revue de presse press review - AMMA

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revue de presse press review - AMMA
Analyses Multidisciplinaires de la
Mousson Africaine
REVUE DE PRESSE
2007
PRESS REVIEW
2007
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France Inter
11 Janvier 2007
France Inter : Chronique scientifique
Présentée par Marie-Odile MONCHICOURT
Quel est l’impact des embruns et des poussières
sur l’environnement et le climat ?
Interview de Bernadette CHATENAY, ingénieure de recherche au CNRS,
actuellement accueillie par l’IRD au Niger, dans le cadre du programme
international AMMA
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I-TV Magazine « ça chauffe »
Jeudi 31 janvier 15h10
ITélé avec votre logo sur vos images, il est ensuite rediffusé chaque jour de la
semaine, jusqu'au jeudi suivant, à des horaires différents,
Renaud Gardette
La liste des rediffusions (en heure française) :
vendredi 15h15 direct puis 18h45 / 20h15
samedi 12h15 / 15h15 / 19h45
dimanche 10h45 / 14h15 / 17h45
lundi 11h45 / 15h15 / 16h45
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MédiaTerre, L’information mondiale pour le
développement durable
22 Février 2007
Afrique : En attendant la saison des pluies
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La Recherche n° 406
Mars 2007
Points Chauds
Le coup de pompe de la mousson africaine
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TF1 : Petite Chronique de la terre
Lundi 02 Juillet 2007
Afrique, le temps de la mousson
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Wlafadjri, L’Aurore (Sénégal)
12 juillet 2007
A l’exposition "Quand l’Afrique s’éveillera" : Abdou Diouf répond au
président Nicolas Sarkozy
Auteur : Moustapha Barry
Mieux vaut tard que jamais ! L’adage est à rappeler en ce qui concerne la réaction au président Abdou
Diouf visitant l’exposition sur "Quand l’Afrique se réveillera..." de la Cité des Sciences et de l’Industrie
de Paris en collaboration avec le CNRS, l’IRD et le Conseil régional d’Ile-de-France (la région
parisienne, Ndlr).
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Walfadjri
12 Septembre 2007
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Le Figaro
2 octobre 2007
"Un dérèglement de la mousson africaine"
http://www.lefigaro.fr/international/2007/10/02/01003-20071002ARTFIG90248un_dereglement_de_la_mousson_africaine.php
Les inondations qui touchent l'Afrique depuis juillet ont été mises sur le compte de La Nina par un
expert de l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Ce phénomène, qui naît d'un
refroidissement des eaux de l'océan Pacifique, se manifeste certaines années par des effets
contraires à ceux entraînés, d'autres années, par El Nino. La Nina suscite habituellement de fortes
pluies en Indonésie, Malaisie, Australie et Afrique, des sécheresses en Amérique du Sud, des
tempêtes dans l'Atlantique tropical et des vagues de froid en Amérique du Nord. Mais, relativise Jean
Pailleux, directeur adjoint de la recherche à Météo France : « Ce phénomène ne suffit pas à expliquer
cette situation à 100 %, tout au plus à 20 %. »
La mousson africaine, qui s'était fait attendre tout l'été l'an passé, semble faire l'objet de dérèglements
depuis quelques années, a montré le programme européen de recherches Amma (Analyses
multidisciplinaires de la mousson africaine). Faut-il les attribuer au changement climatique ? « Nous
ne pouvons pas l'exclure », répond Jean Pailleux. Le réchauffement a déjà modifié la mousson
indienne. Des climatologues indiens ont en effet montré, voici quelques mois dans la revue Science,
que le réchauffement accentuait la fréquence et l'amplitude des précipitations au moment de la saison
des pluies sur le continent indien depuis cinquante ans.
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France Info
1 Novembre 2007
Marie Odile Monchicourt
Interview de Bernadette Chatenay
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Agence de Presse Sénégalaise (Dakar)
vendredi 22 novembre 2007
Conférence de presse sur la mousson africaine
ACTUALITéS
22 Novembre 2007
By Esf/Bk
Des chercheurs de l'université Cheikh Anta Diop, de l'Institut de recherche pour le développement
(IRD), de l'Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) donnent vendredi à 10 h 30 une
conférence de presse en prélude à la deuxième conférence internationale des analyses
multidisciplinaires de la mousson africaine.
Cette rencontre s'ouvre à Karlsruhe (Allemagne) à partir de lundi, précise un communiqué transmis à
l'Agence de presse sénégalaise (APS).
La rencontre des chercheurs avec les journalistes se tiendra à la salle multimédia de l'Ecole
supérieure polytechnique (ESP) de l'université Cheikh Anta Diop, selon le communiqué.
Des chercheurs du Centre de suivi écologique, des techniciens de l'Agence pour la sécurité de la
navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) et de la Direction de la météorologie
nationale y prendront part.
La conférence sur les analyses de la mousson africaine prend fin le 30 novembre. Une série de
rencontres des chercheurs avec la presse seront organisées en vue de sa préparation dans des pays
partenaires dont l'Allemagne, le Danemark, la France, l'Italie, le Niger, le Royaume-Uni et le Sénégal.
Les résultats de cinq années d'observation et de recherche sur la mousson africaine, ainsi que des
connaissances scientifiques sur les mécanismes de la mousson seront présentés aux journalistes.
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Quotidien, Le Matin, Sénégal
Samedi 24 – Dimanche 25 Nov. 2007
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TF1 web
25 novembre 2007
Les mystères de la mousson africaine
En Afrique de l'Ouest, l'arrivée de la mousson est attendue chaque année avec impatience ; dans ces
pays il n'y a pas d'irrigation, et les pluies qui vont s'abattre pendant 3 mois , de juillet à septembre,
seront les seules de l'année. Elles vont permettre de semer et de faire pousser le mil, que l'on met en
terre dès les premières pluies, et qui met ensuite 90 jours à mûrir, juste le temps de la mousson. Des
pluies insuffisantes, et c'est la famine pour la population.
Voici quelques images de l'arrivée de cette mousson filmée au Niger en 2006 , par la caméra de
Marcel Dalaise, pour le compte du CNRS :
http://blog-petitechroniquedelaterre-tf1.lci.fr/article-198661.html
Jean Luc Redelsperger est en France le
chercheur qui a le plus étudié la mousson
africaine. Il raconte :
« C'est très impressionnant quand on voit pour
la première fois ces lignes d'orage. Ces orages
se déplacent côte à côte comme un front qui peut
faire 50 km de large et 1000 km de long, et qui
avance à la vitesse de 50-60 km /heure. Ces
orages s'accompagnent pendant une dizaine de
minutes de fortes pluies qui génèrent rapidement
des inondations sur le sol desséché ; il y a
généralement 10 à 15 lignes d'orages de cette
sorte pendant la mousson. »
Le problème, avec la mousson africaine, c'est
qu'elle s'est déréglée dans la deuxième moitié du
XXème siècle. Les orages qui naissent dans le golfe de Guinée montent moins haut vers le nord.
Cela signifie que la sécheresse devient plus intense par exemple au Burkina Faso ou dans le Nord de
la Côte d'Ivoire.
L'autre problème, c'est que les lignes d'orages sont moins nombreuses, et
que depuis les années 70 il manque en moyenne 30% d'eau et parfois
jusqu'à 60% localement. Cet été par exemple, au Burkina Faso, Momo
Ibaranté me racontait dans un article précédent comment la pluie avait
bien commencé mais qu'elle s'était arrêtée rapidement et que les
plantations avaient desséché.
Pourquoi parler de la mousson africaine en plein mois de novembre ?
Parce que les conclusions d'un programme de recherche pluridisciplinaire, le programme AMMA,
vient d'être rendu public.
Les premiers résultats des observations du programme AMMA montrent que dans le golfe de Guinée,
les eaux de l'Atlantique se sont réchauffées de 0,6°et que cela modifie les courants atmosphériques.
Il y a aussi une raison très particulière à l'Afrique : la déforestation.
"En Côte d'Ivoire, note par exemple le chercheur Arona Diedhiou , il y avait encore 8 millions
d'hectares de forêt en 1950, et seulement 1,5 million d'hectares après 1970. "
Mais à part ces deux raisons identifiées, le dérèglement de la mousson africaine comporte encore
bien des mystères. Des études complémentaires s'imposent.
« Il est urgent de former des scientifiques de terrain en Afrique, et surtout, note Arena Diedhiou,
que les politiques reconnaissent la réalité du risque climatique. Les chercheurs africains ne sont pas
encore écoutés comme le sont les scientifiques du GIEC en Europe.
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Par exemple : Les pluies de mousson ont encore été tardives cette année, comme elles l'ont été en
2006. Il y a risque de famine dans l'Est du Niger dans les mois à venir, mais les responsables
politiques l'admettent difficilement".
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Agence France Presse
26 Novembre 2007
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Reprise de la dépêche AFP
Du 26 Novembre 2007
Révolution espérée sur prévision des pluies,
épidémies et Afrique tropicale
http://tempsreel.nouvelobs.com/index.html
http://www.jeuneafrique.com/
http://www.la-croix.com/
http://www.lemonde.fr/
http://actualite.aol.fr/
http://news.fr.msn.com/
http://www.metrofrance.com/
http://www.edicom.ch/
http://www1.nordnet.fr/
http://gaboneco.com/
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http://fr.news.yahoo.com/
http://www.savoirs.essonne.fr/
Savoirs Essonne
http://www.izf.net/espace_general/
http://www.linternaute.com/
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www.tv5.org
www.la-croix.com
www.jeuneafrique.com
www.tempsreel.nouvelobs.com
http://www.cyberpresse.ca/article/20071126/CPENVIRONNEMENT/71126038
/6108/CPENVIRONNEMENT
www.izf.net
www.metrofrance.com
www.linternaute.com
www.actualité.aol.fr
www.news.fr.msn.com
www.fr.news.yahoo.com
www.savoirs.essonne.fr
www.KABABACHIR.COM
www.kababachir.com/autresinfosdetails.php?recordID=8339
www.gaboneco.com
www.edicom.ch
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Radio Nationale Allemande Deutschland Funk
26 novembre 2007
Interview de Jan Polcher, Jean-Luc Redelsperger et Arona
Dhiediou,
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Le Monde
26 Novembre 2007
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RFO TV
26 Novembre 2007
http://www.rfo.fr/
file:///C:/Documents%20and%20Settings/sonnevil/Bureau/Retombees%20presse%20Conf%2
0nov07/RFO_JT_Afrique%2026-11-07%202.htm
Le journal Afrique de RFO TV présente le reportage de Sophie Piard
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RFI Science
26 Novembre 2007
La Mousson Africaine
Caroline Lachowsky
Journal de RFI
Interview de Arona Diedhiou et Jean-Luc Redelsperger
Jean-Luc Redelsperger
Chercheur au CNRS et à Météo France, l’un des initiateurs du programme de recherche
Amma.
« La communauté scientifique et les services opérationnels africains sont complètement partie
prenante et même moteur du projet. »
27/11/2007 par Caroline Lachowsky
écouter 5 min 45 sec sur le site de RFI :
http://www.rfi.fr/sciencefr/articles/095/article_59537.asp
Arona Dhiedhiou
Climatologue et chercheur à l’IRD.
« Plus que partout ailleurs, en Afrique on a besoin de prévoir. »
28/11/2007 par Caroline Lachowsky
écouter 3 min 36 sec sur le site de RFI :
http://www.rfi.fr/sciencefr/articles/095/article_59537.asp
Climat : Quel temps pour l’Afrique de l’Ouest ?
Ligne de grain en train d'avancer.
(Photo : IRD)
Le programme scientifique Amma, qui vise à mieux prévoir les phénomènes climatiques de mousson
en Afrique sera cette semaine au centre d’une conférence organisée à partir de ce lundi à Karlsruhe,
en Allemagne. Il s’agira pour les participants de présenter les premiers résultats de ce programme qui
devra permettre, à terme, de prévoir de manière fiable les phénomènes climatiques qui provoquent
sécheresse, famine et épidémies en Afrique tropicale.
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AMMA signifie Analyse Multispectrale de la Mousson Africaine. Lancé en 2001, ce programme qui
rassemble les chercheurs de plus de 140 laboratoires européens, africains et européens, vise donc à
pouvoir modéliser les phénomènes climatiques de l’Afrique tropicale, et plus particulièrement cette
fameuse mousson africaine qui est la clé de la production agricole: on plante quand il pleut.
Mais pour peu que les premières pluies soient suivies d’une nouvelle vague de sécheresse, les
plantes dépérissent et il y a risque de famine pour les populations dans les mois qui vont suivre. Il
s’agit donc de savoir quand la mousson va réellement débuter pour pouvoir planter à coup sûr.
Affûter les modèles de prévisions climatiques
Pour cela, il s’agit de rassembler le plus d’informations possibles, non seulement sur le terrain, mais
aussi au plan continental régional, voire même mondial. Ce qui explique la mise en œuvre de plus de
600 chercheurs sur le terrain, des réseaux de capteurs au sol, trois navires dédiés au climat, six
avions de recherches, des ballons-sondes et de nombreux satellites.
Après 5 années de recueils d’informations, les responsables du programme -parmi lesquels l’Institut
français de recherches pour le développement, Météofrance et le Centre national de la recherche
scientifique- vont donc établir un premier bilan qui devrait permettre d’affûter davantage encore les
modèles de prévisions climatiques indispensables à une lutte efficace contre la famine et même les
épidémies en Afrique tropicale.
Pour en savoir plus :
le site de l'Amma (cliquez ici)
La calebasse et le pluviomètre (CNRS Images, Ifremer, CSI, Météo-France, 2007)
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Le Figaro
27 novembre 2007
Mousson africaine : mieux comprendre les dérèglements
Caroline de Malet
Trois cents scientifiques présentent à Karlsruhe les résultats de cinq ans de recherches sur ce
phénomène climatique qui conditionne la vie d’une partie du continent.
Un coin de voile commence à être levé sur les dérèglements de la mousson africaine. Trois cents
scientifiques réunis en colloque à Karlsruhe, en Allemagne, depuis lundi et pour cinq jours vont en
effet présenter les résultats de cinq années de recherches, de mesures et d’analyses consacrées au
sujet. Et ce dans le cadre de la mission européenne Amma (Analyses multidisciplinaires de la
mousson africaine).
«Depuis les années 1970, on a observé un déficit de pluies considérable, de l’ordre de 30 % à
l’échelle régionale par rapport à l’ensemble du XXe siècle. Certaines années, le déficit va même
jusqu’à 50 ou 60 %», explique Jean-Luc Redelsperger, directeur scientifique d’Amma. Sans compter
que la mousson affiche certaines années, comme en 2006, des retards inexpliqués.
…
Reste à savoir dans quelle mesure ce programme Amma sera pérennisé. La priorité semble être
aujourd’hui à l’analyse de l’ensemble des mesures qui ont été collectées. «Un réseau africain a
émergé de ce projet, associant trente-six institutions africaines», se félicite par ailleurs Arona
Diedhiou, coordinateur d’Amma Afrique, qui émet le vœu que «les politiques africains s’engagent un
peu plus sur cette initiative».
…
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Libération
27 novembre 2007
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Le SOLEIL
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LE MONDE
28 novembre 2007
La mousson africaine livre ses secrets
http://www.lemonde.fr/cgibin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1014480
Le climat de l'Afrique de l'Ouest est marqué par une mousson au comportement
erratique, qui conditionne la survie de millions de paysans dans la zone sahélienne.
Pendant cinq jours, jusqu'au 30 novembre, plus de 300 scientifiques se réunissent à
Karlsruhe, en Allemagne, pour présenter les dernières connaissances engrangées
par le programme international AMMA (Analyses multidisciplinaires de la mousson
africaine) lors de la campagne 2006. Intensive, cette étude a été menée sur le terrain
par plus de 800 scientifiques et techniciens africains, européens et américains, au
moyen de navires océanographiques, de satellites, de ballons stratosphériques,
d'avions de recherche et d'installations au sol.
…
Christiane Galus
Article paru dans l'édition du 29.11.07.
Des pluies capricieuses
Pour le Sahel, la mousson est vitale, car c'est le seul épisode de pluie de l'année, et
toutes les ressources en eau en dépendent. Elle se présente sous la forme de gros
orages localisés et discontinus. L'arrivée de la mousson est aussi très variable, car
elle peut commencer à la mi-mai ou à la fin juillet. Or les paysans africains attendent
ces pluies pour semer leurs céréales. Prévoir l'arrivée de ces précipitations est donc
capital pour eux. Le système agricole d'Afrique de l'Ouest est en effet caractérisé par
un fragile équilibre entre l'offre en ressources naturelles et la demande de nourriture
d'une population en augmentation. Le projet AMMA, lancé en 2002 pour étudier la
mousson, court jusqu'en 2010, et dispose d'un budget total de 55 millions d'euros.
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Le Monde : à la une
29 Novembre 2007
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Walfadjiri
Novembre 2007
Analyse de la mousson africaine : L’accès aux données, une
préoccupation pour les Africains
L’année dernière a eu lieu une campagne intense d’observations des phénomènes de la
Mousson africaine. Cette campagne s’inscrit dans le cadre du Programme Amma (Analyse
multidisciplinaire de la mousson africaine) initié par des scientifiques européens qui ont
décidé de partir, avec un budget de 500 millions d’euros, à la conquête de cette mousson
africaine, conséquence de nombreuses manifestations atmosphériques en Afrique et dans le
monde. Aujourd’hui une base de données scientifique considérable existe dans le cadre de ce
programme et c’est la ville de Toulouse en France qui lui sert de quartier général. Avec
l'ouverture hier de la seconde conférence Amma à Karlsruhe, en Allemagne, où il est question
de dresser le bilan de la campagne d'observations, l’on est tenté de se demander si les pays
africains pourront entrer en possession de ces données.
‘Dans le cadre d’Amma, tous les scientifiques africains qui ont participé aux travaux de recherche
peuvent accéder à la base de données, malgré la compétition qui existe dans la recherche. C’est ce
qu’on a retenu dans le protocole de mise en œuvre de cette campagne’, explique le Professeur
Amadou Thierno Gaye, coordonnateur d’Amma-Ucad et directeur du laboratoire de l’atmosphère et de
l’océan de l’Ecole supérieure polytechnique. Selon lui, il était même prévu une duplication de cette
base de données Amma et c’est le Centre régional Agrhymet de Niamey qui était retenu pour la
localisation de cette base de données. Mais pour l’heure, rien n’est encore scellé.
La recherche coûte cher. Très cher même au point qu’elle soulève une rude compétition entre
scientifiques. Ces derniers n’hésitent pas à se livrer une guerre dans la collecte des données sur le
terrain. Cette base de données, gage de tout travail de recherche, est jalousement gardée. Et si les
Européens ont lancé ce programme de recherche en terre africaine, c’est pour pouvoir cerner tous les
contours liés au phénomène du climat et son impact au niveau local et sur les autres régions du globe.
D’où l’intérêt du recueil de cette base de données qui pourra servir à d’autres travaux de recherche.
C’est à partir d’hier, lundi 26 novembre, date de l’ouverture de la seconde Conférence internationale
Amma qui aura lieu en Karlsruhe en Allemagne, que les scientifiques ont procédé au bilan des
premiers résultats de la campagne d’observations intensives en 2006. Ils sont plus de trois cents
scientifiques à faire le point sur les avancées des connaissances des mécanismes de la mousson
africaine, les liens entre ce climat régional et le climat global, ainsi que les applications de telles
recherches en matière de développement et les questions qu’elles engendrent. Cette rencontre de
Karlsruhe est également l’occasion de faire le point. Pour le Professeur Amadou Thierno Gaye, les
Africains ne sont pas allés à Karlsruhe pour faire de la figuration. ‘L’Afrique s’est battue pour
s’impliquer dans le projet Amma. Ses scientifiques ont conçu un plan pour harmoniser et cadrer avec
les besoins du Programme Amma’, explique-t-il.
Par ailleurs, le Professeur Amadou Thierno Gaye a invité les pays africains, en raison de leur
vulnérabilité, à adapter les politiques de développement au climat. Le réchauffement climatique dont
on parle, concerne l'ensemble des pays du globe. Et il ne faudrait pas que les pays africains
considèrent que c'est une affaire des pays industrialisés. La problématique du climat est à la fois
immédiate et future. D'où l'intérêt de corroder les deux en intégrant le climat dans la politique de
développement, dit-il.
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Bamar DIAGNE (Direction de la météorologie nationale) : ‘80 % des catastrophes aériennes sont dues
aux aléas du climat’
Les vents violents, les visibilités réduites par les orages, les pluies diluviennes, les pistes faisant le
trop plein de neige... ont des conséquences fâcheuses sur les avions. D'où le constat selon lequel 80
% des catastrophes aériennes sont dues aux mauvaises conditions climatiques, a expliqué Bamar
Diagne de la Direction de la météorologie nationale. Selon ‘Monsieur Météo’, comme le surnomme la
presse, la connaissance des phénomènes du climat est importante pour une stabilité de l'aviation
civile. ‘Avec le développement de la technologie, les erreurs mécaniques sont moins fréquentes, ce
sont les aléas climatiques qui frappent le plus les appareils’, note Bamar Diagne. C'est pourquoi,
estime-t-il, un certain nombre de dispositifs d'alerte est mis en place au niveau de certains pays pour
juguler ce phénomène. Selon lui, cette recrudescence des changements climatiques interpelle la
communauté internationale qui doit réfléchir sur les stratégies à mettre en œuvre pour atténuer ces
catastrophes qui touchent aussi bien les avions que les bateaux.
Mbaye DIOP (Chercheur à l'Isra) : ‘Les autorités savent-elles ce qu’est la recherche ?’
Par rapport à des observations faites sur certaines pratiques dans notre pays, notamment l'occupation
de la zone littorale, Mbaye Diop, chercheur à l'Institut sénégalais de recherche agronomique (Isra),
travaillant au Laboratoire d'enseignement et de recherche en géométrique, s'interroge. ‘A l'heure où le
relèvement du niveau de la mer est devenu une réalité, le littoral sénégalais fait l'objet d'une
occupation inconsidérée’, souligne M. Diop qui se demande s'il est opportun de s'installer dans ces
zones. Et il interpelle les autorités qui sont à l'origine de cette occupation anarchique pour qu’elles
prennent en compte les résultats de la recherche.
Selon Mbaye Diop, un maillon manque entre les résultats de la recherche et les décideurs. Ce qui fait
que la recherche n'est pas trop souvent prise en compte dans les décisions politiques. D'où l'intérêt
d'établir un pont entre les deux maillons afin d'améliorer la situation.
Issa NIANG
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Nouvel Horizon, Hebdomadaire, Sénégal n° 600
Du 30 Nov. Au 6 Déc. 2007
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El Watan
1er décembre 2007
Edition du 1er décembre 2007 > sciences et techniques
Plus de 300 chercheurs se sont réunis en Allemagne
Pourquoi la mousson africaine débloque
On en sait un peu plus sur les dérèglements de la mousson
africaine : les quelque 300 scientifiques réunis du 26 au 30
novembre à Karlsruhe, en Allemagne ont présenté les premiers
résultats de la campagne d’observations intensives menée en 2006
dans
le
cadre
de
la
mission
européenne
Analyses
multidisciplinaires de la mousson africaine (Amma).
Quel est le problème ?
Le système d’Afrique de l’Ouest est un système fragile, dépendant de l’équilibre entre l’offre en
ressources naturelles et la demande de nourriture d’une population en augmentation. Estimée à 60
millions en 1950, cette dernière a atteint 230 millions en 2000 et pourrait passer à 400 millions en
2030. Depuis 1970, les scientifiques ont relevé un déficit de pluies considérable, de l’ordre de 30% par
rapport au XXe siècle. La mousson arrive aussi plus tard. Et les conséquences sont dramatiques :
famines, paludisme, épidémies de méningites… Le développement, la sécurité alimentaire et la
stabilité politique de la région dépendent des variations du climat, encore mal connues dans cette
région.
Qu’ont découvert les scientifiques ?
L’océan Atlantique Est jouerait un rôle important dans le démarrage et l’intensité de la
mousson d’Afrique de l’Ouest. Le Golfe de Guinée est la région de l’océan Atlantique tropical où la
variabilité de la température de surface de la mer est la plus forte, affichant des amplitudes
saisonnières jusqu’à 7°C. Cette variabilité est ess entiellement due à la remontée d’eaux
profondes (upwelling) équatoriales et à la présence d’une « langue froide » durant l’été boréal.
Les fumées et les poussières affecteraient le climat : elles réduisent la quantité de lumière du
soleil reçue par la surface, refroidissant la planète. Les augmentations de dioxyde de carbone
(déforestation) ne sont pas les seules responsables, comme on le pensait auparavant : la
poussière et la fumée provenant de la combustion de la biomasse jouent également un rôle
important. Le désert du Sahara est par exemple une source importante d’émission de poussières
minérales dans le monde. De même, la combustion des étendues agricoles durant la saison
sèche fait du continent africain le plus grand émetteur de fumées au monde.
De nouvelles observations illustrent comment l’humidité du sol peut affecter le développement
des orages. Cela signifie qu’en principe, l’humidité du sol peut influencer les pluies, qui ellesmêmes augmentent cette humidité du sol.
À quoi vont servir ces informations ?
Elles sont destinées aux décideurs politiques, pour les aider à mettre en place des politiques
d’adaptation. Un réseau de chercheurs africains d’une trentaine d’institutions sont actuellement
mobilisés pour poursuivre l’analyse des observations. Ces experts aideront à renforcer la position
des nations d’Afrique de l’Ouest dans les négociations post-Kyoto.
Pour en savoir plus : www.amma-international.org
Mélanie Matarese
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BBC World Science in action
3 décembre 2007
Interviews of Chris Taylor and Doug Parker, 15 minutes
http://www.bbc.co.uk/radio/podcasts/scia/
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Actu-Environnement
3 Décembre 2007
La 2ème conférence internationale AMMA qui s’est tenue cette semaine a été
l’occasion pour 300 scientifiques de présenter les résultats de la dernière campagne
d’observation et de faire le point sur les connaissances des mécanismes de la
mousson.
La mousson africaine est une source vitale de pluie dans les régions du Sahel. En moyenne
annuelle, les précipitations à Niamey, capitale du Niger, sont les mêmes qu’à Paris mais toute l'eau
tombe en trois mois. La mousson joue également un rôle important à l'échelle du globe. Or depuis
trente ans, l'Afrique de l'Ouest est frappée par une sécheresse d'une ampleur et d'une durée sans
précédent liée à des perturbations de la mousson africaine. Afin de mieux comprendre les raisons de
ces perturbations, des chercheurs français ont lancé en 2001 le programme Analyses
Multidisciplinaires de la Mousson Africaine (AMMA). Aujourd'hui ce programme regroupe plus de 140
laboratoires européens, africains et américains. Les connaissances déduites des observations
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servent à créer des modèles permettant de mieux prévoir les variations et les répercussions de la
mousson sur le climat local, régional et global mais aussi sur les populations, ses impacts sur la
santé, les ressources agricoles et les ressources en eau.
La 2ème conférence internationale AMMA qui s’est tenue du 26 au 30 novembre dernier a donc été
l’occasion pour 300 scientifiques de présenter les résultats de la campagne d’observation 2006. La
mousson étant un système couplé océan, atmosphère et continent, des moyens lourds ont pour la
première fois été mobilisés pour analyser les interactions entre ces trois compartiments.
Les dernières observations confirment ainsi que l’océan Atlantique joue un rôle important dans le
démarrage et l’intensité de la mousson d’Afrique de l’Ouest. Plusieurs bateaux océanographiques ont
permis d’observer l’océan en profondeur pendant plusieurs années. Des variations de température de
surface de la mer qui contribuent à des différences de moussons marquées ont été mises en
évidence. Alors que cette variabilité est essentiellement due à la remontée d’eaux profondes
équatoriales, cette augmentation de la température de surface de la mer semble avoir affecté la
puissance des vents de la région et par conséquent la date de début de la mousson.
D’autres travaux ont également permis de révéler que l’Afrique de l’Ouest était exposée à des
variations de l’effet de serre provoquée par la fumée provenant de la combustion de la biomasse et
par la poussière minérale arrachée par le vent.
Les études sur l’influence du climat africain sur le changement climatique global ont par ailleurs porté
sur la relation entre les orages d’Afrique de l’Ouest et l’ozone. L’ozone étant un gaz à effet de serre,
sa présence à basse altitude peut perturber les conditions climatiques de la région concernée et il
semblerait que les orages influencent fortement la distribution de l’ozone et de ses précurseurs dans
les tropiques. Des mesures détaillées ont donc été réalisées à proximité des grands systèmes
orageux qui s’étendent sur plusieurs centaines de kilomètres pour rechercher leur impact sur le
transport et la chimie de l’ozone. La campagne de terrain a au final fourni des données détaillées de
la composition chimique du sol jusqu’à 20 kilomètres. Des concentrations fortement accrues d’oxyde
d’azote provenant des éclairs ont été mesurées dans la partie haute des systèmes orageux. Les
observations dans l’air transporté en dehors des orages à travers plusieurs milliers de kilomètres ont
démontré la formation d’ozone dans ces masses d’air. Les analyses dans la basse atmosphère ont
également mis en évidence des concentrations moins élevées au-dessus des régions forestières qui
agissent comme des puits d’ozone par déposition.
Par ailleurs, plusieurs équipes se sont penchées sur la productivité de la terre et sa vulnérabilité au
changement climatique. Le système d’Afrique de l’Ouest est caractérisé par un fragile équilibre entre
l’offre en ressources naturelles et la demande de nourriture d’une population en augmentation. Dans
ce contexte, la productivité agricole, pastorale et forestière représente une question clé pour le
développement durable et la stabilité politique de la région, directement liée à la variabilité du climat.
Selon les analyses du programme AMMA, l’utilisation de la terre a changé de manière significative
durant ces 30 dernières années à cause de changements dans le régime hydrologique de cette
région, dans la distribution de la population et dans les stratégies d’adaptation et de minimisation des
risques adoptées par la population. La compréhension de la relation entre ces changements et le
climat doit permettre d’identifier la capacité de la région à supporter ces mutations et de prévoir
l’impact des modèles climatiques sur les terres. La campagne AMMA a par exemple permis le
développement de modèles de cultures améliorés pour les aliments primordiaux somme le sorgho et
le mil.
Plus globalement, la modélisation du climat qui bénéficiera de tous les résultats du programme
AMMA est cruciale pour leur utilisation dans les prises de décision politique. Lors du dernier rapport
du GIEC, le groupe soulignait que l’Afrique, à cause de sa capacité d’adaptation faible et des impacts
conséquents du changement du climat prévus fait face à un risque important avec l'accroissement
des gaz à effet de serre. Et en effet, cette région est à l’heure actuelle celle qui présente le plus de
résultats contradictoires dans l’estimation du climat sur 50 ans, alors que le besoin de scénarios
fiables est critique pour le devenir de cette région. C’est pourquoi, la communauté scientifique
d’AMMA projette la poursuite de ces travaux bien au delà de 2010.
F.ROUSSEL-LABY
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LA CROIX
5 Décembre 2007
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TF1Journal de 20h
7 décembre 2007
Présenté par Claire Chazal,
reportage de Francine Buchi
http://videos.tf1.fr/infos/media/jt/0,,3647299,00-journal-televise-decembre-2007-20h.html
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Le Soleil
Lundi 10 décembre 2007
DETERIORATION DES CONDITIONS CLIMATIQUES EN AFRIQUE :
Les experts sonnent l’alerte et proposent des solutions
A Karlsruhe, en Allemagne, s’est tenue le 26 novembre 2007 la 2e conférence internationale
d’Analyses multidisciplinaires de la mousson africaine (Amma) dont le thème porte sur « Résultas et
perspectives du programme Amma : variabilité régionale de la mousson africaine et changement
climatique ». En prélude à cette manifestation, la section locale d’Amma, a rencontré la presse,
vendredi dernier, à l’Ecole supérieure Polytechnique (Esp) de Dakar.
La mousson est un régime de vents dont la direction, constante au cours d’une saison, s’inverse
brutalement d’une saison à l’autre, produisant des variations climatiques importantes comme la
sécheresse ou la pluie. En Afrique de l’Ouest, ce vent souffle pendant l’hivernage. Justement, c’est
parce que ce vent, de secteur général sud-ouest, a une grande influence sur l’agriculture et les autres
secteurs d’activités socio-économiques des populations que des chercheurs africains, européens et
américains avaient lancé en 2001, un programme de recherche dénommé Analyses multidisciplinaires
de la mousson africaine (Amma).
D’une part, l’objectif de ces chercheurs qui se sont donné les moyens de trouver, était de mieux faire
connaître les mécanismes de fonctionnement de la mousson africaine et de prévoir ses variations et
ses répercussions sur le climat et sur les populations. D’autre part, de contribuer à l’amélioration des
modèles de prévision météorologique et climatique ainsi que des prévisions de l’échelle journalière à
l’échelle interannuelle.
Les résultats de ces 5 années de recherches devaient ont été rendus publics et évalués lundi dernier,
à Karlsruhe, en Allemagne, au cours de la 2e conférence internationale d’Amma dont le thème porte
sur « Résultas et perspectives du programme Amma : variabilité régionale de la mousson africaine et
changement climatique ».
Lors d’une rencontre avec la presse tenue en prélude à cette manifestation, la section locale d’Amma
des climatologues, météorologues et autres chercheurs ont sonné l’alerte et indiqué la voie à suivre
pour limiter les dégâts que peuvent engendrer la variabilité climatique dans le monde plus
particulièrement au Sahel.
Pour le Pr. Thierno Amadou Gaye, coordonnateur du programme Amma à l’Ucad, les résultats
auxquels ils sont arrivés prouvent qu’il n y a plus d’équivoque. La variabilité du climat qui a affecté
pendant si longtemps le sahel, dit-il, va s’accentuer donnant ainsi lieu à plus de sécheresse mais
aussi à plus de pluies, donc une accentuation des événements extrêmes.
« Au Sénégal, ces changements se manifestent par la réduction des pluies (entre -10 et -20mm) qui
pourraient avoir des impacts très négatifs sur la sécurité alimentaire, la disponibilité et la distribution
de l’eau ainsi que sur la santé par l’émergence ou la recrudescence de maladies humaines et
animales et le renforcement de l’érosion côtière », a expliqué M. Gaye.
Bamar Diagne de la météorologie nationale, explique la raréfaction du poisson dans les eaux
sénégalaises par ces perturbations climatiques. « Les changements climatiques ont également des
conséquences néfastes sur la production agricole », a ajouté le météorologue.
Néanmoins, une lueur d’espoir pour diminuer l’ampleur du désastre existe. Selon les chercheurs, un
réseau d’observations adéquat et des outils et applications pour la prise de décision et l’alerte, peut
aider à faire face à ces dérèglements climatiques et préparer, avec beaucoup de sérénité, le futur en
s’occupant du présent. « Il faut intégrer le climat dans toutes les politiques de développement », ont
lancé, en leitmotiv, les experts qui, en plus de l’université de Dakar et de la météorologie nationale,
viennent de l’Institut de recherche pour le développement (Ird) et de l’Institut sénégalais de recherches
agricoles (Isra,) entre autres.
Abdoulaye Diallo
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