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UNIVERSITE LIBANAISE FACULTE DE GENIE DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL BRANCHE I Projet numéro: 5/1295/2012 PROJET DE FIN D’ETUDE Etude de structure d’une Gare Routière Présenté par SANA’A ABDALLAH Pour obtenir le Diplôme d’ingénieur civil Option bâtiment Dirigé par : Dr. Kheir EL Dine Ghalayini Dr. Ghassan El Merhebi Dr. Mohamad Rifai Ing. Najah El Weli Ing. Zeinab Mohsen 2011-2012 Remerciement Je souhaiterais, à travers ce mémoire, remercier toutes les personnes qui m’ont accompagné tout au long de ce projet de fin d’études, et en particulier : Dr.Kheireddine Ghalayini à la façon professionnelle avec laquelle il a géré mes démarches dans ce projet. Dr. Ghassan Merhebi, pour les efforts précieux tant au niveau académique qu’intellectuel qu’il nous a offert, mes collègues et moi. Dr. Mohamad Rifai mon patron d’Architecture, aux conseils professionnels dus à son expérience très riche. Mme Najah El Wili, Mme Zaynab Mehsen, Mme YemenEl Rawi d'avoir pris le temps de répondre à toutes les questions que je leur posais. Mes professeurs et enseignants, durant mes années d’études, qui ont assisté à mon progrès académique. Mercie pour tous mes amis et surtout « Mira, Farah, Lama, Issam Et Tarek », encore un grand merci « Bernard », pour leurs aides précieux et chaleureux. Comme je tiens à remercier ma sœur « Alissar », mes frères « Manar et Majd » pour leur support et leurs bons mots et surtout leurs gracieux conseils qui m’ont été d’un grand secours durant cette période et tout au long de ma vie. A mes parents, « ma mère Olia, mon père Elias » je dédis cet ouvrage et je les remercie chaleureusement…. merci énormément pour tout ce dont vous faites et de votre grand amour … Résumé Le projet de fin d’étude porte sur l’analyse structurale d’une gare routière implantée au Bhsas tripoli au nord du Liban. Les éléments étudiés dans ce projet sont : Un bâtiment ordinaire en béton armé Un château d’eau Une structure métallique en treillis Une dalle précontrainte L’étude de la stabilité verticale du bâtiment en béton armé consiste au dimensionnement des dalles, des poteaux et du radier et de l’escalier. Pour ce faire, un calcul manuel de descente de charge a été réalisé, sur la base de plans d’architecture, la stabilité horizontale de l’ouvrage est assurée par des voiles de contreventement en béton armé. En plus on a utilisé des logiciels de calcul pour la vérification des résultats tel que « ETABS », « SAFE » et « S-CONCRETE ». L’ensemble des calculs a été réalisé sur la base des normes européennes Eurocode. Pour le château d’eau on a procédé à un calcul manuel statique et dynamique et par calcul sur un logiciel « SAPE 2000 ». La structure métallique formée de tubes formant un système en treillis est dimensionnée en se basant sur le contrôle de flèche calculé en utilisant le logiciel « ROBOT ». La précontrainte permet la réalisation d’ouvrages soumis à des contraintes importantes aussi bien que d’éléments qui, tout en étant de faible épaisseur, doivent assurer des portées relativement longues, cela représente notre cas pour le bloc F, on a utilisé le logiciel « SAFE » pour le dimensionnement de cette dalle. Sommaire Remerciement .......................................................................................................................... 3 Résumé ........................................................................................................................................ 4 Sommaire ................................................................................................................................... 5 Introduction .............................................................................................................................. 7 Chapitre 1 : Contexte Urbain Et Architectural ............................................... 8 Le But ..................................................................................................................... 9 Qu’est ce qu’une gare routière .................................................................. 10 Implantation Du Projet ................................................................................. 12 Critère De Planification ................................................................................ 13 Critères Environnementales ...................................................................... 14 Critères Structurales...................................................................................... 16 Le Projet .............................................................................................................. 17 Diagramme schématique de fonctions essentielles de la gare ........ 18 Plans du projet ................................................................................................. 21 Elévation ............................................................................................................. 26 Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé ...................................... 28 1. Notion sur les joints .................................................................................. 28 2. Calcule de la descente de charge ......................................................... 35 3. Calcul des poteaux ..................................................................................... 39 4. Dalle plate sur appui ponctuelle .......................................................... 48 5. Poinçonnement ........................................................................................... 57 6. Dimensionnement de l’escalier ............................................................ 65 7. Murs de contreventement ductiles ..................................................... 74 9. Model numérique ....................................................................................... 86 Chapitre 3: Etude Du Château D’eau ............................................................... 94 1. GENERALITES.............................................................................................. 94 2. CALCUL ........................................................................................................ 102 3. RESERVOIRS EN ZONE SISMIQUE ................................................... 114 4. LOGICIEL DE CALCUL SUR EXCEL ................................................... 123 5. CALCUL AVEC UN LOGICIEL ELEMENT FINIE............................ 128 CHAPITRE 4 : TOIT METALLIQUE ........................................................................................ 137 Caractéristiques géométriques et mécaniques ............................... 139 Hypothèses de calcul .................................................................................. 139 Modélisation sur Robot ............................................................................. 140 Dimensionnement ....................................................................................... 141 Résultat ............................................................................................................ 142 Chapitre 5 : Dalle Précontrainte ................................................................... 144 1. Généralités ................................................................................................. 144 2. Les dalles précontraintes ..................................................................... 150 3. CALCUL « SAFE 12 » ............................................................................... 153 Chapitre 6 : “Management” ............................................................................. 162 Annexe A : Descente de charge..................................................................................... 172 Annexe B : Calcul des poteaux ...................................................................................... 179 Références............................................................................................................................. 183 Gare routière Introduction Le projet gare routière est un projet composé d’une construction principale et de constructions annexes la construction principale est une construction composé de quatre volumes A, B, C, D liées entre eux : Le volume A (bloc service) : un bloc rectangulaire en béton armé à cinq niveau et un sous sol, propose une surface de 5300 m² par niveau avec un terrasse couvert d’une plaque et un vide couvert par une structure métallique de 625 m². Le volume B (bloc parking) un bloc rectangulaire en béton armé à six niveau et un sous sol, propose une surface de 6750 m² par niveau. Le volume C (le terminal) une structure en tissu couvrant une surface de 7225 m² et de 17m de hauteur. Le volume D (rampe et réservoir d’eau) un bloc cylindrique en béton armé de surface de 450 m² et de 40m de hauteur. Les constructions annexes comme : Le volume E (la maison de repos des conducteurs) : un simple volume rectangulaire en béton de 2 étages et de 590 m² de surface par étage Le volume F (couchette des bus) : une structure métallique La première partie de ce rapport présentera le contexte urbain et architectural du projet en posant la conception la problématique, l’objectif l’implantation et les composant de cette gare. On traitera dans une seconde partie le dimensionnement d’un bâtiment en béton armé avec murs de contreventements ductiles. Après avoir divises la structure en des blocs { l’aide des joint structuraux on a choisit un bloc et déterminé la descente de charges, pour dimensionner les éléments porteurs. Les dalles seront dimensionnées selon la méthode des lignes de rupture. En plus on étudie dans cette partie les éléments assurant la circulation verticale telle l’escalier et la rampe. Tout sera dimensionné selon l’Eurocode. Et on procèdera après { un calcul élément fini { l’aide d’un logiciel de calcul pour vérifier les différents résultat obtenues. La troisième partie portera sur le dimensionnement et l’analyse de la stabilité du château d’eau. On procédera { une étude de la structure porteuse sous les effets d’efforts dynamiques dus au séisme. Dans un premier temps, on appliquera la théorie des membranes pour le dimensionnement des cuves en se basant sur la condition de non fragilité, et des règles propres au dimensionnement dans les zones sismiques, après on dimensionne les supports en se basant sur l’Eurocode. En fin on procède { un calcul élément fini détaillé sur un logiciel « SAPE 2000 ». Une étude d’un treillis 3D { l’aide du logiciel « ROBOT » forme l’objet de la quatrième partie, une vérification des capacités des barres est faite manuellement, les dimensionnements sont basés principalement a un contrôle de flèche et la stabilité, due à la grande portée. La cinquième partie concerne le béton précontrainte, dans ce chapitre on a étudié une dalle précontrainte portante dans une direction qui se trouve dan le bloc F en utilisant un logiciel « SAFE » pour le dimensionnement. Le dernier chapitre de ce mémoire sera une étude des besoins financiers et intellectuels pour la réalisation de ce bloc en utilisant un logiciel « Primavera ». Page 7 Chapitre 1 : Contexte Urbain Et Architectural Gare Routière - Chapitre 1 : Contexte Urbain Et Architectural Chapitre 1 : Contexte Urbain Et Architectural Le transport routier occupe aujourd’hui un si grand place dans les stratégies de planification dans toutes les nations .la mise en œuvre d’un programme globale permet de développer l’économie des pays ainsi de faciliter la mobilité dans les villes et leurs banlieue et de les lier avec les différents régions entourant Or aujourd’hui la planification du transport et de leur infrastructure est changée, des actions à grandes échelles sont en cours pour la gestion de transport dans tous les pays. L’objectif principale des transports est le même et le problème n’est plus d’élargir les routes tout simplement ou même creuser de nouveaux mais de développer et de soutenir le transport routier surtout dans notre pays et sa région nord spécifiquement ; l’augmentation continue du trafic constitue un défi majeur pour la viabilité de nos villes, des stratégies nouvelles doivent des lors être définie afin de rendre les transport urbaines plus accessibles, plus efficaces et plus durables. Alors la construction d’une gare routière à Tripolie sera une action de cette stratégie et cette action ce transforme en un exemple qui sera développer dans tous les région du pays avec la proposition de nouvelle politique pour relier Tripolie a Beyrouth, Zahlé, Alay … et même a tout le monde arabe. Ce projet à pour objectif d’étudier et de promouvoir l’adoption des concepts innovantes dans sa construction aussi même que son développement et ceci sera a travers l’adaptation de nouvelle élément et matériaux de construction ou même a travers des éléments connus mais avec de nouvelle implications et modes. Le But Au Niveau Urbain Plusieurs problèmes peuvent être résolus à travers la construction d’une telle station : La résolution des problèmes de circulation et d’embouteillage dans la ville La réduction de la consommation des carburants ( une voiture consomme quatre fois plus qu’un bus Réduction de la consommation des routes Connexion entre les différentes régions du pays Connexion avec le voisinage Réflexion d’une architecture moderne en harmonie avec l’architecture régional Page 9 Gare Routière - Chapitre 1 : Contexte Urbain Et Architectural Au niveau de la construction La résolution des problèmes de stabilité d’une manière innovante. La résolution des problèmes de pollution visuels des structures. L’harmonie entre structure et architecture. L’insertion de matériaux et éléments de structure fiable. Qu’est ce qu’une gare routière Une gare routière de voyageurs est une structure de correspondance entre plusieurs lignes de transports en commun voyageant par la route (autocars, autobus ou trolleybus). Des réseaux de différentes envergures peuvent s'y rencontrer (urbain / suburbain, régional ou interrégional). Une gare routière se différencie d'un simple arrêt de bus par sa taille, et par les infrastructures qu'elle présente : elle propose généralement des services aux passagers, tels que des lieux d'attente, des commerces (presse, tabac, boissons, restauration), des guichets vendant des titres de transport, des toilettes. La gare routière comprendra des quais pour la dépose et la prise en charge des voyageurs et des zones d’attentes pour la régulation. Les quais seront accessibles aux personnes en situation de handicap. En plus elle devra être visible et facilement accessible. Principaux Espaces Composant Un Bâtiment Voyageur Les circulations voyageurs Accueillent les voyageurs depuis l’entrée du bâtiment voyageurs jusqu’aux quais. Les circulations voyageurs sont constituées par le hall (salle d’échange), galeries, passages souterrains ou passerelles. Ces sont des espaces de circulation, de transit et d’attente avec l’objectif d’assurer une fluidité des circulations, de faciliter l’orientation et l’information des clients y compris des personnes { mobilité réduite et de mettre en valeur l’architecture du bâtiment. Les services aux voyageurs Regroupent différentes familles de services mises en place pour le confort et le bien être du voyageur et des personnes accompagnantes. Ils sont généralement constitués par l’accueil, la vente de billets, l’attente, les consignes, les objets trouvés, le relais toilette, et salons dédiés aux transporteurs selon les flux et la typologie des clients. Les commerces Les commerces sont constitués par toutes les concessions commerciales présentes en gare. Ils sont adaptés aux voyageurs et à leur typologie. Ils favorisent la valorisation globale de la gare et permettent de compléter l’offre de services mis { disposition des Page 10 Gare Routière - Chapitre 1 : Contexte Urbain Et Architectural voyageurs (presse, vente { emporter, …). Ces espaces sont organisés dans les espaces de circulation des voyageurs, plus généralement le long des flux de circulation. Les services de gestion de la gare Ces services sont nécessaires { l’exploitation quotidienne de la gare : information et prise en charge des clients, circulation des véhicules, maintenance des équipements (escalateurs, ascenseurs, des systèmes d’information, …) , sûreté et sécurité des personnes et des biens, entretien du bâtiment. Ils sont en général constitués par les services de l’Escale, de la Vente de billets, du gardiennage et services d’entretien. D’autres services peuvent également être présents en gare. Les locaux techniques Elles sont répartis qui sont les noyaux durs du bâtiment (chauffage, rafraichissement, ventilation, eau chaude et eau froide, électricité : courants forts, courants faibles, …). Les espaces extérieurs Elles concernent notamment Le parvis de la gare, Le stationnement VP (Véhicules particuliers) : longue durée, courte durée, loueurs, places du personnel, La voirie interne au site de la gare : la dépose minute, les taxis, la desserte autocars et/ou bus (gare routière par exemple), les deux roues (cycles et motos), les emplacements livraisons, pompiers, autocars de tourismes et toute la voirie de distribution interne. Page 11 Gare Routière - Chapitre 1 : Contexte Urbain Et Architectural Implantation Du Projet Ce projet est localisé au Liban Nord à l’entrée sud de Tripolie spécifiquement au Bhsas où il a la particularité d’être implanter au périphérie de la zone industrielle Choix Du Site Au niveau de la ville Tripolie, grâce a sa situation géographique, présente une issue vers l’intérieur syrien à travers lequel elle peut rejoindre l’Irak et les pays du Golf plus loin cette position particulière de la ville est bien supérieure à celle de Beyrouth ce qui favorise les activités de transport. Elle est la seconde par sa superficie 2030 km 2 par rapport aux autres villes Libanaises, Tripolie est le centre naturel et administratif du nord libanais. Au niveau du terrain Le choix de ce terrain présente plusieurs avantages : o Zone industrielle délaissée loin du tissue résidentielle. o Terrain proche du nouveau campus universitaire, o Terrain située { l’entrée sud de tripoli ouvert vers l’agglomération beyrouthine. Page 12 Gare Routière - Chapitre 1 : Contexte Urbain Et Architectural Certaine contraintes viendront grandement influer sur la nature et du système de fondation et qui sont : o Le type du sol a Tripolie : Sol constituée d’un mélange de sédiment fluvial et sableux. o La topographie : Dépourvue de pente remarquable. o Le climat : Le climat à tripoli est généralement tempéré. Critère De Planification Conception La conception et l’organisation des fonctions sont liées aux volumes et circulation des bus et des passagers, à la circulation du trafic, { l’exigence des espaces de stationnement pour les usagers et des espaces de couchettes pour les bus. Ces demandes d’espaces peuvent être résolu en vertical ou en horizontal. Alors il y en a 2 choix sois la fraction de l’arrivée et de départ en 2 niveau soit la mise au même plan de même pour la zone de stationnement des voitures. Et n’oublions plus la nécessite de la séparation du mouvement des bus de ce des voitures de ce des piétons. Page 13 Gare Routière - Chapitre 1 : Contexte Urbain Et Architectural Critères Environnementales Ventilation et éclairage naturels L’éclairage et la ventilation naturel est l’aspect fondamental tant du point de vue de la consommation d’énergie que du confort visuel, réalisé a travers ouvertures, structure en tissu, vide ….. Ouverture, fenêtre et vitrage, sont les moyens de communication de l'édifice: leurs positions dimension et leur proportion règlent l'entrée de l'air, de la lumière du soleil. Toitures Végétale Sur quel toit ? On peut végétalisée n'importe quelle structure : métal, béton ou bois, et même lors de la réfection d'étanchéité. Néanmoins, il existe un impératif : la pente ne doit pas excéder 35°. Quels sont les avantages ? Une toiture végétalisée permet la rétention des eaux de pluie (de 70 à 100 %), limitant ainsi l'écoulement direct dans le tout-à-l'égout et l'engorgement des canalisations. Agissant comme une éponge, la couche végétale retient l'humidité qui s'évapore ensuite lentement en rafraîchissant l'air sec des villes. De plus, elle améliore l'isolation acoustique et thermique (la température à l'intérieur du bâtiment baisse de 4 °C par forte chaleur) ainsi que la qualité de l'air en retenant les poussières, absorbant le plomb, le mercure, et recyclant le gaz carbonique. Un toit vert a une durée de vie deux fois plus longue qu'une simple étanchéité réalisée en bitume, car elle limite les chocs thermiques. Les éléments qui composent la toiture verte Page 14 Gare Routière - Chapitre 1 : Contexte Urbain Et Architectural La structure portante On peut concevoir de poser une toiture verte extensive sur tout type de bâtiment en béton, acier ou bois. Le poids de l’installation est de 90kg/m2 { l’état saturé d’eau, mais avec une végétation moins dense on peut s’en tirer avec 60, 40 ou 30kg/m2. Le toit peut être plat ou incliné à maximum 35°, il est également recommandé de construire des terrasses avec une pente de 2 % afin de favoriser l’écoulement des eaux et ainsi réduire l’épaisseur de la couche drainante et donc le poids de l’installation. La végétation Le plus souvent la végétation sera herbacée ou arbustive, elle doit être choisie en fonction du climat, de l’ensoleillement, de la pente du toit. Il est conseillé de privilégier les plantes vivaces et indigènes très résistantes aux températures extrêmes et qui se développent facilement pour couvrir le sol. Il existe trois types de végétations : La végétation intensive élaborée : toiture jardin La végétation intensive peu élaborée : toiture jardin légère La végétation extensive : toiture végétalisée caractéristiques Toiture jardin Toiture jardin Toiture végétalisée légère Epaisseur au dessus de l'étanchéité ≥ 0,25m entre 0,10 et 0,25m Poids propre de la toiture verte saturée ≥ 400kg/m2 entre 100 et 400 kg/m2 entre 30 et 100 kg/m2 Accessibilité Oui Oui Non, sauf aménagement spécial Pente du support de 1 à 6° de 1 à 30° de 1 à 35° Entretien important moyen faible - Réalisation en rénovation Impossible Parfois oui Etude préalable Etude préalable oui - Réalisation en neuf Page 15 ≤ 0,1m Gare Routière - Chapitre 1 : Contexte Urbain Et Architectural Aménagement et paysage L’aménagement et l’intégration de végétations dans les gares routières constitue un élément de contradiction avec la haute technologie présente et un élément nécessaire pour la réduction du taux de pollution dans l’environnement de la gare due a la présence d’un nombre élevée de véhicule. En plus cette espace constitue un espace de réunion, de repos et d’attente. Critères Structurales Des éléments innovants seront intégrés dans ce projet parmi lesquelles : Le château d’eau : Le château d'eau, en activité ou pas, tient une place importante dans le paysage. Il a été souvent décrié car il occasionnerait une "pollution visuelle" mais l'expérience montre qu'il demeure une solution économique, fiable, qu'il peut être esthétique et qu'il rend de nombreux services en offrant un point haut pour la région. La structure de tissu : Pour tout type de bâtiment une structure de tissu présente de nombreuses caractéristiques : Flexibilité dans la conception : Elle comprit des formes et des couleurs. L'élasticité du matériau et la force peuvent s'adapter à différentes charges afin de permettre architectes et ingénieurs, des capacités de conception de nouvelles. Il peut fournir clair, libre-couvrent des domaines de surface de plancher maximale. Haute performance : peuvent être utilisés pour des applications permanentes. Une structure de tissu est certainement plus facile de se déplacer vers un nouvel emplacement. Une structure de tissu est généralement beaucoup moins cher que Energie efficient :La facilité de conception par rapport à des économies d'énergie dans une structure de tissu est idéal. Structure de tissu peut permettre le jour pour pénétrer dans la structure pour augmenter la lumière utile. Cela peut réduire la quantité de lumière et de l'énergie utilisée pour réduire les coûts d'exploitation globaux. Structures de tissu peuvent être conçus pour offrir des propriétés isolants en pour résister à un large éventail de conditions d'exploitation. Contrôle des rejets atmosphériques : Les particules en suspension peut être contenues et contrôlée sur les sites d'assainissement, l'exploitation minière, etc. La résistivité chimique du tissu synthétique enduite de résine est idéale pour la gestion de qualité de l'air dans des conditions qui seraient nuisibles à l'environnement. La structure peut être déplacé d'un site à l’autre ou facilement éliminés en raison de la contamination. Page 16 Gare Routière - Chapitre 1 : Contexte Urbain Et Architectural Le Projet le parking la grare le projet Ce projet présente deux fonctions complémentaires : o Un parking pour le public : Ce parking est de 5300 m² repartie sur 5 niveaux et un sous sol de 9000m2 o La gare Elle est divisée en deux parties essentielles : la première zone : de 6900 m² est d’un seul niveau de 17m de hauteur, elle est celle de la plateforme et zone de chargement de bus la deuxième zone : de 3600 m² repartie sur 4 niveaux, elle est celle de service. Les services essentiels Ce projet offre de services multiple et complémentaires assurant ainsi le confort et l’attraction des usagers. Service Zone d’attente Parking Cafeteria Restaurant Magasins Entretien pour bus Entretien pour voiture Administration Chargement bus et plateforme Toilette Surface en m² 150 35000 400 2700 1850 700 3500 600 7200 700 Tableau de surface des services essentiels Page 17 Gare Routière - Chapitre 1 : Contexte Urbain Et Architectural Diagramme schématique de fonctions essentielles de la gare Organisation de la circulation Circulation extérieure Elle représente la circulation des bus, voitures et piétons et leur entrée et sortie de la gare cette circulation est repartie en plusieurs types et chaque type a son propre voie : La circulation des bus, départ et arrivée : On a une entrée et une sorties La circulation des voitures, départ et arrivée : On a deux entrées et deux sorties La circulation des piétons (les passagers), départ et arrivée : Du coté de la route à travers un passage marqué de piétons Page 18 Gare Routière - Chapitre 1 : Contexte Urbain Et Architectural Diagramme schématique de la circulation des bus, voitures et piétons et leur entrée et sortie de la gare Page 19 Gare Routière - Chapitre 1 : Contexte Urbain Et Architectural Circulation intérieure Elle représente la circulation des usagers { l’intérieure de la gare. Différents types de plateformes La plateforme es t le lieu de stationnement des véhicules dans un gare .On distingue 4 types de plateformes : 1-Chargement en parallèle - 2-Chargement en dents de scie 3-Chargement en parallèle à une seule voie - 4-chargement en diagonale Page 20 Gare Routière - Chapitre 1 : Contexte Urbain Et Architectural Plans du projet Plan Masse Page 21 Gare Routière - Chapitre 1 : Contexte Urbain Et Architectural Plans RDC Page 22 Gare Routière - Chapitre 1 : Contexte Urbain Et Architectural Sous Sol 1er étage Page 23 Gare Routière - Chapitre 1 : Contexte Urbain Et Architectural 2eme étage 3eme étage Page 24 Gare Routière - Chapitre 1 : Contexte Urbain Et Architectural 4eme étage 5eme étage Page 25 Gare Routière - Chapitre 1 : Contexte Urbain Et Architectural Elévation Elévation principale Elévation laterale Coupe Page 26 Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé 1. Notion sur les joints La performance d'un bâtiment peut être influencée par plusieurs phénomènes physiques dont les effets sont difficilement quantifiables : Variations de température et dilatation thermique Tassement différentiel des fondations Fluage et retrait lors du durcissement du béton Vibrations Pour les petits bâtiments et les constructions courantes, ces phénomènes peuvent être le plus souvent ignorés. Pour une construction de grande dimension, ou en cas de circonstances particulières, il convient d'adopter une ou plusieurs dispositions constructives pour absorber les mouvements relatifs prévisibles entre différentes parties de la structure. Un joint est une coupure (qui peut s’étendre jusqu’aux fondations) réalisée dans un ouvrage pour le diviser en plusieurs parties, chaque partie pouvant se déplacer ou se déformer librement sans que les sollicitations auxquelles elle se trouve soumise n’influencent l’autre partie. Donc l’emplacement judicieusement choisi d’un joint évite l’apparition des fissures et leurs conséquences (perte d’étanchéité, infiltrations d’eau, chute de résistance, instabilité…) En architecture et en construction, un joint peut être : L'espace entre deux éléments de même nature (carrelage, bloc de béton, brique..) ou de natures différentes. Lorsqu'il s'agit d'un mur, le joint est déterminant dans la stabilité, l'apparence d'un mur, sont étanchéité à l'humidité, voir sa résistance au feu. Il peut être rempli ou non de mortier. Un dispositif pour permettre la dilatation. On parle de joint de dilatation. Joints utilisés pour le béton de masse : o Joint de construction o Joint de retrait Les différents types de joints sont : Joint de construction Joint de retrait Joint de dilatation Joint de rupture Joint de tassement Joint sismiques L’épaisseur des joints (de dilatation, de rupture,…) varies de 1 à 4 cm. Page 28 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Les joints de construction Utilisés pur séparer les différentes parties et les différents éléments de la construction en petites unités suivant la capacité de coulage du béton. En général les joints de construction ne sont pas conçus pour le mouvement mais ils sont simplement utilisés pour séparer les opérations consécutives de coulage du béton. Dans le cas d’un radier, ils sont arrêtés au dessus du radier sauf dans le cas ou le radier même ne peut pas être coulé entièrement d’un seul coup. La face de ce joint est plane et perpendiculaire à la surface du revêtement. Lors de la reprise, le bétonnage est effectué directement béton contre béton. La vibration du béton est complétée de part et d'autre du joint au moyen d'une aiguille vibrante indépendante. Pour les revêtements discontinus, l'emplacement des joints de construction correspond à celui d'un joint de retrait dans la bande adjacente. Les joints de constructions peuvent être longitudinaux ou transversaux. Page 29 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Les joints de retrait Le retrait est le raccourcissement du béton due a l’évaporation de l’eau, d’où la création de contrainte de traction a l’intérieure de l’élément. Ces joints contrôlent le retrait du au séchage des planchers et des dallages en béton, l’absence de ces joints provoque des fissures régulières du au retrait. L'amorce de fissuration est réalisée par sciage du béton durci. La profondeur de l'amorce est d'au moins 1/3 de l'épaisseur de la dalle. A la demande et sous la responsabilité de l'entrepreneur, et moyennant l'accord préalable du fonctionnaire dirigeant, le joint de retrait peut aussi être scié endéans les 2 à 3 heures, après la mise en place du béton, à une profondeur de 2 à 3 cm à l'aide d'un appareillage de sciage spécifique, sans endommager les lèvres du joint. Pour les joints non fissurés, ces amorces sont complétées par sciage dans le béton durci jusqu'à au moins 1/3 de l'épaisseur de la dalle et ce endéans les 24 heures qui suivent la mise en oeuvre du béton. Joints de dilatation Ces joints permettent d’absorber les déplacements liés { la dilatation ou au retrait des matériaux sous les effets des changements de température. Leur spécification dépend des variations prévisibles de température et du coefficient de dilatation thermique des matériaux. La température entraine par exemple pour une barre de longueur dont le coefficient de dilatation thermique est soumise à un gradient une deformation avec (on constate que est proportionnel à ) ; une limitation des longueurs des éléments limitera leur allongement (ou rétrécissement). Pour remédier aux problèmes de température et de retrait, on prévoit dans la structure des joints de dilatation. Dans le cas d'un sol homogène et bien consolidé ou dans le cas de descentes de charges semblables de part et d'autre du joint, il n'est pas nécessaire de poursuivre les joints de dilatation de la structure par des joints de rupture au niveau de la fondation. Les joints Page 30 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé de dilatation sont alors arrêtés au-dessus de la semelle, en prévoyant un renfort d'armatures immédiatement sous ce joint. Joints de dilatation Il n’est pas nécessaire de poursuivre les joint dans les semelles car : Pour les structures enterrées petit, et il ya empêchement de mouvement latéral La semelle faisant descendre une charge N verticale, tout mouvement horizontal fera déclencher des contraintes de frottement sol/béton, très difficile à vaincre et donc la semelle ne pourra plus bouger. Dimensions des blocs entre joints Selon l’Euro Code: Dans les calculs relatifs aux constructions courantes et à la construction industrielle, on ne peut pas tenir compte des effets du retrait et des variations de la température pour les éléments de construction compris entre joints distants aux maximum de : 25 m dans les régions sèches et a forte opposition de température (montagne, désert). 50 m dans les régions humides et tempérées. Ces distances sont doublées pour les constructions en acier. On peut augmenter ces distances par des dispositions constructives spéciales (souplesse de la structure). Les joints prévues dans l’ossature en élévation ne sont pas obligatoirement a prolonger dans les parties enterrées et les fondations ou il peut être préférable de n’en pas prévoir afin notamment d’éviter les fondations excentrées. Toutefois dans les étages de sous sols présentant de grandes dimensions en plan, il convient de prolonger les joints prévus en élévation afin de limiter les effets de variations dimensionnelles qui peuvent y êtres très sensibles compte tenu des conditions d’ambiance (ventilation, température). Selon l’ACI: Pour les constructions qui se trouvent dans les régions où il ya une grande variation de température, il faut mettre un joint de dilatation chaque 200ft (60.96 m) et pour les régions tempérées, 300ft (91.44 m) est suggéré. Page 31 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Que faire si on ne peut pas mettre des joints de dilatation? Si on ne peut pas mettre des joints de dilatation, on doit tenir compte dans les calcules des effets de température. Déformation thermique du béton d’origine climatique: Avec : o = 10-5 coefficient de dilatation thermique o : écart de température auquel est soumise la pièce. En fonction du signe de on peut avoir une dilatation (si est positif) ou une contraction (si est négatif). Dans le cas où la déformation est gênée, des contraintes de dilatation vont se produire dans la pièce : Avec est le module effectif du béton Joints de rupture Ces joints permettent les déformations différentielles des parties de bâtiment qui sont de hauteur ou de forme différentes. Des joints de rupture doivent être prévus entre deux ouvrages voisins, lorsqu'ils subissent des différences importantes de charge ou qu'ils peuvent subir des différences de tassements. C'est notamment le cas de bâtiments accolés n'ayant pas le même nombre d'étages ou de bâtiments accolés assis sur un remblai d'épaisseur variable. Les joints de rupture, s'ils évitent la transmission des efforts et permettent un certain mouvement d'un bâtiment vis-à-vis de l'autre, ne suppriment toutefois pas les interférences dans le sol entre les fondations adjacentes. Ces joints traversent les fondations comme on voit dans la figure : Page 32 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Joints de tassement Un joint de tassement doit être ménagé entre deux ouvrages voisins, lorsqu’ils subissent des différences importantes de chargement et de tassement. Le joint de tassement, nécessaire, n’et pas toujours suffisant, il évite les transmissions d’efforts d’un ouvrage à l’autre, mais ne supprime pas les interférences dans le sol, susceptibles de provoquer le tassement des ouvrages préexistant. Les joints de tassement sont généralement placés entre deux compartiments adjacents d’un bâtiment, l’un ayant un nombre d’étages plus grand que le deuxième, et cela pour éviter les fissurations résultantes des tassements différentiels entre deux compartiments. Si on ne peut pas mettre des joints de tassement, on doit renforcer le sol d’assise de façon à minimiser le maximum possible les tassements différentiels. L’épaisseur des joints de tassement peut être variable (par exemple plus large en haut). Joint sismiques Pour éviter 2 parties d’une construction susceptible d’être mises en mouvement pendant un séisme avec des vibrations et des tassements différentiels importants ne se touchent, on prévoit des joints sismiques dont l’épaisseur devra être calculée conformément aux règles parasismiques en vigueur. La forme du bâtiment a un effet défini sur les lieux d’emplacement des joints. N’importe quel changement de la direction dans de tels bâtiments formés comme L, T, Y peut exiger un examen de la nécessité des joints à la jonction où l’on a habituellement des concentrations des contraintes. La forme en plan du bâtiment devrait être le plus possible rectangulaire. L’épaisseur des joints sismiques est calculée et peut être de l’ordre du mètre ; Deux blocs voisins doivent êtres séparés par des joints sismiques dont la largeur minimal : Déplacements maximaux des deux blocs, calculés au niveau du somment du bloc le moins élevé incluant les composantes dues à la torsion et éventuellement celles dues à la rotation des fondations. Réalisation des joints Les joints doivent être soigneusement débarrassés de tout matériau et êtres protégés durablement contre l’introduction de corps étrangers susceptible d’en altérer le fonctionnement. Les couvre-joints, les matériaux d’obturation ou d’étanchéité ne doivent pas pouvoir transmettre d’effort notable d’un bloc à l’autre. Les joints de dilatation peuvent être comblés par des matériaux élastiques compressible (polystyrène, polyane…), non extrudée destinée à accueillir les différents mouvements et en même temps fournit un sceau adéquat contre l’eau et les corps étrangers. En règle générale, aucun matériau unique n’a été trouvé mais qui satisfera complètement les deux conditions mentionnées. Essentiellement trois types de matériaux sont utilises : Page 33 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé mastics (tels que les bandes imprègne de bitume en carton), scellant et water stops en commun. Scellant (composées d’étanchéité) et water stops (en caoutchouc, plastique ou métal) sont utilisées lorsqu’un joint est scelle contre le passage ou la pression de l’eau. Dans notre cas Dans ce qui suit-on étudie la stabilité du bloc C Page 34 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé 2. Calcule de la descente de charge La descente des charges permet d’évaluer la distribution des charges entre les différents éléments porteurs de la structure ce qui permettra de les dimensionner ainsi que leurs fondations appropriées. On note que dans certains cas, le dimensionnement doit prendre en considération d’autres types de sollicitation comme : moments de continuité ou de contreventement, forces dues au vent, au séisme, à la poussée des terres. De part sa définition ce calcul nécessite : de déterminer les charges c’est { dire les connaître, les évaluer, les positionner. Pour cela, on commence par énumérer les charges et on les classe en éléments de surface, éléments linéaires et éléments localisés. On détermine pour chaque élément sa charge par unité de mesure et on sépare les charges permanentes des surcharges. de distribuer les charges entre les différents éléments. La distribution est très complexe dans les structures hyperstatiques et spécialement dans les bâtiments à plusieurs étages. Le nombre de liaisons est très élevé et la continuité est assurée par phases conformément au programme de décoffrage des planchers et de leur mise en charge anarchique (carrelage, enduit, cloisons, etc…). Un calcul exact qui prendrait tous ces paramètres en considération reste du domaine théorique. Il existe deux méthodes de calcul : une méthode dite exacte et une méthode approchée. Dans notre projet, on utilise la méthode approchée. Cette méthode s’applique pour les bâtiments où la surcharge est au plus égale à deux fois la charge permanente. Q≤2G Le calcul de descente de charge serait mené en admettant la discontinuité des différents éléments du plancher (hourdis, poutrelles…). Cette supposition conduit { estimer que tous les éléments sont simplement appuyés et sans liaison. Dans le cas où les charges sont uniformes tout se passe comme si chaque appui absorberait la moitié c’est { dire tout ce qui est situé entre l’appui et l’entre-axe de deux appuis. En appliquant cette décomposition dans les deux sens, on arriverait à un rectangle de charge. Page 35 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Hypothèse de calcul Les charges appliquées sur la structure sont : - Les charges permanentes : le poids propre – (des poteaux, des murs, des poutres, des dalles…) – les revêtements – (carrelage, enduit, peinture, étanchéité…) – les cloisons. - Les surcharges d’exploitation : Ceux sont des charges variables du point de vue intensité et emplacement (personnes, meubles…). Charges Permanentes La masse volumique ou le poids à considérer pour quelques éléments sont ceux définis ci-dessous : - Béton maigre : 2.3 t/m3 - Béton gras : 2.4 t/m3 - Béton armé : 2.5 t/m3 - Mortiers de chaux : 1.8 t/m3 - Mortiers de ciment : 2.0 t/m3 - Mortiers de plâtre ordinaire : 1.4 t/m³ - Sable : 2.0 t/m³ - Carrelage (marbre) : 3.0 t/m³ - Etanchéité pour toitures (asphalte coulé sablé) : 2.0 t/m³ - Gravillon pour protection d’étanchéité par cm d’épaisseur : 0.02 t/m² - Poids volumique des agglomérés constituants les cloisons : 1.4 t/m³ Les charges permanentes proviennent des éléments de construction : Charges provenant des planchers : Le plancher est constitué d’une dalle pleine d’épaisseur ho, simplement appuyée sur son contour. Poids de la dalle pleine : ho×2.5 t/m2 Plancher courante : Revêtement : - Sable 5 cm : 2 t/m3 * 0.05 m = 0.1 t/m2 - Mortier 2.5 cm : 2 t/m3 * 0.025 m = 0.05 t/m2 - Carrelage 2.5 cm : 32 t/m3 * 0.025 m = 0.075 t/m2 Surcharge = 0.22 t/m2 Toiture : Il s’agit d’une toiture jardin. Pour ce type de toiture, il faut prévoir une épaisseur de substrat suffisante, on recommande 25 cm au moins. Ceci implique une charge permanente élevée (au moins 400kg/m2) et donc une prise en compte de la toiture lors de la phase de conception du bâtiment et du calcul des structures. Surcharge = 0.5 t/m2 Plancher du parking : On n’a pas besoin du revêtement ; soit le poids des gardes corps 0.4kN/ m²=0.04 t/m² Surcharge = 0.04 t/m2 Escalier : Page 36 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Soit le poids du Garde corps et limon= 0.4 kN/m2 Surcharge = 0.04 t/m2 La surface S concernant le poteau est obtenue en prenant la médiatrice des segments formés par le centre du poteau considéré et les centres des poteaux qui l’entourent. En d'autre terme, on suppose que la surface est divisée également entre 2 poteaux adjacents. Le poids propre de la dalle étant Pd (t/m2), alors le poids venant de la dalle et supporté par le poteau sera : (Pd+surcharge) * S Poids propre du poteau : Longueur × Section × Poids volumique du béton Poids : P0 = h × Sp × 2.5 Charges provenant des Murs : Comme les cloisons ne sont pas nombreuses, on les a estimés comme ayant un poids de 0.1 t/m2 de surface. Alors le poids venant des cloisons et supporté par le poteau sera Pm× S =0.1 × S Charges d’exploitation Espaces susceptibles d'accueillir des foules importantes, par exemple : bâtiments destinés à des événements publics tels que salles de concert, salles de sport, y compris tribunes, terrasses et aires d'accès, quais de gare: q = 5 à 7.5 KN/m2 Valeur Courante : q = 0.5 t/m2 Etats limites ultimes (E.L.U.) : Ils mettent en jeu la sécurité des biens et des personnes. Ils correspondent { l’atteinte du maximum de la capacité portante de l’ouvrage ou de l’un de ses constituants. Ils correspondent aux phénomènes suivants : Perte d’équilibre statique. Rupture de sections par déformation excessive. Instabilité de forme (flambement). Transformation de la structure en un mécanisme. Etats limites de service (E.L.S) : Ils sont liés aux conditions normales d’exploitation et de durabilité. Ils correspondent aux phénomènes suivants : Ouvertures excessives des fissures. Compression excessive du béton. Déformations excessives des éléments porteurs. Vibrations excessives et/ou inconfortables. Perte d’étanchéité, etc. Page 37 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Combinaisons d’action Les actions doivent être combinées de façon à produire les sollicitations les plus défavorables dans l’élément considéré. En cas de bâtiments courants, les combinaisons d’actions sont, suivant l’état limite, les suivantes : a - Etat limite ultime : 1.35 Gmax + Gmin + 1.5 Q b- Etat limite de service: Gmax + Gmin + Q Avec: Gmax : Ensemble des actions permanentes défavorables. Gmin : Ensemble des actions permanentes favorables. Q : Action variable de base. La somme des charges permanentes sera : G=P0+Gd*S Action variable: Q= Q*S=0.5*S Charge de service : N=G+Q Charge ultime : Nu=1.35G+1.5Q En résume Plancher courante Plancher parking Toiture Escalier Chargement (t/m2) Pd S Pm Gd 0.625 0.22 0.1 0.9 0.625 0.04 0.1 0.8 0.625 0.5 0 1.1 0.74 0.04 0 0.7 8 q 0.5 0.5 0.5 0.5 Pd Poids propre de la dalle S Surcharge Gd Somme des charges permanentes Gd=Pd+S+ Pm q Ssurcharge d’exploitation (Pour plus d’information voir annexe descente de charge). Page 38 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé 3. Calcul des poteaux Un poteau est une poutre droite verticale soumise généralement à la compression simple centrée. Et puisque le béton résiste très bien à la compression, la quantité d’armature nécessaire est minimale dans la plupart des cas et les armatures sont donc théoriquement inutiles. Mais en fait, les charges appliquées ne sont jamais parfaitement centrées grâce à la dissymétrie des chargements, aux imperfections d’exécution et à la solidarité avec les poutres; pour cette raison, on introduit des armatures destinées à résister aux moments ainsi crées. Le poteau ainsi constitué de béton et d’armatures longitudinales seules a une faible résistance au flambement des armatures; on introduit donc des armatures transversales pour y remédier. Evaluation de charges Lorsque l’étude statique des éléments supportés par le poteau (poutre, plancher.) a été effectuée préalablement, les réactions d’appui sont connues et correspondent aux efforts normaux exercées sur le poteau; il n’y a pas donc lieu d’effectuer d’autre calculs pour les déterminer. Lorsque ce n’est pas le cas, on pourra appliquer les règles forfaitaires suivantes : On évalue les charges supportées par chaque poteau en supposant que la poutre continue supportée par la file de poteaux est constituée de travées indépendantes isostatiques. Méthode de la surface d’influence, utilisée dans ce projet, où on trace la surface du plancher supportée par chaque poteau. Ayant le chargement par m2, et en multipliant par la surface d’influence, on aura la charge sur le poteau. Les charges ainsi obtenues sont majorées forfaitairement de : 15 % pour les poteaux centraux dans le cas des poutres à deux travées. 10 % pour les poteaux intermédiaires voisins des poteaux de rive dans les poutres contenant plus de trois travées. Ayant déterminé la charge extérieure sur chaque poteau, il faut ajouter le poids propre du poteau sous forme d’une charge permanente. Page 39 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Prèdimensionnement rapide La section B d’un poteau exprimée en m2, peut être déterminée par la formule : N représente la charge correspondant à la superficie totale de planchers supportés par le poteau cette charge doit être exprimée en MN. Attention, ce dimensionnement est grossier et il est préférable de prédimensionner un poteau en déterminant sa capacité portante. Un poteau est un élément dont le grand côté de la section transversale ne dépasse pas quatre fois le petit côté de celle-ci et dont la hauteur est au moins égale à trois fois le grand côté. Lorsque ce n’est pas le cas, il convient de la considérer comme un voile. Détermination des armatures longitudinales a. Calcul des sollicitations G : charge permanente + poids propre G=Ng+PP PP= densité du béton hauteur section Q : charge d’exploitation = Nq Combinaison d’actions aux ELU : Ned=1.35G+1.5Q b. Majoration de l’effort : Poteau intérieur ou centrale Majoration de Ned de 10 à 15% soit 15% Poteau de rive Majoration de Ned de 5 à 10 % soit 10% c. Calcul de l’élancement 1. Calcule de la longueur de flambement L0 o L0= 0.7L Pour les poteaux à l’intérieur assembles à des poutres de plancher ayant au moins la même raideur. o L0= L Pour les poteaux d’extrémités ou de rive. 2. Calcul du rayon de giration : i= tel que I est le moment d’inertie et B la section - Pour une section rectangulaire - Pour une section circulaire 3. Calcule de l’élancement : Si on fixe à 35 et on calcul. Page 40 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé d. Détermination du coefficient Le coefficient de flambement du poteau 1. Pour une section circulaire : 2. Pour une section rectangulaire : e. Dimensionnement Pour dimensionner de poteaux sollicitées en compression simple on se fixe à priori la valeur de l’élancement et on calcul des dimensions la petite dimension du poteau rectangulaire le diamètre d’un poteau circulaire Toujours on doit vérifier que Avec : Section du beton Soit dans ce cas ks=1 et kh=1. Page 41 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé f. Calcule des armatures en compression La section des armatures comprimées à mettre en place s’obtient à partir de la formule suivante : Le diamètre des barres longitudinales ≥ min= 12 mm. Dans un poteau circulaire, il convient que le nombre de barres longitudinales ne soit pas inférieur à quatre. g. Armatures minimales et maximales Les armatures minimales pour un élément en compression simple sont définies par : L’aire de la section des armatures longitudinales ≤ As max = 0,04 Ac hors des zones de recouvrement, et 0,08 Ac au droit des recouvrements. Détermination des armatures transversales En zone courante, le diamètre et l’espacement des aciers transversaux doivent vérifier les règles suivantes : Il convient de réduire l'espacement maximal exigé si dessus par un facteur de 0,6 : o dans les sections situées à une distance au plus égale à la plus grande dimension de la section transversale du poteau ; ces sections peuvent se trouver au-dessus ou audessous d’une poutre ou d’une dalle ; o dans les zones de recouvrement d’armatures, si le diamètre maximal des barres longitudinales est supérieur à 14 mm. Un minimum de 3 barres transversales régulièrement disposées dans la longueur de recouvrement, est nécessaire. Ls = 40* Φl ; Lr = 0.6*Ls ; S = 0.5* (Lr- st/2) __________ Pour un calcul détaillé voir annexe de calcule __________ Page 42 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Plan Page 43 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Résultats Page 44 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Page 45 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Coupes transversales : Coupe longitudinale : Poteau Pr1 Page 46 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Vérification en utilisant des logiciels Dans ce qui suit-on donne un exemple pour vérifier nos résultats en utilisant un logicielle de calcul « S-COCRETE » ; Le poteau étudié est le poteau circulaire PC5 mais ce logiciel utilise le code « ACI » or dans notre calcule tout est basé sur l’Eurocode on a obtenue ainsi une légère différence des résultats : De même une vérification des poteaux faite sur « ETABS » a montrée que tous les poteaux sont bien dimensionnés. Tous les poteaux sont de couleur magenta donc ok. Page 47 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé 4. Dalle plate sur appui ponctuelle Lorsque les planchers sont constitués par des dalles continues sans nervures, ni poutres sauf éventuellement sur leurs rives, le long desquelles des appuis continus peuvent exister et que ces dalles sont directement supportées par des poteaux (Appuis ponctuels), on a affaire à des planchersdalles ou à des planchers-champignons. Les planchers-champignons correspondant au cas où les poteaux sont munis en tête de chapiteaux. Ces types de planchers portent toujours dans deux directions. Dimensionnement Les dimensions du poteau sont déterminées pour satisfaire les conditions de force portante compte tenu du flambement. L'épaisseur de la dalle est déterminée pour satisfaire les conditions de flèches limites et de résistance à la flexion. Ces dimensions peuvent être augmentées pour satisfaire les conditions de cisaillement dû au poinçonnement, avec création éventuelle de chapiteaux et nécessité ou non de disposer d'un ferraillage vertical autour des poteaux. Types de chapiteaux : rectangulaires ou tronconiques Analyse des planchers-dalles Pour l’analyse des planchers-dalles, les diverses méthodes éprouvées sont la méthode du réseau de poutres (dans laquelle la dalle est modélisée comme un ensemble interconnecté de composants discrets), la méthode des éléments finis, la méthode des lignes de rupture ou la méthode des portiques équivalents. Page 48 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Méthode de ligne de rupture La théorie des lignes de ruptures est une méthode d’analyse aux limites qui permet de déterminer la charge ultime d’une dalle en béton armé, { partir d’un mécanisme de rupture cinématiquement admissible. Afin de trouver des mécanismes simples, on remplace ces bandes plastifiées par de lignes idéalisées appelées lignes de rupture, lignes d’articulation ou charnières plastiques. Ces lignes découpent une dalle en plusieurs éléments ou panneaux. Toutes les déformations plastiques sont supposées être concentrées le long de ces lignes. Il est nécessaire d’introduire ici les conventions utilisées lors de représentations graphiques des mécanismes de rupture. Hypothèses de base et paramètre géométrique Le moment fléchissant unitaire le long des lignes de ruptures est constant et égal au moment de plastification des aciers. Cette hypothèse n’est en général pas tout à fait respectée pour les dalles de béton armé. Afin de garantir un comportement satisfaisant à l’état d’utilisation, on concentre, en effet, les armatures dans les zones où les sollicitations sont grandes dans le stade élastique, au détriment des zones moins sollicitées. Ceci conduit à répartir constructivement l’armature de façon inégale, et à en prendre la moyenne pour le calcul des moments de rupture. Les éléments découpés par les lignes de rupture tournent autour d’axe passant par des bords appuyés ou encastrés. Au cas où la dalle est appuyée sur une colonne, l’axe de rotation passe par celle-ci. Au moment de la rupture, les déformations élastiques sont faibles en comparaison des déformations plastiques et, par conséquent, elles peuvent être négligées. Toute ligne de rupture passe par le point d’intersection des axes de rotation de deux éléments de dalle qu’elle sépare. Application : plaque rectangulaire Pour une plaque rectangulaire soumise à une charge pondérée uniforme, si ses dimensions sont proches, on peut supposer que l'acier est orthotrope Ax =Ay, même caractéristiques mécaniques et même caractéristiques physiques. On peut appliquer le critère de rupture de Johanson : Avec : Page 49 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé 1 si encastré 0 si appuyé Note : Pour la nappe inferieure on suppose les contours non libres simplement appuyé alors que pour la nappe supérieure on les suppose encastrée Ferraillage d’une plaque rectangulaire soumise à une charge uniforme Q : Le dimensionnement de l’armature se fait en remplissant la condition suivante : mr : résistance ultime à la flexion mp : valeur de dimensionnement du moment de flexion La section d’acier de la nappe inferieur/m : Comme l’épaisseur de la dalle >15cm, on introduit des armatures supérieures car il y a risque de fissures par retrait. Page 50 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Application numérique Partie étudiée fyk = 500 Mpa = 50 KN/cm2. Dimensions : a=lx = 11.5 m (AB); b=ly = 9.6 m(BC). Epaisseur : h = 30 cm. Chargement : Charge permanente : poids propre + revêtement = 1.1 t/m2 (RDC) Charge d’exploitation : 0.5 t/m2. Combinaisons : E.L.U : qu =1.35G + 1.5Q = 1.35*1.1 + 1.5*0.5 = 2235 t/m2. E.L.S : q =G + Q =1.1 +0. 5 = 1.6 t/m2. Nappe inferieure Donc : Page 51 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Nappe supérieure Donc : Page 52 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Vérification par application de la théorie d’élément fini Model numérique Le programme « Safe », nous permettre de vérifier le flèche maximal et d’obtenir les différentes cartographies par exemple celles des moments et après on fait un calcul pour obtenir l’acier nécessaire ou tout de suite le programme peut nous donner les cartographies d’acier. En plus on peut choisir le code voulue pour le calcul dans notre cas c’est l’Eurocode. Vue en 3D du plan RDC Vérification de la flèche Limitation des flèches : l’Eurocode indique que pour les poutres, dalles ou consoles il faut limiter la flèche à L/250 (sous combinaison quasi-permanentes) ; les résultats si dessus obtenues { l’état limite de services ne dépasse pas les limites acceptables. Pour une travée de 12 m flim=4.8 > 2.5 cm de même pour les autres valeurs. Page 53 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Cartographies des aciers Nappe inferieure ; Mais les cartographies montrent qu’on a besoin d’acier additionnel comme indique si dessus ; les valeurs sont en m2. Direction X Soit alors dans ces zones des aciers additionnels Direction Y Soit alors dans ces zones des aciers additionnels Page 54 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Disposition des armatures inferieures additionnelles Page 55 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Nappe supérieure Les armatures utilisées pour la nappe supérieure sont d’acier additionnel. Direction X Direction Y Page 56 . On n’a pas besoin Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé 5. Poinçonnement Généralités La rupture par poinçonnement est caractérisée par une force concentrée agissant perpendiculairement sur une dalle - réaction d’une colonne ou charge concentrée – qui crée une rupture locale par pénétration à travers la dalle. La figure montre le cône tronqué de poinçonnement séparé de la dalle par la fissure de poinçonnement, généralement inclinée par rapport au plan de la dalle d’un angle compris entre 25 et 40°. Rupture par poinçonnement d'une dalle en béton armé Ce mécanisme de rupture peut se rencontrer essentiellement dans les planchers-dalles et dans les semelles et radiers de fondation ou lorsqu’une grande charge est transmise { une dalle par des appuis concentrés. Le plancher-dalle est composé d’une dalle en béton armé ou en béton précontraint d’épaisseur constante qui est appuyée sur des colonnes, avec ou sans chapiteaux, disposés en général suivant une trame régulière. Le poinçonnement des dalles sans armature d’effort tranchant est un mode de rupture fragile, particulièrement indésirable, auquel il convient de prêter une grande attention lors de la conception et de l’exécution. Fissuration lors d’une rupture par poinçonnement Evolution des fissures sur la face tendue d’une dalle pendant la mise en charge Page 57 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Contrôle du poinçonnement Dalles sans chapiteaux Modèle pour la vérification au poinçonnement à l'état-limite ultime (EC 2-1-1.fig.6.12) On peut normalement admettre que le contour de contrôle de référence u1 est situé à une distance 2,0d de l'aire chargée ; il convient de le tracer de manière à minimiser sa longueur. (voir figure si dessus). La hauteur utile d de la dalle à épaisseur considérée comme constante, peut être prise égale à : deff = (dy + dz)/2 Où dy et dz, sont les hauteurs utiles des armatures dans deux directions orthogonales. Contour de contrôle de référence types autour d’aires chargées Page 58 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Contours de contrôle de référence pour des aires chargées au voisinage d'un bord ou d'un angle Dalles sur chapiteaux Dans le cas des dalles sur chapiteaux deux cas se présentent : 1er cas : Dans le cas des dalles avec chapiteaux circulaires, pour lesquels lH < 2hH (voir Figure), une vérification des contraintes de poinçonnement selon n'est exigée que pour une section de contrôle située à l'extérieur du chapiteau. La distance de cette section à la ligne moyenne du poteau, rcont, peut être prise égale à: rcont = 2d + lH + 0,5c où : lH est la distance du nu du poteau au bord du chapiteau c est le diamètre du poteau circulaire Dans le cas d'un poteau rectangulaire avec un chapiteau rectangulaire et lH < 2,0d (voir Figure), de dimensions l1 et l2 (l1 = c1 + 2lH1, l2 = c2 + 2lH2, l1 l2), la valeur de rcont peut être Prise égale à la plus petite des valeurs suivantes : rcont = 2d + 0,56 et rcont = 2d + 0,69 l1 Dalle sur chapiteau, lH < 2,0 hH 2eme cas : Dans le cas de dalles avec chapiteaux tels que lH > 2hH (voir Figure), il convient de vérifier les sections de contrôle à la fois dans le chapiteau et dans la dalle. Les dispositions si dessus s'appliquent également aux vérifications effectuées dans le chapiteau, avec d pris égal à dH conformément à la Figure. Dans le cas des poteaux circulaires, les distances de la ligne moyenne du poteau aux sections de contrôle peuvent être prises égales à: Page 59 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé rcont,ext = lH + 2d + 0,5c rcont,int = 2(d + hH) +0,5c Dalle sur chapiteau, lH > 2(d + hH) Calcul de la résistance au poinçonnement La méthode de calcul est fondée sur des vérifications effectuées au nu du poteau et sur le contour de contrôle de référence u1. Si des armatures de poinçonnement sont nécessaires, il convient de trouver un autre contour uout,ef à partir duquel plus aucune armature de poinçonnement n'est nécessaire. On définit les valeurs de calcul des résistances au poinçonnement [MPa] le long des sections de contrôle: vRd,c vRd,cs vRd,max est la valeur de calcul de la résistance au poinçonnement d'une dalle sans armatures de poinçonnement le long de la section de contrôle considérée est la valeur de calcul de la résistance au poinçonnement d'une dalle avec armatures de poinçonnement le long de la section de contrôle considérée est la valeur maximale de calcul de la résistance au poinçonnement le long de la section de contrôle considérée Il convient de procéder aux vérifications suivantes : a) Le long du contour du poteau ou du contour de l'aire chargée, il convient de ne pas dépasser la valeur maximale de la résistance au poinçonnement : vEd < vRd,max b) Aucune armature de poinçonnement n'est nécessaire si : vEd < vRd,c Lorsque vEd est supérieur à vRd,c pour la section de contrôle considérée, il convient de prévoir des armatures de poinçonnement Page 60 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Vérification au poinçonnement Poteau le plus chargé Résultats intermédiaires Charge de calcul ELU : P = 333 t p=3.3 t/m2 = 33 KN/m2 Enrobage cnom = cmin + cdev = 10 + 10 = 20 mm Hauteurs utiles : dy = h – cnom – Øy/2 = 300 – 20 – 20/2 = 270 mm dz = dy - Øy/2 - Øz/2 = 300 – 20/2 – 20/2 = 250 mm Hauteur utile moyenne : (270 + 250) / 2 = 260 mm Majoration de l'effort dû à l'excentricité de la charge. On peut prendre la valeur forfaitaire égale à 1,15 pour un appui intérieur. Valeurs recommandées pour Page 61 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Contrainte limite ne nécessitant pas d'armatures 0.49 MPa < 0.75 MPa Dimensionnement et section d'armatures nécessaires Au nu du Poteau u0= périmètre du poteau= 3.14 m Au contour de contrôle de référence : (d en mm) Asw est l'aire d'un cours d'armatures de poinçonnement sur un périmètre autour du poteau sr est l'espacement radial des cours d'armatures de poinçonnement Page 62 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Ferraillage Nombre de rayons : ; nt est arrondie à nt =36 Espacement maximal des armatures sur le cours extrême : Nombre de cours périmétriques : Espacement maximal des cours: Choix de l'armature : épingle ou étrier, diamètre que nous obtiendrons avec un étrier HA10 = 1,57 cm2 ou bien des epingles HA14=1.54. Page 63 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé On peut éviter de mettre des armatures en disposant un chapiteau qui sera dimensionné tel que la contrainte de cisaillement sur le contour de contrôle de référence extérieur au chapiteau ne dépasse pas VRd,c (ce qui permet de déterminer le débord ) et que le contour de contrôle de référence du poteau ne dépasse pas VRd,c1, sachant que VRd,c1 diminue lorsqu'augmente l'épaisseur de la dalle (ce qui permet d'obtenir la hauteur utile d1 et donc la retombée r1) : - contour u'1 tel que : - contour u1 tel que : Or, la hauteur utile d1 (dalle + chapiteau) est fonction de vRd,c1 qui lui-même est fonction de d1. On procédera donc par approches successives. On vérifie : dimensions du chapiteau : rcont = 2d + + 0,5c où : LH est la distance du nu du poteau au bord du chapiteau c est le diamètre du poteau circulaire hauteur utile : d1=0.26+0.25=0.51 m (règle de trois) A la distance Page 64 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé 6. Dimensionnement de l’escalier Les mots de l’escalier L’escalier : ouvrage constitué d’une suite régulière de plans horizontaux (marches et paliers) permettant, dans une construction, de passer { pied d’un étage { un autre. L’emmarchement: largeur utile de l’escalier, mesurée entre murs ou entre limons. La hauteur de marche: distance verticale qui sépare le dessus d’une marche du dessus de la marche suivante. Les hauteurs des marches des escaliers intérieurs varient de 14 à 18 cm environ. Dans les calculs de dimensionnement d’escalier, la hauteur est souvent désignée par la lettre h. Le giron: distance horizontale mesurée entre les nez de deux marches consécutives. Les girons des marches des escaliers intérieurs varient de 27 à 32 cm environ. Dans les calculs de dimensionnement d’escaliers, le giron est souvent désigné par la lettre g. La contremarche: désigne soit la face verticale située entre deux marches consécutives, soit la pièce de bois ou de métal obturant l’espace entre ces deux marches. La marche: surface plane de l’escalier sur laquelle on pose le pied pour monter ou descendre. Par extension, le terme désigne également la pièce de bois ou de métal qui reçoit le pied. Le mot «marche» est aussi employé pour nommer l’ensemble formé par la marche et la contremarche notamment dans le cas des escaliers massifs en béton. La paillasse supporte marche et contremarche. La volée: ensemble des marches d’un escalier, compris entre deux paliers consécutifs. La ligne de foulée: ligne fictive figurant la trajectoire théorique suivie par une personne empruntant l’escalier. Page 65 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Le palier : plate-forme en béton, en bois ou en métal située en extrémité d’une volée. On distingue plusieurs types de paliers : Le palier d’arrivée ou palier d’étage appelé aussi parfois palier de communication : palier situé dans le prolongement d’un plancher d’étage. Le palier intermédiaire ou palier de repos : palier inséré entre deux volées et situé entre deux étages. En principe, un palier intermédiaire ne dessert aucun local. Ce type de palier est rendu nécessaire quand le nombre de marches est trop important pour une seule volée ou lorsque la seconde volée n’est pas placée dans le prolongement de la première. Dans ce cas, il est parfois appelé palier d’angle ou palier de virage. La cage d’escalier : espace limité par des planchers, des murs et/ou des cloisons à l’intérieur duquel est placé l’escalier. Dimensionnement de l’escalier La formule de Blondel : 60cm <2h + g <64cm A partir de cette formule on peut dimensionner un escalier avec h et g en cm. Ce n’est pas une loi stricte, c’est plutôt une préférence pour avoir un escalier reposant. Nombre de marches : n = Soit 28 marches avec h = 0.15 m Alors h= 15cm, g = 30cm et e=15 cm; tan → cos = 0.899 Page 66 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Etude de l'escalier Pour le calcul on assimile la marche à une section rectangulaire de largeur g et de hauteur ( ) avec On considère que la charge comprend, en dehors du poids propre, le poids de deux personnes, soit 150 Kg par mètre linéaire de marche ; suivant la destination de l’escalier, on peut d’ailleurs être amené { considérer, en particuliers dans les bâtiments industriels, des surcharges plus importantes soit alors 500Kg/m2. Le palier est supposé appuyés sur trois cotées, par conséquent on calcule les sections d’acier nécessaires en considérant la paillasse une poutre de (b = 100 cm et h = 20 cm) en flexion simple donc sollicitée par le moment de flexion maximale. Soit la modélisation suivante de l’escalier : Détermination des charges sur la marche et le palier Charge permanente : Paillasse: ≈ 7.4 kN/m2 Soit avec Garde corps et limon= 0.4 kN/m2 on aura : P = 7.8 kN/m2 soit G= 0. 8 t/m2 Palier : Soit avec Garde corps et limon= 0.4 kN/m2 on aura : P = 7.9 kN/m2 soit G= 0.8 t/m2 La charge d’exploitation : Bâtiment à usage public ou officiel: 400 à 500 Kg/m² Soit alors Q=500 Kg/m²=0.5t/m2 Page 67 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Combinaison d’action Cas service : N=G+Q=0.8+0.5=1.3 t/m2 Paillasse: q=N 1= 1.3 t/m Palier : q=N= 1.3 t/m2 Cas ultime : Nu=1.35G+1.5Q=1.35 0.8+1.5 0.5= 1.83 t/m2 Paillasse: qu=Nu 1= 1.83 t/m Palier : qu =Nu=1.83 t/m2 Détermination des armatures longitudinales Hauteur utile d=0.9h Le moment réduit : Si Si Avec Dans notre cas Alors on n’a pas besoin d’acier comprimé (voir calcul) 1. Calcul de 2. Calcul du bras de levier Zc : 3. Calcul de la section des armatures : 4. Vérification du pourcentage minimum : On obtient : - acier longitudinal : HA 16 @ 7 cm. (15 HA 16 /m). Page 68 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Modelisation sur Robot Épaisseurs : Epaisseur de la paillasse : 20 cm Epaisseur du palier : 30 cm Caractéristiques des matériaux : Beton C30/37 Acier S500 Chargement : Poids propre Charge d’exploitation : 0.5 t/m2 Surcharge permanente : 0.2 t/m2 pour la paillasse et 0.04 t/m2 pour le palier Chargement Répartition des surcharges permanentes Page 69 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Répartition des charges d’exploitation Fleche obtenue à l’ELS La flèche maximale obtenue est 2.5 cm qui est inferieure à la limite de flèche maximale L/250 = 9.2/250=3.68 cm Page 70 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Moments Mxx et Myy à l’ELU Page 71 Gare Routières - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Renforcement Page 72 Gare Routière - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Résultats Page 73 Gare Routière - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé 7. Murs de contreventement ductiles Les voiles ou murs ductiles, sont des éléments de structure généralement verticaux, de section transversale allongée, avec un rapport longueur/épaisseur lw/bw supérieur à 4. Fixés à la base de sorte que la rotation relative de la base par rapport au reste du système structural soit empêchée, ils sont dimensionnés et conçus dans le détail des armatures pour dissiper l’énergie dans une zone de rotule plastique de flexion juste au-dessus de leur base ; cette zone, dont la hauteur est de l’ordre de la largeur lw du mur, ne peut pas présenter d’ouverture ou perforation large. Le coefficient de comportement q des ossatures contreventées par des voiles ou murs ductiles est compris entre 3,0 et 4,4. Caractéristiques du séisme, masse sismique Zone sismique 3 Coefficient d’importance Sol C: S=1.5 Spectre type 1(magnitude Ms 5.5): TB=0.2s; TC=0.6s; TD=2s; Combinaison sismique pour la vérification locale des éléments de la structure : 1(poids propre + charge permanente G) + Q + E, avec = 0.8 donné dans l’Eurocode 0 E = effets de l’action sismique, calculés pour une structure dont la masse est m, « masse sismique ». Calcul de la « masse sismique » m : m est la masse sismique du bâtiment, au dessus des fondations ou du sommet d’un soubassement rigide. Localement mJ = (Poids propre + chargement permanente G) + Q = ϕ = 1 pour les catégories D à G et pour les archives donné dans l’Eurocode 8 Partie 1-2 mJ = 22364 tonnes Page 74 Gare Routière - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Dimensions des voiles Largeur et hauteur des voiles : lw = 2500mm Hw = 32000mm Les voiles sont considérés comme étant des murs ductiles. Epaisseur choisie : bw = bw0 = 400 mm (épaisseur constante) Où bw est l’épaisseur des extrémités du mur, ou éléments de rive bw0 est l’épaisseur de l’âme du mur. La clause 5.4.1.2.3 de l’Eurocode 8 impose une épaisseur minimale de l’âme du mur ductile: bw0,min,rez = max(0.15 ; hs/20) = max (0.15 ;8/20)= 400 mm bw0,min, étages = max(0.15 ; hs/20) = max (0.15 ;4/20)= 200 mm Les règles de l’Eurocode 2 { propos des voiles sont applicables. Par définition, un mur ou voiles respectent l’inégalité : lw>4bw donc OK Période du bâtiment et forces internes Périodes du bâtiment données par le programme de calcul ETABS: Par comparaison, Testimé par la relation de l’Eurocode 8 [EN 1998-1: 2004 cl.4.3.3.2.2] : Estimation de la période du bâtiment par une formule approchée: Coefficient Ct : T=CtH2/3 Coefficient (pour les structures avec des mures de contreventement) Ac est l’aire effective totale des sections des murs de contreventement au premier niveau du bâtiment, en m² : lwi = 2.5m, longueur du mur de contreventement i au premier niveau dans la direction parallèle aux forces appliquées, en m, sous la condition que lwi / H ne dépasse pas 0,9 H=32m lwi / H =0.08<0.9 Ai = bw x lw = 1 m², aire effective de la section transversale du mur de contreventement dans la direction considérée i au premier niveau du bâtiment, en m² Page 75 Gare Routière - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Effet de la torsion: x distance de l'élément considéré au centre du bâtiment, mesurée perpendiculairement à la direction de l'action sismique considérée ; Le distance entre les deux éléments de contreventement extrêmes, mesurée comme précédemment ; Estimation des efforts internes, pour une approche simplifiée sans analyse 3D : Fb = m Sd (T) λ λ = 0.85 (le bâtiment a plus que 2 étages) m= 22364 tons = 22.364 Fb = 42771 KN kg Efforts dans un mur: NEd = 2679 kN (Dû à la descente de charge verticale sous la masse sismique) VEd = (On suppose que les mures dans la direction X sont équivalents à 20 mures identique de longueur 2.5 m chacun alors résiste à ) Dans un mur sismique primaire, selon l’Eurocode 8, la valeur de l’effort normal réduit doit pas dépasser 0.4 : ; ne Le séisme n’est pas une action accidentelle ! Selon l’Eurocode 8 section, les résistances à la flexion et à l’effort tranchant sont calculées selon les règles de l’Eurocode 2 en utilisant l’effort normal résultant de l’analyse dans la situation sismique de calcul. Armatures verticales D’après l’Eurocode 8, dans les zones critiques des murs, des armatures de confinement sont imposées aux extrémités de la section transversale. Les armatures verticales placées à ces extrémités permettent au mur de reprendre le moment sollicitant MEd. Un calcul simple permet d’estimer la quantité d’armatures nécessaires dans les 2 zones d’extrémités : On estime que ces zones d’extrémités ont une longueur lc égale au minimum requis: lc = lc,min = min(0.15 lw ; 1.5 bw ) = 375 mm Le mur est supposé être en flexion composée avec les armatures verticales pour la flexion, vu la valeur de qui est supérieure à 10%: Page 76 Gare Routière - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Cette section d’armatures As1, 2,estimé est vérifiée par un calcul du moment résistant de la section. Le calcul montre que 14 Φ 32 = 11259 mm² est suffisant. Zones d’extrémités: Diamètre des armatures dans les 2 zones d’extrémités : Φs1= Φs2=32mm Section des armatures dans les 2 zones d’extrémités : As1 = As2 = 14 Φ 32 = 11259 mm² Espacement des armatures : ds1 = ds2 = 100mm Avec ces 14 Φ 32 espacées de 100mm, on a une longueur de zone de confinement égale à : lc,reelle = ds1,2 4+ 5Φs1 + 2Φst= 100 5 + 32 + 2 10 = 712 mm Ame du mur : Diamètre des armatures d’âme : Φs1 = 16mm Section des armatures : Asv = 16 Φ 16 = 256 mm² Espacement : dsv = 120 mm Section totale des armatures verticales : Asv,tot = Asv + As1 + As2 = 22774 mm² Vérifications des règles de l’Eurocode 2: Asv,min = 0.002 Ac = 2000 mm² < Asv,tot = 22774 mm² Asv,max = 0.04 Ac = 25000mm² > Asv,tot = 22774mm² dsv,max = min(3bw0 ; 400mm) = 400mm > dsv = 120mm > ds1, ds2 = 100mm OK OK OK OK Armatures horizontales Ces armatures sont dimensionnées pour que le mur puisse reprendre l’effort tranchant sollicitant VEd. Effort tranchant résistant de calcul de l’élément en l’absence d’armatures d’effort tranchant : Avec une valeur minimum Page 77 Gare Routière - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Expressions qui se calculent avec : centre de force des armatures (d = 0.9h) k1 = 0.15, valeur recommandée 1012.6 KN Or VEd = 2951kN, cet effort tranchant obtenus de l’analyse doit être augmenté de 50% afin de tenir compte d’une augmentation possible des efforts tranchants après plastification en flexion à la base du mur sismique, et ce en raison de l’écrouissage des armatures de flexion : VEd,d = VEd 1.5 = 4426.5 kN Effort tranchant pouvant être repris par les armatures d’effort tranchant horizontales: Diamètre d’une barre : Φsh= 16 mm Espacement des armatures : dsh = 120 mm Ash = 53684 mm² =267 Φ16 Résistance des bielles comprimées de béton : Avec : Inclinaison des bielles comprimées de béton. On prend s=dsh=120 mm < st,max Note : st,max = 145mm correspond { l’espacement vertical maximal des armatures transversales déterminées après. Page 78 Gare Routière - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé coefficient de réduction de la résistance du béton fissure à l’effort tranchant bras de levier des forces internes soit z=0.9d=1.98 m la section du béton est correctement dimensionnée Règles de l’Eurocode 2 concernant les armatures horizontales des voiles : Ash,min = max(25% Asv,tot ; 0.001 Ac ) = 5694 mm² < Ash =53684mm² dmax,h = 400mm > dsh = 120 mm Vérification du glissement : Conformément { l’Eurocode 2 clause 6.2.5, l’état limite ultime par rapport { l’effort tranchant vis-à-vis du glissement est vérifié au niveau des reprises de bétonnage horizontales : vEdi est la valeur de calcul de la contrainte de cisaillement à l'interface ; elle est donnée par : où : est le rapport de l'effort normal (longitudinal) dans le béton de reprise à l'effort longitudinal total dans la zone comprimée ou dans la zone tendue, calculé, à chaque fois, pour la section considérée ; (hypothèse) VEd est l'effort tranchant transversal on fait la vérification pour le VEd en base du mur z est le bras de levier des forces internes de la section composite ; z=1.98m bi est la largeur de l'interface bi= bw=400mm VRdi est la valeur de calcul de la contrainte de cisaillement à l'interface : c = 0,35 et = 0,6 surface réalisée à l'aide de coffrages glissants ou surface extrudée ou surface non coffrée laissée sans traitement ultérieur après vibration Page 79 Gare Routière - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé est la contrainte engendrée par la force normale externe minimale à l'interface susceptible d'agir en même temps que l'effort de cisaillement ; elle est positive en compression, avec < 0,6 fcd, et négative en traction. Lorsque sn est une contrainte de traction, il convient de prendre c fctd = 0. avec Ai = Ac, aire du joint coefficient de réduction de la résistance du béton fissuré à l’effort tranchant N/mm2 La position du mur étudié Page 80 Gare Routière - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé On a vérifié no résultat en utilisant un logiciel S-CONCRETE 1er model sur : 2eme model : Page 81 Gare Routière - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé 8. Calcul du radier Toutes les fois que le terrain de fondation présente des caractéristiques mécaniques médiocres ou dans le cas de constructions à réaliser sous le niveau de la nappe phréatique, la fondation par radier général permet de répartir et diminuer les pressions sur le sol, il est recommandé de ne réaliser ce type de fondation que sur un sol homogène, la rigidité des radiers n’étant en général pas suffisante pour résister aux tassements différentiels en effet le radier se trouve justifié, si les semelles continues ou isolées deviennent très larges en raison : De l’hétérogénéité du sol de fondation conduisant { des tassements différentiels importants si des fondations isolées sont prévues; L’introduction des grandes charges horizontales dans le plan des fondations (poussée de terre) nécessite des fondations continues ; la présence des eaux souterraines exigent l’étanchement des sous-sols d’où la nécessité de choisir un radier ; La présence d’un sol { faible portances nécessite de grandes largeurs des semelles qui entraineraient une solution non économique Des difficultés d’établir des pieux (vibrations nuisibles) ; De charges excentrées en rive de bâtiment. Le calcul des sollicitations est mené par le logiciel SAFE en utilisant alors la méthode des éléments finis. Calcul élastique aux éléments finis Hypothèses de calcul Une analyse élastique permet de déterminer précisément les moments appliqués sur l’ensemble du radier. Le logiciel de modélisation aux éléments finis est le « SAFE ». Cependant, l’interaction entre le sol et la structure relève de phénomènes complexes due la nature anisotrope et hétérogène du béton et du sol en place. Ainsi, il devient complexe de prendre en compte l’ensemble de ces paramètres en un seul modèle et il est nécessaire procéder à plusieurs hypothèses simplificatrices : Le sol est considéré comme un matériau élastique et linéaire. On admet une rigidité du sol supposée uniformément répartie et égale à : Ksol =30 MN/m³ La valeur de Ksol est fonction de la nature du terrain, de son niveau de consolidation, ainsi que de la nature des charges et de la géométrie de la fondation. Les caractéristiques du sol étant inconnues on suppose alors dans notre calcul que la capacité portante du sol est 300KPa. Le radier repose sur un sol uniforme et homogène. Les radiers sont généralement très sensibles aux tassements différentiels. Le sol étant déjà consolidé par les terres excavées, on ne craint pas de tassements différentiels trop importants. L’épaisseur du radier doit s’opposer au tassement (Pour deux points ayant une distance 10m entre eux, l’écart de déplacement ne doit pas dépasser 5mm). Page 82 Gare Routière - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Modélisation Le radier est modélisé { partir d’une plaque d’épaisseur constante égale à 1m reposant sur un appui élastique surfacique. Le radier reprenant uniquement des efforts perpendiculaires à son plan, on considère des éléments surfaciques de type plaque. Les caractéristiques du matériau utilisé pour les plaques sont les suivantes : Béton : fck= 30N/mm2 E=33 000 N/mm2 gconc=2500Kg/m3 Armatures en acier S500 : fyk= 500 N/mm2 E=200 000 N/mm2 Les chargements de ce radier sont emportés de la modélisation sur « ETABS » de ce block. Exploitation des résultats Pression du sol due aux combinaisons d’action à l’ELS : La pression maximale est inferieur à la capacité du sol qui est pris égale à 300KPa. Page 83 Gare Routière - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Flèche à l’ELS : Cartographies de ferraillages : Nappe inferieure ; Mais les cartographies montrent qu’on a besoin d’acier additionnel comme indique si dessus ; les valeurs sont en m2. Direction X Direction Y Soit alors dans ces zones des aciers additionnels Page 84 Gare Routière - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Nappe supérieure Les armatures utilisées pour la nappe supérieure sont mais on a besoin d’acier additionnel, les cartographies si dessus représentent les sections d’acier additionnel en m2. Direction X Direction Y Soit alors dans ces zones des aciers additionnels Page 85 Gare Routière - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé 9. Model numérique Caractéristiques des matériaux Béton : fck= 30N/mm2 E=33 000 N/mm2 gconc=2500Kg/m3 Armatures en acier S500 : fyk= 500 N/mm2 E=200 000 N/mm2 Codes de calcul Eurocode 2-2004, Eurocode 1 et Eurocode 8 Charges appliquées Charges permanentes (en plus du poids propre): o Plancher courante 0.32 t/m² o Plancher parking 0.14 t/m² o Toiture 0.5 t/m² o Escalier 0.04 t/m² Charges variables : Q = 0.5 t/m² Action sismique : o Zone sismique 3 o Coefficient d’importance o Sol C : Spectre type 1(magnitude Ms 5.5) Action du vent : o Vitesse 35m/s o Catégorie du terrain : II Page 86 Gare Routière - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Dimensions du bâtiment Nombre de niveaux : 6 Hauteur du sous sol : hsous-sol = 4m Hauteur du rez-de-chaussée : hRDC = 8m Hauteur des niveaux supérieurs : h étage = 4m Hauteur du bâtiment : H w = 32 m Longueur totale du bâtiment – direction X : Lx = 55m Longueur totale du bâtiment – direction Y : Ly = 35m Epaisseur de la dalle : h dalle = 0.3m Epaisseur de la rampe : h rampe = 0.3m Page 87 Gare Routière - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Les plans Sous sol Rez-d- chaussée Etages courants Toiture Page 88 Gare Routière - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Les Résultats Déplacement maximal (m) Sous l’effet du séisme dans la direction X Sous l’effet du séisme dans la direction Y ` Sous l’effet du vente dans la direction X Sous l’effet du vente dans la direction Y A partir ses résultats on peut déterminer l’épaisseur des joint entres les différents blocks, alors cette épaisseur doit être plus grande que 6cm. Si les niveaux des planchers d'un bâtiment en cours d’étude sont les mêmes que ceux du bâtiment adjacent, la distance citée ci-dessus peut être réduite par un coefficient [0,7]. Par contre, cet espacement entre blocs n'est pas exigé, si des murs de contreventement appropriés sont prévus sur le pourtour du bâtiment pour supporter l’entrechoquement Page 89 Gare Routière - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé («butoirs»). Au moins deux murs de ce type doivent être placés sur chaque côté exposé au choc, et doivent exister sur toute la hauteur du bâtiment. Ils doivent être perpendiculaires au côté exposé à la collision et peuvent s'arrêter à la ligne de séparation théorique entre blocs. Dans ce cas, l’espacement entre blocs pour la partie restante du bâtiment peut être réduit à [4,0].cm. La largeur des joints entre blocs ne doit pas être inférieure à : • 4 cm en zones Ia et Ib • 6 cm en zones II et III Déplacement relatif entre étages Limitation du déplacement relatif entre étages Pour les bâtiments ayant des éléments non structuraux constitués de matériaux fragiles liés à la structure : Pour les bâtiments ayant des éléments non structuraux avec un mode de fixation tel que ces éléments ne subissent pas la déformation de la structure : avec : dr déplacement relatif entre étages; h hauteur de l'étage ; Coefficient de réduction tenant compte d’une période de retour réduite de l'événement sismique associé à l'état limite de service. Le coefficient de réduction peut dépendre également de la catégorie d'importance du bâtiment, alors pour les batiments de categorie II on a l Déplacement relatif maximal obtenue Direction X : 0.009206 m Direction Y : 0.01019 m Les valeurs obtenues sont alors acceptables. Page 90 Gare Routière - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Période et masse modale Les réponses de tous les modes de vibration contribuant de manière significative à la réponse globale doivent être prises en compte. Cela peut être satisfait en démontrant que la somme des masses modales effectives pour les modes considérés atteint au moins 90 % de la masse totale de la structure ; Mode 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 Period 0.790705 0.616446 0.351563 0.174891 0.16757 0.155376 0.143598 0.112306 0.102483 0.08822 0.087887 0.066706 0.065452 0.060405 0.057362 0.056456 0.050846 0.047291 0.045418 0.043966 0.042739 0.042566 0.040373 0.039087 0.038911 0.036335 0.036307 0.034616 0.033911 0.032548 0.032087 0.031433 0.031036 0.0305 0.030319 UX 19.1953 46.9145 1.1959 4.8799 0.3432 0.0041 8.8023 0 0.0003 0.7998 0.0069 3.1405 0.1564 0.0276 0.048 0.0133 0.3942 0.6671 0.1941 0.3227 0.0454 0.1628 0.3848 1.1352 0.0129 0.0223 0.216 0.0455 0.6888 0.0001 0.0021 0.0008 0.524 1.6683 0.3327 UY 24.4465 16.1707 29.4644 4.6078 0.0242 0.0025 3.7494 0 0.0006 4.0108 3.2434 0.3444 0.0078 0.0154 0.2349 0.2073 1.7448 0.1792 0.4509 0.0728 0.001 0.0198 0.0947 0.313 0.4849 0.3204 0.3176 0.365 2.8567 1.3953 0.0164 0.2731 0.0002 0.2291 0.0992 Page 91 UZ 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 SumUX 19.1953 66.1098 67.3056 72.1855 72.5287 72.5328 81.3351 81.3352 81.3355 82.1353 82.1423 85.2828 85.4392 85.4668 85.5148 85.528 85.9223 86.5894 86.7834 87.1061 87.1515 87.3142 87.6991 88.8343 88.8471 88.8694 89.0854 89.1309 89.8197 89.8198 89.8219 89.8226 90.3466 92.0149 92.3476 SumUY 24.4465 40.6173 70.0816 74.6894 74.7136 74.7161 78.4654 78.4655 78.4661 82.4769 85.7203 86.0647 86.0726 86.088 86.3229 86.5302 88.2749 88.4542 88.905 88.9779 88.9789 88.9987 89.0934 89.4064 89.8913 90.2118 90.5294 90.8944 93.7511 95.1464 95.1628 95.4359 95.4361 95.6652 95.7644 Gare Routière - Chapitre 2 : Etude D’un Bâtiment En Béton Armé Vérification des poteaux Les poteaux dimensionnés manuellement sont vérifiés sur « ETABS » en utilisant la commande « Start concerte design/check of structure » La couleur « magenta » indique que les dimensions sont acceptables Page 92 Chapitre 3: Etude Du Château D’eau Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Chapitre 3: Etude Du Château D’eau 1. GENERALITES On appelle réservoir une capacité destinée à contenir un liquide; l'eau pour notre cas. On distingue trois types de réservoirs: - enterrés; - semi-enterrés ; - surélevés ou château d'eau. Ces réservoirs peuvent être construits découverts ou au contraire munis d'une couverture en coupole ou en dalle plate. Les réservoirs peuvent être simples ou complexes et formés de plusieurs cellules mêmes superposées. La forme en plan peut être quelconque. Cependant la plupart du temps, les petits réservoirs se font carrés ou rectangulaires, mais la forme circulaire est moins coûteuse. Et lorsque que les moyens d'exécution le permettent, on réalise des réservoirs de forme tronconique et cylindro-tronconique à la place des réservoirs cylindriques de grand volume. Ils peuvent être réalisés selon le cas, en maçonnerie ou en acier pour de petites capacités; mais de nos jours, la plupart des réservoirs sont réalisés en béton armé ou en béton précontraint. Le château d'eau fait partie de la famille des réservoirs d'eau, il est un élément important du réseau de distribution. Lorsque la topographie permet de disposer d'un point haut pour construire un réservoir au sol, c'est cette solution qui est en général choisie. Lorsque le terrain ne présente pas de point assez haut, le concepteur du réseau a le choix entre un château d'eau (réservoir surélevé) et un réservoir au sol alimentant un surpresseur. Le château d'eau remplit une double fonction, constituer un réservoir tampon entre la production d'eau et la distribution aux consommateurs et livrer l'eau. La production d'eau doit se faire le plus régulièrement possible alors que la livraison est soumise à la demande des usagers. Quelle que soit le moment de la journée et la hauteur de la demande en eau, il faut que chaque utilisateur bénéficie d'un débit correct. Dans la mesure du possible, ces réservoirs sont placés en hauteur afin qu'ils se situent au-dessus du plus haut des robinets à desservir. La distribution de l'eau va pouvoir utiliser le phénomène naturel des vases communicants pour alimenter le réseau de distribution. Le château d'eau est avant tout un réservoir surélevé, seule l'absence d'un relief suffisamment élevé impose de construire ce dernier sur une structure en hauteur (piliers ou tour). Page 94 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Le remplissage du réservoir se fait par pompe d'alimentation de façon automatique pour maintenir un niveau constant dans le réservoir. Dans le cas où une agglomération s'étend dans une direction donnée, un réservoir unique et de hauteur convenable peut devenir insuffisant pour assurer une pression correcte en tout point du réseau et à tout moment. C'est alors que l'on a recours à un ou plusieurs réservoirs d'équilibre en liaison par le réseau avec le réservoir principal, mais à une cote de niveau légèrement inférieure. Le remplissage du réservoir d'équilibre se fait gravitairement au moment des faibles consommations, c'est-à-dire principalement la nuit. La journée, la charge à partir du réservoir principal diminue dans le réseau par suite de la consommation, celle du réservoir d'équilibre devient alors prépondérante et c'est son action qui maintient une pression régulière. Le château d'eau, en activité ou pas, tient une place importante dans le paysage. Il a été souvent décrié car il occasionnerait une "pollution visuelle" mais l'expérience montre qu'il demeure une solution économique, fiable, qu'il peut être esthétique et qu'il rend de nombreux services en offrant un point haut pour la région. Avantages du château d'eau par rapport au réservoir au sol avec surpresseur Sur le plan énergétique Les pompes d'alimentation fonctionnent à pression et à débit constants, donc avec un bon rendement. La consommation en énergie est donc faible mais importante si l'on envisage une alimentation par une production d'électricité locale. Lorsque la capacité du château d'eau est assez importante, les pompes peuvent fonctionner uniquement en tarification particulière du fournisseur (exemple: tarification "heures creuses"). La plupart des réservoirs surélevés desservent en partie des abonnés situés sur des points en contrebas de la base du château d'eau. La hauteur entraîne une pression minimale suffisante en entrée de réseau (exemple 3 bars; 1 bar pour 10m de hauteur). Il n'est donc pas nécessaire de disposer de pompe de surpression pour la distribution, la gravité est suffisante. Parfois, certains châteaux d'eau sont placés de façon à ce qu'ils s'alimentent en chaîne sans avoir besoin de surpresseur pour le remplissage du château d'eau suivant. En résumé, cette solution minimise le coût énergétique. Sur la fiabilité Le château d'eau apporte au réseau de distribution une grande sécurité, car il contient en général la consommation d'une journée de pointe ou moyenne. Il permet le maintien de la pression sur le réseau de distribution, tout en autorisant les interventions techniques sur la partie amont du réservoir. En cas de catastrophe (tempête, délestage électrique), il facilite le maintien de la distribution en eau à moindre coût. Dans le cas d'une panne du fournisseur d’énergie, il suffira de mobiliser un groupe électrogène momentanément pour remplir la cuve alors que sur des réseaux surpressés plusieurs groupes électrogènes seront nécessaires et ils devront y rester à demeure; aussi pour obtenir une fiabilité correcte avec un surpresseur, il faut disposer d'un groupe Page 95 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau électrogène de secours. On a donc en résumé une meilleure fiabilité avec le château d'eau. Sur le coût de fonctionnement Le coût d'entretien d'un réservoir est faible, qu'il soit surélevé ou au sol. C'est le coût des équipements électromécaniques qui est toujours prépondérant. Une installation de surpression est en général complexe car elle doit gérer plusieurs pompes de débits différents. Elle doit aussi disposer d'une alimentation énergétique de secours. Le système de pompage d'un château d'eau est simple et donc peu coûteux en maintenance et en entretien. Les composantes Le château d'eau a un rôle identique de volant et de réserve et d'organe régulateur de la pression dans le réseau. Seul le défaut de relief dans la zone où doit être implanté le réservoir impose de construire ce dernier sur tour. Structurellement, le château d'eau est donc une cuve surélevée, placée sur un support. Il faut y ajouter la fondation sous ce dernier, importante en raison de la masse de l'ouvrage. La protection des tuyauteries impose de les loger dans une enceinte fermée, du sol à la cuve; ce fût participe souvent - quand il n'en est pas le seul support - au soutien du réservoir; il comporte des planchers régulièrement espacés. L'obligation de couverture minimale de 1 m de terre des canalisations extérieures implique, pour leur pénétration dans l'ouvrage, l'existence d'une cave, souvent nécessaire, par ailleurs, pour que la fondation atteigne le sol résistant. Un escalier en colimaçon ou parfois des échelles, permet l'accès à tous les niveaux, de la cave en haut de la cuve. La cuve est caractérisée par sa capacité, par sa cote moyenne, qui est celle du plan qui divise son volume en deux parties égales, et est le niveau de base du calcul du réseau, ses cotes de trop-plein et de fond. Elle est généralement à double paroi, qui isole à la fois l'eau et la structure elle-même de l'effet des températures extérieures et évite les conséquences défavorables, tant sur le plan de l'aspect que sur celui de la tenue de l'ouvrage, de fuites éventuelles. Elle est couverte d'une toiture accessible, entourée, dans les ouvrages récents, d'un attique, rebord de corniche ou garde-corps d'une hauteur qui permet inspection et entretien en sécurité. Elle est traversée d'une cheminée, qui livre passage à l'escalier. Elle est ventilée par des chatières, pour renouveler l'air au-dessus du plan d'eau et éviter la condensation; les orifices d'aération sont pourvus de grillages et de moustiquaires. L'éclairage naturel est réduit; les points lumineux artificiels sont alimentés sous très basse tension. L'étanchéité des cuves en béton est assurée par un enduit intérieur de mortier de ciment, rarement par une membrane plastique libre. Une peinture à base de résines époxydes, complétée par une protection cathodique, protège contre la corrosion la surface interne des cuves métalliques. Un paratonnerre assure la protection de l'ouvrage contre la foudre. Page 96 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau L'équipement hydraulique Les canalisations intérieures du château d'eau sont en acier, à brides boulonnées. Leur diamètre est souvent réduit par rapport à celui des conduites extérieures enterrées qui aboutissent à l'ouvrage; l'économie et le plus faible poids des pièces à manipuler compensent les pertes de charges accrues sur quelques dizaines de mètres de canalisations. Elles sont revêtues d'époxy, ou métallisées et peintes ensuite, ou encore plastifiées à chaud. La conduite d'amenée traverse la cuve jusqu'au-dessus du niveau de trop-plein et l'alimente par jet à l'air libre; parfois, pour éviter que la perte d'acide carbonique libre provoquée par cette aération rende l'eau incrustante, la conduite d'amenée est prolongée jusqu'au fond de la cuve. Une vanne commandée soit par flotteur, soit électriquement ou hydrauliquement, obture la canalisation quand le niveau de tropplein est atteint. La conduite de distribution puise l'eau dans une cunette au fond de la cuve, à travers une crépine. Son diamètre est souvent plus important que celui de la conduite d'amenée, compte tenu des débits de pointe qu'elle doit véhiculer. Canalisations d'alimentation et de distribution comportent une vanne d'isolement après leur pénétration dans la cave. Elles sont équipées d'un compteur ou d'un débitmètre électromagnétique, qui enregistrent le diagramme de leur débit; un comptage spécial, dimensionné pour les faibles débits, installé en by-pass du compteur principal de la conduite de distribution fournit, en lecture de nuit, des indications sur les pertes du réseau. Une liaison entre les deux canalisations permet, par un jeu de vannes, la distribution, cuve hors service, et, d'autre part, le nettoyage du plan d'eau par débordement dans la goulotte de trop-plein. Dans les ouvrages d'extrémité, une unique canalisation d'amenée-distribution dans laquelle l'eau circule, tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre, pénètre dans le château d'eau; elle se divise néanmoins en deux branches, sous la cuve, pour assurer l'indispensable renouvellement d'eau, la branche de distribution comportant un clapet de non-retour qui empêche l'alimentation de la cuve par le fond. Une canalisation de trop-plein évacue à l'égout, au fossé ou au cours d'eau le plus proche, le débit de débordement en cas de défection de la vanne automatique de fermeture de la conduite d'alimentation; la conduite de vidange la rejoint sous la cuve. Toutes les conduites sous cuve, hormis celle de trop- plein, sont calorifugées, pour les tenir à l'abri du gel. Un détecteur-enregistreur du niveau d'eau dans la cuve, relié au réseau téléphonique, indique à distance, sur simple appel, le degré de remplissage du château d'eau. Les matériaux et formes La grande variété de formes - et elles sont, par nature, compliquées dans le château d'eau le plus simple - que lui confère l'art du coffrage, l'excellente connaissance théorique et pratique du matériau, dans sa composition et dans sa mise en œuvre, sa résistance et sa faible sensibilité à la corrosion, moyennant le respect de quelques règles, font du béton armé le matériau de prédilection pour la construction des châteaux d'eau modernes, comme il le fut déjà dès le début du siècle. On examinera dans ce qui suit les formes principales qui ont été utilisées dans les dernières décennies. La structure en béton armé, associé à la maçonnerie, se retrouve dans de très nombreux châteaux d'eau. Elle comporte essentiellement une cuve cylindro-tronconique, à coupole Page 97 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau de fond, dite cuve lntze, supportée par une série de piliers entretoises par des planchers, fondés sur semelles, radier général ou pieux; la toiture, coupole sphérique ou cône, repose par des piliers sur la ceinture principale de la cuve. La paroi tronconique de celle-ci est inclinée à 45°, la coupole de fond a une retombée de 30°; les rayons de la paroi cylindrique et de la coupole sont dans le rapport de 7 à 5. Dans les ouvrages de petite capacité, la cuve lntze est remplacée par une cuve cylindrique à coupole de fond. La maçonnerie revêt complètement l'ossature en béton, donnant à l'ouvrage l'aspect d'une tour; ou bien, elle enveloppe, d'une part, la cuve, et forme, d'autre part, des panneaux de remplissage entre les piliers, qu'elle laisse ou non apparents, en faisant transparaître la forme en champignon de la structure; dans un cas comme dans l'autre, elle n'a pas de fonction portante. Les châteaux d'eau les plus récents sont en béton apparent, à cuve cylindrique ou conique. Les cuves cylindriques - parfois faiblement tronconiques- sont à fond plat; elles sont portées par une colonnade circulaire extérieure, associée à l'appui central que forme le fût enfermant tuyauteries et escalier. Les colonnes de certains ouvrages sont des voiles radiaux formant nervures du fût. Le fond plat est parfois remplacé par un tronc de cône extérieur et un cône de fond, rappelant la cuve Intze; le support est alors un fût unique placé à l'intersection des deux coques. Les cuves coniques sont à génératrices inclinées de 30 à 60° sur l'horizontale; elles prennent appui sur un fût, qui en est l'unique support; le fond de cuve est une coque conique. Une particularité fonctionnelle avantageuse de ce type de cuve est la faible variation du niveau du plan d'eau pour la fraction la plus utilisée du volume: la cote moyenne se situe en effet à 1/5 de la hauteur totale théorique du cône sous le niveau de trop-plein; trois quarts du volume total correspondent à un abaissement de niveau de 2/5 seulement de cette hauteur. Par contre, la coupole ou le cône de toiture a une portée considérable. Par son aptitude au formage et sa soudabilité, l'acier est un autre matériau bien adapté aux surfaces à simple et à double courbure que l'on rencontre dans les châteaux d'eau; mais sa vulnérabilité à la corrosion demande des précautions toutes spéciales. Ces ouvrages sont à cuve sphérique ou ellipsoïdale, raccordés par un tronc de cône à un fût généralement cylindrique, lui-même élargi en tronc de cône à sa base pour conférer à l'ensemble une rigidité suffisante au vent. La cuve est calorifugée par un isolant thermique revêtu de tôles d'aluminium formées. La construction Classiquement, le château d'eau en béton est construit à l'aide d'un échafaudage. En raison de la hauteur de l'ouvrage, de l'étendue de la cuve et des charges élevées qui lui sont transmises en cours de travaux, cette construction provisoire doit être robuste et occupe dans l'espace un volume important; son montage et son immobilisation représentent une fraction substantielle des charges du chantier. D'autre part, le coffrage dans ses méthodes traditionnelles, appliquées à des formes complexes, dans des conditions de travail difficiles, représente le coût prépondérant dans le gros œuvre de l'ouvrage. Château d’eau et son échafaudage Les efforts des entreprises spécialisées ont donc porté sur la suppression de tout ou partie de l'échafaudage et la rationalisation du coffrage. Page 98 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Le coffrage grimpant permet la réalisation, par tranches verticales successives, du fût du château d'eau; il comporte les passerelles de travail nécessaires et prend appui sur la structure même. Il en est de même du coffrage glissant, à cette différence que ce dernier monte de façon continue, jour et nuit, de la base au sommet du fût; quelques jours suffisent pour atteindre une hauteur de plusieurs dizaines de mètres. Ces méthodes s'appliquent le plus facilement à des éléments prismatiques ou de section peu variable; la seconde permet une économie de temps considérable. Leur avantage est cependant réduit du fait qu'elles n'évitent pas, dans la plupart des cas, la construction d'un échafaudage pour la construction de la cuve. Cet inconvénient a pu être éliminé par des constructeurs, soit par l'emploi de consoles radiales préfabriquées soutenant la cuve, fixées à la partie supérieure du fût, soit par construction au sol du coffrage d'ensemble de la cuve, autour du fût déjà réalisé, et sa levée en place par câbles. On a aussi procédé à la construction au sol de la cuve, centrée sur l'axe de l'ouvrage. Dans une méthode, le fût est réalisé préalablement en coffrage glissant; la cuve est hissée le long du fût par des câbles et des vérins placés au sommet de celui-ci; la cuve mise en place est fixée au fût par des éléments précontraints. Dans une autre, les colonnes nervurées du fût sont construites par collage à l'époxy de blocs en béton préfabriqués avec un soin extrême, simultanément au levage de la cuve, effectué au moyen de vérins prenant appui sur la partie réalisée des colonnes, par levées successives d'une vingtaine de centimètres. Dans un cas comme dans l'autre, le levage d'une cuve dépassant le millier de tonnes est l'affaire de firmes spécialisées dans ce type d'opération. Le calcul Les cuves des châteaux d'eau sont presque entièrement composées de parois relativement minces, à symétrie de révolution; ces coques sont calculées par la théorie membranaire, dans laquelle tous les efforts internes induits par la pression de l'eau et par leur poids propre sont exclusivement des efforts de traction ou de compression dans le sens des "méridiens" et des "parallèles". C'est le cas des cuves Intze, des cuves coniques et des cuves sphéroïdes des châteaux d'eau métalliques. L'intersection des coques ou leur retombée sont le siège d'efforts horizontaux considérables, qui doivent être repris par des ceintures travaillant, selon le cas, en traction ou en compression. Les parois et les ceintures tendues des cuves en béton reçoivent une armature importante, qui assure seule leur résistance, le béton étant inapte à reprendre la traction; les tensions dans le béton doivent y être limitées, pour éviter sa fissuration; les sections sont donc assez importantes, ce qui a conduit à utiliser pour ces éléments, dans les ouvrages importants, la précontrainte, mise en compression préalable du béton par câbles ou fils, qui conduit à une réduction considérable des quantités et est très favorable pour l'étanchéité. La paroi latérale des cuves cylindriques est donc soumise à la fois à un effort annulaire de traction et à flexion. L'acier résiste aussi bien à la traction qu'à la compression; cette dernière sollicitation risque néanmoins, dans les coques minces qui composent entièrement un château d'eau métallique, de provoquer le dangereux phénomène de voilement; l'échantillonnage et le raidissement doivent donc y être soigneusement étudiés. Page 99 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Les supports de la cuve ne reçoivent pas seulement la charge verticale du poids mort et de l'eau, mais également l'important effort latéral du vent, qu'ils transmettent à la fondation. Les colonnes sous cuve Intze, les piliers et le fût sous cuve cylindrique travaillent principalement à la compression sous ces charges; les colonnes, du fait de leur élancement important, doivent être vérifiées au flambement et sont éventuellement entretoisées pour s'y opposer. Les fûts cylindriques des ouvrages en béton à cuve conique et des châteaux d'eau métalliques reprennent seuls la charge verticale et l'effort du vent et sont donc sollicités à la fois en compression et en flexion; leur relative flexibilité impose la vérification à la résonance, phénomène oscillatoire produit par les rafales de vent. La fondation des châteaux d'eau est toujours importante; elle reçoit en effet fréquemment une charge de plusieurs milliers de tonnes; elle dépend évidemment en premier lieu de la qualité du sol. En très bon terrain, une fondation directe sur semelle suffit - semelle annulaire sous piliers et semelle ou petit radier sous fût -; le cas échéant, on procède à un remplacement de sol par du sable stabilisé au ciment lorsqu'une couche plus faible s'interpose entre la fondation et le soi résistant. Un terrain de portance plus médiocre réclame un radier général, dalle circulaire épaisse qui répartit uniformément sur le sol, à la pression admissible, la charge qu'elle reçoit des éléments du support; les couches de sol sous radier peuvent être améliorées par remplacement ou battage de colonnes de gravier. Enfin, des pieux en béton armé, battus ou forés, sont réalisés quand le terrain est faible sur une grande profondeur; cette solution est d'ailleurs souvent plus économique, et meilleure quant aux tassements, qu'un radier général de grande étendue. Théorie des membranes en béton armée : La théorie des membranes fournie des forces longitudinales et les efforts tranchants pour tout point de la coque et pour toutes les directions, le problème est d’affecter d’après les forces élastiques , et l’acier et le béton nécessaire aux éléments de la structure. Pour résoudre ce problème il faut prendre en considération les propriétés provenant des matériaux : L’armature c'est-à-dire l’acier peut seulement admettre des efforts des forces ayant sa propre direction, soit seulement des efforts normaux et jamais des efforts tranchants. Le béton peut supporter à la foi des efforts de compression et des efforts tranchants. Notons que les efforts de compression sont conjointement supportés par le béton et les armatures et les efforts de traction sont supportés par les armatures seules. Les efforts tranchants sont supportés par le béton seul. Pour faire un calcule béton armé, il faut calculer en tout point de la membrane les contraintes principales Na et Nb puis on déterminé les efforts Nx , Ny et Nxy appliquées sur les facettes normales aux directions d’armaturage, puis en utilisant le cercle de Mohr, on dessine par les points considérés les cercles de Mohr pour le béton seul (CMBS). Alors le dimensionnement de la membrane est valable si les cercle de Mohr tombent dans le domaine d’équilibre, si non on a toujours moyen de jouer sur les caractéristiques mécaniques et géométriques (béton et acier) de la structure pour faire tomber le cercle de Mohr dans le domaine d’équilibre. Page 100 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Condition de Non- Fragilité "Par définition est considérée comme non fragile, une section tendue ou fléchie telle que la sollicitation provoquant la fissuration du béton dans le plan de la section considérée entraîne dans les aciers une contrainte au plus égale à leur limite d'élasticité garantie". Selon l’Eurocode : (Dans notre cas) As Ac. fctm/fyk Avec As l’aire totale des armatures Ac l’aire de la section droite du béton fyk limite d’élasticité de l’acier fctm résistance moyenne du béton en traction fctm= 0.3 fck2/3 pour fck 50 MPa Dispositions constructives minimales Les dispositions ci-après complètent celles des Règles BAEL, qui demeurent applicables. L’épaisseur minimale des parois est de : - 15 cm pour les ouvrages de la classe A - 12 cm pour les ouvrages des classes B ou C. Pour les parois de plus de 0.15 m d'épaisseur, il faut prévoir deux nappes de treillis soudés (une sur chaque face). Dans le cas d'ouvrages circulaires à axe vertical, la nappe intérieure ne doit pas comporter plus de la moitié de la section totale des armatures horizontales. Les fils constituant l’armature de répartition doivent représenter une section au moins égale au quart de la section unitaire des fils constituant l’armature principale. Le diamètre des fils constituant l’armature principale doit être tel que: En revanche, en ce qui concerne les fils placés en deuxième lit et constituant l’armature de répartition, la seule condition est que leur diamètre ne soit pas inférieur à 6 mm. Pour les parois en contact avec un liquide, l'espacement des fils (E ou e) doit être tel que é La distance libre entre toute génératrice extérieure d'une nappe de treillis soudé et la paroi de coffrage la plus voisine doit être au moins égale à : - 5 cm pour les ouvrages exposés aux embruns et aux brouillards salins - 3 cm pour le côté mouillé des parois ou pour les parois au contact d'un liquide (par exemple, eau intérieure et/ou eau extérieure, vin) ainsi que celles exposées directement aux intempéries et aux condensations. Page 101 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau 2. CALCUL Dans notre cas il s’agit d’un château d’eau cylindro-tronconique de capacité 2400m3 et sur élevé d’une hauteur 26 m au dessus du sol (la hauteur du support est 30m). L'étude d'un tel ouvrage n'est rien d'autre que l'analyse et le dimensionnement des éléments constitutifs de sa structure porteuse. Nous allons considérer pour notre cas: - une couverture en forme de plaque - une cuve cylindrique de hauteur 4m (e=0.2m) - une ceinture inférieure à la base de la cuve cylindrique - une partie tronconique incline d’un angle 45° et de hauteur 8m (e=0.2m) - deux ceintures d'appui de la cuve sur son support - une cheminée de 12m de hauteur, permettant d'accéder à l'intérieur du réservoir (e=0.2m) - un support constitué par des colonnes - un système de fondation par radier général. Etude de la géométrie et du chargement Tout plan contenant l’axe de révolution et un plan de symétrie d’autre part dans un plan de symétrie la contrainte tangentielle est nulle quelque soit le point M. La pression hydrostatique dans un fluide est la même dans toutes les directions et perpendiculaire à la paroi du réservoir : P = h= gh ; - h est la hauteur de l’eau au dessus du point étudié. Soit w le poids de la superstructure, et P le poids propre par unité de surface tel que 25 KN/m3=2.5t/m3 soit venant de l’étanchéité. =3t/m3 pour prendre en compte toute surcharge Page 102 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Calcul des efforts internes Partie cylindrique Soit l’élément de surface formé par l’intersection de deux méridiens et deux horizontal : Le calcul des armatures horizontales (cerces) se fait par tranche de 1m de hauteur. Pour simplifier on considérera une valeur entière arrondie par excès de h hauteur de la cuve. Ainsi, harrondie donne le nombre de tranches. Dans chaque tranche, on prend pour p la pression moyenne. Cuve vide : Nxx= Nxx= ; . pour Cuve rempli : Nxx= Nxx= pour Page 103 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Partie conique Equation d’équilibre : 45° Cuve vide : Condition au limite : pour s= d’où la constante c. Page 104 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Cuve rempli : Soit Varie entre 0 et 4 m indiquant la hauteur de l’eau au dessus de la partie conique Condition au limite : pour s= d’où la constante c. Armaturage Détermination des armatures N Tension (acier) N (béton) 0 Compression Cisaillement (béton) 0 0 0 0 N Effort interne dans la membrane (peut être tension ou compression sachant que le cisaillement est nul). La force longitudinale dans l’acier La force longitudinale dans le béton La surface de la section transversale des barres d’acier par unité de section Dans le cas ou N est une force de tension on aura Pour N une force de compression prise par le béton et l’acier alors soit ; Si cette valeur est inferieure à zéro alors le béton seul suffit pour résister à cette force de compression si non on a besoin de l’acier tel que Page 105 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Note Il est nécessaire de limiter les contraintes dans le béton afin d’éviter l’apparition de fissures trop importantes susceptible de nuire à la durabilité de la structure. Cette limitation est fonction de la classe d’exposition. L’EC2 indique «Il peut être pertinent de limiter les contraintes de compression à une valeur 0.6fck dans les partir exposées à des environnements correspondant aux classes d’exposition XD, XF, ou XS » L ’ l l l l’ b Espacement des armatures L’espacement des armatures de béton armé doit permettre une mise en place et une vibration satisfaisante du béton, afin de garantir ainsi l’adhérence acier/béton. La dimension maximale des granulats doit être adaptée { l’espacement des armatures. Il convient d’adopter une distance libre (horizontalement et verticalement) entre barres parallèles ou entre lits horizontaux de barres parallèles supérieure ou égale à la plus grande des valeurs suivantes: k1 fois le diamètre de la barre (dg + k2) mm 20 mm Avec : – dg dimension du plus gros granulat –k1 = 1 –k2 = 5 mm. Page 106 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Etude des anneaux Anneau A Calculons tout d’abord H et V : En réalité, cet anneau ne réagit pas tout seul à la force H. Le poids de la structure crée une force horizontale qui s’oppose { H due au frottement. Pour plus de sécurité on a négligée cette force de frottement. La contrainte de compression dans l’anneau sera : Détermination des armatures Pour N une force de compression prise par le béton et l’acier alors soit ; Si cette valeur est inferieure à zéro alors le béton seul suffit pour résister à cette force de compression si non on a besoin de l’acier tel que Page 107 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Pour h entre ses deux valeurs on procède à une interpolation. Anneau B L’anneau circulaire est soumis à une force de tension dans son plan, on peut alors le dimensionner comme étant un tirant. Calculons tout d’abord H: En réalité, cet anneau ne réagit pas tout seul à la force H. Le poids de la structure crée une force horizontale qui s’oppose { H due au frottement. Pour plus de sécurité on a négligée cette force de frottement. La contrainte de compression dans l’anneau sera : Détermination des armatures 1. Calcul d’un tirant à l’état limite ultime : Effort normal de traction Section totale des armatures Contrainte limite des armatures 2. Vérification des contraintes à l’état limite ultime : On applique la formule On vérifie que Page 108 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau 3. Calcul d’un tirant à l’état limite de service : Avec contrainte dans l’acier tendu l 4. Armatures définitives : La section d’armatures à retenir : Ath=Max (As,u ; As,ser) Les calculs montrent que dans les aciers S400 ou S500, ce sont toujours les ELU qui sont dimensionnant d’où nHAØ=A (avec n paire) 5. Vérification des contraintes à l’ELS : et on vérifie que 6. Vérification de la condition de non fragilité : On calcule : As= aire totale des armatures = A Ac = aire de la section droite du béton fyk = limite d’élasticité de l’acier (acier S500 fyk = 500) fctm= résistance moyenne du béton en traction Pour a. Cas où la maitrise de la fissuration n’est pas requise on vérifie que : As Ac. fctm/fyk b. Cas où la maitrise de la fissuration est requise : On vérifie que As As, min Page 109 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Anneau C L’anneau simplement appuyé sur n appuies, les distances entre appuis sont assez petites soit l=L/n avec L=2 R alors on peut calculer les moments comme s’il est encastré en n appuies puisque les torsions son nulles (anneau en flexion simple). (qu=290 KN/m, L=13.82m, l=1.54m) Détermination des armatures longitudinales 1. Calcul du moment réduit : Hauteur utile d=0.9h Le moment réduit : Si Si Avec Pour acier S500 Dans notre cas alors on n’a pas besoin d’acier comprimé (voir calcul) 5. Calcul de 6. Calcul du bras de levier Zc : 7. Calcul de la section des armatures : 8. Vérification du pourcentage minimum : Page 110 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Les supports Calcul des sollicitations: G : charge permanente + poids propre G=Ng+PP PP= densité du béton hauteur section Q : charge d’exploitation = Nq Combinaison d’actions aux ELU : Ned=1.35G+1.5Q Dimensionnement de la colonne Utilisons la force critique d’Euler pour déterminer la section de la colonne portant la structure. On doit avoir Ned<Fcr (Soit un béton tel que fc28=30 MPa alors E=33GPa) Nser =1.8 MN/ml Ned = 2.5 MN/ml Ned<<< Fcr Remarque : on a choisit ses dimensions pour des raisons de stabilité sismique. Détermination des armatures longitudinales a. Calcul de l’élancement : 4. Calcule de la longueur de flambement : L0=2L= 2 30=60 m 5. Calcul du rayon de giration : i= tel que I est le moment d’inertie et B la section Pour une section circulaire avec de= 8m et di=7.2 m alors Alors ic=2.691 Pour 6. Calcule de l’élancement : Page 111 =9.55 et I=69.15 m4 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau b. Détermination du coefficient : Le coefficient de flambement du poteau 3. Pour une section circulaire Alors on obtient c. Calcule des armatures en compression : La section des armatures comprimées à mettre en place s’obtient à partir de la formule suivante : Avec : Section du béton Soit dans ce cas ks=1 et kh=1 Alors le béton suffit seul à résister à cette force, on a besoin d’acier minimal. d. Armatures minimales : Les armatures minimales pour un élément en compression simple sont définies par : Soit 302 pour toute la colonne Note De même pour la colonne intérieure de section 20cm et hauteur 30m on obtient Ned= 9MN <<< Fcr Le calcul montre qu’on a besoin de en total Page 112 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Détermination des armatures transversales En zone courante, le diamètre et l’espacement des aciers transversaux doivent vérifier les règles suivantes : Soit Soit Il convient de réduire l'espacement maximal exigé si dessus par un facteur de 0,6 : o dans les sections situées à une distance au plus égale à la plus grande dimension de la section transversale du poteau ; ces sections peuvent se trouver au-dessus ou audessous d’une poutre ou d’une dalle ; o dans les zones de recouvrement d’armatures, si le diamètre maximal des barres longitudinales est supérieur à 14 mm. Un minimum de 3 barres transversales régulièrement disposées dans la longueur de recouvrement, est nécessaire. Page 113 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau 3. RESERVOIRS EN ZONE SISMIQUE Introduction Lorsqu'un réservoir couvert est entièrement plein, il n'y a pas de mouvement relatif du fluide par rapport au réservoir à la suite d'une excitation sismique en base. Du point de vue dynamique, tout se passe comme si l'ensemble fluide réservoir constituait une masse unique. Ceci correspond à une situation "eau gelée" intéressante à considérer comme valeur de référence, mais qui ignore la mise en mouvement du fluide. Lorsque la surface du fluide est libre, la mise en mouvement du réservoir entraîne des oscillations, avec des implications diverses : distribution de pressions dynamiques dissymétriques, formations de vagues, moment de flexion et cisaillement en base différents du cas "eau gelée". Comme un faible défaut de remplissage d’un réservoir de l'ordre de 2 % du volume total laisse apparaître la formation de vagues, on considère la surface du fluide comme libre dans l’étude des réservoirs en zone sismique. Les dégâts aux réservoirs en zone sismique sont de natures diverses. Les châteaux d’eau constituent des « pendules inversés », structures peu ductiles et fortement sollicitées. Le balancement du fluide engendre aussi des problèmes spécifiques, si la hauteur des vagues dépasse le franc bord : - dégâts au toit du réservoir, couplé à des dégâts aux parois - débordement du fluide. Quelques effets des séismes sur les réservoirs : « elephant foot » Page 114 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Modèles mécaniques L'analyse complète de l’interaction fluide –structure et la détermination exacte des sollicitations dans un réservoir soumis à une action dynamique doivent tenir compte : - des oscillations de la surface du fluide ; - de la déformabilité du réservoir ; - de la fixation partielle ou complète de sa base et du soulèvement du fond du réservoir ; - de la flexibilité de la fondation. Des modèles mécaniques simplifiés « équivalents » aux méthodes complexes par les résultats qu’ils fournissent ont été développés dans des études analytiques rendues possibles par des hypothèses simplificatrices sur le réservoir ou en exploitant des résultats de calcul numériques. Les solutions analytiques considèrent généralement le réservoir comme rigide et le modèle mécanique équivalent au fluide comporte deux termes physiquement perceptibles. Le premier terme du modèle mécanique équivalent correspond à la partie du fluide mise en mouvement d'oscillation, appelée masse oscillante ou convective (sloshing or convective mass). Cette oscillation de fluide est, comme les vibrations de solides, caractérisée par des fréquences propres liées à la géométrie du réservoir et par un amortissement. On limite généralement la prise en compte des modes d'oscillation du fluide au 1er mode. L'amortissement du fluide est beaucoup plus faible que l'amortissement des structures. Pour le 1er mode fluide de l’eau (ou essence, gasoil), ξ = 0,5 % de l'amortissement critique, environ. Cette valeur très faible de l'amortissement doit être considérée lorsqu'on effectue les calculs de l'équivalent mécanique au départ d'un spectre de réponse. On sait que dans l'Eurocode 8 le spectre de réponse élastique en accélération Se (T) de référence pour les problèmes sismiques correspond à ξ = 5 % de l'amortissement critique. Le spectre de réponse correspondant à l'oscillation d'un liquide est obtenu en multipliant la courbe de Se(T) par , coefficient de correction de l’amortissement : (η= 1,35 pour ξ = 0,5 %) Le deuxième terme du modèle mécanique équivalent correspond à la partie inférieure du fluide, dont on peut considérer qu'elle n'a pas de déplacement relatif par rapport au réservoir : c'est la masse “ impulsive rigide ”. Les oscillations de la surface d'un fluide ont lieu à des fréquences très basses par comparaison aux fréquences de la structure de sorte que le terme d’oscillation peut être étudié avec une bonne précision en considérant le réservoir comme rigide : les équations de fluide et de structure sont découplées. Les modes de structures sont par contre liés au terme de masse impulsive: si la structure du réservoir se déforme, la masse impulsive suit cette déformation et c'est une approximation de découpler les équations de fluide et de structure pour l'étude de ce terme. Cette approximation a été utilisée pour mener à bien les approches analytiques dont résulte la majorité des résultats disponibles. Des analyses numériques ont permis de résoudre le problème en considérant l'entièreté des variables. Page 115 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau De façon générale, l’étude de la réponse des réservoirs est établie par analyse modale spectrale. Ceci pose le problème de l'étude d'une structure comprenant des éléments auxquels on veut attribuer des coefficients d'amortissement différents : 5% pour la structure, 0,5% pour le fluide. On peut résoudre ce problème en définissant un spectre de réponse en accélération de calcul qui correspond à un amortissement égal à 0,5 % de l'amortissement critique pour la période d'oscillation de l'eau et à 5 % pour les modes correspondant à la structure elle-même. Ceci est réalisé que de façon particulière dans chaque cas, en effectuant d'abord un calcul des fréquences propres, puis en définissant ensuite une borne Tx des périodes des modes structures. On détermine le spectre de calcul en donnant à q la valeur adéquate pour ces modes structures et q=l pour les modes fluides convectifs. Cette méthode est possible parce qu’on peut considérer que les modes fluides et les modes structures ne sont pas couplés. Page 116 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Réservoir tronconique L’Eurocode 8 mentionne qu’un réservoir surélevé en forme de tronc de cône peut être représenté par un cylindre équivalent de même volume de liquide que le réservoir réel et de diamètre égal à celui du cône au niveau du liquide. Soit dans notre cas la partie conique est équivalente à un cylindre de diamètre 23.5m et hauteur 3.2m. Alternativement, on peut utiliser les résultats de la Figure suivante qui donnent les courbes permettant le calcul des éléments du modèle mécanique équivalent dans le cas d'un réservoir en tronc de cône. Données pour le calcul de réservoir tronconique. Page 117 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Réservoirs surélevés Quand un réservoir est placé sur une structure élevée, la flexibilité de celle-ci intervient. Le modèle mécanique devient alors un système à plusieurs degrés de liberté. Si le réservoir est rigide, le liquide peut être pris en compte en considérant deux masses: - une masse impulsive mi liée de manière rigide aux parois du réservoir et située à la hauteur hi’ ou hi au-dessus du fond du réservoir - une masse convective mc1, liée aux parois par un ressort de raideur Kc1 = ωc12 mc1 et située à la hauteur hc1’ ou hc1 mi, mc, hc1’, hc1, hi’ et hi sont définis au table ci après, qui permet de calculer les périodes Timp et Tconv. On calcule ωc1= 2π/Tconv. L’effet de la masse convective peut s'avérer dangereux par comparaison { une situation "eau gelée" parce que le niveau de la masse d’oscillation est haut et que la pseudo accélération pour ce terme est importante. Cela peut expliquer les effondrements de château d'eau lors de tremblements de terre. Page 118 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Calcul Définition du site Zone sismique 3 Coefficient d’importance Sol C: S=1.5 Spectre type 1(magnitude Ms 5.5): TB=0.2s; TC=0.6s; TD=2s; Donnée relative au réservoir Soit un réservoir cylindrique en béton armé de hauteur 7 m et rayon 11.75 m, ce réservoir est équivalent au réservoir cylindro-tronconique. Il est porté par une colonne cylindrique et 9 poteaux de section rectangulaire (50X50 cm) dont la hauteur est 30 m. Masse total du fluide : La masse totale du réservoir plein, est de l’ordre de Hypothèse de calcule On sait que la période propre du château d’eau ne devrait pas être trop élevée, pour éviter des effets P- excessifs. Elle ne devrait non plus être trop faible, pour éviter des amplifications spectrales importantes. On se fixe une période de l’ordre de 1,0 s comme objectif pour définir la raideur EI du support. Réservoir projeté et modèle pour le prèdimensionnement du fût. Note : Dans les structures en béton on prend E=E/2 pour prendre en compte la fissuration. (Soit un béton tel que fc28=30 MPa alors E=33 GPa) E = E/2 = 33000/2=16500 N/mm2 = 16.5x109 N/m2 Page 119 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Alors On effectue l’analyse modale du modèle suivant représentatif de la réponse dynamique Modèle pour l’analyse dynamique tenant compte du mouvement convectif, et du caractère déformable du réservoir et du fût. Page 120 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Masse impulsive mi : H/R=0.6 mi/mw=0.356 De même: hi/H=0.4 On établit les raideurs K des ressorts représentant le mode impulsif et le mode convective en utilisant la relation Dans un sol de classe C, spectre type 1 : Cisaillement en base: Moment de flexion sollicitant le réservoir au dessus du fond : Moment de flexion sollicitant le réservoir sous le fond : Masse convective mc : H/R=0.6 mc/mw=0.644 De même: hc/H=0.4 Cisaillement en base: Mais il existe un minimum absolu pour Un coefficient fixant la limite inferieure des ordonnées du spectre (valeur recommandée Compte tenu qu’il sagit d’un mode fluide on applique : Cisaillement en base: Moment de flexion sollicitant le réservoir au dessus du fond : Moment de flexion sollicitant le réservoir sous le fond : Page 121 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Combinaison impulsive convective : Résultante de cisaillement horizontale : Moment de flexion sollicitant le réservoir au dessus du fond : Moment de flexion sollicitant le réservoir sous du fond : Commentaire : 1) 2) Un calcul « eau gelée » aurait donnée : Ce qui place en sécurité par rapport à . Effet de l’inertie des parois : Soit la masse du réservoir vide est égale à : Le centre de gravite est à 3.5m au dessus du fond et 33.5 m du sol. s’ajoute à établi plus haut : Moment de flexion sollicitant le réservoir au dessus du fond : Ce moment s’ajoute à établi plus haut : Hauteur de vague convective : On a vue que Tcon= On doit avoir alors au minimum 63.2 cm entre le niveau maximal de l’eau et la toiture soit alors 70cm Page 122 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau 4. LOGICIEL DE CALCUL SUR EXCEL Ce programme permet de calculer : La descente de charge verticale La capacité du réservoir Les membranes : La section Les efforts internes L’armaturage La section et l’armaturage des anneaux L’armaturage de la colonnade Les différents paramètres nécessaires pour le calcul sismique Soit alors les résultats si dessus : a 9 8.2 8.2 b A 3.8 34.2 8.2 33.62 0.8 6.56 SOMME y 7 5.5 2.9 capacité (m3) v 1503 1503 1161 1281 119 2784 h du cylindre équivalent 3.8 3.2 7 e Asmin(cm2) nØ8 nØ10 nØ12 nØ14 nØ16 nØ18 nØ20 nØ25 nØ32 0.1 6 12 8 0.12 7 14 9 7 0.15 9 18 12 8 6 0.2 12 24 15 11 8 6 5 4 3 2 0.3 17 35 23 16 12 9 7 6 4 3 0.4 23 47 30 21 16 12 10 8 5 3 0.5 29 58 37 26 19 15 12 10 6 4 0.6 35 70 45 31 23 18 14 12 8 5 0.7 41 81 52 36 27 21 16 13 9 6 0.8 46 93 60 41 31 24 19 15 10 6 Acier minimal pour un membrane d’épaisseur « e » en se basant sur la condition de non fragilité Page 123 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Membrane conique fck: R: Rc: MPa e: 11.75 m 2.2 m P: Asmin: 30 0.2 6 11.586 m KN/m2 cm2/ml w1: 60 kN/m w2: 114 kN/m Cylindre extérieur A vide Rempli x (m) Nθθ (KN) Nxx (KN) As (m2) x (m) Nθθ (KN) As (cm2/ml) nØ14 Nxx (KN) As (m2/ml) nØ14 0 0.5 1.5 2.5 3.5 4 0 0 0 0 0 0 -72.0 -75.0 -81.0 -87.0 -93.0 -96.0 -0.013 -0.013 -0.013 -0.013 -0.013 -0.013 0 0.5 1.5 2.5 3.5 4 0 58.75 176.25 293.75 411.25 470 0 1.469 4.406 7.344 10.281 11.750 8 8 8 8 8 8 -72.0 -75.0 -81.0 -87.0 -93.0 -96.0 -0.013 -0.013 -0.013 -0.013 -0.013 -0.013 8 8 8 8 8 8 Cylindre intérieur (cheminée) A vide Rempli x (m) Nθθ (KN) Nxx (KN) As (m2) x (m) Nθθ (KN) As (cm2/ml) nØ14 Nxx (KN) As (m2/ml) nØ14 0 0.5 1.5 2.5 3.5 4.5 5.5 6.5 7.5 8.5 9.5 1.5 11.5 12 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -175.1 -178.1 -184.1 -190.1 -196.1 -202.1 -208.1 -214.1 -220.1 -226.1 -232.1 -184.1 -244.1 -247.1 -0.012 -0.012 -0.012 -0.012 -0.012 -0.012 -0.012 -0.012 -0.012 -0.012 -0.012 -0.012 -0.012 -0.012 0 0.5 1.5 2.5 3.5 4 5.5 6.5 7.5 8.5 9.5 1.5 11.5 12 0 -11 -33 -55 -77 -88 -121 -143 -165 -187 -209 -33 -253 -264 -0.013 -0.013 -0.013 -0.013 -0.013 -0.013 -0.013 -0.013 -0.012 -0.012 -0.012 -0.013 -0.012 -0.012 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 -175.1 -178.1 -184.1 -190.1 -196.1 -199.1 -208.1 -214.1 -220.1 -226.1 -232.1 -184.1 -244.1 -247.1 -0.012 -0.012 -0.012 -0.012 -0.012 -0.012 -0.012 -0.012 -0.012 -0.012 -0.012 -0.012 -0.012 -0.012 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 Page 124 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Membrane conique 30 fck R(m) Ri 11.75 3.75 MPa e: 0.2 m m P: Asmin: w: 6 11.586 -84 m Vide c = Rempli KN/m2 cm2/ml kN/m -2140.6 H c 0 4 -6857.1 -2302.1 A vide s pw 5.5 6.5 7.5 8.5 9.5 11.5 12.5 13.5 14.5 15.5 16.5 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Nθθ (KN) 23 28 32 36 40 49 53 57 62 66 70 As (cm^2) 0.58 0.69 0.80 0.90 1.01 1.22 1.33 1.43 1.54 1.64 1.75 nØ18 nØ20 Nss (KN) 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 -390 -322 -272 -232 -199 -149 -129 -111 -95 -81 -68 As (m^2) -0.0112 -0.0115 -0.0118 -0.0120 -0.0122 -0.0125 -0.0126 -0.0127 -0.0128 -0.0129 -0.0130 Page 125 nØ14 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 100 0 -100 0 2 4 6 8 -200 -300 -400 -500 Nθθ (KN) Nss (KN) 10 12 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Rempli (partie conique seulment) h=0 s pw 5.5 6.5 7.5 8.5 9.5 11.5 12.5 13.5 14.5 15.5 16.5 77.78 70.71 63.64 56.57 49.50 35.36 28.28 21.21 14.14 7.07 0.00 Nθθ (KN) 451 487 509 517 511 455 407 344 267 175 70 As (cm^2) 11 12 13 13 13 11 10 9 7 4 2 nØ18 nØ20 Nss(KN) 5 5 6 6 6 5 5 5 5 5 5 4 4 5 5 5 4 4 4 4 4 4 -1010 -782 -611 -479 -374 -224 -172 -131 -101 -80 -68 As (m^2) -0.0077 -0.0090 -0.0099 -0.0107 -0.0113 -0.0121 -0.0124 -0.0126 -0.0128 -0.0129 -0.0130 nØ14 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 1000 500 0 0 5 10 15 20 -500 -1000 -1500 Nθθ (KN) Nss(KN) Rempli (partie conique et cylindrique) h=4 s pw 5.5 6.5 7.5 8.5 9.5 11.5 12.5 13.5 14.5 15.5 16.5 118 111 104 97 89 75 68 61 54 47 40 Nθθ (KN) 671 747 809 857 891 915 907 884 847 795 730 As (cm^2) 17 19 20 21 22 23 23 22 21 20 18 nØ18 nØ20 Nss(KN) 7 8 8 9 9 9 9 9 9 8 8 6 6 7 7 8 8 8 8 7 7 6 -1890 -1490 -1187 -950 -757 -468 -357 -265 -187 -122 -68 As (m^2) -0.003 -0.005 -0.007 -0.008 -0.009 -0.011 -0.011 -0.012 -0.012 -0.013 -0.013 nØ14 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 Page 126 1500 1000 500 0 -500 0.00 2.00 4.00 6.00 8.00 -1000 -1500 -2000 -2500 Nθθ (KN) Nss(KN) 10.00 12.00 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Anneaux : Fctm (Mpa) 2.90 fyk (Mpa) 500 Anneau A B h (cm) b (cm) Ac (cm2) Asmin (cm^2) 20 20 400 2.317 effort H (KN) V(KN) sollicitation As,ser (cm2) soli. Ult As,u (cm2) As choisit (cm2) HA nHA A C T 1336 48 -1428 -87 15703 180 0.085 4.500 21199 243 0.115 6.075 2.317 6.075 12 14 4 4 5 6 292320 Ac (cm2) a xa (cm) 1049 32 Anneau C : fctm(Mpa) fyk (Mpa) h (cm) b (cm) Ac (cm2) Asmin(cm2) qser(KN) qu(KN) 2.90 500 50 20 1000 2.101 -373 -504 Mser (KNm) Med (KNm) Med/Mser alfa u Zc Au(cm2) fct,eff Ac (cm2) As(cm) HA nHA A 36.675 73.351 49.512 99.024 1.35 1.35 0.0309 0.0627 0.44 0.44 2.562 5.191 4.490 4.490 442 896 2.562 5.191 14 20 2 2 3 6 milieu appui 0.0245 0.0489 = 0.233 Réservoirs en zones sismiques H totale masse fluide (kg) R H/R Ci Cc (s/m^1/2) mi/mw mc /mw hi/H hc/H hi′/H hc′/H 7 2784138 11.75 0.60 7.359 1.671 0.356 0.644 0.400 0.557 1.237 1.267 hc 3.9 hi' 8.7 mi 992188 mc 1791950 hi 2.8 hc' 8.9 Page 127 Timp 0.50 Tcon Kimp Kcon 5.73 1.6E+08 2154632 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau 5. CALCUL AVEC UN LOGICIEL ELEMENT FINIE A l’aide d’un logiciel de calcul élément finie « SAP 2000 » on vérifie les résultats déjà obtenue pour le cas ou le réservoir est totalement chargée. Model numérique : Le château d’eau est modélisé avec tous ses détails en 3D comme indique les figures suivantes. Toiture Couverture Anneau B Cheminée Fond du réservoir Support Dalles de maintenance chaque 4m Escalier hélicoïdale avec cage d’ascenseur permettant l’accès à tous les niveaux Page 128 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Cheminée permettant l’accès Chatières de ventilation Couverture Cuve cylindrique Cuve conique Partie destine à contenir l’eau Pression de l’eau Page 129 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Résultats Période et masse modale Les réponses de tous les modes de vibration contribuant de manière significative à la réponse globale doivent être prises en compte. Cela peut être satisfait en démontrant que la somme des masses modales effectives pour les modes considérés atteint au moins 90 % de la masse totale de la structure ; StepNum Unitless 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 Period Sec 0.75 0.73 0.33 0.31 0.25 0.17 0.17 0.16 0.15 0.14 0.14 0.13 0.13 0.12 0.12 0.12 0.12 0.09 0.09 0.09 0.09 0.08 0.07 0.07 0.07 0.07 0.06 0.06 0.06 0.06 0.06 UX Unitless 0.00 0.64 0.00 0.00 0.00 0.00 0.14 0.00 0.00 0.00 0.00 0.03 0.03 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.03 UY Unitless 0.65 0.00 0.00 0.00 0.00 0.14 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.03 0.02 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.01 0.00 Page 130 UZ Unitless 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.21 0.01 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.35 0.00 0.00 0.00 0.00 0.02 0.00 0.00 0.01 0.02 SumUX Unitless 0.00 0.64 0.64 0.64 0.64 0.64 0.78 0.78 0.78 0.78 0.78 0.80 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.87 SumUY Unitless 0.65 0.65 0.65 0.65 0.65 0.78 0.78 0.78 0.78 0.78 0.79 0.81 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.83 0.84 0.84 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 0.06 0.06 0.06 0.06 0.06 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.01 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.01 0.00 0.00 0.02 0.01 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.02 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.02 0.00 0.00 0.00 0.01 0.02 0.00 0.00 0.00 Page 131 0.05 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.04 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.87 0.87 0.87 0.87 0.88 0.88 0.88 0.88 0.88 0.88 0.88 0.89 0.89 0.89 0.91 0.92 0.92 0.92 0.92 0.85 0.85 0.85 0.86 0.86 0.86 0.86 0.86 0.86 0.86 0.88 0.88 0.88 0.88 0.89 0.91 0.91 0.91 0.91 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Les efforts dans le réservoir à l’ELS : Les valeurs si dessus son en (tonne, m) Page 132 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Ferraillage : Cuves conique et cylindrique 11.5 cm2/ml 22 cm2/ml Acier transversal 11.5 cm2/ml Acier longitudinal Nota : la valeur 11.5 cm2/ml correspond à la section minimal puisque les valeur obtenues sont inferieure Asmin . On remarque que les valeurs obtenue si dessus sont très proche de celle calculée par le logiciel « Excel », d’où la vérification de notre calcul. Coupes longitudinales dans la cuve conique et cylindrique Page 133 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Colonnade extérieure : 10 cm2/ml 20 cm2/ml 20 cm2/ml 30 cm2/ml 30 cm2/ml 40 cm2/ml Acier longitudinal principal Les résultats obtenues si dessus sont pour une combinaison enveloppe qui tient compte de tout les efforts applique à ce château la section obtenue dans la zone la plus sollicites au dessus de l’ouverture est 40 cm2/ml qui est égale à Asmin déjà calcule qui; On doit encore prendre en considération la concentration de contraintes près de l’ouverture. Page 134 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau 15 cm2/ml 5 cm2/ml 10 cm2/ml Acier transversal Page 135 Gare Routière - Chapitre 3 : Etude Du Château D’eau Distribution des aciers transversaux Ferraillage d’une portion de 1m Coupe transversale Page 136 CHAPITRE 4 : TOIT METALLIQUE Gare Routière - Chapitre 4 : Toit métallique Chapitre 4 : Toit métallique Ce toit est utilisé pour la couverture d’une ouverture dans le bloc « B » ; il est formée d’un ensemble des barres reliées entre eux moyennant des boulles formant ainsi un system en treillis simplement pose sur huit appuies distribuer sur deux cotées de se treillis, on a essaye de ne pas mettre des appuies sur les deux autres pour des raisons structuraux (voir figure). Un treillis est constitué d’un assemblage de poutres. Ce type de structures est largement utilisé car il possède l’intérêt d’avoir une grande rigidité et une grande résistance pour une faible masse. On les retrouve dans de nombreuses applications. Page 138 Gare Routière - Chapitre 4 : Toit métallique Caractéristiques géométriques et mécaniques Longueur des membrures et montants : L=1.5m Les barres : constituées de profils ronds creux (section en tube), elles sont galvanisées d=6cm et t= 6mm. Acier E24; la masse volumique des aciers au carbone est prise égale à 7850 kg/m3 Hypothèses de calcul Les calculs des treillis sont établis sur la base d'hypothèses simplificatrices, notamment: Les barres sont considérées comme articulées, sans frottement, aux nœuds. De ce fait, les calculs placent en sécurité et conduisent à surestimer les efforts, donc les sections des barres, d'au moins 10%. Les axes neutres des barres sont supposés concourants aux nœuds où elles convergent. Les forces extérieures sont supposées être situées dans le plan du système et appliquées aux nœuds, ce qui conduit à des efforts normaux, exclusivement, dans les barres verticales (compression ou traction), alors que les barres horizontaux sont soumises à la flexion simple. Les calculs sont effectués exclusivement en élasticité. Les chargements o o o o Le poids propre Poids des boulles Le poids du système de couverture soit une couche 3 cm de PVC de 3kg/m3 Surcharge d’exploitation pour la maintenance soit 100kg/m2 Efforts dans les barres La détermination des efforts dans les barres est effectuée en utilisant un logiciel de calcul « ROBOT 2010 ». Un calcul manuel est possible en utilisant la méthode des sections, dite de Ritter. Cette méthode présente l'avantage de déterminer l'effort dans une barre quelconque sans avoir au préalable à calculer les efforts dans d'autres barres. Le principe en est le suivant : On coupe le treillis en 2 parties par un plan (P), qui sectionne au maximum 3 barres où les efforts sont inconnus. On écrit, pour l'un des tronçons, que les forces extérieures équilibrent les forces intérieures existantes dans les barres coupées. Pour cela, on écrit l'équation d'équilibre des moments par rapport à un point I, intersection de 2 barres prises parmi les 3 barres coupées. On obtient ainsi l'effort dans la 3eme barre, ainsi que son sens (signe du moment Obtenu). Page 139 Gare Routière - Chapitre 4 : Toit métallique Modélisation sur Robot Vue de dessus Façade B Façade A Vue en 3D Page 140 Gare Routière - Chapitre 4 : Toit métallique Dimensionnement Barres dans un plan horizontal (membrures et diagonales) Les barres horizontales sont dimensionnées par le calcul pour satisfaire simultanément à : - Condition de résistance: -Condition de la flèche : Le calcul en plasticité est inutile car c’est la condition de flèche qui détermine la section. Dans notre cas la formule de calcul de la flèche élastique: Barres dans un plan vertical (montants et diagonales) Pour une membrure tendue: l'effort normal ne doit pas engendrer de contrainte supérieure à la limite élastique c.à.d. Pour une membrure comprime : Comme la barre est bi-articulée à ses extrémités, sa longueur de flambement L'élancement avec ik le moment d’inertie polaire de la section. L'élancement réduit de . Valeur de Si qui doit être comparé à 0.2 pour déterminer la valeur : Si Avec : l bl l bl l bl La sollicitation N de compression simple sous charges pondérées doit satisfaire à la condition suivante: avec Page 141 Gare Routière - Chapitre 4 : Toit métallique Résultat Réactions aux appuies Ce calcul est fait à l’état limite ultime qui correspond à « case 4(c) » on remarque la symétrie par rapport à un point due à la disposition des diagonales dans la partie supérieure et la partie inferieur. Point de symétri e Vérification à la flèche : D’après les résultats obtenus sur « Robot » on a trouvée une valeur maximale de flèche égale à 2.2cm pour la totalité de la structure qui est vérifié (très petite) par comparaison à la valeur limite flim=L/200=25.5/200= 12.75 cm. De même on a put vérifier pour chaque barre sa résistance à la flèche en utilisant la formule déjà citée si dessus. flim=L/200=1.5/200= 0.0075 m=7.5mm Vérification de la section des barres : Les efforts présentés dans le tableau sont les valeurs max qu’on pourra rencontrée dans les barres (membrure, montant ou diagonales). Page 142 Chapitre 5 : Dalle Précontrainte Gare Routières - Chapitre 5 : Dalle Précontrainte Chapitre 5 : Dalle Précontrainte 1. Généralités Comme le béton armé, le béton précontraint associe béton et armatures, mais il s’en différencie de façon fondamentale dans son principe. En 1928, « Eugène Freyssinet » eut l’idée géniale qui révolutionna le monde de la construction en permettant au béton de ne travailler qu’en compression. Il venait d’inventer le béton précontraint. Il définissait ainsi la précontrainte: « Pré-contraindre une construction, c’est la soumettre avant application des charges à des forces additionnelles déterminant des contraintes telles que leur composition avec celles qui proviennent des charges donne en tout point des résultantes inférieures aux contraintes limites que la matière peut supporter indéfiniment sans altération. » La précontrainte, en effet, a pour but de soumettre le béton lors de sa fabrication à des contraintes préalables permanentes de compression. Une fois l’ouvrage en service, ce gain en compression va s’opposer aux contraintes de traction créées par les charges appliquées { l’ouvrage (poids propre, charge d’exploitation, charge climatique, etc.). Le béton, matériau qui présente une faible résistance à la traction, se trouve ainsi utilisé au mieux de ses possibilités en ne travaillant qu’en compression. La précontrainte est appliquée au béton grâce à des câbles de précontrainte en acier. Ces câbles sont tendus par des vérins de précontrainte. Lorsque l’on tend les câbles, ils vont par réaction appliquer un effort de compression au béton. L’intensité de la précontrainte { mettre en œuvre dépend évidemment des tractions auxquelles il faudra s’opposer et des raccourcissements instantanés et différés du béton. La précontrainte permet la réalisation d’ouvrages soumis { des contraintes importantes (ponts ou réservoirs de grande capacité) aussi bien que d’éléments qui, tout en étant de faible épaisseur, doivent assurer des portées relativement longues (dalles-planchers, poutres). Elle est { l’origine de progrès considérables pour l’utilisation du béton dans les ouvrages d’art et les structures coulées en place ou réalisées { partir d’éléments préfabriqués. La précontrainte peut être appliquée au béton: – soit par pré-tension (mise en tension des aciers avant coulage du béton) ; – soit par post-tension (mise en tension de câbles après durcissement du béton). Nota Selon l’Eurocode 2, le procédé de précontrainte consiste à appliquer des forces à la structure en béton par la mise en tension d’armatures par rapport à l’élément en béton. Le terme «précontrainte» est utilisé globalement pour désigner l’ensemble des effets permanents de ce procédé qui comportent des efforts internes dans les sections et des déformations de la structure. Page 144 Gare Routières - Chapitre 5 : Dalle Précontrainte Principe du béton précontraint Le béton résistant mieux en compression qu’en traction, le but de la précontrainte est d’obtenir des pièces qui ne travailleront qu’{ la compression. Les forces de traction engendrées par les charges appliquées { l’ouvrage viendront en déduction des forces de compression créées par la mise en tension des câbles de précontrainte. Soit par exemple une poutre en béton armé sur deux appuis simples. Si on la soumet à une charge, elle se déforme. La section transversale, au droit de l’application de la charge se trouve comprimée à la fibre supérieure et tendue à la fibre inférieure. Lorsque la charge est trop forte, des fissures apparaissent à la partie inférieure de la poutre. Supprimons dans cette poutre l’armature de traction classique pour la remplacer par une gaine courbe suivant la déformée de la poutre et contenant des câbles de précontrainte. En tirant sur les câbles, on comprime la poutre. Dans la section transversale, la fibre supérieure va se tendre et la fibre inférieure se comprimer. Lors d’un chargement, les efforts de traction viennent alors en déduction des efforts de compression créés par la précontrainte et toutes les fibres restent comprimées. Cette poutre préalablement comprimée supportera sans dommage les charges qui provoqueraient la rupture d’une poutre en béton armé de mêmes dimensions et portée. Il est possible de déterminer l’effort de précontrainte nécessaire pour que la poutre soit toujours comprimée quelles que soient les charges appliquées. En réalité, dans les grosses poutres, il y a de nombreuses gaines. La disposition exacte des câbles et leur nombre dépendent de nombreux paramètres (dimensions et forme de la poutre, charges à supporter, etc.). Leur position relevée vers les extrémités est destinée à améliorer la résistance { l’effort tranchant. Précontrainte par post-tension La précontrainte par post-tension est réalisée par des armatures (câbles ou torons) mises en tension après coulage du béton lorsqu’il a acquis une résistance mécanique suffisante (pour lui permettre de supporter les efforts de compression auxquels il est alors soumis). Après coulage et durcissement du béton, les câbles de précontrainte sont enfilés dans des gaines et des ancrages qui s’appuient sur l’ouvrage en béton { comprimer, mis en tension { l’aide de vérins et bloqués tendus dans les ancrages. Les câbles transmettent leur tension au béton et le transforment en béton précontraint. Il existe deux types de précontrainte par post-tension: intérieure au béton; extérieure au béton. Nota Les ancrages de précontrainte constituent un organe essentiel puisqu’ils permettent d’assurer le maintien de l’effort de précontrainte dans les armatures après la mise en tension. Dans la plupart des systèmes de précontrainte, le blocage des armatures par rapport à l’ancrage est obtenu par frottement (clavetage dans une pièce conique). Page 145 Gare Routières - Chapitre 5 : Dalle Précontrainte La mise en précontrainte par post-tension est réalisée par la succession des étapes suivantes : – des conduits (les plus utilisés sont des « gaines ») sont positionnés { l’intérieur du coffrage (précontrainte intérieure) ou { l’extérieur (précontrainte extérieure) avant bétonnage; – les armatures sont enfilées dans les conduits après bétonnage; – les armatures sont tendues à leurs extrémités par des vérins qui prennent appui sur le béton de la poutre et « ancrées » par des systèmes d’ancrages; la tension des armatures se transmet au béton et le comprime; – le contrôle de la tension des câbles est effectué par mesure de leur allongement (l’allongement étant proportionnel { l’effort de traction exercé sur les câbles – Le calcul de l’allongement du câble doit tenir compte des différentes pertes de tension, par frottement, par déformations instantanée ou différée du béton ou par rentrée des ancrages) ; – les vérins sont ensuite démontés et les excédents de câbles coupés ; – les conduits sont enfin injectés par un coulis de ciment (ou parfois par des cires ou des graisses) afin de protéger les armatures de précontrainte de la corrosion. Nota La précontrainte extérieure présente de nombreux avantages, notamment l’allégement des structures par réduction des sections, la facilité de mise en œuvre et surtout les possibilités de remplacement des câbles endommagés ou de renforcement de structures soumises à des charges accrues. Page 146 Gare Routières - Chapitre 5 : Dalle Précontrainte Précontrainte par pré-tension (ou par fils adhérents) Une poutre est précontrainte par préension lorsque la mise en tension des aciers de précontrainte est effectuée avant le bétonnage de la poutre. Ces poutres sont fabriquées sur un «banc de préfabrication». Les armatures de précontrainte sont enfilées dans des coffrages { l’intérieur des cages d’armatures passives et sont positionnées grâce à des gabarits métalliques percés faisant également office de coffrage d’about. Les armatures de précontrainte (fils ou torons) sont tendues avant bétonnage (dans des bancs de précontrainte de plus de 100 m de longueur) { l’aide de vérins entre deux massifs d’ancrage. Le béton frais est coulé au contact des armatures. Lorsqu’il a acquis une résistance suffisante (la montée en résistance peut être accélérée par traitement thermique), on libère la tension des fils (par relâchement des vérins), qui se transmet au béton par adhérence et engendre par réaction sa mise en compression (les fils détendus veulent reprendre leur longueur initiale, mais leur adhérence au béton empêche ce raccourcissement et l’effort qu’il a fallu exercer pour les tendre se transmet au béton). Cette technique est uniquement appliquée à la préfabrication: elle permet de réaliser des poutrelles, des poteaux, des poutres, des dalles alvéolées, des prédalles, etc. Armatures de précontrainte Les armatures de précontrainte sont en acier à haute résistance. Elles se présentent sous forme de fils, de torons, de barres ou de câbles. Elles peuvent être intérieures au béton: prétendues et adhérentes ; post-tendues et adhérentes ou non. Elles peuvent aussi être extérieures au béton et reliées à la structure au niveau des ancrages et des déviateurs uniquement. Les torons Les torons sont un assemblage de plusieurs fils (le fil est produit par déformation à froid (tréfilage) d’un fil machine). Torons 3 fils : 3 fils enroulés sur un axe théorique commun (utilisation en précontrainte par pré-tension uniquement). • Torons 7 fils : 6 fils disposés en hélice autour d’un fil central d’un diamètre plus important. Les torons sont caractérisés par leur nombre de fils (et la section du fil) et leur diamètre. Les classes de résistance des torons sont : 1670, 1770, 1860 et 1960 MPa. Les caractéristiques des torons les plus courants sont données dans le tableau ci-dessous. Ils sont définis par leur force garantie de rupture (FRG) qui varie selon la classe de l’acier. Page 147 Gare Routières - Chapitre 5 : Dalle Précontrainte Caractéristiques des torons de précontrainte Signalons par ailleurs que l'Eurocode indique fp0,1k = 0. 9 fpk . Ainsi, pour un toron de classe 1860, on obtient fp0,1k = 1674 MPa. fpk = contrainte limite de résistance. fp0,01k = limite élastique conventionnelle. Les câbles Les câbles sont constitués de plusieurs torons en acier à haute résistance pour béton précontraint. La gamme des câbles s’étend des câbles monotorons aux câbles de très grande puissance comportant jusqu’{ 55 torons. Les unités les plus courantes, pour la précontrainte longitudinale, sont les unités 12 ou 13 T15 S (composées de 12 ou 13 torons T15 S) pour la précontrainte intérieure et 19 T15 S pour la précontrainte extérieure. Un câble est défini par le type et le nombre de torons et la classe de résistance. Conduits pour précontrainte par post-tension Il existe plusieurs types de conduits dans lesquels sont disposés les câbles : – gaine (métallique) nervurée en feuillard: épaisseur du feuillard 0,3 à 0,6 mm et diamètre 25 à 130 mm; – tube rigide en acier – épaisseur 1,5 à 2 mm; – gaine nervurée en PEHD; – tube en PEHD. La gaine en feuillard est la plus couramment employée en ouvrage d’art. Les conduits, nécessaires uniquement en post-tension, ont pour rôle de: ménager un passage continu du câble de précontrainte selon le tracé et la position prévue lors du dimensionnement de l’ouvrage; résister aux sollicitations lors de l’installation, la mise en tension (pression localisée, abrasion) et l’injection (étanchéité, pression d’injection) ; transmettre les efforts par adhérence (dans le cas de la précontrainte intérieure) ; assurer une protection mécanique de l’armature et une enveloppe (étanchéité) du coulis d’injection. La section du conduit est égale { 2 { 2,5 fois la section de l’armature afin de permettre son remplissage. Page 148 Gare Routières - Chapitre 5 : Dalle Précontrainte Injection des conduits de précontrainte L’injection avec des coulis de ciment des câbles de précontrainte a pour objectif de protéger les aciers de précontrainte contre les agents corrosifs extérieurs. En évitant tout contact entre les armatures et l’eau ou l’air humide, le coulis de ciment constitue une barrière permanente contre la corrosion, du fait de la passivation des armatures. Il garantit la pérennité de la précontrainte et donc de l’ouvrage. Cependant, l’injection est une opération délicate { réaliser en raison des tracés fortement ondulés des câbles et de leur grande longueur. Le coulis, pour assurer convenablement la satisfaction des exigences, doit être injecté de telle manière que la gaine soit entièrement remplie. Il ne doit pas présenter de phénomène de ségrégation pendant l’injection et pendant la période avant la prise. Il est adjuvanté, ce qui optimise ses caractéristiques rhéologiques et lui confère une fluidité adaptée aux méthodes d’injection et une durée d’injectabilité maîtrisée. La fabrication du coulis se fait par malaxage dans des malaxeurs à haute turbulence ou des turbo malaxeurs. Les essais et contrôles à effectuer sur les coulis de ciment portent sur : - la composition chimique des constituants qui ne doit pas révéler la présence d’éléments agressifs; - la fluidité du coulis qui doit être maintenue durant une période en accord avec les conditions de mise en œuvre; - la stabilité du coulis avant prise; - l’absorption capillaire déterminée sur coulis durci { diverses échéances ; - la résistance mécanique en flexion et en compression; - le temps de début et de fin de prise (sur plage de température d’utilisation). Les spécifications sur les coulis visent à leur conférer un maintien de la fluidité et de l’homogénéité pendant plusieurs heures, pour une maîtrise de la durée d’injectabilité et pour une reproductibilité des caractéristiques pendant toute la durée du chantier. La méthode traditionnelle consiste { réaliser l’injection par pompage { une extrémité avec mise { l’air de l’évent { l’extrémité opposée et ouverture, au passage du coulis, des évents intermédiaires situés aux points hauts du conduit. Après l’injection de la totalité de la gaine et mise en pression du conduit à 0,5 MPa, on procède { la purge des capots d’ancrage et des évents, puis au cachetage des têtes d’ancrages afin d’éviter toute infiltration d’eau jusqu’aux ancrages. Les coulis de ciment à base de constituants de qualité, dont les formulations sont optimisées, offrent des performances stables. La réglementation actuelle permet, grâce à la procédure d’avis technique basée sur une série d’essais pertinents, de contrôler parfaitement la chaîne de fabrication et d’injection du coulis et d’en garantir la qualité et la protection efficace des câbles de précontrainte. Page 149 Gare Routières - Chapitre 5 : Dalle Précontrainte 2. Les dalles précontraintes On distingue trois types de dalles précontraintes : les planchers-dalles (flat-slab) reposant directement sur les poteaux sans aucune poutre, avec ou sans chapiteau ; les dalles reposant sur des files de poutres parallèles dans une seule direction ; les dalles reposant sur des files de poutres parallèles dans deux directions perpendiculaires. Critère de dimensionnement Planchers-dalles : Le critère principal de dimensionnement est la résistance au poinçonnement sous l’action des charges totales (permanentes et d’exploitation). La dalle peut nécessiter ou non des armatures de poinçonnement (épingles verticales près des poteaux). Dalles sur poutres : Le critère principal de dimensionnement est la flèche sous l’action des charges d’exploitation seules. Calcul des dalles de bâtiment précontraintes par post-tension La précontrainte agit de deux façons sur un plancher : - pour des câbles rectilignes, elle permet de compenser le retrait et de diminuer la section d’armatures nécessaire, car le calcul est fait en flexion composée et non en flexion simple (dallage par exemple) ; - pour un tracé courbe judicieusement choisi (portions de paraboles), elle induit des actions réparties verticales dirigées vers le haut qui viennent compenser, voire annuler, les charges permanentes et donc la déformée due à ces charges. L’action est donc double et conduit { des réductions importantes du matériau béton. Principes de calcul La précontrainte par post-tension dans les dalles de bâtiment offre les avantages suivants : - compensation des actions des charges permanentes, voire d’une partie des charges variables, car à un tracé parabolique du câble correspond, à effort constant, une charge verticale uniforme ascendante s’opposant aux charges gravitaires ; - d’où il s’ensuit une diminution importante des flèches (quasi nulle sous charges permanentes par exemple) ; - diminution de l’épaisseur des dalles permettant une économie sur les hauteurs d’étage, sur les poids des structures porteuses et des fondations ; - l’absence d’armatures de béton armé en choisissant l’espacement des câbles en conséquence ; Page 150 Gare Routières - Chapitre 5 : Dalle Précontrainte - limitation, voire absence d’ouvertures de fissure dues au retrait et { la flexion sous combinaison des charges quasi permanente. Le calcul des sollicitations est effectué en considérant l’action de la précontrainte comme une action externe se réduisant à : - une charge répartie dirigée vers le haut p(x), - un effort normal centré P(x). Tracé des câbles L’équation de la parabole est de la forme y = ax2 avec a = La courbure vaut 1 r (L / 2)2 . = 2a = 82 . Comme la force radiale vaut p = P , on obtient p = 8P. r L L2 L2 L1 L2 tracé réel 0,75 ligne du cdg 0,414 L1 tracé théorique 0,586 L1 0,5 L2 Travée de rive 0,5 L2 Travée intermédiaire Tracé théorique et tracé réel Un calcul très simple peut être fait comme suit : - Décider de la fraction des charges permanentes et d’une fraction des charges variables que l’on souhaite compenser, par exemple g + 2q, - Supposer une contrainte constante dans les armatures avec p = 0,65 fpk pour les câbles de moins de 50 m de long (0,6 fpk pour plus de 50 m), soit 0,65 1860 = 1209 MPa, arrondi à 1200 MPa - Action de la précontrainte p = 8P. L2 = g+ 2 q , d’où avec = amplitude de variation du tracé du câble dans une travée intermédiaire. Pour des monotorons T15S (150 mm2), en classe d’exposition XC1 (intérieur de bâtiment) et avec fck = 30 MPa, on peut prendre = h – 0 ,07 m pour un plancher portant dans une direction (et = h – 0,08 m pour un plancher-dalle). Page 151 Gare Routières - Chapitre 5 : Dalle Précontrainte Si l’on suppose un effort de précontrainte constant, il suffit de considérer l’action de la précontrainte comme une charge répartie uniforme dirigée vers le haut p = 8P2. en L travée intermédiaire et p = 6P. L2 en travée de rive. Combinaisons de charges Les différents cas de charge pris en compte sont suivant l’Eurocode 2 : travées impaires chargées pour obtenir les moments maximaux en travées impaires travées paires chargées pour obtenir les moments maximaux en travées paires couple de deux travées adjacentes chargées pour obtenir les moment maximaux sur appui - Combinaisons caractéristiques ELS : G + P + Q MELS = Mg + Mp + Mq - Combinaisons quasi permanentes ELS : G + P + 2.Q Mqp = Mg + Mp + 2.Mq - Combinaisons fréquentes ELS : G + P + 1.Q Mfr = Mg + Mp + 1.Mq - Combinaisons caractéristiques ELU : 1,35 G + P + 1,5 Q ou G + P + 1,5 Q MEd = 1,35 Mg + Mp + 1,5 Mq ou MEd = Mg + Mp + 1,5 Mq Forces de précontrainte ● A la mise en tension p,max = Min[k1.fpk ; k2.fp0,01k] avec k1 = 0,8 et k2 = 0,9 p,max = Min[0.8 1860; 0.9 1670]= Min[1488 ; 1503]=1488 MPa ● Après la mise en tension pm0 = Min[k7.fpk ; k8.fp0,01k] avec k7 = 0,77 et k8 = 0,87 pm0 = Min[0.77 1860; 0.87 1670]= Min[1432 ;1453]=1432 MPa Page 152 Gare Routières - Chapitre 5 : Dalle Précontrainte 3. CALCUL « SAFE 12 » La dalle étudier est celle du bloc F, la précontrainte étaient la meilleure solution pour notre problème. Cette dalle est posée sur des poteaux sur le contour seulement. Model numérique: Géométrie : Longueur Lx=20m Largeur Ly= 35 m Epaisseur h=30 cm Poteau 50x100 cm Caractéristiques des matériaux fck= 30N/mm2 fyk= 500 N/mm2 fpk= 1860 N/mm2 Charges appliquées Charges permanentes (en plus du poids propre): G=0.32 t/m² Charges variables : Q = 0.75 t/m² (Parking de véhicules de poids lourd + zones de stockage) Codes de calcul Eurocode 2-2004 Vue en 3D de la dalle Comme Ly/Lx < 2, on suppose que la dalle est portante dans une seule direction utilisons alors des monotorons T15S de classe 1860 uniformément distribuées. Page 153 Gare Routières - Chapitre 5 : Dalle Précontrainte Les torons Type C Type A Type C Type B Type C Type B Type D Type A Plan XY Les tracés des câbles vérifies les règlements déjà site si dessus, on a ainsi les tracés suivants, en tiendra compte de la disposition des aciers passifs: Type A On a 5 monotorons disposés comme indique la figure chaque 20 cm. Page 154 Gare Routières - Chapitre 5 : Dalle Précontrainte Type B Pour une distance de 1m (largeurs du poteau) on dispose 9 monotorons espacés de 10 cm. Dans cette zone on a augmenté le nombre de torons pour diminuer la flèche. Type C Pour le reste de la dalle on emploi des monotorons de même espacés de 15 cm et distribués sur toute la dalle. Dans se type on utilise les torons linéaires. Type D On a 3 monotorons espacés de 20 cm, ces torons jouent un rôle secondaire. Page 155 Gare Routières - Chapitre 5 : Dalle Précontrainte Les déformations à l’état limite de service: 1er cas : charges permanente + charges d’exploitation -12 cm Flèche en mm obtenue pour une combinaison d’action ELS 2eme cas : charges permanente + charges d’exploitation+ surcharge due à la précontrainte -5cm Flèche en mm obtenue pour une combinaison d’action PTService On remarque que la flèche maximal est diminuée de plus de ½ fois à peut prés. Or la flèche admissible pour une portée de 20m est L/250=8cm. Page 156 Gare Routières - Chapitre 5 : Dalle Précontrainte Contrôle du poinçonnement Une vérification à l’aide du programme a montre qu’on a besoin des armatures de poinçonnement celle la sont automatiquement déterminer en choisissant des armatures de diamètre 12 mm ; soit alors les résultats si dessus : Par exemple les résultats obtenus pour le poteau encadré sont : Page 157 Gare Routières - Chapitre 5 : Dalle Précontrainte Diagramme des moments : (MEd en KNm) Moment Mxx : Page 158 Gare Routières - Chapitre 5 : Dalle Précontrainte Moment Myy : On peut à partir de ces diagrammes déterminer les aciers passifs nécessaires. Page 159 Gare Routières - Chapitre 5 : Dalle Précontrainte Détermination des armatures passifs La contrainte des armatures passives peut être prise égale à 0,8fyk. Comme l’épaisseur de la dalle >15cm, on introduit des armatures supérieures car il y a risque de fissures par retrait. Pour M= 346 KNm Cette valeur est inferieure à d’où As = soit T12@30cm Dans le cas où le calcul en ELS et en ELU conduit { une section nulle, il n’est pas exigé d’armature minimale, mais ce n’est pas notre cas on vérifie alors que cette section peut résister au moment dans la direction X à l’ELU Page 160 Chapitre 6 : “Management” Gare Routière - Chapitre 6 : “Management” Chapitre 6 : “Management” Introduction Having a perfect project planning is impossible and that because of so many reasons related to the unstable construction market, unstable prices, productivity, sudden changes in weather & climate, no controlling, bad surveying, etc…. But it should be a unique one-time undertaking having a specific start and end to be completed within a strict budget. A project management is the process of settling plans monitoring, controlling, organizing, achieving and evaluating of a certain undertaking using all the resources required, within target schedule and budget. A project planning involves the educated thinking about what to accomplish and lay out all the steps needed to build that future, and obtaining the resources required to carry out those steps. But the most important thing is that it requires dealing out with reality, problems, delays, changes, obstacles, and sometimes, opportunities that arise as a project takes place. Working process: Our rule is as a general contractor (responsible person): we have to check & manage the work of subcontractors, and to check the S-curve, to see the real and precious time-cost of the progression in the project. We will begin by calculating quantities(B.O.Q) of materials and man power needed, and applicate the pricing principals(specs..), then we will enter the list of activities (by setting unestimated duration as the average between pessimistic & optimistic times related to the resources productivity) and their specified resources on the Primavera program. Work time ASSUMPTION: 5 days per week /8hours daily Page 162 Gare Routière - Chapitre 6 : “Management” Specs (Specifications) : Staff Working/Team Members Team Activity Axing & Leveling Type Members 4 Topograph 2 38 2 18 2 18 2 18 2 18 2 18 1 4 1 3 2 18 1 9 1 9 1 9 1 3 Foreman Laborers Foreman Laborers Foreman Laborers Foreman Laborers Foreman Laborers Foreman Laborers Foreman Laborers Foreman Laborers Foreman Laborers Foreman Laborers Foreman Laborers Foreman Laborers Foreman Laborers Wood Doors LaborTopograph LaborExcavation LaborConcrete LaborConcrete LaborConcrete LaborConcrete LaborConcrete LaborElectrical LaborSanitary LaborMasonry LaborPlastering LaborPainting LaborTiling LaborMechanical LaborWood 5 Glazing Labor-Glass Cleaning LaborCleaning Excavation Blinding Raft Columns Basement Walls Slabs Electrical Sanitary Masonry Plastering Painting Tiling Mechanical Materials Labors Unit Price/hour (US $) Type Unit of measure Productivity/ Day/Team 20 - - - m3 1500 m3 180 m3 180 m3 180 m3 180 m3 180 Point 7 Point 6 m2 400 m2 300 m2 300 5 4 4 4 4 4 3 4 3 2 3 MatExcavation MatConcrete MatConcrete MatConcrete MatConcrete MatConcrete MatElectrical MatSanitary MatMasonry MatPlastering MatPainting 3 Mat-Tiling m2 100 5 MatMechanical Point 8 Foreman 5 Mat-Wood piece 25 4 Foreman 5 Mat-Glass m2 65 8 Laborers 4 - - - Page 163 Gare Routière - Chapitre 6 : “Management” B.O.Q (Bill of quantities): Line of Work Site Quantity Unit of Measure Unit Price (US $) Total Price (US $) Excavation Block A 11190 m3 10 111900 Blinding Block A 224 m3 80 17904 Mat Foundation Block A 2238 m3 180 402840 Basement 25 m3 180 4561.2 Ground Floor 25 m3 180 4561.2 Level 1 25 m3 180 4561.2 Level 2 25 m3 180 4561.2 Level 3 25 m3 180 4561.2 Level 4 25 m3 180 4561.2 Level 5 20 m3 180 3517.2 Basement 660 m3 180 118800 Ground Floor 660 m3 180 118800 Level 1 660 m3 180 118800 Level 2 660 m3 180 118800 Level 3 660 m3 180 118800 Level 4 660 m3 180 118800 Level 5 312 m3 180 56160 Basement 920 m2 20 18400 Ground Floor 2000 m2 20 40000 Level 1 2030 m2 20 40595.2 Level 2 2030 m2 20 40595.2 Level 3 2030 m2 20 40595.2 Level 4 2030 m2 20 40595.2 711 m2 20 14224 Columns Slab Masonry Level 5 Page 164 Gare Routière - Chapitre 6 : “Management” Line of Work Plastering Tiling Painting Wood Doors Glass Windows Site Quantity Unit of Measure Unit Price (US $) Total Price (US $) Basement 1840 m2 7 12880 Ground Floor 4000 m2 7 28000 Level 1 4060 m2 7 28416.64 Level 2 4060 m2 7 28416.64 Level 3 4060 m2 7 28416.64 Level 4 4060 m2 7 28416.64 Level 5 1422 m2 7 9956.8 Basement 2200 m2 40 88000 Ground Floor 2200 m2 40 88000 Level 1 2200 m2 40 88000 Level 2 2200 m2 40 88000 Level 3 2200 m2 40 88000 Level 4 2200 m2 40 88000 Level 5 1040 m2 40 41600 Basement 1840 m2 20 36800 Ground Floor 4000 m2 20 80000 Level 1 4060 m2 20 81190.4 Level 2 4060 m2 20 81190.4 Level 3 4060 m2 20 81190.4 Level 4 4060 m2 20 81190.4 Level 5 1422 m2 20 28448 Basement 14 piece 100 1400 Ground Floor 27 piece 100 2700 Level 1 14 piece 100 1400 Level 2 14 piece 100 1400 Level 3 14 piece 100 1400 Level 4 14 piece 100 1400 Level 5 1 piece 100 100 Basement 16 m2 100 1560 Ground Floor 14 m2 100 1440 Level 1 14 m2 100 1440 Level 2 14 m2 100 1440 Level 3 14 m2 100 1440 Level 4 14 m2 100 1440 Level 5 14 m2 100 1440 Page 165 Gare Routière - Chapitre 6 : “Management” Line of Work Electrical Sanitary Mechanical Site Quantity Unit of Measure Unit Price (US $) Total Price (US $) Basement 50 point 50 2500 Ground Floor 70 point 50 3500 Level 1 50 point 50 2500 Level 2 50 point 50 2500 Level 3 50 point 50 2500 Level 4 50 point 50 2500 Level 5 50 point 50 2500 Basement 16 point 250 4000 Ground Floor 20 point 250 5000 Level 1 16 point 250 4000 Level 2 16 point 250 4000 Level 3 16 point 250 4000 Level 4 16 point 250 4000 Level 5 16 point 250 4000 Basement 4 point 300 1200 Ground Floor 6 point 300 1800 Level 1 4 point 300 1200 Level 2 4 point 300 1200 Level 3 4 point 300 1200 Level 4 4 point 300 1200 Level 5 1 point 300 300 Results on Primavera Page 166 Gare Routière - Chapitre 6 : “Management” Activities: Page 167 Gare Routière - Chapitre 6 : “Management” Page 168 Gare Routière - Chapitre 6 : “Management” Page 169 Gare Routière - Chapitre 6 : “Management” Budgeted total cost S-curve: Budgeted Material cost S-curve Stacked Histogram-Labors cost Page 170 Gare Routière - Chapitre 6 : “Management” Stacked Histogram-Labors unit Results Discussion Our project is assumed to start at the 10th of July 2012, and according to Primavera, after doing the relationship, durations, and budgets, the early finish is expected after 1 year. We distributed the work into activities related in a manner to respect the relationships between the activities and between the laborers doing these activities. Page 171 Gare Routière - Annexe Annexe A : Descente de charge Gare Routière - Annexe Gare Routière - Annexe Gare Routière - Annexe Gare Routière - Annexe Gare Routière - Annexe Gare Routière - Annexe Gare Routière - Annexe Annexe B : Calcul des poteaux Gare Routière - Annexe Gare Routière - Annexe Gare Routière - Annexe Gare Routière Références Eurocode 2 : Calcul des structures en béton - Partie 1-1 : Règles générales et règles pour les bâtiments Eurocode 3 : Calcul des structures en acier Eurocode 8 : Conception et dimensionnement des structures pour leur résistance aux séismes et document d'application nationale o Partie 1-1 : Règles générales — Actions sismiques et prescriptions générales pour les structures o Partie 1-2 : Règles générales — Règles générales pour les bâtiments o Partie 1-3 : Règles générales — Règles particulières pour divers matériaux et éléments o Partie 1-4: Règles générales - Renforcement et réparation des bâtiments o Partie 5 : Fondations, ouvrages de soutènement et aspects géotechniques Eurocode 8 - Conception et dimensionnement des structures pour la résistance aux séismes - Partie 4 : Silos, réservoirs et canalisations