rapport d`activité 2013 - Sauvegarde des Yvelines
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rapport d`activité 2013 - Sauvegarde des Yvelines
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013 Respect, solidarité, capacité d’agir pour permettre à chacun de devenir acteur de sa vie Sauvegarde de l’Enfant, de l’Adolescent et de l’Adulte en Yvelines 9 bis, avenue Jean Jaurès - 78000 VERSAILLES Téléphone : 01.39.23.19.19 - Télécopie : 01.39.54.94.34 Email : [email protected] - Site internet : www.sauvegarde-yvelines.org Association reconnue d’utilité publique par décret du 23 février 1898 2 SOMMAIRE PRÉSENTATION DE L’ASSOCIATION Carte des établissements et services ............................................................................................... Valeurs de l’association .................................................................................................................... Bureau, Conseil d’administration, Direction générale et Directions des établissements et services . page 4 page 6 page 7 RAPPORT GÉNÉRAL Rapport moral du Président .............................................................................................................. Rapport d’activité du Directeur général............................................................................................. Les personnes accueillies ................................................................................................................. Le personnel ..................................................................................................................................... La formation professionnelle ............................................................................................................. page 9 page 11 page 12 page 16 page 18 RAPPORT DES ÉTABLISSEMENTS ET SERVICES Siège - Direction Générale et services gérés en commun ................................................................ A.E.M.O. - Service d’Action Éducative en Milieu Ouvert ................................................................... A.R.P.E. - Service d’Aide à la rencontre parent- enfant .................................................................... Service de Prévention Spécialisée ................................................................................................... S.J.I.E. / S.R.P. - Service Judiciaire d’Investigation Educative, Service de Réparation Pénale ........ Placement Familial ........................................................................................................................... Foyer Saint-Nicolas .......................................................................................................................... Maisons d’enfants « Les Marronniers » ............................................................................................ Foyer « Les Nouvelles Charmilles » ................................................................................................. S.E.P. - Service Éducatif de proximité des « Nouvelles Charmilles » ............................................... Foyer éducatif spécialisé « La Maison » ........................................................................................... Service d’Accompagnement « La Maison » ...................................................................................... Emergence ....................................................................................................................................... S.E.P.J. - Service Educatif et Pédagogique de Jour « Emergence »................................................ Latitudes 78 - Service d’accueil et d’accompagnement éducatif....................................................... S.S.E.S.A.D - Service de Soins Psychologiques et d’Éducation Spécialisée à Domicile .................. C. M. P. P. - Centre Médico-Psycho-Pédagogique …………............................................................ Externat Médico-Éducatif et professionnel « Le Bel Air » ................................................................. Institut thérapeutique éducatif et pédagogique Jeanne Chevillotte .................................................. ESAT théâtre « Eurydice » ............................................................................................................... Pôle Lutte contre les exclusions ....................................................................................................... C.H.A.T. - Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire .............................................................. Cap Santé............................................................................................................ ............................ C.H.A.T. - Crèche « Les Chatons » ................................................................................................. Hôtel social « Saint-Benoît-Labre » .................................................................................................. Hôtel social du Parc .......................................................................................................................... BUC Ressources - École d’éducateurs et de cadres du social ......................................................... page 20 page 23 page 25 page 27 page 29 page 31 page 33 page 35 page 37 page 41 page 43 page 45 page 47 page 51 page 53 page 53 page 55 page 57 page 59 page 63 page 65 page 67 page 69 page 71 page 73 page 75 page 77 RAPPORT FINANCIER Rapport financier .............................................................................................................................. page 79 3 P R É S E N TAT I O N D E L’ A S S O C I AT I O N 4 Respect, solidarité, capacité d’agir... 5 … pour permettre à chacun de devenir acteur de sa vie 6 Respect, solidarité et capacité d’agir sont des valeurs à travers lesquelles l’Association s’inscrit dans un projet de société plus solidaire • qui considère les personnes les plus fragiles comme des personnes à part entière, • qui prend en compte la diversité des modes de vie et appartenances culturelles, • qui recherche, in fine, une plus grande cohésion sociale. Développer la capacité de chacun à se prendre en charge contribue au « vivre ensemble » et construit aujourd’hui la société de demain. Tout près de nous, des enfants, des adolescents, des adultes traversent des moments de grandes difficultés familiales, sociales, de santé. Nous en connaissons les effets : échec Les accueillir, les accompagner, les scolaire, drogue, délinquance, isolement, exclusion ... protéger et former les professionnels dévoués à ces missions, mobilise la Sauvegarde de l’Enfant, de l’Adolescent et de l’Adulte en Yvelines depuis plus de 130 ans. Compétence et créativité à l’écoute des besoins émergents Association laïque, reconnue d’utilité publique, à but non lucratif, la Sauvegarde est solidement implantée sur son territoire et se met au service des réalités locales. Avec ses partenaires, elle propose des réponses destinées à sécuriser le parcours des personnes en danger, handicapées ou exclues, qui lui sont confiées. Cet accompagnement doit être une étape clé pour permettre à chacun de devenir acteur de sa vie. Financée par le Conseil Général des Yvelines, l’Agence Régionale de Santé, la Direction de la Cohésion Sociale, la Protection Judiciaire de la Jeunesse, des Mairies, la Caisse d’Allocations familiales, etc., la Sauvegarde des Yvelines démontre chaque jour sa capacité à monter des projets au service des besoins émergents. 7 Le Conseil d’Administration LE BUREAU Yann BEHEREC Président Ancien Directeur de département d’audit Jean-François GAUTHIER Vice-président Ingénieur, en retraite Chantal SAUVET-GOICHON Vice-présidente Directrice régionale HLM, en retraite Jean-Claude SOMMAIRE Secrétaire Administrateur civil honoraire Xavier FROMANTIN Trésorier Expert-comptable LES MEMBRES Jacques AUGUSSEAU Commissaire Général Armée de Terre (CR) Edouard BEKELYNCK Notaire, en retraite Alain BOBET DRH Pierre-Michel CHAUDRU Ingénieur, en retraite Geneviève CHOPLIN Educatrice spécialisée, en retraite Jean DAUPHIN Responsable informatique, en retraite Marc DIEMUNSCH Avocat Jacques GUILLARD Ingénieur, en retraite Stanislas HELDT Huissier de justice Jacques HERVIER Ingénieur, en retraite Jean-Paul LAHARIE Administrateur de biens Clotilde MAUGENDRE Magistrate Anne NEGRE Avocate Nadine RESSE Consultante 8 DIRECTION GENERALE Philippe RATINAUD : Directeur Général - Véronique de PREVILLE : Directrice Générale Adjointe Denis GROJEAN : Secrétaire Général - Florence DESLIAS : Directrice des Ressources Humaines Edwige GOLETTO : Chef Comptable - Mireille FELTESSE : Assistante de Direction Établissements Directeurs/Directrices Administrateurs Membres des Commissions de Suivi et d’Orientation Service d’Action Éducative en Milieu Ouvert (AEMO) - Versailles Daniel POTTIEZ Mesdames Maugendre et Choplin, Service d’Aide à la Rencontre Parent-Enfant (ARPE) - Versailles Daniel POTTIEZ Monsieur Diemunsch Mesdames Maugendre et Choplin, Service Judiciaire d’Investigation Éducative, Réparation Pénale - Le Chesnay Corinne VASSAUX Mesdames Maugendre et Choplin Service de Prévention Spécialisée Poissy Daniel POTTIEZ Monsieur Gauthier et Sommaire Madame Sauvet-Goichon Emergence - Rambouillet Philippe de MULLENHEIM Messieurs Fromantin et Sommaire Foyer Saint-Nicolas - Mantes-la-Jolie Claude GUITTIN Messieurs Guillard et Diemunsch Latitudes 78 - Conflans-Sainte-Honorine Sylvie BONDOUX Messieurs Gauthier et Sommaire Service de Placement Familial Versailles Serge DOMENICHINI Messieurs Diemunsch et Heldt Foyer La Maison - Buc Christine VIGEAN Messieurs Bekelynck et Bobet Madame Nègre Maison d’Enfants Les Marronniers Versailles Christine LASSUS – LALANNE Madame Sauvet-Goichon et Monsieur Heldt Foyer Les Nouvelles Charmilles Saint-Germain-en-Laye Christine COLIN Messieurs Gauthier, Sommaire et Dauphin C. P. P. I. Le Bel Air - Le Chesnay Marie-Claire LEFER Messieurs Augusseau et Heldt et Madame Nègre ESAT– Théâtre Eurydice - Plaisir Régis BASTIEN —> 09/2013 Richard LETEURTRE Mesdames Sauvet-Goichon et Resse Monsieur Beherec ITEP « Jeanne Chevillotte » - Les Mureaux Gil AUGIS Messieurs Laharie et Guillard SSESAD/CMPP - Montigny-le-Bretonneux Anne REBELLER Mesdames Choplin et Aragou Monsieur Heldt PÔLE LUTTE CONTRE LES EXCLUSIONS Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire (CHAT) Carrières/Poissy Hôtel Social Saint-Benoît Labre - Poissy Bruno ROMANETTO Madame Sauvet-Goichon Messieurs Gauthier, Hervier, Laharie et Dauphin Hôtel Social du Parc - Carrières/Poissy BUC Ressources - Buc Christian BREUIL. Mesdames Sauvet-Goichon et Nègre Monsieur Beherec 9 Le rapport moral du Président Le rapport moral, à la différence du rapport d’activité, vient souligner la dimension politique de l’Association au regard de ses valeurs et de son projet associatif. A cet égard, je souhaite en tant que Président de notre Association, faire part de ce que je peux constater de la mise en œuvre de nos orientations associatives. Il y a un an, une démarche visant à permettre des liens entre tous les établissements de notre Association, prioritairement en inscrivant ces liens sur nos territoires d’action, était engagée ; 2013 a vu sa poursuite et son renforcement au travers d’expériences concrètes, riches d’enseignements sur notre avenir. Notre journée associative en a été un formidable point d’orgue, en rassemblant plus de 400 salariés ; Le contenu et l’ambiance de ce moment reflétant bien les nouveaux liens établis entre les institutions et à travers elles, entre les personnes. Notre projet avance, montrant régulièrement notre volonté de mieux répondre aux besoins des personnes que nous accueillons et aux attentes des décideurs publics au travers de notre capacité d’innovation. C’est celle-ci qui nous permet de nous projeter dans l’avenir. Ce projet, nos orientations, n’auraient pas de valeur, si ils ne tentaient pas de répondre, une fois de plus aux difficultés de populations fragilisées, j’allais dire de plus en plus fragilisées, par les effets de crises subies de multiples natures, sans véritable certitude pour l’avenir : fragilité sociale, économique et personnelle, voilà de quoi atteindre les identités au cœur de ce qui les constitue. Apporter chaque jour à ces personnes, l’aide qui pourra redonner humanité et espoir, en les considérant dans leur globalité d’être humain, en les intégrant davantage dans leurs différents environnements, c’est la volonté de notre projet associatif. Nous savons également que nous devons réaliser et mettre en œuvre ce projet dans un contexte d’économie durable de la dépense publique : c’est un élément important à prendre en compte même s’il ne constitue pas une finalité en soi. C’est bien avec cette situation particulière, défendant l’objet de nos missions et ne méconnaissant pas le contexte dans lequel elles s’exercent, que nous continuerons à rencontrer nos décideurs politiques et nos partenaires, au service de notre fonction sociale. Comme à chaque fois en écrivant ces lignes, je ne peux que saluer et remercier tous ceux, salariés, bénévoles, administrateurs et nos partenaires, qui font que les intentions portées dans ces écrits se réalisent. Yann BEHEREC Président 10 Le rapport d’activité du Directeur Général Comme l’évoque notre Président dans son rapport moral, la mise en œuvre des orientations associatives, a de nouveau marqué cette année 2013. 1. Adapter la gouvernance et l’organisation associative Démarche projet Celle-ci a vu la mise en œuvre de 8 expérimentations issues des groupes projets créés en 2012. Ces expérimentations doivent permettre, à partir de situations concrètes, de valider les possibilités : D’institutionnaliser des coopérations, De les inscrire territorialement, De favoriser le développement de projet. Elles prendront fin au cours du 1er semestre 2014 : Créer un dispositif d’admission Intra Sauvegarde, Rencontre du personnel administratif, Mobiliser les réseaux pour répondre aux sortants du dispositif P.E, Groupe de liaison du Mantois, Dispositif pour jeunes à difficultés multiples : CYRED – Centre Yvelinois de Ressources, d’Evaluation et de Diagnostic (groupe projet CYRED « adolescents » ; groupe projet Galax’Y « ado jeunes adultes /insertion » ; groupe projet CYRED « Enfance »), Savoir Habiter. Un premier rapport d’étape a été fait à l’occasion de notre journée associative le 28 novembre. Cette première restitution a montré tout l’intérêt de notre démarche et les premiers éléments de validation du bienfondé du décloisonnement institutionnel, au service du parcours de l’usager. Les rencontres avec les décideurs publics L’ensemble de cette démarche de réflexion et de transformation associative, ne peut aboutir que si celles et ceux qui peuvent décider en matière de politiques publiques connaissent et accompagnent notre projet. Nous avons, à nouveau cette année, organisé des rendezvous avec nos principaux partenaires institutionnels (Conseil général, DDCS, ARS, PJJ). Par ailleurs, nous avons rencontré Monsieur le Préfet des Yvelines. Enfin, à l’occasion d’une visite à l’ESAT Eurydice, nous avons eu l’occasion de présenter notre projet à Monsieur Benoît Hamon, Ministre délégué à l’économie sociale et solidaire. L’intérêt que celui-ci a porté à nos orientations associatives et à la démarche engagée, s’est trouvé concrétisé par une rencontre organisée par Madame la Sous-Préfète à la Ville, en présence de l’ARS, la DDCS et la DIRRECTE. Cette réunion a permis de mettre en perspective des projets de coopération sur la base de nos expérimentations : Dispositif pour grands adolescents et jeunes adultes sortant du dispositif de protection de l’enfance en articulation avec la DDCS ; Lien Protection de l’Enfance/Médico-Social dans le cadre de l’expérimentation nationale et régionale des ITEP ; … L’interassociatif Là encore, nous avons poursuivi et développé nos liens avec les autres associations du département, afin que ce processus de création de coopérations ne soit pas uniquement constitué en interne, mais participe bien d’un mouvement plus général d’accompagnement de parcours. Les travaux du groupement inter-associatif Protection de l’Enfance ont permis une nouvelle rencontre avec le VicePrésident chargé des affaires sociales et le Directeur Enfance Famille Santé. Nous avons également engagé des échanges visant à d’éventuelles coopérations avec deux associations du secteur Médico-Social : l’AGEHVS et l’APAJH des Yvelines. 2. Inscrire l’association dans le développement de projet, pour répondre aux besoins du département en matière d’action sociale Cette orientation du projet associatif s’est concrétisée, en 2013, par : La création de 10 places, en appartements, pour des femmes victimes de violence, sur la ville nouvelle. Ce projet est financé par la cohésion sociale. Il est mis en œuvre en partenariat avec l’Association Accueillir (cf. le chapitre « Soutien aux associations »). Le fait que notre Association ait été retenue pour réaliser des actions de prévention spécialisée sur la Commune de Poissy. Malgré l’autorisation signée du Président du Conseil général, la Convention qui permet le financement n’a pas été signée par Monsieur le Maire de Poissy. Nous sommes dans l’attente d’une nouvelle décision. Notre Association réfléchit à l’élaboration d’une réponse à l’appel à projets porté par l’ARS concernant des places pour des enfants autistes. Nous attendons la parution de cet appel à projets. 3. Soutenir, lorsque cela est possible les Associations qui le demandent Des conventions de partenariat ont été passées en 2012, avec l’Association Accueillir (Implantation sur Trappes et la Ville Nouvelle) et Notre Dame de la Roche (MECS implantée à Levy Saint Nom). Nous avons signé, en juin, une nouvelle convention avec l’Association Médianes, Association qui gère un CHRS et 2 11 équipes de prévention spécialisée. Cette convention porte clairement l’objectif d’une fusion/ absorption pour 2014. Le travail de coopération et de préparation de fusion pour 2015 avec l’Association Accueillir s’est trouvé conforté par la mise en œuvre partenariale du projet « femmes victimes de violence ». Nous réaffirmons à ce propos, notre volonté, de pouvoir aider et soutenir, les Associations qui, à un moment ou à un autre de leur vie, se trouvent en difficulté. A cet égard les fusions/ absorptions ne sont pas la seule réponse. 4. Un travail important ; un véritable engagement collectif Si la démarche engagée structure de manière importante la vie de notre Association, le travail qu’elle représente vient se rajouter au travail quotidien des équipes et de leurs directions. C’est cet engagement que je souhaite saluer, dans ce rapport. Chacun sait la nécessité d’une telle démarche, mais la réalité de la charge de travail est bien réelle. Cet engagement sera finalisé en 2014, à la fin des expérimentations. 5. Le départ d’un Directeur et de l’Assistante de Direction en 2013, quatre départs de Directeurs prévus tout début 2014 Monsieur Régis Bastien, Directeur de l’ESAT Eurydice a fait valoir ses droits à la retraite à la rentrée de septembre. Monsieur Richard Leteurtre, Directeur adjoint de l’établissement l’a remplacé. S’appuyant sur le rétablissement de la situation budgétaire de l’ESAT, Monsieur Richard Leteurtre propose un projet visant à renforcer la professionnalisation des travailleurs handicapés, singulièrement dans les métiers du théâtre. Madame Mireille Feltesse, Assistante de la Direction gé- nérale depuis 1988, a fait valoir ses droits à la retraite à la fin de l’année 2013. Je tiens, dans ce document, à saluer ses compétences, son engagement et sa disponibilité. Madame Emmanuelle Richard occupe dorénavant cette indispensable fonction auprès de la Direction générale de l’Association. Monsieur Christian Breuil, Directeur général de BUC Res- sources, fera valoir ses droits à la retraite, début janvier 2014. Monsieur Michel Hochart, Directeur adjoint, lui succèdera. Monsieur Gil Augis, Directeur de l’ITEP Jeanne Chevil- lotte, quittera également la direction de l’établissement, en début d’année 2014. La situation est identique pour Monsieur Serge Domeni- chini, Directeur du Placement familial. Enfin, Monsieur Denis Grojean, Secrétaire général de notre Association, partira en retraite, à la fin du mois de mars. Ces départs de responsables « historiques » nous incitent à penser l’avenir après leur départ, tenant compte de leur héritage, au service de notre Association et de ses missions. Enfin, dans ce contexte, il est indispensable de poursuivre l’installation d’un dialogue social constructif, soutien des projets engagés et des salariés qui les réalisent. 12 Les personnes accueillies Eléments statistiques Nombre de personnes accueillies par pôles : 2012 2013 Pôle Protection de l’enfance 3 473 3430 Pôle Médico– social 1 075 935 352 333 4 900 4698 Pôle Lutte contre les exclusions Total PÔLE PROTECTION DE L’ENFANCE 78 Année Nb usagers reçus Sollicitations Admissions Sorties Durée de Tranches séjour d’âges Nature juridique du placement Direct AEMO ARPE 2013 1881 164 769 744 2012 1842 145 774 753 % 2.1% 13.1% -0.65% -1.2% 2013 491 392 359 338 -1 mois à + 5 ans 1718 0 à 19 ans 1670 2.9% - de 1 mois à 1 an SJIE Réparation Pénale 0 à 19 ans 0 à 19 ans - de 1 mois à 1 an 2012 336 368 336 204 % 46.1% 6.5% 6.85% 65.7% 2013 84 131 79 75 - de 1 mois à 1 an 2012 85 76 70 80 1 mois à 1 an % -1.2% 72.4% 12.9% -6.25% 10 à 19 ans Ase Délinquants Jeunes Majeurs PJM CAFS 13 Protection de l’Enfance (suite) 78 Nb Sollici- AdmisAnnée usagers tations sions reçus 2013 Hébergement réponses séquentielles * Observation Accueil d’urgence ** Prévention Spécialisée 587 1161 210 Sorties Durée de séjour Tranche d’âge 225 - de 1 mois à + de 5 ans Nature juridique du placement Direct ASE 75 301 Délinquants Jeunes Majeurs PJM CAFS / / 211 De 0 à 24 ans 2012 644 1212 287 269 72 353 / / 217 % -8.8% -4.2% -26.8% -16.4% 4.2% -14.7% / / -2.8% 2013 205 295 120 131 1 102 89 3 103 47.2% -66.7% -1% - de 1 mois à + de 5 ans 225 78 De 0 à 19 ans 2012 110 % 86.4% 2013 182 / 50 73 / De 11 à 29 ans 2012 161 / 58 28 / De 7 à 29 ans % 13% / -13.8% 160.7% 31.1% 53.85% *Concernent les établissements Emergence (Int /SEPJ), Latitudes 78, La Maison (Internat et Service d’accompagnement), Les Marronniers, Les Nouvelles Charmilles et le SEP, le Placement Familial (classique et adolescents) ** Concernent les établissements Foyer Saint-Nicolas Accueil Observation et accueil d’urgence, le SAU des Nouvelles Charmilles, l’Accueil Observation Petite Enfance et adolescents du Placement Familial 14 PÔLE MÉDICO - SOCIAL Yvelines Année Personnes Solliciaccueillies tations AdmisSorties sions Durée de séjour en moyenne Tranche d’âge Nature de la décision CDAPH CDAPH Enfants Adultes SSESAD C.M.P.P. ITEP Jeanne Chevillotte EMP Bel Air ESAT Eurydice 2013 151 56 18 30 - de 1 mois à + de 5 ans 2012 160 96 33 26 De 1 mois à + de 5 ans % -5.6% 2013 547 191 137 176 2012 652 167 152 182 % -16.1% 14.4% 11% -3.3% 2013 80 66 21 22 2012 105 90 28 22 % -23.8% -26.7% -25% 0% 2013 97 58 15 17 2012 97 59 25 15 % 0% -1.7% -40% 13.3% 2013 60 60 1 2 100 5 à 24 ans -41.7% -45.45% 15.4% 2012 61 58 0 2 % -1.64% 3.45% - 0% 157 -36.3% De 1 mois à + de 5 ans 0 à 24 ans De 1 mois à + de 5 ans 5 à 19 ans 80 0 105 0 -23.8% - de 1 mois à + de 5 ans 11 à 24 ans 97 11 à 19 ans 97 0% + de 5 ans 60 20 à + 40 ans 61 -1.6% 15 PÔLE LUTTE CONTRE LES EXCLUSIONS Personnes Sollicitations Admissions accueillies Yvelines Année Accueil et hébergement d’urgence (1) 2013 197 / 64 56 2012 211 / 76 78 % -6.6% / -15.8% -28.2% 2013 136 / 59 66 - de 1 mois à 3 ans 2012 141 / 68 64 6 mois à 4 ans % -3.55% / -13.2% 3.1% Hébergement et réinsertion sociale CHAT Sorties Durée de séjour Tranche d’âge - de 1 mois à + 5 ans De 0 à + de 40 ans 1) Chat Urgence - Hôtel Social Saint-Benoît-Labre - Hôtel Social du Parc Le nombre de personnes accueillies et accompagnées par nos établissements et services en 2013 a légèrement baissé. La réalité de cette situation est différente suivant les activités et les établissements. Pour la Protection de l’Enfance, les éléments sont identiques à ceux de l’année dernière, plus de difficultés sur les structures d’hébergement que sur les services intervenant en milieu ouvert. Ces difficultés sont liées au turn over important, il faut maintenant construire des formes d’intention sur des temps courts d’accueil. Par ailleurs, un de nos établissements a subi un incendie accidentel qui a limité l’accueil pendant la période des travaux. Pour le secteur Médico-Social, l’activité du CMPP a été impacté de manière durable, pendant cette année 2013, par des mouvements de personnel. Pour le Pôle Lutte contre les Exclusions, l’augmentation positive du nombre de sorties du CHRS le Chat, entraîne pour chaque sortie, un état des lieux et une remise en état des appartements laissés vacants. Ce temps nécessaire a été multiplié cette année, différant ainsi la possibilité d’accueil de nouvelles familles. En ce qui concerne l’Hôtel Social du Parc, pour le SIAO, l’envoi de familles, dont la composition peut varier de 2 à 4 enfants, impacte également le nombre de personnes accueillies. Ces difficultés repérées doivent être traitées, eu égard aux besoins du département, qui se traduisent souvent par des sollicitations importantes de nos structures. 16 Le Personnel Une augmentation des effectifs qui se confirme La tendance d’augmentation des effectifs amorcée en 2012, se confirme (+ 2.89% par rapport à 2012) Evolution effectif total & effectif moyen 790 785 780 775 770 765 760 755 750 745 740 735 730 725 720 715 710 Effectif total Effectif moyen 2005 2007 2009 2011 2013 La répartition entre les hommes et les femmes est régulière d’une année sur l’autre, les femmes représentent en moyenne 73 % des salariés. Nous retrouvons approximativement le même rapport dans toutes les catégories professionnelles, à l’exception du personnel administratif (90%) et des assistantes familiales (95%), catégories professionnelles encore très féminisées. L’âge moyen pour 2013 est de 45 ans depuis maintenant au moins 2006. La tranche d'âge 36-55 augmente de 4% tandis que la tranche d'âge des + de 55 ans augmente elle de 3% . La classe d'âge des plus de 55 ans représente 25 % de l'effectif en moyenne, ce qui est particulièrement notable chez les cadres hiérarchiques (45%) ainsi que pour les assistants familiaux (48%) ce qui nécessite d'anticiper au mieux les futurs départs à la retraite dans ces catégories professionnelles, ainsi que d’organiser la transmission de savoir sur leurs compétences-clefs. L’ancienneté inférieure à 5 ans est toujours prédominante en particulier chez les « éducatifs » dont 52% ont moins de 5 ans d’ancienneté. 70 % de l’effectif a une ancienneté inférieure à 10 ans. Ce constat nous oblige à nous intéresser aux moyens de transmettre, de « porter » le projet associatif et de développer le sentiment d’appartenance non seulement à l’établissement de rattachement, mais aussi d’une manière plus large à l’Association et à son projet. L’effectif du personnel éducatif reste stable, avec toujours un excellent niveau de qualification (91 % de diplômés dans cette catégorie professionnelle), même si on observe en 2013 une légère augmentation de salariés « faisant fonction » (20 contre 15 en 2012). Les embauches CDI en 2013 sont en hausse de 17% par rapport à 2012 (69 en 2013 contre 57 en 2012). A contrario, le nombre de CDD baisse très légèrement (266 en 2013 ; 271 en 2012), sachant que le recours aux CDD concerne essentiellement des recrutements pour remplacer le personnel absent (maladie, congés annuels…). Les départs CDI 2013 sont en hausse par rapport à 2012, 331 contre 325. le turn-over amorce en 2013 une légère augmentation, marquant une reprise en terme de mouvement de personnel. 17 Une attention particulière portée aux conditions de travail Nous constatons une augmentation du nombre d’accidents du travail (56 en 2013 contre 40 en 2012) et le nombre de journées d’absence liée à la maladie a augmenté. Légende : maladies / accidents du travail / maternités Par ailleurs, 24 % des salariés ont un contrat à temps partiel. Les secteurs les plus concernés par le travail à temps partiel sont les cadres fonctionnels (psychologues en particulier), les salariés du secteur paramédical, ainsi que la plupart des surveillants de nuit. Le nombre de salariés reconnus travailleurs handicapés augmente progressivement (27 en 2013 contre 22 en 2012). Au-delà du seul intérêt qu’elle peut y trouver en tant qu’employeur (en se rapprochant de son obligation légale en la matière, soit théoriquement 6% de son effectif), l’Association rappelle qu’obtenir le statut de « travailleur handicapé » permet également au salarié lui-même de bénéficier de mesures pouvant contribuer à sécuriser son parcours professionnel, tout en restant reconnu pour ses compétences, et non pour son handicap : aménagement de poste, adaptation des formations au handicap, bilan de compétences spécifique, accompagnement reconversion professionnelle, etc. Quelques éléments de valorisation Le rapport entre les 10 rémunérations les plus élevées (hors indemnité de retraite, paiement de congés dus à des obligations de service, paiement de congés dus au départ, paiement des CET) et les 10 plus faibles est de 3.64. La rémunération moyenne en 2013 est de 2 163 € au lieu de 2 128 € en 2012, soit une augmentation de 1.64 %. 38 salariés ont été concernés par une mobilité professionnelle en 2013, qui relève de la mutation (13 salariés ont souhaité bouger d’un établissement à un autre) ou de la promotion (25 salariés sont passés dans une catégorie professionnelle supérieure). Nombre de salariés passés dans l'année dans une catégorie supérieur 27 25 23 21 19 17 15 13 11 9 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Un dialogue social permanent L’ensemble des instances du personnel a fonctionné normalement en 2013 : Un peu plus de 253 heures de délégations et 143 réunions animées par les directions d’établissement pour l’ensemble des 36 DP (titulaires et suppléants) sur les 12 établissements qui en sont dotés 16 réunions plénières de CE dont 6 extraordinaires et plus de 962 heures de délégations utilisées pour les 12 élus du CE 6 réunions plénières et 7 visites d’établissements assurées par les 5 membres du CHSCT (119 heures de délégation utilisées) En dehors des 126 heures de délégation syndicales déclarées, 5 réunions de Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) ont permis d’entretenir un dialogue social permanent. 18 La formation professionnelle ORIENTATIONS ASSOCIATIVES 2013 Mise en œuvre de la loi du 4 mai 2004, concernant la formation professionnelle tout au long de la vie, et, singulièrement, de l’accord d’entreprise agréé le 23 février 2006. Pour 2013 : - 100 entretiens professionnels ont été réalisés, - 79 demandes de DIF, dont 4 annulées et 3 refusées. En ce qui concerne les besoins de formation pour l’Association : - Formation visant à l’adaptation des évolutions législatives et réglementaires et à leur traduction technique (évolution des logiciels existants, acquisition de nouveaux logiciels, etc.) ; - Renouvellement de la réserve DIF, intégrant une augmentation des demandes ; - Renouvellement de la réserve pour congrès et colloques. Pour 2013, les priorités retenues sont les suivantes : 1. En ce qui concerne les actions relevant du plan de formation a. Les actions d’adaptation au poste de travail, c’est-à-dire les actions de formation qui visent l’acquisition de savoir-faire requis pour le poste de travail du salarié. b. Les actions liées à l’évolution des emplois ou au maintien dans l’emploi, c’est-à-dire des actions de formation qui visent l’acquisition de savoir-faire requis dans l’emploi du salarié. Ces actions peuvent être individuelles ou collectives. 2. En ce qui concerne les actions relevant du DIF a. Les actions de formation pouvant être demandées dans le cadre du DIF sont celles éligibles au titre de l’accord de branche : - actions de formation ayant pour objet de permettre d’acquérir une qualification plus élevée inscrite au RNCP (Répertoire Nationale des Certifications Professionnelles : www.cncp.gouv.fr) ; - actions de première qualification professionnelle inscrite au RNCP ; - actions de formation qualifiante professionnelle d’un niveau supérieur dont la certification figure sur la liste de la CPNE (Commission Paritaire Nationale pour l’Emploi). b. Les autres formations également éligibles au titre du DIF : - actions d’alphabétisation, - actions de formation visant à l’acquisition de techniques et compétences spécifiques s’inscrivant dans le cadre de l’activité professionnelle exercée, - actions de perfectionnement aux langues étrangères, s’inscrivant dans le cadre de l’activité professionnelle exercée. 3. Etude pour chaque demande de formation du meilleur montage juridique et budgétaire possible - Action du plan - Action du plan + période de professionnalisation - Action du plan + période de professionnalisation + DIF - Action du plan + DIF - Etc... 19 PLAN DE FORMATION (partie financière) Le montant affecté au Prévisionnel/Plan de Formation (PPF) correspond à 1,60 % de la masse salariale, soit 333 525,23 € dont il faut déduire 24 389,03 € affectés au F.P.S.P.P. Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels (10% de 0,90% de la masse salariale) et 20% affectés à la mutualisation d’UNIFAF. Le montant affecté au titre de la Professionnalisation correspond à 0,50% de la masse salariale, soit 104 226,64€ versés à UNIFAF. Le montant affecté au Congé Individuel de Formation (CIF) correspond à 0,20% de la masse salariale, soit 41 690,65 € et 1% de la masse salariale des salariés en contrat à durée déterminée, soit 8 564,74 €. Nombre de stages individuels Nombre de stages collectifs Formations liées à l'intervention socio-éducative 38 2 Formations liées à l'activité thérapeutique 21 1 Formations liées à l'activité éducative 12 2 Disciplines universitaires (sociologie, psychologie…) 12 0 Formations à l'exercice des fonctions de cadres 5 5 Informatique - Bureautique 8 3 Gestion - Comptabilité 4 0 Maintenance - Services Généraux 2 0 Bilan de Compétences / VAE 0 0 Formation Assistants familiaux 12 1 Divers (Alphabétisation - Auto-Ecole - Secourisme) 5 6 119 20 Type de formation TOTAL Dispositifs de Formation Nombre de salariés BFA (Budget Formation Adhérent) - Formations individuelles - Formations collectives Période de professionnalisation 119 414 - Master 2 - DEIS - CAFERUIS - Maîtresse de Maison 1 2 4 2 CIF CVAE CBC 3 4 0 Contrat d’apprentissage - Educateurs spécialisés - Agent administratif - Cuisinier 7 2 1 Actions Prioritaires Régionales organisées par UNIFAF 4 20 Siège - Direction Générale et services gérés en commun Directeur Général : Philippe RATINAUD Directrice Générale Adjointe : Véronique de PREVILLE - Secrétaire Général : Denis GROJEAN Directrice Ressources Humaines : Florence DESLIAS - Chef Comptable : Edwige GOLETTO 9 bis, avenue Jean Jaurès 78000 VERSAILLES Tél. : 01.39.23.19.19 / Fax : 01.39.54.94.34 [email protected] Le siège de l’Association est le lieu de la vie politique de l’Association, c’est à cet endroit que se déroule l’activité de toutes les instances qui la légitiment (bureau, conseil d’administration, commissions …). Fonctionnement de la vie associative Les réunions statutaires ont été réparties en 2013 de la façon suivante : quatre assemblées générales ordinaires, six conseils d’administration, onze réunions de bureau. Ces réunions permettent de définir la politique de l’Association dans différents domaines et de prendre toutes décisions concernant : les aspects financiers et budgétaires, la politique patrimoniale, les relations avec les financeurs, les relations avec les autres associations, la démarche de réorganisation, la politique de communication… Deux « samedis des administrateurs » ont été consacrés : l’un à la présentation du processus d’évaluation interne et à ses résultats ; l’autre à la présentation de l’actualité de la démarche projet, singulièrement le déroulement des expérimentations. La commission « Orientations associatives » s’est penchée sur la place des administrateurs en lien avec le travail de mise en œuvre des orientations associatives : le fonctionnement des Commissions de Suivi et d’Orientations devrait faire l’objet en 2014, d’une réflexion de l’ensemble des administrateurs avec les directeurs d’établissements et le service. La commission « Patrimoine » : Compte tenu de l’importance des dossiers immobiliers et patrimoniaux, la commission du Patrimoine a traité : Le projet de construction du bâtiment d’enseignement pour BUC Ressources ; L’accompagnement de la construction de l’internat de l’ITEP Jeanne Chevillotte qui devrait être inauguré en début d’année 2014 ; La poursuite du projet de relocalisation de l’Hôtel Social du Parc ; Le dossier de l’IME du Bel Air. La commission des « Finances » a préparé la présentation des BP ainsi que les CA. Les commissions de suivi et d’orientation des établissements et services regroupant des administrateurs désignés et les responsables des structures se sont réunies régulièrement. Elles sont un lieu d’échanges entre les professionnels et les administrateurs permettant à ces derniers de pouvoir suivre au plus près l’établissement ou le service. La direction générale assure l’exécutif des instances politiques, elle est chargée d’assurer la cohérence de la mise en œuvre et de l’évolution du projet associatif, en interne comme en externe. En interne L’équipe de direction générale se réunit une fois par semaine. Un conseil des directeurs s’est tenu tous les mois (à l’exception des mois de juillet et août). Cette année, la journée des cadres hiérarchiques et le séminaire des Directeurs ont été consacrés à la mise en œuvre du projet associatif, au travers de la démarche projet. 21 10 réunions ordinaires du Comité d’Entreprise se sont tenues en 2013. Parmi les sujets abordés : Points réguliers sur la mise en œuvre de la démarche projet de l’Association, Mise en place du nouveau bureau du CE, Désignation des membres des commissions légales (formation, logement et égalité professionnelle), Règlement intérieur du CE (remise d’une trame par l’employeur), Bilan logement 2012, Comptes annuels du CE 2012, Présentation des comptes de l’association 2012, Bilan social 2012, Utilisation des tests SOSIE dans les processus de recrutement, Point annuel sur la mutuelle CCMO et perspectives à venir, Rapport du cabinet Perspectives sur les comptes 2011, Activation de 6 Contrats Emplois d’avenir, Mise en place d’un système de Vidéo-surveillance sur le PLCE, Points d’information sur certains établissements : Bel Air, Hôtel Social du Parc,... Formation : bilan 2012, plan 2014, détail de l’intervention du cabinet ESTA (dispositif cadres), Fusion avec l’association Médianes et perspectives de fusion avec d’autres associations, Information sur différentes conventions (avec l’Education Nationale, de mise à disposition de salariés auprès GAP 78 et de MEDIANES), Accord portant sur l’Egalité professionnelle. Le comité d’entreprise a par ailleurs été consulté à de nombreuses reprises sur des questions organisationnelles : transferts, affichage des congés annuels, prime de caisse, diffusion et affichage des PV, mise en œuvre de la dénonciation d’usage des temps FIR/DIRES des psychologues, utilisation du reliquat des tickets restaurant... Le CHSCT s’est réuni à 4 reprises en séance plénière et a effectué 7 visites d’établissements et services. La lettre d’information aux salariés de la Sauvegarde des Yvelines, « Actualités associatives », a fait l’objet de quatre numéros en 2013. Cette lettre est l’occasion de présenter dans chaque numéro un établissement ou un service en particulier, ainsi qu’un métier spécifique. Une rubrique sur les orientations associatives, une autre sur les initiatives transversales se retrouvent également dans chaque numéro. En externe Les services gérés en commun sont chargés d’assurer et de contrôler les grandes fonctions supports de l’organisation associative au service des projets d’établissements et de services (RH – gestion – comptabilité patrimoine). Service Ressources Humaines Quelques indicateurs reflétant l’activité 2013 : Environ - 355 contrats de travail et 110 avenants rédigés ; - 10 616 bulletins de paie, dont 1 440 élaborés par le Placement Familial (hors formateurs Buc) ; - 21 000 lignes d’éléments variables de paie ; - 600 déclarations sociales (mensuelles, trimestrielles et annuelles) ; - 600 attestations de salaire (versement IJSS) ; - 550 dossiers formation suivis auprès de UNIFAF. Les principales réalisations particulières du service RH sur 2013 ont été les suivantes : Participation à des travaux de groupe externes (formation/SYNEAS, commission DRH URIOPSS) ; Contribution à l'étude préalable au rapprochement de MEDIANES et préparation, mise en œuvre contrat de gestion fin 2013 (paie, déclarations sociales et contrats sur Alfa à compter de janvier 2014) ; Initiation et gestion administrative de 6 contrats d'avenir (SSESAD/CMPP, Nouvelles Charmilles, Marronniers, La Maison, Bel Air et Pôle LCE) ; Préparation et animation de 3 commissions sur la thématique des transferts; constitution progressive d'un dossier de référence pour le CE et les inspections du travail ; Animation du comité de pilotage trimestriel suivant le dispositif d'accompagnement des cadres ; Prise de contact et élaboration conjointe d'une proposition d'accompagnement par l'ARACT IDF sur les Risques Psychosociaux ; Suivi des rédactions et mises à jour des DUER via l'accompagnement des services de santé au travail (cf. techniciens Hygiène Santé Travail de l'ACMS) Rédaction des articles« métiers» dans ACTUALITES ASSOCIATIVES ; Entretiens RH individuels (recrutements cadres, projets formation spécifiques, régulations) ; Veille juridique permanente et mise en œuvre des nouvelles dispositions légales et conventionnelles. Focus sur les Instances Représentatives du Personnel : Organisation de 2 désignations CHSCT (janvier et octobre 2013) Préparation de 6 réunions de CHSCT Préparation de 16 réunions CE, dont 6 extraordinaires ; Préparation et animation des commissions Egalité Professionnelle (mai) et Formation (juin et novembre) du CE ; Préparation et animation de 5 réunions de Négociation Annuelle Obligatoire, notamment sur les thématiques d'égalité professionnelle (accord signé le 12 février 2014) et du contrat génération ; 22 Point avec le CE concernant la mutuelle CCMO (contrat collectif non obligatoire, sans participation employeur) en septembre 2013, avec perspective de rééquilibrage du contrat (prestations / tarifications) sur 2014 Outils RH spécifiques : Logiciel de gestion du temps OCTIME : consolidation Buc Ressources et préparation du déploiement de OCTIME sur le foyer LA MAISON Etude de logiciels complémentaires pour la gestion de la formation et la GPEC (mise en concurrence de Val Informatique, Talentia et AlfaGrh) 37 37 22 222 695 3 112 3 Service ervice comptabilité/gestion budgets comptes Administratifs demandes de subventions lignes comptables factures de séjour interventions de suppléance auprès des structures Résultats comptables 2013 (voir le rapport de gestion détaillé) L’excédent Budgétaire (9 597€) tient compte essentiellement des éléments suivants : Arrêt maladie de 6 mois de la Comptable Cadre du siège, Produits financiers supérieurs au budget prévisionnel. Le Groupe 1 (74 766€) a peu évolué sur les 3 dernières années. Le groupe 2 (1 209 713€) augmente suite : à l’intégration en année pleine des 6 apprentis sur le siège, à la comptabilisation du poste de DGA en année pleine, aux indemnités de départ à la retraite de l’Assistante de Direction à la monétarisation de CET (Ph. Ratinaud, D. Grojean, F. Deslias, M. Feltesse). Le groupe 3 (283 610€) augmente en raison de la cession des CET, de la neutralisation des fonds dédiés à la fusion avec l’Association Médianes, de l’impôt sur les sociétés lié aux intérêts financiers. Le service comptabilité/gestion a travaillé sur les dossiers suivants : Appel d’offres pour le nouveau logiciel : 2 candidats ont été retenus. Compta first, issu du secteur et Divalto, hors secteur. Le prix et la prestation « contrôle de gestion » feront la différence dans le choix. La mise en place devra être effective au 01.01.2015. Etude préalable au rapprochement avec l’association Médianes (audit comptable et financier) et proposition de procédure pour l’harmonisation des procédures comptables. Partage des tableaux de bord et guide des procédures pour venir en aide (ponctuel) à une autre Association (Saint Vincent) suite à la création d’un poste de secrétaire général et d’une demande de création de siège social. Etude et mise en place d’un secteur lucratif à Buc ressources entraînant la fiscalisation de certaines activités. Première liasse fiscale pour l’exercice 2013. Préparation, procédure et application du dossier fiscal de livraison à soi-même pour la construction de l’internat de l’unité adolescent de l’Itep Jeanne Chevillotte. Etude des problématiques des subventions de l’Esat Eurydice pour la partie économique. 23 Service d’Action Educative en Milieu Ouvert (A.E.M.O.) Antenne de Mantes 27, rue d’Alsace 78200 MANTES-LA-JOLIE Tél. : 01.30.94.58.81 / Fax : 01.30.33.26.26 [email protected] Chef de service : Emmanuel VERQUIN Antenne de Versailles 58, avenue des Etats-Unis 78000 VERSAILLES Tél. : 01.39.50.37.53 / Fax : 01.30.21.39.37 [email protected] Chef de service : Josée MERCIER Antenne de Houilles 77, rue Hoche 78800 HOUILLES Tél. : 01.39.68.48.44/ Fax : 01.39.13.26.46 [email protected] Chef de service : Eliane RICORDEL Présidente de la Commission de suivi et d’orientation : Clotilde MAUGENDRE Directeur : Daniel POTTIEZ Antenne de Carrières-sous-Poissy 6, route d’Andrésy 78955 CARRIERES-SOUS-POISSY Tél. : 01.39.74.45.86 / Fax :01.39.75.12.57 [email protected] Chef de service : Sylvie BERTHAULT → DIRECTION 1, rue Ménard 78000 VERSAILLES Tel : 01.39.24.85.70 / Fax :01.39.24.85.75 [email protected] ACCUEIL Apporter aide et conseil à environ 700 familles, concernant 1000 mineurs et jeunes majeurs, dont les difficultés des parents mettent en danger la situation de leurs enfants. Cette intervention éducative, dans le cadre exclusif de missions judiciaires, couvre l’ensemble du département des Yvelines, à partir des 6 antennes du Service. AGREMENTS Articles 375 à 375-8 du Code Civil concernant les mineurs, Décret 75-96 du 18 février 1975 (modifié) fixant les modalités de mise en œuvre d’une action de protection judiciaire en faveur des jeunes majeurs. OBJECTIFS, DES ACTIONS Restaurer les capacités d’exercice des fonctions parentales, afin de permettre à l’enfant et à sa famille de trouver en son sein et auprès de son environnement, les conditions les plus satisfaisantes de son développement et de son inscription sociale. L’intervention éducative judiciaire en milieu ouvert s’organise à partir de la confrontation d’une famille à un discours énoncé au nom de la loi. Il s’agit alors : à partir d’entretiens réguliers de favoriser, pour la famille, la reconnaissance de ses difficultés et de ses potentialités pour assurer, à chacun de ses membres, et particulièrement l’enfant ou les enfants bénéficiaires de la mesure d’AEMO, la place qu’il doit ou peut occuper, à partir de rencontres et de démarches adaptées, de (re) mettre en lien cette famille avec le réseau institutionnel duquel elle dépend (école, PMI, service social, CAF, mairie, etc...), dans le cadre d’un dispositif de travail précis d’élaborer et de contrôler le contenu de ces interventions. Antenne de Coignières 42 RN 10 - Rue du Gibet 78310 COIGNIERES Tél. : 01.30.50.04.05 / Fax : 01.30.50.00.55 [email protected] Chef de service : André QUERCY Antenne des Mureaux 62, rue de la Haye 78130 LES MUREAUX Tél. : 01.30.22.35.10 / Fax : 01.34.92.94.50 [email protected] Chef de service : Emmanuel BUJIRIRI Cette démarche d’intervention s’appuie sur l’apriori éthique, qu’outre les difficultés qu’elles présentent, les familles ont un potentiel de ressources qui peut leur permettre, si possible, d’être actrices de leur changement. BILAN GENERAL En cette année 2013 le Service s’adapte au contexte social (précarité des familles, rigueur budgétaire, etc.…), sans bouleversement majeur de son projet. La loi de protection de l’enfance suggère une « déjudiciarisation accrue », à partir de laquelle se profile la notion de « subsidiarité ». En résumé, cette notion signifie que les situations qui parviennent à la saisine des Juges des enfants, sont par déduction les situations les plus difficiles à gérer sur un plan administratif, ou pour le moins, dont l’impossibilité d’une contractualisation à minima génère une inquiétude telle, que le recours au judiciaire s’impose. Le Service adapte là encore son approche technique à ces nouvelles situations, sur fond d’opposition de la famille à une aide éducative. Cependant, comme ce fut le cas en 2012, nous n’avons pas constaté en 2013 de baisse sensible des sollicitations du tribunal. Au contraire, nous terminons l’année avec à nouveau une liste d’attente supérieure à 100 mesures, et un excédent d’activité de plus de 6000 journées. Cela pose bien entendu la question de l’intervention en amont du judiciaire, c’est-à-dire des suivis éducatifs de type admiratif (AED). PERSONNEL - ACTIVITE Le ralentissement des mouvements du personnel se confirme toujours en 2013. Au niveau des personnels éducatifs 3 Arrivées pour 2 Départs. Les autres catégories de personnels ne sont pas concernées par des mouvements cette année. 24 Sur le mouvement des effectifs, le Service enregistre 670 admissions et 640 sorties (comparativement à – 662 admissions pour 643 sorties en 2012, et 629 admissions pour 599 sorties en 2011). Pour 2013 l’activité prévue en augmentation est réalisée : 371 195 journées réalisées, pour une activité prévue de 365 000 journées, c'est-à-dire 6 195 journées d’excédent. En rapport aux postes occupés, l’activité mensuelle s’est réalisée à plus de 100 %. Depuis plusieurs années nous constatons un maintien à « haut niveau » du nombre de mineurs suivis. Cela est la conséquence des situations familiales, et plus généralement des nouvelles compositions familiales (familles mono parentales, familles éclatées, etc…) logiquement le travail des équipes éducatives est plus conséquent. Cela signifie que pour la deuxième année consécutive, l’effectif augmente. PROFIL DES ENFANTS ACCUEILLIS Les différentes composantes qui caractérisent la population suivie sont relativement constantes. En voici les principales : détresse sociale ou précarité affirmée de la famille - échec scolaire, carences affectives - dysfonctionnements familiaux souvent graves problématiques d’abus, de mauvais traitements psychologiques – troubles d’ordre psychiatrique, etc. LOCALISATION DES MINEURS Le Service intervient toujours sur un nombre de communes relativement stable année après année, avec une lente évolution, soit sur les Yvelines 128 communes (131 en 2012) sur un total de 258 communes. Nous maintenons ce constat d’une intervention sur une multiplicité des « milieux de vie » avec comme raisons essentielles : des saisines judiciaires qui concernent le plus souvent un enfant, parfois deux, plus rarement une fratrie nombreuse - des lieux différents d’intervention dus aux séparations de couple. Néanmoins le quota de suivi par travailleur social reste identique : 24 mineurs pour en moyenne 16 familles et une vingtaine de lieux d’intervention. RESULTATS FINANCIERS En termes de résultats comptables, l’année 2013 se caractérise par une augmentation, mois par mois, de manière très linéaire, d’un excédent financier, dû essentiellement aux non dépenses en groupe 2 (charge du personnel) et pour partie à une suractivité. Avec reprise des résultats antérieurs, le résultat budgétaire 2013 se présente une nouvelle fois comme largement excédentaire (+ de 300 000 €). DES AXES DE TRAVAIL SPECIFIQUES Une démarche d’évaluation : Les travaux du groupe « Evaluation », animé par le Sociologue du Service AEMO, se sont poursuivis en 2013, relayé ensuite par un Chef de Ser- vice essentiellement, pour la deuxième séquence autour du Projet de Service en cours de réécriture La participation des usagers : Le service maintient l’organisation d’une « consultation des usagers ». Cela consiste à proposer à tous les parents ou responsables des enfants confiés, un temps d’échange, deux fois par an (600 courriers envoyés). Une recherche : Il convient aujourd’hui, toujours dans cette optique d’évaluation interne, mais également dans ce lien futur que nous percevons entre évaluation interne et évaluation externe, de favoriser une recherche sur le devenir des enfants suivis en AEMO. En effet nous manquons cruellement de données qualitatives et quantitatives, autres que celles traditionnellement produites annuellement pour à minima répondre à la commande (ou demande) publique. PERSPECTIVES : LE PROJET « SAUVEGARDE » Sur fond de crise économique majeure qui impacte les enfants et familles que nous côtoyons, et qui impacte également notre organisation, l’adaptation s’impose. Nous le rappelons à nouveau : ce ne sont pas les usagers qui doivent s’adapter à l’organisation « AEMO », mais bien le Service AEMO qui doit s’adapter aux usagers. Dans ce contexte donc, le Service AEMO décline les différentes orientations du Projet Sauvegarde : En interne : Collaborations et suivis des jeunes concernés institués entre les services AEMO/Prévention/ARPE, Participation active et développements de plus en plus concrets de collaborations à partir des groupes projets : orientation des enfants, travail sur les sorties du dispositif pour les jeunes majeurs, « plateforme d’orientations/admission structures d’hébergement, harmonisation inter service des personnels administratifs, etc…, Intégration progressive des transversalités à l’œuvre au sein de la SEAAY (par participation à différents groupes de travail salariés et encadrement), Développement d’une « mobilité » du personnel entre les établissements Sauvegarde. En externe : Une détermination à mener des actions en commun, toujours en faveur d’une continuité et d’une adaptation optimum des prises en charge, avec les différents territoires (Conseil général), et autres instances : (organisation de journées - information/échange avec Elus et professionnels à l’initiative Sauvegarde/CG, mise en place de séquence de formation commune AEMO/CG – Les Mureaux, etc...) Une Implication des Chefs de Service au Local raffermie et soutenue par des délégations assumées L’année 2014 devrait voir ces premiers effets se concrétiser au niveau des enfants suivis, particulièrement en interne à la SEAAY. A ce niveau, et à l’heure où les notions d’évaluation, d’habilitation, etc. se conjuguent en des temps plus difficiles encore pour les enfants et familles, il est indispensable que l’ensemble du personnel AEMO manifeste toujours son engagement professionnel. 25 Service d’Aide à la Rencontre Parents-Enfants (A.R.P.E) Président de la Commission de suivi et d’orientation : Marc DIEMUNSCH Directeur : Daniel POTTIEZ Chef de service : Marie-Françoise RAVOUS 58, avenue des Etats—Unis 78000 VERSAILLES Tel : 01.39.50.55.90 / Fax : 01.39.51.63.57 [email protected] UNE FINALITE - UN DISPOSITIF L’Aide à la Rencontre Parent-Enfant est une prestation proposée à des parents et à leurs enfants en situation de séparation rendue conflictuelle. S’inscrivant dans le soutien à la parentalité, il s’agit de favoriser la reprise des relations entre l’enfant et le parent séparé, le soutien à l’exercice de fonction parentale dans la situation particulière de séparation et cela, dans le cadre de l’exercice du droit de visite et/ou du besoin de l’enfant d’entretenir une relation avec ses deux parents, ou parfois d’autres membres proches (grands parents, oncle…). De par sa nature, ce service œuvre au maintien ou à la reconstruction du lien pouvant permettre une élaboration sur ce qui fait conflit. Il garantit à l’enfant une sécurité suffisante dans la rencontre qui va avoir lieu avec le parent avec lequel il ne vit pas. ARPE se développe dorénavant à partir de quatre lieux de rencontre sur le département : 58, avenue des EtatsUnis - 78000 VERSAILLES 62, rue de La Haye 78130 LES MUREAUX 27, rue d’Alsace 78200 MANTES-LA-JOLIE 42, rue du Gibet – N10 78310 COIGNIERES Les familles reçues viennent de leur plein gré. Ce sont les parents qui gardent l’initiative de la demande d’accès à la prestation, seuls ou soutenus par un travailleur social, ou tout autre accompagnateur (mairie, etc…). Tout habitant du département des Yvelines peut s’adresser à ARPE directement, à partir d’informations que la structure s’emploie à diffuser le plus largement possible (Mairie, CCAS, Services du département, etc…). L’organisation, le rythme, la durée des rencontres et le montant de leur participation financière (sur la base d’un barème CAFY), sont définis avec chacun des parents et contractualisés par un protocole d’accord. Outre l’exercice de la mission première qu’il s’est fixé, ce service peut également proposer une possible orientation vers d’autres services ou structures. ACTIVITE Quelques remarques sur le niveau d’activité 2013 : Le maintien d’un nombre d’actes réalisés supérieur à l’activité « prévisionnelle » soit 1772 actes pour 1600 prévus. Un niveau de sollicitations toujours en progression, soit 164 pour cette année 2013 (144 en 2012) En 2013, le mouvement des effectifs demeure quasiment au même niveau, soit 99 admissions pour 110 sorties, (pour mémoire en 2012, 112 admissions pour 110 sorties). Aux 59 enfants présents au 31 décembre 2013, correspondent 48 familles. Cette année 2013, 168 enfants ont côtoyés le Service ARPE, pour un total de 141 familles. PERSONNEL En fin d’année 2013, l’équipe était constituée de 14 personnes pour un équivalent temps plein de 3,69. Les 12 intervenants assurant l’essentiel des plages d’ouverture sont tous des professionnels diplômés (psychologues, assistantes sociales, éducateurs). Chacun exerce une même fonction « d’intervenant ». Ces travailleurs sociaux sont souvent employés par ailleurs, dans d’autres structures (PJJ, Education Nationale, Association, etc…) La Chef de Service, éducatrice spécialisée de formation initiale, assure un encadrement technique et administratif du Service, en sus d’entretiens avec les familles. Elle assure également avec la Direction du Service une « astreinte » les samedis d’ouverture, et /ou des interventions directes sur sites. Une secrétaire, à temps partiel assure les tâches administratives, mais aussi, la mission fondamentale d’accueil téléphonique du public. Elle doit gérer administrativement les interventions, ayant lieu sur les trois sites, aujourd’hui, ouvert aux familles. DES MOYENS POUR L’ACTION - RESULTAT FINANCIER Les subventions de fonctionnement, auxquelles il faut rajouter la forte participation des familles, soit pour 2013, 5997 €, se montent à 222 318 €. Le niveau de subvention pour l’année 2013 reste relativement stable. Ces subventions accompagnent un développement régulier des plages d’ouverture. 26 Néanmoins, les niveaux différents de ces subventions suggèrent ce commentaire : 2009 2010 C.A.F. 66000 C. G. D.A.S.S. Justice 2011 2012 2013 66000 66000 66000 68400 139983 139983 139983 139983 139983 3500 5000 3500 3500 2500 13500 12150 12919 11435 11435 222983 223133 223402 220918 222318 la subvention CAF, qui se réfère, pour partie au coût de l’acte, et pour partie aux charges de « pilotage » de l’action, permet d’asseoir l’activité en maintenant les plages d’ouverture (davantage de réponses aux sollicitations de prise en charge), la subvention DASS (état) reste dans sa philosophie une subvention qui favorise ou, plus précisément, qui «appuie» une initiative d’intervention autour de la parentalité (REAPPY) la Justice contribue également à un soutien financier de l’activité, mais ce soutien, s’il est bien entendu précieux à ARPE, reste modeste, comme nous le réaffirmons chaque année, compte tenu des besoins du Tribunal, tels qu’ils s’expriment au travers des multiples sollicitations directes ou indirectes, des magistrats, (JAF, Cour d’ Appel, Tribunal correctionnel) et des avocats enfin, la subvention Conseil Général /DASDY est la plus importante et assure les deux tiers du fonctionnement de ARPE. Cette subvention, absolument incontournable, permet l’installation hebdomadaire de l’activité sur les quatre sites de Versailles, des Mureaux de Mantes, et de Coignières. Notre « équilibre budgétaire » est atteint malgré : la « tension » constante générée au sein des équipes, et de l’institution, par cette volonté de répondre aux besoins des usagers. Nous remarquerons que ces besoins s’expriment avec force chez nos partenaires que sont les tribunaux, le département, les communes, etc... et les « retours » de demandes de subvention qui nous parviennent en cours de réalisation de l’exercice budgétaire annuel, et pour lesquels les effets sont à prendre en compte parfois en fin d’année. La masse salariale demeure la principale dépense qui émarge au Budget de ARPE. En effet, ce Service utilise, plutôt qu’il ne les loue, des locaux d’autres services, inoccupés le Samedi. Les charges structurelles se voient réduites à une quote-part d’entretien. Durant l’année, en comptes de charges, les faibles dépenses engagées par cette structure sont restées très directement liées à l’accueil du public, des enfants (petit matériel pédagogique par exemple). PROSPECTIVE - PROJET Telle que nous la proposons, l’intervention d’un professionnel qui soutient la relation parent enfant, celle-ci étant devenue difficile dans un contexte de séparation, répond à une double exigence : d’une part, la mise en place effective de rencontres parents-enfants, et d’autre part, un « travail de fond », indispensable, qui intègre bien ces notions de parentalité, d’accompagnement, de préparation à la rencontre. Ces deux engagements, fondamentaux, sont indissociables au regard du projet de service, et aujourd’hui, du projet Associatif. Ainsi très concrètement, et pour exemple, nous pouvons retenir cette fin d’année 2013 : l’agrément « point rencontre » dont bénéficie maintenant ce Service : c’est un vrai encouragement à « l’ouverture » qui est ainsi donné à ARPE en lui permettant d’intervenir au delà du stricte champ de la prévention générale, plus en lien avec le Tribunal de Versailles. Les transversalités internes SEAAY (et externes) ne peuvent que s’en trouver renforcées. le déménagement de Coignières à Rambouillet centre, en lien avec la municipalité et la CAF essentiellement, signe une volonté d’une plus grande implication au local. Les démarches nombreuses au titre d’une information, soit auprès de groupes de parents, soit auprès de professionnels de l’enfance, (souvent à l’initiative conjointe de CCAS) s’inscrivent également dans une même dynamique. Enfin, nous nous devons néanmoins d’émettre le souhait de voir cette structure se pérenniser à minima. Cette perspective d’avenir demeure la préoccupation première de notre Association et de ce Service, d’autant plus qu’elle correspond à une véritable demande de nos partenaires et des usagers. Nous le rappelons chaque année, un accord cadre entre les différents financeurs de la structure qui pourrait nous donner quelques garanties utiles quant au maintien et au développement de l’activité nous semble nécessaire. Il ne s’agit pas d’installer ARPE dans une durée « illimitée » mais de lui donner un minimum de stabilité et de favoriser un engagement optimum auprès des usagers. Le positionnement de chacun, en référence à notre habilitation (décrets récemment promulgués administratif et judiciaire), sera aussi l’occasion de favoriser plus sereinement l’activité de ce Service. 27 Service de Prévention Spécialisée Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jean-François GAUTHIER Directeur : Daniel POTTIEZ Chef de service : Danielle PEDRON 158, rue du Maréchal Foch 78300 POISSY Tél. : 01.30.65.76.70 / Fax : 01.30.74.13.86 [email protected] LE DISPOSITIF Au croisement des politiques de protection de l’enfance et du développement social, dans un environnement qui l’interpelle souvent de manière contradictoire, la Prévention Spécialisée est une forme d’action éducative sollicitée pour répondre aux difficultés d’une jeunesse qui peine à trouver sa place. La Convention a été signée fin de l’année 2010 entre le Conseil Général des Yvelines, la Commune de Carrières sous Poissy et l’association la Sauvegarde de l’Enfant de l’Adolescent et de l’Adulte pour une période de cinq ans. La convention rappelle les fondements du travail spécifique de la Prévention Spécialisée : «En assurant une présence sociale dans les lieux que fréquentent les jeunes… les actions de prévention spécialisée… se fondent sur les grands principes d’intervention suivants : libre adhésion des jeunes, respect de l’anonymat et de la confidentialité, accompagnement des jeunes en difficultés en l’absence de mandat administratif ou judiciaire, non institutionnalisation des actions… ». Elle précise également les objectifs opérationnels et actions à mener. L’équipe de Prévention Spécialisée travaillera avec les jeunes de 15 à 25 ans, en intervenant ponctuellement sur les 10/14 ans notamment dans les collèges… renforcer le travail de rue…, développer des actions de socialisation…, développer des partenariats avec les autres structures locales…, accompagner les jeunes vers les structures de droit commun…, développer le travail d'articulation et de relais vers le SAS, tendre vers la mixité grâce à la mise en place d'actions auprès des filles, évaluer l'action séjour de rupture…» La Présence sociale se déroule dans tous les lieux où se rassemblent les jeunes : rue, square, cages d’escaliers, gares, centres commerciaux, maisons de quartiers, centres sociaux, espace J, PIJ… Les éducateurs sont présents dans les quartiers en moyenne plus de deux heures par jour. Ils couvrent quatre soirées par semaine jusqu'à 21h00 minimum et sont mobilisés sur les quatre grands quartiers de la ville : les Fleurs, les Oiseaux, les Trois Tours et le domaine de Ronceray. Ils interviennent deux samedis par mois, un samedi en période hivernale, et peuvent ainsi effectuer entre 12h00 à 18h00 hebdomadaires de travail de rue. Le travail de rue s’adapte à l’actualité des quartiers : tensions, présence de jeunes à certains horaires, à certains endroits. Le travail de rue est parfois lié au simple but de voir un jeune, un groupe, de vérifier une hypothèse, une information... Le travail de rue génère des besoins, des accompagnements collectifs et/ou individuels et du travail en partenariat. Les rendez vous, les accompagnements vers les structures adéquates ou la mise en place de projets, amèneront inévitablement une disponibilité moindre en rue pour un temps. Certes, nous pouvons nous appuyer sur des partenaires investis dans leur mission et pouvons œuvrer ensemble à soutenir, à trouver des solutions et à mettre en place des actions au bénéfice de ce public. Mais aujourd’hui tous les partenaires sont à bout de souffle et de solution face à un public de plus en plus en difficulté et de moins en moins de possibilités. Mais pour rappel, en 2000, l’équipe éducative comprenait quatre postes sur Carrières sous Poissy. En 2004, ils ne sont plus que trois. Depuis plus de quatre ans, la Sauvegarde des Yvelines appuyée par la ville de Carrières sous Poissy renouvelle chaque année la demande de création d’un 4ème poste éducatif qui a déjà existé. 28 2013, UNE ANNEE DE CHANGEMENT Les travailleurs sociaux qui intervenaient sur la Ville de Carrières Sous Poissy depuis 2006, ont éprouvé le besoin d’évoluer dans leur carrière professionnelle et/ou personnelle : un éducateur a rejoint début mars 2013 une autre structure de la Sauvegarde – une éducatrice spécialisée, a intégré au 1er septembre 2013 l’équipe AEMO de la Sauvegarde à Carrières sous Poissy, en qualité de Chef de Service – enfin après un congé maternité, une éducatrice spécialisée a réintégré l’équipe en Novembre 2013. Une nouvelle équipe s’est donc constituée et a repris le « bâton de pèlerin ». 2 travailleurs sociaux ont rejoint l’équipe éducative septembre 2013. Même si des relais ont été faits, il faut à ces « nouveaux » éducateurs de terrain reconstituer le capital confiance avec les jeunes des différents quartiers. Il leur faut être doublement présents en rue, dans les structures d’animation (PIJ / Foot en salle) et sur les lieux de regroupement des jeunes. Il leur faut se faire connaître de tous, avant de se recentrer sur l’action. Il leur faut être capable de percevoir derrière les mots ou les attitudes, les besoins, les attentes, les appels qui « n’en sont pas ». JEUNES CONNUS Il leur faut également travailler le partenariat afin que les relais puissent exister en toute confiance. Le chemin de l’inscription sur le territoire peut prendre du temps… Et chaque rencontre, chaque échange est un pas de plus vers la reconnaissance. LE PROJET DE LA SAUVEGARDE Inscrit résolument dans le mouvement engagé par la SEAAY, en lien avec les autres services de proximité (essentiellement le Service AMEO et le pole lutte contre les exclusions), le service de prévention spécialisée pose de manière méthodique les jalons d’une collaboration poussée en rapport avec le parcours des jeunes. L’exemple le plus significatif demeure la situation de quelques jeunes envisagée en commun avec les collègues du service AEMO, eux-mêmes mandatés au titre d’une mesure de protection. Cela a débouché pour certains, sur des accompagnements ciblés, à partir de prise de relais (après main levée de mesure AEMO). Accompagnement éducatif COLLECTIF Accompagnement éducatif INDIVIDUEL (Rue Présence Sociale) (séjours, chantiers, loisirs) - Travail avec les familles (Accompagnement dans les démarches Orientation - accompagnement avec vers les partenaires et les structures - Travail avec les familles) 2013 444 60 109 2012 497 57 133 2011 433 67 103 ANNEE 29 Service Judiciaire d’Investigation Educative (S.J.I.E.) Service de Réparation Pénale (S.R.P.) Président de la Commission de suivi et d’orientation : Clotilde MAUGENDRE Directrice : Corinne VASSAUX Chef de Service : Julie DERANCOURT 13, rue Pottier 78150 LE CHESNAY Tél. : 01.39.23.96.40 / Fax : 01.39.54.83.24 [email protected] ACCUEIL L’établissement est habilité : dans le cadre de la protection de l’enfance pour le SJIE dans le cadre de l’ordonnance du 2 Février 1945 relative à la délinquance des mineurs pour le SJIE et pour le SRP MISSIONS PRINCIPALES Le SJIE et le SRP exercent leurs missions sur l’ensemble du département des Yvelines en réponse aux huit Magistrats du Siège et au Parquet des mineurs . Le S.J.I.E MJIE doit permettre au Magistrat de décider sur la nécessité ou non d’une aide éducative et/ou d’une protection judiciaire. Le Service est chargé d’évaluer la nature des difficultés relationnelles au sein de la famille, les conditions permettant la mobilisation des ressources familiales et de préciser quelles dynamiques d’aide, si nécessaire, pourraient s’envisager à partir des institutions d’un territoire pour favoriser et accompagner une amorce de changement dans le fonctionnement familial. Le Service Judiciaire d’Investigation Educative est habilité pour une activité à 336 mineurs et 241 ordonnances. Agrément au titre : - La circulaire d’orientation du 31/12/2010 NOR/ JUSF1034029C, relative à la mesure judiciaire d’investigation éducative modifiée le 14 avril 2011. - Article 375 du CC et 1183, 1184 du NCPC traitant de l’assistance éducative pour les mineurs en danger. - Article 8 et article 8-1 de l’ordonnance du 2 février 1945, modifiée relative à l’enfance délinquante et le code de la procédure pénale. - La loi n°2007-297 du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance. - Articles L311-3 et L311-8 du code de l’action sociale et des familles. - Article L 312-1 IV du CASF depuis 2005 (ordonnance n° 2005-1477 du 1er décembre 2005). Le S.R.P Le Service de Réparation Pénale évalue la compréhension par le mineur des effets sur la victime, sur la société civile, sur lui et sa famille (parents et fratrie) de l’infraction commise. Il s’agit d’accompagner le mineur aux fins de réparation directe auprès de la victime ou indirecte et de vérifier l’évolution possible de sa place de citoyen responsable. Cette mesure vise au processus de prévention de la récidive. Le SRP a comme principe d’action de mobiliser les ressources (institutionnelles et des associations caritatives) du territoire pour engager la mise en œuvre de la mesure de réparation pénale. Le service de réparation pénale habilité pour 54 mesures, a été autorisé à un dépassement de sa capacité à 70 mesures en 2013. Agréments au titre : - Loi n° 93-2 du 4 janvier 1993 - Ordonnance du 2 février 1945, modifiée par la loi du 7 mars 2007, relative à l’enfance délinquante. BILAN GENERAL D’ACTIVITE Sollicitations Les deux Services ont été sollicités en 2013 pour 531 mineurs concernant 358 ordonnances (familles) : Pour le SJIE : 400 mineurs (pour 227 ordonnances) dont 3 dans le cadre pénal. Pour le SRP : 131 mineurs (86 mesures du Parquet et 45 mesures des Juges des Enfants). Ces sollicitations ont dépassé la capacité autorisée du Service, 47 mesures RP ont été réorientées en Septembre vers la DTPJJ. Nous faisons le constat que le taux de ces sollicitations pour la Réparation Pénale confirme les besoins de la juridiction, puisqu’elles correspondent à l’activité réalisée avant la baisse de notre capacité décidée par la PJJ en 2011. Pour autant, l’ensemble de ces sollicitations pour le SJIE et le SRP dépassent celles de l’année 2011 (459 mineurs). Celles de l’année 2012 (666 mineurs), année de jonction entre la fin d’exercice des mesures d’IOE et d’ES et la mise en œuvre de 30 la MJIE ne peut être un repère de comparaison. Comme en 2012, les capacités d’activités des deux services sont inférieures aux besoins de la juridiction. ACTIVITE REALISEE SUR 2013 L’équipe du SJIE a exercé 284 ordonnances pour 491 mineurs et le SRP, 75 ordonnances : les deux services (9 ETP de travailleurs sociaux) ont donc rencontrés sur l’année 566 mineurs (pour 359 familles) et dans un cadre temps très contraint (de15 jours à 6 mois). MOUVEMENT DU PERSONNEL L’année 2013 a été marquée par la vacance du poste de chef de service, par celle de 2 postes éducatifs, un arrêt maladie d’une secrétaire et un arrêt maladie d’une éducatrice spécialisée. La mobilisation de l’équipe du SJIE et du secrétariat a permis d’assurer la poursuite des mesures engagées par les professionnels absents dans un contexte institutionnel où chacun doit continuer à infléchir un changement de positionnement du fait de la mise en œuvre de la MJIE. FAITS MARQUANTS DE 2013 En Avril 2013, un audit de la DIR PJJ Ile de France sur la mise œuvre de la MJIE a été effectué. Le rapport et ses prérogatives finalisées en Novembre 2013 reconnaissent la pertinence de l’approche systémique créant un socle dynamique commun qui soutient l’organisation du service et le travail d’investigation tel qu’il est décliné dans la nouvelle circulaire. Il a été recommandé d’inscrire dans le projet de service cette spécificité. La discussion de notre BP 2013 a permis pour le SJIE d’obtenir une augmentation de 0.22 ETP de travailleur social. La DIR PJJ Ile de France a modifié en Avril 2013 le mode de calcul de l’activité à réaliser (pour les MJIE et les RP) revenant au mode de calcul de 2011. Le service a donc été contraint d’augmenter la prise en charge des mesures afin de pouvoir les terminer fin 2013. Depuis 2012, les services sont soumis à la nécessité de s’engager dans la MJIE mais le cadre fixé par la PJJ est toujours très instable. La coordination et la communication avec Madame Borrel, magistrat coordinateur auprès des Juges des Enfants a permis de contrôler le flux des sollicitations afin d’éviter les mesures en attente et d’organiser une rencontre le 22 Février 2013 avec les nouveaux magistrats. Des rencontres régulières avec la DTPJJ ont permis d’harmoniser notre complémentarité sur l’activité. Des groupes de travail avec la DIR concernant la Réparation pénale et notre participation aux instances interrégionales dans le cadre des réunions SP SAH (FN3S, Citoyens Justice) a permis d’occuper une veille stratégique. La participation à tous les groupes projets et d’expérimentations dans le cadre du nouveau projet associatif a créé une réelle opportunité pour le SJIE SRP de communiquer sur notre projet de service et de connaître les spécificités institutionnelles et de prise en charge éducative de chaque établissement de protection de l’enfance. Notre contribution est souhaitée pour une pertinence des coordinations et une complémentarité. Le recrutement du chef de service a pu se finaliser en Juillet 2013 et celui d’une éducatrice spécialisée en Décembre 2013. Les problématiques familiales pour lesquelles nous sommes préoccupés techniquement concernent plus particulièrement au SJIE les situations de danger liées à un conflit de couple perdurant malgré la séparation et les situations de suspicion d’abus sexuels. Au SRP, ce sont celles concernant les situations de jeunes mis en examen pour un délit lié à la détention de stupéfiants : quelle réparation peut s’engager pour ce consommateur en refus d’aide. concernant le SJIE Au vu des sollicitations des magistrats et après quelques échanges avec certains magistrats, une expérimentation à partir d’Octobre 2013 jusqu’en Juin 2014 s’est engagée sur: - Le contenu des rapports en vue de simplifier une rédaction que nous souhaitons toujours rigoureuse et au vue d’une demande plus grande de rapports intermédiaires (18 rapports) sur la question du maintien ou non d’un placement. - L’accompagnement de l’équipe visant à aider chacun à s’approprier la nouvelle mesure et l’organisation du service est resté durant toute l’année 2013 nécessaire au vu de la charge et des postes vacants (chef de service et travailleurs sociaux). concernant le SRP Les échanges avec le chef du parquet des mineurs, Madame Brethennoux et les délégués du Procureur de la République ont favorisé les sollicitations mais le Parquet des mineurs subit depuis deux ans des mouvements de personnel qui ne nous permet pas d’inscrire de façon pérenne une collaboration soutenue. Après le renvoi des 47 mesures, nous avons sollicité la DIR pour permettre de répondre ponctuellement aux besoins de la juridiction. Une rencontre avec la DTPJJ en 2014 doit étudier ce projet dans sa finalité et ses modalités. PERSPECTIVES 2014 Le SRP va être soumis à l’évaluation externe (la nouvelle autorisation et habilitation du SJIE datant de 2012, ce service ne peut être concerné). 31 Service de Placement Familial Président de la Commission de suivi et d’orientation : Marc DIEMUNSCH Directeur : Serge DOMENICHINI Directrice adjointe : Martine TOPIN DIRECTION 58, avenue des Etats-Unis 78000 VERSAILLES Tél. :01.30.83.98.74 / Fax:01.39.51.86.64 Antenne Adolescents 23, rue Henri Simon 78000 VERSAILLES Tél. : 01.30.97.09.80 / Fax : 01.30.97.09.89 [email protected] [email protected] Chef de service : Perrine LAIR Antenne de Versailles 58, avenue des Etats-Unis 78000 VERSAILLES Antenne de Mantes 24, rue Alphonse Durand 78200 MANTES-LA-JOLIE Tél. :01.30.83.98.70 / Fax : 01.30.83.98.89 [email protected] Chef de service : Pepita LOUIS ACCUEIL Le Service est agréé pour l'accueil de 192 jeunes, garçons et filles de 0 à 21 ans, confiés en Protection Administrative ou Judiciaire de l'Enfance. MISSIONS Dans le cadre de sa mission de protection et dans le respect des droits des enfants ainsi que ceux de leurs parents, l’établissement met en œuvre pour chaque jeune un projet personnalisé qui vise à : favoriser son développement personnel, éducatif et social accroître son autonomie ainsi que ses capacités d’insertion sociale et professionnelle maintenir, améliorer et rétablir des relations familiales suffisamment satisfaisantes pour assurer son évolution préparer son retour au sein de la famille chaque fois que cela s’avère possible BILAN GENERAL DE L'ACTIVITE L’activité prévisionnelle 2013 du Placement Familial a été fixée à 57 800 journées pour un effectif de 160 jeunes présents. Du fait d’un décompte de 1 035 journées d’absences, l’activité facturée est déficitaire de 341 journées soit 0,6 % de l’activité prévisionnelle. L’activité réalisée, liée au nombre de jeunes effectivement confiés et pris en charge, correspond à 58 493 journées soit un effectif moyen sur l’année de 160 jeunes présents. La demande de prise en charge, émanant à 85 % du département des Yvelines, reste très importante (370 sollicitations). Mouvement global des effectifs Le nombre des entrées sur l’année 2013 est inférieur à celui des sorties. Le service a réalisé 27 admissions (44 en 2012, 33 en 2011, 38 en 2010) 36 jeunes ont quitté le service au Tél. : 01.34.77.15.39 / Fax : 01.34.77.40.27 [email protected] Chef de service : Sylvie DUBOIS-MOREL cours de l’année. 85% des prises en charge et 91 % des admissions concernent des jeunes originaires du département des Yvelines. En 2013, le Placement Familial a pris en charge 206 jeunes (213 en 2012, 198 en 2011, 207 en 2010). 195 jeunes l’ont été dans le cadre d’un placement judiciaire à l’ASE : 164 sont originaires des Yvelines, 31 d’un autre département. 17 jeunes, dont 14 sont originaires des Yvelines, ont été pris en charge par le service dans le cadre d’un placement administratif. Résultat d’exploitation Avec un décompte de 341 journées d’absences supplémentaires pour un montant de 48 884 €, le résultat de l’exercice budgétaire de l’activité est excédentaire de 109 751 €. Après imputation des provisions non budgétées (congés payés pour 16 869 €, provisions retraites pour 91 973 €, abondement CET pour 6 934 € et litige pour 450€) le résultat comptable de l’année 2013 est déficitaire de 6 294 €. DETAIL DE L’ACTIVITE DU SERVICE PAR ACCUEIL L’Accueil familial « 0-21 ans » 164 jeunes ont été pris en charge en 2013. Le nombre de jeunes suivis dans le cadre de cette activité reste stable par rapport à l’année passée (160 en 2012, 145 en 2011). Pour l’ensemble de cette activité le nombre des sorties en 2013 est supérieur à celui des entrées, qui sont en diminution par rapport à l’année précédente : 18 admissions (10 sur l’antenne de Versailles et 8 sur celle de Mantes) et 20 sorties (11 sur l’antenne de Versailles et 9 sur celle de Mantes). Le nombre des sollicitations de cette activité est toujours en augmentation par rapport aux années précédentes : 139 sur le secteur de Versailles (122 en 2012, 79 en 2011, 80 en 2010), 55 sur le secteur de Mantes (44 en 2012, 43 en 2011 ; 60 en 2010). 32 Les demandes de prise en charge de très jeunes enfants (de la naissance à 2 ans) est en progression. Il s’agit parfois de demandes en urgence. Le service s’efforce d’y répondre dans les limites de ses capacités d’accueil. L’Accueil Observation Petite Enfance La sollicitation de cette activité a été beaucoup plus importante en 2013 qu’en 2012 : 9 demandes en 2012, 19 en 2013 dont 18 émanant du département des Yvelines. Sur les 4 demandes d’accueil en adéquation avec le projet de service, 2 admissions seulement ont été réalisées en 2013 du fait de désistements ou de réorientations par les demandeurs. Pour l’essentiel, la demande concernant les très jeunes enfants est en fait une demande de prise en charge classique inscrite dans la durée et formulée souvent dans l’urgence. L’Accueil Familial Adolescents Le nombre de demandes adressées au service est en légère diminution : 134 en 2013 (143 en 2012, 132 en 2011). 36 jeunes ont été suivis dans le cadre de cette activité. Les possibilités d’admission sont liées aux places disponibles qui restent limitées pour l’accueil d’adolescents. L’antenne d’Accueil Familial d’Adolescents a procédé à 7 admissions dont 3 jeunes qui ont été adressés par les deux autres antennes du service. L’Accueil Observation Adolescents La demande en accueil rapide reste stable avec 23 sollicitations en 2013 (27 en 2013, 33 en 2011). 15 jeunes parmi les 23 demandes relevaient de ce mode de prise en charge. Le manque de places d’accueil n’a pas permis de répondre à la demande. Une seule admission a pu être réalisée en 2013. ELEMENTS MARQUANTS DANS LA VIE DU SERVICE La participation de l’encadrement du service et des représentants des trois antennes à l’ensemble de la démarche projet engagée par l’association a marqué de façon significative la vie et le fonctionnement du service. Les professionnels ont de plus poursuivi collectivement le travail conséquent d’amélioration des pratiques entreprises à la suite de l’évaluation interne. La traditionnelle journée d’étude du Placement Familial s’est prolongée par la mise en place d’une formation à l’utilisation des nouvelles technologies communes aux assistants fami- liaux et aux travailleurs sociaux dont le déroulement s’étalera sur deux années. 3 assistants familiaux ont obtenu leur diplôme d’état, ce qui porte à 33 le nombre des assistants familiaux diplômés. 10 assistants familiaux ont fait l’objet d’un accompagnement personnalisé dans les six premiers mois de leurs débuts professionnels et 8 d’entre eux ont suivi le stage de 60 heures organisé par le service. L’embauche de 8 assistants familiaux en 2013, disposant d’une place d’accueil, n’a pas permis de compenser les 21 places d’accueil perdues par le départ de 9 salariés dans cette catégorie professionnelle. PERSPECTIVES Le manque chronique de places d’accueil, lié aux départs en retraite et au nombre limité d’assistants familiaux en activité dans les Yvelines, ne permet pas de répondre à la demande de prise en charge existante. L’activité d’Accueil Familial d’Adolescents est plus particulièrement touchée par le manque de places d’accueil. Le passage à l’antenne d’Accueil Familial d’Adolescents de certains jeunes déjà pris en charge dans les antennes d’accueil classique permet d’équilibrer l’activité sur l’ensemble du service. Cette pratique mobilise les ressources professionnelles spécifiques de l’Accueil Familial d’Adolescents en direction des jeunes des autres antennes qui en ont plus particulièrement besoin et de leurs assistants familiaux. Le niveau de l’activité 2013, invariant sur les sept dernières années, vient confirmer le seuil du niveau d’activité du service en l’état du nombre de places d’accueil disponibles sur le département des Yvelines. Le potentiel actuel d’accueils familiaux limite une possible diversification des modes de prise en charge dans laquelle le service pourrait s’engager comme l’accueil de nourrissons, l’accueil alternatif et l’accueil mère-enfant, dans le cadre de dispositions techniques, administratives et financières adaptées. 33 Foyer Saint-Nicolas Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jacques GUILLARD Directeur : Claude GUITTIN Directrice adjointe - Responsable Accueil d’Urgence / Accueil Parents-Enfants : Anita SCHIREFF Chef de service Foyer Accueil Observation : Christophe QUINTAL 30,rue Saint-Nicolas 78200 MANTES-LA-JOLIE Tél. : 01.30.92.51.85 / Fax : 01.34.97.53.48 [email protected] LA PRÉSENTATION DE L’ÉTABLISSEMENT Le foyer Saint-Nicolas dispose de 3 services : Un service d’accueil d’urgence (S.A.U.) accueillant en internat 10 garçons et filles de 3 à 12 ans pour une durée de 3 mois maximum. Un foyer d’accueil, d’observation et d’orientation (F.A.O.) accueillant en internat, sur deux groupes de 10 enfants chacun, 20 enfants de 3 à 12 ans, pour une durée de 6 mois maximum. Un espace Accueil parents enfants (A.P.E.) ouvert en journée du lundi au dimanche. Cet espace favorise la rencontre entre les enfants et leur famille et permet d’évaluer la qualité du lien parents enfants. LA POPULATION ACCUEILLIE Trente places sont disponibles pour accueillir des enfants de 3 à 12 ans, réparties comme suit : 20 places en accueil observation orientation ; 10 places en accueil d’urgence. A titre exceptionnel, nous pouvons recevoir des enfants âgés de 12 à 14 ans dans le cadre d’accueil de plusieurs enfants d’une même fratrie. Les enfants accueillis, garçons ou filles, le sont lorsqu’une séparation du milieu familial ou d’accueil est nécessaire. Les causes du placement sont généralement liées à des carences éducatives voire affectives, à la négligence, à la maltraitance, à un environnement psychosocial préjudiciable à l’enfant. LES AGRÉMENTS ET AUTORISATIONS L’établissement est autorisé à fonctionner par le Conseil Général des Yvelines au titre des articles L.312-1 et L.313-1 à L.313-9 du Code de l’Action Sociale et des Familles, L’établissement est habilité au titre des articles L.375 à L.375-9 du Code Civil par arrêté préfectoral du 8 avril 2011 LES MISSIONS PRINCIPALES Le Foyer d’Accueil, d’Observation et d’Orientation (F.A.O.) est spécialisé dans l’accueil d’enfants dont les familles présentent des difficultés importantes pour exercer leur mission éducative. Il offre un lieu temporaire d’accueil à l’enfant, dans le respect des compétences et possibilités de sa famille. Le foyer propose à l’enfant, au travers d’une vie quotidienne partagée, un espace sécurisant et favorable à l’expression. Les parents sont sollicités pour participer à la préparation et à l’organisation du placement de leur enfant, quelles que soient les modalités particulières liées à leur situation familiale. Le service social ayant mission d’accompagner les parents doit rester présent pendant la durée de l’accueil. A l’issue du temps d’accueil, limité à 6 mois, l’enfant peut rentrer dans sa famille ou être orienté vers un service de Placement Familial ou une Maison d’Enfants à Caractère Social. Le Service d’Accueil d’Urgence (S.A.U.) apporte une réponse immédiate à une situation de crise nécessitant une séparation rapide du milieu familial. Le S.A.U. propose une évaluation de la situation familiale. A l’issue de ce temps d’accueil, limité à trois mois, les propositions d’orientation sont faites en collaboration avec la famille et les services demandeurs. L’Accueil Parents Enfants (A.P.E.) est un espace de rencontre parents-enfants permettant la mise en œuvre des droits de visite des parents auprès de leurs enfants, notamment quand ceux-ci sont limités par le juge des enfants. La présence des professionnelles du service constitue un outil de soutien et d’étayage pour les parents. Le service est également accessible aux familles dont les enfants ne sont pas accueillis dans l’établissement, sur sollicitation de nos partenaires de protection de l’enfance des Yvelines. Il leur permet d’exercer leur droit de visite, et a également pour fonction de rassurer parents et enfants quant à la permanence du lien qui les unit au-delà du placement. 34 L’Accueil Parents Enfants apporte la sécurité d’une présence professionnelle, dont la capacité d’écoute et le fonctionnement s’adaptent à la diversité des situations. Le service a acquis, au fil des années, une compétence reconnue concernant l’évaluation de la qualité du lien parents enfants et l’accompagnement de l’évolution des relations familiales. LES FAITS MARQUANTS DE L’ANNÉE 2013 Au cours de l’année 2013, la demande d’agrément de l’A.P.E. du foyer Saint-Nicolas comme espace de rencontre parents-enfants a été déposé auprès de la préfecture des Yvelines. Sans rien changer de fondamental concernant le projet de ce service, cela nous aura permis de revisiter certains documents comme le règlement de fonctionnement de l’A.P.E. L’accueil d’enfants présentant des problématiques de santé particulières, sans qu’elles soient clairement diagnostiquées est à la fois une difficulté pour l’établissement, notamment pour la pratique des éducateurs, mais aussi la confirmation que nous avons la possibilité d’inventer des modes de prise en charge très variées. Ce qui va rendre les choses très complexes, c’est que nous ne trouvons que très difficilement des possibilités d’orientation pour les enfants concernés. Le travail d’éducation spécialisée reste au cœur de l’activité de l’établissement : les 24 éducateurs, essentiellement des éducateurs spécialisés et des éducateurs de jeunes enfants, avancent en permanence sur les « lignes de crête » suivantes en prenant bien garde à conserver l’équilibre nécessaire entre tous ces objectifs : Individu et collectif : ils reconnaissent chaque enfant dans sa spécificité tout en veillant à la dynamique du groupe, Quotidien et réflexion : ils partagent activement tous les aspects de la vie quotidienne des enfants tout en prenant assez de recul pour analyser leur situation et élaborer des pistes d’évolution, Cadre et bienveillance : ils accueillent avec attention les difficultés des enfants tout en apportant les limites éducatives structurantes dont ils ont besoin, Protection des enfants et droits des parents : ils sont au plus près des besoins des enfants tout en sollicitant et encourageant la mobilisation des parents dans leurs responsabilités. L’ACTIVITÉ EN 2013 L’Accueil Parents Enfants Le nombre total de rencontres réalisées en 2013 est de 908, avec près de 80% de rencontres parents-enfants « en présence d’un tiers ». Nous préférons utiliser la formulation « rencontre en présence d’un tiers » plutôt que celle de « visite médiatisé » pour deux raisons : d’une part, le terme « en présence d’un tiers » est celui consacré par le code civil (même si les magistrats évoquent souvent dans leurs ordonnances des « visites médiatisées » et d’autre part parce que le type de rencontre mis en place entre un (ou plusieurs) enfant(s) et ses parents n’est en rien une médiation familiale. L’Association a demandé (et obtenu) auprès de la Préfecture l’agrément de l’A.P.E. du Foyer Saint-Nicolas comme un « espace de rencontre parents-enfants ». Cet agrément ne change rien au projet du service qui s’inscrit exclusivement comme un service destiné à mettre en œuvre les possibilités de rencontre entre des parents et leurs enfants bénéficiant d’une mesure de protection de l’enfance. Ces rencontres pouvant être mises en place directement par la décision du juge des enfants ou plus souvent par l’intermédiaire du service de l’Aide Sociale à l’Enfance, désigné comme service gardien. Compte tenu du financement de l’A.P.E. par le Conseil Général des Yvelines, les rencontres parents-enfant qui y sont organisées ne concernent que des enfants Yvelinois relevant d’une mesure de protection de l’enfance. Si l’activité de notre service d’Accueil Parents Enfants n’a pas, cette année, augmenté, il nous semble toujours que les moyens actuellement alloués ne permettront pas d’aller audelà du nombre de rencontres réalisées ces dernières années, surtout que la proportion de rencontre « en présence d’un tiers » continue d’augmenter. Le nombre de 800 rencontres annuelles réalisées nous semble être la base d’un contrat d’activité qui reste à affiner. Le Service d'Accueil d'Urgence Nous avons réalisé 3 104 journées au lieu des 3 196 prévues. Ce déficit d’activité (- 2,9 %) est lié au fait que nous avons été contraints de refuser des admissions, pendant les 6 premiers mois de l’année du fait de la charge de travail que représentait, pour les éducateurs, l’accueil et l’accompagnement de A. cette fillette de 4 ans et 1/2 était arrivée au SAU en novembre 2012. Au vu des éléments fournis avec la demande d’admission, nous avions indiqué que nous réaliserions en 2 mois l’observation, l’évaluation des besoins et la proposition d’orientation. De fait, A. avait très peu d’autonomie et devait être accompagnée en permanence par un éducateur, exclusivement dédié à elle pour tous les moments de repas. Nous avons dû revoir toute notre organisation horaire en ce sens. A. était totalement inaccessible aux limites éducatives posées et sa grande activité motrice ne pouvait être limitée que par le fait de fermer à clé les pièces dans lesquelles elle se trouvait (ce qui était impossible pour des raisons évidentes de sécurité), ou par le fait que l’éducateur la suive dans ses pérégrinations ou la prenne dans les bras. Là encore, un éducateur était exclusivement dédié à la sécurité de A. et ce, quasiment en permanence. Le problème est que, l’accueil de A. s’est prolongé dans l’établissement pendant tout le premier semestre 2013 du fait de la difficulté de trouver une structure d’accueil pour elle. Sur les 30 admissions réalisées en 2013 (toutes originaires des Yvelines), 15 (soit 50 %) concernaient des fratries. Le service a également réalisé 27 orientations avec une durée moyenne de séjour à peine supérieure à 3 mois et 1/2, conformément à nos missions d’évaluation des situations et d’orientation. 35 « Les Marronniers » Maison d’Enfants à Caractère Social (M.E.C.S) Présidente de la Commission de suivi et d’orientation : Chantal SAUVET-GOICHON Directrice : Christine LASSUS-LALANNE Chef de service : Marc BLANCHARD 10 bis, rue Jean Mermoz 78000 VERSAILLES Tél. : 01.30.83.91.40 / Fax : 01.30.83.91.42 [email protected] ACCUEIL Au titre de ses agréments et habilitations (Aide Sociale à l'Enfance et Protection Judiciaire de la Jeunesse) la maison d'enfants " Les Marronniers " accueille 24 enfants (garçons et filles) âgés de 4 à 13 ans, d'intelligence normale et présentant des troubles du comportement et de la relation. Une école primaire spécialisée sous contrat avec l'Education Nationale scolarise, en annexe de l'établissement, 10/12 enfants exclus du milieu ordinaire. MISSIONS PRINCIPALES La maison d'enfants, est un établissement de moyens et longs séjours, qui organise une séparation temporaire entre la famille et l'enfant. Séparation dont la durée sera suffisamment significative pour que l'enfant investisse affectivement l'institution et s'y sente protégé. Distinguons quatre missions principales : Mission de protection : L'établissement offre un cadre sécurisant et contenant pour des enfants victimes de maltraitance physique ou psychologique. Mission d'éducation : Un projet individualisé quant à la vie quotidienne, la scolarité, la famille, le soutien psychologique est ajusté à chaque enfant et évalué deux fois par an. La maison d'enfants est un lieu d'apprentissage de la vie en collectivité. Mission de scolarisation : Par un enseignement individualisé et adapté, l'école spécialisée a pour objectif de réconcilier l'enfant avec la scolarité, de donner du sens à la connaissance. L'école ne scolarise pas l'enfant durant tout le cycle mais elle se veut être un lieu de rattrapage et d'intégration au milieu scolaire ordinaire. Mission de soutien à la parentalité : L'équipe rencontre les parents pour expliquer les stratégies éducatives et accompagner les parents dans l'exercice d'une parentalité au quotidien. BILAN GÉNÉRAL DE L'ACTIVITÉ En 2013, nous avons réalisé 7737 journées, soit 346 journées en deçà de notre contrat de journées (8083 journées) d’où un plus faible taux d’occupation de 88.32 %. LES BÉNÉFICIAIRES L’ensemble des sorties (9 enfants) a entrainé un renouvellement important de l’effectif (37.5%). Celles-ci se sont échelonnées entre juin et novembre. Cette année nous avons été confrontés à un nombre important de désistements. L’effectif n’était donc pas au complet en septembre 2013.L’effectif reste mixte et relativement équilibré avec 10 filles et 14 garçons. La moyenne d’âge se situe autour de 9 ans 1/2. Durant l’année, 33 enfants ont séjourné aux Marronniers dont 20 sont domiciliés dans le département des Yvelines, soit un pourcentage de 60.61 % (75% au 1er décembre 13). Pour l’année 2013, la répartition Protection Judiciaire + A.S.E : 27 enfants dont 19 des Yvelines est majoritaire. Scolarisation extérieure : 14 enfants fréquentent les groupes scolaires de Versailles, soit 8 en primaire, 4 en collège et 1 en collège SEGPA. 1 enfant en établissement spécialisé (ITEP). À la demande d’un établissement scolaire, un enfant est scolarisé à temps partiel et pour lequel nous sommes dans l’attente d’une orientation MDPH. Scolarité interne : 9 élèves dont 1 à mi-temps avec l’école de quartier. Les élèves sont rassemblés dans une même classe, et encadrés par l’enseignante et l’éducateur scolaire. Malgré le petit effectif, la pédagogie différenciée, il est parfois difficile pour les enfants de se maintenir en classe sur l’ensemble de la journée. LES PARTENARIATS EN 2013 L'établissement a établi des collaborations administratives, scolaires, thérapeutiques : 11 juges pour enfants, 13 Responsables de l’Action Sociale de Secteur (RASS) du département des Yvelines, 2 responsables de Secteurs Sociaux des Hauts de Seine, 2 du 94 et 1 de l’Orne, 14 référents placement des Espaces Territoriaux, 8 éducateurs d'A.E.M.O du secteur associatif. Partenariats thérapeutiques : Nous tentons de construire un partenariat de qualité avec le CMPE de Versailles. 36 Partenariats éducatifs et de loisirs : Nombreux sont inscrits, selon leurs souhaits et leurs projets, dans une activité de la ville. Pour certains d’entre eux, une adaptation personnalisée et progressive est nécessaire. Ces aménagements nous amènent à construire un partenariat avec une maison de quartier (projet en cours). Les transferts : En 2013, deux transferts ont été organisés, chaque équipe avec son groupe d’enfants. Ces temps de partage sont essentiels à la prise en charge tant individuelle que collective des enfants. FAITS MARQUANTS Les enfants montrent une agitation plus importante qui nous amène à faire appel aux urgences pour apporter une réponse qui les apaise suffisamment. Sur l’année 2013, 17% des enfants ont nécessité l’intervention des urgences et pour lesquels une hospitalisation s’est avérée nécessaire. SITUATION DU PERSONNEL Direction – services administratifs : Création de poste : recrutement à partir du 1ier septembre 2013 d’une secrétaire à temps partiel (0.334 ETP soit 3 après midi). Personnel éducatif et social : 1 éducateur spécialisé a démissionné pour un rapprochement familial. Une éducatrice est en formation CAFERUIS, une fois par mois, depuis juin 2012, Personnel Pédagogique : Démission de l’éducateur sportif (remplacé dès septembre). L’éducatrice scolaire a été en arrêt entre le 8 janvier et la fin juin, à 54% du temps scolaire et n’a pas repris ses fonctions depuis le 24 septembre. Services Généraux : Depuis le mois de juillet 2012, une surveillante de nuit est en arrêt maladie, remplacée depuis octobre 2012 par une même salariée. Un agent de service est en arrêt maladie depuis mars 2012, remplacée de septembre 2013 au 30/11/2013. Un nouveau recrutement est en cours, dans l’attente nous faisons appel au prestataire VDS. Stagiaires : Nous avons accueillis 20 stagiaires : 16 stagiaires dans le domaine éducatif dont 3 gratifiés, 2 aux services généraux (jeunes du Foyer La Maison), et 2 en secrétariat. Contrat emploi avenir : Poste d’agent d’entretien, depuis le 9/12/2013. PERSPECTIVE ET PROJET Le personnel est inscrit dans la transversalité associative (personnel éducatif, surveillante de nuit) par les différentes formations proposées. Ceci participe à une connaissance mutuelle entre les salariés de l’association. Un tiers du personnel a participé à la démarche-projet associative, par les groupes projets et/ou les expérimentations. Ceci s’avère favorable à la prise en charge des jeunes que nous accueillons. Les équipes par ces rencontres trouvent des ressources qui soutiennent leurs pratiques au quotidien. Nous expérimentons autour de 2 situations aux Marronniers, la transversalité médico-social/Protection de l’enfance. Nous avons ainsi réuni CMP – ASE –– service médico-social - Les Marronniers, pour un enfant. Chacun a pu s’engager dans le projet pour l’enfant, tout en conservant la spécificité de sa fonction et de son service. Parallèlement, conformément aux axes d’amélioration de l’évaluation interne : un projet personnalisé expérimental est en cours et un document stabilisé devrait être réalisé pour le 2ème semestre 2014. Des partenariats sont en cours et devraient se concrétiser sur 2014. Le DUER devrait se réaliser au cours du 1er semestre 2014. Les commissions sont constituées et des réunions de travail sont programmées. FORMATION COLLECTIVES : Développer la bientraitance en institution : Vers les bonnes pratiques professionnelles (Organisme EPE) Formation collective transversale avec le foyer EMERGENCE – Equipe éducative « Tenir compte des difficultés des enfants et des adolescents accueillis dans la relation éducative » (EFPP) Relations avec les familles : Formation sur site avec Buc Ressources, pour permettre à l’équipe pluridisciplinaire de réfléchir aux modalités d’implication des familles dans le projet personnalisé de l’enfant. ANALYSE DU COMPTE DE RÉSULTAT Malgré un déficit de journées de 346 journées, nous terminons l’année avec un léger excédent 1218 € (CET comptabilisés). Nous avons circonscrit notre budget en reportant des embauches et en maitrisant nos dépenses. 37 « Les Nouvelles Charmilles » Hébergement éducatif diversifié - Pôle Pédagogique et d’Insertion (PPI) Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jean-François GAUTHIER Directrice : Christine COLIN Service Appartements diversifiés 16 bis, rue Léo Delibes 78500 SARTROUVILLE Tél. : 01.39.14.05.86 / Fax : 01.39.13.31.58 [email protected] Chef de service : Elisabeth AILHAUD DIRECTION : 12, rue Félicien David 78100 SAINT-GERMAIN-EN-LAYE Tél.: 01.34.51.29.30 / Fax:01.39.21.95.75 [email protected] Pôle Pédagogique et d’Insertion Chef de service : Nadège SANSON « Les Nouvelles Charmilles, c’est donner à chaque jeune, les moyens de se réaliser » ACCUEIL Institution rattachée à l’association Sauvegarde des Yvelines (SEAY), l’établissement des Nouvelles Charmilles propose un accueil mandaté pour les adolescents, garçons et filles âgés de 14 à 21 ans, qui se trouvent confrontés à des dysfonctionnements familiaux, mettant en danger leur équilibre personnel. 51 jeunes sont accueillis en hébergement éducatif diversifié sur deux services : Service foyer et appartements associés (25 jeunes) : 17 en foyer collectif à Saint-Germain-en-Laye dont un accueil réactif d’observation sur 15 jours (fille de 13-18 ans), 8 en appartement passerelle sur le secteur de Marly-leRoi (jeunes filles venant du foyer de 16-19 ans). Service appartements diversifiés (26 jeunes) : 26 en appartements diversifiés, répartis sur le secteur de Sartrouville, Houilles et Poissy (filles et garçons de 17-21 ans) AGREMENTS L’Etablissement a une compétence Aide Sociale à l’Enfance et Protection judiciaire de la Jeunesse au titre de : Articles 40 et suivants du Code de la Famille et de l’Aide Sociale : Protection Judiciaire Articles 375 et suivants du Code Civil : Assistance Educative Décret du 18 février 1975 : Jeunes majeurs L’établissement avec son service « Pôle Pédagogique et d’Insertion » est reconnu ECOLE TECHNIQUE PRIVEE avec INTERNAT par le Ministère de l’Education Nationale sous le numéro 0780782 B. MISSION PRINCIPALE Par l’accompagnement dont bénéficie le jeune, le lien social indispensable se recréé, lui permettant de s’insérer à la so- Service Foyer/ Appartements associés 12, rue Félicien David 78100 SAINT-GERMAIN-EN-LAYE Tél. : 01.34.51.29.30 / Fax : 01.39.21.95.75 [email protected] Chef de service : Nathalie PETIT ciété, et d’accéder à l’autonomie dont il a besoin. La mission de l’établissement se situe dans ce processus par le biais de moyens qui se développent en quatre axes : EDUCATIF, avec comme support tous les aspects de la vie quotidienne, traités aussi bien en interne qu’en externe, grâce à un réseau de services et de personnes impliquées. SCOLARITE - EMPLOI - FORMATION en externe ou en interne avec le PPI (Pôle Pédagogique et d’Insertion). FAMILIAL et SOCIAL dans le travail d’éducation partagée et du lien avec l’environnement familial. SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE et SUIVI MEDICAL avec nos partenaires. Le DIPC (Document Individuel de Prise en Charge) du jeune est élaboré à partir de ces quatre axes, suivi du projet personnalisé. L’ACTIVITE 2013 En 2013, 86 jeunes (67 filles et 19 garçons) ont été accueillis pour 51 places d’hébergements éducatifs diversifiés. Le mouvement des passages des jeunes se confirme sur des temps courts. La place d’urgence du foyer pour jeunes filles mineures a évolué sur un accueil réactif d’observation quand un lit est libre au niveau du collectif. Nous avons ouvert notre fonctionnement afin de s’adapter aux réponses en permettant une admission immédiate pour un temps d’observation de 15 jours renouvelables. Cela a été souvent le cas puisque le mouvement des jeunes est très rapide. La place a été occupée par 21 jeunes filles, majoritairement issues des Yvelines. C’est une augmentation importante cette année. Certains accueils immédiats ont débouché sur des admissions au foyer dès lors que le placement s’avère utile dans nos regards croisés avec l’ASE qui n’avait pas pu préparer le placement (6 jeunes). D’autres observations pendant ces accueils immédiats ont permis de concrétiser des hypothèses de signalement. Une expertise psychiatrique en amont nous aiderait à mieux accueillir ces jeunes nécessitant 38 une prise en charge complexe. Le département des Yvelines représente 68% des sollicitations d’admissions de l’Ile de France. Les dossiers des jeunes originaires du 78, traités en priorité sont encore en augmentation, soit 81% cette année. Le nombre de demandes de jeunes en contrat « jeune majeur » est en légère diminution. Ces contrats concernent les tout justes « jeune majeur », bénéficiant d’une continuité de prise en charge sur un temps court. Notre inquiétude se porte sur la sortie de ces jeunes majeurs du dispositif protection de l’enfance par défaut et sans qu’une préparation ait pu se mettre en œuvre. Les mandats en placement direct sont toujours en nette diminution au profit des mandats judiciaires confiant le jeune à l’aide sociale à l’enfance. La majorité des jeunes suivis se situe dans la tranche d’âge 16/19 ans. L’admission au foyer des plus jeunes 13/15 ans se maintient. FAITS MARQUANTS : L’adaptation de notre accompagnement aux problématiques multifactorielles des jeunes sur un temps de plus en plus court. Notre fil rouge dans l’accompagnement au foyer : prévoir et être présent. Prévoir c’est organiser le foyer dans un travail de coordination. A la rentrée de septembre 2013, des référents ont été nommés sur des tâches spécifiques afin de faciliter l’organisation du quotidien auprès des jeunes. Les jeunes filles ont besoin d’être cernées, cadrées c’est ainsi qu’elles pourront trouver un sentiment de sécurité. L’éducateur doit anticiper ses interventions auprès des jeunes et ainsi favoriser le lien avec les partenaires et le travail administratif mais aussi pour être présent. Etre présent, c’est avant tout exister. C’est privilégier la relation au détriment des situations dangereuses. C’est partager au travers des transferts, des activités, un quotidien et consolider des liens très fragilisés dans le foyer. C’est pouvoir questionner l’individu dans le collectif. Accompagnement au service appartement pour les grands adolescents : prévoir la sortie dès l’accueil. Nous avons l'obligation de changer nos outils pour optimiser la réussite et la préparation à la sortie des jeunes du dispositif protection de l’enfance. Dans un premier temps, nous devons renforcer notre présence physique et d'accompagnement au quotidien dans les premiers mois de son accueil. Passer du temps à l'appartement, accompagner les courses, les repas, soutenir les devoirs, apprendre à vivre pour soi, à se protéger et protéger son lieu de vie, l'aider à s'ancrer dans un lieu dont il rêve mais dont il ne sait que faire. Cette étape demande plus de temps, est beaucoup plus longue, plus chaotique qu'il y a quelques années. Dans un second temps : nous devons l'amener à oser expérimenter, découvrir une démarche bien préparée mais à réaliser seul, l'amener à penser par lui-même et pour lui-même. Une dernière étape : penser sans présence d'adulte, sans aide éducative et préparer la sortie avec les relais du droit commun. L'organisation doit s'adapter à cet accompagnement au sein du service. Du point de vue de la loi 2002 : le livret d’accueil est utilisé et réajusté. Le document individuel de prise en charge est établi lors de l’admission du jeune et est actualisé à chaque synthèse par le projet d’action du projet personnalisé. Il est le support de rencontres avec le jeune et sa famille qui valident la connaissance du processus d’accompagnement dans l’établissement. L’activité 2013, diminuée à 17100 journées, se termine avec un déficit de 52 journées malgré l’application du nouveau mode de calcul avec les 9 jours de carence. La durée des mandats administratifs pour les mineurs en collectif est encore courte (4 à 6 mois). Le turn-over sur ce service est l’origine du déficit de journée. Il a été compensé en partie par le service des grands adolescents et jeunes majeurs, plus stable cette année. COMPTE DE RESULTAT Le résultat d’exploitation de l’exercice 2013 présente un résultat comptable de 24892.10 €. Il n’y a pas de reprise de résultat prévu au budget prévisionnel. Ce résultat s’explique principalement par le poste vacant de Direction Adjointe. LE PERSONNEL Nous avons eu deux départs à la retraite, une éducatrice qui a fait une longue carrière sur un poste internat et le directeur adjoint. Suite au départ de ce dernier, son remplacement a fait l’objet d’initiatives associatives transversales du niveau de direction pour permettre le développement du service PPI qu’il avait aussi en charge. Nous avons alors recruté un chef de service pour le PPI mais la candidate n’a pas convenu au poste et est partie au bout de 6 mois. Nous avons pris le temps de regarder les besoins de ce service par un accompagnement de l’ensemble des cadres hiérarchiques de l’établissement. L’animation de cet accompagnement a été conduite par la directrice de Latitudes 78 dans le cadre de l’expérimentation SEAY « diriger sur un mode coopératif pour favoriser le parcours du jeune ». Parallèlement, la directrice des Nouvelles Charmilles a accompagné la transition de l’équipe éducative de latitudes 78 sur les effets du choix d’un chef de service à la place du poste directeur adjoint. A l’issue de l’accompagnement, un besoin d’accompagnement quotidien de la posture éducative pour cette équipe est retenu. Nous validons le choix d’un cadre de proximité pour ce service PPI qui reçoit les jeunes les plus éloignés de l’insertion. Ce choix nous oblige à regarder l’ensemble des tâches de la fonction du directeur adjoint dans l’expérience du poste vacant depuis un an. Des manques dans le suivi administratif des dossiers transversaux sont à croiser avec ceux du poste comptable. Le poste comptable a été vacant pour raison médicale pendant 6 mois de la période de juin à novembre. Des remplacements partiels pouvaient mettre en grande difficulté le travail comptable alors qu’un temps plein semblait déjà insuffisant. 39 L’association a soutenu cette situation en permettant l’intervention d’un cabinet comptable pour soutenir les remplaçants et avoir un regard extérieur sur l’organisation de ce poste. Les conclusions seront présentées début 2014. Nous avons accueillis deux apprentis éducateurs spécialisés dont une fin de contrat en juin qui n’a pas été renouvelée pour permettre la circulation de ces contrats en interne dans l’association. Nous avons accueilli trois stagiaires « éducateur spécialisé » dont deux gratifiées sur trois et quatre mois ainsi qu’un stagiaire « cadre », salarié de Latitudes 78 pendant quatre mois. Nous avons ouvert l’accueil de stagiaires de l’université de Nanterre pour développer des supports de médiation par le sport. En septembre, l’établissement a accueilli un des 6 « contrats avenir » de l’association avec un aide cuisinier au restaurant d’insertion du Pôle Pédagogique et d’Insertion. CONCLUSION ET PERSPECTIVES DE L’ETABLISSEMENT Comme présenté dans la synthèse des projets d’action suite à l’auto évaluation interne, nous avons démarré en 2013 celui des groupes de réflexion pour les parents de mineurs et les jeunes majeurs dans l’esprit d’une éducation partagée et d’une valeur de la SEAY « Etre acteur de sa vie ». Cette action répond à la fois à l’application des lois 2002 et de mars 2007 de la Protection de l’Enfance. Ces groupes s’institutionnalisent pour leur continuité dans le temps. Un comité de projet interne à l’établissement et deux commissions annuelles de suivi et d’orientation avec la Direction Générale et des Administrateurs de la SEAY, soutiennent le processus d’actualisation du projet d’établissement. Dans le contexte des expérimentations associatives transversales, les directrices des Nouvelles Charmilles et Latitudes 78 ont rebondies sur l’histoire similaire de leur établissement et sur leurs expériences de collaboration liées au territoire. Une coopération de direction pour soutenir l’axe associatif de la transversalité des actions et des projets au service du parcours du jeune, est expérimentée. Les deux commissions de suivi et d’orientation sont regroupées tout en maintenant chaque projet d’établissement, identité des deux structures. La co-construction de ce projet fait bouger nos organisations à partir des besoins du terrain en fonction des particularités et au regard des expérimentations associatives. Des éducateurs participent à deux groupes d’expérimentation sur le territoire : « mobiliser les réseaux internes pour répondre aux jeunes qui sortent du dispositif de la protection de l’enfance » et « le savoir habiter ». Ces groupes transversaux cohabitent avec les champs de la protection de l’enfance, de la lutte contre les exclusions et du médico-social. Il en ressort une satisfaction immédiate ; mieux connaitre le travail de l’autre c’est permettre plus de réactivité pour favoriser le parcours du jeune dans la transversalité pour ne pas rompre, c’est aussi s’approprier d’autres éclairages qui ouvrent à plus de créativité. A l’issue de cette première étape, des constructions de parcours vont être prêtes à être expérimentées. C’est l’institutionnalisation des actions et des projets qui autorise la réalité de coopérations transversales. Elle se décline du niveau direction à chaque niveau des organisations institutionnelles. 40 41 « Les Nouvelles Charmilles » Service Educatif de Proximité (S.E.P) Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jean-François GAUTHIER Directrice : Christine COLIN Chef de service : Sihame ABDEDDAÏM 16, impasse de Crimée 78800 HOUILLES Tel.: 01.39.57.71.48 / Fax : 01.39.57.91.08 [email protected] « Les Nouvelles Charmilles, c’est donner à chaque jeune, les moyens de se réaliser » ACCUEIL Le SEP (Service Educatif de Proximité) a une capacité d’accompagnement éducatif de 40 mesures administratives et/ou judiciaires. Les mesures concernent des garçons et des filles de 13/21 ans des secteurs de St Germain en Laye à Poissy, Sartrouville au Chesnay et Verneuil. Ces jeunes en situation de crise conjoncturelle ou structurelle, présentent des difficultés faisant apparaître des conduites dommageables à leur intégration sociale (conflit avec leurs parents, en rupture de scolarité ou de formation, en errance, …). AGREMENTS L’Etablissement a une compétence conjointe Aide Sociale à l’Enfance et Protection Judiciaire de la Jeunesse au titre de : Articles 40 et suivants du Code de la Famille et de l’Aide Sociale : Protection Judiciaire Articles 375 et suivants du Code Civil : Assistance Educative Décret du 18 février 1975 : Jeunes majeurs MISSIONS PRINCIPALES Le SEP (Service Educatif de Proximité) met en œuvre une prise en charge éducative sur un mode réactif, dans un temps court à partir d’aspects repérés de la problématique du jeune. Cette action nécessite un accompagnement très soutenu, inventif pour redynamiser des situations de jeunes le plus souvent figées. Les moyens employés peuvent être l’inscription dans une activité de jour (formation, scolarité, stage…) et la requalification du lien familial. Un hébergement ponctuel d’une nuit à trois au maximum, encadré par les éducateurs du SEP, peut aider à désamorcer la crise et éviter un placement. Ce travail d’accompagnement éducatif se fait dans le milieu naturel du jeune sur un secteur géographique délimité. BILAN DE L’ACTIVITE 2013 En 2013, 76 jeunes ont été accompagnés par le service SEP pour une capacité de 40 mesures annuelles. On constate une baisse au regard des années précédentes, qui s’explique par à la fois un mouvement du personnel et à la fois une redistribution des territoires d’intervention par les juges pour enfants. La plupart de ces jeunes viennent essentiellement des secteurs géographiques proches : Sartrouville, Houilles, Carrières sur Seine, Montesson mais aussi Conflans Sainte Honorine, Poissy, … Toutefois, nous notons cette année une demande de plus en plus croissante d’intervention du service vers d’autres secteurs telle que la ville des Mureaux et ses alentours. L’âge des jeunes suivis est en augmentation : 16-19 ans contrairement à l’année passée où l’âge des jeunes se situait autour des 13-15 ans. La parité garçons-filles est plus ou moins la même. Un seul jeune a été suivi cette année dans le cadre d’un contrat jeune majeur. L’origine des mandats reste également de moyenne constante : 1/3 mesures administratives et 2/3 pour ce qui concerne les mesures judiciaires. La durée des prises en charge est de 12 mois environ, elle augmente sensiblement du fait de manque de solutions à la sortie de crise. Les problématiques dominantes des jeunes suivis par le service sont plus ou moins les mêmes que les années précédentes : 90% conflits relationnels parents enfants avec des difficultés de la part des parents à poser leur autorité, mais aussi des problématiques de séparation parentale conflictuelle, d’addictions ou d’isolement, … Accompagnement du jeune avec les parents à partir du domicile : le travail du service s’appuie dans ce cadre sur les potentiels mobilisables de la famille. Les rendez-vous avec la psychologue du service, ainsi que les rendez-vous psycho éducatifs permettent aux familles de surmonter les difficultés relationnelles qu’elles rencontrent. A travers les visites à domicile, les éducateurs soutiennent le jeune ainsi que sa famille à reprendre confiance en son rôle parental et à construire de nouveaux liens avec leur adolescent. L’équipe utilise ce support également comme moyen lorsque les éducateurs rencontrent des difficultés à voir le jeune et sa famille. Toutes les familles et les jeunes reçus au service ont pu bénéficier d’un soutien psychologique. Toutefois la moitié d’entre elles a été orientée vers des structures extérieures prenant en charge des thérapies longues. Faits marquants : les jeunes déscolarisés 55% des jeunes accueillis sont déscolarisés. A leur arrivée au SEP, on constate qu’ils sont concernés par une situation de crise avec un sentiment d’échec et de blocage très présent. Pour la plupart d’entre eux, les problèmes se situent autour des troubles du comportement. Nous faisons l’hypothèse, 42 dans certains cas, que cela est à mettre en lien avec les conflits parentaux et plus largement en lien avec un grand dysfonctionnement familial. Les situations judiciaires paraissent plus lourdes : les crises familiales sont plus expressives et plus violentes. Pour les jeunes déscolarisés, un travail partenarial important a pu être mené avec le pôle pédagogique d’insertion. 31% de jeunes ont pu être re-scolarisés au sein du PPI des Nouvelles Charmilles. Deux jeunes ont pu ainsi obtenir leur diplôme en juin 2013. Ce sont des jeunes qui, grâce à cet outil, ont pu être remobilisés sur un projet, avec le soutien du service. Pour les jeunes concernés par un absentéisme scolaire important, le travail avec les établissements scolaires est incontournable. En effet, nous faisons l’analyse que ces jeunes en difficultés se trouvent souvent dans un contexte familial troublé ; les relations parfois difficiles entre parents et jeunes sont souvent la cause d’absences répétées. Des souffrances familiales, voire sociales, peuvent être à l’origine de blocages psychiques des capacités d’apprentissage. Le travail du service est de trouver des clés de compréhension de ce phénomène de rejet de l’école et de permettre que chaque jeune soit re-mobilisable, ainsi que sa famille, à partir de permanences prévus à cet effet. Le fait de remobiliser les ressources du jeune est important car cela contribue à la prise de conscience de ses propres compétences. Dans ce cas de figure, le service joue principalement un rôle d’accompagnement : on ne travaille pas pour le jeune mais avec lui. Cette année est consacrée à la recherche de lieux ressources d’accueil de jeunes en situation d’exclusion temporaire. 58% des jeunes sont concernés par des problématiques psychologiques, relevant de structures spécialisées. 5 jeunes ont été réorientés car sujets à des troubles psychiques importants. Le plus souvent il est signalé un retard scolaire, des troubles de comportement peu définis. Or, l’imprécision des problématiques psychiques génère de fait des orientations inadaptées, dommageables à l’intérêt du jeune. Le travail d’accompagnement a donc été compliqué du fait du manque d’outils spécifiques, le temps du soin n’étant pas le même que celui de la mesure éducative. Les accueils de nuit pour répondre à la crise Les astreintes éducatives de week-end ont été particulièrement sollicitées pour l’écoute à la fois des parents et des jeunes. Elles restent un outil important afin de les rassurer quand cela est nécessaire. 4 préparations à la nuit ont été faites : ces préparations permettent de désamorcer une crise, avec un dialogue entre le jeune et sa famille ainsi que l’éducateur référent. 4 nuits ont été réalisées accompagnées par les éducateurs. Le temps de la nuit a permis d’apaiser les tensions, et de travailler avec les parents, dès le lendemain, l’élément déclencheur de la crise afin de mieux l’appréhender. Ce type d’interventions constitue un sas : elles démontrent la capacité du service à intervenir et à se mobiliser rapidement pour répondre à des situations de crise. Les activités collectives et les séjours extérieurs Comme les années précédentes, différentes actions collectives ont été organisées par l’équipe. Ces activités constituent un vrai levier dans la prise en charge des jeunes au sein du service. L’utilisation du support collectif est consolidée par des expériences positives. Les activités support à la relation éducative mises en œuvre sont diverses : sorties culturelles, sportives, théâtre, … Les relations partenariales Le développement du partenariat est une préoccupation au sein du service. Nous participons à des réunions sur le territoire et nous sommes reconnus dans notre savoir-faire. Néanmoins, nous souhaitons bâtir une vraie réflexion, partagée entre les différents secteurs, du champ médicosocial et de la protection de l’enfance. L’objectif est de construire de vrais relais à l’entre deux du soin et de l’éducatif, au bénéfice de jeunes souffrants de troubles psychiques. COMPTE DE RESULTAT Le résultat d’exploitation de l’année 2013 présente un excédent comptable de 36987.01 €. Cet excédent s’analyse principalement par les postes salariés qui n’ont pas été pourvu tout le long de l’année du fait des mouvements du personnel. LE PERSONNEL L’année 2013 a continué le mouvement de renouvellement de l’équipe, impulsé l’an passé : trois départs d’éducateurs et un congé maternité ont été remplacés. Ces départs correspondent à la transition marquée par une affirmation de recentrer les pratiques au service du cœur du projet SEP dans une permanence plus large pour répondre aux besoins. Le service a accueilli une stagiaire éducatrice spécialisé, non gratifiée jusqu’en juillet et un stagiaire universitaire de médiation par le sport gratifié à partir de décembre. Nous avons fait appel ponctuellement à « Ami Service » pour l’entretien extérieur du pavillon. BILANS ET PERSPECTIVES L’année 2013 s’inscrit pleinement dans une évolution positive de service qui, au vu du public orienté et des outils dont il dispose, augmente sa technicité et développe ce mode d’intervention bien repéré par nos partenaires. Réactivité, disponibilité, travail intensif de proximité sont toujours à noter comme points forts de l’intervention du service SEP qui s’adapte au cas par cas à la difficulté des jeunes pris en charge. Notre projet interne porte sur la nécessité de relier constamment le projet de service du SEP avec celui global des Nouvelles Charmilles. Les supports de transversalité permettent la diversité, la souplesse dans nos réponses. Cette ouverture prend pleinement sens dans le projet de réorganisation de la protection de l’enfance de la SEAY. Nous nous préparons à la possibilité de répondre aux besoins de nouveaux secteurs. Des éducateurs participent à deux groupes d’expérimentation sur le territoire : « mobiliser les réseaux internes pour répondre aux jeunes qui sortent du dispositif de la protection de l’enfance » et « le savoir habiter ». Ces groupes transversaux cohabitent avec les champs de la protection de l’enfance, de la lutte contre les exclusions et du médico- social. Il en ressort une satisfaction immédiate ; mieux connaitre le travail de l’autre c’est permettre plus de réactivité pour favoriser le parcours du jeune dans la transversalité pour ne pas rompre, c’est aussi s’approprier d’autres éclairages qui ouvrent à plus de créativité. 43 « La Maison » Foyer Educatif Spécialisé Président de la Commission de suivi et d’orientation : Edouard BEKELYNCK Directrice : Christine VIGEAN - Directrice adjointe : Françoise TALON Chef de Service internat– école interne : Jean– François GAMBIER Résidence 12, rue E. Charton 78000 VERSAILLES Tél. : 01.39.24.02.52 / Fax. : 01.30.21.97.63 [email protected] Chef de service : Patrick MALARDE DIRECTION 1, rue Louis Massotte 78530 BUC Tél. : 01.39.56.34.08 / Fax : 01.39.56.51.31 [email protected] ACCUEIL L’établissement accueille 41 adolescents et jeunes majeurs de 14 à 21 ans, en conflit avec eux-mêmes et avec les autres, présentant des troubles du comportement et de la conduite, des difficultés cognitives sans déficience intellectuelle. L’établissement est agréé Aide Sociale à l’Enfance et Justice. L’internat à Buc accueille des garçons de 14 à 17 ans, les structures extérieures à Versailles accueillent filles et garçons de 17 à 21 ans. Une place d’accueil immédiat est prévue pour un garçon de 14 à 17 ans, pour une durée de 21 jours maximum. Une Ecole Interne d’Enseignement Général du second degré, hors contrat, est reconnue par l’Education Nationale. Une convention PPRE est passée avec l’Education Nationale. MISSION Par une prise en charge spécialisée adaptée aux difficultés affectives, familiales, scolaires et sociales des jeunes reçus dans l’établissement, l’objectif du Foyer la Maison est de les aider à combler leurs déficits, à mieux gérer leurs difficultés d’exister, à apaiser les tensions familiales et à accéder à une plus grande autonomie. RAPPORT D’ACTIVITE L’année 2013 se termine avec un excédent de 194 journées, malgré 312 journées non financées du fait d’absences supérieures à 9 jours. Cet excédent a pu être réalisé du fait d’une population ayant présenté moins de passages à l’acte et davantage de stabilité que le public habituellement accueilli. 70 jeunes ont été accompagnés, dont 62, soit 88 %, des Yvelines. 32 jeunes ont quitté l’établissement dans l’année, 30 jeunes ont été admis dont 12 au titre de l’accueil immédiat. La répartition des âges reste semblable à ces dernières années, 27% entre 13 et 15 ans et 61% de jeunes entre 16 Externalisation 2, rue Royale 78000 VERSAILLES Tél. : 01.39.51.34.04 / Fax : 01.39.50.27.80 [email protected] Chef de service : Patrick MALARDE et 19 ans. L’établissement a accueilli 41% de majeurs. Deux pics de durée de séjour apparaissent, moins d’un mois pour la majorité des accueils immédiat et entre 6 mois et 2 ans révolus pour 37% des jeunes. Les placements administratifs ont été la quasi-totalité, mais 78% des mineurs sont placés sur décision judiciaire. L’établissement a reçu 198 candidatures, dont 136 des Yvelines soit 68%. Tous les jeunes admis en 2013 sont originaires des Yvelines. DYNAMIQUE DE L’ANNEE L’année 2013 s’est déroulée de manière plutôt stable et constructive pour l’ensemble des jeunes accueillis. Les équipes éducatives des groupes d’accueil se sont investies dans le soutien scolaire au quotidien pour des adolescents maintenus au collège malgré leur peu d’appétence et la fragilité de leurs résultats. Une réflexion est entamée avec l’école interne pour la faire évoluer vers un pôle pédagogique incluant l’éducatrice de jour et permettant d’ouvrir une autre classe destinée aux collégiens décrocheurs. Un renforcement de l’intervention auprès des jeunes des services extérieurs incapables de s’engager dans un cursus de formation est également prévu. La stabilité des jeunes accueillis, soutenus par le travail réalisé avec leurs familles a conduit à réaliser le contrat de journées en 2013. Cependant, en ce qui concerne les projets de vacances des jeunes majeurs qui sont construits avec l’équipe, dans une démarche de découverte de l’autonomie et sont entièrement financé sur les allocations du jeune, la déduction par nos financeurs de ces journées de vacances est une incohérence. Pour environ ¼ des jeunes en hébergement Foyer, la séparation avec la famille reste difficile soit parce qu’elle signifie un arrêt de la toute-puissance développée par le jeune, soit parce qu’elle se démarque d’une absence autorité des pa- 44 rents ou à contrario d’une autorité basée sur la violence physique. Une articulation différente entre des temps Foyer et un maintien de temps en famille est en réflexion pour faciliter l’insertion du jeune dans la structure. Cette année encore 12 jeunes ont utilisés de manière régulière les familles de parrainage. 6 jeunes du fait de leur absence totale de lien familial, 6 autres jeunes ponctuellement. Cette ressource est désormais repérée par l’ensemble des services territoriaux. Il est grand temps que la convention travaillée avec le département et la SEAY soit enfin signée pour donner une existence officielle à cette pratique. Enfin cette année 2013 a été marquée par le refus, sans explication et sans préparation, de certaines prises en charges jeune majeur pour des mineurs isolés. Cette mesure est apparue aux professionnels discriminante et arbitraire d’autant qu’’elle s’adresse à des jeunes pour lesquels un projet scolaire ou professionnel à moyen terme a été validé par l’ASE. Une réflexion doit être menée pour laisser le temps à l’équipe éducative d’accompagner le jeune dans ses démarches à la préfecture, puisque cette démarche ne peut désormais s’effectuer qu’aux 18 ans révolus, et pour anticiper avec le référent ASE, l’équipe et le jeune un projet conciliable avec une courte prise en charge ou avec la mobilisation d’autres types d’hébergement. SITUATION DU PERSONNEL L’année 2013 a été marquée par de nombreux départs et de nouvelles embauches. La comptable et la secrétaire à temps partiel ont dû être remplacées du fait de deux départs à la retraite. Une éducatrice licenciée, un éducateur en rupture conventionnelle, deux démissions d’éducateur et la démission de l’infirmière ont conduit à l’embauche de quatre nouveaux professionnels éducatifs et d’une nouvelle infirmière. Ces arrivées confirment l’intérêt du travail de formalisation et de clarification des procédures qui doit permettre à chacun de trouver sa place. Ces renouvellements de l’équipe s’inscrivent dans la logique de transmission et d’adaptation de l’établissement. Une participation à un colloque partagée avec l’équipe pédagogique d’un autre établissement a nourri la dynamique de coopération impulsée par le Projet Associatif. Par ailleurs deux formations qualifiantes ont été finalisées, l’une en ce qui concerne l’approche systémique, l’autre une certification aux fonctions d’économe. La formation APN débutée en 2012 sur la question des adolescents à difficultés multiples s’est terminée en 2013. Elle a mobilisé deux cadres et deux éducateurs et a permis des échanges de pratiques interétablissements entre social et médico-social. ANALYSE DU COMPTE DE RESULTAT Le budget de l’établissement se présente avec un excédent lié aux 194 journées supplémentaires, mais également aux absences de personnel, partiellement remplacé. PERSPECTIVES L’année 2013 a été marquée par la fin de la réflexion entamée sur la prise en charge des 14-16 ans en vue d’une amélioration et d’une poursuite de l’adaptation aux publics. Des constats et des propositions émanent de ce travail. Le Foyer bénéficie de professionnels formés et impliqués, d’une organisation pensée à partir de bases théoriques solides, mais chacun travaille encore trop de son côté. Des évolutions vers un travail plus coopératif, plus articulé sont donc nécessaires. Ces réflexions ont nourri la déclinaison de l’évaluation pluridisciplinaire d’une manière institutionnelle cohérente et partagée par tous les services. La mise en œuvre de ce travail sera effective courant 2014. Par ailleurs, les axes du plan d’action évoqués l’année dernière progressent ; le Projet d’Etablissement est finalisé et doit être validé par l’Association début 2014, les fiches d’évaluation DUER ont été travaillées tout au long du dernier trimestre avec l’ensemble des salariés. Le plan d’action décliné de ces fiches sera également finalisé avant juin 2014. Les fiches de fonction du personnel éducatif ont également mobilisé l’ensemble du personnel. L’année 2014 sera l’année de l’évaluation externe. Ce temps doit permettre de mesurer le chemin parcouru depuis 2012 et de déterminer les axes à privilégier pour les années à venir. Par ailleurs les expérimentations associatives doivent arriver à leur terme en juin 2014. Les professionnels impliqués dans ces actions travaillent à la mise en place de dispositifs transversaux qui en découleront. CONCLUSION L’année 2013 s’inscrit tout naturellement dans la dynamique de coopération impulsée par l’évolution du travail associatif. Ces coopérations se sont déclinées en termes d’évaluation interdisciplinaire, d’échange sur les pratiques, de participation aux groupes d’expérimentation. Afin de les développer au niveau des relations entre les territoires et l‘établissement des groupes de travail doivent se mettre en place pour travailler à l’avenir des mineurs isolés. Des stratégies doivent se décliner conjointement et correspondre à la spécificité de ces situations en ne mettant pas à mal l’éthique des travailleurs sociaux tout en prenant en compte la réalité financière du département. Seule une concertation de l’ensemble des partenaires concernés, associations, Aide Sociale à l’Enfance, Justice, Education Nationale, peut permettre de prendre la mesure de ce défi et d’y répondre dans le respect des valeurs humaines et républicaines 45 « La Maison » Service d’Accompagnement Président de la Commission de suivi et d’orientation : Edouard BEKELYNCK Directrice : Christine VIGEAN Directrice adjointe : Françoise TALON 2, rue Royale 78000 VERSAILLES Tél. : 01.39.51.02.32 / Fax : 01.39.51.29.47 [email protected] ACCUEIL 11 jeunes de 13 à 21 ans, garçons et filles, suite à l’extension du service acceptée en 2006 par le département des Yvelines. Le service est habilité Aide Sociale à l’Enfance et Justice, au titre de la protection de l’Enfance, mais également de l’ordonnance de février 45. MISSION Le service d’accompagnement a comme objectif d’aider des jeunes à partir de leur lieu d’insertion, mais aussi parfois de leur territoire d’errance par la mise en place d’un projet personnalisé. Les objectifs peuvent être variés et de plusieurs ordres: logement ou emploi moins précaire, mise en place d’une prise en charge thérapeutique, d’une scolarité ou d’une formation, accompagnement vers une décision de placement, réponse alternative face à un refus de placement ou à une accumulation d’échecs de placements. A travers ces objectifs concrets, il s’agit de permettre à ces jeunes de retrouver ou de consolider leur confiance dans leur capacité à évoluer, à trouver des issues, à renouer une communication. Le service ne fournit pas d’aide matérielle, mais assure une prise en charge soutenue, adaptée aux besoins de chaque situation. Lorsqu’une aide matérielle est malgré tout nécessaire, elle est négociée avec le département, en plus de la prise en charge. RAPPORT D’ACTIVITE L’année 2013 se termine avec une activité en excédent par rapport au contrat passé, tant en termes de journées de présence que de nombre de jeunes accueillis. 31 jeunes ont été suivi ce qui est plutôt inférieur au nombre de jeunes admis ces dernières années. 82% des jeunes ont été accompagnés moins de 6 mois et aucun jeune plus d’un an. 70% des mineurs ont été accueillis entre 16 et 17 ans, soit un peu plus âgés qu’en 2012. 8 jeunes étaient majeurs ou ont atteint leur majorité au service d’accompagnement. Tous les jeunes viennent des Yvelines. Pour la première fois, il y a davantage de jeunes filles que de garçons soit 65%. La totalité des jeunes a bénéficié de mesures administratives, dont 8 pour des jeunes majeurs.16 mineurs, soit 70% ont été confiés à l’ASE par un magistrat. 17 jeunes ont quitté le service en 2013, 21 jeunes ont été admis. 32 candidatures ont été reçues en 2013. 10 propositions d’accompagnement, suite à une candidature adressée au Foyer, ont été rejetées par les référents, refusant de prendre les risques inhérents à ce type de suivi. Très peu de candidatures papier sont envoyées, le mode privilégié reste l’appel direct au service. Une mesure de ces appels sera réalisée en 2014. DYNAMIQUE DE L ‘ANNEE Les rencontres avec les Territoires de proximité ont porté leurs fruits. Les candidatures ont été régulières tout au long de l’année, ce qui a permis, malgré des séjours courts d’étaler les accompagnements sur l’année. Durant le dernier trimestre les sollicitations ont néanmoins été particulièrement nombreuses. Pour la première fois depuis sa création, le service d’Accompagnement à suivi en 2013 davantage de jeunes filles que de garçons. Ces accompagnements nécessitent des interventions dans des domaines multiples, particulièrement autour des questions de santé. De ce fait l’équipe éducative a repéré une difficulté pour le suivi gynécologique de ces jeunes. Les plannings familiaux, qui étaient des lieux ressources de proximité n’ont plus les moyens de permanences régulières et les jeunes doivent être soutenues pour obtenir un rendez-vous dans des permanences plus éloignées. En 2013, l’intervention du service a dû s’articuler avec des services de soin. Environ 1/3 des jeunes suivis présentaient une problématique psychique lourde qui rendait difficile leur insertion et le lien avec les adultes ou les autres jeunes. Les psychologues intervenant en CMPP sont peu disponibles pour un travail en réseau et peu ouverts à des jeunes dans l’ambivalence par rapport à un suivi psychologique. De ce fait, des rencontres et des synthèses mobilisant les 46 psychologues ASE ont été beaucoup utilisées. L’équipe et le psychologue de l’établissement ont également tenté de repérer des lieux ressources plus spécifiques en fonction des problématiques repérées, mais malheureusement ces lieux se trouvent le plus souvent à Paris, ce qui rend d’autant plus difficile la mobilisation des jeunes. Le service a davantage utilisé la Mission Locale en 2013. La majorité des jeunes accompagnés ne sont pas encore prêts à entamer une formation, mais cette première étape est une préparation qui peut conduire à d’autres réponses, par le biais de l’école interne de l’établissement ou de l’Education Nationale. En 2013, 7 jeunes ont pu être réinscrits dans un cursus scolaire général, ce qui est exceptionnel. Le travail avec les familles a particulièrement concerné les mères de ces jeunes en proximité de suivi psychiatriques. Deux pères ont également été rencontrés. Cette intervention va du coup de fil d’écoute et de soutien à un travail d’accompagnement vers un suivi spécialisé, CMP, groupe ERIC ou médiation familiale. Enfin, suite à la réflexion menée lors de l’écriture du projet de service, l’équipe a limité à 3 en même temps le suivi de jeunes à l’hôtel, ce qui a permis d’équilibrer ces suivis, très nombreux puisqu’ils représentent près de 50% des situations, sur l’ensemble de l’année. Les hébergements hôtel ont été plutôt longs, entre 1 et 8 mois et à distance de Versailles, les hôtels étant situés sur Trappes, Plaisir et Coignières, ce qui complique l’accompagnement. SITUATION DU PERSONNEL L’année 2013 s’est déroulée avec la même équipe stable de professionnels. Une nouvelle psychologue a été embauchée pour assurer les supervisions. Un constat s’impose : au minimum 20 semaines par an l’équipe éducative se retrouve réduite à un seul professionnel, l’autre étant en congés. Toute formation, toute maladie, produit le même effet. Afin de pouvoir poursuivre un travail de qualité, la demande d’un mi-temps éducatif, modulé sur l’année devient une nécessité. ANALYSE DU COMPTE DE RESULTAT Le résultat 2013 est en équilibre. Le fond de solidarité, majoré en 2013 pour faire face aux financements accordés par les Territoires et remis par les professionnels du service a été suffisant cette année, avec le côté aléatoire de ce compte. Il devient important d’éclaircir avec la tarification les dépenses qui relèvent du service. Ce budget accordé au service d’accompagnement est uniquement prévu pour ce qui est négocié lors de la signature des modalités de placement et qui concerne des sommes précises, à destination du jeune pour lesquelles le service sert de relai. PERSPECTIVES L’année 2013 a été particulièrement marquée par la finalisation du projet de service, la diffusion aux partenaires et la reprise du COPIL. Deux COPIL se sont déroulés en présence de la Directrice du Territoire Grand Versailles, d’une inspectrice tarification, de la PJJ pour l’un et d’une juge des enfants pour le second. Ces instances ont confirmé le constat d’un accroissement de jeunes de 15 ans, en refus de placement et le manque sur le département de réponses alternatives pour ces jeunes à difficultés multiples, même s’il existe quelques expérimentations. L’échange à l’occasion de ces rencontres a permis de réfléchir à une formulation des attendus par les juges permettant de proposer le Service d’Accompagnement en amont, avant des tentatives de placements vouées à l’échec. Par ailleurs le repérage des situations suivies par le service permet de finaliser les indicateurs qui viendront rendre compte de la réalisation de la mission confiée. CONCLUSION Le service d’accompagnement du Foyer la Maison, du fait de la rédaction de son projet de service et du recueil des attentes et besoins du département exprimés au COPIL s’interroge aujourd’hui sur les réseaux à mettre en place pour assurer un suivi psychologique pour les jeunes accueillis ainsi que pour les familles. L’année 2014 sera axée sur cette mise en place de réseaux, mais également sur la poursuite de la caractérisation des jeunes qui peuvent être accueillis et les limites de ce type d’intervention. La mise en place d’un pôle pédagogique de jour au Foyer devrait favoriser des reprises d’activité pour certains jeunes accompagnés. Enfin la poursuite de rencontres avec les Territoires doit permettre la projection d’une éventuelle antenne de ce service vers le sud du département. 47 EMERGENCE Président de la Commission de suivi et d’orientation : Xavier FROMANTIN Directeur : Philippe de MULLENHEIM DIRECTION 22, rue Gustave Eiffel 78120 RAMBOUILLET Tél. : 01.30.88.65.50 / Fax : 01.34.83.39.06 [email protected] Foyer 44, rue des Fontaines 78120 RAMBOUILLET Tél. : 01.34.85.74.69 / Fax : 01.34.83.39.06 Chef de service : Mathieu DURAND ACCUEIL Capacité agréée de 34 adolescents et jeunes majeurs pour une capacité installée de 32 places. Foyer : 12 garçons - âge à l’admission 10 - 16 ans à la sortie ou réorientation, Appartements : 12 places mixtes - âge minimum 16 ans à l’admission, 18 ans (réorientation possible). Studios : 8 places mixtes, grands adolescents et jeunes majeurs - âge minimum à l’admission 17 ans 1/2 - 21 ans à la sortie. AGRÉMENTS Aide sociale à l’Enfance : article 221-1 du Code de l’Action Sociale et des familles. Justice : assistance éducative (article 375 et suivants du Code Civil), protection judiciaire en faveur des jeunes majeurs (décret n° 75-96 du 18 février 1975), ordonnance n°45-174 du 2 février 1945 relative à l’enfance délinquante. MISSIONS PRINCIPALES L’établissement a pour objectif de favoriser le réaménagement social, familial et psychique du jeune afin de permettre son accession à l’autonomie, l’adaptation à l’environnement et le projet d’insertion sociale, en utilisant les activités du quotidien, la scolarité, l’apprentissage et l’insertion professionnelle. La prise en charge, dans le cadre du foyer, se sert du groupe comme d’un moyen éducatif. Pour les studios, la prise en charge est exclusivement individuelle (hébergement, entretiens, accompagnements…). Pour les appartements, la prise en charge se situe à la frontière de l’accompagnement individualisé et du cadre collectif (unité de vie de 2 personnes par appartement). Les jeunes ont une activité scolaire, préprofessionnelle ou Service Studios 14, rue de Dourdan 78120 RAMBOUILLET Tél. : 01.30.88.61.40 / Fax : 01.34.83.39.06 Chef de service : Catherine SY Service Appartements 14, rue de Dourdan 78120 RAMBOUILLET Tél. : 01.34.83.00.41 / Fax :01.34.83.39.06 Chef de service : Catherine SY professionnelle à l’extérieur de l’établissement en milieu ordinaire. Une présence adulte continue est toutefois prévue pour accompagner ceux-ci à l’occasion des phases difficiles empêchant tout investissement extérieur. Les contacts, les échanges réguliers et le suivi avec les divers organismes concernés (entreprises, lycées, sections spéciales d’enseignement…) sont assurés par les éducateurs. Sur le plan social et familial, des relations permanentes sont entretenues et favorisées avec le milieu naturel. La compréhension des éléments actuels ou historiques, dont le séjour favorise l’activation, est recherchée. Une assistante sociale est chargée de maintenir un contact, une aide et une transmission d’information auprès des parents des jeunes mineurs et des jeunes majeurs si nécessaire. En fonction des indications, des entretiens ponctuels à la demande soit du jeune ou à la demande des éducateurs, sont réalisés dans le cadre de l’établissement, par le psychiatre, afin de permettre de décoder des situations et d’en faciliter la compréhension ACTIVITE En 2013, malgré un début d’année difficile, l’activité « hébergement » a réalisé 9 645 journées pour une prévision de 9 450. Les 47 jeunes accueillis relevaient majoritairement des secteurs du Sud-Yvelines, Grand Versailles et Ville Nouvelle. Au 31/12/2013, sur les 28 jeunes présents, 9 sont concernés par des CJM, autant par des PCA et 8 par des PCJ. On peut noter la nette progression du nombre de sollicitations (161 en 2013, contre 142 et 126 les années antérieures), émanant essentiellement des Yvelines (134). Au foyer, après une période de remaniement, l’année 2013 a été une année de consolidation du travail engagé à la fois sur le projet du foyer, les règles de vie quotidiennes, les rela- 48 tions avec l’environnement (partenariat). Le groupe s’est progressivement stabilisé, avec un effectif de 12 jeunes garçons de 10 à 16 ans. Aux Appartements/Studios, le Service a été globalement complet tout au long de l’année, avec des demandes régulières (93, dont 12 majeurs). En ce qui concerne le personnel, on peut souligner la nomination de M. DURAND au poste de Chef de Service au Foyer, remplaçant ainsi Mme SY qui exerce désormais la fonction de chef de service sur les Appartements/Studios, dont, par ailleurs, les équipes sont stables depuis plusieurs années. Dans ce service, deux éducatrices bénéficient d’un 80 % dans le cadre d’un congé parental d’éducation et la situation particulière d’un éducateur spécialisé persiste. De plus, sur l’internat, un salarié a fait l’objet d’une requalification (éducateur scolaire spécialisé). En matière de formation, Emergence a poursuivi la mise en place de sessions interservices SEAY (formation surveillants de nuit avec la participation de 4 établissements, formation secourisme PSC 1). PERSPECTIVES Un travail en partenariat/réseau de manière soutenue. Une participation dans les différentes instances territoriales Une modification architecturale du service (retrait d’un appartement au profit de deux studios pour les jeunes ; location d’un studio servant de « plateforme » à l’éducateur scolaire spécialisé) Le maintien du groupe de travail interne : éducateurs / psychiatre/psychologue (une réunion par mois jusqu’en juin 2014). Enfin, EMERGENCE est toujours engagée dans la réflexion afférente au projet Sud-Yvelines, avec l’étude d’un accueil d’enfants âgés de 9 à 12 ans. RESULTATS FINANCIERS Pour l’internat, l’analyse du compte de résultats 2013 fait apparaître un résultat comptable de 47 662 € et un résultat budgétaire de 53 406 €. 49 EMERGENCE Service Educatif et Pédagogique de Jour (S.E.P.J.) Président de la Commission de suivi et d’orientation : Xavier FROMANTIN Directrice : Philippe de MULLENHEIM Chef de service : Alain LAZOU 22, rue Gustave Eiffel 78120 RAMBOUILLET Tél. : 01.30.88.74.74 / Fax : 01.30.88.74.84 [email protected] ACCUEIL Capacité d’accueil de 12 jeunes (garçons et filles), de 12 à 18 ans, en période de crise momentanée (dé-scolarisation ou dé-socialisation) et qui mettent en péril leur socialisation et leurs apprentissages. Tous les jeunes doivent être adressés, en priorité par l’éducation nationale, soit par un service de milieu ouvert ou par des assistantes sociales de secteur, exceptionnellement par un service d’hébergement etc. Ils doivent contacter les Responsables d’Action Sociale de Secteur du territoire concerné pour signifier une prise en charge. Prise en charge d’une durée de 12 semaines, renouvelable une fois (temps de séjour maximum 6 mois). Le service est ouvert 51 semaines par an. AGRÉMENTS Aide sociale à l’Enfance : article L222-4-2 du Code de l’Action Sociale et des familles. Justice : article 375.3 du Code Civil (assistance éducative). MISSIONS PRINCIPALES Renforcer les capacités, habiletés et compétences de chaque jeune Permettre la socialisation et éviter les ruptures Permettre la réinscription dans un parcours ordinaire d’insertion MOYENS Travail en ateliers par petits groupes (4 jeunes maximum) : Accompagnement scolaire Informatique Fer et Bois Sport et Culture Stages, Découverte du monde du travail ACTIVITE En 2013, ce Service a réalisé 2 277 journées pour 2 000 journées prévues, avec 9 jeunes présents au 31/12/2013. Le nombre de demandes est en augmentation (28 sollicitations issues du département des Yvelines). L’activité du service s’est réalisée au-delà du prévisionnel grâce à la stabilité des effectifs : parmi les jeunes sortis, 7 ont été accueillis sur une durée inférieure à 6 mois, et 10 jeunes, au-delà. Le profil des jeunes a obligé à un travail plus important de partenariat avec les services demandeurs. En effet, certains jeunes présentent des pathologies psychologiques notoires, ce qui amène à développer les relations avec le secteur psychiatrique des départements Yvelines et Eure-et-Loir. Ces prises en charge demandent au personnel d’être soutenu, accompagné et formé. Dans ce cadre, le temps de psychologue a été porté cette année à hauteur de 0,20 ETP, avec un objectif de 0,25 ETP en 2014. En matière de personnel, l’équipe a été globalement stable malgré la démission d’une éducatrice spécialisée. Les perspectives du Service SEPJ peuvent se définir ainsi : Apporter une réponse au problème de locaux, l’espace dédié au SEPJ n’étant pas adapté au regard du nombre de jeunes présents en permanence. Cette « promiscuité » peut amener des difficultés relationnelles et demande à l’équipe éducative une vigilance de tous les instants. Accentuer la formation du personnel. Organiser l’annualisation du temps d’intervention de la psychologue (0,25 ETP). Engager une réflexion sur l’opportunité, ou pas, d’élargir l’activité du service par l’accueil de jeunes âgés de 9 à 12 ans, dans le cadre du projet associatif. RESULTATS FINANCIERS Pour le SEPJ, le compte de résultats de l’exercice 2013 laisse apparaître un résultat comptable de 77 767 €. 50 51 Latitudes 78 Service d’Accueil et d’Accompagnement Educatif Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jean-François GAUTHIER Directrice : Sylvie BONDOUX Directrice adjointe : Claudine FEUTRY DIRECTION 21 bis, rue des Ecouvilliers - BP 322 78700 CONFLANS-SAINTE-HONORINE Tél. : 01.34.90.92.00 / Fax : 01.39.19.59.39 [email protected] www.latitudes78.fr Service d’Intervention Educative 5, rue Sainte Honorine 78700 CONFLANS-SAINTE-HONORINE Tél. : 01.39.72.91.19 / Fax : 01.39.19.59.39 [email protected] ACCUEIL 12 garçons (17 à 21 ans) et 6 filles (16 à 21 ans) en rupture sociale et/ou familiale, originaires de la région Ile-de-France et prioritairement du département des Yvelines vivent, seuls ou en cohabitation, dans des conditions de réalité de vie quotidienne autonome au moyen d'un accueil en hébergements diversifiés. AGRÉMENTS Aide Sociale à l’Enfance : articles 46 et 61 du Code de l’Action Sociale et des Familles. Justice : article 375 du Code Civil, ordonnance du 2 février 1945 et décret de février 1975 pour les jeunes majeurs. Aide Sociale à l’Enfance : articles 46 et 61 du Code de l’Action Sociale Famille MISSIONS PRINCIPALES Permettre aux jeunes, par un accompagnement et une aide personnalisée, de vivre des expériences positives favorisant une insertion sociale. Chaque jeune construit, avec l’équipe éducative, un projet personnel, social et professionnel. Sa famille est informée de son placement et est invitée à participer activement à l’accompagnement éducatif. Chaque jeune, lorsqu’il perçoit des revenus, est accompagné dans l'apprentissage de la participation aux frais de son placement. Objectifs : Accueillir les adolescents et leur souffrance Contenir leurs manifestations Accompagner leur apprentissage d’une vie adulte en les aidant à découvrir leurs capacités et en s’appuyant sur leurs ressources individuelles et familiales ACTIVITÉ GÉNÉRALE 5079 journées ont été réalisées cette année sur 5198, contrat d’activité fixé par nos financeurs. Les 119 journées non réalisées sont dues à la destruction d’un appartement F3 suite à un incendie accidentel et à l’impossibilité d’utiliser 2 places sur une durée de 4 mois, le temps des travaux de remise en état. 18 jeunes ont été pris en charge sur l’année. Le nombre de sollicitations reçues en 2013 est de 61 dossiers. Nous avons admis 3 jeunes (2 mineurs et 1 majeur) au cours de l’année : 2 filles (78 et75) et 1 garçon (78). 5 jeunes sont sortis courant 2013 ; 1 garçon et 4 filles. 3 d’entre eux avaient 21 ans au moment du départ. L’une des filles a été orientée en centre maternel après la naissance d’un petit garçon. Deux autres ont trouvé un logement autonome et étaient en situation d’emploi, l’une d’entre elle a obtenu le BTS qu’elle suivait en alternance au moment de son départ dans un logement passerelle que propose la commune de Conflans Sainte Honorine. Quant à la quatrième elle a choisi de quitter la région parisienne pour s’installer avec son petit ami, elle était à la recherche d’un emploi. Concernant le jeune homme il s’est installé en FJT et était salarié depuis trois mois avant son départ. Nous ne constatons pas de changement dans les problématiques présentées par les jeunes accueillis, celles-ci restent toujours marquée par les effets des traumatismes graves vécus dans leur histoire (périodes longues d’errance, maltraitances graves, abus sexuels, climat familial marqué par la violence ou l’abandon), et nous repérons que deux tiers de l’effectif pourraient relever d’une prise en charge de soin. En conséquence, comme l’année passée nous réitérons les constats établis quant à la nature des manifestations symptomatiques exprimées par les adolescents reçus. 52 Par ailleurs nous constatons depuis deux ans la fréquence de grossesses qui surviennent à l’adolescence, cela a concerné 2 jeunes filles en 2012 et 3 en 2013. Au-delà de questionner les actions à mener autour de la contraception et de la prévention des MST, nous devons aussi prendre en compte cette réalité comme un symptôme particulier de la problématique de ces jeunes filles et il nous faut réfléchir à quels moyens mettre en œuvre pour accompagner cette entrée dans la parentalité en l’absence de dispositif adéquat tel que les centres maternels par exemple. Nous avons consacré cette année à élaborer le projet d’un lieu de Vie et d’Activité de Jour en réponse aux besoins de la population accueillie et suite à la destruction l’année passée du lieu d’hébergement « La Maison ». Nous avons pu engager les travaux sur le dernier trimestre de cette année afin d’envisager son ouverture pour le printemps 2014. Ce lieu sera ouvert 3 jours par semaine, les mardis, mercredis et vendredis. En présence de deux professionnels sur les plages horaires suivantes : de 10h à 14h et de 19h à 23h. Les temps de matinée auront pour objectif l’accompagnement dans les apprentissages liés à la confection de repas équilibrés, l’utilisation de produits de saison dans le respect d’un petit budget (courses, préparation du repas, repas pris en commun et nettoyage de la cuisine). Ils permettront aussi d’utiliser la laverie pour les jeunes accueillis en studios qui ne sont pas équipés de lavelinge. La participation à ces temps se fera sur inscription préalable du jeune lui-même au plus tard avant 10h le matin. Les temps de soirée permettront de travailler sur « le vivre-ensemble » à partir d’activités diverses proposées et animées tant par les jeunes que par les professionnels. FAITS MARQUANTS La participation de l’équipe à la démarche projet initiée par l’association a permis l’ouverture des salariés sur les autres services et établissements grâce à leur participation aux groupes projet puis aux groupes expérimentation de notre territoire (Val de Seine). Les réflexions menées notamment sur la question des jeunes sortants du dispositif de protection de l’enfance ont permis de croiser les ressources et les compétences des professionnels de différents secteurs (lutte contre l’exclusion et médico-social) afin de mieux anticiper et faire face à ce type de problématiques. Dans le même sens, celui du développement de la transversalité, l’organisation d’une formation intra-établissements sur le thème « Troubles relationnels chez les adolescents en grandes difficultés » a apporté, au-delà des apports théoriques essentiels, la satisfaction de partager des préoccupations identiques et de construire ensemble des réponses éducatives et soignantes adaptées au champ d’intervention spécifique à chacun. L’expérimentation « Diriger sur un mode coopératif » menée cette année avec la Directrice et l’équipe de cadres hiérarchiques des Nouvelles Charmilles a permis d’envisager que l’accompagnement de la transition avec l’équipe de Latitudes 78 suite au départ de la Directrice-Adjointe et à la transformation du poste en chef de service soit animé par la Direc- trice des Nouvelles Charmilles. La distance et la moindre implication dans l’équipe et l’établissement de cette collègue associées à sa bonne connaissance de la mission, du projet et à son appartenance associative ont permis de travailler de manière satisfaisante, pour tous, ce changement institutionnel. SITUATION DU PERSONNEL Le départ de la Directrice-Adjointe mi-septembre 2013 nous a permis d’envisager la transformation du poste en chef de service, fonction mieux appropriée aux besoins institutionnels, et demander la création d’un poste d’intervenant familial à temps plein, fonction qui était jusque-là remplie partiellement et de ce fait de manière insuffisante quant aux besoins, par la Directrice-Adjointe La promotion d’un éducateur spécialisé de l’équipe sur le poste de chef de service créé au 1er octobre 2013. Son remplacement a pu être effectif en décembre 2013. La mutation d’une éducatrice spécialisée sur l’ITEP Jeanne Chevillotte en novembre 2013, son remplacement a pu être effectif en janvier 2014. ANALYSE DU COMPTE DE RÉSULTAT Le résultat comptable présente un déficit de 106148.34 € dû, pour une part, aux 119 journées non réalisées et au dépassement du budget de fonctionnement encore insuffisamment doté quant aux besoins de l’établissement. Par ailleurs, le départ de C. Feutry et son remplacement ont entrainé des dépenses supplémentaires de salaires non prévues au budget. Des situations de crise ont également rendu nécessaire la présence du Dr Picard au-delà du nombre initialement prévu de jours d’intervention. PERSPECTIVE/PROJET Nous nous attacherons à déployer et entretenir la dynamique générée par les effets de la démarche projet associative, en ce sens nous réfléchissons à construire des partenariats et des collaborations nouvelles, plus particulièrement avec Les Nouvelles Charmilles avec qui nous travaillons déjà un certain nombre de dossiers transversaux. D’autre part, la création d’un poste d’intervenant familial à temps plein et la transformation du poste d’Adjoint en chef de service nous oblige à revisiter nos procédures de travail et à faire évoluer notre projet d’intervention. Par ailleurs la création d’un Lieu de Vie et d’Activité de Jour devrait aussi nous permettre de disposer d’un outil d’observation nouveau et d’un moyen d’intervention supplémentaire axé sur le collectif pour accompagner les jeunes dans la socialisation et l’insertion. Son ouverture prochaine viendra concrétiser deux ans de réflexion et mettra un terme au temps nécessaire de « digestion » de cet évènement traumatique pour l’institution. Il est important de noter que la dynamique générée par ce regrettable passage à l’acte a toutefois permis à l’équipe, dans sa globalité, de faire preuve d’une belle créativité dans la résolution constructive de cette crise. 53 Service de Soins psychologiques et d’Education Spécialisée A Domicile (S.S.E.S.A.D.) Président de la Commission de suivi et d’orientation : Stanislas HELDT Directrice : Anne REBELLER Directeur adjoint : Jérôme COIMET Antenne du Perray-en-Yvelines 26-28, rue du Chemin Vert 78610 LE PERRAY-EN-YVELINES Tél. : 01.34.83.02.13 / Fax. : 01.34.83.20.57 [email protected] Chef de service : Marie-Christine MELOU DIRECTION 28, avenue du Manet 78180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX Tél. : 01.61.08.50.10 / Fax : 01.34.52.40.46 [email protected] Responsable antenne: Magalie JAUBERTY ACCUEIL Enfants et adolescents des deux sexes, âgés de 3 à 20 ans, d’intelligence normale présentant des retards scolaires, de compréhension, des difficultés relationnelles, avec troubles psychologiques ou du comportement. File active de 120 enfants. Ces jeunes sont originaires des Yvelines dans un rayon de 30 kms autour de leur secteur d’intervention, Ville Nouvelle de Saint Quentin, Rambouillet et le Pays Houdanais… AGREMENTS Annexes XXIV Sécurité Sociale, Mutuelles Paiement sous forme de dotation annuelle MISSIONS PRINCIPALES Prise en charge de type psychothérapeutique, guidance, entretien clinique en référence au projet élaboré en équipe autour de chaque histoire individuelle sous la forme du contrat passé entre l’enfant, l’adolescent ou la famille et les intervenants. Les entretiens se tiennent au service ou dans des locaux situés au plus près du domicile de la famille, à raison de 2 à 3 séances par semaine (écoles, centres sociaux, maisons de quartier…). Parallèlement aux entretiens individuels, les contacts à domicile avec les parents et des activités éducatives de groupe étayent l’élaboration du travail thérapeutique ou éducatif de l’enfant. Des conventions sont signées avec les écoles et un travail pluridisciplinaire en réseau accompagne la prise en charge. Antenne de Houdan ZA de la Prévôté - 17, route de Bû 78550 HOUDAN Tél. : 01.30.46.82.34 / Fax : 01.30.59.76.62 [email protected] Responsable Antenne : Jérôme COIMET BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE Pour cette année 2013, l’activité fixée pour le SSESAD est de 10 854 actes. Nous en avons réalisés 10 999 soit un excédent d’activité facturé de 145 actes. Les demandes de prises en charge adressées au SSESAD demeurent conséquentes et particulièrement sur le secteur de la Ville Nouvelle, secteur qui présente une liste d’attente de 62 dossiers. Nous avons suivi 151 jeunes au cours de l’année (50 filles pour 101 garçons). 30 jeunes ont quitté le SSESAD après des parcours positifs et/ou des projets d’orientations. 18 nouvelles situations ont été admises. Nous intervenons toujours très majoritairement auprès des adolescents et jeunes adultes : 46 % des suivis concernent des jeunes âgés de 11/15 ans, et 20 % ont entre 16 et 19 ans. Ce sont des prises en charge dont la durée est conséquente : sur 30 situations sorties cette année, la moitié a bénéficié de l’intervention du SSESAD entre 3 et 5 ans. Comme les années précédentes, nous regrettons de ne pouvoir agir auprès de jeunes enfants et développer ainsi une activité préventive qui donnerait tout son sens à nos actions. Malheureusement, « l’étiquetage M.D.P.H » et sa notion du Handicap, ne favorisent pas la saisine de cette instance qui pourrait nous permettre d’agir plus précocement. Les parcours des jeunes suivis au SSESAD sont jalonnés de multiples ruptures scolaires, familiales et sociales auxquelles s’agrègent des troubles psychopathologiques. Notre service leur propose un accompagnement spécifique, qui s’appuie sur une démarche clinique, au service du projet personnalisé de chaque jeune et de sa famille. Nos interventions dites « en ambulatoire » renvoient à une logique de souplesse des parcours, et à l’individualisation des accompagnements. 54 Le SSESAD, mobile, poursuit donc une dynamique d’intervention au plus près des lieux de vie des enfants. En plus du soutien à l’intégration scolaire, il vise à l’acquisition de l’autonomie des jeunes en les conseillant, en les accompagnants, ainsi que leurs parents. LE PERSONNEL 37 professionnels travaillent au sein des 3 équipes pluridisciplinaires du SSESAD. Les postes d’orthophonistes restent ceux pour lesquels les recrutements sont les plus complexes. Nous avons pu recruter une orthophoniste pour l’antenne de Montigny, mais un poste reste vacant sur Houdan et au Perray en Yvelines. Pour cette dernière équipe, nous avons proposé la transformation de ce poste en recrutant une psychomotricienne à temps partiel, qui vient ainsi compléter la pluridisciplinarité de l’équipe. Quelques mouvements de personnel ont eu lieu dans le cadre de congés maternité suivis de congés parentaux. Il est à noter que notre service médicosocial en milieu ouvert demeure très attractif pour les professionnels ce qui nous permet d’assurer avec facilité les remplacements nécessaires. Nous avons également proposé d’accueillir un jeune dans le cadre d’un contrat emploi d’avenir, qui est venu rejoindre l’équipe administrative et intervient en soutien des secrétariats de Houdan et de Montigny en tant qu’agent administratif. Cette expérience est riche et positive, puisqu’elle va permettre une entrée en formation à l’issue du CDD actuel. Les professionnels de nos équipes demeurent friands d’actions de formation : nous avons ainsi financé 18 demandes de formation, sur ligne interne ou dans le cadre du PAUF. L’EVALUATION INTERNE Nous poursuivons le travail proposé à l’issue de l’évaluation interne en réunissant trimestriellement 3 COPIL qui interviennent sur les thèmes suivants : Réactualisation du projet de service Création d’un conseil de la vie sociale Recherche sur le devenir des jeunes après leur sortie du SSESAD et projet de service de suite. RESULTATS FINANCIERS Le résultat comptable est déficitaire de 59 980,29 €. Après reprise du résultat N-2 et neutralisation des dépenses pour congés payés, le résultat budgétaire est déficitaire de 13 767,34 €. LE GROUPE PROJET MEDICO SOCIAL Nous avons poursuivi au cours de l’année le travail engagé dans le cadre des nouvelles orientations associatives, en ouvrant cet espace de réflexion à l’ensemble des professionnels des 5 établissements médico-sociaux intéressés (ITEP, SSESAD, CMPP, ESAT et IME). La dynamique de travail est bien engagée et mobilise avec beaucoup d’intérêts les professionnels qui y participent. Les portes des établissements se sont ouvertes et chacun peut apprécier la complémentarité des actions avec l’objectif de proposer une fluidité dans les parcours des jeunes et de leurs familles. Les expérimentations qui sont engagées nous ont donné l’occasion de travailler également en transversalité avec nos collègues de la protection de l’enfance : nous avons pu proposer une évaluation/diagnostic pour des enfants accueillis au foyer des Marronniers, dont les troubles nécessitaient un projet de prise en charge spécifique. Cette expérience nous permet de souligner la richesse du travail en complémentarité protection de l’enfance/médico-social. CONCLUSION Le travail effectué par le SSESAD s’inscrit pleinement dans la démarche d’intégration en milieu ordinaire des enfants reconnus en situation de handicap. Grâce à la pluridisciplinarité de nos équipes (psychiatres, pédopsychiatres, psychologues, éducateurs spécialisés, orthophonistes, psychomotriciens, assistants sociaux…), nous pouvons proposer un véritable « plateau technique » qui permet de favoriser le maintien dans la scolarité mais aussi le développement de l’autonomie de chaque jeune pris en charge. Le SSESAD a un rôle pivot : il assure le lien entre tous les environnements de l’enfant : l’école, la famille, les professionnels, les différents lieux de vie de ce jeune, avec le souci de promouvoir la concertation et une cohérence autour de la spécificité du parcours de chacun d’entre eux. Il assure un rôle tiers important entre l’enfant et sa famille, entre la famille et l’école, et quel que soit le lieu d’intervention (école, domicile, service….) ces lieux sont à inventer à chaque fois en lien avec la problématique des enfants, les demandes et les attentes des familles, et la réalité territoriale. Sur notre territoire, le dispositif d’accompagnement est très insuffisant. Nous laissons sans réponse des besoins repérés. Un meilleur accès au SSESAD, par la réduction des listes d’attente demeure un enjeu de taille. 55 Centre-Médico-Psycho-Pédagogique (C.M.P.P.) Président de la Commission de suivi et d’orientation : Stanislas HELDT Directrice : Anne REBELLER Directeur adjoint : Jérôme COIMET Antenne de Montigny-le-Bretonneux 28, avenue du Manet 78180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX Tél. : 01.61.08.40.76 / Fax : 01.34.52.40.46 [email protected] Médecin Directeur : Jean-Luc MILCENT ACCUEIL Le CMPP est destiné à prendre en charge, dans un cadre de soin ambulatoire, des enfants et adolescents âgés de 3 à 20 ans présentant une inadaptation liée à des troubles psychologiques ou à des troubles du comportement. Ces jeunes sont en priorité domiciliés sur Montigny-leBretonneux. Le centre est conventionné par la sécurité sociale. Les familles assujetties au régime général bénéficient d’une prise en charge à 100%. AGREMENTS Annexe XXXII Arrêté préfectoral du 11 janvier 2006 Sécurité sociale, Mutuelles Paiement au forfait journalier. Les orientations techniques de l’équipe sont diversifiées et ouvertes aux évolutions actualisées des pratiques. La théorie et la pratique psychanalytique restent pour cette équipe une référence d’actualité. MISSIONS PRINCIPALES La pluridisciplinarité de l’équipe permet de proposer des modes de prise en charge spécifiques et variées, selon la problématique présentée par l’enfant ou l’adolescent : Consultations Psychothérapies Rééducations orthophoniques et psychomotrices Accompagnement social Les professionnels du CMPP assurent également une mission de soutien à la scolarisation qui implique un important travail de partenariat avec les équipes de l’éducation nationale. Avec l’accord des parents, l’assistante sociale ou les consultants représentent le CMPP lors des équipes éducatives proposées par les établissements scolaires et coordonnent les actions des différents partenaires. Antenne de Houdan ZAC de la Prévôté - 17, route de Bû 78550 HOUDAN Tél. : 01.30.46.82.10 / Fax : 01.30.59.76.62 [email protected] Médecin Directeur : Nathalie FERRANT- OTORMIN BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE Le prévisionnel annuel d’activité fixé par l’agence régionale de santé est de 8 990 actes. En 2013, nous présentons une activité réalisée de 8 768 actes, et une facturation de 8 596 actes. Nous constatons donc un léger déficit d’activité lié à des mouvements de personnel sur les 2 équipes. (Congés maladie/maternité ; démission ; licenciement). Le CMPP présente pour cette année 2013 une file active de 547 enfants, dont 400 suivis par l’équipe de Montigny et 147 par celle de Houdan. Nous avons admis 137 nouvelles demandes de prises en charge (85 à Montigny et 52 à Houdan), alors que 176 enfants ont bénéficié d’une fin de prise en charge au cours de l’année (116 pour Montigny et 60 pour Houdan). Les motifs de ces sorties sont variés : elles sont proposées par le CMPP pour des situations qui ont évolué positivement, ou pour des réorientations vers des établissements spécialisés ou relevant du secteur sanitaire. Nous constatons que 25% des suivis sont inférieurs à une année, 38% nécessitent entre 1 et 3 ans de prise en charge et 36% des suivis sont engagés depuis plus de 3 ans. Le CMPP présente une liste d’attente conséquente, (83 demandes pour Montigny et 88 à Houdan). Le CMPP accueille, avec leurs familles, des enfants et des adolescents qui souffrent de difficultés diverses au cours de leur développement : Sur le plan affectif, comportemental ou relationnel : troubles divers, du sommeil, du caractère, de la conduite… Sur le plan scolaire : troubles des apprentissages, phobies scolaires. 56 Sur le plan psychomoteur et langagier : troubles du schéma corporel, de la latéralisation, troubles de la parole et du langage. C’est un lieu d’accueil, de parole, où les enfants et leurs parents peuvent aborder les questions qu’ils se posent dans leurs relations familiales, sociales, scolaires. Notre structure répond majoritairement, avec ses deux équipes, à des demandes de prises en charge pour des adolescents (52%) de notre file active puis pour les pré adolescents (7/10 ans) à hauteur de 20%. LE PERSONNEL 31 professionnels composent les 2 équipes du CMPP, équipes animées en codirection par 2 médecins directeurs et la directrice. La particularité du binôme de direction, directrice/médecin directeur assure une permanence du cadre de travail, le pont entre les fonctions administratives et les fonctions de soins, l’intérieur et l’extérieur, les partenaires et l’institution, les familles et l’équipe. Des mouvements de personnel se sont réalisés au cours de l’année : Départ d’une orthophoniste (0.50 ETP) à Houdan. Licenciement d’un psychologue (temps plein) après plusieurs arrêts de longue durée ce qui engendre une incidence notable pour la réalisation de l’activité. 3 arrêts pour congés maladie/maternité. Recrutement d’une secrétaire à 0,50 ETP sur Houdan. En ce qui concerne les demandes de formation, les professionnels de nos équipes demeurent très intéressés par la question de la formation en continu. 6 professionnels ont bénéficié de sessions de formation financées par UNIFAF. Et 23 journées/colloques/ conférences ont été financés en interne. ANALYSE DE L’ACTIVITE La liste des demandes de consultations en attente ne cesse de croitre sur le secteur Houdannais, et porte désormais à près d’un an la possibilité d’obtenir un rendez-vous. Pour cette raison, nous réitérons la demande de création d’un nouveau poste de consultant qui nous permettrait de mieux répondre aux besoins de ce territoire. L’activité cette année reste soutenue, et est réalisée malgré des départs en congés maladie/maternité pour des professionnels qui ne peuvent être remplacés « au pied levé ». Nous pouvons donc souligner le réel engagement des équipes et l’attention qu’elles portent à pouvoir répondre au plus vite aux besoins des familles. Cette année encore nous constatons une augmentation générale de la souffrance psycho-sociale des familles accueillies. Cette souffrance est une souffrance plurielle des parents (notamment au travail), qui a des répercussions fortes sur les enfants. Cet effet va d’ailleurs sans doute s’accroitre du fait de l’environnement général et de la crise que traverse notre société. L’augmentation du chômage, de la précarité de l’emploi, le rapport au travail ont des effets non négligeables sur les modes de construction identitaire, et le développement des enfants. Par ailleurs, la montée de l’individualisme s’accompagne d’une profonde crise de l’autorité parentale. La conséquence directe est la fréquence croissante de l’éclatement familial, avec des familles mono parentales ou recomposées de plus en plus nombreuses. Nous constatons les effets du retrait de l’autorité parentale, et notamment du rôle et de la fonction du père dans l’éducation des enfants, laissant place à ce phénomène de « l’enfant roi », enfant qui n’a pas suffisamment eu accès à la frustration, composante essentielle de la construction psychique. Le CMPP propose un « repère » pour ces familles, un lieu qui va « faire sens » à un moment de leur parcours et de celui de leurs enfants, qui va contenir, et aider à dépasser les souffrances. LE GROUPE PROJET MEDICO-SOCIAL Nous avons poursuivi au cours de l’année le travail engagé dans le cadre des nouvelles orientations associatives, en ouvrant cet espace de travail à l’ensemble des professionnels des 5 établissements médico-sociaux intéressés (ITEP / SSESAD / CMPP / ESAT / IME). La dynamique de travail est bien engagée et mobilise avec beaucoup d’intérêts les professionnels qui y participent. Les portes des établissements se sont ouvertes et chacun peut apprécier la complémentarité des actions avec l’objectif de proposer une fluidité dans les parcours des jeunes et de leurs familles. Les expérimentations qui sont engagées nous ont donné l’occasion de travailler également en transversalité avec nos collègues de la protection de l’enfance : nous avons pu proposer une évaluation/diagnostic pour des enfants accueillis au foyer des Marronniers, dont les troubles nécessitaient un projet de prise en charge spécifique. Cette expérience nous permet de souligner la richesse du travail en complémentarité protection de l’enfance/médico-social. L’EVALUATION INTERNE La démarche d’évaluation interne animée par le cabinet « ANALYS-Santé » se termine. Le rapport sera finalisé au cours du premier trimestre 2014. RESULTATS FINANCIERS Le résultat comptable est déficitaire de 4 934,90 €. Après reprise du résultat N-2 et neutralisation des dépenses pour congés payés, le résultat budgétaire est déficitaire de 16 930.79 €. 57 « Le Bel Air » Institut Médico-Educatif (I.M.E) Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jacques AUGUSSEAU Directrice : Marie-Claire LEFER Directrice adjointe : Véronique CADART Chef de service pédagogique : Anne SARTORI DIRECTION Château du Haut du Bel Air 156, rue de Versailles 78150 LE CHESNAY Tél. : 01.39.54.32.62 / Fax : 01.39.55.20.51 [email protected] Service d’insertion 77 bis, rue de la Paroisse 78000 VERSAILLES Tél. : 01.39.53.03.36 / Fax : 01.39.55.20.51 [email protected] Chef de service : Carole GIQUEL L’ACCUEIL Agrément pour 77 adolescents, garçons et filles de 12 à 20 ans, présentant des déficiences intellectuelles avec un retard scolaire massif et/ou des troubles de la personnalité et du comportement, mais avec des potentialités permettant d’envisager à terme une autonomie suffisante pour une insertion sociale et/ou professionnelle en milieu ordinaire ou protégé. Les jeunes sont originaires du département des Yvelines et des zones limitrophes. IME : moyenne de 60 à 70 places Service d’Insertion : moyenne 10 à 15 places LES AGREMENTS Au titre d’un externat médico-éducatif et professionnel, Ecole interne sous contrat simple avec l’Education Nationale, Financement Sécurité Sociale, Admission après notification MDPH. LES MISSIONS PRINCIPALES Le handicap mental ne peut se réduire à un quotient d’efficience intellectuelle. Tous les adolescents disposent d’un potentiel qui n’a pu s’intégrer et se développer dans un cursus scolaire ordinaire. La mission de l’IME s’inscrit dans une dynamique d’insertion et vise à ce que chacun, au terme d’un séjour moyen de 3 ou 4 années, trouve dans la société la place qui lui convient. Au sein de l’établissement, en fonction des besoins individuels, l’équipe élabore le projet personnalisé de l’adolescent autour des axes éducatifs, pédagogiques et thérapeutiques. L’accent est mis sur l’utilisation des acquis scolaires dans des situations concrètes et sur les apprentissages manuels et techniques en ateliers préprofessionnels. Les activités sportives, artistiques et d’expression sont valorisées L’établissement est ouvert sur l’extérieur et favorise le développement personnel et la plus grande autonomie possible. Les prises en charge thérapeutiques préconisées en accord avec le médecin psychiatre permettent le suivi individuel des jeunes en rééducation psychomotrices, orthophoniques et thérapies individuelles. L’ensemble de ce dispositif favorise la participation de la famille à travers les échanges et rencontres souhaitées de part et d’autre. Des stages en milieu professionnel ordinaire ou protégé sont proposés à partir de 16 ans afin de préparer, le moment venu, l’orientation la plus pertinente. L’établissement dispose d’un service d’insertion qui s’adresse aux adolescents de l’IME pour lesquels une orientation professionnelle est envisagée, avec ou sans Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapée (RQTH). Les différents dispositifs de formation qualifiante ou diplômante sont également exploités. Des parcours vers une orientation non professionnelle sont aussi accompagnés. L’objectif est de préparer la sortie de l’établissement vers une embauche, une formation ou un relais nécessaire à la poursuite du projet. L’ACTIVITE Admissions 15 admissions ont été prononcées : 3 sur dossiers reçus en 2012 et 12 sur dossiers reçus en 2013. 58 dossiers nous ont été adressés par les Coordinations Handicap Locales (CHL) :18 dossiers émanant d’établissements médico-sociaux IME/ITEP (31 %),40 dossiers émanant de l’Education Nationale : 21 ULIS/CLIS et 19 Segpa/ Collège (69 %). 12 dossiers ont été retenus. 46 ne l’ont pas été pour des raisons diverses :17 : refus pour effectif complet,17 : autres refus (9 pathologie, 5 manque d’autonomie, 3 troubles 58 importants du comportement),12 : sans suite (10 choix autre établissement par la famille, 2 sans contact de la famille). Sorties 17 sorties ont été réalisées : BEL AIR 11 sorties SERVICE D’INSERTION 6 sorties 3 orientations en ESAT 1 admission en CAJ 1 orientation en CAVT 1 service accueil de jour 1 réorientation vers un autre IME 1 orientation en service accompagnement 1 suspension de prise en charge 1 fin de période d’évaluation 1 déménagement 2 orientations en ESAT 1 admission CAVT 1 entrée Centre de Formation Professionnelle pour préparer un CAP Agent polyvalent de restauration 1 emploi direct dans un garage automobile 1 sortie vers la Mission Locale Situation actuelle des jeunes accueillis par rapport aux déficiences qu’ils présentent : Selon les indicateurs renseignés par le médecin psychiatre, les 97 jeunes accueillis en 2013 présentent, pour : 50 % une déficience du psychisme, 45 % un retard mental léger ou moyen, 3 % des troubles de la conduite et du comportement, 2 % autres troubles (motricité, autre déficience). LES FAITS MARQUANTS Partenariat Les conséquences de notre plan de communication en 2012, liées à celles des fins de parcours à l’Education Nationale, ont représenté un accroissement du nombre des dossiers vers notre établissement. Ces dossiers viennent à 69 % de l’Education Nationale, 18 % du secteur Médico-social : les proportions se sont totalement inversées ces dernières années du fait des lois d’intégration scolaires. En parallèle, nous constatons une plus grande difficulté d’insertion vers les milieux professionnels ordinaire ou protégé et l’utilisation plus importante des structures intermédiaires. 2 amendements Creton ont été sollicités, ce qui met en évidence les difficultés d’une orientation nouvelle pour notre établissement. Adaptation des pratiques Les axes de réflexion institutionnelle s’organisent autour de cette préoccupation majeure de l’orientation des adolescents après le Bel Air. Dès l’admission, l’accompagnement tient compte de cet objectif pour être au plus près des besoins des jeunes et de leur famille. Tout au long du parcours, la prise en charge est optimisée afin de mettre en œuvre les capacités de chaque adolescent et de prendre en compte ses difficultés singulières. Cela nécessite une adaptation permanente de nos pratiques et un projet d’établissement toujours en évolution. Le travail avec les familles est toujours renouvelé et affiné, de nombreux espaces de co-construction des projets individualisés se créent pour la meilleure intégration socioprofessionnelle dans un environnement économique difficile. Projet associatif L’engagement dans la démarche associative est dynamique. La participation de nombreux professionnels de l’IME aux groupes projets du Cyred adolescents et jeunes adultes est riche. Le croisement avec les professionnels du secteur médico-social de la Sauvegarde permet un travail d’expertise dans des situations concrètes. Les partenaires reconnaissent la nécessité d’un tel centre ressource, ils ont du mal à nous considérer comme un centre expérimental et voudraient nous solliciter davantage. LE PERSONNEL L’année 2013 a été marquée par : 1 départ à la retraite d’une éducatrice coordinatrice, 1 embauche Contrat d’Avenir en septembre, CDD 1 an (agent de service), La nomination d’une éducatrice spécialisée responsable des stages sur le poste de Chef de service au Service d’Insertion, 1 CDD éducatif, 1 CDD éducateur technique en remplacement d’un professionnel en formation qualifiante, 4 congés maternité : 1 Chef de service, 2 psychologues, 1 psychomotricienne (dont 2 suivis d’un congé parental), Reprise en mi-temps thérapeutique jusqu’en juin 2013 après un arrêt longue maladie d’un professionnel. LA FORMATION Un éducateur technique poursuit sa formation de professionnalisation, Validation des acquis et de l’Expérience : 3 professionnels engagés dans cette démarche ont obtenu leur diplôme : 1 BAC pro secrétariat, 1 BTS comptabilité, 1 diplôme d’éducateur spécialisé. 4 formations sur le DIF : 3 éducateurs spécialisés et 1 assistante sociale, Divers colloques et formations en formation interne, Une formation transversale pour l’ensemble des professionnels sur les méthodes d’entretien, Une formation collective aux premiers secours en intra. LES RESULTATS FINANCIERS Le résultat comptable pour l’année 2013 fait apparaître un excédent de 126 944 €. Ceci s’explique par un excédent sur le Groupe 2 dû en partie aux congés maternité et, d’autre part, à l’excédent de journées réalisées, soit + 338 journées. 59 I.T.E.P. « Jeanne Chevillotte » Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jean-Paul LAHARIE Directeur : Gil AUGIS Directeur adjoint : Francis HANNION Direction et Unité enfants 4, rue de Poissy 78130 LES MUREAUX Tél. : 01.34.92.45.90 / Fax. : 01.34.92.45.94 [email protected] L’ACCUEIL La capacité globale d’accueil s’élève depuis 2011 à 54 enfants, garçons et filles, âgés de 3 à 12 ans pour l’unité enfants, et 20 adolescents et adolescentes pour l’unité adolescents, présentant des troubles du comportement, soit au total 74 enfants et adolescents. Ceux-ci peuvent bénéficier d’une approche en terme : Pour ce qui concerne l’unité enfants : - de pédagogie adaptée sous forme de scolarité spécialisée (classe spécialisée de l’I.T.E.P. intégrée à un groupe scolaire), - d’hébergement (Centre d’Accueil Familial Spécialisé), - d’intervention ambulatoire (S.E.S.S.A.D.) Pour ce qui concerne l’unité adolescents : - d’externat et d’un internat séquentiel LES AGREMENTS LES MISSIONS PRINCIPALES L’Institut Thérapeutique, Educatif et Pédagogique Jeanne Chevillotte propose donc quatre prises en charge sous forme de quatre unités souples, modulables pouvant évoluer dans le temps et travaillant dans une proximité importante avec les différents services ou partenaires sociaux et médico-sociaux en fonction des difficultés de l’enfant ou de l’adolescent et des particularités de chaque situation familiale: une prise en charge de journée au Semi-Internat de neuf places agréées pour des garçons et des filles de 6 à 12 ans, Unité adolescents 9, places des Pénitents 78250 MEULAN Tél. : 01.34.92.61.90 / Fax : 01.30.99.56.30 [email protected] avec une classe spécialisée installée dans un groupe scolaire de la commune des Mureaux. Les enfants sont pris en charge quotidiennement par deux éducatrices spécialisées et un enseignant spécialisé. Ils bénéficient d’une prise en charge de soins (psychothérapie, orthophonie et psychomotricité). une prise en charge en Centre d’Accueil Familial Spécialisé (C.A.F.S.) de quinze places, agréée pour des enfants de 3 à 12 ans. Les enfants sont accueillis chez des assistants familiaux en semaine afin de leur permettre de retrouver un statut d’enfant dans leur famille en fin de semaine car nous partons du principe que les allers retours fréquents de l’enfant entre sa famille et les parents d’accueil constituent en soi un outil thérapeutique, dans l’alternance entre les mouvements d’appartenance (maintien du lien parents-enfant) et d’autonomie (distanciation, construction d’autres repères éducatifs et affectifs). Les enfants sont scolarisés dans des dispositifs « ordinaires » ou spécialisés et bénéficient d’une prise en charge éducative et de soins (entretiens psychologiques ou psychothérapie, orthophonie et psychomotricité) à raison de trois actes minimum par semaine. Le dispositif a un caractère volontairement non judiciaire et suppose comme prérequis d’obtenir un certain niveau d’adhésion de la famille, et d’engagement de celle-ci dans un travail à visée thérapeutique (éducatif, relationnel et psychologique). une prise en charge ambulatoire par le Service d’Education Spéciale et de Soins à Domicile (S.E.S.S.A.D.) de trente places, pour des enfants de 3 à 12 ans, agréée par une intervention des professionnels du service auprès de l’établissement scolaire du lieu de vie de la famille de l’enfant. Ces enfants bénéficient d’une prise en charge éducative et de soins (entretiens psychologiques ou psychothérapie, orthophonie et psychomotricité) à raison de trois actes minimum par semaine. 60 Une prise en charge en Externat pour vingt adolescents, garçons et filles, âgés de 12 à 18 ans. Un emploi du temps spécialement aménagé leur permet de venir bénéficier chaque semaine à l’externat, à l’issue d’un bilan et en fonction des besoins identifiés, d’une prise en charge sur le plan éducatif, scolaire, psychologique, orthophonique et psychomoteur. Ce travail est mené à bien dans le cadre d’un partenariat étroit avec l’Education Nationale. L’ACTIVITE SESSAD La prise en charge au semi-internat Le semi-internat est une classe spécialisée pour des enfants de six à douze ans Les enfants accueillis sur ce groupe présentent une souffrance psychologique telle que l’expression de cette souffrance s’extériorise dans l’espace social et ne peut être contenue intérieurement. Ces enfants ne peuvent donc évoluer favorablement dans le dispositif scolaire ordinaire. En effet, ces enfants subissent la discontinuité dans l’organisation de leur vie psychique Les failles narcissiques entrainent une impossibilité d’accepter la contrainte et l’échec dans les apprentissages et même de trouver du plaisir dans les activités Ce groupe éducatif va permettre à l’enfant de trouver des relations privilégiées à l’adulte, de soutenir certaines de ses activités, d’être dans un mouvement de réparation et ainsi de pouvoir petit à petit valoriser son image de soi, son environnement et en dernier lieu de pouvoir accepter les apprentissages La relation à l’autre est au travail dans le groupe d’enfants. Le Semi-Internat est implanté depuis son ouverture dans une école élémentaire des Mureaux. Il se définit par un accueil en journée d’un groupe de neuf enfants (garçons et filles). L’équipe de professionnels sur site est composée d’un éducateur spécialisé, d’une éducatrice de jeunes enfants, d’un enseignant détaché de l’éducation nationale, d’un apprenti éducateur spécialisé, d’une assistante éducatrice en CAE. De plus, une prise en charge médico-psychologique (orthophonie, psychomotricité, soutien psychologique, groupe thérapeutique) vient compléter la prise en charge. Elle est proposée pour chaque enfant de façon individuelle dans la semaine (une à trois séances de soins par semaine) .Les prises en charge sont définies après une période de bilans à l’arrivée de l’enfant à l’ITEP en accord avec les parents. Les prises en charge peuvent évoluer (augmentation des prises en charge ou arrêt de certaines) en fonction de l’évolution de l’enfant et de l’adhésion de ses parents !; En 2013, neuf enfants (7 garçons et 2 filles) ont bénéficié de la prise en charge au semi-internat. Deux enfants ont quitté le service au 30 Juin 2O13 pour rejoindre le SESSAD Un garçon de 10 ans ayant bénéficié d’une inclusion en temps partagé avec le semi-internat a été inscrit dans l’école proche du domicile de sa famille d’accueil à mi-temps soutenu par la prise en charge SESSAD en septembre 2013 Une fille de 11ans a quitté elle aussi le Semi-internat ayant eu la possibilité d’évoluer à temps partiel en CLIS (temps partagé) au cours des 3 trimestres scolaires. Elle a progressé vers une orientation en 6ème en septembre 2013. En octobre 2013, nous avons admis deux garçons sur ce service Nous avons travaillé en collaboration avec l’éducation nationale pour inclure un des enfants dans son école de rattachement. L’enfant a montré des capacités d’adaptation sur le groupe et des possibilités d’apprentissage. Dans le réaménagement du projet de ce service sera mis en avant le projet de maintien à temps partiel de l’enfant dans son école de quartier si cela a du sens dans son projet tant au niveau de la socialisation que des apprentissages. Au 31 Décembre 2013, nous n’avons pas d’enfants en liste d’attente pour le Semi-Internat, les enfants inscrits sur notre liste d’attente ont trouvé un accueil dans d’autres institutions médicosociales à cette date. Le scolaire : L’enseignant détaché de l’éducation nationale a été affecté sur le poste pour la classe spécialisée après les vacances de la Toussaint. L’enseignant a travaillé séparément dans sa classe mais des 61 projets communs ont été réalisés avec les éducateurs spécialisés afin de créer du lien pour les enfants. Les projets avec les autres classes de l’école restent impossibles à mettre en place pour plusieurs raisons. Les enseignants revendiquent la difficulté de leur travail en ZEP, le manque de connaissance du public et le peu de désir que les comportements débordants provoquent, empêchent ce souhait de proposition de décloisonnement. Après une période de bilans pour chaque enfant, l’enseignant a défini un projet scolaire pour chacun pour deux ans. L’enseignant a travaillé en petits groupes sur des temps courts mais régulièrement tous les jours. L’inclusion scolaire en temps partagé avec le Semi Internat est pensée à partir d’objectifs d’acquisition de compétences scolaires et de travail autour de la socialisation. Le bilan que l’on peut faire du groupe implanté dans une école n’indique pas de bénéfice à ce fonctionnement indépendant. Un projet de délocalisation du groupe a été porté à la municipalité. Des propositions nous ont été faites, des visites ont eu lieu mais cela n’a pas encore débouché sur une solution concrète à ce jour. Le CAFS Il a débuté l’année 2013 avec douze enfants et l’a terminée avec treize puisqu’il y a eu une sortie en cours d’année et deux admissions. Ce service s’est donc trouvé déficitaire, comme les années précédentes, puisqu’il est pourvu de quinze places. Les assistantes familiales restent une catégorie de salariés difficile à recruter car elles sont sollicitées par de nombreux services. Contrairement à ce que nous espérions, nous n’avons pas pu en recruter de nouvelles en 2013 soit pour des problèmes d’agrément, soit pour des problèmes d’éloignement trop important de leur domicile par rapport à l’ITEP. En effet, les enfants que nous confions à des assistantes familiales viennent par ailleurs régulièrement à l’ITEP pour bénéficier de soins, ce qui implique plusieurs transports chaque semaine entre le domicile des assistantes familiales et l’ITEP, transports qui deviennent impossibles à gérer au-delà d’une heure aller-retour. Il faut également souligner que nous avons reçu peu de nouvelles demandes d’admission au cours de l’année, notamment de la part de la MDPH des Yvelines. Le CAFS est un type de prise en charge qui, à l’évidence, ne bénéficie pas d’une bonne « visibilité » parmi les différents types de prise en charge proposés au sein des ITEP. Il est également trop souvent confondu, à ses dépens, avec les dispositifs de placement auxquels il ne saurait pourtant être assimilé. Le problème est d’autant plus délicat que, parmi les enfants accueillis au CAFS, certains sont parallèlement confiés aux services de l’Aide Sociale à l’Enfance. Cinq enfants se trouvaient dans cette situation parmi les treize présents en fin d’année. A la fin 2013, cinq dossiers d’enfants étaient en liste d’attente pour une admission au CAFS. L’unité adolescents En 2013, l’unité adolescents a pris en charge 29 jeunes. L’activité s’est montrée stable et quasi optimale, chaque sortie étant immédiatement suivie d’une nouvelle admission. 21 jeunes étaient présents au 1er janvier 2013, et 20 jeunes étaient présents au 31 décembre 2013. Au total, c’est un bon tiers de l’effectif qui a été renouvelé sur l’année. Au 31 décembre 2013, le service comptait 4 filles et 16 garçons. Mais il faut souligner que, pour la première fois en 2013, il n’y a eu que des admissions de garçons, en l’absence de candidatures de filles (il n’y en a qu’une sur la liste d’attente en fin d’année). Les admissions se sont réparties tout au long de l’année, et pas uniquement en fin ou en début d’année scolaire, notamment quand une place s’est trouvée vacante suite à un arrêt de prise en charge, ou à une réorientation. Les demandes les plus nombreuses viennent des secteurs Val de Seine (CHL de Verneuil) et Seine et Mauldre (CHL de Meulan), c’est-à-dire de ceux qui sont géographiquement les plus proches de l’unité adolescents. Il faut noter cependant un développement progressif des demandes issues du secteur de Mantes. Il y avait 16 dossiers en liste d’attente au 31 décembre 2013. LES FAITS MARQUANTS L’internat séquentiel L’année 2013 a vu aboutir le deuxième volet du projet ayant présidé à l’ouverture de l’unité adolescents, à savoir l’internat séquentiel qui était attendu avec impatience par l’équipe déjà en place. Celui-ci a ouvert ses portes en fin d’année au terme de la construction d’un bâtiment de qualité et fonctionnel, bien adapté à la mission qui lui est dévolue. Cette ouverture s’est accompagnée du recrutement de six nouveaux professionnels (1 chef de service, 3 éducateurs spécialisés, 1 maitresse de maison, 1 surveillant de nuit) portant ainsi la totalité de l’effectif de cette équipe à 19 professionnels. Huit jeunes, faisant déjà partie de ceux qui sont pris en charge en journée, peuvent ainsi être accompagnés entre 1 et 4 soirs par semaine pour travailler des points éducatifs particuliers, les rythmes de vie, la question de l’autonomie, la relation aux autres en petite collectivité … Rapidement après l’ouverture, 7 places étaient occupées sur les 8 disponibles. Embauche Parmi l’ensemble des embauches qui ont eu lieu en cours d’année dans ce service, il faut souligner en février le recrutement d’une psychomotricienne dont le poste était vacant depuis l’ouverture, faute de candidats, et malgré des recherches actives. L’arrivée de cette nouvelle professionnelle, qui a enfin permis 62 que l’effectif soit au complet, a été très appréciée du reste de l’équipe, permettant enfin de déployer l’ensemble du dispositif prévu. Transferts Deux transferts ont eu lieu au cours de l’année, l’un au Puy du Fou en juillet et l’autre en octobre en Bourgogne. Ces séjours sont toujours appréciés, tant du côté des jeunes que du personnel éducatif, bien qu’il ne s’agisse pas exactement ou pas uniquement de l’organisation de temps de loisirs ou de vacances. Ils permettent en effet d’emmener plusieurs adolescents en petit groupe pour les confronter à de nouvelles découvertes, à de nouvelles expériences, et offrent aux éducateurs des possibilités d’observation et de travail différentes de celles qui existent habituellement. Stagiaires Trois stagiaires ont été accueillis et pris en charge au cours de l’année à l’unité adolescents. Il s’agit de Madame Edith BAKENDA et de Madame Marion GRAMMOSENIS en formation d’éducatrice spécialisée, ainsi que de Madame Pauline FILLATRE en formation de psychomotricienne. L’équipe reste attentive et mobilisée autour de la question de l’accueil des stagiaires, mais reçoit malheureusement beaucoup plus de demandes qu’elle n’a de capacité d’accueil et d’accompagnement. Ce rapport d’activité 2013, n’aurait pas pu être écrit par le tout nouveau directeur (arrivé le 1er février 2014) sans les contributions de Francis HANNION, directeur adjoint, Claire DAS NEVES, chef de service éducatif à l’Unité enfants, Christelle DEDOYART, éducatrice spécialisée, Romain GIFFARD, psychologue clinicien, Louisa FAHEM et Evelyne LE GUERN, secrétaires médico-sociales. Qu’ils en soient ici remerciés. 63 Théâtre « Eurydice » Etablissement et Service d’Aide par le Travail (ESAT) Présidente de la Commission de suivi et d’orientation : Chantal SAUVET-GOICHON Directeur : Régis BASTIEN puis Richard LETEURTRE (depuis septembre 2013) Directeur adjoint : Richard LETEURTRE puis Nathalie LAVERGNE (depuis septembre 2013) 110, rue Claude Chappe 78370 PLAISIR Tél. : 01.30.55.50.05 / Fax : 01.30.55.97.03 [email protected] ACCUEIL 64 travailleurs en situation de handicap psychique, originaire des Yvelines ou de la Région Ile de France. A quelques rares exceptions, certains viennent d'autres régions de France (comédiens par ex) AGREMENTS Etablissement et Service d'Aide par le Travail (ESAT) conformément à la loi du 30 juin 1975 en faveur des personnes handicapées qui bénéficient d'une orientation de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). Agrément (Agence Régionale de la Santé) ARS (budget global) MISSIONS PRINCIPALES Eurydice est un ESAT, c'est à dire un lieu de travail, d'insertion et de d'accompagnement des personnes reconnues handicapées vers un projet de vie professionnelle. Eurydice est un ESAT, c'est à dire que l'établissement dispose d'un environnement médico-social (psychologue, assistante sociale) et de dispositifs (projet individuel, activités extra professionnelles, synthèses, entretiens individuels) ainsi qu'une attention bienveillante et aidante de la part de tout le personnel dans le cadre de l'exercice de leur métier. LE NOUVEAU PROJET Depuis le mois de septembre, c'est un nouveau directeur (et directrice adjointe) qui ont pris les commandes de l'Esat Eurydice. Le nouveau projet tient en 3 mots: professionnaliser, moderniser et développer, en poursuivant l'équilibre des comptes réalisés depuis 3 ans par Régis Bastien. LES METIERS DE L'ESAT Théâtre, lieu de création, de diffusion et d'actions culturelles : Eurydice est avant tout connu et reconnu comme un théâtre depuis sa création en 1986. Son activité englobe le champ de la création et de la diffusion et de l'action culturelle, c'est un lieu financé par le C G des Yvelines (Centre d'Action Culturel -CAC) en échange de missions à remplir. Lieu de création: L'enjeu des prochains mois est comme pour l'ensemble des ateliers de professionnaliser les comédiens. Pour ce faire, nous avons engagé un profond travail de formation avec l'intervention d'artistes extérieurs: metteurs en scène, chorégraphe, chanteur,... Ce programme est financé par une subvention de la Fondation de France, de la DRAC ile de France et par l'utilisation d'une partie du poste de moniteur comédien laissé vacant suite au départ de ce dernier. Lieu de diffusion: La convention qui nous lie aux institutions culturelles nous "impose" d'accueillir des troupes professionnelles extérieures loin d'être une contrainte, nous avons intensifié l'accueil des compagnies qui nouent des relations avec les travailleurs. Le Théâtre Eurydice est un acteur reconnu du territoire. Il est maintenant régulièrement sollicité par les compagnies et par les théâtres alentour pour réaliser des opérations communes. Ce professionnalisme reconnu a bien entendu un effet positif, valorisant et constitue une formidable ouverture pour les travailleurs. Les ateliers communication, régie, décor et costume: Ils sont directement ou indirectement liés à la dynamique du théâtre. Le décor et dans une moindre mesure les costumes ont participé aux créations des compagnies. Ces ateliers ont contribué à rendre notre lieu chaleureux et précieux dans l'accompagnement des créations. Nous avons pu réaliser de nouvelles commandes issues de ces compagnies. L'effet est encore marginal mais significatif. L'atelier de service aux entreprises: L'atelier poursuit son activité de façon positive. De nouveaux objectifs lui sont donnés concernant la modernisation du service: utilisation de l'internet grâce au wifi installé depuis octobre. Nous avons l'objectif de tester des outils de gestion pour rationaliser la production. 64 BILAN FINANCIER Pour l'année 2013, le résultat budgétaire du social de l'Esat Eurydice est excédentaire de 3816 € en tenant compte d'une variation de provision retraite de 25 441€. L'excédent dégagé en terme d'activité est donc important et permet de faire face à cette charge supplémentaire. Quant au budget économique, il est lui aussi excédentaire de 12 420 € largement en positif (près de 13 000 €). L'objectif est atteint dans tous les ateliers. Deux logiques économiques cohabitent: logique de production et de performance, recherche de bénéfice, logique d'obtention de subventions pour des missions de service public (C.A.C) ou pour des actions spécifiques (professionnalisation/Fd France, DRAC culture/handicap, Création artistique/...) Enfin Mécénat avec le pôle de développement économique. MEDICO SOCIAL L’objectif est d'occuper les 64 places par l'intégration de nouveaux usagers ayant des compétences. Expérience de détachements en entreprise favorisée. Améliorer les projets individuels en permettant une vraie réflexion approfondie Intégrer le dispositif "Différent et compétent" pour reconnaître les capacités professionnelles voir VAE pour certains. Proposer 2 activités extra professionnelles: initiation informatique et piscine. PERSONNEL ET RH Plusieurs mouvements: départ à la retraite du directeur artistique et fondateur, du directeur de transition, du moniteur régie, départ du moniteur comédiens et arrêts de travail successifs du nouveau moniteur régie. Embauche d'un directeur, d'une directrice adjointe et d'un moniteur régie, enfin embauche d'un contrat CUI (25 heures) et d'un contrat d'apprentissage. La nouvelle stratégie: Autonomie des moniteurs. Logiciel de devis utilisé par tous les moniteurs / mise en place de tableaux de bord pour suivre les activités / apprendre à développer les écrits. Accompagner les mutations du secteurs médico social dans un contexte incertain en pilotant l'établissement avec un projet d'ouverture sur l'extérieur. Changer le style de management: du paternalisme au management participatif: De nouvelles pratiques professionnelles: mesurer les résultats, définir des objectifs, faire circuler l'information, échanger / Favoriser la construction en donnant du cadre et de l'autonomie . Le décloisonnement des ateliers est à l'ordre du jour, apprendre à fonctionner en équipe et à utiliser des outils informatiques, redonner un cadre de travail clair, avec des objectifs pour chaque salarié et des entretiens professionnels programmées pour tous les salariés en 2014. FAITS MARQUANTS L'attribution de plusieurs subventions artistiques et culturelles pour le projet George Dandin. La mise en route du programme de professionnalisation pour les comédiens et les régisseurs. La création d'un pôle de développement économique via un contrat d'apprentissage, la monitrice communication et une bénévole de l'association renforcé par un Disposition Local d'Accompagnement. L'invitation au prix de l'Audace artistique et culturelle à l'Elysée par le Président de la République. La visite du Benoit Hamon, Ministre de l'Economie Sociale et Solidaire. PERSPECTIVES ET PROJETS La mise en route du nouveau projet se décline à tous les endroits de l'établissement. Cela concerne l'activité artistique et le théâtre en poursuivant la professionnalisation de l'accueil des compagnies au sein d'un théâtre mieux équipé et compétent. Un meilleur accueil du public: mieux informé, meilleure communication La poursuite et l'intensification des résidences artistiques et territoriales en milieu scolaire avec le festival Léz'arts de scène, (restitutions d'ateliers pendant un mois et demi ). La tenue d'une journée d'échange et de rencontres entre des professionnels du médico social, de l'art et de la culture et des institutions Education Nationale, DRAC, collectivités territoriales, etc... Intitulée "De l'intime au visible" La concrétisation d'un certain nombre de projets entre milieu ordinaire et Esat pour les comédiens (création d'un spectacle avec la Cie Demesten Titip, et montage d'une opération avec le théâtre du Cristal pour jouer un mois à Paris, en novembre. Equiper tous les ateliers en ordinateurs et mise en place de tableaux de bord pour la gestion des devis, et la régulation et la collecte des informations des travailleurs. Développer de nouveaux partenariats avec des entreprises et des fondations pour investir dans du matériel et des locaux. pour développer l'activité. Développer l'établissement pour que le milieu ordinaire fréquenté soit en demande de collaborer avec L'Esat. Ce mélange est positif pour les usagers et les visiteurs: accueil des compagnies en résidence, accueil des classes de collèges et lycées, travail pour les particuliers (retouche, meubles, locations de costumes), sollicitation pour des projets innovants: Ikéa, Easygreen...: que l'Esat devienne un acteur culturel, économique et social de son territoire. 65 POLE LUTTE CONTRE LES EXCLUSIONS Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire - Crèche Hôtel Social du Parc - Hôtel social Saint Benoit Labre Cap Santé Commission de suivi et d’orientation : Président : Madame Chantal SAUVET-GOICHON Membres de la Commission : Messieurs Jean-François GAUTHIER, Jacques HERVIER et Jean-Paul LAHARIE Directeur : Bruno ROMANETTO Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN 68, route d’Andrésy 78955 CARRIERES-SOUS-POISSY Tél. : 01.39.74.67.96 [email protected] ORGANISATION ACTUELLE Le Pôle Lutte Contre les Exclusions a été créé en 2008, à partir d’une juxtaposition de structures et services situés sur un périmètre géographique proche. Il regroupe, sous une direction commune, trois centres d’hébergement situés sur Carrières Sous Poissy et Poissy, une crèche ouverte aux familles de Carrières et du CHAT, le service Cap Santé (écoute psychologique) dont l’action se situe sur le Nord Yvelines. Le Pôle est doté d’un service administratif, d’un service de maintenance communs regroupés au CHAT depuis 2010, et de trois postes éducatifs transversaux. Il relève principalement de la compétence de l’Etat, notamment en ce qui concerne les trois CHRS. MISSIONS PRINCIPALES L’organisation en Pôle a pour objectifs de développer la cohérence d’actions situées dans le champ réglementaire de la lutte contre les exclusions, tout en respectant la spécificité de chacune des structures liée principalement à la diversité du public accueilli de mutualiser les moyens dans tous les domaines possibles de penser le développement en lien avec les besoins repérés, soit en interne, soit en collaboration avec les réseaux et établissements extérieurs. PARTICULARITES L’ensemble de ce dispositif composé de 3 CHRS notamment, accueille, héberge, accompagne vers le relogement un public présentant des problématiques communes (désocialisation multifactorielle, grande précarité socioéconomique). Attaché à ce dispositif, le service Cap Santé (composé de 1, 3 ETP répartis sur deux psychologues et d’un coordinateur médiateur santé à 0,75 ETP), intervient dans les structures d’hébergement sur le nord du département des Yvelines, auprès des hébergés et en soutien aux équipes des structures. La crèche du CHAT, avec ses 20 berceaux dont 10 réservés à la ville de Carrières favorise la mixité sociale et la socialisation. FAITS MARQUANTS En lien avec les politiques d’hébergement et d’accès au logement, l’accent est porté sur l’intérêt de préparer les familles à devenir ou redevenir le plus rapidement possible autonomes afin de réussir leur entrée dans leur logement , s’y maintenir durablement et s’inscrire dans leur nouveau contexte de vie. Pour répondre plus efficacement à la mission d’accueil, d’hébergement et d’accompagnement du public, la mise en place du Pôle LCE s’est poursuivie en orientant les projets et les actions Sur la base d’une transversalité interservices/structures : sur le volet du fonctionnement (comptabilité, gestion économat, maintenance) sur le volet de la mission par la formation et le soutien aux chefs de service et aux équipes sur le volet de l’insertion des hébergés du Pôle par un soutien concret sur les domaines touchant à la vie quotidienne (embauche d’une conseillère en économie sociale), par la mise à l’emploi d’hébergés au sein du CHAT, (embauche d’un éducateur technique spécialisé) et par l’accompagnement des parents et des enfants (embauche d’une éducatrice de jeunes enfants). Dans la continuité de l’évaluation interne et de la dynamique associative, par le travail des groupes projet composés du personnel volontaire sur les domaines de la parentalité, de l’accompagnement des femmes victimes de violences, du savoir habiter et de la loi 2002/2. 66 Avec pour résultat le renforcement de notre partenariat extérieur et des liens avec différents établissements de notre association notamment sur le domaine du « savoir habiter » et sur des questions touchant à l’accueil des jeunes majeurs issus des structures de la SEAY . des hébergés du CHAT et du PARC sur des thèmes ayant trait à l’éducation des enfants. Une formation avec le Comité Départemental d’Education pour la Santé s’est construite en vue d’intégrer systématiquement la dimension de parentalité dans l’accompagnement des familles. Le rapprochement avec l’association ACCUEILLIR s’est poursuivi sous la forme de diverses rencontres entre les directions et sur la base d’une nouvelle convention. En octobre, suite aux sollicitations de la DDCS, une étude de faisabilité d’ouverture de 10 places destinées aux femmes victimes de violences conjugales, puis, après accord, un dossier COSA, un projet de service et la rédaction d’une convention de collaboration entre les associations ont été réalisés. Les travaux sur le DUER ont abouti à la réalisation des plans d’action de prévention dans les 3 CHRS. Le rapprochement avec l’association MEDIANES s’est concrétisé par la signature d’une convention, la création d’un COPIL et par des rencontres entre les directions aboutissant à la rédaction d’un mandat de gestion en vue d’une fusion. Dans le cadre de l’insertion des hébergés, en partenariat avec l’AFPI (association pour la formation professionnelle, l’insertion et l’emploi) qui gère les contrats, des actions d’insertion sont proposées sur sites, aux hébergés des trois structures dans le domaine de la maintenance, du ménage, de la lingerie et de la restauration : 15 CDD de 6 mois à heures variables ont été signés avec des hébergés du CHAT, 7 CDD sur l’Hôtel Social St Benoit Labre et 4 CDD sur le Parc. L’atelier « Paroles de Parents », animé par deux travailleurs sociaux, a réuni une fois par mois, sur le premier semestre, MOUVEMENTS DU PERSONNEL : L’absence d’un travailleur social expérimentant la fonction de chef de service dans un autre établissement de la SEAY, 5 maternités, 1 congé parental et la vacance des postes AVDL et Cap Santé pour une durée d’un an ont nécessité l’embauche en CDD de personnel éducatif. 3 maitres de maison ont été remplacés par 2 salariés en CDI et 1 salarié en CDD, suite à départs ou maladie. PERSPECTIVES – PROJETS Une ébauche du projet d’établissement dans le cadre de la relocalisation de l’Hôtel Social du Parc a été réalisée et communiquée à la DDCS, l’EPAMSA, et Emmaüs Habitat. Un terrain a été retenu et Emmaüs Habitat doit se porter acquéreur et élaborer un projet architectural dont la base reposera sur des Eco matériaux. Une étude sur l’accueil de 10 femmes victimes de violence conjugales, en appartements sur le secteur de Carrières sous Poissy est en cours. 67 Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire (C.H.A.T.) Directeur : Bruno ROMANETTO - Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN Chef de service : Michelle VLAMYNCK 68, route d’Andrésy 78955 CARRIERES-SOUS-POISSY Tél. : 01.39.74.90.40 / Fax : 01.39.70.51.87 [email protected] ACCUEIL L’établissement dispose de 22 logements répartis en 10 T1, 6 T2 et 6 T3. La capacité d’accueil est de 84 places. Les orientations sont faites par le SIAO Insertion pour 78 places et 6 sont réservées au dispositif « urgence »orientées par le SIAO Urgence. MISSIONS PRINCIPALES Le Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire accueille des familles (femme ou homme seuls avec enfant(s), couple avec enfant(s)), privées de logement et pour lesquelles un cumul de difficultés économiques, familiales et/ou de santé, rend impossible, à échéance brève, un accès au logement autonome du fait d’une altération de l’autonomie personnelle. Ces familles bénéficient d’un soutien au quotidien de l’ensemble du personnel et d’un accompagnement social global dispensé par une équipe de 4 travailleurs sociaux. Une adaptation à la vie active est rendue possible par le partenariat mis en place avec une association intermédiaire (AFPI) et par l’encadrement effectué par la maîtresse de maison et un éducateur technique. BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE 2013 L’année 2013 est marquée par une baisse de la durée moyenne de séjour des personnes sorties (-3 mois). Cette baisse s’explique principalement par la sortie de 7 familles après un séjour inférieur à 6 mois, dont une seule a accédé au logement autonome de droit commun. 21 familles sont sorties de l’établissement en 2013, un nombre en constante augmentation depuis 3 ans. La durée moyenne de séjour des familles toujours présentes a baissé, du fait notamment de l’entrée de 4 familles au cours des deux derniers mois de l’année. Malgré un turn-over important, la vacance des appartements a diminué (1650 nuitées contre 2303 en 2012). D’une part, la remise en état est plus rapide après une courte occupation. D’autre part, les travaux d’entretien réguliers engagés depuis plusieurs années portent leurs fruits. Enfin, le renforcement du service maintenance par l’arrivée d’un éducateur technique spécialisé a permis une plus grande efficience. L’année 2013 est également marquée par une baisse importante du nombre de familles ayant accédé au logement autonome (12 contre 17 en 2012) du fait d’une augmentation du nombre de familles (6) ayant quitté l’établissement par ellesmêmes, après quelques mois, voire quelques jours, sans solution stable. Ces familles n’ont pas pu ou su adhérer au projet d’insertion proposé et/ou n’étaient pas prêtes à s’inscrire dans un tel projet. Le temps moyen nécessaire au relogement s’allonge (+ 3 mois par rapport à 2012) et ce en lien avec la difficulté de plus en plus forte d’accéder à l’emploi. Cependant, toutes les familles relogées en 2013 avaient un emploi mais la plupart du temps, celui-ci était précaire (CDD, contrat à temps partiel, intérim). 12 familles ont accédé à un logement autonome du parc social dont 5 accueillies en 2011, 6 en 2012 et 1 en 2013. 68 Famille Accès au logement Sortie pour non respect du règlement Solution personnelle (amis, famille) Incarcération / hôtel Autre structure 12 0 6 1 2 Accompagnements sociaux extérieurs : Toute famille accédant à un logement a bénéficié d’un diagnostic affiné portant sur sa capacité à être autonome. Lorsque des fragilités persistent et nécessitent un accompagnement social après relogement, une mesure d’Accompagnement Vers et Dans le Logement est préconisée, voire imposée par le bailleur lorsqu’il s’agit d’un relogement via le DALO (3 familles concernées) ou un bail glissant est signé avec le Lien Yvelinois. En 2013, aucun bail glissant n’a été effectué. Lorsque la famille est suffisamment autonome, l’équipe sociale du Chat assure un accompagnement post relogement de quelques mois. Celui-ci vise à aider la famille à prendre ses repères dans son nouvel environnement et à faire un relais avec les services sociaux du Conseil Général. FAITS MARQUANTS Les actions collectives avec les familles et les enfants ont maintenu la dynamique de groupe impulsée les années précédentes. Ainsi, ont été poursuivi, voire enrichi : Le groupe « Paroles de Parents », Les ateliers « aide aux devoirs » recevant de plus en plus un accueil très favorable. Pour mieux répondre à ce besoin d’accompagnement aux devoirs, un Contrat Local d’Accompagnement Scolaire a été signé. Ce projet a été porté par un travailleur social du Chat, en partenariat étroit avec le centre social de Carrières sous Poissy, le Programme de Réussite Educative et l’Education Nationale. Ainsi, depuis novembre 2013, 12 enfants de l’école primaire Champfleury sont accueillis par des animateurs de la ville dans les locaux du Chat pour une aide à la scolarité. Les collégiens du Chat quant à eux, rejoignent les enfants du quartier dans un local associatif de la résidence voisine de l’établissement. Ce C.L.A.S participe à l’intégration de l’établissement dans le quartier et à la mixité sociale. La participation des familles aux « Ateliers Logement » animés par l’association Caplogy et par un travailleur social du Chat. L’accès à la culture et aux loisirs facilité par la Ville de Carrières qui offre des places de théâtre pour les résidents du CHAT et un accès à l’école de sports pour les enfants. La préparation à la réunion d’expression des résidents : les résidants ont été invités par deux fois à préparer ces rencontres qui se sont tenues avec la Direction en vue de l’amélioration du fonctionnement de l’établissement. Leur présence a été nombreuse et fructueuse. Immeubles en fête et la fête des voisins : malgré la pluie, les résidants ont participé à ce moment convivial autour de plats confectionnés par eux-mêmes. Les actions en vue d’amélioration du service rendu aux usagers ont mobilisé les équipes. Dans la continuité de l’évaluation interne et de la dynamique associative, un groupe projet autour du « savoir habiter » a crée des fiches d’aide à la préparation des logements pour le personnel de ménage et pour le service maintenance. Ces fiches ont été expérimentées en 2013. De plus, ce groupe a initié une exposition à destination des familles sur les économies d’énergie et a permis, avec la Conseillère en Economie Sociale et Familiale, de mettre en place une visite d’accueil et de conseils à l’entretien du logement. Le service social et la crèche ont travaillé ensemble pour favoriser une meilleure fréquentation de la crèche par les enfants du Chat. Ainsi, l’accueil à la crèche s’inscrit comme une obligation depuis le 1er janvier 2014. Pour renforcer l’adaptation à la vie active des hébergés, et en lien avec le partenariat mis en place avec l’AFPI, un éducateur technique spécialisé a été recruté en août 2013 pour encadrer les salariés en insertion dans le domaine de la maintenance. Les postes ouverts sur la lingerie, le ménage et le restaurant sont encadrés par la maîtresse de maison appuyée par la Conseillère en ESF en ce qui concerne la réglementation liée à l’hygiène. 5266 heures au total ont été effectuées par les hébergés en insertion. SITUATION DU PERSONNEL Un travailleur social inscrit dans une formation CAFERUIS est parti en août 2013 pour remplacer temporairement un chef de service d’un autre établissement de la Sauvegarde. Un salarié a été absent pour maladie pendant onze mois. Ces deux postes ont été remplacés. Malgré ces mouvements, le personnel du Chat connait une certaine stabilité. PERSPECTIVES 2014 Dans la poursuite de l’évaluation interne, l’année 2014 doit permettre de finaliser l’adaptation des outils de la loi 2002.2 et ce, en lien notamment avec les améliorations apportées au fonctionnement (adaptation du Projet d’Etablissement, mise à jour du contrat de séjour, …) La mise en place progressive du logiciel SI SIAO (Système Intégré d’Accueil et d’Orientation) piloté par l’Etat a déjà beaucoup mobilisé en termes de saisie informatique. L’utilisation effective du logiciel est prévue pour 2014 et risque de modifier notre procédure d’admission. PARTENARIAT L’équipe du Chat a continué à faire vivre son réseau partenarial dans un souci permanent et partagé d’une meilleure réponse aux besoins des résidants. Chacun, à son niveau, est resté à l’écoute des actions mises en place par les partenaires et a su notamment renforcer la connaissance, par les autres, des missions de l’établissement. 69 Cap Santé Directeur : Bruno ROMANETTO - Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN 154, rue du Parc 78955 CARRIERES-SOUS-POISSY Tél. : 01.39.27.24.18 / Fax : 01.39.70.53.06 [email protected] Coordinatrice : Bénédicte BRUYELLE PRÉSENTATION DU SERVICE Créé en 2002, Cap Santé 78 est un dispositif d’écoute psychologique destiné aux personnes accueillies dans les lieux d’hébergement social du nord des Yvelines. Le service est composé d’une équipe mobile de deux psychologues et d’une coordinatrice-médiatrice santé. MISSIONS PRINCIPALES Sur la base d’une demande émanant des équipes éducatives et leurs directions, le service réalise : Des entretiens psychosociaux avec les usagers dans le but d’évaluer les situations et d’orienter vers les structures de droit commun. Des rencontres avec les travailleurs sociaux chargés des accompagnements pour faire progresser les parcours d’insertion ainsi que des appuis techniques aux équipes. Des interventions au sein des équipes de travail sur des sujets en lien avec la santé mentale. Des actions en direction des acteurs locaux (CMP, hôpitaux, médecins, réseaux de santé,…) en vue de mettre en place ou renforcer des partenariats pour une meilleure prise en compte des usagers, en fonction des besoins repérés par la coordinatrice-médiatrice santé. nombre de rendez-vous effectifs traduit la difficulté des populations à s’inscrire dans une démarche régulière. Médecine générale 2012 2013 Nombre de rendez -vous effectifs 552 459 88 soit 5.2 entretiens/ pers 560 455 84 soit 5.4 entretiens/ pers Nombre de personnes suivies 30-39 ans 30-39 ans F : 45 H :: 43 F :: 37 H : : 47 L’exercice de CAP SANTE est resté stable aussi bien dans le nombre de personnes suivies (84) que dans la durée moyenne des suivis (5,4 entretiens/pers). Le taux de fréquentation du service par les personnes hébergées est de 81%. La différence entre le nombre de rendez-vous pris et le Total tologie 12 9 3 40 2013 18 16 7 8 49 Les orientations Le nombre d’orientations est en augmentation et concerne plus de la moitié des personnes reçues. Une augmentation significative vers les CMP et les services d’addictologie est à notée. Certaines personnes hébergées peuvent présenter des troubles associés (ex : troubles de l’humeur et conduites addictives) et amener les psychologues à établir parfois plusieurs orientations. Concernant le public non orienté, trois motifs sont à mettre en avant : la problématique psychosociale évaluée ne relève pas d’un parcours de soin psychiatrique, le déni de sa pathologie par l’héberger et le refus de rencontrer un médecin psychiatre et, le début ou l’abandon de l’ évaluation par Cap Santé. Médecine Sexe Addic- 16 générale Nombre de rendezvous pris Consultations psy spécialisée 2012 BILAN GÉNÉRAL DE L’ACTIVITÉ Age moyen des personnes reçues Psychiatrie, CMP et urgences Psychiatrie, CMP et urgences Consultations psy spécialisée Addicto- Total logie 2012 16 12 9 3 40 2013 18 16 7 8 49 Les suivis par structures d'hébergement Le nombre d’orientations est en augmentation et concerne plus de la moitié des personnes reçues. Une augmentation significative vers les CMP et les services d’addictologie est à notée. Certaines personnes hébergées peuvent présenter des troubles associés (ex : troubles de l’humeur et conduites addictives) et amener les psychologues à établir parfois plusieurs orientations. Concernant le public non orienté, trois motifs sont à mettre en avant : la problématique psychosociale évaluée ne relève pas d’un parcours de soin psychiatrique, le déni de sa pathologie par l’héberger et le refus de 70 rencontrer un médecin psychiatre et, le début ou l’abandon de l’ évaluation par Cap Santé. CADA CHRS CHU 2012 29 27 32 2013 34 21 29 Les suivis par structures d'hébergement Les CADA interpellent le service de manière constante et régulière. Les psychologues interviennent dans 5 CADA sur 6. Depuis le milieu de l’année, Cap Santé a repris son activité auprès du CHRS d’ACR. La mise en place d’un partenariat a été élaborée avec la direction et l’équipe éducative du CHRS de Gargenville. Cependant, l’équipe de psychologues (1,3ETP) ne permet pas forcément de répondre à toutes les sollicitations. Il est parfois nécessaire d’attendre la régulation ou l’orientation des suivis dans certaines structures pour pouvoir intervenir dans d’autres, ce qui explique la baisse des suivis en CHRS et en CHU. Les réunions d’appuis techniques aux équipes sont au nombre de 31 en 2013. Les interventions auprès des intervenants sociaux se déclinent aussi sous la forme de rencontres, d’appels téléphoniques et de synthèses. Coordination-Médiation Santé Douze structures (5 CADA et 7 CHRS/CHU) ont établit un partenariat avec la coordinatrice-médiatrice santé à partir des besoins et limites rencontrées par chacune. Un partenariat « privilégié » avec le droit commun et un soutien dans l’élaboration et l’orientation difficile d’usagers non suivis par Cap Santé ont été des sollicitations nombreuses. Les contacts et réunions avec le droit commun organisés par la coordinatrice-médiatrice santé concernent aussi bien l’accompagnement d’une équipe éducative à élaborer un parcours de soins en direction du droit commun pour un usager en grande difficulté que, l’élaboration d’un partenariat effectif entre les structures d’insertion et les CMP. Trois rencontres entre des structures d’hébergement et des CMP ont été organisées, débouchant sur un accord de partenariat tripartite (CMP – structure d’hébergement – Cap Santé). ture concernant les actions mises en place après la situation de violence. Suspension temporaire de l’intervention de Cap Santé au GEM suite à des évènements extérieurs au travail entre les deux services et projet de mise en place d’un nouveau protocole d’intervention. Intervention dans les groupes de travail sur « la Parentalité » et « les Femmes victimes de violence ». Entretien avec les chefs de service, d’une part et les participants, d’autre part, afin de présenter le service et apporter un éclairage particulier à partir de savoirs théoriques et de connaissances de terrain. Journée de travail, aux Nouvelles Charmilles, entre la Direction du Pôle LCE et le service Cap Santé afin de faire un état des lieux de l’activité, travailler sur la nouvelle configuration du service dans le but d’élaborer une plaquette de travail. Participation de la coordinatrice-médiatrice santé au « Forum Santé 2013 », organisé par le CHU Saint Yves de Mantes la Jolie. SITUATION DU PERSONNEL Le service compte 1,3 ETP de personnel Psychologue et 0,8 ETP de Coordinatrice- Médiatrice Santé depuis le 1er janvier 2013. ORIENTATIONS Le travail engagé par les psychologues auprès des structures d’insertion va se poursuivre. La coordinatricemédiatrice santé continuera d’établir un partenariat avec les structures d’hébergement non rencontrées en 2013 et établira de manière plus élargie des rencontres avec les services de droit commun pour la mise en place de partenariat FAITS MARQUANTS Intervention du service aux réunions de travail du Pôle LCE concernant la gestion de la violence dans les structures d’hébergement suite à une agression dans une des structures ; auprès des usagers victimes et témoins de la situation sous forme d’entretien et, lors d’une réunion technique avec la Direction et le personnel de la strucCMP 2013 22 Hôpitaux Atelier Santé Ville Médecins généralistes Centre de consultations addictologie Centre de consultations Centres d’examens de santé Consultations psy spécialisées 12 6 5 5 19 1 3 (CDAG – CLAT) 71 Crèche « Les Chatons » Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire Directeur : Bruno ROMANETTO - Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN Chef de service : Virginie TIXIER 68 route d’Andrésy 78955 CARRIERES SOUS POISSY Tel : 01 39 74 67 44 [email protected] ACCUEIL La crèche du Centre d’hébergement est une structure multi accueil du Pôle Lutte contre les exclusions. Elle compte 8 places pour les enfants du Centre, 2 pour l’Hôtel social du Parc et 10 places pour les enfants de la ville (cofinancées par la mairie). Elle a aussi une fonction d’insertion, tant pour les familles que pour les 3 salariés en contrat aidés de la crèche. Nous nous efforçons d’offrir un accueil personnalisé aux enfants des familles. MISSION PRINCIPALE Elle repose essentiellement sur les objectifs qui suivent : favoriser l’épanouissement et le bien-être des enfants, Accompagner les familles hébergées dans leur parcours vers l’autonomie et la stabilité, Accompagner les professionnelles en contrat d’insertion (CAE) vers des apprentissages aux métiers de la Petite Enfance. S’inscrire dans la dynamique du Pôle LCE et notamment sur le registre d’aide à la Parentalité via le groupe de parole « Paroles de Parents » et les partenaires extérieurs BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE L’année 2013 se caractérise par la signature de la nouvelle convention avec la Mairie et la mise en place de la facturation des familles de la ville par la crèche du CHAT en lien avec le Pôle LCE. La fréquentation de la crèche par les familles du CHAT en 2013 est de -7% (2012 : 58.98% ; 2013 : 51.82%) reflétant ainsi l’instabilité des familles en cours d’insertion et le manque de repères éducatifs que cela peut engendrer chez les enfants. Pour les enfants de la ville, malgré une augmentation de 5 % de la fréquentation en 2013 (2012 : 69.46% ; 2013 : 74.47%), nous avons néanmoins fait un effort dans la gestion des ac- cueils de dernière minute (remplacement des enfants malades), passant de 11 à 14 enfants inscrits (temps partiels modulables). Dans la continuité de l’évaluation interne, 6 mois durant, un groupe de réflexion a été mené par les salariés des établissements du Pôle sur le thème du soutien à la parentalité. Il vient compléter le groupe de paroles « Paroles de Parents » dans le but d’uniformiser les démarches de soutien des parents (hébergés) par les professionnels (actualisation des connaissances, harmonisation des représentations et mutualisation des moyens). SITUATION DU PERSONNEL Nous avons comptabilisé 3 remplacements de personnel pour congé maternité : 2 Auxiliaires de puéricultures et 1 Educatrice de jeunes enfants, 2 remplacements de CAE, 4 stagiaires (2 élèves de 3éme, une élève Auxiliaire et une élève EJE). Nous avons engagé un contrat d’apprentissage EJE et un contrat Emploi avenir (gestion-secrétariat). PERSPECTIVES Une formation sur l’Aide à la Parentalité a été préparée et programmée pour 2014, elle s’adressera à tous les salariés du Pôle LCE. La crèche après réflexion collective des salariés du Pôle, passera en mode d’accueil obligatoire pour les enfants des familles hébergées, (réajustement du Règlement de fonctionnement de la crèche, Projet d’établissement du CHAT). Cela permettra de stabiliser la fréquentation et d’offrir une continuité des repères aux enfants. Une formation est programmée dans le but d’asseoir la gestion administrative (facturation) de la crèche par le biais du logiciel Petite-Enfance. Nous poursuivons la mise en place de nouveaux partenariats en lien avec les missions locales et les centres de formations (CODES, EPSS de Cergy, BUC R.). 72 73 Hôtel Social « Saint-Benoît-Labre » Directeur : Bruno ROMANETTO - Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN Chef de service : Frédérique WILLMES 138, rue de la Bruyère 78300 POISSY Tél. : 01.30.06.39.00 / Fax : 01.30.06.39.01 [email protected] CAPACITE D’ACCUEIL L’Hôtel Social St Benoit Labre dispose depuis le 1er janvier 2013 de deux places supplémentaires soit 46 places réparties en 32 studettes pour personnes isolées, 5 studios pour couples sans enfant, 1 studio au rez- de- chaussée pour 1 personne ou 1 couple à mobilité réduite et une nouvelle chambre située à l’arrière du bâtiment créée dans le cadre de la veille hivernale et pérennisée au 1er juillet 2013. L’orientation des personnes est exclusivement faite par le S.I.A.O. Urgence. MISSIONS L’hôtel social accueille inconditionnellement toute personne orientée par le S.I.A.O. Le séjour repose sur deux objectifs principaux et l’élaboration d’un contrat de projet signé par le résident. Accueillir les personnes, dans un lieu sécurisé, de sérénité, et dans un environnement de qualité. Assurer les besoins de première nécessité. Etablir une relation de confiance et de respect mutuel avec pour objectif d’élaborer avec les résidants des stratégies adaptées et réalistes qui sont un préalable à une sortie vers le logement ou l’hébergement adapté. Par leur présence quotidienne le matin à l’accueil et leur implication dans l’accompagnement physique des résidents, les bénévoles de l’association St Benoit Labre apportent un soutien précieux aux professionnels permettant le renforcement du lien social et le bon fonctionnement de l’établissement. BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE Caractéristiques des personnes accueillies : 70 personnes ont été hébergées en 2013 dont 10 couples (soit 53 hommes et 17 femmes). 64 personnes sont originaires des Yvelines. L’âge moyen des personnes présentes en 2013 est de 43 ans. On observe un rajeunissement de la population accueillie 48% de moins de 40 ans contre 42% en 2012 et surtout 10% de moins de 30 ans. L’âge moyen des personnes entrées en 2013 est de 38 ans. L’hôtel social accueille majoritairement des hommes (75%). Le nombre de femmes accueillies est stable, tout en sachant que 10 d’entre elles sont en couple. Les femmes seules ne représentent que 10 % de la population accueillie, certaines sont orientées suite à des violences conjugales. Occupation des chambres : 365 jours d’ouverture représentent une capacité totale théorique de 16.790 nuitées. 16.167 nuitées ont été réalisées sur 2013. Le taux d’occupation est donc de 96,2%. Cet écart, correspond à la remise en état des studios à chaque départ. Cette année a été marquée par moins de mouvements (entrées et sorties), une durée de prise en charge un peu plus longue, c’est pourquoi le taux d’occupation est un peu plus élevé. Nature des sorties : 25 personnes ont quitté la structure au cours de l’année 2013. *FPC : fin de prise en charge 74 HLM Secteur Privé Résidence sociale 5 6 dont 2 départs volontaires et 4 FPC* 1 Maison Relais Foyer Logement 0 Incarcération Amis Famille Solution personnelle Etablissement de soins 1 2 dont 1 départ 1 volontaire La durée de séjour non limitée et les conditions d’accueil permettent à un certain nombre de résidents d’améliorer leur état de santé, de se construire un projet de vie et pour certains d’accéder à un logement autonome. Sur ces 25 personnes, 11 ont retrouvé leur pleine autonomie et ont accédé à un logement HLM ou privé. Manquant encore d’autonomie personnelle 1 résident a bénéficié d’une orientation intermédiaire avant le logement, 2 ont rejoint leur famille ou ont retrouvé une solution personnelle, 9 n’ont pu s’inscrire dans une démarche d’insertion et sont partis ou ont été exclus par manque d’adhésion au projet de l’établissement et à ses règles. Problématiques des résidents Le principe de continuité de l’hébergement a des effets certains sur le suivi des personnes, notamment en ce qui concerne la restauration de l’estime de soi et des droits, l’amélioration substantielle des revenus et l’accès aux soins. Les résidents accueillis à l’hôtel social présentent des problématiques multiples et parfois cumulées telles que : Addictions, troubles psychiatriques et problématiques psychologiques, maladies graves diverses, ruptures familiales et sociales, perte des droits et absence de ressources, endettement, manque de qualification et difficultés d’accès à l’emploi Cependant, selon le type de problématique, l’hébergement temporaire se transforme pour certains résidents en un « chez soi » permanent. C’est le cas pour les personnes disposant de peu ou pas de ressources (personnes âgées, sans papiers) et pour les personnes qui souffrent de pathologies psychiques pour lesquelles l’accès aux soins et aux droits reste compliqué entrainant une difficulté d’orientation vers des structures adaptées. LES FAITS MARQUANTS 5 résidents ont pu bénéficier d’un emploi au sein de l’entreprise d’insertion située au C.H.A.T. C’est l’occasion pour ces personnes de se mettre en situation de reprise d’emploi et d’évaluer avec le travailleur social référent et les tuteurs les orientations à donner pour leur insertion professionnelle. Faisant suite aux remarques des résidents lors de la dernière rencontre Hébergés/résidents et des besoins repérés, des interventions collectives à visée éducative et favorisant le lien social ont été mises en place durant l’année par l’ensemble de l’équipe, coordonnées plus particulièrement par la CESF : exposition d’œuvres réalisées par des résidents, sorties expositions et théâtre, repas partagés, accompagnement aux courses, à la vaccination, informations sur les économies d’énergie, le tri sélectif et sur l’utilisation de la laverie, en lien avec la maitresse de maison et l’agent d’entretien. La participation de quelques membres de l’équipe au groupe « savoir habiter » a permis de revisiter la procédure de visite de chambre et de mettre en oeuvre une démarche plus édu- TOTAL Devenir non connu Décès 9 dont 4 départs 0 25 volontaires et 5 FPC* cative d’accompagnement à la bonne tenue de son habitat. C’est aussi un moyen de repérer les problématiques des personnes et d’entrer en lien avec elles. Deux tables rondes ont été organisées dans l’année sur des thématiques en lien avec la mission réunissant bénévoles et salariés : la première sur « la fonction de chacun aux étapes de la prise en charge des résidents », la seconde sur « le savoir habiter et l’accompagnement ». Ces deux demijournées de travail se sont conclues autour d’un buffet convivial. LES PARTENAIRES La diversité du public et des problématiques implique la recherche permanente d’un réseau de partenaires. Le S.I.A.O., les assistantes sociales des territoires d’action sociale et des C.C.A.S restent des interlocuteurs incontournables. Dans le cadre de l’accès aux soins, l’équipe sociale, en lien avec l’ANPAA (alcoologie), le CSAPA (addictions), le réseau PASS (accompagnement psychologique) et la Clinique Psychologique de Poissy mettent en œuvre le projet de soins ou de cure. CAP SANTE assure une permanence une demi-journée par semaine. Le psychologue accompagne les personnes fragiles psychiquement et présentant des freins à l’insertion sociale et/ou professionnelle. Il soutient l’élaboration d’une demande de prise en charge psychologique, évalue et oriente selon les besoins. Il apporte un éclairage sur les situations à l’équipe éducative. Les associations caritatives de Poissy (Secours Catholique, Secours Populaire et Resto du Cœur) apportent une aide alimentaire et financière, proposent des vêtements et des cours de français à l’ensemble des résidents chaque fois que nécessaire. Enfin, pour quelques situations, l’équipe a travaillé avec l’AEMO de la Sauvegarde et le SPIP. L’arrivée de la CESF a introduit de nouveaux partenariats dans les domaines de la santé, de la vie quotidienne et de la culture. LE PERSONNEL : L’année 2013 a été marquée par quelques mouvements de personnel : le remplacement d’un accueillant parti en février par une professionnelle en août. L’équipe sociale a été renforcée par un mi-temps d’éducateur spécialisé en juillet. L’équipe a accueilli la CESF dont la mission est transversale sur le Pôle Lutte contre les Exclusions. Deux stagiaires ont été accueillies sur la structure : une éducatrice spécialisée pour un stage de première année d’observation, et une jeune femme en formation d’assistance de vie aux familles. 75 Hôtel Social du Parc Directeur : Bruno ROMANETTO - Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN Chef de service : Nelly PEUVREL 154, rue du Parc 78955 CARRIERES-SOUS-POISSY Tél. : 01.39.74.85.81 / Fax : 01.39.70.98.61 [email protected] CAPACITE D’ACCUEIL L’Hôtel social du Parc accueille toute l’année, de manière inconditionnelle, sur orientation exclusive du SIAO Urgence. L’établissement dispose de 84 places maximum réparties en 10 unités familiales pouvant accueillir entre 3 et 6 personnes, 9 chambres pour femmes seules avec un bébé, 7 chambres pour femmes seules, 2 chambres pour un couple avec un bébé, 1 chambre pour une femme et son bébé handicapé Par ailleurs 7 places en chambres individuelles à l’annexe de l’Hôtel Social du Parc sont réservées, au titre du CHU, pour des femmes seules autonomes. MISSIONS PRINCIPALES DU CHRS ET DU CHU Assurer le suivi social des hébergés en lien avec les services sociaux extérieurs : élaborer et réaliser un projet individualisé, le mettre en place concrètement en vue de réaliser une sortie vers une structure d’hébergement stable ou de soins ou vers un logement adapté. Conduire à l’autonomisation maximale les personnes hébergées. Consolider le parcours de 7 hébergées venant de St Benoit Labre et du Parc sur les places de l’annexe, en vue d’une sortie rapide du dispositif. Entretenir et développer un réseau partenarial sur différents volets touchant à l’insertion (emploi, administratif, logement, santé, services de l’enfance, éducation et aide à la parentalité). BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE Ces 50 ménages arrivent suite à des ruptures conjugales, amicales ou familiales, des violences conjugales, des errances, des expulsions, des sorties de CADA et d’hôtels, de l’étranger. L’effectif moyen quotidien s’élève à 87,56 personnes (86,13 en moyenne en 2012) avec un total de 31960 nuitées réalisées sur une base théorique de 33215. L’effectif moyen très élevé, bien que ne dépassant pas à la limite du maximum autorisé par la commission de sécurité, (91 personnes) s’explique par le fait que le SIAO oriente des familles nombreuses de 2 à 4 enfants. L’effectif total subit donc de ce fait des fluctuations. De même, la continuité de la prise en charge des personnes en situation irrégulière pour lesquelles la régularisation est longue et difficile contribue à maintenir constamment un effectif élevé. La durée des séjours des personnes sorties est identique à celle de l’année dernière. Par contre, la moyenne des séjours pour les familles toujours présentes fin 2012 est de 24 mois. Cette durée a tendance à s’allonger avec des écarts de temps de présence allant de 2 mois à 82 mois (soit près de 7 ans). 4 familles dépassent les 52 mois de présence. Cependant, 4 familles ont été régularisées au cours de l’année. Parmi les personnes isolées, les durées de séjours s’étalent entre 3 mois et 5 ans (2 personnes sont présentes depuis plus de 3 ans, sans droits ni titres). Une personne avec un enfant est présente depuis plus de 5 ans, sans droits ni titres. 76 LES SORTIES Les relogements sont effectués en partenariat avec CAPLOGY, le GIP et la Préfecture dans le cadre du DALO. FAITS MARQUANTS L’exercice 2013 a été marqué par la poursuite d’actions collectives avec les familles, le suivi des relations avec les partenaires locaux, la mise en place de l’évaluation interne : Les familles du Parc se sont rendus régulièrement au CHAT à l’atelier mensuel « Paroles de Parents ». «L’Atelier Logement », animé par Caplogy et 1 travailleur social sous forme d’un jeu de l’Oie a concerné 4 familles en cours de relogement. Cet atelier a pour objectif de permettre de mieux appréhender l’accès et le maintien dans un logement du parc social ou privé. La deuxième fête des voisins a rassemblé un grand nombre de familles en juin avec musique, danses pour les enfants et plats exotiques au menu de la soirée. La visite de M. Le Maire et son adjointe à la culture a marqué l’événement. Le partenariat local a été renforcé : participation sur les volets de l’enfance (AEMO), logement (Cap Logy), emploi (participation aux comités du Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi), associations de défense du droit des étrangers. Les travaux sur la mise en place du Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels sont terminés. L’ensemble des salariés répartis par unités de travail y ont participé. La liste des améliorations à apporter est en cours d’établissement. Des remèdes aux situations repérées comme prioritaires à traiter ont déjà été apportées. Dans le cadre des Orientations Associatives (2011-2016), suite à l’évaluation interne, la planification de la création d’un Conseil de la Vie Sociale est réalisée. Il se concrétisera courant 2014, ainsi que l’harmonisation des documents de la loi du 2 janvier 2002 avec notamment l’élaboration d’un livret d’accueil incluant le règlement de fonctionnement. SITUATION DU PERSONNEL Suite à un congé parental d’éducation et au départ de deux salariés sur les postes de l’AVDL et de Cap Santé et avant leur confirmation définitive à leur nouveau poste, l’équipe sociale a fonctionné pratiquement toute l’année avec des travailleurs sociaux en CDD. Par ailleurs, un accueillant maitre de maison a quitté son poste en juillet nécessitant l’embauche d’un remplaçant. TRAVAUX Le projet de relocalisation est en cours. L’élaboration d’un projet d’établissement et d’aménagement du futur site ont été réalisés. Des rencontres ont eu lieu entre la SEAY, la commune, l’EPAMSA et Emmaüs. En attendant la construction, le bâtiment actuel nécessite un entretien constant. Après chaque départ les chambres des hébergés sont remises en état (lessivage et peintures si nécessaire, petits travaux électriques ou de plomberie). L’éclairage extérieur ainsi que le portillon d’entrée ont été remis en fonction. Les ballons pour la production d’eau chaude ont été réparés, chaque fois que nécessaire. Le mobilier pour les unités d’habitation a été partiellement renouvelé. 77 BUC Ressources Centre de formation en éducation spécialisée Accompagnement social et médico-social des pré-qualifications aux formations supérieures Présidente de la Commission de suivi et d’orientation : Chantal SAUVET-GOICHON Directeur Général : Christian BREUIL Directeur des études : Michel HOCHART 1 bis, rue Louis Massotte 78530 BUC Tél. : 01.39.20.19.94 / Fax : 01.39.56.55.89 [email protected] www.buc-ressources.org BUC Ressources, Campus des métiers du social, né de l’Ecole d’éducateurs spécialisés de Versailles créée en 1964, est parvenu en 2013, dans un contexte de fortes turbulences et qui interroge à court terme l’avenir des centres de formations en travail social, à atteindre les objectifs qualitatifs et quantitatifs fixés pour l’ensemble des domaines de l’activité formative et de recherche. Pour parvenir à ce résultat d’ensemble, chacun des pôles d’activité du Campus, au titre de la formation initiale, continue ou de la recherche, s’est adapté, à moyens constants, pour répondre aux besoins récurrents ou émergents d’un millier de stagiaires accueillis et ceux plus singuliers encore des terrains professionnels. Comme nous l’avions anticipé sur le plan budgétaire et financier, après cinq années de résultats positifs, le résultat 2013 est arrêté à un déficit de 85K€. Rappelons que cette baisse conjoncturelle est liée essentiellement depuis 2012, à « l’absence » d’une subvention du CRIF couvrant les charges imputables à la première promotion des éducateurs de jeunes enfants en formation sur notre antenne de Bécheville et d’autre part une baisse significative au fil des années du nombre des stagiaires en apprentissage : tendance qui s’est encore confirmée cette année. Par ailleurs, notre activité formative et de recherche ne se résume plus uniquement à la transmission « classique » de pratiques ou de savoirs et connaissances professionnels. A l’instar des programmes européens, des appels d’offres à projets, du renforcement de la logique des parcours de formation personnalisés, de la mise en oeuvre des ECTS et du transfert de la certification aux centres de formation, toutes ces contingences nouvelles mais incontournables font aussi apparaitre de nouvelles procédures et processus administratifs qui font appel eux-mêmes à de nouvelles temporalités et compétences que nous apprenons à maîtriser. En permanence, celles-ci ne cessent (sans réel report de charges) d’impacter notre modèle d’organisation obligeant la mise en oeuvre de nouveaux outils de gestion et de délégation de responsabilités ad ’hoc. Dans ce contexte, sans un véritable engagement de l’ensemble de l’équipe de permanents du campus, celui d’environ six cents intervenants occasionnels de notre réseau, et de nos partenaires régionaux nationaux et internationaux (vingt quatre conventions recensées en 2013) le projet Campus n’aurait pu maintenir sa culture et ses logiques d’ouverture, de diversification, de développement et d’innovation. Ce travail coopératif majeur qui a été stratégiquement soutenu permet au projet Campus d’affirmer, par le développement d’activités pragmatiques et évaluables sur différents territoires d’intervention, les principes et valeurs d’une mission formative au service de l’économie sociale et solidaire, de l’éducation, de l’aide à la personne, de la santé et du développement durable des territoires. Les résultats aux examens représentent à nouveau en 2013 un baromètre fiable de la qualité des enseignements dispensés à BUC Ressources. Plus de la moitié de nos effectifs sont en formation d’éducateur spécialisé ou de moniteur éducateur. Educateurs spécialisés: Etudiants présentés, 158— il s’agit donc d’une promotion importante. 151 obtiennent leur diplôme (soit 95,56%) Moniteur éducateurs: 20 étudiants présentés sur 21, obtiennent leur diplôme. 13 candidats accèdent à ces 2 diplômes par la voie de la VAE ; 8 l’obtiendront (61,5%) Concernant la promotion CAFERUIS, sur les 22 candidats de l’effectif de notre septième promotion CAFERUIS, 78 20 sont présentés à l’épreuve de mémoire d’avril 2013, 81.2 % des candidats obtiennent leur diplôme. Pour l’épreuve de novembre 2013, ils étaient 100 % à l’obtenir ! Les CAFDES : sur 15 candidats 13 sont admis dont 4 se présentaient pour une validation partielle. Le Pôle 5 présente en 2013 63 candidats (en 4 promotions) au diplôme d’AMP. 87,30 % sont reçus à l’examen. Très belle performance si l’on prend en compte que 12 d’entre eux sont passés par un module de pré qualification et que l’une de ces 4 promotions présente un taux de réussite de 100%. Les surveillants de nuit qualifiés de la 8ème promotion : 13 candidats présentés/13 sont reçus. Les maitres et maitresses de maison de cette même promotion : 12 candidats présentés/12 sont reçus. PERSPECTIVES Les années 2014/2015 seront déterminantes pour l’avenir des centres de formation, avec: la construction menée par l’UNAFORIS des plateformes régionales dans la perspective d’intégrer l’enseignement supérieur via les Hautes Ecoles, la réingénierie annoncée de l’ensemble des formations vraisemblablement à l’issue des Etats Généraux en Travail Social, la création des Communautés Universitaires, la concurrence nouvelle de l’Education Nationale notamment des ESPE* qui se diversifient dans le champ de la formation professionnelle de l’Education au sens le plus large, la réforme de la formation professionnelle décrite par les spécialistes comme « révolutionnaire », une demande de formations de plus en plus modulaires et ou par la formation ouverte à distance de la part de principaux syndicats employeurs de notre branche, les aléas de la décentralisation qui redessineront à terme, les cartes et le périmètre de délégation en termes de formations professionnelles des Régions…. Notre rapport d’activité 2013 montre en partie combien et comment nous avons su « capitaliser » les atouts utiles et nécessaires pour aborder cette phase de changement incontournable qui révolutionnera l’existant de notre projet Campus. Pour conclure, sans pouvoir ici être exhaustif, les axes stratégiques 2014/2015 travaillés nous permettront d’établir les modalités de coopération avec les autres EFTS, les Hautes Ecoles, l’université, en vue d’une création d’une Haute Ecole. 79 Les comptes de l’exercice 2013 qui vous sont présentés et annexés au présent rapport ont été établis selon les mêmes formes et les mêmes méthodes que l’exercice précédent. DÉFINITIONS Rapport financier 2013 Définition des reprises de résultats : Lors de la négociation budgétaire de l’année N, le financeur contrôle les résultats de l’année N-2 et décide de leurs affectations. Soit il s’agit d’un excédent et le financeur diminue les produits du budget à la hauteur de la reprise de résultat arrêté. Soit il s’agit d’un déficit et le financeur augmente les produits du budget à la hauteur de la reprise de résultat tout en restant dans la limite d’un taux directeur. Cette procédure de financement, spécifique à notre secteur d'activité, avec reprise des résultats acceptés positifs ou négatifs, se fait uniquement pour les établissements en gestion dite « contrôlée », c'est-à-dire tarifés et financés par des collectivités publiques, ce qui est le cas pour la très grande majorité des établissements de l’association. Définition du résultat d’activité budgétaire : Le résultat d’activité budgétaire correspond aux résultats liés aux budgets accordés par nos autorités de contrôle, c’est-à-dire le résultat hors provisions non financé mais intégrant les reprises de résultats. Ce résultat est déterminant car c’est lui qui permet ou pas d’absorber les provisions non budgétées. Un résultat budgétaire d’activité déficitaire indique que le résultat comptable et le résultat budgétaire seront encore plus déficitaires. Définition du résultat budgétaire : Le résultat budgétaire correspond aux résultats intégrant l’ensemble des charges et produits comptabilisés y compris les reprises de résultats. Par grand pôle de financeurs, l’ensemble des provisions est financé. L’approche par établissement fait apparaître des situations différentes, pour certaines déficitaires. Ces déficits seront négociés avec nos financeurs pour que certaines provisions soient néanmoins financées. Elles le sont généralement, tout en restant à l’équilibre. Le résultat comptable : Le résultat comptable correspond aux résultats intégrant l’ensemble des charges et produits comptabilisés hors reprises de résultats. Ce résultat est celui validé par les commissaires aux comptes mais n’est pas représentatif de l’activité et de la réalité économique de l’établissement. C’est un résultat dit « juridique ». 80 1. Analyse globale des comptes de fonctionnement Les comptes de l’association enregistrent un total de produits de 53 620 k€ et un total de charges de 47 277k€, ce qui représente un excédent comptable de 6 343 k€. Reprise de résultats En 2013 les reprises de résultats N-2 sont de 635K€. Les autres reprises de résultats pour 47k€ concernent : Les réserves de compensation des charges d’amortissements: 29K€, les réserves pour projets exceptionnels : 18K€. RST BUDGETAIRE D'ACTIVITE 2013 Regul Conso -314 FONDS PROPRES 5 200 75 Résultat des fonds propres Hors Vente du Perray RETRAITE LITIGE CONG ES PAYES 33 4 1 065 234 62 36 TOTAL PROTECTION ENFANCE 1 128 270 TOTAL MEDICO SOCIAL 1 273 13 59 37 25 5 1 310 38 55 TOTAL CHRS 234 7 TOTAL Autres activités Lutte Contre L'Exclusion TOT. secteur Lutte Contre L'Exclusion 46 280 7 TOTAL ACTIVITES SANS REPRISE DE RESULTAT 116 38 7 752 356 SIEGE S/TOTAL ASE Conseil Général S/TOTAL PJJ ESAT EURYDICE GLOBAL TOT. MEDICO SOCIAL et ESAT TOTAL AUTR ES PROV 13 28 31 32 60 31 28 66 RST COMPTABLE 2013 9 -314 -314 5 200 75 5 200 75 45 2 32 30 - 14 88 143 -22 28 4 10 549 108 16 674 -139 164 32 25 69 45 410 272 16 698 7 2 1 026 148 19 1 194 7 16 27 1 210 7 2 1 035 148 12 3 -15 142 127 -1 45 44 2 60 Réint. Rst N2 9 - RST BUDGETAIRE 31/12/2013 à affecter Cot OET H 7 0 28 CE T Reintégration de réserves antérieurs pour charges spécifiques 12 3 -16 187 171 15 2 49 0 50 109 61 6 343 635 47 7 025 Le résultat d’activité budgétaire En 2013 l’ensemble des « pôles par financeur » sont excédentaires affichant un résultat de +7 752K€. Pour l’ASE, seul le service APE du foyer saint Nicolas et Latitudes 78 ont un résultat d’activité déficitaire dû à une sous activité. Pour l’ARS, le Sessad et le Cmpp ont un résultat d’activité déficitaire dû à des charges d’orthophonistes en libéral non pris en charge dans le cadre du budget. Buc Ressources affiche un déficit suite à la formation des EJE non financée par la Région. L’ensemble des autres établissements et services de la Sauvegarde ont été excédentaires et permettent de financer tout ou partie des provisions retraites, litiges et CET. Enfin, le résultat des fonds propres est lié à la vente du Perray en Yvelines pour 5 125 000€. Après correction de cet élément exceptionnel, le résultat des fonds propres s’élèvent à 75K€. 81 Le déficit de 314K€ pour le dossier « régul conso » correspond à des régularisations et à des provisions concernant les établissements et services mais comptabilisées dans ce dossier pour respecter la nomenclature comptable. Le résultat budgétaire (7 025K€) Les résultats budgétaires par établissement sont intégrés à l’annexe comptable à la fin du présent document . 2. Analyse par groupes fonctionnels REEL 2 012 PRODUITS Frais de siège Dotation Globale Prix de journée Subvention Intérêt Financier Avantage en natures/remb frais vh Autres PRODUITS Grpe I Achats Services Extérieurs Transport d'usagers Voyages et déplacements , Missions et réceptions Frais de téléphone et postaux Autres TOTAL Grpe I Grpe II Personnel Extérieur Honoraire (attention formule) Dont CAC Dont Avocat Dont Cabinet du CE Autres honoraires Salaires (Attention formule) Dont Brut Dont Charges Fiscales Dont Charges Sociales apprentis CET - TRANSPORT-HORS PAUF TOTAL Grpe II Grpe III Location Charges Locatives Entretien Immobilier Entretien Mobiler Maintenance Informatique et autres Assurances Etudes et recherches Divers Publication Services Bancaires Autres Impot et taxe Autres charges de gestion courantes Charges Financières Charges Exeptionnelles Amortissement Provision TOTAL Grpe III RESULTAT COMPTABLE RESERVES A REPRENDRE Résultat n-2 Compensation-Ch Amortissement Mesures Exploitations Compensation TOTAL RESULTAT Budgétaire - 2013 Ecart 2012/2013 Budget reel 1 374 514 7 167 503 32 533 659 2 759 694 48 676 63 832 3 975 871 47 923 748 1 406 217 7 306 545 33 102 649 2 929 872 48 000 74 912 2 352 713 47 220 908 1 420 949 7 320 275 33 625 960 3 047 985 52 773 146 506 9 702 750 55 317 197 1 869 272 468 493 173 352 430 384 346 273 901 305 4 189 079 1 935 382 437 812 274 690 433 481 386 116 880 512 4 347 993 1 932 610 446 342 199 787 449 164 356 195 866 931 4 251 028 678 050 146 997 29 798 38 193 22 352 56 653 34 149 058 22 031 986 2 342 394 9 309 513 52 978 412 186 34 974 104 545 773 187 159 33 200 35 390 25 000 93 569 36 223 353 23 242 242 2 500 160 10 146 859 66 244 267 848 36 956 286 828 239 162 477 29 182 56 763 25 599 50 932 34 946 203 22 567 834 2 451 532 9 593 796 63 670 269 371 35 936 919 1 899 431 102 204 450 175 126 554 301 448 243 214 30 415 111 400 58 247 2 120 104 610 1 834 050 49 467 237 658 1 170 852 1 139 280 7 861 126 899 439 1 975 482 98 119 281 423 127 949 322 937 265 433 32 284 121 814 54 329 3 594 109 077 1 798 869 70 464 1 336 587 65 197 6 663 558 746 929 1 976 411 101 916 495 998 127 041 301 087 250 087 29 964 106 677 69 301 4 472 97 442 1 918 869 46 043 285 991 1 212 978 1 762 151 8 786 426 6 342 824 254 817 634 728 188 12 671 48 532 218 768 1 118 208 12 919 4 839 652 486 94 443 - 46 435 152 772 1 092 301 288 292 4 096 82 674 5 726 849 7 393 419 3.38% 2.13% 3.36% 10.45% 8.42% 129.52% 144.04% 15.43% 63 338 22 151 26 435 18 780 9 921 34 375 61 949 3.39% -4.73% 15.25% 4.36% 2.87% -3.81% 1.48% 150 189 15 481 616 18 570 3 247 5 720 797 145 535 848 109 138 284 283 10 692 142 816 962 815 22.15% 10.53% -2.07% 48.62% 14.53% -10.10% 2.33% 2.43% 4.66% 3.05% 20.18% -34.65% 2.75% 76 980 287 45 823 487 362 6 872 451 4 723 11 054 2 352 7 168 84 819 3 424 48 332 42 125 622 871 925 300 5 443 355 4.05% -0.28% 10.18% 0.38% -0.12% 2.83% -1.48% -4.24% 18.98% 110.94% -6.85% 4.62% -6.92% 20.34% 3.60% 54.67% 11.77% 605.19% 634 728 379 912 28 621 18 455 681 804 7 024 628 28 808 5 783 48 532 463 035 5 906 390 149.09% 15357.97 % 45.64% -100.00% 211.66% 528.20% - - - - - - - - 82 Les produits : Les produits ont évolué de 15.43% entre 2012 et 2013. Les frais de siège ont augmenté suite à l’ouverture de l’internat de l’unité adolescent de l’Itep Jeanne Chevillotte. De même, l’ouverture explique l’augmentation de la ligne prix de journée. Les dotations globales augmentent suite à une transformation du financement du service d’accompagnement au Foyer la Maison, passant d’un prix de journée à une dotation globale. L’augmentation des subventions concerne essentiellement le pole LCE, suite à un nouveau projet accordé en 2013 concernant les femmes victimes de violence (+148K€) et 1 subvention de 23K€ pour les 3 CHRS. Enfin, la vente du terrain du Perray a permis de dégager 5 millions de produits supplémentaires. Le groupe 1 : Ce groupe comptabilise toutes les dépenses liées à l’activité des établissements et services. Il est conforme au budget et stable par rapport à 2012. Il n’apporte pas de remarques particulières. Le groupe 2 : Ce groupe comptabilise toutes les dépenses liées aux personnels et honoraires des établissements et services. Le groupe est inférieur au budget mais augmente par rapport à 2012. 20 salariés ont rejoint notre Association en 2013. Certains postes vacants ont été pourvus et l’ouverture d’un nouvel établissement a permis de nouvelles embauches. La ligne du personnel extérieur augmente de manière significative. Cette croissance essentiellement due à une augmentation du nombre de formateurs occasionnels à Buc Ressources est en partie compensée par une baisse des salariés occasionnels. D’autre part, la ligne « honoraire » a également augmenté suite à la préparation de la vente du terrain du Perray en Yvelines et au dossier patrimonial du Bel Air au Chesnay. Le groupe 3 : Ce groupe comptabilise toutes les dépenses liées aux charges fixes des établissements et services. Celui-ci augmente suite à des provisions plus importantes concernant des charges exceptionnelles, des charges retraites à venir, des contentieux patrimoniaux et des contentieux prud’homaux. L’entretien immobilier a augmenté. Buc ressources et le pôle LCE ont engagé plus de dépenses que l’année dernière. Ce poste est toujours en dépassement mais reste incontournable et certainement insuffisamment budgété. Les charges exceptionnelles augmentent également. Le nombre de jours monétarisés en compte épargne temps a augmenté et concerne essentiellement des départs en retraite et donc le paiement de ces sommes (Siège, ESAT, Arpe). 3. Analyses du bilan Le fonds de roulement se présente comme suit : 31 décembre 2012 31 décembre 2013 Fonds de roulement net global 11 242 K€ 17 888 K€ Besoins en fonds de roulement 2 903 K€ 5 368 K€ Le fonds de roulement d’investissement augmente légèrement en 2013 par rapport à 2012 (+75€). Les Immobilisations sont en augmentation (+1 277K€) et sont compensés par les ressources suivantes : Un emprunt à l’Itep Jeanne Chevillotte : +600K€ Réserves de charges d’amortissement : +215K€ Excédents affectés à l’investissement : +197k€ L’excédent de cette année +6 343 K€ conforte le FRE, en conséquence le fonds de roulement net global augmente de 6 646 K€. Les besoins en fonds de roulement augmentent de 2 466 K€. Ceci est dû notamment à un décalage des encaissements des prix de journées sur 2014 pour 929K€ et le solde de 1 760K€ de la vente du Perray non encaissé sur 2013. Les placements financiers ont augmenté par rapport à 2012 ainsi, la trésorerie augmente de 4180K€. Au 31.12.2013, la trésorerie correspond environ à trois mois de fonctionnement ce qui est confortable. 83 4. Affectation des Résultats Nous proposons l’affectation des résultats de l’exercice 2013 de la manière suivante : Résultat comptable de la gestion contrôlée : 1 531 847€ Les affectations de résultats de la gestion contrôlée seront, quant à eux, arrêtés par les financeurs : dans le cadre de la reprise des résultats sur l’année N-1, l'association négociera auprès des financeurs des affectations spécifiques au cas par cas. Ils seront provisoirement comptabilisés en instance d’affectation des résultats sous contrôle des tiers financeurs. Résultat des activités dites « économiques » : + 5 125 024€ Buc Ressources Chantier Ecole des Nouvelles Charmilles Caisse des Ecoles Bel Air Eurydice Budget économique FONDS PROPRES En report à nouveau En report à nouveau En report à nouveau En report à nouveau -83 358.05€ à la réserve de compensation des charges d'amortissement de Buc Ressources. -3500 000 en réserve pour investissement -702 182.16€ en report à nouveau débiteur -562 736.13€ en report à nouveau de l’Esat Eurydice économique. Le solde 351 491.08 en report à nouveau créditeur - 84 719.32 - 2 477.30 + 30.34 + 12 422.72 +5 199 767.42 Résultat du Dossier de régularisation : 314 046 € En retraite -123 957.54 En litige -289 974.92 En CET -2 086.47 Reprise en-cours -71 157.82 En provision réglementée -20 720.53 Autres dépense non opposable -1 293.28 Le solde en Report à Nouveau -823 236.67 84 85 B ILAN GÉNÉRAL 86 COMPTE DE BILAN DE L'ASSOCIATION AU 31 DECEMBRE 2013 ACTIF Montant Brut Actif Immobilisé Immobilisations Incorporelles Frais d'établissement Autres Immobilisations incorporelles Exercice N 2013 Amort. et prov. Montant Net Exercice N-1 2012 Montant Net 311 449.43 298 306.24 13 143.19 22 681.30 771 547.34 11 234.93 760 312.41 792 199.80 12 496 860.95 7 044 005.54 5 452 855.41 5 628 113.49 59 812.99 59 443.19 369.80 818.43 8 068 029.34 5 345 771.03 Immobilisations Incorporelles en cours Immobilisations Corporelles Terrains Constructions Installations techniques, matériel et outillage Autres Immobilisations Corporelles Immobilisations Corporelles en cours Immobilisations Financières Participations et créances rattachées à des participations Autres titres immobilisés Prêts Autres Immobilisations financières TOTAL I Comptes de liaison (1) TOTAL II Actif circulant Stocks et en-cours Matières premières et fournitures Autres approvisionnements 2 722 258.31 2 547 848.81 1 167 353.18 1 167 353.18 191 709.71 776 761.71 776 761.71 777 620.64 207 001.40 207 001.40 207 165.20 11 100 055.41 10 168 157.38 8 689.63 8 689.63 37 407.92 8 972 866.05 8 972 866.05 7 986 164.13 3 034 016.53 3 034 016.53 940 327.53 6 851 030.11 6 851 030.11 4 119 505.70 5 811 965.82 5 811 965.82 4 290 586.32 188 229.26 188 229.26 176 339.89 24 866 797.40 24 866 797.40 17 550 331.49 48 725 613.74 12 758 760.93 35 966 852.81 27 718 488.87 23 858 816.34 12 758 760.93 En-cours de production (biens et services) Produits intermédiaires et finis Marchandises Avances et acomptes versés sur commande Créances (2) Créances redevables et comptes rattachés (3) Autres créances Valeurs mobilières de placement Disponibilités Charges constatées d'avance TOTAL III Charges à répartir sur plusieurs exercices TOTAL IV Primes de remboursement des obligations TOTAL V Ecart de conversion (actif) TOTAL VI TOTAL GENERAL (I+II+III+IV+V+VI) 87 COMPTE DE BILAN DE L'ASSOCIATION AU 31 DECEMBRE 2013 PASSIF 2013 2012 Fonds propres Fonds associatifs sans droit de reprise Dons et legs Subvention d'investissement sur biens renouvelables Ecart de réévaluation Réserves Excédents affectés à l'investissement Réserve de compensation Excédents affectés à la couverture du besoin en fonds de roulement Autres réserves Report à nouveau associatif Dépenses refusées par l'autorité de tarification ou inopposables aux financeurs Résultat de l'exercice Dont résultats sans droit de reprise TOTAL I Autres fonds associatifs Fonds associatifs avec droit de reprise Résultat sous contrôle de tiers financeurs Dépenses non opposables au tiers financeurs Subventions d'investissement sur biens non renouvelables 1 213 708.28 1 213 708.28 155 592.11 155 592.11 3 873 481.40 3 758 956.10 429 514.08 429 514.08 3 574 387.45 3 527 521.14 1 890 587.98 1 504 421.02 1 961 297.02 1 961 297.02 397 980.24 397 980.24 -1 365 773.48 -949 894.48 -11 151.24 -105 811.15 6 342 824.34 899 709.89 5 125 023.86 -646 525.07 18 462 448.18 12 792 994.25 14 064.36 17 052.20 2 884 654.24 2 371 815.95 -3 696 397.76 -3 971 455.45 298 021.71 259 080.58 821 816.35 821 816.35 624 390.33 648 224.69 1 051 043.17 1 025 730.63 1 997 592.40 1 172 264.95 2 030 794.15 1 481 530.34 Provisions réglementées Couverture du besoin en fonds de roulement Amortissements dérogatoires & provisions pour renouvellement immobilisations Réserves des plus-values nettes d'actif Droit des propriétaires TOTAL II Comptes de liaison TOTAL III Provisions Provisions pour Risques Provisions pour Charges TOTAL IV Fonds dédiés Fonds dédiés sur subventions de fonctionnement Fonds Dédiés sur autres ressources TOTAL V 2 346 193.40 2 398 763.33 4 376 987.55 3 880 293.67 531 454.74 401 829.00 531 454.74 401 829.00 1 763 552.69 1 270 974.00 74 413.45 70 101.00 Dettes Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (2) Emprunts et dettes financières divers (3) Avances et acomptes reçus sur commandes en cours Dettes fournisseurs et comptes rattachés (4) Dettes sociales et fiscales Dettes sur immobilisations et comptes rattachés Autres dettes (5) Produits constatés d'avance TOTAL VI 3 161.60 1 959.50 1 360 242.34 1 162 745.34 6 548 239.45 6 167 184.81 138 511.87 64 487.53 6 261.26 10 872.07 703 987.28 722 782.75 10 598 369.94 9 471 107.00 35 966 852.81 27 718 488.87 Ecart de conversion (passif) TOTAL GENERAL (I+II+III+IV+V+VI) 88 89 C ompte de résultat consolidé 90 COMPTE DE RESULTAT DE L'ASSOCIATION AU 31 DECEMBRE 2013 CHARGES Charges d'exploitation Achats de marchandise variation de stock Achats de matières premières et fournitures variation de stock Achats d'autres approvisionnements variation de stock Achats non stockés de matières et fournitures Sous-traitance Services extérieurs et autres Impôts, taxes et versements assimilés - sur rémunérations - autres Charges de personnel - salaires et traitements - charges sociales Dotations aux amortissements et provisions Dotations aux amortissements : - des immobilisations - des charges d'exploitation à répartir Dotations aux provisions : - sur actif circulant - pour risques et charges d'exploitation Autres charges (1) TOTAL I Charges financières Dotations aux amortissements et provisions Intérêts et charges assimilés Différences négatives de change Charges nettes sur cessions valeurs mobil. de placement TOTAL II Charges exceptionnelles Sur opérations de gestion Exercice courant Exercices antérieurs Sur opérations en capital Dotations aux amortissements et provisions - dotations aux provisions réglementées : réserve de trésorerie - dotations aux provisions réglementées : réserve des plus-values TOTAL III Autres engagements Engagements à réaliser sur ressources affectées TOTAL IV Impôts sur les sociétés TOTAL V TOTAL DES CHARGES RESULTAT CREDITEUR = Excédent TOTAL GENERAL (I + II + III) 2013 2012 1 932 651.50 1 867 520.83 6 728 363.27 6 447 583.13 2 453 213.66 2 342 393.66 97 704.65 104 609.82 22 495 279.87 21 935 273.53 9 849 797.86 9 721 699.17 1 212 977.51 1 170 852.10 1 380 628.64 564 830.80 429 345.70 376 177.79 46 579 962.66 44 532 294.73 46 043.01 49 466.79 46 043.01 49 466.79 1 353.90 0.01 78 111.17 81 265.45 207 879.65 54 104.43 56 033.07 292 108.07 342 023.89 427 477.96 294 086.34 280 988.07 294 086.34 280 988.07 15 456 15 456.00 47 277 571.90 45 290 227.55 6 342 824.34 899 709.89 53 620 396.24 46 189 937.44 91 COMPTE DE RESULTAT DE L'ASSOCIATION AU 31 DECEMBRE 2013 PRODUITS 2013 2012 Produits d'exploitation Ventes de marchandises 326.20 666.90 - prestations de services 1 397 117.15 1 457 467.52 - divers 1 167 423.74 1 123 645.01 40 267 178.90 38 947 332.98 3 074 156.40 2 786 678.79 941 290.54 387 080.23 929 063.73 803 383.84 Production vendue Dotations et produits de tarification Subventions d'exploitations et participations Reprises sur amortissements et provisions Transferts de charges Autres produits TOTAL I 47 776 556.66 45 506 255.27 Produits financiers De participations et des immobilisations financières 42 233.84 25 727.88 34 549.83 48 720.22 76 783.67 74 448.10 138 159.64 206 880.38 5 409 880.78 149 268.09 Revenus des valeurs mobilières de placement, escomptes obtenus et autres produits financiers Reprises sur provisions Transferts de charges Différences positives de change Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement TOTAL II Produits exceptionnels Sur opérations de gestion (autres produits exceptionnels) - exercices antérieurs Sur opérations en capital Reprises sur provisions - reprises sur provisions réglementées : réserve de trésorerie - reprises sur provisions réglementées : réserve des plusvalues nettes d'actif - reprises sur autres provisions TOTAL III 54 554.89 134 840.88 5 602 595.31 490 989.35 164 460.60 118 244.72 164 460.60 118 244.72 Autres engagements Report des ressources non utilisées des exercices antérieurs TOTAL IV TOTAL DES PRODUITS 53 620 396.24 46 189 937.44 RESULTAT DEBITEUR = Déficit TOTAL GENERAL (I + II + III) 53 620 396.24 46 189 937.44 92 93 A NNEXE 94 1. REGLES ET METHODES COMPTABLES 1.1 Faits marquants La mise en œuvre du projet associatif, engagée en 2012, au travers d’une démarche participative, s’est poursuivie tout au long de l’année 2013. Deux étapes l’ont structurée : 1er semestre Fin des travaux des groupes projets et détermination d’un certain nombre d’expérimentations issues des réflexions menées par ces groupes projets. 2ème semestre Démarrage et mise en œuvre de 7 expérimentations territorialisées et traduisant concrètement les coopérations internes entre les différentes activités de l’Association ; ces expérimentations prendront fin en mars 2014. Notre Association a été sollicitée par deux associations (Médianes et Accueillir) souhaitant poser les conditions d’une collaboration à court terme et envisager une fusion à moyen terme. Ce sera le cas, pour l’association Médianes, à Trappes, dans le cours de l’année 2014.Ce positionnement correspond aux orientations associatives définies en 2011. Il nous permettra, par ailleurs, d’estimer les ressources nécessaires à mobiliser pour de telles démarches. Sur le plan des opérations immobilières : Fin des travaux de l’internat Adolescent Jeanne Chevillotte à la fin de l’année, la réception définitive devant être tout début d’année 2014. Poursuite des négociations avec nos financeurs et nos partenaires territoriaux du Val de Seine, visant à concrétiser la relocalisation de l’Hôtel Social du Parc. Poursuite des démarches administratives concernant la construction d’un bâtiment d’enseignement à BUC Ressources. En termes de projets : Notre candidature a été retenue pour la mise en œuvre d’actions de Prévention Spécialisée sur la Commune de Poissy (nous sommes en attente de signature de convention). Nous nous sommes mis en situation de répondre à un appel à projets de l’ARS, concernant des places pour des enfants autistes. Nous avons répondu favorablement à une sollicitation de la DDCS pour mettre en œuvre un accompagnement de 10 places pour des femmes victimes de violence. En terme comptable et financier : Etude et mise en place d’un secteur lucratif à Buc ressources entrainant la fiscalisation de certaines activités. 1 er liasse fiscale pour l’exercice 2013 Préparation, procédure et application du dossier fiscal de livraison à soi-même pour la construction de l’internat de l’unité adolescent de l’Itep Jeanne Chevillotte Cession des locaux et du terrain de l’ITES Odyssée au Perray-en-Yvelines à Kaufman&Broad pour un montant de 5 125 000 euros. 1.2 Principes généraux et référentiel comptable Les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2013 sont caractérisés par les données suivantes : Total du bilan Total du compte de résultat 35 967K€ 53 620 K€ L’exercice a une durée de 12 mois recouvrant la période du 01/01/2013 au 31/12/2013. Les comptes annuels de l’exercice 2013 ont été élaborés et présentés conformément aux règles générales applicables en la matière dans le respect du principe de prudence. Les conventions suivantes ont été respectées : Continuité de l’exploitation Indépendance des exercices 95 Il a été fait application des dispositions particulières résultant : Du règlement 99.01 du Comité de la réglementation comptable relatif à l’établissement des comptes des associations et fondations ; Du décret n°2203-1010 du 22 octobre 2003 relatif à la gestion budgétaire, comptable et financière, et aux modalités de financement et de tarification des établissements et services sociaux et médico-sociaux mentionnés au 1 de l’article L312-1 du code de l’action sociale et des familles, et des établissements mentionnés au 2° de l’article L6111-2 du code de la santé publique; De l’avis n° 2007-05 du 4 mai 2007 : Relatif aux règles comptables applicables aux établissements et services privés sociaux et médico-sociaux relevant de l’article R . 314-1 du code de l’action sociale et des familles appliquant l’instruction budgétaire et comptable M22, ainsi qu’aux associations et fondations gestionnaires des établissements sociaux et médico-sociaux privés qui appliquent les règlements n°99-01 et n°99-03 du CRC; Arrêté du 15 février 2010 relatif au plan comptable applicable aux établissements et services privés sociaux et médico-sociaux relevant du I de l’article L. 312-1 du code de l’action sociale et des familles. 1.3 Règles et méthodes comptables relatives aux postes du bilan - ACTIF L’évaluation des éléments inscrits en comptabilité a été pratiquée par référence à la méthode dite « des coûts historiques ». La dépréciation des éléments du bilan est prise en compte le cas échéant par l’intermédiaire de provisions spécifiques. 1.3.1 Immobilisations incorporelles Les immobilisations incorporelles enregistrent l’acquisition des droits d’utilisation des logiciels de gestion amortis sur une durée de 3 à 5 ans. 1.3.2 Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires, hors frais d’acquisition des immobilisations) ou à leur coût de production. Bâtiments & constructions 30 ans à 50 ans Agencements & installations 10 ans à 30 ans Matériels et outillages 5 ans à 10 ans Matériels de transport 6 ans Mobilier 5 ans à 10 ans Matériels de bureau 5 ans à 10 ans Matériels informatiques 3 ans 1.4 Règles et méthodes comptables relatives aux postes du Bilan - PASSIF 1.4.1 Fonds propres Les fonds propres comprennent notamment : Les valeurs du patrimoine intégré Elles correspondent au montant calculé par différence entre l’actif et le passif pour l’établissement du premier bilan de l’association lors du passage d’une comptabilité « recettes/dépenses » à une comptabilité d’engagement. Ces opérations se sont réalisées dans l’association lors de l’application du plan comptable 1957. Les subventions d’investissement affectées à des biens renouvelables par l’organisme Ces subventions sont maintenues au passif du bilan dans les fonds associatifs avec ou sans droit de reprise. Celles-ci sont considérées comme des apports en capital, à maintenir durablement au bilan. Legs et donations avec contrepartie d’actifs immobilisés Les legs et donations sont enregistrés à la date de transfert de propriété pour les immeubles. Par assimilation, les immeubles ou terrains acquis au moyen du produit de legs financiers sont traités selon la même méthode. 96 1.4.2 Autres fonds Associatifs Ces fonds comprennent notamment : Résultats sous contrôle de tiers financeurs La majorité des établissements et services sont sous contrôle de tiers financeurs. Ils sont soumis à des règles de fonctionnement propres à la réglementation publique, traduits dans les comptes administratifs qui servent de base à leur financement. Les soldes excédentaires ou déficitaires concernant ces établissements et services sont, en principe, repris par les financeurs en N+1 ou N+2. Ils sont donc assimilés à des dettes et des créances à leur égard et n’entrent pas dans le résultat acquis à l’association, toutefois, à la clôture de l’exercice ils restent inscrits dans le compte de résultat. Les charges à financement différé correspondent au report de dettes pour congés à payer, engagements pour retraites, intérêts courus sur emprunts. Elles ne sont, en général, pas admises dans les comptes administratifs soumis au contrôle des financeurs, et sont intégrées dans les comptes agrégés de l’Association. Subventions d’investissement sur biens non renouvelables par l’organisme Sont inscrites à ce poste, les subventions reçues utilisées pour l’acquisition d’un actif, dont le renouvellement n’est pas envisagé. L’association inscrit à ce compte principalement, les subventions « taxes d’apprentissage » reçues par les établissements habilités à la percevoir. Celles-ci font l’objet d’une reprise au résultat, en produit d’exploitation, proportionnellement à la dotation aux amortissements des biens qu’elles ont servis à financer sur une durée de vie de 3 à 5 ans. 1.4.3 Méthodes de valorisation des provisions pour risques et charges Provisions liées aux retraites Conformément à l’avis N°00-A du 6 juillet 2000 du comité d’urgence du CNC, l’association a opté pour la possibilité de comptabilisation partielle des engagements retraites. Les indemnités de départ à la retraite sont prises en compte : D’une part, sous forme d’une dotation aux provisions inscrite au compte de résultat pour son montant cumulé au passif du bilan. Ce montant correspond aux indemnités dues aux salariés âgés de 55 et plus.(356K€) D’autre part, sous forme d’un engagement hors bilan pour les sommes dues aux autres salariés dont les indemnités n’ont pas fait l’objet de la provision précitée. (cf. 5.1) Provisions liées aux litiges L’ensemble les évènements concernant les dossiers prudhommaux survenant après le 31/01/N+1, date d’arrêtée des comptes dans les établissements, sont constatés sur l’exercice suivant. 1.4.4 Méthode de valorisation de cotisations CPM – BUC ressources Il n’y a pas eu de modification par rapport aux exercices précédents. 1.5 Règles et méthodes comptables relatives aux postes du compte de résultat Comme pour les années précédentes, l’année 2013 est marquée par l’utilisation du dossier appelé « 90 – écritures de consolidation » nécessaire à l’établissement des comptes agrégés. Ce dossier a permis de comptabiliser : Les reprises de provisions initialement refusées par les financeurs. Les établissements ne peuvent reprendre une charge qui, pour les financeurs, n’existe pas. Cependant les règles comptables obligent à inscrire et les reprises de provision au compte de résultat. Afin de ne pas impacter les résultats comptables des établissements, chaque année les régularisations nécessaires sont imputées via ce dossier. Ces reprises représentent 438K€ pour l’année 2013 dont la reprise de provision pour risque de 271K€ concernant le non paiement des créances PJJ sur la facturation de deux jeunes majeurs de Latitudes78. La PJJ a réglé la totalité de cette créance. La variation entre N-1 et N concernant les Encours du SJIE/SRP pour 71K€, les financeurs n’acceptant pas que les encours apparaissent dans les comptes de l’établissement. De provisionner des risques sur frais généraux. 97 1.5.1 Subventions de fonctionnement Les subventions d’exploitation sont traitées conformément aux dispositions du règlement 99-01 du Comité de la réglementation comptable. La fraction attribuée au titre des exercices futurs est inscrite en « Produits constatés d’avance » L’éventuelle quote-part de l’exercice non utilisée à la clôture de l’exercice donne lieu au constat d’une charge « Engagement à réaliser sur ressources affectées » par la contrepartie d’un compte « fonds dédiés ». L’octroi de la subvention est formalisé par la signature de conventions ou arrêtés entre les financeurs et l’association bénéficiaire qui peuvent contenir : des conditions suspensives relatives à la mise en place et aux versements des subventions des conditions résolutoires relatives à la non utilisation des fonds ou à leur utilisation à des fins autres que celles pour lesquelles ils ont été versés. Une subvention assortie d’une condition suspensive non levée n’est pas acquise et n’est pas enregistrée en produit. En revanche, la condition résolutoire ne suspend pas l’enregistrement de la subvention qui se trouve acquise dès la décision d’octroi. 1.5.2 Produits des séjours Ce compte enregistre les opérations des frais de séjour de tous les établissements et services concernés. Il comprend : Les journées facturées, Les journées réalisées en attente de facturation. 98 2. NOTE RELATIVE AU BILAN ACTIF TABLEAU DES IMMOBILISATIONS Exercice clos le 31/12/2013 VALEUR BRUTE DÉBUT EXERCICE IMMOBILISATIONS ACQUISITIONS CESSIONS RECLASSEMENT VALEUR BRUTE FIN D'EXERCICE Frais d'établissement INCORPORELLES TOTAL 1 Autres immobilisations incorporelles 308 726 1 273 1 451 311 449 308 726 1 273 1 451 311 449 Immo. incorporelles en cours TOTAL 2 Terrains 783 343 Agcts Amen Terrains 30 239 753 105 18 443 18 443 Constructions 5 617 511 8 548 381 274 - 76 083 5 168 702 Installations générales et agencement construction 7 016 266 440 489 48 327 - 80 269 7 328 159 C O R P O R E L L E S Installations techniques, matériel et outillage 59 813 59 813 Aménagement et installations diverses Matériel de transport 2 300 363 314 542 189 856 Matériel de bureau & mobilier 1 826 803 138 805 76 334 1 889 274 874 944 80 914 117 675 838 183 2 597 237 229 958 83 324 191 710 1 141 131 165 487 21 286 433 2 354 387 1 092 516 Informatique Autres - Taxe apprentissage Immo. Corporelles en cours - 3 782 175 433 2 421 267 2 919 304 1 167 353 Avances et Acomptes TOTAL 3 FINANCIERES Participation et créances rattachées 15 300 22 563 604 0 Autres titres immo. 777 621 161 454 162 312 776 762 Prêts et autres immo. financières 207 165 5 601 5 764 207 001 984 786 167 054 168 077 983 763 22 579 944 2 522 714 1 260 593 TOTAL 4 TOTAL GÉNÉRAL 16 751 23 858 816 99 TABLEAU DES AMORTISSEMENTS Exercice clos le 31/12/2013 IMMOBILISATIONS AMORT.CUMULÉS DOTATIONS DIMINUTION DÉBUT d’exercice exercice exercice RECLASSEMENT AMORT.CUMULÉS FIN d'exercice Frais d'établissement INCORPORELLES TOTAL 1 Autres immobilisations incorporelles 158 298 306 158 298 306 286 044 12 104 286 044 12 104 9 586 1 649 Constructions 3 250 690 130 301 381 274 - 5 706 2 994 010 Installations générales et agencement construction 3 754 974 354 121 48 327 - 10 772 4 049 995 58 995 449 Matériel de transport 1 246 802 300 181 177 088 Matériel de bureau & mobilier 1 423 782 110 203 75 741 1 458 244 701 415 88 344 117 675 672 084 1 679 500 215 626 81 356 22 490 1 836 260 TOTAL 3 12 125 743 1 200 873 881 462 15 300 12 460 455 TOTAL GÉNÉRAL 12 411 787 1 212 978 881 462 15 458 12 758 761 Immo. incorporelles en cours TOTAL 2 Terrains Agcts Amen Terrains CORPORELLES Installations techniques, matériel et outillage 11 235 59 443 Aménagement et installations diverses Informatique Autres - Taxe apprentissage 9 288 1 379 184 Immo. Corporelles en cours 100 2.1 Immobilisations incorporelles et Amortissements Les acquisitions de l’exercice ne concernent que : le coût des droits d’utilisation des logiciels de gestion amortis sur une durée de 5 ans. 2.2 Immobilisations corporelles et Amortissements Les variations les plus significatives au cours de l’exercice concernent l’aménagement du restaurant et de la mise aux normes du bâtiment A à BUC Ressources pour un montant de 354k€. Les immobilisations en cours pour 1 141K€ concernent la construction de l’internat de l’unité adolescent de l’Itep Jeanne Chevillotte. 2.3 Immobilisations financières Les immobilisations financières comprennent principalement : Les dépôts et cautionnements versés Les fonds communs de placement à moyen et long terme 2.4 Placements Financiers Ceux-ci font l’objet d’une dépréciation si la valeur d’inventaire devient inférieure à la valeur comptable à la clôture. Les valeurs mobilières de placements sont évaluées selon la méthode du coût moyen pondéré lors de la vente et concernent principalement des SICAV – Union+ placées au CIC. La trésorerie est surveillée de manière hebdomadaire. Les placements au 31.12.2013 sont les suivants : PLACEMENT SICAV - Monétaire - CIC CAISSE EPARGNE - LIVRET ASSOCIATIF LIVRET A COMPTA 31.12.2013 3 919 744 Nombre Sicav 20.63 Valeur de marché +/- Value latente 3 919 744 0 1 983 375 1 983 375 - 72 608 72 608 - SICAV - Monétaire—CREDIT COOPERATIF 2 931 286 LIVRET INSTITUTIONNEL CREDIT COOPERATIF 1 240 963 1 240 963 10 147 976 10 158 639 15 233 2 941 949 10 663 101 2.5 Etat des créances et des dettes Au moment de leur entrée dans le bilan les créances ont été évaluées à leur valeur nominale. Exercice clos le 31/12/2013 CRÉANCES MONTANT DEGRÉ DE LIQUIDITÉ DE L'ACTIF à 1 an au plus DE L'ACTIF IMMOBILISÉ DE L'ACTIF CIRCULANT à plus d'1 an Créances rattachées à des participations Autres immo.financières Avances et acomptes versés sur commandes Redevables et comptes rattachés 207 001 207 001 8 690 8 690 Usagers comp. Rattachés 8 972 886 8 972 866 Autres créances 3 034 017 3 034 017 188 229 188 229 12 410 803 12 203 801 Charges constatées d'avance TOTAL DETTES MONTANT DEGRÉ D'EXIGIBILITÉ 1 an au plus 1 763 553 111 944 74 413 4 806 3 162 3 162 FOURNISSEURS et COMPTES RATTACHES 1 360 242 1 360 242 DETTES FISCALES ET SOCIALES 6 548 239 6 548 239 138 512 138 512 6 261 6 261 703 987 470 740 10 598 370 8 643 907 EMPRUNTS ET DETTES ETABLISSEMENT DE CREDIT EMPRUNTS ET DETTES FINANCIERES DIVERS AVANCES & ACOMPTES SUR COMMANDES DETTES SUR IMMO ET COMPTES RATTACHES 207 001 1 an à 5 ans 494 317 A + de 5 ans 1 157 292 69 607 DEPOTS DES HEBERGES AUTRES DETTES PRODUITS CONSTATES D'AVANCE TOTAL * Fond propre - Bail Emmaüs 45 544* 539 861 187 703* 1 414 602 102 2.6 Produits à recevoir TABLEAU DES SUBVENTIONS ET DOTATIONS GLOBALES A RECEVOIR Exercice clos 31/12/2013 Etablissements Financeurs ARPE CAF Conseil Général Justice DDCS - REAPPY CAP SANTE ARS DDCS - Buc Ressources Conseil Régional IDF Conseil Régional IDF Les Nouvelles Charmilles - SEP Montant restant à recevoir 68 400 139 983 11 435 2 500 20 520 27 997 57 500 66 375 11 500 0 2 074 705 25 000 0 14 481 Dotation globale Conseil Général 590 562 147 640 SA La Maison Dotation globale Conseil Général des Yvelines 207 282 0 Foyer Saint Nicolas - APE Dotation globale Conseil Général des Yvelines 173 583 0 SSESAD Dotation globale ARS 1 740 725 0 SSESAD - Itep les Mureaux Dotation globale ARS 578 538 0 La Prévention Spécialisée Conseil Général des Yvelines / Communes 340 937 34 562 Région IDF - Création Théâtrale Dandin DRAC - Résidence territoriale Fondation de France CG78 - Politique départementale culturelle CG78 - Aide aux centres d'action culturel Dotation globale ARS 18 692 12 700 28 940 9 346 45 000 822 318 18 692 0 18 940 9 346 9 000 0 993 645 623 431 1 075 622 0 0 0 CAFY CG78 112 497 21 076 27 462 5 676 DDCS - 7 Places CHU DDCS - PTSH DDCS - PTSH/FVV CAF / ALT - DDCS 91 000 13 000 199 000 26 031 2 169 ESAT LCE - DOTATIONS GLOBALES Crèche LCE LCE D.D.C.S - CHAT D.D.C.S - HSSBL D.D.C.S - HSP DDCS - REAPPY—Paroles de Parents Total Montant total acquis 4 000 10 173 823 347 984 Une créance de 75 KE est inscrite au bilan en compte "Subvention et dotation globale". Elle correspond à la facturation de prix de journée de 1985 non réglée lors du passage du prix de journée à la dotation globale. L'apurement de cette créance s'effectue selon les modalités définies à l'article 34 du décret 88-279 du 24 mars 1988. 103 3. NOTE RELATIVE AU BILAN PASSIF 3.1 Fonds propres TABLEAU DE VARIATION DES FONDS PROPRES Exercice clos le 31/12/2013 Solde au début Augmentation de Diminution Solde à la fin de l'exercice l'exercice de l'exercice de l'exercice Fonds associatifs sans droit de reprise Valeur du patrimoine intégré 931 678 Subventions d'investissement affectées à des biens renouvelables 3 758 956 931 678 116 059 1 533 3 873 481 Apports 282 031 282 031 Legs et donations avec contrepartie à l'actif immobilisé 155 592 155 592 Ecart de réévaluation sur des biens sans droit de reprise 429 514 429 514 Autres réserves 7 391 219 563 987 130 954 7 824 253 Report à nouveau (cf. tableau explicatif page suivante - total B) -1 055 706 98 273 419 492 - 1 376 925 899 710 6 342 824 899 710 6 342 824 12 792 994 7 121 143 1 451 689 18 462 448 Résultat de l'exercice TOTAL L'augmentation des subventions de 116 K€ s’explique notamment par : 1. Subvention Buc Ressources : mise aux normes du bâtiment A pour 97K€ 2. Subvention Buc Ressources : Assainissement pour 11K€ 3. Solde de la subvention pour la toiture du Foyer la Maison pour 3K€ L’augmentation des réserves de 564 K€ s’explique notamment par : 1. 83K€ d'affectation à la réserve de compensation pour charges d'amortissements des fonds propres vers Buc Ressources selon AG 2. 200K€ d'affectation à la réserve de compensation pour charges d'amortissements des établissements et services 3. 230 K€ d'affectation à la réserve de compensation La diminution des réserves de 131 K€ s’explique notamment par : 1. 59 K€ de reprise sur la réserve de compensation afin « d’éteindre » les déficits antérieurs. 2. 68K€ de reprise sur la réserve de compensation pour charges d'amortissements 104 TABLEAU EXPLICATIF DU REPORT À NOUVEAU SUR 5 ANS Pour les activités « économiques » et autres Exercice clos 31/12/2013 RESULTATS 2009 2010 2011 2012 2013 Activités "Economiques" et autres Report à nouveau Buc Ressources 25 262 45 946 60 481 214 739. 193 937. Report à nouveau Eurydice -529 152 -575 378 -609 344 -578 772. -575 159. Report à nouveau F. propre + écrit. conso -792 729 -1 366 903 -1 225 340 Report à nouveau activités scolaires 12 908 12 359 12 124 13 172. 12 926. Report à nouveau Chantiers Ecole 90 597 103 881 113 944 112 502. 110 709. Report à nouveau Prévention Spécialisée 37 377 37 377 37 377 37 377. 37 377. Report à nouveau S.A.S 109 021 -813 584 Charges refusées par les financeurs -76 577 -113 863 -139 577 -105 811. -11 151 -1 123 295 -2 670 166 -1 750 336 Total B -748 912. - 1 145 564. -1 055 706. - 1 376 925. 105 3.2 Autres fonds associatifs TABLEAU DE VARIATION DES AUTRES FONDS ASSOCIATIFS Exercice clos le 31/12/2013 Solde net au début de l'exercice Fonds associatif avec droit de reprise Augmentation Montants rapportés au résultat de l'exercice Diminution Solde à la fin de l'exercice 2 988 14 064 343 079 - 811 744 17 052 Report à nouveau/Résultat sous contrôle de tiers Subventions d'investissement sur biens non renouvelables* Provisions réglementées** Total -1 599 640 1 130 975 259 081 95 764 2 495 772 56 033 1 172 265 1 282 772 56 823 298 022 54 555 56 823 2 497 250 400 622 1 997 592 Les mouvements constatés au compte "subventions d'investissement" s'expliquent par: 1) l'octroi de subventions de la taxe d'apprentissage reçue par les établissements habilités à la percevoir et affectée à l'investissement pour un montant de 96K€ (dont 71K€ Buc Ressources et 23K€ pour l’IME le Bel Air) 2) La quote-part de subventions virée au compte de résultat correspond principalement à l'amortissement de la subvention de la taxe d'apprentissage proportionnellement à la dotation aux amortissements des biens qu'elle a servi à financer. ** Les augmentions concernent : 1) Les mouvements constatés au compte "provisions réglementées" correspondent à la neutralisation des plus values nettes d'actif afin d'alimenter le FRI. 2) Un Crédit Non Reconductible accordé pour faire des travaux de cloison. ** Les diminutions concernent : Les reprises des crédits non pérennes accordés les années précédentes et qui ont été reprises à hauteur des dotations aux amortissements. (-10 K€ pour latitudes 78 , -19K€ pour le SESSAD/CMPP, -4K€ pour l’ITEP Jeanne Chevillotte). Les rejets de neutralisation des plus values pour 21K€ qui ne concernent que le secteur protection de l'enfance. 106 TABLEAU EXPLICATIF DU REPORT A NOUVEAU SUR 5 ANS Des résultats sous contrôle de tiers financeurs RESULTATS Nature du Report à nouveau 2009 2010 2011 2012 2013 Gestion contrôlée Report à nouveau affecté à l’exercice en cours à la réduction ou à l’augmentation des charges d’exploitation 73 471 926 894 370 330 232 317 634 728 Report à nouveau affecté dans les exercices suivants à la réduction ou à l’augmentation des charges d’exploitation 593 986 85 838 365 883 1 008 617 755 375 Résultats non affectés par les autorités tarifaires 174 758 -13 838 - 13 838 488 960 722 682 Report à nouveau: excédent affecté au financement des mesures d'exploitation 126 078 64 276 38 349 20 671 18 455 Report à nouveau affecté dans les exercices suivants au financement des mesures d'exploitation 509 225 509 225 555 720 621 251 753 415 Report à nouveau en attente de financement (Provisions congés à payer) - 2 146 211 -2 279 064 - 2 223 554 - 2 229 773 - 2 317 393 Report à nouveau en attente de financement (Provisions retraites) -1 254 325 -1 594 408 - 1 808 000 - 1 596 371 - 1 545 828 Report à nouveau en attente de financement (autres provisions) 231 402 164 485 159 874 - 145 312 166 823 -2 136 592 -2 136 592 - 2 555 237 - 1 599 640 - 811 744 Total A 0 1 070 810 419 680 709 413 1 143 962 155 672 10 000 14 868 141 545 40 530 525 4 029 920 54 787 0 877 627 4 962 334 ESAT EURYDICE Budget Social (Financement Etat) CHAT CHRS CRECHE du CHAT HOTEL SOCIAL St Benoît Labre CHRS HOTEL SOCIAL DU PARC CHRS HOTEL SOCIAL DU PARC CHU Campagne Grand froid PTSH (2 places sup - HSSBL) + FFV + PDP CAP SANTE Total I : Gestion Contrôlée - Reprise résultats par les fin BUC RESSOURCES CHANTIER ECOLE des N Charmilles Caisse des Ecoles BEL AIR EURYDICE Budget économique Total II : Gestion - résultats affectables 45 603 560 47 096 046 TOTAL Général (I+II+III) Après Frais de Siège 110 701 Total III : Gestion Libre TOTAL Général (I+II+III) Avant Frais de Siège 110 701 FONDS PROPRES 0 229 450 907 422 53 691 1 749 126 1 241 470 2 245 598 1 009 975 584 958 402 038 1 325 621 ARPE S.J.I.E S.Réparation Pénale SESSAD CMPP BEL AIR ITEP JEANNE CHEVILLOTTE CAFS ITEP JEANNE CHEVILLOTTE SSESAD ITEP JEANNE CHEVILLOTTE SI ITEP JEANNE CHEVILLOTTE unité Ados CONSOLIDATION - DOSSIER 90 1 492 486 8 471 441 1 625 388 1 888 733 422 465 3 069 948 207 807 2 640 215 592 137 1 398 226 760 436 173 633 1 146 720 4 353 783 364 295 ***Serv gérés en communs & Dir Générale PLACEMENT FAMILIAL LES MARRONNIERS EMERGENCE Foyer EMERGENCE S.E.P La Maison -Foyer La Maison -S.A. NOUV CHARMILLES - Foyer NOUV CHARMILLES - SEPJ FOYER ST NICOLAS - FAO FOYER ST NICOLAS - SAU FOYER ST NICOLAS - APE LATITUDES 78 A.E.M.O PREVENTION Spécialisée - Carrières-sous-Poissy Établissements Montant du budget accordé pour 2013 48 974 577 47 406 488 1 003 584 55 317 401 53 771 516 5 889 306 5 299 472 589 833 99 705 5 131 368 903 879 234 836 870 4 224 990 69 274 42 750 843 979 476 1 049 428 388 075 687 717 1 178 866 125 535 11 868 179 977 123 875 252 237 757 280 56 600 1 844 742 1 243 524 2 538 151 1 072 043 606 568 434 691 1 586 752 1 545 885 8 532 273 1 602 586 1 939 338 483 763 3 217 962 208 432 2 777 459 594 440 1 458 343 740 118 173 841 1 136 743 4 414 684 353 458 Produits 5 206 111 204 824 447 4 309 709 71 751 41 196 793 983 053 1 125 448 388 075 721 087 1 084 457 126 567 9 702 45 271 125 854 250 325 889 504 63 236 1 904 722 1 248 459 2 411 243 884 704 604 901 407 892 838 209 1 568 089 8 538 567 1 574 452 1 891 676 405 995 3 083 734 201 507 2 752 567 557 453 1 383 590 742 773 177 846 1 242 891 4 218 602 312 429 Charges 681 804 650 004 0 0 0 0 0 0 0 0 650 004 7 442 97 000 0 15 999 29 117 27 241 0 0 17 670 246 158 684 4 836 42 653 -12 386 0 10 967 4 587 22 249 99 239 31 800 0 0 5 744 0 3 207 0 0 0 0 0 0 3 073 89 841 22 593 réserves antérieures pour charges spécifiques RESULTAT 2013 7 024 628 7 015 031 4 885 721 5 199 767 -314 046 -74 744 30 12 423 -84 719 -2 477 2 204 054 3 866 20 980 0 -17 371 123 526 26 209 2 165 134 707 15 691 2 158 26 460 -1 799 -17 327 -17 321 126 907 198 306 6 253 49 047 847 783 9 597 -6 294 28 134 53 406 77 767 137 434 6 925 24 892 36 987 74 753 -2 656 -4 004 -103 075 285 923 63 622 Excédent 649 723 13 565 28 507 0 16 167 29 690 2 270 0 0 0 1 644 336 70 10 999 8 588 14 930 2 962 2 713 1 435 4 327 57 459 7 737 9 645 2 277 13 419 3 765 16 642 14 406 6 797 3 099 0 5 079 371 195 0 Réalisées 632 694 13 558 26 487 0 13 651 24 455 2 555 0 0 0 1 600 336 70 10 854 8 990 14 460 2 985 3 402 1 383 3 780 57 800 8 083 9 450 2 000 13 225 3 614 17 100 13 000 6 550 3 196 0 5 110 365 000 0 Prévues Activité en Journées (P de J) 3% 0% 8% #DIV/0! 18% 21% -11% 3% 0% 0% 1% -4% 3% -1% -20% 4% 14% -1% 2% -1% -4% 2% 14% 1% 4% -3% 11% 4% -3% TAUX de Réalisation 107 Résultats budgétaires 2013 par établissements et services 108 3.3 Affectation des résultats TABLEAU D'AFFECTATION DES RÉSULTATS COMPTABLES - EXERCICE 2013 1 )Formation du résultat 2009 -192 134 2010 -470 520 -74128 -84 164 Résultat comptable—Régularisation des établissements - 826 278 468 396 Résultat comptable—Autres Activités - 563974 813 683 -1 656 514 727 395 Résultat comptable - Gestion Contrôlée Résultat comptable—Frais de Siège Résultat net comptable 2011 710 217 2012 519 858 2013 1 554 050 48 226 94 932 - 22 203 460 550 351 445 -314 046 589 099 - 66 525 5 125 024 1 808 091 899 710 6 342 824 Les excédents de la Gestion Contrôlée augmentent en 2013 suite à l’ouverture de l’internat de l’unité adolescent de l’Itep Jeanne Chevillotte. Les Résultats des autres activités augmentent significativement suite à la vente du terrain du Perray en Yvelines sur les Fonds propres. 2 )Gestion contrôlée Passage du résultat comptable au résultat affectable Résultat comptable 2013 Frais de siège Réintégration des résultats antérieurs Réintégration des réserves de compensation de charges d’amortissement Réintégration des réserves de compensation Réintégration des résultats affectés à des mesures d’exploitation Résultat corrigé à affecter Frais de siège 1 554 050 -22 203 634 728 28 621 18 455 2 204 054 9 597 Les résultats de la gestion contrôlée, étant soumis aux autorités de contrôle, ils ont un caractère provisoire dans l'attente de leur arrêté définitif par les organismes compétents. 3) TABLEAU EXPLICATIF DU RÉSULTAT BUDGÉTAIRE - EXERCICE 2013 Nature du Résultat A - Résultat budgétaire Gestion contrôlée + Frais de siège B - Autres activités Résultat Buc Ressources Résultat activités Eurydice Service Accompagnement Social Résultat Gestion libre + Conso Résultat activités scolaires Total B- Résultat Autres activités Total général (A + B) 2 213 650 - 84 719 12 423 4 885 721 -2 447 4 810 978 7 024 628 109 3.4 Réserves réglementées et provisions TABLEAU DES PROVISIONS ET RÉSERVES Exercice clos le 31/12/2013 NATURE DES PROVISIONS ET RÉSERVES MONTANT DEBUT DOTATIONS EXERCICE EXERCICE REPRISES EXERCICE Virement Poste à poste MONTANT DE FIN D'EXERCICE Réserves réglementées 3 527 521 50 866 4 000 3 574 387 -Compensation 1 504 421 513 121 126 954 1 890 588 -Trésorerie 1 961 297 1 961 297 Autres réserves 397 980 397 980 PROVISIONS RÉGLEMENTÉES Réserve de trésorerie 821 816 821 816 Provisions réglementées - immo 648 225 10 000 33 834 624 390 1 025 731 46 033 20 721 1 051 043 9 886 991 620 020 185 509 10 321 503 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES Provisions pour litiges 427 190 63 198 125 233 365 155 2 311 051 356 019 389 157 2 277 912 87 713 17 832 37 263 68 281 1 054 341 943 580 332 282 1 665 639 3 880 294 1 380 629 883 935 4 376 988 RÉSERVES -Investissement Amortissements dérogatoires Différences sur réalisations d'actif TOTAL 1 Provisions pour retraite Provisions travaux et grosses réparations Provisions pour risques et charges TOTAL 2 PROVISIONS POUR DÉPRÉCIATION Sur immobilisations incorporelles, corporelles & financières Sur stocks et encours Sur comptes clients 57 356 57 356 TOTAL 4 57 356 57 356 TOTAL GÉNÉRAL 13 824 641 Autres provisions pour dépréciation 2 000 649 1 126 799 COMMENTAIRES SUR LES PROVISIONS Réserves Suivant les Affectations des résultats 2012 Provisions Réglementées Comme tous les ans, nous retrouvons les neutralisations des plus values nettes d'actif afin d'alimenter le FRI. Provisions pour Risques et Charges 1) Les dotations pour provisions litiges concernent des risques prudhommaux sur les établissements ( Emergence/ Pole LCE). 2) Les autres provisions pour risques concernent : les loyers non encore régularisés d'Emmaüs pour Les marronniers et Saint Nicolas. un complément de provisions pour le démontage des Bungalow à BUC Ressources Provisions pour risques sur frais généraux Les reprises concernent essentiellement des reprises des anciens PSE pour les risques éteints lorsqu'il y a prescription. Provisions Pour Dépréciation La reprise de provisions pour dépréciation concerne la créance PJJ pour les anciennes Mesures d’IOE 14 698 490 110 3.5 Fonds dédiés TABLEAU DE SUIVI DES FONDS DEDIÉS Exercice clos le 31/12/2013 Nature des fonds dédiés FONDS DÉDIÉS FONDS SUR SUBVENT DÉDIÉS FONCT TOTAL Montant début exercice Dotations exercice Reprises exercice Virement poste à poste Montant de fin d'exercice 401 829 294 086 164 461 531 455 401 829 294 086 164 461 531 455 Les dotations de 294 086 euros concernent principalement des crédits non pérennes dont : - 98K€ pour le pole LCE (provision et divers groupe 2 non pris en compte dans le budget) - 98K€ pour l'ITEP Jeanne Chevillotte (essentiellement CAE, Stagiaires, changement de serrures) - 47K€ pour le SSESAD/CMPP (CDD de secrétariat, cloison, emploi d’avenir) - 45K€ pour le Bel Air (Formation à l’approche systémique, emploi d’avenir) Fonds dédiés sur subvention de fonctionnement Dans ce compte, s’inscrit depuis 2001 une subvention reçue dans le cadre de CISY SAS pour un chantier non exécuté (63K€). Cette subvention a été transférée en 2011 sur le Pôle LCE. L'utilisation a été attribuée à l'insertion, via les emplois d'avenirs. Le solde s’élève à 55K€ à fin 2013, solde qui sera repris a hauteur des dépenses en 2014. 111 3.6 Dettes financières Organismes payeurs Etablissements Services Date Durée ObtenMontant rembts tion Caisse d'Epargne E.S.A.T Eurydice 11/09/1995 20 ans C.I.C. CHAT Capital restant Du Objet Garanties 225 625 42 648 Nouveaux locaux Caution de 135 374,40€ 20/11/2001 15 Ans 45 735 11 877 Travaux construction Promesse d’hypothèque (45 734€) ITEP 21/01/2006 20 ans J Chevillotte 279 818 191 967 Acquisition d'un pavillon Souscription capital du crédit Coop Garantie FGMOSS 10/03/2006 8 ANS 105 000 3 738 Aménagement de locaux ITEP 08/12/2006 15 Ans J Chevillotte 345 182 191 657 Aménagement de locaux 14/12/2006 15 Ans 72 000 44 066 Aménagement de locaux C.D.C ITEP 31/12/2013 25ANS J Chevillotte 600 000 600 000 Travaux construction Promesse d'affectation hypothécaire (600 000€) C.D.C ITEP 15/10/2010 25 ANS J Chevillotte 650 000 572 000 Acquisition Locaux Caution de 650000€ CDC Assortie d’une promesse hypothécaire de 1er rang 120 000 105 600 Travaux construction Caution de 120000€ CDC Assortie d’une promesse hypothécaire de 1er rang Crédit Coopératif C.M.P.P./ SSESAD C.I.C. Crédit Coopératif C.I.C. C.D.C E.S.A.T Eurydice SSESAD 23/11/2010 25 ANS Souscription capital du crédit Coop Garantie FGMOSS 3.7 Détail des charges à payer Charges sociales et fiscales Charges de personnel & congés payés & CET Charges sociales, congés payés & CET Charges fiscales & congés payés & CET 3 160 554 € 2 651 885 € 735 801 € AUTRES CHARGES À PAYER Factures non parvenues Autres charges à Payer 272 135 € 1 207 € 6 548 239 € 273 342 € 112 4. NOTE RELATIVE AU COMPTE DE RÉSULTAT Détail des produits liés à l'activité de l'Association et autres Exercice clos 31/12/2013 Etablissements PLACEMENT FAMILIAL Spécialisé LES MARRONNIERS EMERGENCE Foyer EMERGENCE S. Educatif et Pédagogique de Jour La Maison -Foyer La Maison -Service Accompagnement NOUV CHARMILLES - Foyer NOUV CHARMILLES - S.Educatif de Proximité FOYER ST NICOLAS - FAO FOYER ST NICOLAS - SAU FOYER ST NICOLAS - APE LATITUDES 78 A.E.M.O ARPE PREVENTION Spécialisée - Carrières-sous-Poissy S.J.I.E S.Enquète Sociales S.Réparation Pénale SESSAD CMPP BEL AIR ITEP JEANNE CHEVILLOTTE Centre d'Accueil Familial Spécialisé ITEP JEANNE CHEVILLOTTE SSESAD ITEP JEANNE CHEVILLOTTE SI ITEP JEANNE CHEVILLOTTE EXT ESAT EURYDICE Budget Social (Financement Etat) CHAT Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale CRECHE du CHAT HOTEL SOCIAL St Benoît Labre Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale HOTEL SOCIAL DU PARC Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale HOTEL SOCIAL DU PARC Centre d'Hébergement d'Urgence Campagne Grand froid PTSH (2 places sup - HSSBL) + FFV + PDP CAP SANTE Total des Financements Total des financements Autres (section économique) Total des produits Frais de séjour Nature des financements Dotation Globale Subventions 8 412 403 € 1 553 520 € 1 915 577 € 483 675 € 3 075 418 € 207 282 € 2 602 106 € 10 351 € 590 562 € 1 446 530 € 736 383 € 173 383 € 1 100 902 € 4 316 464 € 222 318 € 340 937 € 748 232 € 48 963 € 1 740 725 € 1 207 583 € 2 385 435 € 1 042 640 € 578 538 € 409 270 € 1 564 477 € 33 049 577 € 40 197 818 € 822 318 € 881 431 € 114 011 € 23 000 € 133 573 € 623 431 € 23 000 € 1 075 622 € 23 000 € 113 296 € 7 148 240 € 40 197 818 € La cession d’élément d’actif concerne essentiellement la vente du Perray en Yvelines pour 5 125 000€ 148 868 € 123 875 € 821 280 € 2 226 705 € 3 047 985 € 113 DÉTAIL DES COMPTES EXCEPTIONNELS EXERCICE 2013 Détail des charges exceptionnelles Dotation différence de réalisation actif Dotation provision réglementée Cessions, disparitions immobilisations Cessions, Compte Epargne Temps Autres charges Charges sur exercice antérieur Charges de personnel Ajustement loyers et charges locatives Formations Charges de structures Trop perçu sur subventions 46 033 € 10 000 € 45 567 € 162 312 € 0€ Détail 78 111€ 69 € 22 978 € 5 727 € 16 796 € 32 541 € Total Général des charges exceptionnelles 342 024 € Détail des produits exceptionnels Cessions d' éléments d'actifs Cessions, Compte Epargne Temps Quote-part de subventions d'investissement virée au compte de résultat Autres Produits Quote-part annuelle - évaluation des biens immobiliers dans le cadre des baux à construction 5 186 435 € 162 312 € 56 823 € 54 555 € 4 310 € Produits sur exercices antérieurs Formations Charges locatives Produits courants Journées Détail 37 983 € 30 280 € 42 292 € 27 603 € Total Général des produits exceptionnels 138 160€ 5 602 595 € 114 5. AUTRES INFORMATIONS 5.1 Engagements retraite hors bilan Les engagements de retraite concernent les indemnités de départ des salariés qui n’ont pas fait l’objet d’une provision pour charges. Les provisions retraite s’élèvent à 4 984€ dont 2 278 K€ sont comptabilisés dans le bilan. Les engagements de retraite hors bilan s’élèvent à 2 706 K€. Hypothèses retenues pour le calcul de la provision « Indemnités de départ à la retraite » : Hypothèses retenues par A.S.E.A.Y Date d’évaluation 31/12/2013 Taux d’actualisation 2% Taux d’augmentation des salaires (inflation comprise) 2% pour l’ensemble du personnel Convention collective Accord de branche sanitaire, sociale et médico-sociale à but non lucratif (annexe 2) Taux de charges sociales & fiscales Table de mortalité Taux de sorties des effectifs Conditions de départ en fin de carrière 60% pour l’ensemble du personnel (52% + 8%) INSEE 2003/2005 Courbes décroissantes par âge Départ à l’initiative du salarié à 62 ans pour l’ensemble du personnel avec versement de l’indemnité de départ volontaire soumise à charges sociales 5.2 Engagement dans le cadre du DIF Dans l’esprit de la loi du 4 mai 2004 et de l’objectif de l’accord de branche sanitaire, sociale et médico-sociale à but non lucratif, relatif à la formation professionnelle tout au long de la vie du 7 janvier 2005, les partenaires sociaux se sont engagés dans une politique dynamique de formation du personnel de l’association. Le droit individuel à la formation est en principe ouvert à tous les salariés à hauteur maximale de 20 heures par an capitalisées dans la limite de 120 heures (six ans). « En 2013, 70 salariés (1 577h) sont partis en formation dans le cadre du DIF. Sachant qu’au total, 568 salariés (pour un volume global de 7 110h) ont bénéficié de formations financées dans le cadre des différents dispositifs de formation (Périodes de Professionnalisation, Plan de Formation, CBC, CIF, CVAE, et DIF) ». 115 FORMATIONS EFFECTUEES EN 2013 DIF Nb salariés 70 Nb formations 70 Nb heures 1577 Autres dispositifs Nb salariés de formation Nb formations BFA* - PP* - CIF* CBC* - CVAE* Nb heures Autres dispositifs de formation BFA 57 57 5239 Nb salariés 441 Nb de formations 19 Nb heures 294 Nb total des formations effectuées en 2013 Nb total d’heures * BFA PP CBC Budget Formation Adhérent Période de Professionnalisation Congé Bilan de Compétences 146 7 110 CVAE Congé de Validation des Acquis de l’Expérience CIF Congé Individuel de Formation 5.3 Rémunération des administrateurs Les administrateurs agissent dans le cadre du bénévolat. A ce titre, ils ne touchent aucun émolument. 5.4 Ventilation de l’effectif salarié de l’association Cadres hiérarchiques Effectif des salariés présents au 31/12/2012 65 Effectif des salariés présents au 31/12/2013 69 Cadres fonctionnels Administratifs Educatifs 106 74 290 104 80 298 Paramédicaux 21 23 Services généraux 101 110 Assistants familiaux 104 99 761 783 Catégories Total L’échelle des salaires entre les différentes catégories salariales est de 1 à 5. 5.5 Rémunération des dirigeants En vertu de l’article 20 de la loi 2006-586 du 23 mai 2006, relative au volontariat associatif et à l’engagement associatif, le montant total des 3 plus hauts cadres dirigeants salariés ou bénévoles s’élève à 228 839€. 5.6 Honoraires du commissaire aux comptes Le montant total des honoraires du commissaire aux comptes figurant au compte de résultat, au titre du contrôle légal des comptes s’élève à 29 182.40 €.