Les autres objets Les chandeliers : Placés sur l`autel, pendant la

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Les autres objets Les chandeliers : Placés sur l`autel, pendant la
Les autres objets
Les chandeliers : Placés sur l'autel, pendant la messe ils doivent être
allumés, symbolisant ainsi le Christ "lumière du monde".
Le cierge Pascal : C'est un grand cierge, béni et allumé au début de
la célébration solennelle de la vigile pascale, orné d'une croix souvent de couleur rouge,
et de 2 lettres l'alpha et l'oméga (la première et la dernière lettre de l'alphabet grec)
Dieu est celui qui est, qui était et qui vient. On le met dans le chœur pendant
le temps Pascal, pour les baptêmes et les enterrements.
La croix : Une est dans le chœur pour être visible par tous et une
petite croix est face au prêtre sur l'autel.
Le bénitier et le goupillon : C'est un petit seau contenant de l'eau
bénite, le goupillon servant à l'aspersion.
Les burettes : Petites fioles contenant le vin et l'eau. Durant la
célébration de l'Eucharistie, elles serviront à trois reprises. Tout d'abord lors de
l'offertoire, les offrandes sont apportées au prêtre. Il offre à Dieu le pain, en disant à
voix basse: "Humbles et pauvres, nous te supplions, Seigneur, accueille-nous : que notre sacrifice, en
ce jour, trouve grâce devant toi". Puis les burettes lui sont présentées, contenant l'une l'eau, l'autre le
vin. Il verse alors tout le vin dans le calice, puis y rajoute un goutte d'eau, en disant : "Comme cette
eau se mêle au vin pour le sacrement de l’alliance, puissions-nous être unis à la divinité de Celui qui a
pris notre humanité". Il offre alors le vin, en l'appelant "coupe du salut".
Après ce rite vient prendre place le lavabo, le prêtre reconnaît son indignité
et demande à Dieu la purification, versant de l'eau sur ses mains au-dessus
du lavabo : "lave-moi de mes fautes, Seigneur, purifie-moi de mon péché".
Il essuie ses mains avec le manuterge (Donc un servant verse sur les doigts
du prêtre en mettant le lavabo en dessous et le deuxième servant présente
le manuterge.
La burette contenant l'eau est utilisée une troisième fois après la
distribution de la communion aux fidèles, lorsque le célébrant regagne l'autel. Il verse alors le restant
d'eau dans le calice, afin que tout le vin ("Précieux-sang") soit bu et qu'il ne reste pas de miettes de
l'hostie consacrée.
Le lavabo : Petit plat que l'on place en dessous des mains du prêtre
pendant le geste du lavabo
L'encensoir et la navette : L'encensoir est une sorte de brûleparfum suspendue à des chainettes dans laquelle on brûle de l'encens. La
navette est un petit vase contenant l'encens. La fumée symbolisant
notre prière montant vers le Christ.
Les hosties : petites rondelles minces de pain non fermenté que
le prêtre consacrent pour la communion.
L'ostensoir : C'est une pièce d’orfèvrerie destinée à recevoir
l’hostie consacrée, pour l’exposer à l’adoration des fidèles. L’ostensoir
comporte un pied et, plus haut, un motif ornemental doré ou argenté
entourant l’espace laissé libre pour l’hostie : souvent, ce motif
représente le rayonnement d’un soleil.
Le gong ou les clochettes : agitée au moment de la consécration,
signale le moment précis ou le pain et le vin deviennent Corps et Sang
du Christ, et invite les fidèles à l'adoration.
La crédence : C’est la table où on dépose calice, patène, ciboire, etc.
qui seront apportés sur l’autel au moment de l’offertoire. Ce petit meuble se
place prés de l'autel.
L'ambon : C'est l'emplacement où montent ceux qui ont à
faire une lecture. C'est de là que le prêtre proclame l'Évangile et
ou il fait son homélie (l'explication des textes qui viennent d'être lus) ; L'ambon se trouve
généralement à droite de l'autel quand on rentre dans l'église et le pupitre à gauche.
Les linges liturgiques: voir la fiche spécifique
La nappe : Comme pour un repas de fête, elle recouvre l'autel.
La pale : Carré de toile cartonné, qui couvre le calice durant la Messe pour protéger le précieux sang
Le corporal : Il est déplié sur l'autel au moment de l'offertoire. Sur lequel repose le calice et la patène
lors de la messe. Il s'appelle le corporal car reçoit le Corps du Christ.
Le purificatoire : Linge servant à recueillir le Sang du Christ qui pourrait couler lors de la communion du
prêtre, il sert aussi à purifier le calice et la patène après la communion. Il s'appelle le purificatoire car sert
à purifier.
Le Manuterge : Linge servant au prêtre à s'essuyer les mains après les avoir lavées lors du geste du
lavabo. Le nom vient du mot main.
Les vêtements liturgiques
L'aube : C'est le vêtement de tous ceux qui servent à l'autel, le vêtement commun de tous
les baptisés.
L'étole : C'est une bande d'étoffe, insigne du ministre ordonné, que
portent les évêques, prêtres et diacres, par-dessus l'aube; elle est de la
couleur liturgique.
La chasuble : C'est un vêtement ample que le célébrant met par-dessus
l'aube ; elle est de la couleur liturgique.
Les Couleurs liturgiques
LE BLANC : pendant le temps Pascal et le temps de Noël, aux célébrations du Seigneur, de la Vierge
Marie, des anges et des saints non martyrs.
LE ROUGE : Dimanche de la Passion, le vendredi saint, la Pentecôte, ainsi que Apôtres, évangélistes
et saints martyrs.
LE VERT : Pendant le temps ordinaire.
LE VIOLET : Le temps de l'Avent, du Carême, les enterrements.
Les Saintes huiles
Un sacrement est un signe sensible, sacré et visible qui
réalise ce qu’il représente. Il nous est offert par l’Eglise pour
nous faire mieux comprendre l’action de Dieu agissant dans
notre vie intérieure et son amour. Le sacrement est une aide
et une grâce spéciale que nous apporte le Christ pour vivre
saintement chaque étape de notre vie.
Les sacrements ont leur source dans
l’amour que Dieu a pour l’homme,
amour que Dieu veut nous faire
partager.
Les Saintes Huiles sont le symbole de la
grâce. Douce et agréable au toucher,
l’huile se répand lentement et avec
ténacité comme le fait la grâce de Dieu
dans nos âmes.
Les saintes huiles sont conservées dans
des burettes et renouvelées tous les ans
au cours de la Messe Chrismale :
l’évêque, entouré de l’assemblée des prêtres de son diocèse,
consacre le mardi saint, au cours de la Messe Chrismale, le
Saint chrême, l’huile des catéchumènes et l’huile des
malades. Les Saintes Huiles seront ensuite utilisées toute
l’année dans les diverses paroisses et aumôneries.
Quand nous participons à la messe, nous sommes invités à accomplir un certain
nombre de gestes rituels brefs dont trop souvent la signification peut nous échapper. Découvrons
ensemble ces gestes.
En effet c’est avec notre cœur, notre esprit mais aussi notre corps que nous manifestons notre foi. Trop
souvent le sens des gestes que nous effectuons au cours de l’Eucharistie nous échappe, alors essayons
de mieux comprendre.
Les positions de notre corps :
- Debout : la position debout est une marque de respect vis-à-vis de quelqu’un et en même temps c’est
une attitude d’éveil à la parole de celui devant qui on se met debout : "Je suis prêt à recevoir ta parole".
Cela veut dire qu’il est important de prendre une véritable station debout : bien droit sur les jambes, en
évitant de plier le genou avec indolence. Pour le Notre Père, on ajoute, à cette position debout, les bras
déployés pour mieux signifier la dimension du regard vers le Père qui est aux cieux.
- Assis : c’est l’attitude du repos, de la détente du corps, qui signifie se tenir calme, immobile. Là
encore, une attitude "assis" doit signifier une véritable maîtrise de soi, le dos bien droit, les bras posés
sur les genoux. (Les mains dans les manches, par exemple)
- A genoux : L’agenouillement manifeste une attitude de pénitence, un regret d’avoir peiné quelqu’un.
En nous abaissant devant Dieu, nous reconnaissons notre petitesse
- S’incliner : au cours de l’Eucharistie, nous prenons cette attitude en de nombreuses occasions
manifestant ainsi que notre corps participe pleinement à la prière.
* Au signe de croix, au début et à la fin.
* Durant la formule du pardon à la fin de la prière pénitentielle.
* Après l’élévation de l’hostie et de la coupe, mais pas pendant que le prêtre élève l’hostie ou le calice
(l’élévation fut inventée au 13ème siècle pour que l’hostie soit vue et adorée, alors regardons avant de
nous incliner).
- Les positions des mains : en plus du signe de la croix ou du geste de paix, notons trois gestes
impliquant nos mains au cours de la messe :
- Les mains jointes : c’est un geste de supplication, on implore quelqu’un et en même temps en joignant
ainsi les mains nous unifions notre corps.
- Les mains tendues pour recevoir l’hostie : nos deux mains se croisent en forme de coupe pour recevoir
le corps du Christ.
- Les mains levées pour le Notre Père : mains levées pour louer, pour glorifier.
- Se frapper la poitrine : Trois fois, nous effectuons ce geste
- à la demande de pardon au début de l’eucharistie : un geste de désignation, manifestant que l’on
reconnaît publiquement que l’on est pêcheur,
- au chant de l’Agneau de Dieu,
- puis juste avant la communion : "Seigneur, je ne suis pas digne…".
La poitrine est le lieu vital du cœur et du souffle. Le cœur est le lieu de la présence de Dieu en l’homme.
- Le geste de paix : Voilà un geste qui n’est pas toujours bien compris. La phrase dite par le prêtre est :
"Dans la charité du Christ, donnez-vous la paix". En effet ce n’est pas notre paix que nous nous donnons,
mais la paix du Christ : cette paix que le Seigneur donne à ses disciples le soir de Pâques, nous nous la
donnons pour la semaine qui vient. Pour mieux signifier, on peut se donner cette paix des deux mains la
distinguant mieux du simple bonjour donné dans la rue.
- Le signe de croix : Le signe de croix est le geste fondamental de la vie chrétienne, il rappelle notre
baptême où fut tracé pour la première fois ce signe sur notre front par le prêtre.
Au cours de la messe, trois temps où nous sommes invités à nous signer :
- Au début de la célébration
- A la fin lorsque le prêtre nous donne la bénédiction (il est justement intéressant de noter que ce signe
de croix encadre la messe puisque nous l’effectuons au début et à la fin)
- Avant l’écoute de l’Évangile, où nous nous signons avec le pouce sur le front, la bouche et le cœur :
"Que cet Évangile pénètre mon intelligence pour que je le comprenne, ma bouche pour que je le proclame
et mon cœur pour que je l’aime".
1.
2.
3.
4.
Au nom du Père
Et du Fils
Et du Saint Esprit
Amen
C'est le oui qui engage. Je le marque sur mon épaule droite pour dire que j'accepte de porter la croix du
Christ et la vie de mes frères. Je dis oui à mon baptême qui a fait de moi un fils du Père. Je dis oui à
l'Amour, du fond de mon cœur où habite l'Esprit. "Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit..." je
n'aurai jamais fini de dire AMEN !
HMF

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