MODELISATION D`UN MECANISME
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MODELISATION D`UN MECANISME
PTSI PT AUTOMATIQUE Constituants des systèmes Automatique Chapitre A Table des matières 1 – LA CHAINE FONCTIONNELLE 1 1.1 – STRUCTURE FONCTIONNELLE.................................................................................................................... 1 1.2 – CHAINE D’ENERGIE ................................................................................................................................... 1 1.3 – CHAINE D’INFORMATION .......................................................................................................................... 2 2 – LES ACTIONNEURS 3 2.1 – LES VERINS PNEUMATIQUES ET HYDRAULIQUES ....................................................................................... 3 2.2 – LES MOTEURS ........................................................................................................................................... 4 3 – LES PRE-ACTIONNEURS 6 3.1 - CONTACTEURS ET RELAIS .......................................................................................................................... 6 3.2 VARIATEURS ELECTRONIQUES ..................................................................................................................... 6 3.3 DISTRIBUTEURS HYDRAULIQUES ET PNEUMATIQUES.................................................................................... 7 4 – LES COMMANDES PROGRAMMABLES 7 5 – LES CAPTEURS 8 5.2 - DEFINITIONS .............................................................................................................................................. 8 5.3 – ERREURS CLASSIQUES ............................................................................................................................... 9 5.4 – LES PRINCIPAUX CAPTEURS ...................................................................................................................... 10 PTSI - PT i Avignon Constituants Automatique Chapitre A 1 – La chaine fonctionnelle 1.1 – Structure fonctionnelle On peut distinguer au sein des systèmes pluritechniques deux chaînes, l’une agissant sur les flux de données, appelée chaîne d’information ou partie commande, l’autre agissant sur les flux de matières et d’énergies, appelée chaîne d’énergie ou partie opérative. Grandeurs physiques à acquérir Informations destinées à d’autres systèmes et interfaces H/M Chaîne d’information Informations issues d’autres systèmes et interfaces H/M ACQUERIR COMMUNIQUER TRAITER Matière d’oeuvre ordres Pertes énergétiques Energies d’entrée ALIMENTER DISTRIBUER CONVERTIR ACTION TRANSMETTRE Chaîne d’énergie Matière d’œuvre + Valeur ajoutée 1.2 – Chaine d’énergie La chaîne d’énergie, est constituée des fonctions génériques : Alimenter, Distribuer, Convertir, Transmettre qui contribuent à la réalisation d’une action. Energie électrique, pneumatique, hydraulique Energie distribuée Energie mécanique, pneumatique, hydraulique Ordres Energies d’entrée Alimenter Prise réseau, raccord réseau, pile, batterie, accumulateur, … Distribuer Préactionneur : Contacteur, relais, variateur, distributeur, … Convertir Actionneur : Machines asynchrones, à courant continu, vérins, … Transmettre Energies disponibles pour l’action demandée par le cahier des charges Assemblage démontable, guidage en rotation, en translation, accouplement, embrayage, limiteur de couple, frein, poulies courroies, engrenages, systèmes vis-écrou, transformateurs plans, … L'énergie issue de la chaîne d’information n'est pas suffisante pour être utilisable directement par les actionneurs, le rôle du préactionneur est alors de distribuer ou PTSI - Avignon page 1 Constituants Automatique Chapitre A non une énergie importante en fonction des ordres émis par la partie commande transmis sous la forme d'une énergie de commande plus faible. 1.3 – Chaine d’information La chaîne d’information permet : d’acquérir des informations : o sur l’état d’un produit ou de l’un de ses éléments (en particulier de la chaîne d’énergie) par le biais de capteurs, o issues d’interfaces homme/machine (consignes) ou élaborées par d’autres chaînes d’information, o sur un processus géré par d’autres systèmes (consultation de bases de données, partage de ressources, ...), de traiter ces informations pour obtenir le comportement souhaité du système ; de communiquer les informations générées par le système de traitement pour réaliser l’assignation des ordres destinés à la chaîne d’énergie ou (et) pour élaborer des messages destinés aux interfaces homme/machine (ou à d’autres chaînes d’information). Grandeurs physiques, consignes Acquérir Capteurs TOR, Capteurs analogiques, Capteurs numériques, Interfaces homme / machine, Systèmes numériques d’acquisition de données. PTSI - Avignon Images informationnelles Informations traitées utilisables Traiter Matériels : - Automates programmables ; - Ordinateurs ; - Microcontrôleurs ; - Modules logiques programmables ; - circuits de commande câblés, … Logiciels : - Ateliers logiciels, - Éditeur de modèles de commande avec générateur de code, … Ordres, messages Communiquer - Commandes TOR, - Interfaces homme/machine, - Liaisons utilisant le mode de transmission série, - Liaisons utilisant le mode de transmission parallèle, - Réseau Ethernet - Bus capteurs/actionneurs, … page 2 Constituants Automatique Chapitre A 2 – Les actionneurs 2.1 – Les vérins pneumatiques et hydrauliques 2.1.1. Le vérin linéaire Utilisé pour obtenir un mouvement de translation d’amplitude limitée. La nature de son énergie (pneumatique, hydraulique) dépend de la force souhaitée en sortie. On distingue le vérin simple effet (la rentrée de tige se fait sans alimentation extérieure par un ressort) du vérin double effet (la sortie et la rentrée de tige sont commandées). Simple effet Double effet Vérins stand Vérin télescopique 2.1.2. Le vérin rotatif Assez rare, le vérin rotatif permet d’obtenir une rotation d’amplitude limitée. C’est en pratique un vérin linéaire associé à un mécanisme pignon-crémaillère pour la transformation de mouvement. PTSI - Avignon page 3 Automatique Chapitre A Constituants 2.2 – Les moteurs 2.2.1. Les moteurs électriques Le moteur à courant continu extrêmement utilisé dans les systèmes automatisés car sa commande est relativement simple : Le moteur asynchrone alimenté en courant alternatif triphasé permet des puissances importantes (applications : TGV, Machines outils, ascenseurs) mais la commande est plus compliquée : Le moteur pas à pas, de puissance faible, permet de réaliser des rotations d’amplitude fixe (ex : ¼ de tour, 1/64 de tour …) de façon séquentielle. PTSI - Avignon page 4 Constituants Automatique Chapitre A 2.2.2. Les moteurs ou pompes hydrauliques ou pneumatiques Tous ces systèmes sont réversibles (pas d’application connue du moteur à engrenage). On peut donc fournir une énergie hydraulique pour la transformer en énergie mécanique (c’est alors un moteur), ou inversement fournir une énergie mécanique pour la transformer en énergie hydraulique (compresseur ou pompe). Pompe/moteur à palettes : Pompe à engrenage : Ex : Outils pneumatiques, compresseurs de klaxon Ex : Pompe à huile auto/moto Pompe/moteur à pistons radiaux : Pompe/moteur à pistons axiaux : Ex : Moteur roue hydraulique d’engins de chantier Ex : Compresseur de climatisation auto 2.2.3. Les moteurs thermiques PTSI - Avignon page 5 Constituants Automatique Chapitre A 3 – Les pré-actionneurs Tous les actionneurs vus précédemment (vérins, moteurs, pompes) sont associés à un pré-actionneur pour leur commande. Il existe donc des pré-actionneurs électriques, pneumatiques et hydrauliques. 3.1 - Contacteurs et relais A partir d’un signal de faible puissance alimentant la bobine, le contact est établi sur le circuit de haute puissance. Les deux circuits électriques sont indépendants. C’est une gestion Tout Ou Rien (TOR) de la puissance, il n’y a pas de modulation possible. 3.2 Variateurs électroniques Le variateur permet en plus contacteur une modulation de la puissance fournie au moteur électrique. La commande la plus classique pour un moteur à courant continue est la commande PWM (Pulse Width Modulation) ou MLI (Modulation de Largeur d’Impulsion) : Tension On définit le rapport cyclique τ=t1/T variable entre 0 et 1. La tension moyenne peut donc varier entre 0 et Umax et moduler la vitesse de rotation du moteur. t1 Umax Umoy = τ.Umax 0 Temps T Rmq : la période du signal doit être largement inférieure au temps de réponse du moteur. O On peut également utiliser le même principe pour commander un moteur asynchrone (courant alternatif) en générant le signal adapté. Modulation pour moteur asynchrone PTSI - Avignon page 6 Constituants Automatique Chapitre A 3.3 Distributeurs hydrauliques et pneumatiques Distributeur piloté Distributeur mécanique Distributeur manuel 4 – Les commandes programmables Assurant les fonctions de traiter l’information et d’émettre des ordres, on trouve principalement des Automates Programmables Industriels (API) (ex : capsuleuse INDEXA) et des PC équipés de carte d’interface E/S (ex : vérin plateforme 6 axes). PTSI - Avignon page 7 Constituants Automatique Chapitre A 5 – Les capteurs Un capteur est un organe de prélèvement d'information qui élabore à partir d'une grandeur physique, une autre grandeur physique de nature différente (très souvent électrique) appelée image de la grandeur mesurée. Fig. 1 : Principe du capteur Les signaux de sortie courants sont logiques (uniquement deux valeurs possibles), analogiques (signal continu) ou numériques (ensemble fini de valeurs échantillonnées). xa(t) xl(t) xn(t) t a) logique t t b) analogique c) numérique 5.2 - Définitions Etendue (plage) de mesure : Valeurs extrêmes pouvant être mesurée par le capteur. Sensibilité ou gain : Variation du signal de sortie par rapport à la variation du signal d'entrée. Exemple : L’accéléromètre du TP suspension a une sensibilité de 3.85 V.s2.m-1. Résolution : Plus petite variation de grandeur mesurable par le capteur. Précision : Aptitude du capteur à donner une mesure proche de la valeur vraie. Erreur absolue (e) : Résultat d'une mesure moins la valeur vraie. Une erreur absolue s'exprime dans l'unité de la mesure. e=x-X Exemple : Une erreur de 10 cm sur une mesure de distance. Erreur relative (er) : Rapport de l'erreur de mesure à la valeur vraie. Une erreur relative s'exprime généralement en pourcentage de la grandeur mesurée. er = e/X*100; Exemple : Une erreur de 10 % sur une mesure de distance (10 % de la distance réelle). PTSI - Avignon page 8 Constituants Automatique Chapitre A 5.3 – Erreurs classiques mesure Réponse capteur Courbe vraie Erreur de zéro (Offset) t mesure Réponse capteur Courbe vraie Erreur de gain t mesure Courbe vraie Réponse capteur Erreur de linéarité t mesure Courbe vraie Réponse capteur Phénomène d’hystérésis t mesure Courbe vraie Erreur de numérisation (résolution insuffisante) Réponse capteur t mesure Courbe vraie Perturbation (bruit) t PTSI - Avignon page 9 Constituants Automatique Chapitre A 5.4 – Les principaux capteurs 5.4.1 – Les capteurs d’efforts Capteurs piézo-électriques L'application d'une contrainte mécanique à certains matériaux dits piézo-électriques (le quartz par exemple) entraîne l'apparition d'une différence de charge entre les faces de ce matériau. La sortie est une tension. Jauges d’extensométrie Application au capteur d’effort Une jauge d’extensométrie est composée de trois rosettes constituées d’un enlacement d’un fil électrique fin. Cette jauge est collée sur une pièce et suit donc ses déformations. L’étirement et le rétrécissement du fil provoqué par les déformations entrainent une modification de son diamètre, et donc de sa résistivité (grandeur image mesurée). La variation de résistance est transformée en variation de tension par un pont de Wheatstone. C’est un capteur de déformation très utilisé pour constituer un capteur d’effort. 5.4.2 – Les capteurs d’accélération Un capteur d’accélération est basé sur la mesure de la force appliquée par une masse connue sur une accélération (F = m.a). Ils peuvent mesurer l’accélération sur 1, 2 ou 3 axes. La sortie est une tension. Capteurs piézo m PTSI - Avignon page 10 Automatique Chapitre A Constituants 5.4.3 – Les capteurs de vitesse La mesure directe de la vitesse s’effectue par le biais d’une génératrice tachymétrique, qui délivre à ses bornes une tension proportionnelle à la vitesse de rotation de son rotor. La sortie est une tension. On peut également obtenir la vitesse par dérivation de la position ou par intégration de l’accélération. 5.4.4 – Les capteurs de position Potentiomètres linéaires ou rotatifs : un curseur se déplace sur une piste résistive. En fonction de la position du curseur sur la piste, la résistance aux bornes du potentiomètre varie. Le potentiomètre forme un pont diviseur de tension. La sortie est une tension. La course de ce type de capteurs est limitée (1 tour ou 10 tours) Le codeur incrémental : un faisceau lumineux traverse un disque alternativement transparent et opaque. Un détecteur photo-électrique à l’opposé du disque récolte le signal de sortie. Une deuxième piste décalée de la première permet de connaître le sens de rotation. Ce capteur ne permet que des mesures de déplacement relatif et ne renseigne pas sur la position absolue. PTSI - Avignon page 11 Constituants Automatique Chapitre A Le codeur absolu : En multipliant le nombre de pistes, on obtient un codage permettant d’identifier le secteur angulaire dans lequel on se trouve. Exemple d’un codeur 12 pistes, soit 212=4096 secteurs angulaires. 5.4.5 – Les détecteurs ou capteurs fin de course Avec contact - Normalement Ouvert (NO) : circuit ouvert sans contact - Normalement Fermé (NF) : circuit fermé sans contact Sans contact (ou de détecteur de proximité) Détecteurs photoélectriques : PTSI - Avignon page 12 Constituants Automatique Chapitre A Capteurs capacitifs et inductifs : Le capteur inductif détecte la variation du champ magnétique par un objet métallique ou un aimant à proximité. Le capteur capacitif détecte la variation du champ électrostatique provoqué par un objet opaque à ce champ à proximité. Détecteurs magnétiques ou Interrupteur à Lame Souple ( I.L.S.) : Le passage d’un aimant à proximité d’un ILS provoque une déformation de la lame qui établit un contact électrique. Exemple d’application aux capteurs fin de course d’un vérin PTSI - Avignon page 13