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Newsletter N°6
Mars 2012
La newsletter du lycée des Établières
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www.etablieres.fr
L'IME : à chacun son rythme
Certaines de leurs réalisations sont même vendues
lors de leur marché de Noël.
Le 2 février, les élèves de
l'atelier Nano sont allées visiter l’IME qui se situe
juste à coté du self.
Cet établissement accueille
des jeunes handicapés mentaux autonomes, âgés de
14 à 20 ans. Les professeurs leur enseignent des notions fondamentales telles
que : lire l’heure, connaître
la valeur de l’argent, écrire,
lire, compter…. Ils sont aussi mis en situation en allant,
par exemple, faire les
courses avec leurs éducateurs.
- L’atelier blanchisserie : ils
apprennent à plier le linge
et à respecter la notion d’hygiène.
- L’atelier cuisine : ils préparent leurs repas et ont
pour projet de vendre des
amuse-bouches sur commande.
Nichoirs, lanternes, clapiers à lapins, plateaux... Les
réalisations des jeunes de l'IME sont variées et nombreuses.
L'activité en groupe restreint
facilite les apprentissages.
En parallèle, différents ateliers leur permettent d’acquérir des compétences pour
éventuellement intégrer par
la suite l’ESAT (Etablissement et service d’aide par le
travail) :
- L’atelier menuiserie : les
jeunes fabriquent différents
objets (bar, clapier, nichoir,
plateau décoratif …).
Pour travailler le bois, les
jeunes s'aident de gabarits.
Chaque élève a un projet
personnalisé avec un objectif à atteindre, mais chacun
à son rythme. Le but de
toutes ces activités est de
valoriser le travail de ces
jeunes, de changer leur regard et celui de leurs
proches sur eux-mêmes.
Virginie GUINEBAUD,
Seconde B,
et Maëva PINEL,
Term. CGECF 2.
Les secondes débarquent en Allemagne
Directeur de la publication :
Morgan Kermarrec,
directeur du lycée.
Début mars : depuis
quelques semaines, les
germanistes de la classe
de seconde B et Nadejda
Roux, leur professeur, préparent un échange scolaire en Allemagne.
Cet échange est entièrement financé par l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ), la Région et
l’Association socio-culturelle
des Établières.
Les élèves sont sur le pied
de guerre car le voyage est
prévu pour le 25 mars.
Entre
présentation
et
questionnaires individuels remis à leurs correspondants
allemands, il n’y a pas de
temps à perdre. Leur destination : Rheinau, petite ville située sur le Rhin et au cœur
de la Forêt Noire. Tous attendent le départ avec impatience.
Alissa et Virginie expliquent les bases de l’allemand à Nelly Ferchaud, professeur d’espagnol qui les accompagnera !!.....
Compte rendu à leur retour,
dans la newsletter d’avril.
Alissa MOWYARDEE,
Léa PAULEAU et
Virginie GUINEBAUD,
Seconde B.
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Une sortie japonisante !
Jeudi 19 janvier, dans le
cadre de l’atelier Mangas
avec notre professeur Soazic Lahuec, nous sommes
allées voir : « La colline
aux coquelicots ».
Il s’agit d’un long métrage
réalisé par Goro Miyasaki et
produit par le studio Ghibli.
Ce film raconte l’histoire
d’Umi, une jeune lycéenne
qui vit dans une vieille bâtisse perchée au sommet
d’une colline surplombant le
port de Yokohama (dans la
baie de Tokyo).
quer certaines écritures de
notre langue dans le décor.
L’histoire du film fait un
parallèle entre la lutte des
étudiants pour conserver le
vieux foyer du lycée et le
mouvement des étudiants
de mai 68 pour la démocratisation des écoles en général. Il fait également référence à la guerre de
Corée, qui eut lieu de 1950
à 1953, avec la mort du
père d’Umi.
Ce nouveau film de la famille Miyazaki est encore
une fois haut en couleurs. «
La colline aux coquelicots »
est un film émouvant sur
une amitié qui se transforme peu à peu en amour.
Les graphismes du film, les
musiques et les dialogues
sont dignes des studios Ghibli. En parlant des musiques, nous avons remarqué qu’il y a régulièrement
des hymnes chantés, ce qui
démarque le fils Miyasaki
de son père.
Chaque matin, depuis que
son père a disparu en mer,
elle hisse face à la baie des
drapeaux, qui forment un
message dans le langage
marin lancé à l’horizon. Au lycée, quelqu’un a écrit un article sur cet émouvant signal dans le journal du
campus. Elle soupçonne
Shun, le séduisant jeune
homme qu’elle n’a pas manqué de remarquer...
Attirés l’un par l’autre, les
deux jeunes lycéens vont
partager de plus en plus d’activités, de la sauvegarde du
vieux foyer (lieu de rencontre et d’échange entre
les étudiants) jusqu’à la rédaction du journal. Pourtant,
leur relation va prendre un
Affiche du film : " La colline aux coquelicots".
tour inattendu avec la découverte d’un secret qui entoure leur naissance et
semble les lier…
Ce film se passe dans le
Japon des années 60. Dans
ces années là, les Japonais
avaient une certaine admiration pour la littérature française ; on peut donc remar-
En bref, un moment de détente très divertissant et un
film à ne pas manquer !
L’atelier Mangas.
Passion Japon : le « Cosplay »
Aujourd’hui,
l’influence
japonaise se répand dans
toute la France. Nous
sommes
le
deuxième
pays à lire le plus de mangas (après le Japon bien
évidemment !). Les jeunes
apprécient ces livres et séries télévisées qui parlent
d’aventure, d’amour, de
combats, de magie… Il y
en a pour tous les goûts.
Certains mangas sont très
populaires comme « Fullemetal Alchimist », « Naruto », «
Bleach », « D. Gray-man
»… Les jeux vidéo sont aussi très prisés en France
pour leurs côtés musicaux,
pour les graphiques et
l’histoire comme la série
des « Final Fantasy » par
exemple.
Directeur de la publication :
Morgan Kermarrec,
directeur du lycée.
Le manga n’est pas le seul
phénomène japonisant présent en France. En effet,
une autre pratique (venant
tout d’abord des Etats-Unis
et reprise par les Japonais)
est extrêmement populaire.
Il s’agit du Cosplay : cette
pratique consiste à porter
des costumes faits main de
personnages de manga, de
film ou de jeux vidéo. Des
conventions sont alors organisées dans toute la
France comme la Japan Ex-
Emma Péau (devant sur la photo), élève de première S, et ses amies fans du Japon, de
mangas et de Cosplay.
po à Paris, la JapaNantes
(Organisé par le club Polymanga de l’école d’ingénieur de l’université de
Nantes, Polytech Nantes,
ce salon s’inscrit dans un
projet d’études et a pour but
principal de pouvoir établir
un salon étudiant régulier
sur la culture japonaise
dans la région nantaise).
Dans ces manifestations,
les cosplayers venant de
toute la France se retrouvent pour faire des
concours
et
élire
la
meilleure
prestation
sur
scène, les plus beaux costumes. Mais aussi pour faire
des karaokés, des DDR
(Dance Dance Revolution :
jeu qui consiste à « danser
» avec ses pieds une chorégraphie préenregistrée et affichée sur un écran), etc.
En clair, des moments de
pur bonheur partagé avec
des personnes passionnées.
Emma Péau,
Première S.
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Pour
cette
troisième
période, les élèves de
Terminale STAV, option
AVE (Aménagement et Valorisation
de l’espace)
sont à l’action. Mission :
proposer des aménagements pour valoriser le
bourg d’Apremont.
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Apremont,
Pierre.
église
Term. STAV : Apremont se redessine
Saint-
Début janvier, une rencontre avec le maire et la responsable de l’office de tourisme
a
permis
de
comprendre les attentes de
la commune. Une visite de
terrain a mis en évidence
les particularités des rues à
aménager. La commune est
classée « Petite cité de caractère » avec un superbe
donjon médiéval. Celui-ci domine la Vie, rivière où est
aménagée une plage propice à la baignade.
Pendant un mois, les élèves
ont cherché et dessiné un
projet. Il faut trouver les matériaux, les végétaux qui s’intégreront dans cet environnement médiéval.
Début février, les projets
sont présentés à Guy Jolly,
maire d’Apremont : « Bien,
il y a de la recherche, du
travail, c’est intéressant ».
Les élèves de
Terminale STAV.
Le dessin du projet imaginé par les élèves de Terminale
STAV.
Quelle ambiance aux Établières !
Jeudi 8 mars, un événement au lycée : le « bal de
promo » organisé par les
élèves de première S.
Tenue de soirée exigée !
Nombreux sont ceux qui ont
joué le jeu (124 entrées) et
sont venus sur leur 31.
Avec Dimitri Gougeon aux
platines, les morceaux de
musique
s’enchaînaient
dans un rythme d’enfer.
D’ailleurs, tous les jeunes
étaient de la partie pour danser sur la chorégraphie de «
Ai se eu te pego » de Michel Telo.
Les élèves en tenue de soirée. La classe !
Comme dans tout bal de
promo, la soirée s’est achevée par l’élection du roi et
de la reine : Anne Caillaud
(Term. CGEA) et Fabien
Mathé (1ere CGEA).
Virginie GUINEBAUD,
et Alissa MOWYARDEE,
Équipe Nano.
Un repas solidaire
Le jeudi 8 mars, ce n’était
pas seulement la journée
de la Femme, c’était aussi,
au lycée des Établières, la
journée de la Solidarité.
En effet, l’aumônerie de l’établissement a proposé à l’ensemble des élèves, des étudiants et du personnel un «
repas solidaire ». Se sont
joints à l’opération, les
jeunes de l’IME et leurs accompagnateurs.
Au total : 490 participants environ.
Directeur de la publication :
Morgan Kermarrec,
directeur du lycée.
La différence de prix avec
un repas classique sera reversée à l’association OuestFrance Solidarité Haïti.
Un grand merci à tous les
participants, la direction et
Les cuisiniers servent les pâtes avec bonne humeur.
le personnel des cuisines
pour avoir permis cette opération solidaire.
Équipe Nano.
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« … ce que nos âmes sont… »
Au fil des cours, de l’eau,
de pêche, les étudiants en
BTS APV (Agronomie et
productions
végétales),
GEMEAU (Gestion et maîtrise
de
l’eau),
STA
(Sciences et techniques
de l’agronomie) et ACSE
(Analyse et conduite des
systèmes
d’exploitation)
se sont retrouvés bredouillant leurs connaissances sur ce milieu aquatique riche en tout, à n’en
point revenir bredouille !
Qu’est-ce que ce poisson ?
Cette technique de pêche ?
Ce cours d’eau et sa ripisylve ? Des réponses apportées par Frédéric Lech, animateur-pêche, Jean-Claude
Logeais, professeur de biologie, et bien sûr par les étudiants eux-mêmes, par leur
« culture » et passion pour
ce sport, ce loisir.
Marche frileuse (5°C) et découverte timide le long du
Yon. Car cette semaine, le
froid ne nous a pas gâtés :
peu de plantes, d’insectes…
Tout était encore endormi,
engourdi.
1 : être patient...
2 : savourer sa victoire...
Mais ne prenons pas la
mouche : une journée
« pêche » riche en patience
et en prises (246 à Papon
!), un vrai festival de cannes
permit de relancer le cours,
les discussions et les dissections pour savoir enfin ce
qui « est en » (étang ?) lui.
Il est décortiqué, visionné
sous tous les angles, quel
que soit le poisson du coin :
ablette, rotengle ou gardon.
Gardons-nous de tout savoir : il reste encore des mystères et secrets.
3 : disséquer et enquêter...
Alors, tendons la perche
aux étudiants de BTS 1ère
année pour que, l’an prochain, l’enquête se poursuive…
Jean-Claude LOGEAIS,
Enseignant en biologie.
Une ferme au coeur de Paris
Les jeunes se sont renseignés sur leur futur métier et
ont
découvert
comment
l’agriculture peut être durable.
Le mardi 28 février, à 4
heures du matin, les
élèves de première CGEA
(Conduite et gestion de
l’exploitation agricole), ainsi que la classe de 4ème
technologique, ont pris la
route pour Paris, direction
le Salon de l’Agriculture.
Après plusieurs heures de
trajet, ils ont pu se dégourdir les jambes et régaler
leurs yeux et leurs papilles
dans la plus grande ferme
de France ! Jambon, fromage, cacao, mais aussi
moutons, vaches, chèvres,
lapins ! Plus de 1000 exposants étaient au rendezvous, près de 5000 animaux, une dizaine de
pavillons… Pas besoin de
préciser qu’il y avait foule.
Humanistes,
gourmets,
amoureux de la nature et
des animaux, il y en avait
pour tous les goûts!
Azilise BERTRAND,
1ère CGEA 2.
Jérémie Millet, élève de 1ère CGEA, devant le stand des
produits laitiers.
Les élèvent ont pu assister
à des représentations inédites
ainsi
qu’à
des
concours animaliers.
Ils ont découvert de nouvelles races comme le tilapia, poisson d’Afrique, et le
zébu nain d’Inde.
Le potager des quatrièmes : ça avance !
Directeur de la publication :
Morgan Kermarrec,
directeur du lycée.
.
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Les CGEA en Andorre :
tourrons et « Brunes des Alpes »
Lundi 27 février, la classe
de
terminale
CGEA
(Conduite et gestion de
l’exploitation agricole) est
en route pour l’Andorre.
Le trajet a été long, avec 11
heures et 30 minutes de
car ! Le lendemain, après
une nuit bien appréciée, ils
ont visité la ville de Seu d’Urguell, notamment l’installation olympique de canoë
kayak créée pour les jeux
de Barcelone de 1992, le musée de la Ciutat et le marché.
En début d’après midi, ils
ont été accueillis au centre
de formation agricole Del Pirinea à Montferrer, suivi
d’une visite de l’élevage de
chevaux Sant Antoni. Ce
fut une journée très chargée.
Le mercredi : dégustations
et autres plaisirs gustatifs
avec la visite de l’usine de
tourrons et chocolats Vicens. Enfin, découverte du
musée du tabac.
« Pour notre dernière journée en Andorre, nous
avons pu découvrir la fabrication de l’électricité au
lac d’Engolasters qui produit 18% de l’électricité
consommée en Andorre.
Cette journée s’est achevée par la visite d’une exploitation agricole de bovins viande « Brunes des
Alpes » et une maison tricentenaire : Casa Rull à
Sispony ».
Morgane LOLLIC,
Virginie GUINEBEAU,
Équipe Nano
Concours de raquettes :
remontez
vos
chaussettes !
Le mercredi 21 mars, aux Établières, quatre élèves de première S et STAV partaient à Fontenay-le-Comte pour un
tournoi de badminton : Thomas Rambeault (11ème),
Guillaume Baty (16ème), Paul Duceps (17ème) et Loïc
Avrard (20ème). Ils avaient rendez-vous à 11h35 devant la
piscine Armonia pour un départ en car avec le Lycée NotreDame du Roc. Accompagnés de leur professeur de sport,
Christophe Suire, nos quatre vaillants garçons, catégorie
cadets, ont fièrement joué mais n’ont malheureusement
pas décroché de qualification pour les régionales…
Nous leur disons tout de même un grand bravo !
Directeur de la publication :
Morgan Kermarrec,
directeur du lycée.
Léa PAULEAU,
Morgane LOLLIC,
Équipe Nano.
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Portes ouvertes : le marché des gourmets
Lors des portes ouvertes de
l’école, le samedi 10 mars,
un marché peu commun
s’est installé aux Établières : un marché fermier.
Ce projet original est à l’initiative des professeurs et
élèves de BTS
ACSE 2
(Analyse et conduite des systèmes
d’exploitation)
et
APV 2 (Agronomie et productions végétales). Ils ont
pris contact avec des agriculteurs de Vendée mais aussi
de Loire-Atlantique.
Etaient également présents
des anciens élèves du lycée, désormais agriculteurs,
pour exposer et vendre
leurs propres produits : des
légumes, des fruits, de la
viande, du sel, des haricots,
du miel, du vin et bien
d’autres réjouissances pour
les papilles ! « Ça s’est très
bien passé »
nous explique Pierre Berthomé, producteur de légumes. En revanche, Fadéla BouayadAgha (enseignante aux Établières), qui tenait le stand
de terrines de viande de cochon, nous confie que « le
marché a mis un peu de
temps à démarrer ».
Maëva PINEL,
Et Charlotte NICOLAS,
Term. CGECF 2
Des photos et du
sang froid !
Les lumières de la
ville.
C'est sous des températures négatives que les
élèves de l'atelier photo
sont allées flâner dans les
rues yonnaises jeudi 2 février.
En effet, le thème de l'atelier du 2ème trimestre
était « le bâti et l'architecture ». Pour mener à bien
leur projet, les élèves ont
choisi des sites spécifiques de la Roche-surYon.
Durant cette sortie, ils ont
pu apprécier les détails
des bâtiments le nez en
l'air et l'appareil à la
main : l'immeuble de la
Poste et sa mosaïque, le
vieux théâtre, la préfecture, le musée, le kiosque
ou encore la mairie, le
conservatoire
et
la
fameuse statue de Napoléon (photo ci-dessous).
Pilier du vieux théâtre.
L'atelier photos :
L’atelier photos.
Directeur de la publication :
Ci-dessus : Le kioske flou.
Morgan Kermarrec,
directeur du lycée.
A droite : Sur la place du
théâtre.