Le pouvoir de l`imaginaire, selon Mélanie Daigle

Transcription

Le pouvoir de l`imaginaire, selon Mélanie Daigle
Article tiré de : L’Acadie Nouvelle
Le pouvoir de l’imaginaire,
selon Mélanie Daigle
Sylvie Mousseau
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Le dimanche 28 octobre, 2012
MONCTON - L'auteure jeunesse Mélanie Daigle commence à se tailler une place
sur la scène littéraire. Celle qui a été choisie pour représenter les Provinces
atlantiques au concours national Histoires collectives de l'Association canadienne
des enseignants de langue française, vient de publier un premier roman, Si
seulement..., qui raconte le parcours extraordinaire de Maximilien.
Après avoir publié un premier album jeunesse, Poah prend son élan, aux Éditions
Bouton d'or Acadie, Mélanie Daigle est de retour avec un roman pour les enfants
qu'elle a publié aux Éditions du Phoenix à Montréal.
Premier tome d'une trilogie, ce récit, qui évolue dans l'imaginaire, raconte
l'histoire de Maximilien, qui ne s'accepte pas tel qu'il est. Il aimerait bien être
quelqu'un d'autre et être ailleurs. Il se sent bien seul.
Article tiré de : L’Acadie Nouvelle
Un jour, Maximilien trouve un pendentif de forme ovale qui changera
complètement sa vie. Avec cet objet, il pourra alors se transformer en plusieurs
animaux. Chaque fois, en pensant avoir trouvé la solution à ses problèmes, il
découvrira que tout n'est pas parfait dans la vie.
Par l'imaginaire et la nature, bien des messages peuvent être transmis, estime
Mélanie Daigle. Cette histoire lui est venue un peu comme par magie.
«Pour moi, la littérature jeunesse, c'est important. Il faut que ce soit aussi bon
qu'un livre pour les adultes et qu'il y ait autant de profondeur et de variété.
L'histoire de Si seulement... est une aventure, mais quand on regarde un peu plus
creux, cela porte sur comment venir un jour à s'accepter comme on est», a
déclaré Mélanie Daigle, au cours d'une entrevue à l'école Champlain où elle
travaille.
Enseignante de formation, mère de famille, elle est aussi agente de
développement culturel et communautaire. Il lui arrive de s'inspirer de sa famille
et de certaines situations à l'école. Les enfants aiment bien se voir dans ses
livres.
Lancé au Salon du livre de Dieppe, son roman a fait courir les foules. Elle a vendu
presque toutes les copies de son livre; une belle surprise pour cette auteure qui
en à ses débuts.
«Je suis en train d'apprendre l'écriture», confie-t-elle.
Mélanie Daigle note constamment ses idées qu'elle conserve dans son sac à main.
Elle ne manque pas d'imagination. D'aussi loin qu'elle se souvienne, elle a
toujours eu plein d'idées pour écrire des histoires.
Son deuxième album de Poah devrait paraître au printemps et elle vient
également de soumettre un premier manuscrit de roman pour adolescents aux
Éditions Bouton d'or Acadie. De plus, le deuxième tome de la trilogie Si
seulement... arrivera probablement aussi au printemps.
Mélanie Daigle s'est dite honorée de figurer parmi les quatre auteurs canadiens
sélectionnés par l’Association canadienne des enseignants de langue française
pour le concours Histoires collectives. Parmi eux, se trouve aussi Chrystine
Brouillet.
Chaque auteur écrit une introduction à une histoire autour de la langue et de la
culture. Par la suite, les élèves de partout au pays sont invités à poursuivre
l'histoire de leur choix et à écrire une partie du développement pour ensuite
déposer le texte sur le site de l'Association canadienne des enseignants de langue
française. ■