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STEPHEN LEACOCK
BIENVENUE À MARIPOSA
Traduit de l’anglais (Canada) par Thierry Beauchamp
Graphisme, illustrations & postface de Seth
Collection « Les Insensés » n°18
Relié avec jaquette – Format 134 x 207
288 pages en quadrichromie – 29 euros
Tirage limité à 4000 exemplaires – ISBN : 978-2-919186-32-7
En librairie le 2 octobre 2014
Chef-d’œuvre centenaire de Stephen Leacock, le « Mark Twain canadien »,
Bienvenue à Mariposa raconte avec tendresse et drôlerie les tribulations des
habitants d’une petite ville canadienne à l’orée du XXe siècle. Un délicieux
classique inédit en français, magnifiquement illustré par Seth.
Bienvenue à Mariposa ! Suivez le guide, et vous ferez
la connaissance de M. Smith, le patron de bar roublard
qui ruse avec les ligues de tempérance pour servir de
l’alcool à ses concitoyens assoiffés ; Jefferson Thorpe,
le barbier rêveur saisi de la fièvre de la spéculation
boursière, qu’il propage dans toute la ville ; le vieux
révérend Drone, terrassé par la dette contractée pour
construire sa nouvelle église, mais si peu doué en
arithmétique…
Situé à l’orée du XXe siècle dans une ville fictive de l’Ontario inspirée de la bourgade
d’Orillia, Bienvenue à Mariposa (1912), inédit en français, est un grand classique
populaire de la littérature canadienne anglophone, qu’on lit à tout âge. Il valut à son
auteur le surnom de « Mark Twain canadien ».
Sur un ton drolatique et bienveillant, Leacock invite le lecteur à découvrir la vie
quotidienne de Mariposa à travers une galerie de personnages typiques, dont il brosse
les portraits avec une acuité et une lucidité adoucies par son regard empathique sur
cette vie d’un autre temps. Car la Mariposa qu’il évoque, non sans mélancolie, est déjà
sur le point de basculer dans la modernité. Bientôt, les vapeurs comme le Mariposa
Belle laisseront place au train qui commence à siffler non loin de là…
NOUVELLES ÉDITIONS WOMBAT
3, rue Simart 75018 Paris
Contact presse : Frédéric Brument
[email protected]
Diffusion/distribution : Harmonia Mundi
STEPHEN LEACOCK
Issu d’une famille modeste de l’Ontario, Stephen Leacock
(1869-1944) fit une brillante carrière de professeur d’économie
politique à l’université McGill de Montréal de 1908 à 1936.
Auteur de savants ouvrages universitaires, ainsi que de
biographies de Mark Twain et Charles Dickens, Leacock mène
parallèlement une carrière d’auteur de littérature humoristique,
révélé par le grand succès de son premier livre, Literary Lapses,
en 1910 (réédité sous le titre Panique à la banque et autres
dérapages littéraires, Rivages, 2008). Leacock ne cessera de
creuser cette voie, d’abord avec les Nonsense Novels & New Nonsense Novels (regroupés sous
les titres L’Île de la tentation et Le Plombier kidnappé, Le Dilettante, 2003 & 2005) puis avec
Sunshine Sketches of a Little Town (Bienvenue à Mariposa), son troisième livre, le plus
personnel, en 1912. Il est aussi l’auteur de deux essais théoriques pionniers sur l’humour
littéraire : Humor : Its Theory and Its Technique (1935) et Humor and Humanity (1937).
C’est dire le sérieux avec lequel le professeur Leacock considérait la littérature
humoristique, ce qui n’est guère étonnant de la part de cet universitaire qui déclare dans la
préface de Bienvenue à Mariposa : « Personnellement, j’aurais préféré écrire Alice au pays
des merveilles plutôt que toute l’Encyclopaedia Britannica. »
Successeur de Mark Twain et d’Ambrose Bierce, Leacock fait évoluer en profondeur la
nouvelle absurde et satirique, grâce à la finesse de son humour et à l’art de ses procédés
narratifs, mais aussi au thème de l’homme du commun confronté à la modernisation. En
cela, il anticipe le little man, figure emblématique des grands humoristes de l’âge d’or du
New Yorker (Benchley, Thurber…). Son influence majeure sur toute la littérature
humoristique anglo-saxonne moderne, dont il fut l’oncle bienveillant, est revendiquée par
Woody Allen aussi bien que les Monty Python, dont l’un des sketches les plus fameux,
Four Yorkshiremen, est une adaptation littérale de sa nouvelle Self Made Men (1910).
Comme disait un de ses admirateurs : « Stephen Leacock est un des types les plus drôles
que je connaisse… Une fois qu’on a commencé à le lire, on ne peut plus s’arrêter »
(Groucho Marx).
SETH
Né en 1962 à Clinton (Ontario), Seth est l’auteur de la série de
comic books Palooka Ville. Grand admirateur et collectionneur
des artistes du New Yorker d’avant-guerre, il racontait cette
passion dans sa première bande dessinée traduite en français, La
Vie est belle malgré tout (Les Humanoïdes, 1998). Parmi ses
autres bandes dessinées traduites, citons Le Commis voyageur
(Casterman, 2003), Wimbledon Green (Delcourt, 2006), George
Sprott (Delcourt, 2009) et La Confrérie des Cartoonists du Grand
Nord (Delcourt, 2012).
Graphiste et illustrateur délicat, aux teintes empreintes de nostalgie, il a créé la maquette de
l’édition intégrale des Peanuts (Fantagraphics / Dargaud), de The Portable Dorothy Parker
(Penguin Classics) et de The Collected Doug Wright (Drawn & Quarterly). À son tour, il lui
arrive de réaliser des couvertures pour le New Yorker.
Découvert dès l’enfance, Bienvenue à Mariposa demeure un de ses livres de chevet, qu’il
décrit dans sa postface comme « un texte brillant, drôle et très, très élaboré, l’œuvre d’un
homme à la fois intelligent et complexe. »

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