|__|
|__|
|__|
|__|
|__|
|__|
I.8
Quelle est votre langue de formation ?
Arabe
Français
Anglais
Autre (préciser) ………………..
|__|
|__|
|__|
……………….
I.9
Quel est votre occupation actuelle?
….………………………………………………
I.10
Quel est votre source de revenu actuellement?
….………………………………………………
I.7
SAUTS
Section : II Formation Universitaire et insertion socioprofessionnelle
N°
QUESTIONS
MODALITES
1
Quelle est l’utilité du
1. très utile
système LMD
2. peu utile
REPONSES
SAUTS
3. pas du tout
9. autre, (à préciser)
2
3
De quels renseignements
disposent les étudiants avant
de s’inscrire dans une
filièr ?
La formation offerte par
l’Université de Nouakchott
permet –elle aux étudiants
d’acquérir des compétences
Professionnelle ?
1. absolument
2. parfois
3. pas du tout
4
5
Les étudiants s’orientent
plus vers les formations
professionnelles ou vers les
formations fondamentales
Quelles sont les principales
revendications des étudiants
en matière de formation
9. autre (à préciser)
1.formation
professionnelle
2.formation fondamentale
3. autres……
1. formation
professionnelle
2. formation
technique
39
6
7
8
9
Les sortants de l’ancien
système et du nouveau
système ont-ils la même
chance d’accéder à
l’emploi ?
La formation Universitaire
est-elle en adéquation avec
le marché de l’emploi
Le marché de l’emploi est il
exigeant selon vous ?
Pourquoi la plupart des
étudiants sortants sont un
chômage
1. Oui
2. Non
1. Oui
2. Non
1.Oui
2. Non
1. Manque de formation
Initiale
2. Absence de stage
3. Absence de formation
complémentaire
9. autre, (à préciser)
Section : III Modalités d’insertion sur les marchés du travail
10
Les étudiants font-ils des
stages réguliers ?
1. Oui
2. Non
1. Obtenir un
Quel est le rôle de stage dans
la professionnalisation ?
11
emploi
2. Obtenir une nouvelle
Expérience
3. Renforcer l’acquis
12
13
Le poids des relations
sociales est-il influent dans
l’accès à l’emploi ?
Ya t-il une discrimination au
niveau de l’emploi ?
14
Quels sont les critères
d’évaluation pour accéder à
l’emploi ?
9. autre (à préciser)
1.Oui
2.Non
1.
Entre filles et
garçons
2. Entre diplômés de
l’ancien système et
les diplômés du
LMD.
3. Autres (à préciser)
1. savoir faire
2. stage
3. expérience
15
Vos parents disposent-ils des
relations qui peuvent vous
aider à trouver du travail ?
9. autre (à préciser)
1.Oui
2.Non
40
Section IV Formations complémentaires et leurs rôles dans l’accès à l’emploi.
16
17
18
19
20
21
Quelles sont les formations
complémentaires que les
étudiants subissent après la
formation initiale ?
1. Anglais
2. Informatique
3.Gestion et comptabilité
4. Autres( à préciser)
A quoi servent les
formations
complémentaires ?
1.Renforcer ses capacités
Comment trouvez- vous ces
formations ?
Comment accèdez-vous à
ces formations
Les formations
complémentaires sont –elles
indispensables pour
décrocher un emploi ?
Les dilpômes postulants sans
les formations complétaire
ont-ils des chances
d’accèder à l’emploi ?.
2.Obtenir nouvelle
expérience
3. Obtenir un emploi
9. autre (à préciser)
…………………….
………………………..
3. Oui
4. Non
1. Oui
2. Non
41
42