août 2015 - Modelab #Fashiontech

Transcription

août 2015 - Modelab #Fashiontech
# août 2015
#8
août 2015
ModeLab, premier webzine sur la fashiontech (ou comment
l’innovation se met au service de la mode) a pour ambition de
démocratiser ce concept.
En effet, aujourd’hui, le digital a bousculé nos habitudes et le
fonctionnement des entreprises, le secteur de la mode et du textile
se trouve fortement impacté.
Par exemple, l’émergence de la vente en ligne a permis au
consommateur d’acheter plus rapidement. La mise en service
d’imprimante 3D individuelle promet un futur où le consommateur
pourra directement produire son vêtement chez lui.
ModeLab se veut être le témoin mais surtout le diffuseur de cette
transition.
Fabrice Jonas,
Fondateur de Modelab
#04
Pixglass, le miroir
photographique connecté
#09
AWANGA, le e-shop de la
mode meilleure !
#13
GRAFITEE, la référence
T-Shirt Graphique !
Pixglass, le miroir photographique connecté
Comment est né Pixglass ?
D’après une étude réalisée par le magazine belge
Gondola, « 46% des consommateurs connectés
souhaitent avoir des miroirs connectés pour des
essais sur point de vente et recevoir des offres
personnalisées ». Grâce à Pixglass, le miroir
photographique connecté c’est aujourd’hui possible.
Pixglass est une histoire franco-belge qui est née
il y a un peu plus d’un an. C’est la rencontre d’un
entrepreneur Belge, Frédéric Dubois, actif dans le
domaine des nouvelles technologies depuis plus de
15 ans et d’un ancien ingénieur de chez Dassault
System, Stéphane Gosset qui a développé et breveté
le concept de Pixglass : un boitier avec une caméra qui
se place derrière un miroir sans tain et qui permet via
une tablette (iPad ou Android) de pouvoir prendre
des photos ou des vidéos. A partir du moment où
l’on peut se prendre en photo on offre la possibilité
aux utilisateurs de pouvoir partager ces photos
directement sur les réseaux sociaux notamment sur
Facebook, Twitter, Instagram. Aujourd’hui il existe
#04
plein d’écrans interactifs, mais nous nous voulons
être au plus proche de la réalité et c’est pour cela que
nous avons choisi un miroir qui est un objet familier.
À la base, nous sommes 3 entrepreneurs avec tous les
trois des expériences passées dans l’entrepreneuriat
dans différents secteurs high-tech. C’est un domaine
que nous connaissons bien et nous offrons la
possibilité d’utiliser ces technologies (QR code,
RFID, NFC…) que l’on peut dériver facilement dans
un miroir. Notre structure est implantée en Belgique
où nous pouvons tester les concepts et démarrer
des projets pilotes avec différents profils de clients.
Notre développeur produit est resté en France et
s’occupe des améliorations techniques tandis que
notre service commercial teste, valide, produit et
commercialise le produit au niveau mondial. Nos
marchés de prédilections sont la France, la Belgique,
l’Italie et les USA puisque ce sont là les principaux
marchés qui nous intéressent. On constate
énormément de réactivité de la part du marché et
une demande claire.
Quels secteurs d’activités sont concernés ?
Notre offre est orientée vers plusieurs applications
et plusieurs segments.
Nous avons 3 produits différents : un miroir
essentiellement pour de l’évènementiel, un miroir
orienté secteur cosmétique/mode et un miroir
orienté Retail en général pour des animations
produits dans la grande distribution. Nous proposons
3 formats standards mais qui peuvent ensuite être
totalement personnalisés : la taille est variable,
l’habillage peut être fait sur-mesure (miroirs
suspendus, make-up bar…).
Concernant la partie mode/optique, on constate qu’il
y a une base installée de miroirs dans les magasins et
notre objectif est de les remplacer progressivement
par des miroirs connectés.
- Pour le secteur de la mode, Pixglass est un outil
d’aide à l’achat pour les clients qui se trouvent
dans le magasin. Le miroir est un support externe
aux cabines d’essayage car nous ne voulons pas
être intrusifs. Le client essaye différents articles
(vêtements, accessoires) et va pouvoir se prendre en
photo près des cabines. Ensuite, il pourra partager
en direct ses essayages avec ses amis, sa famille et
puis valider son choix à travers les réseaux sociaux.
- Le secteur de l’optique et de la vente de chaussures
sont aussi intéressés par notre concept. Nous
travaillons sur des projets pilotes avec plusieurs
grandes chaînes qui verront le jour en fin d’année.
#05
- Le secteur des cosmétiques est également
concerné. C’est un secteur très enclin à l’utilisation
de miroirs et qui cherche des innovations qui
concordent avec la digitalisation des points de vente.
Nous travaillons par exemple sur un projet pilote de
face make-up, c’est-à-dire qu’une cliente va pouvoir
se photographier avant et après une séance de
maquillage pour la partager sur les réseaux sociaux.
Il y a également un mode vidéo qui là va permettre
de filmer la séance où une esthéticienne assiste la
cliente et cette dernière pourra s’envoyer par email
ou partager sur les réseaux sociaux ce tutoring.
Quelles fonctionnalités sont disponibles ?
#06
Une fois les miroirs installés, nous proposons à nos
clients d’utiliser une plateforme SAS (Sofware As a
Service), une interface web sur laquelle le client peut
lui-même configurer les applications qu’il souhaite
mettre en place. C’est un produit simple, à la fois
hardware et software tout à fait en ligne avec l’ère
du phygital.
Pour les magasins qui souhaitent mieux connaître
leurs clients, le miroir permet premièrement
d’identifier les clients, de récolter leurs coordonnées
et donc de développer son programme de
fidélisation puis deuxièmement de calculer le taux
de fréquentation, la localisation du client dans le
magasin et d’analyser pourquoi le client n’achète pas
le produit. Par exemple, pour certains produits c’est
la taille qui n’est pas adaptée donc avec le miroir le
client va pouvoir le signaler et le magasin pourra
réorganiser son merchandising.
Il y a également un extranet disponible pour pouvoir
consulter et monitorer les miroirs à distance. Ainsi, il
y a des statistiques claires sur la fréquentation et le
taux d’utilisation des miroirs.
Quelles sont vos perspectives de
développement ?
Nos perspectives sont à la fois en terme de produit
et en terme d’internationalisation. Il est évident
que nous sommes sur un marché international. Nous
développons petit à petit de nouvelles versions,
qui soient plus ergonomiques, qui permettent plus
d’interactivité avec le miroir. Par exemple, nous
avons un magasin dont les clients possèdent une carte
de fidélité avec un capteur NFC (puce sans contact
intégrée dans la carte) et donc le fait de flagger vers
le miroir permet une reconnaissance automatique
du porteur de carte. Ce sont des technologies qui
facilitent la vie et la rapidité dans les magasins. Par la
suite, nous pourrions proposer des miroirs parlants
ou des vitrines photographiques connectées.
Dans un second temps, nous aimerions arriver
à développer une offre pour les particuliers. Par
exemple pour le Face Make-Up, il est clair que les
clientes qui ont enregistré en vidéo une séance de
maquillage seront contentes d’avoir dans leur salle
de bain un miroir qui diffuse la vidéo. Il est clair qu’il y
a un marché à développer mais cependant c’est une
volonté de notre part d’éviter le côté intrusif.
#07
Quelles précautions sont prises d’un point
de vue sécurité ?
Nous sommes très attentifs à la CNIL et à la condition
de la vie privée. Déjà, notre application est sécurisée :
les photos ne peuvent pas être déclenchées n’importe
où ni n’importe comment seulement via un réseau
Wifi et par le client lui même. Notre volonté est de
protéger la vie privée. Nous ne conservons aucune
photo sur nos serveurs : elles sont automatiquement
supprimées.
à l’achat. Beaucoup de marketers doivent faire appel
à des prestataires externes et à des spécialistes de la
technologie pour pouvoir les aider à monter de tels
projets. Ces derniers sont relativement complexes
puisqu’ils demandent de combiner à la fois du
physique, du digital et de l’humain.
Avec Pixglass, nous avons réussi à créer un concept
unique qui permet une interactivité entre, un
consommateur, une marque, un produit, un point de
vente et le tout en temps réel avec un partage sur les
réseaux sociaux.
Quel est votre avis sur la FashionTech ?
La FashionTech m’évoque surtout la digitalisation
des points de vente. C’est le challenge du moment.
Dans le secteur de la mode, le parcours d’achat est
différent : il y a la prévente qui se passe sur Internet,
les magasins permettent de tester et de valider les
choix effectués avec des vendeurs qui sont avant
tout là pour conseiller puis le service après-vente aux
conseils beaucoup plus personnalisés. La question
essentielle que beaucoup de marketers se posent
dans le secteur c’est : quelles technologies choisir
? Comment différencier les inventions gadgets de
celles qui sont viables sur le long terme ? Il faut donc
identifier les technologies qui perdureront demain
dans les points de vente et qui permettront d’aider
#08
AWANGA, le e-shop de la mode meilleure !
respectueuses et super stylées mais elles restent
inconnues et mal distribuées. Avec AWANGA, le
but est permettre de découvrir plus facilement les
marques de mode respectueuse et de rendre leur
offre compréhensible et sexy afin qu’elles s’adressent
à un plus large public.
AWANGA c’est la boutique en ligne de la mode
meilleure. Ce site d’e-commerce propose une
sélection de marques de mode respectueuses et
avant tout stylées. AWANGA, inspiré du mot Maori
awangawanga qui signifie préoccupé-concerné,
traduit bien l’état d’esprit de cet acteur Fashion Tech.
Comment est né AWANGA ?
L’aventure a démarré suite à un préjugé que l’on a
identifié : la mode respectueuse serait incompatible
avec le style. Jusqu’à maintenant, cela évoquait des
produits type ponchos péruviens, de couleur verte,
qui appelaient à la non-consommation, des sites de
ventes qui ne mettaient pas en avant les produits
etc. Aujourd’hui, il existe des dizaines de marques
Nous sommes deux associés fondateurs : Adrien
qui s’occupe du développement technique, des
partenariats avec les bloggeuses et de la partie
happiness – satisfaction client et moi-même, Benoît,
qui suis en charge de la partie commerciale et
marketing. Ariane a également rejoint notre équipe,
elle s’occupe de l’aspect rédactionnel, du design du
site et des interviews avec les marques. Nous avons
lancé notre e-shop à la fin du mois de mai de cette
année et nous préparons de nombreux projets pour
la rentrée.
#09
Pour vous, qu’est-ce que la mode
responsable ?
Nous préférons parler de mode meilleure plutôt
que de mode responsable. D’ailleurs, notre slogan
est « Better Clothing ».
Mais meilleure pour qui ?
- Les clients : pour leur santé et leur peau
- Les personnes participant à la fabrication des
produits
- La planète
Quels sont vos critères de sélection des
marques ?
Nous mettons en avant sur Awanga uniquement
les marques qui correspondent à nos critères. Ces
marques assurent une traçabilité de leurs produits
avec à l’appui des certifications…
Il y a déjà une quarantaine de marques présentes
sur Awanga, mais on a signé avec beaucoup d’autres
qui arrivent très bientôt sur la plateforme.
Nous avons définis 7 standards qui sont des
points de repère pour le client qui lui permettent
d’identifier en un clin d’œil en quoi les produits sont
meilleurs :
- Made In France : La France étant l’un des pays
aux normes sociales et environnementales parmi les
plus respectueuses du monde.
- Eco-friendly : C’est la garantie d’un impact
environnemental minime avec des process
écologiques qui visent à mieux utiliser les
ressources et l’énergie.
- Coton bio : Le coton biologique est doux et
respectueux pour la peau. C’est une matière sans
additifs chimiques ni toxiques qui respecte la santé
et la planète.
- Second Skin : Des vêtements « deuxième peau
» qui garantissent qu’aucun résidu de produits
toxiques ou allergènes ne viennent mettre en
danger la peau.
- Made In Vieille Europe : Rigoureuse sur les
normes, la Vieille Europe offre des productions
respectueuses de son environnement et de ses
travailleurs.
- Second life : Des matières recyclées sont utilisées
#10
dans la conception.
- Fait-Main avec Respect : C’est la mise en valeur
de l’artisanat, les produits sont réalisés à partir
d’un savoir-faire unique et dans les meilleures
conditions.
Comment expliquer cette plus forte
sensibilité de la part des consommateurs
pour une mode meilleure ?
Les retours que nous avons sont : « un site comme
ça, ça manquait », « cela n’existait pas ». Il y avait une
demande de la part des consommateurs mais pas
d’offre correspondante. Aujourd’hui, d’un point de
vue général, le consommateur moderne est curieux.
Il s’intéresse aux procédés de fabrication (qui fabrique
? dans quelles conditions? quelles matières sont utilisées
?) dans plusieurs secteurs que ce soit l’alimentation,
les cosmétiques et désormais également la mode.
Le drame du Rana Plaza a malheureusement été
un élément déclencheur pour de nombreux acteurs.
Aujourd’hui, les consommateurs sont connectés et
désirent tout savoir. Ils veulent de la transparence
et les outils digitaux les ont habitués à tout savoir
sur tout en quelques clics. L’industrie textile, encore
très opaque, doit s’adapter : la mode du futur sera
transparente, il y a aura une obligation de dire ce qu’il
y a derrière les produits. Et d’adapter la production
en conséquence.
Quelles sont vos perspectives de
développement ?
Nous cherchons à gagner en notoriété. Pour la
rentrée, nous avons préparé plusieurs projets
sympas, des partenariats avec des bloggeuses, des
surprises qui arrivent…
#11
Nous souhaitons élargir notre offre et nous
sommes en contact avec toujours plus de marques
respectueuses pour pouvoir les distribuer sur
Awanga.
Enfin, nous aimerions élargir notre communauté
#Awanguys pour continuer de faire vivre notre
concept de la mode meilleure et ainsi poursuivre
notre mission qui est de faire de la mode respectueuse
la norme de toute l’industrie !
#12
GRAFITEE, la référence T-Shirt Graphique !
Comment est né GRAFITEE ?
L’histoire a démarré en 2008 avec un blog sur les
tee-shirts créé par Garry POUPIN. L’idée était de
faire découvrir différentes marques aux concepts
originaux et créatifs qui existent à travers le monde.
Pourquoi le T-shirt ? Parce que c’est le produit textile
le plus vendu dans le monde (plusieurs milliards
chaque année…) et que c’est un support qui permet
une rotation permanente en matière créativité
artistique.
Depuis 2008, Grafitee explore le monde en quête
de tee-shirts originaux, cools ou décalés. D’abord
sous la forme d’un blog, Grafitee opère aujourd’hui
sa petite révolution en lançant sa place de marché
exclusivement réservée aux labels de t-shirts
indépendants ! Découvrez l’histoire de ces Gurus du
T-shirt, avec Damien, l’un de ses fondateurs…
Aujourd’hui, 4 personnes composent le noyau dur
de l’équipe et un cercle d’une dizaine de personnes
gravitent autour du projet pour des collaborations,
du rédactionnel, etc. A partir du blog, une nouvelle
idée est née : la création d’une place de marché
dédiée aux marques indépendantes de tee-shirts.
Le projet a mûri pendant 3 ans pour aujourd’hui
proposer une plateforme de qualité, qui regroupe à
peu près tous les styles qu’on peut trouver (Geek /
Streetwear / Trendance / Lettrage…).
#13
Pourquoi avoir attendu 3 ans pour vous
lancer ?
photos prises par nos soins, la mention de l’artiste qui
a réalisé le visuel, et toutes les informations relatives
aux matières, aux coupes, au pays de provenance etc.
L’e-shop est également multilingue et le paiement en
est disponible en 7 devises.
Comment sélectionnez-vous les marques ?
Pendant ce temps de maturation, nous avons
beaucoup réfléchi au positionnement du projet et
à l’ergonomie de la plate-forme. Nous avons voulu
orienté la place de marché autour de 3 valeurs
centrales : l’originalité, la qualité et la simplicité. Pour
cela, le site a été entièrement réalisé en Responsive
Design (l’interface s’adapte aux différents
environnements) et en Speed Checkout (le client
peut passer une commande sans créer de compte, le
tout en moins d’une minute).
Pour garantir la fluidité et la simplicité d’utilisation,
nous avons déployé plusieurs filtres de recherche
avancés comme le tri par taille, par genre, par type,
par couleur, par thème, par pays, par prix, etc. Nos
fiches de produits sont ultra-détaillées avec des
Nous choisissons les marques selon des critères
qualitatifs précis : la créativité, l’éthique, l’authenticité.
Il faut que ce soit de (vraies) marques indépendantes,
qui ont déjà une certaine expérience (…) et qui sont
capables d’expédier à l’international. Condition sine
qua non pour travailler avec nous.
Pour l’ouverture de la marketplace, nous avons fédéré
une première tranche d’une centaine de marques,
dans une vingtaine de pays. Certaines griffes sont
déjà connues – comme Shaman et Wasted Paris en
France, MNKR et Ambitious Collective aux ÉtatsUnis ou Daydream Supply et Funkrush au RoyaumeUni (…) – et d’autres sont de jeunes pousses qui ne
demandent qu’à être découvertes, comme Californie
Française, DRX Legend, Northbeach, Veni Vedi Vici
ou encore Natri. Leur point commun : passion, audace
et talent. Notre objectif est ainsi de proposer une
offre à la fois large et sélective, plutôt middle range…
#14
leurs produits aux clients en contrepartie d’une
commission sur vente. Nous ne sommes donc
qu’intermédiaires de vente. En parallèle à la
marketplace, nous continuons à développer le
Magazine pour asseoir notre rôle d’ambassadeur
médiatique. Nous avons également des perspectives
de lancement sur différents types de médias (dont
un volet sonore en préparation). En synthèse, nous
sommes ce qu’on appelle une « Marque-Média »,
avec des leviers de croissance divers et variés.
Quel est votre business-model ?
Aujourd’hui, le site est composé de la place de
marché, d’un magazine sur la culture urbaine en
générale et d’un blog plutôt dédié aux coulisses du
projet. Finalement, nous voulons surtout construire
« Un Temple du Cool » et nous projetons également
de lancer notre propre marque à terme. Nous allons
enfin élargir notre offre sur d’autres produits comme
des accessoires ou des produits personnalisés, tout
en conservant le Tee-shirt comme élément central.
Quel est votre avis sur la FashionTech ?
Du côté pratique, tout se passe en Drop-Shipping,
c’est-à-dire que les marques expédient directement
L’aspect de la FashionTech que je connais le mieux
est celui de la chaîne de fabrication et de distribution.
Je pense qu’il va y avoir un retour à des circuits de
Grafitee – Lettering Sessions – 1st Round from Grafitee on Vimeo.
#15
distribution courts et à des marques nationales. En
France, on le constate déjà avec de belles initiatives
de re-localisation dans le slip, le jean, ou encore les
chaussettes, bien que les produits proposés restent
encore chers pour des basiques…
La Fast Fashion commence clairement à atteindre
ses limites : il commence à y avoir une prise de
conscience collective sur le fonctionnement de
l’industrie textile et la notion d’ « habillement
responsable » émerge de plus en plus. La France étant
l’un des pays pionniers du textile (200 ans d’histoire
et premier exportateur mondial pendant des
années), il me semble absolument vital de conserver
nos savoir-faire, d’autant qu’il est déjà impossible de
préserver la totalité de l’emploi. La perte du savoirfaire est la dernière limite à ne pas franchir. C’est un
point de non-retour.
#16
Les auteurs de ModeLab
août 2015
Estelle I
Un brin de curiosité, un œil de lynx pour
repérer les dernières tendances de la
FashionTech et un clavier pour plume
: voilà ma recette pour écrire avec le
sourire.

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