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L’association KARUKERA presente le « L’art rend hommage aux musiques traditionnelles antillaises de salon » 29 et 30 Avril 2016 SOMMAI RE • le projet 3 • B i g u i n e , M a z u r k a , Va l s e C r e o l e 4 • L e c o n t e x t e d u Pa r i s d e s a n n e e s 2 0 5 • P r o g r a m m a t i o n d u f e s t i va l 6 • le lieu 11 • nos C I BLES 12 • L’a sso c i at ion « K a ruke ra » 13 • A L ’ I N I T I AT I V E D U P R O J E T 14 • Pa r t e n a i r e s p o t e n t i e l s 15 • C o n ta c t s 16 LE PROJ ET BACK TO BIGUINE est un festival pluridisciplinaire autour des musiques traditionnelles antillaises dites de salon, que nous nommerons MTADS, qui aura lieu du 29 au 30 avril 2016 à Paris. L’Histoire des MTADS Ce festival est un moyen de comprendre l’émergence de ces styles musicaux et l’histoire de leur popularisation. Comment sont-elles nées ? Pourquoi ? Par qui étaient-elles jouées… ? Pourquoi « BACK TO BIGUINE » ? Lorsque l’on parle de la biguine, force est de constater que la plupart du temps, on y implique de façon systématique la mazurka et la valse. Les MTADS semblent alors Une immersion totale Le public sera entièrement plongé dans l’atmosphère des MTADS, fonctionner ensemble. La biguine étant le genre qui caractériserait plus efficacement les MTADS. Le terme « back to », « retour vers » en anglais, souligne la démarche de l’événement. C’est un retour aux sources. fortes de leur histoire, de leurs sonorités enivrantes et de tout l’univers Le festival s’attachera à amener le public à revenir en arrière pour comprendre les visuel qui leur est associé par la beauté des costumes et des danses. origines des MTADS, et leurs évolutions dans le Paris des années 1930. Il pourra apprécier la richesse des MTADS grâce à : • une projection-débat • des ateliers pédagogiques • une exposition • et un concert réunissant musique traditionnelle authentique et musique traditionnelle plus moderne. La genèse du festival, vient du désir profond de rendre hommage à ces musiques. C’est un moyen de faire découvrir un pan de la culture antillaise à des personnes curieuses qui ne la connaîtraient pas. Mais pour les antillais d’origine, le festival sera aussi le lieu de la redécouverte de leur propre culture.. 3 BIGU IN E, MAZURKA, VALSE C REOLE... Les musiques traditionnelles antillaises de salon (MTADS) sont, d’une certaine façon, l’expression des rencontres des influences européennes, africaines, américaines et antillaises. La biguine est née d’un mélange entre le bèlè*, fruit de l’expression de la culture des esclaves venus d’Afrique, et de la polka, musique née au XIXème siècle en Europe centrale, importée aux Antilles. La biguine naît dans la ville de Saint-Pierre en Martinique, avant l’éruption de la montagne Pelée de 1902. A cette époque, la ville était une capitale « Le Petit Paris des Antilles ». La mazurka et la valse créole sont aussi les symboles de l’appropriation des musiques et danses venues d’Europe par les peuples autochtones. Une fois arrivées aux Antilles vers 1830, ces musiques furent modifiées et adaptées au folklore local. A Paris, ces musiques rencontrent un vif succès au début du XXème siècle. Ce succès est illustré par le dynamisme du Bal de la rue Blomet dans les années 1930-1940 et par la renommée d’artistes tels que Alexandre Stellio ou Ernest Léardée entre autres. 4 * Du créole, « Bel air » en français © Droits réservés économique et culturelle majeure aux Antilles. On l’appelait même LE CONTEXTE DU PARIS DES ANN EES 2 0 Dans son histoire, Paris a toujours été une ville où la culture artistique est poussée au rang d’institution. Dans les années 1920, la ville ne déroge pas à cette règle. Le traumatisme et les horreurs de la Première Guerre Mondiale s’éloignent, les C’est une volonté de replonger dans l’effervescence C’est véritablement une première pour la de « La belle époque » avec cette excitation autour de représentation de la culture noire à Paris. l’art et de l’émergence de nouveaux courants Joséphine BAKER étant une figure majeure de intellectuels. Pendant qu’ André BRETON définit le cette nouveauté. surréalisme et que PICASSO rencontre d’autres Néanmoins, il est nécessaire de rappeler que mis grandes figures de la littérature Paris devient la à par le Jazz, d’autres musiques et danses noires capitale de la fête. On se retrouve à Montmartre et à bénéficiaient aussi d’une tribune. Ainsi, à la fin Montparnasse dans les cabarets jusqu’au bout de la des années 20, des musiques des Antilles nuit. On y vient pour apercevoir, entre autre, les françaises orchestres de noirs américains qui ont importé le popularisées. Jazz et des danses d’un nouveau genre comme le traditionnelles antillaises de salon. émergent C’est également le cas des et © Julien Achard. parisiens sont en quête de jouir à nouveau pleinement des perspectives qu’offre ce nouveau temps de paix. sont musiques Charleston. Paris de l’entre-deux guerres qui a vu naître un fort engouement pour la biguine notamment, avec des artistes tels que Leona Gabriel, Alexandre Stellio ou encore Ernest Léardée. © Droits réservés BACK TO BIGUINE offrira donc la possibilité de découvrir l’histoire de la popularisation de ces musiques dans le 5 PROG RAMMATION DU F ESTIVAL ©. ArtPozzo Du vendredi 29 au samedi 30 avril 2016 CONTEMPLER… EXPOSITION DE L’ARTISTE LUDOVIC POZZO Ludovic Pozzo, est un artiste peintre originaire de la Guadeloupe et de la Martinique. Passionné par le dessin depuis sa tendre enfance, amoureux de l’art visuel et graphique, il s’est initié tantôt à la bande-dessinée, l’illustration ou encore la photographie. C’est tout naturellement qu’il s’est dirigé vers une école d’art graphique. Aujourd’hui, s’exprimant pleinement dans sa passion, Ludovic Pozzo excelle dans la capacité de représenter, dans ses tableaux, des scènes de la vie antillaise traditionnelle. Ses tableaux bien souvent réalisés à la peinture à l’huile, nous plongeront, à travers des scènes de danse, des regards, ou des couleurs, dans l’univers authentique des Antilles. 6 © ArtPozzo Cette exposition est en soit, une véritable invitation au voyage, à la rencontre d’une culture. PROG RAMMATION DU F ESTIVAL Vendredi 29 avril 2016 PROJECTION D’UN FILM REGARDER & COMPRENDRE « BIGUINE » DE GUY DESLAURIERS Ce film retrace le parcours d’un couple de musiciens, Hermancia et Tiquitaque, décidant de quitter leur plantation pour la ville de Saint-Pierre, autrement dit le petit Paris de la Caraïbe. En arrivant © Kreol Productions (2004). « en ville », la fusion de leur musique traditionnelle et des nouveaux genres musicaux européens donne naissance à la biguine. Une belle aventure retraçant l’histoire de la popularisation dans la ville de Saint-Pierre en musique, avant l’éruption de la Montagne Pelée. ou « ERNEST LÉARDÉE OU LE ROMAN DE LA BIGUINE » DE JEAN-PIERRE KRIEF et CHRISTIANE SUCCAB-GOLDMAN CONFÉRENCE-DÉBAT Le film a été tourné en 1986. Ernest Léardée, âgé de 90 ans, est Au cours de cette conférence-débat, un spécialiste de la musique entouré de photos d’époque et de ses souvenirs. Il est l'un des et de la danse apportera des éclairages sur la naissance et la derniers survivants des musiciens Antillais arrivés à Paris dans les popularisation des musiques traditionnelles antillaises de salon années 20. Avec Alexandre Stellio, il fut le créateur du "Bal Nègre" de aux Antilles et à Paris. la rue Blomet qui permit de faire connaître la musique des Antilles à A l’issue de cet exposé, un temps de partage permettra au public travers la biguine créole. de débattre et de faire part librement de ses interrogations. 7 PROG RAMMATION DU F ESTIVAL Samedi 30 avril 2016 A P P R E N D R E & PA R TA G E R … Sensibiliser et faire découvrir les danses et musiques traditionnelles antillaises, à travers un atelier ludique réservé aux plus jeunes. « BAL TI DOUDOU » AVEC MAGGUY FARAUX Magguy FARAUX est originaire de la Guadeloupe. Elle écrit des ouvrages de conte pour enfants. Habile la plume à la main, elle sait aussi conter ses histoires en les mettant en scène, sa guitare à la main. Magguy est aussi musicienne ! Sa première passion est de nous transporter directement dans l’imaginaire des Antilles et de sa Guadeloupe natale à travers les aventure de Compère Lapin et d’autres fées... Avec le BAL TI DOUDOU, elle initiera les plus petits aux danses 8 © magguy-faraux.com traditionnelles des Antilles grâce à son album « Danse Ti Doudou ». Cet atelier sera clôturé par un goûter composé de produits de l’industrie agroalimentaire antillaise. PROG RAMMATION DU F ESTIVAL Samedi 30 avril 2016 C O N C E R T D E C LÔ T U R E Deux approches de la musique traditionnelle antillaise seront réunies sur une même scène : L’approche plus authentique rencontrera l’approche métissée, mêlant tradition et nouvelles influences. De plus, d’anciens titres peu connus du grand public seront interprétés comme à l’origine. Les chanteurs seront accompagnés par un couple de danseurs, qui recréeront la belle ambiance des anciens cabarets créoles. Rendez-vous pour une immersion dans l’univers envoutant de la biguine, de la mazurka et de la valse créole ! 9 PROG RAMMATION DU F ESTIVAL FLORE N C E N A PRI X Florence Naprix est une chanteuse d’origine guadeloupéenne. Tout comme son identité, sa musique est multiple. Entre rythmes traditionnels caribéens (ka, biguine…) et musiques actuelles (zouk, rock, jazz…), la fusion des genres est à l’honneur. Des textes en créole, à travers lesquels l’artiste nous entraîne dans son univers. Avec son album « Fann Kann », elle partage avec nous son amour pour la vie, ses combats de femme moderne et ses espoirs pour la Guadeloupe, berceau de sa créolité. © Jimmy Kelly CL AU DY L A RGE N Claudy Largen est un chanteur de musiques traditionnelle et spirituelle. Depuis plus de 40 ans, il occupe une place sur la scène martiniquaise notamment grâce à ses succès « Si je n'ai pas l'amour », « Pou twa fran » ou encore « Honoré » . Fervent défenseur du patrimoine antillais, il s'applique à mettre en valeur biguines, mazurkas, valses créoles, etc. Avec son de transmission des musiques traditionnelles aux nouvelles générations. 10 © Klod Cabit titre « Poutchi», « pourquoi » en français, il fait part de son inquiétude vis-à-vis du manque LE L I EU Le FGO-BARBARA est un établissement de la Ville de Paris. Il est ancré dans le 18ème arrondissement de Paris, non loin de Montmartre, le quartier des artistes par excellence. Il s’agit d’un lieu d'ouverture, d'accès à la culture et à la diversité musicale, pour tous les publics et pour tous les styles de musiques actuelles. Nous sommes soutenus par le FGO-BARBARA qui permettra la bonne réalisation du festival grâce à : • Une grande salle de pratique collective pour accueillir l’atelier pédagogique • Un espace conférence disponible pour la projection-débat • Un espace d’accrochage pour l’exposition • Une salle de concert de 300 places pour le concert de clôture • Un espace bar pour le cocktail d’ouverture • Un studio pour les répétitions du concert Le FGO-BARBARA est accessible aux personnes à mobilité réduite. 11 NOS C I BLES Nous avons mené un sondage au mois d’octobre 2015 . BACK TO BIGUINE cible particulièrement : Ce formulaire a notamment été partagé par de nombreux amateurs, artistes, professionnels de la musique, médias. • Une population jeune, active et dynamique • Les Antillais installés à Paris et en banlieue proche Selon notre étude, il apparaît que sur les personnes interrogées : • Une population d’autre origine installée à Paris et en banlieue proche • 1/3 estime que le festival devrait proposer des ateliers pédagogiques • Les étudiants • 1/3 avoue ne pas connaître réellement l’Histoire des MTADS • Les familles avec enfant(s) • 1/3 souhaite que cette manifestation apporte une nouvelle approche • Les professionnels de la culture Une très grande partie des personnes sondées souhaite retrouver une • Les seniors ambiance, des saveurs et produits antillais • Les associations antillaises de Paris et de banlieue proche • Les défenseurs du patrimoine culturel antillais Le sondage a également permis de tâter le dynamisme du public potentiel qui s’est révélé favorable à la valorisation des MTADS. 12 • Les amateurs de culture afro-caribéenne, de cultures du monde et d’Histoire L’ASSO C IATION KARU KE RA Karukéra est une association de loi 1901, créée en décembre 1998. Elle compte 65 adhérents. Elle est menée par sa présidente Nita Alphonso. Depuis 1998, son expérience la mène aux commandements de quadrille. En 1998, elle crée avec l’aide de Johan Alphonso, l’association Karukéra et sa troupe de danse Madi et Kéra. L’association propose des spectacles de qualité, mettant en scène des danses traditionnelles telles que : la biguine, la mazurka, la valse, le quadrille, le lancier, le meringué… Le but de l’association est de promouvoir et faire partager la culture antillaise. La troupe, formée, depuis plus de 10 ans, est dynamique et motivée. Madi et Kéra a été récompensée lors du festival de danses à Grigny (91) en 2010. Le premier prix lui a été décerné pour ses prestations de quadrille, quadrille des Lanciers, Impérial et haute-taille. Karukéra, c’est : -Le premier festival de quadrille et de haute-taille d’Île-deFrance - Un chanté Noël tous les ans depuis 2005 -Le thé dansant des sages -Et de nombreuses autres prestations à la demande… © Association Karukera. 13 A L’INITIATIVE DU PROJ ET Maëlly Largen est étudiante en 1er cycle de Médiation & Production Culturelles à l’Institut d’Etudes Supérieures des Arts (I.E.S.A.) de Paris. Elle a choisi d’intégrer ce cursus afin d’acquérir des compétences dans l’administration et la production de structures et projets culturels. Passionnée de musique, elle souhaite faire carrière dans les métiers de la culture. Elle participe à de nombreux projets avec le collectif 63Pwod, ou encore avec l’association PROTEA, qui lui permet d’assister à l’organisation des Festivals du film documentaire « Les Révoltés de l’Histoire » de la Martinique et de Paris en 2015. Aujourd’hui, elle est membre de l’association Hit Lokal avec laquelle elle organise la cérémonie des Hit Lokal Awards chaque année. Sa troisième année d’études, commencée en octobre 2015, la mène au passage du titre certifié par l’Etat niveau II « Spécialiste-conseil en biens et services culturels » décerné par l’I.E.S.A. Cette dernière étape vers le titre, lui offre aujourd’hui l’opportunité de créer son premier projet en collaboration avec l’association KARUKERA, une structure expérimentée dans la réalisation d’événements culturels antillais. 14 PARTE NAI RES POTE NTI E LS Nous partageons les objectifs de la Région Martinique et de la Région Guadeloupe pour la mise en valeur de la culture antillaise. Nous souhaitons nous associer à la Maison de Martinique afin de participer à la valorisation du patrimoine antillais à travers leur Pôle Culture & Sports. En plus de la valorisation du patrimoine artistique antillais, nous voulons mettre en avant des acteurs de l’industrie locale tels que Big’in, La Banane de Guadeloupe et Martinique, Caresse Antillaise ou encore Délices Locales. Nous avons également la possibilité de travailler avec des médias qui supportent l’art antillais comme l’émission An Paj Bèlè ou les radios Tropiques FM et Espace FM. 15 Maëlly LARGEN 07 81 50 02 96 Jean-Noël TROBRILLANT 06 01 35 06 56 [email protected] Association KARUKERA 06 71 04 06 71 01 34 11 08 74 54 – 56 rue Gambetta 95100 ARGENTEUIL C O N TA C TS