animalerie et la graineterie
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ANIMALERIE ET LA GRAINETERIE SOMMAIRE LE MARCHÉ DE L'ANIMALERIE ET LA GRAINETERIE ................................................................................. 2 LA RÉGLEMENTATION DE L'ANIMALERIE ET LA GRAINETERIE ................................................................ 5 L'ACTIVITÉ DE L'ANIMALERIE ET LA GRAINETERIE................................................................................... 8 LES POINTS DE VIGILANCE DE L'ANIMALERIE ET LA GRAINETERIE ........................................................ 11 EN SAVOIR PLUS SUR CE SECTEUR ........................................................................................................ 13 Création et diffusion Tous droits réservés, reproduction interdite sans autorisation de l’auteur Mise à jour : 15/09/2014 1 LE MARCHÉ DE L'ANIMALERIE ET LA GRAINETERIE Les professionnels du secteur évoluent sur un marché très porteur : presque la moitié des ménages français possède un animal de compagnie. Cette tendance, en progression, conforte le développement du marché de l’alimentation, des accessoires mais aussi des soins vétérinaires, d’hygiène (toilettage) et de garde (pension). Sur le segment de la vente d’animaux, la concurrence est limitée en raison de la règlementation très stricte qui encadre cette activité. Les réseaux sous enseigne spécialisés tendent à se développer alors que dans le même temps, les jardineries et les libres-services agricoles développent de plus en plus le segment animalerie pour créer des relais de croissance. A noter, la plus grande partie du commerce du vivant échappe aux professionnels du secteur, ces ventes étant très majoritairement réalisées entre particuliers. Sur le segment des produits alimentaires et des accessoires, les pressions concurrentielles sont très fortes en raison de la diversité des canaux de distribution : grande distribution alimentaire (premier circuit de distribution), jardineries, libres-services agricoles, toiletteurs, vétérinaires et pharmacies. Dans ce contexte très concurrentiel, les professionnels du secteur doivent se distinguer de la concurrence par la qualité de leurs conseils et développer des services complémentaires : toilettage, gardiennage, etc. Tendances Le marché de l’animalerie restera dynamique dans les prochaines années, la population animale poursuivant sa progression. Les animaleries indépendantes tendront à disparaitre au profit des réseaux sous enseigne et du e-commerce. Création et diffusion Tous droits réservés, reproduction interdite sans autorisation de l’auteur Mise à jour : 15/09/2014 2 L’organisation du marché - Les éleveurs qui organisent la reproduction et commercialisent une partie de l’élevage. - Les importateurs : ce sont les intermédiaires entre producteurs étrangers (animaux exotiques) et animaleries. Ils s’occupent des démarches administratives auprès des services des douanes et des vétérinaires concernés. - Les animaleries indépendantes, le plus souvent situées en centre ville, elles commercialisent les vivants et sont la plupart du temps spécialisées (reptiles, poissons…). - Les grandes et moyennes surfaces spécialisées proposent une offre très diversifiée d’espèces mais aussi d’aliments et d’accessoires animaliers. Création et diffusion Tous droits réservés, reproduction interdite sans autorisation de l’auteur Mise à jour : 15/09/2014 3 ANIMALERIEGRAINETERIE NOMBRE D'ENTREPRISES DU 2010 1 020(1) 2010 3,815 Md€ (2) 2013 NC (3) 2012 NC 2011 NC 2010 NC 2009 NC 2008 NC SECTEUR CHIFFRE D'AFFAIRES DU SECTEUR (en milliards d'euros) ÉVOLUTION DU CHIFFRE D'AFFAIRES DU SECTEUR EN VALEUR (indice ICA base 100 en 2005) (1) Source : Atlas de la distribution LSA, Promojardin, Fédération des magasins de bricolage et de l’aménagement de la maison et fournisseurs via Petmarket Magazine. (2) Source : Prom’animal via Petmarket Magazine. (3) Source : INSEE, Bulletin statistique. Création et diffusion Tous droits réservés, reproduction interdite sans autorisation de l’auteur Mise à jour : 15/09/2014 4 LA RÉGLEMENTATION DE L'ANIMALERIE ET LA GRAINETERIE Les aptitudes professionnelles Le certificat de capacité est exigé depuis le 1er janvier 1993. Il est délivré uniquement à une personne physique. Généralement, le professionnel est titulaire d’un Bac pro spécialisé en animalerie (technicien conseil vente en animalerie). Le professionnel doit à la fois entretenir ses locaux, prendre soin des animaux, conseiller ses clients et gérer son magasin. Véritable passionné, le professionnel doit être dynamique et accepter des plages horaires de travail très étendues. L’environnement réglementaire Les contraintes à l’installation Depuis le 1er janvier 1993, un certificat de capacité est exigé pour tous les établissements de vente d’animaux. Pour l’obtenir, il est nécessaire de justifier d’un diplôme, titre ou certificat (liste fixée en annexe II de l’arrêté du 16 juin 2014), ou d’une attestation de connaissance (annexe III de l'arrêté du 16 juin 2014) délivrée par un établissement agréé ou encore, d'une attestation de formation (arrêté du 16 juin 2014) assurée par un organisme agréé (formation d'une durée minimum de 14 heures + 4 heures par catégorie d'animaux). L'achat/vente d'animaux non domestiques nécessite un certificat de capacité spécifique à ces animaux (article L413-2 du code de l'environnement et arrêté du 12 décembre 2000). Le certificat est délivré à un individu et non à un établissement. Le professionnel a l’obligation d’actualiser ses connaissances tous les 10 ans au minimum (arrêté du 31 juillet 2012). Création et diffusion Tous droits réservés, reproduction interdite sans autorisation de l’auteur Mise à jour : 15/09/2014 5 L’ouverture d’un point de vente nécessite une déclaration auprès de la préfecture du lieu d’implantation. L’inscription au registre du commerce et des sociétés est obligatoire. Les principaux points de la réglementation professionnelle Le secteur est défini par le code rural et de la pêche maritime ainsi que par le code de l’environnement. Les animaux doivent être maintenus en bon état de santé (arrêté du 25 octobre 1982 modifié). Le professionnel doit tenir un registre sur lequel sont consignées toutes les informations relatives à l’état de santé des animaux (cerfa 50-4511.1). Le professionnel doit tenir un registre mentionnant la provenance et la destination des animaux se trouvant dans l’établissement (cerfa 50-4510). Il doit être conservé pendant 3 ans à compter de la dernière inscription qui y a été portée (espèce, race, sexe, date de naissance, numéro d’immatriculation correspondant au tatouage de l’animal, tout signe particulier). Toute vente d’animal donne lieu à la remise d’une attestation de cession, d’un document d’information sur les besoins de l’animal et d’une carte d’identification de l’animal auprès du fichier national d’identification. Les locaux doivent répondre à des normes spécifiques d'aménagement (arrêté du 30 juin 1992). A compter du 1er janvier 2015, les professionnels du secteur devront se référer aux obligations de l'arrêté du 3 avril 2014). En fonction du nombre d'animaux domestiques accueillis, la réglementation relative aux installations classées peut s'appliquer. Depuis le 1er janvier 2013, les professionnels du secteur ont l’obligation d’indiquer certaines mentions sur les installations utilisées pour présenter les animaux (cages, aquariums, etc.) : espèce, race, rythme physiologique, Création et diffusion Tous droits réservés, reproduction interdite sans autorisation de l’auteur Mise à jour : 15/09/2014 6 organisation sociale, longévité moyenne, taille à l’âge adulte, estimation du coût d’entretien moyen annuel de l’animal. etc. A compter du 1er janvier 2015, le responsable d'exploitation devra établir un règlement sanitaire en collaboration avec un vétérinaire sanitaire de son choix (plan de nettoyage, règles de désinfection des locaux et du matériel, soin des animaux, etc.). Arrêté du 3 avril 2014. Une assurance responsabilité civile professionnelle est obligatoire. Statut juridique et fiscal Rendez-vous dans notre rubrique Les guides pratiques / Mes impôts & taxes pour connaître le taux de TVA qui s’applique à votre activité ainsi que le mode d’imposition de vos bénéfices. Rendez-vous dans notre rubrique Les guides pratiques / Mon régime social pour connaître le montant des cotisations et des prestations de votre régime social obligatoire. Création et diffusion Tous droits réservés, reproduction interdite sans autorisation de l’auteur Mise à jour : 15/09/2014 7 L'ACTIVITÉ DE L'ANIMALERIE ET LA GRAINETERIE L’installation Les créations de fonds concernent des commerce très spécialisés (espèces rares) ou des réseaux sous enseignes. En cas de reprise, la valeur d’un fonds s’établit généralement entre 45% et 55% du chiffre d’affaires annuel. Les investissements Les agencements, la décoration, des aménagements adaptés pour recevoir les animaux dans les meilleures conditions sanitaires et de confort, constituent l’essentiel des investissements. La gestion Le suivi au quotidien Pour les animaux, le professionnel devra s’assurer de leur bon état physique auprès de l’éleveur ou de l’importateur et les maintenir dans de bonnes conditions. Les recettes de l’activité Le chiffre d’affaires moyen d’une animalerie est sensiblement différent selon que le commerce soit spécialisé dans la commercialisation d’une espèce ou positionné sur le "multivivants" d’une part, ou alors basé sur la vente d’accessoires et de produits alimentaires. Si l’activité ne présente pas de caractère saisonnier, les fêtes de fin d’année et le début du printemps sont propices à l’achat d’animaux. Création et diffusion Tous droits réservés, reproduction interdite sans autorisation de l’auteur Mise à jour : 15/09/2014 8 Les charges à surveiller Les charges sont constituées pour plus de 60% par l’achat des animaux et des autres stocks ainsi que par les frais d’entretien animalier (nourriture, hygiène et soins vétérinaires).Suivent les frais de personnel, les loyers (élevés en centreville), ainsi que les redevances dues aux têtes de réseaux pour les commerces indépendants organisés. La maîtrise du résultat Le résultat dépend avant tout d’un bon équilibre entre les ventes d’animaux et celles des produits associés. La maîtrise des stocks, la formation du personnel à des tâches polyvalentes afin de limiter le nombre d’intervenants, ainsi que le suivi du chiffre d’affaires par salarié sont également indispensables. La gestion financière et les besoins en trésorerie Les fonds propres doivent être élevés pour une activité multivivants, du fait de l’importance des investissements et des besoins en trésorerie au démarrage de l’activité (2 mois). Création et diffusion Tous droits réservés, reproduction interdite sans autorisation de l’auteur Mise à jour : 15/09/2014 9 ANIMALERIEGRAINETERIE EVOLUTION DU NOMBRE DE CRÉATION LES RATIOS DE GESTION CLEFS (1) 2013 Nc(1) 2012 Nc 2011 Nc 2010 Nc 2009 Nc Chiffre d'affaires moyen 334 K€ (2) Marge brute 66,24 % du CA Excédent brut d'exploitation 25,72 % du CA Rotation des stocks 89 jours de CA Crédit clients 7 jours de CA Crédits fournisseurs 62 jours de CA Besoin en fonds de roulement 47 jours de CA Source : Insee, Démographie des entreprises et des établissements - champ marchand non agricole, Créations d’entreprises. (2) Source : Moyenne indicative élaborée à partir de données Insee "Données du compte de résultat et bilan pour les personnes physiques", 2009 & 2010. Données exprimées en % et jours de chiffre d'affaires. Création et diffusion Tous droits réservés, reproduction interdite sans autorisation de l’auteur Mise à jour : 15/09/2014 10 LES POINTS DE VIGILANCE DE L'ANIMALERIE ET LA GRAINETERIE Les principales difficultés du métier La commercialisation des produits alimentaires, des accessoires et la demande de services associés (garde, soins…) devraient être en progression dans les années à venir. Le secteur de l’animalerie devrait rester attractif. • La concentration des réseaux de distribution : A l’exception des animaliers spécialisés, la tendance est à la concentration des structures de commercialisation. • L’intensité de la concurrence : Sur le segment de la vente d’animaux, les spécialistes garderont l’avantage. Toutefois, sur le segment des accessoires et de l’alimentation, les pressions concurrentielles vont s’accentuer de la part des GSA, GSB et jardinerie. Pour les multi-spécialistes (animaux de différentes espèces + accessoires + alimentation), l’adhésion à un réseau sous enseigne peut constituer un atout important. Création et diffusion Tous droits réservés, reproduction interdite sans autorisation de l’auteur Mise à jour : 15/09/2014 11 ANIMALERIEGRAINETERIE EVOLUTION DU 2010 Nc (1) 2009 Nc 2008 Nc 2007 Nc 2006 Nc NOMBRE DE DÉFAILLANCE Commerce de détail de fleurs, plantes, TAUX DE SURVIE graines, engrais, animaux de compagnie et AU-DELÀ DES 5 aliments pour ces animaux en magasin PREMIÈRES spécialisé 46,1 % ANNÉES Commerce et réparation 51,9 % 54,2 % (2) Moyenne tous secteurs (1) Source : Insee, Défaillances d’entreprises. (2) Source : Insee, Taux de Survie à 5 ans pour la génération 2002. Création et diffusion Tous droits réservés, reproduction interdite sans autorisation de l’auteur Mise à jour : 15/09/2014 12 EN SAVOIR PLUS SUR CE SECTEUR Les principales organisations professionnelles SNPCC Syndicat National des Professions du Chien et du Chat Route de Bourg - 01320 CHALAMONT Tel : 08 92.68.13.41 http://www.snpcc.com PRODAF Syndicat professionnel des métiers et services de l’animal familier 17, rue Janssen - 75019 Paris Tel : 01 40 40 25 03 http://www.prodaf.org La presse spécialisée Animalerie Magazine 44, avenue George V 75008 Paris Tél : 01.49.52.14.32 Animal Distribution http://www.animal-distribution.com Petmarket Magazine http://www.petmarketmagazine.com Création et diffusion Tous droits réservés, reproduction interdite sans autorisation de l’auteur Mise à jour : 15/09/2014 13