Bloc opératoire - Ministère de la Santé et des Services sociaux
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Bloc opératoire - Ministère de la Santé et des Services sociaux
Guide d’aménagement du Bloc opératoire Version de juin 2011 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif Table des matières Page 1. CONTEXTE ........................................................................................................................................................1 1.1 1.2 1.3 Définition ...............................................................................................................................................................1 Description des activités .......................................................................................................................................1 Description des usagers ........................................................................................................................................2 1.3.1 Clientèle ...................................................................................................................................................................2 1.3.2 Personnel ..................................................................................................................................................................3 1..3 Proches .....................................................................................................................................................................3 1.4 Logistique ..............................................................................................................................................................5 1.5 Risques...................................................................................................................................................................5 1.6 Tendances ..............................................................................................................................................................5 2. ÉLÉMENTS DE PROGRAMMATION ............................................................................................................6 2.1 Critères de conception ..........................................................................................................................................7 2.1.1 Organisation ................................................................................................................................... Erreur ! Signet non défini. 2.1.2 Prévention des infections................................................................................................................ Erreur ! Signet non défini. 2.1.3 Ambiance........................................................................................................................................ Erreur ! Signet non défini. 2.2 2.3 2.4 3. 3.1 3.2 Organisation spatiale............................................................................................................................................8 Dimensions génériques .......................................................................................................................................14 Locaux génériques ..............................................................................................................................................15 EXIGENCES TECHNIQUES ............................................................................................... 21 Exigences techniques de base du bâtiment .......................................................................................................25 Exigences techniques d’aménagement ..............................................................................................................25 3.2.1. Généralités...............................................................................................................................................................................25 3.2.2 Exigences techniques...............................................................................................................................................................22 4. 4.1 4.2 4.3 RÉFÉRENCES .................................................................................................................... 31 Sources documentaires .......................................................................................................................................32 Projets ..................................................................................................................................................................37 Lexique ................................................................................................................................................................41 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif Domaine d’application Le présent document expose les performances fonctionnelles et techniques pour la programmation, la conception et la construction du bloc opératoire, incluant la salle de réveil pour une clientèle adulte et pédiatrique. Il complète les informations émises pour la mission « Centre hospitalier de soins généraux et spécialisés » (CHSGS) incluant les centres hospitaliers et instituts avec affiliation universitaire (CHU, CHAU et IU). L’application des performances fonctionnelles et techniques contenues dans le présent document n’est pas obligatoire, au même sens que les lois et règlements. Cependant, il y a obligation de résultats en fonction des objectifs énoncés. 1.1 Définition Le bloc opératoire est un secteur névralgique du centre hospitalier. Il regroupe l’ensemble des espaces, locaux et équipements nécessaires à la réalisation d’interventions chirurgicales qualifiées de générales ou spécialisées à des fins diagnostiques et thérapeutiques, celles-ci étant tributaires de la mission de l’établissement dans lequel elles sont exécutées et ceci pour une clientèle adulte et pédiatrique. Compte tenu des enjeux et risques importants qui résultent des activités qui s’y déroulent quant à la santé et à la sécurité de la clientèle ainsi que du développement rapide des technologies, les études relatives à l’organisation et au traitement de l’environnement physique de ce secteur doivent être particulièrement rigoureuses. 1.2 Description des activités La mission (CHU, CH, Institut etc.) de l’établissement ainsi que les volumes d’activité influent directement sur les besoins en espaces et locaux du bloc opératoire. Le bloc doit être programmé en fonction du type d’établissement et des spécialités qui sont incluses dans sa mission, un établissement de soins généraux n’ayant pas nécessairement les mêmes besoins qu’un CHU, d’autre part la chirurgie pédiatrique nécessite d’intégrer la participation des parents. Dans les grands centres les activités de type « mèreenfant » sont généralement organisées dans une structure distincte. Organisation du travail Les interventions chirurgicales sont programmées (incluent celles en mode ambulatoire) cependant les urgences doivent être prises en considération. Des activités opératoires urgentes peuvent être réaliser en tout temps (24/7). Les interventions et procédures, quelles soient diagnostiques ou thérapeutiques, diffèrent en difficulté, en gravité et en durée. Certaines ne nécessitent qu'une sédation ou un gel anesthésiant alors que d'autres, doivent être faites sous anesthésie locale ou générale, la durée allant de moins d’une heure jusqu’à plusieurs heures. Les activités suivantes sont généralement effectuées au bloc opératoire : - actes invasifs à but thérapeutique et diagnostique; - actes accomplis par voie endoscopique et/ou par ponction; - actes assistés par l’informatique et la robotique - téléchirurgie. Bien que la notion de polyvalence s’applique aux salles qui composent le bloc, ce qualificatif sous-entend la possibilité d’adapter les salles à des activités opératoires diverses, cependant il exclut une attribution aléatoire des salles à des spécialités différentes. D’autre part, aux fins de la prévention des infections, la détermination du nombre de salles d’interventions doit considérer la maintenance des salles. VERSION 1.0 – Juin 2011 1 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif Séquences des activités 1. Accueil On retrouve trois types de clients, en ambulatoire, hospitalisé, en urgence. Le premier (ambulatoire) se présente le jour de l’intervention, préférablement accompagné, au comptoir d’accueil de l’unité de chirurgie d’un jour, il a déjà reçu les directives relatives au type d’intervention qu’il doit subir. Par la suite, il sera dirigé en salle d’attente ou passe directement en salle de déshabillage pour revêtir la jaquette d’hôpital et ranger ses effets personnels dans un casier ou un chariot sécurisé. Une civière ou un fauteuil, selon le cas, lui est assigné dans une aire où seront effectuées les activités préparatoires requises par son état (Ex : sédation) et le type d’intervention prévue. Si requis, il rencontre le personnel médical. Le second (hospitalisé) peut se présenter le jour de l’intervention, et suivre le processus décrit précédemment ou encore être préalablement hospitalisé. Le troisième (en urgence) peut provenir directement de l’unité d’urgence, ou être déjà hospitalisé, voire provenir d,un autre établissement. 2. Activités diagnostiques et/ou thérapeutiques En temps opportun, le patient se rend dans la salle d’induction (si existante) ou directement en la salle d’opération, en fauteuil roulant ou sur civière. Il est alors accompagné du personnel du bloc opératoire qui le prend en charge pour la durée de l’intervention. Le patient est alors couché sur une table d’opération. Certaines procédures impliquent l’utilisation d’équipement d’IM dans lequel cas une protection adéquate (radioprotection) est requise selon l’avis du physicien. 3. Récupération Suite à l’intervention, le client est amené en salle de réveil, pour une phase d’observation alors qu’en parallèle d’autres patients retournent directement au vestiaire et prennent leur congé ou. Suite à la phase d’observation les patients hospitalisés retournent sur l’unité de soins appropriés à leur état (critique ou de courte durée) ou vers l’établissement d’origine (inter-hospitalier). La conception du bloc opératoire est directement reliée à la logistique qui prévaut pour l’ensemble des activités, en regard du patient, du personnel ainsi que des fournitures et matériels. 1.3 Description des usagers Trois groupes d’utilisateurs se distinguent dans ce secteur d’activités diagnostiques et thérapeutiques. Le plus important est constitué de la clientèle qui reçoit des soins et services de santé, auquel s’ajoutent ceux du personnel et des proches. Certaines caractéristiques et besoins doivent être considérés. 1.3.1 Clientèle La clientèle est composée principalement de patients, dont l’intervention est prévue au programme opératoire (chirurgie élective) ou de patients nécessitant une intervention urgente (chirurgie non élective). La clientèle peut être hospitalisée, ou s’effectuer en mode ambulatoire (chirurgie d’un jour). Clientèle à risques infectieux - Personne atteinte d’une infection qui peut être contagieuse et qui nécessite l’isolement de la personne. - Personne atteinte d’une pathologie la rendant plus fragile et qui nécessite des mesures de protection (ex : ayant reçu une transplantation d’organe). VERSION 1.0 – Juin 2011 2 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif Clientèle diminuée physiquement - Personnes à mobilité réduite pour lesquelles l’utilisation d’un lève-personne est nécessaire au transfert, par exemple, du fauteuil roulant vers la civière. On retrouve, entre autres, la clientèle agées et souffrant de pathologies multiples; Clientèle avec problèmes de santé mentale - Personne pouvant souffrir de détresse psychologique ou de problèmes de santé mentale. Elle peut présenter des épisodes d’agitation et avoir des comportements violents envers les autres clients et envers elle-même. Clientèle obèse – personne souffrant d’un excès de poids, peut nécessiter l’utilisation de mobilier et d’équipements spécialisées et/ou surdimensionnées afin de faciliter la réalisation d’activités de déplacement en toute sécurité et confort tant pour celle-ci que pour le personnel. Clientèle pédiatrique – Les besoins anatomiques, physiologiques et psychologiques de cette clientèle peuvent différer de ceux de la clientèle adulte. De plus, le profil des enfants varie grandement de la petite enfance à l’adolescence. Au delà des différences physiques et physiologiques, leur résistance au stress, leur développement cognitif, leur perception de l’environnement sonore, visuel et olfactif, leur mode d’expression et de communication, diffèrent. La présence et l’implication des parents y sont soutenues. Ils accompagnent leur enfant, tout au long de l’épisode de soins. La prise en charge des clientèles pédiatriques varie d’un établissement à l’autre. 1.3.2 Personnel Le personnel de plusieurs disciplines travaillant en équipe est mis à contribution. La liste qui suit n’est pas exhaustive. .1 clinique : - Chirurgien, chirurgien dentiste, médecin généraliste et spécialiste (radiologiste, anesthésiste, oto-rhinolaryngologiste, etc.), résident et externe. - Infirmière, infirmière auxiliaire et stagiaire. - Inhalothérapeute, perfusionniste, ingénieur biomédical. .2 administratif : répartiteur, commis, secrétaire médicale. .3 soutien : brancardier, préposé à l’hygiène salubrité, préposé à l’entretien. 1.3.3 Autres La famille et les proches apportent un soutien significatif au patient. 1.4 Logistique La cohabitation de multiples flux hétérogènes, souvent « interreliés » et leur régulation influencent la programmation de l’unité : 1) flux de personnes 2) flux de matières 3) flux d’informations et des communications. .1 Flux de personnes Les multiples flux de personnes concernent la clientèle et les accompagnants ainsi que le personnel. Clientèle et accompagnants - La clientèle est composée principalement de patients inscrits et les interventions inscrites au programme opératoire. Certains patients peuvent provenir de l’unité d’urgence et nécessiter une intervention non prévue au programme précité. VERSION 1.0 – Juin 2011 3 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif Personnel - Trajectoires et distances parcourues ont un impact sur l’efficience et sur la sécurité dans l’exécution des différentes tâches. - Selon les politiques de l’établissement, la trajectoire du personnel débute par le vestiaire lequel est généralement centralisé dans le CH et le celui-ci doit y laisser vêtements et couvre chaussures. Cependant le personnel oeuvrant au bloc opératoire dispose d’un vestiaire adjacent à celui-ci pour revêtir les équipements de protection personnelle (EPP). .2 Flux de matières Ces flux se caractérisent par la complexité des nombreux processus d’approvisionnement et de distribution, par l’hétérogénéité des matières et par de multiples contraintes telle la gestion sécuritaire des déchets. Il faut considérer les flux de : 1) fournitures, produits, et équipements médicaux 2) produits d’hôtellerie 3) fournitures, produits et équipements non médicaux. Le bloc opératoire utilise une grande quantité de fournitures médicales, équipements et instruments chirurgicaux. On catégorise 3 groupes de produits : - fournitures jetables, provenant principalement du magasin central, par exemple les seringues, la lingerie, etc.; - fournitures et instruments réutilisables, retraités à la centrale de stérilisation; - instruments de haute technologie qui doivent être désinfectés directement au bloc. Fournitures, produits, et équipements médicaux: - les chariots de cas peuvent être préparés par l’unité de retraitement des dispositifs médicaux (RDM). Ils sont soit entreposés dans le secteur stérile de cette unité ou dirigés vers le bloc opératoire pour être subséquemment reconduits dans les salles. - Certains produits sont à usage unique d’autres réutilisables : - Jetables dont l’usage est en forte augmentation et qui nécessitent beaucoup d’espace de rangement et qui produisent un volume considérable de détritus. - Réutilisables dont l’usage est en décroissance, malgré les préoccupations croissantes en matière de développement durable. Quant à la lingerie, celle-ci est retraitée à la buanderie à l’interne ou à l’externe. - Équipements médicaux : dont l’usage est en forte augmentation; plusieurs sont mobiles et peuvent être utilisés lors de procédures diagnostiques et thérapeutiques (ex : pompes volumétriques, appareils de radiographie). Nécessitent beaucoup d’espace de rangement et besoin de désinfection. - Matériel roulant très présent dans cette unité où circulent civières, lits, fauteuils roulants et chariots. - Un système de tubes pneumatiques doit permettre le transport de prélèvements vers le laboratoire, la réception de médicaments en provenance de la pharmacie ou d’autres fournitures requises des divers secteurs d’approvisionnement. Les produits pharmaceutiques peuvent aussi être livré au bloc par chariot et des machines distributrices peuvent être prévues pour certains médicaments et narcotiques. Produits d’hôtellerie : Considérer les grands volumes de lingerie propre et souillée (ex draps, serviettes, jaquettes) Fournitures, produits et équipements non médicaux : Considérer les produits permettant le fonctionnement des équipements, si requis. Finalement, lorsque les matières sont en fin de vie, plusieurs catégories de déchets (recyclables ou non recyclables) sont produites en grande quantité dans l’unité tels les déchets biomédicaux provenant d’activités diagnostiques et thérapeutiques, anatomiques et non anatomiques, piquants/tranchants et autres. VERSION 1.0 – Juin 2011 4 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif .3 1.5 Information et des communications - l’entreposage, le partage et l’exploitation de l’histoire clinique du patient sont vitaux pour assurer un traitement plus rapide en toute sécurité (ex : intolérance à certains médicaments). Actuellement, ce flux repose encore majoritairement sur le support papier. Cependant, le virage vers un système totalement informatisé est amorcé. Il permet notamment l’interconnexion des différentes plateformes internes et externes de l’établissement (ex : Pacs et analyses de laboratoire). Risques Plusieurs facteurs contribuent aux risques - chimiques, biologiques et physiques - tels les facteurs environnementaux (ex : qualité de l’eau, qualité de l’air, et qualité du cadre physique) et les facteurs organisationnels (ex : processus de désinfection, protocoles vestimentaires, protocoles de transport). Les risques de transmission se divisent en deux grandes familles : 1) les risques infectieux 2) autres menaces à la santé et à la sécurité. 1. Risques infectieux Concernant les actes endoscopiques, dans un rapport publié en 2005, le comité Aucoin a noté que certaines techniques, dont les endoscopies, accroissent les risques d’infections nosocomiales. Compte tenu du nombre élevé d'endoscopies réalisées, du caractère invasif de certaines procédures, de la vulnérabilité de certains patients, ou des conséquences potentiellement nocives pour les intervenants, des exigences spécifiques sont requises pour l’environnement physique en matière de risques infectieux. Les risques d’infections sont également liés à la difficulté de nettoyer et de désinfecter les endoscopes de manière appropriée, ces derniers étant des dispositifs médicaux complexes et fragiles qui résultent de l’assemblage de multiples pièces conçues à partir de différents matériaux de fabrication. Toutes ces caractéristiques ajoutent de la complexité au retraitement de l’endoscope considéré comme un dispositif semi-critique (selon la classification de Spaulding) qui requiert une désinfection, dite de haut niveau. Ce retraitement se réalise selon les huit étapes décrites par le CPRS dans « Les lignes directrices dans le retraitement des endoscopes digestifs » (2008). 2. Autres menaces à la santé et la sécurité. Patients Atteintes physiques - chutes liées, entre autres, aux déficiences quant à la surveillance du patient et quant à l’aide à la mobilisation, à l’encombrement des lieux et aux déversements accidentels. Personnel : Atteintes physiques - troubles musculo-squelettiques lors, par exemple, des manœuvre de transfert, des mouvements répétitifs et des stations debout prolongées; - utilisation d’équipements médicaux mobiles (ex radiation d’équipements d’imagerie médicale) et lors de la manipulation de produits toxiques (ex médicaments cytotoxiques et liquides biologiques de patients en chimiothérapie). 1.6 Tendances Scopie : Les salles d’endoscopie seront pourvues de colonnes d’endoscopie montée sur bras articulé suspendu au plafond. L’espace pour le rangement des bouteilles de CO2 actuellement nécessaire à la laparoscopie ne sera plus requis puisque des branchements seront intégrés directement sur une colonne de service ou montés sur bras articulés suspendus au plafond. VERSION 1.0 – Juin 2011 5 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif Les CMI nécessiteront l’installation de systèmes vidéo reportant l’image endoscopique sur écrans idéalement suspendus au plafond ou installés sur une cloison. Domotique, et informatique : Des systèmes informatisés permettant le contrôle à distance certains équipements tels l’éclairage, table d’opérations, robot et autres se développent. L’informatisation permet le transfert de données vers une salle d’archives, de documentation, une autre salle d’opérations ou encore vers un autre établissement de santé. Cette communication vers l’extérieur se développe pour permettre la transmission sur écran vidéo en temps réel des opérations chirurgicales ou encore des images à un public situé à l’extérieur de l’unité. Le théâtre d’observation sera de moins en moins utilisé pouvant être substitué par exemple par un salle pouvant contrôler à distance les robots chirurgicaux. L’informatisation de la salle diminuerait les circulations tout en favorisant le maintien de l’asepsie. Hall opératoire : Le « hall opératoire » est un concept qui a été réalisé à l’Hôpital de Balgrist à Zurich, Suisse. Constitué d’une salle de plus de 200 m² non cloisonnée, il regroupe 4 tables d’opération. Fonctionnellement indépendantes, elles sont pourvut chacune d’un flux laminaire séparé. Selon certaines études, le gain de productivité est accru, car des intervenants tels que les anesthésistes et les instrumentistes peuvent alterner d’une table à l’autre. Systèmes modulaires : Très répandue en Europe, ce concept présente plusieurs avantages notamment : échéancier de réalisation plus court, un meilleur contrôle de la qualité (réalisé en usine), décontamination rapide. VERSION 1.0 – Juin 2011 6 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif 2.1 Critères de conception 2.1.1 Fonctionnalité .8 .1 .2 .3 .4 .5 .6 .7 Favoriser la prise en charge du retraitement des dispositifs médicaux souillés le plus près possible du lieu d’utilisation. Concevoir les parcours du souillé et du propre en fonction du mode de traitement des sources infectieuses qui est privilégié. Prodiguer un milieu respectueux de la confidentialité, de l’intimité et de la dignité des usagers. Éviter, par exemple, le croisement de la clientèle en jaquette d’hôpital avec le public en général. Favoriser l’efficience opérationnelle et l’ergonomie des postes de travail. Concevoir des espaces polyvalents, flexibles et adaptables, en adoptant, entre autres, des dimensions uniformes ou des multiples. Éviter de localiser le bloc opératoire au niveau du sol. Localiser le bloc opératoire à l’écart des circulations publiques. Considérer 3 types de circulation : 1) pour les clients sur civières et pour le personnel 2) pour les clients ambulants et leurs accompagnants; 3) pour les services (propre, souillé). .9 Éviter l’encombrement des corridors en planifiant suffisamment de locaux et d’alcôves de rangements. .10 Minimiser les barrières architecturales non pertinentes en vue de faciliter la fluidité et la lisibilité des parcours notamment en regard des déplacements répétitifs ou urgents entre certains locaux hautement sollicités (ex : éliminer certaines portes, et clarifier les circulations). .11 Tenir compte de la circulation des clients à mobilité réduite tels la clientèle âgée en fauteuils gériatriques ou se déplaçant avec des marchettes/cannes et la clientèle obèse en triporteurs/fauteuils pour obèse. 2.1.2 Sécurité et prévention des infections .1 .2 Considérer des normes d’asepsie adaptées aux procédures les plus risquées. Prévoir minimalement une salle d’isolement infectieux dans l’aire de préparation/récupération. .3 Créer un environnement adapté aux spécificités de la clientèle spéciale telle la clientèle pesant plus de 400 livres ou la clientèle pédiatrique lorsque requis. 2.1.3 Ambiance .1 .2 Privilégier des couleurs, finis et mobiliers qui donneront un environnement calme et reposant sans compromettre la facilité d’entretien pour la prévention et le contrôle des infections. Optimiser l’apport d’éclairage naturel dans tous les secteurs d’attente, les aires de travail et les circulations. VERSION 1.0 – Juin 2011 .3 .4 Minimiser les sources négatives d’agents stressants visuels et auditifs. Compenser l’effet des procédures stressantes par des stratégies adaptées particulièrement pour les clientèles vulnérables à profil gériatrique ou pédiatrique par exemple. 7 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif 2.2 Organisation spatiale Certains centres hospitaliers intègrent dans le bloc opératoire des salles d’interventions pour l’endoscopie et le bloc obstétrical qui, dans un autre centre sont situés dans une unité spécialisée. L’organisation physique du bloc opératoire nécessite le contrôle des circulations (personnes et matériel). L’unité est généralement subdivisée en 2 zones : une zone propre et une zone stérile. Zone propre– Espace de transition entre la zone stérile et le reste de l’hôpital, doté d’un système mécanique permettant de maintenir un différentiel de pression. Cette zone est composée des secteurs d’activité suivant. .1 Aire d’accueil - Aire d’arrivée de la clientèle et des accompagnants localisée à proximité de l’entrée du bloc opératoire. L’accueil sert aussi de poste de contrôle des circulations des personnes et du matériel. .2 Salle de préparation et de réveil – Espace de transition servant avant et après l’intervention. A partir de son poste, le personnel doit pouvoir contrôler les allées et venues de la salle de réveil et répondre rapidement aux urgences. Considérer l’un ou l’autre des modèles suivants : - Poste centralisé : pour une salle accueillant au maximum 8 civières, prévoir un poste unique. - Aménagement en grappe : pour une salle accueillant plus de 8 lits, le poste peut être divisé par groupe de civières. .3 Rangements et dépôts - Positionner de façon à réduire le déplacement du personnel. Certains équipements ou matériels peuvent être localisés dans les corridors en alcôve. .4 Soutien au personnel – Espaces réservés au personnel pour les pauses, pour se vêtir avant d’accéder à la zone stérile et pour le rangement sécuritaire des objets personnels. Localiser à l’écart des circulations publiques. .5 Soutien - Planifier généralement à proximité des axes de circulation et facilement accessible. .6 Aires clinico-administratives - Localiser en retrait. .7 Enseignement et formation- Certains établissements reçoivent des étudiants et stagiaires de différentes disciplines. Zone stérile – secteur composé des salles d’opération et de procédures et de leurs espaces de soutien (voir tableau 2.2). Considérer les modes organisationnels suivants : 1. Circulation unique - Salles d’opération accessibles par un corridor central qui incluent les zones de brossage. Ce mode d’aménagement nécessite une décentralisation des rangements du matériel et des équipements biomédicaux, 2. Double circulation – En général, 2 types d’organisation à double corridor sont privilégiés : - Un corridor ceinture l’ensemble des salles ou un groupe de salles d’opération, les éviers de brossage sont distribués à proximité de chaque salle. L’espace central, commun aux salles, permet l’entreposage. .3 Rangements et dépôts – Considérer 2 types d’aménagement : - Rangements décentralisés – L’emphase doit être mise sur la décentralisation des espaces de rangement afin qu’ils soient localisés à proximité des salles d’opération. Par exemples, la lingerie peut être localisée dans des alcôves à proximité des salles d’opération, le rangement orthopédique doit être attenant à la salle d’opération orthopédique et avoir un accès direct sur cette salle ou autres. - Rangement centralisé. VERSION 1.0 – Juin 2011 8 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif 2.2.2 Liaisons fonctionnelles Localiser cette unité comme suit. LIENS EXTERNES 1. Prévoir un lien direct entre la zone stérile du bloc et l’unité de retraitement des dispositifs médicaux (stérilisation). 2. Prévoir un lien facile et rapide avec les unités fonctionnelles suivantes: - l’urgence; - - le laboratoire médical (banque de sang, pathologie et biochimie); le service de retraitement des dispositifs médicaux; - l’imagerie médicale et - l’héliport (pour les centres ayant ce type d’installation). - les unités de soins intensifs (USI et UNSI) ; - l’endoscopie (si externe au bloc); 3. Les liens externes sont illustrés dans le schéma suivant : HOSPITALISATION SERVICES DIAGNOSTIQUES THÉRAPEUTIQUES USI ET UNSI IMAGERIE MÉDICALE UNITÉ D'OBSTÉTRIQUE ENDOSCOPIE SERVICES AMBULATOIRES SOUTIEN CLINIQUE BLOC OPÉRATOIRE URGENCE STÉRILISATION CHIRURGIE D'UN JOUR LABORATOIRE PHARMACIE VERSION 1.0 – Juin 2011 LÉGENDE DES LIENS PRIORITÉ FORTE PRIORITÉ MOYENNE LIENS LOGISTIQUES 9 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif LIENS INTERNES 4. Le bloc opératoire est subdivisé en 2 zones dont l’une est stérile. Les circulations internes sont illustrées dans le schéma organisationnel suivant : HOSPITALISATION SERVICES AMBULATOIRES ZONE PÉRIPHÉRIQUE SALLE DE RÉVEIL ESPACE POUR LA FAMILLE RANGEMENTS ET DÉPÔTS ENSEIGNEMENT ET RECHERCHE SOUTIEN AIRES CLINICOADMINISTRATIVES ACCUEL SOUTIEN AU PERSONNEL LÉGENDE ZONE STÉRILE SALLES D'OPÉRATION 2.2.3 RANGEMENTS ET DÉPÔTS SOUTIEN PROXIMITÉ FORTE PROXIMITÉ MOYENNE PARCOURS DU PATIENT PARCOURS DU PERSONNEL PARCOURS DU MATÉRIEL Circulations .1 Considérer trois types de circulation pour : 1) la matériel (propre, souillé); 2) le personnel; 3) la clientèle et les proches. .2 Évaluer l’aménagement de la zone stérile selon 2 modèles de circulation : .2.1 Circulation unique - Salles d’opération accessibles par un corridor central nécessitant une décentralisation des rangements stériles, du matériel propre et des équipement biomédicaux, ainsi qu’une distribution des zones de brossage à même ce corridor. Avantages - Possibilité de fenêtrer les salles d’opération. - Possibilité d’une seule porte limitant les flux de particules et les baisses de pression de la salle d’interventions. Désavantages - Ce mode d’aménagement implique une gestion de risques tels : - Circulation croisée du matériel propre et du matériel souillé - La clientèle, le personnel et le matériel empruntent le même corridor. - Congestion du corridor - Le nombre d’opération dans une journée impacte la densité de circulation de la clientèle, du matériel et du personnel. - Tous matériel, patient et personnel pénètre dans la salle d’opération par un même accès. VERSION 1.0 – Juin 2011 10 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif .2.2 Double circulation – Les salles d’opération comportent 2 accès distincts; un provenant du secteur stérile et strictement utilisé par le personnel médical et l’autre provenant d’un corridor employé par la clientèle et les proches lorsque requis. Avantages - Diminution du risque relié au croisement du matériel propre avec le matériel souillé. - Séparation nette de la circulation du personnel de celle des clients. - Possibilité pour le personnel d’aller d’une salle à l’autre sans passer par une aire non stérile. Désavantages - Aucune fenêtre directement dans les salles d’opération. - Risques d’utilisation les corridors comme rangement. - Perte d’espace. 2 - Risques de perturbations aérauliques de la salle d’opération par l’ouverture du corridor « souillé ».2 .3 Bien contrôler la circulation du matériel des zones non stériles et stériles. .4 Prévoir l’arrivée des liens verticaux, tels les escaliers et les ascenseurs, à l’extérieur de la zone stérile. Sauf exception : un lien vertical reliant le service de retraitement des dispositifs médicaux et le bloc peut être prévu à l’interne à partir de leur zone stérile respective. .5 Éviter l’encombrement des corridors en programmant des locaux et alcôves de rangements. .6 Prévoir que les liens verticaux du bloc opératoire soient réservés au transport de la clientèle. Le transport du public doit être effectué par un autre système transporteur. 2.2.5 Sous-composantes de l’unité bloc opératoire, espaces et locaux Le tableau 2.1 indique les superficies minimales nettes et/ou ratio recommandés pour la programmation des locaux du bloc opératoire. Des informations générales y sont présentées. Pour les locaux dits « locaux génériques », identifiés par la présence d’une icône dans la colonne « local », des informations complémentaires sont présentées à la section 2.4 du présent document. Tableau 2.1 ZONE PÉRIPHÉRIQUE - SOUS-COMPOSANTES ET LOCAUX .1 Superficie nette min. (m²)ou ratio m²/item Local É 085 Aire d’accueil .1 Poste d’accueil Poste de lecture PAC .2 Attente Salle d’examen .3 .4 Salon de rencontre .5 Salle de toilettes Salle de réveil .1 Poste infirmier .2 Aire des civières Espace fermé. Prévoir un système de communication avec les salles d’opérations incluant un système de monitorage cardiaque centralisé et d’assistance du personnel, un système de pneumatique, téléphone, poste informatique. Prévoir un poste par 4 salles d’opération. 2 zones d’attente peuvent être nécessaires : l’attente des accompagnants et celle de la clientèle - Salon pour la famille. - Civière ouverte. Peut aussi servir à des entrevues et rencontre avec la famille. Pour rencontrer et discuter avec la famille. Facilement accessible et visible à partir des circulations publiques. Privilégier un des 2 types de local suivant : - universelle avec ou sans assistance. 3,7 m²/poste 2,0 m²/pers. 9,0 11,0 – 12,0 066 106 2,0 m²/pers. 045 3,5 – 4,5 053 É É 085 1,0 111 .2 VERSION 1.0 – Juin 2011 Selon la capacité, peut être divisé en postes satellites centrés sur les îlots. Espace dans lequel le client est acheminé temporairement suite à une intervention. Le nombre de civières est fonction du volume d’activité. - Poste de lavage de main - 11 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif ZONE PÉRIPHÉRIQUE - SOUS-COMPOSANTES ET LOCAUX - Civière ouverte. - Civière en espace semi-ouvert (avec murets séparateurs). - Civière fermée ou isolée - Pour la clientèle infectieuse - Sas pour la civière d’isolement. - Antichambre pour la civière d’isolement. .3 Salle des médicaments .4 Utilité propre Local distinct de l’utilité souillée et non contigu à ce dernier. .5 Utilité souillée Entreposer le matériel souillé. Peut inclure les espaces pour nettoyer, désinfecter le matériel/équipement. .6 Salle de toilettes Privilégier un des 2 types de local suivant : - Universelle sans assistance et avec accès direct sur la salle de réveil. - Pour le personnel. .3 .3 .4 .5 .4 Local fermé ou en aire ouverte entreposant les chariots de lingerie propre. - Lingerie en alcôve (chariot). Rangement pour civières, fauteuils roulant et autres. Matériel roulant - Civière en alcôve. - Fauteuil roulant en alcôve. Fournitures médicales Prévoir un espace pour chariots de fourniture, pour faire la recharge d’appareil à piles et autres. Dépôt bonbonnes de gaz Pièce réservée à l’entreposage sécuritaire de bonbonnes de gaz CO2. Rangement de matériel (ex;table de réanimation néonatale, couveuse), ou de Matériel non stérile chirurgie. Le matériel doit être maintenu en état de propreté permanent. 4,0 2,6 É 9,0 9,0 4,5 2,5 106 106 106 et 013 013 013 057 058 053 É 2,0 É 2,3 0,9 É 2,0 020 2,0 m²/pers. 2,5 É 044 Soutien au personnel .1 Salle de repos Pièce aménagée pour les pauses. Espace pour cafetière, micro-onde et autres. .2 Vestiaires .3 Salle de toilettes Casiers sécurisés, un espace pour s’asseoir et miroir, rangements distincts pour les équipements de protection propres et souillés. L’accès à la zone stérile pour le personnel pout être aménagé selon 2 modèles: - Local unique : croissement des entrées et sorties du personnel. - Salles séparées :circulations à sens unique au moyen de 2 salles séparées par des casiers s’ouvrant sur 2 côtés permettant au personnel de se changer dans chaque zone sans croisement. - Casier mi-hauteur. - Casier pleine hauteur. - Universelle sans aidant .4 Chambre de garde - Avec douche. Incluant un espace pour le travail informatique, un lit et un petit rangement. .5 9,0 9,5 10,0 Local Rangements et dépôts .1 Lingerie .2 Superficie nette min. (m²)ou ratio m²/item 0,2 0,4 3,5 053 5,5 7,0 Soutien .1 Retraitement des endoscopes .2 Hygiène et salubrité Voir information supplémentaire dans la fiche « Unité d’endoscopie ». Évaluer la pertinence d’installer un dépôt dans la zone stérile. (prévoit un local dans la zone périphérique et un dans la zone stérile). .3 .4 .6 .7 Déchet et recyclage Rangement pour déchets biomédicaux et matériel souillé. Matières souillées Pour les équipements biomédicaux. Local technique Serveur informatique .6 Aires clinico-administratives .1 Bureau Local fermé. .2 Autre type de bureau Espaces en aire ouverte. .3 Salle de réunion .4 Salle multimédia VERSION 1.0 – Juin 2011 - Poste pour stagiaire : Poste de travail utilisé de façon ponctuelle. - Bureau partagé - Poste de travail avec une filière. - Bureau – Poste de travail avec un fauteuil « visiteur » et une filière. Ou espace de travail en groupe. Pour la télémédecine. É 5,0 6,0 É É É 7,5 – 11,0 É 3,0 m²/pers. 5,5 m²/pers. 7,5 m²/pers. 2,0 m²/pers. É 045 12 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif É : selon les besoins ou le fonctionnement de l’établissement Dans certains centres hospitaliers, l’unité peut être pourvue de locaux strictement consacrés à l’évaluation et à l’enseignement. ZONE PÉRIPHÉRIQUE - SOUS-COMPOSANTES ET LOCAUX .7 Enseignement et formation .1 Bureaux .2 Autre type de bureau Espaces en aire ouverte. - Poste pour stagiaire : Poste de travail utilisé de façon ponctuelle. - Bureau partagé - Poste de travail avec une filière. - Poste de travail avec un fauteuil « visiteur » et une filière. .3 Salle de réunion Salle de réunion ou de formation É : selon les besoins ou le fonctionnement de l’établissement Superficie min. (m²) ou ratio m²/item local 7,5 - 11,0 É 3,0 m²/pers. 5,5 m²/pers. 7,5 m²/pers. 1,9 m²/pers. Tableau 2.2 ZONE STÉRILE - SOUS-COMPOSANTES ET LOCAUX .8 Superficie nette min. (m²)ou ratio m²/item Local Zone stérile .1 Salle d’induction .2 Brossage Ou salle d’anesthésie. Localiser à l’entrée des salles d’opération et répartir selon un ratio de 1 brossage pour 2 salles d’opération. Configurer en alcôve pour libérer les circulations. .3 Salles d’opération Évaluer les dimensions de la salle selon les besoins. .4 Salle de contrôle Chirurgie robotique, attenante à la salle d’opération. .5 Utilité propre Local distinct de l’utilité souillée et non contigu à ce dernier. .6 Utilité souillée Pièce pour entreposer le matériel souillé. Peut inclure les espaces pour nettoyer et désinfecter les équipements mobiles ainsi que les équipements biomédicaux fréquemment utilisés (ex :microscope, ventilateur) .7 Stérilisation « flash » Espace fermé ou alcôve , à proximité des salles d’opération. .8 Équipement biomédical Rangement fermé ou en alcôve, doit être facile d’accès aux salles d’opération. - Imagerie sur arceau. - Monitorage. - Autres appareils mobiles de radiologie. - Armoires chauffantes - Pour couvertures et solutions intraveineuses. .9 Matériel stérile Rangement. .10 Fourniture stérile Prévoir un espace pour aménager au moins 2 chariots de cas par salle d’opération et autre fourniture, un espace de travail informatique avec téléphone. Une largeur minimale de 4 880 mm est recommandée). .11 Dépôt civière Espace en alcôve de 1 200 x 3 050 mm. Allouer un espace par salle d’opération. .12 Chariots propres Stationnement pour recevoir et vérifier les chariots de cas. - Chariot de cas .13 Chariots souillés Stationnement distinct. É : selon les besoins ou le fonctionnement de l’établissement 2.2.6 9,0 2,0 m²/évier 106 40,0 – 70,0 É 9,0 9,0 084 058 058 É É 3,7 É 2,8 É É É 3,6 2,0 m²/chariot Superficie brute de l’unité fonctionnelle La superficie brute de l’unité est déterminée par le facteur de conversion F1. La valeur de ce facteur détermine les espaces de circulation ainsi que les superficies occupées par les cloisons de l’unité, excluant les murs extérieurs. Le facteur F1 tient compte de l’aménagement d’un corridor simple. FACTEUR DE CONVERSION F1 VERSION 1.0 – Juin 2011 1,55 13 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif 2.2.7 Équipements médicaux fixes Les équipements médicaux fixes peuvent influencer la programmation des espaces et des locaux quant à leur dimension, mais aussi aux dégagements nécessaires à leur utilisation. Une liste non exhaustive est énoncée dans le tableau 2.3. Tableau 2.3 ÉQUIPEMENTS MÉDICAUX FIXES Armoire à médicaments Bras de robot chirurgical de type plafonnier Cabinet chauffant Cabinet à instrument Débitmètre et régulateur Tiges à solutés 2.3 Évier de brossage Lampe chirurgicale Stérilisateur « flash » Vidangeur-laveur-décontaminateur Négatoscope Dimensions génériques Le tableau 2.4 spécifie les diamètres de giration recommandés pour les équipements nécessaires aux transports et aux transferts de la clientèle. Il complète les informations incluses dans les locaux génériques, présentées à la section 2.4. Pour les autres locaux à programmer, il est nécessaire de s’assurer de la pertinence de ces différentes données. Tableau 2.4 – Diamètre de giration DIMENSIONS .1 Diamètre de giration .1 Fauteuil roulant - régulier - gériatrique ou bariatrique .2 Civière VERSION 1.0 – Juin 2011 MINIMALES (mm) 1 500 1 800 2 300 14 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif 2.4 Locaux génériques ATTENTE Superficie : ratio minimal de 1,5 m² à 1,7 m²/personne. Critères d’aménagement .1 Assurer un apport d’éclairage naturel et une vue sur l’extérieur. .2 Aménager à proximité de salles de toilettes, vestiaires, fontaines d’eau, machines distributrices et téléphones publics. .3 Aménager un espace avec jeux pour les enfants, si requis. .4 Prévoir une signalisation directionnelle visible et adaptée au type de clientèle. Prévoir des repères tactiles au besoin. .5 Assurer un passage en avant des pieds des personnes assises. .6 Aménager l’espace de façon à ne pas obstruer la circulation des fauteuils roulants et des civières. .7 Prévoir un butoir ou un protecteur de mur à la hauteur des dossiers des fauteuils d’attente. .8 Éviter les arêtes vives. Dimensions .1 Fauteuil d’attente: 1,5 m² à 1,7 m² .2 Fauteuil roulant : 2,25 m² .3 Fauteuil d’attente pour personne obèse : 1,9 m² .4 Poste de lavage des mains (fiche 111) : 1,0 m² .5 Téléphone public : 3,0 m² .6 Fontaine d’eau : 2,0 m² .7 Machine distributrice : 2,0 m² .8 Superficie pour le coin-enfant : minimum 5,0 m² ou 1 m²/enfant .9 Dimension minimale d’un fauteuil pour personne obèse (avec appui-bras): 508 mm (prof.) X 715 mm (larg.) ou prévoir des fauteuils sans accoudoir. .10 Cuisinette ou coin-café - Espace pour micro-ondes, frigo et machine à café : 2,5 m² FICHE 066 .9 .10 .11 .12 .13 Prévoir un espace d’attente à l’abri des regards pour la clientèle en jaquette ou en chemise d’hôpital. Considérer une place pour les accompagnants et ce, même dans les espaces civières. Équiper les espaces d’attente « civières » de tous les services de gaz médicaux requis. Prévoir un poste de lavage des mains (PLM) visible et facilement accessible aux visiteurs. (voir fiche 111) Prévoir un poste d’information informatique. .14 Prévoir la possibilité de diffuser de la musique ambiante, si requis. .11 Exemple de dégagements selon le type de clientèle : CIVIÈRE D’ISOLEMENT INFECTIEUX Superficie minimale de 11,0 m² Fiche de référence « Chambre d’isolement infectieux » disponible sur notre site web à l’adresse suivante : http://www.chq.gouv.qc.ca/app/DocRepository/1/Publications/Guide/ChIsolInfect_090831.pdf VERSION 1.0 – Juin 2011 15 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif CIVIÈRES OUVERTE ET FERMÉE FICHE 106 Superficie minimale de 9 à 11 m²/civière m²; ajouter l’espace requis selon les besoins. Critères d’aménagement .1 Privilégier une zone calme, tranquille et sécurisante. .9 Prévention des infections - Prévoir un poste de lavage des mains (PLM) dédié au personnel. .2 Dégager au minimum 3 côtés autour de la civière (tête du patient vers le mur), zones potentielles de travail des .10 Assurer un apport d’éclairage naturel dans chaque espace de intervenants. civière même si ce n’est qu’un bandeau de lumière au-dessus .3 Aménager, en tous points identiques, pour favoriser les des modules d’équipements à la tête des civières. interventions rapides et les gestes répétitifs. .11 Installer des solutions antiseptiques, disponibles sans détour .4 Prévoir un espace pour un accompagnateur dans chaque aire. pour le personnel, et à proximité immédiate de chaque patient. .5 Positionner la civière de façon que le plus grand dégagement .12 Installer un lavabo par 2 civières ou un lavabo par civière fermée. .13 Prévoir des systèmes de gaz médicaux pour toutes les civières. permette au médecin de travailler du côté droit du client. .6 Aménager de façon à permettre un transfert rapide de la .14 Prévoir un système d’appel de garde. .15 Prévoir un fauteuil pour les accompagnants n’entravant pas les clientèle d’une civière vers une autre civière. .7 Prévoir un espace de rangement des objets personnels du client. dégagements requis autour de la civière notamment pour la .8 Prévoir des rideaux séparateurs. clientèle pédiatrique et de la chirurgie d’un jour. Dimensions CIVIÈRE OUVERTE .1 Superficie - minimale de : - maximum de : (polyvalence de la pièce) .2 Civière monitorée - Superficie minimale de - Superficie maximale de Civière ouverte 9,0 m² 11,0 m² 10,0 m² 11,0 m² DÉPÔT DE BONBONNES DE GAZ .3 Poste de lavage des mains (fiche 111) : .4 Superficie minimale pour un espace semi-ouvert : 1,0 m² 9,5 m² CIVIÈRE FERMÉE .5 Superficie minimale de : (monitorée ou non) 11,0 m² Civière fermée FICHE 020 2 Superficie minimale de 2,0 m Critères d’aménagement .1 Considérer la charge combustible de cette pièce comme élevée. VERSION 1.0 – Juin 2011 .2 Attacher les bonbonnes d’oxygène au mur lorsque cette pièce est ouverte sur un autre espace. 16 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif HYGIÈNE ET SALUBRITÉ FICHE 018 Superficie minimale de 4,0 m². Critères d’aménagement 1. 2. Prévention des infections .1 Prévoir l’installation d’un évier à vadrouille au sol fait de matériau non poreux. .2 Prévoir un système de CVCA adéquat. .3 Assurer une ventilation du local en pression négative par rapport au corridor et évacuer 100 % de l’air vers l’extérieur du bâtiment. Fonctionnalité .1 Programmer les espaces de rangement: - les équipements (ex. : chariot de nettoyage, aspirateur eau-poussière, polisseuse électrique, cuve à vadrouille au sol) ne nuisent pas à l’ouverture de la porte; - des rayonnages industriels robustes, résistant à la rouille et à la corrosion, et faciles d’accès et d’entretien; .2 .3 .4 .5 - un espace pour un support à balai, si requis; - aménager de façon à éviter la contamination croisée des équipements entreposés. Prévoir un drain au plancher. Prévoir un éclairage adéquat. Prévoir un distributeur-mélangeur de produits de nettoyage. Prévoir des prises électriques pour la recharge des équipements. 3. Sécurité .1 Spécifier un revêtement de plancher anti-dérapant. .2 Prévoir des dispositifs anti-débordement pour les solutions corrosives. POSTE DE LAVAGE DES MAINS (PLM) FICHE 018 Superficie minimale de 1,0 m². Critères d’aménagement 1. Prévention des infections .1 Choisir des matériaux et finis non poreux et sans joints résistant aux éclaboussures. .2 Concevoir le lavabo et la robinetterie de façon à minimiser la production d’aérosols. .3 Spécifier un lavabo mural de type « lave-main » ayant les caractéristiques suivantes : - porcelaine vitreuse, acier inoxydable 304 de calibre 18, Corian ou autre matériel non poreux; - supportant les nettoyages fréquents effectués avec des désinfectants et des décapants; - dimensions intérieures minimales du bassin de 350 x 250 x 225 mm de profondeur; - sans trop plein; - avec grille affleurante, sans bouchon ou mécanisme d’obturation du drain; - avec des rebords et pentes permettant à l’eau de se diriger vers le drain; - prévoir des siphons en métal : o avec garnitures d’étanchéité en plastique ou néoprène; o prohiber les garnitures faites de caoutchouc; o diamètre minimum de 38 mm. .4 Prévoir une robinetterie à déclenchement automatique (commande électronique ou mécanique au pied). - à température fixe, sans réglage; - débit minimum de 10 litres/minutes pour enlever adéquatement le savon et les résidus; - localiser le robinet de façon à ce que le jet d’eau ne tombe pas directement dans le drain et permettre le 2. rinçage de la cuvette; - proscrire toute forme de douchette, aérateur et modulateurs; - avec robinet de type col de cygne fixe. VERSION 1.0 – Juin 2011 .5 .6 .7 .8 - ne pas installer de tamis ou autres accessoires antiéclaboussures pouvant facilement se contaminer; - alimenter électriquement de façon continue; Prévoir les accessoires intégrés suivants : - protections anti-éclaboussures sur les murs/cloisons : o résistants à la décoloration et faciles à désinfecter ayant une surface s’étendant sur : o 600 mm au-dessus du lave-main et sur les côtés si le lavabo est en alcôve; o 250 mm en-dessous du lave-main; o l’aire doit s’étendre jusqu’à l’arrière des distributeurs de savon liquide et d’essuie-main; o bien sceller le bord du matériel de façon à ce que l’eau ne pénètre pas à l’arrière de la protection. - distributeur de savon liquide mural ; - distributeur d’essuie-mains à usage unique ; - collecteur de déchets sans contact : o fait de matériaux résistants à la rouille; o localisé à côté du lave-main; o si un couvercle referme le contenant, son mécanisme d’ouverture doit être actionné avec les pieds. Installer les distributeurs de savon et d’essuie-main de façon à ce que le savon et l’eau ne tombe pas sur le plancher. Dégager le dessous du lavabo et y prévoir aucun espace d’entreposage. Installer le PLM à au moins 900 mm du lit, fauteuil de traitement, espace de fournitures propres ou comptoir. Fonctionnalité .1 Localiser de façon à être facilement accessible. .2 Éviter de localiser un distributeur de lotion antiseptique dans le secteur du PLM. .3 Prévoir un panneau d’information. 17 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif Schéma Vue en plan POSTE INFIRMIER Vue en élévation Vue de côté FICHE 085 Superficie minimale à déterminer selon les besoins de l’établissement. Critères d’aménagement .1 Évaluer le niveau de sécurité fluctuant selon le nombre .9 Localiser à proximité des espaces de travail pour les stagiaires. d’effectifs en place et l’état de santé de la clientèle. Suivant ce .10 Prévoir un mobilier à accessibilité universelle pour au moins critère, le poste peut être ouvert ou fermé et aussi fenêtré. un espace de travail. .2 Assurer la confidentialité des échanges entre les intervenants. .11 Concevoir le poste en tenant compte de l`accueil de la .3 Contrôler visuellement les accès de l’unité à partir du poste. clientèle en fauteuil roulant. .4 Faciliter la surveillance des chambres et des civières d’isolement. .11 Évaluer les besoins en rangements pour statuer des espaces .5 Installer tout type de poste à une distance maximale de 30 m, requis et des types d’ameublement. idéalement 20 m, de la chambre la plus éloignée. .12 Éclairage - Prévoir un des appareils d’éclairage et une des .6 Aménager le poste en considérant l’achalandage lors des prises de courant sur l’urgence. transferts de services. .13 Appel de garde - Prévoir un espace pour l’emplacement du .7 Permettre un accès rapide au chariot d’urgence. contrôleur principal du système d’appel de garde. .8 Prévention des infections - Prévoir un poste de lavage des .15 Prévoir un contrôle sécuritaire des portes évaluées selon le mains (PLM) dédié au personnel. niveau de sécurité de l’unité à partir du poste. Dimensions 1. Poste de lavage des mains (fiche 111) : 1,0 m² 13 Dégagements minimums autour du poste de travail: 2. Chariot : - profondeur : o position assise : 610 mm - de matériel : 2,0 m² - de cas, médical d’urgence : 1,0 m² o position debout : 460 mm 3. Station de pneumatique : 1,4 m² - espace requis pour une chaise : entre 410 et 610 mm 4. Test au point de service : 1,0 m² - espace requis pour circulation : entre 760 et 915 mm 5. Laboratoire satellite : 3,7 m² 6. Distributrice automatisée de médicament : 3,7 m² 7. Chauffe-couverture : 2,0 m² 8. Coffret de sécurité : 2,8 m² 9. Postes de travail : - infirmier, poste de lecture PACS : 3,7 m² - dictée : 2,3 m² - debout avec poste informatique : 2,0 m² 10. Photocopieur : 3,7 m² 11. Entreposage fournitures de bureau : 2,0 m² 12. Imprimante : 1,0 m² VERSION 1.0 – Juin 2011 18 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif RÉUNION FICHE 045 Superficie minimale de 10,0 m² en considérant un ratio de 2 m²/personne. Critères d’aménagement .1 Configurer l’espace de façon à permettre plusieurs .4 Aménager sous forme de salon, si requis. agencements du mobilier. .5 Prévoir un comptoir avec un évier et des armoires, si requis. .2 Favoriser l’apport d’éclairage naturel. .6 Prévoir l’équipement informatique et audiovisuel, si requis. .3 Prévoir un espace de rangement pour les fauteuils, les .7 Prévoir un fauteuil, une table de conférence, des tableaux appareils audio-visuels et autres, si requis. d’affichage, un fauteuil confortable ou un sofa et autres, si requis. Dimensions .1 Exemples de superficies : Salle de 7,9 m² Salle de 8,7 m² avec fauteuil roulant Salle de 20,4 m² SALLE DE REPOS Superficie : ratio de 2,0 m²/personne Critères d’aménagement .1 Assurer l’apport d’éclairage naturel. .2 Si requis, prévoir un espace pour une machine distributrice de café, un micro-ondes, une machine distributrice et autres. .3 Aménager des zones diversifiées, telles qu’un salon et une salle à manger. .4 Prévoir un comptoir avec un évier encastré et des armoires pouvant être fermées à clé. VERSION 1.0 – Juin 2011 FICHE 044 .5 Situer à proximité de salles de toilette. .6 Prévoir l’espace pour un réfrigérateur, un micro-ondes, des machines distributrices et autres. .7 Raccorder le micro-ondes, le réfrigérateur et la machine distributrice à un circuit électrique normal. .8 Mobilier - Prévoir des fauteuils confortables, des tables et un babillard. 19 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif SALLE D’OPÉRATION Superficie minimale de 40,0 m² Critères d’aménagement .1 Aménager et équiper les salles selon le même modèle et de façon à ce qu'elles soient plus polyvalentes, flexibles et adaptables à long terme. .2 Évaluer la pertinence d’aménager des salles en fonction des besoins spécifiques de certaines spécialités. .3 Contrôler et minimiser les bruits ambiants provenant des espaces contigus et des équipements mécaniques. .4 Renforcer les cloisons contre les chocs occasionnés par les chariots et les équipements mobiles. .5 Portes intérieures - Positionner les portes pour ne pas nuire aux fonctionnements des équipements biomédicaux fixés aux plafonds. - Prévoir un encadrement supportant des portes blindées. - Installer des commandes d’ouverture sans contact manuel.1 - Double circulation : Prévoir 2 accès distincts dans le cas du modèle à 2 corridors : un pour le personnel soignant et le matériel stérile et l’autre pour le client et le matériel souillé. Éviter de positionner les portes-vis-à-vis dans le cas d’un aménagement à double corridor pour minimiser les échanges d’air et éviter les courants d’air près du champ opératoire. - Corridor unique : Prévoir un accès polyvalent permettant d’utiliser une ouverture plus petite lorsque seulement une personne doit pénétrer dans la pièce. Minimisant ainsi les courants d’air. .6 Fenestration : - Prévoir des ouvertures permettant un contact visuel à l’intérieur de la salle d’opération. - Prévoir un système d’occultation pour les fenêtres pour privilégier l’intimité de la clientèle et pour protéger contre les rayons laser. .7 Utiliser des finis résistants au lavage fréquent et des couleurs diminuant la fatigue visuelle. .8 Privilégier un revêtement de plancher « anti-fatigue », antistatique, résistant aux taches dans la zone stérile de la salle. .9 Aménager en considérant les équipements suivants : la lampe de chirurgie, la table d’opération, le bras d’anesthésiste, le bras chirurgien et le système d’information médicale. .10 Accéder facilement aux interrupteurs à partir de la porte et aux prises électriques sans se pencher. 1 FICHE 084 .11 Plafond - Renforcer le plafond pour recevoir les équipements ou accessoires requis. - Coordonner la hauteur du plafond avec les fournisseurs des équipements médicaux fixes. - Privilégier des plafonds lisses et lavables. .12 Communication et sécurité - Prévoir l’espace pour au moins un écran donnant une visibilité complète des procédures guidées par images. - Tenir compte que les écrans peuvent être se déplacer horizontalement et verticalement. - Prévoir un système de communication et d’informatique pour visionner des images et transmettre des données. - Prévoir un système d’appel d’urgence. - Prévoir un interphone pour limiter le « trafic » dans la salle.5 - Prévoir un système d’éclairage d’urgence lors de l’utilisation de lasers et de rayons X. .13 Prévoir un poste de travail pour effectuer notamment la dictée, les commandes de fournitures et l’entrée de données. Évaluer la localisation de cet espace. (à l’intérieur de la salle ou adjacente). .14 Imagerie médicale et haute technologie - Prévoir un poste PACS dans les salles où seront prises des radiographies. - Respecter les normes de radioprotection en blindant les murs, les portes et en sécurisant les fenêtres intérieures. - Localiser pour éviter le parasitage des ondes nuisant au fonctionnement de certains équipements biomédicaux. - Positionner les salles à un endroit exempt de vibration. .15 Assurer la prévention des infections en : - limitant les surfaces horizontales fixes; - séparant le matériel propre du matériel souillé; - favorisant les équipements et les mobiliers roulants; - concevant les détails de construction de façon à faciliter l’entretien et éviter le dépôt de poussières et de saletés; - prévoyant notamment des jonctions arrondies aux rencontres des cloisons et aux jonctions cloisons/planchers. .16 Équipements médicaux - Évaluer les axes de rotation et les champs d’actions des équipements suspendus. Centre de Coordination de la Lutte contre les Infections Nosocomiales C.CLIN-ouest, « Circulations au bloc opératoire et précautions d’hygiène », 14 janvier 1999. VERSION 1.0 – Juin 2011 20 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif Dimensions .1 Salle d’opération conventionnelle - MSSS : .2 Salle d’orthopédie - MSSS : 37,0 m² .3 Salle d’opération cardiaque : 42,0 m² .4 Chariot de matériel : 60,0 m² 2,0 m² Indiquer le périmètre du revêtement anti-fatigue Extrait Department of veterans affairs. En ligne [ http://www.va.gov/facmgt/standard/dguide/surgsvc/surg_dg4.pdf ] VERSION 1.0 – Juin 2011 21 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif .5 Salle d’opération générale 50,0 m² TOILETTE SPÉCIALISÉE ET UNIVERSELLE .6 Salle d’opération spécialisée 60,0 m² FICHE 053 2 Superficie minimale de 3,5 m (universelle) ou 4,5 m² (spécialisée) Critères d’aménagement .1 Assurer l’intimité en positionnant la porte de la salle de .3 Prévoir un miroir selon le type de clientèle. toilettes de façon à ce qu’elle ne s’ouvre pas sur un lieu public. .4 Prévoir un drain de plancher, si requis. .2 Toilette spécialisée - Prévoir des barres d’appui rétractables .5 Prévoir, selon le type de clientèle, un support pour le dos de chaque côté du cabinet d’aisances ainsi qu’une autre en lorsque le cabinet d’aisances n’a pas de réservoir combiné. face du cabinet. Dimensions Spécialisée avec assistance Universelle .1 D’un côté du cabinet d’aisances : 1 200 mm .2 De l’autre côté du cabinet : -avec un aidant : 620 mm -personne autonome : 285 mm VERSION 1.0 – Juin 2011 22 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif UTILITÉ PROPRE FICHE 057 Superficie minimale de 9,0 m² Critères d’aménagement 1 Prévention des infections 2 .1 Aménager des locaux distincts pour l’utilité propre et l’utilité souillée. .2 Prévoir un évier : - un robinet de type col de cygne fixe est recommandé; - encastré dans le comptoir. .3 Localiser un PLM adjacent à la porte d’entrée. .4 Prolonger les armoires hautes selon un plan vertical se rendant au plafond, de façon à éviter l’accumulation de la poussière. .5 Prévoir des tablettes faites de panneaux laminés avec bordures intégrés lorsqu’elles sont apparentes. Dimensions .1 Chariot superficie minimale de : 2,5 m²/chariot. .2 Chariot en alcôve : 2,0 m²/chariot. VERSION 1.0 – Juin 2011 Fonctionnalité .1 Localiser à proximité des aires de soins et doit être facilement accessible. .3 Accessoires intégrés - Prévoir des armoires pouvant être fermées à clé et/ou des tablettes ajustables, si requis. .4 Évaluer la superficie nécessaire selon le besoin pour une machine à glace, un réfrigérateur et le nombre de chariots à linge utilisés. .5 Chariot : - dimension variable : selon les fabricants et le mode de fonctionnement; - considérer l’utilisation d’un chariot accessible sur 2 côtés. .3 Comptoir et armoire de longueur minimale de : 1 500 mm 23 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif UTILITÉ SOUILLÉE FICHE 058 Superficie minimale de 9,0 m² Critères d’aménagement 1 Prévention des infections .1 Aménager des locaux distincts pour l’utilité propre et l’utilité souillée. .2 Prévoir un évier pour le nettoyage et la désinfection : - un robinet de type col de cygne fixe est recommandé; - encastré idéalement au centre du comptoir .3 Localiser un PLM adjacent à la porte d’entrée. 2 Fonctionnalité .1 Prévoir un drain au plancher. .2 Prévoir les dégagements nécessaires afin de manipuler les sacs vers la chute à linge, si requis. .3 Installer un laveur décontaminateur ou un broyeur de bassine jetable. .4 Tenir compte de dégagement autour du laveur décontaminateur. .5 Accessoires intégrés - Prévoir des armoires pouvant être fermées à clé et/ou des tablettes ajustables, si requis. .6 Évaluer le dimensionnement intérieur de l’évier en fonction des équipements à désinfecter. .6 .7 Aménager en respectant la séquence des procédures de désinfection du matériel souillé. A titre d’exemple pour décontaminer et désinfecter une bassine dans une solution javellisée, 3 surfaces peuvent être nécessaires : (voir exemple ci-dessous) - pour déposer la bassine souillée (en amont du laveur décontaminateur). - pour déposer la bassine propre (en aval du laveur décontaminateur et en amont de l’évier). - pour déposer la bassine désinfectée (en aval de l’évier). Chariot : - dimension variable : selon les fabricants et le mode de fonctionnement; - considérer l’utilisation d’un chariot accessible sur 2 côtés; - prévoir un emplacement pour l’entreposage temporaire des chariots de ramassage des articles souillés. Dimensions et schéma Exemple de dégagements .1 .2 .3 .4 Chariot superficie minimale de : 2,5 m²/chariot Chariot en alcôve : 2,0 m²/chariot Surface minimale pour déposer le matériel : 500 mm Comptoir et armoire de longueur minimale de : 2 750 mm Exemple de décontamination d’une bassine VERSION 1.0 – Juin 2011 24 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif Cette section traite des exigences techniques requises pour l’aménagement du bloc opératoire. Elles sont ordonnancées conformément à la nomenclature et à la classification Uniformat II. 3.1 Exigences techniques de base (Base Building) Les exigences techniques des sections A – Infrastructure et B – Superstructure et enveloppe amendent ou complètent, selon le cas, les exigences de base du bâtiment indiquées dans la fiche Centre hospitalier des soins généraux et spécialisés (CH, CHU, CHA et Instituts). B Superstructure et enveloppe B10 Superstructure B1010 Autres type de construction de plancher. .1 Opération et entretien - Considérer l’installation d’une poutre en « I » au plafond pour monter ou descendre les équipements biomédicaux lourds. 3.2 Exigences techniques d’aménagement Les sections C - Aménagement intérieur, D - Services et E- Équipements et ameublement, traitent spécifiquement des exigences techniques relatives aux aménagements. 3.2.1. Généralités 1. Confort - Assurer une intégrité suffisante de l’ensemble des systèmes plancher-plafond-mur-cloison afin de respecter minimalement les coefficients de transmission sonore (CTS) suivants : 55 CTS salles d’opération et de réveil. 42 CTS aire d’attente. Aucun coefficient de transmission sonore n’est requis pour la salle des médicaments, les utilités propre et souillé, les rangements et les dépôts. 47 CTS pour les autres locaux identifiés au tableau 2.1.; - Réduire les bruits d’impact occasionnés notamment l’ouverture et la fermeture des portes; l’impact ou le roulement des chariots sur les revêtements de sols durs; la dilatation des conduits métalliques des systèmes de mécaniques et autres. Exemples : - Prévoir un scellant acoustique au pourtour de la cloison et de chaque percement. - Emplir les cannelures du pontage d’acier cannelé si les cloisons s’y joignent autrement qu’en parallèle. - Éviter de placer, des équipements mécaniques, électriques ou médicaux, dos à dos et/ou autres. 2. 3. 4. Prévention des infections - Prévoir des surfaces lisses et des revêtements ou des matériaux nécessitant peu de joints, de façon à éviter le passage des liquides et la formation de moisissure et à faciliter le nettoyage tout en éliminant la croissance des microorganismes. - Opter pour l’utilisation de produits reconnus et testés pour leur facilité d’entretien. - Concevoir les détails de construction de manière à faciliter l’entretien et à éviter le dépôt de poussières et de saletés. Opération et entretien - Prévoir les accès aux gaines techniques à l’extérieur des salles d’opération et de réveil. Durabilité - Spécifier des composantes offrant une durabilité optimale et contribuant à un coût de cycle de vie minimal. À cette fin, considérer des produits et des composantes de type commercial et institutionnel et de qualité généralement qualifiée de robuste et à usage intensif. VERSION 1.0 – Juin 2011 25 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif 3.2.2. Uniformat II / C Aménagement intérieur C10 Construction intérieure C1010 Cloisons intérieures 1. Fonctionnalité - Concevoir l’ossature des cloisons de façon indépendante du système de plafond. Coordonner la conception et les spécifications des divers types de cloisons avec celles des plafonds. 2. Confort - Concevoir les systèmes de cloisons acoustiques là où ils sont nécessaires, en respectant le coefficient de transmission sonore (CTS) requis et vérifié au moyen d’un essai effectué selon la norme ASTM E90. - Prévoir une fenestration sur la circulation interne dans les espaces administratifs à défaut d’éclairage naturel. 3. Sécurité - Concevoir des cloisons vitrées intérieures de composition adaptée aux exigences acoustiques et exigences de sécurité pertinentes à l’usage des locaux. 4. Opération et entretien - Renforcer les cloisons recouvertes de gypse, qui sont localisées dans les zones où circulent, entre autres, des chariots, civières. Exemples : - Installer du béton léger à la base des murs de panneaux de gypse sous la plinthe. - Installer au moins 2 panneaux de gypse ayant chacun une épaisseur minimale de 16 mm. - Utiliser des panneaux de gypse de type « ultra-résistant » d’une épaisseur minimale de 16 mm ou autres. 5. Durabilité - Concevoir des cloisons stables et rigides supportant certaines charges, telles que les cadres de portes, les portes blindées, les tableaux, les équipements biomédicaux et mécaniques, ainsi que les composantes électriques. - Assurer que les systèmes de cloisons puissent résister aux écarts de pression, requis dans divers secteurs du bâtiment, et ce, sans que l’on puisse percevoir de mouvements dans les cloisons. - Prévoir que les détails de jonctions soient conçus de manière à permettre les déflections des dalles de plancher et de toiture sans endommager les cloisons, ni diminuer leur intégrité. - Prévoir des composantes supportant l’humidité dans les zones à haute teneur en humidité. Exemples : - Installer des panneaux de béton léger d’au moins 12,7 mm d’épaisseur sur les cloisons devant recevoir des carreaux de céramique. - Utiliser des panneaux de gypse de type « hydrofuge » d’une épaisseur minimale de 16 mm dans les cloisons et les plafonds de plâtre, là où seront fixées des installations sanitaires ou autres. C1020 Portes intérieures 1. Fonctionnalité - Concevoir les portes avec des largeurs et des hauteurs permettant le passage sécuritaire des utilisateurs, des pièces de mobilier et des équipements. - Ouvertures libres minimales des portes : 915 mm (passage d’un fauteuil roulant); 1 100 mm (passage d’un lit); 1 400 mm (passage d’un lit pour personne obèse). 2. Sécurité - S’assurer que les portes et les cadres en acier avec résistance au feu soient homologuées par un organisme accrédité par le Conseil canadien des normes, selon les exigences des normes CAN4-S104M et ASTM E-2074 ou NFPA 252 pour ce qui est des cotes et des degrés de résistance au feu prescrits ou indiqués. De plus, les portes devront être munies de l'étiquette de l'organisme responsable assurant un service d'inspection en usine et être fabriquées selon les directives indiquées dans les procédures de suivi et les manuels d'inspection en usine publiés par l'organisme d'homologation et fournis aux différents fabricants. - Concevoir la fenestration dans les portes en fonction de la clientèle en fauteuil roulant, soit à une hauteur maximale de 900 mm du bas de l’insertion par rapport au plancher. - Prévoir l’ouverture des portes vers l’extérieur pour toutes les salles de toilette; VERSION 1.0 – Juin 2011 26 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif Privilégier l’ouverture de portes à même l’emprise des corridors. Tenir compte que le battement des portes réduit la largeur du corridor et ne doit pas nuire au fonctionnement ni à l’évacuation de l’unité. - Prévoir un type de quincaillerie permettant au personnel de pénétrer dans les salles de toilette en cas d’urgence. Prévention des infections - Concevoir les détails des cadres de portes et les portes de manière à assurer la facilité d’entretien et éviter le dépôt de poussières et de saletés. - 3. Exemples : - Privilégier l’installation de cadres d’acier de type « hôpital ». - Spécifier des joints soudés pour les cadres en acier ou autres. 4. 5. Opération et entretien - Minimiser le nombre de largeurs types de portes. - Prévoir des cadres de portes résistants aux chocs occasionnés par les chariots de services. Durabilité - Spécifier, si requis des portes en bois à âme pleine, conformes à la norme CAN/CSA-O132.2.1 et munies de renforts pour toutes les pièces de quincaillerie, lesquelles seront conformes à la norme CAN/CSA-0132.2.0-90. Exemple : - Spécifier des portes en bois massif de type « architectural pour usage intensif », ultra-robuste, anti-gauchissement, avec ou sans vitrage intégré, épaisseur minimale de 45 mm. - - Spécifier des joints soudés en usine pour les cadres en acier conformes aux normes de la CSD FMA; les soudures doivent être conformes à la norme CSA W59. Quincaillerie : Positionner la quincaillerie selon les exigences du Guide canadien de conversion métrique relatives aux cadres et aux portes en acier (Modular construction) préparé par l’Association des manufacturiers canadiens de cadres et portes en acier. Respecter les normes ONGC 69-GP relatives à la quincaillerie. Prévoir une quincaillerie de type « commercial » et de qualité « robuste ». Protéger les portes contre les chocs occasionnés par les fauteuils roulants, les chariots et les équipements roulants. Exemple : - Spécifier, pour la quincaillerie, des plaques de protection pour les bas de portes en acier inoxydable, des 2 côtés à un minimum de 150 mm de hauteur. C1030 Accessoires intégrés 1. Fonctionnalité - Concevoir les différents meubles intégrés de façon à ce qu’ils offrent un rangement approprié. - Privilégier la flexibilité dans la conception des meubles intégrés de façon à ce qu’ils puissent s’adapter à différents besoins notamment à l’évolution technologique. Concevoir des éléments modulaires et détachables qui puissent être reconfigurés plusieurs fois sans compromettre leur intégrité structurale. Exemple : - Prévoir des caniveaux camouflés et détachables. 2. Confort - Prévoir une pièce de matériel pour cacher les sources de lumière intégrées dans les armoires afin de réduire l’éblouissement et éviter le contact direct avec les yeux. - Prévoir un coup de pied et lorsque requis par la tâche, un appui pieds aux meubles servant dans les zones de travail en station debout. VERSION 1.0 – Juin 2011 27 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif 3. Prévention des infections - Évaluer la pertinence d’installer du mobilier mobile en remplacement au mobilier intégré (se référer aux exigences de la section E2020). - Considérer des distributeurs avec lotions antiseptiques dans les corridors. - Minimiser les joints afin de minimiser la croissance de bactéries et le passage de liquides. - Prévoir l’application de feuilles protectrices murales avec le moins de joints possible. - Favoriser une installation combinée au lieu de 2 éléments indépendants dans les zones où il faut prévoir une protection jumelée (murale et assistance pour mobilité réduite) ou autre. - Favoriser le nettoyage et l’entretien. Exemples : - Concevoir des divisions de toilette suspendues au plafond en plastique stratifié solide. - Prolonger les armoires hautes, avec un plan vertical se rendant au plafond, de façon à éviter l’accumulation de la poussière. 4. C30 1. Opération et entretien - Sélectionner des produits de protection durable, reconnus et testés pour leur facilité d’entretien et aussi résistants aux impacts. - Installer des protecteurs de coins sur au moins 1 800 mm de hauteur là où circulent des chariots, lits ou civières. - Porter une attention particulière à la base du mur dans la partie inférieure de la main courante, lorsqu’une protection murale est requise dans un corridor. Couvrir la base du mur jusqu’à une hauteur minimale de 1 800 mm ou à la hauteur de la main courante. - Privilégier des revêtements dont les couleurs sont dans la masse, aux surfaces légèrement texturées et à faible degré de réflexion. Finitions intérieures Confort - Utiliser des finis insonorisant qui diminuent l’écho, particulièrement dans l’aire de réveil - Éviter les couleurs sombres sur les murs fenêtrés. - Coordonner les couleurs intérieures avec les types d’éclairage mis en place. C3010 Finitions de murs 1. Confort – Choisir des matériaux de recouvrement muraux dont le degré de lustre est faible. 2. Prévention des infections - Appliquer des finis durables, faciles d’entretien, lustrés et résistants à des nettoyages fréquents, aux abrasions et aux produits de nettoyage dans les aires de préparation/récupération, les secteurs humides, les utilités propre et souillée et autres. Exemples : - Peinture à base d’époxy. - Utiliser un revêtement à base d’époxy haute performance dans les aires d’isolement et les salles d’opération. - Privilégier, sur les murs des douches, des finis faciles à nettoyer et avec le minimum de joints Exemple : - Carreaux de céramique de grand format au fini lisse. Utiliser un coulis à base d’époxy partout où des carreaux de céramique sont appliqués, afin d’éviter, entre autres, des problèmes de rétention d’odeurs. Opération et entretien - Assurer un équilibre entre le degré de lustre, la facilité d’entretien et la résistance dans le choix des types de peinture. - 3. 4. Durabilité - Prévoir que la finition des murs adjacents aux éviers soit résistante aux éclaboussures d’eau et de produits de retraitement hautement corrosifs. VERSION 1.0 – Juin 2011 28 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif C3020 Finitions de planchers 1. Fonctionnalité - Spécifier les finis de plancher de façon à ce que les matériaux soient utilisés de façon uniforme et de manière à ce que les pièces semblables aient un traitement similaire. Types de finis de plancher suggérés pour les locaux du bloc opératoire Tableau 3.1 Produits Linoléum Vinyle TVC Céramique Secteurs Zone périphérique Aires d’attente et salle de réveil Soutien Douches et vestiaires Autres espaces et locaux Zone Stérile Tous les espaces et locaux 2. 3. 4. X X X X X X X X X Béton peint Produits spéciaux Plinthe à talon X X X X X Confort - Prioriser les revêtements souples qui facilitent le maniement des civières et du matériel roulant. - Privilégier l’utilisation d’un revêtement souple « anti-fatigue », fait de caoutchouc mousse de vinyle à cellules fermées, dans les endroits où le personnel travaille debout pendant des périodes prolongées les salles d’opération. Sécurité - Prévoir des revêtements antidérapants dans les zones sujettes aux éclaboussures. - Éviter les seuils, concevoir de façon à rendre la transition la plus douce possible entre les différents revêtements. - S’assurer que la pente occasionnée par le drain ne nuise pas à la stabilité des équipements mobiles, lorsque requis - Prohiber la céramique à l’exception des douches et sanitaires. Prévention des infections - Privilégier les revêtements en rouleau, les joindre pour rendre la surface imperméable et empêcher la poussière de s’y accumuler. - Spécifier des revêtements ayant un fini protecteur à l’uréthane cuit aux ultraviolets ou équivalent. Exemples : - Revêtement de vinyle homogène. - Revêtement de linoléum et autres. - Privilégier l’utilisation de plinthe à talon dans les secteurs des douches et vestiaires. Prohiber les carreaux composites CVC (carreau vinyle de composition) compte tenu du nombre élevé de joints dans les espaces stériles. Prohiber le tapis. Privilégier des assemblages murs-plancher faciles à désinfecter. Empêcher l’eau et les saletés de s’introduire entre le revêtement du plancher et le sol. Exemple : - Installer le même produit sur les murs (surfaces sèches ou mouillées) avec moulures arrondies entre le plancher et le mur et avec une finition de moulure sur le dessus de la plinthe ou autres. - 4. Installer un produit de revêtement antidérapant (comme un revêtement liquide), non réfléchissant, imperméable, nettoyable, monolithique et raccordable en rejéteau dans toutes les salles de traitement, là où peuvent survenir des déversements de liquide et là où le contrôle des infections est nécessaire, soit dans les pièces suivantes : salles d’opération, espaces d’isolement, aires de préparation des repas et salles de laboratoire où l'on utilise de la teinture. Opération et entretien - Facilité les opérations d’entretien. Exemple : - Spécifier des plinthes de même matériau que le plancher dans les endroits où la fréquence d’entretien est grande. VERSION 1.0 – Juin 2011 29 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif 5. Durabilité - Choisir des matériaux durables qui résistent à l’usure et aux marques faites par les chariots, les divers équipements et le passage des piétons. - Considérer des revêtements souples ayant les caractéristiques suivantes : Revêtement de vinyle homogène : conforme à la norme ASTM F-1913; épaisseur minimale de 2,0 mm et poids minimal de 3,3 k/m2. Revêtement de vinyle hétérogène : conforme à la norme ASTM F-1303 type I, catégorie I, endos classe B; épaisseur minimale de 2,0 mm et couche d’usure minimale de 0,5 mm. Revêtement de vinyle avec endos : conforme à la norme ASTM F-1303, type II, catégorie I, endos classe A; épaisseur minimale de 2,0 mm et couche d’usure minimale de 1,27 mm. Revêtement de linoléum : conforme à la norme ASTM F-2034, type I; épaisseur minimale de 2,5 mm. - Considérer des carreaux composites CVC conforme à la norme ASTM F-1066, classe 2, motif dans la masse et ayant une épaisseur minimale de 3,2 mm pour les secteurs non accessibles à la clientèle. - Privilégier un adhésif composé de ciment colle modifié au polymère et conforme aux normes ANSIA118.4 et ANSIA118.11. - Prévoir des produits antidérapants (surfaces sèches ou mouillées) conformes à la norme ASTM F-1303; d’une épaisseur minimale de 2,0 mm; avec couche d’usure minimale de 0,5 mm et joints soudés à chaud. - Spécifier des carreaux de céramique et des plinthes en carreau coupé conforme à la norme CAN/CGSB-75; de type 4 RH-1 (minimum d’absorption d’eau extérieure ou RH-2) et possédant un facteur d’abrasion R-10. - Privilégier des carreaux de céramique antidérapants pour les surfaces constamment mouillées conforme à la norme CAN/CGSB.75; de type 4 RH-1 et possédant un facteur d’abrasion R-11. L’utilisation de coulis époxyde et des plinthes à talon est fortement recommandée. C3030 Finitions de plafonds 1. Fonctionnalité - Choisir un système de plafond en tenant compte de l’acoustique, de l’intimité, de l’accès, de la facilité d’entretien, de la réduction de l’éblouissement, de la durabilité et de l’apparence. - Installer le plafond en prévoyant les joints nécessaires qui permettront d'absorber les mouvements thermiques et structuraux de l'ossature du bâtiment. Concevoir et réaliser les joints de manière à leur assurer la flexibilité nécessaire pour rattraper les mouvements possibles de cette dernière. - Réaliser des joints étanches à l'air et à l'eau, et veiller à ce que leur agencement produise un effet d'alignement soigné et acceptable. 2. Confort - Hauteur libre minimale : salle de réveil, attente : 2 400 mm. salle d’opération : à évaluer selon les équipements prévus. 3. Sécurité - Renforcer le plafond afin d’y recevoir les équipements ou accessoires requis. 4. Prévention des infections - Respecter le principe exigeant que les systèmes de plafond puissent supporter les agents de nettoyage appropriés et les désinfectants convenant à l’usage et aux utilisations, selon les protocoles de désinfection applicables. - Opter pour un panneau à enduit de vinyle dans les zones où la chaleur, l’humidité et la vapeur sont présentes et où le contrôle maximum des infections est nécessaire, comme les utilités propre et souillée. - Opter pour des surfaces lisses (non poreuses) exemptes de crevasses et d’aspérités. 4. Opération et entretien - Prévoir que les plafonds puissent donner accès, le cas échéant, aux espaces interstitiels au-dessus du plafond pour les besoins d’entretien des équipements mécaniques et électriques. - S’assurer que les panneaux d’accès des plafonds à panneaux suspendus s’enlèvent et se remettent en place sans outils spéciaux et sans risque d’endommager les panneaux ou l’ossature de suspension. - Minimiser le nombre de types de panneaux de plafond suspendu de façon à faciliter la gestion de l’entreposage et du remplacement. 5. Durabilité - Utiliser des systèmes de plafond ayant reçu un traitement qui les protège de la chaleur et des moisissures, dans les zones « humides » et « propres ». VERSION 1.0 – Juin 2011 30 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif D Services À venir E Équipements et ameublement E20 Ameublement et décoration 1. Confort – Privilégier des fauteuils confortables et douillets dans les salles de repos. VERSION 1.0 – Juin 2011 31 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif 4.1 Sources documentaires BRENNER Pola, NERCELLES Patricio, IFIC extrait de : Basic concept of infection control, chapiter 11 - Prevention of surgical site infections, october 2007. En ligne [http://www.theific.org/basiconcepts/11.pdf]. CONSEIL CANADIEN D’AGRÉMENT DES SERVICES DE SANTÉ, « Programme d’agrément du CCASS 2008- Salles d’opération », agréé par ISQua, 2007. FOURCADE Julien, « Impact des technologies biomédicales sur la conception d'un plateau technique », dans le cadre de la restructuration de ses plateaux techniques du CHU de Toulouse 2007. En ligne [ http://www.utc.fr/~farges/dess_tbh/0304/stages/fourcade/plateau_technique.htm ] FÉDÉRATION DE LUTTE CONTRE LES INFECTIONS NOSOCOMIALES (FELIN) : MANQUANT Dr Gilles, « Maitrise du risques liés à l’environnement du patient dans le secteur opératoire », En ligne [ http://www.felin.re/IMG/pdf/S5_8_environnement.pdf ]. MANQUANT Dr Gilles et FÉMÉRIS Savoie, « Le risque infectieux opératoire ». En ligne [ http://www.felin.re/IMG/pdf/S1_1_Le_risque_infectieux_operatoire.pdf ]. MANQUANT Dr Gilles, « Concept d’asepsie progressive et concept de la salle vide, 2007. En ligne [ http://www.felin.re/IMG/pdf/S5_7_asepsie_progressive.pdf ]. PILLES Dominique, « Architecture et hygiène au bloc opératoire » Centre de coordination et de lutte contre les infections nosocomiales C. CLIN sud ouest, juin 2006. En ligne [ http://www.cclinsudouest.com/diaporamas/reso_ihlim_130606/archi_bloc.ppt ] COLLEGE DE MÉDECINS DU QUÉBEC, La chirurgie en milieux extrahospitaliers, mai 2005. MATHIS, Dominique, Le point sur… le bloc opératoire, Revue Le point sur…, pp.15 et 17, no. 102, septembre 2005. MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX. Ce document peut être consulté à la section Documentation, sous la rubrique Publications du site Web à l’adresse : www.msss.gouv.qc.ca. 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En ligne [ http://www.hospimedia.fr ]: INK Rémi, « L’AP-HP prépare la chirurgie de demain », 14 janvier 2009. WEILL Anne, « Salle d’opération: tout doit disparaître?, 20 mars 2003. CLAMAN Bruno, « Le bloc opératoire – Présentation générale et circulation», 30 août 2002. CLAMAN Bruno, « Le bloc opératoire – Conception d’un bloc », 28 octobre 2002. 4.2 Projets À venir 4.3 Lexique Biofilm Couche de bactéries enfermées dans une substance extracellulaire (hydrophobes donc insolubles dans l’eau) pouvant être libérées lorsqu’elles sont remuées (ex. dans la lumière des endoscopes) pouvant couvrir des surfaces non stériles humides ou continuellement mouillées. Le biofilm peut également protéger les bactéries contre la désinfection ou la stérilisation subséquente. Il faut parfois aussi sécher les articles qui doivent faire l’objet d’une désinfection ou d’une stérilisation subséquente car l’eau peut diluer le désinfectant chimique, ce qui a pour effet de le rendre moins efficace. Décontamination Processus de nettoyage suivi par un traitement d’inactivation des micro-organismes pathogènes, destiné à rendre sécuritaire la manipulation d’un objet. Désinfection Processus qui a pour but l’élimination de la majorité des micro-organismes pathogènes et habituellement réalisé à l’aide d’un germicide liquide. Elle est classifiée en 3 catégories : - de faible niveau - Tue la plupart des bactéries végétatives, certains champignons et certains virus à enveloppe. Elle ne tue pas les mycobactéries ni les spores. - de niveau intermédiaire - Tue les bactéries végétatives, la plupart des virus et la plupart des champignons, mais non les spores bactériennes résistantes. - de haut niveau - Détruit les bactéries végétatives, les mycobactéries, les champignons ainsi que les virus à enveloppe (ayant une membrane lipidique) et les virus sans enveloppe (sans membrane lipidique), mais pas nécessairement les spores bactériennes. Dispositif médical Instruments, appareils, dispositifs, matières ou autres articles, utilisés seuls ou en combinaison pour des humains, y compris les logiciels nécessaires pour leur utilisation adéquate. - Jetable ou uniservice - Dispositif conçu par son fabricant pour une seule utilisation. - Non critique - Dispositifs qui entrent seulement en contact avec la peau saine et qui, par conséquent, nécessitent un nettoyage suivi d’une désinfection de niveau faible ou intermédiaire. - Semi critique - Dispositifs qui entrent en contact avec la peau non intacte ou les muqueuses et qui, par conséquent, nécessitent un nettoyage suivi d’une désinfection de haut niveau. - Critique - Dispositifs qui pénètrent les tissus stériles de l’organisme, notamment l’appareil vasculaire, et qui, par conséquent, nécessitent un nettoyage suivi d’une stérilisation. Échoendoscopie VERSION 1.0 – Juin 2011 Méthode d'exploration et d'imagerie médicale en gastro-entérologie qui associe l'échographie et l'endoscopie pour l'examen du tube digestif. Les minisondes d’échoendoscopie de haute fréquence sont des sondes ultrasonores de haute résolution dont le petit diamètre leur permet d’être introduites 33 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif directement dans le canal opérateur d’un endoscope à des fins principalement diagnostique. Peut être pratiquée par voie haute (introduit par la bouche) ou par voie basse (introduit par l'anus). Endoscope Tube muni d’un système d’éclairage. Il en existe 2 types. l’endoscope rigide et l’endoscope souple Des accessoires sont parfois adjoints à l’endoscope pour réaliser des actes chirurgicaux ou des prélèvements : pinces pour saisir et retirer le corps étranger ou des échantillons de tissus, ciseaux pour couper les tissus, brosses pour prélever des cellules, lacet pour attraper des polypes. Endoscopie Utilisée soit pour établir un diagnostic (endoscopie diagnostique), soit pour traiter une maladie ou un traumatisme (endoscopie opératoire). Se font, lorsque cela est possible, par les voies naturelles (par la bouche pour l’estomac et les bronches, par les narines pour les fosses nasales et les sinus ; par l’anus pour l’examen du côlon) ; sinon, une incision permet de pénétrer dans certaines cavités de l’organisme (laparoscopie). Selon les techniques utilisées, les gestes sont effectués sous sédation, anesthésie locale ou générale. Grand dictionnaire Terminologique : Méthode d'exploration, à des fins diagnostiques ou thérapeutiques, de la surface interne d'un organe creux, d'une cavité naturelle ou d'un conduit du corps accessible par les voies naturelles qui se pratique à l'aide d'un endoscope. Endoscopie thérapeutique Associée à une intervention, permet de réaliser de plus en plus d’actes médicaux, comme par exemple réséquer des polypes, détruire des tumeurs au laser, extraire des calculs des voies biliaires, drainer des kystes (etc.). Infection nosocomiale Infection acquise durant un épisode de soins administrés par un établissement de santé. Laparoscopie GDTerminologique - Endoscopie de la cavité abdominale, préalablement distendue par un pneumopéritoine, qui se pratique à l'aide d'un endoscope rigide, soit un laparoscope, introduit au travers d'une courte incision au-dessus de l'ombilic ou à travers le cul-de-sac de Douglas, dans un but diagnostique ou thérapeutique. - Laparoscopie diagnostique - Permet de visualiser l'ensemble des organes intrapéritonéaux contenus dans la cavité abdominale et d'y pratiquer des biopsies. - Laparoscopie opératoire - Permet de pratiquer, dans un but thérapeutique, des interventions chirurgicales mineures et majeures à l'aide d'instruments de chirurgie miniaturisés dont le faible diamètre permet le passage à l'intérieur de trocarts de quelques centimètres. - La fréquence des usages entre les termes français laparoscopie et coelioscopie varie selon la discipline de spécialité médicale. En effet, les gastro-entérologues utilisent surtout le terme laparoscopie, tandis que les gynécologues utilisent davantage le terme coelioscopie. La graphie célioscopie est fautive en français, car elle est un calque du terme anglais celioscopy. Le terme anglais ventroscopy n'est plus usuel en ce sens. Nettoyage Enlèvement physique de toute substance pouvant héberger les micro-organismes ou permettre leur multiplication. Le nettoyage sous-entend une triple action : eau + détergent + action mécanique par un brossage. Des ultrasons et une solution enzymatique peuvent aussi être utilisés. Retraitement Étapes de la préparation d’un dispositif médical pour sa réutilisation. Stérilisation Processus qui a pour but de tuer toute vie microbienne, ce qui inclut l’élimination des spores bactériennes. Elle est habituellement réalisée à l’aide de la chaleur, d’un gaz (d’oxyde d’éthylène) ou d’un trempage prolongé de l’instrument dans une solution germicide appropriée. Traçabilité Un des mécanismes ou programme en matière de contrôle de la qualité qui garantit que les produits, processus et services satisfont aux exigences spécifiées en matière de retraitement des dispositifs médicaux. Permet de retrouver l’historique du parcours ainsi que l’emplacement d’un produit en vue de détecter une faute ou un problème et finalement, permet de réaliser un inventaire. VERSION 1.0 – Juin 2011 34 de 38 BLOC OPÉRATOIRE Cadre de référence normatif VERSION 1.0 – Juin 2011 35 de 38