Octobre 2013 - La Seyne sur Mer

Transcription

Octobre 2013 - La Seyne sur Mer
LE
SEYNOIS
N° 47
OCTOBRE
2013
WWW.LA-SEYNE.FR
L E JOURNAL DE LA SEYNE-SUR-MER
Casino,
Acte II
Jérémy Taïeb,
28 ans,
responsable
de la restauration
du casino Joa
Evénement p. 8
10
BORNES INTERACTIVES
POUR LE CHEMIN
DE LA MÉMOIRE
DU CENTRE HISTORIQUE
PAGE 12
Economies
d'énergie
Un dispositif “Energie
positive” pour vous aider
à faire baisser vos factures.
Esplageolles
Début des travaux du nouvel
espace Esplageolles
(Pôle emploi et, en 2015,
un parking de 400 places).
TRAVAUX PAGE 19
VOIR EN PAGE 38
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2/ Sommaire
Evénement /4 à 9
Site des anciens chantiers : un nouveau visage pour la ville
Vie seynoise / 12
Chemin de la mémoire
Zone de sécurité prioritaire
Nouvelle saison pour l'USS
Concertation des rythmes
scolaires
Un EAJ Citoyens
Le centre cultuel
et culturel musulman
Travaux / 19
400 places
aux Esplageolles
Quartiers/21
Diplômes
du "Bien voisiner"
Ricciotti place Saint-Jean
LE MAG /26
Le portrait du mois
Franck Russo
Reportage / 28
Dans les coulisses de Tisot
Mémoire /36
L'envol de l'Aigle :
l'exposition annuelle du
musée Balaguier
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Les A
Pour la 1ère fois à
et métiers d'Aix
septembre. Acco
me issus des A&M
la mécanique et de
ingénieurs e
H. MENU
ET LES BARJORETTES
ANIMENT
LA TALL SHIPS !
Durant la Tall ships
la cie seynoise
les Barjorettes ont
animé les navettes
maritimes reliant
La Seyne à Toulon.
Ambiance décalée !
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Le mot du maire
/3
Grand cœur de ville
Une mutation nécessaire
et attendue. C'est ce qui
est en cours sur le site des
anciens chantiers navals.
Vers un Centre- ville, un
grand cœur de ville, allant
des "Ateliers mécaniques" jusqu'au carrefour
du 8 mai ; un centre digne d'une commune
de 62 000 habitants dont les activités
économiques et commerciales ne se
concurrencent pas mais au contraire
se complètent et créent une dynamique
globale. Sur le site des anciens chantiers
navals, il y eut tout d'abord l'Institut des
métiers de la mer. Comme un symbole qu'il
faut faire place aux générations futures.
Puis vint le parc de La Navale, immense espace
public urbain, comme un nouveau poumon
et un lien avec le "Centre ancien", notre cœur
s Arts et Métiers aux CNIM
à La Seyne, 130 “Gadzarts”, élèves de l'école des Arts
ix-en-Provence, ont visité les locaux des CNIM, le 28
compagnée par une centaine d'ingénieurs, eux-mê&M, la promotion 2013 a pu découvrir les métiers de
de la thermique. Les CNIM emploient plus de 1 000
s et en recrutent plus d'une centaine chaque année.
VENDREDI 25 OCTOBRE
CONCERT
SUR LES TRETEAUX
Nam in Jazz - quartet jazz
bossa - Place Bourradet
de 18h à 20h
VENDREDI 1ER AU DIMANCHE 3 NOVEMBRE
17ÈME SALON DU
MODELISME
Par Les Argonautes
Gymnase Langevin
de ville... Avec les trois derniers grands aménagements du site, nouveau casino, port de
plaisance et Ateliers mécaniques-cinéma, une
boucle est bouclée. Celle de la mutation de La
Seyne. Bonne lecture !
Marc Vuillemot
Maire de La Seyne-sur-Mer
Vice-Président de Toulon Provence Méditerranée
Conseiller régional Provence-Alpes-Côte d’Azur
VENDREDI 15 ET SAMEDI
16 NOVEMBRE
THEATRE
« Gelsomina »
Café-théâtre 7e Vague
à 21h
DIMANCHE 17
NOVEMBRE
CROSS DE LA SEYNE
Domaine de Fabregas
à partir de 10h
VENDREDI 22 NOVEMBRE
JAZZ AU FORT NAPOLEON
« Guitar Addiction »
par Art Bop
Fort Napoléon à 21h30
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46/ L’événement
“La Navale”
en mutation
La réhabilitation du site des anciens chantiers
arrive bientôt à terme
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L'événement
L’événement
- Le casino : 20 M€ investis - 125 emplois
Parking 100 places. Délégation de service public (DSP).
Durée 20 ans. Ouverture prévue 1er semestre 2015
- Le port de plaisance :
41 M€ investis
90 emplois directs et indirects - parking 350 places
(réservées commerces et plaisanciers). DSP 30 ans.
Livraison prévue début 2016
- Les Ateliers mécaniques :
42 M€ investis - 170 emplois parking intégré de 100 places.
Bail emphytéotique. Durée 40 ans.
Livraison prévue octobre 2016
/5
/7
Avec la pose de la première pierre du
casino, le 2 octobre, le site des anciens
chantiers navals est entré dans sa
phase de réalisation. Etapes suivantes,
la construction du port de plaisance
Michel-Pacha et la réhabilitation du
bâtiments des ateliers mécaniques.
Trois beaux projets créateurs
d'emplois, de developpement
et de recettes pour la commune.
I
l aura donc fallu une génération pour que le site des anciens chantiers
navals revive et connaisse une nouvelle activité. Hormis le Pont Levant et
le parc de la Navale, les divers projets qui se sont succédé depuis 20 ans
n'ont jamais pu voir le jour. Aujourd'hui, La Seyne est en passe de réussir sa
mutation. Un casino, un cinéma multiplexe, un port de plaisance... Avec ces
nouveaux équipements, la Ville a de quoi développer tout son potentiel économique, culturel, industriel et maritime. Au sein du premier département
touristique de France, elle s'assure une nouvelle visibilité. Les investisseurs ne
s'y sont pas trompés. Cent millions d'euros engagés pour les trois réalisations
: 20 M€ par Joa groupe pour la construction du casino, 42 M€ par le groupement d'entreprises chargé de la réhabilitation des ateliers mécaniques (CGR
Cinémas/Immochan/AOA/Burgeap) et 41 M€ par la société Sifa Ports pour
la construction du nouveau port de plaisance Michel Pacha. Le programme
d'aménagement du site des anciens chantiers a bel et bien été mené au bout.
En septembre 2010, à l'occasion d'un dossier préparé par Le Seynois, “Des
chantiers d'avenir”, le maire, Marc Vuillemot, avait confié : « Au cœur de l'agglomération, le site doit connaître un développement équilibré et divers... Je
suis certain qu'il poursuivra sa mutation avec toutes sortes d'équipements...
Dans quelques années, notre ville aura encore changé de visage... ». En effet.
Ses premiers contours se dessinent depuis le 2 octobre, avec la pose de la première pierre du casino, qui ouvrira ses portes en 2015.
“Une chance pour toute la rade”
Laurent Lassiaz, Président du directoire du groupe Joa, 3ème opérateur
en France, est satisfait : « Il y a un grand potentiel de développement. La
construction du casino concrétise la suite d'un programme lancé avec
l'ouverture de l'hôtel et le parc de la Navale. L'étape suivante sera le port
de plaisance ». Un port qui, pour le maire, Marc Vuillemot, « représente
l'élément majeur du puzzle entre le casino et les ateliers mécaniques ». Et
un outil touristique de premier plan : « Le port Michel-Pacha sera l'un des
plus modernes de Méditerranée et le premier nouveau port de plaisance
de la région Provence Alpes Côte d'Azur, construit depuis 1993 », annonce
Denis Arconstanzo, PDG de Sifa Ports. « Un port de 600 anneaux, c'est une
chance pour toute la rade », se réjouit le maire. Autre réalisation très attendue, l'aménagement du bâtiment des ateliers mécaniques avec hôtel,
restaurants, multiplexe cinéma, espace culturel, commerces... « On est vraiment parti d'un projet de réhabilitation, en plus de ce qui était déjà là. C'est
intéressant de participer à la requalification d'un site qui était à l'abandon,
et de lui redonner un avenir », explique Robert Labori, architecte et directeur développement de CGR Cinémas.
Redynamisation du Centre-ville
« Nous avons voulu que le bâtiment des ateliers mécaniques soit le complément du Centre-ville, avec la volonté architecturale de respecter le patrimoine, comme c'était prévu dans le cahier des charges. Le but est de faire vivre
le bâtiment, sans qu'il soit la vitrine d'une époque, qui regarde vers l'avenir.
lire
A
dans les
BIBLIOTHÈQUES
DE LA VILLE
- Atelier mécanique : mémoire d'anciens, passerelle d'avenir .
Association Histoire et Patrimoine seynois, 2007
- Forum sur la réhabilitation de l'atelier mécanique , DVD,
Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47
Association Histoire et Patrimoine seynois, Cinéma-image, 2006
http://bibliotheques.la-seyne.fr
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6/ Evénement
L’événement
Un projet tourné à la fois côté ville
et côté rade » explique Thomas
Ollivier, de l'Agence Ollivier Architectes (AOA). Car les ateliers mécaniques font partie du centre-ville,
qui inclut le coeur de ville, appelé
aussi coeur historique. L'objectif est
de maintenir le lien entre centreville et centre ancien, et de faire en
sorte que l'offre soit complémentaire. « L'important, c'est que les
gens reviennent en ville, que ce soit
pour le casino ou pour le cinéma,
car le jour où ils voudront autre
chose, ils seront sur place. Après, à
chacun de jouer le jeu ». Et à moins
de 10 minutes à pied, des ateliers
mécaniques au coeur de ville, ils
trouveront 875 places de parking
disponibles. Sans compter, d'ici fin
2015, les 400 places du parking des
Esplageolles (VOIR PAGE 19).
Un cinéma à La Seyne
Seize ans qu'ici, tout le monde espérait la bonne nouvelle. « La Seyne
avait grand besoin d'un cinéma »
rappelle Robert Labori. En attente
d'autorisation de la CDAC (Commission départementale d'aménagement commercial), le directeur
développement est confiant : « Ce
n'est pas un projet pharaonique.
Je ne vois aucune raison de ne pas
l'obtenir ». Tant mieux. Car un cinéma fait toujours prospérer la commune dans laquelle il est implanté,
telle une locomotive. Avec ses 9 salles, le multiplexe a de quoi satisfaire
le public. Le groupe CGR Cinémas
est 3ème en France, en nombre de
spectateurs, deuxième, en nombre
d'écrans, et premier groupe indépendant : « Nous avons la chance
d'être gérés par les enfants du
fondateur et nous restons dans la
tradition familiale ». Leader du cinéma numérique en Europe, CGR
a été élu meilleur exploitant de
l'année, fin 2007. Rendre La Seyne
attractive, lui donner les moyens
de se développer... l'architecte Thomas Ollivier y croit : « Même si
dans ce genre de grandes réalisations, il y a un temps pour que les
choses se mettent en place, le projet a toutes les chances de connaître le succès. L'équipe municipale
a fait du beau boulot sur l'appel
d'offres, il y a eu un bon suivi et
les investisseurs jouent le jeu. Tout
est favorable. Après, ce sera aux
Seynois de s'approprier le projet ».
Chantal Campana
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Les ateliers réhabilités
“Une cathédrale
industrielle”
Cinéma, hôtellerie, restauration, bowling, commerces,
club de gym, Spa... D'ici 2 ans, l'Atelier mécanique
“nouvelle version3 pourra accueillir le public.
1 750 places
de cinéma
80 chambres
d'hôtels
2 restaurants
L
a construction et la réhabilitation du bâtiment des ateliers
mécaniques, confiées au groupement d'entreprises CGR Cinémas/
Immochan/AOA/Burgeap, vont pouvoir démarrer. 25 000 m2 de surface
aménageable et un programme qui
fait la part belle à la culture, à la musique, aux loisirs et autres animations, pour satisfaire une clientèle,
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/7
Un siteL’événement
en mutation
La Ville a opté
pour une location
sur 40 ans, via un bail
emphytéotique.
Elle recevra 24 000
euros annuels et 2 %
de plus chaque année
Première pierre
Casino, l'acte II
Un bâtiment lumineux, tout
en transparence, qui s'accorde
avec l'environnement
qu'elle soit de passage ou habituelle.
Thomas Ollivier, de l'Agence Ollivier
Architectes, s'est attaché à préserver
l'aspect patrimonial des lieux : « On
garde la charpente existante. Le projet est disposé en fonction d'elle et
des ponts tri-dimensionnels, qu'on
mettra en valeur. Il y a deux nefs
historiques que l'on préserve, et une
troisième que l'on va refaire à l'identique, pour conserver le lien avec les
chantiers ».
Sur trois niveaux
Rez-de-chaussée et étages abriteront
le multiplexe cinéma de 9 salles,
avec des bars, restaurants ouverts
à toute heure de la journée, en suivant la programmation du cinéma,
un hôtel. On trouve également une
arche dédiée au bien-être, activités
ludiques, sportives, club de gym,
fitness, spa, bowling... ainsi que des
promenades avec des commerces,
peut-être un bureau de poste, une
boulangerie... Mais pas d'enseignes
concurrentielles avec le centre-ville,
« nous travaillons en complément
de ce qui existe déjà là-bas ». Le public pourra également découvrir
des machines-outils à l'intérieur, témoins du passé des chantiers navals.
Devant la façade, côté Sud, un grand
parvis, non clôturé, sera ouvert, comme une place : « On y installera des
bornes interactives d'informations,
qui raconteront également l'histoire du bâtiment, des différentes
étapes jusqu'à aujourd'hui ». Quant
à l'entrée principale, « nous l'avons
conservée. C'est là que la voie ferrée
arrivait, pour permettre aux wagons
de passer ». Rendez-vous fin 2016 !
C.C.
(ci-contre à gauche) La réalisation
conservera son aspect patrimonial au bâtiment. (dessous) Les
activités sont en lien avec le centre-ville, dont l'Atelier mécanique
fait partie
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Ouvert l'été dernier aux Sablettes en attendant son installation parc de la Navale, le casino est en construction.
L
aurent Lassiaz est un PDG heureux. Cette première année
d'exploitation, aux Sablettes,
est satisfaisante et laisse augurer
de bonnes choses pour la suite :
« Cet été, nous avons soufflé notre 1ère bougie, et le 2 octobre, nous
avons posé la première pierre. Le
programme se déroule comme prévu ». Le bilan est bon, « nous avons
maintenant 55 salariés, donc, nous
avons embauché plus que prévu ».
La construction du casino devrait
durer un an et demi : « Sur La Seyne, notre effectif sera de 110 à 120
personnes. Nous commençons déjà
à travailler sur un gros projet, pour
dimensionner le programme ».
L'équipe sera formée deux mois
avant l'ouverture et, six mois avant,
le recrutement pourra commencer.
Pour Laurent Lassiaz, l'activité à La
Seyne devrait marcher : « Il y a un
fort potentiel de développement.
On va aussi renforcer les navettes
dans le cadre de notre partenariat
entre Toulon et La Seyne. Le bateau
s'arrêtera devant le casino ».
21ème casino pour Joa
La Seyne sera donc le 21ème casino
du groupe à sortir de terre. D'une
surface de près de 6 000 m2, le bâtiment est divisé en trois parties. Au
coeur de la structure, une salle de
spectacle de 600 ou 700 places assises, dont 300 places rétractables,
dans les gradins. L'espace au sol est
de 500 m2 et on peut y accueillir
toutes sortes de manifestations. Le
but est de programmer des têtes
d'affiches et de faire des animations en collaboration avec la commune. Au 1er niveau, sur 1 000 m2,
on trouve la salle des jeux, un bar
lounge animé de 200 à 250 m2 . La
salle des machines à sous, sera très
ouverte, avec vue sur la rade. « Pour
entrer dans la salle de jeux, il y aura
un contrôle d'identité. Le reste sera
en accès libre », explique le directeur, Dylan Peyras. A l'étage, deux
restaurants panoramiques, l'un
avec vue sur la rade, l'autre sur la
LES DATES CLÉS
- 2 mai 2012 : Obtention
du permis de construire
- 2 juillet 2013 : Arrêté
d’autorisation de transfert
de l’autorisation de jeux du
casino provisoire au définitif
- 2 octobre 2013 : Pose
de la première pierre
- Eté 2014 : Hors d’eau /
hors d’air
- 1er semestre 2015 :
Ouverture
ville. La brasserie propose, en formule “ardoise”, un ticket moyen de
20 €, et le restaurant, un peu plus
''haut de gamme'' peut servir 40
couverts. Un projet d'envergure, qui
dans cette zone de développement,
sera un véritable moteur économique et commercial pour la ville. A
ce jour, 750 000 € ont déjà été versés à la commune, mois d'octobre
non compris. « Ce que nous voulons surtout, c'est rester sur la zone
primaire, c'est à dire La Seyne qui
compte 60 000 habitants environ
et l'agglomération de Toulon avec
ses 400 000 habitants ». Prochaine
étape à franchir avant l'ouverture,
« la mise hors d'eau et hors d'air de
l'établissement, c'est-à-dire quand
les ouvrages de couverture et
d'étanchéité seront achevés » explique Laurent Lassiaz. Inauguration
prévue au printemps 2015.
C.C.
Un casino desservi
par les navettes
maritimes
du Réseau Mistral.
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8/ Evénement
Interview
Jérémy Taïeb
Responsable restauration
A 28 ans, Jérémy a déjà 12 ans d'expérience.
Recruté l'an dernier, il dirige la brasserie,
le restaurant semi-gastronomique et le bar
du casino.
D
ans la famille de Jérémy, on
aime la cuisine et on se met
volontiers aux fourneaux.
Aussi, c'est tout naturellement
vers le Lycée hôtelier Saint-Louis, à
Toulon, que le jeune homme s'est
dirigé pour apprendre le métier.
Bac pro, BTS option cuisine, licence
de marketing gestion hôtelière,
Jérémy a déjà un beau palmarès,
quand il part travailler à York,
en Angleterre, pour parfaire son
anglais. Il découvre alors la salle.
« Je suis devenu chef de rang, puis
maître d'hôtel ». Au bout d'un an,
il revient travailler dans le Gard,
pour Relais et Châteaux, toujours
comme chef de rang, puis maître
d'hôtel. Il y serait peut-être même
encore s'il n'y avait eu ces vacances, l'an dernier, passées dans sa
famille seynoise. « Tout le monde
me parlait du casino qui allait
ouvrir aux Sablettes ! ». Le soir
même, Jérémy regarde les annonces en ligne et décide de postuler.
Ensuite, tout est allé très vite : « J'ai
eu un premier entretien sur le site
de Joa Antibes avec la DRH, puis un
deuxième à Mandelieu La Napoule
avec Dylan Peyras ». L'entretien est
concluant. Le jeune homme a tout
juste le temps de démissionner et
de revenir, pour faire l'ouverture.
Nouvelle carrière
Depuis un an et demi, il officie au
casino. Habitué à la clientèle de
luxe, il sait parfaitement satisfaire
le public. Avec les deux restaurants
et le bar, Il gère une belle équipe,
« 18 personnes cet été , avec les saisonniers. C'est le plus gros service
du casino. Sur le définitif, il y aura
40 personnes. Le recrutement se
fera en local, tous seront issus du
métier ». Ensuite, Jérémy Taïeb les
formera. « Le concept d'un restaurant semi-gastronomique chez
Joa est unique. Le restaurant est le
service le plus important, dans les
activités périphériques ». Lui, est
toujours ému et content de voir la
joie des gens quand ils gagnent.
« Nous avons une clientèle d'habitués. On tisse des liens et on prend
soin d'eux ». Le jeune homme est
heureux d'avoir fait le bon choix,
il y a un an : « Je suis impatient de
voir l'ouverture. C'est unique pour
moi ce projet. C'est un nouveau
challenge et je suis content de
monter dans le bateau ». Et au vu
de la maquette du futur casino,
l'expression prend tout son sens.
C.C.
18 mois de travaux
125 salariés
100 places de parking
750 000 euros
par an
pour la commune
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/9
Politique
de la Ville
Un
site en mutation
Port Michel-Pacha
Un projet innovant
© Magnan Architecture/Pierre Louis Ingénierie
Etape inscrite au schéma d'aménagement de
l'ensemble de la rade, le nouveau port de plaisance est le premier de la région PACA à être
construit, depuis 1993.
41 M d'euros
investis
600 anneaux
2
3000 m de commerces
350 places de parking
12 à 15 emplois directs
70 à 80 emplois indirects
M
ichel-Pacha, infatigable
aventurier, bâtisseur, et
innovateur, qui a façonné
l'image balnéaire de la commune,
a donc donné son nom au nouveau
port de plaisance. Celui-ci sera l'un
des plus modernes de la région,
avec des techniques environnementales innovantes. Outil touristique de premier plan, sa réalisation
s'insère dans une requalification
urbaine et économique de l'ancien
site des chantiers navals. « C'est un
élément structurant du développement économique de la rade, qui
fixe de manière durable, l'économie
maritime dans notre bassin », se ré-
jouit le maire, Marc Vuillemot. Sifa
Ports, le délégataire pour 30 ans, est
donc chargé de la construction et de
l'exploitation de ce nouveau port,
avec un investissement de 41 M€.
Le projet prévoit la réalisation de
600 anneaux, d'un port à sec d'une
capacité de 120 bateaux moteurs, de
cinq places pour la grande plaisance, d'un yacht-club, d'un espace de
vie et de commerces, d'une station
de carburant. « Le nouveau port de
plaisance a été envisagé comme
un trait d'union entre le centreville et la mer. De sa conception à
sa construction, en passant par son
exploitation, le souci de l'environ-
nement est présent dans toutes les
phases du projet », détaille le PDG
de Sifa Ports, Denis Arcostanzo. Une
belle façon de booster le secteur
économique, qui faisait dire à Laurent Lassiaz, PDG de Joa Groupe, en
mai 2012 : « Des gens qui arrivent et
mettent leurs bateaux, c'est de l'apport d'argent pour la commune. On
sait tous que sur la côte méditerranéenne, c'est la croix et la bannière
pour les propriétaires de bateaux
de trouver des anneaux et dans cet
environnement exceptionnel, un
hôtel, un casino, l'Atelier mécanique, vont donner à La Seyne-surMer beaucoup d'atouts par rapport
à d'autres destinations ». Après un
an d'étude, les travaux pourront
commencer, pour une livraison en
2016.
C.C.
INFOS
Site Internet avec espace
“préréservation”
www.portmichelpacha.com
Système“PortPass”
Payer un achat, valider un titre
de transport, vérifier
la disponibilité des places au port...
avec son téléphone mobile
grâce à la technologie NFC
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10/ Retour en images
Réouverture de l'Impasse,
le 13 octobre dernier,
avec une soirée rock
où les spectateurs en ont
pris plein les oreilles.
Parade de voitures
anciennes aux Sablettes,
le 15 septembre dernier
à l'initiative de l'Association des commerçants
du sud.
La journée code de la rue,
le 17 septembre dernier sur le parc
de la Navale.
"À dos d'éléphant, en moto, en
bus ou à pieds... L'Inde est avant
tout énergie et spiritualité". Une
exposition des clichés de JeanChristophe Vila au Fort Napoléon.
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Retour en images
/11
A l'occasion des rencontres de Tamaris, les jardins du musée Balaguier
accueillaient la projection
de “La Villa Blanche”, de
Gérard et Jérôme Jamin.
L'occasion d'évoquer les
années trente où Jean
Giraudoux, Paul Morand,
Jean Cocteau, François
Mauriac, Jacques de
Lacretelle, mais aussi des
artistes d’autres disciplines comme le comédien
Fernand Ledoux, ou le décorateur Christian Bérard,
se retrouvaient dans cette
villa de Tamaris.
Le CIL des Sablettes a consacré la matinée du
28 septembre au nettoyage de la corniche du
Lazaret.
Clou de
l'exposition sur
l'aéromaritime,
un simulateur
de pilotage
pour ULM
a attiré les
curieux Bourse
du travail.
Accueil enthousiaste
des riverains
les vendredis pour les
apéros conviviaux
du festival
“Les Tréteaux”,
dans le cadre de
“Plus belle ma rue”, place
Bourradet.
Le 20 septembre dernier,
le concert gratuit d'un
duo de guitare chanson
française, “Passé-Composé”, réunissait devant un
verre amateurs
et néophytes.
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12/ Vie seynoise
EN BREF
Listes
électorales
////
Inscrivezvous !
Les administrés
n'ayant pas signalé leur
changement d'adresse
ainsi que les nouveaux
arrivants dans la
commune, peuvent
se rendre avant le 31
décembre au service des
élections situé au rez-dechaussée de l'hôtel de ville.
Se munir de la photocopie
de la carte d'identité
recto-verso en cours de
validité ou du passeport,
d'une quittance d'eau, de
gaz ou d'électricité ou de
téléphone fixe récente
et nominative, ou d'une
quittance de loyer établie
par un organisme (pas de
particulier), l'attestation
d'assurance habitation,
récente de moins de 3
mois. Attention : si vous
êtes hébergé(e), il vous faut
fournir une attestation
d'hébergement, la pièce
d'identité de l'hébergeant
ainsi qu'un justificatif de
domicile de moins de 3
mois à son nom et une
preuve de votre attache
avec la commune (bulletin
de salaire, courriers CPAM,
CAF...). Le service des
élections est ouvert du
lundi au vendredi de 8h30
à 16h non stop.
Tél. : 04 94 06 90 55
[email protected]
Inscription par courrier ou
vous inscrire sur Internet
mon.service-public.fr
Gastronomie
L'Alsacesur-Mer
Chemin de la mémoire
Comprendre
le cœur historique
Une centaine de personnes assistait le 14 septembre
à l'inauguration du chemin de la mémoire du centre
historique, après celui des chantiers navals et des Sablettes.
U
ne dizaine de panneaux décrivant le patrimoine historique
et architectural. Des bornes
interactives dont les pictogrammes
permettent d'accéder avec son smartphone à des fiches multilingues. Le
14 septembre dernier, à l'occasion
des Journées du patrimoine, la visite commentée a pu débuter Porte
de la Rotonde, devant le parc de La
Navale : « Ces bornes se répartissent
dans le centre ancien depuis le port
jusqu'en haut du
cours Louis Blanc,
en passant par le
marché provençal,
la place Perrin et la
place Bourradet »,
résume Florence
Cyrulnik, adjointe
à la culture et au
patrimoine. « Les
vieux quartiers de
Cavaillon et de Beaussier, qui ont accueilli les premiers hameaux, ne sont
pas oubliés, avec leurs rues descendant
perpendiculairement vers le littoral »,
explique pour sa part Françoise Manaranche. Une heure et demie durant, la
directrice de la culture a conduit une
visite ponctuée d'anecdotes : l'arrivée
des premiers habitants depuis SixFours, la naissance du bourg autour du
môle, du four à pain et du comptoir à
boucherie : « L'indépendance officielle
date de 1657. Au siècle suivant, les environs du rond-point Rabin accueillent
le premier chantier naval, à l'emplacement du Kyriad. Les rues Plâtrière
ou des Celliers témoignent de cette
époque », remarque-t-elle devant la
centaine de personnes présentes. Aux
lendemains de la Révolution, l'activité
des chantiers se décale vers la place de
la Lune et les Mouissèques. « Ce quartier a été bâti par l'émigration bas-alpine puis italienne, sur les remblais
du creusement du port, au XIXe siècle.
L'absence d'assainissement y entraînera le dernier choléra, en 1865... ». Quatre ans après le chemin de la mémoire
de la Navale sur le site des anciens
chantiers, et quelques mois après celui
des Sablettes, le chemin de la mémoire du centre historique fait prendre
conscience aux Seynois et à leurs visiteurs de la richesse de leur patrimoine.
Gwendal Audran
Le chanoine Antoine Carli a reçu le 13 septembre dernier la médaille
d'honneur de la Ville, devant une centaine de personnes. Créateur
de la structure « Le Relais » pour l'accueil des SDF, initiateur de
l'antenne seynoise d'Amnesty international, il fut aussi aux côtés des
ouvriers des chantiers, lors des grèves de la fin des années 80.
Quatre jours sous le
charme de l'Alsace
pour cette 5e édition de
l'Alsace-sur-Mer, les 8, 9,
10 et 11 novembre. Le parc
de la Navale accueillera
le village traditionnel
où il fera bon déguster
flamenkuchs, choucroutes
et bretzels. Une vingtaine
de commerçants sont
attendus.
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Vie seynoise
Zone de sécurité prioritaire
Point d'étape
L'ensemble des acteurs de la sécurité ont exposé l'avancement de la zone
de sécurité prioritaire aux commerçants du centre-ville
D
émanteler les économies souterraines d'un côté. Lutter
contre les incivilités de l'autre.
La ZSP du centre-ville et de Berthe, l'une
des 64 de France et la seule du Var, était
au centre des débats le 9 septembre
dernier. « Nous avons envisagé, avec le
Préfet du Var, de convier les commerçants du centre ancien afin de présenter le dispositif partenarial entre l'Etat
et la Ville et ses premiers résultats »,
explique le maire, Marc Vuillemot.
Comptoir citoyen
UNE PERMANENCE
« POLICE POPULATION »
Homme de terrain, l'ancien commissaire Jean-Claude Chautrand
est désormais le nouveau
« délégué à la cohésion entre la
police et la population ». Chargé
d'une mission de proximité pour
recueillir les doléances, il assure
deux permanences :
- Comptoir citoyen, rue Taylor, un
vendredi sur deux, de 9h à 12 h.
Tél : 04 94 06 96 54
- Maison des services publics,
98 av. Louis Pergaud, un mercredi sur deux, de 9h à 12 h.
Tél : 04 94 10 93 50
Devant une cinquantaine de Seynois,
Emmanuel Dupuis, sous-préfet directeur de cabinet du préfet du Var, a
rappelé « les questionnements légitimes sur cette ZSP et son découpage
géographique » : « L'Etat a souhaité apporter des réponses intelligentes face
à une délinquance enracinée. Nous
menons pour cela un travail de fond
avec les bailleurs, les transporteurs et
les travailleurs sociaux », relève-t-il.
Une transversalité qui fonctionne également au sein des services de l'Etat :
« Remonter les filières alimentant les
trafics en centre-ville implique la coopération en amont, avec les services
fiscaux, la douane, la police aux frontières, la police judiciaire et le Groupe
d'intervention régional », poursuit le
sous-préfet.
S'adressant aux commerçants, MarieJoseph Mazel, directrice départementale adjointe de la sécurité publique, a
rappelé que « sentiment d'insécurité
et chiffres (VOIR ENCADRÉ) ne concordent
pas forcément » : « la ZSP a permis de
redistribuer des moyens des services, à
l'échelon du district de la moitié ouest
du département, renforçant les ressources humaines sur notre territoire» :
« Les agents en bleu clair du commissariat, en bleu foncé des sections d'intervention ou des Compagnies républicaines de sécurité, les motards de la Force
mobile urbaine, la brigade canine ou
/13
10 mois après la
EN BREF
mise en place
//// Relais
de la Zone de séde la Mémoire
curité prioritaire
La Résistance
sur le Net
en centre-ville et
Les Relais de la méau quartier Berthe, moire ont mis en ligne
un certain nombre de
les commerçants
documentaires. On
pourra ainsi visionner
étaient conviés
sur le site Dailymotion
commissaires de
à un point d'étape «laLes
République" (Raymond Aubrac), "Le
à l'Hôtel de ville.
Conseil National de la
les hommes de la Brigade anti-criminalité interviennent concomitamment
ou à tour de rôle ». « Il n'est pas question de me satisfaire des chiffres », précise pour sa part le commissaire Patrice
Buil. « Nous menons avec mon collègue
Patrick Ducheix de la Police municipale une coopération fructueuse. Cela
nous donne un baromètre qui permet
d'intervenir plus efficacement en centre-ville ». Rappelons que la présence
des policiers municipaux a été doublée
en fin de journée, aux dernières heures d'ouverture et à la fermeture des
commerces. La mise en service des caméras de vidéosurveillance a enfin été
évoquée. Ces dernières ont déjà permis
plusieurs interpellations en flagrant
délit et des peines de prison ont été rapidement prononcées par la justice.
Gwendal Audran
Les erchiffres
du 1 semestre
2013
- Vols et dégradations : - 27 %
(dont vols avec violence - 77 %)
- Taux d'élucidation des affaires
(identification, arrestation et défèrement des coupables) : + 47 %
- Coups et blessures : + 6 %
- Violences conjugales
et intra-familiales : + 23 %
Tous types de délinquance confondus, les chiffres du très officiel
"indicateur de pilotage des services"
mettent en évidence une diminution
des faits de 6,5 %, et une augmentation des élucidations de 31,4 %.
Résistance" (Raymond
Aubrac), "La Résistance
en Corse", "Un Seynois
dans la Résistance
: André Salvetti" et
"Vagabondages au fil
du temps avec Marius
Autran".
Pour visionner, tapez
les Relais de la mémoire sur Google.
////Cérémonie
Nouveaux
arrivants
La cérémonie d'accueil
des nouveaux arrivants
aura lieu samedi 26 octobre à 11 heures dans les
locaux de l'école Jacques
Derrida, située impasse
Jean-Paul Sartre près du
commissariat de police.
Triathlon
du Cap Sicié
Multicourses
1,5 km de natation, 40
de vélo et 10 de course,
le départ du 6e triathlon
du Cap Sicié sera
donné le dimanche 20
octobre à 8h30 au parc
Braudel. Inscriptions
www.ats-sport.com.
Renseignements au
06 09 73 12 71 ou au
06 18 97 14 13.
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14/ Vie seynoise
EN BREF
Disparition
////
Raymond
Moralès
n'est plus
Il était l'unique
survivant de l'équipage du Sous-marin
Protée, coulé par une
mine le 18 décembre
1943. On ne verra plus
Raymond Moralès aux
commémorations du
rond-point de SaintElme. Il est disparu
le jeudi 12 septembre
dernier. Remplacé
pour une permission
à Oran, il ne devait sa
survie qu'au non- embarquement dans le
bâtiment. La rédaction
du Seynois adresse ses
condoléances à sa famille et à ses proches.
Coeur de ville
Un nouvel espace de vie
La place de l'îlot Martini, entièrement rénovée, porte désormais le nom de Place des Seynois de la Mission de France.
Trois plateaux recouverts
de pierres naturelles et
calcaires sont reliés par des
marches qui permettent
aussi aux jeunes de s'asseoir en groupe. En haut,
un bassin de rétention des
eaux pluviales de 100 m3 a
été aménagé pour ralentir
les crues
une ville intense, avec une
place pour chacun. Ce que
nous offrons à nos visiteurs
et ce que nous léguons à
enfants, se poursuit dès
aujourd'hui ».
Chantal Campana
Topping Scrabble
Seynois
////
[email protected]
Reprise
Le Topping scrabble seynois
donne rendez-vous les lundis
soir à partir de 20 heures et les
mardis soir à partir de 19 heures dans la salle du 1er étage, 13
rue Charles Gounod.
Infos : 06 01 13 44 71
Chorale
de la Mer
////
Concert
Sous la direction
de Janine Pioch, la
Chorale de la Mer
présente des extraits
de l'œuvre de Benjamin Britten intitulés
« A Ceremony of
Carols ». Les chanteurs de la chorale
seynoise donneront
un concert dimanche
27 octobre à 16h en
l'église Notre-Dame
de Mar-Vivo.
Infos: 04 94 62 21 47
06 80 66 10 30
L'
inauguration d'un
lieu est souvent un
moment d'émotion
et parfois même de fête.
Ou les deux. Sans oublier
une certaine solennité qui
accompagne l'évènement,
puisqu'elle rend également hommage à une ou
plusieurs
personnalité(s)
emblématique(s) de la ville.
Vendredi 13 septembre, le
public est venu en masse
assister à l'inauguration de
la Place des Seynois de la
Mission de France, dénommée ainsi en hommage aux
prêtres ouvriers qui se sont
engagés dans la paroisse
qui jouxte la place, et tou-
jours tenus aux côtés des
ouvriers. Nombreux sont
ceux qui ont d'ailleurs travaillé aux chantiers. Parmi
eux, le père Margier, décédé
en 2011 et dont le dévouement sans faille a marqué
plusieurs générations de
Seynois. Après avoir lutté
contre la fermeture des
chantiers, Jean-Pierre Margier s'est consacré à la valorisation des habitants de
la cité Berthe, où il résidait.
(VOIR HOMMAGE PAGE 22).
Lieu de vie commune
Si la place vient tout juste
d'être dénommée, passants,
lycéens, étudiants, touristes et paroissiens n'ont
pas attendu la cérémonie
pour venir y passer un moment : « Une nouvelle place,
c'est un espace de vie. Ici, il
y a du minéral, du végétal
et l'endroit est convivial. On
peut s'y reposer, à l'ombre de
ces savonniers qui fleuriront
au printemps. D'ailleurs,
beaucoup de Seynoises et de
Seynois l'ont déjà, à leur manière, inaugurée », explique
le maire, Marc Vuillemot. Et
ce n'est pas le majestueux
et presque centenaire if, qui
s'élève fièrement, qui dira
le contraire. Un espace lumineux, rénové avec soin et
qui donne un cachet supplémentaire à cet îlot qui abrite
deux logements sociaux et
qui bientôt, sera animé par
des cafés-restaurants. Un
pas de plus dans la redynamisation du centre-ville, lequel, avec la réhabilitation
des Ateliers mécaniques,
l'installation du casino et le
nouveau port de plaisance,
(VOIR PAGES 4 À 9) est en pleine
mutation : « La Seyne est une
aventure commune et forte,
Rénovation du
cœur de Ville
Le coût des acquisitions
et travaux d'aménagements pour cette place
minérale, traitée
en place urbaine,
s'élève à 1,184 M€ HT.
La commune a participé
à hauteur de 38,4 %
des investissements
et a obtenu des financements du Conseil
général (30 %) et
du Conseil régional
(31,6 %). Après la requalification des îlots
Bourradet, et maintenant, Martini, la rue
d'Alsace va également
faire l'objet d'une mise
en valeur, avec un
traitemement paysager
de qualité, et la réhabilitation de 7 immeubes
(publics et privés).
Confiée à la SAGEM
dans le cadre d'une
Convention publique
d'aménagement et de
renouvellement urbain,
la rénovation continue.
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Vie seynoise
/15
Union sportive seynoise
On y croit !
A l'aube de leur neuvième saison en Fédérale 1, le club de rugby seynois
affiche de réelles ambitions malgré la
concurrence des clubs professionnels.
L
a Fédérale 1 n'a décidément plus grandchose d'amateur. A en juger par le budget
des clubs, la cadence des entraînements et
les joueurs qui composent les effectifs, cette division offre un spectacle de plus en plus attractif. Si
La Seyne, côté budget (1,1 million d'euros, le neuvième sur les dix clubs de la poule), ne fait pas
partie des cadors de la division, il n'en demeure
pas moins qu'elle est un véritable outsider. Avec
moins de moyens financiers que leurs concurrents, les présidents Thierry Murie et Patrick
Philibert, avec le manager Martial Cottin, ont su
opérer un recrutement malin. Thomas Sourice,
Anthony Lacroix, Sonny Falconetti, Kévin Kervarec ou Clément Medina : ce sont cinq joueurs
du niveau supérieur qui sont venus renforcer
l'effectif seynois. Si on y ajoute quelques jeunes
talents formés dans l'agglomération (Santolini,
Ramel, Ormea, Mouchel, Sauton), l'USS dispose
d'un groupe compétitif. Il faudra néanmoins que
les blessés ne soient pas trop nombreux : lors
des quatre premières journées, le club a dû faire
face à une véritable hécatombe où la majorité
des cadres était à l'infirmerie. Ce qui n'empêche
pas l'USS de réussir un début de saison honorable, malgré une défaite au stade Marquet face à
Châlon. Dommage, car les points perdus en route seront difficiles à rattraper dans cette terrible
poule 2. Avec seulement sept joueurs professionnels, les Seynois sont, avec les Savoyards d'Annecy et Chambéry, les seuls à avoir un groupe
composé à 80 % de joueurs amateurs. « Quand je
me bats pour qu'un joueur trouve un emploi, les
clubs adverses font tout pour que leurs joueurs
ne puissent vivre que du rugby, explique le co-
président, Thierry Murie. Quand on s'entraîne
quatre fois par semaine, eux, ils en font le double. Le fossé est en train de se creuser. Je ne sais
pas combien de temps nous résisterons ». Autant
dire que les rêves de PROD2 sont à des années
lumière de la pensée des dirigeants seynois qui
peuvent compter sur le soutien de la municipalité et de ses nombreux partenaires (plus de 200)
pour les aider à se maintenir à leur niveau de
performance actuel.
De quoi apporter un peu de lumière sur un club
qui a toujours répondu aux attentes. Pourvu que
ça dure !
Sébastien Nicolas
L'USS inaugure sa boutique
Le club de rugby seynois a créé sa propre boutique de vêtements et de divers articles à l'effigie de l'USS. Située à l'entrée du stade
Marquet, cette boutique moderne et accueillante est ouverte les jours de matches et lors des vacances de Noël.
« Le but n'est pas de gagner beaucoup d'argent avec cette boutique, explique le co-président Thierry Murie. Mais surtout de
promouvoir l'image du club avec des articles de qualité et à bons prix ».
Handball
La nouvelle aventure
de La Seyne Var HB
A
Face à Libourne, le club seynois est parvenu à éviter la défaite
près une saison de purgatoire en Nationale 2, le club de handball
seynois est parvenu à remonter au plus haut niveau amateur. Les
hommes de Nicolas Pireyre vont se frotter aux meilleurs joueurs
de Nationale 1, antichambre des divisions professionnelles.
Avec un effectif composé d'une grande majorité de joueurs issus de La
Seyne et ses environs, les « Rouge et bleu » font figures de petits poucets.
Parvenir à se maintenir à ce niveau serait déjà un petit exploit pour ce
groupe jeune et solidaire. Le public de Baquet sera également un atout.
« On sait que nous sommes la plus petite formation engagée dans ce
championnat, nous raconte le directeur sportif, Olivier Battajon. On va
s'appuyer sur nos valeurs et essayer de ne jamais baisser les bras jusqu'à la
fin de la saison. On compte aussi sur notre public pour nous soutenir dans
les moments difficiles. Il y en aura forcément. Mais nous ne partons pas
vaincus pour autant. Bien au contraire ».
S.N.
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16/ Vie seynoise
EN BREF
Club d'art
musical
////
Eh bien
dansez
maintenant !
à
L'école de danse, chant et
théâtre à côté de la place
Kennedy (1 rue Antelme)
fait sa rentrée. Petits et
grands, débutants ou
confirmés, si vous cherchez une structure pour
découvrir ou développer
vos talents, n'hésitez pas
à contacter le Club d'art
musical au 04 94 94 34 67.
Bibliothèque
de théâtre
///
Résidence
d'écriture
Après Jean-Pierre
Thiercelin pour “Puzzle
Mémoire” en 2011,
Alexis Ragougneau pour
“L'héritage en 2012”,
Arezki Mellal sera en
résidence d'écriture à la
bibliothèque de théâtre
Armand Gatti, place
Martel Esprit, jusqu'au 14
décembre prochain. Son
projet de pièce s'intitule
“Le Général fou”. Né en
1949 à Alger, Arezki Mellal
vit et travaille en Algérie.
Lion's Club
////
Tournoi
de cartes
Le Lion's club
de La Seyne SaintMandrier organise
vendredi 15 novembre à 19 heures deux
tournois de contrée
et de tarot au centre aéré de Janas. La
participation est de
10 euros, au profit
des “Chiens guide
d'aveugles”.
Infos : 07 87 09 03 68
Santé
Une journée
de dépistages
Le 24 septembre dernier,
la villa Vidal, quartier
Berthe, accueillait une
journée de dépistage contre
le VIH, l'asthme, le diabète
et la prévention contre
le cancer et l'obésité.
B
lottie sous des arbres
entre l'église et la crèche Elsa Triolet, non
loin du Collège Henri Wallon, la villa Vidal accueille
en toute confidentialité les
publics vulnérables. En l'occurrence, une trentaine de
personnes en stage d'insertion. « Dans le cadre du réseau de l’Interface Prévention Santé Insertion (IPSI)
de la Mutualité française,
et de la semaine flash-test,
le service santé de la mu-
nicipalité s'est joint au service vaccination du Conseil
général pour cette journée
de dépistages », explique le
docteur Philippe Truze, responsable du service santé.
Dépister pour guérir
L'occasion de proposer aux
personnes présentes le Test
rapide d'orientation et de
diagnostic (TROD) du VIH, de
dépister l'asthme, le diabète
et de donner des conseils de
prévention contre le cancer.
Une opération qui devrait
Le résultat du test du VIH prend
désormais deux minutes
se renouveler. C'est un véritable parcours de santé que
proposait le service Santé de
la municipalité. Taille, poids
pour détecter les premiers
signes de l'obésité, tension
pour le bilan cardio-vasculaire, un examen de souffle
pour débusquer l'asthme dû
ou pas au tabagisme et, en-
17ème salon du modélisme
Les Grands du “tout petit”
fin, dépistage du VIH grâce à
une méthode rapide et tout
aussi efficace que la traditionnelle prise de sang. Une
goutte de sang, un réactif et
le résultat tombe en deux
minutes. Une journée chargée pour les docteurs Truze,
Paillard et ses soignants.
Gwendal Audran
L'édition 2011
à Langevin
Ils étaient présents lors de l'événement “Toulon voiles de légende”
avec leur “Small ships regatta”. Les Argonautes, club de modélisme
présidé par Gilbert Campodonico, organisent leur dix-septième
salon les 1, 2 et 3 novembre au gymnase Langevin. Spécialisés dans la
reconstitution de bateaux, les Argonautes ont invité un panel d'artistes du tout-petit qui saura ravir petits et grands. Des chars d'assaut,
des trains, des cirques, des fêtes foraines, des voitures, des Meccano,
des voitures, des poupées et la réplique incroyable de la place du
village de La Salvetat, avec son hôtel où chaque chambre a été reconstituée dans l'esprit maison de poupées. Un autre stand vous plongera
dans le noir, afin de profiter d'une fête foraine de nuit avec ses milliers de lumières. « Des clubs de toute la France ont répondu présent
à notre invitation, se réjouit Gilbert Campodonico. Nous recevrons
aussi deux clubs italiens de Florence et Pontassieve ». L'inauguration
du salon aura lieu le 2 novembre à 11h30, un apéro sera offert. L'entrée du salon est à 4 euros, 3 pour les moins de 16 ans, et gratuit pour
les moins de 12 ans. Une bonne idée de sortie en famille.
S.P.
INFOS Les Argonautes : 04 94 87 50 32 ou 06 31 66 52 00 www.clubdesargonautes.fr
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Vie seynoise
/17
GDF Suez – TSH
Un éco-partenariat
L'office Terres du Sud Habitat
(TSH)et GDF Suez ont conclu
un partenariat pour individualiser
les compteurs de gaz et sensibiliser
les gens à leur consommation.
A
méliorer les systèmes de
chauffage, sécuriser les installations et recréer du lien
social. Tels sont les buts affichés
du partenariat signé le 17 septembre dernier entre GDF Suez et l'office Terres du Sud Habitat. « Nous
avons aujourd'hui techniquement
la possibilité de limiter le poids financier de l'énergie sur les budgets
des ménages », commence le président de TSH, Marc Vuillemot. Cette
démarche « à vocation solidaire,
dans une République où l'égalité
doit aussi se traduire par l'accès
de tous à l'énergie », répond dans
le même temps à un impératif environnemental, celui de l'émission
de gaz à effets de serre du protocole de Kyoto. « Le Programme de
rénovation urbaine a, par exemple,
permis de rénover les huisseries en
installant du double-vitrage dans
plus de 2 500 logements », note le
président de TSH. La résidence du
Mont-des-Oiseaux, pour sa part, a
entièrement été isolée par l'extérieur et équipée de panneaux solaires pour l'eau chaude.
Individualiser
les consommations
Une partie du quartier Berthe, à
l'instar de ce qui existe à La Beaucaire, est en cours de raccordement pour son chauffage à l'usine
d'incinération de Lagoubran. « La
consommation de fioul ou de gaz
demeure le plus gros poste de charges », résume la directrice adjointe
de TSH, Jennifer Deli. « A terme,
nous pourrons ainsi réduire de
30 % la facture énergétique des
ménages », assure -t-elle. Concrètement, le partenariat avec GDF Suez
permettra de poursuivre l'installation de répartiteurs de gaz pour
« individualiser les consommations et responsabiliser les consommateurs », lance Pierre Pomares,
directeur de l'agence Sud-Est de
GDF. En 2011, dans le cadre du plan
Isigaz, 800 logements ont reçu la
visite de travailleurs sociaux. Ventilation, aération, remplacement
gratuit des flexibles de gaz avaient
TSH va installer
des répartiteurs de gaz
dans l'ensemble des foyers.
Objectif :
responsabilisez
les consommateurs
donné l'occasion de sensibiliser les
locataires sur leur consommation,
tout en assurant la sécurité de leur
logement.
G.A.
Centre culturel et cultuel musulman
Le chantier progresse
L
es travaux continuent petit
à petit au centre culturel et
cultuel musulman de La Seyne.
Ce projet, lancé il y a déjà quelques
années, continue de grandir pour
pouvoir voir le jour à l’horizon 2015.
« Nous espérons pouvoir finir à cette
date, cela fera une dizaine d’années
que ce projet est en cours, et on a hâte
d’en voir la fin », souligne le président, Abdrazak Bouaziz. Le projet,
entièrement financé par les dons des
fidèles et par le bénévolat, a encore
besoin de 450 000 euros pour aboutir. « Nous avons déjà récolté et dépensé plus d’un million d’euros dans
les travaux. Cet élan de solidarité est
dû à une volonté commune de créer
un lieu de rencontre et de culture.
Au-delà de l’aspect religieux, nous aspirons à faire de ce centre un endroit
où toutes les communautés peuvent
se retrouver et échanger », confie le
président. Ainsi les travaux continuent dans une ambiance conviviale, où chacun met son expérience à
contribution. « Certains sont maçons,
peintres ou plaquistes et travaillent
bénévolement », note un président
reconnaissant envers eux.
S.B.
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18/ Vie seynoise
EN BREF
Centre-ville
Porte
des chantiers
Espace jeunes
////
Accueillir
les
enfants
Les locaux au
premier étage de la
Porte des chantiers
sont constitués
de bureaux. Trois
bureaux vont être
décloisonnés afin de
réaliser une salle de
projection destinée
à accueillir les futurs
élèves en visite
sur le sentier de la
mémoire. Les travaux
ont commencé le 23
septembre et seront
terminés pour la fin
du mois.
A
u milieu des rouleaux, des
pots de peinture et des effluves de white spirit, il régnait
une ambiance de franche camaraderie au premier étage du futur Espace accueil jeunes du centre-ville,
rue Baptistin Paul (ex-locaux de
l'Appart et de la Fédération française de voile). Les jeunes et leurs
éducateurs et animateurs s'affairent à rénover le futur Espace ac-
Un nouvel espace,
rue Baptistin Paul
cueil jeunes du centre-ancien. Fermée en 2006, la structure jeunesse
de la rue Léon Blum manquait au
cœur de ville. Après avoir complètement restructuré et renforcé le
service, la Municipalité a rouvert
un EAJ à Berthe (Jules Renard) et en
a créé un à Malsert en complément
de ceux des Sablettes et de la Maurelle. En compagnie de leurs animateurs, les jeunes se sont relayés
pour gratter, poncer et peindre les
murs de leur future structure d'accueil. Ils seront ravis d'inviter les
jeunes et les habitants du centre ancien à l'inauguration officielle le 26
octobre à 17h. Au programme de la
future structure, sensiblement les
mêmes que dans les autres espaces
accueil jeunes : sorties sportives ou
culturelles (cinéma, théâtre, musée,
concerts), camps d'ados, activités
Un nouvel espace
accueil jeunes
va ouvrir en
centre-ville.
Les futurs
bénéficiaires
ont mis la main
à la pâte
pour rénover
les lieux.
et animations sur place pendant le
temps dit méridien. Un nouveau
spot pour les jeunes est né. Pour
les renseignements et les inscriptions, contactez le service municipal jeunesse : 04 94 06 97 95 ou
04 94 06 97 84
Sylvette Pierron
[email protected]
Rythmes scolaires
Concertation
L
ucie Aubrac, Toussaint Merle,
Jacques Derrida et Marcel Pagnol, les réunions de concertations sur le passage à la semaine
de 4 jours et demi en 2014 se sont
poursuivies tout au long de septembre. « On observe une dynamique,
avec des parents de plus en plus
nombreux au fil des réunions , plus
de 300 familles sont déjà venues à
la rencontre les élus à la mi-septembre », souligne Nora Boujemaoui,
responsable du service coordination des dispositifs sociaux et socio
éducatifs en charge de la réforme
des rythmes scolaires. Animées
par Isabelle Renier, adjointe à la
Petite enfance, Christine Sampéré,
adjointe à l'Education, et Jocelyne
Léon, adjointe à la Prévention, ces
réunions permettent aux parents
d'élèves d'exprimer leurs inquiétudes sur la future semaine de 4 jours
et demi : « Les échos de communes
comme Sanary ou Bandol, où la
réforme est effective, poussent les
parents à s'interroger sur la question de la restauration du mercredi, des transports de l'après-midi,
ou de la gratuité des activités »,
poursuit la coordinatrice. Associés,
les centres de loisirs, associations
et équipes enseignantes apportent
leur concours, et un questionnaire
détaillé a été distribué aux parents.
« Un comité des usagers doit être
Réunion de concertation à l'école Derrida
créé après la Toussaint, pour livrer
ses observations à un comité de
pilotage associant élus, syndicats
et organismes de financement »,
conclut-elle.
G.A.
INFOS
Tous les parents qui souhaitent
s'inscrire au comité des usagers
peuvent le faire en contactant
l'équipe au 04.94.10.93.51
[email protected]
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Travaux
/19
Les Esplageolles
Un parking de 400 places en 2015
La reprise du marché de maîtrise d'œuvre
relance l'opération de construction du
parking à étages des Esplageolles.
L
e maire lui-même
voyait la friche comme
une « vilaine tâche en
entrée de ville ». Aussi ne
cache-t-il pas sa satisfaction
d’annoncer que l’opération
de construction du parking
à étages des Esplageolles est
enfin relancée.
Le conseil municipal vient
de voter « la reprise du marché de maîtrise d’œuvre »,
le chantier pourra ainsi démarrer dès 2014, une fois
les différentes procédures
administratives accomplies.
« Le diagnostic sur les fondations [réalisées avant la reprise en gestion communale
du parking] vient d’être fait,
et il est bon », précise le directeur général des services
Marcel-Paul Magagnosc.
Mais il aura d’abord fallu
assainir les finances de la
Ville, trouver des appuis
financiers, le montant res-
tant à mobiliser pour finaliser l’opération s’élevant à
7,5 millions d'euros TTC (à
rapprocher, pour mesurer
l’effort pour la Ville, aux
15 millions d’euros qu’elle
consacre chaque année aux
investissements).
Parking relais
Arguant de sa proximité
avec l’embarcadère des bateaux-bus du réseau Mistral,
et dans l’idée de favoriser
le transport en commun, la
municipalité a ainsi obtenu
de la Communauté d’agglomération la « labellisation »
du site des Esplageolles en
tant que « Parking-relais ».
Une initiative qui permettra
de surcroît au projet de bénéficier d’un financement
dans le cadre du Contrat de
développement (Région-Agglomération). La Ville a par
ailleurs cédé une petite parcelle du terrain à Pôle Emploi
qui envisageait de se délocaliser. Cette décision, visant
tout d’abord au maintien
de la structure sur la commune, aide en même temps
au financement du parking :
La recette de la cession sera
investie dans sa construction, et la location de 28
places de stationnement à
l’agence couvrira le tiers des
charges de personnel nécessaire à son fonctionnement
(trois emplois). Le site des
Esplageolles présentant en
outre l’intérêt de se trouver
à proximité du pôle de compétitivité Mer “en plein développement”, ce qui implique des besoins en matière
de stationnement, comme
le fait observer Marc Vuillemot, celui-ci négocie également un partenariat avec la
Chambre de commerce et
d’industrie du Var. Et histoire boucler au mieux le bud-
get du projet, il entend faire
figurer le nouveau parking,
au titre “d’opération structurante”, dans le programme
de rénovation urbaine dédié
au centre-ville qu’il soumet
actuellement au Ministère
de la Ville. D’ici « fin 2015 début 2016 », selon le DGS, le
centre de La Seyne comptera
donc 400 places de stationnement supplémentaires.
Ce qui devrait, souligne l’adjoint délégué à l’urbanisme,
Claude Astore, lui « donner
du souffle ». En aérant notamment la voirie.
Repères
2007. La gestion du stationnement de l’ensemble du
centre-ville est confiée à une société privée, délégataire
de service public pour 32 ans. Soit 1100 places au total,
qui deviennent ainsi payantes.
2011. La municipalité parvient à renégocier le contrat
et reprend en main l’exploitation du stationnement du
centre-ville. Sans payer de pénalités, mais en achetant la
remise en état du parking Martini, ainsi que le permis
de construire et les fondations déjà réalisées pour la
construction du parking des Esplageolles.
2012. Après seulement un an de gestion en régie municipale, le budget du parking Martini est quasiment à
l’équilibre (en dépit de tarifs au plus bas pour l’usager).
Son fonctionnement coûte 40 000 euros à la Ville.
2013. L’opération de construction du parc autos de 400
places des Esplageolles est relancée. Son coût total est
évalué à près de 10 millions euros, il en reste 7,5 millions
à verser : Région et l’Agglomération doivent contribuer
à hauteur 40 % dans le cadre du Contrat de développement, et d’autres apports financiers sont en cours de
négociation (avec la CCIV et l’Etat).
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20/ Le seynois c'est vous
Sabine Breil
Toiles de vie
Sabine Breil aime la couleur, la matière et aussi les
mots. A 37 ans, l'artiste-peintre a un rêve : ouvrir
une galerie et mettre en valeur les jeunes créateurs.
D
e son enfance, Sabine garde l'image d'une
fillette qui aimait dessiner : « Je me souviens qu'en primaire, on devait faire un
dessin pour illustrer le cahier de poésie, et j'avais
fait un arbre tout en matière. La maîtresse avait
été surprise ». Pas étonnant. Dans la famille, l'art
tient une grande place. Michel, le papa, est pho-
tographe-graveur. Gilles, son frère, dessine, Irma,
sa maman, documentaliste, est férue d'histoire de
l'art et à 7 ans, Louis, son neveu, est déjà un petit
''touche-à-tout''. Elle aussi, a toujours été à l'aise
dans les activités manuelles, sans sacrifier ses
études pour autant. Très intéressée par l'écriture,
elle s'est orientée, après son Bac, vers une licence
de Lettres : « Ma licence en poche, je suis entrée
à l'école des Beaux-Arts. J'avais 28 ans. Après, j'ai
travaillé deux ou trois ans au foyer Wallon, comme intervenante, puis à Tisot. Malheureusement,
en 2003, je suis tombée malade ». Une maladie
psychique qui va l'obliger à suivre un traitement
adapté et à réorienter sa vie : « Quand la maladie
est arrivée, je me suis accrochée à l'art. Maintenant,
quand je regarde mes toiles, comme je connais
mon histoire, je la retrouve dans ma peinture ». Si
Sabine parle doucement, avec une certaine retenue, ses yeux pétillent d'un éclat permanent. On
y lit toute la passion de la jeune femme : «La peinture est la chose qui m'aide le plus, mis à part ma
famille. Mes parents ont toujours cru en moi ».
Comme Alain, l'homme de sa vie, qui est son plus
grand fan.
Toujours créer
Avec le CATTP (Centre d'accueil thérapeutique à
temps partiel), Sabine a découvert l'écriture, mais
aussi l'Art-thérapie. « Ce centre m'a permis de
reprendre confiance, à partir de 2007, progressivement. Maintenant, je suis stabilisée. Là-bas, je
fais des ateliers, et je travaille aussi toute seule,
en peinture ». Sa prochaine exposition aura lieu
aux Chantiers de la Lune, pour le dernier volet de
"Passages - l'horizon des possibles"* « Jacqueline
Herrero m'a beaucoup aidée à ne pas pas baisser
les bras quand j'allais mal. C'est quelqu'un de dynamique ». En septembre dernier, Sabine Breil
a participé à l'exposition initiée par Cap-ArtCité pour animer le centre-ville, dans le cadre
de ''l'égalité des chances''. Si on lui demande ce
qu'on peut lui souhaiter, la réponse fuse : « Que
ça continue. C'est important de faire les choses »
Chantal Campana
[email protected]
*Exposition du 9/11 au 20/12 2013, du mardi au samedi
de 14h à 18h. Vernissage Vendredi 8/11 à 19h. Avec Sabine Breil, Colette Chauvin, Maryline Costantini, Agnès
Mader, Annie Pascal, Michel Breil et José Renucci
Sonja Caris
Nouvelle vie
pour les Barbies
A 70 ans, Sonja continue
de jouer à la poupée, pour la
bonne cause. Relookés, ses
“mannequins” sont destinés
à des œuvres caritatives.
Dans sa maison de Tamaris, Sonja
Caris a aménagé deux ateliers. Un
pour la saison d'hiver, un autre pour
l'été. C'est là qu'elle bichonne ses
petites protégées et leur donne une
nouvelle existence. En 7 ans, près de
200 poupées sont passées entre ses
mains expertes et ont rendu le sourire
à des fillettes, en Afrique ou ailleurs.
Car Sonja achète des poupées Barbie
d'occasion, les nettoie, les coiffe et
vérifie même leur maquillage, avant
de leur fournir une nouvelle garderobe (deux tenues différentes pour
chacune). Une fois pomponnées, les
poupées mannequins sont prêtes à
rejoindre des associations humanitaires
qui les envoient à des petites filles qui
n'ont plus rien (comme ce fut le cas, il
y a 3 ans, lors du tremblement de terre
qui a frappé l'île d'Haïti). « J'ai élevé
5 enfants dont 4 filles et j'ai toujours
fait des habits pour leurs poupées, des
petits meubles... Nous leur offrions tout
cela à la Saint-Nicolas ». Originaires
de Belgique, une à deux fois par an,
Sonja et son époux partent au pays
livrer leur stock de poupées. Car c'est
de là-bas qu'est né ce projet, auquel
Fabienne, leur fille, restée au pays,
participe également. C'est elle qui
remet les poupées aux associations.
Taille fine, longues jambes, jolie poitrine
et cheveux qui dégringolent dans le
dos, Barbie incarne toujours la féminité
et depuis 54 ans, fait rêver les petites
filles de tous les continents.
C.C.
Pour faire don de vos vieilles poupées
à Sonja : Foyer Cresp : 04 94 94 78 04
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21
Le journal des
Quartiers
Cérémonie
Voisins, voisines
Le 17 septembre dernier, une cinquantaine de Seynois étaient conviés à la
Bourse du travail pour leur implication dans la Fête des voisins. Tous ont reçu
le diplôme du “Bien voisiner”.
Les bénévoles impliqués
dans la Fête des voisins
L
a Fête des Voisins, ce fut en mai
dernier à la Dominante, au
Thermidor, à l'amicale des locataires des Prairies au quartier Berthe avec le Secours populaire français, au Foyer Cresp de La Rouve, au
Catamaran, à La Ferme et au collège
Marie-Curie. « Mais aussi, sur la terrasse de Pizza Fanny au square Guei-
rard, au Tennis Barban, aux Loggias
des Sablettes, dans la rue MariusSilvy, etc, mais aussi une kyrielle de
rencontres de plus petits groupes,
à Frais Vallon, au Gai Versant, aux
Mas de la Garenne, dans la rue Voltaire, au Clos du Loup ou au quartier
Cachou, sans oublier les résidents
des nouveaux quartiers, vite entrés
dans la danse seynoise, comme au
Clos Sélésio à Vignelongue ou à Cap
Evazio au Gai Versant », note le maire, Marc Vuillemot. En présence des
adjoints de quartier et d'autres élus,
la cérémonie conviviale a permis de
remettre le diplôme du « Bien voisiner à une cinquantaine de Seynois
de tous les quartiers : « Si la Fête des
voisins n'est pas une spécificité seynoise, elle trouve un remarquable
écho dans notre commune, témoignant d'un fort besoin de convivialité et de solidarité, comme d'une
volonté d'accueil de nos nouveaux
concitoyens par ceux qui sont Seynois parfois depuis longtemps », remarque le maire. Au démarrage de
l'opération en 2010, 45 groupes totalisaient un millier de convives. En
2013, on est passé à 80 groupes pour
2 700 voisins : « Les organisateurs
ont été de tous ordres : des particuliers, des membres des conseils
de quartiers, des associations de lotissements ou de copropriétés, des
commerçants, des associations sociales, des amicales de locataires et
une maison de retraite ». Si nombre
de nos habitants n'ont pas besoin
d'un appui municipal pour ce type
d'initiatives, beaucoup ont apprécié
l'aide du service Vie des quartiers, à
partir notamment de "kits" acquis
par la Ville auprès de l'association
"Immeubles en fête" que nous leurs
fournissons : tee-shirts, affiches,
cartons d'invitation, ballons, gobelets, etc. Rendez-vous l'année prochaine pour les beaux jours, donc.
G.A.
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22/ QUARTIERS
///Berthe
Trions !
Le service Propreté a mis en place
le tri sélectif dans
les immeubles
déjà résidentialisés du quartier.
Nous rappelons
aux habitants que
trier permet de
faire baisser les
tonnages d'ordures ménagères
non valorisés,
celles qui coûtent
et qui font augmenter les taxes
sur les ordures
ménagères. Trier
c'est aussi protéger la planète et
améliorer la qualité de vie de votre
quartier.
Berthe
////
Des gros
travaux
Le conseil de quartier
Nord s'est réuni le 15
septembre. Une cinquantaine de personnes
a répondu présent pour
écouter une présentation des grands travaux
en cours et à venir
dans le quartier : la
résidentialisation du
Messidor, le carrefour
Tassigny, le rond-point
du Pèle-Mèle, l'avenue
Rosa Luxembourg qui
reste en impasse selon
les vœux des résidants,
les travaux du Vendémiaire/Fructidor et leur
raccordement à l'usine
d'incinération, et, enfin,
les travaux du chemin
du Gai-Versant qui commenceront en octobre.
Berthe
Une rue
Jean-Pierre Margier
Samedi 14 septembre, au croisement du boulevard Jean
Rostand et de la rue Jean Vilar, a été inaugurée la rue JeanPierre Margier, du nom du prêtre ouvrier disparu en 2011.
«I
l était l’homme d’un Dieu
parmi les hommes, avec
toute sa foi de proximité
et un maître mot qui était le partage ». Devant le portrait du plus célèbre
prêtre ouvrier du quartier Berthe, le
maire, Marc Vuillemot, rappelle une
existence consacrée au service de son
prochain. « D’Air Liq à l’ASPI, en passant par les Cars Étoile, l’aumônerie
des jeunes, les chantiers navals, GASPAR, les HLM, la CNL, de la rue Beaussier aux petites maisons de Berthe à
côté de nous, en passant par La Rouve,
il avait choisi de faire de son existence
un chemin de calme combat », raconte le maire dans le quartier attenant
à l'hôpital. « Avec presque un demisiècle de présence, ce qu’il a accompli
depuis les chantiers navals pour leur
survie et ensuite dans les associations
au cœur desquelles des centaines
d’emplois ont été créés, fait de lui un
acteur majeur. Avec lui, tous les ac-
teurs, quelle que soit leur provenance,
se sont retrouvés liés pour sauver notre ville ouvrière ». Un combat que les
conseillers du quartier nord ont voulu
saluer, via leur commission de déno-
mination des voies, en baptisant JeanPierre Margier la rue au croisement
du boulevard Jean Rostand et de la rue
Jean Vilar.
G.A.
Berthe
“Les ouvriers, la zermi et la médiathèque”
L
e 24 septembre dernier, Natacha
Cyrulnik, et la Compagnie des Embruns présentaient au public le dernier film “Les ouvriers, la zermi et la médiathèque”, au centre Nelson Mandela.
Réalisé début 2013, le documentaire retrace l'évolution humaine et urbaine de la
cité Berthe. Les spectateurs ont pu ensuite
poursuivre un débat avec la réalisatrice.
G.A
INFOS
//// Berthe
www.lacompagniedesembruns.com
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QUARTIERS
Berthe
EN BREF
Le regard
de Rudy Ricciotti
Berthe
////
Balade
urbaine
A la place de La Banane, l'ensemble de résidences imaginé
par l'architecte, offrira 180 logements accessibles,
à des prix maîtrisés.
Vers un nouveau quartier autour
de la place Saint-Jean
D
émoli l'an dernier dans le
cadre du Programme de rénovation urbaine de Berthe,
l'immeuble emblématique La Banane,
conçu au début des années 60, aura
marqué l'histoire du quartier. Mais
aujourd'hui, pour redorer l'image de
ce lieu, il fallait un projet de réaménagement remarquable, dans un esprit architectural recherché. Sollicité,
Rudy Ricciotti, concepteur du Musée
des Civilisations de l'Europe et de la
Méditerranée (MuCem), a mis tout son
talent dans cet ambitieux projet : « La
Seyne est sur mer, et on a eu tendance
à l'oublier, par le passé. J'ai souhaité
une écriture architecturale balnéaire ». En témoigneront les balcons, aux
formes ondulées. Côté esthétique, le
maire, Marc Vuillemot, et Joël Canapa,
président de Terres du Sud Habitat,
(TSH) veulent rester dans une démarche de valorisation, d'apparence et de
qualité. Un désir avec lequel l'architecte est parfaitement en phase. Son
projet prévoit cinq immeubles de 5
étages, séparés par des espaces verts,
avec des boiseries sur les côtés, et parkings en rez-de-chaussée et, donnant
sur la place Saint-Jean requalifiée, un
sixième ensemble, plus grand, composé d'un immeuble à 4 étages, de petits commerces de 500 m2, d'un supermarché de 1 200 m2, au toît végétalisé
et d'un parking ouvert de 80 places.
Le tout, conçu avec des matériaux de
qualité : « Ce qui est beau n'est pas forcément cher » souligne Joël Canapa.
Accession à la propriété
Un ensemble de qualité, qui a tout
pour séduire les futurs primo-accédants. Les 180 logements seront mis
en vente par le bailleur social TSH ou
un promoteur privé, mais les prix seront maîtrisés. « Il y aura deux formes
d'accession à la propriété : l'accession
/23
sociale et la promotion privée. Le
m2 n'excèdera pas 2 200 euros. Et si
nous arrivons à vendre et à imposer
cela à des promoteurs privés, alors il
faut se poser la question, pourquoi
ailleurs ça vaut le double ? » alerte
Joël Canapa, avant d'ajouter « Nous
faisons la démonstration à La Seyne,
qu'un maire qui le veut, peut agir sur
les prix à l'accession ». Mais si Rudy
Ricciotti a pensé le projet, sa réalisation sera confiée à quelqu'un d'autre,
« tous les architectes sont valables »
insiste-t-il. Ainsi, l'appel d'offres va
être lancé, pour une mise en chantier
courant 2015. Un projet de ville qui
devrait avoisinner les 30 M€, selon
Joël Canapa et qui, « participera à la
modification positive du quartier et
redonnera de la considération à ses
habitants » conclut le maire.
Chantal Campana
Une déambulation
aura lieu le 22 octobre à 17h au Messidor pour faire le
point sur les changements en cours
dans ce quartier.
////Centre-ville
Réunion
travaux
Le 18 septembre, une réunion avait lieu
en mairie à
destination des
résidants du
centre-ville. Au
menu, les prochains grands
travaux aux Esplageolles (Pôle
Emploi et parking, voir aussi
p.19), le cinéma
aux ateliers
mécaniques, le
casino sur l'esplanade Marine et le port
de plaisance.
Un bilan des
travaux des différents groupes
de travail a été
dressé : plan de
circulation, fête
du centre-ville.
[email protected]
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24/ QUARTIERS
Centre-ville
EN BREF
////Bus
Info
Plus près
de vous
Les prochaines étapes
du Bus Infos (de 8h30
à midi) : 22 octobre
avenue EspritArmando (devant
Aldi), le 5 novembre
Mar Vivo, le 7 novembre Le Bercail, le 12
novembre Janas, le 19
novembre place Saint
Jean à Berthe et le 26
novembre encore à
l'avenue Esprit-Armando (devant Aldi).
////Quartiers
Un sens unique à Fornoni
C'est la cohue à la sortie des classes de Malsert. Pour fluidifier la circulation et sécuriser les piétons, une partie de la
rue Fornoni sera mise en sens unique à l'essai à la Toussaint.
La rue Fornoni est très
encombrée aux heures
de sorties de Malsert
Sud
Conseil le 13
novembre
Le conseil de quartier
Sud aura lieu le 13
novembre à 18h à la
maison St-Georges.
////Quartiers
Ouest
Conseil le 21
novembre
Le conseil de quartier Ouest aura lieu
le 21 novembre à
17h30 dans la salle du
Conseil municipal.
////Vieux
Reynier
Visite
du maire
Elle aura lieu le 16/10
à 17h devant les Hauts
de Chateaubanne.
////Cité
SNCF
Rencontre
de quartiers
Elle aura lieu le 30/10 à 17h
devant de le poste
d'aiguillage n°1
////Comité
d’intérêt local
Le désormais traditionnel
petit déjeuner des CIL aura
lieu le 18 octobre à 9h30 en
salle du Conseil municipal.
Au menu : le suivi de la
charte "qualité de vie des
quartiers”.
V
oitures stationnées sur les
trottoirs et la voie, double files, et sorties des élèves du
groupe Malsert provoquent une véritable anarchie dans la petite rue Fornoni. Le projet de sens unique a été
proposé et élaboré par les habitants
dans le cadre des groupes de travail
du conseil de quartier Centre-Est,
sous l'égide de Martial Leroy, l'adjoint
de quartier. Il a été présenté lors de
la séance plénière du 18 septembre
et sa mise à l'essai a été validée par
l'assemblée. Suite à des constats faits
aux sorties des deux écoles Malsert,
les conseillers ont visé des objectifs
de fluidification de la circulation, de
sécurisation des déplacements piétonniers et de création de places de
stationnements plus que bienvenues
pour les parents d'élèves.
A l'essai
Ainsi un sens unique sur une partie
de la rue Fornoni est mis à l'essai à
partir des vacances scolaires de la
Toussaint. Les usagers pourront faire
part de leurs observations par l'intermédiaire de deux cahiers de remarques, au Comptoir citoyen, rue Taylor
et au Guichet unique, parc Malsert.
Au cours d'une prochaine réunion du
conseil de quartier, ces cahiers seront
examinés et serviront à valider, ou
pas, cette mise en sens unique définitive. Une information, sous forme de
flyers, sera diffusée aux habitants du
quartier et aux parents d'élèves.
Sylvette Pierron
[email protected]
INFOS
Le Comptoir citoyen : rue Taylor 04 94
06 96 54 ou [email protected]
Barbecue convivial
à Martini
Le Conseil de quartier Centre-Est
organisait un barbecue le vendredi 27 septembre à Martini.
L'occasion pour les riverains
anciens et nouveaux de se
rencontrer et d'échanger avec le
premier magistrat et son adjoint de quartier Martial Leroy.
Les conseillers de quartier, ont,
quant à eux pu expliquer leurs
tâches et leur rôle de médiateurs
avec le Comptoir du citoyen et le
service Allô La Seyne.
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A votre service
Vos déchets
/25
EN BREF
Je pense donc je trie
Square
Abbé Pierre
////
Tout pour toutou
Une canisette pour les
chiens a été créée, à titre
d'essai, au square Abbé
Pierre. Maintien de la
mise à disposition de
sachets pour ramasser
les déjections canines
dans les points d'accueil
municipaux. N'hésitez
pas à les réclamer.
///Mégots
Cendriers
malins
Rappel des règles de bonne conduite pour une ville
plus propre, une planète moins polluée et une taxe
sur les ordures ménagères qui augmente moins.
U
n siècle avant qu'Eugène Poubelle n'organise la première
de collecte d'ordures ménagères à Paris, Antoine Lavoisier disait :
“Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se
transforme”, et donc se recycle : papier,
carton, verre, acier et aluminium, bouteilles et flacons en plastique, etc. Trier
c'est recycler de la matière certes, mais
c'est surtout économiser les ressources
naturelles et la possibilité de maintenir
les coûts de la gestion des déchets. Hélas, cet été les tonnages ont baissé, il est
temps de faire un effort. Tous les Seynois ont reçu un guide pratique de la
Propreté dans leur boîte aux lettres. Ce
guide récapitule les bons gestes pour
gérer ses ordures, ses encombrants et
ses déchets verts (VOIR CI-CONTRE). La Ville
a récemment mis en place le tri sélectif
dans le centre-ville élargi ainsi que sur
un ensemble d'immeubles du quartier
Berthe résidentialisés. Au total, 2 000
logements supplémentaires trient depuis le printemps dernier. D'ici la fin
de l'année, le service Propreté va installer 25 colonnes de collecte du verre
en priorité en centre ville, aux abords
des plages et des grands ensembles
résidentiels. Par ailleurs, des colonnes
de collecte de vêtements seront également mis à la disposition des Seynois.
De plus, et à titre d'essai, le service mettra à la disposition des commerçants
des Sablettes une logette destinée aux
cartons, rue Messager. La Municipalité
demande à tous de respecter les horaires de dépôts des ordures. Dans les sec-
OPPOSITION
A l'heure où nous imprimons le texte de cette tribune libre ne nous est pas parvenu.
teurs dits conteneurisés, la collecte est
réalisée de 5h à midi. Ainsi, les conteneurs doivent être sortis la veille au
soir et doivent être rentrés sitôt la collecte terminée. En hyper centre-ville la
collecte se fait à partir de 20h. Ainsi les
sacs doivent être sortis à partir de 19h.
De ce fait, de 7 à 19h, tout sac présent
sur la voie publique peut faire l'objet
d'une verbalisation. Rappelons enfin
que la déchetterie de Berthe est accessible gratuitement à tous les particuliers
Seynois.
Sylvette Pierron
INFOS
Le dépôt des encombrants (monstres)
se fait sur rendez-vous, par téléphone
au 0800 202 300 (N° vert et gratuit).
Des cendriers de plage ont
été mis à votre disposition tout l'été. A venir
de la même manière,
des cendriers de poche
très pratiques pour ne
plus jeter son mégot et
ses cendres sur la voie
publique. Le retrait de
ces nouveaux cendriers
se fera dans les points
d'accueil municipaux.
Déchets verts
////
Brûlage
interdit
Le brûlage de vos
déchets verts est
désormais interdit
toute l'année. Pour
vous débarrasser
de ces derniers, une
tournée de broyage
dans les quartiers
est en cours. Le 19/10
à Janas, le 16/11 aux
Sablettes, le 30 à
Mauvéou et le 14
décembre à Janas
encore (de 8h30
à 12h). Sinon, vous
pouvez les mener
à la déchetterie ou
appeler le 04 94 06
92 40 pour organiser
votre collecte avec le
service des Espaces
verts, via le service
Propreté.
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LE MAG
A 27 ans, le
clarinettiste
Franck
Russo est
sorti
du Conservatoire
national
de Paris,
la tête pleine
de projets.
En séjour
dans sa ville
natale,
il nous livre
la génèse
de sa passion, de son
grand-père
mélomane
à ses
professeurs
de l'école
de musique.
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Coup de coeur
Les vagabondages
photographiques de
Gilles Favier PAGE
PAGE
28
LE MAG
31
Reportage
Les ateliers de
l'Espace culturel
municipal Tisot
PAGE
Vent de passion
U
précise-t-il. Incompréhension des
copains mais soutien de la famille :
« Je réservais les matinées à la scolarité et les après-midi à la clarinette, avec Pierre Clément ». En 2004,
il décroche simultanément un bac L
option musique à Dumont d'Urville
et un Diplôme d'études musicales :
« Un récital avec piano, suivi de
prestations en musique de chambre
et en orchestre », se souvient avec
émotion Franck Russo.
De La Seyne à Paris
La vocation est là, bien ancrée. Perfectionniste Franck ? Sans nul doute. Il vise le Conservatoire national
supérieur de musique et de danse
de Paris (CNSMDP). « Pour cela, il
faut réussir en deux ans celui de
Rueil-Malmaison, tremplin pour
une majorité de provinciaux ». Et
il y parvient. Le voici donc au CNSMDP pour cinq années à la Villette.
Objectif, intégrer un orchestre ou
devenir soliste : « Michel Arrignon,
grand soliste, était un de mes professeurs. J'ai découvert les clarinettes
basse, alto, ancienne, sans oublier
les cours d'analyses musicales sur
les pièces et les formes ». Une formation complète qui lui sert lors de
la création en 2009 de son quatuor
: « Le Quatuor absinthe. Non pour
l'ivresse mais pour l'inspiration
MÉMOIRE
L'ENVOL
DE L'AIGLE À BALAGUIER
Eiffel : « Là encore, des arrangements de chants grégoriens, de
Brahms, de Heiden », précise l'intermittent du spectacle.
/ Le portrait du mois
n
grandpère
mélomane.
Des grands
frères amateurs
de
rock. Le terreau était
là. Jeune écolier scolarisé à Jean-Baptiste Coste, chemin Aimé Genoud,
Franck Russo grandit rue Baptistin
Paul. « A l'heure du goûter, mon
grand-père, Mathurin Le Louët, me
faisait écouter des symphonies de
Mozart », se souvient-il. Un univers
musical bientôt enrichit des sonorités jazz, rock et funk des deux
grands frères. Nous sommes dans
les années 90. Débutent les cours de
solfège à l'espace Tisot. Et pour ses
dix ans, il choisit la clarinette à l'école de musique, rue Jacques Laurent.
« Pourquoi la clarinette ? Simplement car elle était facile à transporter ; contrairement au piano, trop
grand, trop cher, ou au violoncelle,
trop laborieux », confie-t-il, les cheveux à la Beethoven. Des années
collège, à Curie, au lycée Beaussier,
son professeur, Jérôme Bonifacio,
l'encourage à gagner le Conservatoire de Toulon : « En 1ère, j'ai pris
des cours par correspondance pour
me consacrer à cet instrument »,
36
/27
qu'elle fit naître chez Baudelaire,
Debussy, Sati ou Apollinaire... »,
corrige-t-il. Avec ses trois amis, il
retranscrit aussi bien du baroque,
du Mickaël Jackson que de la musique Klezmer : « L'un de nos arrangements à 4 clarinettes a permis de
remporter le concours de la FNAPEC
(Fédération nationale des associations de parents d'élèves de conservatoires) et de nous produire en janvier dernier à l'émission Génération
jeunes interprètes de Gaëlle Le Gallic sur France musique », raconte
Franck Russo. Une performance à
la suite de laquelle une maison de
disque leur propose d'enregistrer
gratuitement un album d'une heure dans ses studios, près de la Tour
Les neuf muses
Mais la musique n'est pas tout.
Franck appartient également à
la compagnie de spectacle vivant
Traintamarre. Musique, poésie,
conte, théâtre, autant de muses qui
évadent Franck des pupitres académiques et l'inspirent : « On joue en
courant, en marchant, au gré de la
mise en scène. C'est très excitant de
pouvoir personnaliser ses interprétations ». Présenté au off du festival
d'Avignon, leur spectacle “Les contes
d'Isba” tourne à travers la France.
« J'aimerais le produire ici, dans
ma ville natale », annonce Franck
Russo qui a participé à la première
édition de l'Académie internationale de musique au fort Napoléon. A
bientôt donc, peut-être, entre deux
tournées...
Gwendal Audran
INFOS
www.quatuorabsinthe.com
www.cietraintamarrede7h10.fr
Franck
et son quatuor
Absinthe
Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47
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28/ LE MAG / Reportage
Espace culturel municipal Tisot
La culture avant tout !
L’espace Henri Tisot vit une nouvelle rentrée riche en évènements. Lieu de vie
et d’expression pour les artistes en tout genre et de tout âge. Il est incontestablement un poumon de la ville.
Des ateliers à la scène,
Tisot Comedy Club
le 14 septembre dernier
D
ans le hall principal de la salle, des regards
se croisent, des sourires et des politesses
sont échangés en attendant le début de
chaque atelier. Peu avant 16h, les parents commencent à arriver. Certains récupèrent leurs enfants qui s’essaient au cirque, d’autres déposent
les leurs qui veulent profiter du cours de danse
africaine, prévu entre 16 et 18 heures.
C’est à cette heure-là que Stéphane Macédo délivre
son cours d’arts plastiques, devant une quinzaine
d’adultes. Certains fréquentent le cours depuis
déjà l’an dernier, d’autres sont nouveaux et se
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familiarisent avec les méthodes ludiques de leur
professeur. Exercice du jour : apprendre à maîtriser les couleurs primaires. Chacun y va de son
coup de pinceau dans une ambiance familiale,
complice et conviviale.
« Un thé ? Un café ? Autre chose » propose Françoise Zouber, responsable de l’espace Tisot. Aussitôt entrée dans la salle, elle est remerciée, « le
pique-nique, c’était génial » ou encore « on est
bien accueilli ici, c’est pour ça qu’on revient »,
Françoise acquiesce avec beaucoup de modestie.
Au fil des minutes, les premiers résultats sont
là, certains jugent leur travail et moquent celui
des camarades. « C’est de l’abstrait », dira une des
participantes. « Comment fait-on le marron ? »
demande une autre. Tous sont en tout cas ravis
de se retrouver, au point de s’inscrire à plusieurs
activités. « Vous devriez venir nous voir au théâtre, on a de sacrés comédiens », souffle un participant.
De l’autre côté, dans la grande salle, Anita commence son cours de danse africaine. Une trentaine de jeunes filles de moins de 14 ans s’échauffe
au son de Flavour N’abania, un jeune artiste
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LE MAG
/29
“familial” du cours. « C’est
un moment où on relâche la
pression, ici on oublie tout »,
nous confie Lucienne.
Le cours se poursuivra jusqu’à
21h, avec des jeux de mimes,
des exercices vocaux mais
également des éclats de rire,
des calins, des échanges complices, tout cela sous le regard
bienveillant de Françoise.
Education populaire
Les ateliers, des moments de rencontres et d'échanges
conviviaux où chacun “relache la pression et oublie tout”
nigérian réputé. Alignées en trois rangées, des
plus petites aux plus grandes, elles répètent les
mouvements d’Anita avec beaucoup de sérieux.
La jeune professeure de 21 ans semble impliquée
dans la transmission de ce « qu’elle a appris par
elle-même », souligne Thérèse Nyanga, qui l’assiste dans ses activités parallèles, et notamment
ses deux groupes de danse.
Des premiers pas à la scène
Une fois l’échauffement terminé, la musique s’arrête. Anita monte sur scène et montre les premiers
pas. Les enfants répètent les mouvements avec
plus ou moins de succès. Les plus jeunes ont plus
de difficulté « ce n’est pas la gauche ça ! » souffle,
Tya, 8 ans, à l’oreille de sa voisine qui se trompe
de main. Mais qu’importe ! Elles sont toutes ici
pour partager un bon moment. « Ma maman m’a
proposé le cours, j’ai essayé et j’ai bien aimé. Alors
c’est ma 2ème année ici », confie plus tard la jeune
fille. Les enchaînements continuent, les pas sont
assimilés les uns après les autres, toujours dans
un silence de cathédrale, rompu seulement par
Anita qui donne des conseils. C’est seulement à 17
heures et après la pause boisson que la musique
commence à résonner. C’est le moment pour les
différents groupes de monter sur scène. Couvés
par leur professeure, elles enchaînent les pas et
recommencent pour se perfectionner. « On a un
spectacle en fin d’année », rappelle Tya.
Les filles s’approprient la scène groupe par groupe, applaudies par les copines à chaque passage.
A 10 minutes de la fin, quelques parents s’installent en attendant leurs bambins, et regardent la
dernière partie du cours, sûrement la plus drôle.
En effet, une battle vient conclure le cours ; les
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filles y confrontent leurs talents. Encouragées
par la salle, elles se déchaînent, certaines réalisant des pirouettes plus proches de la gym que
de la danse mais elles sont là avant tout pour
s’amuser. Les deux heures finies, les jeunes filles
repartent sourire aux lèvres, tenant la main de
leurs parents ou de leurs copines.
Le personnel vit à travers ces sourires, ces regards, la salle principale se vide peu à peu. Mais
pas pour longtemps : la journée est longue et les
activités continuent. Au-delà de ce côté convivial
et festif, Tisot offre également l’opportunité à de
jeunes talents de se découvrir et de progresser.
C’est le cas de Paul et Abou par exemple, qui entament leur 5ème année de Hip-Hop. Coachés par
Kamel, un danseur de 15 ans d’expérience ayant
notamment fait partie du célèbre “crew” lyonnais les "Pokémons". Un cours de 2h par semaine
et des mouvements impressionnants. De 9 à 18
ans, ils partagent leur passion « pour s’améliorer petit à petit » souligne Abou dont les mouvements sont époustouflants. A travers la salle, les
conseils du professeur fusent : « plus de justesse
les gars » à la manière d’un coach sportif il dirige
la quinzaine d’élèves avec beaucoup d’énergie.
A 19 heures, le cours se termine. Françoise Zouber, présente depuis 9h du matin, n’a pourtant
pas fini sa journée. C’est en effet l’heure du cours
de théâtre. Nous retrouvons quelques personnes
présentes en Arts plastiques, comme Lucienne,
qui se présente comme « la plus vieille de tous ».
Mais ici l’âge n’a aucune importance. A ses côtés
Alexandra, jeune bachelière, raconte ses débuts
à la fac. L’ensemble des participants souhaite la
bienvenue aux nouveaux, et souligne l’aspect
Lieu de vie, d’expression, et
d’éducation populaire, l’espace culturel municipal Tisot peut se targuer d’être un
endroit où tout est possible.
De la création à l’exposition,
quel que soit l’âge ou l’art. Cet
aspect oblige les employés à
une « certaine polyvalence,
nous n’avons par exemple
pas de régisseur, même si les
équipes techniques du service Culture sont toujours à nos
côtés », souligne Françoise.
La polyvalence, ils y sont aussi
poussés par la position de Tisot « Nous sommes dans un quartier qui a des
difficultés et nous accueillons parfois des gens
pour discuter de leurs problèmes ou simplement boire un café », s’accorde à dire l’ensemble
de l’équipe. Mais tous soulignent l’importance
de cet espace, dans l’agglomération. « Nous accueillons des gens qui viennent d’ici et d’ailleurs,
comme on fait par exemple avec l’improvisation
théâtrale dont les matches se font ici ». Théâtre,
cirque, danse, arts plastiques, stages d’éveil musical… bien nombreuses sont les activités que Tisot
vous invite à découvrir. Un bouillon de culture
dont se nourrissent, chaque jour, le personnel et
les adhérents. Vive Tisot !
Sami Bouzid
INFOS
Espace Tisot : 04.94.30.61.85
TRAVAUX EN 2014
L’espace culturel municipal Tisot sera
en travaux d’aménagement et d’agrandissement à l’horizon juin 2014.
Succès oblige, l’espace se doit de s’agrandir pour
accueillir plus de monde dans de meilleures
conditions. Les activités continueront. En effet
les cours seront maintenus dans différentes
structures municipales. « Ces travaux sont importants pour nous, et malgré cela nous serons
encore débordés », confie-t-on du côté de Tisot
où on assure recevoir « 20 demandes par jour
pour des représentations et spectacles ».
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30/ LE MAG / Agenda
OCTOBRE
jusqu'au 18 octobre
////
EXPOSITION
« D'un monde à l'autre » de
Suzy Fuscolo, Isabelle Rigal,
Isabelle Moretto, Annick Ravez et Véronique Abysse
Centre d'art Le Bosphore
Infos : 04 94 06 30 97
VILLA TAMARIS / JUSQU'AU 3 NOVEMBRE
33 ans de JMC à La Seyne
jusqu'au 25 octobre
////
EXPOSITION
Par 4 plasticiens de la
structure associative Le Plac
Le Pressing
Infos : 04 94 10 83 09
jusqu'au 10 novembre
////
FESTIVAL L'OEIL EN SEYNE
10ème édition « Philip Plisson
– Voyageur d'océans »
Villa Tamaris Centre d'art
Infos : 04 94 06 84 00
Jean-Marie Cartereau dans son atelier en 2008 lors d'une rencontre
avec ArtSud. (photo JC Vila)
jusqu'au 16 novembre
////
EXPOSITION
« Les quatre saisons du fort »
par Sylviane Bykowski
Galerie la Tête d'Obsidienne
Infos : 04 94 30 42 80
jusqu'au 14 décembre
////
EXPOSITION
« Intérieurs » de Georges
Lombardo
Maison du Patrimoine
Infos : 04 94 06 96 64
jusqu'en décembre 2015
////
Jean-Marie Cartereau
dévoile jusqu'au 3
novembre à la Villa
Tamaris son univers
intime.
L'
artiste toulonnais a reçu ce
don de “nature”, à savoir une
extrême sensibilité aux éléments qui l'entourent et au vivant
en particulier. C'est donc à une pro-
menade en milieux minéral, végétal
et animal que nous convie Jean-Marie Cartereau. Dans les années 80, il
rencontre aux Beaux-arts de Toulon
Henri Comby et Georges Bru, « ses
pères spirituels » comme il aime à
le rappeler. Cartereau obtient également une bourse de stage à Paris au
Muséum d’Histoire Naturelle (biologie végétale et anatomies comparées) qui orientera profondément
sa démarche artistique. Complexe
à ranger dans un tiroir qui rassure,
son œuvre est protéiforme, c'est à
dire qu'elle fait appel à des matériaux si divers que la raison s'y perd.
Du reste, Daniel Bombert, journaliste et fin connaisseur, voit en lui un
« taxidermiste de fantasmes ». Aux
conventionnels crayon, aquarelle,
pastels, pigments, huile, il associe plus déroutant - le cuir bouilli et
réduit, les matériaux composites,
le végétal (branches, feuilles, des
odeurs de forêts...), l'animal, (entre autres des squelettes de coléoptères brrrr)... et parfois le corps
humain. Ses dessins évoquent des
planches botaniques ou révèlent un
macrocosme peu consensuel, presque inquiétant ou parfaitement
anxiogène. Nous retrouvons donc
avec plaisir la nébuleuse Cartereau
rayonnant de 1980 à 2013, plus de
160 œuvres constituées de dessins,
peintures, livres d'artiste, bronzes et
installations.
Jean-Christophe Vila
INFOS Exposition Jean-Marie
Cartereau, « Mon histoire
naturelle, 1980-2013 », jusqu'au
3 novembre 2013, Villa Tamaris,
04.94.06.84.00
EXPOSITION
« Le musée est dans ma rue »
exposition permanente en
centre-ville de La Seyne
Jeudi 17 octobre
////
CINEMA
« La fleur de l'âge » de Nick
Quinn, dans le cadre de La
semaine bleue
Théâtre Apollinire à 14h
Infos : 04 94 06 97 48
BALADE ORIENTATION
Dans le cadre
de La semaine bleue
Parking de Janas 9h30 - 15h
Infos : 06 78 45 15 65
Vendredi 18 octobre
////
CONCERT
SUR LES TRETEAUX
TDC Rap alternatif
Place Bourradet de 18h à 20h
Infos : 06 76 12 83 85
41e ÉDITION/23 ET 24 NOVEMBRE
Exposition philatélique
L
a 41ème exposition philatélique
et cartophile, organisée en
partenariat avec la Ville de La
Seyne par l'Entente Philatélique Seynoise, sera inaugurée vendredi 22 novembre à
18h à la Bourse du travail et
ouverte au public les 23 et 24
novembre de 9h à 12h et de
14h à 18h. Le thème central
mais non exhaustif en sera
la rénovation urbaine. Comme les années précédentes,
seront émis des documents
illustrés de la médiathèque
Andrée Chedid, symbole de
la promotion culturelle au cœur de
l'habitat, et affranchis du timbre célébrant le centenaire de la loi Bon-
nevay, créatrice des offices d'H.L.M.,
oblitérés du cachet à date de l'exposition. Tous les amateurs de philatélie et de cartophilie sont
invités à cette exposition,
mais aussi aux permanences
de l'association loi 1901, créée
en 1955, qui se tiennent à l'espace culturel Jean-Baptiste
Coste, chemin Aimé Genoud,
le samedi de 9h à 11h30, sauf
le 4e samedi, les jours fériés
et congés scolaires.
INFOS 04.94.94.62.18
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LE MAG
/31
Vendredi 18 et samedi
19 octobre
////
COUP DE CŒUR/FORT NAPOLÉON/JUSQU'AU 16 NOVEMBRE
HUMOUR
Du Bénin
à Bahia
« Aujourd'hui la dame »
parodie burlesque d'une
émission spécial femmes
Café-théâtre 7e Vague à 21h
Infos : 04 94 06 02 52
Samedi 19 octobre
////
e
Pour leur 6 édition,
les Vagabondages
photographiques
accueillent Gilles Favier,
membre de l'agence Vu,
directeur artistique
du festival sétois
ImageSingulières
et collaborateur régulier
du quotidien
Libération.
EXPOSITION
« 1793 - l'envol de l'aigle »
Musée Balaguier jusqu'au
21 septembre 2014
Infos : 04 94 94 84 72
CONCERT
Duo I. Begni (piano) et G.
Clad (tuba) par la Philharmonique La Seynoise
Salle Aillaud à 20h30
Infos : 06 98 39 75 16
ATHLETISME
Meeting d'automne et
animation Kid athlé
Stade Scaglia de 8h à 19h
Infos : 04 94 30 80 69
HANDBALL
La Seyne VH/Montélimar
Cruas Handball
Salle Baquet à 20h45
Infos : 06 50 34 39 75
Dimanche 20 octobre
////
SPORT
Le regard du Vaudou, Bénin
Triathlon du Cap Sicié
Départ Parc Braudel à
9h30
Infos : 06 18 97 14 13
Lundi 21 octobre
////
P
hotographier la réalité, écrire par et avec la lumière,
raconter en images la vie des gens, photojournalisme et photographie documentaire s'offrent au
bagage social et culturel du spectateur qui interprétera en
fonction de sa subjectivité. Les photographies sont des objets sociaux, l'image utilisée par la presse ayant tendance
à glisser vers le sens attendu pour illustrer un sujet, le
temps dicte alors les choix. Gilles Favier maîtrise parfaitement cette distinction. Par les circonstances de la vie, il
part en début 2000 en Afrique, à Koko, un village reculé
en pleine brousse. Là, règne le Vaudou, sorte d'ordre social qui régit l'ordinaire des hommes, dit la loi et veille à
son application, bien loin des standards occidentaux. Peu
à peu, le photographe est introduit dans les cérémonies,
vraisemblablement parce que ses hôtes comprennent le
respect qu'il leur porte et le questionnement qui l'anime.
Quelques années après, à Ouidah, sur la côte à l'ouest de
Cotonou, il ressent le besoin d'aller plus loin que cette
“Porte du retour”, symbolique passage qui marque la déportation de près de deux millions d'êtres humains vers
le Nouveau monde, notamment le Brésil. Ainsi, à l'occasion d'une commande, il s'envole pour Bahia et pénètre
un univers autre, qui présente de fortes similitudes avec
cette terre africaine sommeillant désormais en lui. Les
types humains et surtout l'exercice d'un Vaudou auquel
se sont adjoints divers apports trahissent les origines d'au
delà des mers... et des siècles. Contrairement au continent
noir, la pratique est clandestine, complexifiant ce travail
documentaire. Peu à peu, le projet se construit et devient
évident. « Seul le temps permet de saisir le rôle social du
Vaudou, exutoire pour les vies difficiles au Brésil, force de
loi du chef traditionnel au Bénin » confiait Gilles Favier à
Armelle Canitrot (La Croix) en mai 2012. La photographie
sera le véhicule d'un voyage dont les négriers ne conçurent
que l'aller. Rappelant à certains égards l'Afrique fantôme
de Michel Leiris, le photographe redonne vie à ces histoires personnelles broyées, le Vaudou étant à la fois vecteur
des âmes et trait culturel. L'objet de ces 6-- Vagabondages
Photographiques est servi par un photographe s'exprimant exclusivement à travers le mythique Hasselblad et
ses négatifs carrés, sans doute une ultime provocation au
dieu pixel.
Jean-Christophe Vila
INFOS
Exposition Gilles Favier « Sur les traces de Fatumbi,
du Bénin à Bahia », exposition jusqu'au 16 novembre
Tél : 04.94.30.42.80
ATELIER D'ECRITURE
Animé par Christophe
Forgeot. Jeux d'écriture,
apports théoriques
et approfondissement.
Centre-ville à 18h30
Infos : 06 86 71 13 82
Vendredi 25 octobre
////
CONCERT
SUR LES TRETEAUX
Nam in Jazz - quartet jazz
bossa- Place Bourradet de
18h à 20h
Infos : 06 76 12 83 85
////Vendredi 25
et samedi 26 octobre
THEATRE
« La croyable légende de
Bert Falcomochère » de
Tonton Djén. Café-théâtre
7e Vague à 21h
Infos : 04 94 06 02 52
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32/ LE MAG / Agenda
OCTOBRE
////
Dimanche 27 octobre
CONCERT CHORAL
La Chorale de la Mer présente
des extraits de l'oeuvre
de Benjamin Britten
« A Ceremony of Carols »
Eglise Notre-Dame de la Mer
à Mar Vivo
Infos : 06 80 66 10 30
SITE MARIUS AUTRAN/MISE EN LIGNE DE LA COLLECTION ETRAVES
Des archives sur la toile
LA PENA DE BAYAMO
Fort Napoléon de 16h à 20h
Infos : 06 28 90 24 76
Mercredi 30 octobre
////
CINEMA
« Epic, la bataille du royaume »
de Chris Weddge, à partir de 6
ans. Salle Guillaume
Apollinaire à 14h
Infos : 04 94 06 13 12
////Jeudi 31 octobre au dimanche
3 novembre
COUPE DES LYONS
Esplanade Marine
Infos : 06 85 93 91 91
er
Vendredi 1 novembre
////
SORTIE D'ATELIER
« Ahora o nunca... » Piglet
Circus, par Théâtre Europe
Chapiteaux de la Mer à 19h
Infos : 04 94 06 84 05
Vendredi 1er au dimanche 3/11
P
endant 11 ans, de 1967 à 1978,
la revue trimestrielle Etraves,
“Bulletin municipal pour la
Culture et les Arts” est parue. Quarante-quatre numéros ont vu le jour,
avant que la revue ne cesse. Créée en
1967 par Jean Passaglia, adjoint au
maire, elle avait pour but « d'encourager, de développer, de coordonner
les différentes activités culturelles
sur le plan municipal et de promouvoir un équipement soclo-culturel ».
Au programme, des études faites sur
les différentes formes de l'art : musique, peinture, théatre, cinéma, poésie... Si beaucoup de ces archives sont
introuvables, dans les bibliothèques
ou aux Archives municipales, Marie-Thérèse Pinkas, assistante sociale
municipale, a pu retrouver, puis numériser la collection, pour la mise en
ligne sur Internet.
Une mine d'informations
En se penchant sur ces numéros,
on mesure le travail mené par bon
nombre d'acteurs de la ville. Ainsi,
Baptistin Colonna écrivait-il en
1967 : « L'une des raisons de notre
notre adhésion [du comité d'entreprise] à l'Office municipal de
la Culture, est que nous croyons
qu'ensemble, il nous sera plus facile d'entreprendre ce grandiose
effort culturel, afin de satisfaire les
travailleurs des C.N.I.M., comme
d'ailleurs tous les citoyens de notre cité ». Au printemps 1968, c'est
la création du musée Balaguier qui
occupe une pleine page. Tout au
long des numéros, des publicités
un peu désuètes agrémentent les
pages. On découvre la pub pour le
“Scarlet” cabaret-dancing qui rappellera des souvenirs à certains «...
son club, sa terrasse ombragée, aux
Sablettes face à la plage » suivi d'un
numéro de téléphone à 6 chiffres,
époque oblige ! Printemps 1975, le
poète Jean Bouhier prend la plume
pour déplorer le manque d'intérêt
de la presse régionale pour les activités culturelles, en faisant des suggestions à l'encontre de “Var Matin
République'” « Ne pourrait-il y avoir
une page ou une demi-page où seraient annoncées et regroupées
toutes les manifestations de la semaine de chaque ville ou de chaque
village ? ». Visionnaire, le poète... On
apprend aussi que le Seynois Pierre
Moustiers a obtenu le Grand prix littéraire de Provence, le 14 septembre
1975, mais également, que séjourna
à Tamaris, George Sand. Ces 44 numéros, soit un total de 400 articles
sont maintenant disponibles sur le
site de Marius Autran.
Chantal Campana
www.site-marius-autran.com/histoire_
locale/revue_etraves
////
17ème SALON DU MODELISME
Par Les Argonautes
Gymnase Langevin
Infos : 06 31 66 52 00
Vendredi 8 novembre
////
CONCERT SUR LES TRETEAUX
Michael Steinman and the
angel city players - jump swing/
boogie woogie
Place Bourradet de 18h à 20h
Infos : 06 76 12 83 85
CONCERT DE JAZZ
«Mike P. Project » : Louis Petrucciani contrebasse picolobasse,
Jean-Pierre Llabador guitare,
Nadia Baba chant, par Art Bop
Fort Napoléon à 21h30
Infos : 06 87 71 59 30
Vendredi 8
et samedi 9 novembre
////
SOUL/AFRO-BLUES
« Will the Blue Griot »
Café-théâtre 7e Vague à 21h
Infos : 04 94 06 02 52
LE DR CORCILIUS À L'HONNEUR
Un homme
de cœur
D
ans Le Seynois n° 46
du mois d'octobre,
nous avions fait
le portrait du Dr Michel
Corcilius, cardiologue, installé à La Seyne. A l'heure
où nous mettons sous presse, nous apprenons que
L'Académie nationale de médecine vient de lui décerner le 1er Prix pour son livre
“Je vous parle du cœur”. La remise du prix se fera en
compagnie de sa famille, le 17 décembre, à Paris.
Chantal Campana
ASSOCIATION HISTOIRE
ET PATRIMOINE SEYNOIS
14e colloque annuel
Le 23 novembre, de 9h à 16h30, le centre de vacances de la RATP, Chemin de l’Evescat au Fort-Caire
accueille le 14e colloque annuel d'HPS sur le thème
“Quand la mer rencontre la terre”. Au programme,
"De la mer à la table, histoire de la famille Estienne à
Balaguier”, par Monique Estienne et Geneviève Bauquin, “Les hydravions à Saint-Mandrier, 1916-1959”,
par Dominique Marcellesi, “Evolution de la faune et
de la flore du littoral seynois au cours des derniers
siècles”, par Jean-Claude Autran, “Quand la terre
rencontre la mer”, par Odile Jacquemin, et la projection de “Jean Piana, un homme et son métier ”, film
de 30 mn de l'Association MALTAE.
G.A.
Repas pris sur place
Réservation : Monique
Estienne : 06 67 15 03 73
HPS : 04 94 74 98 60
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LE MAG
LECTURE PUBLIQUE/TOUS LES 15 JOURS PLACE MARTEL ESPRIT / JUSQU’AU 17 NOVEMBRE
Bibliobus
L
PROGRAMMATION
BIBLIOTHEQUES/ OCTOBRE 2013
- DU 2 AU 31 OCTOBRE
BIBLIOTHEQUE PIERRE CAMINADE
- EXPOSITION
“PRÉSENCES DE PIERRE CAMINADE”
rue François Croce
THEATRE
“Gelsomina” mis en scène
par Christian Bourhis
Café-théâtre 7e Vague à 21h
Infos : 04 94 06 02 52
Samedi 16 novembre
////
HANDBALL
Match La Seyne VH/Gfaca
Ajaccio Handball
Salle Baquet à 15h30
“LES CONCERTS DU SAMEDI” redémarrent
EXPOSITION “NATURA MAXIMA”
avec Amorangi.
Infos 04 94 06 93 65
Infos 04 94 16 54 00
////
- LE SAMEDI 19 OCTOBRE, À 10H
CROSS DE LA SEYNE
www.amorangi.com
- DU 8 AU 19 OCTOBRE
BIBLIOTHEQUE PIERRE CAMINADE
MEDIATHEQUE ANDREE CHEDID
VERNISSAGE DE L'EXPOSITION
“PRÉSENCES DE PIERRE CAMINADE3
avenue Louis Pergaud
EXPOSITION “DES POISSONS ET DES HOMMES"
Infos 04 94 06 93 65
- LE SAMEDI 5 OCTOBRE, À 11H
- DU 8 AU 19 OCTOBRE
avenue Louis Pergaud
REPETITIONS
PUBLIQUES
////Vendredi 15
et samedi 16 novembre
Infos 04 94 87 39 59
MEDIATHEQUE ANDREE CHEDID
Vendredi 8 et 15/11
////
Cie XY - Nouvelle création
collective, par Théâtre
Europe - Chapiteaux de la
Mer de 16h à 18h
Infos : 04 94 06 84 05
e bibliobus s'arrêtera désormais
le mercredi tous les 15 jours au
niveau du marché, Place Martel
Esprit. Venez découvrir les ouvrages
récents à votre disposition : plus de
1 500 romans, BD, magazines , livres
audio... La carte des bibliothèques permet d'emprunter 7 livres, 5 CD, 3 magazines, 3 DVD ou CD-Rom, 2 livresaudio, 2 partitions pour 4 semaines de
prêt. Et vous pouvez emprunter et ramener vos documents dans n'importe
quelle bibliothèque de la Ville ! G.A.
A noter
/33
BIBLIOTHEQUE LE CLOS ST-LOUIS
avenue Henri Guillaume
La bibliothèque du centre-ville devient
officiellement la bibliothèque Pierre
Caminade. Moment sensible et festif
en hommage à l'homme et au poète.
Lectures par les « Amateurs maladroits ».
Infos 04 94 87 39 59
Domaine de Fabregas à
partir de 10h
Infos : 04 94 30 80 69
CONCERT
La Philharmonique La
Seynoise fête la Ste Cécile
Chapiteau de la Mer
Infos : 06 98 39 75 16
Vendredi 22 novembre
////
BLOC NOTES
> Mairie
Hôtel de ville z
04 94 06 95 00
Secrétariat des élus
04 94 06 90 60
Mairie sociale
04 94 06 97 00
Maison de l’Habitat
04 94 06 90 01
Clic (information 3ème âge)
04 94 06 97 04
Mairie technique
04 94 06 93 00
Direction des sports
04 94 06 95 10
Direction de la culture
04 94 06 96 60
Service propreté
04 94 06 92 40
Service de détagage
04 94 06 92 40
Service propreté/encombrants
0 800 20 23 00
Comptoir citoyen
04 94 06 96 54
“Allô La Seyne”
04 94 06 96 33
Caisse des écoles
04 94 06 97 88
Guichet unique
04 94 06 97 70
> Culture /Bibliothèques municipales
Archives municipales
04 94 87 52 24
Médiathèque Andrée-Chedid
04 94 06 93 65
Bibliothèque le Clos Saint-Louis 04 94 16 54 00
Bibliothèque Pierre Caminade
04 94 87 39 59
Bibliobus
04 94 06 93 58
École des Beaux-arts
04 94 10 83 09
Conservatoire national de région 04 94 93 34 44
Villa Tamaris centre d’art
04 94 06 84 00
Maison du Patrimoine
04 94 06 96 64
Musée Balaguier
04 94 94 84 72
Maison de quartier Jean Bouvet
04 94 30 87 63
Espace culturel Tisot
04 94 30 61 85
Pont Levant
04 94 89 55 39
Fort Napoléon
04 94 30 42 80
Domaine de Fabrégas
04 94 93 54 27
Dimanche 17 novembre
CONCERT DE JAZZ
> Sécurité / Secours / Justice
Police municipale
(renseignements)
Police nationale
(renseignements)
Crossmed
Sapeurs-pompiers
Samu
Planning familial
SOS médecins
Hôpital George Sand
Pharmacie de garde
Enfance maltraitée
Maison de justice et du droit
Maison des services publics
Service Animation 3ème âge
Maison Intergénér. St Georges
Maltraitance envers les personnes
âgées et handicapées
SOS Violences faites aux femmes
Sécurité dépannage gaz
> Pratique
Allo service public
Office de tourisme
Objets trouvés
Alliances taxis 83
Cuisine centrale
> Jeunesse
BIJ (information jeunesse)
EAJ les Sablettes/parc Braudel
EAJ la Maurelle
EAJ Jules Renard
EAJ Malsert
04 94 06 90 79
04 94 06 95 28
17
04 98 00 84 00
04 94 61 71 10
18
15
04 94 10 59 60
04 94 14 33 33
04 94 11 30 00
32 37
119
04 94 63 50 98
04 94 10 93 50
04 94 06 97 48
04 94 64 48 17
39 77
04 94 22 17 82
0 800 47 33 33
39 39
04 98 00 25 70
04 94 06 95 28
0 825 56 26 26
04 94 98 98 72
04 94 94 88 67
04 94 06 07 80
04 94 30 13 94
04 94 30 98 40
04 94 10 16 76
04 94 10 98 80
« Guitar Addiction » :
Emile Melenchon, Arnaud
Agullo, Jean-Philippe Sempere à la guitare et Jean
Cortes basse, par Art Bop
Fort Napoléon à 21h30
Infos : 06 87 71 59 30
Vendredi 22
et samedi 23 novembre
////
THEATRE
« La croyable légende de
Bert Falcomochère »
Café-théâtre 7e Vague à 21h
Infos : 04 94 06 02 52
Dimanche 24 novembre
////
LA PENA DE BAYAMO
Fort Napoléon de 16h à 20h
Infos : 06 28 90 24 76
Samedi 30 novembre
EXPOSITION
« La musée éphémère »
exposition collective
Villa Tamaris Centre d'art
jusqu'au 23 mars 2014
Infos : 04 94 06 84 00
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34/ LE MAG / Distraction
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D’aquí / LE MAG
/35
Patrimoine maritime
Lo Ceucle Occitan desvela la
pèsca a l’Ostau dau Patrimòni
Le vocabulaire de la pêche nous vient de l’occitan varois. C’est tellement naturel
qu’on pourrait croire que c’est du français. Le Cercle Occitan en a fait la démonstration lors des journées du patrimoine avec une exposition ou le film et l’enregistrement disent autant que les objets montrés. Mais il fallait surtout entendre
Albert Laure parler de son métier pour s’en persuader.
M.N.
Pour Albert Laure, un filet se remaille avec
quatre mailles, ni cinq, ni trois...
U
n còp de mai li siam encara
dins la mar esto mes ! Pas
per nadar nimai s’i negar,
mai per parlar dau mestier de pescador, bòrd que lo Ceucle Occitan de
La Seina li a consacrat tot un projèct
de tria a l’Ostau dau Patrimòni, aquò
fa gaire. « Sabetz que totei lei fielats
èran roges, bòrd qu’èran bolhits e
rebolhits dins un caudronàs plen de
ruscas de pins. E lei velas tot parier.
Quand tot aquò èra de coton, aviam
aqueu biais naturau d’empachar lo
mosit de lei roigar ». Albert Laure
siguèt pescador a La Seina, puei ais
Antilhas avans que de tornar au
sieu, e lo Ceucle li a demandat de
far conéisser son gaubi ai visitors
que son venguts, mai que mai, veire
leis espechas dau pescador, s’informar dei bònei receptas per coinar
lei pèis, e mai que tot atrivats per lo
‘patrimòni imateriau” qu’es nòstra
lenga occitana.
« Li aurà l’an que vèn un musèu de
la pesca a Sant-Mandrier e nos an
prestats gireliers, fichoiras, e autrei
grapetas » sotalinha Patric Bobbio, un joine retirat dau mestier de
fustier de marina, ara colectaire
Retrouvez la traduction sur le site : www.la-seyne.fr
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de memòrias. « Parlatz la lenga ? »
demanda Patricia Jouve, que vèn
aculhir lo public e tanben cantar lo
repertòri de la mar, pron riche en
lenga nòstra. « Un pauc ! » que li respòndon mai que d’un còp lei visitors,
que simplament an jamai l’occasion
de charrar una briga en provençau,
e que demandan pas mai. La lenga,
auriá degut desaparéisser, que leis
escolans de la generacion d’Albert
Laure, naissut dins leis annadas
1920, « nos l’enebissian lei mèstres.
O ! e èran intransigents ». Pasmens
a subreviscut sus lei barcas de pes-
ca, que tot lo vocabulàri de la mar
nos vèn de l’occitan varés. Es coma
aquò qu’un visitor parlarà dau biais
de pescar dei nistons “qu’escavan”
ambé de cambaròts. Un autre nos
parla de “l’eisseròc”, un vent de la
mar, que son nom en francés exista
benlèu pas, mai qu’es fondamentau
de lo conéisser per cu s’alarga. E un
tresen nos dirà la particularitat de la
“chuscla”, un pèis qu’esperlonga sa
boca, sens poder lo nomar en francès… Coma l’onda que careça sens
relàmbi la riba de mar, la lenga occitana vèn nos rementar de lònga que
siam particuliers dins lo monde,
amb un biais de dire nòstra originalitat. Era la tòca dau Ceucle Occitan
de La Seina amb aquela exposicion,
onte filme e benda registrada dison
tanben la relacion màger entre pescadors e lenga. Laissem la paraula
de la fin a Albert Laure, que menava
pas sa barqueta sens s’informar dau
temps. Mai coma la meteò èra pas
tant chanuda li a cinquanta ans,
aviá tota una tiera de provèrbis per
saber se plueja e mistrau arribarián.
Ne’n vaquí un : « Quand Sièis Forns
es ambé lo mantèu e la bòna mèra
ambé lo capèu, lo Mistrau es pas
aquí mai serà ben lèu !»
Michel Neumuller
LES MOTS QUI COMPTENT
Chuscla = ce poisson du genre maena
a la particularité d’allonger démesurément sa bouche
Escar = appâter à l’hameçon, nous vient
de l’esca, l’amorce
Fichoira = sorte de harpon
Girelier = panier à girelles, en bruyère
tressée
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36/ LE MAG / Mémoire
Siège de Toulon
L'envol de l'Aigle
Les archives ont souvent disparu dans les combats
de 1793 autour de Toulon. Mais peu à peu ressurgissent
lettres et traces laissées dans les familles, qui racontent
un épisode méconnu de l'histoire de France.
L'exposition annuelle du musée Balaguier consacrée
à “l'envol de l'Aigle” mettra cette époque en lumière
à partir du 19 octobre.
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Mémoire / LE MAG
/37
Soldats de l’An II :
« le passé pour parler
de l’avenir »
William Combe (1741-1823) caricaturiste britannique, Massacre of Toulon, estampe coloriée, 1817, château de
Fontainebleau, ( (C) RMN-Grand Palais (Château de Fontainebleau) / Gérard Blot )
L
a nuit du 16 au 17 décembre
1793 fut terrible à La Seyne. Le
jeune capitaine d’artillerie Bonaparte mène l’assaut de la “Grande
Redoute”, tenue par les Britanniques.
La position est bien défendue, et
l’affrontement est meurtrier. Mille
morts en trois heures de corps à
corps ! Napoléon y est blessé, et pour
lui le siège de Toulon s’arrêtera là.
Il ne participera pas aux purges qui
ensanglanteront la ville dès sa prise.
Son ordonnateur, Fréron, lui, y revendiquera 800 fusillés. Comment
en est-on arrivé là, et pourquoi saiton au fond si peu de cet évènement
qui laissera exsangue la région,
mais assurera les arrières de la République naissante ? « Les archives
manquent cruellement, détruites
lors des combats, ou par des maires
effrayés par la répression », regrette
Henri Ribot. L’historien est aussi archéologue. Et pour lui, un mystère
demeure : les milliers de morts des
combats n’ont pas laissé de traces. «
Aucune fosse commune n’a été mise
à jour. On recouvrait les cadavres de
chaux vive. Mais personne n’a rien
exhumé ». Ces morts nombreux
tombent à un moment crucial pour
la République. Elle a tout juste un
an, le 22 septembre 1793, quand une
première attaque des “bleus” échoue
devant cette fortification. C’est là,
ensuite, que sera construit l’actuel
“Fort Napoléon”. La Convention, sous
la pression des Sans-culottes parisiens, a liquidé les Girondins fédéralistes. Les grandes villes bourgeoises
se soulèvent alors. Marseille et Lyon
chassent les Montagnards. Nîmes,
Montpellier, Bordeaux… tous imaginent de “monter” à Paris et d’y changer la face de la République. Mais ces
évènements arrivent au moment où
Britanniques, Espagnols, Prussiens,
Piémontais, Napolitains attaquent
de toutes parts. La Gironde fait figure
d’ennemi intérieur, qu’il faut abattre.
« La Convention lève 300 000 hommes et les envoie aux frontières »,
rappelle Henri Ribot. « Puis, au cœur
de l’été 1793, elle recrute 800 000
volontaires… parfois requis. Et pour
partie elle les envoie mater les rébellions » Les troupes jacobines
étaient déjà à pied d’œuvre autour
de Toulon, où les royalistes ont liquidé les Girondins avant d'appeler
Anglais, Espagnols et Napolitains à
la rescousse. Mais elles échouent à
reprendre le port militaire. Les effectifs sont trop faibles. La prise de Lyon,
la défaite alpine des Piémontais, libèrent 30 000 hommes à l’automne,
qui convergent vers Toulon. Alors,
le rapport de force s’inverse. « Sur
place, les gardes nationaux, souvent
des va-nu-pieds armés de fourches,
prennent parti en fonction de la
tendance politique de leur maire »,
souligne Henri Ribot. « A La Seyne, à
Ollioules ou à Sanary, ils en tiennent
pour les Girondins, vont défendre
Toulon, et souvent seront fusillés
comme traîtres. » Ailleurs, ils sont
Montagnards, et seront les héros du
moment. La suite n’est connue que
par les mémoires des généraux vainqueurs, et ceux de Bonaparte, devenu
l’Empereur. L’Histoire de ce siège qui
voit “l’envol de l’Aigle”, jusqu’alors
simple poussin qui n’a jamais commandé au combat, est largement
« construite après coup », dit Julien
Gomes-Estienne, qui prépare activement l'exposition au Fort Balaguier
dont il est conservateur. Quand le
futur empereur arrive à La Seyne,
le général Carteaux a fait évacuer
les 6 000 habitants, soucieux d’éviter des morts civils. « Les Seynois
avaient faim, et se plaignaient de
l’absence de farine jusqu’au conseil
municipal », reprend Julien GomesEstienne. « Le siège empêchait tonneliers et cordiers de travailler pour
l’Arsenal de Toulon. » Petit à petit, les
archives familiales qui émergent disent ces drames. Tel milicien seynois
a servi au fort des Pomets, qui commande le passage entre Toulon et
Evenos. Après la reddition de celuici, il est fusillé. Mais c’est récemment
que sa famille prend contact avec
Henri Ribot. Deux siècles après, une
lettre poussiéreuse réapparaît, qui
réhabilitait le “traître” en 1826, à la
Restauration, trente-trois ans après
les faits.
L’historien Henri Ribot a, sous le
coude, l’ouvrage qui devrait faire
référence, « Les soldats de l’An
II - l’aurore de la République ».
Mais pour l’heure, il attend les
aides publiques qui permettront
son impression et sa diffusion.
L’association éponyme, que
représente Andrée Bonifay, tient
ferme à honorer la mémoire de
ces volontaires portés au secours
de la Nation au pire moment.
« Nous avons inauguré en août
une plaque commémorative au
Fort Napoléon. Nous voulions
rendre hommage au travail de
la Convention », la première Assemblée élue au suffrage universel (masculin !) en France. « C’est
important ! Nous avons un site
historique avec le Fort Napoléon,
un support pour que le passé
nous serve à parler de l’avenir »
renchérit Patrick Gabrielli, le
président.
L’histoire militaire dit aussi beaucoup sur l’art de la guerre. La batterie
installée à Brégaillon par Bonaparte
met sous le feu de ses boulets les navires britanniques. « On exploitait le
salpêtre sur place et les églises étaient
transformées en poudreries de fortune », en particulier à Ollioules et
à Sanary. Au-delà de l’émergence de
Napoléon, homme politique et militaire majeur que fabrique la Révolution, une histoire reste largement
à écrire. Celle des contradictions de
la République naissante, vue par les
soldats de la base, qui coupent ou pas
les ponts avec l’ancien monde, vivent
et meurent : en héros, ou en traîtres,
selon le camp qu’ils ont choisi.
Michel Neumuller
INFOS Exposition, musée
Balaguier - Tél. 04 94 94 84 72
« 1793 l’envol de l’Aigle, Bonaparte
et le siège de Toulon » du 19/11
2013 au 21/09 2014. Colloque prévu
au printemps 2014 en partenariat
avec le Mémorial de la Marseillaise (Marseille).
Catalogue disponible
Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47
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38/ LE MAG / Economies d'énergie
Facture énergétique
Des conseils pour économiser
Dans le cadre du programme AGIR et en partenariat avec les Espaces Info Energie,
EDF et Auchan, la municipalité va conseiller une dizaine de foyers volontaires sur
les gaspillages énergétiques. Nous les retrouverons le mois prochain.
I
l s'agit d'un sujet d'actualité à l'approche
des premiers frimas. Qui touche un public
croissant de travailleurs pauvres, de retraités
ou d'étudiants. La précarité énergétique, qui ac-
✄
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compagne souvent un renoncement aux soins,
peut être le fait d'un logement mal isolé. Mais
également de mauvaises habitudes liées à une
méconnaissance des éco-gestes ou à des équipements inadaptés. « L'idée est de sélectionner
une dizaine de familles parmi celles qui auront
répondu au questionnaire avant le 31 octobre
prochain (VOIR CI-DESSOUS) », explique Nourredine
Halhal, intervenant développement durable de
la municipalité. « On entend par précaires des
personnes qui ont des difficultés à se chauffer
correctement et à payer leurs factures de gaz, de
fioul ou d'électricité », poursuit-il. Chaque foyer
sélectionné verra son logement diagnostiqué : les
sources de déperdition de chaleur, les mauvaises
habitudes de consommation, l'impact des parois
froides ou l'hygrométrie. « Il s'agit de faire prendre conscience de l'incidence du gaspillage sur
les factures », relève Solange Andrieu, adjointe
à la Solidarité. « Une quarantaine de travailleurs
sociaux du CCAS, de Terres du Sud Habitat et du
Conseil général intervenant sur le territoire de la
commune ont été formés en amont », informe-telle. Le partenariat avec EDF permettra de procurer aux foyers ampoules à basse consommation,
prises multiples coupe veille et thermomètres.
Vous retrouverez les familles volontaires dans
les prochaines éditions du Seynois.
Gwendal Audran
INFOS04 98 06 93 66.
Bulletin à remplir. Urnes à l'Hôtel de ville,
à la maison des services Louis Pergaud
et au CCAS, mairie sociale, rue Renan
3/10/13 10:49:07
Etat civil / LE MAG
Bonjour les bébés
•CASTAIGNE Louna 05/09/2013
•BENZARTI Ziyed 06/09/2013
•TORCHI Souleyman 06/09/2013
•BRAHAME Adam 07/09/2013
•SAHLI Sinda 08/09/2013
•YACOUB Sofiane 08/09/2013
•GOMIS Nayan 08/09/2013
•NATALE Giulia 09/09/2013
•GORT Valentina 11/09/2013
•LAHMAR Naïma 11/09/2013
•ZOUHIR Imane 11/09/2013
•MENDY Malick 12/09/2013
•VACHÉ Quentin 12/09/2013
•DUPREZ William 12/09/2013
•M'FADDE Mohamed 12/09/2013
•DENEUVILLE Lily 12/09/2013
•GUGELOT Pablo, Freddy 13/09/2013
•GOMEZ Sinaï 13/09/2013
•GIRAUD Lilou 13/09/2013
•INCARDONA Andrea 13/09/2013
•MICHEL Valentin 13/09/2013
•INCARDONA Angelina 13/09/2013
•PERONNEAUD Raphaël 13/09/2013
•BEN MOUSSA Nawel 14/09/2013
•CHAMKHIA Zaied 14/09/2013
•PARMENTIER Jane 15/09/2013
•GREPPI Pharrel 16/09/2013
•MATHOULIN Maëlys 16/09/2013
•MARGOUM Youssef 17/09/2013
•BOUSLAMA Maïssa 17/09/2013
•BASCHIER LECLERCQ
Anthony 17/09/2013
•DESCOMBES Kenzo 17/09/2013
•QADAOUI Monia 18/09/2013
•SAHLI Lilia 18/09/2013
•MICHEL ALLAIN Ambre 18/09/2013
•GALLOIS Kamron 18/09/2013
•HAMMALI Amira 20/09/2013
•BLANC BOTTASSO Sasha 20/09/2013
•RICHARD Antonio 20/09/2013
•FILLASTRE Julien 20/09/2013
•ALBERTI Laora 22/09/2013
•GIANCRECO Maelya 22/09/2013
Ils s'aiment
• 14/09/2013 AJELLO Vincent
et MARMUS Manon
•07/09/2013
BENNOUR Wasime
et REINERO Jennifer
•21/09/2013 BRONDEAU Cédric
et PEGEOT Laura
•06/09/2013 CANDELA
Mathieu et MARTINEZ Kelly
•07/09/2013 CROHIN Yoann
et FIESCHI Céline
•07/09/2013 DAY Didier
et INGRASSIA Evelyne
•14/09/2013 DEMANDRE Alain
et DUPEYROUX Gwennaëlle
•14/09/2013 OLLIVIER
Nicolas et TOURAINE Emilie
•07/09/2013 PONSOLE Jérémy et
MULLER Céline
•06/09/2013 PRONEUR Tom et RIBEIRO BARCELLOS BORGES Alluana
/39
Ils nous
ont quittés
•23/09/2013 AKACHA Mekki
•07/09/2013 AMAND Jeannine
•21/09/2013 BARONNET Andrée
•20/09/2013 BARTOLO Carmela
•10/09/2013 BAUCHIERE Michèle
•12/09/2013 BESSAC Jean
•24/09/2013 BROCHIERO Joseph
•24/09/2013 BRUMAIRE Angèle
•16/09/2013 CALLEJON Joséphine
•18/09/2013 CAROL Josette
•07/09/2013 CORRE Yves
•17/09/2013 DESBUISSONS Roger
•09/09/2013 DUCROS Gabriel
•22/09/2013 EISENHARDT Claude
•05/09/2013 ERLING Jean-Claude
•06/09/2013 FOGGIAROLI Irène
•06/09/2013 FOURNIER Marie
•14/09/2013 GUIDICELLI Dominique
•18/09/2013 LAIR Jeanne
•11/09/2013 LASSE Jacqueline
•13/09/2013 LE BESCOND André
•25/09/2013 LE DOUDIC Martial
•16/09/2013 LEBRÉDONCHEL Simonne
•19/09/2013 LINARDGAULLET Anne-Marie
•24/09/2013 LOMBARDI Antoinette
M
AGAZINE
MUNICIPAL
Hôtel de Ville
20, quai
Saturnin Fabre 83500
La Seyne-sur-Mer
04 94 06 90 00
www.la-seyne.fr
[email protected]
Directeur de publication :
Marc Vuillemot, maire
de La Seyne-sur-Mer
Directeur de la communication :
Gilles Gaignaire
Directeur adjoint
de la communication :
Laurent Dupuy
Rédacteur en chef :
Gwendal Audran
Rédaction : Chantal Campana,
Sylvette Pierron, Sébastien
Nicolas (Sports), Jean-Christophe Vila
(Culture) Michel
Neumuller, Sami Bouzid,
Secrétariat de rédaction :
Bernadette Dionisi
Photos : François Laï,
Pascal Scatena
Conception graphique :
Anatome
Mise en pages : Lise Kubli
• Impression : Hémisud
Diffusion : 35 000 exemplaires
Je m'appelle Elina. Je suis née le 25 septembre 2013 à 21h01
à la maternité de Sainte Musse de Toulon.
Je mesure 48 cm et je pèse 3kg150. Comme ma maman Patricia
et mon papa Eric, je suis quand même une petite seynoise !
Disparitions
Louis
Bremond
Ancien combattant,
conseiller municipal,
administrateur
de l'hôpital Georges Sand
et militant pour
l'enfance handicapée,
Louis Bremond nous
a quittés samedi 28
septembre à l'âge de 80
ans. Ouvrier à l'atelier
serrurerie des chantiers
navals, délégué syndical
CGT et adhérent du Parti
communiste français,
il était aussi artiste
ferronnier. Ses filles,
son fils, ses petits-enfants,
leurs proches,
les camarades,
les amis locataires
du Floréal et voisins
du quartier Saint-Jean
n'oublieront jamais Louis.
La rédaction du Seynois
adresse ses sincères
condoléances à la famille.
René
Francheteau
Le même jour,
le 28 septembre,
disparaissait René
Francheteau.
Aux chantiers, il faisait
partie des “casques blancs”
(études, techniciens,
dessinateurs...).
Il avait beaucoup
œuvré avec ses camarades
socialistes pour aboutir
à une liste d'union
(PCF-PS et autres
démocrates) aux élections
de 1977, sous la conduite
de Philippe Giovannini.
Il fut aussi délégué
départemental de
l'Education national
(DDEN). Toutes celles
et ceux qui l'ont connu
ne peuvent oublier sa
gentillesse et son humanité. La rédaction du Seynois adresse ses sincères
condoléances à la famille.
Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47
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