programme 2 - Mairie de Coudoux

Transcription

programme 2 - Mairie de Coudoux
«L'origine de la crèche provençale vient
paradoxalement d'Italie. En effet, dès le XIIème
siècle, dans les églises italiennes, on représentait la
scène de la Nativité avec des sculptures mobiles,
non fixées au sol. Traversant les Alpes, la crèche
provençale a pris de plus en plus d'importance
dans les célébrations de Noël pour devenir à ce
jour la coutume la plus suivie des provençaux, et
même par les autres régions françaises. La crèche
provençale, que l'on commence avant Noël, a
donné la vie aux pastorales, représentations
théâtrales de la nativité…………………………...
La crèche, représentant la scène de la Nativité, est
composée des personnages, appelés santons, qui
composaient nos villages provençaux, il y a
quelques siècles : le berger, le rémouleur, le
tambourinaire, Lou Ravi et bien d'autres encore.
L'origine du nom vient du provençal : santoun :
petit saint».
SERVICE CULTURE DE COUDOUX
CONCOURS INTERCOMMUNAL
DE CRECHES PROVENCALES
Réglement et déroulement du 17ème concours de crèches provençales 2012
à Coudoux
1 - Le concours est entièrement gratuit et ouvert à toute personne habitant la Commune de Coudoux ainsi
que les associations et les commerçants.
2 - La date limite d'inscription a été fixée au 15 Décembre 2012.
3 - Les crèches provençales (ne pas confondre village et crèche) comprendront, en plus des personnages
principaux, un nombre variable de santons et d'animaux. Il est impératif d’y trouver la Sainte famille.
Un livre intitulé «L’ART DE FAIRE LA CRECHE» de «L’ESCOLO DE LA MAR» est à votre disposition à la
Bibliothèque Municipale afin de vous conseiller pour la confection de votre Crèche. Les crèches doivent être
provençales et santons en argile peints ou habillés. Surtout pas de porcelaine (fève des rois).
4 - En fonction des inscriptions, plusieurs catégories pourront être déterminées :
Familles, Adultes, enfants, Commerçants, Associations, Eglise.
Santons habillés, Santons peints, divers (hors plastique), crèche réalisée par un enfant.
5 - Les participants s'obligent de par leur inscription à recevoir chez eux le Jury (3 membres et 1 photographe).
Le Mercredi 9 Janvier 2013 pendant toute la journée
(Heures à convenir par téléphone)
6 - Le Jury donnera à chaque crèche présentée une notation de 1 à 20 qui servira à déterminer le classement.
7 - Des photos de chaque crèche seront prises et affichées le jour de la remise des prix avec le nom des
concurrents.
8 - Plusieurs prix seront attribués.
9 - Le 1er prix de chaque catégorie participera au concours inter communal l'année suivante.
Inscriptions : Bibliothèque Municipale : 04 42 52 00 77
Mairie de Coudoux, service accueil : 04 42 52 07 07
Renseignement : Madame Nicole Crespy : 04 42 52 19 38, 06.09.77.51.11
Jusqu’au 15 décembre 2012
Remise des Prix le Vendredi 18 janvier 2013 à 18 h 30,
Salle des fêtes de Coudoux
BULLETIN D’INSCRIPTION
AU CONCOURS
Adulte(s) :
Nom(s) :
Prénom(s) :
Age(s) :
Enfant(s) :
Nom(s) :
Prénom(s) :
Age(s) :
Adresse :
Téléphone domicile :
Téléphone portable :
Adresse e-mail :
Cérémonie du feu nouveau par le plus âgé et le plus jeune de l’assemblée.
Précédant le souper, la bénédiction de la bûche ou cérémonie du cacho fio était
l’objet d’un rituel où se mêlaient christianisme et tradition païenne. La bûche devait
venir d’un arbre fruitier. Il s’agissait le plus souvent d’un olivier, d’un amandier ou
d’un cerisier, mais jamais d’un figuier à cause, dit-on de la pendaison de Judas.
Le plus jeune de la famille avec l’aïeul, portant la bûche feront trois fois le tour de la
table et la poseront dans l’âtre.
Avec un verre de vin cuit, l’aïeul, bénira la bûche et prononcera ces belles phrases
citées par Frédéric Mistral :
« Alègre, alègre, mi beus enfant, Dieu nous alègre, Emé calèndo, tout bèn vèn. Dieu
nous fague la grâci di vèire l’an que vèn,
Et se nous sian pas mai, que nous fuguen pas mens. »
« Allégresse, allégresse, mes beaux enfants, que Dieu nous comble d’allégresse. Avec
Noël tout vient bien. Dieu nous fasse la grâce de voir l’année prochaine, et si nous
sommes pas plus, que nous ne soyions pas moins. »
Ces paroles prononcées, l’ancien versera alors un verre de vin cuit sur la bûche.
Nappes : 3 nappes blanches :
La plus grande posée la première, la moyenne puis la petite, référence à La Sainte
Trinité.
Formule prononcée en disposant les nappes :
« Uno per lou Paire, uno per lou fieù, uno per lou Sant Esperi ».
Blés de la Sainte Barbe
3 sietoun (petites assiettes) de blé semés le 4 décembre pour la Ste Barbe. Symbole
du renouveau et du bonheur dans la maison.
« Lou blad de Santo Barbo
Que pèr aquèu jour si gardo
A taulo fau lou bouta,
Mao aco’s un plat pèr arregarda »
Le blé est ensuite déposé dans la crèche.
La lumière :
On met sur la table, trois chandelles blanches. Elles doivent brûler droites, sans
pencher, pour que leur flamme (le feu du renouveau) monte comme une prière vers
le ciel.
Les couverts :
Suivant les classes sociales, on sortait la vaisselle des grands jours, mais on prévoyait
toujours un couvert supplémentaire appelé « couvert du pauvre ou du passant ».
Le repas du 24 décembre, que l’on nomme en Provence « gros souper » ou « San
crebassi » était le repas de fête le plus important. Ce gros souper « lou gros soupa »,
bien que riche en nombre de plats, il est maigre et précède la messe de minuit.
Le menu est établi en fonction des produits du terroir et de saison. La tradition veut
qu’il y ait 7 plats maigres :
Il y avait parfois des soupes :
Soupe de choux fleur au fromage, soupe de pois cassés, soupe aux lentilles.
Les entrées : les raviolis à la courge, les escargots.
Les omelettes : d’artichauts, d’épinards etc…
Les poissons : la morue (en raito), les anguilles, le muge, le mulet aux olives, la
dorade.
Poulpe en daube.
Les légumes : la carde, l’épinard.
Les salades : chicorée frisée, le cèleri servi avec l’anchoïade ou pobrado (sauce
poivrade.
Elle est construite en carton, en papier, en toile de jute. On y ajoute de la mousse, un brin de sciure
pour faire les chemins. On place une étable, un puits, un moulin, un pont qui enjambe une rivière.
On y ajoute les santons en argile (santoun : petits saints).
Le jour de l’Epiphanie on y ajoute les trois mages : Gaspard, Melchior et Balthazar qui ont suivi
l’étoile jusqu’à l’étable.
1 – La pompe à l’huile ou gibassier que l’on trempe dans le verre de vin cuit d’où
l’appellation : pompe.
2 – Le nougat blanc et noir
Les mendiants ou pachichoi
4 ordres religieux mendiants d’après la couleur de leurs habits :
3 – la figue sèche la figo séco : ordre des Franciscains
4 – les raisins secs li passariho : ordre des Augustins
5 – les amandes li amelo : ordre des Dominicains
6 – les noisettes li avelano : ordre des Carmes
Ces six desserts sont impératifs
Les fruits frais :
7 – la pomme
8 – la poire
9 – le melon vert
10- le raisin frais
11- les sorbes
la poumo
la pero
lou meloun lou verdau
lou rasin
li sorbo
Les fruits extérieurs
12- la datte
la dàti
13- Oranges et
Mandarines l’arange et mandarino
Selon les régions, on peut mettre sur la table calendale :
Les pruneaux
li prunèu
Les calissons
li calissou
Les pâtes
la pasto de coudoun
Les fruits confits
Les oreillettes
li auriheto
Les gaufres
li neùlo
Le caracaca
spécialité d’Auriol
Tout cela est servi avec le vin cuit (lou vin kiue) ou la cartagène (moùt) de raisin,
sucre, eau de vie)