Octobre 2013 - La Seyne sur Mer
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Octobre 2013 - La Seyne sur Mer
LE SEYNOIS N° 47 OCTOBRE 2013 WWW.LA-SEYNE.FR L E JOURNAL DE LA SEYNE-SUR-MER Casino, Acte II Jérémy Taïeb, 28 ans, responsable de la restauration du casino Joa Evénement p. 8 10 BORNES INTERACTIVES POUR LE CHEMIN DE LA MÉMOIRE DU CENTRE HISTORIQUE PAGE 12 Economies d'énergie Un dispositif “Energie positive” pour vous aider à faire baisser vos factures. Esplageolles Début des travaux du nouvel espace Esplageolles (Pôle emploi et, en 2015, un parking de 400 places). TRAVAUX PAGE 19 VOIR EN PAGE 38 seynois47.indd 1 3/10/13 10:48:03 2/ Sommaire Evénement /4 à 9 Site des anciens chantiers : un nouveau visage pour la ville Vie seynoise / 12 Chemin de la mémoire Zone de sécurité prioritaire Nouvelle saison pour l'USS Concertation des rythmes scolaires Un EAJ Citoyens Le centre cultuel et culturel musulman Travaux / 19 400 places aux Esplageolles Quartiers/21 Diplômes du "Bien voisiner" Ricciotti place Saint-Jean LE MAG /26 Le portrait du mois Franck Russo Reportage / 28 Dans les coulisses de Tisot Mémoire /36 L'envol de l'Aigle : l'exposition annuelle du musée Balaguier Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 2 Les A Pour la 1ère fois à et métiers d'Aix septembre. Acco me issus des A&M la mécanique et de ingénieurs e H. MENU ET LES BARJORETTES ANIMENT LA TALL SHIPS ! Durant la Tall ships la cie seynoise les Barjorettes ont animé les navettes maritimes reliant La Seyne à Toulon. Ambiance décalée ! 3/10/13 10:48:06 Le mot du maire /3 Grand cœur de ville Une mutation nécessaire et attendue. C'est ce qui est en cours sur le site des anciens chantiers navals. Vers un Centre- ville, un grand cœur de ville, allant des "Ateliers mécaniques" jusqu'au carrefour du 8 mai ; un centre digne d'une commune de 62 000 habitants dont les activités économiques et commerciales ne se concurrencent pas mais au contraire se complètent et créent une dynamique globale. Sur le site des anciens chantiers navals, il y eut tout d'abord l'Institut des métiers de la mer. Comme un symbole qu'il faut faire place aux générations futures. Puis vint le parc de La Navale, immense espace public urbain, comme un nouveau poumon et un lien avec le "Centre ancien", notre cœur s Arts et Métiers aux CNIM à La Seyne, 130 “Gadzarts”, élèves de l'école des Arts ix-en-Provence, ont visité les locaux des CNIM, le 28 compagnée par une centaine d'ingénieurs, eux-mê&M, la promotion 2013 a pu découvrir les métiers de de la thermique. Les CNIM emploient plus de 1 000 s et en recrutent plus d'une centaine chaque année. VENDREDI 25 OCTOBRE CONCERT SUR LES TRETEAUX Nam in Jazz - quartet jazz bossa - Place Bourradet de 18h à 20h VENDREDI 1ER AU DIMANCHE 3 NOVEMBRE 17ÈME SALON DU MODELISME Par Les Argonautes Gymnase Langevin de ville... Avec les trois derniers grands aménagements du site, nouveau casino, port de plaisance et Ateliers mécaniques-cinéma, une boucle est bouclée. Celle de la mutation de La Seyne. Bonne lecture ! Marc Vuillemot Maire de La Seyne-sur-Mer Vice-Président de Toulon Provence Méditerranée Conseiller régional Provence-Alpes-Côte d’Azur VENDREDI 15 ET SAMEDI 16 NOVEMBRE THEATRE « Gelsomina » Café-théâtre 7e Vague à 21h DIMANCHE 17 NOVEMBRE CROSS DE LA SEYNE Domaine de Fabregas à partir de 10h VENDREDI 22 NOVEMBRE JAZZ AU FORT NAPOLEON « Guitar Addiction » par Art Bop Fort Napoléon à 21h30 Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 3 3/10/13 10:48:10 46/ L’événement “La Navale” en mutation La réhabilitation du site des anciens chantiers arrive bientôt à terme Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 4 3/10/13 10:48:13 L'événement L’événement - Le casino : 20 M€ investis - 125 emplois Parking 100 places. Délégation de service public (DSP). Durée 20 ans. Ouverture prévue 1er semestre 2015 - Le port de plaisance : 41 M€ investis 90 emplois directs et indirects - parking 350 places (réservées commerces et plaisanciers). DSP 30 ans. Livraison prévue début 2016 - Les Ateliers mécaniques : 42 M€ investis - 170 emplois parking intégré de 100 places. Bail emphytéotique. Durée 40 ans. Livraison prévue octobre 2016 /5 /7 Avec la pose de la première pierre du casino, le 2 octobre, le site des anciens chantiers navals est entré dans sa phase de réalisation. Etapes suivantes, la construction du port de plaisance Michel-Pacha et la réhabilitation du bâtiments des ateliers mécaniques. Trois beaux projets créateurs d'emplois, de developpement et de recettes pour la commune. I l aura donc fallu une génération pour que le site des anciens chantiers navals revive et connaisse une nouvelle activité. Hormis le Pont Levant et le parc de la Navale, les divers projets qui se sont succédé depuis 20 ans n'ont jamais pu voir le jour. Aujourd'hui, La Seyne est en passe de réussir sa mutation. Un casino, un cinéma multiplexe, un port de plaisance... Avec ces nouveaux équipements, la Ville a de quoi développer tout son potentiel économique, culturel, industriel et maritime. Au sein du premier département touristique de France, elle s'assure une nouvelle visibilité. Les investisseurs ne s'y sont pas trompés. Cent millions d'euros engagés pour les trois réalisations : 20 M€ par Joa groupe pour la construction du casino, 42 M€ par le groupement d'entreprises chargé de la réhabilitation des ateliers mécaniques (CGR Cinémas/Immochan/AOA/Burgeap) et 41 M€ par la société Sifa Ports pour la construction du nouveau port de plaisance Michel Pacha. Le programme d'aménagement du site des anciens chantiers a bel et bien été mené au bout. En septembre 2010, à l'occasion d'un dossier préparé par Le Seynois, “Des chantiers d'avenir”, le maire, Marc Vuillemot, avait confié : « Au cœur de l'agglomération, le site doit connaître un développement équilibré et divers... Je suis certain qu'il poursuivra sa mutation avec toutes sortes d'équipements... Dans quelques années, notre ville aura encore changé de visage... ». En effet. Ses premiers contours se dessinent depuis le 2 octobre, avec la pose de la première pierre du casino, qui ouvrira ses portes en 2015. “Une chance pour toute la rade” Laurent Lassiaz, Président du directoire du groupe Joa, 3ème opérateur en France, est satisfait : « Il y a un grand potentiel de développement. La construction du casino concrétise la suite d'un programme lancé avec l'ouverture de l'hôtel et le parc de la Navale. L'étape suivante sera le port de plaisance ». Un port qui, pour le maire, Marc Vuillemot, « représente l'élément majeur du puzzle entre le casino et les ateliers mécaniques ». Et un outil touristique de premier plan : « Le port Michel-Pacha sera l'un des plus modernes de Méditerranée et le premier nouveau port de plaisance de la région Provence Alpes Côte d'Azur, construit depuis 1993 », annonce Denis Arconstanzo, PDG de Sifa Ports. « Un port de 600 anneaux, c'est une chance pour toute la rade », se réjouit le maire. Autre réalisation très attendue, l'aménagement du bâtiment des ateliers mécaniques avec hôtel, restaurants, multiplexe cinéma, espace culturel, commerces... « On est vraiment parti d'un projet de réhabilitation, en plus de ce qui était déjà là. C'est intéressant de participer à la requalification d'un site qui était à l'abandon, et de lui redonner un avenir », explique Robert Labori, architecte et directeur développement de CGR Cinémas. Redynamisation du Centre-ville « Nous avons voulu que le bâtiment des ateliers mécaniques soit le complément du Centre-ville, avec la volonté architecturale de respecter le patrimoine, comme c'était prévu dans le cahier des charges. Le but est de faire vivre le bâtiment, sans qu'il soit la vitrine d'une époque, qui regarde vers l'avenir. lire A dans les BIBLIOTHÈQUES DE LA VILLE - Atelier mécanique : mémoire d'anciens, passerelle d'avenir . Association Histoire et Patrimoine seynois, 2007 - Forum sur la réhabilitation de l'atelier mécanique , DVD, Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 Association Histoire et Patrimoine seynois, Cinéma-image, 2006 http://bibliotheques.la-seyne.fr seynois47.indd 5 3/10/13 10:48:17 6/ Evénement L’événement Un projet tourné à la fois côté ville et côté rade » explique Thomas Ollivier, de l'Agence Ollivier Architectes (AOA). Car les ateliers mécaniques font partie du centre-ville, qui inclut le coeur de ville, appelé aussi coeur historique. L'objectif est de maintenir le lien entre centreville et centre ancien, et de faire en sorte que l'offre soit complémentaire. « L'important, c'est que les gens reviennent en ville, que ce soit pour le casino ou pour le cinéma, car le jour où ils voudront autre chose, ils seront sur place. Après, à chacun de jouer le jeu ». Et à moins de 10 minutes à pied, des ateliers mécaniques au coeur de ville, ils trouveront 875 places de parking disponibles. Sans compter, d'ici fin 2015, les 400 places du parking des Esplageolles (VOIR PAGE 19). Un cinéma à La Seyne Seize ans qu'ici, tout le monde espérait la bonne nouvelle. « La Seyne avait grand besoin d'un cinéma » rappelle Robert Labori. En attente d'autorisation de la CDAC (Commission départementale d'aménagement commercial), le directeur développement est confiant : « Ce n'est pas un projet pharaonique. Je ne vois aucune raison de ne pas l'obtenir ». Tant mieux. Car un cinéma fait toujours prospérer la commune dans laquelle il est implanté, telle une locomotive. Avec ses 9 salles, le multiplexe a de quoi satisfaire le public. Le groupe CGR Cinémas est 3ème en France, en nombre de spectateurs, deuxième, en nombre d'écrans, et premier groupe indépendant : « Nous avons la chance d'être gérés par les enfants du fondateur et nous restons dans la tradition familiale ». Leader du cinéma numérique en Europe, CGR a été élu meilleur exploitant de l'année, fin 2007. Rendre La Seyne attractive, lui donner les moyens de se développer... l'architecte Thomas Ollivier y croit : « Même si dans ce genre de grandes réalisations, il y a un temps pour que les choses se mettent en place, le projet a toutes les chances de connaître le succès. L'équipe municipale a fait du beau boulot sur l'appel d'offres, il y a eu un bon suivi et les investisseurs jouent le jeu. Tout est favorable. Après, ce sera aux Seynois de s'approprier le projet ». Chantal Campana seynois47.indd 6 Les ateliers réhabilités “Une cathédrale industrielle” Cinéma, hôtellerie, restauration, bowling, commerces, club de gym, Spa... D'ici 2 ans, l'Atelier mécanique “nouvelle version3 pourra accueillir le public. 1 750 places de cinéma 80 chambres d'hôtels 2 restaurants L a construction et la réhabilitation du bâtiment des ateliers mécaniques, confiées au groupement d'entreprises CGR Cinémas/ Immochan/AOA/Burgeap, vont pouvoir démarrer. 25 000 m2 de surface aménageable et un programme qui fait la part belle à la culture, à la musique, aux loisirs et autres animations, pour satisfaire une clientèle, 3/10/13 10:48:18 /7 Un siteL’événement en mutation La Ville a opté pour une location sur 40 ans, via un bail emphytéotique. Elle recevra 24 000 euros annuels et 2 % de plus chaque année Première pierre Casino, l'acte II Un bâtiment lumineux, tout en transparence, qui s'accorde avec l'environnement qu'elle soit de passage ou habituelle. Thomas Ollivier, de l'Agence Ollivier Architectes, s'est attaché à préserver l'aspect patrimonial des lieux : « On garde la charpente existante. Le projet est disposé en fonction d'elle et des ponts tri-dimensionnels, qu'on mettra en valeur. Il y a deux nefs historiques que l'on préserve, et une troisième que l'on va refaire à l'identique, pour conserver le lien avec les chantiers ». Sur trois niveaux Rez-de-chaussée et étages abriteront le multiplexe cinéma de 9 salles, avec des bars, restaurants ouverts à toute heure de la journée, en suivant la programmation du cinéma, un hôtel. On trouve également une arche dédiée au bien-être, activités ludiques, sportives, club de gym, fitness, spa, bowling... ainsi que des promenades avec des commerces, peut-être un bureau de poste, une boulangerie... Mais pas d'enseignes concurrentielles avec le centre-ville, « nous travaillons en complément de ce qui existe déjà là-bas ». Le public pourra également découvrir des machines-outils à l'intérieur, témoins du passé des chantiers navals. Devant la façade, côté Sud, un grand parvis, non clôturé, sera ouvert, comme une place : « On y installera des bornes interactives d'informations, qui raconteront également l'histoire du bâtiment, des différentes étapes jusqu'à aujourd'hui ». Quant à l'entrée principale, « nous l'avons conservée. C'est là que la voie ferrée arrivait, pour permettre aux wagons de passer ». Rendez-vous fin 2016 ! C.C. (ci-contre à gauche) La réalisation conservera son aspect patrimonial au bâtiment. (dessous) Les activités sont en lien avec le centre-ville, dont l'Atelier mécanique fait partie seynois47.indd 7 Ouvert l'été dernier aux Sablettes en attendant son installation parc de la Navale, le casino est en construction. L aurent Lassiaz est un PDG heureux. Cette première année d'exploitation, aux Sablettes, est satisfaisante et laisse augurer de bonnes choses pour la suite : « Cet été, nous avons soufflé notre 1ère bougie, et le 2 octobre, nous avons posé la première pierre. Le programme se déroule comme prévu ». Le bilan est bon, « nous avons maintenant 55 salariés, donc, nous avons embauché plus que prévu ». La construction du casino devrait durer un an et demi : « Sur La Seyne, notre effectif sera de 110 à 120 personnes. Nous commençons déjà à travailler sur un gros projet, pour dimensionner le programme ». L'équipe sera formée deux mois avant l'ouverture et, six mois avant, le recrutement pourra commencer. Pour Laurent Lassiaz, l'activité à La Seyne devrait marcher : « Il y a un fort potentiel de développement. On va aussi renforcer les navettes dans le cadre de notre partenariat entre Toulon et La Seyne. Le bateau s'arrêtera devant le casino ». 21ème casino pour Joa La Seyne sera donc le 21ème casino du groupe à sortir de terre. D'une surface de près de 6 000 m2, le bâtiment est divisé en trois parties. Au coeur de la structure, une salle de spectacle de 600 ou 700 places assises, dont 300 places rétractables, dans les gradins. L'espace au sol est de 500 m2 et on peut y accueillir toutes sortes de manifestations. Le but est de programmer des têtes d'affiches et de faire des animations en collaboration avec la commune. Au 1er niveau, sur 1 000 m2, on trouve la salle des jeux, un bar lounge animé de 200 à 250 m2 . La salle des machines à sous, sera très ouverte, avec vue sur la rade. « Pour entrer dans la salle de jeux, il y aura un contrôle d'identité. Le reste sera en accès libre », explique le directeur, Dylan Peyras. A l'étage, deux restaurants panoramiques, l'un avec vue sur la rade, l'autre sur la LES DATES CLÉS - 2 mai 2012 : Obtention du permis de construire - 2 juillet 2013 : Arrêté d’autorisation de transfert de l’autorisation de jeux du casino provisoire au définitif - 2 octobre 2013 : Pose de la première pierre - Eté 2014 : Hors d’eau / hors d’air - 1er semestre 2015 : Ouverture ville. La brasserie propose, en formule “ardoise”, un ticket moyen de 20 €, et le restaurant, un peu plus ''haut de gamme'' peut servir 40 couverts. Un projet d'envergure, qui dans cette zone de développement, sera un véritable moteur économique et commercial pour la ville. A ce jour, 750 000 € ont déjà été versés à la commune, mois d'octobre non compris. « Ce que nous voulons surtout, c'est rester sur la zone primaire, c'est à dire La Seyne qui compte 60 000 habitants environ et l'agglomération de Toulon avec ses 400 000 habitants ». Prochaine étape à franchir avant l'ouverture, « la mise hors d'eau et hors d'air de l'établissement, c'est-à-dire quand les ouvrages de couverture et d'étanchéité seront achevés » explique Laurent Lassiaz. Inauguration prévue au printemps 2015. C.C. Un casino desservi par les navettes maritimes du Réseau Mistral. 3/10/13 10:48:22 8/ Evénement Interview Jérémy Taïeb Responsable restauration A 28 ans, Jérémy a déjà 12 ans d'expérience. Recruté l'an dernier, il dirige la brasserie, le restaurant semi-gastronomique et le bar du casino. D ans la famille de Jérémy, on aime la cuisine et on se met volontiers aux fourneaux. Aussi, c'est tout naturellement vers le Lycée hôtelier Saint-Louis, à Toulon, que le jeune homme s'est dirigé pour apprendre le métier. Bac pro, BTS option cuisine, licence de marketing gestion hôtelière, Jérémy a déjà un beau palmarès, quand il part travailler à York, en Angleterre, pour parfaire son anglais. Il découvre alors la salle. « Je suis devenu chef de rang, puis maître d'hôtel ». Au bout d'un an, il revient travailler dans le Gard, pour Relais et Châteaux, toujours comme chef de rang, puis maître d'hôtel. Il y serait peut-être même encore s'il n'y avait eu ces vacances, l'an dernier, passées dans sa famille seynoise. « Tout le monde me parlait du casino qui allait ouvrir aux Sablettes ! ». Le soir même, Jérémy regarde les annonces en ligne et décide de postuler. Ensuite, tout est allé très vite : « J'ai eu un premier entretien sur le site de Joa Antibes avec la DRH, puis un deuxième à Mandelieu La Napoule avec Dylan Peyras ». L'entretien est concluant. Le jeune homme a tout juste le temps de démissionner et de revenir, pour faire l'ouverture. Nouvelle carrière Depuis un an et demi, il officie au casino. Habitué à la clientèle de luxe, il sait parfaitement satisfaire le public. Avec les deux restaurants et le bar, Il gère une belle équipe, « 18 personnes cet été , avec les saisonniers. C'est le plus gros service du casino. Sur le définitif, il y aura 40 personnes. Le recrutement se fera en local, tous seront issus du métier ». Ensuite, Jérémy Taïeb les formera. « Le concept d'un restaurant semi-gastronomique chez Joa est unique. Le restaurant est le service le plus important, dans les activités périphériques ». Lui, est toujours ému et content de voir la joie des gens quand ils gagnent. « Nous avons une clientèle d'habitués. On tisse des liens et on prend soin d'eux ». Le jeune homme est heureux d'avoir fait le bon choix, il y a un an : « Je suis impatient de voir l'ouverture. C'est unique pour moi ce projet. C'est un nouveau challenge et je suis content de monter dans le bateau ». Et au vu de la maquette du futur casino, l'expression prend tout son sens. C.C. 18 mois de travaux 125 salariés 100 places de parking 750 000 euros par an pour la commune Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 8 3/10/13 10:48:23 /9 Politique de la Ville Un site en mutation Port Michel-Pacha Un projet innovant © Magnan Architecture/Pierre Louis Ingénierie Etape inscrite au schéma d'aménagement de l'ensemble de la rade, le nouveau port de plaisance est le premier de la région PACA à être construit, depuis 1993. 41 M d'euros investis 600 anneaux 2 3000 m de commerces 350 places de parking 12 à 15 emplois directs 70 à 80 emplois indirects M ichel-Pacha, infatigable aventurier, bâtisseur, et innovateur, qui a façonné l'image balnéaire de la commune, a donc donné son nom au nouveau port de plaisance. Celui-ci sera l'un des plus modernes de la région, avec des techniques environnementales innovantes. Outil touristique de premier plan, sa réalisation s'insère dans une requalification urbaine et économique de l'ancien site des chantiers navals. « C'est un élément structurant du développement économique de la rade, qui fixe de manière durable, l'économie maritime dans notre bassin », se ré- jouit le maire, Marc Vuillemot. Sifa Ports, le délégataire pour 30 ans, est donc chargé de la construction et de l'exploitation de ce nouveau port, avec un investissement de 41 M€. Le projet prévoit la réalisation de 600 anneaux, d'un port à sec d'une capacité de 120 bateaux moteurs, de cinq places pour la grande plaisance, d'un yacht-club, d'un espace de vie et de commerces, d'une station de carburant. « Le nouveau port de plaisance a été envisagé comme un trait d'union entre le centreville et la mer. De sa conception à sa construction, en passant par son exploitation, le souci de l'environ- nement est présent dans toutes les phases du projet », détaille le PDG de Sifa Ports, Denis Arcostanzo. Une belle façon de booster le secteur économique, qui faisait dire à Laurent Lassiaz, PDG de Joa Groupe, en mai 2012 : « Des gens qui arrivent et mettent leurs bateaux, c'est de l'apport d'argent pour la commune. On sait tous que sur la côte méditerranéenne, c'est la croix et la bannière pour les propriétaires de bateaux de trouver des anneaux et dans cet environnement exceptionnel, un hôtel, un casino, l'Atelier mécanique, vont donner à La Seyne-surMer beaucoup d'atouts par rapport à d'autres destinations ». Après un an d'étude, les travaux pourront commencer, pour une livraison en 2016. C.C. INFOS Site Internet avec espace “préréservation” www.portmichelpacha.com Système“PortPass” Payer un achat, valider un titre de transport, vérifier la disponibilité des places au port... avec son téléphone mobile grâce à la technologie NFC Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 9 3/10/13 10:48:27 10/ Retour en images Réouverture de l'Impasse, le 13 octobre dernier, avec une soirée rock où les spectateurs en ont pris plein les oreilles. Parade de voitures anciennes aux Sablettes, le 15 septembre dernier à l'initiative de l'Association des commerçants du sud. La journée code de la rue, le 17 septembre dernier sur le parc de la Navale. "À dos d'éléphant, en moto, en bus ou à pieds... L'Inde est avant tout énergie et spiritualité". Une exposition des clichés de JeanChristophe Vila au Fort Napoléon. Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 10 3/10/13 10:48:28 Retour en images /11 A l'occasion des rencontres de Tamaris, les jardins du musée Balaguier accueillaient la projection de “La Villa Blanche”, de Gérard et Jérôme Jamin. L'occasion d'évoquer les années trente où Jean Giraudoux, Paul Morand, Jean Cocteau, François Mauriac, Jacques de Lacretelle, mais aussi des artistes d’autres disciplines comme le comédien Fernand Ledoux, ou le décorateur Christian Bérard, se retrouvaient dans cette villa de Tamaris. Le CIL des Sablettes a consacré la matinée du 28 septembre au nettoyage de la corniche du Lazaret. Clou de l'exposition sur l'aéromaritime, un simulateur de pilotage pour ULM a attiré les curieux Bourse du travail. Accueil enthousiaste des riverains les vendredis pour les apéros conviviaux du festival “Les Tréteaux”, dans le cadre de “Plus belle ma rue”, place Bourradet. Le 20 septembre dernier, le concert gratuit d'un duo de guitare chanson française, “Passé-Composé”, réunissait devant un verre amateurs et néophytes. Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 11 3/10/13 10:48:32 12/ Vie seynoise EN BREF Listes électorales //// Inscrivezvous ! Les administrés n'ayant pas signalé leur changement d'adresse ainsi que les nouveaux arrivants dans la commune, peuvent se rendre avant le 31 décembre au service des élections situé au rez-dechaussée de l'hôtel de ville. Se munir de la photocopie de la carte d'identité recto-verso en cours de validité ou du passeport, d'une quittance d'eau, de gaz ou d'électricité ou de téléphone fixe récente et nominative, ou d'une quittance de loyer établie par un organisme (pas de particulier), l'attestation d'assurance habitation, récente de moins de 3 mois. Attention : si vous êtes hébergé(e), il vous faut fournir une attestation d'hébergement, la pièce d'identité de l'hébergeant ainsi qu'un justificatif de domicile de moins de 3 mois à son nom et une preuve de votre attache avec la commune (bulletin de salaire, courriers CPAM, CAF...). Le service des élections est ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 16h non stop. Tél. : 04 94 06 90 55 [email protected] Inscription par courrier ou vous inscrire sur Internet mon.service-public.fr Gastronomie L'Alsacesur-Mer Chemin de la mémoire Comprendre le cœur historique Une centaine de personnes assistait le 14 septembre à l'inauguration du chemin de la mémoire du centre historique, après celui des chantiers navals et des Sablettes. U ne dizaine de panneaux décrivant le patrimoine historique et architectural. Des bornes interactives dont les pictogrammes permettent d'accéder avec son smartphone à des fiches multilingues. Le 14 septembre dernier, à l'occasion des Journées du patrimoine, la visite commentée a pu débuter Porte de la Rotonde, devant le parc de La Navale : « Ces bornes se répartissent dans le centre ancien depuis le port jusqu'en haut du cours Louis Blanc, en passant par le marché provençal, la place Perrin et la place Bourradet », résume Florence Cyrulnik, adjointe à la culture et au patrimoine. « Les vieux quartiers de Cavaillon et de Beaussier, qui ont accueilli les premiers hameaux, ne sont pas oubliés, avec leurs rues descendant perpendiculairement vers le littoral », explique pour sa part Françoise Manaranche. Une heure et demie durant, la directrice de la culture a conduit une visite ponctuée d'anecdotes : l'arrivée des premiers habitants depuis SixFours, la naissance du bourg autour du môle, du four à pain et du comptoir à boucherie : « L'indépendance officielle date de 1657. Au siècle suivant, les environs du rond-point Rabin accueillent le premier chantier naval, à l'emplacement du Kyriad. Les rues Plâtrière ou des Celliers témoignent de cette époque », remarque-t-elle devant la centaine de personnes présentes. Aux lendemains de la Révolution, l'activité des chantiers se décale vers la place de la Lune et les Mouissèques. « Ce quartier a été bâti par l'émigration bas-alpine puis italienne, sur les remblais du creusement du port, au XIXe siècle. L'absence d'assainissement y entraînera le dernier choléra, en 1865... ». Quatre ans après le chemin de la mémoire de la Navale sur le site des anciens chantiers, et quelques mois après celui des Sablettes, le chemin de la mémoire du centre historique fait prendre conscience aux Seynois et à leurs visiteurs de la richesse de leur patrimoine. Gwendal Audran Le chanoine Antoine Carli a reçu le 13 septembre dernier la médaille d'honneur de la Ville, devant une centaine de personnes. Créateur de la structure « Le Relais » pour l'accueil des SDF, initiateur de l'antenne seynoise d'Amnesty international, il fut aussi aux côtés des ouvriers des chantiers, lors des grèves de la fin des années 80. Quatre jours sous le charme de l'Alsace pour cette 5e édition de l'Alsace-sur-Mer, les 8, 9, 10 et 11 novembre. Le parc de la Navale accueillera le village traditionnel où il fera bon déguster flamenkuchs, choucroutes et bretzels. Une vingtaine de commerçants sont attendus. Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 12 3/10/13 10:48:34 Vie seynoise Zone de sécurité prioritaire Point d'étape L'ensemble des acteurs de la sécurité ont exposé l'avancement de la zone de sécurité prioritaire aux commerçants du centre-ville D émanteler les économies souterraines d'un côté. Lutter contre les incivilités de l'autre. La ZSP du centre-ville et de Berthe, l'une des 64 de France et la seule du Var, était au centre des débats le 9 septembre dernier. « Nous avons envisagé, avec le Préfet du Var, de convier les commerçants du centre ancien afin de présenter le dispositif partenarial entre l'Etat et la Ville et ses premiers résultats », explique le maire, Marc Vuillemot. Comptoir citoyen UNE PERMANENCE « POLICE POPULATION » Homme de terrain, l'ancien commissaire Jean-Claude Chautrand est désormais le nouveau « délégué à la cohésion entre la police et la population ». Chargé d'une mission de proximité pour recueillir les doléances, il assure deux permanences : - Comptoir citoyen, rue Taylor, un vendredi sur deux, de 9h à 12 h. Tél : 04 94 06 96 54 - Maison des services publics, 98 av. Louis Pergaud, un mercredi sur deux, de 9h à 12 h. Tél : 04 94 10 93 50 Devant une cinquantaine de Seynois, Emmanuel Dupuis, sous-préfet directeur de cabinet du préfet du Var, a rappelé « les questionnements légitimes sur cette ZSP et son découpage géographique » : « L'Etat a souhaité apporter des réponses intelligentes face à une délinquance enracinée. Nous menons pour cela un travail de fond avec les bailleurs, les transporteurs et les travailleurs sociaux », relève-t-il. Une transversalité qui fonctionne également au sein des services de l'Etat : « Remonter les filières alimentant les trafics en centre-ville implique la coopération en amont, avec les services fiscaux, la douane, la police aux frontières, la police judiciaire et le Groupe d'intervention régional », poursuit le sous-préfet. S'adressant aux commerçants, MarieJoseph Mazel, directrice départementale adjointe de la sécurité publique, a rappelé que « sentiment d'insécurité et chiffres (VOIR ENCADRÉ) ne concordent pas forcément » : « la ZSP a permis de redistribuer des moyens des services, à l'échelon du district de la moitié ouest du département, renforçant les ressources humaines sur notre territoire» : « Les agents en bleu clair du commissariat, en bleu foncé des sections d'intervention ou des Compagnies républicaines de sécurité, les motards de la Force mobile urbaine, la brigade canine ou /13 10 mois après la EN BREF mise en place //// Relais de la Zone de séde la Mémoire curité prioritaire La Résistance sur le Net en centre-ville et Les Relais de la méau quartier Berthe, moire ont mis en ligne un certain nombre de les commerçants documentaires. On pourra ainsi visionner étaient conviés sur le site Dailymotion commissaires de à un point d'étape «laLes République" (Raymond Aubrac), "Le à l'Hôtel de ville. Conseil National de la les hommes de la Brigade anti-criminalité interviennent concomitamment ou à tour de rôle ». « Il n'est pas question de me satisfaire des chiffres », précise pour sa part le commissaire Patrice Buil. « Nous menons avec mon collègue Patrick Ducheix de la Police municipale une coopération fructueuse. Cela nous donne un baromètre qui permet d'intervenir plus efficacement en centre-ville ». Rappelons que la présence des policiers municipaux a été doublée en fin de journée, aux dernières heures d'ouverture et à la fermeture des commerces. La mise en service des caméras de vidéosurveillance a enfin été évoquée. Ces dernières ont déjà permis plusieurs interpellations en flagrant délit et des peines de prison ont été rapidement prononcées par la justice. Gwendal Audran Les erchiffres du 1 semestre 2013 - Vols et dégradations : - 27 % (dont vols avec violence - 77 %) - Taux d'élucidation des affaires (identification, arrestation et défèrement des coupables) : + 47 % - Coups et blessures : + 6 % - Violences conjugales et intra-familiales : + 23 % Tous types de délinquance confondus, les chiffres du très officiel "indicateur de pilotage des services" mettent en évidence une diminution des faits de 6,5 %, et une augmentation des élucidations de 31,4 %. Résistance" (Raymond Aubrac), "La Résistance en Corse", "Un Seynois dans la Résistance : André Salvetti" et "Vagabondages au fil du temps avec Marius Autran". Pour visionner, tapez les Relais de la mémoire sur Google. ////Cérémonie Nouveaux arrivants La cérémonie d'accueil des nouveaux arrivants aura lieu samedi 26 octobre à 11 heures dans les locaux de l'école Jacques Derrida, située impasse Jean-Paul Sartre près du commissariat de police. Triathlon du Cap Sicié Multicourses 1,5 km de natation, 40 de vélo et 10 de course, le départ du 6e triathlon du Cap Sicié sera donné le dimanche 20 octobre à 8h30 au parc Braudel. Inscriptions www.ats-sport.com. Renseignements au 06 09 73 12 71 ou au 06 18 97 14 13. Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 13 3/10/13 10:48:37 14/ Vie seynoise EN BREF Disparition //// Raymond Moralès n'est plus Il était l'unique survivant de l'équipage du Sous-marin Protée, coulé par une mine le 18 décembre 1943. On ne verra plus Raymond Moralès aux commémorations du rond-point de SaintElme. Il est disparu le jeudi 12 septembre dernier. Remplacé pour une permission à Oran, il ne devait sa survie qu'au non- embarquement dans le bâtiment. La rédaction du Seynois adresse ses condoléances à sa famille et à ses proches. Coeur de ville Un nouvel espace de vie La place de l'îlot Martini, entièrement rénovée, porte désormais le nom de Place des Seynois de la Mission de France. Trois plateaux recouverts de pierres naturelles et calcaires sont reliés par des marches qui permettent aussi aux jeunes de s'asseoir en groupe. En haut, un bassin de rétention des eaux pluviales de 100 m3 a été aménagé pour ralentir les crues une ville intense, avec une place pour chacun. Ce que nous offrons à nos visiteurs et ce que nous léguons à enfants, se poursuit dès aujourd'hui ». Chantal Campana Topping Scrabble Seynois //// [email protected] Reprise Le Topping scrabble seynois donne rendez-vous les lundis soir à partir de 20 heures et les mardis soir à partir de 19 heures dans la salle du 1er étage, 13 rue Charles Gounod. Infos : 06 01 13 44 71 Chorale de la Mer //// Concert Sous la direction de Janine Pioch, la Chorale de la Mer présente des extraits de l'œuvre de Benjamin Britten intitulés « A Ceremony of Carols ». Les chanteurs de la chorale seynoise donneront un concert dimanche 27 octobre à 16h en l'église Notre-Dame de Mar-Vivo. Infos: 04 94 62 21 47 06 80 66 10 30 L' inauguration d'un lieu est souvent un moment d'émotion et parfois même de fête. Ou les deux. Sans oublier une certaine solennité qui accompagne l'évènement, puisqu'elle rend également hommage à une ou plusieurs personnalité(s) emblématique(s) de la ville. Vendredi 13 septembre, le public est venu en masse assister à l'inauguration de la Place des Seynois de la Mission de France, dénommée ainsi en hommage aux prêtres ouvriers qui se sont engagés dans la paroisse qui jouxte la place, et tou- jours tenus aux côtés des ouvriers. Nombreux sont ceux qui ont d'ailleurs travaillé aux chantiers. Parmi eux, le père Margier, décédé en 2011 et dont le dévouement sans faille a marqué plusieurs générations de Seynois. Après avoir lutté contre la fermeture des chantiers, Jean-Pierre Margier s'est consacré à la valorisation des habitants de la cité Berthe, où il résidait. (VOIR HOMMAGE PAGE 22). Lieu de vie commune Si la place vient tout juste d'être dénommée, passants, lycéens, étudiants, touristes et paroissiens n'ont pas attendu la cérémonie pour venir y passer un moment : « Une nouvelle place, c'est un espace de vie. Ici, il y a du minéral, du végétal et l'endroit est convivial. On peut s'y reposer, à l'ombre de ces savonniers qui fleuriront au printemps. D'ailleurs, beaucoup de Seynoises et de Seynois l'ont déjà, à leur manière, inaugurée », explique le maire, Marc Vuillemot. Et ce n'est pas le majestueux et presque centenaire if, qui s'élève fièrement, qui dira le contraire. Un espace lumineux, rénové avec soin et qui donne un cachet supplémentaire à cet îlot qui abrite deux logements sociaux et qui bientôt, sera animé par des cafés-restaurants. Un pas de plus dans la redynamisation du centre-ville, lequel, avec la réhabilitation des Ateliers mécaniques, l'installation du casino et le nouveau port de plaisance, (VOIR PAGES 4 À 9) est en pleine mutation : « La Seyne est une aventure commune et forte, Rénovation du cœur de Ville Le coût des acquisitions et travaux d'aménagements pour cette place minérale, traitée en place urbaine, s'élève à 1,184 M€ HT. La commune a participé à hauteur de 38,4 % des investissements et a obtenu des financements du Conseil général (30 %) et du Conseil régional (31,6 %). Après la requalification des îlots Bourradet, et maintenant, Martini, la rue d'Alsace va également faire l'objet d'une mise en valeur, avec un traitemement paysager de qualité, et la réhabilitation de 7 immeubes (publics et privés). Confiée à la SAGEM dans le cadre d'une Convention publique d'aménagement et de renouvellement urbain, la rénovation continue. Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 14 3/10/13 10:48:37 Vie seynoise /15 Union sportive seynoise On y croit ! A l'aube de leur neuvième saison en Fédérale 1, le club de rugby seynois affiche de réelles ambitions malgré la concurrence des clubs professionnels. L a Fédérale 1 n'a décidément plus grandchose d'amateur. A en juger par le budget des clubs, la cadence des entraînements et les joueurs qui composent les effectifs, cette division offre un spectacle de plus en plus attractif. Si La Seyne, côté budget (1,1 million d'euros, le neuvième sur les dix clubs de la poule), ne fait pas partie des cadors de la division, il n'en demeure pas moins qu'elle est un véritable outsider. Avec moins de moyens financiers que leurs concurrents, les présidents Thierry Murie et Patrick Philibert, avec le manager Martial Cottin, ont su opérer un recrutement malin. Thomas Sourice, Anthony Lacroix, Sonny Falconetti, Kévin Kervarec ou Clément Medina : ce sont cinq joueurs du niveau supérieur qui sont venus renforcer l'effectif seynois. Si on y ajoute quelques jeunes talents formés dans l'agglomération (Santolini, Ramel, Ormea, Mouchel, Sauton), l'USS dispose d'un groupe compétitif. Il faudra néanmoins que les blessés ne soient pas trop nombreux : lors des quatre premières journées, le club a dû faire face à une véritable hécatombe où la majorité des cadres était à l'infirmerie. Ce qui n'empêche pas l'USS de réussir un début de saison honorable, malgré une défaite au stade Marquet face à Châlon. Dommage, car les points perdus en route seront difficiles à rattraper dans cette terrible poule 2. Avec seulement sept joueurs professionnels, les Seynois sont, avec les Savoyards d'Annecy et Chambéry, les seuls à avoir un groupe composé à 80 % de joueurs amateurs. « Quand je me bats pour qu'un joueur trouve un emploi, les clubs adverses font tout pour que leurs joueurs ne puissent vivre que du rugby, explique le co- président, Thierry Murie. Quand on s'entraîne quatre fois par semaine, eux, ils en font le double. Le fossé est en train de se creuser. Je ne sais pas combien de temps nous résisterons ». Autant dire que les rêves de PROD2 sont à des années lumière de la pensée des dirigeants seynois qui peuvent compter sur le soutien de la municipalité et de ses nombreux partenaires (plus de 200) pour les aider à se maintenir à leur niveau de performance actuel. De quoi apporter un peu de lumière sur un club qui a toujours répondu aux attentes. Pourvu que ça dure ! Sébastien Nicolas L'USS inaugure sa boutique Le club de rugby seynois a créé sa propre boutique de vêtements et de divers articles à l'effigie de l'USS. Située à l'entrée du stade Marquet, cette boutique moderne et accueillante est ouverte les jours de matches et lors des vacances de Noël. « Le but n'est pas de gagner beaucoup d'argent avec cette boutique, explique le co-président Thierry Murie. Mais surtout de promouvoir l'image du club avec des articles de qualité et à bons prix ». Handball La nouvelle aventure de La Seyne Var HB A Face à Libourne, le club seynois est parvenu à éviter la défaite près une saison de purgatoire en Nationale 2, le club de handball seynois est parvenu à remonter au plus haut niveau amateur. Les hommes de Nicolas Pireyre vont se frotter aux meilleurs joueurs de Nationale 1, antichambre des divisions professionnelles. Avec un effectif composé d'une grande majorité de joueurs issus de La Seyne et ses environs, les « Rouge et bleu » font figures de petits poucets. Parvenir à se maintenir à ce niveau serait déjà un petit exploit pour ce groupe jeune et solidaire. Le public de Baquet sera également un atout. « On sait que nous sommes la plus petite formation engagée dans ce championnat, nous raconte le directeur sportif, Olivier Battajon. On va s'appuyer sur nos valeurs et essayer de ne jamais baisser les bras jusqu'à la fin de la saison. On compte aussi sur notre public pour nous soutenir dans les moments difficiles. Il y en aura forcément. Mais nous ne partons pas vaincus pour autant. Bien au contraire ». S.N. Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 15 3/10/13 10:48:39 16/ Vie seynoise EN BREF Club d'art musical //// Eh bien dansez maintenant ! à L'école de danse, chant et théâtre à côté de la place Kennedy (1 rue Antelme) fait sa rentrée. Petits et grands, débutants ou confirmés, si vous cherchez une structure pour découvrir ou développer vos talents, n'hésitez pas à contacter le Club d'art musical au 04 94 94 34 67. Bibliothèque de théâtre /// Résidence d'écriture Après Jean-Pierre Thiercelin pour “Puzzle Mémoire” en 2011, Alexis Ragougneau pour “L'héritage en 2012”, Arezki Mellal sera en résidence d'écriture à la bibliothèque de théâtre Armand Gatti, place Martel Esprit, jusqu'au 14 décembre prochain. Son projet de pièce s'intitule “Le Général fou”. Né en 1949 à Alger, Arezki Mellal vit et travaille en Algérie. Lion's Club //// Tournoi de cartes Le Lion's club de La Seyne SaintMandrier organise vendredi 15 novembre à 19 heures deux tournois de contrée et de tarot au centre aéré de Janas. La participation est de 10 euros, au profit des “Chiens guide d'aveugles”. Infos : 07 87 09 03 68 Santé Une journée de dépistages Le 24 septembre dernier, la villa Vidal, quartier Berthe, accueillait une journée de dépistage contre le VIH, l'asthme, le diabète et la prévention contre le cancer et l'obésité. B lottie sous des arbres entre l'église et la crèche Elsa Triolet, non loin du Collège Henri Wallon, la villa Vidal accueille en toute confidentialité les publics vulnérables. En l'occurrence, une trentaine de personnes en stage d'insertion. « Dans le cadre du réseau de l’Interface Prévention Santé Insertion (IPSI) de la Mutualité française, et de la semaine flash-test, le service santé de la mu- nicipalité s'est joint au service vaccination du Conseil général pour cette journée de dépistages », explique le docteur Philippe Truze, responsable du service santé. Dépister pour guérir L'occasion de proposer aux personnes présentes le Test rapide d'orientation et de diagnostic (TROD) du VIH, de dépister l'asthme, le diabète et de donner des conseils de prévention contre le cancer. Une opération qui devrait Le résultat du test du VIH prend désormais deux minutes se renouveler. C'est un véritable parcours de santé que proposait le service Santé de la municipalité. Taille, poids pour détecter les premiers signes de l'obésité, tension pour le bilan cardio-vasculaire, un examen de souffle pour débusquer l'asthme dû ou pas au tabagisme et, en- 17ème salon du modélisme Les Grands du “tout petit” fin, dépistage du VIH grâce à une méthode rapide et tout aussi efficace que la traditionnelle prise de sang. Une goutte de sang, un réactif et le résultat tombe en deux minutes. Une journée chargée pour les docteurs Truze, Paillard et ses soignants. Gwendal Audran L'édition 2011 à Langevin Ils étaient présents lors de l'événement “Toulon voiles de légende” avec leur “Small ships regatta”. Les Argonautes, club de modélisme présidé par Gilbert Campodonico, organisent leur dix-septième salon les 1, 2 et 3 novembre au gymnase Langevin. Spécialisés dans la reconstitution de bateaux, les Argonautes ont invité un panel d'artistes du tout-petit qui saura ravir petits et grands. Des chars d'assaut, des trains, des cirques, des fêtes foraines, des voitures, des Meccano, des voitures, des poupées et la réplique incroyable de la place du village de La Salvetat, avec son hôtel où chaque chambre a été reconstituée dans l'esprit maison de poupées. Un autre stand vous plongera dans le noir, afin de profiter d'une fête foraine de nuit avec ses milliers de lumières. « Des clubs de toute la France ont répondu présent à notre invitation, se réjouit Gilbert Campodonico. Nous recevrons aussi deux clubs italiens de Florence et Pontassieve ». L'inauguration du salon aura lieu le 2 novembre à 11h30, un apéro sera offert. L'entrée du salon est à 4 euros, 3 pour les moins de 16 ans, et gratuit pour les moins de 12 ans. Une bonne idée de sortie en famille. S.P. INFOS Les Argonautes : 04 94 87 50 32 ou 06 31 66 52 00 www.clubdesargonautes.fr Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 16 3/10/13 10:48:40 Vie seynoise /17 GDF Suez – TSH Un éco-partenariat L'office Terres du Sud Habitat (TSH)et GDF Suez ont conclu un partenariat pour individualiser les compteurs de gaz et sensibiliser les gens à leur consommation. A méliorer les systèmes de chauffage, sécuriser les installations et recréer du lien social. Tels sont les buts affichés du partenariat signé le 17 septembre dernier entre GDF Suez et l'office Terres du Sud Habitat. « Nous avons aujourd'hui techniquement la possibilité de limiter le poids financier de l'énergie sur les budgets des ménages », commence le président de TSH, Marc Vuillemot. Cette démarche « à vocation solidaire, dans une République où l'égalité doit aussi se traduire par l'accès de tous à l'énergie », répond dans le même temps à un impératif environnemental, celui de l'émission de gaz à effets de serre du protocole de Kyoto. « Le Programme de rénovation urbaine a, par exemple, permis de rénover les huisseries en installant du double-vitrage dans plus de 2 500 logements », note le président de TSH. La résidence du Mont-des-Oiseaux, pour sa part, a entièrement été isolée par l'extérieur et équipée de panneaux solaires pour l'eau chaude. Individualiser les consommations Une partie du quartier Berthe, à l'instar de ce qui existe à La Beaucaire, est en cours de raccordement pour son chauffage à l'usine d'incinération de Lagoubran. « La consommation de fioul ou de gaz demeure le plus gros poste de charges », résume la directrice adjointe de TSH, Jennifer Deli. « A terme, nous pourrons ainsi réduire de 30 % la facture énergétique des ménages », assure -t-elle. Concrètement, le partenariat avec GDF Suez permettra de poursuivre l'installation de répartiteurs de gaz pour « individualiser les consommations et responsabiliser les consommateurs », lance Pierre Pomares, directeur de l'agence Sud-Est de GDF. En 2011, dans le cadre du plan Isigaz, 800 logements ont reçu la visite de travailleurs sociaux. Ventilation, aération, remplacement gratuit des flexibles de gaz avaient TSH va installer des répartiteurs de gaz dans l'ensemble des foyers. Objectif : responsabilisez les consommateurs donné l'occasion de sensibiliser les locataires sur leur consommation, tout en assurant la sécurité de leur logement. G.A. Centre culturel et cultuel musulman Le chantier progresse L es travaux continuent petit à petit au centre culturel et cultuel musulman de La Seyne. Ce projet, lancé il y a déjà quelques années, continue de grandir pour pouvoir voir le jour à l’horizon 2015. « Nous espérons pouvoir finir à cette date, cela fera une dizaine d’années que ce projet est en cours, et on a hâte d’en voir la fin », souligne le président, Abdrazak Bouaziz. Le projet, entièrement financé par les dons des fidèles et par le bénévolat, a encore besoin de 450 000 euros pour aboutir. « Nous avons déjà récolté et dépensé plus d’un million d’euros dans les travaux. Cet élan de solidarité est dû à une volonté commune de créer un lieu de rencontre et de culture. Au-delà de l’aspect religieux, nous aspirons à faire de ce centre un endroit où toutes les communautés peuvent se retrouver et échanger », confie le président. Ainsi les travaux continuent dans une ambiance conviviale, où chacun met son expérience à contribution. « Certains sont maçons, peintres ou plaquistes et travaillent bénévolement », note un président reconnaissant envers eux. S.B. Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 17 3/10/13 10:48:42 18/ Vie seynoise EN BREF Centre-ville Porte des chantiers Espace jeunes //// Accueillir les enfants Les locaux au premier étage de la Porte des chantiers sont constitués de bureaux. Trois bureaux vont être décloisonnés afin de réaliser une salle de projection destinée à accueillir les futurs élèves en visite sur le sentier de la mémoire. Les travaux ont commencé le 23 septembre et seront terminés pour la fin du mois. A u milieu des rouleaux, des pots de peinture et des effluves de white spirit, il régnait une ambiance de franche camaraderie au premier étage du futur Espace accueil jeunes du centre-ville, rue Baptistin Paul (ex-locaux de l'Appart et de la Fédération française de voile). Les jeunes et leurs éducateurs et animateurs s'affairent à rénover le futur Espace ac- Un nouvel espace, rue Baptistin Paul cueil jeunes du centre-ancien. Fermée en 2006, la structure jeunesse de la rue Léon Blum manquait au cœur de ville. Après avoir complètement restructuré et renforcé le service, la Municipalité a rouvert un EAJ à Berthe (Jules Renard) et en a créé un à Malsert en complément de ceux des Sablettes et de la Maurelle. En compagnie de leurs animateurs, les jeunes se sont relayés pour gratter, poncer et peindre les murs de leur future structure d'accueil. Ils seront ravis d'inviter les jeunes et les habitants du centre ancien à l'inauguration officielle le 26 octobre à 17h. Au programme de la future structure, sensiblement les mêmes que dans les autres espaces accueil jeunes : sorties sportives ou culturelles (cinéma, théâtre, musée, concerts), camps d'ados, activités Un nouvel espace accueil jeunes va ouvrir en centre-ville. Les futurs bénéficiaires ont mis la main à la pâte pour rénover les lieux. et animations sur place pendant le temps dit méridien. Un nouveau spot pour les jeunes est né. Pour les renseignements et les inscriptions, contactez le service municipal jeunesse : 04 94 06 97 95 ou 04 94 06 97 84 Sylvette Pierron [email protected] Rythmes scolaires Concertation L ucie Aubrac, Toussaint Merle, Jacques Derrida et Marcel Pagnol, les réunions de concertations sur le passage à la semaine de 4 jours et demi en 2014 se sont poursuivies tout au long de septembre. « On observe une dynamique, avec des parents de plus en plus nombreux au fil des réunions , plus de 300 familles sont déjà venues à la rencontre les élus à la mi-septembre », souligne Nora Boujemaoui, responsable du service coordination des dispositifs sociaux et socio éducatifs en charge de la réforme des rythmes scolaires. Animées par Isabelle Renier, adjointe à la Petite enfance, Christine Sampéré, adjointe à l'Education, et Jocelyne Léon, adjointe à la Prévention, ces réunions permettent aux parents d'élèves d'exprimer leurs inquiétudes sur la future semaine de 4 jours et demi : « Les échos de communes comme Sanary ou Bandol, où la réforme est effective, poussent les parents à s'interroger sur la question de la restauration du mercredi, des transports de l'après-midi, ou de la gratuité des activités », poursuit la coordinatrice. Associés, les centres de loisirs, associations et équipes enseignantes apportent leur concours, et un questionnaire détaillé a été distribué aux parents. « Un comité des usagers doit être Réunion de concertation à l'école Derrida créé après la Toussaint, pour livrer ses observations à un comité de pilotage associant élus, syndicats et organismes de financement », conclut-elle. G.A. INFOS Tous les parents qui souhaitent s'inscrire au comité des usagers peuvent le faire en contactant l'équipe au 04.94.10.93.51 [email protected] Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 18 3/10/13 10:48:44 Travaux /19 Les Esplageolles Un parking de 400 places en 2015 La reprise du marché de maîtrise d'œuvre relance l'opération de construction du parking à étages des Esplageolles. L e maire lui-même voyait la friche comme une « vilaine tâche en entrée de ville ». Aussi ne cache-t-il pas sa satisfaction d’annoncer que l’opération de construction du parking à étages des Esplageolles est enfin relancée. Le conseil municipal vient de voter « la reprise du marché de maîtrise d’œuvre », le chantier pourra ainsi démarrer dès 2014, une fois les différentes procédures administratives accomplies. « Le diagnostic sur les fondations [réalisées avant la reprise en gestion communale du parking] vient d’être fait, et il est bon », précise le directeur général des services Marcel-Paul Magagnosc. Mais il aura d’abord fallu assainir les finances de la Ville, trouver des appuis financiers, le montant res- tant à mobiliser pour finaliser l’opération s’élevant à 7,5 millions d'euros TTC (à rapprocher, pour mesurer l’effort pour la Ville, aux 15 millions d’euros qu’elle consacre chaque année aux investissements). Parking relais Arguant de sa proximité avec l’embarcadère des bateaux-bus du réseau Mistral, et dans l’idée de favoriser le transport en commun, la municipalité a ainsi obtenu de la Communauté d’agglomération la « labellisation » du site des Esplageolles en tant que « Parking-relais ». Une initiative qui permettra de surcroît au projet de bénéficier d’un financement dans le cadre du Contrat de développement (Région-Agglomération). La Ville a par ailleurs cédé une petite parcelle du terrain à Pôle Emploi qui envisageait de se délocaliser. Cette décision, visant tout d’abord au maintien de la structure sur la commune, aide en même temps au financement du parking : La recette de la cession sera investie dans sa construction, et la location de 28 places de stationnement à l’agence couvrira le tiers des charges de personnel nécessaire à son fonctionnement (trois emplois). Le site des Esplageolles présentant en outre l’intérêt de se trouver à proximité du pôle de compétitivité Mer “en plein développement”, ce qui implique des besoins en matière de stationnement, comme le fait observer Marc Vuillemot, celui-ci négocie également un partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie du Var. Et histoire boucler au mieux le bud- get du projet, il entend faire figurer le nouveau parking, au titre “d’opération structurante”, dans le programme de rénovation urbaine dédié au centre-ville qu’il soumet actuellement au Ministère de la Ville. D’ici « fin 2015 début 2016 », selon le DGS, le centre de La Seyne comptera donc 400 places de stationnement supplémentaires. Ce qui devrait, souligne l’adjoint délégué à l’urbanisme, Claude Astore, lui « donner du souffle ». En aérant notamment la voirie. Repères 2007. La gestion du stationnement de l’ensemble du centre-ville est confiée à une société privée, délégataire de service public pour 32 ans. Soit 1100 places au total, qui deviennent ainsi payantes. 2011. La municipalité parvient à renégocier le contrat et reprend en main l’exploitation du stationnement du centre-ville. Sans payer de pénalités, mais en achetant la remise en état du parking Martini, ainsi que le permis de construire et les fondations déjà réalisées pour la construction du parking des Esplageolles. 2012. Après seulement un an de gestion en régie municipale, le budget du parking Martini est quasiment à l’équilibre (en dépit de tarifs au plus bas pour l’usager). Son fonctionnement coûte 40 000 euros à la Ville. 2013. L’opération de construction du parc autos de 400 places des Esplageolles est relancée. Son coût total est évalué à près de 10 millions euros, il en reste 7,5 millions à verser : Région et l’Agglomération doivent contribuer à hauteur 40 % dans le cadre du Contrat de développement, et d’autres apports financiers sont en cours de négociation (avec la CCIV et l’Etat). Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 19 3/10/13 10:48:45 20/ Le seynois c'est vous Sabine Breil Toiles de vie Sabine Breil aime la couleur, la matière et aussi les mots. A 37 ans, l'artiste-peintre a un rêve : ouvrir une galerie et mettre en valeur les jeunes créateurs. D e son enfance, Sabine garde l'image d'une fillette qui aimait dessiner : « Je me souviens qu'en primaire, on devait faire un dessin pour illustrer le cahier de poésie, et j'avais fait un arbre tout en matière. La maîtresse avait été surprise ». Pas étonnant. Dans la famille, l'art tient une grande place. Michel, le papa, est pho- tographe-graveur. Gilles, son frère, dessine, Irma, sa maman, documentaliste, est férue d'histoire de l'art et à 7 ans, Louis, son neveu, est déjà un petit ''touche-à-tout''. Elle aussi, a toujours été à l'aise dans les activités manuelles, sans sacrifier ses études pour autant. Très intéressée par l'écriture, elle s'est orientée, après son Bac, vers une licence de Lettres : « Ma licence en poche, je suis entrée à l'école des Beaux-Arts. J'avais 28 ans. Après, j'ai travaillé deux ou trois ans au foyer Wallon, comme intervenante, puis à Tisot. Malheureusement, en 2003, je suis tombée malade ». Une maladie psychique qui va l'obliger à suivre un traitement adapté et à réorienter sa vie : « Quand la maladie est arrivée, je me suis accrochée à l'art. Maintenant, quand je regarde mes toiles, comme je connais mon histoire, je la retrouve dans ma peinture ». Si Sabine parle doucement, avec une certaine retenue, ses yeux pétillent d'un éclat permanent. On y lit toute la passion de la jeune femme : «La peinture est la chose qui m'aide le plus, mis à part ma famille. Mes parents ont toujours cru en moi ». Comme Alain, l'homme de sa vie, qui est son plus grand fan. Toujours créer Avec le CATTP (Centre d'accueil thérapeutique à temps partiel), Sabine a découvert l'écriture, mais aussi l'Art-thérapie. « Ce centre m'a permis de reprendre confiance, à partir de 2007, progressivement. Maintenant, je suis stabilisée. Là-bas, je fais des ateliers, et je travaille aussi toute seule, en peinture ». Sa prochaine exposition aura lieu aux Chantiers de la Lune, pour le dernier volet de "Passages - l'horizon des possibles"* « Jacqueline Herrero m'a beaucoup aidée à ne pas pas baisser les bras quand j'allais mal. C'est quelqu'un de dynamique ». En septembre dernier, Sabine Breil a participé à l'exposition initiée par Cap-ArtCité pour animer le centre-ville, dans le cadre de ''l'égalité des chances''. Si on lui demande ce qu'on peut lui souhaiter, la réponse fuse : « Que ça continue. C'est important de faire les choses » Chantal Campana [email protected] *Exposition du 9/11 au 20/12 2013, du mardi au samedi de 14h à 18h. Vernissage Vendredi 8/11 à 19h. Avec Sabine Breil, Colette Chauvin, Maryline Costantini, Agnès Mader, Annie Pascal, Michel Breil et José Renucci Sonja Caris Nouvelle vie pour les Barbies A 70 ans, Sonja continue de jouer à la poupée, pour la bonne cause. Relookés, ses “mannequins” sont destinés à des œuvres caritatives. Dans sa maison de Tamaris, Sonja Caris a aménagé deux ateliers. Un pour la saison d'hiver, un autre pour l'été. C'est là qu'elle bichonne ses petites protégées et leur donne une nouvelle existence. En 7 ans, près de 200 poupées sont passées entre ses mains expertes et ont rendu le sourire à des fillettes, en Afrique ou ailleurs. Car Sonja achète des poupées Barbie d'occasion, les nettoie, les coiffe et vérifie même leur maquillage, avant de leur fournir une nouvelle garderobe (deux tenues différentes pour chacune). Une fois pomponnées, les poupées mannequins sont prêtes à rejoindre des associations humanitaires qui les envoient à des petites filles qui n'ont plus rien (comme ce fut le cas, il y a 3 ans, lors du tremblement de terre qui a frappé l'île d'Haïti). « J'ai élevé 5 enfants dont 4 filles et j'ai toujours fait des habits pour leurs poupées, des petits meubles... Nous leur offrions tout cela à la Saint-Nicolas ». Originaires de Belgique, une à deux fois par an, Sonja et son époux partent au pays livrer leur stock de poupées. Car c'est de là-bas qu'est né ce projet, auquel Fabienne, leur fille, restée au pays, participe également. C'est elle qui remet les poupées aux associations. Taille fine, longues jambes, jolie poitrine et cheveux qui dégringolent dans le dos, Barbie incarne toujours la féminité et depuis 54 ans, fait rêver les petites filles de tous les continents. C.C. Pour faire don de vos vieilles poupées à Sonja : Foyer Cresp : 04 94 94 78 04 Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 20 3/10/13 10:48:46 21 Le journal des Quartiers Cérémonie Voisins, voisines Le 17 septembre dernier, une cinquantaine de Seynois étaient conviés à la Bourse du travail pour leur implication dans la Fête des voisins. Tous ont reçu le diplôme du “Bien voisiner”. Les bénévoles impliqués dans la Fête des voisins L a Fête des Voisins, ce fut en mai dernier à la Dominante, au Thermidor, à l'amicale des locataires des Prairies au quartier Berthe avec le Secours populaire français, au Foyer Cresp de La Rouve, au Catamaran, à La Ferme et au collège Marie-Curie. « Mais aussi, sur la terrasse de Pizza Fanny au square Guei- rard, au Tennis Barban, aux Loggias des Sablettes, dans la rue MariusSilvy, etc, mais aussi une kyrielle de rencontres de plus petits groupes, à Frais Vallon, au Gai Versant, aux Mas de la Garenne, dans la rue Voltaire, au Clos du Loup ou au quartier Cachou, sans oublier les résidents des nouveaux quartiers, vite entrés dans la danse seynoise, comme au Clos Sélésio à Vignelongue ou à Cap Evazio au Gai Versant », note le maire, Marc Vuillemot. En présence des adjoints de quartier et d'autres élus, la cérémonie conviviale a permis de remettre le diplôme du « Bien voisiner à une cinquantaine de Seynois de tous les quartiers : « Si la Fête des voisins n'est pas une spécificité seynoise, elle trouve un remarquable écho dans notre commune, témoignant d'un fort besoin de convivialité et de solidarité, comme d'une volonté d'accueil de nos nouveaux concitoyens par ceux qui sont Seynois parfois depuis longtemps », remarque le maire. Au démarrage de l'opération en 2010, 45 groupes totalisaient un millier de convives. En 2013, on est passé à 80 groupes pour 2 700 voisins : « Les organisateurs ont été de tous ordres : des particuliers, des membres des conseils de quartiers, des associations de lotissements ou de copropriétés, des commerçants, des associations sociales, des amicales de locataires et une maison de retraite ». Si nombre de nos habitants n'ont pas besoin d'un appui municipal pour ce type d'initiatives, beaucoup ont apprécié l'aide du service Vie des quartiers, à partir notamment de "kits" acquis par la Ville auprès de l'association "Immeubles en fête" que nous leurs fournissons : tee-shirts, affiches, cartons d'invitation, ballons, gobelets, etc. Rendez-vous l'année prochaine pour les beaux jours, donc. G.A. Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 21 3/10/13 10:48:47 22/ QUARTIERS ///Berthe Trions ! Le service Propreté a mis en place le tri sélectif dans les immeubles déjà résidentialisés du quartier. Nous rappelons aux habitants que trier permet de faire baisser les tonnages d'ordures ménagères non valorisés, celles qui coûtent et qui font augmenter les taxes sur les ordures ménagères. Trier c'est aussi protéger la planète et améliorer la qualité de vie de votre quartier. Berthe //// Des gros travaux Le conseil de quartier Nord s'est réuni le 15 septembre. Une cinquantaine de personnes a répondu présent pour écouter une présentation des grands travaux en cours et à venir dans le quartier : la résidentialisation du Messidor, le carrefour Tassigny, le rond-point du Pèle-Mèle, l'avenue Rosa Luxembourg qui reste en impasse selon les vœux des résidants, les travaux du Vendémiaire/Fructidor et leur raccordement à l'usine d'incinération, et, enfin, les travaux du chemin du Gai-Versant qui commenceront en octobre. Berthe Une rue Jean-Pierre Margier Samedi 14 septembre, au croisement du boulevard Jean Rostand et de la rue Jean Vilar, a été inaugurée la rue JeanPierre Margier, du nom du prêtre ouvrier disparu en 2011. «I l était l’homme d’un Dieu parmi les hommes, avec toute sa foi de proximité et un maître mot qui était le partage ». Devant le portrait du plus célèbre prêtre ouvrier du quartier Berthe, le maire, Marc Vuillemot, rappelle une existence consacrée au service de son prochain. « D’Air Liq à l’ASPI, en passant par les Cars Étoile, l’aumônerie des jeunes, les chantiers navals, GASPAR, les HLM, la CNL, de la rue Beaussier aux petites maisons de Berthe à côté de nous, en passant par La Rouve, il avait choisi de faire de son existence un chemin de calme combat », raconte le maire dans le quartier attenant à l'hôpital. « Avec presque un demisiècle de présence, ce qu’il a accompli depuis les chantiers navals pour leur survie et ensuite dans les associations au cœur desquelles des centaines d’emplois ont été créés, fait de lui un acteur majeur. Avec lui, tous les ac- teurs, quelle que soit leur provenance, se sont retrouvés liés pour sauver notre ville ouvrière ». Un combat que les conseillers du quartier nord ont voulu saluer, via leur commission de déno- mination des voies, en baptisant JeanPierre Margier la rue au croisement du boulevard Jean Rostand et de la rue Jean Vilar. G.A. Berthe “Les ouvriers, la zermi et la médiathèque” L e 24 septembre dernier, Natacha Cyrulnik, et la Compagnie des Embruns présentaient au public le dernier film “Les ouvriers, la zermi et la médiathèque”, au centre Nelson Mandela. Réalisé début 2013, le documentaire retrace l'évolution humaine et urbaine de la cité Berthe. Les spectateurs ont pu ensuite poursuivre un débat avec la réalisatrice. G.A INFOS //// Berthe www.lacompagniedesembruns.com Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 22 3/10/13 10:48:47 QUARTIERS Berthe EN BREF Le regard de Rudy Ricciotti Berthe //// Balade urbaine A la place de La Banane, l'ensemble de résidences imaginé par l'architecte, offrira 180 logements accessibles, à des prix maîtrisés. Vers un nouveau quartier autour de la place Saint-Jean D émoli l'an dernier dans le cadre du Programme de rénovation urbaine de Berthe, l'immeuble emblématique La Banane, conçu au début des années 60, aura marqué l'histoire du quartier. Mais aujourd'hui, pour redorer l'image de ce lieu, il fallait un projet de réaménagement remarquable, dans un esprit architectural recherché. Sollicité, Rudy Ricciotti, concepteur du Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (MuCem), a mis tout son talent dans cet ambitieux projet : « La Seyne est sur mer, et on a eu tendance à l'oublier, par le passé. J'ai souhaité une écriture architecturale balnéaire ». En témoigneront les balcons, aux formes ondulées. Côté esthétique, le maire, Marc Vuillemot, et Joël Canapa, président de Terres du Sud Habitat, (TSH) veulent rester dans une démarche de valorisation, d'apparence et de qualité. Un désir avec lequel l'architecte est parfaitement en phase. Son projet prévoit cinq immeubles de 5 étages, séparés par des espaces verts, avec des boiseries sur les côtés, et parkings en rez-de-chaussée et, donnant sur la place Saint-Jean requalifiée, un sixième ensemble, plus grand, composé d'un immeuble à 4 étages, de petits commerces de 500 m2, d'un supermarché de 1 200 m2, au toît végétalisé et d'un parking ouvert de 80 places. Le tout, conçu avec des matériaux de qualité : « Ce qui est beau n'est pas forcément cher » souligne Joël Canapa. Accession à la propriété Un ensemble de qualité, qui a tout pour séduire les futurs primo-accédants. Les 180 logements seront mis en vente par le bailleur social TSH ou un promoteur privé, mais les prix seront maîtrisés. « Il y aura deux formes d'accession à la propriété : l'accession /23 sociale et la promotion privée. Le m2 n'excèdera pas 2 200 euros. Et si nous arrivons à vendre et à imposer cela à des promoteurs privés, alors il faut se poser la question, pourquoi ailleurs ça vaut le double ? » alerte Joël Canapa, avant d'ajouter « Nous faisons la démonstration à La Seyne, qu'un maire qui le veut, peut agir sur les prix à l'accession ». Mais si Rudy Ricciotti a pensé le projet, sa réalisation sera confiée à quelqu'un d'autre, « tous les architectes sont valables » insiste-t-il. Ainsi, l'appel d'offres va être lancé, pour une mise en chantier courant 2015. Un projet de ville qui devrait avoisinner les 30 M€, selon Joël Canapa et qui, « participera à la modification positive du quartier et redonnera de la considération à ses habitants » conclut le maire. Chantal Campana Une déambulation aura lieu le 22 octobre à 17h au Messidor pour faire le point sur les changements en cours dans ce quartier. ////Centre-ville Réunion travaux Le 18 septembre, une réunion avait lieu en mairie à destination des résidants du centre-ville. Au menu, les prochains grands travaux aux Esplageolles (Pôle Emploi et parking, voir aussi p.19), le cinéma aux ateliers mécaniques, le casino sur l'esplanade Marine et le port de plaisance. Un bilan des travaux des différents groupes de travail a été dressé : plan de circulation, fête du centre-ville. [email protected] Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 23 3/10/13 10:48:49 24/ QUARTIERS Centre-ville EN BREF ////Bus Info Plus près de vous Les prochaines étapes du Bus Infos (de 8h30 à midi) : 22 octobre avenue EspritArmando (devant Aldi), le 5 novembre Mar Vivo, le 7 novembre Le Bercail, le 12 novembre Janas, le 19 novembre place Saint Jean à Berthe et le 26 novembre encore à l'avenue Esprit-Armando (devant Aldi). ////Quartiers Un sens unique à Fornoni C'est la cohue à la sortie des classes de Malsert. Pour fluidifier la circulation et sécuriser les piétons, une partie de la rue Fornoni sera mise en sens unique à l'essai à la Toussaint. La rue Fornoni est très encombrée aux heures de sorties de Malsert Sud Conseil le 13 novembre Le conseil de quartier Sud aura lieu le 13 novembre à 18h à la maison St-Georges. ////Quartiers Ouest Conseil le 21 novembre Le conseil de quartier Ouest aura lieu le 21 novembre à 17h30 dans la salle du Conseil municipal. ////Vieux Reynier Visite du maire Elle aura lieu le 16/10 à 17h devant les Hauts de Chateaubanne. ////Cité SNCF Rencontre de quartiers Elle aura lieu le 30/10 à 17h devant de le poste d'aiguillage n°1 ////Comité d’intérêt local Le désormais traditionnel petit déjeuner des CIL aura lieu le 18 octobre à 9h30 en salle du Conseil municipal. Au menu : le suivi de la charte "qualité de vie des quartiers”. V oitures stationnées sur les trottoirs et la voie, double files, et sorties des élèves du groupe Malsert provoquent une véritable anarchie dans la petite rue Fornoni. Le projet de sens unique a été proposé et élaboré par les habitants dans le cadre des groupes de travail du conseil de quartier Centre-Est, sous l'égide de Martial Leroy, l'adjoint de quartier. Il a été présenté lors de la séance plénière du 18 septembre et sa mise à l'essai a été validée par l'assemblée. Suite à des constats faits aux sorties des deux écoles Malsert, les conseillers ont visé des objectifs de fluidification de la circulation, de sécurisation des déplacements piétonniers et de création de places de stationnements plus que bienvenues pour les parents d'élèves. A l'essai Ainsi un sens unique sur une partie de la rue Fornoni est mis à l'essai à partir des vacances scolaires de la Toussaint. Les usagers pourront faire part de leurs observations par l'intermédiaire de deux cahiers de remarques, au Comptoir citoyen, rue Taylor et au Guichet unique, parc Malsert. Au cours d'une prochaine réunion du conseil de quartier, ces cahiers seront examinés et serviront à valider, ou pas, cette mise en sens unique définitive. Une information, sous forme de flyers, sera diffusée aux habitants du quartier et aux parents d'élèves. Sylvette Pierron [email protected] INFOS Le Comptoir citoyen : rue Taylor 04 94 06 96 54 ou [email protected] Barbecue convivial à Martini Le Conseil de quartier Centre-Est organisait un barbecue le vendredi 27 septembre à Martini. L'occasion pour les riverains anciens et nouveaux de se rencontrer et d'échanger avec le premier magistrat et son adjoint de quartier Martial Leroy. Les conseillers de quartier, ont, quant à eux pu expliquer leurs tâches et leur rôle de médiateurs avec le Comptoir du citoyen et le service Allô La Seyne. Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 24 3/10/13 10:48:50 A votre service Vos déchets /25 EN BREF Je pense donc je trie Square Abbé Pierre //// Tout pour toutou Une canisette pour les chiens a été créée, à titre d'essai, au square Abbé Pierre. Maintien de la mise à disposition de sachets pour ramasser les déjections canines dans les points d'accueil municipaux. N'hésitez pas à les réclamer. ///Mégots Cendriers malins Rappel des règles de bonne conduite pour une ville plus propre, une planète moins polluée et une taxe sur les ordures ménagères qui augmente moins. U n siècle avant qu'Eugène Poubelle n'organise la première de collecte d'ordures ménagères à Paris, Antoine Lavoisier disait : “Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme”, et donc se recycle : papier, carton, verre, acier et aluminium, bouteilles et flacons en plastique, etc. Trier c'est recycler de la matière certes, mais c'est surtout économiser les ressources naturelles et la possibilité de maintenir les coûts de la gestion des déchets. Hélas, cet été les tonnages ont baissé, il est temps de faire un effort. Tous les Seynois ont reçu un guide pratique de la Propreté dans leur boîte aux lettres. Ce guide récapitule les bons gestes pour gérer ses ordures, ses encombrants et ses déchets verts (VOIR CI-CONTRE). La Ville a récemment mis en place le tri sélectif dans le centre-ville élargi ainsi que sur un ensemble d'immeubles du quartier Berthe résidentialisés. Au total, 2 000 logements supplémentaires trient depuis le printemps dernier. D'ici la fin de l'année, le service Propreté va installer 25 colonnes de collecte du verre en priorité en centre ville, aux abords des plages et des grands ensembles résidentiels. Par ailleurs, des colonnes de collecte de vêtements seront également mis à la disposition des Seynois. De plus, et à titre d'essai, le service mettra à la disposition des commerçants des Sablettes une logette destinée aux cartons, rue Messager. La Municipalité demande à tous de respecter les horaires de dépôts des ordures. Dans les sec- OPPOSITION A l'heure où nous imprimons le texte de cette tribune libre ne nous est pas parvenu. teurs dits conteneurisés, la collecte est réalisée de 5h à midi. Ainsi, les conteneurs doivent être sortis la veille au soir et doivent être rentrés sitôt la collecte terminée. En hyper centre-ville la collecte se fait à partir de 20h. Ainsi les sacs doivent être sortis à partir de 19h. De ce fait, de 7 à 19h, tout sac présent sur la voie publique peut faire l'objet d'une verbalisation. Rappelons enfin que la déchetterie de Berthe est accessible gratuitement à tous les particuliers Seynois. Sylvette Pierron INFOS Le dépôt des encombrants (monstres) se fait sur rendez-vous, par téléphone au 0800 202 300 (N° vert et gratuit). Des cendriers de plage ont été mis à votre disposition tout l'été. A venir de la même manière, des cendriers de poche très pratiques pour ne plus jeter son mégot et ses cendres sur la voie publique. Le retrait de ces nouveaux cendriers se fera dans les points d'accueil municipaux. Déchets verts //// Brûlage interdit Le brûlage de vos déchets verts est désormais interdit toute l'année. Pour vous débarrasser de ces derniers, une tournée de broyage dans les quartiers est en cours. Le 19/10 à Janas, le 16/11 aux Sablettes, le 30 à Mauvéou et le 14 décembre à Janas encore (de 8h30 à 12h). Sinon, vous pouvez les mener à la déchetterie ou appeler le 04 94 06 92 40 pour organiser votre collecte avec le service des Espaces verts, via le service Propreté. Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 25 3/10/13 10:48:51 LE MAG A 27 ans, le clarinettiste Franck Russo est sorti du Conservatoire national de Paris, la tête pleine de projets. En séjour dans sa ville natale, il nous livre la génèse de sa passion, de son grand-père mélomane à ses professeurs de l'école de musique. Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 26 3/10/13 10:48:52 Coup de coeur Les vagabondages photographiques de Gilles Favier PAGE PAGE 28 LE MAG 31 Reportage Les ateliers de l'Espace culturel municipal Tisot PAGE Vent de passion U précise-t-il. Incompréhension des copains mais soutien de la famille : « Je réservais les matinées à la scolarité et les après-midi à la clarinette, avec Pierre Clément ». En 2004, il décroche simultanément un bac L option musique à Dumont d'Urville et un Diplôme d'études musicales : « Un récital avec piano, suivi de prestations en musique de chambre et en orchestre », se souvient avec émotion Franck Russo. De La Seyne à Paris La vocation est là, bien ancrée. Perfectionniste Franck ? Sans nul doute. Il vise le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP). « Pour cela, il faut réussir en deux ans celui de Rueil-Malmaison, tremplin pour une majorité de provinciaux ». Et il y parvient. Le voici donc au CNSMDP pour cinq années à la Villette. Objectif, intégrer un orchestre ou devenir soliste : « Michel Arrignon, grand soliste, était un de mes professeurs. J'ai découvert les clarinettes basse, alto, ancienne, sans oublier les cours d'analyses musicales sur les pièces et les formes ». Une formation complète qui lui sert lors de la création en 2009 de son quatuor : « Le Quatuor absinthe. Non pour l'ivresse mais pour l'inspiration MÉMOIRE L'ENVOL DE L'AIGLE À BALAGUIER Eiffel : « Là encore, des arrangements de chants grégoriens, de Brahms, de Heiden », précise l'intermittent du spectacle. / Le portrait du mois n grandpère mélomane. Des grands frères amateurs de rock. Le terreau était là. Jeune écolier scolarisé à Jean-Baptiste Coste, chemin Aimé Genoud, Franck Russo grandit rue Baptistin Paul. « A l'heure du goûter, mon grand-père, Mathurin Le Louët, me faisait écouter des symphonies de Mozart », se souvient-il. Un univers musical bientôt enrichit des sonorités jazz, rock et funk des deux grands frères. Nous sommes dans les années 90. Débutent les cours de solfège à l'espace Tisot. Et pour ses dix ans, il choisit la clarinette à l'école de musique, rue Jacques Laurent. « Pourquoi la clarinette ? Simplement car elle était facile à transporter ; contrairement au piano, trop grand, trop cher, ou au violoncelle, trop laborieux », confie-t-il, les cheveux à la Beethoven. Des années collège, à Curie, au lycée Beaussier, son professeur, Jérôme Bonifacio, l'encourage à gagner le Conservatoire de Toulon : « En 1ère, j'ai pris des cours par correspondance pour me consacrer à cet instrument », 36 /27 qu'elle fit naître chez Baudelaire, Debussy, Sati ou Apollinaire... », corrige-t-il. Avec ses trois amis, il retranscrit aussi bien du baroque, du Mickaël Jackson que de la musique Klezmer : « L'un de nos arrangements à 4 clarinettes a permis de remporter le concours de la FNAPEC (Fédération nationale des associations de parents d'élèves de conservatoires) et de nous produire en janvier dernier à l'émission Génération jeunes interprètes de Gaëlle Le Gallic sur France musique », raconte Franck Russo. Une performance à la suite de laquelle une maison de disque leur propose d'enregistrer gratuitement un album d'une heure dans ses studios, près de la Tour Les neuf muses Mais la musique n'est pas tout. Franck appartient également à la compagnie de spectacle vivant Traintamarre. Musique, poésie, conte, théâtre, autant de muses qui évadent Franck des pupitres académiques et l'inspirent : « On joue en courant, en marchant, au gré de la mise en scène. C'est très excitant de pouvoir personnaliser ses interprétations ». Présenté au off du festival d'Avignon, leur spectacle “Les contes d'Isba” tourne à travers la France. « J'aimerais le produire ici, dans ma ville natale », annonce Franck Russo qui a participé à la première édition de l'Académie internationale de musique au fort Napoléon. A bientôt donc, peut-être, entre deux tournées... Gwendal Audran INFOS www.quatuorabsinthe.com www.cietraintamarrede7h10.fr Franck et son quatuor Absinthe Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 27 3/10/13 10:48:53 28/ LE MAG / Reportage Espace culturel municipal Tisot La culture avant tout ! L’espace Henri Tisot vit une nouvelle rentrée riche en évènements. Lieu de vie et d’expression pour les artistes en tout genre et de tout âge. Il est incontestablement un poumon de la ville. Des ateliers à la scène, Tisot Comedy Club le 14 septembre dernier D ans le hall principal de la salle, des regards se croisent, des sourires et des politesses sont échangés en attendant le début de chaque atelier. Peu avant 16h, les parents commencent à arriver. Certains récupèrent leurs enfants qui s’essaient au cirque, d’autres déposent les leurs qui veulent profiter du cours de danse africaine, prévu entre 16 et 18 heures. C’est à cette heure-là que Stéphane Macédo délivre son cours d’arts plastiques, devant une quinzaine d’adultes. Certains fréquentent le cours depuis déjà l’an dernier, d’autres sont nouveaux et se seynois47.indd 28 familiarisent avec les méthodes ludiques de leur professeur. Exercice du jour : apprendre à maîtriser les couleurs primaires. Chacun y va de son coup de pinceau dans une ambiance familiale, complice et conviviale. « Un thé ? Un café ? Autre chose » propose Françoise Zouber, responsable de l’espace Tisot. Aussitôt entrée dans la salle, elle est remerciée, « le pique-nique, c’était génial » ou encore « on est bien accueilli ici, c’est pour ça qu’on revient », Françoise acquiesce avec beaucoup de modestie. Au fil des minutes, les premiers résultats sont là, certains jugent leur travail et moquent celui des camarades. « C’est de l’abstrait », dira une des participantes. « Comment fait-on le marron ? » demande une autre. Tous sont en tout cas ravis de se retrouver, au point de s’inscrire à plusieurs activités. « Vous devriez venir nous voir au théâtre, on a de sacrés comédiens », souffle un participant. De l’autre côté, dans la grande salle, Anita commence son cours de danse africaine. Une trentaine de jeunes filles de moins de 14 ans s’échauffe au son de Flavour N’abania, un jeune artiste 3/10/13 10:48:55 LE MAG /29 “familial” du cours. « C’est un moment où on relâche la pression, ici on oublie tout », nous confie Lucienne. Le cours se poursuivra jusqu’à 21h, avec des jeux de mimes, des exercices vocaux mais également des éclats de rire, des calins, des échanges complices, tout cela sous le regard bienveillant de Françoise. Education populaire Les ateliers, des moments de rencontres et d'échanges conviviaux où chacun “relache la pression et oublie tout” nigérian réputé. Alignées en trois rangées, des plus petites aux plus grandes, elles répètent les mouvements d’Anita avec beaucoup de sérieux. La jeune professeure de 21 ans semble impliquée dans la transmission de ce « qu’elle a appris par elle-même », souligne Thérèse Nyanga, qui l’assiste dans ses activités parallèles, et notamment ses deux groupes de danse. Des premiers pas à la scène Une fois l’échauffement terminé, la musique s’arrête. Anita monte sur scène et montre les premiers pas. Les enfants répètent les mouvements avec plus ou moins de succès. Les plus jeunes ont plus de difficulté « ce n’est pas la gauche ça ! » souffle, Tya, 8 ans, à l’oreille de sa voisine qui se trompe de main. Mais qu’importe ! Elles sont toutes ici pour partager un bon moment. « Ma maman m’a proposé le cours, j’ai essayé et j’ai bien aimé. Alors c’est ma 2ème année ici », confie plus tard la jeune fille. Les enchaînements continuent, les pas sont assimilés les uns après les autres, toujours dans un silence de cathédrale, rompu seulement par Anita qui donne des conseils. C’est seulement à 17 heures et après la pause boisson que la musique commence à résonner. C’est le moment pour les différents groupes de monter sur scène. Couvés par leur professeure, elles enchaînent les pas et recommencent pour se perfectionner. « On a un spectacle en fin d’année », rappelle Tya. Les filles s’approprient la scène groupe par groupe, applaudies par les copines à chaque passage. A 10 minutes de la fin, quelques parents s’installent en attendant leurs bambins, et regardent la dernière partie du cours, sûrement la plus drôle. En effet, une battle vient conclure le cours ; les seynois47.indd 29 filles y confrontent leurs talents. Encouragées par la salle, elles se déchaînent, certaines réalisant des pirouettes plus proches de la gym que de la danse mais elles sont là avant tout pour s’amuser. Les deux heures finies, les jeunes filles repartent sourire aux lèvres, tenant la main de leurs parents ou de leurs copines. Le personnel vit à travers ces sourires, ces regards, la salle principale se vide peu à peu. Mais pas pour longtemps : la journée est longue et les activités continuent. Au-delà de ce côté convivial et festif, Tisot offre également l’opportunité à de jeunes talents de se découvrir et de progresser. C’est le cas de Paul et Abou par exemple, qui entament leur 5ème année de Hip-Hop. Coachés par Kamel, un danseur de 15 ans d’expérience ayant notamment fait partie du célèbre “crew” lyonnais les "Pokémons". Un cours de 2h par semaine et des mouvements impressionnants. De 9 à 18 ans, ils partagent leur passion « pour s’améliorer petit à petit » souligne Abou dont les mouvements sont époustouflants. A travers la salle, les conseils du professeur fusent : « plus de justesse les gars » à la manière d’un coach sportif il dirige la quinzaine d’élèves avec beaucoup d’énergie. A 19 heures, le cours se termine. Françoise Zouber, présente depuis 9h du matin, n’a pourtant pas fini sa journée. C’est en effet l’heure du cours de théâtre. Nous retrouvons quelques personnes présentes en Arts plastiques, comme Lucienne, qui se présente comme « la plus vieille de tous ». Mais ici l’âge n’a aucune importance. A ses côtés Alexandra, jeune bachelière, raconte ses débuts à la fac. L’ensemble des participants souhaite la bienvenue aux nouveaux, et souligne l’aspect Lieu de vie, d’expression, et d’éducation populaire, l’espace culturel municipal Tisot peut se targuer d’être un endroit où tout est possible. De la création à l’exposition, quel que soit l’âge ou l’art. Cet aspect oblige les employés à une « certaine polyvalence, nous n’avons par exemple pas de régisseur, même si les équipes techniques du service Culture sont toujours à nos côtés », souligne Françoise. La polyvalence, ils y sont aussi poussés par la position de Tisot « Nous sommes dans un quartier qui a des difficultés et nous accueillons parfois des gens pour discuter de leurs problèmes ou simplement boire un café », s’accorde à dire l’ensemble de l’équipe. Mais tous soulignent l’importance de cet espace, dans l’agglomération. « Nous accueillons des gens qui viennent d’ici et d’ailleurs, comme on fait par exemple avec l’improvisation théâtrale dont les matches se font ici ». Théâtre, cirque, danse, arts plastiques, stages d’éveil musical… bien nombreuses sont les activités que Tisot vous invite à découvrir. Un bouillon de culture dont se nourrissent, chaque jour, le personnel et les adhérents. Vive Tisot ! Sami Bouzid INFOS Espace Tisot : 04.94.30.61.85 TRAVAUX EN 2014 L’espace culturel municipal Tisot sera en travaux d’aménagement et d’agrandissement à l’horizon juin 2014. Succès oblige, l’espace se doit de s’agrandir pour accueillir plus de monde dans de meilleures conditions. Les activités continueront. En effet les cours seront maintenus dans différentes structures municipales. « Ces travaux sont importants pour nous, et malgré cela nous serons encore débordés », confie-t-on du côté de Tisot où on assure recevoir « 20 demandes par jour pour des représentations et spectacles ». 3/10/13 10:48:56 30/ LE MAG / Agenda OCTOBRE jusqu'au 18 octobre //// EXPOSITION « D'un monde à l'autre » de Suzy Fuscolo, Isabelle Rigal, Isabelle Moretto, Annick Ravez et Véronique Abysse Centre d'art Le Bosphore Infos : 04 94 06 30 97 VILLA TAMARIS / JUSQU'AU 3 NOVEMBRE 33 ans de JMC à La Seyne jusqu'au 25 octobre //// EXPOSITION Par 4 plasticiens de la structure associative Le Plac Le Pressing Infos : 04 94 10 83 09 jusqu'au 10 novembre //// FESTIVAL L'OEIL EN SEYNE 10ème édition « Philip Plisson – Voyageur d'océans » Villa Tamaris Centre d'art Infos : 04 94 06 84 00 Jean-Marie Cartereau dans son atelier en 2008 lors d'une rencontre avec ArtSud. (photo JC Vila) jusqu'au 16 novembre //// EXPOSITION « Les quatre saisons du fort » par Sylviane Bykowski Galerie la Tête d'Obsidienne Infos : 04 94 30 42 80 jusqu'au 14 décembre //// EXPOSITION « Intérieurs » de Georges Lombardo Maison du Patrimoine Infos : 04 94 06 96 64 jusqu'en décembre 2015 //// Jean-Marie Cartereau dévoile jusqu'au 3 novembre à la Villa Tamaris son univers intime. L' artiste toulonnais a reçu ce don de “nature”, à savoir une extrême sensibilité aux éléments qui l'entourent et au vivant en particulier. C'est donc à une pro- menade en milieux minéral, végétal et animal que nous convie Jean-Marie Cartereau. Dans les années 80, il rencontre aux Beaux-arts de Toulon Henri Comby et Georges Bru, « ses pères spirituels » comme il aime à le rappeler. Cartereau obtient également une bourse de stage à Paris au Muséum d’Histoire Naturelle (biologie végétale et anatomies comparées) qui orientera profondément sa démarche artistique. Complexe à ranger dans un tiroir qui rassure, son œuvre est protéiforme, c'est à dire qu'elle fait appel à des matériaux si divers que la raison s'y perd. Du reste, Daniel Bombert, journaliste et fin connaisseur, voit en lui un « taxidermiste de fantasmes ». Aux conventionnels crayon, aquarelle, pastels, pigments, huile, il associe plus déroutant - le cuir bouilli et réduit, les matériaux composites, le végétal (branches, feuilles, des odeurs de forêts...), l'animal, (entre autres des squelettes de coléoptères brrrr)... et parfois le corps humain. Ses dessins évoquent des planches botaniques ou révèlent un macrocosme peu consensuel, presque inquiétant ou parfaitement anxiogène. Nous retrouvons donc avec plaisir la nébuleuse Cartereau rayonnant de 1980 à 2013, plus de 160 œuvres constituées de dessins, peintures, livres d'artiste, bronzes et installations. Jean-Christophe Vila INFOS Exposition Jean-Marie Cartereau, « Mon histoire naturelle, 1980-2013 », jusqu'au 3 novembre 2013, Villa Tamaris, 04.94.06.84.00 EXPOSITION « Le musée est dans ma rue » exposition permanente en centre-ville de La Seyne Jeudi 17 octobre //// CINEMA « La fleur de l'âge » de Nick Quinn, dans le cadre de La semaine bleue Théâtre Apollinire à 14h Infos : 04 94 06 97 48 BALADE ORIENTATION Dans le cadre de La semaine bleue Parking de Janas 9h30 - 15h Infos : 06 78 45 15 65 Vendredi 18 octobre //// CONCERT SUR LES TRETEAUX TDC Rap alternatif Place Bourradet de 18h à 20h Infos : 06 76 12 83 85 41e ÉDITION/23 ET 24 NOVEMBRE Exposition philatélique L a 41ème exposition philatélique et cartophile, organisée en partenariat avec la Ville de La Seyne par l'Entente Philatélique Seynoise, sera inaugurée vendredi 22 novembre à 18h à la Bourse du travail et ouverte au public les 23 et 24 novembre de 9h à 12h et de 14h à 18h. Le thème central mais non exhaustif en sera la rénovation urbaine. Comme les années précédentes, seront émis des documents illustrés de la médiathèque Andrée Chedid, symbole de la promotion culturelle au cœur de l'habitat, et affranchis du timbre célébrant le centenaire de la loi Bon- nevay, créatrice des offices d'H.L.M., oblitérés du cachet à date de l'exposition. Tous les amateurs de philatélie et de cartophilie sont invités à cette exposition, mais aussi aux permanences de l'association loi 1901, créée en 1955, qui se tiennent à l'espace culturel Jean-Baptiste Coste, chemin Aimé Genoud, le samedi de 9h à 11h30, sauf le 4e samedi, les jours fériés et congés scolaires. INFOS 04.94.94.62.18 Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 30 3/10/13 10:48:57 LE MAG /31 Vendredi 18 et samedi 19 octobre //// COUP DE CŒUR/FORT NAPOLÉON/JUSQU'AU 16 NOVEMBRE HUMOUR Du Bénin à Bahia « Aujourd'hui la dame » parodie burlesque d'une émission spécial femmes Café-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52 Samedi 19 octobre //// e Pour leur 6 édition, les Vagabondages photographiques accueillent Gilles Favier, membre de l'agence Vu, directeur artistique du festival sétois ImageSingulières et collaborateur régulier du quotidien Libération. EXPOSITION « 1793 - l'envol de l'aigle » Musée Balaguier jusqu'au 21 septembre 2014 Infos : 04 94 94 84 72 CONCERT Duo I. Begni (piano) et G. Clad (tuba) par la Philharmonique La Seynoise Salle Aillaud à 20h30 Infos : 06 98 39 75 16 ATHLETISME Meeting d'automne et animation Kid athlé Stade Scaglia de 8h à 19h Infos : 04 94 30 80 69 HANDBALL La Seyne VH/Montélimar Cruas Handball Salle Baquet à 20h45 Infos : 06 50 34 39 75 Dimanche 20 octobre //// SPORT Le regard du Vaudou, Bénin Triathlon du Cap Sicié Départ Parc Braudel à 9h30 Infos : 06 18 97 14 13 Lundi 21 octobre //// P hotographier la réalité, écrire par et avec la lumière, raconter en images la vie des gens, photojournalisme et photographie documentaire s'offrent au bagage social et culturel du spectateur qui interprétera en fonction de sa subjectivité. Les photographies sont des objets sociaux, l'image utilisée par la presse ayant tendance à glisser vers le sens attendu pour illustrer un sujet, le temps dicte alors les choix. Gilles Favier maîtrise parfaitement cette distinction. Par les circonstances de la vie, il part en début 2000 en Afrique, à Koko, un village reculé en pleine brousse. Là, règne le Vaudou, sorte d'ordre social qui régit l'ordinaire des hommes, dit la loi et veille à son application, bien loin des standards occidentaux. Peu à peu, le photographe est introduit dans les cérémonies, vraisemblablement parce que ses hôtes comprennent le respect qu'il leur porte et le questionnement qui l'anime. Quelques années après, à Ouidah, sur la côte à l'ouest de Cotonou, il ressent le besoin d'aller plus loin que cette “Porte du retour”, symbolique passage qui marque la déportation de près de deux millions d'êtres humains vers le Nouveau monde, notamment le Brésil. Ainsi, à l'occasion d'une commande, il s'envole pour Bahia et pénètre un univers autre, qui présente de fortes similitudes avec cette terre africaine sommeillant désormais en lui. Les types humains et surtout l'exercice d'un Vaudou auquel se sont adjoints divers apports trahissent les origines d'au delà des mers... et des siècles. Contrairement au continent noir, la pratique est clandestine, complexifiant ce travail documentaire. Peu à peu, le projet se construit et devient évident. « Seul le temps permet de saisir le rôle social du Vaudou, exutoire pour les vies difficiles au Brésil, force de loi du chef traditionnel au Bénin » confiait Gilles Favier à Armelle Canitrot (La Croix) en mai 2012. La photographie sera le véhicule d'un voyage dont les négriers ne conçurent que l'aller. Rappelant à certains égards l'Afrique fantôme de Michel Leiris, le photographe redonne vie à ces histoires personnelles broyées, le Vaudou étant à la fois vecteur des âmes et trait culturel. L'objet de ces 6-- Vagabondages Photographiques est servi par un photographe s'exprimant exclusivement à travers le mythique Hasselblad et ses négatifs carrés, sans doute une ultime provocation au dieu pixel. Jean-Christophe Vila INFOS Exposition Gilles Favier « Sur les traces de Fatumbi, du Bénin à Bahia », exposition jusqu'au 16 novembre Tél : 04.94.30.42.80 ATELIER D'ECRITURE Animé par Christophe Forgeot. Jeux d'écriture, apports théoriques et approfondissement. Centre-ville à 18h30 Infos : 06 86 71 13 82 Vendredi 25 octobre //// CONCERT SUR LES TRETEAUX Nam in Jazz - quartet jazz bossa- Place Bourradet de 18h à 20h Infos : 06 76 12 83 85 ////Vendredi 25 et samedi 26 octobre THEATRE « La croyable légende de Bert Falcomochère » de Tonton Djén. Café-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52 Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 31 3/10/13 10:48:58 32/ LE MAG / Agenda OCTOBRE //// Dimanche 27 octobre CONCERT CHORAL La Chorale de la Mer présente des extraits de l'oeuvre de Benjamin Britten « A Ceremony of Carols » Eglise Notre-Dame de la Mer à Mar Vivo Infos : 06 80 66 10 30 SITE MARIUS AUTRAN/MISE EN LIGNE DE LA COLLECTION ETRAVES Des archives sur la toile LA PENA DE BAYAMO Fort Napoléon de 16h à 20h Infos : 06 28 90 24 76 Mercredi 30 octobre //// CINEMA « Epic, la bataille du royaume » de Chris Weddge, à partir de 6 ans. Salle Guillaume Apollinaire à 14h Infos : 04 94 06 13 12 ////Jeudi 31 octobre au dimanche 3 novembre COUPE DES LYONS Esplanade Marine Infos : 06 85 93 91 91 er Vendredi 1 novembre //// SORTIE D'ATELIER « Ahora o nunca... » Piglet Circus, par Théâtre Europe Chapiteaux de la Mer à 19h Infos : 04 94 06 84 05 Vendredi 1er au dimanche 3/11 P endant 11 ans, de 1967 à 1978, la revue trimestrielle Etraves, “Bulletin municipal pour la Culture et les Arts” est parue. Quarante-quatre numéros ont vu le jour, avant que la revue ne cesse. Créée en 1967 par Jean Passaglia, adjoint au maire, elle avait pour but « d'encourager, de développer, de coordonner les différentes activités culturelles sur le plan municipal et de promouvoir un équipement soclo-culturel ». Au programme, des études faites sur les différentes formes de l'art : musique, peinture, théatre, cinéma, poésie... Si beaucoup de ces archives sont introuvables, dans les bibliothèques ou aux Archives municipales, Marie-Thérèse Pinkas, assistante sociale municipale, a pu retrouver, puis numériser la collection, pour la mise en ligne sur Internet. Une mine d'informations En se penchant sur ces numéros, on mesure le travail mené par bon nombre d'acteurs de la ville. Ainsi, Baptistin Colonna écrivait-il en 1967 : « L'une des raisons de notre notre adhésion [du comité d'entreprise] à l'Office municipal de la Culture, est que nous croyons qu'ensemble, il nous sera plus facile d'entreprendre ce grandiose effort culturel, afin de satisfaire les travailleurs des C.N.I.M., comme d'ailleurs tous les citoyens de notre cité ». Au printemps 1968, c'est la création du musée Balaguier qui occupe une pleine page. Tout au long des numéros, des publicités un peu désuètes agrémentent les pages. On découvre la pub pour le “Scarlet” cabaret-dancing qui rappellera des souvenirs à certains «... son club, sa terrasse ombragée, aux Sablettes face à la plage » suivi d'un numéro de téléphone à 6 chiffres, époque oblige ! Printemps 1975, le poète Jean Bouhier prend la plume pour déplorer le manque d'intérêt de la presse régionale pour les activités culturelles, en faisant des suggestions à l'encontre de “Var Matin République'” « Ne pourrait-il y avoir une page ou une demi-page où seraient annoncées et regroupées toutes les manifestations de la semaine de chaque ville ou de chaque village ? ». Visionnaire, le poète... On apprend aussi que le Seynois Pierre Moustiers a obtenu le Grand prix littéraire de Provence, le 14 septembre 1975, mais également, que séjourna à Tamaris, George Sand. Ces 44 numéros, soit un total de 400 articles sont maintenant disponibles sur le site de Marius Autran. Chantal Campana www.site-marius-autran.com/histoire_ locale/revue_etraves //// 17ème SALON DU MODELISME Par Les Argonautes Gymnase Langevin Infos : 06 31 66 52 00 Vendredi 8 novembre //// CONCERT SUR LES TRETEAUX Michael Steinman and the angel city players - jump swing/ boogie woogie Place Bourradet de 18h à 20h Infos : 06 76 12 83 85 CONCERT DE JAZZ «Mike P. Project » : Louis Petrucciani contrebasse picolobasse, Jean-Pierre Llabador guitare, Nadia Baba chant, par Art Bop Fort Napoléon à 21h30 Infos : 06 87 71 59 30 Vendredi 8 et samedi 9 novembre //// SOUL/AFRO-BLUES « Will the Blue Griot » Café-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52 LE DR CORCILIUS À L'HONNEUR Un homme de cœur D ans Le Seynois n° 46 du mois d'octobre, nous avions fait le portrait du Dr Michel Corcilius, cardiologue, installé à La Seyne. A l'heure où nous mettons sous presse, nous apprenons que L'Académie nationale de médecine vient de lui décerner le 1er Prix pour son livre “Je vous parle du cœur”. La remise du prix se fera en compagnie de sa famille, le 17 décembre, à Paris. Chantal Campana ASSOCIATION HISTOIRE ET PATRIMOINE SEYNOIS 14e colloque annuel Le 23 novembre, de 9h à 16h30, le centre de vacances de la RATP, Chemin de l’Evescat au Fort-Caire accueille le 14e colloque annuel d'HPS sur le thème “Quand la mer rencontre la terre”. Au programme, "De la mer à la table, histoire de la famille Estienne à Balaguier”, par Monique Estienne et Geneviève Bauquin, “Les hydravions à Saint-Mandrier, 1916-1959”, par Dominique Marcellesi, “Evolution de la faune et de la flore du littoral seynois au cours des derniers siècles”, par Jean-Claude Autran, “Quand la terre rencontre la mer”, par Odile Jacquemin, et la projection de “Jean Piana, un homme et son métier ”, film de 30 mn de l'Association MALTAE. G.A. Repas pris sur place Réservation : Monique Estienne : 06 67 15 03 73 HPS : 04 94 74 98 60 Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 32 3/10/13 10:48:58 LE MAG LECTURE PUBLIQUE/TOUS LES 15 JOURS PLACE MARTEL ESPRIT / JUSQU’AU 17 NOVEMBRE Bibliobus L PROGRAMMATION BIBLIOTHEQUES/ OCTOBRE 2013 - DU 2 AU 31 OCTOBRE BIBLIOTHEQUE PIERRE CAMINADE - EXPOSITION “PRÉSENCES DE PIERRE CAMINADE” rue François Croce THEATRE “Gelsomina” mis en scène par Christian Bourhis Café-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52 Samedi 16 novembre //// HANDBALL Match La Seyne VH/Gfaca Ajaccio Handball Salle Baquet à 15h30 “LES CONCERTS DU SAMEDI” redémarrent EXPOSITION “NATURA MAXIMA” avec Amorangi. Infos 04 94 06 93 65 Infos 04 94 16 54 00 //// - LE SAMEDI 19 OCTOBRE, À 10H CROSS DE LA SEYNE www.amorangi.com - DU 8 AU 19 OCTOBRE BIBLIOTHEQUE PIERRE CAMINADE MEDIATHEQUE ANDREE CHEDID VERNISSAGE DE L'EXPOSITION “PRÉSENCES DE PIERRE CAMINADE3 avenue Louis Pergaud EXPOSITION “DES POISSONS ET DES HOMMES" Infos 04 94 06 93 65 - LE SAMEDI 5 OCTOBRE, À 11H - DU 8 AU 19 OCTOBRE avenue Louis Pergaud REPETITIONS PUBLIQUES ////Vendredi 15 et samedi 16 novembre Infos 04 94 87 39 59 MEDIATHEQUE ANDREE CHEDID Vendredi 8 et 15/11 //// Cie XY - Nouvelle création collective, par Théâtre Europe - Chapiteaux de la Mer de 16h à 18h Infos : 04 94 06 84 05 e bibliobus s'arrêtera désormais le mercredi tous les 15 jours au niveau du marché, Place Martel Esprit. Venez découvrir les ouvrages récents à votre disposition : plus de 1 500 romans, BD, magazines , livres audio... La carte des bibliothèques permet d'emprunter 7 livres, 5 CD, 3 magazines, 3 DVD ou CD-Rom, 2 livresaudio, 2 partitions pour 4 semaines de prêt. Et vous pouvez emprunter et ramener vos documents dans n'importe quelle bibliothèque de la Ville ! G.A. A noter /33 BIBLIOTHEQUE LE CLOS ST-LOUIS avenue Henri Guillaume La bibliothèque du centre-ville devient officiellement la bibliothèque Pierre Caminade. Moment sensible et festif en hommage à l'homme et au poète. Lectures par les « Amateurs maladroits ». Infos 04 94 87 39 59 Domaine de Fabregas à partir de 10h Infos : 04 94 30 80 69 CONCERT La Philharmonique La Seynoise fête la Ste Cécile Chapiteau de la Mer Infos : 06 98 39 75 16 Vendredi 22 novembre //// BLOC NOTES > Mairie Hôtel de ville z 04 94 06 95 00 Secrétariat des élus 04 94 06 90 60 Mairie sociale 04 94 06 97 00 Maison de l’Habitat 04 94 06 90 01 Clic (information 3ème âge) 04 94 06 97 04 Mairie technique 04 94 06 93 00 Direction des sports 04 94 06 95 10 Direction de la culture 04 94 06 96 60 Service propreté 04 94 06 92 40 Service de détagage 04 94 06 92 40 Service propreté/encombrants 0 800 20 23 00 Comptoir citoyen 04 94 06 96 54 “Allô La Seyne” 04 94 06 96 33 Caisse des écoles 04 94 06 97 88 Guichet unique 04 94 06 97 70 > Culture /Bibliothèques municipales Archives municipales 04 94 87 52 24 Médiathèque Andrée-Chedid 04 94 06 93 65 Bibliothèque le Clos Saint-Louis 04 94 16 54 00 Bibliothèque Pierre Caminade 04 94 87 39 59 Bibliobus 04 94 06 93 58 École des Beaux-arts 04 94 10 83 09 Conservatoire national de région 04 94 93 34 44 Villa Tamaris centre d’art 04 94 06 84 00 Maison du Patrimoine 04 94 06 96 64 Musée Balaguier 04 94 94 84 72 Maison de quartier Jean Bouvet 04 94 30 87 63 Espace culturel Tisot 04 94 30 61 85 Pont Levant 04 94 89 55 39 Fort Napoléon 04 94 30 42 80 Domaine de Fabrégas 04 94 93 54 27 Dimanche 17 novembre CONCERT DE JAZZ > Sécurité / Secours / Justice Police municipale (renseignements) Police nationale (renseignements) Crossmed Sapeurs-pompiers Samu Planning familial SOS médecins Hôpital George Sand Pharmacie de garde Enfance maltraitée Maison de justice et du droit Maison des services publics Service Animation 3ème âge Maison Intergénér. St Georges Maltraitance envers les personnes âgées et handicapées SOS Violences faites aux femmes Sécurité dépannage gaz > Pratique Allo service public Office de tourisme Objets trouvés Alliances taxis 83 Cuisine centrale > Jeunesse BIJ (information jeunesse) EAJ les Sablettes/parc Braudel EAJ la Maurelle EAJ Jules Renard EAJ Malsert 04 94 06 90 79 04 94 06 95 28 17 04 98 00 84 00 04 94 61 71 10 18 15 04 94 10 59 60 04 94 14 33 33 04 94 11 30 00 32 37 119 04 94 63 50 98 04 94 10 93 50 04 94 06 97 48 04 94 64 48 17 39 77 04 94 22 17 82 0 800 47 33 33 39 39 04 98 00 25 70 04 94 06 95 28 0 825 56 26 26 04 94 98 98 72 04 94 94 88 67 04 94 06 07 80 04 94 30 13 94 04 94 30 98 40 04 94 10 16 76 04 94 10 98 80 « Guitar Addiction » : Emile Melenchon, Arnaud Agullo, Jean-Philippe Sempere à la guitare et Jean Cortes basse, par Art Bop Fort Napoléon à 21h30 Infos : 06 87 71 59 30 Vendredi 22 et samedi 23 novembre //// THEATRE « La croyable légende de Bert Falcomochère » Café-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52 Dimanche 24 novembre //// LA PENA DE BAYAMO Fort Napoléon de 16h à 20h Infos : 06 28 90 24 76 Samedi 30 novembre EXPOSITION « La musée éphémère » exposition collective Villa Tamaris Centre d'art jusqu'au 23 mars 2014 Infos : 04 94 06 84 00 Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 33 3/10/13 10:48:59 34/ LE MAG / Distraction Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 34 3/10/13 10:49:00 D’aquí / LE MAG /35 Patrimoine maritime Lo Ceucle Occitan desvela la pèsca a l’Ostau dau Patrimòni Le vocabulaire de la pêche nous vient de l’occitan varois. C’est tellement naturel qu’on pourrait croire que c’est du français. Le Cercle Occitan en a fait la démonstration lors des journées du patrimoine avec une exposition ou le film et l’enregistrement disent autant que les objets montrés. Mais il fallait surtout entendre Albert Laure parler de son métier pour s’en persuader. M.N. Pour Albert Laure, un filet se remaille avec quatre mailles, ni cinq, ni trois... U n còp de mai li siam encara dins la mar esto mes ! Pas per nadar nimai s’i negar, mai per parlar dau mestier de pescador, bòrd que lo Ceucle Occitan de La Seina li a consacrat tot un projèct de tria a l’Ostau dau Patrimòni, aquò fa gaire. « Sabetz que totei lei fielats èran roges, bòrd qu’èran bolhits e rebolhits dins un caudronàs plen de ruscas de pins. E lei velas tot parier. Quand tot aquò èra de coton, aviam aqueu biais naturau d’empachar lo mosit de lei roigar ». Albert Laure siguèt pescador a La Seina, puei ais Antilhas avans que de tornar au sieu, e lo Ceucle li a demandat de far conéisser son gaubi ai visitors que son venguts, mai que mai, veire leis espechas dau pescador, s’informar dei bònei receptas per coinar lei pèis, e mai que tot atrivats per lo ‘patrimòni imateriau” qu’es nòstra lenga occitana. « Li aurà l’an que vèn un musèu de la pesca a Sant-Mandrier e nos an prestats gireliers, fichoiras, e autrei grapetas » sotalinha Patric Bobbio, un joine retirat dau mestier de fustier de marina, ara colectaire Retrouvez la traduction sur le site : www.la-seyne.fr seynois47.indd 35 de memòrias. « Parlatz la lenga ? » demanda Patricia Jouve, que vèn aculhir lo public e tanben cantar lo repertòri de la mar, pron riche en lenga nòstra. « Un pauc ! » que li respòndon mai que d’un còp lei visitors, que simplament an jamai l’occasion de charrar una briga en provençau, e que demandan pas mai. La lenga, auriá degut desaparéisser, que leis escolans de la generacion d’Albert Laure, naissut dins leis annadas 1920, « nos l’enebissian lei mèstres. O ! e èran intransigents ». Pasmens a subreviscut sus lei barcas de pes- ca, que tot lo vocabulàri de la mar nos vèn de l’occitan varés. Es coma aquò qu’un visitor parlarà dau biais de pescar dei nistons “qu’escavan” ambé de cambaròts. Un autre nos parla de “l’eisseròc”, un vent de la mar, que son nom en francés exista benlèu pas, mai qu’es fondamentau de lo conéisser per cu s’alarga. E un tresen nos dirà la particularitat de la “chuscla”, un pèis qu’esperlonga sa boca, sens poder lo nomar en francès… Coma l’onda que careça sens relàmbi la riba de mar, la lenga occitana vèn nos rementar de lònga que siam particuliers dins lo monde, amb un biais de dire nòstra originalitat. Era la tòca dau Ceucle Occitan de La Seina amb aquela exposicion, onte filme e benda registrada dison tanben la relacion màger entre pescadors e lenga. Laissem la paraula de la fin a Albert Laure, que menava pas sa barqueta sens s’informar dau temps. Mai coma la meteò èra pas tant chanuda li a cinquanta ans, aviá tota una tiera de provèrbis per saber se plueja e mistrau arribarián. Ne’n vaquí un : « Quand Sièis Forns es ambé lo mantèu e la bòna mèra ambé lo capèu, lo Mistrau es pas aquí mai serà ben lèu !» Michel Neumuller LES MOTS QUI COMPTENT Chuscla = ce poisson du genre maena a la particularité d’allonger démesurément sa bouche Escar = appâter à l’hameçon, nous vient de l’esca, l’amorce Fichoira = sorte de harpon Girelier = panier à girelles, en bruyère tressée Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 3/10/13 10:49:02 36/ LE MAG / Mémoire Siège de Toulon L'envol de l'Aigle Les archives ont souvent disparu dans les combats de 1793 autour de Toulon. Mais peu à peu ressurgissent lettres et traces laissées dans les familles, qui racontent un épisode méconnu de l'histoire de France. L'exposition annuelle du musée Balaguier consacrée à “l'envol de l'Aigle” mettra cette époque en lumière à partir du 19 octobre. Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 36 3/10/13 10:49:03 Mémoire / LE MAG /37 Soldats de l’An II : « le passé pour parler de l’avenir » William Combe (1741-1823) caricaturiste britannique, Massacre of Toulon, estampe coloriée, 1817, château de Fontainebleau, ( (C) RMN-Grand Palais (Château de Fontainebleau) / Gérard Blot ) L a nuit du 16 au 17 décembre 1793 fut terrible à La Seyne. Le jeune capitaine d’artillerie Bonaparte mène l’assaut de la “Grande Redoute”, tenue par les Britanniques. La position est bien défendue, et l’affrontement est meurtrier. Mille morts en trois heures de corps à corps ! Napoléon y est blessé, et pour lui le siège de Toulon s’arrêtera là. Il ne participera pas aux purges qui ensanglanteront la ville dès sa prise. Son ordonnateur, Fréron, lui, y revendiquera 800 fusillés. Comment en est-on arrivé là, et pourquoi saiton au fond si peu de cet évènement qui laissera exsangue la région, mais assurera les arrières de la République naissante ? « Les archives manquent cruellement, détruites lors des combats, ou par des maires effrayés par la répression », regrette Henri Ribot. L’historien est aussi archéologue. Et pour lui, un mystère demeure : les milliers de morts des combats n’ont pas laissé de traces. « Aucune fosse commune n’a été mise à jour. On recouvrait les cadavres de chaux vive. Mais personne n’a rien exhumé ». Ces morts nombreux tombent à un moment crucial pour la République. Elle a tout juste un an, le 22 septembre 1793, quand une première attaque des “bleus” échoue devant cette fortification. C’est là, ensuite, que sera construit l’actuel “Fort Napoléon”. La Convention, sous la pression des Sans-culottes parisiens, a liquidé les Girondins fédéralistes. Les grandes villes bourgeoises se soulèvent alors. Marseille et Lyon chassent les Montagnards. Nîmes, Montpellier, Bordeaux… tous imaginent de “monter” à Paris et d’y changer la face de la République. Mais ces évènements arrivent au moment où Britanniques, Espagnols, Prussiens, Piémontais, Napolitains attaquent de toutes parts. La Gironde fait figure d’ennemi intérieur, qu’il faut abattre. « La Convention lève 300 000 hommes et les envoie aux frontières », rappelle Henri Ribot. « Puis, au cœur de l’été 1793, elle recrute 800 000 volontaires… parfois requis. Et pour partie elle les envoie mater les rébellions » Les troupes jacobines étaient déjà à pied d’œuvre autour de Toulon, où les royalistes ont liquidé les Girondins avant d'appeler Anglais, Espagnols et Napolitains à la rescousse. Mais elles échouent à reprendre le port militaire. Les effectifs sont trop faibles. La prise de Lyon, la défaite alpine des Piémontais, libèrent 30 000 hommes à l’automne, qui convergent vers Toulon. Alors, le rapport de force s’inverse. « Sur place, les gardes nationaux, souvent des va-nu-pieds armés de fourches, prennent parti en fonction de la tendance politique de leur maire », souligne Henri Ribot. « A La Seyne, à Ollioules ou à Sanary, ils en tiennent pour les Girondins, vont défendre Toulon, et souvent seront fusillés comme traîtres. » Ailleurs, ils sont Montagnards, et seront les héros du moment. La suite n’est connue que par les mémoires des généraux vainqueurs, et ceux de Bonaparte, devenu l’Empereur. L’Histoire de ce siège qui voit “l’envol de l’Aigle”, jusqu’alors simple poussin qui n’a jamais commandé au combat, est largement « construite après coup », dit Julien Gomes-Estienne, qui prépare activement l'exposition au Fort Balaguier dont il est conservateur. Quand le futur empereur arrive à La Seyne, le général Carteaux a fait évacuer les 6 000 habitants, soucieux d’éviter des morts civils. « Les Seynois avaient faim, et se plaignaient de l’absence de farine jusqu’au conseil municipal », reprend Julien GomesEstienne. « Le siège empêchait tonneliers et cordiers de travailler pour l’Arsenal de Toulon. » Petit à petit, les archives familiales qui émergent disent ces drames. Tel milicien seynois a servi au fort des Pomets, qui commande le passage entre Toulon et Evenos. Après la reddition de celuici, il est fusillé. Mais c’est récemment que sa famille prend contact avec Henri Ribot. Deux siècles après, une lettre poussiéreuse réapparaît, qui réhabilitait le “traître” en 1826, à la Restauration, trente-trois ans après les faits. L’historien Henri Ribot a, sous le coude, l’ouvrage qui devrait faire référence, « Les soldats de l’An II - l’aurore de la République ». Mais pour l’heure, il attend les aides publiques qui permettront son impression et sa diffusion. L’association éponyme, que représente Andrée Bonifay, tient ferme à honorer la mémoire de ces volontaires portés au secours de la Nation au pire moment. « Nous avons inauguré en août une plaque commémorative au Fort Napoléon. Nous voulions rendre hommage au travail de la Convention », la première Assemblée élue au suffrage universel (masculin !) en France. « C’est important ! Nous avons un site historique avec le Fort Napoléon, un support pour que le passé nous serve à parler de l’avenir » renchérit Patrick Gabrielli, le président. L’histoire militaire dit aussi beaucoup sur l’art de la guerre. La batterie installée à Brégaillon par Bonaparte met sous le feu de ses boulets les navires britanniques. « On exploitait le salpêtre sur place et les églises étaient transformées en poudreries de fortune », en particulier à Ollioules et à Sanary. Au-delà de l’émergence de Napoléon, homme politique et militaire majeur que fabrique la Révolution, une histoire reste largement à écrire. Celle des contradictions de la République naissante, vue par les soldats de la base, qui coupent ou pas les ponts avec l’ancien monde, vivent et meurent : en héros, ou en traîtres, selon le camp qu’ils ont choisi. Michel Neumuller INFOS Exposition, musée Balaguier - Tél. 04 94 94 84 72 « 1793 l’envol de l’Aigle, Bonaparte et le siège de Toulon » du 19/11 2013 au 21/09 2014. Colloque prévu au printemps 2014 en partenariat avec le Mémorial de la Marseillaise (Marseille). Catalogue disponible Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 37 3/10/13 10:49:05 38/ LE MAG / Economies d'énergie Facture énergétique Des conseils pour économiser Dans le cadre du programme AGIR et en partenariat avec les Espaces Info Energie, EDF et Auchan, la municipalité va conseiller une dizaine de foyers volontaires sur les gaspillages énergétiques. Nous les retrouverons le mois prochain. I l s'agit d'un sujet d'actualité à l'approche des premiers frimas. Qui touche un public croissant de travailleurs pauvres, de retraités ou d'étudiants. La précarité énergétique, qui ac- ✄ seynois47.indd 38 compagne souvent un renoncement aux soins, peut être le fait d'un logement mal isolé. Mais également de mauvaises habitudes liées à une méconnaissance des éco-gestes ou à des équipements inadaptés. « L'idée est de sélectionner une dizaine de familles parmi celles qui auront répondu au questionnaire avant le 31 octobre prochain (VOIR CI-DESSOUS) », explique Nourredine Halhal, intervenant développement durable de la municipalité. « On entend par précaires des personnes qui ont des difficultés à se chauffer correctement et à payer leurs factures de gaz, de fioul ou d'électricité », poursuit-il. Chaque foyer sélectionné verra son logement diagnostiqué : les sources de déperdition de chaleur, les mauvaises habitudes de consommation, l'impact des parois froides ou l'hygrométrie. « Il s'agit de faire prendre conscience de l'incidence du gaspillage sur les factures », relève Solange Andrieu, adjointe à la Solidarité. « Une quarantaine de travailleurs sociaux du CCAS, de Terres du Sud Habitat et du Conseil général intervenant sur le territoire de la commune ont été formés en amont », informe-telle. Le partenariat avec EDF permettra de procurer aux foyers ampoules à basse consommation, prises multiples coupe veille et thermomètres. Vous retrouverez les familles volontaires dans les prochaines éditions du Seynois. Gwendal Audran INFOS04 98 06 93 66. Bulletin à remplir. Urnes à l'Hôtel de ville, à la maison des services Louis Pergaud et au CCAS, mairie sociale, rue Renan 3/10/13 10:49:07 Etat civil / LE MAG Bonjour les bébés •CASTAIGNE Louna 05/09/2013 •BENZARTI Ziyed 06/09/2013 •TORCHI Souleyman 06/09/2013 •BRAHAME Adam 07/09/2013 •SAHLI Sinda 08/09/2013 •YACOUB Sofiane 08/09/2013 •GOMIS Nayan 08/09/2013 •NATALE Giulia 09/09/2013 •GORT Valentina 11/09/2013 •LAHMAR Naïma 11/09/2013 •ZOUHIR Imane 11/09/2013 •MENDY Malick 12/09/2013 •VACHÉ Quentin 12/09/2013 •DUPREZ William 12/09/2013 •M'FADDE Mohamed 12/09/2013 •DENEUVILLE Lily 12/09/2013 •GUGELOT Pablo, Freddy 13/09/2013 •GOMEZ Sinaï 13/09/2013 •GIRAUD Lilou 13/09/2013 •INCARDONA Andrea 13/09/2013 •MICHEL Valentin 13/09/2013 •INCARDONA Angelina 13/09/2013 •PERONNEAUD Raphaël 13/09/2013 •BEN MOUSSA Nawel 14/09/2013 •CHAMKHIA Zaied 14/09/2013 •PARMENTIER Jane 15/09/2013 •GREPPI Pharrel 16/09/2013 •MATHOULIN Maëlys 16/09/2013 •MARGOUM Youssef 17/09/2013 •BOUSLAMA Maïssa 17/09/2013 •BASCHIER LECLERCQ Anthony 17/09/2013 •DESCOMBES Kenzo 17/09/2013 •QADAOUI Monia 18/09/2013 •SAHLI Lilia 18/09/2013 •MICHEL ALLAIN Ambre 18/09/2013 •GALLOIS Kamron 18/09/2013 •HAMMALI Amira 20/09/2013 •BLANC BOTTASSO Sasha 20/09/2013 •RICHARD Antonio 20/09/2013 •FILLASTRE Julien 20/09/2013 •ALBERTI Laora 22/09/2013 •GIANCRECO Maelya 22/09/2013 Ils s'aiment • 14/09/2013 AJELLO Vincent et MARMUS Manon •07/09/2013 BENNOUR Wasime et REINERO Jennifer •21/09/2013 BRONDEAU Cédric et PEGEOT Laura •06/09/2013 CANDELA Mathieu et MARTINEZ Kelly •07/09/2013 CROHIN Yoann et FIESCHI Céline •07/09/2013 DAY Didier et INGRASSIA Evelyne •14/09/2013 DEMANDRE Alain et DUPEYROUX Gwennaëlle •14/09/2013 OLLIVIER Nicolas et TOURAINE Emilie •07/09/2013 PONSOLE Jérémy et MULLER Céline •06/09/2013 PRONEUR Tom et RIBEIRO BARCELLOS BORGES Alluana /39 Ils nous ont quittés •23/09/2013 AKACHA Mekki •07/09/2013 AMAND Jeannine •21/09/2013 BARONNET Andrée •20/09/2013 BARTOLO Carmela •10/09/2013 BAUCHIERE Michèle •12/09/2013 BESSAC Jean •24/09/2013 BROCHIERO Joseph •24/09/2013 BRUMAIRE Angèle •16/09/2013 CALLEJON Joséphine •18/09/2013 CAROL Josette •07/09/2013 CORRE Yves •17/09/2013 DESBUISSONS Roger •09/09/2013 DUCROS Gabriel •22/09/2013 EISENHARDT Claude •05/09/2013 ERLING Jean-Claude •06/09/2013 FOGGIAROLI Irène •06/09/2013 FOURNIER Marie •14/09/2013 GUIDICELLI Dominique •18/09/2013 LAIR Jeanne •11/09/2013 LASSE Jacqueline •13/09/2013 LE BESCOND André •25/09/2013 LE DOUDIC Martial •16/09/2013 LEBRÉDONCHEL Simonne •19/09/2013 LINARDGAULLET Anne-Marie •24/09/2013 LOMBARDI Antoinette M AGAZINE MUNICIPAL Hôtel de Ville 20, quai Saturnin Fabre 83500 La Seyne-sur-Mer 04 94 06 90 00 www.la-seyne.fr [email protected] Directeur de publication : Marc Vuillemot, maire de La Seyne-sur-Mer Directeur de la communication : Gilles Gaignaire Directeur adjoint de la communication : Laurent Dupuy Rédacteur en chef : Gwendal Audran Rédaction : Chantal Campana, Sylvette Pierron, Sébastien Nicolas (Sports), Jean-Christophe Vila (Culture) Michel Neumuller, Sami Bouzid, Secrétariat de rédaction : Bernadette Dionisi Photos : François Laï, Pascal Scatena Conception graphique : Anatome Mise en pages : Lise Kubli • Impression : Hémisud Diffusion : 35 000 exemplaires Je m'appelle Elina. Je suis née le 25 septembre 2013 à 21h01 à la maternité de Sainte Musse de Toulon. Je mesure 48 cm et je pèse 3kg150. Comme ma maman Patricia et mon papa Eric, je suis quand même une petite seynoise ! Disparitions Louis Bremond Ancien combattant, conseiller municipal, administrateur de l'hôpital Georges Sand et militant pour l'enfance handicapée, Louis Bremond nous a quittés samedi 28 septembre à l'âge de 80 ans. Ouvrier à l'atelier serrurerie des chantiers navals, délégué syndical CGT et adhérent du Parti communiste français, il était aussi artiste ferronnier. Ses filles, son fils, ses petits-enfants, leurs proches, les camarades, les amis locataires du Floréal et voisins du quartier Saint-Jean n'oublieront jamais Louis. La rédaction du Seynois adresse ses sincères condoléances à la famille. René Francheteau Le même jour, le 28 septembre, disparaissait René Francheteau. Aux chantiers, il faisait partie des “casques blancs” (études, techniciens, dessinateurs...). Il avait beaucoup œuvré avec ses camarades socialistes pour aboutir à une liste d'union (PCF-PS et autres démocrates) aux élections de 1977, sous la conduite de Philippe Giovannini. Il fut aussi délégué départemental de l'Education national (DDEN). Toutes celles et ceux qui l'ont connu ne peuvent oublier sa gentillesse et son humanité. La rédaction du Seynois adresse ses sincères condoléances à la famille. Octobre 2013 - LE SEYNOIS n°47 seynois47.indd 39 3/10/13 10:49:09