rapport d`activité 2013 - Sauvegarde des Yvelines

Transcription

rapport d`activité 2013 - Sauvegarde des Yvelines
RAPPORT D’ACTIVITÉ
2013
Respect, solidarité, capacité d’agir
pour permettre à chacun de devenir acteur de sa vie
Sauvegarde de l’Enfant, de l’Adolescent et de l’Adulte en Yvelines
9 bis, avenue Jean Jaurès - 78000 VERSAILLES
Téléphone : 01.39.23.19.19 - Télécopie : 01.39.54.94.34
Email : [email protected] - Site internet : www.sauvegarde-yvelines.org
Association reconnue d’utilité publique par décret du 23 février 1898
2
SOMMAIRE
PRÉSENTATION DE L’ASSOCIATION
Carte des établissements et services ...............................................................................................
Valeurs de l’association ....................................................................................................................
Bureau, Conseil d’administration, Direction générale et Directions des établissements et services .
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RAPPORT GÉNÉRAL
Rapport moral du Président ..............................................................................................................
Rapport d’activité du Directeur général.............................................................................................
Les personnes accueillies .................................................................................................................
Le personnel .....................................................................................................................................
La formation professionnelle .............................................................................................................
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RAPPORT DES ÉTABLISSEMENTS ET SERVICES
Siège - Direction Générale et services gérés en commun ................................................................
A.E.M.O. - Service d’Action Éducative en Milieu Ouvert ...................................................................
A.R.P.E. - Service d’Aide à la rencontre parent- enfant ....................................................................
Service de Prévention Spécialisée ...................................................................................................
S.J.I.E. / S.R.P. - Service Judiciaire d’Investigation Educative, Service de Réparation Pénale ........
Placement Familial ...........................................................................................................................
Foyer Saint-Nicolas ..........................................................................................................................
Maisons d’enfants « Les Marronniers » ............................................................................................
Foyer « Les Nouvelles Charmilles » .................................................................................................
S.E.P. - Service Éducatif de proximité des « Nouvelles Charmilles » ...............................................
Foyer éducatif spécialisé « La Maison » ...........................................................................................
Service d’Accompagnement « La Maison » ......................................................................................
Emergence .......................................................................................................................................
S.E.P.J. - Service Educatif et Pédagogique de Jour « Emergence »................................................
Latitudes 78 - Service d’accueil et d’accompagnement éducatif.......................................................
S.S.E.S.A.D - Service de Soins Psychologiques et d’Éducation Spécialisée à Domicile ..................
C. M. P. P. - Centre Médico-Psycho-Pédagogique …………............................................................
Externat Médico-Éducatif et professionnel « Le Bel Air » .................................................................
Institut thérapeutique éducatif et pédagogique Jeanne Chevillotte ..................................................
ESAT théâtre « Eurydice » ...............................................................................................................
Pôle Lutte contre les exclusions .......................................................................................................
C.H.A.T. - Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire ..............................................................
Cap Santé............................................................................................................ ............................
C.H.A.T. - Crèche « Les Chatons » .................................................................................................
Hôtel social « Saint-Benoît-Labre » ..................................................................................................
Hôtel social du Parc ..........................................................................................................................
BUC Ressources - École d’éducateurs et de cadres du social .........................................................
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RAPPORT FINANCIER
Rapport financier ..............................................................................................................................
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3
P R É S E N TAT I O N D E
L’ A S S O C I AT I O N
4
Respect, solidarité, capacité d’agir...
5
… pour permettre à chacun de devenir acteur de sa vie
6
Respect, solidarité et capacité d’agir sont des valeurs à travers
lesquelles l’Association s’inscrit dans un projet de société plus solidaire
• qui considère les personnes les plus fragiles comme des
personnes à part entière,
• qui prend en compte la diversité des modes de vie et
appartenances culturelles,
• qui recherche, in fine, une plus grande cohésion sociale.
Développer la capacité de chacun à se prendre en charge contribue au
« vivre ensemble » et construit aujourd’hui la société de demain.
Tout près de nous, des enfants, des adolescents, des adultes
traversent des moments de grandes difficultés familiales,
sociales, de santé. Nous en connaissons les effets : échec
Les accueillir, les accompagner, les
scolaire, drogue, délinquance, isolement, exclusion ...
protéger et former les
professionnels dévoués à ces
missions, mobilise la
Sauvegarde de l’Enfant, de
l’Adolescent et de l’Adulte en
Yvelines depuis plus de
130 ans.
Compétence et créativité
à l’écoute des besoins émergents
Association laïque, reconnue d’utilité publique, à but non lucratif,
la Sauvegarde est solidement implantée sur son territoire et se met au service des
réalités locales. Avec ses partenaires, elle propose des réponses destinées à
sécuriser le parcours des personnes en danger, handicapées ou exclues, qui lui sont
confiées. Cet accompagnement doit être une étape clé pour permettre à chacun de
devenir acteur de sa vie.
Financée par le Conseil Général des Yvelines, l’Agence Régionale de Santé, la
Direction de la Cohésion Sociale, la Protection Judiciaire de la Jeunesse, des
Mairies, la Caisse d’Allocations familiales, etc., la Sauvegarde des Yvelines
démontre chaque jour sa capacité à monter des projets au service des besoins
émergents.
7
Le Conseil d’Administration
LE BUREAU
Yann BEHEREC
Président
Ancien Directeur de
département d’audit
Jean-François GAUTHIER
Vice-président
Ingénieur, en retraite
Chantal SAUVET-GOICHON
Vice-présidente
Directrice régionale HLM, en retraite
Jean-Claude SOMMAIRE
Secrétaire
Administrateur civil honoraire
Xavier FROMANTIN
Trésorier
Expert-comptable
LES MEMBRES
Jacques AUGUSSEAU
Commissaire Général Armée de Terre (CR)
Edouard BEKELYNCK
Notaire, en retraite
Alain BOBET
DRH
Pierre-Michel CHAUDRU
Ingénieur, en retraite
Geneviève CHOPLIN
Educatrice spécialisée, en retraite
Jean DAUPHIN
Responsable informatique, en retraite
Marc DIEMUNSCH
Avocat
Jacques GUILLARD
Ingénieur, en retraite
Stanislas HELDT
Huissier de justice
Jacques HERVIER
Ingénieur, en retraite
Jean-Paul LAHARIE
Administrateur de biens
Clotilde MAUGENDRE
Magistrate
Anne NEGRE
Avocate
Nadine RESSE
Consultante
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DIRECTION GENERALE
Philippe RATINAUD : Directeur Général - Véronique de PREVILLE : Directrice Générale Adjointe
Denis GROJEAN : Secrétaire Général - Florence DESLIAS : Directrice des Ressources Humaines
Edwige GOLETTO : Chef Comptable - Mireille FELTESSE : Assistante de Direction
Établissements
Directeurs/Directrices
Administrateurs Membres des
Commissions de Suivi et d’Orientation
Service d’Action Éducative en Milieu
Ouvert (AEMO) - Versailles
Daniel POTTIEZ
Mesdames Maugendre et Choplin,
Service d’Aide à la Rencontre Parent-Enfant
(ARPE) - Versailles
Daniel POTTIEZ
Monsieur Diemunsch
Mesdames Maugendre et Choplin,
Service Judiciaire d’Investigation Éducative,
Réparation Pénale - Le Chesnay
Corinne VASSAUX
Mesdames Maugendre et Choplin
Service de Prévention Spécialisée
Poissy
Daniel POTTIEZ
Monsieur Gauthier et Sommaire
Madame Sauvet-Goichon
Emergence - Rambouillet
Philippe de MULLENHEIM
Messieurs Fromantin et Sommaire
Foyer Saint-Nicolas - Mantes-la-Jolie
Claude GUITTIN
Messieurs Guillard et Diemunsch
Latitudes 78 - Conflans-Sainte-Honorine
Sylvie BONDOUX
Messieurs Gauthier et Sommaire
Service de Placement Familial
Versailles
Serge DOMENICHINI
Messieurs Diemunsch et Heldt
Foyer La Maison - Buc
Christine VIGEAN
Messieurs Bekelynck et Bobet
Madame Nègre
Maison d’Enfants Les Marronniers
Versailles
Christine LASSUS – LALANNE
Madame Sauvet-Goichon et Monsieur Heldt
Foyer Les Nouvelles Charmilles
Saint-Germain-en-Laye
Christine COLIN
Messieurs Gauthier, Sommaire et Dauphin
C. P. P. I. Le Bel Air - Le Chesnay
Marie-Claire LEFER
Messieurs Augusseau et Heldt et Madame Nègre
ESAT– Théâtre Eurydice - Plaisir
Régis BASTIEN —> 09/2013
Richard LETEURTRE
Mesdames Sauvet-Goichon et Resse
Monsieur Beherec
ITEP « Jeanne Chevillotte » - Les Mureaux
Gil AUGIS
Messieurs Laharie et Guillard
SSESAD/CMPP - Montigny-le-Bretonneux
Anne REBELLER
Mesdames Choplin et Aragou
Monsieur Heldt
PÔLE LUTTE CONTRE LES EXCLUSIONS
Centre d’Hébergement et d’Accueil
Temporaire (CHAT) Carrières/Poissy
Hôtel Social Saint-Benoît Labre - Poissy
Bruno ROMANETTO
Madame Sauvet-Goichon
Messieurs Gauthier, Hervier, Laharie et Dauphin
Hôtel Social du Parc - Carrières/Poissy
BUC Ressources - Buc
Christian BREUIL.
Mesdames Sauvet-Goichon et Nègre
Monsieur Beherec
9
Le rapport moral du Président
Le rapport moral, à la différence du rapport d’activité, vient souligner la dimension politique de l’Association au regard de ses
valeurs et de son projet associatif.
A cet égard, je souhaite en tant que Président de notre Association, faire part de ce que je peux constater de la mise en
œuvre de nos orientations associatives.
Il y a un an, une démarche visant à permettre des liens entre tous les établissements de notre Association, prioritairement en
inscrivant ces liens sur nos territoires d’action, était engagée ; 2013 a vu sa poursuite et son renforcement au travers d’expériences concrètes, riches d’enseignements sur notre avenir.
Notre journée associative en a été un formidable point d’orgue, en rassemblant plus de 400 salariés ; Le contenu et
l’ambiance de ce moment reflétant bien les nouveaux liens établis entre les institutions et à travers elles, entre les personnes.
Notre projet avance, montrant régulièrement notre volonté de mieux répondre aux besoins des personnes que nous accueillons et aux attentes des décideurs publics au travers de notre capacité d’innovation. C’est celle-ci qui nous permet de nous
projeter dans l’avenir.
Ce projet, nos orientations, n’auraient pas de valeur, si ils ne tentaient pas de répondre, une fois de plus aux difficultés de
populations fragilisées, j’allais dire de plus en plus fragilisées, par les effets de crises subies de multiples natures, sans véritable certitude pour l’avenir : fragilité sociale, économique et personnelle, voilà de quoi atteindre les identités au cœur de ce
qui les constitue.
Apporter chaque jour à ces personnes, l’aide qui pourra redonner humanité et espoir, en les considérant dans leur globalité
d’être humain, en les intégrant davantage dans leurs différents environnements, c’est la volonté de notre projet associatif.
Nous savons également que nous devons réaliser et mettre en œuvre ce projet dans un contexte d’économie durable de la
dépense publique : c’est un élément important à prendre en compte même s’il ne constitue pas une finalité en soi.
C’est bien avec cette situation particulière, défendant l’objet de nos missions et ne méconnaissant pas le contexte dans lequel
elles s’exercent, que nous continuerons à rencontrer nos décideurs politiques et nos partenaires, au service de notre fonction
sociale. Comme à chaque fois en écrivant ces lignes, je ne peux que saluer et remercier tous ceux, salariés, bénévoles, administrateurs et nos partenaires, qui font que les intentions portées dans ces écrits se réalisent.
Yann BEHEREC
Président
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Le rapport d’activité du Directeur Général
Comme l’évoque notre Président dans son rapport moral, la
mise en œuvre des orientations associatives, a de nouveau
marqué cette année 2013.
1. Adapter la gouvernance et l’organisation associative
 Démarche projet
Celle-ci a vu la mise en œuvre de 8 expérimentations issues
des groupes projets créés en 2012. Ces expérimentations
doivent permettre, à partir de situations concrètes, de valider
les possibilités :
 D’institutionnaliser des coopérations,
 De les inscrire territorialement,
 De favoriser le développement de projet.
Elles prendront fin au cours du 1er semestre 2014 :
 Créer un dispositif d’admission Intra Sauvegarde,
 Rencontre du personnel administratif,
 Mobiliser les réseaux pour répondre aux sortants du dispositif P.E,
 Groupe de liaison du Mantois,
 Dispositif pour jeunes à difficultés multiples :
CYRED – Centre Yvelinois de Ressources, d’Evaluation
et de Diagnostic (groupe projet CYRED « adolescents » ;
groupe projet Galax’Y « ado jeunes adultes /insertion » ;
groupe projet CYRED « Enfance »),
 Savoir Habiter.
Un premier rapport d’étape a été fait à l’occasion de notre
journée associative le 28 novembre.
Cette première restitution a montré tout l’intérêt de notre démarche et les premiers éléments de validation du bienfondé
du décloisonnement institutionnel, au service du parcours de
l’usager.
 Les rencontres avec les décideurs publics
L’ensemble de cette démarche de réflexion et de transformation associative, ne peut aboutir que si celles et ceux qui
peuvent décider en matière de politiques publiques connaissent et accompagnent notre projet.
Nous avons, à nouveau cette année, organisé des rendezvous avec nos principaux partenaires institutionnels (Conseil
général, DDCS, ARS, PJJ). Par ailleurs, nous avons rencontré Monsieur le Préfet des Yvelines. Enfin, à l’occasion d’une
visite à l’ESAT Eurydice, nous avons eu l’occasion de présenter notre projet à Monsieur Benoît Hamon, Ministre délégué à l’économie sociale et solidaire.
L’intérêt que celui-ci a porté à nos orientations associatives
et à la démarche engagée, s’est trouvé concrétisé par une
rencontre organisée par Madame la Sous-Préfète à la Ville,
en présence de l’ARS, la DDCS et la DIRRECTE.
Cette réunion a permis de mettre en perspective des projets
de coopération sur la base de nos expérimentations :
 Dispositif pour grands adolescents et jeunes adultes sortant du dispositif de protection de l’enfance en articulation
avec la DDCS ;
 Lien Protection de l’Enfance/Médico-Social dans le cadre
de l’expérimentation nationale et régionale des ITEP ;
 …
 L’interassociatif
Là encore, nous avons poursuivi et développé nos liens avec
les autres associations du département, afin que ce processus de création de coopérations ne soit pas uniquement
constitué en interne, mais participe bien d’un mouvement
plus général d’accompagnement de parcours.
Les travaux du groupement inter-associatif Protection de
l’Enfance ont permis une nouvelle rencontre avec le VicePrésident chargé des affaires sociales et le Directeur Enfance Famille Santé.
Nous avons également engagé des échanges visant à
d’éventuelles coopérations avec deux associations du secteur Médico-Social : l’AGEHVS et l’APAJH des Yvelines.
2. Inscrire l’association dans le développement de projet, pour répondre aux besoins du département en
matière d’action sociale
Cette orientation du projet associatif s’est concrétisée, en
2013, par :
 La création de 10 places, en appartements, pour des
femmes victimes de violence, sur la ville nouvelle.
Ce projet est financé par la cohésion sociale. Il est mis en
œuvre en partenariat avec l’Association Accueillir (cf. le
chapitre « Soutien aux associations »).
 Le fait que notre Association ait été retenue pour réaliser
des actions de prévention spécialisée sur la Commune de
Poissy. Malgré l’autorisation signée du Président du Conseil général, la Convention qui permet le financement n’a
pas été signée par Monsieur le Maire de Poissy. Nous
sommes dans l’attente d’une nouvelle décision.
 Notre Association réfléchit à l’élaboration d’une réponse à
l’appel à projets porté par l’ARS concernant des places
pour des enfants autistes. Nous attendons la parution de
cet appel à projets.
3. Soutenir, lorsque cela est possible les Associations
qui le demandent
Des conventions de partenariat ont été passées en 2012,
avec l’Association Accueillir (Implantation sur Trappes et la
Ville Nouvelle) et Notre Dame de la Roche (MECS implantée
à Levy Saint Nom).
Nous avons signé, en juin, une nouvelle convention avec
l’Association Médianes, Association qui gère un CHRS et 2
11
équipes de prévention spécialisée.
Cette convention porte clairement l’objectif d’une fusion/
absorption pour 2014.
Le travail de coopération et de préparation de fusion pour
2015 avec l’Association Accueillir s’est trouvé conforté par la
mise en œuvre partenariale du projet « femmes victimes de
violence ».
Nous réaffirmons à ce propos, notre volonté, de pouvoir aider
et soutenir, les Associations qui, à un moment ou à un autre
de leur vie, se trouvent en difficulté. A cet égard les fusions/
absorptions ne sont pas la seule réponse.
4. Un travail important ; un véritable engagement
collectif
 Si la démarche engagée structure de manière importante
la vie de notre Association, le travail qu’elle représente
vient se rajouter au travail quotidien des équipes et de
leurs directions.
C’est cet engagement que je souhaite saluer, dans ce
rapport. Chacun sait la nécessité d’une telle démarche,
mais la réalité de la charge de travail est bien réelle.
Cet engagement sera finalisé en 2014, à la fin des expérimentations.
5. Le départ d’un Directeur et de l’Assistante de Direction en 2013, quatre départs de Directeurs prévus tout
début 2014
 Monsieur Régis Bastien, Directeur de l’ESAT Eurydice a
fait valoir ses droits à la retraite à la rentrée de septembre. Monsieur Richard Leteurtre, Directeur adjoint de
l’établissement l’a remplacé.
S’appuyant sur le rétablissement de la situation budgétaire de l’ESAT, Monsieur Richard Leteurtre propose un
projet visant à renforcer la professionnalisation des travailleurs handicapés, singulièrement dans les métiers du
théâtre.
 Madame Mireille Feltesse, Assistante de la Direction gé-
nérale depuis 1988, a fait valoir ses droits à la retraite à la
fin de l’année 2013. Je tiens, dans ce document, à saluer
ses compétences, son engagement et sa disponibilité.
Madame Emmanuelle Richard occupe dorénavant cette
indispensable fonction auprès de la Direction générale de
l’Association.
 Monsieur Christian Breuil, Directeur général de BUC Res-
sources, fera valoir ses droits à la retraite, début janvier
2014. Monsieur Michel Hochart, Directeur adjoint, lui succèdera.
 Monsieur Gil Augis, Directeur de l’ITEP Jeanne Chevil-
lotte, quittera également la direction de l’établissement,
en début d’année 2014.
 La situation est identique pour Monsieur Serge Domeni-
chini, Directeur du Placement familial.
 Enfin, Monsieur Denis Grojean, Secrétaire général de
notre Association, partira en retraite, à la fin du mois de
mars.
Ces départs de responsables « historiques » nous incitent à
penser l’avenir après leur départ, tenant compte de leur héritage, au service de notre Association et de ses missions.
Enfin, dans ce contexte, il est indispensable de poursuivre
l’installation d’un dialogue social constructif, soutien des projets engagés et des salariés qui les réalisent.
12
Les personnes accueillies
Eléments statistiques
Nombre de personnes accueillies par pôles :
2012
2013
Pôle Protection de l’enfance
3 473
3430
Pôle Médico– social
1 075
935
352
333
4 900
4698
Pôle Lutte contre les exclusions
Total
PÔLE PROTECTION DE L’ENFANCE
78
Année
Nb
usagers
reçus
Sollicitations
Admissions
Sorties Durée de Tranches
séjour
d’âges
Nature
juridique du
placement
Direct
AEMO
ARPE
2013
1881
164
769
744
2012
1842
145
774
753
%
2.1%
13.1%
-0.65%
-1.2%
2013
491
392
359
338
-1 mois à
+ 5 ans
1718
0 à 19 ans
1670
2.9%
- de 1
mois à
1 an
SJIE
Réparation
Pénale
0 à 19 ans
0 à 19 ans
- de 1
mois à
1 an
2012
336
368
336
204
%
46.1%
6.5%
6.85%
65.7%
2013
84
131
79
75
- de 1
mois à
1 an
2012
85
76
70
80
1 mois à
1 an
%
-1.2%
72.4%
12.9%
-6.25%
10 à 19
ans
Ase
Délinquants
Jeunes
Majeurs
PJM
CAFS
13
Protection de l’Enfance (suite)
78
Nb
Sollici- AdmisAnnée usagers
tations sions
reçus
2013
Hébergement
réponses
séquentielles *
Observation Accueil
d’urgence
**
Prévention
Spécialisée
587
1161
210
Sorties Durée de séjour
Tranche
d’âge
225
- de 1 mois
à + de 5 ans
Nature
juridique du
placement
Direct
ASE
75
301
Délinquants
Jeunes
Majeurs
PJM
CAFS
/
/
211
De 0 à
24 ans
2012
644
1212
287
269
72
353
/
/
217
%
-8.8%
-4.2%
-26.8%
-16.4%
4.2%
-14.7%
/
/
-2.8%
2013
205
295
120
131
1
102
89
3
103
47.2%
-66.7%
-1%
- de 1 mois
à + de 5 ans
225
78
De 0 à
19 ans
2012
110
%
86.4%
2013
182
/
50
73
/
De 11 à
29 ans
2012
161
/
58
28
/
De 7 à
29 ans
%
13%
/
-13.8%
160.7%
31.1% 53.85%
*Concernent les établissements Emergence (Int /SEPJ), Latitudes 78, La Maison (Internat et Service d’accompagnement), Les Marronniers, Les
Nouvelles Charmilles et le SEP, le Placement Familial (classique et adolescents)
** Concernent les établissements Foyer Saint-Nicolas Accueil Observation et accueil d’urgence, le SAU des Nouvelles Charmilles, l’Accueil Observation
Petite Enfance et adolescents du Placement Familial
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PÔLE MÉDICO - SOCIAL
Yvelines
Année
Personnes Solliciaccueillies tations
AdmisSorties
sions
Durée de séjour en
moyenne
Tranche
d’âge
Nature de la
décision
CDAPH CDAPH
Enfants Adultes
SSESAD
C.M.P.P.
ITEP Jeanne
Chevillotte
EMP
Bel Air
ESAT
Eurydice
2013
151
56
18
30
- de 1 mois à + de 5
ans
2012
160
96
33
26
De 1 mois à + de 5 ans
%
-5.6%
2013
547
191
137
176
2012
652
167
152
182
%
-16.1%
14.4%
11%
-3.3%
2013
80
66
21
22
2012
105
90
28
22
%
-23.8%
-26.7%
-25%
0%
2013
97
58
15
17
2012
97
59
25
15
%
0%
-1.7%
-40%
13.3%
2013
60
60
1
2
100
5 à 24 ans
-41.7% -45.45% 15.4%
2012
61
58
0
2
%
-1.64%
3.45%
-
0%
157
-36.3%
De 1 mois à + de 5 ans 0 à 24 ans
De 1 mois à + de 5 ans
5 à 19 ans
80
0
105
0
-23.8%
- de 1 mois à + de 5
ans
11 à 24 ans
97
11 à 19 ans
97
0%
+ de 5 ans
60
20 à + 40
ans
61
-1.6%
15
PÔLE LUTTE CONTRE LES EXCLUSIONS
Personnes
Sollicitations Admissions
accueillies
Yvelines
Année
Accueil et
hébergement
d’urgence (1)
2013
197
/
64
56
2012
211
/
76
78
%
-6.6%
/
-15.8%
-28.2%
2013
136
/
59
66
- de 1 mois à 3 ans
2012
141
/
68
64
6 mois à 4 ans
%
-3.55%
/
-13.2%
3.1%
Hébergement
et réinsertion
sociale CHAT
Sorties
Durée de séjour
Tranche d’âge
- de 1 mois à + 5 ans
De 0 à + de 40 ans
1) Chat Urgence - Hôtel Social Saint-Benoît-Labre - Hôtel Social du Parc
Le nombre de personnes accueillies et accompagnées par nos établissements et services en 2013 a légèrement baissé. La
réalité de cette situation est différente suivant les activités et les établissements.
Pour la Protection de l’Enfance, les éléments sont identiques à ceux de l’année dernière, plus de difficultés sur les structures
d’hébergement que sur les services intervenant en milieu ouvert. Ces difficultés sont liées au turn over important, il faut maintenant construire des formes d’intention sur des temps courts d’accueil. Par ailleurs, un de nos établissements a subi un incendie accidentel qui a limité l’accueil pendant la période des travaux.
Pour le secteur Médico-Social, l’activité du CMPP a été impacté de manière durable, pendant cette année 2013, par des mouvements de personnel.
Pour le Pôle Lutte contre les Exclusions, l’augmentation positive du nombre de sorties du CHRS le Chat, entraîne pour
chaque sortie, un état des lieux et une remise en état des appartements laissés vacants. Ce temps nécessaire a été multiplié
cette année, différant ainsi la possibilité d’accueil de nouvelles familles.
En ce qui concerne l’Hôtel Social du Parc, pour le SIAO, l’envoi de familles, dont la composition peut varier de 2 à 4 enfants,
impacte également le nombre de personnes accueillies.
Ces difficultés repérées doivent être traitées, eu égard aux besoins du département, qui se traduisent souvent par des sollicitations importantes de nos structures.
16
Le Personnel
 Une augmentation des effectifs qui se confirme
La tendance d’augmentation des effectifs amorcée en 2012, se confirme (+ 2.89% par rapport à 2012)
Evolution effectif total
& effectif moyen
790
785
780
775
770
765
760
755
750
745
740
735
730
725
720
715
710
Effectif
total
Effectif
moyen
2005
2007
2009
2011
2013
La répartition entre les hommes et les femmes est régulière d’une année sur l’autre, les femmes représentent en
moyenne 73 % des salariés. Nous retrouvons approximativement le même rapport dans toutes les catégories
professionnelles, à l’exception du personnel administratif (90%) et des assistantes familiales (95%), catégories
professionnelles encore très féminisées.
L’âge moyen pour 2013 est de 45 ans depuis maintenant au moins 2006. La tranche d'âge 36-55 augmente de 4% tandis
que la tranche d'âge des + de 55 ans augmente elle de 3% .
La classe d'âge des plus de 55 ans représente 25 % de l'effectif en moyenne, ce qui est particulièrement notable chez les
cadres hiérarchiques (45%) ainsi que pour les assistants familiaux (48%) ce qui nécessite d'anticiper au mieux les futurs
départs à la retraite dans ces catégories professionnelles, ainsi que d’organiser la transmission de savoir sur leurs
compétences-clefs.
L’ancienneté inférieure à 5 ans est toujours prédominante en particulier chez les « éducatifs » dont 52% ont moins de 5
ans d’ancienneté. 70 % de l’effectif a une ancienneté inférieure à 10 ans. Ce constat nous oblige à nous intéresser aux
moyens de transmettre, de « porter » le projet associatif et de développer le sentiment d’appartenance non seulement à
l’établissement de rattachement, mais aussi d’une manière plus large à l’Association et à son projet.
L’effectif du personnel éducatif reste stable, avec toujours un excellent niveau de qualification (91 % de diplômés dans
cette catégorie professionnelle), même si on observe en 2013 une légère augmentation de salariés « faisant fonction » (20
contre 15 en 2012).
Les embauches CDI en 2013 sont en hausse de 17% par rapport à 2012 (69 en 2013 contre 57 en 2012). A contrario, le
nombre de CDD baisse très légèrement (266 en 2013 ; 271 en 2012), sachant que le recours aux CDD concerne
essentiellement des recrutements pour remplacer le personnel absent (maladie, congés annuels…).
Les départs CDI 2013 sont en hausse par rapport à 2012, 331 contre 325.
 le turn-over amorce en 2013 une légère augmentation, marquant une reprise en terme de mouvement de personnel.
17
 Une attention particulière portée aux conditions de travail
Nous constatons une augmentation du nombre d’accidents du travail (56 en 2013 contre 40 en 2012) et le nombre de
journées d’absence liée à la maladie a augmenté.
Légende : maladies / accidents du travail / maternités
Par ailleurs, 24 % des salariés ont un contrat à temps partiel. Les secteurs les plus concernés par le travail à temps partiel
sont les cadres fonctionnels (psychologues en particulier), les salariés du secteur paramédical, ainsi que la plupart des
surveillants de nuit.
Le nombre de salariés reconnus travailleurs handicapés augmente progressivement (27 en 2013 contre 22 en 2012). Au-delà
du seul intérêt qu’elle peut y trouver en tant qu’employeur (en se rapprochant de son obligation légale en la matière, soit
théoriquement 6% de son effectif), l’Association rappelle qu’obtenir le statut de « travailleur handicapé » permet également au
salarié lui-même de bénéficier de mesures pouvant contribuer à sécuriser son parcours professionnel, tout en restant reconnu
pour ses compétences, et non pour son handicap : aménagement de poste, adaptation des formations au handicap, bilan de
compétences spécifique, accompagnement reconversion professionnelle, etc.
 Quelques éléments de valorisation
Le rapport entre les 10 rémunérations les plus élevées (hors indemnité de retraite, paiement de congés dus à des
obligations de service, paiement de congés dus au départ, paiement des CET) et les 10 plus faibles est de 3.64. La
rémunération moyenne en 2013 est de 2 163 € au lieu de 2 128 € en 2012, soit une augmentation de 1.64 %.
38 salariés ont été concernés par une mobilité professionnelle en 2013, qui relève de la mutation (13 salariés ont
souhaité bouger d’un établissement à un autre) ou de la promotion (25 salariés sont passés dans une catégorie
professionnelle supérieure).
Nombre de salariés passés dans l'année dans une
catégorie supérieur
27
25
23
21
19
17
15
13
11
9
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
 Un dialogue social permanent
L’ensemble des instances du personnel a fonctionné normalement en 2013 :
 Un peu plus de 253 heures de délégations et 143 réunions animées par les directions d’établissement pour
l’ensemble des 36 DP (titulaires et suppléants) sur les 12 établissements qui en sont dotés
 16 réunions plénières de CE dont 6 extraordinaires et plus de 962 heures de délégations utilisées pour les 12 élus du
CE
 6 réunions plénières et 7 visites d’établissements assurées par les 5 membres du CHSCT (119 heures de délégation
utilisées)
 En dehors des 126 heures de délégation syndicales déclarées, 5 réunions de Négociations Annuelles Obligatoires
(NAO) ont permis d’entretenir un dialogue social permanent.
18
La formation professionnelle
ORIENTATIONS ASSOCIATIVES 2013
 Mise en œuvre de la loi du 4 mai 2004, concernant la formation professionnelle tout au long de la vie, et, singulièrement,
de l’accord d’entreprise agréé le 23 février 2006.
Pour 2013 :
- 100 entretiens professionnels ont été réalisés,
- 79 demandes de DIF, dont 4 annulées et 3 refusées.
 En ce qui concerne les besoins de formation pour l’Association :
- Formation visant à l’adaptation des évolutions législatives et réglementaires et à leur traduction technique (évolution des
logiciels existants, acquisition de nouveaux logiciels, etc.) ;
- Renouvellement de la réserve DIF, intégrant une augmentation des demandes ;
- Renouvellement de la réserve pour congrès et colloques.
Pour 2013, les priorités retenues sont les suivantes :
1. En ce qui concerne les actions relevant du plan de formation
a. Les actions d’adaptation au poste de travail, c’est-à-dire les actions de formation qui visent l’acquisition de savoir-faire
requis pour le poste de travail du salarié.
b. Les actions liées à l’évolution des emplois ou au maintien dans l’emploi, c’est-à-dire des actions de formation qui visent
l’acquisition de savoir-faire requis dans l’emploi du salarié.
Ces actions peuvent être individuelles ou collectives.
2. En ce qui concerne les actions relevant du DIF
a. Les actions de formation pouvant être demandées dans le cadre du DIF sont celles éligibles au titre de l’accord de
branche :
- actions de formation ayant pour objet de permettre d’acquérir une qualification plus élevée inscrite au RNCP
(Répertoire Nationale des Certifications Professionnelles : www.cncp.gouv.fr) ;
- actions de première qualification professionnelle inscrite au RNCP ;
- actions de formation qualifiante professionnelle d’un niveau supérieur dont la certification figure sur la liste de la CPNE
(Commission Paritaire Nationale pour l’Emploi).
b. Les autres formations également éligibles au titre du DIF :
- actions d’alphabétisation,
- actions de formation visant à l’acquisition de techniques et compétences spécifiques s’inscrivant dans le cadre de
l’activité professionnelle exercée,
- actions de perfectionnement aux langues étrangères, s’inscrivant dans le cadre de l’activité professionnelle exercée.
3. Etude pour chaque demande de formation du meilleur montage juridique et budgétaire possible
- Action du plan
- Action du plan + période de professionnalisation
- Action du plan + période de professionnalisation + DIF
- Action du plan + DIF
- Etc...
19
PLAN DE FORMATION
(partie financière)
Le montant affecté au Prévisionnel/Plan de Formation
(PPF) correspond à 1,60 % de la masse salariale, soit 333
525,23 € dont il faut déduire 24 389,03 € affectés au
F.P.S.P.P. Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours
Professionnels (10% de 0,90% de la masse salariale) et
20% affectés à la mutualisation d’UNIFAF.
Le montant affecté au titre de la Professionnalisation
correspond à 0,50% de la masse salariale,
soit 104 226,64€ versés à UNIFAF.
Le montant affecté au Congé Individuel de Formation
(CIF) correspond à 0,20% de la masse salariale,
soit 41 690,65 € et 1% de la masse salariale des salariés
en contrat à durée déterminée, soit 8 564,74 €.
Nombre de stages
individuels
Nombre de
stages collectifs
Formations liées à l'intervention socio-éducative
38
2
Formations liées à l'activité thérapeutique
21
1
Formations liées à l'activité éducative
12
2
Disciplines universitaires (sociologie, psychologie…)
12
0
Formations à l'exercice des fonctions de cadres
5
5
Informatique - Bureautique
8
3
Gestion - Comptabilité
4
0
Maintenance - Services Généraux
2
0
Bilan de Compétences / VAE
0
0
Formation Assistants familiaux
12
1
Divers (Alphabétisation - Auto-Ecole - Secourisme)
5
6
119
20
Type de formation
TOTAL
Dispositifs de Formation
Nombre de salariés
 BFA (Budget Formation Adhérent)
- Formations individuelles
- Formations collectives
 Période de professionnalisation
119
414
- Master 2
- DEIS
- CAFERUIS
- Maîtresse de Maison
1
2
4
2
 CIF
 CVAE
 CBC
3
4
0
 Contrat d’apprentissage
- Educateurs spécialisés
- Agent administratif
- Cuisinier
7
2
1
 Actions Prioritaires Régionales organisées
par UNIFAF
4
20
Siège - Direction Générale
et services gérés en commun
Directeur Général : Philippe RATINAUD
Directrice Générale Adjointe : Véronique de PREVILLE - Secrétaire Général : Denis GROJEAN
Directrice Ressources Humaines : Florence DESLIAS - Chef Comptable : Edwige GOLETTO
9 bis, avenue Jean Jaurès
78000 VERSAILLES
Tél. : 01.39.23.19.19 / Fax : 01.39.54.94.34
[email protected]
 Le siège de l’Association est le lieu de la vie
politique de l’Association, c’est à cet endroit que se
déroule l’activité de toutes les instances qui la légitiment
(bureau, conseil d’administration, commissions …).
Fonctionnement de la vie associative
 Les réunions statutaires ont été réparties en 2013 de la
façon suivante :
 quatre assemblées générales ordinaires,
 six conseils d’administration,
 onze réunions de bureau.
Ces réunions permettent de définir la politique de l’Association dans différents domaines et de prendre toutes décisions
concernant :
 les aspects financiers et budgétaires,
 la politique patrimoniale,
 les relations avec les financeurs,
 les relations avec les autres associations,
 la démarche de réorganisation,
 la politique de communication…
 Deux « samedis des administrateurs » ont été consacrés :
 l’un à la présentation du processus d’évaluation interne
et à ses résultats ;
 l’autre à la présentation de l’actualité de la démarche
projet, singulièrement le déroulement des expérimentations.
 La commission « Orientations associatives » s’est
penchée sur la place des administrateurs en lien avec le
travail de mise en œuvre des orientations associatives : le
fonctionnement des Commissions de Suivi et d’Orientations devrait faire l’objet en 2014, d’une réflexion de l’ensemble des administrateurs avec les directeurs d’établissements et le service.
 La commission « Patrimoine » : Compte tenu de l’importance des dossiers immobiliers et patrimoniaux, la
commission du Patrimoine a traité :
 Le projet de construction du bâtiment d’enseignement
pour BUC Ressources ;
 L’accompagnement de la construction de l’internat de
l’ITEP Jeanne Chevillotte qui devrait être inauguré en
début d’année 2014 ;
 La poursuite du projet de relocalisation de l’Hôtel Social
du Parc ;
 Le dossier de l’IME du Bel Air.
 La commission des « Finances » a préparé la présentation des BP ainsi que les CA.
 Les commissions de suivi et d’orientation des
établissements et services regroupant des
administrateurs désignés et les responsables des
structures se sont réunies régulièrement. Elles sont un
lieu d’échanges entre les professionnels et les
administrateurs permettant à ces derniers de pouvoir
suivre au plus près l’établissement ou le service.
 La direction générale assure l’exécutif des
instances politiques, elle est chargée d’assurer la
cohérence de la mise en œuvre et de l’évolution du
projet associatif, en interne comme en externe.
 En interne
L’équipe de direction générale se réunit une fois par
semaine.
Un conseil des directeurs s’est tenu tous les mois (à
l’exception des mois de juillet et août).
Cette année, la journée des cadres hiérarchiques et le séminaire des Directeurs ont été consacrés à la mise en œuvre
du projet associatif, au travers de la démarche projet.
21
10 réunions ordinaires du Comité d’Entreprise se sont
tenues en 2013.
Parmi les sujets abordés :
 Points réguliers sur la mise en œuvre de la démarche
projet de l’Association,
 Mise en place du nouveau bureau du CE,
 Désignation des membres des commissions légales
(formation, logement et égalité professionnelle),
 Règlement intérieur du CE (remise d’une trame par
l’employeur),
 Bilan logement 2012,
 Comptes annuels du CE 2012,
 Présentation des comptes de l’association 2012,
 Bilan social 2012,
 Utilisation des tests SOSIE dans les processus de
recrutement,
 Point annuel sur la mutuelle CCMO et perspectives à
venir,
 Rapport du cabinet Perspectives sur les comptes
2011,
 Activation de 6 Contrats Emplois d’avenir,
 Mise en place d’un système de Vidéo-surveillance sur
le PLCE,
 Points d’information sur certains établissements : Bel
Air, Hôtel Social du Parc,...
 Formation : bilan 2012, plan 2014, détail de l’intervention du cabinet ESTA (dispositif cadres),
 Fusion avec l’association Médianes et perspectives de
fusion avec d’autres associations,
 Information sur différentes conventions (avec l’Education Nationale, de mise à disposition de salariés auprès GAP 78 et de MEDIANES),
 Accord portant sur l’Egalité professionnelle.
Le comité d’entreprise a par ailleurs été consulté à de nombreuses reprises sur des questions organisationnelles :
transferts, affichage des congés annuels, prime de caisse,
diffusion et affichage des PV, mise en œuvre de la dénonciation d’usage des temps FIR/DIRES des psychologues, utilisation du reliquat des tickets restaurant...
 Le CHSCT s’est réuni à 4 reprises en séance plénière et a
effectué 7 visites d’établissements et services.
 La lettre d’information aux salariés de la Sauvegarde des
Yvelines, « Actualités associatives », a fait l’objet de quatre
numéros en 2013.
Cette lettre est l’occasion de présenter dans chaque numéro
un établissement ou un service en particulier, ainsi qu’un
métier spécifique. Une rubrique sur les orientations
associatives, une autre sur les initiatives transversales se
retrouvent également dans chaque numéro.
 En externe
Les services gérés en commun sont chargés
d’assurer et de contrôler les grandes fonctions supports
de l’organisation associative au service des projets
d’établissements et de services (RH – gestion –
comptabilité patrimoine).
 Service Ressources Humaines
Quelques indicateurs reflétant l’activité 2013 :
Environ
- 355 contrats de travail et 110 avenants rédigés ;
- 10 616 bulletins de paie, dont 1 440 élaborés par le Placement Familial (hors formateurs Buc) ;
- 21 000 lignes d’éléments variables de paie ;
- 600 déclarations sociales (mensuelles, trimestrielles et
annuelles) ;
- 600 attestations de salaire (versement IJSS) ;
- 550 dossiers formation suivis auprès de UNIFAF.
Les principales réalisations particulières du service RH
sur 2013 ont été les suivantes :
 Participation à des travaux de groupe externes
(formation/SYNEAS, commission DRH URIOPSS) ;
 Contribution à l'étude préalable au rapprochement
de MEDIANES et préparation, mise en œuvre contrat de gestion fin 2013 (paie, déclarations sociales
et contrats sur Alfa à compter de janvier 2014) ;
 Initiation et gestion administrative de 6 contrats
d'avenir (SSESAD/CMPP, Nouvelles Charmilles,
Marronniers, La Maison, Bel Air et Pôle LCE) ;
 Préparation et animation de 3 commissions sur la
thématique des transferts; constitution progressive
d'un dossier de référence pour le CE et les inspections du travail ;
 Animation du comité de pilotage trimestriel suivant le
dispositif d'accompagnement des cadres ;
 Prise de contact et élaboration conjointe d'une proposition d'accompagnement par l'ARACT IDF sur les
Risques Psychosociaux ;
 Suivi des rédactions et mises à jour des DUER via
l'accompagnement des services de santé au travail
(cf. techniciens Hygiène Santé Travail de l'ACMS)
Rédaction des articles« métiers» dans ACTUALITES
ASSOCIATIVES ;
 Entretiens RH individuels (recrutements cadres, projets formation spécifiques, régulations) ;
 Veille juridique permanente et mise en œuvre des
nouvelles dispositions légales et conventionnelles.
Focus sur les Instances Représentatives du Personnel :
 Organisation de 2 désignations CHSCT (janvier et
octobre 2013) Préparation de 6 réunions de CHSCT
Préparation de 16 réunions CE, dont 6 extraordinaires ;
 Préparation et animation des commissions Egalité
Professionnelle (mai) et Formation (juin et novembre)
du CE ;
 Préparation et animation de 5 réunions de Négociation
Annuelle Obligatoire, notamment sur les thématiques
d'égalité professionnelle (accord signé le 12 février
2014) et du contrat génération ;
22
 Point avec le CE concernant la mutuelle CCMO
(contrat collectif non obligatoire, sans participation
employeur) en septembre 2013, avec perspective de
rééquilibrage du contrat (prestations / tarifications) sur
2014
Outils RH spécifiques :
 Logiciel de gestion du temps OCTIME : consolidation
Buc Ressources et préparation du déploiement de
OCTIME sur le foyer LA MAISON
 Etude de logiciels complémentaires pour la gestion de
la formation et la GPEC (mise en concurrence de Val
Informatique, Talentia et AlfaGrh)

37
37
22
222 695
3 112
3
Service
ervice comptabilité/gestion
budgets
comptes Administratifs
demandes de subventions
lignes comptables
factures de séjour
interventions de suppléance auprès des structures
Résultats comptables 2013 (voir le rapport de gestion détaillé)
L’excédent Budgétaire (9 597€) tient compte essentiellement
des éléments suivants :
 Arrêt maladie de 6 mois de la Comptable Cadre du siège,
 Produits financiers supérieurs au budget prévisionnel.
Le Groupe 1 (74 766€) a peu évolué sur les 3 dernières années.
Le groupe 2 (1 209 713€) augmente suite :
 à l’intégration en année pleine des 6 apprentis sur le
siège,
 à la comptabilisation du poste de DGA en année pleine,
 aux indemnités de départ à la retraite de l’Assistante de
Direction
 à la monétarisation de CET (Ph. Ratinaud, D. Grojean, F.
Deslias, M. Feltesse).
Le groupe 3 (283 610€) augmente en raison de la cession
des CET, de la neutralisation des fonds dédiés à la fusion
avec l’Association Médianes, de l’impôt sur les sociétés lié
aux intérêts financiers.
Le service comptabilité/gestion a travaillé sur les dossiers
suivants :
 Appel d’offres pour le nouveau logiciel : 2 candidats ont
été retenus. Compta first, issu du secteur et Divalto, hors
secteur. Le prix et la prestation « contrôle de gestion »
feront la différence dans le choix. La mise en place devra
être effective au 01.01.2015.
Etude préalable au rapprochement avec l’association
Médianes (audit comptable et financier) et proposition de
procédure pour l’harmonisation des procédures comptables.
 Partage des tableaux de bord et guide des procédures
pour venir en aide (ponctuel) à une autre Association
(Saint Vincent) suite à la création d’un poste de secrétaire
général et d’une demande de création de siège social.
 Etude et mise en place d’un secteur lucratif à Buc ressources entraînant la fiscalisation de certaines activités.
Première liasse fiscale pour l’exercice 2013.
 Préparation, procédure et application du dossier fiscal de
livraison à soi-même pour la construction de l’internat de
l’unité adolescent de l’Itep Jeanne Chevillotte.
 Etude des problématiques des subventions de l’Esat Eurydice pour la partie économique.
23
Service d’Action Educative en Milieu Ouvert (A.E.M.O.)
Antenne de Mantes
27, rue d’Alsace
78200 MANTES-LA-JOLIE
Tél. : 01.30.94.58.81 / Fax : 01.30.33.26.26
[email protected]
Chef de service : Emmanuel VERQUIN
Antenne de Versailles
58, avenue des Etats-Unis
78000 VERSAILLES
Tél. : 01.39.50.37.53 / Fax : 01.30.21.39.37
[email protected]
Chef de service : Josée MERCIER
Antenne de Houilles
77, rue Hoche
78800 HOUILLES
Tél. : 01.39.68.48.44/ Fax : 01.39.13.26.46
[email protected]
Chef de service : Eliane RICORDEL
Présidente de la Commission de suivi
et d’orientation : Clotilde MAUGENDRE
Directeur : Daniel POTTIEZ
Antenne de Carrières-sous-Poissy
6, route d’Andrésy
78955 CARRIERES-SOUS-POISSY
Tél. : 01.39.74.45.86 / Fax :01.39.75.12.57
[email protected]
Chef de service : Sylvie BERTHAULT
→
DIRECTION
1, rue Ménard
78000 VERSAILLES
Tel : 01.39.24.85.70 / Fax :01.39.24.85.75
[email protected]
ACCUEIL
Apporter aide et conseil à environ 700 familles, concernant
1000 mineurs et jeunes majeurs, dont les difficultés des parents mettent en danger la situation de leurs enfants. Cette
intervention éducative, dans le cadre exclusif de missions
judiciaires, couvre l’ensemble du département des Yvelines,
à partir des 6 antennes du Service.
AGREMENTS
 Articles 375 à 375-8 du Code Civil concernant les
mineurs,
 Décret 75-96 du 18 février 1975 (modifié) fixant les modalités de mise en œuvre d’une action de protection judiciaire en faveur des jeunes majeurs.
OBJECTIFS, DES ACTIONS
Restaurer les capacités d’exercice des fonctions parentales,
afin de permettre à l’enfant et à sa famille de trouver en son
sein et auprès de son environnement, les conditions les plus
satisfaisantes de son développement et de son inscription
sociale. L’intervention éducative judiciaire en milieu ouvert
s’organise à partir de la confrontation d’une famille à un discours énoncé au nom de la loi. Il s’agit alors :
 à partir d’entretiens réguliers de favoriser, pour la famille,
la reconnaissance de ses difficultés et de ses potentialités pour assurer, à chacun de ses membres, et particulièrement l’enfant ou les enfants bénéficiaires de la mesure
d’AEMO, la place qu’il doit ou peut occuper,
 à partir de rencontres et de démarches adaptées, de (re)
mettre en lien cette famille avec le réseau institutionnel
duquel elle dépend (école, PMI, service social, CAF, mairie, etc...),
 dans le cadre d’un dispositif de travail précis d’élaborer et
de contrôler le contenu de ces interventions.
Antenne de Coignières
42 RN 10 - Rue du Gibet
78310 COIGNIERES
Tél. : 01.30.50.04.05 / Fax : 01.30.50.00.55
[email protected]
Chef de service : André QUERCY
Antenne des Mureaux
62, rue de la Haye
78130 LES MUREAUX
Tél. : 01.30.22.35.10 / Fax : 01.34.92.94.50
[email protected]
Chef de service : Emmanuel BUJIRIRI
Cette démarche d’intervention s’appuie sur l’apriori éthique,
qu’outre les difficultés qu’elles présentent, les familles ont un
potentiel de ressources qui peut leur permettre, si possible,
d’être actrices de leur changement.
BILAN GENERAL
En cette année 2013 le Service s’adapte au contexte social
(précarité des familles, rigueur budgétaire, etc.…), sans bouleversement majeur de son projet.
La loi de protection de l’enfance suggère une
« déjudiciarisation accrue », à partir de laquelle se profile la
notion de « subsidiarité ». En résumé, cette notion signifie
que les situations qui parviennent à la saisine des Juges des
enfants, sont par déduction les situations les plus difficiles à
gérer sur un plan administratif, ou pour le moins, dont l’impossibilité d’une contractualisation à minima génère une
inquiétude telle, que le recours au judiciaire s’impose. Le
Service adapte là encore son approche technique à ces
nouvelles situations, sur fond d’opposition de la famille à
une aide éducative. Cependant, comme ce fut le cas en
2012, nous n’avons pas constaté en 2013 de baisse sensible des sollicitations du tribunal. Au contraire, nous terminons l’année avec à nouveau une liste d’attente supérieure
à 100 mesures, et un excédent d’activité de plus de 6000
journées. Cela pose bien entendu la question de l’intervention en amont du judiciaire, c’est-à-dire des suivis éducatifs
de type admiratif (AED).
PERSONNEL - ACTIVITE
Le ralentissement des mouvements du personnel se confirme toujours en 2013. Au niveau des personnels éducatifs 3
Arrivées pour 2 Départs. Les autres catégories de personnels ne sont pas concernées par des mouvements cette année.
24
Sur le mouvement des effectifs, le Service enregistre 670 admissions et 640 sorties (comparativement à – 662 admissions pour
643 sorties en 2012, et 629 admissions pour 599 sorties en 2011).
Pour 2013 l’activité prévue en
augmentation est réalisée :
371 195 journées réalisées,
pour une activité prévue de
365 000 journées, c'est-à-dire
6 195 journées d’excédent. En
rapport aux postes occupés,
l’activité mensuelle s’est réalisée à plus de 100 %.
Depuis plusieurs années nous
constatons un maintien à « haut
niveau » du nombre de mineurs
suivis. Cela est la conséquence
des situations familiales, et plus
généralement des nouvelles
compositions familiales (familles
mono parentales, familles éclatées, etc…) logiquement le travail
des équipes éducatives est plus
conséquent.
Cela signifie que pour la deuxième année consécutive, l’effectif
augmente.
PROFIL DES ENFANTS ACCUEILLIS
Les différentes composantes qui caractérisent la population suivie
sont relativement constantes. En voici les principales : détresse
sociale ou précarité affirmée de la famille - échec scolaire, carences affectives - dysfonctionnements familiaux souvent graves problématiques d’abus, de mauvais traitements psychologiques –
troubles d’ordre psychiatrique, etc.
LOCALISATION DES MINEURS
Le Service intervient toujours sur un nombre de communes relativement stable année après année, avec une lente évolution, soit
sur les Yvelines 128 communes (131 en 2012) sur un total de 258
communes. Nous maintenons ce constat d’une intervention sur
une multiplicité des « milieux de vie » avec comme raisons essentielles : des saisines judiciaires qui concernent le plus souvent un
enfant, parfois deux, plus rarement une fratrie nombreuse - des
lieux différents d’intervention dus aux séparations de couple.
Néanmoins le quota de suivi par travailleur social reste identique :
24 mineurs pour en moyenne 16 familles et une vingtaine de lieux
d’intervention.
RESULTATS FINANCIERS
En termes de résultats comptables, l’année 2013 se caractérise
par une augmentation, mois par mois, de manière très linéaire,
d’un excédent financier, dû essentiellement aux non dépenses en
groupe 2 (charge du personnel) et pour partie à une suractivité.
Avec reprise des résultats antérieurs, le résultat budgétaire 2013
se présente une nouvelle fois comme largement excédentaire
(+ de 300 000 €).
DES AXES DE TRAVAIL SPECIFIQUES
 Une démarche d’évaluation : Les travaux du groupe
« Evaluation », animé par le Sociologue du Service AEMO, se
sont poursuivis en 2013, relayé ensuite par un Chef de Ser-
vice essentiellement, pour la deuxième séquence autour du
Projet de Service en cours de réécriture
 La participation des usagers : Le service maintient l’organisation d’une « consultation des usagers ». Cela consiste à proposer à tous les parents ou responsables des enfants confiés,
un temps d’échange, deux fois par an (600 courriers envoyés).
 Une recherche : Il convient aujourd’hui, toujours dans cette
optique d’évaluation interne, mais également dans ce lien futur
que nous percevons entre évaluation interne et évaluation
externe, de favoriser une recherche sur le devenir des enfants
suivis en AEMO. En effet nous manquons cruellement de données qualitatives et quantitatives, autres que celles traditionnellement produites annuellement pour à minima répondre à
la commande (ou demande) publique.
PERSPECTIVES : LE PROJET « SAUVEGARDE »
Sur fond de crise économique majeure qui impacte les enfants et
familles que nous côtoyons, et qui impacte également notre organisation, l’adaptation s’impose. Nous le rappelons à nouveau : ce
ne sont pas les usagers qui doivent s’adapter à l’organisation
« AEMO », mais bien le Service AEMO qui doit s’adapter aux
usagers. Dans ce contexte donc, le Service AEMO décline les
différentes orientations du Projet Sauvegarde :
En interne :
 Collaborations et suivis des jeunes concernés institués entre
les services AEMO/Prévention/ARPE,
 Participation active et développements de plus en plus concrets de collaborations à partir des groupes projets : orientation des enfants, travail sur les sorties du dispositif pour les
jeunes majeurs, « plateforme d’orientations/admission structures d’hébergement, harmonisation inter service des personnels administratifs, etc…,
 Intégration progressive des transversalités à l’œuvre au sein
de la SEAAY (par participation à différents groupes de travail salariés et encadrement),
 Développement d’une « mobilité » du personnel entre les établissements Sauvegarde.
En externe :
 Une détermination à mener des actions en commun, toujours
en faveur d’une continuité et d’une adaptation optimum des
prises en charge, avec les différents territoires (Conseil général), et autres instances : (organisation de journées - information/échange avec Elus et professionnels à l’initiative Sauvegarde/CG, mise en place de séquence de formation commune
AEMO/CG – Les Mureaux, etc...)
 Une Implication des Chefs de Service au Local raffermie et
soutenue par des délégations assumées
L’année 2014 devrait voir ces premiers effets se concrétiser au
niveau des enfants suivis, particulièrement en interne à la
SEAAY. A ce niveau, et à l’heure où les notions d’évaluation,
d’habilitation, etc. se conjuguent en des temps plus difficiles encore pour les enfants et familles, il est indispensable que l’ensemble du personnel AEMO manifeste toujours son engagement
professionnel.
25
Service d’Aide à la Rencontre Parents-Enfants (A.R.P.E)
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Marc DIEMUNSCH
Directeur : Daniel POTTIEZ
Chef de service : Marie-Françoise RAVOUS
58, avenue des Etats—Unis
78000 VERSAILLES
Tel : 01.39.50.55.90 / Fax : 01.39.51.63.57
[email protected]
UNE FINALITE - UN DISPOSITIF
L’Aide à la Rencontre Parent-Enfant est une prestation proposée à des parents et à leurs enfants en situation de séparation rendue conflictuelle. S’inscrivant dans le soutien à la
parentalité, il s’agit de favoriser la reprise des relations entre
l’enfant et le parent séparé, le soutien à l’exercice de fonction
parentale dans la situation particulière de séparation et cela,
dans le cadre de l’exercice du droit de visite et/ou du besoin
de l’enfant d’entretenir une relation avec ses deux parents,
ou parfois d’autres membres proches (grands parents,
oncle…).
De par sa nature, ce service œuvre au maintien ou à la reconstruction du lien pouvant permettre une élaboration sur ce
qui fait conflit. Il garantit à l’enfant une sécurité suffisante
dans la rencontre qui va avoir lieu avec le parent avec lequel
il ne vit pas.
ARPE se développe dorénavant à partir de quatre lieux de
rencontre sur le département :
58, avenue des EtatsUnis - 78000 VERSAILLES
62, rue de La Haye
78130 LES MUREAUX
27, rue d’Alsace
78200 MANTES-LA-JOLIE
42, rue du Gibet – N10
78310 COIGNIERES
Les familles reçues viennent de leur plein gré.
Ce sont les parents qui gardent l’initiative de la demande
d’accès à la prestation, seuls ou soutenus par un travailleur
social, ou tout autre accompagnateur (mairie, etc…). Tout
habitant du département des Yvelines peut s’adresser à
ARPE directement, à partir d’informations que la structure
s’emploie à diffuser le plus largement possible (Mairie,
CCAS, Services du département, etc…). L’organisation, le
rythme, la durée des rencontres et le montant de leur participation financière (sur la base d’un barème CAFY), sont définis avec chacun des parents et contractualisés par un protocole d’accord. Outre l’exercice de la mission première qu’il
s’est fixé, ce service peut également proposer une possible
orientation vers d’autres services ou structures.
ACTIVITE
Quelques remarques sur le niveau d’activité 2013 :
 Le maintien d’un nombre d’actes réalisés supérieur à
l’activité « prévisionnelle » soit 1772 actes pour 1600
prévus.
 Un niveau de sollicitations toujours en progression, soit
164 pour cette année 2013 (144 en 2012)
En 2013, le mouvement des effectifs demeure quasiment au
même niveau, soit 99 admissions pour 110 sorties, (pour
mémoire en 2012, 112 admissions pour 110 sorties).
Aux 59 enfants présents au 31 décembre 2013, correspondent 48 familles. Cette année 2013, 168 enfants ont côtoyés
le Service ARPE, pour un total de 141 familles.
PERSONNEL
En fin d’année 2013, l’équipe était constituée de 14 personnes pour un équivalent temps plein de 3,69. Les 12 intervenants assurant l’essentiel des plages d’ouverture sont tous
des professionnels diplômés (psychologues, assistantes
sociales, éducateurs). Chacun exerce une même fonction
« d’intervenant ». Ces travailleurs sociaux sont souvent employés par ailleurs, dans d’autres structures (PJJ, Education
Nationale, Association, etc…)
La Chef de Service, éducatrice spécialisée de formation initiale, assure un encadrement technique et administratif du
Service, en sus d’entretiens avec les familles. Elle assure
également avec la Direction du Service une « astreinte » les
samedis d’ouverture, et /ou des interventions directes sur
sites. Une secrétaire, à temps partiel assure les tâches administratives, mais aussi, la mission fondamentale d’accueil
téléphonique du public. Elle doit gérer administrativement les
interventions, ayant lieu sur les trois sites, aujourd’hui, ouvert
aux familles.
DES MOYENS POUR L’ACTION - RESULTAT FINANCIER
Les subventions de fonctionnement, auxquelles il faut rajouter la forte participation des familles, soit pour 2013, 5997 €,
se montent à 222 318 €. Le niveau de subvention pour l’année 2013 reste relativement stable. Ces subventions accompagnent un développement régulier des plages d’ouverture.
26
Néanmoins, les niveaux différents de ces subventions suggèrent ce commentaire :
2009
2010
C.A.F.
66000
C. G.
D.A.S.S.
Justice
2011
2012
2013
66000
66000
66000
68400
139983
139983
139983
139983
139983
3500
5000
3500
3500
2500
13500
12150
12919
11435
11435
222983
223133
223402
220918
222318
 la subvention CAF, qui se réfère, pour partie au coût de
l’acte, et pour partie aux charges de « pilotage » de
l’action, permet d’asseoir l’activité en maintenant les
plages d’ouverture (davantage de réponses aux
sollicitations de prise en charge),
 la subvention DASS (état) reste dans sa philosophie une
subvention qui favorise ou, plus précisément, qui
«appuie» une initiative d’intervention autour de la
parentalité (REAPPY)
 la Justice contribue également à un soutien financier de
l’activité, mais ce soutien, s’il est bien entendu précieux à
ARPE, reste modeste, comme nous le réaffirmons
chaque année, compte tenu des besoins du Tribunal, tels
qu’ils s’expriment au travers des multiples sollicitations
directes ou indirectes, des magistrats, (JAF, Cour d’
Appel, Tribunal correctionnel) et des avocats
 enfin, la subvention Conseil Général /DASDY est la plus
importante et assure les deux tiers du fonctionnement de
ARPE. Cette subvention, absolument incontournable,
permet l’installation hebdomadaire de l’activité sur les
quatre sites de Versailles, des Mureaux de Mantes, et de
Coignières.
Notre « équilibre budgétaire » est atteint malgré :
 la « tension » constante générée au sein des équipes, et
de l’institution, par cette volonté de répondre aux besoins
des usagers. Nous remarquerons que ces besoins s’expriment avec force chez nos partenaires que sont les
tribunaux, le département, les communes, etc...
 et les « retours » de demandes de subvention qui nous
parviennent en cours de réalisation de l’exercice budgétaire annuel, et pour lesquels les effets sont à prendre en
compte parfois en fin d’année. La masse salariale demeure la principale dépense qui émarge au Budget de
ARPE. En effet, ce Service utilise, plutôt qu’il ne les loue,
des locaux d’autres services, inoccupés le Samedi. Les
charges structurelles se voient réduites à une quote-part
d’entretien.
Durant l’année, en comptes de charges, les faibles dépenses
engagées par cette structure sont restées très directement
liées à l’accueil du public, des enfants (petit matériel pédagogique par exemple).
PROSPECTIVE - PROJET
Telle que nous la proposons, l’intervention d’un professionnel
qui soutient la relation parent enfant, celle-ci étant devenue
difficile dans un contexte de séparation, répond à une double
exigence :
 d’une part, la mise en place effective de rencontres parents-enfants,
 et d’autre part, un « travail de fond », indispensable, qui
intègre bien ces notions de parentalité, d’accompagnement, de préparation à la rencontre.
Ces deux engagements, fondamentaux, sont indissociables
au regard du projet de service, et aujourd’hui, du projet Associatif. Ainsi très concrètement, et pour exemple, nous pouvons retenir cette fin d’année 2013 :
 l’agrément « point rencontre » dont bénéficie maintenant
ce Service : c’est un vrai encouragement à
« l’ouverture » qui est ainsi donné à ARPE en lui permettant d’intervenir au delà du stricte champ de la prévention générale, plus en lien avec le Tribunal de Versailles.
Les transversalités internes SEAAY (et externes) ne
peuvent que s’en trouver renforcées.
 le déménagement de Coignières à Rambouillet centre,
en lien avec la municipalité et la CAF essentiellement,
signe une volonté d’une plus grande implication au local.
 Les démarches nombreuses au titre d’une information,
soit auprès de groupes de parents, soit auprès de professionnels de l’enfance, (souvent à l’initiative conjointe
de CCAS) s’inscrivent également dans une même dynamique.
Enfin, nous nous devons néanmoins d’émettre le souhait de
voir cette structure se pérenniser à minima. Cette perspective d’avenir demeure la préoccupation première de notre
Association et de ce Service, d’autant plus qu’elle correspond à une véritable demande de nos partenaires et des
usagers.
Nous le rappelons chaque année, un accord cadre entre les
différents financeurs de la structure qui pourrait nous donner
quelques garanties utiles quant au maintien et au développement de l’activité nous semble nécessaire. Il ne s’agit pas
d’installer ARPE dans une durée « illimitée » mais de lui donner un minimum de stabilité et de favoriser un engagement
optimum auprès des usagers.
Le positionnement de chacun, en référence à notre habilitation (décrets récemment promulgués administratif et judiciaire), sera aussi l’occasion de favoriser plus sereinement
l’activité de ce Service.
27
Service de Prévention Spécialisée
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jean-François GAUTHIER
Directeur : Daniel POTTIEZ
Chef de service : Danielle PEDRON
158, rue du Maréchal Foch
78300 POISSY
Tél. : 01.30.65.76.70 / Fax : 01.30.74.13.86
[email protected]
LE DISPOSITIF
Au croisement des politiques de protection de l’enfance et du
développement social, dans un environnement qui l’interpelle
souvent de manière contradictoire, la Prévention Spécialisée
est une forme d’action éducative sollicitée pour répondre aux
difficultés d’une jeunesse qui peine à trouver sa place.
La Convention a été signée fin de l’année 2010 entre le Conseil Général des Yvelines, la Commune de Carrières sous
Poissy et l’association la Sauvegarde de l’Enfant de l’Adolescent et de l’Adulte pour une période de cinq ans.
La convention rappelle les fondements du travail spécifique
de la Prévention Spécialisée : «En assurant une présence
sociale dans les lieux que fréquentent les jeunes… les actions de prévention spécialisée… se fondent sur les grands
principes d’intervention suivants :
 libre adhésion des jeunes,
 respect de l’anonymat et de la confidentialité,
 accompagnement des jeunes en difficultés en l’absence
de mandat administratif ou judiciaire, non institutionnalisation des actions… ».
Elle précise également les objectifs opérationnels et actions
à mener.
L’équipe de Prévention Spécialisée travaillera avec les
jeunes de 15 à 25 ans, en intervenant ponctuellement sur les
10/14 ans notamment dans les collèges…
 renforcer le travail de rue…,
 développer des actions de socialisation…,
 développer des partenariats avec les autres structures
locales…,
 accompagner les jeunes vers les structures de droit commun…,
 développer le travail d'articulation et de relais vers le
SAS,
 tendre vers la mixité grâce à la mise en place d'actions
auprès des filles,
 évaluer l'action séjour de rupture…»
La Présence sociale se déroule dans tous les lieux où se
rassemblent les jeunes : rue, square, cages d’escaliers,
gares, centres commerciaux, maisons de quartiers, centres
sociaux, espace J, PIJ…
Les éducateurs sont présents dans les quartiers en moyenne
plus de deux heures par jour. Ils couvrent quatre soirées par
semaine jusqu'à 21h00 minimum et sont mobilisés sur les
quatre grands quartiers de la ville : les Fleurs, les Oiseaux,
les Trois Tours et le domaine de Ronceray. Ils interviennent
deux samedis par mois, un samedi en période hivernale, et
peuvent ainsi effectuer entre 12h00 à 18h00 hebdomadaires
de travail de rue.
Le travail de rue s’adapte à l’actualité des quartiers : tensions, présence de jeunes à certains horaires, à certains
endroits. Le travail de rue est parfois lié au simple but de voir
un jeune, un groupe, de vérifier une hypothèse, une information...
Le travail de rue génère des besoins, des accompagnements
collectifs et/ou individuels et du travail en partenariat. Les
rendez vous, les accompagnements vers les structures adéquates ou la mise en place de projets, amèneront inévitablement une disponibilité moindre en rue pour un temps. Certes,
nous pouvons nous appuyer sur des partenaires investis
dans leur mission et pouvons œuvrer ensemble à soutenir, à
trouver des solutions et à mettre en place des actions au
bénéfice de ce public. Mais aujourd’hui tous les partenaires
sont à bout de souffle et de solution face à un public de plus
en plus en difficulté et de moins en moins de possibilités.
Mais pour rappel, en 2000, l’équipe éducative comprenait
quatre postes sur Carrières sous Poissy. En 2004, ils ne sont
plus que trois.
Depuis plus de quatre ans, la Sauvegarde des Yvelines appuyée par la ville de Carrières sous Poissy renouvelle
chaque année la demande de création d’un 4ème poste éducatif qui a déjà existé.
28
2013, UNE ANNEE DE CHANGEMENT
Les travailleurs sociaux qui intervenaient sur la Ville de
Carrières Sous Poissy depuis 2006, ont éprouvé le besoin
d’évoluer dans leur carrière professionnelle et/ou personnelle :
un éducateur a rejoint début mars 2013 une autre structure de
la Sauvegarde – une éducatrice spécialisée, a intégré au 1er
septembre 2013 l’équipe AEMO de la Sauvegarde à Carrières
sous Poissy, en qualité de Chef de Service – enfin après un
congé maternité, une éducatrice spécialisée a réintégré
l’équipe en Novembre 2013. Une nouvelle équipe s’est donc
constituée et a repris le « bâton de pèlerin ». 2 travailleurs sociaux ont rejoint l’équipe éducative septembre 2013.
Même si des relais ont été faits, il faut à ces « nouveaux » éducateurs de terrain reconstituer le capital confiance avec les
jeunes des différents quartiers. Il leur faut être doublement présents en rue, dans les structures d’animation (PIJ / Foot en
salle) et sur les lieux de regroupement des jeunes. Il leur faut
se faire connaître de tous, avant de se recentrer sur l’action. Il
leur faut être capable de percevoir derrière les mots ou les attitudes, les besoins, les attentes, les appels qui « n’en sont
pas ».
JEUNES
CONNUS
Il leur faut également travailler le partenariat afin que les relais
puissent exister en toute confiance. Le chemin de l’inscription
sur le territoire peut prendre du temps… Et chaque rencontre,
chaque échange est un pas de plus vers la reconnaissance.
LE PROJET DE LA SAUVEGARDE
Inscrit résolument dans le mouvement engagé par la SEAAY,
en lien avec les autres services de proximité (essentiellement
le Service AMEO et le pole lutte contre les exclusions), le service de prévention spécialisée pose de manière méthodique les
jalons d’une collaboration poussée en rapport avec le parcours
des jeunes. L’exemple le plus significatif demeure la situation
de quelques jeunes envisagée en commun avec les collègues
du service AEMO, eux-mêmes mandatés au titre d’une mesure
de protection. Cela a débouché pour certains, sur des accompagnements ciblés, à partir de prise de relais (après main levée
de mesure AEMO).
Accompagnement éducatif
COLLECTIF
Accompagnement éducatif INDIVIDUEL
(Rue Présence
Sociale)
(séjours, chantiers, loisirs) - Travail
avec les familles
(Accompagnement dans les démarches Orientation - accompagnement avec vers les
partenaires et les structures - Travail avec
les familles)
2013
444
60
109
2012
497
57
133
2011
433
67
103
ANNEE
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Service Judiciaire d’Investigation Educative (S.J.I.E.)
Service de Réparation Pénale (S.R.P.)
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Clotilde MAUGENDRE
Directrice : Corinne VASSAUX
Chef de Service : Julie DERANCOURT
13, rue Pottier
78150 LE CHESNAY
Tél. : 01.39.23.96.40 / Fax : 01.39.54.83.24
[email protected]
ACCUEIL
L’établissement est habilité :
 dans le cadre de la protection de l’enfance pour le SJIE
 dans le cadre de l’ordonnance du 2 Février 1945 relative
à la délinquance des mineurs pour le SJIE et pour le SRP
MISSIONS PRINCIPALES
Le SJIE et le SRP exercent leurs missions sur l’ensemble du
département des Yvelines en réponse aux huit Magistrats du
Siège et au Parquet des mineurs .
Le S.J.I.E
MJIE doit permettre au Magistrat de décider sur la nécessité
ou non d’une aide éducative et/ou d’une protection judiciaire.
Le Service est chargé d’évaluer la nature des difficultés relationnelles au sein de la famille, les conditions permettant la
mobilisation des ressources familiales et de préciser quelles
dynamiques d’aide, si nécessaire, pourraient s’envisager à
partir des institutions d’un territoire pour favoriser et accompagner une amorce de changement dans le fonctionnement
familial.
Le Service Judiciaire d’Investigation Educative est habilité
pour une activité à 336 mineurs et 241 ordonnances.
Agrément au titre :
- La circulaire d’orientation du 31/12/2010 NOR/
JUSF1034029C, relative à la mesure judiciaire d’investigation
éducative modifiée le 14 avril 2011.
- Article 375 du CC et 1183, 1184 du NCPC traitant de
l’assistance éducative pour les mineurs en danger.
- Article 8 et article 8-1 de l’ordonnance du 2 février 1945,
modifiée relative à l’enfance délinquante et le code de la procédure pénale.
- La loi n°2007-297 du 5 mars 2007 relative à la prévention
de la délinquance.
- Articles L311-3 et L311-8 du code de l’action sociale et des
familles.
- Article L 312-1 IV du CASF depuis 2005 (ordonnance n°
2005-1477 du 1er décembre 2005).
Le S.R.P
Le Service de Réparation Pénale évalue la compréhension
par le mineur des effets sur la victime, sur la société civile,
sur lui et sa famille (parents et fratrie) de l’infraction commise.
Il s’agit d’accompagner le mineur aux fins de réparation directe auprès de la victime ou indirecte et de vérifier l’évolution possible de sa place de citoyen responsable. Cette mesure vise au processus de prévention de la récidive.
Le SRP a comme principe d’action de mobiliser les ressources (institutionnelles et des associations caritatives) du
territoire pour engager la mise en œuvre de la mesure de
réparation pénale.
Le service de réparation pénale habilité pour 54 mesures, a
été autorisé à un dépassement de sa capacité à 70 mesures
en 2013.
Agréments au titre :
- Loi n° 93-2 du 4 janvier 1993
- Ordonnance du 2 février 1945, modifiée par la loi du 7 mars
2007, relative à l’enfance délinquante.
BILAN GENERAL D’ACTIVITE
Sollicitations
Les deux Services ont été sollicités en 2013 pour 531 mineurs concernant 358 ordonnances (familles) :
 Pour le SJIE : 400 mineurs (pour 227 ordonnances) dont
3 dans le cadre pénal.
 Pour le SRP : 131 mineurs (86 mesures du Parquet et 45
mesures des Juges des Enfants). Ces sollicitations ont
dépassé la capacité autorisée du Service, 47 mesures
RP ont été réorientées en Septembre vers la DTPJJ.
Nous faisons le constat que le taux de ces sollicitations
pour la Réparation Pénale confirme les besoins de la juridiction, puisqu’elles correspondent à l’activité réalisée
avant la baisse de notre capacité décidée par la PJJ en
2011.
Pour autant, l’ensemble de ces sollicitations pour le SJIE et le
SRP dépassent celles de l’année 2011 (459 mineurs). Celles
de l’année 2012 (666 mineurs), année de jonction entre la fin
d’exercice des mesures d’IOE et d’ES et la mise en œuvre de
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la MJIE ne peut être un repère de comparaison. Comme en
2012, les capacités d’activités des deux services sont inférieures aux besoins de la juridiction.
ACTIVITE REALISEE SUR 2013
L’équipe du SJIE a exercé 284 ordonnances pour 491 mineurs et le SRP, 75 ordonnances : les deux services (9 ETP
de travailleurs sociaux) ont donc rencontrés sur l’année 566
mineurs (pour 359 familles) et dans un cadre temps très contraint (de15 jours à 6 mois).
MOUVEMENT DU PERSONNEL
L’année 2013 a été marquée par la vacance du poste de
chef de service, par celle de 2 postes éducatifs, un arrêt maladie d’une secrétaire et un arrêt maladie d’une éducatrice
spécialisée. La mobilisation de l’équipe du SJIE et du secrétariat a permis d’assurer la poursuite des mesures engagées
par les professionnels absents dans un contexte institutionnel où chacun doit continuer à infléchir un changement de
positionnement du fait de la mise en œuvre de la MJIE.
FAITS MARQUANTS DE 2013
En Avril 2013, un audit de la DIR PJJ Ile de France sur la
mise œuvre de la MJIE a été effectué. Le rapport et ses
prérogatives finalisées en Novembre 2013 reconnaissent la
pertinence de l’approche systémique créant un socle dynamique commun qui soutient l’organisation du service et le
travail d’investigation tel qu’il est décliné dans la nouvelle
circulaire. Il a été recommandé d’inscrire dans le projet de
service cette spécificité.
La discussion de notre BP 2013 a permis pour le SJIE d’obtenir une augmentation de 0.22 ETP de travailleur social.
La DIR PJJ Ile de France a modifié en Avril 2013 le mode de
calcul de l’activité à réaliser (pour les MJIE et les
RP) revenant au mode de calcul de 2011. Le service a donc
été contraint d’augmenter la prise en charge des mesures
afin de pouvoir les terminer fin 2013.
Depuis 2012, les services sont soumis à la nécessité de
s’engager dans la MJIE mais le cadre fixé par la PJJ est toujours très instable.
La coordination et la communication avec Madame Borrel,
magistrat coordinateur auprès des Juges des Enfants a permis de contrôler le flux des sollicitations afin d’éviter les mesures en attente et d’organiser une rencontre le 22 Février
2013 avec les nouveaux magistrats.
Des rencontres régulières avec la DTPJJ ont permis d’harmoniser notre complémentarité sur l’activité.
Des groupes de travail avec la DIR concernant la Réparation
pénale et notre participation aux instances interrégionales
dans le cadre des réunions SP SAH (FN3S, Citoyens Justice) a permis d’occuper une veille stratégique.
La participation à tous les groupes projets et d’expérimentations dans le cadre du nouveau projet associatif a créé une
réelle opportunité pour le SJIE SRP de communiquer sur
notre projet de service et de connaître les spécificités institutionnelles et de prise en charge éducative de chaque établissement de protection de l’enfance. Notre contribution est
souhaitée pour une pertinence des coordinations et une
complémentarité.
Le recrutement du chef de service a pu se finaliser en Juillet
2013 et celui d’une éducatrice spécialisée en Décembre
2013.
Les problématiques familiales pour lesquelles nous sommes
préoccupés techniquement concernent plus particulièrement au SJIE les situations de danger liées à un conflit de
couple perdurant malgré la séparation et les situations de
suspicion d’abus sexuels. Au SRP, ce sont celles concernant
les situations de jeunes mis en examen pour un délit lié à la
détention de stupéfiants : quelle réparation peut s’engager
pour ce consommateur en refus d’aide.
 concernant le SJIE
Au vu des sollicitations des magistrats et après quelques
échanges avec certains magistrats, une expérimentation à
partir d’Octobre 2013 jusqu’en Juin 2014 s’est engagée sur:
- Le contenu des rapports en vue de simplifier une rédaction
que nous souhaitons toujours rigoureuse et au vue d’une
demande plus grande de rapports intermédiaires (18 rapports) sur la question du maintien ou non d’un placement.
- L’accompagnement de l’équipe visant à aider chacun à
s’approprier la nouvelle mesure et l’organisation du service
est resté durant toute l’année 2013 nécessaire au vu de la
charge et des postes vacants (chef de service et travailleurs
sociaux).
 concernant le SRP
Les échanges avec le chef du parquet des mineurs, Madame
Brethennoux et les délégués du Procureur de la République
ont favorisé les sollicitations mais le Parquet des mineurs
subit depuis deux ans des mouvements de personnel qui ne
nous permet pas d’inscrire de façon pérenne une collaboration soutenue.
Après le renvoi des 47 mesures, nous avons sollicité la DIR
pour permettre de répondre ponctuellement aux besoins de
la juridiction. Une rencontre avec la DTPJJ en 2014 doit étudier ce projet dans sa finalité et ses modalités.
PERSPECTIVES 2014
Le SRP va être soumis à l’évaluation externe (la nouvelle
autorisation et habilitation du SJIE datant de 2012, ce service
ne peut être concerné).
31
Service de Placement Familial
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Marc DIEMUNSCH
Directeur : Serge DOMENICHINI
Directrice adjointe : Martine TOPIN
DIRECTION
58, avenue des Etats-Unis
78000 VERSAILLES
Tél. :01.30.83.98.74 / Fax:01.39.51.86.64
Antenne Adolescents
23, rue Henri Simon
78000 VERSAILLES
Tél. : 01.30.97.09.80 / Fax : 01.30.97.09.89
[email protected]
[email protected]
Chef de service : Perrine LAIR
Antenne de Versailles
58, avenue des Etats-Unis
78000 VERSAILLES
Antenne de Mantes
24, rue Alphonse Durand
78200 MANTES-LA-JOLIE
Tél. :01.30.83.98.70 / Fax : 01.30.83.98.89
[email protected]
Chef de service : Pepita LOUIS
ACCUEIL
Le Service est agréé pour l'accueil de 192 jeunes, garçons et
filles de 0 à 21 ans, confiés en Protection Administrative ou
Judiciaire de l'Enfance.
MISSIONS
Dans le cadre de sa mission de protection et dans le respect
des droits des enfants ainsi que ceux de leurs parents, l’établissement met en œuvre pour chaque jeune un projet personnalisé qui vise à :
 favoriser son développement personnel, éducatif et social
 accroître son autonomie ainsi que ses capacités d’insertion sociale et professionnelle
 maintenir, améliorer et rétablir des relations familiales
suffisamment satisfaisantes pour assurer son évolution
 préparer son retour au sein de la famille chaque fois que
cela s’avère possible
BILAN GENERAL DE L'ACTIVITE
L’activité prévisionnelle 2013 du Placement Familial a été
fixée à 57 800 journées pour un effectif de 160 jeunes présents. Du fait d’un décompte de 1 035 journées d’absences,
l’activité facturée est déficitaire de 341 journées soit 0,6 % de
l’activité prévisionnelle. L’activité réalisée, liée au nombre de
jeunes effectivement confiés et pris en charge, correspond à
58 493 journées soit un effectif moyen sur l’année de 160
jeunes présents. La demande de prise en charge, émanant à
85 % du département des Yvelines, reste très importante
(370 sollicitations).
 Mouvement global des effectifs
Le nombre des entrées sur l’année 2013 est inférieur à celui
des sorties. Le service a réalisé 27 admissions (44 en 2012,
33 en 2011, 38 en 2010) 36 jeunes ont quitté le service au
Tél. : 01.34.77.15.39 / Fax : 01.34.77.40.27
[email protected]
Chef de service : Sylvie DUBOIS-MOREL
cours de l’année. 85% des prises en charge et 91 % des
admissions concernent des jeunes originaires du département des Yvelines.
En 2013, le Placement Familial a pris en charge 206 jeunes
(213 en 2012, 198 en 2011, 207 en 2010).
195 jeunes l’ont été dans le cadre d’un placement judiciaire à
l’ASE : 164 sont originaires des Yvelines, 31 d’un autre département. 17 jeunes, dont 14 sont originaires des Yvelines,
ont été pris en charge par le service dans le cadre d’un placement administratif.
 Résultat d’exploitation
Avec un décompte de 341 journées d’absences supplémentaires pour un montant de 48 884 €, le résultat de l’exercice
budgétaire de l’activité est excédentaire de 109 751 €. Après
imputation des provisions non budgétées (congés payés
pour 16 869 €, provisions retraites pour 91 973 €, abondement CET pour 6 934 € et litige pour 450€) le résultat comptable de l’année 2013 est déficitaire de 6 294 €.
DETAIL DE L’ACTIVITE DU SERVICE PAR ACCUEIL
 L’Accueil familial « 0-21 ans »
164 jeunes ont été pris en charge en 2013. Le nombre de
jeunes suivis dans le cadre de cette activité reste stable par
rapport à l’année passée (160 en 2012, 145 en 2011).
Pour l’ensemble de cette activité le nombre des sorties en
2013 est supérieur à celui des entrées, qui sont en diminution par rapport à l’année précédente : 18 admissions (10 sur
l’antenne de Versailles et 8 sur celle de Mantes) et 20 sorties
(11 sur l’antenne de Versailles et 9 sur celle de Mantes).
Le nombre des sollicitations de cette activité est toujours en
augmentation par rapport aux années précédentes : 139 sur
le secteur de Versailles (122 en 2012, 79 en 2011, 80 en
2010), 55 sur le secteur de Mantes (44 en 2012, 43 en 2011 ;
60 en 2010).
32
Les demandes de prise en charge de très jeunes enfants (de
la naissance à 2 ans) est en progression. Il s’agit parfois de
demandes en urgence. Le service s’efforce d’y répondre
dans les limites de ses capacités d’accueil.
 L’Accueil Observation Petite Enfance
La sollicitation de cette activité a été beaucoup plus importante en 2013 qu’en 2012 : 9 demandes en 2012, 19 en 2013
dont 18 émanant du département des Yvelines. Sur les 4
demandes d’accueil en adéquation avec le projet de service,
2 admissions seulement ont été réalisées en 2013 du fait de
désistements ou de réorientations par les demandeurs.
Pour l’essentiel, la demande concernant les très jeunes enfants est en fait une demande de prise en charge classique
inscrite dans la durée et formulée souvent dans l’urgence.
 L’Accueil Familial Adolescents
Le nombre de demandes adressées au service est en légère
diminution : 134 en 2013 (143 en 2012, 132 en 2011).
36 jeunes ont été suivis dans le cadre de cette activité. Les
possibilités d’admission sont liées aux places disponibles qui
restent limitées pour l’accueil d’adolescents. L’antenne d’Accueil Familial d’Adolescents a procédé à 7 admissions dont 3
jeunes qui ont été adressés par les deux autres antennes du
service.
 L’Accueil Observation Adolescents
La demande en accueil rapide reste stable avec 23 sollicitations en 2013 (27 en 2013, 33 en 2011). 15 jeunes parmi les
23 demandes relevaient de ce mode de prise en charge. Le
manque de places d’accueil n’a pas permis de répondre à la
demande. Une seule admission a pu être réalisée en 2013.
ELEMENTS MARQUANTS DANS LA VIE DU SERVICE
La participation de l’encadrement du service et des représentants des trois antennes à l’ensemble de la démarche projet
engagée par l’association a marqué de façon significative la
vie et le fonctionnement du service. Les professionnels ont
de plus poursuivi collectivement le travail conséquent d’amélioration des pratiques entreprises à la suite de l’évaluation
interne.
La traditionnelle journée d’étude du Placement Familial s’est
prolongée par la mise en place d’une formation à l’utilisation
des nouvelles technologies communes aux assistants fami-
liaux et aux travailleurs sociaux dont le déroulement s’étalera
sur deux années.
 3 assistants familiaux ont obtenu leur diplôme d’état, ce
qui porte à 33 le nombre des assistants familiaux diplômés.
 10 assistants familiaux ont fait l’objet d’un accompagnement personnalisé dans les six premiers mois de leurs
débuts professionnels et 8 d’entre eux ont suivi le stage
de 60 heures organisé par le service.
L’embauche de 8 assistants familiaux en 2013, disposant
d’une place d’accueil, n’a pas permis de compenser les 21
places d’accueil perdues par le départ de 9 salariés dans
cette catégorie professionnelle.
PERSPECTIVES
Le manque chronique de places d’accueil, lié aux départs en
retraite et au nombre limité d’assistants familiaux en activité
dans les Yvelines, ne permet pas de répondre à la demande
de prise en charge existante.
L’activité d’Accueil Familial d’Adolescents est plus particulièrement touchée par le manque de places d’accueil.
Le passage à l’antenne d’Accueil Familial d’Adolescents de
certains jeunes déjà pris en charge dans les antennes d’accueil classique permet d’équilibrer l’activité sur l’ensemble du
service.
Cette pratique mobilise les ressources professionnelles spécifiques de l’Accueil Familial d’Adolescents en direction des
jeunes des autres antennes qui en ont plus particulièrement
besoin et de leurs assistants familiaux.
Le niveau de l’activité 2013, invariant sur les sept dernières
années, vient confirmer le seuil du niveau d’activité du service en l’état du nombre de places d’accueil disponibles sur
le département des Yvelines. Le potentiel actuel d’accueils
familiaux limite une possible diversification des modes de
prise en charge dans laquelle le service pourrait s’engager
comme l’accueil de nourrissons, l’accueil alternatif et l’accueil
mère-enfant, dans le cadre de dispositions techniques, administratives et financières adaptées.
33
Foyer Saint-Nicolas
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jacques GUILLARD
Directeur : Claude GUITTIN
Directrice adjointe - Responsable Accueil d’Urgence / Accueil Parents-Enfants : Anita SCHIREFF
Chef de service Foyer Accueil Observation : Christophe QUINTAL
30,rue Saint-Nicolas
78200 MANTES-LA-JOLIE
Tél. : 01.30.92.51.85 / Fax : 01.34.97.53.48
[email protected]
LA PRÉSENTATION DE L’ÉTABLISSEMENT
Le foyer Saint-Nicolas dispose de 3 services :
Un service d’accueil d’urgence (S.A.U.) accueillant en
internat 10 garçons et filles de 3 à 12 ans pour une durée de
3 mois maximum.
Un foyer d’accueil, d’observation et d’orientation (F.A.O.)
accueillant en internat, sur deux groupes de 10 enfants chacun, 20 enfants de 3 à 12 ans, pour une durée de 6 mois
maximum.
Un espace Accueil parents enfants (A.P.E.) ouvert en journée du lundi au dimanche. Cet espace favorise la rencontre
entre les enfants et leur famille et permet d’évaluer la qualité
du lien parents enfants.
LA POPULATION ACCUEILLIE
Trente places sont disponibles pour accueillir des enfants de
3 à 12 ans, réparties comme suit :
 20 places en accueil observation orientation ;
 10 places en accueil d’urgence.
A titre exceptionnel, nous pouvons recevoir des enfants âgés
de 12 à 14 ans dans le cadre d’accueil de plusieurs enfants
d’une même fratrie.
Les enfants accueillis, garçons ou filles, le sont lorsqu’une
séparation du milieu familial ou d’accueil est nécessaire. Les
causes du placement sont généralement liées à des carences éducatives voire affectives, à la négligence, à la maltraitance, à un environnement psychosocial préjudiciable à
l’enfant.
LES AGRÉMENTS ET AUTORISATIONS
 L’établissement est autorisé à fonctionner par le Conseil
Général des Yvelines au titre des articles L.312-1 et
L.313-1 à L.313-9 du Code de l’Action Sociale et des Familles,
 L’établissement est habilité au titre des articles L.375 à
L.375-9 du Code Civil par arrêté préfectoral du 8 avril
2011
LES MISSIONS PRINCIPALES
Le Foyer d’Accueil, d’Observation et d’Orientation
(F.A.O.) est spécialisé dans l’accueil d’enfants dont les familles présentent des difficultés importantes pour exercer
leur mission éducative. Il offre un lieu temporaire d’accueil à
l’enfant, dans le respect des compétences et possibilités de
sa famille.
Le foyer propose à l’enfant, au travers d’une vie quotidienne
partagée, un espace sécurisant et favorable à l’expression.
Les parents sont sollicités pour participer à la préparation et
à l’organisation du placement de leur enfant, quelles que
soient les modalités particulières liées à leur situation familiale. Le service social ayant mission d’accompagner les parents doit rester présent pendant la durée de l’accueil.
A l’issue du temps d’accueil, limité à 6 mois, l’enfant peut
rentrer dans sa famille ou être orienté vers un service de
Placement Familial ou une Maison d’Enfants à Caractère
Social.
Le Service d’Accueil d’Urgence (S.A.U.) apporte une
réponse immédiate à une situation de crise nécessitant une
séparation rapide du milieu familial. Le S.A.U. propose une
évaluation de la situation familiale.
A l’issue de ce temps d’accueil, limité à trois mois, les propositions d’orientation sont faites en collaboration avec la famille et les services demandeurs.
L’Accueil Parents Enfants (A.P.E.) est un espace de
rencontre parents-enfants permettant la mise en œuvre des
droits de visite des parents auprès de leurs enfants, notamment quand ceux-ci sont limités par le juge des enfants. La
présence des professionnelles du service constitue un outil
de soutien et d’étayage pour les parents. Le service est également accessible aux familles dont les enfants ne sont pas
accueillis dans l’établissement, sur sollicitation de nos partenaires de protection de l’enfance des Yvelines. Il leur permet
d’exercer leur droit de visite, et a également pour fonction de
rassurer parents et enfants quant à la permanence du lien
qui les unit au-delà du placement.
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L’Accueil Parents Enfants apporte la sécurité d’une présence
professionnelle, dont la capacité d’écoute et le fonctionnement s’adaptent à la diversité des situations. Le service a
acquis, au fil des années, une compétence reconnue concernant l’évaluation de la qualité du lien parents enfants et l’accompagnement de l’évolution des relations familiales.
LES FAITS MARQUANTS DE L’ANNÉE 2013
Au cours de l’année 2013, la demande d’agrément de
l’A.P.E. du foyer Saint-Nicolas comme espace de rencontre
parents-enfants a été déposé auprès de la préfecture des
Yvelines. Sans rien changer de fondamental concernant le
projet de ce service, cela nous aura permis de revisiter certains documents comme le règlement de fonctionnement de
l’A.P.E.
L’accueil d’enfants présentant des problématiques de santé
particulières, sans qu’elles soient clairement diagnostiquées
est à la fois une difficulté pour l’établissement, notamment
pour la pratique des éducateurs, mais aussi la confirmation
que nous avons la possibilité d’inventer des modes de prise
en charge très variées. Ce qui va rendre les choses très
complexes, c’est que nous ne trouvons que très difficilement
des possibilités d’orientation pour les enfants concernés.
Le travail d’éducation spécialisée reste au cœur de l’activité
de l’établissement : les 24 éducateurs, essentiellement des
éducateurs spécialisés et des éducateurs de jeunes enfants,
avancent en permanence sur les « lignes de crête » suivantes en prenant bien garde à conserver l’équilibre nécessaire entre tous ces objectifs :
 Individu et collectif : ils reconnaissent chaque enfant
dans sa spécificité tout en veillant à la dynamique du
groupe,
 Quotidien et réflexion : ils partagent activement tous les
aspects de la vie quotidienne des enfants tout en prenant
assez de recul pour analyser leur situation et élaborer des
pistes d’évolution,
 Cadre et bienveillance : ils accueillent avec attention les
difficultés des enfants tout en apportant les limites éducatives structurantes dont ils ont besoin,
 Protection des enfants et droits des parents : ils sont
au plus près des besoins des enfants tout en sollicitant et
encourageant la mobilisation des parents dans leurs responsabilités.
L’ACTIVITÉ EN 2013
 L’Accueil Parents Enfants
Le nombre total de rencontres réalisées en 2013 est de 908,
avec près de 80% de rencontres parents-enfants « en présence d’un tiers ».
Nous préférons utiliser la formulation « rencontre en présence d’un tiers » plutôt que celle de « visite médiatisé »
pour deux raisons : d’une part, le terme « en présence d’un
tiers » est celui consacré par le code civil (même si les magistrats évoquent souvent dans leurs ordonnances des
« visites médiatisées » et d’autre part parce que le type de
rencontre mis en place entre un (ou plusieurs) enfant(s) et
ses parents n’est en rien une médiation familiale.
L’Association a demandé (et obtenu) auprès de la Préfecture
l’agrément de l’A.P.E. du Foyer Saint-Nicolas comme un
« espace de rencontre parents-enfants ». Cet agrément ne
change rien au projet du service qui s’inscrit exclusivement
comme un service destiné à mettre en œuvre les possibilités
de rencontre entre des parents et leurs enfants bénéficiant
d’une mesure de protection de l’enfance. Ces rencontres
pouvant être mises en place directement par la décision du
juge des enfants ou plus souvent par l’intermédiaire du service de l’Aide Sociale à l’Enfance, désigné comme service
gardien. Compte tenu du financement de l’A.P.E. par le Conseil Général des Yvelines, les rencontres parents-enfant qui
y sont organisées ne concernent que des enfants Yvelinois
relevant d’une mesure de protection de l’enfance.
Si l’activité de notre service d’Accueil Parents Enfants n’a
pas, cette année, augmenté, il nous semble toujours que les
moyens actuellement alloués ne permettront pas d’aller audelà du nombre de rencontres réalisées ces dernières années, surtout que la proportion de rencontre « en présence
d’un tiers » continue d’augmenter. Le nombre de 800 rencontres annuelles réalisées nous semble être la base d’un
contrat d’activité qui reste à affiner.
 Le Service d'Accueil d'Urgence
Nous avons réalisé 3 104 journées au lieu des 3 196 prévues.
Ce déficit d’activité (- 2,9 %) est lié au fait que nous avons
été contraints de refuser des admissions, pendant les 6 premiers mois de l’année du fait de la charge de travail que représentait, pour les éducateurs, l’accueil et l’accompagnement de A. cette fillette de 4 ans et 1/2 était arrivée au SAU
en novembre 2012. Au vu des éléments fournis avec la demande d’admission, nous avions indiqué que nous réaliserions en 2 mois l’observation, l’évaluation des besoins et la
proposition d’orientation. De fait, A. avait très peu d’autonomie et devait être accompagnée en permanence par un éducateur, exclusivement dédié à elle pour tous les moments de
repas. Nous avons dû revoir toute notre organisation horaire
en ce sens. A. était totalement inaccessible aux limites éducatives posées et sa grande activité motrice ne pouvait être
limitée que par le fait de fermer à clé les pièces dans lesquelles elle se trouvait (ce qui était impossible pour des raisons évidentes de sécurité), ou par le fait que l’éducateur la
suive dans ses pérégrinations ou la prenne dans les bras. Là
encore, un éducateur était exclusivement dédié à la sécurité
de A. et ce, quasiment en permanence. Le problème est que,
l’accueil de A. s’est prolongé dans l’établissement pendant
tout le premier semestre 2013 du fait de la difficulté de trouver une structure d’accueil pour elle.
Sur les 30 admissions réalisées en 2013 (toutes originaires
des Yvelines), 15 (soit 50 %) concernaient des fratries.
Le service a également réalisé 27 orientations avec une durée moyenne de séjour à peine supérieure à 3 mois et 1/2,
conformément à nos missions d’évaluation des situations et
d’orientation.
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« Les Marronniers »
Maison d’Enfants à Caractère Social (M.E.C.S)
Présidente de la Commission de suivi et d’orientation : Chantal SAUVET-GOICHON
Directrice : Christine LASSUS-LALANNE
Chef de service : Marc BLANCHARD
10 bis, rue Jean Mermoz
78000 VERSAILLES
Tél. : 01.30.83.91.40 / Fax : 01.30.83.91.42
[email protected]
ACCUEIL
Au titre de ses agréments et habilitations (Aide Sociale à
l'Enfance et Protection Judiciaire de la Jeunesse) la maison
d'enfants " Les Marronniers " accueille 24 enfants (garçons et
filles) âgés de 4 à 13 ans, d'intelligence normale et présentant des troubles du comportement et de la relation. Une
école primaire spécialisée sous contrat avec l'Education Nationale scolarise, en annexe de l'établissement, 10/12 enfants exclus du milieu ordinaire.
MISSIONS PRINCIPALES
La maison d'enfants, est un établissement de moyens et
longs séjours, qui organise une séparation temporaire entre
la famille et l'enfant. Séparation dont la durée sera suffisamment significative pour que l'enfant investisse affectivement
l'institution et s'y sente protégé.
Distinguons quatre missions principales :
 Mission de protection : L'établissement offre un cadre
sécurisant et contenant pour des enfants victimes de maltraitance physique ou psychologique.
 Mission d'éducation : Un projet individualisé quant à la vie
quotidienne, la scolarité, la famille, le soutien psychologique est ajusté à chaque enfant et évalué deux fois par
an. La maison d'enfants est un lieu d'apprentissage de la
vie en collectivité.
 Mission de scolarisation : Par un enseignement individualisé et adapté, l'école spécialisée a pour objectif de réconcilier l'enfant avec la scolarité, de donner du sens à la
connaissance. L'école ne scolarise pas l'enfant durant
tout le cycle mais elle se veut être un lieu de rattrapage et
d'intégration au milieu scolaire ordinaire.
 Mission de soutien à la parentalité : L'équipe rencontre
les parents pour expliquer les stratégies éducatives et
accompagner les parents dans l'exercice d'une parentalité au quotidien.
BILAN GÉNÉRAL DE L'ACTIVITÉ
En 2013, nous avons réalisé 7737 journées, soit 346 journées en deçà de notre contrat de journées (8083 journées)
d’où un plus faible taux d’occupation de 88.32 %.
LES BÉNÉFICIAIRES
L’ensemble des sorties (9 enfants) a entrainé un renouvellement important de l’effectif (37.5%). Celles-ci se sont échelonnées entre juin et novembre. Cette année nous avons été
confrontés à un nombre important de désistements. L’effectif
n’était donc pas au complet en septembre 2013.L’effectif
reste mixte et relativement équilibré avec 10 filles et 14 garçons. La moyenne d’âge se situe autour de 9 ans 1/2.
Durant l’année, 33 enfants ont séjourné aux Marronniers
dont 20 sont domiciliés dans le département des Yvelines,
soit un pourcentage de 60.61 % (75% au 1er décembre 13).
Pour l’année 2013, la répartition Protection Judiciaire +
A.S.E : 27 enfants dont 19 des Yvelines est majoritaire.
Scolarisation extérieure : 14 enfants fréquentent les groupes
scolaires de Versailles, soit 8 en primaire, 4 en collège et 1
en collège SEGPA. 1 enfant en établissement spécialisé
(ITEP).
À la demande d’un établissement scolaire, un enfant est scolarisé à temps partiel et pour lequel nous sommes dans l’attente d’une orientation MDPH.
Scolarité interne : 9 élèves dont 1 à mi-temps avec l’école de
quartier. Les élèves sont rassemblés dans une même classe,
et encadrés par l’enseignante et l’éducateur scolaire. Malgré
le petit effectif, la pédagogie différenciée, il est parfois difficile
pour les enfants de se maintenir en classe sur l’ensemble de
la journée.
LES PARTENARIATS EN 2013
L'établissement a établi des collaborations administratives,
scolaires, thérapeutiques : 11 juges pour enfants, 13 Responsables de l’Action Sociale de Secteur (RASS) du département des Yvelines, 2 responsables de Secteurs Sociaux des
Hauts de Seine, 2 du 94 et 1 de l’Orne, 14 référents placement des Espaces Territoriaux, 8 éducateurs d'A.E.M.O du
secteur associatif.
 Partenariats thérapeutiques :
Nous tentons de construire un partenariat de qualité avec le
CMPE de Versailles.
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 Partenariats éducatifs et de loisirs :
Nombreux sont inscrits, selon leurs souhaits et leurs
projets, dans une activité de la ville. Pour certains d’entre
eux, une adaptation personnalisée et progressive est
nécessaire. Ces aménagements nous amènent à construire un partenariat avec une maison de quartier (projet
en cours).
 Les transferts :
En 2013, deux transferts ont été organisés, chaque
équipe avec son groupe d’enfants. Ces temps de partage
sont essentiels à la prise en charge tant individuelle que
collective des enfants.
FAITS MARQUANTS
Les enfants montrent une agitation plus importante qui nous
amène à faire appel aux urgences pour apporter une réponse qui les apaise suffisamment. Sur l’année 2013, 17%
des enfants ont nécessité l’intervention des urgences et pour
lesquels une hospitalisation s’est avérée nécessaire.
SITUATION DU PERSONNEL
 Direction – services administratifs :
Création de poste : recrutement à partir du 1ier septembre
2013 d’une secrétaire à temps partiel (0.334 ETP soit 3
après midi).
 Personnel éducatif et social :
1 éducateur spécialisé a démissionné pour un rapprochement familial.
Une éducatrice est en formation CAFERUIS, une fois par
mois, depuis juin 2012,
 Personnel Pédagogique :
Démission de l’éducateur sportif (remplacé dès
septembre).
L’éducatrice scolaire a été en arrêt entre le 8 janvier et la
fin juin, à 54% du temps scolaire et n’a pas repris ses
fonctions depuis le 24 septembre.
 Services Généraux :
Depuis le mois de juillet 2012, une surveillante de nuit est
en arrêt maladie, remplacée depuis octobre 2012 par une
même salariée. Un agent de service est en arrêt maladie
depuis mars 2012, remplacée de septembre 2013 au
30/11/2013. Un nouveau recrutement est en cours, dans
l’attente nous faisons appel au prestataire VDS.
 Stagiaires :
Nous avons accueillis 20 stagiaires : 16 stagiaires dans le
domaine éducatif dont 3 gratifiés, 2 aux services généraux
(jeunes du Foyer La Maison), et 2 en secrétariat.
 Contrat emploi avenir :
Poste d’agent d’entretien, depuis le 9/12/2013.
PERSPECTIVE ET PROJET
Le personnel est inscrit dans la transversalité associative
(personnel éducatif, surveillante de nuit) par les différentes
formations proposées. Ceci participe à une connaissance
mutuelle entre les salariés de l’association. Un tiers du personnel a participé à la démarche-projet associative, par les
groupes projets et/ou les expérimentations. Ceci s’avère favorable à la prise en charge des jeunes que nous accueillons. Les équipes par ces rencontres trouvent des ressources qui soutiennent leurs pratiques au quotidien.
Nous expérimentons autour de 2 situations aux Marronniers,
la transversalité médico-social/Protection de l’enfance. Nous
avons ainsi réuni CMP – ASE –– service médico-social - Les
Marronniers, pour un enfant. Chacun a pu s’engager dans le
projet pour l’enfant, tout en conservant la spécificité de sa
fonction et de son service.
Parallèlement, conformément aux axes d’amélioration de
l’évaluation interne : un projet personnalisé expérimental est
en cours et un document stabilisé devrait être réalisé pour le
2ème semestre 2014.
Des partenariats sont en cours et devraient se concrétiser
sur 2014. Le DUER devrait se réaliser au cours du 1er semestre 2014. Les commissions sont constituées et des réunions de travail sont programmées.
FORMATION COLLECTIVES :
 Développer la bientraitance en institution :
Vers les bonnes pratiques professionnelles (Organisme
EPE)
 Formation collective transversale avec le foyer
EMERGENCE – Equipe éducative
« Tenir compte des difficultés des enfants et des adolescents accueillis dans la relation éducative » (EFPP)
 Relations avec les familles :
Formation sur site avec Buc Ressources, pour permettre
à l’équipe pluridisciplinaire de réfléchir aux modalités d’implication des familles dans le projet personnalisé de l’enfant.
ANALYSE DU COMPTE DE RÉSULTAT
Malgré un déficit de journées de 346 journées, nous terminons l’année avec un léger excédent 1218 € (CET comptabilisés). Nous avons circonscrit notre budget en reportant des
embauches et en maitrisant nos dépenses.
37
« Les Nouvelles Charmilles »
Hébergement éducatif diversifié - Pôle Pédagogique et d’Insertion (PPI)
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jean-François GAUTHIER
Directrice : Christine COLIN
Service Appartements diversifiés
16 bis, rue Léo Delibes
78500 SARTROUVILLE
Tél. : 01.39.14.05.86 / Fax : 01.39.13.31.58
[email protected]
Chef de service : Elisabeth AILHAUD
DIRECTION :
12, rue Félicien David
78100 SAINT-GERMAIN-EN-LAYE
Tél.: 01.34.51.29.30 / Fax:01.39.21.95.75
[email protected]
Pôle Pédagogique et d’Insertion
Chef de service : Nadège SANSON
« Les Nouvelles Charmilles, c’est donner à chaque
jeune, les moyens de se réaliser »
ACCUEIL
Institution rattachée à l’association Sauvegarde des Yvelines
(SEAY), l’établissement des Nouvelles Charmilles propose
un accueil mandaté pour les adolescents, garçons et filles
âgés de 14 à 21 ans, qui se trouvent confrontés à des dysfonctionnements familiaux, mettant en danger leur équilibre
personnel. 51 jeunes sont accueillis en hébergement éducatif
diversifié sur deux services :
 Service foyer et appartements associés (25 jeunes) :
17 en foyer collectif à Saint-Germain-en-Laye dont un
accueil réactif d’observation sur 15 jours (fille de 13-18
ans),
8 en appartement passerelle sur le secteur de Marly-leRoi (jeunes filles venant du foyer de 16-19 ans).
 Service appartements diversifiés (26 jeunes) :
26 en appartements diversifiés, répartis sur le secteur de
Sartrouville, Houilles et Poissy (filles et garçons de 17-21
ans)
AGREMENTS
L’Etablissement a une compétence Aide Sociale à l’Enfance
et Protection judiciaire de la Jeunesse au titre de :
 Articles 40 et suivants du Code de la Famille et de l’Aide
Sociale : Protection Judiciaire
 Articles 375 et suivants du Code Civil : Assistance Educative
 Décret du 18 février 1975 : Jeunes majeurs
L’établissement avec son service « Pôle Pédagogique et
d’Insertion » est reconnu ECOLE TECHNIQUE PRIVEE avec
INTERNAT par le Ministère de l’Education Nationale sous le
numéro 0780782 B.
MISSION PRINCIPALE
Par l’accompagnement dont bénéficie le jeune, le lien social
indispensable se recréé, lui permettant de s’insérer à la so-
Service Foyer/ Appartements associés
12, rue Félicien David
78100 SAINT-GERMAIN-EN-LAYE
Tél. : 01.34.51.29.30 / Fax : 01.39.21.95.75
[email protected]
Chef de service : Nathalie PETIT
ciété, et d’accéder à l’autonomie dont il a besoin. La mission
de l’établissement se situe dans ce processus par le biais de
moyens qui se développent en quatre axes :
 EDUCATIF, avec comme support tous les aspects de la
vie quotidienne, traités aussi bien en interne qu’en externe, grâce à un réseau de services et de personnes
impliquées.
 SCOLARITE - EMPLOI - FORMATION en externe ou en
interne avec le PPI (Pôle Pédagogique et d’Insertion).
 FAMILIAL et SOCIAL dans le travail d’éducation partagée
et du lien avec l’environnement familial.
 SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE et SUIVI MEDICAL avec
nos partenaires.
Le DIPC (Document Individuel de Prise en Charge) du jeune
est élaboré à partir de ces quatre axes, suivi du projet personnalisé.
L’ACTIVITE 2013
En 2013, 86 jeunes (67 filles et 19 garçons) ont été accueillis
pour 51 places d’hébergements éducatifs diversifiés. Le
mouvement des passages des jeunes se confirme sur des
temps courts. La place d’urgence du foyer pour jeunes filles
mineures a évolué sur un accueil réactif d’observation quand
un lit est libre au niveau du collectif. Nous avons ouvert notre
fonctionnement afin de s’adapter aux réponses en permettant une admission immédiate pour un temps d’observation
de 15 jours renouvelables. Cela a été souvent le cas puisque
le mouvement des jeunes est très rapide. La place a été occupée par 21 jeunes filles, majoritairement issues des Yvelines. C’est une augmentation importante cette année. Certains accueils immédiats ont débouché sur des admissions
au foyer dès lors que le placement s’avère utile dans nos
regards croisés avec l’ASE qui n’avait pas pu préparer le
placement (6 jeunes). D’autres observations pendant ces
accueils immédiats ont permis de concrétiser des hypothèses de signalement. Une expertise psychiatrique en
amont nous aiderait à mieux accueillir ces jeunes nécessitant
38
une prise en charge complexe.
Le département des Yvelines représente 68% des sollicitations d’admissions de l’Ile de France. Les dossiers des
jeunes originaires du 78, traités en priorité sont encore en
augmentation, soit 81% cette année.
Le nombre de demandes de jeunes en contrat « jeune majeur » est en légère diminution. Ces contrats concernent les
tout justes « jeune majeur », bénéficiant d’une continuité de
prise en charge sur un temps court. Notre inquiétude se
porte sur la sortie de ces jeunes majeurs du dispositif protection de l’enfance par défaut et sans qu’une préparation ait pu
se mettre en œuvre. Les mandats en placement direct sont
toujours en nette diminution au profit des mandats judiciaires
confiant le jeune à l’aide sociale à l’enfance. La majorité des
jeunes suivis se situe dans la tranche d’âge 16/19 ans. L’admission au foyer des plus jeunes 13/15 ans se maintient.
FAITS MARQUANTS :
L’adaptation de notre accompagnement aux problématiques
multifactorielles des jeunes sur un temps de plus en plus
court.
 Notre fil rouge dans l’accompagnement au foyer : prévoir
et être présent.
Prévoir c’est organiser le foyer dans un travail de coordination. A la rentrée de septembre 2013, des référents ont
été nommés sur des tâches spécifiques afin de faciliter
l’organisation du quotidien auprès des jeunes. Les jeunes
filles ont besoin d’être cernées, cadrées c’est ainsi
qu’elles pourront trouver un sentiment de sécurité. L’éducateur doit anticiper ses interventions auprès des jeunes
et ainsi favoriser le lien avec les partenaires et le travail
administratif mais aussi pour être présent. Etre présent,
c’est avant tout exister. C’est privilégier la relation au détriment des situations dangereuses. C’est partager au
travers des transferts, des activités, un quotidien et consolider des liens très fragilisés dans le foyer. C’est pouvoir
questionner l’individu dans le collectif.
 Accompagnement au service appartement pour les
grands adolescents : prévoir la sortie dès l’accueil.
Nous avons l'obligation de changer nos outils pour optimiser la réussite et la préparation à la sortie des jeunes du
dispositif protection de l’enfance.
Dans un premier temps, nous devons renforcer notre présence physique et d'accompagnement au quotidien dans
les premiers mois de son accueil. Passer du temps à l'appartement, accompagner les courses, les repas, soutenir
les devoirs, apprendre à vivre pour soi, à se protéger et
protéger son lieu de vie, l'aider à s'ancrer dans un lieu
dont il rêve mais dont il ne sait que faire. Cette étape demande plus de temps, est beaucoup plus longue, plus
chaotique qu'il y a quelques années.
Dans un second temps : nous devons l'amener à oser
expérimenter, découvrir une démarche bien préparée
mais à réaliser seul, l'amener à penser par lui-même et
pour lui-même. Une dernière étape : penser sans présence d'adulte, sans aide éducative et préparer la sortie
avec les relais du droit commun. L'organisation doit
s'adapter à cet accompagnement au sein du service.
Du point de vue de la loi 2002 : le livret d’accueil est utilisé et
réajusté. Le document individuel de prise en charge est établi
lors de l’admission du jeune et est actualisé à chaque synthèse par le projet d’action du projet personnalisé. Il est le
support de rencontres avec le jeune et sa famille qui valident
la connaissance du processus d’accompagnement dans
l’établissement.
L’activité 2013, diminuée à 17100 journées, se termine avec
un déficit de 52 journées malgré l’application du nouveau
mode de calcul avec les 9 jours de carence. La durée des
mandats administratifs pour les mineurs en collectif est encore courte (4 à 6 mois). Le turn-over sur ce service est l’origine du déficit de journée. Il a été compensé en partie par le
service des grands adolescents et jeunes majeurs, plus
stable cette année.
COMPTE DE RESULTAT
Le résultat d’exploitation de l’exercice 2013 présente un résultat comptable de 24892.10 €. Il n’y a pas de reprise de
résultat prévu au budget prévisionnel. Ce résultat s’explique
principalement par le poste vacant de Direction Adjointe.
LE PERSONNEL
Nous avons eu deux départs à la retraite, une éducatrice qui
a fait une longue carrière sur un poste internat et le directeur
adjoint. Suite au départ de ce dernier, son remplacement a
fait l’objet d’initiatives associatives transversales du niveau
de direction pour permettre le développement du service PPI
qu’il avait aussi en charge. Nous avons alors recruté un chef
de service pour le PPI mais la candidate n’a pas convenu au
poste et est partie au bout de 6 mois. Nous avons pris le
temps de regarder les besoins de ce service par un accompagnement de l’ensemble des cadres hiérarchiques de l’établissement. L’animation de cet accompagnement a été conduite par la directrice de Latitudes 78 dans le cadre de l’expérimentation SEAY « diriger sur un mode coopératif pour
favoriser le parcours du jeune ». Parallèlement, la directrice
des Nouvelles Charmilles a accompagné la transition de
l’équipe éducative de latitudes 78 sur les effets du choix d’un
chef de service à la place du poste directeur adjoint.
A l’issue de l’accompagnement, un besoin d’accompagnement quotidien de la posture éducative pour cette équipe est
retenu. Nous validons le choix d’un cadre de proximité pour
ce service PPI qui reçoit les jeunes les plus éloignés de
l’insertion. Ce choix nous oblige à regarder l’ensemble des
tâches de la fonction du directeur adjoint dans l’expérience
du poste vacant depuis un an. Des manques dans le suivi
administratif des dossiers transversaux sont à croiser avec
ceux du poste comptable.
Le poste comptable a été vacant pour raison médicale pendant 6 mois de la période de juin à novembre. Des remplacements partiels pouvaient mettre en grande difficulté le travail
comptable alors qu’un temps plein semblait déjà insuffisant.
39
L’association a soutenu cette situation en permettant l’intervention d’un cabinet comptable pour soutenir les remplaçants et avoir un regard extérieur sur l’organisation de ce
poste. Les conclusions seront présentées début 2014.
Nous avons accueillis deux apprentis éducateurs spécialisés
dont une fin de contrat en juin qui n’a pas été renouvelée
pour permettre la circulation de ces contrats en interne dans
l’association.
Nous avons accueilli trois stagiaires « éducateur spécialisé »
dont deux gratifiées sur trois et quatre mois ainsi qu’un stagiaire « cadre », salarié de Latitudes 78 pendant quatre
mois.
Nous avons ouvert l’accueil de stagiaires de l’université de
Nanterre pour développer des supports de médiation par le
sport.
En septembre, l’établissement a accueilli un des 6 « contrats
avenir » de l’association avec un aide cuisinier au restaurant
d’insertion du Pôle Pédagogique et d’Insertion.
CONCLUSION ET PERSPECTIVES DE L’ETABLISSEMENT
Comme présenté dans la synthèse des projets d’action suite
à l’auto évaluation interne, nous avons démarré en 2013
celui des groupes de réflexion pour les parents de mineurs
et les jeunes majeurs dans l’esprit d’une éducation partagée
et d’une valeur de la SEAY « Etre acteur de sa vie ». Cette
action répond à la fois à l’application des lois 2002 et de
mars 2007 de la Protection de l’Enfance. Ces groupes s’institutionnalisent pour leur continuité dans le temps.
Un comité de projet interne à l’établissement et deux commissions annuelles de suivi et d’orientation avec la Direction
Générale et des Administrateurs de la SEAY, soutiennent le
processus d’actualisation du projet d’établissement.
Dans le contexte des expérimentations associatives transversales, les directrices des Nouvelles Charmilles et Latitudes 78 ont rebondies sur l’histoire similaire de leur établissement et sur leurs expériences de collaboration liées au
territoire. Une coopération de direction pour soutenir l’axe
associatif de la transversalité des actions et des projets au
service du parcours du jeune, est expérimentée. Les deux
commissions de suivi et d’orientation sont regroupées tout
en maintenant chaque projet d’établissement, identité des
deux structures. La co-construction de ce projet fait bouger
nos organisations à partir des besoins du terrain en fonction
des particularités et au regard des expérimentations associatives. Des éducateurs participent à deux groupes d’expérimentation sur le territoire : « mobiliser les réseaux internes
pour répondre aux jeunes qui sortent du dispositif de la protection de l’enfance » et « le savoir habiter ».
Ces groupes transversaux cohabitent avec les champs de la
protection de l’enfance, de la lutte contre les exclusions et
du médico-social. Il en ressort une satisfaction immédiate ;
mieux connaitre le travail de l’autre c’est permettre plus de
réactivité pour favoriser le parcours du jeune dans la transversalité pour ne pas rompre, c’est aussi s’approprier
d’autres éclairages qui ouvrent à plus de créativité. A l’issue
de cette première étape, des constructions de parcours vont
être prêtes à être expérimentées.
C’est l’institutionnalisation des actions et des projets qui
autorise la réalité de coopérations transversales. Elle se
décline du niveau direction à chaque niveau des organisations institutionnelles.
40
41
« Les Nouvelles Charmilles »
Service Educatif de Proximité (S.E.P)
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jean-François GAUTHIER
Directrice : Christine COLIN
Chef de service : Sihame ABDEDDAÏM
16, impasse de Crimée
78800 HOUILLES
Tel.: 01.39.57.71.48 / Fax : 01.39.57.91.08
[email protected]
« Les Nouvelles Charmilles, c’est donner à chaque jeune,
les moyens de se réaliser »
ACCUEIL
Le SEP (Service Educatif de Proximité) a une capacité d’accompagnement éducatif de 40 mesures administratives et/ou
judiciaires. Les mesures concernent des garçons et des filles
de 13/21 ans des secteurs de St Germain en Laye à Poissy,
Sartrouville au Chesnay et Verneuil. Ces jeunes en situation
de crise conjoncturelle ou structurelle, présentent des difficultés faisant apparaître des conduites dommageables à leur
intégration sociale (conflit avec leurs parents, en rupture de
scolarité ou de formation, en errance, …).
AGREMENTS
L’Etablissement a une compétence conjointe Aide Sociale à
l’Enfance et Protection Judiciaire de la Jeunesse au titre de :
 Articles 40 et suivants du Code de la Famille et de l’Aide
Sociale : Protection Judiciaire
 Articles 375 et suivants du Code Civil : Assistance Educative
 Décret du 18 février 1975 : Jeunes majeurs
MISSIONS PRINCIPALES
Le SEP (Service Educatif de Proximité) met en œuvre une
prise en charge éducative sur un mode réactif, dans un temps
court à partir d’aspects repérés de la problématique du jeune.
Cette action nécessite un accompagnement très soutenu,
inventif pour redynamiser des situations de jeunes le plus
souvent figées. Les moyens employés peuvent être l’inscription dans une activité de jour (formation, scolarité, stage…) et
la requalification du lien familial. Un hébergement ponctuel
d’une nuit à trois au maximum, encadré par les éducateurs du
SEP, peut aider à désamorcer la crise et éviter un placement.
Ce travail d’accompagnement éducatif se fait dans le milieu
naturel du jeune sur un secteur géographique délimité.
BILAN DE L’ACTIVITE 2013
En 2013, 76 jeunes ont été accompagnés par le service SEP
pour une capacité de 40 mesures annuelles. On constate une
baisse au regard des années précédentes, qui s’explique par
à la fois un mouvement du personnel et à la fois une redistribution des territoires d’intervention par les juges pour enfants.
La plupart de ces jeunes viennent essentiellement des secteurs géographiques proches : Sartrouville, Houilles, Carrières
sur Seine, Montesson mais aussi Conflans Sainte Honorine,
Poissy, …
Toutefois, nous notons cette année une demande de plus en
plus croissante d’intervention du service vers d’autres secteurs telle que la ville des Mureaux et ses alentours. L’âge
des jeunes suivis est en augmentation : 16-19 ans contrairement à l’année passée où l’âge des jeunes se situait autour
des 13-15 ans. La parité garçons-filles est plus ou moins la
même. Un seul jeune a été suivi cette année dans le cadre
d’un contrat jeune majeur.
L’origine des mandats reste également de moyenne constante : 1/3 mesures administratives et 2/3 pour ce qui concerne les mesures judiciaires. La durée des prises en charge
est de 12 mois environ, elle augmente sensiblement du fait de
manque de solutions à la sortie de crise. Les problématiques
dominantes des jeunes suivis par le service sont plus ou
moins les mêmes que les années précédentes :
90% conflits relationnels parents enfants avec des difficultés
de la part des parents à poser leur autorité, mais aussi des
problématiques de séparation parentale conflictuelle, d’addictions ou d’isolement, …
Accompagnement du jeune avec les parents à partir du domicile : le travail du service s’appuie dans ce cadre sur les potentiels mobilisables de la famille. Les rendez-vous avec la
psychologue du service, ainsi que les rendez-vous psycho
éducatifs permettent aux familles de surmonter les difficultés
relationnelles qu’elles rencontrent. A travers les visites à domicile, les éducateurs soutiennent le jeune ainsi que sa famille à reprendre confiance en son rôle parental et à construire de nouveaux liens avec leur adolescent. L’équipe utilise
ce support également comme moyen lorsque les éducateurs
rencontrent des difficultés à voir le jeune et sa famille. Toutes
les familles et les jeunes reçus au service ont pu bénéficier
d’un soutien psychologique. Toutefois la moitié d’entre elles a
été orientée vers des structures extérieures prenant en
charge des thérapies longues.
 Faits marquants : les jeunes déscolarisés
55% des jeunes accueillis sont déscolarisés. A leur arrivée au
SEP, on constate qu’ils sont concernés par une situation de
crise avec un sentiment d’échec et de blocage très présent.
Pour la plupart d’entre eux, les problèmes se situent autour
des troubles du comportement. Nous faisons l’hypothèse,
42
dans certains cas, que cela est à mettre en lien avec les conflits parentaux et plus largement en lien avec un grand dysfonctionnement familial. Les situations judiciaires paraissent
plus lourdes : les crises familiales sont plus expressives et
plus violentes. Pour les jeunes déscolarisés, un travail partenarial important a pu être mené avec le pôle pédagogique
d’insertion. 31% de jeunes ont pu être re-scolarisés au sein
du PPI des Nouvelles Charmilles. Deux jeunes ont pu ainsi
obtenir leur diplôme en juin 2013. Ce sont des jeunes qui,
grâce à cet outil, ont pu être remobilisés sur un projet, avec le
soutien du service.
Pour les jeunes concernés par un absentéisme scolaire important, le travail avec les établissements scolaires est incontournable. En effet, nous faisons l’analyse que ces jeunes en
difficultés se trouvent souvent dans un contexte familial troublé ; les relations parfois difficiles entre parents et jeunes sont
souvent la cause d’absences répétées. Des souffrances familiales, voire sociales, peuvent être à l’origine de blocages
psychiques des capacités d’apprentissage. Le travail du service est de trouver des clés de compréhension de ce phénomène de rejet de l’école et de permettre que chaque jeune
soit re-mobilisable, ainsi que sa famille, à partir de permanences prévus à cet effet. Le fait de remobiliser les ressources du jeune est important car cela contribue à la prise
de conscience de ses propres compétences. Dans ce cas de
figure, le service joue principalement un rôle d’accompagnement : on ne travaille pas pour le jeune mais avec lui.
Cette année est consacrée à la recherche de lieux ressources d’accueil de jeunes en situation d’exclusion temporaire. 58% des jeunes sont concernés par des problématiques psychologiques, relevant de structures spécialisées. 5
jeunes ont été réorientés car sujets à des troubles psychiques importants. Le plus souvent il est signalé un retard
scolaire, des troubles de comportement peu définis. Or, l’imprécision des problématiques psychiques génère de fait des
orientations inadaptées, dommageables à l’intérêt du jeune.
Le travail d’accompagnement a donc été compliqué du fait du
manque d’outils spécifiques, le temps du soin n’étant pas le
même que celui de la mesure éducative.
 Les accueils de nuit pour répondre à la crise
Les astreintes éducatives de week-end ont été particulièrement sollicitées pour l’écoute à la fois des parents et des
jeunes. Elles restent un outil important afin de les rassurer
quand cela est nécessaire. 4 préparations à la nuit ont été
faites : ces préparations permettent de désamorcer une crise,
avec un dialogue entre le jeune et sa famille ainsi que l’éducateur référent. 4 nuits ont été réalisées accompagnées par
les éducateurs. Le temps de la nuit a permis d’apaiser les
tensions, et de travailler avec les parents, dès le lendemain,
l’élément déclencheur de la crise afin de mieux l’appréhender. Ce type d’interventions constitue un sas : elles démontrent la capacité du service à intervenir et à se mobiliser rapidement pour répondre à des situations de crise.
 Les activités collectives et les séjours extérieurs
Comme les années précédentes, différentes actions collectives ont été organisées par l’équipe. Ces activités constituent
un vrai levier dans la prise en charge des jeunes au sein du
service. L’utilisation du support collectif est consolidée par
des expériences positives.
Les activités support à la relation éducative mises en œuvre
sont diverses : sorties culturelles, sportives, théâtre, …
 Les relations partenariales
Le développement du partenariat est une préoccupation au
sein du service. Nous participons à des réunions sur le territoire et nous sommes reconnus dans notre savoir-faire.
Néanmoins, nous souhaitons bâtir une vraie réflexion, partagée entre les différents secteurs, du champ médicosocial et
de la protection de l’enfance. L’objectif est de construire de
vrais relais à l’entre deux du soin et de l’éducatif, au bénéfice
de jeunes souffrants de troubles psychiques.
COMPTE DE RESULTAT
Le résultat d’exploitation de l’année 2013 présente un excédent comptable de 36987.01 €. Cet excédent s’analyse principalement par les postes salariés qui n’ont pas été pourvu
tout le long de l’année du fait des mouvements du personnel.
LE PERSONNEL
L’année 2013 a continué le mouvement de renouvellement
de l’équipe, impulsé l’an passé : trois départs d’éducateurs et
un congé maternité ont été remplacés. Ces départs correspondent à la transition marquée par une affirmation de recentrer les pratiques au service du cœur du projet SEP dans une
permanence plus large pour répondre aux besoins. Le service a accueilli une stagiaire éducatrice spécialisé, non gratifiée jusqu’en juillet et un stagiaire universitaire de médiation
par le sport gratifié à partir de décembre. Nous avons fait
appel ponctuellement à « Ami Service » pour l’entretien extérieur du pavillon.
BILANS ET PERSPECTIVES
L’année 2013 s’inscrit pleinement dans une évolution positive
de service qui, au vu du public orienté et des outils dont il
dispose, augmente sa technicité et développe ce mode
d’intervention bien repéré par nos partenaires. Réactivité,
disponibilité, travail intensif de proximité sont toujours à noter
comme points forts de l’intervention du service SEP qui
s’adapte au cas par cas à la difficulté des jeunes pris en
charge. Notre projet interne porte sur la nécessité de relier
constamment le projet de service du SEP avec celui global
des Nouvelles Charmilles. Les supports de transversalité
permettent la diversité, la souplesse dans nos réponses.
Cette ouverture prend pleinement sens dans le projet de réorganisation de la protection de l’enfance de la SEAY. Nous
nous préparons à la possibilité de répondre aux besoins de
nouveaux secteurs. Des éducateurs participent à deux
groupes d’expérimentation sur le territoire : « mobiliser les
réseaux internes pour répondre aux jeunes qui sortent du
dispositif de la protection de l’enfance » et « le savoir habiter ». Ces groupes transversaux cohabitent avec les champs
de la protection de l’enfance, de la lutte contre les exclusions
et du médico- social. Il en ressort une satisfaction immédiate ;
mieux connaitre le travail de l’autre c’est permettre plus de
réactivité pour favoriser le parcours du jeune dans la transversalité pour ne pas rompre, c’est aussi s’approprier d’autres
éclairages qui ouvrent à plus de créativité.
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« La Maison »
Foyer Educatif Spécialisé
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Edouard BEKELYNCK
Directrice : Christine VIGEAN - Directrice adjointe : Françoise TALON
Chef de Service internat– école interne : Jean– François GAMBIER
Résidence
12, rue E. Charton
78000 VERSAILLES
Tél. : 01.39.24.02.52 / Fax. : 01.30.21.97.63
[email protected]
Chef de service : Patrick MALARDE
DIRECTION
1, rue Louis Massotte
78530 BUC
Tél. : 01.39.56.34.08 / Fax : 01.39.56.51.31
[email protected]
ACCUEIL
L’établissement accueille 41 adolescents et jeunes majeurs
de 14 à 21 ans, en conflit avec eux-mêmes et avec les
autres, présentant des troubles du comportement et de la
conduite, des difficultés cognitives sans déficience intellectuelle. L’établissement est agréé Aide Sociale à l’Enfance et
Justice. L’internat à Buc accueille des garçons de 14 à 17
ans, les structures extérieures à Versailles accueillent filles et
garçons de 17 à 21 ans. Une place d’accueil immédiat est
prévue pour un garçon de 14 à 17 ans, pour une durée de 21
jours maximum.
Une Ecole Interne d’Enseignement Général du second degré, hors contrat, est reconnue par l’Education Nationale.
Une convention PPRE est passée avec l’Education Nationale.
MISSION
Par une prise en charge spécialisée adaptée aux difficultés
affectives, familiales, scolaires et sociales des jeunes reçus
dans l’établissement, l’objectif du Foyer la Maison est de les
aider à combler leurs déficits, à mieux gérer leurs difficultés
d’exister, à apaiser les tensions familiales et à accéder à une
plus grande autonomie.
RAPPORT D’ACTIVITE
L’année 2013 se termine avec un excédent de 194 journées,
malgré 312 journées non financées du fait d’absences supérieures à 9 jours. Cet excédent a pu être réalisé du fait d’une
population ayant présenté moins de passages à l’acte et
davantage de stabilité que le public habituellement accueilli.
70 jeunes ont été accompagnés, dont 62, soit 88 %, des
Yvelines. 32 jeunes ont quitté l’établissement dans l’année,
30 jeunes ont été admis dont 12 au titre de l’accueil immédiat. La répartition des âges reste semblable à ces dernières
années, 27% entre 13 et 15 ans et 61% de jeunes entre 16
Externalisation
2, rue Royale
78000 VERSAILLES
Tél. : 01.39.51.34.04 / Fax : 01.39.50.27.80
[email protected]
Chef de service : Patrick MALARDE
et 19 ans. L’établissement a accueilli 41% de majeurs.
Deux pics de durée de séjour apparaissent, moins d’un mois
pour la majorité des accueils immédiat et entre 6 mois et 2
ans révolus pour 37% des jeunes.
Les placements administratifs ont été la quasi-totalité, mais
78% des mineurs sont placés sur décision judiciaire. L’établissement a reçu 198 candidatures, dont 136 des Yvelines
soit 68%. Tous les jeunes admis en 2013 sont originaires des
Yvelines.
DYNAMIQUE DE L’ANNEE
L’année 2013 s’est déroulée de manière plutôt stable et
constructive pour l’ensemble des jeunes accueillis. Les
équipes éducatives des groupes d’accueil se sont investies
dans le soutien scolaire au quotidien pour des adolescents
maintenus au collège malgré leur peu d’appétence et la fragilité de leurs résultats. Une réflexion est entamée avec l’école
interne pour la faire évoluer vers un pôle pédagogique incluant l’éducatrice de jour et permettant d’ouvrir une autre
classe destinée aux collégiens décrocheurs. Un renforcement de l’intervention auprès des jeunes des services extérieurs incapables de s’engager dans un cursus de formation
est également prévu.
La stabilité des jeunes accueillis, soutenus par le travail réalisé avec leurs familles a conduit à réaliser le contrat de journées en 2013. Cependant, en ce qui concerne les projets de
vacances des jeunes majeurs qui sont construits avec
l’équipe, dans une démarche de découverte de l’autonomie
et sont entièrement financé sur les allocations du jeune, la
déduction par nos financeurs de ces journées de vacances
est une incohérence.
Pour environ ¼ des jeunes en hébergement Foyer, la séparation avec la famille reste difficile soit parce qu’elle signifie
un arrêt de la toute-puissance développée par le jeune, soit
parce qu’elle se démarque d’une absence autorité des pa-
44
rents ou à contrario d’une autorité basée sur la violence physique. Une articulation différente entre des temps Foyer et un
maintien de temps en famille est en réflexion pour faciliter
l’insertion du jeune dans la structure.
Cette année encore 12 jeunes ont utilisés de manière régulière les familles de parrainage. 6 jeunes du fait de leur absence totale de lien familial, 6 autres jeunes ponctuellement.
Cette ressource est désormais repérée par l’ensemble des
services territoriaux. Il est grand temps que la convention
travaillée avec le département et la SEAY soit enfin signée
pour donner une existence officielle à cette pratique.
Enfin cette année 2013 a été marquée par le refus, sans
explication et sans préparation, de certaines prises en
charges jeune majeur pour des mineurs isolés. Cette mesure
est apparue aux professionnels discriminante et arbitraire
d’autant qu’’elle s’adresse à des jeunes pour lesquels un
projet scolaire ou professionnel à moyen terme a été validé
par l’ASE. Une réflexion doit être menée pour laisser le
temps à l’équipe éducative d’accompagner le jeune dans ses
démarches à la préfecture, puisque cette démarche ne peut
désormais s’effectuer qu’aux 18 ans révolus, et pour anticiper avec le référent ASE, l’équipe et le jeune un projet conciliable avec une courte prise en charge ou avec la mobilisation d’autres types d’hébergement.
SITUATION DU PERSONNEL
L’année 2013 a été marquée par de nombreux départs et de
nouvelles embauches. La comptable et la secrétaire à temps
partiel ont dû être remplacées du fait de deux départs à la
retraite. Une éducatrice licenciée, un éducateur en rupture
conventionnelle, deux démissions d’éducateur et la démission de l’infirmière ont conduit à l’embauche de quatre nouveaux professionnels éducatifs et d’une nouvelle infirmière.
Ces arrivées confirment l’intérêt du travail de formalisation et
de clarification des procédures qui doit permettre à chacun
de trouver sa place. Ces renouvellements de l’équipe s’inscrivent dans la logique de transmission et d’adaptation de
l’établissement.
Une participation à un colloque partagée avec l’équipe pédagogique d’un autre établissement a nourri la dynamique de
coopération impulsée par le Projet Associatif. Par ailleurs
deux formations qualifiantes ont été finalisées, l’une en ce
qui concerne l’approche systémique, l’autre une certification
aux fonctions d’économe. La formation APN débutée en
2012 sur la question des adolescents à difficultés multiples
s’est terminée en 2013. Elle a mobilisé deux cadres et deux
éducateurs et a permis des échanges de pratiques interétablissements entre social et médico-social.
ANALYSE DU COMPTE DE RESULTAT
Le budget de l’établissement se présente avec un excédent
lié aux 194 journées supplémentaires, mais également aux
absences de personnel, partiellement remplacé.
PERSPECTIVES
L’année 2013 a été marquée par la fin de la réflexion entamée sur la prise en charge des 14-16 ans en vue d’une
amélioration et d’une poursuite de l’adaptation aux publics.
Des constats et des propositions émanent de ce travail. Le
Foyer bénéficie de professionnels formés et impliqués, d’une
organisation pensée à partir de bases théoriques solides,
mais chacun travaille encore trop de son côté. Des évolutions vers un travail plus coopératif, plus articulé sont donc
nécessaires. Ces réflexions ont nourri la déclinaison de l’évaluation pluridisciplinaire d’une manière institutionnelle cohérente et partagée par tous les services. La mise en œuvre de
ce travail sera effective courant 2014.
Par ailleurs, les axes du plan d’action évoqués l’année dernière progressent ; le Projet d’Etablissement est finalisé et
doit être validé par l’Association début 2014, les fiches d’évaluation DUER ont été travaillées tout au long du dernier trimestre avec l’ensemble des salariés. Le plan d’action décliné
de ces fiches sera également finalisé avant juin 2014. Les
fiches de fonction du personnel éducatif ont également mobilisé l’ensemble du personnel.
L’année 2014 sera l’année de l’évaluation externe. Ce temps
doit permettre de mesurer le chemin parcouru depuis 2012 et
de déterminer les axes à privilégier pour les années à venir.
Par ailleurs les expérimentations associatives doivent arriver
à leur terme en juin 2014. Les professionnels impliqués dans
ces actions travaillent à la mise en place de dispositifs transversaux qui en découleront.
CONCLUSION
L’année 2013 s’inscrit tout naturellement dans la dynamique
de coopération impulsée par l’évolution du travail associatif.
Ces coopérations se sont déclinées en termes d’évaluation
interdisciplinaire, d’échange sur les pratiques, de participation aux groupes d’expérimentation. Afin de les développer
au niveau des relations entre les territoires et l‘établissement
des groupes de travail doivent se mettre en place pour travailler à l’avenir des mineurs isolés. Des stratégies doivent
se décliner conjointement et correspondre à la spécificité de
ces situations en ne mettant pas à mal l’éthique des travailleurs sociaux tout en prenant en compte la réalité financière
du département. Seule une concertation de l’ensemble des
partenaires concernés, associations, Aide Sociale à l’Enfance, Justice, Education Nationale, peut permettre de prendre la mesure de ce défi et d’y répondre dans le respect des
valeurs humaines et républicaines
45
« La Maison »
Service d’Accompagnement
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Edouard BEKELYNCK
Directrice : Christine VIGEAN
Directrice adjointe : Françoise TALON
2, rue Royale
78000 VERSAILLES
Tél. : 01.39.51.02.32 / Fax : 01.39.51.29.47
[email protected]
ACCUEIL
11 jeunes de 13 à 21 ans, garçons et filles, suite à l’extension du service acceptée en 2006 par le département des
Yvelines.
Le service est habilité Aide Sociale à l’Enfance et Justice, au
titre de la protection de l’Enfance, mais également de l’ordonnance de février 45.
MISSION
Le service d’accompagnement a comme objectif d’aider des
jeunes à partir de leur lieu d’insertion, mais aussi parfois de
leur territoire d’errance par la mise en place d’un projet personnalisé. Les objectifs peuvent être variés et de plusieurs
ordres: logement ou emploi moins précaire, mise en place
d’une prise en charge thérapeutique, d’une scolarité ou d’une
formation, accompagnement vers une décision de placement, réponse alternative face à un refus de placement ou à
une accumulation d’échecs de placements.
A travers ces objectifs concrets, il s’agit de permettre à ces
jeunes de retrouver ou de consolider leur confiance dans leur
capacité à évoluer, à trouver des issues, à renouer une communication.
Le service ne fournit pas d’aide matérielle, mais assure une
prise en charge soutenue, adaptée aux besoins de chaque
situation. Lorsqu’une aide matérielle est malgré tout nécessaire, elle est négociée avec le département, en plus de la
prise en charge.
RAPPORT D’ACTIVITE
L’année 2013 se termine avec une activité en excédent par
rapport au contrat passé, tant en termes de journées de présence que de nombre de jeunes accueillis. 31 jeunes ont été
suivi ce qui est plutôt inférieur au nombre de jeunes admis
ces dernières années. 82% des jeunes ont été accompagnés
moins de 6 mois et aucun jeune plus d’un an. 70% des mineurs ont été accueillis entre 16 et 17 ans, soit un peu plus
âgés qu’en 2012. 8 jeunes étaient majeurs ou ont atteint leur
majorité au service d’accompagnement.
Tous les jeunes viennent des Yvelines. Pour la première fois,
il y a davantage de jeunes filles que de garçons soit 65%.
La totalité des jeunes a bénéficié de mesures administratives, dont 8 pour des jeunes majeurs.16 mineurs, soit 70%
ont été confiés à l’ASE par un magistrat. 17 jeunes ont quitté
le service en 2013, 21 jeunes ont été admis. 32 candidatures
ont été reçues en 2013. 10 propositions d’accompagnement,
suite à une candidature adressée au Foyer, ont été rejetées
par les référents, refusant de prendre les risques inhérents à
ce type de suivi. Très peu de candidatures papier sont envoyées, le mode privilégié reste l’appel direct au service. Une
mesure de ces appels sera réalisée en 2014.
DYNAMIQUE DE L ‘ANNEE
Les rencontres avec les Territoires de proximité ont porté
leurs fruits. Les candidatures ont été régulières tout au long
de l’année, ce qui a permis, malgré des séjours courts d’étaler les accompagnements sur l’année. Durant le dernier trimestre les sollicitations ont néanmoins été particulièrement
nombreuses.
Pour la première fois depuis sa création, le service d’Accompagnement à suivi en 2013 davantage de jeunes filles que de
garçons. Ces accompagnements nécessitent des interventions dans des domaines multiples, particulièrement autour
des questions de santé.
De ce fait l’équipe éducative a repéré une difficulté pour le
suivi gynécologique de ces jeunes. Les plannings familiaux,
qui étaient des lieux ressources de proximité n’ont plus les
moyens de permanences régulières et les jeunes doivent
être soutenues pour obtenir un rendez-vous dans des permanences plus éloignées.
En 2013, l’intervention du service a dû s’articuler avec des
services de soin. Environ 1/3 des jeunes suivis présentaient
une problématique psychique lourde qui rendait difficile leur
insertion et le lien avec les adultes ou les autres jeunes. Les
psychologues intervenant en CMPP sont peu disponibles
pour un travail en réseau et peu ouverts à des jeunes dans
l’ambivalence par rapport à un suivi psychologique.
De ce fait, des rencontres et des synthèses mobilisant les
46
psychologues ASE ont été beaucoup utilisées. L’équipe et le
psychologue de l’établissement ont également tenté de repérer des lieux ressources plus spécifiques en fonction des problématiques repérées, mais malheureusement ces lieux se
trouvent le plus souvent à Paris, ce qui rend d’autant plus
difficile la mobilisation des jeunes.
Le service a davantage utilisé la Mission Locale en 2013. La
majorité des jeunes accompagnés ne sont pas encore prêts à
entamer une formation, mais cette première étape est une
préparation qui peut conduire à d’autres réponses, par le biais
de l’école interne de l’établissement ou de l’Education Nationale. En 2013, 7 jeunes ont pu être réinscrits dans un cursus
scolaire général, ce qui est exceptionnel.
Le travail avec les familles a particulièrement concerné les
mères de ces jeunes en proximité de suivi psychiatriques.
Deux pères ont également été rencontrés. Cette intervention
va du coup de fil d’écoute et de soutien à un travail d’accompagnement vers un suivi spécialisé, CMP, groupe ERIC ou
médiation familiale.
Enfin, suite à la réflexion menée lors de l’écriture du projet de
service, l’équipe a limité à 3 en même temps le suivi de
jeunes à l’hôtel, ce qui a permis d’équilibrer ces suivis, très
nombreux puisqu’ils représentent près de 50% des situations,
sur l’ensemble de l’année. Les hébergements hôtel ont été
plutôt longs, entre 1 et 8 mois et à distance de Versailles, les
hôtels étant situés sur Trappes, Plaisir et Coignières, ce qui
complique l’accompagnement.
SITUATION DU PERSONNEL
L’année 2013 s’est déroulée avec la même équipe stable de
professionnels. Une nouvelle psychologue a été embauchée
pour assurer les supervisions.
Un constat s’impose : au minimum 20 semaines par an
l’équipe éducative se retrouve réduite à un seul professionnel,
l’autre étant en congés. Toute formation, toute maladie, produit le même effet. Afin de pouvoir poursuivre un travail de
qualité, la demande d’un mi-temps éducatif, modulé sur l’année devient une nécessité.
ANALYSE DU COMPTE DE RESULTAT
Le résultat 2013 est en équilibre. Le fond de solidarité, majoré
en 2013 pour faire face aux financements accordés par les
Territoires et remis par les professionnels du service a été
suffisant cette année, avec le côté aléatoire de ce compte.
Il devient important d’éclaircir avec la tarification les dépenses
qui relèvent du service. Ce budget accordé au service d’accompagnement est uniquement prévu pour ce qui est négocié
lors de la signature des modalités de placement et qui concerne des sommes précises, à destination du jeune pour lesquelles le service sert de relai.
PERSPECTIVES
L’année 2013 a été particulièrement marquée par la finalisation du projet de service, la diffusion aux partenaires et la reprise du COPIL.
Deux COPIL se sont déroulés en présence de la Directrice du
Territoire Grand Versailles, d’une inspectrice tarification, de la
PJJ pour l’un et d’une juge des enfants pour le second. Ces
instances ont confirmé le constat d’un accroissement de
jeunes de 15 ans, en refus de placement et le manque sur le
département de réponses alternatives pour ces jeunes à difficultés multiples, même s’il existe quelques expérimentations.
L’échange à l’occasion de ces rencontres a permis de
réfléchir à une formulation des attendus par les juges permettant de proposer le Service d’Accompagnement en amont,
avant des tentatives de placements vouées à l’échec. Par
ailleurs le repérage des situations suivies par le service permet de finaliser les indicateurs qui viendront rendre compte de
la réalisation de la mission confiée.
CONCLUSION
Le service d’accompagnement du Foyer la Maison, du fait de
la rédaction de son projet de service et du recueil des attentes
et besoins du département exprimés au COPIL s’interroge
aujourd’hui sur les réseaux à mettre en place pour assurer un
suivi psychologique pour les jeunes accueillis ainsi que pour
les familles.
L’année 2014 sera axée sur cette mise en place de réseaux,
mais également sur la poursuite de la caractérisation des
jeunes qui peuvent être accueillis et les limites de ce type
d’intervention.
La mise en place d’un pôle pédagogique de jour au Foyer
devrait favoriser des reprises d’activité pour certains jeunes
accompagnés.
Enfin la poursuite de rencontres avec les Territoires doit permettre la projection d’une éventuelle antenne de ce service
vers le sud du département.
47
EMERGENCE
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Xavier FROMANTIN
Directeur : Philippe de MULLENHEIM
DIRECTION
22, rue Gustave Eiffel
78120 RAMBOUILLET
Tél. : 01.30.88.65.50 / Fax : 01.34.83.39.06
[email protected]
Foyer
44, rue des Fontaines
78120 RAMBOUILLET
Tél. : 01.34.85.74.69 / Fax : 01.34.83.39.06
Chef de service : Mathieu DURAND
ACCUEIL
Capacité agréée de 34 adolescents et jeunes majeurs pour
une capacité installée de 32 places.
 Foyer : 12 garçons - âge à l’admission 10 - 16 ans à la
sortie ou réorientation,
 Appartements : 12 places mixtes - âge minimum 16 ans
à l’admission, 18 ans (réorientation possible).
 Studios : 8 places mixtes, grands adolescents et jeunes
majeurs - âge minimum à l’admission 17 ans 1/2 - 21 ans
à la sortie.
AGRÉMENTS
 Aide sociale à l’Enfance : article 221-1 du Code de
l’Action Sociale et des familles.
 Justice : assistance éducative (article 375 et suivants du
Code Civil), protection judiciaire en faveur des jeunes
majeurs (décret n° 75-96 du 18 février 1975), ordonnance
n°45-174 du 2 février 1945 relative à l’enfance
délinquante.
MISSIONS PRINCIPALES
L’établissement a pour objectif de favoriser le
réaménagement social, familial et psychique du jeune afin de
permettre son accession à l’autonomie, l’adaptation à
l’environnement et le projet d’insertion sociale, en utilisant les
activités du quotidien, la scolarité, l’apprentissage et
l’insertion professionnelle.
La prise en charge, dans le cadre du foyer, se sert du groupe
comme d’un moyen éducatif. Pour les studios, la prise en
charge est exclusivement individuelle (hébergement,
entretiens, accompagnements…). Pour les appartements, la
prise en charge se situe à la frontière de l’accompagnement
individualisé et du cadre collectif (unité de vie de 2
personnes par appartement).
Les jeunes ont une activité scolaire, préprofessionnelle ou
Service Studios
14, rue de Dourdan
78120 RAMBOUILLET
Tél. : 01.30.88.61.40 / Fax : 01.34.83.39.06
Chef de service : Catherine SY
Service Appartements
14, rue de Dourdan
78120 RAMBOUILLET
Tél. : 01.34.83.00.41 / Fax :01.34.83.39.06
Chef de service : Catherine SY
professionnelle à l’extérieur de l’établissement en milieu
ordinaire. Une présence adulte continue est toutefois prévue
pour accompagner ceux-ci à l’occasion des phases difficiles
empêchant tout investissement extérieur. Les contacts, les
échanges réguliers et le suivi avec les divers organismes
concernés (entreprises, lycées, sections spéciales
d’enseignement…) sont assurés par les éducateurs.
Sur le plan social et familial, des relations permanentes sont
entretenues et favorisées avec le milieu naturel.
La compréhension des éléments actuels ou historiques, dont
le séjour favorise l’activation, est recherchée. Une assistante
sociale est chargée de maintenir un contact, une aide et une
transmission d’information auprès des parents des jeunes
mineurs et des jeunes majeurs si nécessaire.
En fonction des indications, des entretiens ponctuels à la
demande soit du jeune ou à la demande des éducateurs,
sont réalisés dans le cadre de l’établissement, par le
psychiatre, afin de permettre de décoder des situations et
d’en faciliter la compréhension
ACTIVITE
En 2013, malgré un début d’année difficile, l’activité
« hébergement » a réalisé 9 645 journées pour une prévision
de 9 450.
Les 47 jeunes accueillis relevaient majoritairement des secteurs du Sud-Yvelines, Grand Versailles et Ville Nouvelle. Au
31/12/2013, sur les 28 jeunes présents, 9 sont concernés par
des CJM, autant par des PCA et 8 par des PCJ. On peut
noter la nette progression du nombre de sollicitations (161 en
2013, contre 142 et 126 les années antérieures), émanant
essentiellement des Yvelines (134).
Au foyer, après une période de remaniement, l’année 2013 a
été une année de consolidation du travail engagé à la fois
sur le projet du foyer, les règles de vie quotidiennes, les rela-
48
tions avec l’environnement (partenariat). Le groupe s’est
progressivement stabilisé, avec un effectif de 12 jeunes garçons de 10 à 16 ans. Aux Appartements/Studios, le Service
a été globalement complet tout au long de l’année, avec des
demandes régulières (93, dont 12 majeurs).
En ce qui concerne le personnel, on peut souligner la nomination de M. DURAND au poste de Chef de Service au
Foyer, remplaçant ainsi Mme SY qui exerce désormais la
fonction de chef de service sur les Appartements/Studios,
dont, par ailleurs, les équipes sont stables depuis plusieurs
années. Dans ce service, deux éducatrices bénéficient d’un
80 % dans le cadre d’un congé parental d’éducation et la
situation particulière d’un éducateur spécialisé persiste.
De plus, sur l’internat, un salarié a fait l’objet d’une requalification (éducateur scolaire spécialisé).
En matière de formation, Emergence a poursuivi la mise en
place de sessions interservices SEAY (formation surveillants
de nuit avec la participation de 4 établissements, formation
secourisme PSC 1).
PERSPECTIVES

Un travail en partenariat/réseau de manière soutenue.

Une participation dans les différentes instances territoriales

Une modification architecturale du service (retrait
d’un appartement au profit de deux studios pour les
jeunes ; location d’un studio servant de « plateforme »
à l’éducateur scolaire spécialisé)

Le maintien du groupe de travail interne : éducateurs /
psychiatre/psychologue (une réunion par mois jusqu’en juin 2014).
Enfin, EMERGENCE est toujours engagée dans la réflexion
afférente au projet Sud-Yvelines, avec l’étude d’un accueil
d’enfants âgés de 9 à 12 ans.
RESULTATS FINANCIERS
Pour l’internat, l’analyse du compte de résultats 2013 fait
apparaître un résultat comptable de 47 662 € et un résultat
budgétaire de 53 406 €.
49
EMERGENCE
Service Educatif et Pédagogique de Jour (S.E.P.J.)
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Xavier FROMANTIN
Directrice : Philippe de MULLENHEIM
Chef de service : Alain LAZOU
22, rue Gustave Eiffel
78120 RAMBOUILLET
Tél. : 01.30.88.74.74 / Fax : 01.30.88.74.84
[email protected]
ACCUEIL
Capacité d’accueil de 12 jeunes (garçons et filles), de 12 à
18 ans, en période de crise momentanée (dé-scolarisation ou
dé-socialisation) et qui mettent en péril leur socialisation et
leurs apprentissages.
Tous les jeunes doivent être adressés, en priorité par
l’éducation nationale, soit par un service de milieu ouvert ou
par des assistantes sociales de secteur, exceptionnellement
par un service d’hébergement etc. Ils doivent contacter les
Responsables d’Action Sociale de Secteur du territoire
concerné pour signifier une prise en charge.
Prise en charge d’une durée de 12 semaines, renouvelable
une fois (temps de séjour maximum 6 mois). Le service est
ouvert 51 semaines par an.
AGRÉMENTS
 Aide sociale à l’Enfance : article L222-4-2 du Code de
l’Action Sociale et des familles.
 Justice : article 375.3 du Code Civil (assistance éducative).
MISSIONS PRINCIPALES
 Renforcer les capacités, habiletés et compétences de
chaque jeune
 Permettre la socialisation et éviter les ruptures
 Permettre la réinscription dans un parcours ordinaire
d’insertion
MOYENS
Travail en ateliers par petits groupes (4 jeunes maximum) :
 Accompagnement scolaire
 Informatique
 Fer et Bois
 Sport et Culture
 Stages, Découverte du monde du travail
ACTIVITE
En 2013, ce Service a réalisé 2 277 journées pour 2 000
journées prévues, avec 9 jeunes présents au 31/12/2013.
Le nombre de demandes est en augmentation (28 sollicitations issues du département des Yvelines). L’activité du service s’est réalisée au-delà du prévisionnel grâce à la stabilité
des effectifs : parmi les jeunes sortis, 7 ont été accueillis sur
une durée inférieure à 6 mois, et 10 jeunes, au-delà.
Le profil des jeunes a obligé à un travail plus important de
partenariat avec les services demandeurs. En effet, certains
jeunes présentent des pathologies psychologiques notoires,
ce qui amène à développer les relations avec le secteur psychiatrique des départements Yvelines et Eure-et-Loir. Ces
prises en charge demandent au personnel d’être soutenu,
accompagné et formé. Dans ce cadre, le temps de psychologue a été porté cette année à hauteur de 0,20 ETP, avec
un objectif de 0,25 ETP en 2014.
En matière de personnel, l’équipe a été globalement stable
malgré la démission d’une éducatrice spécialisée.
Les perspectives du Service SEPJ peuvent se définir ainsi :
 Apporter une réponse au problème de locaux, l’espace
dédié au SEPJ n’étant pas adapté au regard du nombre
de jeunes présents en permanence. Cette « promiscuité »
peut amener des difficultés relationnelles et demande à
l’équipe éducative une vigilance de tous les instants.
 Accentuer la formation du personnel.
 Organiser l’annualisation du temps d’intervention de la
psychologue (0,25 ETP).
 Engager une réflexion sur l’opportunité, ou pas, d’élargir
l’activité du service par l’accueil de jeunes âgés de 9 à 12
ans, dans le cadre du projet associatif.
RESULTATS FINANCIERS
Pour le SEPJ, le compte de résultats de l’exercice 2013
laisse apparaître un résultat comptable de 77 767 €.
50
51
Latitudes 78
Service d’Accueil et d’Accompagnement Educatif
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jean-François GAUTHIER
Directrice : Sylvie BONDOUX
Directrice adjointe : Claudine FEUTRY
DIRECTION
21 bis, rue des Ecouvilliers - BP 322
78700 CONFLANS-SAINTE-HONORINE
Tél. : 01.34.90.92.00 / Fax : 01.39.19.59.39
[email protected]
www.latitudes78.fr
Service d’Intervention Educative
5, rue Sainte Honorine
78700 CONFLANS-SAINTE-HONORINE
Tél. : 01.39.72.91.19 / Fax : 01.39.19.59.39
[email protected]
ACCUEIL
12 garçons (17 à 21 ans) et 6 filles (16 à 21 ans) en rupture
sociale et/ou familiale, originaires de la région Ile-de-France
et prioritairement du département des Yvelines vivent, seuls
ou en cohabitation, dans des conditions de réalité de vie
quotidienne autonome au moyen d'un accueil en
hébergements diversifiés.
AGRÉMENTS
 Aide Sociale à l’Enfance : articles 46 et 61 du Code de
l’Action Sociale et des Familles.
 Justice : article 375 du Code Civil, ordonnance du 2
février 1945 et décret de février 1975 pour les jeunes
majeurs. Aide Sociale à l’Enfance : articles 46 et 61 du
Code de l’Action Sociale Famille
MISSIONS PRINCIPALES
Permettre aux jeunes, par un accompagnement et une aide
personnalisée, de vivre des expériences positives favorisant
une insertion sociale.
Chaque jeune construit, avec l’équipe éducative, un projet
personnel, social et professionnel. Sa famille est informée de
son placement et est invitée à participer activement à
l’accompagnement éducatif.
Chaque jeune, lorsqu’il perçoit des revenus, est accompagné
dans l'apprentissage de la participation aux frais de son
placement.
Objectifs :
 Accueillir les adolescents et leur souffrance
 Contenir leurs manifestations
 Accompagner leur apprentissage d’une vie adulte en les
aidant à découvrir leurs capacités et en s’appuyant sur
leurs ressources individuelles et familiales
ACTIVITÉ GÉNÉRALE
5079 journées ont été réalisées cette année sur 5198, contrat d’activité fixé par nos financeurs. Les 119 journées non
réalisées sont dues à la destruction d’un appartement F3
suite à un incendie accidentel et à l’impossibilité d’utiliser 2
places sur une durée de 4 mois, le temps des travaux de
remise en état.
18 jeunes ont été pris en charge sur l’année.
Le nombre de sollicitations reçues en 2013 est de
61 dossiers.
Nous avons admis 3 jeunes (2 mineurs et 1 majeur) au cours
de l’année : 2 filles (78 et75) et 1 garçon (78).
5 jeunes sont sortis courant 2013 ; 1 garçon et 4 filles. 3
d’entre eux avaient 21 ans au moment du départ.
L’une des filles a été orientée en centre maternel après la
naissance d’un petit garçon.
Deux autres ont trouvé un logement autonome et étaient en
situation d’emploi, l’une d’entre elle a obtenu le BTS qu’elle
suivait en alternance au moment de son départ dans un logement passerelle que propose la commune de Conflans
Sainte Honorine.
Quant à la quatrième elle a choisi de quitter la région parisienne pour s’installer avec son petit ami, elle était à la recherche d’un emploi. Concernant le jeune homme il s’est
installé en FJT et était salarié depuis trois mois avant son
départ.
Nous ne constatons pas de changement dans les problématiques présentées par les jeunes accueillis, celles-ci restent
toujours marquée par les effets des traumatismes graves
vécus dans leur histoire (périodes longues d’errance, maltraitances graves, abus sexuels, climat familial marqué par la
violence ou l’abandon), et nous repérons que deux tiers de
l’effectif pourraient relever d’une prise en charge de soin.
En conséquence, comme l’année passée nous réitérons les
constats établis quant à la nature des manifestations symptomatiques exprimées par les adolescents reçus.
52
Par ailleurs nous constatons depuis deux ans la fréquence
de grossesses qui surviennent à l’adolescence, cela a concerné 2 jeunes filles en 2012 et 3 en 2013. Au-delà de questionner les actions à mener autour de la contraception et de
la prévention des MST, nous devons aussi prendre en
compte cette réalité comme un symptôme particulier de la
problématique de ces jeunes filles et il nous faut réfléchir à
quels moyens mettre en œuvre pour accompagner cette entrée dans la parentalité en l’absence de dispositif adéquat tel
que les centres maternels par exemple.
Nous avons consacré cette année à élaborer le projet d’un
lieu de Vie et d’Activité de Jour en réponse aux besoins de la
population accueillie et suite à la destruction l’année passée
du lieu d’hébergement « La Maison ». Nous avons pu engager les travaux sur le dernier trimestre de cette année afin
d’envisager son ouverture pour le printemps 2014.
Ce lieu sera ouvert 3 jours par semaine, les mardis, mercredis et vendredis. En présence de deux professionnels sur les
plages horaires suivantes : de 10h à 14h et de 19h à 23h.
 Les temps de matinée auront pour objectif l’accompagnement dans les apprentissages liés à la confection de
repas équilibrés, l’utilisation de produits de saison dans
le respect d’un petit budget (courses, préparation du
repas, repas pris en commun et nettoyage de la cuisine).
Ils permettront aussi d’utiliser la laverie pour les jeunes
accueillis en studios qui ne sont pas équipés de lavelinge. La participation à ces temps se fera sur inscription
préalable du jeune lui-même au plus tard avant 10h le
matin.
 Les temps de soirée permettront de travailler sur « le
vivre-ensemble » à partir d’activités diverses proposées
et animées tant par les jeunes que par les professionnels.
FAITS MARQUANTS
La participation de l’équipe à la démarche projet initiée par
l’association a permis l’ouverture des salariés sur les autres
services et établissements grâce à leur participation aux
groupes projet puis aux groupes expérimentation de notre
territoire (Val de Seine). Les réflexions menées notamment
sur la question des jeunes sortants du dispositif de protection
de l’enfance ont permis de croiser les ressources et les compétences des professionnels de différents secteurs (lutte
contre l’exclusion et médico-social) afin de mieux anticiper et
faire face à ce type de problématiques.
Dans le même sens, celui du développement de la transversalité, l’organisation d’une formation intra-établissements sur
le thème « Troubles relationnels chez les adolescents en
grandes difficultés » a apporté, au-delà des apports théoriques essentiels, la satisfaction de partager des préoccupations identiques et de construire ensemble des réponses
éducatives et soignantes adaptées au champ d’intervention
spécifique à chacun.
L’expérimentation « Diriger sur un mode coopératif » menée
cette année avec la Directrice et l’équipe de cadres hiérarchiques des Nouvelles Charmilles a permis d’envisager que
l’accompagnement de la transition avec l’équipe de Latitudes
78 suite au départ de la Directrice-Adjointe et à la transformation du poste en chef de service soit animé par la Direc-
trice des Nouvelles Charmilles.
La distance et la moindre implication dans l’équipe et l’établissement de cette collègue associées à sa bonne connaissance de la mission, du projet et à son appartenance associative ont permis de travailler de manière satisfaisante, pour
tous, ce changement institutionnel.
SITUATION DU PERSONNEL
Le départ de la Directrice-Adjointe mi-septembre 2013
nous a permis d’envisager la transformation du poste en chef
de service, fonction mieux appropriée aux besoins institutionnels, et demander la création d’un poste d’intervenant familial
à temps plein, fonction qui était jusque-là remplie partiellement et de ce fait de manière insuffisante quant aux besoins,
par la Directrice-Adjointe
La promotion d’un éducateur spécialisé de l’équipe sur le
poste de chef de service créé au 1er octobre 2013. Son remplacement a pu être effectif en décembre 2013.
La mutation d’une éducatrice spécialisée sur l’ITEP Jeanne
Chevillotte en novembre 2013, son remplacement a pu être
effectif en janvier 2014.
ANALYSE DU COMPTE DE RÉSULTAT
Le résultat comptable présente un déficit de 106148.34 € dû,
pour une part, aux 119 journées non réalisées et au dépassement du budget de fonctionnement encore insuffisamment
doté quant aux besoins de l’établissement.
Par ailleurs, le départ de C. Feutry et son remplacement ont
entrainé des dépenses supplémentaires de salaires non prévues au budget. Des situations de crise ont également rendu
nécessaire la présence du Dr Picard au-delà du nombre initialement prévu de jours d’intervention.
PERSPECTIVE/PROJET
Nous nous attacherons à déployer et entretenir la dynamique
générée par les effets de la démarche projet associative, en
ce sens nous réfléchissons à construire des partenariats et
des collaborations nouvelles, plus particulièrement avec Les
Nouvelles Charmilles avec qui nous travaillons déjà un certain nombre de dossiers transversaux.
D’autre part, la création d’un poste d’intervenant familial à
temps plein et la transformation du poste d’Adjoint en chef de
service nous oblige à revisiter nos procédures de travail et à
faire évoluer notre projet d’intervention.
Par ailleurs la création d’un Lieu de Vie et d’Activité de Jour
devrait aussi nous permettre de disposer d’un outil d’observation nouveau et d’un moyen d’intervention supplémentaire
axé sur le collectif pour accompagner les jeunes dans la socialisation et l’insertion.
Son ouverture prochaine viendra concrétiser deux ans de
réflexion et mettra un terme au temps nécessaire de
« digestion » de cet évènement traumatique pour l’institution.
Il est important de noter que la dynamique générée par ce
regrettable passage à l’acte a toutefois permis à l’équipe,
dans sa globalité, de faire preuve d’une belle créativité dans
la résolution constructive de cette crise.
53
Service de Soins psychologiques et d’Education
Spécialisée A Domicile (S.S.E.S.A.D.)
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Stanislas HELDT
Directrice : Anne REBELLER
Directeur adjoint : Jérôme COIMET
Antenne du Perray-en-Yvelines
26-28, rue du Chemin Vert
78610 LE PERRAY-EN-YVELINES
Tél. : 01.34.83.02.13 / Fax. : 01.34.83.20.57
[email protected]
Chef de service : Marie-Christine MELOU
DIRECTION
28, avenue du Manet
78180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
Tél. : 01.61.08.50.10 / Fax : 01.34.52.40.46
[email protected]
Responsable antenne: Magalie JAUBERTY
ACCUEIL
Enfants et adolescents des deux sexes, âgés de 3 à 20 ans,
d’intelligence normale présentant des retards scolaires, de
compréhension, des difficultés relationnelles, avec troubles
psychologiques ou du comportement.
File active de 120 enfants.
Ces jeunes sont originaires des Yvelines dans un rayon de
30 kms autour de leur secteur d’intervention, Ville Nouvelle
de Saint Quentin, Rambouillet et le Pays Houdanais…
AGREMENTS
 Annexes XXIV
 Sécurité Sociale, Mutuelles
 Paiement sous forme de dotation annuelle
MISSIONS PRINCIPALES
 Prise en charge de type psychothérapeutique, guidance,
entretien clinique en référence au projet élaboré en
équipe autour de chaque histoire individuelle sous la
forme du contrat passé entre l’enfant, l’adolescent ou la
famille et les intervenants.
 Les entretiens se tiennent au service ou dans des locaux
situés au plus près du domicile de la famille, à raison de
2 à 3 séances par semaine (écoles, centres sociaux,
maisons de quartier…).
 Parallèlement aux entretiens individuels, les contacts à
domicile avec les parents et des activités éducatives de
groupe étayent l’élaboration du travail thérapeutique ou
éducatif de l’enfant.
 Des conventions sont signées avec les écoles et un travail pluridisciplinaire en réseau accompagne la prise en
charge.
Antenne de Houdan
ZA de la Prévôté - 17, route de Bû
78550 HOUDAN
Tél. : 01.30.46.82.34 / Fax : 01.30.59.76.62
[email protected]
Responsable Antenne : Jérôme COIMET
BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE
Pour cette année 2013, l’activité fixée pour le SSESAD est
de 10 854 actes. Nous en avons réalisés 10 999 soit un excédent d’activité facturé de 145 actes.
Les demandes de prises en charge adressées au SSESAD
demeurent conséquentes et particulièrement sur le secteur
de la Ville Nouvelle, secteur qui présente une liste d’attente
de 62 dossiers.
Nous avons suivi 151 jeunes au cours de l’année (50 filles
pour 101 garçons). 30 jeunes ont quitté le SSESAD après
des parcours positifs et/ou des projets d’orientations. 18 nouvelles situations ont été admises.
Nous intervenons toujours très majoritairement auprès des
adolescents et jeunes adultes : 46 % des suivis concernent
des jeunes âgés de 11/15 ans, et 20 % ont entre 16 et 19
ans. Ce sont des prises en charge dont la durée est conséquente : sur 30 situations sorties cette année, la moitié a
bénéficié de l’intervention du SSESAD entre 3 et 5 ans.
Comme les années précédentes, nous regrettons de ne pouvoir agir auprès de jeunes enfants et développer ainsi une
activité préventive qui donnerait tout son sens à nos actions.
Malheureusement, « l’étiquetage M.D.P.H » et sa notion du
Handicap, ne favorisent pas la saisine de cette instance qui
pourrait nous permettre d’agir plus précocement.
Les parcours des jeunes suivis au SSESAD sont jalonnés de
multiples ruptures scolaires, familiales et sociales auxquelles
s’agrègent des troubles psychopathologiques.
Notre service leur propose un accompagnement spécifique,
qui s’appuie sur une démarche clinique, au service du projet
personnalisé de chaque jeune et de sa famille. Nos interventions dites « en ambulatoire » renvoient à une logique de
souplesse des parcours, et à l’individualisation des accompagnements.
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Le SSESAD, mobile, poursuit donc une dynamique d’intervention au plus près des lieux de vie des enfants. En plus du
soutien à l’intégration scolaire, il vise à l’acquisition de l’autonomie des jeunes en les conseillant, en les accompagnants,
ainsi que leurs parents.
LE PERSONNEL
37 professionnels travaillent au sein des 3 équipes pluridisciplinaires du SSESAD. Les postes d’orthophonistes restent
ceux pour lesquels les recrutements sont les plus complexes.
Nous avons pu recruter une orthophoniste pour l’antenne de
Montigny, mais un poste reste vacant sur Houdan et au Perray en Yvelines. Pour cette dernière équipe, nous avons proposé la transformation de ce poste en recrutant une psychomotricienne à temps partiel, qui vient ainsi compléter la pluridisciplinarité de l’équipe. Quelques mouvements de personnel ont eu lieu dans le cadre de congés maternité suivis de
congés parentaux. Il est à noter que notre service médicosocial en milieu ouvert demeure très attractif pour les professionnels ce qui nous permet d’assurer avec facilité les remplacements nécessaires.
Nous avons également proposé d’accueillir un jeune dans le
cadre d’un contrat emploi d’avenir, qui est venu rejoindre
l’équipe administrative et intervient en soutien des secrétariats de Houdan et de Montigny en tant qu’agent administratif. Cette expérience est riche et positive, puisqu’elle va permettre une entrée en formation à l’issue du CDD actuel.
Les professionnels de nos équipes demeurent friands d’actions de formation : nous avons ainsi financé 18 demandes
de formation, sur ligne interne ou dans le cadre du PAUF.
L’EVALUATION INTERNE
Nous poursuivons le travail proposé à l’issue de l’évaluation
interne en réunissant trimestriellement 3 COPIL qui interviennent sur les thèmes suivants :
 Réactualisation du projet de service
 Création d’un conseil de la vie sociale
 Recherche sur le devenir des jeunes après leur sortie
du SSESAD et projet de service de suite.
RESULTATS FINANCIERS
Le résultat comptable est déficitaire de 59 980,29 €. Après
reprise du résultat N-2 et neutralisation des dépenses pour
congés payés, le résultat budgétaire est déficitaire de
13 767,34 €.
LE GROUPE PROJET MEDICO SOCIAL
Nous avons poursuivi au cours de l’année le travail engagé
dans le cadre des nouvelles orientations associatives, en
ouvrant cet espace de réflexion à l’ensemble des professionnels des 5 établissements médico-sociaux intéressés (ITEP,
SSESAD, CMPP, ESAT et IME).
La dynamique de travail est bien engagée et mobilise avec
beaucoup d’intérêts les professionnels qui y participent.
Les portes des établissements se sont ouvertes et chacun
peut apprécier la complémentarité des actions avec l’objectif
de proposer une fluidité dans les parcours des jeunes et de
leurs familles.
Les expérimentations qui sont engagées nous ont donné
l’occasion de travailler également en transversalité avec nos
collègues de la protection de l’enfance : nous avons pu proposer une évaluation/diagnostic pour des enfants accueillis
au foyer des Marronniers, dont les troubles nécessitaient un
projet de prise en charge spécifique. Cette expérience nous
permet de souligner la richesse du travail en complémentarité protection de l’enfance/médico-social.
CONCLUSION
Le travail effectué par le SSESAD s’inscrit pleinement dans
la démarche d’intégration en milieu ordinaire des enfants
reconnus en situation de handicap. Grâce à la pluridisciplinarité de nos équipes (psychiatres, pédopsychiatres, psychologues, éducateurs spécialisés, orthophonistes, psychomotriciens, assistants sociaux…), nous pouvons proposer un véritable « plateau technique » qui permet de favoriser le maintien dans la scolarité mais aussi le développement de l’autonomie de chaque jeune pris en charge.
Le SSESAD a un rôle pivot : il assure le lien entre tous les
environnements de l’enfant : l’école, la famille, les professionnels, les différents lieux de vie de ce jeune, avec le souci
de promouvoir la concertation et une cohérence autour de la
spécificité du parcours de chacun d’entre eux.
Il assure un rôle tiers important entre l’enfant et sa famille,
entre la famille et l’école, et quel que soit le lieu d’intervention
(école, domicile, service….) ces lieux sont à inventer à
chaque fois en lien avec la problématique des enfants, les
demandes et les attentes des familles, et la réalité territoriale.
Sur notre territoire, le dispositif d’accompagnement est très
insuffisant. Nous laissons sans réponse des besoins repérés.
Un meilleur accès au SSESAD, par la réduction des listes
d’attente demeure un enjeu de taille.
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Centre-Médico-Psycho-Pédagogique (C.M.P.P.)
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Stanislas HELDT
Directrice : Anne REBELLER
Directeur adjoint : Jérôme COIMET
Antenne de Montigny-le-Bretonneux
28, avenue du Manet
78180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
Tél. : 01.61.08.40.76 / Fax : 01.34.52.40.46
[email protected]
Médecin Directeur : Jean-Luc MILCENT
ACCUEIL
Le CMPP est destiné à prendre en charge, dans un cadre de
soin ambulatoire, des enfants et adolescents âgés de 3 à 20
ans présentant une inadaptation liée à des troubles psychologiques ou à des troubles du comportement.
Ces jeunes sont en priorité domiciliés sur Montigny-leBretonneux. Le centre est conventionné par la sécurité sociale. Les familles assujetties au régime général bénéficient
d’une prise en charge à 100%.
AGREMENTS
 Annexe XXXII
 Arrêté préfectoral du 11 janvier 2006
 Sécurité sociale, Mutuelles
 Paiement au forfait journalier.
Les orientations techniques de l’équipe sont diversifiées et
ouvertes aux évolutions actualisées des pratiques. La théorie
et la pratique psychanalytique restent pour cette équipe une
référence d’actualité.
MISSIONS PRINCIPALES
La pluridisciplinarité de l’équipe permet de proposer des
modes de prise en charge spécifiques et variées, selon la
problématique présentée par l’enfant ou l’adolescent :
 Consultations
 Psychothérapies
 Rééducations orthophoniques et psychomotrices
 Accompagnement social
Les professionnels du CMPP assurent également une mission de soutien à la scolarisation qui implique un important
travail de partenariat avec les équipes de l’éducation nationale. Avec l’accord des parents, l’assistante sociale ou les
consultants représentent le CMPP lors des équipes éducatives proposées par les établissements scolaires et coordonnent les actions des différents partenaires.
Antenne de Houdan
ZAC de la Prévôté - 17, route de Bû
78550 HOUDAN
Tél. : 01.30.46.82.10 / Fax : 01.30.59.76.62
[email protected]
Médecin Directeur : Nathalie FERRANT- OTORMIN
BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE
Le prévisionnel annuel d’activité fixé par l’agence régionale
de santé est de 8 990 actes. En 2013, nous présentons une
activité réalisée de 8 768 actes, et une facturation de 8 596
actes. Nous constatons donc un léger déficit d’activité lié à
des mouvements de personnel sur les 2 équipes. (Congés
maladie/maternité ; démission ; licenciement).
Le CMPP présente pour cette année 2013 une file active de
547 enfants, dont 400 suivis par l’équipe de Montigny et 147
par celle de Houdan.
Nous avons admis 137 nouvelles demandes de prises en
charge (85 à Montigny et 52 à Houdan), alors que 176 enfants ont bénéficié d’une fin de prise en charge au cours de
l’année (116 pour Montigny et 60 pour Houdan). Les motifs
de ces sorties sont variés : elles sont proposées par le
CMPP pour des situations qui ont évolué positivement, ou
pour des réorientations vers des établissements spécialisés
ou relevant du secteur sanitaire.
Nous constatons que 25% des suivis sont inférieurs à une
année, 38% nécessitent entre 1 et 3 ans de prise en charge
et 36% des suivis sont engagés depuis plus de 3 ans.
Le CMPP présente une liste d’attente conséquente, (83 demandes pour Montigny et 88 à Houdan).
Le CMPP accueille, avec leurs familles, des enfants et des
adolescents qui souffrent de difficultés diverses au cours de
leur développement :
 Sur le plan affectif, comportemental ou relationnel :
troubles divers, du sommeil, du caractère, de la conduite…
 Sur le plan scolaire : troubles des apprentissages, phobies scolaires.
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 Sur le plan psychomoteur et langagier : troubles du schéma corporel, de la latéralisation, troubles de la parole et
du langage.
C’est un lieu d’accueil, de parole, où les enfants et leurs parents peuvent aborder les questions qu’ils se posent dans
leurs relations familiales, sociales, scolaires.
Notre structure répond majoritairement, avec ses deux
équipes, à des demandes de prises en charge pour des adolescents (52%) de notre file active puis pour les pré adolescents (7/10 ans) à hauteur de 20%.
LE PERSONNEL
31 professionnels composent les 2 équipes du CMPP,
équipes animées en codirection par 2 médecins directeurs et
la directrice. La particularité du binôme de direction, directrice/médecin directeur assure une permanence du cadre de
travail, le pont entre les fonctions administratives et les fonctions de soins, l’intérieur et l’extérieur, les partenaires et l’institution, les familles et l’équipe.
Des mouvements de personnel se sont réalisés au cours de
l’année :
 Départ d’une orthophoniste (0.50 ETP) à Houdan.
 Licenciement d’un psychologue (temps plein) après plusieurs arrêts de longue durée ce qui engendre une incidence notable pour la réalisation de l’activité.
 3 arrêts pour congés maladie/maternité.
 Recrutement d’une secrétaire à 0,50 ETP sur Houdan.
En ce qui concerne les demandes de formation, les professionnels de nos équipes demeurent très intéressés par la
question de la formation en continu.
6 professionnels ont bénéficié de sessions de formation financées par UNIFAF. Et 23 journées/colloques/ conférences
ont été financés en interne.
ANALYSE DE L’ACTIVITE
La liste des demandes de consultations en attente ne cesse
de croitre sur le secteur Houdannais, et porte désormais à
près d’un an la possibilité d’obtenir un rendez-vous. Pour
cette raison, nous réitérons la demande de création d’un
nouveau poste de consultant qui nous permettrait de mieux
répondre aux besoins de ce territoire.
L’activité cette année reste soutenue, et est réalisée malgré
des départs en congés maladie/maternité pour des professionnels qui ne peuvent être remplacés « au pied levé ».
Nous pouvons donc souligner le réel engagement des
équipes et l’attention qu’elles portent à pouvoir répondre au
plus vite aux besoins des familles.
Cette année encore nous constatons une augmentation générale de la souffrance psycho-sociale des familles accueillies. Cette souffrance est une souffrance plurielle des parents
(notamment au travail), qui a des répercussions fortes sur les
enfants. Cet effet va d’ailleurs sans doute s’accroitre du fait
de l’environnement général et de la crise que traverse notre
société. L’augmentation du chômage, de la précarité de l’emploi, le rapport au travail ont des effets non négligeables sur
les modes de construction identitaire, et le développement
des enfants.
Par ailleurs, la montée de l’individualisme s’accompagne
d’une profonde crise de l’autorité parentale. La conséquence
directe est la fréquence croissante de l’éclatement familial,
avec des familles mono parentales ou recomposées de plus
en plus nombreuses. Nous constatons les effets du retrait de
l’autorité parentale, et notamment du rôle et de la fonction du
père dans l’éducation des enfants, laissant place à ce phénomène de « l’enfant roi », enfant qui n’a pas suffisamment eu
accès à la frustration, composante essentielle de la construction psychique. Le CMPP propose un « repère » pour ces
familles, un lieu qui va « faire sens » à un moment de leur
parcours et de celui de leurs enfants, qui va contenir, et aider
à dépasser les souffrances.
LE GROUPE PROJET MEDICO-SOCIAL
Nous avons poursuivi au cours de l’année le travail engagé
dans le cadre des nouvelles orientations associatives, en
ouvrant cet espace de travail à l’ensemble des professionnels des 5 établissements médico-sociaux intéressés
(ITEP / SSESAD / CMPP / ESAT / IME).
La dynamique de travail est bien engagée et mobilise avec
beaucoup d’intérêts les professionnels qui y participent. Les
portes des établissements se sont ouvertes et chacun peut
apprécier la complémentarité des actions avec l’objectif de
proposer une fluidité dans les parcours des jeunes et de
leurs familles.
Les expérimentations qui sont engagées nous ont donné
l’occasion de travailler également en transversalité avec nos
collègues de la protection de l’enfance : nous avons pu proposer une évaluation/diagnostic pour des enfants accueillis
au foyer des Marronniers, dont les troubles nécessitaient un
projet de prise en charge spécifique. Cette expérience nous
permet de souligner la richesse du travail en complémentarité protection de l’enfance/médico-social.
L’EVALUATION INTERNE
La démarche d’évaluation interne animée par le cabinet
« ANALYS-Santé » se termine. Le rapport sera finalisé au
cours du premier trimestre 2014.
RESULTATS FINANCIERS
Le résultat comptable est déficitaire de 4 934,90 €. Après
reprise du résultat N-2 et neutralisation des dépenses pour
congés payés, le résultat budgétaire est déficitaire de
16 930.79 €.
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« Le Bel Air »
Institut Médico-Educatif (I.M.E)
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jacques AUGUSSEAU
Directrice : Marie-Claire LEFER
Directrice adjointe : Véronique CADART
Chef de service pédagogique : Anne SARTORI
DIRECTION
Château du Haut du Bel Air
156, rue de Versailles
78150 LE CHESNAY
Tél. : 01.39.54.32.62 / Fax : 01.39.55.20.51
[email protected]
Service d’insertion
77 bis, rue de la Paroisse
78000 VERSAILLES
Tél. : 01.39.53.03.36 / Fax : 01.39.55.20.51
[email protected]
Chef de service : Carole GIQUEL
L’ACCUEIL
Agrément pour 77 adolescents, garçons et filles de 12 à 20
ans, présentant des déficiences intellectuelles avec un retard
scolaire massif et/ou des troubles de la personnalité et du
comportement, mais avec des potentialités permettant d’envisager à terme une autonomie suffisante pour une insertion
sociale et/ou professionnelle en milieu ordinaire ou protégé.
Les jeunes sont originaires du département des Yvelines et
des zones limitrophes.
 IME : moyenne de 60 à 70 places
 Service d’Insertion : moyenne 10 à 15 places
LES AGREMENTS
 Au titre d’un externat médico-éducatif et professionnel,
 Ecole interne sous contrat simple avec l’Education Nationale,
 Financement Sécurité Sociale,
 Admission après notification MDPH.
LES MISSIONS PRINCIPALES
Le handicap mental ne peut se réduire à un quotient d’efficience intellectuelle. Tous les adolescents disposent d’un
potentiel qui n’a pu s’intégrer et se développer dans un cursus scolaire ordinaire.
La mission de l’IME s’inscrit dans une dynamique d’insertion
et vise à ce que chacun, au terme d’un séjour moyen de 3 ou
4 années, trouve dans la société la place qui lui convient.
Au sein de l’établissement, en fonction des besoins individuels, l’équipe élabore le projet personnalisé de l’adolescent
autour des axes éducatifs, pédagogiques et thérapeutiques.
L’accent est mis sur l’utilisation des acquis scolaires dans
des situations concrètes et sur les apprentissages manuels
et techniques en ateliers préprofessionnels.
Les activités sportives, artistiques et d’expression sont valorisées
L’établissement est ouvert sur l’extérieur et favorise le développement personnel et la plus grande autonomie possible.
Les prises en charge thérapeutiques préconisées en accord
avec le médecin psychiatre permettent le suivi individuel des
jeunes en rééducation psychomotrices, orthophoniques et
thérapies individuelles.
L’ensemble de ce dispositif favorise la participation de la famille à travers les échanges et rencontres souhaitées de part
et d’autre.
Des stages en milieu professionnel ordinaire ou protégé sont
proposés à partir de 16 ans afin de préparer, le moment venu, l’orientation la plus pertinente.
L’établissement dispose d’un service d’insertion qui
s’adresse aux adolescents de l’IME pour lesquels une orientation professionnelle est envisagée, avec ou sans Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapée (RQTH).
Les différents dispositifs de formation qualifiante ou diplômante sont également exploités.
Des parcours vers une orientation non professionnelle sont
aussi accompagnés.
L’objectif est de préparer la sortie de l’établissement vers une
embauche, une formation ou un relais nécessaire à la poursuite du projet.
L’ACTIVITE
 Admissions
15 admissions ont été prononcées : 3 sur dossiers reçus en
2012 et 12 sur dossiers reçus en 2013.
58 dossiers nous ont été adressés par les Coordinations
Handicap Locales (CHL) :18 dossiers émanant d’établissements médico-sociaux IME/ITEP (31 %),40 dossiers émanant de l’Education Nationale : 21 ULIS/CLIS et 19 Segpa/
Collège (69 %).
12 dossiers ont été retenus. 46 ne l’ont pas été pour des raisons diverses :17 : refus pour effectif complet,17 : autres
refus (9 pathologie, 5 manque d’autonomie, 3 troubles
58
importants du comportement),12 : sans suite (10 choix autre
établissement par la famille, 2 sans contact de la famille).
 Sorties
17 sorties ont été réalisées :
BEL AIR
11 sorties
SERVICE D’INSERTION
6 sorties
3 orientations en ESAT
1 admission en CAJ
1 orientation en CAVT
1 service accueil de jour
1 réorientation vers un
autre IME
1 orientation en service
accompagnement
1 suspension de prise en
charge
1 fin de période d’évaluation
1 déménagement
2 orientations en ESAT
1 admission CAVT
1 entrée Centre de Formation Professionnelle pour
préparer un CAP Agent
polyvalent de restauration
1 emploi direct dans un
garage automobile
1 sortie vers la Mission Locale
 Situation actuelle des jeunes accueillis par rapport
aux déficiences qu’ils présentent :
Selon les indicateurs renseignés par le médecin psychiatre,
les 97 jeunes accueillis en 2013 présentent, pour :
50 % une déficience du psychisme,
45 % un retard mental léger ou moyen,
3 % des troubles de la conduite et du comportement,
2 % autres troubles (motricité, autre déficience).
LES FAITS MARQUANTS
 Partenariat
Les conséquences de notre plan de communication en
2012, liées à celles des fins de parcours à l’Education Nationale, ont représenté un accroissement du nombre des dossiers vers notre établissement.
Ces dossiers viennent à 69 % de l’Education Nationale, 18 %
du secteur Médico-social : les proportions se sont totalement
inversées ces dernières années du fait des lois d’intégration
scolaires.
En parallèle, nous constatons une plus grande difficulté
d’insertion vers les milieux professionnels ordinaire ou protégé et l’utilisation plus importante des structures intermédiaires.
2 amendements Creton ont été sollicités, ce qui met en évidence les difficultés d’une orientation nouvelle pour notre
établissement.
 Adaptation des pratiques
Les axes de réflexion institutionnelle s’organisent autour de
cette préoccupation majeure de l’orientation des adolescents
après le Bel Air.
Dès l’admission, l’accompagnement tient compte de cet objectif pour être au plus près des besoins des jeunes et de
leur famille.
Tout au long du parcours, la prise en charge est optimisée
afin de mettre en œuvre les capacités de chaque adolescent
et de prendre en compte ses difficultés singulières. Cela nécessite une adaptation permanente de nos pratiques et un
projet d’établissement toujours en évolution.
Le travail avec les familles est toujours renouvelé et affiné,
de nombreux espaces de co-construction des projets individualisés se créent pour la meilleure intégration socioprofessionnelle dans un environnement économique difficile.
 Projet associatif
L’engagement dans la démarche associative est dynamique.
La participation de nombreux professionnels de l’IME aux
groupes projets du Cyred adolescents et jeunes adultes est
riche. Le croisement avec les professionnels du secteur médico-social de la Sauvegarde permet un travail d’expertise
dans des situations concrètes. Les partenaires reconnaissent
la nécessité d’un tel centre ressource, ils ont du mal à nous
considérer comme un centre expérimental et voudraient nous
solliciter davantage.
LE PERSONNEL
L’année 2013 a été marquée par :
1 départ à la retraite d’une éducatrice coordinatrice,
1 embauche Contrat d’Avenir en septembre, CDD 1 an
(agent de service),
La nomination d’une éducatrice spécialisée responsable des
stages sur le poste de Chef de service au Service d’Insertion,
1 CDD éducatif,
1 CDD éducateur technique en remplacement d’un professionnel en formation qualifiante,
4 congés maternité : 1 Chef de service, 2 psychologues, 1
psychomotricienne (dont 2 suivis d’un congé parental),
Reprise en mi-temps thérapeutique jusqu’en juin 2013 après
un arrêt longue maladie d’un professionnel.
LA FORMATION
Un éducateur technique poursuit sa formation de professionnalisation,
Validation des acquis et de l’Expérience : 3 professionnels
engagés dans cette démarche ont obtenu leur diplôme : 1
BAC pro secrétariat, 1 BTS comptabilité, 1 diplôme d’éducateur spécialisé.
4 formations sur le DIF : 3 éducateurs spécialisés et 1 assistante sociale,
Divers colloques et formations en formation interne,
Une formation transversale pour l’ensemble des professionnels sur les méthodes d’entretien,
Une formation collective aux premiers secours en intra.
LES RESULTATS FINANCIERS
Le résultat comptable pour l’année 2013 fait apparaître un
excédent de 126 944 €. Ceci s’explique par un excédent sur
le Groupe 2 dû en partie aux congés maternité et, d’autre
part, à l’excédent de journées réalisées, soit + 338 journées.
59
I.T.E.P. « Jeanne Chevillotte »
Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jean-Paul LAHARIE
Directeur : Gil AUGIS
Directeur adjoint : Francis HANNION
Direction et Unité enfants
4, rue de Poissy
78130 LES MUREAUX
Tél. : 01.34.92.45.90 / Fax. : 01.34.92.45.94
[email protected]
L’ACCUEIL
La capacité globale d’accueil s’élève depuis 2011 à 54 enfants,
garçons et filles, âgés de 3 à 12 ans pour l’unité enfants, et 20
adolescents et adolescentes pour l’unité adolescents, présentant
des troubles du comportement, soit au total 74 enfants et adolescents.
Ceux-ci peuvent bénéficier d’une approche en terme :
 Pour ce qui concerne l’unité enfants :
- de pédagogie adaptée sous forme de scolarité spécialisée
(classe spécialisée de l’I.T.E.P. intégrée à un groupe scolaire),
- d’hébergement (Centre d’Accueil Familial Spécialisé),
- d’intervention ambulatoire (S.E.S.S.A.D.)
 Pour ce qui concerne l’unité adolescents :
- d’externat et d’un internat séquentiel
LES AGREMENTS
LES MISSIONS PRINCIPALES
L’Institut Thérapeutique, Educatif et Pédagogique Jeanne Chevillotte propose donc quatre prises en charge sous forme de quatre
unités souples, modulables pouvant évoluer dans le temps et
travaillant dans une proximité importante avec les différents services ou partenaires sociaux et médico-sociaux en fonction des
difficultés de l’enfant ou de l’adolescent et des particularités de
chaque situation familiale:
 une prise en charge de journée au Semi-Internat de neuf
places agréées pour des garçons et des filles de 6 à 12 ans,
Unité adolescents
9, places des Pénitents
78250 MEULAN
Tél. : 01.34.92.61.90 / Fax : 01.30.99.56.30
[email protected]
avec une classe spécialisée installée dans un groupe scolaire
de la commune des Mureaux. Les enfants sont pris en charge
quotidiennement par deux éducatrices spécialisées et un enseignant spécialisé. Ils bénéficient d’une prise en charge de
soins (psychothérapie, orthophonie et psychomotricité).
 une prise en charge en Centre d’Accueil Familial Spécialisé
(C.A.F.S.) de quinze places, agréée pour des enfants de 3 à
12 ans.
Les enfants sont accueillis chez des assistants familiaux en
semaine afin de leur permettre de retrouver un statut d’enfant
dans leur famille en fin de semaine car nous partons du principe que les allers retours fréquents de l’enfant entre sa famille et les parents d’accueil constituent en soi un outil thérapeutique, dans l’alternance entre les mouvements d’appartenance (maintien du lien parents-enfant) et d’autonomie
(distanciation, construction d’autres repères éducatifs et affectifs).
Les enfants sont scolarisés dans des dispositifs « ordinaires »
ou spécialisés et bénéficient d’une prise en charge éducative
et de soins (entretiens psychologiques ou psychothérapie,
orthophonie et psychomotricité) à raison de trois actes minimum par semaine.
Le dispositif a un caractère volontairement non judiciaire et
suppose comme prérequis d’obtenir un certain niveau d’adhésion de la famille, et d’engagement de celle-ci dans un travail
à visée thérapeutique (éducatif, relationnel et psychologique).
 une prise en charge ambulatoire par le Service d’Education
Spéciale et de Soins à Domicile (S.E.S.S.A.D.) de trente
places, pour des enfants de 3 à 12 ans, agréée par une intervention des professionnels du service auprès de l’établissement scolaire du lieu de vie de la famille de l’enfant. Ces enfants bénéficient d’une prise en charge éducative et de soins
(entretiens psychologiques ou psychothérapie, orthophonie et
psychomotricité) à raison de trois actes minimum par semaine.
60
 Une prise en charge en Externat pour vingt adolescents, garçons et filles, âgés de 12 à 18 ans. Un emploi du temps spécialement aménagé leur permet de venir bénéficier chaque
semaine à l’externat, à l’issue d’un bilan et en fonction des
besoins identifiés, d’une prise en charge sur le plan éducatif,
scolaire, psychologique, orthophonique et psychomoteur. Ce
travail est mené à bien dans le cadre d’un partenariat étroit
avec l’Education Nationale.
L’ACTIVITE
SESSAD
La prise en charge au semi-internat
Le semi-internat est une classe spécialisée pour des enfants de
six à douze ans Les enfants accueillis sur ce groupe présentent
une souffrance psychologique telle que l’expression de cette
souffrance s’extériorise dans l’espace social et ne peut être contenue intérieurement. Ces enfants ne peuvent donc évoluer favorablement dans le dispositif scolaire ordinaire.
En effet, ces enfants subissent la discontinuité dans l’organisation de leur vie psychique Les failles narcissiques entrainent une
impossibilité d’accepter la contrainte et l’échec dans les apprentissages et même de trouver du plaisir dans les activités Ce
groupe éducatif va permettre à l’enfant de trouver des relations
privilégiées à l’adulte, de soutenir certaines de ses activités,
d’être dans un mouvement de réparation et ainsi de pouvoir petit
à petit valoriser son image de soi, son environnement et en dernier lieu de pouvoir accepter les apprentissages La relation à
l’autre est au travail dans le groupe d’enfants.
Le Semi-Internat est implanté depuis son ouverture dans une
école élémentaire des Mureaux.
Il se définit par un accueil en journée d’un groupe de neuf enfants
(garçons et filles).
L’équipe de professionnels sur site est composée d’un éducateur
spécialisé, d’une éducatrice de jeunes enfants, d’un enseignant
détaché de l’éducation nationale, d’un apprenti éducateur spécialisé, d’une assistante éducatrice en CAE.
De plus, une prise en charge médico-psychologique
(orthophonie, psychomotricité, soutien psychologique, groupe
thérapeutique) vient compléter la prise en charge. Elle est proposée pour chaque enfant de façon individuelle dans la semaine
(une à trois séances de soins par semaine) .Les prises en charge
sont définies après une période de bilans à l’arrivée de l’enfant à
l’ITEP en accord avec les parents.
Les prises en charge peuvent évoluer (augmentation des prises
en charge ou arrêt de certaines) en fonction de l’évolution de
l’enfant et de l’adhésion de ses parents !;
 En 2013, neuf enfants (7 garçons et 2 filles) ont bénéficié de
la prise en charge au semi-internat.
 Deux enfants ont quitté le service au 30 Juin 2O13 pour rejoindre le SESSAD
 Un garçon de 10 ans ayant bénéficié d’une inclusion en temps
partagé avec le semi-internat a été inscrit dans l’école proche
du domicile de sa famille d’accueil à mi-temps soutenu par la
prise en charge SESSAD en septembre 2013
 Une fille de 11ans a quitté elle aussi le Semi-internat ayant eu
la possibilité d’évoluer à temps partiel en CLIS (temps partagé) au cours des 3 trimestres scolaires. Elle a progressé vers
une orientation en 6ème en septembre 2013.
 En octobre 2013, nous avons admis deux garçons sur ce service
 Nous avons travaillé en collaboration avec l’éducation nationale pour inclure un des enfants dans son école de rattachement. L’enfant a montré des capacités d’adaptation sur le
groupe et des possibilités d’apprentissage. Dans le réaménagement du projet de ce service sera mis en avant le projet de
maintien à temps partiel de l’enfant dans son école de quartier
si cela a du sens dans son projet tant au niveau de la socialisation que des apprentissages.
Au 31 Décembre 2013, nous n’avons pas d’enfants en liste d’attente pour le Semi-Internat, les enfants inscrits sur notre liste
d’attente ont trouvé un accueil dans d’autres institutions médicosociales à cette date.
Le scolaire :
L’enseignant détaché de l’éducation nationale a été affecté sur le
poste pour la classe spécialisée après les vacances de la Toussaint.
L’enseignant a travaillé séparément dans sa classe mais des
61
projets communs ont été réalisés avec les éducateurs spécialisés
afin de créer du lien pour les enfants.
Les projets avec les autres classes de l’école restent impossibles
à mettre en place pour plusieurs raisons. Les enseignants revendiquent la difficulté de leur travail en ZEP, le manque de connaissance du public et le peu de désir que les comportements débordants provoquent, empêchent ce souhait de proposition de décloisonnement.
Après une période de bilans pour chaque enfant, l’enseignant a
défini un projet scolaire pour chacun pour deux ans. L’enseignant
a travaillé en petits groupes sur des temps courts mais régulièrement tous les jours.
L’inclusion scolaire en temps partagé avec le Semi Internat est
pensée à partir d’objectifs d’acquisition de compétences scolaires
et de travail autour de la socialisation.
Le bilan que l’on peut faire du groupe implanté dans une école
n’indique pas de bénéfice à ce fonctionnement indépendant. Un
projet de délocalisation du groupe a été porté à la municipalité.
Des propositions nous ont été faites, des visites ont eu lieu mais
cela n’a pas encore débouché sur une solution concrète à ce
jour.
Le CAFS
Il a débuté l’année 2013 avec douze enfants et l’a terminée avec
treize puisqu’il y a eu une sortie en cours d’année et deux admissions. Ce service s’est donc trouvé déficitaire, comme les années
précédentes, puisqu’il est pourvu de quinze places.
Les assistantes familiales restent une catégorie de salariés difficile à recruter car elles sont sollicitées par de nombreux services.
Contrairement à ce que nous espérions, nous n’avons pas pu en
recruter de nouvelles en 2013 soit pour des problèmes d’agrément, soit pour des problèmes d’éloignement trop important de
leur domicile par rapport à l’ITEP. En effet, les enfants que nous
confions à des assistantes familiales viennent par ailleurs régulièrement à l’ITEP pour bénéficier de soins, ce qui implique plusieurs transports chaque semaine entre le domicile des assistantes familiales et l’ITEP, transports qui deviennent impossibles
à gérer au-delà d’une heure aller-retour.
Il faut également souligner que nous avons reçu peu de nouvelles demandes d’admission au cours de l’année, notamment de
la part de la MDPH des Yvelines.
Le CAFS est un type de prise en charge qui, à l’évidence, ne
bénéficie pas d’une bonne « visibilité » parmi les différents types
de prise en charge proposés au sein des ITEP. Il est également
trop souvent confondu, à ses dépens, avec les dispositifs de placement auxquels il ne saurait pourtant être assimilé. Le problème
est d’autant plus délicat que, parmi les enfants accueillis au
CAFS, certains sont parallèlement confiés aux services de l’Aide
Sociale à l’Enfance. Cinq enfants se trouvaient dans cette situation parmi les treize présents en fin d’année.
A la fin 2013, cinq dossiers d’enfants étaient en liste d’attente
pour une admission au CAFS.
L’unité adolescents
En 2013, l’unité adolescents a pris en charge 29 jeunes. L’activité
s’est montrée stable et quasi optimale, chaque sortie étant immédiatement suivie d’une nouvelle admission. 21 jeunes étaient
présents au 1er janvier 2013, et 20 jeunes étaient présents au 31
décembre 2013. Au total, c’est un bon tiers de l’effectif qui a été
renouvelé sur l’année.
Au 31 décembre 2013, le service comptait 4 filles et 16 garçons.
Mais il faut souligner que, pour la première fois en 2013, il n’y a
eu que des admissions de garçons, en l’absence de candidatures
de filles (il n’y en a qu’une sur la liste d’attente en fin d’année).
Les admissions se sont réparties tout au long de l’année, et pas
uniquement en fin ou en début d’année scolaire, notamment
quand une place s’est trouvée vacante suite à un arrêt de prise
en charge, ou à une réorientation.
Les demandes les plus nombreuses viennent des secteurs Val
de Seine (CHL de Verneuil) et Seine et Mauldre (CHL de Meulan), c’est-à-dire de ceux qui sont géographiquement les plus
proches de l’unité adolescents. Il faut noter cependant un développement progressif des demandes issues du secteur de
Mantes.
Il y avait 16 dossiers en liste d’attente au 31 décembre 2013.
LES FAITS MARQUANTS
L’internat séquentiel
L’année 2013 a vu aboutir le deuxième volet du projet ayant présidé à l’ouverture de l’unité adolescents, à savoir l’internat séquentiel qui était attendu avec impatience par l’équipe déjà en
place. Celui-ci a ouvert ses portes en fin d’année au terme de la
construction d’un bâtiment de qualité et fonctionnel, bien adapté
à la mission qui lui est dévolue.
Cette ouverture s’est accompagnée du recrutement de six nouveaux professionnels (1 chef de service, 3 éducateurs spécialisés, 1 maitresse de maison, 1 surveillant de nuit) portant ainsi la
totalité de l’effectif de cette équipe à 19 professionnels.
Huit jeunes, faisant déjà partie de ceux qui sont pris en charge en
journée, peuvent ainsi être accompagnés entre 1 et 4 soirs par
semaine pour travailler des points éducatifs particuliers, les
rythmes de vie, la question de l’autonomie, la relation aux autres
en petite collectivité … Rapidement après l’ouverture, 7 places
étaient occupées sur les 8 disponibles.
Embauche
Parmi l’ensemble des embauches qui ont eu lieu en cours d’année dans ce service, il faut souligner en février le recrutement
d’une psychomotricienne dont le poste était vacant depuis l’ouverture, faute de candidats, et malgré des recherches actives.
L’arrivée de cette nouvelle professionnelle, qui a enfin permis
62
que l’effectif soit au complet, a été très appréciée du reste de
l’équipe, permettant enfin de déployer l’ensemble du dispositif prévu.
Transferts
Deux transferts ont eu lieu au cours de l’année, l’un au Puy
du Fou en juillet et l’autre en octobre en Bourgogne. Ces
séjours sont toujours appréciés, tant du côté des jeunes que
du personnel éducatif, bien qu’il ne s’agisse pas exactement
ou pas uniquement de l’organisation de temps de loisirs ou
de vacances. Ils permettent en effet d’emmener plusieurs
adolescents en petit groupe pour les confronter à de nouvelles découvertes, à de nouvelles expériences, et offrent
aux éducateurs des possibilités d’observation et de travail
différentes de celles qui existent habituellement.
Stagiaires
Trois stagiaires ont été accueillis et pris en charge au cours
de l’année à l’unité adolescents. Il s’agit de Madame Edith
BAKENDA et de Madame Marion GRAMMOSENIS en formation d’éducatrice spécialisée, ainsi que de Madame
Pauline FILLATRE en formation de psychomotricienne.
L’équipe reste attentive et mobilisée autour de la question de
l’accueil des stagiaires, mais reçoit malheureusement beaucoup plus de demandes qu’elle n’a de capacité d’accueil et
d’accompagnement.
Ce rapport d’activité 2013, n’aurait pas pu être écrit par le tout
nouveau directeur (arrivé le 1er février 2014) sans les contributions de Francis HANNION, directeur adjoint, Claire DAS
NEVES, chef de service éducatif à l’Unité enfants, Christelle
DEDOYART, éducatrice spécialisée, Romain GIFFARD, psychologue clinicien, Louisa FAHEM et Evelyne LE GUERN,
secrétaires
médico-sociales. Qu’ils en soient ici remerciés.
63
Théâtre « Eurydice »
Etablissement et Service d’Aide par le Travail (ESAT)
Présidente de la Commission de suivi et d’orientation : Chantal SAUVET-GOICHON
Directeur : Régis BASTIEN puis Richard LETEURTRE (depuis septembre 2013)
Directeur adjoint : Richard LETEURTRE puis Nathalie LAVERGNE (depuis septembre 2013)
110, rue Claude Chappe
78370 PLAISIR
Tél. : 01.30.55.50.05 / Fax : 01.30.55.97.03
[email protected]
ACCUEIL
64 travailleurs en situation de handicap psychique, originaire
des Yvelines ou de la Région Ile de France. A quelques rares
exceptions, certains viennent d'autres régions de France
(comédiens par ex)
AGREMENTS
 Etablissement et Service d'Aide par le Travail (ESAT)
conformément à la loi du 30 juin 1975 en faveur des
personnes handicapées qui bénéficient d'une orientation
de la Maison Départementale des Personnes
Handicapées (MDPH).
 Agrément (Agence Régionale de la Santé) ARS (budget
global)
MISSIONS PRINCIPALES
 Eurydice est un ESAT, c'est à dire un lieu de travail,
d'insertion et de d'accompagnement des personnes reconnues handicapées vers un projet de vie professionnelle.
 Eurydice est un ESAT, c'est à dire que l'établissement
dispose d'un environnement médico-social (psychologue,
assistante sociale) et de dispositifs (projet individuel, activités extra professionnelles, synthèses, entretiens individuels) ainsi qu'une attention bienveillante et aidante de la
part de tout le personnel dans le cadre de l'exercice de
leur métier.
LE NOUVEAU PROJET
Depuis le mois de septembre, c'est un nouveau directeur (et
directrice adjointe) qui ont pris les commandes de l'Esat
Eurydice.
Le nouveau projet tient en 3 mots: professionnaliser, moderniser et développer, en poursuivant l'équilibre des comptes
réalisés depuis 3 ans par Régis Bastien.
LES METIERS DE L'ESAT
Théâtre, lieu de création, de diffusion et d'actions culturelles :
Eurydice est avant tout connu et reconnu comme un théâtre
depuis sa création en 1986.
Son activité englobe le champ de la création et de la diffusion
et de l'action culturelle, c'est un lieu financé par le C G des
Yvelines (Centre d'Action Culturel -CAC) en échange de missions à remplir.
 Lieu de création: L'enjeu des prochains mois est comme
pour l'ensemble des ateliers de professionnaliser les comédiens. Pour ce faire, nous avons engagé un profond
travail de formation avec l'intervention d'artistes extérieurs:
metteurs en scène, chorégraphe, chanteur,... Ce programme est financé par une subvention de la Fondation
de France, de la DRAC ile de France et par l'utilisation
d'une partie du poste de moniteur comédien laissé vacant
suite au départ de ce dernier.
 Lieu de diffusion: La convention qui nous lie aux institutions culturelles nous "impose" d'accueillir des troupes
professionnelles extérieures loin d'être une contrainte,
nous avons intensifié l'accueil des compagnies qui nouent
des relations avec les travailleurs. Le Théâtre Eurydice est
un acteur reconnu du territoire. Il est maintenant régulièrement sollicité par les compagnies et par les théâtres alentour pour réaliser des opérations communes. Ce professionnalisme reconnu a bien entendu un effet positif, valorisant et constitue une formidable ouverture pour les travailleurs.
 Les ateliers communication, régie, décor et costume: Ils
sont directement ou indirectement liés à la dynamique du
théâtre. Le décor et dans une moindre mesure les costumes ont participé aux créations des compagnies. Ces
ateliers ont contribué à rendre notre lieu chaleureux et
précieux dans l'accompagnement des créations. Nous
avons pu réaliser de nouvelles commandes issues de ces
compagnies. L'effet est encore marginal mais significatif.
 L'atelier de service aux entreprises: L'atelier poursuit son
activité de façon positive. De nouveaux objectifs lui sont
donnés concernant la modernisation du service: utilisation
de l'internet grâce au wifi installé depuis octobre. Nous
avons l'objectif de tester des outils de gestion pour rationaliser la production.
64
BILAN FINANCIER
Pour l'année 2013, le résultat budgétaire du social de l'Esat
Eurydice est excédentaire de 3816 € en tenant compte d'une
variation de provision retraite de 25 441€. L'excédent dégagé
en terme d'activité est donc important et permet de faire face
à cette charge supplémentaire. Quant au budget économique, il est lui aussi excédentaire de 12 420 € largement en
positif (près de 13 000 €).
L'objectif est atteint dans tous les ateliers.
Deux logiques économiques cohabitent:
 logique de production et de performance, recherche de
bénéfice,
 logique d'obtention de subventions pour des missions de
service public (C.A.C) ou pour des actions spécifiques
(professionnalisation/Fd France, DRAC culture/handicap,
Création artistique/...)
 Enfin Mécénat avec le pôle de développement économique.
MEDICO SOCIAL
L’objectif est d'occuper les 64 places par l'intégration de nouveaux usagers ayant des compétences.
 Expérience de détachements en entreprise favorisée.
 Améliorer les projets individuels en permettant une vraie
réflexion approfondie
 Intégrer le dispositif "Différent et compétent" pour reconnaître les capacités professionnelles voir VAE pour
certains.
 Proposer 2 activités extra professionnelles: initiation informatique et piscine.
PERSONNEL ET RH
Plusieurs mouvements: départ à la retraite du directeur artistique et fondateur, du directeur de transition, du moniteur
régie, départ du moniteur comédiens et arrêts de travail successifs du nouveau moniteur régie.
Embauche d'un directeur, d'une directrice adjointe et d'un
moniteur régie, enfin embauche d'un contrat CUI (25 heures)
et d'un contrat d'apprentissage.
La nouvelle stratégie:
 Autonomie des moniteurs. Logiciel de devis utilisé par
tous les moniteurs / mise en place de tableaux de bord
pour suivre les activités / apprendre à développer les
écrits.
 Accompagner les mutations du secteurs médico social
dans un contexte incertain en pilotant l'établissement avec
un projet d'ouverture sur l'extérieur.
 Changer le style de management: du paternalisme au
management participatif:
 De nouvelles pratiques professionnelles: mesurer les résultats, définir des objectifs, faire circuler l'information,
échanger / Favoriser la construction en donnant du cadre
et de l'autonomie .
Le décloisonnement des ateliers est à l'ordre du jour, apprendre à fonctionner en équipe et à utiliser des outils informatiques, redonner un cadre de travail clair, avec des objectifs pour chaque salarié et des entretiens professionnels programmées pour tous les salariés en 2014.
FAITS MARQUANTS
 L'attribution de plusieurs subventions artistiques et culturelles pour le projet George Dandin.
 La mise en route du programme de professionnalisation
pour les comédiens et les régisseurs.
 La création d'un pôle de développement économique via
un contrat d'apprentissage, la monitrice communication et
une bénévole de l'association renforcé par un Disposition
Local d'Accompagnement.
 L'invitation au prix de l'Audace artistique et culturelle à
l'Elysée par le Président de la République.
 La visite du Benoit Hamon, Ministre de l'Economie Sociale
et Solidaire.
PERSPECTIVES ET PROJETS
 La mise en route du nouveau projet se décline à tous les
endroits de l'établissement.
 Cela concerne l'activité artistique et le théâtre en poursuivant la professionnalisation de l'accueil des compagnies
au sein d'un théâtre mieux équipé et compétent.
 Un meilleur accueil du public: mieux informé, meilleure
communication
 La poursuite et l'intensification des résidences artistiques
et territoriales en milieu scolaire avec le festival Léz'arts
de scène, (restitutions d'ateliers pendant un mois et demi ). La tenue d'une journée d'échange et de rencontres
entre des professionnels du médico social, de l'art et de la
culture et des institutions Education Nationale, DRAC,
collectivités territoriales, etc... Intitulée "De l'intime au visible"
 La concrétisation d'un certain nombre de projets entre
milieu ordinaire et Esat pour les comédiens (création d'un
spectacle avec la Cie Demesten Titip, et montage d'une
opération avec le théâtre du Cristal pour jouer un mois à
Paris, en novembre.
 Equiper tous les ateliers en ordinateurs et mise en place
de tableaux de bord pour la gestion des devis, et la régulation et la collecte des informations des travailleurs.
 Développer de nouveaux partenariats avec des entreprises et des fondations pour investir dans du matériel et
des locaux. pour développer l'activité.
 Développer l'établissement pour que le milieu ordinaire
fréquenté soit en demande de collaborer avec L'Esat.
Ce mélange est positif pour les usagers et les visiteurs: accueil des compagnies en résidence, accueil des classes de
collèges et lycées, travail pour les particuliers (retouche,
meubles, locations de costumes), sollicitation pour des projets innovants: Ikéa, Easygreen...: que l'Esat devienne un
acteur culturel, économique et social de son territoire.
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POLE LUTTE CONTRE LES EXCLUSIONS
Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire - Crèche
Hôtel Social du Parc - Hôtel social Saint Benoit Labre
Cap Santé
Commission de suivi et d’orientation :
Président : Madame Chantal SAUVET-GOICHON
Membres de la Commission : Messieurs Jean-François GAUTHIER, Jacques HERVIER et Jean-Paul LAHARIE
Directeur : Bruno ROMANETTO
Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN
68, route d’Andrésy
78955 CARRIERES-SOUS-POISSY
Tél. : 01.39.74.67.96
[email protected]
ORGANISATION ACTUELLE
Le Pôle Lutte Contre les Exclusions a été créé en 2008, à
partir d’une juxtaposition de structures et services situés sur
un périmètre géographique proche. Il regroupe, sous une
direction commune, trois centres d’hébergement situés sur
Carrières Sous Poissy et Poissy, une crèche ouverte aux
familles de Carrières et du CHAT, le service Cap Santé
(écoute psychologique) dont l’action se situe sur le Nord Yvelines. Le Pôle est doté d’un service administratif, d’un service
de maintenance communs regroupés au CHAT depuis 2010,
et de trois postes éducatifs transversaux. Il relève principalement de la compétence de l’Etat, notamment en ce qui
concerne les trois CHRS.
MISSIONS PRINCIPALES
L’organisation en Pôle a pour objectifs
 de développer la cohérence d’actions situées dans le
champ réglementaire de la lutte contre les exclusions,
tout en respectant la spécificité de chacune des structures liée principalement à la diversité du public accueilli
 de mutualiser les moyens dans tous les domaines possibles
 de penser le développement en lien avec les besoins
repérés, soit en interne, soit en collaboration avec les
réseaux et établissements extérieurs.
PARTICULARITES
L’ensemble de ce dispositif composé de 3 CHRS notamment, accueille, héberge, accompagne vers le relogement un
public présentant des problématiques communes
(désocialisation multifactorielle, grande précarité socioéconomique).
Attaché à ce dispositif, le service Cap Santé (composé de 1,
3 ETP répartis sur deux psychologues et d’un coordinateur
médiateur santé à 0,75 ETP), intervient dans les structures
d’hébergement sur le nord du département des Yvelines,
auprès des hébergés et en soutien aux équipes des structures.
La crèche du CHAT, avec ses 20 berceaux dont 10 réservés
à la ville de Carrières favorise la mixité sociale et la socialisation.
FAITS MARQUANTS
En lien avec les politiques d’hébergement et d’accès au logement, l’accent est porté sur l’intérêt de préparer les familles à
devenir ou redevenir le plus rapidement possible autonomes
afin de réussir leur entrée dans leur logement , s’y maintenir
durablement et s’inscrire dans leur nouveau contexte de
vie.
Pour répondre plus efficacement à la mission d’accueil, d’hébergement et d’accompagnement du public, la mise en place
du Pôle LCE s’est poursuivie en orientant les projets et les
actions
 Sur la base d’une transversalité interservices/structures :
sur le volet du fonctionnement (comptabilité, gestion économat, maintenance)
sur le volet de la mission par la formation et le soutien
aux chefs de service et aux équipes
sur le volet de l’insertion des hébergés du Pôle par un
soutien concret sur les domaines touchant à la vie quotidienne (embauche d’une conseillère en économie sociale), par la mise à l’emploi d’hébergés au sein du
CHAT, (embauche d’un éducateur technique spécialisé)
et par l’accompagnement des parents et des enfants
(embauche d’une éducatrice de jeunes enfants).
 Dans la continuité de l’évaluation interne et de la dynamique associative, par le travail des groupes projet composés du personnel volontaire sur les domaines de la
parentalité, de l’accompagnement des femmes victimes
de violences, du savoir habiter et de la loi 2002/2.
66
 Avec pour résultat le renforcement de notre partenariat
extérieur et des liens avec différents établissements de
notre association notamment sur le domaine du « savoir
habiter » et sur des questions touchant à l’accueil des
jeunes majeurs issus des structures de la SEAY .
des hébergés du CHAT et du PARC sur des thèmes ayant
trait à l’éducation des enfants. Une formation avec le Comité
Départemental d’Education pour la Santé s’est construite en
vue d’intégrer systématiquement la dimension de parentalité
dans l’accompagnement des familles.
Le rapprochement avec l’association ACCUEILLIR s’est
poursuivi sous la forme de diverses rencontres entre les directions et sur la base d’une nouvelle convention. En octobre, suite aux sollicitations de la DDCS, une étude de faisabilité d’ouverture de 10 places destinées aux femmes victimes de violences conjugales, puis, après accord, un dossier
COSA, un projet de service et la rédaction d’une convention
de collaboration entre les associations ont été réalisés.
Les travaux sur le DUER ont abouti à la réalisation des plans
d’action de prévention dans les 3 CHRS.
Le rapprochement avec l’association MEDIANES s’est concrétisé par la signature d’une convention, la création d’un
COPIL et par des rencontres entre les directions aboutissant
à la rédaction d’un mandat de gestion en vue d’une fusion.
Dans le cadre de l’insertion des hébergés, en partenariat
avec l’AFPI (association pour la formation professionnelle,
l’insertion et l’emploi) qui gère les contrats, des actions
d’insertion sont proposées sur sites, aux hébergés des trois
structures dans le domaine de la maintenance, du ménage,
de la lingerie et de la restauration : 15 CDD de 6 mois à
heures variables ont été signés avec des hébergés du
CHAT, 7 CDD sur l’Hôtel Social St Benoit Labre et 4 CDD
sur le Parc.
L’atelier « Paroles de Parents », animé par deux travailleurs
sociaux, a réuni une fois par mois, sur le premier semestre,
MOUVEMENTS DU PERSONNEL :
L’absence d’un travailleur social expérimentant la fonction de
chef de service dans un autre établissement de la SEAY,
5 maternités, 1 congé parental et la vacance des postes
AVDL et Cap Santé pour une durée d’un an ont nécessité
l’embauche en CDD de personnel éducatif. 3 maitres de
maison ont été remplacés par 2 salariés en CDI et 1 salarié
en CDD, suite à départs ou maladie.
PERSPECTIVES – PROJETS
Une ébauche du projet d’établissement dans le cadre de la
relocalisation de l’Hôtel Social du Parc a été réalisée et communiquée à la DDCS, l’EPAMSA, et Emmaüs Habitat. Un
terrain a été retenu et Emmaüs Habitat doit se porter acquéreur et élaborer un projet architectural dont la base reposera
sur des Eco matériaux.
Une étude sur l’accueil de 10 femmes victimes de violence
conjugales, en appartements sur le secteur de Carrières
sous Poissy est en cours.
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Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire
(C.H.A.T.)
Directeur : Bruno ROMANETTO - Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN
Chef de service : Michelle VLAMYNCK
68, route d’Andrésy
78955 CARRIERES-SOUS-POISSY
Tél. : 01.39.74.90.40 / Fax : 01.39.70.51.87
[email protected]
ACCUEIL
L’établissement dispose de 22 logements répartis en 10 T1,
6 T2 et 6 T3. La capacité d’accueil est de 84 places. Les
orientations sont faites par le SIAO Insertion pour 78 places
et 6 sont réservées au dispositif « urgence »orientées par le
SIAO Urgence.
MISSIONS PRINCIPALES
Le Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire accueille
des familles (femme ou homme seuls avec enfant(s), couple
avec enfant(s)), privées de logement et pour lesquelles un
cumul de difficultés économiques, familiales et/ou de santé,
rend impossible, à échéance brève, un accès au logement
autonome du fait d’une altération de l’autonomie personnelle.
Ces familles bénéficient d’un soutien au quotidien de l’ensemble du personnel et d’un accompagnement social global
dispensé par une équipe de 4 travailleurs sociaux. Une adaptation à la vie active est rendue possible par le partenariat
mis en place avec une association intermédiaire (AFPI) et
par l’encadrement effectué par la maîtresse de maison et un
éducateur technique.
BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE 2013
L’année 2013 est marquée par une baisse de la durée
moyenne de séjour des personnes sorties (-3 mois). Cette
baisse s’explique principalement par la sortie de 7 familles
après un séjour inférieur à 6 mois, dont une seule a accédé
au logement autonome de droit commun.
21 familles sont sorties de l’établissement en 2013, un
nombre en constante augmentation depuis 3 ans.
La durée moyenne de séjour des familles toujours présentes
a baissé, du fait notamment de l’entrée de 4 familles au
cours des deux derniers mois de l’année.
Malgré un turn-over important, la vacance des appartements
a diminué (1650 nuitées contre 2303 en 2012). D’une part, la
remise en état est plus rapide après une courte occupation.
D’autre part, les travaux d’entretien réguliers engagés depuis
plusieurs années portent leurs fruits. Enfin, le renforcement
du service maintenance par l’arrivée d’un éducateur technique spécialisé a permis une plus grande efficience.
L’année 2013 est également marquée par une baisse importante du nombre de familles ayant accédé au logement autonome (12 contre 17 en 2012) du fait d’une augmentation du
nombre de familles (6) ayant quitté l’établissement par ellesmêmes, après quelques mois, voire quelques jours, sans
solution stable. Ces familles n’ont pas pu ou su adhérer au
projet d’insertion proposé et/ou n’étaient pas prêtes à s’inscrire dans un tel projet.
Le temps moyen nécessaire au relogement s’allonge (+ 3
mois par rapport à 2012) et ce en lien avec la difficulté de
plus en plus forte d’accéder à l’emploi. Cependant, toutes les
familles relogées en 2013 avaient un emploi mais la plupart
du temps, celui-ci était précaire (CDD, contrat à temps partiel, intérim).
12 familles ont accédé à un logement autonome du parc social dont 5 accueillies en 2011, 6 en 2012 et 1 en 2013.
68
Famille
Accès
au
logement
Sortie
pour non
respect
du règlement
Solution
personnelle
(amis,
famille)
Incarcération /
hôtel
Autre
structure
12
0
6
1
2
Accompagnements sociaux extérieurs :
Toute famille accédant à un logement a bénéficié d’un diagnostic affiné portant sur sa capacité à être autonome. Lorsque des fragilités persistent et nécessitent un accompagnement social après relogement, une mesure d’Accompagnement Vers et Dans le Logement est préconisée, voire imposée par le bailleur lorsqu’il s’agit d’un relogement via le
DALO (3 familles concernées) ou un bail glissant est signé
avec le Lien Yvelinois. En 2013, aucun bail glissant n’a été
effectué.
Lorsque la famille est suffisamment autonome, l’équipe sociale du Chat assure un accompagnement post relogement
de quelques mois. Celui-ci vise à aider la famille à prendre
ses repères dans son nouvel environnement et à faire un
relais avec les services sociaux du Conseil Général.
FAITS MARQUANTS
Les actions collectives avec les familles et les enfants ont
maintenu la dynamique de groupe impulsée les années précédentes. Ainsi, ont été poursuivi, voire enrichi :
 Le groupe « Paroles de Parents »,
 Les ateliers « aide aux devoirs » recevant de plus en
plus un accueil très favorable. Pour mieux répondre à ce
besoin d’accompagnement aux devoirs, un Contrat Local
d’Accompagnement Scolaire a été signé. Ce projet a été
porté par un travailleur social du Chat, en partenariat
étroit avec le centre social de Carrières sous Poissy, le
Programme de Réussite Educative et l’Education Nationale.
Ainsi, depuis novembre 2013, 12 enfants de l’école primaire
Champfleury sont accueillis par des animateurs de la ville
dans les locaux du Chat pour une aide à la scolarité. Les
collégiens du Chat quant à eux, rejoignent les enfants du
quartier dans un local associatif de la résidence voisine de
l’établissement.
Ce C.L.A.S participe à l’intégration de l’établissement dans le
quartier et à la mixité sociale.
La participation des familles aux « Ateliers Logement » animés par l’association Caplogy et par un travailleur social du
Chat.
L’accès à la culture et aux loisirs facilité par la Ville de Carrières qui offre des places de théâtre pour les résidents du
CHAT et un accès à l’école de sports pour les enfants.
La préparation à la réunion d’expression des résidents : les
résidants ont été invités par deux fois à préparer ces rencontres qui se sont tenues avec la Direction en vue de l’amélioration du fonctionnement de l’établissement. Leur présence a été nombreuse et fructueuse.
Immeubles en fête et la fête des voisins : malgré la pluie, les
résidants ont participé à ce moment convivial autour de plats
confectionnés par eux-mêmes.
Les actions en vue d’amélioration du service rendu aux usagers ont mobilisé les équipes.
Dans la continuité de l’évaluation interne et de la dynamique
associative, un groupe projet autour du « savoir habiter » a
crée des fiches d’aide à la préparation des logements pour le
personnel de ménage et pour le service maintenance. Ces
fiches ont été expérimentées en 2013. De plus, ce groupe a
initié une exposition à destination des familles sur les économies d’énergie et a permis, avec la Conseillère en Economie
Sociale et Familiale, de mettre en place une visite d’accueil
et de conseils à l’entretien du logement.
Le service social et la crèche ont travaillé ensemble pour
favoriser une meilleure fréquentation de la crèche par les
enfants du Chat. Ainsi, l’accueil à la crèche s’inscrit comme
une obligation depuis le 1er janvier 2014.
Pour renforcer l’adaptation à la vie active des hébergés, et
en lien avec le partenariat mis en place avec l’AFPI, un éducateur technique spécialisé a été recruté en août 2013 pour
encadrer les salariés en insertion dans le domaine de la
maintenance. Les postes ouverts sur la lingerie, le ménage
et le restaurant sont encadrés par la maîtresse de maison
appuyée par la Conseillère en ESF en ce qui concerne la
réglementation liée à l’hygiène. 5266 heures au total ont été
effectuées par les hébergés en insertion.
SITUATION DU PERSONNEL
Un travailleur social inscrit dans une formation CAFERUIS
est parti en août 2013 pour remplacer temporairement un
chef de service d’un autre établissement de la Sauvegarde.
Un salarié a été absent pour maladie pendant onze mois.
Ces deux postes ont été remplacés. Malgré ces mouvements, le personnel du Chat connait une certaine stabilité.
PERSPECTIVES 2014
Dans la poursuite de l’évaluation interne, l’année 2014 doit
permettre de finaliser l’adaptation des outils de la loi 2002.2
et ce, en lien notamment avec les améliorations apportées
au fonctionnement (adaptation du Projet d’Etablissement,
mise à jour du contrat de séjour, …)
La mise en place progressive du logiciel SI SIAO (Système
Intégré d’Accueil et d’Orientation) piloté par l’Etat a déjà
beaucoup mobilisé en termes de saisie informatique. L’utilisation effective du logiciel est prévue pour 2014 et risque de
modifier notre procédure d’admission.
PARTENARIAT
L’équipe du Chat a continué à faire vivre son réseau partenarial dans un souci permanent et partagé d’une meilleure réponse aux besoins des résidants. Chacun, à son niveau, est
resté à l’écoute des actions mises en place par les partenaires et a su notamment renforcer la connaissance, par les
autres, des missions de l’établissement.
69
Cap Santé
Directeur : Bruno ROMANETTO - Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN
154, rue du Parc
78955 CARRIERES-SOUS-POISSY
Tél. : 01.39.27.24.18 / Fax : 01.39.70.53.06
[email protected]
Coordinatrice : Bénédicte BRUYELLE
PRÉSENTATION DU SERVICE
Créé en 2002, Cap Santé 78 est un dispositif d’écoute psychologique destiné aux personnes accueillies dans les lieux
d’hébergement social du nord des Yvelines. Le service est
composé d’une équipe mobile de deux psychologues et
d’une coordinatrice-médiatrice santé.
MISSIONS PRINCIPALES
Sur la base d’une demande émanant des équipes éducatives
et leurs directions, le service réalise :
 Des entretiens psychosociaux avec les usagers dans le
but d’évaluer les situations et d’orienter vers les structures
de droit commun.
 Des rencontres avec les travailleurs sociaux chargés des
accompagnements pour faire progresser les parcours
d’insertion ainsi que des appuis techniques aux équipes.
 Des interventions au sein des équipes de travail sur des
sujets en lien avec la santé mentale.
 Des actions en direction des acteurs locaux (CMP, hôpitaux, médecins, réseaux de santé,…) en vue de mettre
en place ou renforcer des partenariats pour une meilleure
prise en compte des usagers, en fonction des besoins
repérés par la coordinatrice-médiatrice santé.
nombre de rendez-vous effectifs traduit la difficulté des populations à s’inscrire dans une démarche régulière.
Médecine
générale
2012
2013
Nombre
de rendez
-vous
effectifs
552
459
88 soit 5.2
entretiens/ pers
560
455
84 soit 5.4
entretiens/ pers
Nombre de
personnes
suivies
30-39
ans
30-39
ans
F : 45
H :: 43
F :: 37
H : : 47
L’exercice de CAP SANTE est resté stable aussi bien dans le
nombre de personnes suivies (84) que dans la durée
moyenne des suivis (5,4 entretiens/pers). Le taux de fréquentation du service par les personnes hébergées est de
81%. La différence entre le nombre de rendez-vous pris et le
Total
tologie
12
9
3
40
2013
18
16
7
8
49
 Les orientations
Le nombre d’orientations est en augmentation et concerne
plus de la moitié des personnes reçues. Une augmentation
significative vers les CMP et les services d’addictologie est à
notée. Certaines personnes hébergées peuvent présenter
des troubles associés (ex : troubles de l’humeur et conduites
addictives) et amener les psychologues à établir parfois plusieurs orientations. Concernant le public non orienté, trois
motifs sont à mettre en avant : la problématique psychosociale évaluée ne relève pas d’un parcours de soin psychiatrique, le déni de sa pathologie par l’héberger et le refus de
rencontrer un médecin psychiatre et, le début ou l’abandon
de l’ évaluation par Cap Santé.
Médecine
Sexe
Addic-
16
générale
Nombre de
rendezvous pris
Consultations psy
spécialisée
2012
BILAN GÉNÉRAL DE L’ACTIVITÉ
Age
moyen
des
personnes
reçues
Psychiatrie, CMP
et urgences
Psychiatrie, CMP
et urgences
Consultations psy
spécialisée
Addicto-
Total
logie
2012
16
12
9
3
40
2013
18
16
7
8
49
 Les suivis par structures d'hébergement
Le nombre d’orientations est en augmentation et concerne
plus de la moitié des personnes reçues. Une augmentation
significative vers les CMP et les services d’addictologie est à
notée. Certaines personnes hébergées peuvent présenter
des troubles associés (ex : troubles de l’humeur et conduites
addictives) et amener les psychologues à établir parfois plusieurs orientations. Concernant le public non orienté, trois
motifs sont à mettre en avant : la problématique psychosociale évaluée ne relève pas d’un parcours de soin psychiatrique, le déni de sa pathologie par l’héberger et le refus de
70
rencontrer un médecin psychiatre et, le début ou l’abandon
de l’ évaluation par Cap Santé.
CADA
CHRS
CHU
2012
29
27
32
2013
34
21
29
 Les suivis par structures d'hébergement
Les CADA interpellent le service de manière constante et
régulière. Les psychologues interviennent dans 5 CADA sur
6. Depuis le milieu de l’année, Cap Santé a repris son activité auprès du CHRS d’ACR. La mise en place d’un partenariat
a été élaborée avec la direction et l’équipe éducative du
CHRS de Gargenville. Cependant, l’équipe de psychologues
(1,3ETP) ne permet pas forcément de répondre à toutes les
sollicitations. Il est parfois nécessaire d’attendre la régulation
ou l’orientation des suivis dans certaines structures pour pouvoir intervenir dans d’autres, ce qui explique la baisse des
suivis en CHRS et en CHU.
Les réunions d’appuis techniques aux équipes sont au
nombre de 31 en 2013. Les interventions auprès des intervenants sociaux se déclinent aussi sous la forme de rencontres, d’appels téléphoniques et de synthèses.
 Coordination-Médiation Santé
Douze structures (5 CADA et 7 CHRS/CHU) ont établit un
partenariat avec la coordinatrice-médiatrice santé à partir des
besoins et limites rencontrées par chacune. Un partenariat
« privilégié » avec le droit commun et un soutien dans l’élaboration et l’orientation difficile d’usagers non suivis par Cap
Santé ont été des sollicitations nombreuses.
Les contacts et réunions avec le droit commun organisés par
la coordinatrice-médiatrice santé concernent aussi bien l’accompagnement d’une équipe éducative à élaborer un parcours de soins en direction du droit commun pour un usager
en grande difficulté que, l’élaboration d’un partenariat effectif
entre les structures d’insertion et les CMP. Trois rencontres
entre des structures d’hébergement et des CMP ont été organisées, débouchant sur un accord de partenariat tripartite
(CMP – structure d’hébergement – Cap Santé).
ture concernant les actions mises en place après la situation de violence.
 Suspension temporaire de l’intervention de Cap Santé au
GEM suite à des évènements extérieurs au travail entre
les deux services et projet de mise en place d’un nouveau protocole d’intervention.
 Intervention dans les groupes de travail sur « la Parentalité » et « les Femmes victimes de violence ». Entretien
avec les chefs de service, d’une part et les participants,
d’autre part, afin de présenter le service et apporter un
éclairage particulier à partir de savoirs théoriques et de
connaissances de terrain.
 Journée de travail, aux Nouvelles Charmilles, entre la
Direction du Pôle LCE et le service Cap Santé afin de
faire un état des lieux de l’activité, travailler sur la nouvelle configuration du service dans le but d’élaborer une
plaquette de travail.
 Participation de la coordinatrice-médiatrice santé au
« Forum Santé 2013 », organisé par le CHU Saint Yves
de Mantes la Jolie.
SITUATION DU PERSONNEL
Le service compte 1,3 ETP de personnel Psychologue et 0,8
ETP de Coordinatrice- Médiatrice Santé depuis le 1er janvier
2013.
ORIENTATIONS
Le travail engagé par les psychologues auprès des structures d’insertion va se poursuivre. La coordinatricemédiatrice santé continuera d’établir un partenariat avec les
structures d’hébergement non rencontrées en 2013 et établira de manière plus élargie des rencontres avec les services
de droit commun pour la mise en place de partenariat
FAITS MARQUANTS
 Intervention du service aux réunions de travail du Pôle
LCE concernant la gestion de la violence dans les structures d’hébergement suite à une agression dans une des
structures ; auprès des usagers victimes et témoins de la
situation sous forme d’entretien et, lors d’une réunion
technique avec la Direction et le personnel de la strucCMP
2013
22
Hôpitaux
Atelier
Santé
Ville
Médecins
généralistes
Centre de
consultations addictologie
Centre de consultations
Centres d’examens
de santé
Consultations
psy spécialisées
12
6
5
5
19
1
3
(CDAG – CLAT)
71
Crèche « Les Chatons »
Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire
Directeur : Bruno ROMANETTO - Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN
Chef de service : Virginie TIXIER
68 route d’Andrésy
78955 CARRIERES SOUS POISSY
Tel : 01 39 74 67 44
[email protected]
ACCUEIL
La crèche du Centre d’hébergement est une structure multi
accueil du Pôle Lutte contre les exclusions. Elle compte 8
places pour les enfants du Centre, 2 pour l’Hôtel social du
Parc et 10 places pour les enfants de la ville (cofinancées par
la mairie). Elle a aussi une fonction d’insertion, tant pour les
familles que pour les 3 salariés en contrat aidés de la crèche.
Nous nous efforçons d’offrir un accueil personnalisé aux enfants des familles.
MISSION PRINCIPALE
Elle repose essentiellement sur les objectifs qui suivent : favoriser l’épanouissement et le bien-être des enfants,
 Accompagner les familles hébergées dans leur parcours
vers l’autonomie et la stabilité,
 Accompagner les professionnelles en contrat d’insertion
(CAE) vers des apprentissages aux métiers de la Petite
Enfance.
 S’inscrire dans la dynamique du Pôle LCE et notamment
sur le registre d’aide à la Parentalité via le groupe de parole « Paroles de Parents » et les partenaires extérieurs
BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE
L’année 2013 se caractérise par la signature de la nouvelle
convention avec la Mairie et la mise en place de la facturation
des familles de la ville par la crèche du CHAT en lien avec le
Pôle LCE.
La fréquentation de la crèche par les familles du CHAT en
2013 est de -7% (2012 : 58.98% ; 2013 : 51.82%) reflétant
ainsi l’instabilité des familles en cours d’insertion et le manque
de repères éducatifs que cela peut engendrer chez les enfants.
Pour les enfants de la ville, malgré une augmentation de 5 %
de la fréquentation en 2013 (2012 : 69.46% ; 2013 : 74.47%),
nous avons néanmoins fait un effort dans la gestion des ac-
cueils de dernière minute (remplacement des enfants malades), passant de 11 à 14 enfants inscrits (temps partiels
modulables).
Dans la continuité de l’évaluation interne, 6 mois durant, un
groupe de réflexion a été mené par les salariés des établissements du Pôle sur le thème du soutien à la parentalité. Il vient
compléter le groupe de paroles « Paroles de Parents » dans
le but d’uniformiser les démarches de soutien des parents
(hébergés) par les professionnels (actualisation des connaissances, harmonisation des représentations et mutualisation
des moyens).
SITUATION DU PERSONNEL
Nous avons comptabilisé 3 remplacements de personnel pour
congé maternité : 2 Auxiliaires de puéricultures et 1 Educatrice de jeunes enfants, 2 remplacements de CAE, 4 stagiaires (2 élèves de 3éme, une élève Auxiliaire et une élève
EJE). Nous avons engagé un contrat d’apprentissage EJE et
un contrat Emploi avenir (gestion-secrétariat).
PERSPECTIVES
Une formation sur l’Aide à la Parentalité a été préparée et
programmée pour 2014, elle s’adressera à tous les salariés
du Pôle LCE.
La crèche après réflexion collective des salariés du Pôle, passera en mode d’accueil obligatoire pour les enfants des familles hébergées, (réajustement du Règlement de fonctionnement de la crèche, Projet d’établissement du CHAT).
Cela permettra de stabiliser la fréquentation et d’offrir une
continuité des repères aux enfants.
Une formation est programmée dans le but d’asseoir la gestion administrative (facturation) de la crèche par le biais du
logiciel Petite-Enfance. Nous poursuivons la mise en place de
nouveaux partenariats en lien avec les missions locales et les
centres de formations (CODES, EPSS de Cergy, BUC R.).
72
73
Hôtel Social « Saint-Benoît-Labre »
Directeur : Bruno ROMANETTO - Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN
Chef de service : Frédérique WILLMES
138, rue de la Bruyère
78300 POISSY
Tél. : 01.30.06.39.00 / Fax : 01.30.06.39.01
[email protected]
CAPACITE D’ACCUEIL
L’Hôtel Social St Benoit Labre dispose depuis le 1er janvier
2013 de deux places supplémentaires soit 46 places réparties en 32 studettes pour personnes isolées, 5 studios pour
couples sans enfant, 1 studio au rez- de- chaussée pour
1 personne ou 1 couple à mobilité réduite et une nouvelle
chambre située à l’arrière du bâtiment créée dans le cadre
de la veille hivernale et pérennisée au 1er juillet 2013. L’orientation des personnes est exclusivement faite par le S.I.A.O.
Urgence.
MISSIONS
L’hôtel social accueille inconditionnellement toute personne
orientée par le S.I.A.O. Le séjour repose sur deux objectifs
principaux et l’élaboration d’un contrat de projet signé par le
résident.
 Accueillir les personnes, dans un lieu sécurisé, de sérénité, et dans un environnement de qualité. Assurer les besoins de première nécessité.
 Etablir une relation de confiance et de respect mutuel
avec pour objectif d’élaborer avec les résidants des stratégies adaptées et réalistes qui sont un préalable à une
sortie vers le logement ou l’hébergement adapté.
Par leur présence quotidienne le matin à l’accueil et leur implication dans l’accompagnement physique des résidents, les
bénévoles de l’association St Benoit Labre apportent un soutien précieux aux professionnels permettant le renforcement
du lien social et le bon fonctionnement de l’établissement.
BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE
 Caractéristiques des personnes accueillies :
70 personnes ont été hébergées en 2013 dont 10 couples
(soit 53 hommes et 17 femmes). 64 personnes sont originaires des Yvelines.
L’âge moyen des personnes présentes en 2013 est de 43
ans. On observe un rajeunissement de la population accueillie 48% de moins de 40 ans contre 42% en 2012
et surtout 10% de moins de 30 ans. L’âge moyen des personnes entrées en 2013 est de 38 ans. L’hôtel social accueille majoritairement des hommes (75%). Le nombre de
femmes accueillies est stable, tout en sachant que 10 d’entre
elles sont en couple. Les femmes seules ne représentent
que 10 % de la population accueillie, certaines sont orientées
suite à des violences conjugales.
 Occupation des chambres :
365 jours d’ouverture représentent une capacité totale théorique de 16.790 nuitées. 16.167 nuitées ont été réalisées sur
2013. Le taux d’occupation est donc de 96,2%. Cet écart,
correspond à la remise en état des studios à chaque départ.
Cette année a été marquée par moins de mouvements
(entrées et sorties), une durée de prise en charge un peu
plus longue, c’est pourquoi le taux d’occupation est un peu
plus élevé.
 Nature des sorties :
25 personnes ont quitté la structure au cours de l’année
2013.
*FPC : fin de prise en charge
74
HLM
Secteur
Privé
Résidence
sociale
5
6 dont 2
départs volontaires et 4
FPC*
1
Maison
Relais
Foyer
Logement
0
Incarcération
Amis Famille
Solution personnelle
Etablissement de soins
1
2 dont 1 départ
1
volontaire
La durée de séjour non limitée et les conditions d’accueil
permettent à un certain nombre de résidents d’améliorer leur
état de santé, de se construire un projet de vie et pour certains d’accéder à un logement autonome. Sur ces 25 personnes, 11 ont retrouvé leur pleine autonomie et ont accédé
à un logement HLM ou privé. Manquant encore d’autonomie
personnelle 1 résident a bénéficié d’une orientation intermédiaire avant le logement, 2 ont rejoint leur famille ou ont retrouvé une solution personnelle, 9 n’ont pu s’inscrire dans
une démarche d’insertion et sont partis ou ont été exclus par
manque d’adhésion au projet de l’établissement et à ses
règles.
 Problématiques des résidents
Le principe de continuité de l’hébergement a des effets certains sur le suivi des personnes, notamment en ce qui concerne la restauration de l’estime de soi et des droits, l’amélioration substantielle des revenus et l’accès aux soins.
Les résidents accueillis à l’hôtel social présentent des problématiques multiples et parfois cumulées telles que :
Addictions, troubles psychiatriques et problématiques psychologiques, maladies graves diverses, ruptures familiales et
sociales, perte des droits et absence de ressources, endettement, manque de qualification et difficultés d’accès à l’emploi
Cependant, selon le type de problématique, l’hébergement
temporaire se transforme pour certains résidents en un
« chez soi » permanent. C’est le cas pour les personnes disposant de peu ou pas de ressources (personnes âgées, sans
papiers) et pour les personnes qui souffrent de pathologies
psychiques pour lesquelles l’accès aux soins et aux droits
reste compliqué entrainant une difficulté d’orientation vers
des structures adaptées.
LES FAITS MARQUANTS
5 résidents ont pu bénéficier d’un emploi au sein de l’entreprise d’insertion située au C.H.A.T. C’est l’occasion pour ces
personnes de se mettre en situation de reprise d’emploi et
d’évaluer avec le travailleur social référent et les tuteurs les
orientations à donner pour leur insertion professionnelle.
Faisant suite aux remarques des résidents lors de la dernière
rencontre Hébergés/résidents et des besoins repérés, des
interventions collectives à visée éducative et favorisant le lien
social ont été mises en place durant l’année par l’ensemble
de l’équipe, coordonnées plus particulièrement par la CESF :
exposition d’œuvres réalisées par des résidents, sorties expositions et théâtre, repas partagés, accompagnement aux
courses, à la vaccination, informations sur les économies
d’énergie, le tri sélectif et sur l’utilisation de la laverie, en lien
avec la maitresse de maison et l’agent d’entretien.
La participation de quelques membres de l’équipe au groupe
« savoir habiter » a permis de revisiter la procédure de visite
de chambre et de mettre en oeuvre une démarche plus édu-
TOTAL
Devenir non
connu
Décès
9 dont 4 départs
0
25
volontaires et 5
FPC*
cative d’accompagnement à la bonne tenue de son habitat.
C’est aussi un moyen de repérer les problématiques des
personnes et d’entrer en lien avec elles.
Deux tables rondes ont été organisées dans l’année sur des
thématiques en lien avec la mission réunissant bénévoles et
salariés : la première sur « la fonction de chacun aux étapes
de la prise en charge des résidents », la seconde sur « le
savoir habiter et l’accompagnement ». Ces deux demijournées de travail se sont conclues autour d’un buffet convivial.
LES PARTENAIRES
La diversité du public et des problématiques implique la recherche permanente d’un réseau de partenaires.
Le S.I.A.O., les assistantes sociales des territoires d’action
sociale et des C.C.A.S restent des interlocuteurs incontournables.
Dans le cadre de l’accès aux soins, l’équipe sociale, en lien
avec l’ANPAA (alcoologie), le CSAPA (addictions), le réseau
PASS (accompagnement psychologique) et la Clinique Psychologique de Poissy mettent en œuvre le projet de soins ou
de cure.
CAP SANTE assure une permanence une demi-journée par
semaine. Le psychologue accompagne les personnes fragiles psychiquement et présentant des freins à l’insertion
sociale et/ou professionnelle. Il soutient l’élaboration d’une
demande de prise en charge psychologique, évalue et
oriente selon les besoins. Il apporte un éclairage sur les situations à l’équipe éducative.
Les associations caritatives de Poissy (Secours Catholique,
Secours Populaire et Resto du Cœur) apportent une aide
alimentaire et financière, proposent des vêtements et des
cours de français à l’ensemble des résidents chaque fois que
nécessaire.
Enfin, pour quelques situations, l’équipe a travaillé avec l’AEMO de la Sauvegarde et le SPIP. L’arrivée de la CESF a
introduit de nouveaux partenariats dans les domaines de la
santé, de la vie quotidienne et de la culture.
LE PERSONNEL :
L’année 2013 a été marquée par quelques mouvements de
personnel : le remplacement d’un accueillant parti en février
par une professionnelle en août. L’équipe sociale a été renforcée par un mi-temps d’éducateur spécialisé en juillet.
L’équipe a accueilli la CESF dont la mission est transversale
sur le Pôle Lutte contre les Exclusions.
Deux stagiaires ont été accueillies sur la structure : une éducatrice spécialisée pour un stage de première année d’observation, et une jeune femme en formation d’assistance de vie
aux familles.
75
Hôtel Social du Parc
Directeur : Bruno ROMANETTO - Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN
Chef de service : Nelly PEUVREL
154, rue du Parc
78955 CARRIERES-SOUS-POISSY
Tél. : 01.39.74.85.81 / Fax : 01.39.70.98.61
[email protected]
CAPACITE D’ACCUEIL
L’Hôtel social du Parc accueille toute l’année, de manière
inconditionnelle, sur orientation exclusive du SIAO Urgence.
L’établissement dispose de 84 places maximum réparties en
10 unités familiales pouvant accueillir entre 3 et 6 personnes,
9 chambres pour femmes seules avec un bébé, 7 chambres
pour femmes seules, 2 chambres pour un couple avec un
bébé, 1 chambre pour une femme et son bébé handicapé
Par ailleurs 7 places en chambres individuelles à l’annexe de
l’Hôtel Social du Parc sont réservées, au titre du CHU, pour
des femmes seules autonomes.
MISSIONS PRINCIPALES DU CHRS ET DU CHU
 Assurer le suivi social des hébergés en lien avec les services sociaux extérieurs :
élaborer et réaliser un projet individualisé, le mettre en
place concrètement en vue de réaliser une sortie vers
une structure d’hébergement stable ou de soins ou vers
un logement adapté. Conduire à l’autonomisation maximale les personnes hébergées.
 Consolider le parcours de 7 hébergées venant de St Benoit Labre et du Parc sur les places de l’annexe, en vue
d’une sortie rapide du dispositif.
 Entretenir et développer un réseau partenarial sur différents volets touchant à l’insertion (emploi, administratif,
logement, santé, services de l’enfance, éducation et aide
à la parentalité).
BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE
Ces 50 ménages arrivent suite à des ruptures conjugales,
amicales ou familiales, des violences conjugales, des errances, des expulsions, des sorties de CADA et d’hôtels, de
l’étranger.
L’effectif moyen quotidien s’élève à 87,56 personnes (86,13
en moyenne en 2012) avec un total de 31960 nuitées réalisées sur une base théorique de 33215. L’effectif moyen très
élevé, bien que ne dépassant pas à la limite du maximum
autorisé par la commission de sécurité, (91 personnes) s’explique par le fait que le SIAO oriente des familles nombreuses de 2 à 4 enfants. L’effectif total subit donc de ce fait
des fluctuations. De même, la continuité de la prise en
charge des personnes en situation irrégulière pour
lesquelles la régularisation est longue et difficile contribue à
maintenir constamment un effectif élevé.
La durée des séjours des personnes sorties est identique à
celle de l’année dernière. Par contre, la moyenne des séjours
pour les familles toujours présentes fin 2012 est de 24 mois.
Cette durée a tendance à s’allonger avec des écarts de
temps de présence allant de 2 mois à 82 mois (soit près de 7
ans). 4 familles dépassent les 52 mois de présence. Cependant, 4 familles ont été régularisées au cours de l’année.
Parmi les personnes isolées, les durées de séjours s’étalent
entre 3 mois et 5 ans (2 personnes sont présentes depuis
plus de 3 ans, sans droits ni titres). Une personne avec un
enfant est présente depuis plus de 5 ans, sans droits ni titres.
76
LES SORTIES
Les relogements sont effectués en partenariat avec CAPLOGY, le GIP et la Préfecture dans le cadre du DALO.
FAITS MARQUANTS
L’exercice 2013 a été marqué par la poursuite d’actions
collectives avec les familles, le suivi des relations avec les
partenaires locaux, la mise en place de l’évaluation interne :
 Les familles du Parc se sont rendus régulièrement au
CHAT à l’atelier mensuel « Paroles de Parents ».
 «L’Atelier Logement », animé par Caplogy et 1 travailleur
social sous forme d’un jeu de l’Oie a concerné 4 familles
en cours de relogement. Cet atelier a pour objectif de permettre de mieux appréhender l’accès et le maintien dans
un logement du parc social ou privé.
 La deuxième fête des voisins a rassemblé un grand
nombre de familles en juin avec musique, danses pour les
enfants et plats exotiques au menu de la soirée. La visite
de M. Le Maire et son adjointe à la culture a marqué l’événement.
 Le partenariat local a été renforcé : participation sur les
volets de l’enfance (AEMO), logement (Cap Logy), emploi
(participation aux comités du Plan Local pour l’Insertion et
l’Emploi), associations de défense du droit des étrangers.
 Les travaux sur la mise en place du Document Unique
d’Evaluation des Risques Professionnels sont terminés.
L’ensemble des salariés répartis par unités de travail y ont
participé. La liste des améliorations à apporter est en
cours d’établissement. Des remèdes aux situations repérées comme prioritaires à traiter ont déjà été apportées.
 Dans le cadre des Orientations Associatives (2011-2016),
suite à l’évaluation interne, la planification de la création
d’un Conseil de la Vie Sociale est réalisée. Il se concrétisera courant 2014, ainsi que l’harmonisation des documents de la loi du 2 janvier 2002 avec notamment l’élaboration d’un livret d’accueil incluant le règlement de fonctionnement.
SITUATION DU PERSONNEL
Suite à un congé parental d’éducation et au départ de deux
salariés sur les postes de l’AVDL et de Cap Santé et avant
leur confirmation définitive à leur nouveau poste, l’équipe
sociale a fonctionné pratiquement toute l’année avec des
travailleurs sociaux en CDD.
Par ailleurs, un accueillant maitre de maison a quitté son
poste en juillet nécessitant l’embauche d’un remplaçant.
TRAVAUX
Le projet de relocalisation est en cours. L’élaboration d’un
projet d’établissement et d’aménagement du futur site ont été
réalisés. Des rencontres ont eu lieu entre la SEAY, la commune, l’EPAMSA et Emmaüs.
En attendant la construction, le bâtiment actuel nécessite un
entretien constant. Après chaque départ les chambres des
hébergés sont remises en état (lessivage et peintures si nécessaire, petits travaux électriques ou de plomberie). L’éclairage extérieur ainsi que le portillon d’entrée ont été remis en
fonction. Les ballons pour la production d’eau chaude ont
été réparés, chaque fois que nécessaire. Le mobilier pour les
unités d’habitation a été partiellement renouvelé.
77
BUC Ressources
Centre de formation en éducation spécialisée
Accompagnement social et médico-social
des pré-qualifications aux formations supérieures
Présidente de la Commission de suivi et d’orientation : Chantal SAUVET-GOICHON
Directeur Général : Christian BREUIL
Directeur des études : Michel HOCHART
1 bis, rue Louis Massotte
78530 BUC
Tél. : 01.39.20.19.94 / Fax : 01.39.56.55.89
[email protected]
www.buc-ressources.org
BUC Ressources, Campus des métiers du social, né de
l’Ecole d’éducateurs spécialisés de Versailles créée en 1964,
est parvenu en 2013, dans un contexte de fortes turbulences
et qui interroge à court terme l’avenir des centres de formations en travail social, à atteindre les objectifs qualitatifs et
quantitatifs fixés pour l’ensemble des domaines de l’activité
formative et de recherche.
Pour parvenir à ce résultat d’ensemble, chacun des pôles
d’activité du Campus, au titre de la formation initiale, continue ou de la recherche, s’est adapté, à moyens constants,
pour répondre aux besoins récurrents ou émergents d’un
millier de stagiaires accueillis et ceux plus singuliers encore
des terrains professionnels.
Comme nous l’avions anticipé sur le plan budgétaire et financier, après cinq années de résultats positifs, le résultat 2013
est arrêté à un déficit de 85K€. Rappelons que cette baisse
conjoncturelle est liée essentiellement depuis 2012, à « l’absence » d’une subvention du CRIF couvrant les charges imputables à la première promotion des éducateurs de jeunes
enfants en formation sur notre antenne de Bécheville et
d’autre part une baisse significative au fil des années du
nombre des stagiaires en apprentissage : tendance qui s’est
encore confirmée cette année.
Par ailleurs, notre activité formative et de recherche ne se
résume plus uniquement à la transmission « classique » de
pratiques ou de savoirs et connaissances professionnels. A
l’instar des programmes européens, des appels d’offres à
projets, du renforcement de la logique des parcours de formation personnalisés, de la mise en oeuvre des ECTS et du
transfert de la certification aux centres de formation, toutes
ces contingences nouvelles mais incontournables font aussi
apparaitre de nouvelles procédures et processus administratifs qui font appel eux-mêmes à de nouvelles temporalités et
compétences que nous apprenons à maîtriser.
En permanence, celles-ci ne cessent (sans réel report de
charges) d’impacter notre modèle d’organisation obligeant la
mise en oeuvre de nouveaux outils de gestion et de délégation de responsabilités ad ’hoc.
Dans ce contexte, sans un véritable engagement de l’ensemble de l’équipe de permanents du campus, celui d’environ six cents intervenants occasionnels de notre réseau, et
de nos partenaires régionaux nationaux et internationaux
(vingt quatre conventions recensées en 2013) le projet Campus n’aurait pu maintenir sa culture et ses logiques d’ouverture, de diversification, de développement et d’innovation.
Ce travail coopératif majeur qui a été stratégiquement soutenu permet au projet Campus d’affirmer, par le développement d’activités pragmatiques et évaluables sur différents
territoires d’intervention, les principes et valeurs d’une mission formative au service de l’économie sociale et solidaire,
de l’éducation, de l’aide à la personne, de la santé et du développement durable des territoires.
Les résultats aux examens représentent à nouveau en 2013
un baromètre fiable de la qualité des enseignements dispensés à BUC Ressources. Plus de la moitié de nos effectifs
sont en formation d’éducateur spécialisé ou de moniteur éducateur.
 Educateurs spécialisés: Etudiants présentés, 158— il
s’agit donc d’une promotion importante. 151 obtiennent
leur diplôme (soit 95,56%)
 Moniteur éducateurs: 20 étudiants présentés sur 21, obtiennent leur diplôme.
13 candidats accèdent à ces 2 diplômes par la voie de la
VAE ; 8 l’obtiendront (61,5%)
Concernant la promotion CAFERUIS, sur les 22 candidats de
l’effectif de notre septième promotion CAFERUIS,
78
20 sont présentés à l’épreuve de mémoire d’avril 2013, 81.2
% des candidats obtiennent leur diplôme. Pour l’épreuve de
novembre 2013, ils étaient 100 % à l’obtenir !
 Les CAFDES : sur 15 candidats 13 sont admis dont 4 se
présentaient pour une validation partielle.
 Le Pôle 5 présente en 2013 63 candidats (en 4 promotions) au diplôme d’AMP. 87,30 % sont reçus à l’examen.
Très belle performance si l’on prend en compte que 12
d’entre eux sont passés par un module de pré qualification et que l’une de ces 4 promotions présente un taux de
réussite de 100%.
 Les surveillants de nuit qualifiés de la 8ème promotion : 13
candidats présentés/13 sont reçus.
 Les maitres et maitresses de maison de cette même
promotion : 12 candidats présentés/12 sont reçus.
PERSPECTIVES
Les années 2014/2015 seront déterminantes pour l’avenir
des centres de formation, avec:
 la construction menée par l’UNAFORIS des plateformes
régionales dans la perspective d’intégrer l’enseignement
supérieur via les Hautes Ecoles,
 la réingénierie annoncée de l’ensemble des formations
vraisemblablement à l’issue des Etats Généraux en Travail Social, la création des Communautés Universitaires,
 la concurrence nouvelle de l’Education Nationale notamment des ESPE* qui se diversifient dans le champ de la
formation professionnelle de l’Education au sens le plus
large,
 la réforme de la formation professionnelle décrite par les
spécialistes comme « révolutionnaire », une demande de
formations de plus en plus modulaires et ou par la formation ouverte à distance de la part de principaux syndicats
employeurs de notre branche,
 les aléas de la décentralisation qui redessineront à terme,
les cartes et le périmètre de délégation en termes de formations professionnelles des Régions….
Notre rapport d’activité 2013 montre en partie combien et
comment nous avons su « capitaliser » les atouts utiles et
nécessaires pour aborder cette phase de changement incontournable qui révolutionnera l’existant de notre projet Campus.
Pour conclure, sans pouvoir ici être exhaustif, les axes stratégiques 2014/2015 travaillés nous permettront d’établir les
modalités de coopération avec les autres EFTS, les Hautes
Ecoles, l’université, en vue d’une création d’une Haute Ecole.
79
Les comptes de l’exercice 2013 qui vous sont présentés et annexés au présent rapport ont été
établis selon les mêmes formes et les mêmes méthodes que l’exercice précédent.
DÉFINITIONS
Rapport financier 2013
 Définition des reprises de résultats :
Lors de la négociation budgétaire de l’année N, le financeur contrôle les résultats de l’année
N-2 et décide de leurs affectations.
Soit il s’agit d’un excédent et le financeur diminue les produits du budget à la hauteur de la
reprise de résultat arrêté.
Soit il s’agit d’un déficit et le financeur augmente les produits du budget à la hauteur de la
reprise de résultat tout en restant dans la limite d’un taux directeur.
Cette procédure de financement, spécifique à notre secteur d'activité, avec reprise des résultats acceptés positifs ou négatifs, se fait uniquement pour les établissements en gestion
dite « contrôlée », c'est-à-dire tarifés et financés par des collectivités publiques, ce qui est le
cas pour la très grande majorité des établissements de l’association.
 Définition du résultat d’activité budgétaire :
Le résultat d’activité budgétaire correspond aux résultats liés aux budgets accordés par nos
autorités de contrôle, c’est-à-dire le résultat hors provisions non financé mais intégrant les
reprises de résultats.
Ce résultat est déterminant car c’est lui qui permet ou pas d’absorber les provisions non
budgétées. Un résultat budgétaire d’activité déficitaire indique que le résultat comptable et le
résultat budgétaire seront encore plus déficitaires.
 Définition du résultat budgétaire :
Le résultat budgétaire correspond aux résultats intégrant l’ensemble des charges et produits comptabilisés y compris les reprises de résultats. Par grand pôle de financeurs, l’ensemble des provisions est financé. L’approche par établissement fait apparaître des situations différentes, pour certaines déficitaires. Ces déficits seront négociés avec nos financeurs pour que certaines provisions soient néanmoins financées. Elles le sont généralement, tout en restant à l’équilibre.
 Le résultat comptable :
Le résultat comptable correspond aux résultats intégrant l’ensemble des charges et produits comptabilisés hors reprises de résultats. Ce résultat est celui validé par les commissaires aux comptes mais n’est pas représentatif de l’activité et de la réalité économique de
l’établissement. C’est un résultat dit « juridique ».
80
1. Analyse globale des comptes de fonctionnement
Les comptes de l’association enregistrent un total de produits de 53 620 k€ et un total de charges de 47 277k€, ce qui représente un excédent comptable de 6 343 k€.
 Reprise de résultats
En 2013 les reprises de résultats N-2 sont de 635K€. Les autres reprises de résultats pour 47k€ concernent :
Les réserves de compensation des charges d’amortissements: 29K€, les réserves pour projets exceptionnels : 18K€.
RST BUDGETAIRE
D'ACTIVITE
2013
Regul Conso
-314
FONDS PROPRES
5 200
75
Résultat des fonds propres Hors
Vente du Perray
RETRAITE
LITIGE
CONG
ES
PAYES
33
4
1 065
234
62
36
TOTAL PROTECTION ENFANCE
1 128
270
TOTAL MEDICO SOCIAL
1 273
13
59
37
25
5
1 310
38
55
TOTAL CHRS
234
7
TOTAL Autres activités Lutte
Contre L'Exclusion
TOT. secteur Lutte Contre L'Exclusion
46
280
7
TOTAL ACTIVITES SANS
REPRISE DE RESULTAT
116
38
7 752
356
SIEGE
S/TOTAL ASE Conseil Général
S/TOTAL PJJ
ESAT EURYDICE GLOBAL
TOT. MEDICO SOCIAL et
ESAT
TOTAL
AUTR
ES
PROV
13
28
31
32
60
31
28
66
RST
COMPTABLE 2013
9
-314
-314
5 200
75
5 200
75
45
2
32
30
-
14
88
143
-22
28
4
10
549
108
16
674
-139
164
32
25
69
45
410
272
16
698
7
2
1 026
148
19
1 194
7
16
27
1 210
7
2
1 035
148
12
3
-15
142
127
-1
45
44
2
60
Réint.
Rst N2
9
-
RST BUDGETAIRE
31/12/2013 à
affecter
Cot
OET
H
7
0
28
CE
T
Reintégration de
réserves
antérieurs
pour
charges
spécifiques
12
3
-16
187
171
15
2
49
0
50
109
61
6 343
635
47
7 025
 Le résultat d’activité budgétaire
En 2013 l’ensemble des « pôles par financeur » sont excédentaires affichant un résultat de +7 752K€.
Pour l’ASE, seul le service APE du foyer saint Nicolas et Latitudes 78 ont un résultat d’activité déficitaire dû à une sous activité.
Pour l’ARS, le Sessad et le Cmpp ont un résultat d’activité déficitaire dû à des charges d’orthophonistes en libéral non pris en
charge dans le cadre du budget.
Buc Ressources affiche un déficit suite à la formation des EJE non financée par la Région.
L’ensemble des autres établissements et services de la Sauvegarde ont été excédentaires et permettent de financer tout ou
partie des provisions retraites, litiges et CET.
Enfin, le résultat des fonds propres est lié à la vente du Perray en Yvelines pour 5 125 000€. Après correction de cet élément
exceptionnel, le résultat des fonds propres s’élèvent à 75K€.
81
Le déficit de 314K€ pour le dossier « régul conso » correspond à des régularisations et à des provisions concernant les établissements et services mais comptabilisées dans ce dossier pour respecter la nomenclature comptable.
 Le résultat budgétaire (7 025K€)
Les résultats budgétaires par établissement sont intégrés à l’annexe comptable à la fin du présent document .
2. Analyse par groupes fonctionnels
REEL
2 012
PRODUITS
Frais de siège
Dotation Globale
Prix de journée
Subvention
Intérêt Financier
Avantage en natures/remb frais vh
Autres
PRODUITS
Grpe I
Achats
Services Extérieurs
Transport d'usagers
Voyages et déplacements , Missions et réceptions
Frais de téléphone et postaux
Autres
TOTAL Grpe I
Grpe II
Personnel Extérieur
Honoraire (attention formule)
Dont CAC
Dont Avocat
Dont Cabinet du CE
Autres honoraires
Salaires (Attention formule)
Dont Brut
Dont Charges Fiscales
Dont Charges Sociales
apprentis
CET - TRANSPORT-HORS PAUF
TOTAL Grpe II
Grpe III
Location
Charges Locatives
Entretien Immobilier
Entretien Mobiler
Maintenance Informatique et autres
Assurances
Etudes et recherches
Divers
Publication
Services Bancaires
Autres Impot et taxe
Autres charges de gestion courantes
Charges Financières
Charges Exeptionnelles
Amortissement
Provision
TOTAL Grpe III
RESULTAT COMPTABLE
RESERVES A REPRENDRE
Résultat n-2
Compensation-Ch Amortissement
Mesures Exploitations
Compensation
TOTAL
RESULTAT Budgétaire
-
2013
Ecart 2012/2013
Budget
reel
1 374 514
7 167 503
32 533 659
2 759 694
48 676
63 832
3 975 871
47 923 748
1 406 217
7 306 545
33 102 649
2 929 872
48 000
74 912
2 352 713
47 220 908
1 420 949
7 320 275
33 625 960
3 047 985
52 773
146 506
9 702 750
55 317 197
1 869 272
468 493
173 352
430 384
346 273
901 305
4 189 079
1 935 382
437 812
274 690
433 481
386 116
880 512
4 347 993
1 932 610
446 342
199 787
449 164
356 195
866 931
4 251 028
678 050
146 997
29 798
38 193
22 352
56 653
34 149 058
22 031 986
2 342 394
9 309 513
52 978
412 186
34 974 104
545 773
187 159
33 200
35 390
25 000
93 569
36 223 353
23 242 242
2 500 160
10 146 859
66 244
267 848
36 956 286
828 239
162 477
29 182
56 763
25 599
50 932
34 946 203
22 567 834
2 451 532
9 593 796
63 670
269 371
35 936 919
1 899 431
102 204
450 175
126 554
301 448
243 214
30 415
111 400
58 247
2 120
104 610
1 834 050
49 467
237 658
1 170 852
1 139 280
7 861 126
899 439
1 975 482
98 119
281 423
127 949
322 937
265 433
32 284
121 814
54 329
3 594
109 077
1 798 869
70 464
1 336 587
65 197
6 663 558
746 929
1 976 411
101 916
495 998
127 041
301 087
250 087
29 964
106 677
69 301
4 472
97 442
1 918 869
46 043
285 991
1 212 978
1 762 151
8 786 426
6 342 824
254 817
634 728
188
12 671
48 532
218 768
1 118 208
12 919
4 839
652 486
94 443
-
46 435
152 772
1 092 301
288 292
4 096
82 674
5 726 849
7 393 419
3.38%
2.13%
3.36%
10.45%
8.42%
129.52%
144.04%
15.43%
63 338
22 151
26 435
18 780
9 921
34 375
61 949
3.39%
-4.73%
15.25%
4.36%
2.87%
-3.81%
1.48%
150 189
15 481
616
18 570
3 247
5 720
797 145
535 848
109 138
284 283
10 692
142 816
962 815
22.15%
10.53%
-2.07%
48.62%
14.53%
-10.10%
2.33%
2.43%
4.66%
3.05%
20.18%
-34.65%
2.75%
76 980
287
45 823
487
362
6 872
451
4 723
11 054
2 352
7 168
84 819
3 424
48 332
42 125
622 871
925 300
5 443 355
4.05%
-0.28%
10.18%
0.38%
-0.12%
2.83%
-1.48%
-4.24%
18.98%
110.94%
-6.85%
4.62%
-6.92%
20.34%
3.60%
54.67%
11.77%
605.19%
634 728
379 912
28 621
18 455
681 804
7 024 628
28 808
5 783
48 532
463 035
5 906 390
149.09%
15357.97
%
45.64%
-100.00%
211.66%
528.20%
-
-
-
-
-
-
-
-
82
 Les produits :
Les produits ont évolué de 15.43% entre 2012 et 2013.
Les frais de siège ont augmenté suite à l’ouverture de l’internat de l’unité adolescent de l’Itep Jeanne Chevillotte. De
même, l’ouverture explique l’augmentation de la ligne prix de journée.
Les dotations globales augmentent suite à une transformation du financement du service d’accompagnement au Foyer la
Maison, passant d’un prix de journée à une dotation globale.
L’augmentation des subventions concerne essentiellement le pole LCE, suite à un nouveau projet accordé en 2013 concernant les femmes victimes de violence (+148K€) et 1 subvention de 23K€ pour les 3 CHRS.
Enfin, la vente du terrain du Perray a permis de dégager 5 millions de produits supplémentaires.
 Le groupe 1 :
Ce groupe comptabilise toutes les dépenses liées à l’activité des établissements et services. Il est conforme au budget et
stable par rapport à 2012. Il n’apporte pas de remarques particulières.
 Le groupe 2 :
Ce groupe comptabilise toutes les dépenses liées aux personnels et honoraires des établissements et services.
Le groupe est inférieur au budget mais augmente par rapport à 2012. 20 salariés ont rejoint notre Association en 2013.
Certains postes vacants ont été pourvus et l’ouverture d’un nouvel établissement a permis de nouvelles embauches.
La ligne du personnel extérieur augmente de manière significative. Cette croissance essentiellement due à une augmentation du nombre de formateurs occasionnels à Buc Ressources est en partie compensée par une baisse des salariés occasionnels.
D’autre part, la ligne « honoraire » a également augmenté suite à la préparation de la vente du terrain du Perray en Yvelines et au dossier patrimonial du Bel Air au Chesnay.
 Le groupe 3 :
Ce groupe comptabilise toutes les dépenses liées aux charges fixes des établissements et services.
Celui-ci augmente suite à des provisions plus importantes concernant des charges exceptionnelles, des charges retraites
à venir, des contentieux patrimoniaux et des contentieux prud’homaux.
L’entretien immobilier a augmenté. Buc ressources et le pôle LCE ont engagé plus de dépenses que l’année dernière. Ce
poste est toujours en dépassement mais reste incontournable et certainement insuffisamment budgété.
Les charges exceptionnelles augmentent également. Le nombre de jours monétarisés en compte épargne temps a augmenté et concerne essentiellement des départs en retraite et donc le paiement de ces sommes (Siège, ESAT, Arpe).
3. Analyses du bilan
Le fonds de roulement se présente comme suit :
31 décembre 2012
31 décembre 2013
Fonds de roulement net global
11 242 K€
17 888 K€
Besoins en fonds de roulement
2 903 K€
5 368 K€
Le fonds de roulement d’investissement augmente légèrement en 2013 par rapport à 2012 (+75€).
Les Immobilisations sont en augmentation (+1 277K€) et sont compensés par les ressources suivantes :
 Un emprunt à l’Itep Jeanne Chevillotte :
+600K€
 Réserves de charges d’amortissement :
+215K€
 Excédents affectés à l’investissement :
+197k€
L’excédent de cette année +6 343 K€ conforte le FRE, en conséquence le fonds de roulement net global augmente de 6
646 K€. Les besoins en fonds de roulement augmentent de 2 466 K€. Ceci est dû notamment à un décalage des encaissements des prix de journées sur 2014 pour 929K€ et le solde de 1 760K€ de la vente du Perray non encaissé sur 2013.
Les placements financiers ont augmenté par rapport à 2012 ainsi, la trésorerie augmente de 4180K€. Au 31.12.2013, la
trésorerie correspond environ à trois mois de fonctionnement ce qui est confortable.
83
4. Affectation des Résultats
Nous proposons l’affectation des résultats de l’exercice 2013 de la manière suivante :
 Résultat comptable de la gestion contrôlée : 1 531 847€
Les affectations de résultats de la gestion contrôlée seront, quant à eux, arrêtés par les financeurs : dans le cadre de la
reprise des résultats sur l’année N-1, l'association négociera auprès des financeurs des affectations spécifiques au cas
par cas. Ils seront provisoirement comptabilisés en instance d’affectation des résultats sous contrôle des tiers financeurs.
 Résultat des activités dites « économiques » : + 5 125 024€
Buc Ressources
Chantier Ecole des Nouvelles Charmilles
Caisse des Ecoles Bel Air
Eurydice Budget économique
FONDS PROPRES
En report à nouveau
En report à nouveau
En report à nouveau
En report à nouveau
-83 358.05€ à la réserve de compensation des
charges d'amortissement de Buc Ressources.
-3500 000 en réserve pour investissement
-702 182.16€ en report à nouveau débiteur
-562 736.13€ en report à nouveau de l’Esat
Eurydice économique.
Le solde 351 491.08 en report à nouveau créditeur
- 84 719.32
- 2 477.30
+ 30.34
+ 12 422.72
+5 199 767.42
 Résultat du Dossier de régularisation : 314 046 €
En retraite
-123 957.54
En litige
-289 974.92
En CET
-2 086.47
Reprise en-cours
-71 157.82
En provision réglementée
-20 720.53
Autres dépense non opposable
-1 293.28
Le solde en Report à Nouveau
-823 236.67
84
85
B
ILAN GÉNÉRAL
86
COMPTE DE BILAN DE L'ASSOCIATION AU 31 DECEMBRE 2013
ACTIF
Montant
Brut
Actif Immobilisé
Immobilisations Incorporelles
Frais d'établissement
Autres Immobilisations incorporelles
Exercice N
2013
Amort.
et prov.
Montant
Net
Exercice N-1
2012
Montant
Net
311 449.43
298 306.24
13 143.19
22 681.30
771 547.34
11 234.93
760 312.41
792 199.80
12 496 860.95
7 044 005.54
5 452 855.41
5 628 113.49
59 812.99
59 443.19
369.80
818.43
8 068 029.34
5 345 771.03
Immobilisations Incorporelles en cours
Immobilisations Corporelles
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel et
outillage
Autres Immobilisations Corporelles
Immobilisations Corporelles en cours
Immobilisations Financières
Participations et créances rattachées à
des participations
Autres titres immobilisés
Prêts
Autres Immobilisations financières
TOTAL I
Comptes de liaison (1)
TOTAL II
Actif circulant
Stocks et en-cours
Matières premières et fournitures
Autres approvisionnements
2 722 258.31
2 547 848.81
1 167 353.18
1 167 353.18
191 709.71
776 761.71
776 761.71
777 620.64
207 001.40
207 001.40
207 165.20
11 100 055.41
10 168 157.38
8 689.63
8 689.63
37 407.92
8 972 866.05
8 972 866.05
7 986 164.13
3 034 016.53
3 034 016.53
940 327.53
6 851 030.11
6 851 030.11
4 119 505.70
5 811 965.82
5 811 965.82
4 290 586.32
188 229.26
188 229.26
176 339.89
24 866 797.40
24 866 797.40
17 550 331.49
48 725 613.74 12 758 760.93
35 966 852.81
27 718 488.87
23 858 816.34 12 758 760.93
En-cours de production (biens et services)
Produits intermédiaires et finis
Marchandises
Avances et acomptes versés sur
commande
Créances (2)
Créances redevables et comptes
rattachés (3)
Autres créances
Valeurs mobilières de placement
Disponibilités
Charges constatées d'avance
TOTAL III
Charges à répartir sur plusieurs
exercices
TOTAL IV
Primes de remboursement des
obligations
TOTAL V
Ecart de conversion (actif)
TOTAL VI
TOTAL GENERAL (I+II+III+IV+V+VI)
87
COMPTE DE BILAN DE L'ASSOCIATION AU 31 DECEMBRE 2013
PASSIF
2013
2012
Fonds propres
Fonds associatifs sans droit de reprise
Dons et legs
Subvention d'investissement sur biens
renouvelables
Ecart de réévaluation
Réserves
Excédents affectés à l'investissement
Réserve de compensation
Excédents affectés à la couverture du
besoin en fonds de roulement
Autres réserves
Report à nouveau associatif
Dépenses refusées par l'autorité de tarification ou
inopposables aux financeurs
Résultat de l'exercice
Dont résultats sans droit de reprise
TOTAL I
Autres fonds associatifs
Fonds associatifs avec droit de reprise
Résultat sous contrôle de tiers financeurs
Dépenses non opposables au tiers financeurs
Subventions d'investissement sur biens non renouvelables
1 213 708.28
1 213 708.28
155 592.11
155 592.11
3 873 481.40
3 758 956.10
429 514.08
429 514.08
3 574 387.45
3 527 521.14
1 890 587.98
1 504 421.02
1 961 297.02
1 961 297.02
397 980.24
397 980.24
-1 365 773.48
-949 894.48
-11 151.24
-105 811.15
6 342 824.34
899 709.89
5 125 023.86
-646 525.07
18 462 448.18
12 792 994.25
14 064.36
17 052.20
2 884 654.24
2 371 815.95
-3 696 397.76
-3 971 455.45
298 021.71
259 080.58
821 816.35
821 816.35
624 390.33
648 224.69
1 051 043.17
1 025 730.63
1 997 592.40
1 172 264.95
2 030 794.15
1 481 530.34
Provisions réglementées
Couverture du besoin en fonds de roulement
Amortissements dérogatoires & provisions pour
renouvellement immobilisations
Réserves des plus-values nettes d'actif
Droit des propriétaires
TOTAL II
Comptes de liaison
TOTAL III
Provisions
Provisions pour Risques
Provisions pour Charges
TOTAL IV
Fonds dédiés
Fonds dédiés sur subventions de fonctionnement
Fonds Dédiés sur autres ressources
TOTAL V
2 346 193.40
2 398 763.33
4 376 987.55
3 880 293.67
531 454.74
401 829.00
531 454.74
401 829.00
1 763 552.69
1 270 974.00
74 413.45
70 101.00
Dettes
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (2)
Emprunts et dettes financières divers (3)
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours
Dettes fournisseurs et comptes rattachés (4)
Dettes sociales et fiscales
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés
Autres dettes (5)
Produits constatés d'avance
TOTAL VI
3 161.60
1 959.50
1 360 242.34
1 162 745.34
6 548 239.45
6 167 184.81
138 511.87
64 487.53
6 261.26
10 872.07
703 987.28
722 782.75
10 598 369.94
9 471 107.00
35 966 852.81
27 718 488.87
Ecart de conversion (passif)
TOTAL GENERAL (I+II+III+IV+V+VI)
88
89
C
ompte de résultat
consolidé
90
COMPTE DE RESULTAT DE L'ASSOCIATION AU 31 DECEMBRE 2013
CHARGES
Charges d'exploitation
Achats de marchandise
variation de stock
Achats de matières premières et fournitures
variation de stock
Achats d'autres approvisionnements
variation de stock
Achats non stockés de matières et fournitures
Sous-traitance
Services extérieurs et autres
Impôts, taxes et versements assimilés
- sur rémunérations
- autres
Charges de personnel
- salaires et traitements
- charges sociales
Dotations aux amortissements et provisions
Dotations aux amortissements :
- des immobilisations
- des charges d'exploitation à répartir
Dotations aux provisions :
- sur actif circulant
- pour risques et charges d'exploitation
Autres charges (1)
TOTAL I
Charges financières
Dotations aux amortissements et provisions
Intérêts et charges assimilés
Différences négatives de change
Charges nettes sur cessions valeurs mobil. de
placement
TOTAL II
Charges exceptionnelles
Sur opérations de gestion
Exercice courant
Exercices antérieurs
Sur opérations en capital
Dotations aux amortissements et provisions
- dotations aux provisions réglementées :
réserve de trésorerie
- dotations aux provisions réglementées :
réserve des plus-values
TOTAL III
Autres engagements
Engagements à réaliser sur ressources affectées
TOTAL IV
Impôts sur les sociétés
TOTAL V
TOTAL DES CHARGES
RESULTAT CREDITEUR = Excédent
TOTAL GENERAL (I + II + III)
2013
2012
1 932 651.50
1 867 520.83
6 728 363.27
6 447 583.13
2 453 213.66
2 342 393.66
97 704.65
104 609.82
22 495 279.87
21 935 273.53
9 849 797.86
9 721 699.17
1 212 977.51
1 170 852.10
1 380 628.64
564 830.80
429 345.70
376 177.79
46 579 962.66
44 532 294.73
46 043.01
49 466.79
46 043.01
49 466.79
1 353.90
0.01
78 111.17
81 265.45
207 879.65
54 104.43
56 033.07
292 108.07
342 023.89
427 477.96
294 086.34
280 988.07
294 086.34
280 988.07
15 456
15 456.00
47 277 571.90
45 290 227.55
6 342 824.34
899 709.89
53 620 396.24
46 189 937.44
91
COMPTE DE RESULTAT DE L'ASSOCIATION AU 31 DECEMBRE 2013
PRODUITS
2013
2012
Produits d'exploitation
Ventes de marchandises
326.20
666.90
- prestations de services
1 397 117.15
1 457 467.52
- divers
1 167 423.74
1 123 645.01
40 267 178.90
38 947 332.98
3 074 156.40
2 786 678.79
941 290.54
387 080.23
929 063.73
803 383.84
Production vendue
Dotations et produits de tarification
Subventions d'exploitations et participations
Reprises sur amortissements et provisions
Transferts de charges
Autres produits
TOTAL I
47 776 556.66 45 506 255.27
Produits financiers
De participations et des immobilisations financières
42 233.84
25 727.88
34 549.83
48 720.22
76 783.67
74 448.10
138 159.64
206 880.38
5 409 880.78
149 268.09
Revenus des valeurs mobilières de placement, escomptes
obtenus et autres produits financiers
Reprises sur provisions
Transferts de charges
Différences positives de change
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
TOTAL II
Produits exceptionnels
Sur opérations de gestion (autres produits exceptionnels)
- exercices antérieurs
Sur opérations en capital
Reprises sur provisions
- reprises sur provisions réglementées : réserve de
trésorerie
- reprises sur provisions réglementées : réserve des plusvalues nettes d'actif
- reprises sur autres provisions
TOTAL III
54 554.89
134 840.88
5 602 595.31
490 989.35
164 460.60
118 244.72
164 460.60
118 244.72
Autres engagements
Report des ressources non utilisées des exercices antérieurs
TOTAL IV
TOTAL DES PRODUITS
53 620 396.24 46 189 937.44
RESULTAT DEBITEUR = Déficit
TOTAL GENERAL (I + II + III)
53 620 396.24 46 189 937.44
92
93
A
NNEXE
94
1. REGLES ET METHODES COMPTABLES
1.1 Faits marquants
La mise en œuvre du projet associatif, engagée en 2012, au travers d’une démarche participative, s’est poursuivie tout au long de l’année
2013. Deux étapes l’ont structurée :

1er semestre
Fin des travaux des groupes projets et détermination d’un certain nombre d’expérimentations issues des réflexions menées par ces
groupes projets.

2ème semestre
Démarrage et mise en œuvre de 7 expérimentations territorialisées et traduisant concrètement les coopérations internes entre les différentes activités de l’Association ; ces expérimentations prendront fin en mars 2014.
Notre Association a été sollicitée par deux associations (Médianes et Accueillir) souhaitant poser les conditions d’une collaboration à court
terme et envisager une fusion à moyen terme.
Ce sera le cas, pour l’association Médianes, à Trappes, dans le cours de l’année 2014.Ce positionnement correspond aux orientations
associatives définies en 2011.
Il nous permettra, par ailleurs, d’estimer les ressources nécessaires à mobiliser pour de telles démarches.

Sur le plan des opérations immobilières :
Fin des travaux de l’internat Adolescent Jeanne Chevillotte à la fin de l’année, la réception définitive devant être tout début d’année 2014.
Poursuite des négociations avec nos financeurs et nos partenaires territoriaux du Val de Seine, visant à concrétiser la relocalisation de
l’Hôtel Social du Parc.
Poursuite des démarches administratives concernant la construction d’un bâtiment d’enseignement à BUC Ressources.

En termes de projets :
Notre candidature a été retenue pour la mise en œuvre d’actions de Prévention Spécialisée sur la Commune de Poissy (nous sommes en
attente de signature de convention).
Nous nous sommes mis en situation de répondre à un appel à projets de l’ARS, concernant des places pour des enfants autistes.
Nous avons répondu favorablement à une sollicitation de la DDCS pour mettre en œuvre un accompagnement de 10 places pour des
femmes victimes de violence.

En terme comptable et financier :
Etude et mise en place d’un secteur lucratif à Buc ressources entrainant la fiscalisation de certaines activités. 1 er liasse fiscale pour l’exercice 2013
Préparation, procédure et application du dossier fiscal de livraison à soi-même pour la construction de l’internat de l’unité adolescent de
l’Itep Jeanne Chevillotte
Cession des locaux et du terrain de l’ITES Odyssée au Perray-en-Yvelines à Kaufman&Broad pour un montant de 5 125 000 euros.
1.2 Principes généraux et référentiel comptable
Les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2013 sont caractérisés par les données suivantes :


Total du bilan
Total du compte de résultat
35 967K€
53 620 K€
L’exercice a une durée de 12 mois recouvrant la période du 01/01/2013 au 31/12/2013.
Les comptes annuels de l’exercice 2013 ont été élaborés et présentés conformément aux règles générales applicables en la
matière dans le respect du principe de prudence.
Les conventions suivantes ont été respectées :

Continuité de l’exploitation

Indépendance des exercices
95
Il a été fait application des dispositions particulières résultant :

Du règlement 99.01 du Comité de la réglementation comptable relatif à l’établissement des comptes des
associations et fondations ;

Du décret n°2203-1010 du 22 octobre 2003 relatif à la gestion budgétaire, comptable et financière, et aux
modalités de financement et de tarification des établissements et services sociaux et
médico-sociaux mentionnés au 1 de l’article L312-1 du code de l’action sociale et des familles, et des
établissements mentionnés au 2° de l’article L6111-2 du code de la santé publique;

De l’avis n° 2007-05 du 4 mai 2007 : Relatif aux règles comptables applicables aux établissements et
services privés sociaux et médico-sociaux relevant de l’article R . 314-1 du code de l’action sociale et des
familles appliquant l’instruction budgétaire et comptable M22, ainsi qu’aux associations et
fondations gestionnaires des établissements sociaux et médico-sociaux privés qui appliquent les
règlements n°99-01 et n°99-03 du CRC;

Arrêté du 15 février 2010 relatif au plan comptable applicable aux établissements et services privés sociaux et médico-sociaux relevant du I de l’article L. 312-1 du code de l’action sociale et des familles.
1.3 Règles et méthodes comptables relatives aux postes du bilan - ACTIF
L’évaluation des éléments inscrits en comptabilité a été pratiquée par référence à la méthode dite « des coûts
historiques ». La dépréciation des éléments du bilan est prise en compte le cas échéant par l’intermédiaire de provisions spécifiques.
1.3.1 Immobilisations incorporelles
Les immobilisations incorporelles enregistrent l’acquisition des droits d’utilisation des logiciels de gestion amortis sur une durée de 3 à 5 ans.
1.3.2 Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires, hors frais
d’acquisition des immobilisations) ou à leur coût de production.

Bâtiments & constructions
30 ans à 50 ans

Agencements & installations
10 ans à 30 ans

Matériels et outillages
5 ans à 10 ans

Matériels de transport
6 ans

Mobilier
5 ans à 10 ans

Matériels de bureau
5 ans à 10 ans

Matériels informatiques
3 ans
1.4 Règles et méthodes comptables relatives aux postes du Bilan - PASSIF
1.4.1 Fonds propres
Les fonds propres comprennent notamment :

Les valeurs du patrimoine intégré
Elles correspondent au montant calculé par différence entre l’actif et le passif pour l’établissement du premier bilan de l’association lors du passage d’une comptabilité « recettes/dépenses » à une comptabilité d’engagement.
Ces opérations se sont réalisées dans l’association lors de l’application du plan comptable 1957.

Les subventions d’investissement affectées à des biens renouvelables par l’organisme
Ces subventions sont maintenues au passif du bilan dans les fonds associatifs avec ou sans droit de reprise.
Celles-ci sont considérées comme des apports en capital, à maintenir durablement au bilan.

Legs et donations avec contrepartie d’actifs immobilisés
Les legs et donations sont enregistrés à la date de transfert de propriété pour les immeubles.
Par assimilation, les immeubles ou terrains acquis au moyen du produit de legs financiers sont traités selon la même
méthode.
96
1.4.2 Autres fonds Associatifs
Ces fonds comprennent notamment :

Résultats sous contrôle de tiers financeurs
La majorité des établissements et services sont sous contrôle de tiers financeurs. Ils sont soumis à des règles de
fonctionnement propres à la réglementation publique, traduits dans les comptes administratifs qui servent de base à leur financement.
Les soldes excédentaires ou déficitaires concernant ces établissements et services sont, en principe, repris par les
financeurs en N+1 ou N+2. Ils sont donc assimilés à des dettes et des créances à leur égard et n’entrent pas dans le
résultat acquis à l’association, toutefois, à la clôture de l’exercice ils restent inscrits dans le compte de résultat.
Les charges à financement différé correspondent au report de dettes pour congés à payer, engagements pour retraites, intérêts courus sur emprunts. Elles ne sont, en général, pas admises dans les comptes administratifs soumis au contrôle des financeurs, et sont intégrées dans les comptes agrégés de l’Association.

Subventions d’investissement sur biens non renouvelables par l’organisme
Sont inscrites à ce poste, les subventions reçues utilisées pour l’acquisition d’un actif, dont le renouvellement n’est pas envisagé.
L’association inscrit à ce compte principalement, les subventions « taxes d’apprentissage » reçues par les établissements
habilités à la percevoir.
Celles-ci font l’objet d’une reprise au résultat, en produit d’exploitation, proportionnellement à la dotation aux
amortissements des biens qu’elles ont servis à financer sur une durée de vie de 3 à 5 ans.
1.4.3 Méthodes de valorisation des provisions pour risques et charges

Provisions liées aux retraites
Conformément à l’avis N°00-A du 6 juillet 2000 du comité d’urgence du CNC, l’association a opté pour la possibilité de comptabilisation partielle des engagements retraites.
Les indemnités de départ à la retraite sont prises en compte :

D’une part, sous forme d’une dotation aux provisions inscrite au compte de résultat pour son montant cumulé au
passif du bilan. Ce montant correspond aux indemnités dues aux salariés âgés de 55 et plus.(356K€)

D’autre part, sous forme d’un engagement hors bilan pour les sommes dues aux autres salariés dont les
indemnités n’ont pas fait l’objet de la provision précitée. (cf. 5.1)

Provisions liées aux litiges
L’ensemble les évènements concernant les dossiers prudhommaux survenant après le 31/01/N+1, date d’arrêtée des comptes
dans les établissements, sont constatés sur l’exercice suivant.
1.4.4 Méthode de valorisation de cotisations CPM – BUC ressources
Il n’y a pas eu de modification par rapport aux exercices précédents.
1.5 Règles et méthodes comptables relatives aux postes du compte de résultat
Comme pour les années précédentes, l’année 2013 est marquée par l’utilisation du dossier appelé « 90 – écritures de consolidation » nécessaire à l’établissement des comptes agrégés.
Ce dossier a permis de comptabiliser :

Les reprises de provisions initialement refusées par les financeurs. Les établissements ne peuvent reprendre
une charge qui, pour les financeurs, n’existe pas. Cependant les règles comptables obligent à inscrire et les reprises de provision au compte de résultat. Afin de ne pas impacter les résultats comptables des établissements,
chaque année les régularisations nécessaires sont imputées via ce dossier.
Ces reprises représentent 438K€ pour l’année 2013 dont la reprise de provision pour risque de 271K€ concernant le
non paiement des créances PJJ sur la facturation de deux jeunes majeurs de Latitudes78. La PJJ a réglé la totalité de
cette créance.

La variation entre N-1 et N concernant les Encours du SJIE/SRP pour 71K€, les financeurs n’acceptant pas que
les encours apparaissent dans les comptes de l’établissement.

De provisionner des risques sur frais généraux.
97
1.5.1 Subventions de fonctionnement
Les subventions d’exploitation sont traitées conformément aux dispositions du règlement 99-01 du Comité de la réglementation comptable.
La fraction attribuée au titre des exercices futurs est inscrite en « Produits constatés d’avance »
L’éventuelle quote-part de l’exercice non utilisée à la clôture de l’exercice donne lieu au constat d’une charge « Engagement
à réaliser sur ressources affectées » par la contrepartie d’un compte « fonds dédiés ».
L’octroi de la subvention est formalisé par la signature de conventions ou arrêtés entre les financeurs et l’association bénéficiaire qui peuvent contenir :

des conditions suspensives relatives à la mise en place et aux versements des subventions

des conditions résolutoires relatives à la non utilisation des fonds ou à leur utilisation à des fins autres que
celles pour lesquelles ils ont été versés.
Une subvention assortie d’une condition suspensive non levée n’est pas acquise et n’est pas enregistrée en produit.
En revanche, la condition résolutoire ne suspend pas l’enregistrement de la subvention qui se trouve acquise dès la décision
d’octroi.
1.5.2 Produits des séjours
Ce compte enregistre les opérations des frais de séjour de tous les établissements et services concernés. Il comprend :


Les journées facturées,
Les journées réalisées en attente de facturation.
98
2. NOTE RELATIVE AU BILAN ACTIF
TABLEAU DES IMMOBILISATIONS
Exercice clos le 31/12/2013
VALEUR BRUTE
DÉBUT EXERCICE
IMMOBILISATIONS
ACQUISITIONS
CESSIONS
RECLASSEMENT
VALEUR BRUTE
FIN D'EXERCICE
Frais d'établissement
INCORPORELLES
TOTAL 1
Autres immobilisations
incorporelles
308 726
1 273
1 451
311 449
308 726
1 273
1 451
311 449
Immo. incorporelles en cours
TOTAL 2
Terrains
783 343
Agcts Amen Terrains
30 239
753 105
18 443
18 443
Constructions
5 617 511
8 548
381 274
- 76 083
5 168 702
Installations générales et
agencement construction
7 016 266
440 489
48 327
- 80 269
7 328 159
C O R P O R E L L E S
Installations techniques, matériel
et outillage
59 813
59 813
Aménagement et installations
diverses
Matériel de transport
2 300 363
314 542
189 856
Matériel de bureau & mobilier
1 826 803
138 805
76 334
1 889 274
874 944
80 914
117 675
838 183
2 597 237
229 958
83 324
191 710
1 141 131
165 487
21 286 433
2 354 387
1 092 516
Informatique
Autres - Taxe
apprentissage
Immo. Corporelles
en cours
- 3 782
175 433
2 421 267
2 919 304
1 167 353
Avances et Acomptes
TOTAL 3
FINANCIERES
Participation et créances rattachées
15 300
22 563 604
0
Autres titres immo.
777 621
161 454
162 312
776 762
Prêts et autres immo. financières
207 165
5 601
5 764
207 001
984 786
167 054
168 077
983 763
22 579 944
2 522 714
1 260 593
TOTAL 4
TOTAL GÉNÉRAL
16 751
23 858 816
99
TABLEAU DES AMORTISSEMENTS
Exercice clos le 31/12/2013
IMMOBILISATIONS
AMORT.CUMULÉS DOTATIONS DIMINUTION
DÉBUT d’exercice exercice
exercice
RECLASSEMENT
AMORT.CUMULÉS
FIN d'exercice
Frais d'établissement
INCORPORELLES
TOTAL 1
Autres immobilisations
incorporelles
158
298 306
158
298 306
286 044
12 104
286 044
12 104
9 586
1 649
Constructions
3 250 690
130 301
381 274
- 5 706
2 994 010
Installations générales et
agencement construction
3 754 974
354 121
48 327
- 10 772
4 049 995
58 995
449
Matériel de transport
1 246 802
300 181
177 088
Matériel de bureau &
mobilier
1 423 782
110 203
75 741
1 458 244
701 415
88 344
117 675
672 084
1 679 500
215 626
81 356
22 490
1 836 260
TOTAL 3
12 125 743
1 200 873
881 462
15 300
12 460 455
TOTAL GÉNÉRAL
12 411 787
1 212 978
881 462
15 458
12 758 761
Immo. incorporelles en
cours
TOTAL 2
Terrains
Agcts Amen Terrains
CORPORELLES
Installations techniques,
matériel et outillage
11 235
59 443
Aménagement et
installations diverses
Informatique
Autres - Taxe
apprentissage
9 288
1 379 184
Immo. Corporelles
en cours
100
2.1 Immobilisations incorporelles et Amortissements
Les acquisitions de l’exercice ne concernent que :

le coût des droits d’utilisation des logiciels de gestion amortis sur une durée de 5 ans.
2.2 Immobilisations corporelles et Amortissements
Les variations les plus significatives au cours de l’exercice concernent l’aménagement du restaurant et de la mise aux
normes du bâtiment A à BUC Ressources pour un montant de 354k€.
Les immobilisations en cours pour 1 141K€ concernent la construction de l’internat de l’unité adolescent de l’Itep Jeanne
Chevillotte.
2.3 Immobilisations financières
Les immobilisations financières comprennent principalement :

Les dépôts et cautionnements versés

Les fonds communs de placement à moyen et long terme
2.4 Placements Financiers
Ceux-ci font l’objet d’une dépréciation si la valeur d’inventaire devient inférieure à la valeur comptable à la clôture.
Les valeurs mobilières de placements sont évaluées selon la méthode du coût moyen pondéré lors de la vente et
concernent principalement des SICAV – Union+ placées au CIC. La trésorerie est surveillée de manière hebdomadaire.
Les placements au 31.12.2013 sont les suivants :
PLACEMENT
SICAV - Monétaire - CIC
CAISSE EPARGNE - LIVRET
ASSOCIATIF
LIVRET A
COMPTA
31.12.2013
3 919 744
Nombre
Sicav
20.63
Valeur de
marché
+/- Value
latente
3 919 744
0
1 983 375
1 983 375
-
72 608
72 608
-
SICAV - Monétaire—CREDIT
COOPERATIF
2 931 286
LIVRET INSTITUTIONNEL CREDIT COOPERATIF
1 240 963
1 240 963
10 147 976
10 158 639
15 233
2 941 949
10 663
101
2.5 Etat des créances et des dettes
Au moment de leur entrée dans le bilan les créances ont été évaluées à leur valeur nominale.
Exercice clos le 31/12/2013
CRÉANCES
MONTANT
DEGRÉ DE LIQUIDITÉ
DE L'ACTIF
à 1 an au plus
DE L'ACTIF
IMMOBILISÉ
DE L'ACTIF
CIRCULANT
à plus d'1 an
Créances rattachées à des
participations
Autres immo.financières
Avances et acomptes
versés sur commandes
Redevables et comptes
rattachés
207 001
207 001
8 690
8 690
Usagers comp. Rattachés
8 972 886
8 972 866
Autres créances
3 034 017
3 034 017
188 229
188 229
12 410 803
12 203 801
Charges constatées d'avance
TOTAL
DETTES
MONTANT
DEGRÉ D'EXIGIBILITÉ
1 an au plus
1 763 553
111 944
74 413
4 806
3 162
3 162
FOURNISSEURS et COMPTES RATTACHES
1 360 242
1 360 242
DETTES FISCALES ET SOCIALES
6 548 239
6 548 239
138 512
138 512
6 261
6 261
703 987
470 740
10 598 370
8 643 907
EMPRUNTS ET DETTES ETABLISSEMENT DE CREDIT
EMPRUNTS ET DETTES FINANCIERES DIVERS
AVANCES & ACOMPTES SUR COMMANDES
DETTES SUR IMMO ET COMPTES RATTACHES
207 001
1 an à 5 ans
494 317
A + de 5 ans
1 157 292
69 607
DEPOTS DES HEBERGES
AUTRES DETTES
PRODUITS CONSTATES D'AVANCE
TOTAL
* Fond propre - Bail Emmaüs
45 544*
539 861
187 703*
1 414 602
102
2.6 Produits à recevoir
TABLEAU DES SUBVENTIONS ET DOTATIONS GLOBALES A RECEVOIR
Exercice clos 31/12/2013
Etablissements
Financeurs
ARPE
CAF
Conseil Général
Justice
DDCS - REAPPY
CAP SANTE
ARS DDCS -
Buc Ressources
Conseil Régional IDF
Conseil Régional IDF
Les Nouvelles Charmilles - SEP
Montant restant à
recevoir
68 400
139 983
11 435
2 500
20 520
27 997
57 500
66 375
11 500
0
2 074 705
25 000
0
14 481
Dotation globale Conseil Général
590 562
147 640
SA La Maison
Dotation globale Conseil Général des Yvelines
207 282
0
Foyer Saint Nicolas - APE
Dotation globale Conseil Général des Yvelines
173 583
0
SSESAD
Dotation globale ARS
1 740 725
0
SSESAD - Itep les Mureaux
Dotation globale ARS
578 538
0
La Prévention Spécialisée
Conseil Général des Yvelines / Communes
340 937
34 562
Région IDF - Création Théâtrale Dandin
DRAC - Résidence territoriale
Fondation de France
CG78 - Politique départementale culturelle
CG78 - Aide aux centres d'action culturel
Dotation globale ARS
18 692
12 700
28 940
9 346
45 000
822 318
18 692
0
18 940
9 346
9 000
0
993 645
623 431
1 075 622
0
0
0
CAFY
CG78
112 497
21 076
27 462
5 676
DDCS - 7 Places CHU
DDCS - PTSH
DDCS - PTSH/FVV
CAF / ALT - DDCS
91 000
13 000
199 000
26 031
2 169
ESAT
LCE - DOTATIONS GLOBALES
Crèche
LCE
LCE
D.D.C.S - CHAT
D.D.C.S - HSSBL
D.D.C.S - HSP
DDCS - REAPPY—Paroles de Parents
Total

Montant total acquis
4 000
10 173 823
347 984
Une créance de 75 KE est inscrite au bilan en compte "Subvention et dotation globale". Elle correspond à la
facturation de prix de journée de 1985 non réglée lors du passage du prix de journée à la dotation globale. L'apurement de cette
créance s'effectue selon les modalités définies à l'article 34 du décret 88-279 du 24 mars 1988.
103
3. NOTE RELATIVE AU BILAN PASSIF
3.1 Fonds propres
TABLEAU DE VARIATION DES FONDS PROPRES
Exercice clos le 31/12/2013
Solde au début Augmentation de Diminution Solde à la fin
de l'exercice
l'exercice
de l'exercice de l'exercice
Fonds associatifs sans droit de reprise
Valeur du patrimoine intégré
931 678
Subventions d'investissement affectées à des
biens renouvelables
3 758 956
931 678
116 059
1 533
3 873 481
Apports
282 031
282 031
Legs et donations avec contrepartie à l'actif immobilisé
155 592
155 592
Ecart de réévaluation sur des biens sans droit de
reprise
429 514
429 514
Autres réserves
7 391 219
563 987
130 954
7 824 253
Report à nouveau
(cf. tableau explicatif page suivante - total B)
-1 055 706
98 273
419 492
- 1 376 925
899 710
6 342 824
899 710
6 342 824
12 792 994
7 121 143
1 451 689
18 462 448
Résultat de l'exercice
TOTAL
L'augmentation des subventions de 116 K€ s’explique notamment par :
1.
Subvention Buc Ressources : mise aux normes du bâtiment A pour 97K€
2.
Subvention Buc Ressources : Assainissement pour 11K€
3.
Solde de la subvention pour la toiture du Foyer la Maison pour 3K€
L’augmentation des réserves de 564 K€ s’explique notamment par :
1.
83K€ d'affectation à la réserve de compensation pour charges d'amortissements des fonds propres vers Buc Ressources selon AG
2.
200K€ d'affectation à la réserve de compensation pour charges d'amortissements des établissements et services
3.
230 K€ d'affectation à la réserve de compensation
La diminution des réserves de 131 K€ s’explique notamment par :
1.
59 K€ de reprise sur la réserve de compensation afin « d’éteindre » les déficits antérieurs.
2.
68K€ de reprise sur la réserve de compensation pour charges d'amortissements
104
TABLEAU EXPLICATIF DU REPORT À NOUVEAU SUR 5 ANS
Pour les activités « économiques » et autres
Exercice clos 31/12/2013
RESULTATS
2009
2010
2011
2012
2013
Activités "Economiques" et autres
Report à nouveau Buc Ressources
25 262
45 946
60 481
214 739.
193 937.
Report à nouveau Eurydice
-529 152
-575 378
-609 344
-578 772.
-575 159.
Report à nouveau F. propre + écrit. conso
-792 729
-1 366 903
-1 225 340
Report à nouveau activités scolaires
12 908
12 359
12 124
13 172.
12 926.
Report à nouveau Chantiers Ecole
90 597
103 881
113 944
112 502.
110 709.
Report à nouveau Prévention Spécialisée
37 377
37 377
37 377
37 377.
37 377.
Report à nouveau S.A.S
109 021
-813 584
Charges refusées par les financeurs
-76 577
-113 863
-139 577
-105 811.
-11 151
-1 123 295
-2 670 166
-1 750 336
Total B
-748 912. - 1 145 564.
-1 055 706. - 1 376 925.
105
3.2 Autres fonds associatifs
TABLEAU DE VARIATION DES AUTRES FONDS ASSOCIATIFS
Exercice clos le 31/12/2013
Solde net au
début de
l'exercice
Fonds associatif avec droit de
reprise
Augmentation
Montants
rapportés au
résultat de
l'exercice
Diminution
Solde à la fin
de l'exercice
2 988
14 064
343 079
- 811 744
17 052
Report à nouveau/Résultat sous
contrôle de tiers
Subventions d'investissement sur
biens non renouvelables*
Provisions réglementées**
Total
-1 599 640
1 130 975
259 081
95 764
2 495 772
56 033
1 172 265
1 282 772
56 823
298 022
54 555
56 823
2 497 250
400 622
1 997 592
Les mouvements constatés au compte "subventions d'investissement" s'expliquent par:
1) l'octroi de subventions de la taxe d'apprentissage reçue par les établissements habilités à la percevoir et affectée à
l'investissement pour un montant de 96K€ (dont 71K€ Buc Ressources et 23K€ pour l’IME le Bel Air)
2) La quote-part de subventions virée au compte de résultat correspond principalement à l'amortissement de la subvention
de la taxe d'apprentissage proportionnellement à la dotation aux amortissements des biens qu'elle a servi à financer.
** Les augmentions concernent :
1) Les mouvements constatés au compte "provisions réglementées" correspondent à la neutralisation des plus values
nettes d'actif afin d'alimenter le FRI.
2) Un Crédit Non Reconductible accordé pour faire des travaux de cloison.
** Les diminutions concernent :
Les reprises des crédits non pérennes accordés les années précédentes et qui ont été reprises à hauteur des dotations
aux amortissements. (-10 K€ pour latitudes 78 , -19K€ pour le SESSAD/CMPP, -4K€ pour l’ITEP Jeanne Chevillotte).
Les rejets de neutralisation des plus values pour 21K€ qui ne concernent que le secteur protection de l'enfance.
106
TABLEAU EXPLICATIF DU REPORT A NOUVEAU SUR 5 ANS
Des résultats sous contrôle de tiers financeurs
RESULTATS
Nature du Report à nouveau
2009
2010
2011
2012
2013
Gestion contrôlée
Report à nouveau affecté à l’exercice en cours à la
réduction ou à l’augmentation des charges d’exploitation
73 471
926 894
370 330
232 317
634 728
Report à nouveau affecté dans les exercices suivants
à la réduction ou à l’augmentation des charges
d’exploitation
593 986
85 838
365 883
1 008 617
755 375
Résultats non affectés par les autorités tarifaires
174 758
-13 838
- 13 838
488 960
722 682
Report à nouveau: excédent affecté au financement des mesures d'exploitation
126 078
64 276
38 349
20 671
18 455
Report à nouveau affecté dans les exercices suivants
au financement des mesures d'exploitation
509 225
509 225
555 720
621 251
753 415
Report à nouveau en attente de financement
(Provisions congés à payer)
- 2 146 211
-2 279 064
- 2 223 554
- 2 229 773
- 2 317 393
Report à nouveau en attente de financement
(Provisions retraites)
-1 254 325
-1 594 408
- 1 808 000
- 1 596 371
- 1 545 828
Report à nouveau en attente de financement (autres
provisions)
231 402
164 485
159 874
- 145 312
166 823
-2 136 592
-2 136 592
- 2 555 237
- 1 599 640
- 811 744
Total A
0
1 070 810
419 680
709 413
1 143 962
155 672
10 000
14 868
141 545
40 530 525
4 029 920
54 787
0
877 627
4 962 334
ESAT EURYDICE Budget Social (Financement Etat)
CHAT CHRS
CRECHE du CHAT
HOTEL SOCIAL St Benoît Labre CHRS
HOTEL SOCIAL DU PARC CHRS
HOTEL SOCIAL DU PARC CHU
Campagne Grand froid
PTSH (2 places sup - HSSBL) + FFV + PDP
CAP SANTE
Total I : Gestion Contrôlée - Reprise résultats par les fin
BUC RESSOURCES
CHANTIER ECOLE des N Charmilles
Caisse des Ecoles BEL AIR
EURYDICE Budget économique
Total II : Gestion - résultats affectables
45 603 560
47 096 046
TOTAL Général (I+II+III) Après Frais de Siège
110 701
Total III : Gestion Libre
TOTAL Général (I+II+III) Avant Frais de Siège
110 701
FONDS PROPRES
0
229 450
907 422
53 691
1 749 126
1 241 470
2 245 598
1 009 975
584 958
402 038
1 325 621
ARPE
S.J.I.E
S.Réparation Pénale
SESSAD
CMPP
BEL AIR
ITEP JEANNE CHEVILLOTTE CAFS
ITEP JEANNE CHEVILLOTTE SSESAD
ITEP JEANNE CHEVILLOTTE SI
ITEP JEANNE CHEVILLOTTE unité Ados
CONSOLIDATION - DOSSIER 90
1 492 486
8 471 441
1 625 388
1 888 733
422 465
3 069 948
207 807
2 640 215
592 137
1 398 226
760 436
173 633
1 146 720
4 353 783
364 295
***Serv gérés en communs & Dir Générale
PLACEMENT FAMILIAL
LES MARRONNIERS
EMERGENCE Foyer
EMERGENCE S.E.P
La Maison -Foyer
La Maison -S.A.
NOUV CHARMILLES - Foyer
NOUV CHARMILLES - SEPJ
FOYER ST NICOLAS - FAO
FOYER ST NICOLAS - SAU
FOYER ST NICOLAS - APE
LATITUDES 78
A.E.M.O
PREVENTION Spécialisée - Carrières-sous-Poissy
Établissements
Montant
du budget accordé
pour 2013
48 974 577
47 406 488
1 003 584
55 317 401
53 771 516
5 889 306
5 299 472
589 833
99 705
5 131 368
903 879
234
836 870
4 224 990
69 274
42 750 843
979 476
1 049 428
388 075
687 717
1 178 866
125 535
11 868
179 977
123 875
252 237
757 280
56 600
1 844 742
1 243 524
2 538 151
1 072 043
606 568
434 691
1 586 752
1 545 885
8 532 273
1 602 586
1 939 338
483 763
3 217 962
208 432
2 777 459
594 440
1 458 343
740 118
173 841
1 136 743
4 414 684
353 458
Produits
5 206 111
204
824 447
4 309 709
71 751
41 196 793
983 053
1 125 448
388 075
721 087
1 084 457
126 567
9 702
45 271
125 854
250 325
889 504
63 236
1 904 722
1 248 459
2 411 243
884 704
604 901
407 892
838 209
1 568 089
8 538 567
1 574 452
1 891 676
405 995
3 083 734
201 507
2 752 567
557 453
1 383 590
742 773
177 846
1 242 891
4 218 602
312 429
Charges
681 804
650 004
0
0
0
0
0
0
0
0
650 004
7 442
97 000
0
15 999
29 117
27 241
0
0
17 670
246
158 684
4 836
42 653
-12 386
0
10 967
4 587
22 249
99 239
31 800
0
0
5 744
0
3 207
0
0
0
0
0
0
3 073
89 841
22 593
réserves antérieures
pour charges
spécifiques
RESULTAT 2013
7 024 628
7 015 031
4 885 721
5 199 767
-314 046
-74 744
30
12 423
-84 719
-2 477
2 204 054
3 866
20 980
0
-17 371
123 526
26 209
2 165
134 707
15 691
2 158
26 460
-1 799
-17 327
-17 321
126 907
198 306
6 253
49 047
847 783
9 597
-6 294
28 134
53 406
77 767
137 434
6 925
24 892
36 987
74 753
-2 656
-4 004
-103 075
285 923
63 622
Excédent
649 723
13 565
28 507
0
16 167
29 690
2 270
0
0
0
1 644
336
70
10 999
8 588
14 930
2 962
2 713
1 435
4 327
57 459
7 737
9 645
2 277
13 419
3 765
16 642
14 406
6 797
3 099
0
5 079
371 195
0
Réalisées
632 694
13 558
26 487
0
13 651
24 455
2 555
0
0
0
1 600
336
70
10 854
8 990
14 460
2 985
3 402
1 383
3 780
57 800
8 083
9 450
2 000
13 225
3 614
17 100
13 000
6 550
3 196
0
5 110
365 000
0
Prévues
Activité en Journées
(P de J)
3%
0%
8%
#DIV/0!
18%
21%
-11%
3%
0%
0%
1%
-4%
3%
-1%
-20%
4%
14%
-1%
2%
-1%
-4%
2%
14%
1%
4%
-3%
11%
4%
-3%
TAUX de
Réalisation
107
Résultats budgétaires 2013 par établissements et services
108
3.3 Affectation des résultats
TABLEAU D'AFFECTATION DES RÉSULTATS COMPTABLES - EXERCICE 2013
1 )Formation du résultat
2009
-192 134
2010
-470 520
-74128
-84 164
Résultat comptable—Régularisation des établissements
- 826 278
468 396
Résultat comptable—Autres Activités
- 563974
813 683
-1 656 514
727 395
Résultat comptable - Gestion Contrôlée
Résultat comptable—Frais de Siège
Résultat net comptable
2011
710 217
2012
519 858
2013
1 554 050
48 226
94 932
- 22 203
460 550
351 445
-314 046
589 099
- 66 525
5 125 024
1 808 091
899 710
6 342 824
Les excédents de la Gestion Contrôlée augmentent en 2013 suite à l’ouverture de l’internat de l’unité adolescent de l’Itep
Jeanne
Chevillotte.
Les Résultats des autres activités augmentent significativement suite à la vente du terrain du Perray en Yvelines sur les Fonds
propres.
2 )Gestion contrôlée
Passage du résultat comptable au résultat affectable
Résultat comptable 2013
Frais de siège
Réintégration des résultats antérieurs
Réintégration des réserves de compensation de
charges d’amortissement
Réintégration des réserves de compensation
Réintégration des résultats affectés à des mesures
d’exploitation
Résultat corrigé à affecter
Frais de siège
1 554 050
-22 203
634 728
28 621
18 455
2 204 054
9 597
Les résultats de la gestion contrôlée, étant soumis aux autorités de contrôle, ils ont un caractère provisoire dans l'attente de leur
arrêté définitif par les organismes compétents.
3) TABLEAU EXPLICATIF DU RÉSULTAT BUDGÉTAIRE - EXERCICE 2013
Nature du Résultat
A - Résultat budgétaire
Gestion contrôlée + Frais de siège
B - Autres activités
Résultat Buc Ressources
Résultat activités Eurydice
Service Accompagnement Social
Résultat Gestion libre + Conso
Résultat activités scolaires
Total B- Résultat Autres activités
Total général (A + B)
2 213 650
- 84 719
12 423
4 885 721
-2 447
4 810 978
7 024 628
109
3.4 Réserves réglementées et provisions
TABLEAU DES PROVISIONS ET RÉSERVES
Exercice clos le 31/12/2013
NATURE DES PROVISIONS ET RÉSERVES
MONTANT DEBUT DOTATIONS
EXERCICE
EXERCICE
REPRISES
EXERCICE
Virement
Poste à
poste
MONTANT DE
FIN
D'EXERCICE
Réserves réglementées
3 527 521
50 866
4 000
3 574 387
-Compensation
1 504 421
513 121
126 954
1 890 588
-Trésorerie
1 961 297
1 961 297
Autres réserves
397 980
397 980
PROVISIONS RÉGLEMENTÉES
Réserve de trésorerie
821 816
821 816
Provisions réglementées - immo
648 225
10 000
33 834
624 390
1 025 731
46 033
20 721
1 051 043
9 886 991
620 020
185 509
10 321 503
PROVISIONS POUR RISQUES
ET CHARGES
Provisions pour litiges
427 190
63 198
125 233
365 155
2 311 051
356 019
389 157
2 277 912
87 713
17 832
37 263
68 281
1 054 341
943 580
332 282
1 665 639
3 880 294
1 380 629
883 935
4 376 988
RÉSERVES
-Investissement
Amortissements dérogatoires
Différences sur
réalisations d'actif
TOTAL 1
Provisions pour retraite
Provisions travaux et
grosses réparations
Provisions pour risques et charges
TOTAL 2
PROVISIONS POUR
DÉPRÉCIATION
Sur immobilisations incorporelles, corporelles & financières
Sur stocks et encours
Sur comptes clients
57 356
57 356
TOTAL 4
57 356
57 356
TOTAL GÉNÉRAL
13 824 641
Autres provisions pour dépréciation
2 000 649
1 126 799
COMMENTAIRES SUR LES PROVISIONS
Réserves
Suivant les Affectations des résultats 2012
Provisions Réglementées
Comme tous les ans, nous retrouvons les neutralisations des plus values nettes d'actif afin d'alimenter le FRI.
Provisions pour Risques et Charges
1) Les dotations pour provisions litiges concernent des risques prudhommaux sur les établissements ( Emergence/ Pole LCE).
2) Les autres provisions pour risques concernent :

les loyers non encore régularisés d'Emmaüs pour Les marronniers et Saint Nicolas.

un complément de provisions pour le démontage des Bungalow à BUC Ressources

Provisions pour risques sur frais généraux
Les reprises concernent essentiellement des reprises des anciens PSE pour les risques éteints lorsqu'il y a prescription.
Provisions Pour Dépréciation
La reprise de provisions pour dépréciation concerne la créance PJJ pour les anciennes Mesures d’IOE
14 698 490
110
3.5 Fonds dédiés
TABLEAU DE SUIVI DES FONDS DEDIÉS
Exercice clos le 31/12/2013
Nature des fonds
dédiés
FONDS DÉDIÉS
FONDS
SUR SUBVENT
DÉDIÉS
FONCT
TOTAL
Montant
début
exercice
Dotations
exercice
Reprises
exercice
Virement
poste à
poste
Montant de fin d'exercice
401 829
294 086
164 461
531 455
401 829
294 086
164 461
531 455
Les dotations de 294 086 euros concernent principalement des crédits non pérennes dont :
- 98K€ pour le pole LCE (provision et divers groupe 2 non pris en compte dans le budget)
- 98K€ pour l'ITEP Jeanne Chevillotte (essentiellement CAE, Stagiaires, changement de serrures)
- 47K€ pour le SSESAD/CMPP (CDD de secrétariat, cloison, emploi d’avenir)
- 45K€ pour le Bel Air (Formation à l’approche systémique, emploi d’avenir)
Fonds dédiés sur subvention de fonctionnement
Dans ce compte, s’inscrit depuis 2001 une subvention reçue dans le cadre de CISY SAS pour un chantier non
exécuté (63K€). Cette subvention a été transférée en 2011 sur le Pôle LCE. L'utilisation a été attribuée à l'insertion, via les
emplois d'avenirs. Le solde s’élève à 55K€ à fin 2013, solde qui sera repris a hauteur des dépenses en 2014.
111
3.6 Dettes financières
Organismes
payeurs
Etablissements
Services
Date
Durée
ObtenMontant
rembts
tion
Caisse d'Epargne
E.S.A.T Eurydice
11/09/1995 20 ans
C.I.C.
CHAT
Capital restant Du
Objet
Garanties
225 625
42 648
Nouveaux locaux
Caution de 135 374,40€
20/11/2001 15 Ans
45 735
11 877
Travaux construction
Promesse d’hypothèque (45 734€)
ITEP
21/01/2006 20 ans
J Chevillotte
279 818
191 967
Acquisition d'un pavillon
Souscription capital du crédit Coop
Garantie FGMOSS
10/03/2006 8 ANS
105 000
3 738
Aménagement de
locaux
ITEP
08/12/2006 15 Ans
J Chevillotte
345 182
191 657
Aménagement de
locaux
14/12/2006 15 Ans
72 000
44 066
Aménagement de
locaux
C.D.C
ITEP
31/12/2013 25ANS
J Chevillotte
600 000
600 000
Travaux construction
Promesse d'affectation hypothécaire
(600 000€)
C.D.C
ITEP
15/10/2010 25 ANS
J Chevillotte
650 000
572 000
Acquisition Locaux
Caution de 650000€ CDC
Assortie d’une promesse hypothécaire
de 1er rang
120 000
105 600
Travaux construction
Caution de 120000€ CDC
Assortie d’une promesse hypothécaire
de 1er rang
Crédit Coopératif
C.M.P.P./
SSESAD
C.I.C.
Crédit Coopératif
C.I.C.
C.D.C
E.S.A.T Eurydice
SSESAD
23/11/2010 25 ANS
Souscription capital du crédit Coop
Garantie FGMOSS
3.7 Détail des charges à payer
Charges sociales et fiscales
Charges de personnel & congés payés & CET
Charges sociales, congés payés & CET
Charges fiscales & congés payés & CET
3 160 554 €
2 651 885 €
735 801 €
AUTRES CHARGES À PAYER
Factures non parvenues
Autres charges à Payer
272 135 €
1 207 €
6 548 239 €
273 342 €
112
4. NOTE RELATIVE AU COMPTE DE RÉSULTAT
Détail des produits liés à l'activité de l'Association et autres
Exercice clos 31/12/2013
Etablissements
PLACEMENT FAMILIAL Spécialisé
LES MARRONNIERS
EMERGENCE Foyer
EMERGENCE S. Educatif et Pédagogique de Jour
La Maison -Foyer
La Maison -Service Accompagnement
NOUV CHARMILLES - Foyer
NOUV CHARMILLES - S.Educatif de Proximité
FOYER ST NICOLAS - FAO
FOYER ST NICOLAS - SAU
FOYER ST NICOLAS - APE
LATITUDES 78
A.E.M.O
ARPE
PREVENTION Spécialisée - Carrières-sous-Poissy
S.J.I.E
S.Enquète Sociales
S.Réparation Pénale
SESSAD
CMPP
BEL AIR
ITEP JEANNE CHEVILLOTTE Centre d'Accueil Familial Spécialisé
ITEP JEANNE CHEVILLOTTE SSESAD
ITEP JEANNE CHEVILLOTTE SI
ITEP JEANNE CHEVILLOTTE EXT
ESAT EURYDICE Budget Social (Financement Etat)
CHAT Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale
CRECHE du CHAT
HOTEL SOCIAL St Benoît Labre Centre d'Hébergement et de
Réinsertion Sociale
HOTEL SOCIAL DU PARC Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale
HOTEL SOCIAL DU PARC Centre d'Hébergement d'Urgence
Campagne Grand froid
PTSH (2 places sup - HSSBL) + FFV + PDP
CAP SANTE
Total des Financements
Total des financements
Autres (section économique)
Total des produits
Frais de séjour
Nature des financements
Dotation Globale
Subventions
8 412 403 €
1 553 520 €
1 915 577 €
483 675 €
3 075 418 €
207 282 €
2 602 106 €
10 351 €
590 562 €
1 446 530 €
736 383 €
173 383 €
1 100 902 €
4 316 464 €
222 318 €
340 937 €
748 232 €
48 963 €
1 740 725 €
1 207 583 €
2 385 435 €
1 042 640 €
578 538 €
409 270 €
1 564 477 €
33 049 577 €
40 197 818 €
822 318 €
881 431 €
114 011 €
23 000 €
133 573 €
623 431 €
23 000 €
1 075 622 €
23 000 €
113 296 €
7 148 240 €
40 197 818 €
La cession d’élément d’actif concerne essentiellement la vente du Perray en Yvelines pour 5 125 000€
148 868 €
123 875 €
821 280 €
2 226 705 €
3 047 985 €
113
DÉTAIL DES COMPTES EXCEPTIONNELS EXERCICE 2013
Détail des charges exceptionnelles
Dotation différence de réalisation actif
Dotation provision réglementée
Cessions, disparitions immobilisations
Cessions, Compte Epargne Temps
Autres charges
Charges sur exercice antérieur
Charges de personnel
Ajustement loyers et charges locatives
Formations
Charges de structures
Trop perçu sur subventions
46 033 €
10 000 €
45 567 €
162 312 €
0€
Détail
78 111€
69 €
22 978 €
5 727 €
16 796 €
32 541 €
Total Général des charges exceptionnelles
342 024 €
Détail des produits exceptionnels
Cessions d' éléments d'actifs
Cessions, Compte Epargne Temps
Quote-part de subventions d'investissement virée au compte de résultat
Autres Produits
Quote-part annuelle - évaluation des biens immobiliers dans le cadre des baux à construction
5 186 435 €
162 312 €
56 823 €
54 555 €
4 310 €
Produits sur exercices antérieurs
Formations
Charges locatives
Produits courants
Journées
Détail
37 983 €
30 280 €
42 292 €
27 603 €
Total Général des produits exceptionnels
138 160€
5 602 595 €
114
5.
AUTRES INFORMATIONS
5.1 Engagements retraite hors bilan
Les engagements de retraite concernent les indemnités de départ des salariés qui n’ont pas fait l’objet d’une provision pour
charges.
Les provisions retraite s’élèvent à 4 984€ dont 2 278 K€ sont comptabilisés dans le bilan. Les engagements de retraite hors
bilan s’élèvent à 2 706 K€.
Hypothèses retenues pour le calcul de la provision « Indemnités de départ à la retraite » :
Hypothèses retenues par A.S.E.A.Y
Date d’évaluation
31/12/2013
Taux d’actualisation
2%
Taux d’augmentation
des salaires
(inflation comprise)
2% pour l’ensemble du personnel
Convention collective
Accord de branche sanitaire, sociale et médico-sociale à but non lucratif (annexe 2)
Taux de charges
sociales & fiscales
Table de mortalité
Taux de sorties des
effectifs
Conditions de départ
en fin de carrière
60% pour l’ensemble du personnel
(52% + 8%)
INSEE 2003/2005
Courbes décroissantes par âge
Départ à l’initiative du salarié à 62 ans pour l’ensemble du personnel avec versement de
l’indemnité de départ volontaire soumise à charges sociales
5.2 Engagement dans le cadre du DIF
Dans l’esprit de la loi du 4 mai 2004 et de l’objectif de l’accord de branche sanitaire, sociale et médico-sociale à but non lucratif, relatif à la formation professionnelle tout au long de la vie du 7 janvier 2005, les partenaires sociaux se sont
engagés dans une politique dynamique de formation du personnel de l’association.
Le droit individuel à la formation est en principe ouvert à tous les salariés à hauteur maximale de 20 heures par an
capitalisées dans la limite de 120 heures (six ans).
« En 2013, 70 salariés (1 577h) sont partis en formation dans le cadre du DIF.
Sachant qu’au total, 568 salariés (pour un volume global de 7 110h) ont bénéficié de formations financées dans le cadre des
différents dispositifs de formation (Périodes de Professionnalisation, Plan de Formation, CBC, CIF, CVAE, et DIF) ».
115
FORMATIONS EFFECTUEES EN 2013
DIF
Nb salariés
70
Nb formations
70
Nb heures
1577
Autres dispositifs Nb salariés
de formation Nb formations
BFA* - PP* - CIF* CBC* - CVAE*
Nb heures
Autres dispositifs
de formation BFA
57
57
5239
Nb salariés
441
Nb de formations
19
Nb heures
294
Nb total des formations effectuées en 2013
Nb total d’heures
* BFA
PP
CBC
Budget Formation Adhérent
Période de Professionnalisation
Congé Bilan de Compétences
146
7 110
CVAE Congé de Validation des Acquis de l’Expérience
CIF
Congé Individuel de Formation
5.3 Rémunération des administrateurs
Les administrateurs agissent dans le cadre du bénévolat. A ce titre, ils ne touchent aucun émolument.
5.4 Ventilation de l’effectif salarié de l’association
Cadres hiérarchiques
Effectif des salariés présents
au 31/12/2012
65
Effectif des salariés présents
au 31/12/2013
69
Cadres fonctionnels
Administratifs
Educatifs
106
74
290
104
80
298
Paramédicaux
21
23
Services généraux
101
110
Assistants familiaux
104
99
761
783
Catégories
Total
L’échelle des salaires entre les différentes catégories salariales est de 1 à 5.
5.5 Rémunération des dirigeants
En vertu de l’article 20 de la loi 2006-586 du 23 mai 2006, relative au volontariat associatif et à l’engagement associatif, le
montant total des 3 plus hauts cadres dirigeants salariés ou bénévoles s’élève à 228 839€.
5.6 Honoraires du commissaire aux comptes
Le montant total des honoraires du commissaire aux comptes figurant au compte de résultat, au titre du contrôle légal des
comptes s’élève à 29 182.40 €.