les cigales et les entreprises quel partenariat

ANTENNE PACA DES CIGALES
LES CIGALES ET LES ENTREPRISES
QUEL PARTENARIAT ?
Témoignages de cigaliers et d'entreprises en PACA
Cigales - Apeas – 49 rue de Village, 13006 Marseille
Tél. 04 91 99 02 48 - Fax. 04 91 99 02 41 - E-mail. [email protected]
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ANTENNE PACA DES CIGALES
SOMMAIRE
Préambule
p3
Présentation des acteurs témoignant sur l'accompagnement
p3
Classement des témoignages
p4
Témoignages d'entreprises cigalées
p5
Témoignages de parrains cigaliers d'entreprises
p 10
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Préambule
PRESENTATION DES ACTEURS TEMOIGNANT SUR L'ACCOMPAGNEMENT :
Les entreprises qui ont témoigné :
Recyclodrome est une association de recyclerie/ressourcerie, basée à Marseille. Elle est
développée par deux porteurs, salariés de l'association à la fin de l'année 2006.
Recyclodrome a été soutenu mi-2006 par la Cigales La Mouette.
Allianc'Ethyk est une SARL qui est une boutique et un restaurant avec des produits bios
et issus du commerce équitable, implantée à Hyères. L'activité est menée par un
porteur, gérant de l'entreprise. Allianc'Ethyk a été soutenu en décembre 2005 par la
Cigales Cigal'Hyères.
Grain de Sable est un restaurant avec une petite partie boutique utilisant des produits
bios et/ou issus de circuits agricoles courts et/ou du commerce équitable, à Marseille.
C'est une SARL gérée par deux porteurs. Grain de Sable a été soutenu en 2004 par la
Cigales La Mouette.
Ilôt Saveurs est un restaurant bio, basé à Cogolin. C'est une SARL gérée par deux
porteuses de projet. Ce restaurant a été soutenu en 2002 par Cigal'In. Ces porteuses ont
fait preuve de réciprocité et font maintenant partie de la Cigal'Hyères.
Les entreprises qui sont évoquées par certains cigaliers :
La Case à Palabres : Ce restaurant-boutique de commerce équitable est basé à Salon de
Provence. C'est une SARL SCOP (Société Coopérative de Production). La Cigales
Salounenco a investi dans ce projet en 2004.
La Brûlerie : Cette entreprise de torréfaction de café issu du commerce équitable, portée
par une personne, a été soutenu par les Cigales La Mouette et Salounenco. La SARL est
implantée à Marseille.
Pays Paysans : Ce point de vente collectif est porté par une quinzaine d'agriculteurs. La
SICA (Société d'Intérêt Collectif Agricole) SARL est basée à Istres.
Les Cigales qui ont témoigné :
Coup de Pouce : Cigales basée à Chateauneuf de Gadagne, elle existe depuis 2004. Ce
sont les chargés du suivi de l'accompagnement qui ont témoigné.
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Cigal'Hyères : Cigales basée à Hyères, elle existe depuis 2004. C'est le gérant qui a
témoigné.
Salounenco : Cigales basée à Salon de Provence, elle existe depuis 2004. C'est le gérant
qui a témoigné.
La Mouette : Cigales basée à Aix en Provence, elle existe depuis 2002. C'est le gérant
qui a témoigné.
Les Cigales qui sont évoquées par certaines entreprises
Cigal'In : Actuellement, la Cigales est en gestion. Cigal'In était basée à Aix en Provence.
Elle a duré de 1999 à 2004.
LE CLASSEMENT DES TEMOIGNAGES
Dans le souci de montrer l'évolution qu'il peut y avoir dans le partenariat entre la
Cigales et l'entreprise, les témoignages sont classés par ordre alphabétique.
Pour les entreprises et les Cigales, c'est donc la date de l'intervention de la Cigales dans
l'entreprise qui détermine l'ordre (et non la date de la création de la Cigales), allant du
plus récent au plus ancien.
Les personnes ont témoigné en février-mars 2007.
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RECUEIL DE TEMOIGNAGES D'ENTREPRISES CIGALEES
1. Quelles étaient vos attentes vis-à-vis du suivi de la Cigales ?
Recyclodrome (R) : Nous souhaitions des échanges avec la Cigales sur le
développement de notre activité, de la communication de notre activité au sein du
réseau de la Cigales.
Allianc'Ethyk (A) : Mes attentes étaient surtout sur l'aspect financier, gestion. Je
souhaitais un regard sur le bilan, le résultat et des conseils. Je savais que des
personnes étaient compétentes sur ces sujets dans la Cigales.
Grain de Sable (G) : Lorsque nous avons créé l'entreprise, nous étions arrivés depuis peu
sur Marseille et nous connaissions peu de monde. Nous souhaitions que la Cigales
puisse nous apporter son réseau, dont nous pensions qu'il était intéressant. Nous
étions aussi en recherche d'idées, de conseils, qui auraient pu émerger lors de
discussions. C'est là que se situait notre attente, plus que sur un apport financier.
Ce dernier a été important dans le sens où il a permis une caution morale auprès des
autres financeurs, mais nous souhaitions un réel partenariat.
Ilôt Saveurs (I) : Nous n'avions pas vraiment d'attentes, nous voyions surtout les
Cigales comme un partenaire financier. Nous savions où nous allions car nous
connaissions le système des Cigales. Nous n'avions pas vraiment d'attentes sur d'autre
plan que financier car nous étions entourées du réseau Biocoop.
2. Avez-vous formulé des propositions pour ce partenariat ?
R : Hormis l’invitation à l’Assemblée Générale 2006, aucune proposition n’a été
formulée jusqu’à présent à la Cigales pour formaliser ce partenariat.
A : Non, je n'ai pas formulé de propositions
G : Oui, nous avons évoqué la possibilité de se faire connaître de leur réseau, ce
qui nous semblait important.
I : Nous n'avons pas formulé de propositions.
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3. Comment avez-vous formalisé votre partenariat dans la convention ?
R : L’association s’engage à fournir à la Cigales, tous les six mois, les documents
nécessaires à la vérification de la bonne affectation de l’apport. L’association s’engage
aussi à transmettre à la Cigales toute information pouvant les intéresser afin de
les tenir au courant de l’évolution du projet.
A : Nous n'avons pas rempli de convention.
G : Nous n'avons pas signé de convention de partenariat, leur intervention a été
notifiée dans nos statuts.
I : Il n'y a pas eu de formalisation, nous n'y avons pas pensé.
4. Quelles personnes ont été désignées comme parrains ?
R : Lors de la signature de la convention, la Cigales n’avait toujours pas désigné les
parrains chargés de nous suivre. Notre interlocuteur privilégié reste le gérant de la
Cigales.
A : C'est le gérant de la Cigales qui m'avait fait rencontré la Cigales. C'est lui qui m'y
a fait connaître. Donc, naturellement, il a été désigné comme parrain.
G : Il n'y a pas eu réellement de parrain désigné. Nous avons surtout eu comme
interlocuteurs le gérant, la trésorière et le secrétaire de la Cigales.
I : La gérante de la Cigales a été désignée comme marraine de notre entreprise.
5. Les connaissiez-vous particulièrement avant ou ont-elles été désignées par
la Cigales elle-même ?
R : Nous ne connaissions aucun membre de la Cigales avant de les rencontrer, les
parrains seront très certainement désignés par la Cigales elle-même.
A : Pas de réponse vu la question ci-dessus.
G : Elles ont été désignées de fait par la Cigales elle-même.
I : Nous ne la connaissions pas particulièrement, c'est elle qui s'est proposée. Elle
était beaucoup venue nous voir avant la signature de la convention.
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6. Quel est actuellement le type de vos relations (informelles ou sur des
sujets précis liés à la conduite de votre entreprise ?)
R : Les échanges avec la Cigales sont pour le moment informels et ponctuels. Même
s’ils ne sont pas très fréquents, nous essayons de bien la tenir informée de notre
développement (le plus souvent par courrier électronique), un effort doit cependant
être fait pour les rendre plus réguliers. La situation de l’association les premiers mois
du partenariat (ni téléphone ni Internet) a par ailleurs rendu ces échanges plus
compliqués.
A : Cela fait un an qu'ils ont investi dans mon entreprise. Nous nous sommes déjà vus
deux fois en réunion sur le bilan de l'activité.
Je rencontre le gérant de la Cigales à d'autres occasions mais il est aussi client. D'autres
cigaliers viennent aussi en tant que clients au restaurant ou participent aux
soirées – débat.
G : Nous avons très peu de relation actuellement, il y a eu la venue de deux
cigaliers lors de l'AG en été 2006. Lorsque les relations ont lieu, c'est plutôt de
l'ordre de l'informel lorsqu'ils viennent manger au restaurant, mais cela reste très rare.
I : Nous n'avons plus réellement de relations comme la Cigales est en gestion.
Quand il y avait des relations : Il y a eu des temps formels où il y a vraiment eu la
Cigales qui s'est positionnée en tant qu'associé, notamment lors d'un problème
grave entre associées salariées de la structure qui a abouti à une scission. La Cigales
s'est posée en tant que médiateur, tampon entre nous. Nous ne l'avions pas
forcément demandé mais la Cigales a su sentir les problèmes et venir au moment
où il fallait.
Il y a, sinon, surtout eu des relations de type informel avec des cigaliers qui se
promenaient dans le coin et qui venaient nous voir.
7. Vos attentes en matière de soutien ont-elles été atteintes ?
R : Le soutien financier de la Cigales correspond entièrement aux attentes initiales
de l’association.
A : Oui.
G : Non, si ce n'est sur l'aspect financier. Pour nous, la Cigales a plutôt été un capitalrisqueur qu'un partenaire dans le suivi de l'entreprise.
I : Oui, car ils ont été présents quand il fallait et qu'en même temps, ils ont su rester
discrets.
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8. Si non : quelles en sont les raisons selon vous ?
R : Pas de réponse vu la question ci-dessus.
A : Pas de réponse vu la question ci-dessus.
G : La distance entre Aix et Marseille a certainement joué. Et les personnes de la
Cigales, d'une manière générale, même si cela ne concerne pas tout le monde, sont
débordées et les personnes ne prennent pas le relais du gérant par exemple. Par
ailleurs, chaque personne a finalement peu d'argent (si on compte la part de
chacun dans l'investissement global de la Cigales) dans la structure, du coup, cela les
implique un peu moins. Après, cela nous a laissés maîtres du bateau dans la conduite
de l'entreprise, cela a été positif. Ils n'ont pas voulu diriger à notre place, mais c'était
peut-être nous laisser un peu trop mener l'entreprise. Puis, quand ils ont investi,
ils passent à un autre projet.
C'est vrai que de notre côté, nous n'avons pas eu le loisir de travailler avec les Cigales.
Ils auraient du venir, pour que nous prenions le temps de les rencontrer. Mais nous
n'avons pas été moteurs non plus.
I : Pas de réponse vu la question ci-dessus.
9. Avez-vous noté une évolution depuis le début de votre partenariat ?
R : La convention n’étant signée que depuis environ cinq mois, nous n’avons pas,
jusqu’à présent, réellement noté d’évolution dans le partenariat avec la Cigales, cette
évolution devrait se ressentir via les efforts que nous devons faire pour améliorer nos
échanges.
A : Il n'y a pas eu réellement d'évolution vu que l'investissement ne date que d'un
an.
G : Au départ, le gérant était présent, sur le chantier y compris. Mais il a pu moins
venir et il n'y pas eu de relais derrière.
C'est vrai qu'avec la trésorière et le secrétaire, il y a eu une réactivité très forte
quand nous en avions besoin sur l'aspect financier, ils nous ont fait très rapidement
un compte courant d'associés quand nous en avons eu besoin. Mais ce n'était pas un
partenariat pour moi. Enfin, ça a été juste un partenaire financier important.
Maintenant, très peu de relation existe.
I : Ils ont été très présents au départ, puis ils ont été là quand il y avait un besoin
et nous le savions.
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10. Auriez-vous envie d'une autre forme de partenariat ?
R : Cette forme de partenariat informel nous convient parfaitement. A nous de
respecter nos engagements et de faire en sorte que la Cigales soit tenue informée
de l’évolution de l’activité, et puisse ainsi mieux nous suivre et éventuellement nous
conseiller dans nos avancées.
A : Non, je pense que deux réunions formelles par an, c'est correct. Puis, je sais
que si je rencontrais des difficultés, des soucis de gestion ou commerciaux, je peux les
recontacter, ils sont réactifs.
G : Maintenant, ce n'est plus réellement d'actualité. Nous allons juste racheter les parts
sociales lors de l'échéance des cinq ans.
I : Oui, nous aurions eu envie d'un autre partenariat avec le recul. Nous ne les voyions
que comme partenaire financier. Nous n'avions pas vu le soutien qu'ils auraient pu
nous apporter s'ils étaient venus nous rencontrer pour discuter de l'entreprise.
Nous essayions surtout de survivre, comme nous étions en situation périlleuse et
nous ne voulions pas rompre notre partenariat financier avec les financeurs en
échouant. Or, nous aurions du voir qu'ils pouvaient nous aider et aurions du appeler au
secours, les appeler pour dire que nous avions des problèmes et qu'il fallait
qu'ils nous suivent, surtout sur la première année.
11. Quelles recommandations feriez-vous à d'autres entrepreneurs qui vont
contractualiser avec une Cigales afin qu'une relation Cigales/entreprise soit
effective et profitable pour les deux parties ?
R : Il faut absolument que la structure informe du mieux que possible la Cigales de
l’évolution de son activité et de son développement pour que le partenariat soit réel.
A : Je n'ai pas trop de recommandations, comme cela me convient. Mais l'important,
c'est que la relation soit posée clairement dès le départ avec les cigaliers.
C'est vrai qu'après, si j'étais dans le rouge, j'aurais peut-être d'autres demandes.
G : Mes conseils seraient les suivants :
− formaliser le partenariat au début
− fixer des réunions fortement encouragées dès le départ
I : Mes conseils seraient les suivants :
− ne pas hésiter à contacter la Cigales quand on en a besoin.
− considérer les cigaliers comme des actionnaires comme les autres (nous
voyions trop les personnes plutôt que les financeurs)
− formaliser les relations dès le départ.
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RECUEIL DE TEMOIGNAGES DE PARRAINS D'ENTREPRISE
1. Quelles étaient
entrepreneurs ?
vos
attentes
vis-à-vis
de
la
relation
avec
les
Coup de Pouce (CP) : Aucune.
Cigal'Hyères (CH) : Je souhaitais savoir où en était l’entreprise, notamment sur le
plan économique, pouvoir suivre par rapport aux tableaux prévisionnels d’activité,
avoir des éléments pour accompagner l’entreprise et favoriser son
développement.
Salounenco (S) : Mes attentes n'étaient pas très précises. Je voulais apprendre
quelque chose de nouveau, mettre mon nez dans la gestion de l'entreprise, car
dans mon passé j'ai été plus orienté sur l'aspect technique de l'entreprise. Mes attentes
étaient assez larges.
La Mouette (M) : Au début, nous avions des espoirs sur la découverte des projets,
des porteurs, comment ils fonctionnent, leurs motivations... A chaque fois que nous
rencontrons un porteur, nous essayons d'avoir des questionnements clairs sur comment
ils ont construit leur projet, leur investissement, comment ils comptent poursuivre... Du
coup, c'est vrai que lorsqu'il y a investissement, nous avons envie de
poursuivre cette relation.
2. Aviez-vous pensé, avant d'être en contact avec un entrepreneur, en interne
la matière de la relation ? Aviez-vous fait des temps de travail sur cette
question (type repérage des compétences, des réseaux au sein de la
Cigales...) ?
CP : Non, nous n'avons pas réfléchi sur la manière d'aborder le partenariat avec
l'entreprise.
CH : Oui, nous avions fait en amont un repérage des compétences de chacun qui a
été repris au moment où nous avons choisi les personnes chargées du suivi de
l’entreprise : une pour la partie communication, une pour la partie gestion, une pour
l’expérience professionnelle dans une activité proche.
S : Le repérage a été plutôt informel. Chacun a des compétences. Personne ne
voyait vraiment quelles compétences il/elle pourrait apporter aux
entrepreneurs, excepté une personne compétente en gestion, mais cette personne
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est âgée et c'est un peu difficile de fortement s'appuyer dessus.
M : Nous n'avons pas fait de repérage à proprement parler. Nous avons fait un tour
de table avec les professions de chacun. Nous nous sommes juste pas mal reposés sur
une personne qui connaissait la vie d'une entreprise.
3. Avez-vous formulé des propositions pour ce partenariat ?
CP : Nous n'avons pas formulé de propositions.
CH : Nous avons formulé des propositions qui se sont retrouvées dans la convention.
S : Nous n'avons pas formulé de propositions.
M : Nous n'avons pas formulé de proposition.
4. Comment avez-vous formalisé votre partenariat dans la convention ?
CP : Rien n'a été fait dans la convention. Cela va se faire dans le temps, afin de
pouvoir participer plus souvent aux réunions du magasin.
CH : Nous avons fixé des points réguliers avec l'équipe de cigaliers chargés du
suivi ainsi qu'une rencontre annuelle avec l'ensemble des cigaliers prévus dans
la convention.
S : Nous n'avons pas signé de convention pour la Case à Palabres, mais c'est vrai
que nous nous connaissions bien dans d'autres cadres et nous n'avons pas éprouvé le
besoin de le faire. Pour la Brûlerie, nous avons été plus clairs : nous avons signé une
convention et convenu de nous revoir entre deux et trois fois par an.
M : Il n'y a pas vraiment eu de formalisation.
5. Comment les personnes ont-elles été désignées comme parrains au sein de
la Cigales (selon compétences, affinités avec le projet, le porteur de
projet...)?
CP : Les affinités sur les problèmes agricoles et le temps disponible (nous en
avons plus que les autres membres de la Cigales) ont déterminé les parrains.
CH : Voir la réponse plus haut sur les compétences. Les affinités avec le projet ont
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également joué.
S : Pour les deux projets, c'est l'ancienne gérante et moi-même, gérant actuel, qui
sommes parrains. Il n'y a pas eu vraiment de choix. Ce sont plutôt les gens qui
n'ont pas voulu plus s'impliquer qui ont désigné les parrains. Pour le premier
investissement, deux personnes étaient déjà dans l'association adossée à l'entreprise,
ce ne pouvait donc pas être elles, et il ne restait que nous pour y aller. Après le premier
investissement, nous avions dit qu'il fallait que d'autres personnes s'impliquent mais
cela n'a pas abouti, alors ce sont les deux mêmes qui sont de nouveau chargés du suivi.
M : Les gens sont débordés. Nous sommes cinq à nous occuper des projets : la
trésorière, le secrétaire, deux autres personnes et moi-même, le gérant. Les
autres sont très contents d'investir dans des projets mais ne s'impliquent pas, dès que la
réalité de l'accompagnement existe. Ce sont plus des personnes désignées par la
force des choses qui s'impliquent.
6. Quel est actuellement le type de vos relations (informelles ou sur des
sujets précis liés à la conduite de l'entreprise soutenue ?)
CP : Nous échangeons quelques emails ou compte-rendus oraux los de nos courses
au magasin.
CH : Vu le type d’activité, nous avons beaucoup de relations informelles en tant que
clients du magasin ou du restaurant, ça favorise un accompagnement au jour le
jour qui n’est pas formalisé mais qui a sans doute été productif.
D'autres avantages de notre partenariat ont joué. Il y a eu un effet réseau en phase de
démarrage : diffusion de plaquette d’information, bouche à oreille. A noter
également, l'organisation de soirée et d'un repas permettant de mieux faire
connaître l’entreprise.
S : A la fois informel et formel en ce qui concerne la Case à Palabres. Formel, car en
tant qu'associés, nous faisons les AG avec les deux autres associés salariés de
l'entreprise. Mais nous nous voyons également de manière informelle. D'abord, nous
nous connaissions d'avant. De plus, nous y allons également en tant que clients.
M : Nos relations avec les projets ont toujours été informelles, il n'y a pas eu de
réunions fixées entre nous.
7. Vos attentes en matière de relation avec une entreprise dans laquelle vous
intervenez financièrement ont-elles été atteintes ?
CP : Oui, si l'on prend en compte que l'entreprise marche bien depuis six mois, et
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que celle-ci permet l'embauche d'une personne pour la gestion du magasin.
CH : Le suivi formel n'a pas été aussi régulier que prévu : une seule réunion en
2006. Nous sommes actuellement en attente de la sortie des comptes pour la prochaine
réunion 2007.
S : Comme je n'avais pas vraiment d'attentes, je suis content de nos relations avec
les projets. Et sur l'attente particulière que j'avais de mieux comprendre les tenants et
aboutissants de l'entreprise, cela a été atteint : l'entrepreneur de La Brûlerie nous
apprend beaucoup sur la gestion, et dans la SCOP, nous avons bien compris pourquoi
une SCOP et comment les chiffres influent sur la répartition entre travail et entreprise.
M : Pas vraiment, nous attendions plus de relations avec les porteurs.
8. Si non : quelles en sont les raisons selon vous ?
CP : Nous pouvons noter un manque de temps. Il est difficile d'être en relation avec un
groupe de producteurs de 15 personnes qui se suffisent à eux-mêmes dans la
manière d'aborder les problèmes financiers.
CH : L’informel a pris un peu le pas sur le formel. A noter quand même que
plusieurs réunions cigalières ont parlé du suivi d’Allianc'ethyk et qu’une de ces
réunions ayant eu lieu à Allianc'ethyk, elle a servi à faire le point sur le projet.
S : Pas de réponse vu la question ci-dessus.
M : Sur les trois projets soutenus dans notre Cigales, deux sont à Marseille, le problème
de distance existe pour nous, entre Aix et Marseille. Nous n'avons pas été assez
précis sur le type de relation qui devait se poursuivre entre nous. Sur le suivi concret
de l'entreprise ou de l'association, il n'y a pas beaucoup de volontaires au sein
de la Cigales, chacun est très occupé par d'autres actions. Cela a été et reste le
problème.
Du côté des porteurs de projet, il n'y a pas eu beaucoup de demande que la
Cigales soit là, excepté le projet de la Brûlerie. Grain de Sable au début a été
demandeur. Puis, nous n'avons plus eu trop de nouvelles. Et Recyclodrome ne nous a
pas pour le moment donné d'informations. Il faudrait rappeler aux projets soutenus
qu'ils doivent être demandeurs pour motiver la Cigales.
9. Avez-vous noté une évolution depuis le début de votre partenariat ?
CP : Peu pour l'instant. Il faut laisser passer un peu de temps pour laisser l'entreprise se
gérer en interne.
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CH : Nous n'avons pas vraiment noté d'évolution.
S : Au départ, nous n'avions pas fixé de cadre avec la Case à Palabres. Mais, en
cours de route, nous avons eu des idées pour la Case (développer la restauration,
compter les heures bénévoles données par les membres de l'association) et du coup,
nous nous sommes réunis de fait sur ces thématiques. Nous allons vers plus de
formalité avec ce projet.
M : En ce qui concerne Grain de Sable, l'investissement sur lequel nous avons le plus de
recul, il y a eu une distanciation peu à peu. Les porteurs étaient débordés et
n'avaient pas le temps de nous contacter. Nous avons été invités à l'AG en été 2006,
deux d'entre nous y ont été. Mais sinon, nous n'avons plus de relations en dehors d'être
clients parfois du restaurant. Et là, il est difficile de leur parler car ils sont débordés.
10. Auriez-vous envie d'une autre forme de partenariat ?
CP : Pour l'instant, non.
CH : J’aimerais qu’il y ait une plus grande prise en charge collective de
l’accompagnement et que ça ne passe pas forcément par le gérant.
S : Pas actuellement.
M : Oui, nous souhaiterions être plus en relation d'accompagnement. C'est
pourquoi, sur un projet que nous pensons soutenir, nous voyons actuellement
avec la porteuse ce qu'elle attend de nous et ce que nous attendons d'elle.
11. Quelles recommandations feriez-vous à d'autres cigaliers qui vont
contractualiser avec un entrepreneur afin qu'une relation Cigales/entreprise
soit effective et profitable pour les deux parties ?
CP : Il faut qu'il y ait une grande affinité entre cigalier parrain et l'entreprise. Il faut
aimer le projet de l'entrepreneur pour avoir une relation proche avec celui-ci.
CH : Mes recommandations sont les suivantes :
− impliquer des cigaliers le plus en amont possible du projet, les faire
rencontrer les porteurs de projet et rendre compte à l’ensemble de la Cigales.
− désigner, au moment de la convention, les personnes responsables du suivi et
les mettre en responsabilité par rapport au suivi et au club.
S : Mes conseils seraient les suivants :
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faire une convention dès le début.
le modèle de convention est bien fait, l'utiliser !
fixer des réunions formelles et les faire effectivement !
partager les parrainages entre plusieurs cigaliers.
M : Les conseils que je donnerais seraient :
− fixer des temps de réunion dès le départ
− bien approfondir ce que les porteurs attendent de nous
− peut-être plus réfléchir au sein de la Cigales le type d'aide et de suivi que
nous pouvons proposer.
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