STRICTEMENT CONFIDENTIEL A partir de la collection de Marc et
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STRICTEMENT CONFIDENTIEL A partir de la collection de Marc et
Communiqué de presse/ Centre international d’art et du paysage de l’île de Vassivière STRICTEMENT CONFIDENTIEL A partir de la collection de Marc et Josée Gensollen commissaire Chiara Parisi Conférence 29 octobre 2005 16h30 avec Bernard Blistène, Marc et Josée Gensollen et Chiara Parisi Vernissage à partir de 18h Ouverture au public du 30 octobre 2005 au 5 février 2006 Une collection privée est autre que celle d’un musée, car les œuvres acquises ont pour but principal de satisfaire le regard de celui qui les a rassemblées. Entrer dans une collection signifie jeter un regard fétichiste sur la vie intime d’une personne, d’une famille, d’un groupe. C’est-à-dire, finalement entrer dans leur vie privée, dans le paysage que leurs yeux ont décidé de construire et de contempler. Chaque année, le Centre international d’art et du paysage de l’île de Vassivière, présentant dans un cycle d’expositions une sélection raisonnée des œuvres appartenant a une importante collection privée, deviendra un verre grossissant de ce paysage du regard, dont les spectateurs et les amateurs d’art sont normalement exclus. Pour l’inauguration de ce nouveau cycle d’expositions, la directrice Chiara Parisi a choisit d’inviter Marc et Josée Gensollen, couple de médecins psychiatres, auteurs d'une des plus grandes collections d'art contemporain en Europe. Les collectionneurs, comme dans le cas de ce couple, constituent un des nœuds essentiels dans le système de l’art qui lie les artistes, les institutions, le marché et la critique d’art. Depuis plus de vingt ans, Marc et Josée Gensollen transmettent énergie humaine et économique en faveur de la création contemporaine par un désir jamais satisfait d’aboutir à une collection exhaustive, mais aussi par leur amour démesuré pour l’art et les artistes. L'art conceptuel les attire et le choix des œuvres montrées sur l’île de Vassivière témoigne de l’avant-gardisme et de l’aspect visionnaire d'une collection qui est d'une renommée internationale. De leur formation de psychiatre, ils ont repris dans leur collection l’attention portée à la signification des comportements et des attitudes, rassemblant ainsi des œuvres qui se concentrent sur la rencontre et l’échange. Si les années Quatre-vingt ont connu une ellipse de la conversation comme paradigme des recherches artistiques des années Soixante, le nouveau privilège accordé aux formes de productions collectives, à la discussion comme élaboration d’une pensée non rigide et non vectorisée, se présente comme l’un des apports majeurs de l’art de nos jours. La coordination séminaire / exposition proposée par Liam Gillick et Philippe Parreno en est certainement l’un des exemples les plus singuliers. Le modèle de la conversation a réactualisé une idée de l’art conceptuel devenant la base même de cette collection. Peu intéressés par la dimension spéculative des œuvres, Marc et Josée Gensollen préfèrent opérer selon un modèle dont les échanges ne sont pas économiques mais faits de contacts dialogiques. Le résultat formel est moins important pour eux que le questionnement intellectuel qui le sous-tend. Au Centre international d’art et du paysage, le concept est mis en espace. Nouveaux mécènes de l’art contemporain, les deux conjoints vivent à Marseille, dans un bâtiment, La Fabrique, restructuré par l’architecte Harald Sylvander comme lieu de vie entièrement destiné à accueillir les œuvres et les artistes, rendant quotidienne et presque imperceptible leur présence. L’exposition Strictement confidentiel accueille des personnalités incontournables de l’art contemporain : Victor Burgin, Douglas Gordon, Dan Graham, Bertrand Lavier, Lawrence Weiner, Ian Wilson, qui figurent aux côtés d’artistes de la dernière génération comme Pierre Bismuth, Philippe Parreno, Rob Pruitt, Tino Sehgal. Chaque oeuvre est produite in situ, chaque projet est réalisé spécifiquement pour l’île de Vassivière. Selon la proposition de Marc et Josée Gensollen, il s’agit d’une exposition télé-transmise. Le visiteur qui arrive au Centre d’art, curieux de découvrir les œuvres de cette extraordinaire collection, sera tout d’abord surpris par l’imposant bâtiment d’Aldo Rossi, par son phare qui accueille l’œuvre de Philippe Parreno, Mont Analogue (2002), inspirée de l’ouvrage de René Daumal qui reprend le mythe de la quête du Graal. Le message secret, en alphabet morse, diffusé dans la lanterne par des bandes lumineuses, interroge la relation qui existe entre le langage et la sensation. De l’autre côté du Centre, l’énoncé A direct affront to a natural waterway (1969) de Lawrence Weiner placé le long de la façade face au lac et au barrage de l’île de Vassivière, souligne l’aspect artificiel de ce territoire en apparence tellement naturel. Le spectateur pourra l’appréhender comme un espace sculpturale selon le concept de l’artiste qui prévoit dans son œuvre trois possibilités : la sculpture mentale, la sculpture littérale et celle physique. Two Viewing Rooms (1975) de Dan Graham crée des dispositifs qui jouent sur le changement d’état de l’observateur qui se retrouve être observé, d’actif à passif. L’intérêt repose sur l’intersubjectivité et la possibilité d’explorer ce qu’une personne, dans un moment déterminé, perçoit simultanément d’elle même, tout en regardant les autres et en étant observée par ces derniers. Au milieu de la nef du Centre d’art domine le jeu de clair obscur de Dan Graham, qui contraste avec les Enoncés performatifs (1969-1970) de Victor Burgin et la peinture murale Rouge agricole par Valentine et Corona (19902005) de Bertrand Lavier qui exprime une réflexion sur quatre niveaux : l’inframince, le ready made, la peinture, la place du langage dans l’œuvre. Burgin propose dans cette œuvre des textes qui semblent anonymes, qui multipliés, réitérés, decontextualisent le langage photographique canonique basé sur les codes esthétiques publicitaires. L’œuvre d’art est formulée comme projet, sa dimension idéale, abstraite doit prévaloir sur celle esthétique, perceptive et tangible. La nef est revitalisée par le contraste obtenu grâce aux synonymes muraux de Pierre Bismuth, From sex to nothing and vice-versa (2002). La recherche de l’artiste se développe autour de l'idée que c'est en manipulant simplement la définition communément donnée aux choses que l'on en change complètement la perception. A travers une chaîne de synonymes, l’acte sexuel devient rien, et inversement ce rien devient l’acte sexuel. Dans la salle des études, Liam Gillick intervient avec un texte humoristique mélangeant Stanley Kubrick, Steven Spielberg et Dieu, mettant en évidence la différence culturelle entre USA et Angleterre dans Prototype Design for a Conference Room (Joke by Matthew Modine arranged by Markus Weisbeck), de 1999. Plus loin, dans le petit théâtre, Tino Sehgal s'inspire de la danse et de la chorégraphie dans ce qu'il appelle "sculptures". Les acteurs, rigoureusement choisis, sont activés à l'entrée du visiteur comme librement enfermé dans l'espace créé, captif de la présence gestuelle et sonore que ces "sculptures" induisent, entre chant et slogan. Selling out (2002-2005) est présentée ici pour la première fois. Dans la même salle, se trouve le texte mural de Douglas Gordon, Ça vient juste de commencer (1993) dont la contemporanéité est permanente et l’œuvre de Ian Wilson, Chalk Circle (1968). Ian Wilson est l’un des premiers artistes à avoir fait de la conversation une forme entièrement artistique ; ici, le cercle à la craie se donne comme forme absolue de l’art. En effet, cette réalisation vaut pour tous les commentaires qu’elle peut susciter, et se réfère à un des couples de concepts qui soutient théoriquement les choix de Marc et Josée Gensollen : la rencontre et la dématérialisation. De l’art conceptuel, Marc et Josée Gensollen ont su faire ressortir l’aspect minimal et immatériel de l’œuvre. Leur collection n’a en cela rien de classique. Plus archives que cabinets de curiosités leurs œuvres sont pour la majorité des actes notariés, des contrats, qui attendent d’être réactivés. Si Strictement confidentiel est une exposition qui souligne le fort profil historique, artistique et théorique de la collection des Gensollen, elle ne manque pas d’humour et de ludisme. Chacun pourra participer aux Idées (1999) de l’artiste Rob Pruitt qui va solliciter le regard des visiteurs en dehors des espaces traditionnels d’expositions pour donner vie à son propre statement. Grâce à l’aspect privé et confidentiel des lieux où les travaux sont installés, le spectateur pourra s’exprimer ou esquiver chaque forme de conditionnement. A l’occasion de l’exposition est édité le catalogue Strictement confidentiel. A partir de la collection de Marc et Josée Gensollen, aux éditions Silvana Editoriale (Milan) avec la direction artistique de Paola Manfrin. Centre international d’art et du paysage Ile de Vassivière F - 87120 Contact presse : Frédéric Legros t él: +33 (0)5 55 69 27 27 f ax: +33 (0)5 55 69 29 31 [email protected] www.ciapiledevassiviere.com Ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h Entrées: plein tarif : 3 euros / demi tarif : 1,5 euros enfants de plus de 12 ans, étudiants, demandeurs d’emploi / gratuité : 12 ans, personnes en situation de handicap, ainsi que leurs accompagnateurs, Amis du Centre international d’art et du paysage de l’île de Vassivière, abonnés du relais Artothèque. Le Centre international d’art et du paysage bénéficie du soutien du Ministère de la culture et de la communication / Drac Limousin, du Conseil régional du Limousin, du Conseil général de la Creuse et du Syndicat mixte régional et interdépartemental de Vassivière en Limousin (SYMIVA). L’exposition Strictement confidentiel est réalisée en partenariat avec Naturalia. Biographies Pierre Bismuth Né en 1963 à Paris, France. Vit et travaille entre Londres, Angleterre et Bruxelles, Belgique. Pierre Bismuth utilise la pratique artistique comme moyen d'examiner notre perception de la réalité, notamment dans notre relation aux productions culturelles. Son travail tente avec humour et un minimum de moyens de déstabiliser les codes de lecture afin de redonner au spectateur une position incrédule même à l'égard des éléments de notre culture les plus acquis. En 2005, il reçoit avec Michel Gondry et Charlie Kaufman l’Oscar du meilleur scénario original pour le film Eternal Sunshine of the Spotless Mind de Michel Gondry. Victor Burgin Né en 1941 à Sheffield, Angleterre. Vit et travaille entre Paris, France et Londres, Angleterre. Professeur à le Goldsmiths College, University of London et à l’University of California, Santa Cruz. A la fin des années Soixante, Victor Burgin réalise des oeuvres proches de l'art minimal montrant son intérêt pour le structuralisme, à savoir l'introduction de l'espace comme élément directement lié à l'appréhension de la sculpture. C'est essentiellement cette problématique que l'artiste retient lorsqu'il conçoit en 1969 et 1970 ses premières oeuvres uniquement constituées de textes. Son œuvre est une véritable réflexion à propos de la relation existant entre notre code du langage et ce qu'il permet d'appréhender dans notre environnement. Liam Gillick Né en 1964 à Aylesbury, Angleterre. Vit et travaille entre Londres, Angleterre et New York, Etats-Unis. Liam Gillick dispose de plusieurs outils sur lesquels il appuie sa démarche : le fait économique et social, l’action politique mais aussi le texte qui, en incidence avec l’objet, sème le doute entre la réalité et la fiction. Les réalités historiques basculées dans un contexte différent sont parmi les articulations récurrentes de l’artiste. Le discours y trouve là sa justification et sa force de persuasion. Douglas Gordon Né en 1966 à Glasgow, Ecosse où il vit et travaille. Connu surtout comme artiste vidéaste, Douglas Gordon utilise des formes variées d'expression : projections vidéos, photographies, installations et textes muraux. Paradoxalement, il est sans doute l’un des artistes qui rejette le plus vigoureusement la notion de style personnel. Il travaille sur l’appropriation d’images qu’il détourne, met en scène dans un contexte différent. Dans cette optique les expositions deviennent l’élément essentiel de l’expression de l’artiste. Dan Graham Né en 1942 à Urbana, Etats-Unis. Vit et travaille à New York, Etats-Unis. Il est tour à tour galeriste, écrivain, théoricien, photographe, vidéaste, architecte, et son œuvre se révèle tout aussi polymorphe, influencée par l'art conceptuel mais aussi ancrée dans le contexte politique, social et culturel dans lequel elle est créée. Dan Graham a commencé à utiliser le film et de la vidéo dans les années 70, créant ses travaux d'installation et de performances en engageant activement le spectateur dans des analyses perceptuelles et psychologique du public et du privé, de l'assistance et de l'acteur, de l'objectivité et de la subjectivité. Reconstruisant l'espace, le temps et le public dans une déconstruction de la phénoménologie du visionnement, dès le début ses installations incorporent souvent des systèmes visuels à circuit fermé dans des espaces architecturaux. Bertrand Lavier Né en 1949 Châtillon-sur-Seine, France. Vit et travaille à Aignay-le-Duc, France. Avec une grande lucidité, une conscience aiguë de l’enjeu de son travail et un sens de la subversion teintée d’un humour ludique, Bertrand Lavier cherche à perturber notre perception de l’art et du réel en créant ce qu’il appelle des “zones de turbulences” ou des rencontres inattendues, voire incongrues, avec des productions hétéroclites issues de la société de consommation, par le biais de l’hybridation, de la superposition, du déplacement du cadrage ou de l’agrandissement, transformant des formes banales et usuelles en formes artistiques. Philippe Parreno Né en 1964 à Oran, Algérie. Vit et travaille à Paris, France. Depuis la fin des années Quatre-vingt, Philippe Parreno à travers des supports variés tels que la vidéo, le cinéma, les installations, les événements, poursuit une démarche plurielle impliquant souvent des collaborations avec d’autres artistes, architectes, graphistes, designers… Ses travaux témoignent d’une réflexion sur les modalités de présentation des productions artistiques en questionnant les modèles de médiation comme l’exposition, la télévision, la radio. Rob Pruitt Né en 1964 à Washington, Etats-Unis. Vit et travaille à New York, Etats-Unis. Le regard vers la culture pop est une constante du travail de Rob Pruitt. Après avoir fait beaucoup parlé de lui dans les années quatre-vingt dix, la période dans laquelle il formait un duo avec Jack Early, en montrant du doigt contre le machisme de certaine culture trash de l'adolescence (Artwork for teenage boys ou Scum), mais aussi en recherchant les contradictions de la communauté africain-américaine (Red Black Green, Red White Blue, l'exposition en1992 chez Léo Castelli à New York pour lequel ils furent accusés de racisme), maintenant Rob Pruitt semble railler à quelque chose de plus sournois. Parmi les différentes oeuvres réalisées pour galeries et musées, il convient de rappeler la fontaine créée pour le grand escalier du PS1 de New York en 2000. Tino Sehgal Né en 1976 à Londres, Angleterre. Vit et travaille à Berlin, Allemagne. Artiste émergent sur la scène internationale, Tino Sehgal pose des questions essentielles sur les notions d'objets artistiques, de musée et d'économie. Les oeuvres qu'il présente dans les musées ou autres manifestations d'art contemporain mettent en place des dispositifs de production et de diffusion inhabituels. Ce qu'il tente, c'est de produire des oeuvres autrement qu'en transformant la matière. Il travaille avec des hommes et des femmes, parfois des chanteurs, parfois des danseurs ou des gardiens de musée, pour créer des « sculptures ». Ni danse, ni performance, ni objet, l’œuvre ainsi créée prend un statut hors norme, s'ancrant avec force dans l'histoire de l'art mais élaborant un nouveau processus de conception et de production. Lawrence Weiner Né en 1942 à New York, Etats-Unis. Vit et travaille entre New York, Etats-Unis et Amsterdam, Pays-Bas. En 68, Lawrence Weiner présente dans un espace public une œuvre faite de cordes et de pieux enfoncés dans le sol. Détruite par des passants, ignorant qu'il s'agissait d'art, l'artiste décide de ne plus produire d'œuvre matérielle et de cette anecdote naît sa pratique conceptuelle. Il publie la même année Statements, qui est à la fois un recueil de titres d'œuvres potentielles, et une exposition, puisque l'art conceptuel n'habite plus d'autre lieu que l'espace mental. Ian Wilson Né en 1940 en Afrique du Sud. Vit et travaille à New York, Etats-Unis. Dès la fin des années Soixante, Ian Wilson est passé de la réalisation d'œuvres plastiques « minimalistes » à des rencontres avec une personne ou un groupe de personnes dont l'objet était d'avoir une discussion sur un sujet philosophique spécifique. Ce sont toujours les « discussions » qui se trouvent au centre de son projet artistique, discussions renouvelées à chaque fois à partir de la même base, dans un esprit de totale liberté, les questions et les réponses conduisant à une compréhension plus claire du sujet. atelier Phare Librairie WC Nef Salle des Etudes Petit Théâtre Nef Dan Graham Two Viewing Rooms (Deux salles d’observation) 1975 Bertrand Lavier Rouge agricole par Valentine et Corona 1990 -2005 Pierre Bis muth From sex to nothing and vice-versa (Du sexe à rien et vice-versa) 2002 Sexe Copulation Pénétration Invasion Attaquer Charger Accuser Dénoncer Tourmenter Menacer Intimider Dissuader Décourager Obstruer Arrêter Terminer Finir Consumer Epuiser Drainer Vide Nul Rien Rien Nul Vide Drainer Epuiser Consumer Finir Terminer Arrêter Obstruer Décourager Dissuader Intimider Menacer Tourmenter Dénoncer Accuser Charger Attaquer Invasion Pénétration Copulation Sexe Victor Burgin Enoncés performatifs 1969-1970 Cette position signifie tout moment dans une durée propre à soi (x) Cette position signifie tout moment dans une durée propre à soi succédant à x (x') Cette position signifie toute temporalité intérieure à soi succédant à x et précédant x' Cette position signifie toute modification intérieure opérée par soi à propos d'un phénomène extérieur succédant à x et précédant x' Cette position signifie toute projection de prototypes imaginaires conçus par soi sur autrui succédant à x et précédant x' Cette position signifie toute temporalité extérieure à soi succédant à x et précédant x' Cette position signifie toute intégration de temporalité intérieure à soi avec une temporalité extérieure succédant à x et précédant x’ Cette position signifie toute intégration de temporalité intérieure à soi avec une temporalité extérieure pareillement intégrée à une temporalité intérieure d'autrui succédant à x et précédant x' Cette position signifie tout réflexe psychomoteur de soi succédant à x et précédant x' Cette position signifie tout échange d'action motrice codée entre soi et autrui succédant à x et précédant x' 1 Tous les critères par lesquels vous pouvez décider que toute série d'actes corporels, directement connus de vous, à n'importe quel moment, précédant le moment présent,constitue un événement discret 2 Tous les critères par lesquels vous pouvez évaluer la similitude entre un événement et un autre 3 Toutes séries d'événements similaires directement connus de vous, antérieures au moment présent 4 Tout objet de 3 que vous savez être spécifiquement identique à 3, et vers lequel n'importe quels actes corporels ont été dirigés 5 Tous les critères par lesquels vous pourriez attribuer une singularité à des choses autres qu'objets 6 Toutes les singularités de 3, autres qu'objets 7 Un hypothétique événement en séries de 3 se produisant plus tard que le moment présent 8 Un objet de 7 identique à la singularité de 4 9 Toutes les singularités hypothétiques de 7, autres qu'objets 10 Toutes les singularités qui sont à la fois membres de 9 et de 6 11 Tout objet directement connu de vous au moment présent vers lequel n'importe quel acte corporel est dirigé 12 Toutes les singularités directement connues de vous au moment présent, autres qu'objets 13 La substitution de 11 pour 8 et pour 4 14 La substitution de 12 pour 9 et pour 6 1 Toutes les choses substantielles qui constituent cette pièce 2 Toute la durée de 1 3 Le moment présent et seulement le moment présent 4 Tous les aspects de 1 directement vécus par vous à 3 5 Chacun de vos souvenirs à 3 d'aspects de 1 directement vécus par vous à n'importe quel moment précédant 3 6 Tous les critères par lesquels vous pourriez distinguer les membres de 5 et les membres de 4 7 Chacun de vos souvenirs de 3, autres que 5 8 Tous les actes corporels commis par vous à 3 que vous savez être directement vécus par d'autres personnes que vous-même 9 Tous les actes corporels directement vécus par vous à 3 commis par d'autres personnes que vous-même 10 Tous les membres de 9 et tous les membres de 8 qui sont directement en relation avec 1 11 Chacun de vos actes corporels à 3, autres que 8 12 Chacune de vos sensations corporelles à 3 que vous considérez comme contingentes à propos de votre contact corporel avec tout membre de 1 13 Chacune vos sensations corporelles à 3 que vous considérez comme contingentes à propos de toute émotion directement vécue par vous 14 Tous les critères par lesquels vous pourriez distinguer les membres de 13 et les membres de 12 15 Chacune de vos sensations corporelles à 3, autres que 13 et 12 16 Chacune de vos inférences de 9 concernant les expériences intérieures de toute personne autre que vous-même 17 Tout membre de 16 que vous considérez en tout ou partie analogue à n'importe quel membre de 13 18 Tout membre de 16 que vous considérez en tout ou partie analogue à n'importe quel membre de 12 0 Tout moment précédent le moment présent 1 Le moment présent et seulement le moment présent 2 Tous les objets apparemment singuliers directement vécus par vous à 1 3 Chacun de vos souvenirs à 1 d'objets apparemment singuliers directement vécus par vous à 0 et connus pour être identiques à 2 4 Tous les critères par lesquels vous pourriez distinguer les membres de 3 et de 2 5 Toutes vos extrapolations de 2 et 3 concernant la disposition de 2 à 0 6 Tous les aspects de la disposition de votre propre corps à 1 que vous considérez en tout ou partie structurellement analogue avec la disposition de 2 7 Chacun de vos actes corporels intentionnels commis sur tout membre de 2 8 Chacune de vos sensations corporelles que vous considérez comme contingentes à propos de votre contact corporel avec n'importe quel membre de 2 9 Toutes les émotions directement vécues par vous à 1 10 Chacune de vos sensations corporelles que vous considérez comme contingentes à propos de n'importe quel membre de 9 11 Tous les critères par lesquels vous pourriez distinguer les membres de 10 et de 8 12 Chacun de vos souvenirs de 1, autres que 3 13 Tous les aspects de 12 à propos desquels vous considérez n'importe quel membre de 9 comme contingent Atelier Rob Pruitt IDEA N.96: WRITE CAPTIONS ON THE GLASS FOR THE VIEW OUTSIDE YOUR WINDOW. (Idée N.96 : Légendez ce que vous voyez à travers la vitre.) 1999 Salle des étude s Lia m Gillick Prototype Design for a Conference Room (Joke by Matthew Modine arranged by Markus Weisbeck) Prototype d’aménagement pour une salle de conférence (blague de Matthew Modine arrangé par Markus Weisbeck) 1999 SPIELBERG JUST DIED AND HE'S BEEN GREETED AT THE GATES OF HEAVEN BY GABRIEL AND GABRIEL SAYS: “GOD REALLY DUG A LOT OF YOUR MOVIES AND HE WANTS TO MAKE SURE THAT YOU'RE CONFORTABLE. IF THERE'S ANYTHING YOU NEED, YOU COME TO ME, I'M YOUR MAN.” AND STEVEN SAYS: “WELL, YOU KNOW, I ALWAYS WANTED TO MEET STANLEY KUBRICK, DO YOU THINK YOU COULD ARRANGE THAT?” AND GABRIEL LOOKS AT HIM AND SAYS: “YOU KNOW, STEVEN, OF ALL THE THINGS THAT YOU COULD ASK FOR, WHY WOULD YOU ASK FOR THAT? YOU KNOW THAT STANLEY DOESN'T TAKE MEETINGS.” “WELL, YOU SAID THAT IF THERE WAS ANYTHING I WANTED.” GABRIEL SAYS: “I'M REALLY SORRY. I CAN’T DO THAT.” SO NOW HE'S SHOWING HIM AROUND HEAVEN AND STEVEN SEES THIS GUY WEARING AN ARMY JACKET WITH A BEARD RIDING A BICYCLE AND STEVEN SAYS TO GABRIEL: “OH, MY GOD, LOOK, OVER THERE, THAT'S STANLEY KUBRICK. COULDN'T WE JUST STOP HIM AND SAY HELLO?” AND GABRIEL PULLS STEVEN TO THE SIDE AND SAYS: “THAT'S NOT STANLEY KUBRICK, THAT'S GOD - HE JUST THINKS HE'S STANLEY KUBRICK.” > Spielberg vient de mourir et il est accueilli aux portes du Paradis par l’Ange Gabriel et Gabriel lui dit : « Dieu a aimé beaucoup de vos films et il veut s’assurer que vous soyez a votre aise. S’il y a quoi que ce soit dont vous ayez besoin, adressez vous à moi, je suis votre homme ». Et Steven dit : « Eh bien, vous savez j’ai toujours voulu rencontrer Stanley Kubrick, vous pensez que vous pouvez arranger ça ? » et Gabriel le regarde et dit : « Vous savez, Steven, de toutes les choses que vous auriez pu demander, pourquoi me demander celle-ci ? Vous savez que Stanley ne prend pas de rendez-vous ». « Eh bien, vous avez dit que s’il y avait quoi que ce soit que je voulais ». Gabriel dit : « Je suis vraiment désolé. Je ne peux pas faire ça ». A présent il lui faire le tour du Paradis et Steven voit ce type barbu en vélo portant une veste de l’armée et Steven dit a Gabriel : « Oh, mon dieu ! Regardez la-bas c’est Stanley Kubrick ! Ne pourrait-on pas juste l’arrêter et le saluer ? » et Gabriel prend Steven à part et dit : « Ce n’est pas Stanley Kubrick, c’est Dieu ! Il pense juste qu’il est Stanley Kubrick ». Petit Théâtre Ian Wilson Chalk Circle (Cercle à la craie) 1968 Douglas Gordon Ça vient juste de commencer 1993 Toilettes Rob Pruitt IDEA N.16 : GRAFFITI YOUR BATHROOM WALLS AND PROVIDE MAGIC MARKERS FOR GUESTS. (Idée N.16 : Faites des graffitis sur les murs de vos toilettes et mettez des marqueurs magiques à la disposition de vos invités.) 1999 Phare/ la nu it Philippe Parreno Mont Analogue 2002 Mur extérie ur fac e au la c Lawrence Weiner A direct affront to a natural waterway (Un affront direct à un cours d’eau naturel) 1969 Art Press octobre 04 Art Actuel mars 06 Connaissance des arts janvier 06 Beaux – arts magazine janvier 06 Le Populaire du Centre 22 janvier 06 Teatro/pubblico novembre – décembre 05