recuerdos y danzas - Théâtre de l`Archipel

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recuerdos y danzas - Théâtre de l`Archipel
© Benoyt Moya Loussert
Vendredi 29 Janvier 12h30 I le Carré I 45mn
RECUERDOS Y DANZAS
Quatuor Euterpe
avec
Alexia Turiaf violon
Marie-Camille Cazenove violon
Pauline Guenichon alto
Delphine Roustany violoncelle
Après avoir proposé un programme autour de la Russie en décembre 2014 et avoir
contribué au succès des pauses musicales du Festival Aujourd’hui Musiques 2015,
le Quatuor Euterpe nous embarque dans un voyage musical en pays latins avec deux
représentants de l'école espagnole nouvelle du 20ème siècle puis en Argentine.
PROGRAMME
Joaquín Turina (1882-1949)
Serenata op. 87
La Oración del Torero op. 34 (version pour quatuor à cordes)
Isaac Albéniz (1860-1909)
Suite espagnole
- Asturias (Leyenda) op. 47 n°5
- Cordoba, canto op. 232 n°4
- Sevilla (sevillanas) op. 47 n°3
Astor Piazzolla (1921-1992)
Invierno Porteno
Primavera Portena
Alberto Ginastera (1916-1983)
Danza Argentina de la Moza Donosa, op.2 n°2
Les quatre compositeurs convoqués dans ce programme Recuerdos y Danzas ont en commun la
prédominance dans leur musique des chants traditionnels de leur pays. Turina et Albéniz sont
marqués par leurs études à Paris et leur rencontre avec Vincent d'Indy et Claude Debussy. Ils
fondent très harmonieusement les influences de la musique impressionniste française avec des
éléments pittoresques et réalistes de la musique populaire andalouse pour Turina, et des rythmes
des danses espagnoles comme le flamenco, la sévillane pour Albéniz. Piazzolla quand à lui, utilise
des rythmes associés au tango et Ginastera dans sa pièce intitulée Danse de la belle jeune fille, se
nourrit de l'immensité de la pampa d'Argentine.
Joaquín Turina incarne le caractère le plus authentique de la musique
andalouse. Il a saisi tout l'esprit du pays dans ses compositions : les
mouvements de la nature, de l'atmosphère et du sentiment font dans
ses œuvres l'objet d'une grande synthèse musicale. La langue musicale
de Turina est caractérisée par l'usage des rythmes, des accents et de la
trame mélodique de la musique traditionnelle andalouse. Turina s'est
donné pour mission de rendre la culture populaire andalouse de la manière la plus fidèle. Plus qu'aucun autre
musicien de son époque, Turina a œuvré pour le rayonnement de '"andalucismo" ; à preuve les rythmes de danse
et les coloris sonores de sa musique comme dans La Oración del Torero op.34, initialement écrite pour un quatuor
de luth, et ensuite remaniée pour un quatuor à cordes puis pour un orchestre de cordes, ou encore la Serenata
op. 87, qui captive l'auditeur de la première jusqu'à la dernière note grâce à sa tension intérieure.
Asturias est probablement la plus connue de toutes les pièces de
cette suite. Malgré son attribution à la région cantabrique, elle
Isaac Albéniz (1860-1909)
évoque une soleá de saveur profonde et andalouse, avec une copla de
Suite espagnole
styles également andalous. Córdoba, célèbre une des villes préférée
- Asturias (Leyenda) op. 47 n°5
d’Albéniz. Au cœur de l’Andalousie, la ville de Cordoue abrite la
- Cordoba, canto op. 232 n°4
Mezquita. La ville est riche historiquement de culture chrétienne et
- Sevilla (sevillanas) op. 47 n°3
musulmane et Albéniz capture l’humeur et les sentiments de ces deux
cultures dans Córdoba. La pièce commence avec le son des cloches
d’église. Un hymne en mode dorien est joué en style faux-bourdon, rythmiquement ambigu pour ressembler
aux chants liturgiques. Sevilla a été composée et créée à Madrid en 1886. Albéniz y utilise une sevillana, avec
son panache aristocratique stylisé et une saveur populaire. Elle possède une partie médiane, en forme de copla,
présentée par les deux mains à l’unisson.
La musique de Piazzolla est fondamentalement une déclaration
tragique. Astor Piazzolla est l’homme au bandonéon qui a révolutionné
Astor Piazzolla (1921-1992)
le tango, sans aimer vraiment sa tradition ancrée entre maison close
Les Quatre Saison de Buenos Aires
et désespérance. En le mariant au jazz, voire même aux grincements
- Invierno Porteno
de Stravinsky, il a été un immense compositeur contemporain. Dans
- Primavera Portena
cette œuvre, à l'image de celle de Vivaldi à qui Piazzola semble aussi
rendre hommage, chaque saison possède son rythme, son caractère et son tempérament. Le Quatuor Euterpe a
choisi de nous interpréter l'hiver (invierno) et le printemps (primavera). Ces deux extraits des Quatre Saisons de
Buenos Aires, chargés de la nostalgie et de la sensualité propres au tango, font chavirer les oreilles et parachèvent
une bulle d’émerveillement et d’universalité qui nous invite à « traverser l’hiver avec la force du printemps ».
Alberto Ginastera est l’un des plus illustres compositeurs latinoaméricains du XXème siècle. A peine ses études terminées, son
Alberto Ginastera (1916-1983)
ballet Panambi, représenté à Buenos-Aires, établit sa réputation
Danza Argentina de la Moza
dans son pays. Il connait la célébrité au Etats-Unis dès 1966, après
Donosa, op.2 n°2
la représentation de son opéra Don Rodrigo, suivi de Bomarzo et
de Beatrix Cenci. Il compose également des concertos, des œuvres orchestrales, de la musique vocale et de
chambre, de la musique de ballet et de film, et des œuvres pour instrument solo. La Danza de la moza donosa
(Danse de la jolie jeune fille) est le second mouvement d’une suite de trois morceaux les Danzas Argentinas
de 1937. C’est une danse lente, avec une mélodie piquante qui varie tout du long du morceau. Cette musique,
caractéristique de l’œuvre de Ginastera, reflète l’immensité de la pampa argentine. La section finale revient à la
mélodie d’ouverture, avec une harmonisation plus riche.
Joaquín Turina (1882-1949)
- Serenata op. 87
- La Oracion del Torero op. 34
(version pour quatuor à cordes)
Ces quatre musiciennes originaires du sud de la France, passionnées
de musique de chambre, en particulier de quatuor à cordes, se
sont réunies pour partager leur goût et leur attrait pour les styles
musicaux les plus éclectiques, allant de la musique classique à
la musique contemporaine. Elles collaborent notamment de par
leur répertoire original avec le Festival Aujourd’hui Musiques du
Théâtre de l'Archipel et Prospective XXII. Alliant leur naturel, leur
sensibilité et leur énergie, elles se sont produites dans d'autres
festivals en France tels que Elisik de Narbonne, Les nuits du Dôme
à Port–Vendres, le Festival de Calenzana en Corse ainsi que des
saisons musicales dans la région Languedoc-Roussillon.
Les quatre interprètes
du Quatuor Euterpe
Alexia Turiaf étudie au Conservatoire à Rayonnement
Régional Perpignan Méditerranée où elle obtient
très jeune un premier prix de violon à l'unanimité en
master class chez Jean Lenert, ainsi qu'en musique de
chambre. Puis elle se perfectionne sur Paris auprès d'A.
Flammer. Depuis 2004 elle enseigne le violon au CRR
de Perpignan, dont elle est diplômée d'Etat.
Elle est chef d’attaque des seconds violons au sein de
l’Orchestre Perpignan Méditerranée, ainsi que violon
solo du Collegium Instrumental Méditerranée, du
Barock Orchestra avec le chanteur Cali et de l’Atelier
Lyrique sous la direction de D. Tosi. Elle se produit
également en Espagne, en Corse avec des orchestres
de chambre, en soliste et en musique de chambre.
Elle est membre du Trio Alzina avec piano, et premier
violon du Quatuor Euterpe.
intègre alors la classe de J.Lenert à la Schola Cantorum
de Paris et devient membre du Schola Chamber
Orchestra dont elle occupera le poste de violon solo
durant deux ans. Elle remporte en 2010 le 2ème Prix
d’Excellence du Concours International de Musique
Léopold Bellan. Fascinée par la musique de chambre
et l'orchestre, elle intègre le quintette Alta Bassa ainsi
que les quatuors Pastel et Euterpe.
Elle transmet sa passion en enseignant à de jeunes
musiciens la musique de chambre ainsi que l’initiation
aux métiers d’orchestre au sein du projet pédagogique
DEMOS piloté par la Cité de la Musique à Paris.
Depuis 2011, elle conjugue le violon et l'alto. Elle se
perfectionne auprès de C. Gaugué, alto super soliste
de l'Orchestre Philharmonique de Radio France.
Elle est membre de l'Orchestre Mozart et est altiste
supplémentaire à l'Orchestre National du Capitole de
Toulouse et à l'Orchestre de Chambre de Toulouse.
Marie-Camille Cazenove violon
Delphine Roustany violoncelle
Alexia Turiaf violon
Elle fait ses études musicales au Conservatoire à
Rayonnement Régional Perpignan Méditerranée.
Elle obtient en 2004 un premier Prix de Violon et de
Musique de chambre. Elle se perfectionne à Bordeaux
auprès de V.Nemtanu, N.Descamps et A.Galpérine
et obtient en 2008 le Diplôme d’Etat de Professeur
de Violon. Membre du Collegium Instrumental
Méditerranée depuis 2003 et de l’ Orchestre Perpignan
Méditerranée depuis 2007, elle se produit également
dans divers ensembles instrumentaux tels que le
Barock Orchestra avec le chanteur Cali sous la direction
de D.Tosi. Elle enseigne le violon au CRR de Perpignan
depuis 2008.
Pauline Guénichon alto
Elle débute le violon à l'âge de six ans. En 2007, elle
obtient le premier prix, mention très bien avec les
félicitations du jury au Conservatoire de Lyon. Elle
Elle débute le violoncelle au Conservatoire à
Rayonnement Régional Perpignan Méditerranée
et se consacre entièrement au violoncelle dès l’âge
de dix-neuf ans après des études supérieures de
Lettres. Elle obtient un premier prix de violoncelle et
de musique de chambre, un prix de perfectionnement
au Conservatoire Régional de Versailles. Elle se
perfectionne auprès d’E.Fauré, H.Demarquette,
Y.Chiffoleau et P.Gabard. Elle suit en parallèle une
formation supérieure de musique de chambre au
Conservatoire Supérieur de Musique de Genève puis
au Conservatoire national Supérieur Musique de
Lyon. Diplômée d’état, elle enseigne le violoncelle
depuis 2004 au CRR de Perpignan. Elle est membre de
l’Orchestre Symphonique Perpignan-Méditerranée,
et joue dans différents orchestres et formations en
musique de chambre dans la région et également en
Espagne. Elle est membre fondateur du trio avec piano
Alzina et du quatuor Euterpe.
© Benoyt Moya Loussert
Le quatuor Euterpe
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de Schubert peut-être la plus belle œuvre jamais composée pour quatre mains et l’une des confidences les plus
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sam. 12 mars 20h30 I dim. 13 mars 16h30
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nouvelle création, le Centre lyrique Clermont-Auvergne transpose l'opéra de Rossini dans les 50's. Et si l'histoire
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